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L’Entre-nous, Vol. 26, no 1

L’Entre-nous Association des directions d’établissement scolaire retraitées de Montréal Version numérique : aderm.qc.ca

ACTION SOCIALE CULTURE ET COMPAGNIE

VISITES CULTURELLES

INFORMATIONS AUX MEMBRES

5565, rue Sherbrooke Est Montréal, QC H1N 1A2

Téléphone (514) 596-5156

LE PENSE-BÊTE

SOUPER ANNUEL DE

l’ADERM 2018

LE PLAISIR DE LIRE

ACTION SOCIALE

LES CHRONIQUES

DÎNER CONVENTUM INFORMATIONS AUX

MEMBRES : RRPE-SSQ–ETC. RECRUTEMENT

DATE DE PARUTION Le 26 septembre 2018

DANS CE NUMÉRO :

DOSSIER RECRUTEMENT

La fin de l’été! Aquarelle de Francesca Gianesin

L’Entre-nous, Vol. 26, no 1 2

Dans ce numéro :

Ordre de l’Excellence en éduca-tion

5

AGA /Assurances SSQ 6

Recrutement 7/8

Nouveaux membres 9

Souper annuel 13

À vos lectures 14

Rencontre avec F. Lorrain 17

Chronique des 90 ans 18

Mon grand-père … 19/20

Heureux qui... 21/22

Décès 23

Message du C.A.

Bonjour à vous tous membres de l’ADERM! Quel été merveilleux nous avons vécu ! Je rêve d’un automne digne de cet été, et je rêve du mieux pour l’ADERM! À l’ADERM, on est là pour vous! C’est avec enthousiasme que vos administrateurs se sont mis à l’œuvre, le 12 sep-tembre, pour planifier notre année. Nous sommes à revoir notre plan d’action. Le recrutement, l’information à nos membres et la défense de nos droits seront nos priorités! Plusieurs activités ont déjà été planifiées : Déjeuner de la non-rentrée, golf de l’ADERM (nous avons dû annuler le tournoi, nous en sommes désolés, le terrain était trop mouillé) voyage dans les pays Baltes (nous comptons 27 voyageurs, nous sommes fébriles de partir), activités de loisirs et de sports (voir les dates et les endroits dans le pense-bête du journal). À vous de choisir les activités qui vous conviennent. D’autres activités sont en préparation grâce à la collaboration de plusieurs de nos membres! Surveillez nos moyens de communication, journal, site (ADERM.qc.ca), messagerie, chaîne téléphonique. Conventum des 70 ans, lundi le 22 octobre. Nous soulignerons à cette occasion la nomination à L’Ordre de l’Excellence en éducation du Québec reçue par Monsieur Émile Robichaud le 15 juin dernier. Nous vous attendons nombreux; vos conjoints et conjointes sont invités. Nouvelles de l’association. Location des locaux : Nous avons renouvelé le bail avec la CSDM pour un an. Exemption de la taxe foncière : Nous nous sommes présentés devant la Commis-sion municipale du Québec pour défendre le dossier. Grâce à nos nombreuses acti-vités au local, à la défense des droits de nos membres, à notre ouverture à la com-munauté, nous avons obtenu la reconnaissance d’exemption de taxe. Assurances. SSQ : voir l’article de Daniel Dubé. Industrielle alliance : l’AQDER est encore en réflexion sur le passage à la RAMQ pour tous. Je vous informerai dès que la décision sera prise. Rencontre AQDER : 22 au 24 octobre à Drummondville. Régime RRPE : Votre conseil d’administration demeure très attentif et présent dans ce dossier. Des lettres, dont l’objet était l’indexation des rentes et le retour au tra-vail des retraités, furent envoyées dans les médias écrits et aux différents partis politiques. Nous avons reçu des accusés de réception des partis politiques et un suivi de monsieur Denis Jean, secrétaire au Secrétariat du Conseil du trésor. Il nous assure que notre demande alimentera leur réflexion. Nous sommes également en contact avec l’APERQ (Association du personnel d’en-cadrement retraités du Québec) L’association regarde toujours la possibilité d’un recours collectif et communiquera avec nous quand la nature du recours sera fixée. Un montage financier sera nécessaire et nous vous consulterons afin d’intervenir selon les souhaits de nos membres du RRPE.

Assurez-vous que nous avons bien dans notre dossier, le nom de votre régime de rente. À l’ADERM, on a besoin de vous. Nous avons besoin de vous pour votre par-ticipation à nos activités . Nous avons besoin de vous pour votre coti-sation. La mise à jour de nos membres sera faite dès octobre et nous vous ferons par-venir notre bottin des membres par cour-riel. Les membres qui désirent la formule pa-pier devront en faire la demande au secré-tariat de l’ADERM. Nous avons besoin de vous pour le recru-tement. Lisez l’article de notre nouvelle vice-présidente Diane Mathieu-Paul, très engagée, au recrutement de nouveaux membres. Elle saura vous convaincre! Au nom du CA, je vous souhaite un très bel automne! Jocelyne Poulin, présidente


Le pense-bête

Activité Date Endroit Responsable

Quilles Les lundis à 9 h 30 Salon Renaude-Lapointe André Legault

Pétanque Les mardis à 9 h Val-des-Arbres Ronald Rodier

Bridge Les mardis à 13 h 30 Le Rendez-vous André Houle/Yves Grenier

Badminton Les mercredis à 13 h Saints-Martyrs-Canadiens Pierre Lamothe

Volley-ball Les jeudis de 9 h à 11 h 30 11121,rue Salk , Montréal-Nord Robert Sauvé

Voyage Du 25 sept. au 10 oct. Les Pays Baltes Hélène Quinty

Mercredi des artistes Début le 24 octobre Le Rendez-vous Francine Robert/

Conventum Le lundi 22 octobre à 11 h 30 Restaurant L’Académie

7275, Boul. Les Galeries d’Anjou Gaétane Lafrance

Concert Le vendredi 29 nov. à 10 h 30 Maison Symphonique Hélène Quinty

Concert de Noël Le dimanche 12 décembre Salle Pierre-Bourgie Hélène Quinty

Directrice Jocelyne Poulin

Infographistes Jocelyne Villemaire

et Ginette Meunier

Publicité Robert Sauvé

Comité de communication

Jocelyne Poulin, Francine Ladouceur,

Monique Robert, Louise Godin, Jocelyne

Villemaire, Ginette Meunier

Rédactrice en chef

Jocelyne Villemaire

Saisie des textes Jocelyne Villemaire et

Ginette Meunier

Révision des textes Lise Dubuc, Monique

Grignon et Gisèle Émond

Correction d’épreuves

Monique Grignon

Expédition Robert Duquette


L’Entre-nous

Voici les dates importantes pour la publication de L’Entre-nous pour l’année 2018-2019. Tombée Publication Vol. 26.2 3 décembre 19 décembre Vol. 26.3 11 février 6 mars Vol. 26.4 15 avril 8 mai


Anniversaires d’octobre Anniversaires de novembre

(1) Lucille Lagacé (2) Jacques Lacasse, Denis Che-valier (3) Monique Faubert-Mailloux, France Vézi-na (4) Gilles Beauchamp, Denis Perron (5) Carla Di Ninni, Daniel Dubé (8) Rachel St-Amand (10) Violette Géohamy, Danièle Lewis, Jean Ville-neuve, Paul-Émile Morissette (11) Royal Boily, Céline Couture (12) Rose Beaudin-Henri, Gaston-A. Cinq-Mars (13) Stella Poirier (15) Louise Pelle-tier-Hétu (17) Guy Beauchemin (19) Gilles Li-moges, Charles Hardy (20) Carmen Charette (21) Suzanne Leblanc-Therrien, Claudette Major (23) Maurice Mérette (26) Monique Grignon-Labine (27) Réal Cantin, Raouf Absi, Chantal Galar-neau (28) Danielle Malette (30) Thérèse Lafon-taine (31) Fernande Simard.

(2) Pierre Pilon, Hélène Hayot (4) Gérard Desau-tels, Georges Sabbagh (5) René McCallum, (6) Gisèle Valiquette (7) Jacqueline Gervais, Yves Grenier, Micheline Trudel-Grenier (8) Lyse Bazinet (10) Francine Lazure, Marthe Desautels (11) M.-Françoise Joly (12) Jocelyne Bergeron (14) Lucille Labarre, Micheline Morin (15) Lisette Théberge (18) Yvette Sansfaçon, (15) Louisette Magnan (20) Huguette Vézina (21) Louise Archambault, Normand Desmarteau, Lucien Tardy (22) Jacques Lusignan (23) Fernande Boudreau-Côté, Pierre Boivin (25) Gilles Saumure (27) Denise Moulin (29) Fernande Bellemare (30) Florent Boyer, Gilles Côté.

"Il est prouvé que fêter les anniversaires est bon pour la santé. Les statistiques montrent que les personnes qui en fêtent le plus deviennent les plus vieilles."

Den Hartog)

(1) Yvonne Leduc, Ronald Rodier (3) Lisette Latour (4) Réal Robitaille, Carole Favron (6) Jean-Paul Gre-nier, Gaétane Lafrance (7) Wilfrid L’Italien, Claude Paquin (8) Andrée Boutin, Luigi Di Ninni, Bernadette Marsolais (9) Jean-Paul Ross (10) Lucien Turbis (11) Yves Cournoyer, Claude Saladin (12) Robert Sauvé, Murielle Perreault, Denise Forest-Legault (18) Yolande Moreau (19) Caroline Guay, (21) Raymond Ba-rette, Élisabeth Gingras-Froment, (24) Monique Giroux, Paul-Yvon Vertefeuille (27) Claudette Fortin–Rothkranz

Anniversaires de décembre

Vous faites de belles toiles, vous prenez de belles photos, vous aimeriez en faire profiter les autres. Nous pourrions en présenter à la UNE du journal. N’hésitez pas à nous en faire parvenir à :

[email protected]


Ordre de l’Excellence en Éducation

Il y a de ces personnes dont la contribution au développement du système éducatif québécois a été significative et inspirante. C’est le cas d’Émile Robichaud dont le riche parcours professionnel et l’en-gagement profond ont imprégné toute sa carrière. La passion pour l’éducation de Monsieur Émile Robichaud n’est plus un secret pour personne. Monsieur Robichaud œuvre depuis plus de cinquante ans dans le monde de l’Éducation. Toute sa carrière est le reflet de sa conception humaniste de l’école : ‘’ Une école qui croit en la capacité qu’a l’être humain de se transformer lui-même s’il plonge ses racines dans un sol riche qui nourrit son esprit, son cœur et son âme.’’ Toute sa carrière a été teintée de cette philoso-

phie. De l’enseignant qu’il fut, de son poste de directeur de l’école Louis-Riel de 1972 à 1990, l’école « se veut une société ou chaque individu conserve sa personnalité propre tout en respectant celle des autres. » (code d’éthique, polyvalente Louis-Riel), de la direction générale de l’Institut Marie-Guyart où dans ce même esprit il croit à l’accompagnement et au soutien des nouveaux enseignants et membres de la direction d’établissements scolaires. Ses écrits, éclairés et influencés par des auteurs célèbres, dont Jacqueline de Rumilly, Simone Weil et bien d’autres, témoignent de la profondeur de son questionnement et sont le reflet de sa magistrale pensée éducative. Cet engagement pour la cause de l’éducation a été souligné de façon remarquable le 15 juin dernier à Qué-bec, à l’édifice Marie-Guyart, lors de sa nomination au sein de l’Ordre de l’Excellence en éducation du Québec, à titre de membre distingué. <Pour reconnaître et souligner leur engagement remarquable et leur contribution significative à la réus-site éducative des élèves, le gouvernement a décoré, aujourd’hui, de l’Ordre de l’Excellence en éducation du Québec, 51 personnalités des milieux de l’éducation et de l’enseignement supérieur> En présence du ministre de l’Éducation, Monsieur Sébastien Proulx et de la ministre de l’Enseignement su-

périeur, Madame Hélène David, Monsieur Robichaud a assisté à la cérémonie de remise des décorations

attribuées aux membres de l’Ordre. C’est avec beaucoup d’émotion

et surtout une grande fierté que Monsieur Robichaud a reçu ce titre.

Toute la communauté éducative qui l’a côtoyé de près ou de loin

tout au long de ces années, le félicite pour cette grande nomination.

Recevez Monsieur Robichaud, de la part de vos collègues, l’expres-

sion de nos sentiments distingués et de notre fierté professionnelle

de vous compter dans nos rangs.

Hélène Quinty Adrienne Brasseur

Nomination à l’Ordre de l’Excellence en éducation du Québec


L e 23 mai dernier, s’est tenue l’assemblée générale annuelle. Cinquante-cinq membres y ont assisté avec intérêt. La présidente a présenté son rapport annuel faisant état de su-

jets très importants, entre autres, les dossiers du régime de retraite du personnel d’encadre-ment et les Assurances SSQ. Elle a présenté les différentes actions qui ont été entreprises par les membres du Conseil d’administration. La trésorière a présenté les états financiers pour l’année 2018 et les prévisions pour l’année 2019. La présidente a aussi parlé de l’importance du recrutement de nouveaux membres. Lors des élections des membres du Conseil d’admi-nistration, nous avons eu le plaisir d’accueillir madame Diane Mathieu-Paul. La rencontre s’est terminée par un léger goûter et des conversations très intéressantes. Pour les membres qui souhaitent prendre connaissance du rapport complet de madame Jocelyne Poulin, vous pou-vez le consulter sur le site de l’association (aderm.qc.ca).

L es représentants des retraités qui siègent au Comité consultatif des retraités (CCR) se sont réunis à la fin mai afin de faire le point sur la question de la pérennité du régime.

L’augmentation des primes que doivent absorber les cadres retraités de moins de 65 ans est un sujet préoccupant pour ces derniers et pour les cadres actifs qui prendront leur retraite dans un avenir rapproché. Plusieurs discussions ont eu lieu il y a quelques mois à savoir si le gouvernement devait continuer à être le preneur d’assurances. Nous trouvons important que les participants et les futurs participants aient leur mot à dire sur les décisions à prendre pour trouver une solution à ce problème tout en préservant les avantages pour nos retraités de 65 ans et plus. Nous avons préparé un cahier de charges qui a été présenté aux représentants du Conseil du trésor afin de préparer un sondage que nous voulons transmettre aux assurés et futurs assurés. Dès que nous aurons l’autorisation de transmettre le sondage, nous vous en informerons. La participation des assurés qui recevront le sondage sera déterminant pour la suite des choses. Daniel Dubé Premier vice-président et porte-parole des retraités au CCR

Daniel Dubé v-p.


Assemblée générale

Assurances-SSQ


Appel à la solidarité

Le 13 mai dernier, lors de l’assemblée annuelle, la présidente affirmait :« le recrutement de membres est ga-rant de la survie de l’Association ». Aujourd’hui, nous avons besoin de chacun d’entre vous, membres fidèles, pour assurer la vitalité et la crédi-bilité de l’Association et accroitre son leadership lors des négociations. La non-adhésion des nouveaux retrai-tés ainsi que le départ de certains fragilisent chaque année l’Association. Ce regroupement existe depuis 42 ans. Il y a un urgent besoin de le dynamiser et de le revigorer. L’ADERM joue un rôle de vigilance et constitue le seul chien de garde de nos droits et de nos acquis. Chacun d’entre nous doit mettre l’épaule à la roue afin d’assurer sa survie. Pour ce faire, votre participation au recrutement s’avère essentielle. Vous connaissez fort probablement des ami.es, d’ex-collègues qui n’ont jamais adhéré ou encore des membres qui ont abandonné. Quelques arguments pour les convaincre d’adhérer :

Nos régimes de retraite (dossier prioritaire de l’Association)

Adhérer à l’ADERM, c’est contribuer à l’organisation d’un réseau solide qui surveille nos régimes de retraite avec vigilance et efficacement . Pour veiller au grain, des membres du Conseil d’administration rencontrent régulièrement d’autres associa-tions de gestionnaires retraités de l’éducation et de la santé afin de faire des représentations auprès du Con-seil du trésor. Leur mission : protéger nos régimes de retraite. Présentement, les membres du RRPE savent que leur régime est touché. Pour ces membres, l’Association tra-vaille à diminuer le nombre d’années sans indexation et à permettre à ces personnes de retourner sur le mar-ché du travail, si elles le désirent, sans que leurs revenus de retraite en soient affectés.

Les assurances

Un représentant du Conseil d’administration siège au Comité consultatif des retraités. Il est aux premières loges pour surveiller l’évolution du dossier des assurances pour tous les régimes de retraite et proposer de nouvelles avenues : dossier SSQ, (assurances-vie, assurance médicaments) trouver des moyens de protéger les acquis de notre régime et réduire les primes pour les membres de moins de 65 ans. Dossier la Capitale (assurances habitation et auto : réduction de 15% de la prime si nous sommes membre de l’ADERM. Service d’accompagnement, entraide et conseil

Sur le plan social, plusieurs services sont offerts aux membres : service d’accompagnement et de transport pour un rendez-vous médical, des rencontres d’information et de formation en lien avec les intérêts des

DOSSIER RECRUTEMENT

Diane Mathieu-Paul v-p


membres, de l’informatique à une rencontre avec un notaire pour rédiger un testament en passant par l’aide aux aidants naturels. (Visitez le site) Les activités Des activités sociales, culturelles, sportives et de loisirs diversifiées et de qualité sont offertes à ceux et celles qui sont intéressés ou qui en éprouvent le besoin. Ces rencontres permettent de revoir des collègues, de créer ou d’entretenir des liens et de se rappeler notre vie professionnelle. (Visitez le site) La solidarité Rien de ce qui précède n’est possible sans le poids du nombre et sans solidarité. L’appel à la solidarité trans-cende tous les arguments ci-haut. Nous devons rapidement nous mobiliser en contribuant activement au recrutement, et manifester ainsi, con-crètement et de façon constructive, notre solidarité aux collègues qui travaillent avec acharnement, dévoue-ment, et tout à fait bénévolement pour chacun au profit aussi de tous les membres. Pour un montant aussi minime que 1,75 $ par semaine, grâce à une Association forte et plus représentative, tous et toutes peuvent dormir plus tranquille. Conclusion : Nous vous remercions de votre apport au maintien et à la revitalisation d’une Association plus forte, plus convaincante et présente, pour chacun de nous, aux différents paliers gouvernementaux. Il faut y croire, se mettre à l’œuvre, convaincre et recruter. Au nom du Conseil d’administration : merci! Diane Mathieu-Paul Vice-présidente [email protected]

DOSSIER RECRUTEMENT

Gratuités aux Grands Explorateurs

Voici les noms des huit personnes à qui les Grands Explorateurs ont offert gratuitement leur abonnement pour la saison 2018-2019. Le tout d’une valeur de 86,50 $ Constant Douville, Hélène Hayot, Danielle Lacasse, Danielle Larivée, Gilles Lavallée, Louise Marin, Jocelyne Villemaire et Marcella Vinet. Félicitations et bonne saison 2018-2019 aux Grands Explorateurs! Pierre Lamothe


NOUVEAUX MEMBRES

J’adhère à l’ADERM car je sais très bien qu’il est important de se regrouper pour faire va-loir nos droits, et ce, même à la retraite. Je suis membre du R.R.P.E. Avec mon conjoint, j’habite maintenant dans mon petit paradis à 2 h 30 de la ville. Je débute ma carrière en 1984 à la CÉCM puis à la CSDM. J’ai alors un D.E.C. en gestion financière puis, tout en travaillant et en éduquant notre fils, je termine en 1993 un B.A.C.C. en administration des affaires. J’ai occupé divers emplois; mon premier poste per-manent de technicienne en administration était au Secteur anglais en soutien aux budgets pour les directeurs d’école. Je me retire en 2015 (officiellement en 2016) après 9 ans (… et 5 DGA) comme analyste à la Direction générale pour devenir aidante naturelle (depuis mon père est décédé et je suis heureuse d’avoir été là). J’ai eu, notamment, le bonheur d’être gestionnaire administrative,6,5 ans à Joseph-François-Perreault, d’où ma participa-tion au R.R.P.E. Je termine en disant que j’ai été privilégiée de travailler avec des per-sonnes de cœur que j’admirais beaucoup, ces personnes se reconnaîtront!

Ma carrière a débuté en 1984. Orthopédagogue de formation, j’ai enseigné au-près des élèves de milieux défavorisés et occupé par la suite un poste d’ensei-gnante ressource dans les écoles Marguerite-Bourgeoys et Garneau du quartier centre-sud de Montréal. En 1993, j’ai enseigné à l’Université du Québec à titre de chargée de cours. La même année, a débuté ma carrière à la direction des établis-sements, d’abord comme directrice adjointe à l’école Saint-Nom-de-Jésus dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve et quelques années plus tard à l’école Marie-Favery. J’ai été directrice aux écoles Saint-Étienne, Hélène-Boulé, Marguerite-Bourgeoys et finalement, pendant neuf ans, à l’école secondaire Joseph-Charbonneau, spécialisée pour les élèves lourdement handicapés. Ma carrière à la direction des établissements compte 25 années et elle a pris fin le 2 septembre 2017.

Brigitte Fournier

Louise Paquette

Ah la retraite! Quel bonheur! Je suis convaincu que les membres de l’ADERM savent de quoi je parle! Profiter de cette liberté et de ces opportunités que la vie nous présente après avoir donné plusieurs années de celle-ci à l’avancement de la pédagogie! Au plaisir de vous croiser lors d’événements organisés par l’asso-ciation. Richard Payeur Heureux retraité

Richard Payeur


Culture et compagnie

« Concert à la Maison Symphonique et visite guidée » Le comité Culture et Compagnie vous invite à assister à un concert de l’OSM en matinée. Sous la direction du chef Kent Nagano, le programme vous présentera les œuvres de Dvorak, Schubert et Schumann. Le concert sera suivi d’une visite guidée de la Maison Symphonique. Nous tenons à préciser que la visite de la Maison Symphonique ne peut avoir lieu que si elle est accompa-gnée d’un concert de l’OSM. Après s’être imprégnés de cette magnifique musique, nous ferons, avec Madame Annie Calamia, la visite gui-dée des lieux. La visite sera d’environ 30 à 40 minutes et portera sur la construction de la Maison Sympho-nique, son acoustique, l’orgue et les œuvres d’art. Nous ferons aussi la visite de quelques salons. Une pé-riode de questions est prévue pour tous ceux et celles qui veulent toujours en savoir plus. Date : le jeudi 29 novembre 2018 Heure du concert : 10 h 30 à 12 h 00 (sans entracte) Lieu : Maison Symphonique, 1600, rue Saint-Urbain (Métro Place des Arts) Heure de la visite guidée : 12 h 00 à 12 h 30-12 h 40 Coût incluant concert et visite guidée : Membre actif et membre associé : 49,00 $ non-membre : 52,00 $ Inscription : Pour cette activité, nous vous demandons de vous inscrire le plus rapidement possible, en téléphonant à l’ADERM au 514-596-5156 ou par courriel à [email protected] et d’envoyer votre chèque payable au nom de l’ADERM ainsi que le coupon de participation avant le 25 octobre 2018. Informations additionnelles : Francesca Gianesin

Hélène Quinty

CONCERT DE NOËL 2018 Le comité Culture et Compagnie de l’ADERM vous invite à vous imprégner de l’esprit de Noël en assistant à un magnifique « concert de Noël ». Ce sera l’occasion de nous regrouper pour célébrer ensemble. Venez nombreux! Date : Le mercredi 12 décembre 2018 à 19 h 30 Lieu : Salle Pierre Bourgie du MBAM 1339, rue Sherbrooke Ouest Au programme : Un « vrai concert de Noël » intitulé Sérénade d’hiver avec le New York Polyphony dans un programme regroupant des airs français et américains inspirés de la plus belle fête de l’année. Coût : Profitez d’un prix de groupe de votre association. Le coût, le coupon de participation et les modalités d’inscription vous parviendront par la messagerie à la mi-octobre.

mailto:[email protected]


L’ART ET L’HISTOIRE DANS NOTRE MÉTRO

Le 6 avril dernier, la visite guidée du métro de Montréal a été très instructive et agréable. Nous avons eu le privilège d’être accompagnés par Monsieur Michel Jutras, notre guide chevronné, qui a déployé beaucoup d’effort pour nous faire découvrir les différentes œuvres d’art d’une station à l’autre. Chaque station contient des richesses d’architecture et d’œuvres artistiques. Lors de

notre visite, nous avons pu observer celles des stations suivantes : Berri-UQAM, Sherbrooke, Jean-Talon, Outremont, Snowdon, Place Saint-Henri et McGill. De plus, nous pouvions porter notre attention sur des œuvres entre les stations visitées, grâce à des informations remises par Monsieur Jutras. Au centre de la station Berri-UQAM, sur un banc où les gens ont l’habitude de se donner un point

de rencontre, nous avons découvert l’œuvre commémorative de Georges Lauda créée spécialement pour l’ouverture du métro le 14 octobre 1966. Le métro de Montréal a la plus grande collection souterraine d’œuvres d’art au monde, surtout méconnue des usagers et des Montréalais en général. La plupart des œuvres ont été réalisées grâce à la géné-rosité de mécènes. Robert LaPalme, peintre et caricaturiste reconnu, a été nommé directeur artistique de la construc-tion du métro, par monsieur Jean Drapeau. Il a fait appel à plusieurs architectes et artistes afin d’obtenir la plus grande diversité possible tant sur le plan architectural qu’artistique. Il avait le souci de valoriser nos héros canadiens grâce à l’art figuratif, puis un peu plus tard la vague du refus global a amené l’intégration de l’art abstrait, dont la magnifique verrière de Marcelle Ferron, admirée par les touristes en visite dans le Vieux-Montréal. Nous pouvons également découvrir les créations de Robert LaPalme à la sta-tion Berri-UQAM, soit trois immenses tableaux représentant la science, les divertissements et la culture. Cette évolution dans la conception de l’art a apporté une variété encore plus grande de toutes ces œuvres dans nos stations de métro. En expo-sant toutes ces œuvres dans le métro, on rendait l’art accessible à tous. Le métro de Montréal est un exemple de beauté artistique en plus d’être à l’avant-garde; les trains sont électriques, les freins sont en bois et fonc-tionnent à l’huile d’arachide, et ce, déjà depuis 1966.

Sur le plan historique, nous avons appris que la Fondation Lionel-Groulx, en collaboration avec la STM et Québécor, a réalisé un document informatif qui présente 28 personnages historiques importants qui ont donné leur nom à 28 stations de métro. Des petits médaillons informatifs ont été dis-posés sur les quais de chacune de ces stations. Grâce à la Fondation, le do-cument a été distribué dans les écoles de la CSDM pour les élèves de 3e secondaire. Cette visite fut un beau moment de découvertes pour nos membres, im-pressionnés par la richesse des informations tout au long du parcours.

Culture et compagnie

Francesca Gianesin


Le mercredi 2 mai dernier, cinquante et un (51) membres et amis de l’ADERM ont participé à une journée de visite à Québec incluant celle du nouveau pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec. La visite de cette magnifique exposition des œuvres de Giacometti a ravi tous nos voyageurs. Le dî-ner dans le hall du musée ainsi que la visite libre du Vieux-Québec furent appréciés de tous. Ce fut une visite culturelle enrichissante et un moment de partage convivial en bonne compagnie. À la prochaine escapade!

Giacometti à Québec

Le mercredi 2 mai 2018 Francesca Gianesin


UNE BELLE SOIRÉE...DE BELLES RENCONTRES

Un beau succès Une nouvelle formule, un endroit magni-

fique, un souper de choix, une ambiance conviviale, chaleureuse et sympathique, quoi demander de mieux pour passer une belle soirée? Et cela, encore une fois grâce à l’engagement des organisateurs, que nous remercions chaleureusement. Depuis toujours, l'association organise de belles soirées où se retrouvent plusieurs membres et invités. Cette année l'évène-ment n'a pas failli à la tradition! Les per-sonnes présentes ont pris le temps de se retrouver, de discuter, de rire et d’appré-cier un bon repas. Le but de ces soirées et de ces rencontres est de maintenir des liens entre les membres tout en s’amusant. Nous avons passé un moment très agréable et grâce aux participants cette soirée fut un véri-table succès; c’est toujours un grand plaisir de se retrouver. Certains se sont amusés à respecter le thème de la soirée en portant une tenue chic et un petit quelque chose de choc …très drôle!

Un sincère merci de votre

présence!

Ginette Meunier

SOUPER ANNUEL 2018


La lecture, c'est une vertu irremplaçable qui enrichie le savoir et fortifie la mémoire. (Salim Boudiaf)

LE PLAISIR DE LIRE

Ginette Meunier

JOËL DICKER– La disparition de Stéphanie Mailer - 30 juillet 1994. Orphea, petite station bal-néaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres. L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stéphanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses. Qu’est-il arrivé à Stéphanie Mailer? Qu’a-t-elle découvert? Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?

CONNELY, MICHAËL– Sur un mauvais adieu -Si vous n’avez jamais lu du Michaël Connelly, il est temps de le faire... toujours très intéresssant et bien écrit. Missions « haute tension » pour Bosch : traquer un violeur en série et retrouver un héritier que certains refusent de voir apparaître dans le tableau. Glaçant et émouvant. À présent inspecteur de réserve au San Fernando Police Department, Harry Bosch est un jour contacté par un magnat de l’industrie aéronautique qui, sen-tant sa mort approcher, souhaite savoir s’il a un héritier. Dans sa jeunesse, le vieil homme a dû quitter sa petite amie sous la pression de sa famille. Aurait-elle eu un enfant de lui? Cette question n’étant pas du goût du conseil d’administration avide de se partager le gâteau, Bosch est vite me-nacé. Pour corser le tout, ses collègues du commissariat ne parviennent pas à mettre la main sur un violeur en série particulièrement redoutable…

ATWOOD, MARGARET - La servante écarlate– Devant la chute draconnienne de la fécon-dité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travail-ler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.

PARINOUSH, SANIEE- Le voile de Téhéran - 613 pages. Massoumeh a 16 ans, et un rêve : poursuivre ses études. Sur le chemin du lycée, elle rencontre Saiid, avec lequel elle parta-gera un amour innocent... mais ses frères les découvrent. Battue par sa famille, elle est mariée de force à Hamid, de 14 ans son aîné. Par chance, il la respecte et l'encourage à se libérer de la tyrannie et de la tradition. Mais entre la chute du shah, la montée de l'inté-grisme religieux et la guerre, le couple est rattrapé par l'histoire mouvementée de son pays. Se lit très bien et facilement, j’ai beaucoup aimé.

http://citation-celebre.leparisien.fr/citations/96483

http://citation-celebre.leparisien.fr/citations/96483

http://citation-celebre.leparisien.fr/internaute/bos


DES ÉCRIVAINS À L’ADERM

De l’aquarelle à la poésie…. Le 19 août dernier, à La Maison Trestler de Vaudreuil, avait lieu le lancement du livre de poésie « Murmures et autres sai-sons » de notre confrère Jean Villeneuve. « Tous connaissent l’artiste, sa sensibilité, son souci du détail, courbe, ondulation et expression des nuances. Mais il y a aussi moins connu cet autre talent de création, cette « face cachée de la lune », cette lumière douce des mots, de la poésie des couleurs, ce sable fin s’écoulant si facilement des textes eux-mêmes et du ressac des mots qui peu à peu se sont imposés par leur thème, leur forme, leur sonorité et cette volonté de laisser une empreinte de pas au cœur de la vie » (Pierre Four-nier, président, Éditions Textes et Contextes) Le volume comporte une centaine de poèmes regroupés en quatre saisons; on y retrouve des descriptions de paysages et de personnages, des réflexions, des sentiments, des évène-ments, de l’humour, etc. aux couleurs vibrantes de l’auteur. « À votre tour maintenant, de découvrir ces textes endiaman-

tés de sens comme la finesse d’une pierre taillée », rajoute Pierre Fournier. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à déguster cette poésie de Jean que celui qu’a pris l’édi-teur à réaliser cet ouvrage. Informez-vous à [email protected] pour vous procurer ce volume.

DÎNER CONVENTUM

Dîner conventum des 70 ans et plus

Le lundi 22 octobre 2018 à 11 h 30 au restaurant

L'Académie (cuisine italienne et française) 7275, boulevard Les Galeries d’Anjou

En plus d'avoir le plaisir de se revoir, le menu est varié.

On apporte son vin et on stationne facilement. **Si vous avez besoin d'un transport, n'hésitez pas à nous l'indiquer.

mailto:[email protected]


DÉJEUNER DE LA NON-RENTRÉE

Une rencontre sous le signe de la bonne humeur et du plaisir de se retrouver sans le stress de la rentrée !

C’est avec plaisir que vingt-trois personnes se sont rencontrées au petit-déjeuner de la non-rentrée, le vendredi 7 septembre au Bistro L’Enchanteur dans le quartier Villeray. Le petit-déjeuner s’est déroulé dans une atmosphère détendue et agréable. Le menu était varié et excel-lent, comme à l’habitude. Nous pouvons dire que la première activité organi-sée par l’ADERM pour l’année 2018-2019 fut très appréciée des participants. Un gros merci à tous les gens présents!


Rencontre avec Fernande Lorrain-Simoneau 95 ans

L e 24 mai dernier, Jocelyne Poulin, Lise Robitaille et moi-même sommes allées à Mont-Saint-Hilaire rencontrer Fernande, membre de notre association, pour souligner ses 95 ans.

C'est avec entrain et un brin de nervosité qu'elle nous a accueillies en compagnie de son mari et de sa belle-fille. Jocelyne a ouvert les échanges par la lecture d'un mot relatant la carrière de notre fêtée.

Nous avons rapidement trouvé des souvenirs communs à travers l'évocation de son parcours comme enseignante puis comme directrice à la CECM. Nous fûmes char-mées par sa jovialité et par sa mémoire vive, Fernande se souvenant aisément de nombreux collègues de travail qui ont marqué sa vie professionnelle.

Avec plaisir, nous lui avons offert des fleurs au nom de ses collègues de l'ADERM. Nous avons aussi trinqué à sa santé et partagé un délicieux gâteau fait par Fernande, une excellente cuisinière. Les échanges se sont poursuivis une bonne partie de l'après-midi.

Nous avons repris le chemin du retour remplies des moments agréables que nous a procurés cette belle rencontre. Merci à Fernande et à sa famille pour cet accueil chaleureux.

Hommage de la présidente

Ma chère Dame, J'ai le plaisir au nom de notre association ADERM de souligner l'année de vos 95 ans. Notre association est fière de compter parmi ses membres des femmes d’exception telles que vous! J’ai appris en lisant l’article de Gaétane, dans notre journal l’Entre-nous, que vous aviez eu une carrière très diversi-fiée! Enseignante religieuse, directrice à l’école Rosemont où vous aviez des élèves franco-phones parmi des élèves anglophones, direc-trice à l’école Sainte-Croix où vous étiez la seule femme dans une école de garçons avec des enseignants mas-culins et finalement directrice à l’école Philippe-Aubert-de-Gaspé, l’école qui vous ouvre les portes des familles d’immigrants qui marqueront le reste de votre carrière et votre vie de retraitée! Je n'ai pas eu le plaisir de vous connaître à cette époque où vous étiez une directrice accomplie, mais je ne doute pas de votre détermination et de votre efficacité. Comme présidente de l’ADERM et au nom de tous les membres, pour cet âge de sagesse que vous avez atteint, je vous souhaite que la santé et le plaisir de vivre accompagnent chacune de vos journées et vous per-mettent de continuer à réaliser des projets qui vous tiennent à cœur! À votre santé Madame Fernande!

Jocelyne Poulin Gaétane Lafrance


CLÉMENT CHARETTE MON MENTOR, MON COLLÈGUE ET SURTOUT MON AMI!

HOMMAGE À UN HOMME DE PASSIONS

E n tête de liste on retrouve sa famille. Il a toujours voué un amour inconditionnel à sa douce Marie. En 1984, le malheur frappe. Marie décède en lui laissant le soin de compléter l’éducation de leurs quatre enfants pré-

adultes. Intempéries, conditions routières, distance, problèmes surgissant à la dernière minute, rien ne l’empêche d’al-ler dîner à la maison.

Dès le début de sa carrière d’enseignant, soit en province (Saint-Michel-des-Saints, Granby), soit à Montréal à l’école secondaire Le Plateau, l’amour des mathématiques l’a toujours habité. Cette discipline a contribué à développer en lui une rigueur intellectuelle et une capacité d’analyse qui lui ont permis de trouver des solutions inhérentes à la gestion scolaire. Nos routes se croisent pour la première fois en septembre 1963 à l’école Sauvé lors de la création du CPES (Cours préparatoire aux études supérieures) lui à titre de directeur-adjoint responsable de cette section et moi à celui d’enseignant. Nos rencontres au cours des années nous ont permis de constater que nous partagions les mêmes vues sur le monde de l’éducation.

Après quelques déménagements, nous nous retrouvons en septembre 1966 dans les locaux loués du collège Mont-Saint-Louis de la rue Sherbrooke Est, Clément en est le directeur de plein droit et moi son adjoint. Malgré les mises en garde de ses collègues, il prend une décision courageuse pour l’époque à savoir former des groupes mixtes. En sep-tembre 1967, explosion démographique. Les écoles secondaires débordent. La CÉCM loue des édifices de toutes sortes dont un de huit étages, coincé entre deux autres de mêmes dimensions, rue Sherbrooke, angle Saint-André dont la construction n’est pas encore terminée. On y engouffre plus de mille élèves de la 8e à la 12e année dont 24 classes de 8e année (On prend bien sûr la précaution d’omettre les 16e et 17e lettres de l’alphabet). Ce sont leurs premiers pas au secondaire. Ils proviennent en majorité d’un quartier défavorisé du centre-sud de la ville.

Clément prend la barre de ce vaisseau dont les conditions ne laissent prévoir que le naufrage. Il s’attelle à la tâche avec son équipe de 3 adjoints et un personnel de plus de 100 enseignants dont plus de 30 à leur première année. Dans ce capharnaüm, Clément démontre toutes ses qualités de gestionnaire : clairvoyance, tolérance, animation soutenue, ca-pacité d’adaptation, leadership et surtout une résilience à toute épreuve. Graduellement, jusqu’à sa fermeture en 1973, grâce à sa saine gestion elle était devenue une école où il faisait bon vivre et travailler.

Il poursuit sa carrière de directeur sous des cieux plus cléments, 6 ans à la polyvalente Henri-Bourassa et 5 à l’école primaire Louis-Colin.

Enfin la retraite! On lui dit qu’il avait assez donné à la société et qu’il était temps de penser à lui. Il replonge dans ses passions qu’il avait dû mettre en veilleuse. D’abord le chant choral. Il fait partie du Chœur polyphonique de Montréal spécialisé en musique religieuse et dont il est le ténor leader. Ce chœur effectue plusieurs tournées en Europe, en France ainsi qu’à Rome où les églises ne manquent pas.

À l’occasion de la tenue d’un congrès annuel de l’AQDER (Association québécoise des directions d’école retraitées) dont le thème était « Chantons notre retraite », l’ADERM fait appel à Clément. Il accepte de former une chorale en re-groupant des membres de l’ADERM. Il recrute un collègue, Raymond Douville, directeur de chorale. Ils forment donc cet ensemble qui, en plus de performer au congrès, donne par la suite plusieurs concerts lors de rassemblements de retraités.

Ces dernières années, il se consacre à l’écriture non pas pour publication mais par pur plaisir. Il s’aventure même en poésie. Il y a plusieurs années, je lui ai demandé de me faire parvenir quelques poèmes. J’attends toujours.

Heureux qui comme Clément va au bout de ses passions. CHAPEAU!

Chronique des 90 ans

Luigi Di Ninni


Je n’ai pas eu le bonheur de connaître mes grands-parents. AUCUN. Grand-père Adrien Bélanger a passé l’arme à gauche en 1929 alors que j’ai émigré

de chez les cigognes en 1938. J’ai bien connu la moitié de ses enfants. Mon père affirmait son rang : « Je suis le quinzième de seize. » Cette grande famille amputée se réunissait une fois le soir du Jour de l’An. Dans la salle à manger des vieilles tantes, trônait un grand cadre avec la photo des deux grands-parents et de leurs huit enfants. Où donc se ca-chaient les huit absents? J’en parlerai dans un prochain article sur ma grand-mère, cette autre inconnue. Quand on est jeune, on ne s’intéresse pas à un être qui est mort depuis longtemps. Papa nous donnait si peu de renseignements sauf pour nous dire que son père était maire de Rigaud, qu’il était clerc sessionnel au parlement canadien et que c’était lui qui avait sauvé

la bibliothèque du parlement en 1916, lors de l’incendie de l’édifice, en fermant la grande porte, sauvant ainsi des livres précieux. Mais était-ce la vérité? Connaissant mon père et sa tendance à l’exagération je me devais de vérifier. D’autre part, lorsqu’il était bombardé de questions sur ses fréquentations avec ma mère, il patinait comme s’il se sen-tait coupable d’avoir renoncé à la prêtrise et jeté la soutane aux orties. À ma mère, je n’aurais jamais osé. « Un garçon qui interroge sa mère à propos de sa vie amoureuse, c’est un fils qui déshabille sa mère » écrivait Gil Courtemanche. Même si j’avais osé, j’aurais fait chou blanc. « Notre mère est une tombe » disait ma sœur. Mais revenons à l’histoire du Parlement. Seul Internet vint à ma rescousse. Après vérification, il appert que c’est une dame Mac Cormac qui a ordonné de fermer les portes en acier de la bibliothèque avant de procéder à l’évacuation des lieux. Mon père a bien voulu croire que c’était la main secourable d’Adrien qui avait refermé la porte, lui qui à l’âge de 10 ans considérait sans doute son père comme un hé-ros. De vieux papiers de famille, Internet et ma cousine Élaine avec ses nom-breuses photos et sa tradition orale résoudront-ils tous ces mystères ? Un jour, ma fille est arrivée avec un document brandi haut avec l’air de dire « l’eusses-tu cru ? ». Dans le site « Maires du Québec », elle avait découvert que le 6 février 1889, J-B Amédée Mongenait démissionnait de la mairie de Rigaud. Le 9 février suivant, Adrien Bélanger était nommé maire. Un précé-dent maire, Alphonse Chevrier, arriva sur ces entrefaites et mon grand-père se désista pour lui laisser le siège. Mon grand-père a été maire moins d’une journée. Mon père né en 1906 a connu cette nouvelle environ 20 ans plus tard alors qu’elle s’était propagée par ouï-dire. Gloriole familiale, devenue une légende avec un fond de vérité. Au recensement de 1851, Adrien Bélanger, âgé de 11 mois, apparaît sous les noms de ses parents : Anthime Bélanger, forgeron, et Émilie Gauthier, épouse. Sur une liste de l’Amicale du collège Bourget, non datée, son nom revient ainsi que celui de mon père Henri-Paul, mentionné comme c.s.v., donc sûrement après son baccalauréat en 1925. Cette liste se situe entre 1925 et 1929. On retrouve également sur cette même liste son adresse au 241½ rue Saint-Antoine à Montréal, site aujourd’hui occupé par l’hôtel Château Champlain. Au début des années 20, il déménageait ses pénates de Rigaud à Montréal pour donner la chance à ses filles, célibataires instruites, de se trouver du travail. Léonie, Juliette et Françoise réussirent, la cadette Émilienne trouva un mari et la benjamine Marie-Rose prit le chemin du couvent. Sur une autre liste, celle-là des anciens de Bourget présents au dîner du 23 novembre 1920 à l’hôtel Windsor, le patro-nyme d’Adrien ressort comme élève de 1850-1860, probablement de la première fournée puisque le collège a été fon-

Pierre Bélanger

CHRONIQUE

Mon grand-père, cet inconnu...


dé en 1850. En 1860, terminer le cours primaire que donnait le collège Bourget était une avancée considérable dans le Québec d’alors presque totalement analphabète. J’ai hérité, via ma cousine, trésor de la tradition orale, du livre de comptes de mon grand-père. J’ai noté son écriture presque calligraphique et élégante. C’est étonnant de constater qu’à plus de 100 ans de différence, lui et moi accom-plissons les mêmes gestes, consistant à noter les dépenses et les entrées dans un grand cahier et ce, en sautant une génération. Je n’ai pas appris cela de mon père. Chez nous, ma mère tenait les comptes. Dans ce manuscrit grand-parental, on retrouve le nom de ses clients, Évariste Quesnel, le Dr E. Lalonde, le notaire Le-febvre, le collège Bourget, Jos Mac Cleary, Télesphore Faubert, James Barry; la liste des réparations courantes: ferrer un cheval en neuf, 90 cents; rebander les 4 roues de l’express, 2 $; poser une noix à la clampe du pied d’un piano, 35 cents; faire un couteau à tabac, 10 cents; réparer un block de moissonneuse, 65 cents; tarauder deux bolts, 5 cents; arranger un moulin à faucher, 75 cents; et ce avec quelques anglicismes mais presque sans fautes d’orthographe. Je constate que le transport hippomobile était encore la norme à la fin du 19e siècle. Une autre colonne affiche les paiements des clients en argent, mais aussi en troc : 3 sacs de pommes, 75 cents; un mi-not d’avoine, 25 cents; 14 livres de porc frais, 1,15 $; une corde de bois, 2 $; 22 œufs, 50 cents; 19 livres de beurre, 3,42 $; 200 livres de moulée, 2,50 $. Je pourrais citer quelques centaines d’autres données. Adrien était un forgeron et un artisan instruit, un ouvrier et un commerçant, ce qui lui a permis lors de la perte de sa forge après une opération financière malencontreuse, de se recycler en fonctionnaire fédéral, lui qui était en politique municipale; il possédait sans doute plusieurs contacts. Pourquoi, direz-vous, écrire sur mon grand-père ? Je suis arrivé trop tard dans la vie pour peut-être l’aimer, l’admirer voire profiter de sa sagesse. À la suite de l’aventure de la forge, il est devenu clerc, secrétaire au ministère de l’Agricul-ture à la « House of Commons » à Ottawa, pas trop loin de la maison paternelle en train. Il écrivait, paraît-il, les dis-cours des politiques de son groupe et aussi, selon ma cousine, ceux du clan opposé. Je me sens près de lui parce qu’il a fréquenté le collège Bourget tout comme mon père, mon frère et son plus jeune fils, mon oncle Léopol, le Père Blanc, (quatre générations) et même deux petits-petits-cousins médecins, dont je vous parlerai dans l’article sur ma grand-mère. Je dois aussi à mes enfants de connaître leur arrière-grand-père. Pour ma part, je n’ai jamais fréquenté Bourget, je voulais être externe dans une institution à Outremont dirigée elle aussi par les Clercs de Saint-Viateur. Mon grand-père devait être quelqu’un d’assez notable socialement, car dans La Presse de 1929, j’ai retrouvé l’original de la description de ses funérailles sur deux colonnes distinctes sous le titre: « Imposantes obsèques de M. Adrien Bé-langer ». Y figuraient les noms de tous les participants avec beaucoup de religieux comme le voulait l’époque ainsi que la liste des offrandes de messes, les télégrammes, les offrandes de fleurs et les cartes de sympathies. W. Corbeil, direc-teur de l’école Saint-Jean-Baptiste de Montréal assistait à la cérémonie. Trois messes furent dites simultanément et mon père portant soutane officiait comme diacre.

Golf 2018

À l’intérieur, les membres du comité s’affairent à annuler la rencontre!


L e son fut l’une de nos premières observations surprises lors de notre arrivée à Munich. Le son du carillon de la Marienplatz, un son lourd, gras, généreux de sa volée, qui capte l’attention, un son qu’on n’entend malheureuse-

ment plus dans nos villes. Aussi le son des choppes de bière entrechoquées dans la célèbre brasserie Hofbräuhaus, le son des instruments des amuseurs publics, le son des exclamations des touristes sur la grande place. Berlin, elle, se distingue par sa lumière ou son absence de lumière dans les appartements à la brunante. Les citoyens vivent le plus tard possible à l’extérieur, vestiges des années misérables, ils économisent l’électricité, le gaz du chauffage. Malgré la fraîcheur de ces journées automnales, contrairement aux nôtres, les terrasses débordent de clients emmitouflés, tuque, foulard et mitaines pour boire leur café... ou bien sûr leur ¨ grosse Bier ¨. Contrairement à leurs aînés, les jeunes en grappes se rassemblent sur les places publiques et célè-brent tout particulièrement la Semaine de la Lumière. Projections bigarrées sur les murs inégaux des édifices, feux prudents de joie, jeunes filles à la tête couronnée de lumière, l’atmosphère est festive. La Berlin blessée de 1945 peine à se reconstruire alors. Une petite croisière sur la Spree qui traverse la ville permet de distinguer les édifices d’avant et d’après. 1989 marque la césure entre la vache maigre du régime russe et le renouveau prospère suite à la chute du mur. Les conversations sont toujours teintées de la distinction entre ces deux périodes particulièrement par ceux qui les ont vécues. Des pans de ce fameux mur de 160 km de long, dressé en 1961, sont encore laissés sur place afin que l’on n’oublie pas...et pourquoi pas, aussi un peu, beaucoup pour les touristes.

En plein centre de Berlin, un immense parc de 19 000m2, nu de nature, sans ver-dure, sans arbuste, aucun arbre, que 2711 stèles, gros blocs grisâtres, de la même longueur, de différentes hauteurs, en rangées dans lesquelles déambulent des vagues à l’âme, des curieux esseulés ou des survivants d’amers souvenirs. Il ne s’agit pas d’un anonyme cimetière mais d’un mémorial intriguant, froid, d’un si-lence intimidant, écrasant symbole de l’Holocauste. En face, tout juste de l’autre côté de la rue, un petit terrain miteux, mal entretenu dans lequel est disposée une tristounette plaque sur laquelle on peut lire qu’à cet endroit était érigé le bunker de Hitler. Quel pied de nez des victimes face à leur tortionnaire!

Autre monument imposant et mondialement reconnu, la célèbre Porte de Brande-bourg, symbole d’ailleurs des territoires divisés de Berlin en 1961 et sa réunification en 1989. (photo 3) Berlin démolie, l’est restée pendant toutes ces années mais de-puis, une forêt de grues sont apparues, les plus grands architectes de partout font preuve de styles des plus créatifs. Tout à côté du vieux Parlement allemand, le Reichtag construit en 1984, dresse sa coupole elliptique en 1995, d’un modernisme essoufflant parce qu’il faut la grimper à l’intérieur afin d’apercevoir possiblement en contrebas, à cause de sa transparence, l’hémicycle du Bundestag, siège des dé-bats parlementaires. La dichotomie de l’avant et de l’après est soulignée à nouveau par les vestiges de l’église du Souvenir dont on a laissé érigé le clocher calciné tout en ayant transformé la base en musée. Y est accolée une nouvelle église des plus modernes dont un mur intérieur, circulaire, est composé de 20,000 blocs de verre bleu de Chartres.

CHRONIQUE

HEUREUX QUI COMME ULYSSE .......WILLKOMMEN IN BERLIN !

Ronald Rodier


Cocasserie historique! Un artiste de l’Allemagne de l’Est avait dessiné un petit bonhomme vert dans les feux de circulation afin de faciliter la compréhension de la traverse sécuritaire auprès des enfants. L’Ampelmann devint si populaire que sa suppression, prévue en 2008 suite à la réunification, souleva tellement de pro-testations qu’il fallut le maintenir. Sa popularité ne cesse de grandir et des centaines de produits dérivés, t-shirts, tasses, etc. sont maintenant affublés de cet amusant personnage.

Autre signe du modernisme croissant dans l’Est. Dans tous les restos et brasseries de Bavière, serveurs et serveuses ont inévitablement, accrochée à leur ceinture, la fameuse bourse à compartiments en cuir vieilli, leur servant de caisse en-registreuse et dans laquelle ils peinent toujours longuement pour en sortir la monnaie. Au nord, une serveuse dépose une tablette sur la table à notre arrivée puis disparaît. Des icônes d’aliments défilent. Nous faisons nos choix et dans l’écran toujours, une roue se met à tourner. Quand elle s’arrête, nos plateaux sont prêts au comptoir ainsi que l’addition numérique à présenter au lecteur à la sortie. Traditionnel ou numérique ? Bien sûr, Berlin c’est aussi la colonne de la Victoire, sa cathédrale, le fameux Check Point Charlie et d’un modernisme enviable, le Centre Sony, l’aréna Mercedes-Benz, la tour de télévision et son resto tournant. Mais Berlin se distingue toujours très particulièrement par ses attraits culturels. L’île des Musées, le museumsinsel, en-globe à elle seule cinq musées dont le fameux Pergamonmuseum. Elle épuise faci-lement tout touriste avide de tant de beautés.

Et que dire de l’importance que cette ville accorde à la musique. Nous avons pu assister au Konzerhaus siège de l’orchestre philarmonique de Ber-lin, l’un des meilleurs au monde qui nous envoûta de deux symphonies, l’une de Haydn, l’autre de Schubert entrecoupées d’un concerto joué divinement par un prodigieux violoncelliste, Giovanni Sollima. L’émotion nous étranglait. Puis, gonflés de toutes ces vibrations, gorgés de toutes ces saveurs, gavés de tant

de richesses découvertes, ce fut le retour! Merci au comité culturel, aux organisatrices du voyage Louise Godin et Hélène Quinty, et à une accompagnatrice ex-ceptionnelle, Céline Béland, son troisième avec ADERM qui nous a guidés si professionnellement de Munich à Berlin. Comme il est vrai de dire que le voyage est un bonheur, pas une destination. Auf Wiedersehen!

Mercredi 12 septembre 2018 Retour au travail des membres du conseil

d’administration


Décès

Katif Gazzé Dianel Tremblay 1928-2018 1929-2018

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