L’Enfant qui voulaitdécouvrir le monde

Histoire écrite et illustrée par les élèves de CE1

Ecole Albert Camus Coulaines - Sarthe

2018-2019

C’était le printemps et l’Enfant, à l’école, s’ennuyait à longueur de journée. Même ses

amis ne savaient plus quoi faire pour lui…

Un matin, il se regarda dans le miroir et s’écria :

« J’ai trouvé ! Je vais voyager, je vais voir d’autres pays ! J’ai toujours rêvé de voir

d’autres cultures, de découvrir les pays de mes camarades de classe ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sa valise fut bouclée.

L’Enfant qui veut faire le tour du monde arrive en Guyane et il décide d’apprendre

la langue guyanaise. L’Enfant attend le bus pour aller dans la ville de Balata. Il y

rencontre un monsieur et lui demande un service très important :

- Pouvez-vous m’apprendre la langue de Guyane ?

- Bien sûr, répond le monsieur.

Le monsieur montre à l’enfant une grande tour « J’habite ici » .

Puis ils vont tous les deux se promener sur la plage. Le monsieur lui enseigne faïgo,

qui veut dire « bonjour », ossou qui veut dire « maison », boy qui veut dire « garçon »

et meisho qui signifie « fille » et d’autres choses encore.

Ils prennent le bateau pour aller observer les dauphins et les tortues. L’Enfant espère

toucher le dauphin et ramener la tortue des mers avec lui dans un bocal. Le monsieur

lui explique que les animaux sont fragiles et sensibles et qu’il faut donc les laisser

dans leur milieu naturel.

Ensuite, ils vont au restaurant. Ils dégustent des spécialités de la Guyane : du poulet

piquant accompagné de poivrons pimentés, et un gâteau à la banane.

Pendant le repas, l’homme offre à l’Enfant un bol guyanais et lui explique l’importance

de l’âme dans la culture guyanaise. L’âme est dans notre corps, explique-t-il, et il est

nécessaire d’en prendre soin puisqu’elle est fragile.

Finalement, l’Enfant remercie le monsieur pour son hospitalité.

Il décide alors d’apprendre un peu la langue de chaque pays qu’il traversera.

L’enfant reprend l’avion. Il arrive en Martinique où il découvre les cocotiers et la mer :

ça fait longtemps qu’il veut surfer sur les vagues !

Le soir, il y a une grande fête où on sert de la salade de crevettes. L’Enfant demande

s’il peut danser autour du feu. Les martiniquais lui répondent « Non, il te faut un

collier de fleurs si tu veux respecter la tradition ».

Il va au marché, il voudrait y acheter un collier mais il n’a pas assez d’argent. Il

demande à une vieille dame un peu d’argent. Elle accepte mais lui demande un

coquillage rare en échange. L’Enfant lui répond « Oui, madame, mais je ne veux pas

rater ma fête ». Alors, la dame le laisse partir à la fête avec son collier de fleurs et lui

demande de lui apporter le coquillage dès lors que la fête sera terminée. Sur la

plage, l’Enfant danse autour du feu mais il trébuche sur une pierre. Il regarde de plus

près, et découvre un splendide coquillage ; la lune se reflète dessus. Il l’admire, le

nettoie, et voit dans le coquillage le reflet du visage d’une amie qui a déménagé en

Martinique.

L’Enfant se souvient qu’il doit apporter le coquillage à la vieille dame. La veille dame

le remercie pour ce magnifique coquillage.

Puis l’Enfant salue ses amis et reprend sa route.

L’enfant arrive en avion en Turquie.

Il entre dans un gigantesque magasin de robe et y achète une robe blanche pour sa

maman. Quand il sort du magasin, il voit face à lui six grands pics qui entourent un

monument surmonté d’une coupole.

Il s’approche et découvre qu’il s’agit d’une mosquée et de ses six minarets. Il entre à

l’intérieur et admire la céramique bleue qui tapisse les murs. Il comprend alors

pourquoi ce monument s’appelle La mosquée bleue. Il voit des personnes qui prient

à genoux.

Il commence à avoir faim, et se dirige donc dans un restaurant où il mange de la

viande à la sauce piquante, accompagnée de salade.

Puis il retourne à l’aéroport, très content de sa visite.

L’Enfant est en route pour la capitale de la France. En sortant de la gare

Montparnasse, il décide de monter au 58ème étage de la grande tour pour admirer

Paris, puis il prend le métro pour aller à la Grande Arche de la Défense.

Dans le couloir du métro, il s’arrête pour écouter un jeune homme qui joue de la

guitare. Puis en se promenant, il croise une maman chat accompagnée de ses trois

petits. De l’Arche de la défense, il peut contempler la grande avenue des Champs-

Elysées et l’Arc de Triomphe. Il s’assoit sur un banc pour prendre son goûter : un pain

au chocolat, un croissant et un pain aux raisins. Il partage avec de nombreux pigeons

qui viennent picorer ses miettes.

Il décide de monter tout en haut de la Tour Eiffel. Il est tellement haut qu’il voit les

hommes aussi petits que des fourmis. Puis il va au musée du Louvre. Devant la

grande pyramide, il reste bouche-bée. Il visite le musée, il voit des sculptures, des

objets rares et de très beaux tableaux, en particulier celui de la Joconde. L’enfant a

l’impression que la dame du tableau le suit du regard. A la foire du Trône, il fait un

tour de grande roue. En achetant une barbe à papa, il rencontre un autre enfant qui

partage sa passion de découvrir le monde. Il lui dit « Bonjour » et ils discutent de leurs

voyages.

L’Enfant veut visiter le Congo et découvrir plein d’animaux qui n’existent pas dans son

pays. Il dit « Boni » pour dire bonjour aux habitants qu’il rencontre et se promène

pieds nus sur le sable chaud. Lorsque soudain il tombe nez à nez avec un girafon. Il

décide de le connaitre et de devenir son ami. Alors, le girafon lui propose de monter

sur son dos. Il veut lui faire découvrir les environs. L’enfant voit un léopard, un lion, un

jaguar qui court très vite et un long cobra. Quand le girafon aperçoit un arbre, il

s’arrête pour manger des feuilles.

L’Enfant commence alors à avoir très faim. Il demande au girafon de le ramener au

village. Dans une maison avec un toit en paille, il trouve différents plats délicieux

comme du foufou et du chikwangue qui se cuisinent à base de manioc. L’Enfant

mange aussi du poulet avec les doigts et pour le dessert une bonne mangue. « Ah !

Quel délice ! » dit l’Enfant.

Après son repas, il décide de partir et d’emporter avec lui une photo de lui et du

girafon, qui porte un bracelet avec les couleurs du drapeau du Congo.

L'Enfant prend le bateau pour aller visiter les Comores.

Il arrive à Moroni, la capitale.

Aussitôt arrivé, comme il fait très chaud, il décide de se rendre à la plage pour se

baigner. Il pense qu'il va y trouver du sable fin et doré, une mer bleue et chaude et

de magnifiques coquillages. Mais quand il arrive, la plage est pleine de déchets !

Soudain, il entend des cris provenant d'un grand palmier. C'est un ouistiti : sa

queue est coincée dans une vieille roue de vélo. L'Enfant le libère et, pour le

remercier, le ouistiti lui propose de l'aider à nettoyer la plage.

À cet instant, ils entendent des gémissements derrière un rocher. Ils

s'approchent et découvrent une tortue de mer avec la tête coincée dans une

bouteille en plastique. L'Enfant et le ouistiti la libèrent et, pour les remercier, la tortue

leur propose de les aider à nettoyer la plage.

Toute l'équipe se met au travail. Le soir venu, ils ont enfin terminé et pour

remercier ses nouveaux amis, l'Enfant les invite à dîner.

Quelques jours plus tard, il repart en emportant avec lui un magnifique

coquillage et une belle photo de ses nouveaux amis, sur du sable fin et doré avec,

derrière eux, une mer bleue et chaude.

L'Enfant a très envie de visiter l'Arménie, pays de son chanteur préféré, Charles

Aznavour. Il prend l'avion et atterrit à Erevan, la capitale. Aussitôt arrivé, comme il a

très faim, il s'installe à la terrasse d'un petit restaurant et commande des crêpes

fourrées à la crème (khashdes blintchiks). Ensuite, pour digérer, il se promène dans

la ville.

Mais il doit déjà rentrer … quel dommage !

Lorsqu’il arrive à l’école, l’Enfant pousse un grand soupir de satisfaction : « Quel

bonheur de retrouver sa classe ». Il invita tous ses camarades et il leur raconte son

long voyage dont tu viens de lire le récit.

Maintenant, découvre tout ce que l’enfant a appris pendant son voyage, et qui lui sera

utilise pour ses prochains voyages !

~ FIN ~

Histoire écrite par les élèves de la classe de Leïla Asnoun (CE1 de l’école Albert Camus à Coulaines 72). Merci pour sa confiance et son investissement dans le projet.

Projet mené par l’Association AFaLaC (Association Familles Langues Cultures) en partenariat avec Le Mans Université dans le cadre du programme EnJeu[X]:

Violaine Béduneau et Alyssa Benzina ont animé un atelier d’écriture et d’arts plastiques après un travail d’éveil aux langues autour de l’album « Le loup qui voulait faire le tour du monde ».

Retrouvez les supports d’activités d’éveil aux langues dans le dossier « activités »

Année scolaire 2018-2019

http://www.famillelanguescultures.org/