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LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUIDES DE BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE Petites structures d’abattage de volailles maigres, de lagomorphes et de ragondins

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LégisLation et régLementation

Les éditions desjournaux officiels

gUiDes De Bonnes PratiQUes D’hygiène

Petites structures d’abattage de volailles maigres,

de lagomorphes et de ragondins

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Guide de bonnes pratiques d’hygiène

et d’application des principes HACCP pour les petites structures d’abattage de volailles (maigres),

de lagomorphes et de ragondins

Version de juin 2010

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Ouvrage édité par la DILA disponible à la commande sur

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/

Dans RECHERCHE, renseigner : 9782110767196

Ce fichier PDF a fait l’objet d’une signature électronique,

toute modification invalide cette authentification.

N° 5947 ISSN : en cours

ISBN : 978-2-11-076901-5

Direction de l’information légale et administrative

Les éditions des Journaux officiels

tél. : 01 40 15 70 10

www.ladocumentationfrancaise.fr

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– III –

AVIS AUX PROFESSIONNELS DE L’ALIMENTATION relatif aux guides de bonnes pratiques d’hygiène

et d’application des principes hAccP

NOR : ECOC0500094V

(Journal officiel du 15 juin 2005)

Le présent avis annule et remplace l’avis relatif au même sujet publié au Journal officiel du 24 novembre 1993.

Vu les dispositions des règlements (CE) no 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires et no 183/2005 (CE) du 12 janvier 2005 relatif à l’hygiène des aliments pour animaux, toutes les organisations professionnelles de l’alimentation humaine et de l’alimentation animale sont encouragées par les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé à élaborer, à diffuser et à aider à la mise en œuvre des guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP.

Des guides de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP devraient couvrir, d’une part, l’ensemble des denrées alimentaires, végétales, minérales et animales, ainsi que les aliments pour animaux à toutes les étapes de la chaîne alimentaire, y compris au stade de la production primaire et y compris au stade de l’alimentation des animaux producteurs de denrées, et, d’autre part, tous les dangers, physiques, chimiques et biologiques, y compris les ingrédients allergisants présents de manière fortuite dans les denrées. Un guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP est un document de référence, d’application volontaire, conçu par une branche professionnelle pour les professionnels de son secteur. Il rassemble les recommandations qui, aux étapes de la chaîne alimentaire et pour les denrées alimentaires ou aliments pour animaux qu’il concerne, doivent aider au respect des règles d’hygiène fixées selon le cas par les articles 3, 4 et 5 du règlement (CE) no 852/2004, le cas échéant, les dispositions du règlement (CE) no 853/2004 ou les articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) no 183/2005, y compris leurs annexes, et aider à l’application des prin-cipes HACCP. Il est réalisé en concertation avec les autres parties concernées (autres partenaires de la filière, associations de consommateurs, administrations de contrôle). Un guide ne couvre généralement que certaines étapes de la chaîne alimentaire. Pour que, à ladite étape, sa mise en œuvre soit considérée à elle seule comme suffisante pour garantir le respect des dispositions des règlements (CE) no 852/2004 et (CE) no 183/2005, il doit prendre en compte tous les dangers qu’il y a lieu de prévenir, d’éliminer ou de ramener à un niveau acceptable pour le ou les aliments identifiés dans son champ d’application. Toutefois, si des arguments le justifient, un guide peut aussi ne prendre en compte qu’un type de danger, mais, dans ce cas, le professionnel qui l’applique doit également maîtriser les autres types de dangers soit en développant lui-même les mesures nécessaires, soit en s’aidant d’un autre guide traitant de manière complémentaire ces autres types de dangers.

Pour les denrées alimentaires et/ou les aliments pour animaux et les activités entrant dans son champ d’application, le guide recommande des moyens ou des méthodes adaptés, des procédures, en particulier les procédures d’autocontrôle, dont la mise en œuvre doit aboutir à la maîtrise des dangers identifiés dans le respect des exigences réglementaires. Il précise en particulier les bonnes pratiques d’hygiène applicables et il propose une aide pour la mise en place d’un système de maîtrise du ou des dangers qu’il concerne basé sur les principes du système HACCP. Il peut proposer des exemples de plans HACCP adaptables ensuite par chaque entreprise à ses spécificités. Il peut également proposer des recommandations pour la mise en place de la traçabilité ainsi que pour la détermination des dates de durabilité et des conditions de conservation ou d’utilisation, et toute autre recommandation ayant trait à la sécurité ou la salubrité des denrées alimentaires et/ou les aliments pour animaux.

Les guides sont élaborés au plan national :– soit au sein des organisations professionnelles en liaison, le cas échéant, avec les centres techniques ;– soit par voie de la normalisation.

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– IV –

Pour leur élaboration, les éléments suivants sont pris en compte : – pour les denrées alimentaires : les objectifs et les exigences essentielles des articles 3, 4 et 5 du règle-

ment (CE) no 852/2004 et de ses annexes et, le cas échéant, du règlement (CE) no 853/2004. En particulier, lorsqu’ils concernent la production primaire et les opérations connexes énumérées à l’annexe I du règlement (CE) no 852/2004, l’élaboration du guide tient compte des recommandations figurant dans la partie B de cette annexe I ;

– pour les aliments pour animaux : les objectifs et les exigences essentielles des articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) no 183/2005 et de ses annexes. En particulier, lorsqu’ils concernent la production primaire et les opérations connexes énumérées à l’annexe I du règlement (CE) no 183/2005, l’élaboration du guide tient compte des recommandations figurant dans la partie B de cette annexe I, et lorsqu’il concerne l’alimentation des animaux producteurs de denrées alimentaires, l’élaboration du guide tient compte des recommandations figurant en annexe III ;

– les éventuelles réglementations connexes communautaires ou nationales ayant des répercussions sur l’hygiène des aliments ;

– le code d’usages international recommandé Principes généraux d’hygiène alimentaire et les autres codes d’usages pertinents du Codex alimentarius ;

– la démarche HACCP (analyse des dangers, points critiques pour leur maîtrise).

Les guides sont validés par les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé. Ils s’assurent que leur contenu peut être mis en pratique dans les secteurs auxquels ils sont destinés.

Préalablement à leur validation :

Les guides sont soumis par les ministres à l’avis scientifique de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). Elle évalue la capacité des recommandations proposées :

– pour les denrées alimentaires et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fixées par les articles 3, 4 et 5 du règlement (CE) no 852/2004, y compris ses annexes, et, le cas échéant, les disposi-tions du règlement (CE) no 853/2004 et à aider à l’application des principes HACCP ;

– pour les aliments pour animaux et les dangers concernés, à permettre le respect des règles d’hygiène fixées par les articles 4, 5 et 6 du règlement (CE) no 183/2005, y compris ses annexes, et à aider à l’application des principes HACCP.

Les guides sont également présentés au Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) pour l’information des acteurs économiques concernés.

La publicité de la validation des guides est assurée par un avis publié au Journal officiel de la République française.

Le respect par les opérateurs professionnels des recommandations des guides validés est un moyen de jus-tification privilégié du respect des obligations des règlements (CE) no 852/2004, no 853/2004 et no 183/2005.

Les guides sont révisés en particulier lorsque des évolutions scientifiques, technologiques ou réglementaires le rendent nécessaire. La révision est engagée sur l’initiative des professionnels. En cas de besoin, les ministres chargés de l’agriculture, de la consommation ou de la santé signalent aux professionnels la nécessité de les réviser, le cas échéant, sur proposition de l’AFSSA.

Les guides validés sont communiqués à la Commission européenne.

Les guides élaborés conformément à la directive 93/43/CEE restent applicables dès lors qu’ils sont compa-tibles avec les objectifs du règlement (CE) no 852/2004.Ed

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AVIS DE VALIDATION D’UN gUIDE DE bONNES PRATIqUES

D’hygIèNE ET D’APPLIcATION DES PRINcIPES hAccP

NOR : AGRG1131728V

(Journal officiel du 3 décembre 2011)

Vu le règlement (CE) no 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires ;

Vu l’avis aux professionnels de l’alimentation relatif aux guides de bonnes pratiques d’hygiène publié au Journal officiel de la République française du 15 juin 2005 ;

Vu l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail rendu le 4 mars 2009 ;

Le Conseil national de la consommation (groupe agroalimentaire) entendu le 16 mai 2011;Le guide de bonnes pratiques d’hygiène « Guide des bonnes pratiques d’hygiène et d’application

des principes HACCP pour les petites structures d’abattage de volailles (maigres), de lagomorphes et de ragondins », élaboré par l’Institut technique de l’aviculture, est validé.

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INTRODUCTION

Le Règlement CE n°178/2002 établit les principes généraux et les prescriptions

générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des

aliments et fixe des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires. Ce règlement

introduit les principes d’analyse des risques, évaluation des risques, gestion des risques,

communication sur les risques, et principe de précaution.

Le paquet dit « Hygiène » s’est construit sur la base du règlement n°178/2002.

Les règlements CE n°852/2004 du 29 avril 2004 dit « H1 » relatif à l’hygiène des

denrées alimentaires et (CE )n°853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril

2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine

animale en font partie. Ce nouveau règlement remplace les dispositions fixées par la directive

CEE n°93/43 du 14 juin 1993 relative à l’hygiène des denrées alimentaires et vise à l’assurer à

toutes les étapes du processus de production, depuis la production primaire jusqu'à la vente au

consommateur final. Il encourage de plus l’ensemble des organisations professionnelles de

l’alimentation à élaborer des guides de bonnes pratiques d’hygiène.

� Objectifs du Guide de bonnes pratiques d’hygiène pour les petits abattoirs de volailles, de lagomorphes et de ragondins. Le présent guide a été construit pour aider les exploitants d’un établissement

d’abattage (tueries ou abattoirs traitant moins de 150 000 poulets – lapins ou équivalents par

an). Il doit permettre aux producteurs, quel que soit leur circuit de commercialisation, de bien

comprendre les enjeux de l’hygiène et pour cela il détaille les procédures à mettre en œuvre

pour assurer la maîtrise sanitaire de l’abattage. C’est un guide d’application volontaire

permettant d’atteindre les objectifs sanitaires tels qu’ils sont mentionnés dans les règlements

CE n° 178/2002, 852/2004 et 853/2004. L’application des recommandations de ce guide doit

permettre, notamment, la maîtrise des contaminations chimiques, physiques et biologiques,et

de répondre aux objectifs de la réglementation. Néanmoins, pour assurer la pleine sécurité

alimentaire, les exploitants d’un établissement d’abattage doivent, au travers d’une démarche Edité

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HACCP, identifier les dangers et analyser les risques qui leur sont propres et adapter les

éléments de maîtrise.

Le professionnel pourra retenir d’autres solutions que les recommandations préconisées dans

ce document. Il devra alors faire la preuve de l’efficacité et de la pertinence de ces autres

solutions, et, de la même manière, mettre en place les contrôles d’application et d’évaluation

de l’efficacité.

Les espèces concernées dans ce guide sont : les volailles maigres y compris les gibiers à

plumes, les lagomorphes et le ragondin.

Ce document ne concerne que la partie abattage ; il ne s’applique ni à la découpe, ni à la

transformation des produits.

Ce guide comporte :

Une première partie s’articulant autour des trois premiers chapitres, qui établit le champ,

décrit les produits et procédés couverts par ce document, ainsi que les mesures préventives

générales.

Une deuxième partie constituant le cœur du guide, avec deux chapitres qui développent les

dangers sanitaires pris en considération et les moyens de maîtrise de ces dangers tout au long

du processus de fabrication

Une troisième partie avec un chapitre définissant les critères microbiologiques sanitaires et

d’hygiène du procédé, ainsi que le rappel des principes de traçabilité et de retrait des produits

non-conformes ; puis le protocole de validation de la DLC, élément prépondérant pour

sécuriser la consommation de denrées périssables.

Enfin une dernière partie composée de modèles de fiches d’enregistrement nécessaires à la

mise en place de l’HACCP, suivis de références règlementaires et bibliographiques qui ont été

utilisées lors de la rédaction de ce guide de bonnes pratiques et d’application du HACCP.

Le présent guide est issu d’un travail collectif, il a été rédigé par l’ITAVI (Institut Technique

de l’Aviculture), en collaboration avec le SYNALAF (Syndicat National des Labels Avicoles

de France), la FIA (Fédération des Industries Avicoles), le CNADA (Comité National

d’Action et de Défense des Aviculteurs), le CNADEV (Comité National des Abattoirs et

Ateliers de Découpe de Volailles, Lapins et Chevreaux), l’APCA (Assemblée Permanente des

Chambres d’Agriculture) et particulièrement les Chambres Départementales d’Agriculture de

la Dordogne et du Gers, les Interprofessions CIP (Pintade), CLIPP (Lapin), CIDEF (Dinde),

le CIVB (Comité Interprofessionnel de la Volaille de Bresse).

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L’HACCP ?

Le système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) est un système qui permet

d’identifier le ou les dangers spécifiques, de les évaluer et d’établir les mesures préventives

pour les maîtriser.

La traduction française de HACCP via la commission du Codex Alimentarius est : système d’analyse des dangers – points critiques pour leur maîtrise.

Cette méthode est basée sur 7 principes :

• Analyser les dangers (établir une liste) – Identifier les étapes du procédé où ces

dangers (physiques, chimiques ou biologiques) peuvent survenir en analysant les 5M. • Déterminer les points critiques pour la maîtrise (CCP) – Pour chacune des étapes,

identifier les mesures de maîtrises appropriées, soit il s’agit de mesures préventives

relevant des Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH), soit il s’agit d’un CCP.

• Etablir des limites critiques pour chaque CCP

• Etablir un système de surveillance pour chaque CCP

• Etablir des actions correctives

• Etablir des procédures de vérification

• Etablir un système d’enregistrement et de documentation.

La méthode doit associer dans la réflexion et l’application, l’ensemble des personnes

concernées par la fabrication.

Les 5M : les 5 familles principales causes des dysfonctionnements. Main d’œuvre (formation

et qualification adéquate des intervenants), Matériel ou Moyens (qualité des équipements de

production et de contrôle), Méthodes ou Modes Opératoires (standardisation et répétabilité,

respect des spécifications…) Milieu (environnement de travail adapté, propre, ordonné),

Matières : (s’assurer de la qualité des approvisionnements et de la sous-traitance). La maîtrise

de la qualité suppose la maîtrise des 5M.

Point critique pour la maîtrise des dangers (CCP) : Etape ou point mesurable, de façon

continue ou discontinue, quantifiable, permettant une action immédiate sur le produit afin de

ramener le danger à un niveau acceptable.

Mesures préventives : mesures visant à éliminer la cause d’une non conformité potentielle

ou d’une autre situation potentiellement indésirable.

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PLAN DU GUIDE

pages

1 - Champ d’application et descriptif des produits 7 1.1 Types d’établissements concernés 7

1.2 Espèces concernées 7

1.2.1 Les volailles de chair

1.2.2 Les lagomorphes

1.2.3 Les rongeurs

1.3 Produits concernés 8

1.3.1 Les carcasses entières effilées ou éviscérées

2 - Diagrammes de fabrication 10 Diagramme pour les volailles Diagramme pour les lagomorphes et ragondin

3 - Mesures générales d’hygiène 12

3.1 Le personnel et la tenue de travail 12

3.1.1 Etat de santé du personnel

3.1.2 Tenue vestimentaire

3.1.3 Vestiaires et sanitaires

3.1.4 Formation du personnel

3.2 La marche en avant et la conception des locaux

3.2.1 Les extérieurs du site

3.2.2 Le principe de la marche en avant

3.2.3 La conception des locaux

3.2.4 La réalisation des locaux

3.3 Les matériels et les équipements

3.4 L’organisation du travail

3.4.1 Le nettoyage et la désinfection des locaux et du matériel

3.4.1.1 Nettoyage

3.4.1.2 Désinfection

3.4.1.3 Vérification du nettoyage et de la désinfection

3.4.2 La surveillance et l’entretien des chambres froides

3.4.3 Les autres points de surveillance

3.4.4 La lutte contre les rongeurs et les insectes

3.4.4.1 Les rongeurs

3.4.4.2 Les insectes

3.4.5 La qualité de l’eau utilisée

3.4.6 La gestion des sous-produits animaux et des autres déchets

8

8 8

8

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12

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4 - Identification des dangers

4.1 Dangers biologiques 33

4.1.1 Les parasites

4.1.2 Les bactéries pathogènes

4.1.3 Les bactéries d’altération

4.1.4 Les virus

4.2 Dangers physiques 39

4.2.1 Dangers physiques liés à l’animal

4.2.2. Dangers physiques liés au process

4.3 Dangers chimiques 40

4.3.1 Dangers liés à l’environnement

4.3.2 Dangers liés à l’animal

4.4 Dangers allergènes 40

4.5 Influence du process d’abattage sur la qualité des viandes 41

4.5.1 Réception des animaux

4.5.2 Etourdissement - saignée

4.5.3 Echaudage (volailles)

4.5.4 Plumaison (volailles)

4.5.5 Dépouillage (lagomorphes)

4.5.6 Eviscération

4.5.7 Lavage

4.5.8 Refroidissement

4.5.9 Conditionnement et découpe

5 - Maîtrise des dangers Fiches par poste pour l’abattage des volailles maigres

Fiches par poste pour l’abattage des lagomorphes et ragondin

6 - Le produit et le consommateur 6.1 Les analyses microbiologiques

6.2 La validation de la DLC

6.3 Traçabilité – Retrait – Rappel 69

6.3.1 La traçabilité

6.3.2 Retraits- rappels en cas de détection d’un problème après

livraison

7- Les documents de consigne et d’enregistrements 8 - Principaux textes règlementaires 9 - Bibliographie 10 - Glossaire

32

33

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39

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42

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71

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– 7 –

7

Deux catégories d’établissements sont concernées :

Dans le circuit non agréé : les établissements d’abattage non agréés : tueries de volailles, dont

la capacité annuelle est limitée à 25 000 équivalent poulet avec un abattage maximum de 500

équivalents poulet/semaine (sauf dérogation préfectorale pour variations saisonnières) –

volailles élevées sur l’exploitation. Abattage par l’éleveur lui-même, pas de prestation de

service… La commercialisation peut se faire soit directement vers le consommateur final, soit

vers des commerces de détail servant le consommateur final. Le périmètre de vente est de 80

kms au plus autour de l’exploitation. Le préfet peut toutefois étendre ce périmètre à 200 kms

pour les établissements situés dans des zones soumises à des contraintes géographiques

particulières. (Décret n° 2008 – 1054)

Dans le circuit agréé : les abattoirs individuels agréés, traitant moins de 150 000 équivalent

poulet –cf. tableau I (sont donc inclus les abattoirs dérogataires de faible capacité jusqu’à fin

2009 et les petits abattoirs CE). Ces établissements peuvent abattre leur propre production ou

des produits issus d’autres élevages – ils peuvent également exécuter de l’abattage à façon.

Pour la détermination du nombre d’animaux abattus, les coefficients multiplicateurs suivants,

établis pour chaque espèce ou groupes d’espèces en tenant compte de leur poids, sont

appliqués à chaque animal, quel que soit son âge ou son sexe (Voir Tableau I)

Tableau I : Taux de conversion des espèces en équivalent poulet

Espèce ou groupe d’espèces Equivalent poulet Dinde 3

Oie maigre 3

Canard maigre 2

Ragondin 2

Poule 1

Pintade 1

Faisan 1

Lapin / lièvre 1

Perdrix 1/2

Pigeon 1/2

Caille 1/4

1. Champ d’appliCation Et dEsCriptif dEs produits

1.1. Types d’éTablissemenTs concernésEd

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1.2.1) Les Volailles de Chair - poulet, poule, coq

- chapon

- mini chapon (poulet de souche naine castrée)

- poularde

- pintade

- chapon de pintade

- dinde, dindon

- oie

- canard, canette

- pigeon - gibiers dont :

� caille � faisan, � perdrix grise, � perdrix rouge, � canard col-vert

1.2.2) Les Lagomorphes

- lapin de chair *

- lièvre

1.2.3) Les rongeurs - ragondin *

* On utilisera dans le guide, le terme LAPIN pour l’ensemble des lagomorphes et le

ragondin.

1.3.1) Les carcasses entières effilées ou éviscérées

Pour les volailles : (selon le règlement CE n° 543/2008)

Une volaille effilée est un sujet abattu, plumé et ayant subi l'ablation de l'intestin par l'orifice

cloacal sans enlèvement des autres viscères (jabot, foie, gésier, cœur et poumons) ni des

abattis (pattes, tête et cou).

1.2. espèces concernées

1.3. produits concernées

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Une volaille éviscérée (ou prête à cuire) est abattue, plumée et a subi l'ablation totale de

l'œsophage et du jabot, de la trachée, des viscères thoraciques (cœur et poumons) et

abdominaux (proventricule, gésier, intestin, foie), du cou (celui-ci étant coupé à sa naissance

thoracique et un morceau de peau du cou suffisamment grand mais non excessif étant rabattu

de telle sorte que l'ouverture soit masquée) et des pattes - ces dernières étant coupées à

l'articulation du jarret ou, au maximum, un centimètre au-dessous de cette articulation.

Une volaille éviscérée peut être présentée soit sans abats, soit avec abats, auquel cas ceux-ci

font obligatoirement l'objet d'un conditionnement comprenant le foie (dépourvu de vésicule

biliaire), le gésier (dépourvu de revêtement corné), le cœur (dépourvu de membrane

péricardique), éventuellement la tête et le cou.

Pour les lapins : (selon la Norme AFNOR NF V 47-001)

Les carcasses de lapins s’entendent dépouillées et éviscérées (sauf les reins qui restent

attenant à la carcasse). Une carcasse de lapin éviscérée peut être présentée soit sans foie, soit

avec foie (dépourvu de vésicule biliaire).

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DIAGRAMME POUR LES VOLAILLES DE CHAIR

TRANSPORT – ATTENTE AVANT ABATTAGE Inspection sanitaire AM

↓↓↓↓ ACCROCHAGE

↓↓↓↓ ETOURDISSEMENT

↓↓↓↓ SAIGNEE ���� sang

↓↓↓↓ ECHAUDAGE

↓↓↓↓ PLUMAISON * ���� plumes

EFFILAGE EVISCERATION Enlèvement du jabot, de l’œsophage et de la

trachée

Excision du cloaque Excision du cloaque

Enlèvement de l’intestin Extraction de la grappe viscérale Ablation de la tête, du

cou et des pattes

Inspection sanitaire PM

LAVAGE ↓

FINITION – MISE SUR CHARIOTS ↓↓↓↓ NETTOYAGE - DESINFECTION

RESSUYAGE

CARCASSES ENTIERES

CONDITIONNEMENT ↓↓↓↓

STOCKAGE EXPEDITION

* Ce diagramme est un diagramme général décrivant les étapes classiques de l’abattage de

volailles de chair. Dans certains cas (plumaison à sec, plumaison à la cire, volailles

étouffées…), certains postes ne sont pas obligatoires (saignée, échaudage …).

C’est à chacun d’adapter ce diagramme à son installation

ABATTAGE

2. diagrammes de fabrication

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DIAGRAMME POUR LES LAGOMORPHES ET AUTRES RONGEURS

TRANSPORT ET ATTENTE AVANT ABATTAGE Inspection sanitaire AM

↓↓↓↓ ETOURDISSEMENT *

↓↓↓↓ ACCROCHAGE

↓↓↓↓ SAIGNÉE ���� sang

↓↓↓↓ DÉPOUILLAGE ���� peau

↓↓↓↓ ÉVISCÉRATION ���� viscères (récupération du foie,

ablation de la vésicule biliaire et ré- introduction dans la cavité abdominale

après le lavage) Inspection sanitaire PM

↓↓↓↓ LAVAGE ���� pattes *

���� MISE SUR CHARIOTS

↓↓↓↓ NETTOYAGE - DESINFECTION RESSUYAGE

↓↓↓↓

CARCASSES ENTIERES

↓↓↓↓

CONDITIONNEMENT ↓↓↓↓

STOCKAGE ����

EXPEDITION

* Remarques : - il est possible de prévoir l’accrochage avant l’étourdissement en prenant soin de

ne pas brusquer les animaux - la coupe des pattes peut avoir lieu avant le dépouillage ou après l’éviscération.

C’est à chacun d’adapter ce diagramme à son installation.

ABATTAGE

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Dans les établissements d’abattage, un ensemble de mesures générales d’hygiène doit être

appliqué afin de prévenir l’apparition de tout risque sanitaire. Ces mesures préventives qui

constituent le socle des Bonnes Pratiques d’Hygiène concernent le personnel et les locaux

d’abattage.

OBJECTIFS : - LIMITER L’APPORT DE MICRO-ORGANISMES PAR LE

PERSONNEL ET LE MATERIEL

- LIMITER L’APPORT DE CORPS ETRANGERS (cheveux, bijoux, etc….)

L’homme, tout comme l’animal, peut être contaminé par des micro-organismes (exemple :

salmonelles) sans développer la maladie associée. Cette situation de « porteur sain » se traduit

par la présence de micro-organismes pathogènes (pouvant provoquer une maladie) dans le

système digestif du patient.

Dans ce cas, un « oubli » de nettoyage désinfection des mains du porteur sain après un passage

aux toilettes peut engendrer une contamination du produit manipulé par contact, avec

transmission au consommateur par la suite ; et ainsi avoir des conséquences dramatiques sur une

personne fragile, tel un bébé ou une personne âgée.

3.1.1) Etat de santé du personnel

L’exploitant ou le responsable de l’abattoir ne doit pas autoriser la manipulation des denrées et la

pénétration dans la zone de manipulation des produits, aux personnes souffrant de maladies

infectieuses, ayant des plaies infectées, ou souffrant d’infections cutanées, de diarrhée, s’il existe

un risque de contamination directe ou indirecte pour le produit.

L’exploitant, les membres de sa famille, dans le cas de tuerie, doivent se responsabiliser vis-à-vis

de leur santé.

S’il y a embauche, le personnel doit prouver par certificat médical que rien ne s’oppose à son

affectation au travail de produits alimentaires (arrêté du 10 mars 1977).

Le personnel doit être formé et sensibilisé pour déclarer volontairement les maladies qu’il

contracte (maladies infectieuses, plaies infectées, infections cutanées, diarrhées), les symptômes

et les causes. Rappelons que toute personne susceptible de contaminer les produits doit être

écartée de la zone de manipulation des produits.

Dans le cas d’affections légères (toux, rhinopharyngite....) le personnel doit porter un masque.

Dans le cas de blessures légères aux mains, on peut faire usage de pansements, mais protégés par

des gants.

3. mesures générales d’hygiène

3.1. le personnel et la tenue de travail

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13

Concernant l’hygiène corporelle, l’objectif est de limiter l’apport de micro-organismes provenant

des personnes ou des manipulations, ainsi il sera demandé la plus grande propreté aux personnels

et encouragé le lavage fréquent des mains avec un savon désinfectant.

Il faut veiller à ce que les personnes réalisant les opérations d’abattage et manipulant les denrées

aient des ongles propres et coupés courts.

3.1.2) Tenue vestimentaire

Dans l’atelier d’abattage, un haut niveau de propreté est exigé et le personnel doit porter des

tenues adaptées et propres (blouses, bottes, tabliers), le port de coiffes ou bonnets recouvrant

l’ensemble de la chevelure est obligatoire à partir des opérations d’éviscération. La tenue

remplace ou recouvre la tenue personnelle afin de limiter tout risque de contamination. Une

tenue spécifique peut-être envisagée pour les opérations les plus salissantes (plumeuse). Il est

aussi nécessaire de différencier les tenues pour l’abattage et les tenues utilisées pour le

conditionnement et la découpe.

Il existe trois grands types de tenues :

- La blouse : elle pose le problème des vêtements civils portés en dessous, qui doivent

être propres.

- La combinaison : elle offre une étanchéité optimale puisqu’elle englobe tout le corps,

elle peut être gênante dans la réalisation de certains mouvements,

et pose des problèmes d’hygiène lors des passages aux toilettes.

- L’ensemble pantalon/marinière : cette tenue est la plus adaptée dans les zones de

fabrication des produits. Elle offre un grand confort dans la réalisation des

mouvements.

Lorsque des gants et manchettes sont utilisés pour la manipulation des denrées, ils doivent

présenter les caractéristiques voulues de solidité, de propreté et d’hygiène ; ils doivent être

agréés au contact alimentaire. Le port des gants ne dispense pas de se laver les mains avant de

les enfiler. Les gants jetables sont conseillés et doivent être changés aussi souvent que

nécessaires. Lorsqu’il y a usage de gants réutilisables, ceux-ci doivent être lavés et désinfectés

aussi souvent que nécessaire (comme pour les mains).

La fréquence de nettoyage des vêtements de protection doit être appropriée. La tenue devrait

être changée au moins chaque jour ou à chaque abattage, et plus souvent si nécessaire et ne

devrait pas être réutilisée jusqu’après son nettoyage. Les vêtements sales (avant lavage)

doivent être stockés en dehors des lieux de fabrication et bien dissociés des vêtements

propres.

L’utilisation de tenues spécifiques pour les visiteurs ou intervenants extérieurs est un élément

important pour la prévention des contaminations microbiennes.

Les vêtements protecteurs ne doivent pas être portés à l’extérieur de l’établissement, ils

doivent être retirés dans les vestiaires.

Le port de bijoux (bracelets, bagues, ..) est à proscrire.

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14

3.1.3) Vestiaires et sanitaires

Pour les tueries non agréées, utilisant une main d’œuvre non salariale (main d’œuvre familiale

de l’exploitation), les vestiaires peuvent se limiter à des armoires de rangement pour les effets

de travail, dans une zone n’induisant pas de risques sanitaires ; dans ce cas, les toilettes du

lieu d’habitation pourront être utilisées. Par contre, le personnel doit disposer au minimum

d’un lavabo dans le local d’abattage (voir paragraphe 3.2.3 conception des locaux).

Pour les ateliers CE, les locaux doivent disposer d’installations sanitaires comportant des

lave-mains, ainsi que des toilettes en nombre suffisant.

Les sanitaires ne doivent pas communiquer directement avec les zones de travail et de

stockage. Ils doivent être maintenus en permanence en état de propreté et faire l’objet d’un

nettoyage prévu dans le plan de nettoyage et désinfection.

Des lavabos munis d’eau tiède ou de mélangeurs d’eau chaude et d’eau froide doivent se

trouver à proximité immédiate des toilettes. Les lave-mains installés ne doivent pas être à

commande manuelle. Ils doivent être pourvus des produits et ustensiles nécessaires au lavage

et à la désinfection des mains. Ils doivent être munis d’essuie-mains à usage unique. Ces lave-

mains doivent être placés de telle manière que l’employé doit passer devant pour revenir dans

la zone de fabrication. Leur utilisation est obligatoire avant chaque entrée dans l’atelier. Des

écriteaux et pictogrammes doivent enjoindre au personnel de se laver les mains après avoir

fait usage des toilettes et à chaque prise de poste.

Le vestiaire doit se composer d’une armoire pour chaque membre du personnel.

3.1.4) Formation du personnel

Toutes les personnes dont les activités ont trait à l’alimentation doivent recevoir une

formation et/ou des instructions en matière d’hygiène et des mesures préventives des risques

issus de la méthode HACCP.

Le personnel des établissements d’abattage doit également être sensibilisé à la protection

animale.

Les instructions peuvent être données par le chef d’exploitation à condition que celui-ci ait

reçu une formation adaptée.

La formation doit :

- permettre aux opérateurs d’intégrer les bonnes pratiques d’hygiène au poste de travail ;

- participer à la responsabilisation des personnels donc enseigner un savoir-être ;

- être cohérente avec les bonnes pratiques d’hygiène générale définies par le présent

guide ;

- intégrer la spécificité des postes de travail ayant une incidence directe ou indirecte sur la

sécurité du produit.

Voir Chapitre 7 FICHE 1 page 73 : TENUE VESTIMENTAIRE ���������� CONSIGNES A AFFICHER

FICHE 2 page 74 : LAVAGE DES MAINS �

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15

OBJECTIFS : - EVITER LES CONTAMINATIONS CROISEES ENTRE PRODUITS

- EVITER LES CONTAMINATIONS PAR L’ENVIRONNEMENT DE

TRAVAIL

3.2.1) Les extérieurs du site Les alentours des bâtiments (voies d’accès et aires desservant les bâtiments) doivent être

réalisés « en dur » de manière à être carrossables. Ils doivent être munis d’un système de

drainage approprié et toujours être propres et entretenus.

3.2.2) Le principe de la marche en avant

Le principe de la marche en avant a pour objectif d’éviter les contaminations physiques et

microbiennes des produits en cours de fabrication par des produits qui ont été souillés ou par

des déchets.

Ce principe impose que le produit travaillé circule d’une étape à une autre en avançant, et ne

doit jamais avoir à revenir en arrière, ce qui pourrait le mettre à proximité de matière première

souillée. C’est la notion fondamentale « du plus sale vers le plus propre ».

Ainsi, le cheminement du produit sain et du produit fini

• doit progresser et ne jamais se recroiser,

• ne doit pas croiser le circuit des déchets (emballages, déchets alimentaires…)

Le respect du principe de la marche en avant passe :

• par une conception judicieuse des locaux,

• pour les ateliers de petite taille, par un décalage des opérations dans le temps.

3.2.3) La conception des locaux

D’après le règlement CE 853/2004 annexe III section II exigences applicables aux abattoirs

Un abattoir agréé CE doit comporter : « 1.Les abattoirs doivent disposer d’un local ou d’un emplacement couvert pour la réception

des animaux, l’inspection avant abattage.

2. Pour éviter toute contamination des viandes, ils doivent :

a) disposer d’un nombre suffisant de locaux appropriés aux opérations à mener ;

b) disposer d’un local séparé pour l’éviscération et la poursuite de l’habillage, y

compris l’ajout de condiment aux carcasses entières de volailles, sauf si

l’autorité compétente autorise la séparation dans le temps et dans un abattoir

déterminé de ces opérations sur une base individuelle ;

3.2. la marche en avant et la conception des locaux

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16

c) assurer la séparation dans l’espace et dans le temps des opérations suivantes, si

elles sont effectuées dans l’abattoir :

étourdissement et saignée – plumaison ou dépouillement, éventuellement

échaudage – expédition des viandes.

d) disposer d’installations permettant d’éviter le contact entre les viandes et les sols,

les murs et les équipements ; et

e) disposer de chaînes d’abattage (là où elles fonctionnent) conçues de façon à

permettre le déroulement continu du processus d’abattage et à éviter une

contamination croisée entre les différentes parties de la chaîne. Lorsque plus d’une

chaîne d’abattage fonctionne dans les mêmes locaux, une séparation appropriée

doit être prévue pour éviter la contamination d’une chaîne à l’autre.

3. Ils doivent disposer d’installations pour la désinfection des outils avec de l’eau chaude

d’une température d’au moins 82°C ou d’un autre système ayant un effet équivalent.

4. L’équipement pour le lavage des mains à l’attention du personnel manipulant les

viandes nues doit être doté de robinets conçus pour prévenir la diffusion des

contaminations.

5. Ils doivent être doté d’installations fermant à clé pour l’entreposage frigorifique des

viandes consignées et d’installations distinctes fermant à clé pour l’entreposage des viandes

déclarées impropres à la consommation humaine.

6. Ils doivent disposer d’un local séparé doté d’installations appropriées pour le

nettoyage, le lavage, la désinfection :

a) des équipements de transport tels que les caisses ; et

b) des moyens de transport (sauf s’il existe à proximité des locaux et installations

officiellement agréés).

7. Ils doivent être dotés d’une installation fermant à clé et équipée de manière appropriée

ou, le cas échéant, d’un local à l’usage exclusif du service vétérinaire. »

Cette réglementation est une réglementation générale ; pour les établissements concernés par le guide nous pouvons proposer les équipements suivants :

Pour un établissement non agréé (tuerie) utilisant une main d’œuvre non salariale Un seul local peut être réservé aux opérations d’abattage à condition que les opérations

proprement dite d’abattage (étourdissement, saignée, plumaison) soient séparées des

opérations d’éviscération et de finition.

Il est nécessaire de disposer au minimum d’un vestiaire qui peut-être une armoire ainsi que

d’un lavabo à commande non manuelle (les toilettes du lieu d’habitation pourront être

utilisées), d’un stérilisateur et d’une armoire réfrigérée. L’armoire réfrigérée doit avoir une

capacité suffisante pour obtenir un ressuyage rapide des carcasses . Si cette armoire sert

également au stockage des produits emballés, il faudra veiller à ce qu’il n’y ait pas de

contaminations de viandes nues par les emballages (séparation dans l’espace). La température

finale des produits doit être de 4°C minimum lorsqu’ils quittent l’établissement.

Pour un établissement agréé Il est nécessaire de disposer de :

- un emplacement couvert pour la réception des animaux et l’Inspection Ante Mortem (IAM)-

si réception d’animaux autres que ceux de l’exploitation.

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- au minimum un local pour les opérations d’anesthésie, de saignée, d’échaudage et de

plumaison – muni d’un lavabo à commande non manuelle et d’un stérilisateur. Ces opérations

doivent être suffisamment séparées dans l’espace pour ne pas se souiller mutuellement. Pour

des cadences élevées, il sera judicieux de prévoir des cloisons entre ces postes.

- un local d’éviscération et de troussage (mise en forme) muni d’un lavabo à commande non

manuelle et d’un stérilisateur.

Ces deux derniers locaux peuvent être équipés de chaînes d’abattage et doivent être conçus de

telle sorte qu’ils permettent le respect du principe de la marche en avant.

- une chambre froide de ressuyage, d’une capacité suffisante pour assurer un ressuyage

suffisant des carcasses.

- une salle de conditionnement (si nécessaire pour emballage). Le conditionnement ne doit

pas provoquer une remontée des températures des carcasses et doit donc être fait soit dans une

pièce à température maîtrisée, soit dans un temps très court (ne permettant pas cette remontée

des températures).

- une chambre froide de stockage qui peut dans certains cas être le véhicule frigorifique

d’expédition ou la chambre de ressuyage si les opérations de ressuyage et de stockage sont

séparées dans le temps. Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas contamination entre les emballages

et les carcasses nues. La température finale des produits doit être de 4°C minimum lorsqu’ils

quittent l’établissement.

- dans une des chambres réfrigérées, deux emplacements distincts, fermant à clé, doivent être

réservés aux viandes consignées et aux viandes impropres à la consommation humaine.

- un local sanitaire : lavabos, toilettes, vestiaires.

- un emplacement pour le rangement approprié des produits de nettoyage et de désinfection.

- un emplacement pour le stockage des sous-produits.

- un emplacement permettant le lavage et la désinfection des équipements et des moyens de

transport (camions et caisses) pour autant que ce matériel soit utilisé.

- une installation fermant à clé destinée à usage exclusif des services vétérinaires.

3.2.4) La réalisation des locaux

Les sols Les revêtements de sols participent à :

• l’optimisation de l’hygiène. Les sols sont d’importants réservoirs de micro-organismes

qui peuvent être disséminés lors du nettoyage. La réglementation impose des sols

« étanches, non absorbants, lavables et non toxiques ». Un sol étanche signifie que l’eau ou d’autres solutions aqueuses ne doivent pas

pouvoir passer au travers du matériau : il ne doit donc pas être poreux. La présence

d’eau entre le revêtement de sol et son support peut en effet poser de nombreux

problèmes, comme la présence de micro-organismes et la décomposition progressive

du matériau ou sa désolidarisation de son support.

Le sol doit avoir une pente suffisante pour permettre l’évacuation des liquides en

surface vers des orifices d’évacuation munis de grille et de siphon.

Afin de faciliter leur nettoyage et donc de limiter la présence de micro-organismes,

les sols ne doivent pas présenter de trous. Un sol fissuré, rayé ne peut plus être nettoyé

correctement et devient par conséquent un nid à microbes, donc une source potentielle

de contamination. La plupart des revêtements nécessitent la pose de joints, qui

doivent assurer la continuité du revêtement.

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18

• La prévention des chutes du personnel. Il faut utiliser un revêtement de sol adapté à

l’activité.

Les murs Le choix des revêtements des murs est d’une importance cruciale :

• Vis-à-vis de l’hygiène : la réglementation précise que les murs doivent être lisses et faciles à nettoyer.

• Vis-à-vis de la température : les murs participent à l’isolation, notamment dans les

locaux à température dirigée et les chambres froides.

Deux matériaux sont utilisés en revêtements des murs : le carrelage et les panneaux.

Cependant, ces derniers regroupent des produits très différents.

Le carrelage est une solution économique sur un mur déjà existant. Sa pose est facile, mais il

n’est pas du tout isolant et peut s’avérer fragile. Les bactéries peuvent se développer dans les

joints et il y a obligation d’utiliser du carrelage à gorge arrondie pour la jonction avec un sol

lui-même carrelé.

Les panneaux (métalliques peints ou plastiques) peuvent être utilisés pour l’habillage d’un

mur existant ou pour créer une cloison. L’isolation peut être intégrée aux panneaux, en partie

interne de la cloison. Attention : les jonctions entre panneaux ne doivent pas être des

réservoirs de micro-organismes.

Les plinthes sont faciles à poser et généralement constituées de joints en silicone.

Différents matériaux sont utilisés : polyester seul, polyester et fibre de verre, résines armées

de fibres de verre, métal.

La couleur des revêtements doit être claire, voire blanche pour distinguer les salissures.

Les plafonds Les plafonds, tout comme les sols et les murs contribuent à garantir l’hygiène des locaux ; ils

doivent être également faciles à nettoyer.

Ceci implique des plafonds :

• Lisses

• Résistants aux produits chimiques appliqués pendant leur nettoyage

• Supporter le lavage au jet.

Dans des petites structures, le plafond peut être absent à condition que le sous-toit reste propre

de salissures et poussières.

Les plinthes La jonction entre les murs et le sol est une source de contamination éventuelle par les micro-

organismes. La gorge entre le mur et le sol doit être arrondie afin de ne pas recéler des

insectes ou des micro-organismes et d’en faciliter le nettoyage.

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Les fenêtres Elles doivent être conçues pour prévenir l’encrassement et être faciles à nettoyer. Des écrans

de protection des insectes, amovibles et nettoyables, doivent être mis en place.

Les portes Elles doivent être constituées de surfaces lisses faciles à nettoyer ; et si possible, devraient se

fermer automatiquement et être jointives.

Les éclairages Les locaux dans lesquels les produits sont entreposés ou manipulés, doivent être équipés d’un

éclairage naturel ou artificiel suffisant ; si possible ne modifiant pas les couleurs. En effet, le

professionnel peut, dans une certaine mesure, différencier par la couleur un produit sain d’une

denrée douteuse.

Les locaux de travail devront être protégés du rayonnement solaire direct par des protections

fixes ou mobiles appropriées placées à l’extérieur des fenêtres.

Les systèmes d’éclairage disposés au dessus des denrées alimentaires, quel que soit le stade

de préparation, devraient être du type dit de sûreté et être protégés de façon à empêcher la

contamination des aliments en cas de bris. De plus, les éclairages doivent être conçus et

installés de manière à minimiser l’accumulation de poussière et de débris.

La ventilation

Elle doit être adéquate et suffisante pour maintenir une température homogène et remplacer

l’air vicié. Il est important d’éviter tout flux pulsé d’une zone contaminée (abattoir) vers une

zone non contaminée (chambre froide).

Les orifices de ventilation doivent être munis d’un grillage ou de tout autre dispositif de

protection résistant à la corrosion. Les grillages doivent être facilement amovibles en vue de

leur nettoyage.

Les matériaux doivent être lavables, résistants à la corrosion, non toxiques.

Les surfaces en contact avec les produits doivent être entretenues et faciles à nettoyer.

Les équipements doivent être construits, réalisés et entretenus pour réduire les risques – tenus

propres et désinfectés.

Tous les équipements et matériels doivent être conçus de manière à être accessibles pour

permettre le nettoyage et la désinfection.

Les surfaces des matériels doivent être lisses et exemptes de cavités et fissures. Parmi les

matériaux convenables, on peut citer l’acier inoxydable, les polymères plastiques. Est interdit

l’emploi du bois ou autres matériaux difficiles à nettoyer et à désinfecter.

Les stérilisateurs à couteaux doivent être en état de marche et garantir que l’eau est maintenue

à une température supérieure à 82°C ; tout autre dispositif de désinfection des couteaux devra

faire l’objet d’une validation d’efficacité.

3.3. les matériels et les équipements

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3.4. l’organisation du travail

Les notions d’hygiène relatives aux différents postes de l’abattage seront traitées dans le

chapitre 5 : maîtrise des dangers

3.4.1) Le nettoyage et la désinfection des locaux et du matériel

Ces opérations doivent être réalisées :

- après l’abattage, durant le ressuyage des carcasses

- après la découpe

- entre l’abattage d’espèces différentes.

Les produits de nettoyage et de désinfection devront être conformes à la législation en vigueur

(obligation d’utilisation de produits de désinfection homologués – n° homologation du

ministère de l’agriculture) et faire l’objet d’un rangement spécifique pour éviter toute

utilisation à risque. Leur utilisation doit être réalisée conformément aux informations fournies

par le fabricant (fiche technique d’utilisation du produit).

3.4.1.1) Nettoyage � Raclage et prélavage Aussitôt après l’abattage, il faut éliminer tous les gros débris organiques à tous les

niveaux (sols, murs, matériels) par arrosage, raclage et brossage.

Le balayage à sec est interdit.

� Nettoyage Il faut éliminer toutes particules (visibles ou non visibles) adhérentes au support :

utilisation de détergents afin d’obtenir des surfaces physiquement propres.

Règle des 4 facteurs

En fonction de chaque produit (TACT), en se référant à la notice fabricant :

- choix de la Température. Si elle est trop élevée : cuisson des souillures qu’on

ne pourra pas éliminer.

- choix du mode d’Application : action mécanique, brossage, aspersion.

- choix de la Concentration adéquate

- choix du Temps d’action

� Rinçage Il doit éliminer les détergents : utilisation d’un jet d’eau sous pression à température

ambiante

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3.4.1.2) Désinfection

Elle est effectuée seulement après un bon nettoyage Règle des 4 facteurs : en fonction du désinfectant, en se référant à la notice du fabricant.

Les désinfectants d’ateliers de viande doivent agir sur les pseudomonas, coliformes,

streptocoques fécaux, staphylocoques. Leur spectre doit être large pour détruire les agents

pathogènes, les virus et les champignons.

Un rinçage est indispensable après désinfection. Il est nécessaire de respecter le temps

d’action du désinfectant.

Dans le cas du nettoyage-désinfection lors la transition d’abattage entre deux espèces

différentes, on peut utiliser un produit mixte (détergent-désinfectant).

Voir Chapitre 7

FICHE 3 page 75 : PLAN DE NETTOYAGE - DESINFECTION

FICHE 4 page 77 : SUIVI DES OPERATIONS DE NETTOYAGE - DESINFECTION

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Nettoyage et Désinfection (Synthèse) Objectif : Limiter la contamination par les matériels et les ustensiles ou les locaux

- Utiliser un détergent autorisé en agro-alimentaire et un désinfectant

homologué.

- Respecter :

Température de l’eau

Action mécanique

Concentration du produit (dosage)

Temps de contact

- Nettoyer après chaque utilisation. Ne désinfecter que si la surface est

visuellement propre. Désinfecter le plus souvent possible

-

- Penser à la facilité de nettoyage lors de l’achat de matériel :

matériaux lisses

facilité de démontage

résistance à la corrosion

- Porter une attention particulière à la désinfection :

des bacs et divers contenants

des plans de travail

des couteaux et petits ustensiles

Source : guide de bonnes pratiques hygiéniques ANDA (Association Nationale de Développement Agricole)

Utiliser du matériel de nettoyage adapté et entretenu :

brosses

raclettes

3.4.1.3) Vérification du nettoyage et de la désinfection

Le nettoyage et la désinfection doivent faire l’objet d’un contrôle de leur efficacité. Pour

évaluer le nettoyage, un contrôle visuel doit être mis en place ; et pour contrôler la

désinfection, un plan de contrôle microbiologique des surfaces doit être établi.

NETTOYAGE

A la fin de chaque nettoyage � contrôle visuel

Ne désinfecter que si c’est visuellement propre

CONTROLES DE L’EFFICACITE DE LA DESINFECTION

Contrôle microbiologique des surfaces

A réaliser une fois tous les 10 jours d’activité effective, puis si les résultats sont satisfaisants :

tous les 20 jours d’activité effective*

Utiliser des Lames- contact, boîte- contact, Film –contact, stockés au froid

Appliquer sur la surface, à la limite de l’écrasement, sans toucher le milieu nutritif de la lame

(gélose)

Mettre en étuve à 37°C ou à une température proche de 30°C. (ou faire appel à un prestataire

de service)

En fonction des micro-organismes et des milieux, laisser de 24 à 48 h à l’étuve

Lecture des résultats par simple comptage ou estimation

Noter les résultats

Détruire les lames

En cas de mauvais résultats, vérifier l’application des procédures de Nettoyage Désinfection,

et éventuellement les modifier

Possibilité de faire réaliser ce contrôle par un laboratoire d’analyse microbiologique

Voir Chapitre 7

FICHES 5 et 6 pages 79 et 81

* Le nombre de prélèvements effectués doit comprendre au moins un échantillon prélevé

Identifier le prélèvement (exemple : table, couteau, doigt de plumeuse …)

sur chaque surface de nature différente (couteaux, scies, tables de découpe…)

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3.4.1.3) Vérification du nettoyage et de la désinfection

Le nettoyage et la désinfection doivent faire l’objet d’un contrôle de leur efficacité. Pour

évaluer le nettoyage, un contrôle visuel doit être mis en place ; et pour contrôler la

désinfection, un plan de contrôle microbiologique des surfaces doit être établi.

NETTOYAGE

A la fin de chaque nettoyage � contrôle visuel

Ne désinfecter que si c’est visuellement propre

CONTROLES DE L’EFFICACITE DE LA DESINFECTION

Contrôle microbiologique des surfaces

A réaliser une fois tous les 10 jours d’activité effective, puis si les résultats sont satisfaisants :

tous les 20 jours d’activité effective*

Utiliser des Lames- contact, boîte- contact, Film –contact, stockés au froid

Appliquer sur la surface, à la limite de l’écrasement, sans toucher le milieu nutritif de la lame

(gélose)

Mettre en étuve à 37°C ou à une température proche de 30°C. (ou faire appel à un prestataire

de service)

En fonction des micro-organismes et des milieux, laisser de 24 à 48 h à l’étuve

Lecture des résultats par simple comptage ou estimation

Noter les résultats

Détruire les lames

En cas de mauvais résultats, vérifier l’application des procédures de Nettoyage Désinfection,

et éventuellement les modifier

Possibilité de faire réaliser ce contrôle par un laboratoire d’analyse microbiologique

Voir Chapitre 7

FICHES 5 et 6 pages 79 et 81

* Le nombre de prélèvements effectués doit comprendre au moins un échantillon prélevé

Identifier le prélèvement (exemple : table, couteau, doigt de plumeuse …)

sur chaque surface de nature différente (couteaux, scies, tables de découpe…)

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Interprétation des résultats :

Pour chaque flore, les résultats des comptages pour les boîtes de gélose de contact ou des

boîtes inoculées (pour les prélèvements par écouvillons) doivent être inscrits sur un

formulaire en nombre de colonies/cm² de surface contrôlée.

La vérification du contrôle du processus de nettoyage et de désinfection se fait à partir

d’un seuil de colonies par cm² de surface, au regard duquel les résultats dont considérés

comme satisfaisants ou non.

Satisfaisant Non satisfaisant

Flore totale 0- 10/cm² > 10/cm²

Entérobactéries 0-1/cm² > 1 cm²

Critères d’interprétation en nombre de colonies/cm² pour le contrôle du nettoyage et de la désinfection

3.4.2) La surveillance et l’entretien des chambres froides (ressuyage et/ou stockage)

Tous les jours � En arrivant, contrôler la température

1 fois par semaine � vider les chambres froides pour nettoyage désinfection, sol, murs, plafonds

� changer le disque de l’enregistreur de température (s’il existe)

1 fois par mois

� vérifier l’état et le bon fonctionnement du groupe froid

1 fois par an

� après démontage, nettoyage / désinfection de l’évaporateur des chambres froides

� vérification complète conseillée de l’étanchéité du circuit de refroidissement (risque

environnemental) et du bon fonctionnement (risque sanitaire) par un professionnel

agréé.

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25

Contrôle des températures de ressuyage et/ou stockage Chambres froides positives La température des carcasses ciblée en fin de ressuyage est de +4°C maxi en surface et de

+8°C à cœur. Mais elles doivent avoir atteint +4°C maxi avant de quitter l’établissement (stockage préalable obligatoire). La température de conservation des matières premières et des produits finis frais influe

énormément sur leur durée de vie.

Les micro-organismes responsables de l’altération des aliments et les micro-organismes

pathogènes ont une capacité de multiplication proportionnelle à l’augmentation de la

température.

Rappel : la plupart des denrées périssables doivent être maintenues à une température

inférieure à 4°C. Mais il est préférable de régler la chambre froide à 2°C.

Pour ces raisons de sécurité des aliments mais aussi pour des raisons financières (pertes de

produits), le contrôle des températures est prioritaire.

Véhicules de transport des denrées Pendant leur transport, les denrées alimentaires doivent être maintenues à une température de

4°C maximum.

� Fréquence :

Un simple coup d’œil sur le thermomètre doit être un réflexe dès que l’on arrive dans l’atelier.

Ce premier « geste » du matin doit être complété par une surveillance à chaque entrée dans la

chambre froide ou le véhicule de transport (+ enregistrement sur la fiche)

� Matériel :

Pour une installation neuve, un thermomètre à affichage extérieur proche de la porte est

nécessaire.

Les ateliers possédant un nombre important de chambres froides peuvent opter pour une

centrale de surveillance avec enregistreur et alarme.

Pour les anciennes installations ne disposant pas de thermomètre à affichage extérieur, il faut

les équiper d’un simple thermomètre accroché dans la chambre froide. L’emploi d’un

thermomètre mini/maxi permet de connaître les variations maximales pendant les absences.

� Enregistrement : Tous les ateliers doivent enregistrer les contrôles de température des chambres froides

positives.

Pour cela, soit ils disposent d’enregistreurs automatiques (à disque ou autre système), soit

l’enregistrement est manuel (au moins une fois par jour).

Voir chapitre 7 FICHE 7a page 83 : ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES (chambres froides)

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26

FICHE 7b page 84: ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES des CARCASSES (sortie

ressuyage)

FICHE 7c page 85 : ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES du véhicule de transport. 3.4.3) Les autres points de surveillance

FREQUENCES DES OPERATIONS

En plus de celles déjà décrites dans le paragraphe : Nettoyage - Désinfection

FREQUENCE OPERATION Nettoyage et désinfection chambre froide Nettoyage et désinfection évacuations

HEBDOMADAIRE Nettoyage et désinfection sanitaires et vestiaires Etat et fonctionnement du groupe froid

MENSUELLE Nettoyage et désinfection des grilles de protection des ventilateurs et aérateurs

SEMESTRIELLE Démontage, nettoyage et désinfection évaporateur de chambre froide

ANNUELLE

Vérification complète de l’étanchéité et du bon fonctionnement du circuit de refroidissement

Voir chapitre 7

FICHE 10 page 94 : PLANNING DES OPERATIONS - VESTIAIRE + SANITAIRES

FICHE 8 page 86 : PLANNING DES OPERATIONS - CHAMBRE FROIDE

FICHE 9 page 90 : PLANNING DES OPERATIONS - ABATTOIR

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27

3.4.4) La lutte contre les rongeurs et les insectes

3.4.4.1) Les rongeurs La présence de rongeurs (rats, souris) dans et aux abords des locaux doit être contrôlée,

essentiellement parce que les rongeurs sont porteurs et transmettent des maladies (peste,

leptospirose, tuberculose, salmonellose …….)

La souris On la retrouve dans tous les lieux où l’homme exerce une activité. Elle niche de préférence

dans les zones peu humides (gaines techniques, doubles cloisons, denrées alimentaires,

etc…). Elle se contente d’un tout petit territoire et se nourrit de toutes les denrées

alimentaires.

Les souris véhiculent de nombreux parasites : puces, poux, germes pathogènes pouvant

transmettre la salmonellose, la leptospirose, des fièvres.

Le rat Le rat évolue en général dans les parties hautes des bâtiments : faux plafonds, galeries

techniques, greniers. Le rat est omnivore et se nourrit essentiellement de céréales, de fruits, de

semences et d’aliments pour le bétail. Il véhicule sensiblement les mêmes maladies que la

souris.

La lutte contre les rongeurs doit reposer sur la prévention : les rongeurs ne doivent pas

pouvoir entrer ni se propager ou se développer dans les locaux.

• Prévention : Les souris et les rats peuvent pénétrer dans les locaux par de très petits

orifices, ces orifices peuvent être des défauts dans l’étanchéité ; fente dans les murs,

joints mal entretenus, dessous des portes. Afin de ne pas attirer les rongeurs et

d’autres animaux, il faut veiller à ce que les abords des locaux soient maintenus

propres. Les déchets attirent bien évidemment les rats et les souris, qui peuvent alors

se risquer à rentrer à l’intérieur.

• Destruction : les appâts (sous forme de blocs ou de pâtes) ou les pièges.

Avant d’installer des appâts ou des pièges, il convient d’examiner toutes les traces

indiquant la présence des rongeurs : déjections, urine, matériaux rongés. Le chemin

des rats est repérable aux souillures qu’ils laissent sur les murs.

Chaque jour, un rat perd 100 poils et fait 60 crottes, 20 ml d’urine.

Les appâts et les pièges doivent être positionnés sur le passage des rongeurs.

Il est nécessaire de disposer d’un plan des installations avec emplacement numéroté des

appâts. Ce plan servira lors du contrôle mensuel de la consommation des appâts.

Voir Chapitre 7 FICHE 11 page 96 : CONTROLE VISUEL MENSUEL DE LA DERATISATION

26

FICHE 7b page 84: ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES des CARCASSES (sortie

ressuyage)

FICHE 7c page 85 : ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES du véhicule de transport. 3.4.3) Les autres points de surveillance

FREQUENCES DES OPERATIONS

En plus de celles déjà décrites dans le paragraphe : Nettoyage - Désinfection

FREQUENCE OPERATION Nettoyage et désinfection chambre froide Nettoyage et désinfection évacuations

HEBDOMADAIRE Nettoyage et désinfection sanitaires et vestiaires Etat et fonctionnement du groupe froid

MENSUELLE Nettoyage et désinfection des grilles de protection des ventilateurs et aérateurs

SEMESTRIELLE Démontage, nettoyage et désinfection évaporateur de chambre froide

ANNUELLE

Vérification complète de l’étanchéité et du bon fonctionnement du circuit de refroidissement

Voir chapitre 7

FICHE 10 page 94 : PLANNING DES OPERATIONS - VESTIAIRE + SANITAIRES

FICHE 8 page 86 : PLANNING DES OPERATIONS - CHAMBRE FROIDE

FICHE 9 page 90 : PLANNING DES OPERATIONS - ABATTOIR

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3.4.4.2) Les insectes La lutte contre les insectes volants est également une affaire de prévention, celle-ci doit suivre

la règle des 3P : Pénétrer – Propager – Proliférer.

� Les insectes ne doivent pas pénétrer dans les locaux qui doivent être maintenus

étanches à toute intrusion

- les jonctions entre les murs et le sol ou les plafonds doivent être totalement

imperméables, et ne rien laisser passer.

- Les encadrements de fenêtres doivent être étanches. Les fenêtres peuvent être

maintenues fermées ou munies de moustiquaires avec une maille serrée.

Les insectes ne seront attirés vers les locaux d’abattage que s’ils trouvent de la

nourriture aux abords : ceci signifie que les ordures (déchets, cartons… ) ne doivent pas être laissées à ciel ouvert, mais doivent être déposées dans des bennes fermées.

� Les insectes ne doivent pas se propager : les marchandises, matières premières et

produits finis doivent être stockés dans des zones bien délimitées ; ainsi les insectes

ne pourront pas progresser d’une pièce vers l’autre. Les règles d’hygiène ne doivent

pas être appliquées uniquement aux zones de préparation des denrées alimentaires,

mais aussi aux zones de conservation des matières premières et des déchets.

� Les insectes ne doivent pas proliférer : pour se multiplier, les insectes ont besoin

essentiellement d’eau et de nourriture. Le contrôle des insectes passe donc par une

élimination systématique de tous les déchets (dans et à l’extérieur des locaux) et des

flaques d’eau résiduelles.

Ils ne doivent pas non plus pouvoir se cacher pour pondre leurs œufs : toute fissure

dans les murs, les plafonds doit être colmatée.

Malgré toutes les précautions prises, il peut arriver que des insectes parviennent jusqu’aux

locaux de fabrication : il faut alors en réduire le nombre, en utilisant par exemple un

destructeur d’insectes positionné à l’entrée des ateliers.

Il est nécessaire de disposer d’un plan des installations avec emplacement des destructeurs

3.4.5) La qualité de l’eau utilisée L’approvisionnement en eau froide (et chaude) exclusivement potable et en quantité suffisante

doit être assuré pour toutes les opérations où les produits sont en contact direct avec de l’eau ;

et pour le nettoyage et le rinçage des matériels et ustensiles.

d’insectes, des moustiquaires…).

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29

A/ pour les eaux potables issues d'un réseau de distribution publique (eau destinée à la

consommation humaine), des analyses périodiques seront réalisées par l'exploitant au point

d'usage dans l’établissement (autocontrôles). La nature et la fréquence des autocontrôles

seront fixées par l'exploitant en fonction de son analyse des dangers. Ces analyses complètent

les analyses fournies par le distributeur public d'eau (cf chapitre III, A-1 de la note de service

DGAL/SDSSA/C2005-8008 ou circulaire DGS/SD7A/2005/334).

B/ pour les eaux potables issues d'une ressource privée (source, forage) : il est nécessaire de

disposer d'une autorisation d'utilisation d'eau de ressource privée pour usage alimentaire et de

respecter la périodicité des analyses préconisées par cette autorisation (contrôle sanitaire) et

effectuer les surveillances mentionnées au A/ci-dessus.

Pour la réalisation des forages privés, reprendre les références ci-dessus.

Conformément aux dispositions des articles R. 1321-49 et R. 1321-51 du code de la santé

publique (CSP), doivent être utilisés :

- dans les installations nouvelles ou parties d'installations faisant l'objet d'une rénovation, y

compris en amont des installations de traitement, des matériaux et objets entrant au contact de

l'eau conformes aux dispositions de l'article R. 1321-48 du CSP ;

- des produits et procédés de traitement d'eau conformes aux dispositions de l'article R. 1321-

50 du CSP.

De plus, il est nécessaire que des dispositifs de surveillance (capteurs) soient utilisés en cas de

traitement de l'eau par l'exploitant afin de vérifier son efficacité.

Enfin il convient de mentionner que les réseaux d'eau intérieurs doivent être munis de

dispositifs anti-retour, afin de ne pas contaminer le réseau d'eau public. En cas de présence

d'un réseau intérieur d'eau non potable, les conduites d'eau doivent être séparées et bien

identifiées du réseau d'eau potable (par exemple par des couleurs distinctes).

La réglementation fixe des critères de qualité, au point d’utilisation, ainsi que les modalités de

vérification de cette qualité. Il convient de se reporter aux documents suivants :

- Code de la Santé Publique (CSP) articles R. 1321-1 et suivants

- Arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation

d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6 à

R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des

eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R.

1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des articles

R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé publique

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire ne provenant pas d'une

3.4.4.2) Les insectes La lutte contre les insectes volants est également une affaire de prévention, celle-ci doit suivre

la règle des 3P : Pénétrer – Propager – Proliférer.

� Les insectes ne doivent pas pénétrer dans les locaux qui doivent être maintenus

étanches à toute intrusion

- les jonctions entre les murs et le sol ou les plafonds doivent être totalement

imperméables, et ne rien laisser passer.

- Les encadrements de fenêtres doivent être étanches. Les fenêtres peuvent être

maintenues fermées ou munies de moustiquaires avec une maille serrée.

Les insectes ne seront attirés vers les locaux d’abattage que s’ils trouvent de la

nourriture aux abords : ceci signifie que les ordures (déchets, cartons… ) ne doivent pas être laissées à ciel ouvert, mais doivent être déposées dans des bennes fermées.

� Les insectes ne doivent pas se propager : les marchandises, matières premières et

produits finis doivent être stockés dans des zones bien délimitées ; ainsi les insectes

ne pourront pas progresser d’une pièce vers l’autre. Les règles d’hygiène ne doivent

pas être appliquées uniquement aux zones de préparation des denrées alimentaires,

mais aussi aux zones de conservation des matières premières et des déchets.

� Les insectes ne doivent pas proliférer : pour se multiplier, les insectes ont besoin

essentiellement d’eau et de nourriture. Le contrôle des insectes passe donc par une

élimination systématique de tous les déchets (dans et à l’extérieur des locaux) et des

flaques d’eau résiduelles.

Ils ne doivent pas non plus pouvoir se cacher pour pondre leurs œufs : toute fissure

dans les murs, les plafonds doit être colmatée.

Malgré toutes les précautions prises, il peut arriver que des insectes parviennent jusqu’aux

locaux de fabrication : il faut alors en réduire le nombre, en utilisant par exemple un

destructeur d’insectes positionné à l’entrée des ateliers.

Il est nécessaire de disposer d’un plan des installations avec emplacement des destructeurs

3.4.5) La qualité de l’eau utilisée L’approvisionnement en eau froide (et chaude) exclusivement potable et en quantité suffisante

doit être assuré pour toutes les opérations où les produits sont en contact direct avec de l’eau ;

et pour le nettoyage et le rinçage des matériels et ustensiles.

d’insectes, des moustiquaires…).

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30

distribution publique, pris en application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du

code de la santé publique

- Circulaire interministérielle DGS/SD7A n° 2005-334 et DGAL/SDSSA/C du 6 juillet 2005

relative aux conditions d'utilisation des eaux et au suivi de leur qualité dans les entreprises du

secteur alimentaire traitant des denrées animales et d'origine animale en application du code

de la santé publique, articles R. 1321-1 et suivants. Contrôle de la conformité des eaux par les

services officiels

Si l'exploitant fait réaliser un forage d'eau privé, il est également soumis à des textes relevant

du code de l'environnement (déclaration/autorisation au titre de la police de l'eau) voire du

code minier (si forage > 10 mètres). Ces deux codes peuvent s'appliquer dans le cadre des

forages privés et renvoyer au document suivant qui rappelle les dispositions auxquelles il

convient de se conformer en cas de réalisation d'un forage privé : Norme NF X 10-999 (avril

2007) : Réalisation, suivi et abandon d'ouvrages de captage ou de surveillance des eaux

souterraines réalisées par forages.

3.4.6) La gestion des sous-produits animaux et des autres déchets Selon le règlement (CE) n° 1774/2002, les sous-produits animaux sont classés en trois

catégories :

- Catégorie 1 : sous-produits d’origine animale suspectés de maladies

transmissibles à l’homme ou aux animaux (ex : Encéphalopathie Spongiforme

transmissible). La volaille n’est pas concernée par ce type de catégorie.

- Catégorie 2 : sous-produits n’entrant pas dans la catégorie 1 ou 3.

- Catégorie 3 : parties d’animaux abattus qui sont propres à la consommation

humaine mais qui ne sont pas valorisées pour des raisons commerciales.

Tableau récapitulatif

Type d’animaux Type de sous-produits CATEGORIE Cadavres entiers 2 Cadavre, volailles étouffées

et inaptes à être abattues Plumes et sang 2

Abats viscères « vides », têtes et

pattes

3 Volaille propre à la

consommation humaine

Plumes et sang 3

Plumes et sang 3

2 si signe clinique

visible du vivant des

animaux

Volaille impropre à la

consommation humaine

Carcasses, abats, viscères « vides »,

têtes et pattes

2

Toutes volailles Matières recueillies lors du Pré-

traitement (dégrillage et en amont

de celui-ci)

2

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31

Afin de minimiser l’accumulation des déchets ceux-ci doivent être retirés aussi vite que

possible de la zone de travail des denrées. Le circuit des déchets ne doit pas croiser les

produits destinés à la consommation humaine (carcasses, viande découpée). Les conteneurs

doivent être entretenus, nettoyés et désinfectés au besoin, dotés de fermetures si les déchets

sont contaminants. Des dispositions adéquates doivent être mises en place pour l’entreposage

et l’élimination des déchets – si l’enlèvement des déchets est journalier, il n’y a pas lieu de les

réfrigérer ; par contre, s’ils doivent être stockés les sous-produits animaux doivent être

réfrigérés. Les aires de stockage doivent être conçues et gérées pour être propres en

permanence, exemptes d’animaux parasites.

Les sous-produits au niveau de l’abattoir (sang, plumes, viscères …) doivent faire l’objet de

circuits spécifiques intégrés dans le système du processus d’abattage. Les dispositifs doivent

être conçus afin d’éviter toute contamination croisée avec la carcasse, les viandes et abats

destinés à la consommation humaine. Le transfert et l’élimination des sous-produits se fait par

les centres d’équarissage ou par tout autre moyen conforme au règlement (CE) n°1774/2002

permettant une valorisation de ces sous-produits (exemple : élevages agréés de chiens ou de

sanglier). Le règlement européen 1774 d’octobre 2002, modifié le 7 février 2006, établissant

les règles sanitaires relatives aux sous-produits animaux non destinés à la consommation

humaine, autorise la valorisation de ces sous-produits après un traitement approprié dans une

unité de transformation agréée pour le compostage ou la production de biogaz notamment..

Les déchets en contact avec les denrées alimentaires ou déchets souillés (déchets de

conditionnement : films…) doivent être placés dans des sacs plastiques jetables de préférence,

sinon dans des poubelles conçues pour cet usage. Les poubelles sont gardées en bon état,

faciles à nettoyer et à désinfecter. Elles doivent être munies d’un couvercle. Elles doivent être

nettoyées et désinfectées avant d’être rapportées dans les zones de manipulation.

Les sacs plastiques ou les poubelles sont sortis de l’aire de travail dès qu’ils sont pleins ou

après chaque période de travail. Ils sont vidés dans une benne à l’extérieur.

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32

L’identification des dangers tout au long du process de fabrication du produit est la première

étape de la démarche HACCP. Nous nous attacherons à identifier les dangers potentiels

rencontrés tout au long de la chaîne d’abattage et de préparation des produits de volailles et de

lagomorphes

L’ingestion de viande de volailles (ou associées) peut, au même titre que tout autre aliment,

représenter un risque pour la santé du consommateur. Les dangers alors mis en cause sont

divers et plus ou moins spécifiques de ce type d’aliment.

Il est nécessaire de définir les termes « danger » et « risque » tels qu’ils sont utilisés par tous

les acteurs de la santé publique et définis officiellement dans le règlement communautaire CE

178/2002 (chapitre I, article 3, alinéa 14)

« Un danger est un agent biologique, chimique ou physique présent dans les denrées

alimentaires ou les aliments pour animaux, ou un état de ces denrées alimentaires ou aliments

pour animaux, pouvant avoir un effet néfaste sur la santé. »

« Un risque est une fonction de la probabilité et de la gravité d’un effet néfaste sur la santé,

du fait de la présence d’un danger. »

La réglementation française abordait déjà de manière implicite ce qu’était un danger,

puisqu’un arrêté ministériel du 30 juillet 1999 précise que pour être considérés comme

propres à la consommation humaine, les aliments « ne doivent pas contenir de corps

étrangers, de substances toxiques, de parasites, de micro-organismes pathogènes ou de toxines

à des niveaux susceptibles d’entraîner un risque pour la santé de l’homme ». Avant même,

l’arrêté du 21 décembre 1979 relatif aux critères microbiologiques auxquels doivent satisfaire

certaines denrées animales ou d'origine animale (abrogé) disposait en article 1 que « pour être

reconnues propres à la consommation, les denrées animales ou d'origine animale… doivent

satisfaire aux critères microbiologiques fixés au présent arrêté et vérifiés selon les

dispositions décrites en annexe. En outre, elles doivent être exemptes de micro-organismes ou

toxines dangereux pour la santé publique »

Ainsi quatre types de dangers pris en compte sont :

- les dangers biologiques

- les dangers physiques - les dangers chimiques - les dangers allergènes

La première étape de l’analyse des dangers consiste à rassembler et à évaluer les données

concernant lesdits dangers et les facteurs qui entraînent leur présence afin de décider lesquels

d’entre eux sont significatifs au regard de la sécurité des aliments.

4. identification des dangers

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33

Après avoir identifié les dangers, il faut déterminer les moyens de maîtrise à mettre en oeuvre

Les dangers biologiques regroupent l’ensemble des parasites, des bactéries et de leurs toxines,

et des virus pouvant avoir un effet néfaste sur la santé de l’homme par consommation de

viandes de volailles ou de lapins contaminées.

4.1.1) Les parasites Les parasites rencontrés majoritairement dans les productions de volailles sont : les coccidies,

les oxyures, les ascaris, Syngamus trachea et Histomonas meleagridis. Les parasites

rencontrés dans les productions de lapins sont coccidies, cysticerques. Mais il ne s’agit pas à

ce jour de dangers avérés pour l’homme.

4.1.2) Les bactéries pathogènes

Les dangers bactériens sont les plus fréquemment rencontrés lors de contamination de viande

de volailles ou de lapins.

Les bactéries pathogènes susceptibles d’être isolées à partir d’une carcasse de volailles ou de

lapins sont nombreuses et le tableau II reprend les principaux dangers bactériens avérés, rares

ou exotiques pour l’homme, suite à l’ingestion de viande de volailles ou de lapins.

Tableau II : principaux dangers bactériens pour l’homme liés à la consommation de viande de volailles ou de lapins

Dangers avérés Dangers rares ou exotiques

Campylobacter Mycobacterium avium

Clostridium botulinum type C et E Shigella spp.

Clostridium perfringens Bacillus anthracis

E. coli verotoxinogène Bacillus cereus

Listeria monocytogenes Erysipelothrix rhusiopathiae

Salmonella enterica Burkholderia pseudomallei

Staphylococcus aureus

Yersinia enterocolitica et pseudotuberculosis

Francisella tularensis

Source : FOSSE, 2004

Parmi tous ces genres, certains sont de moindre importance et ne constitueront pas une

priorité dans la mise en place du système HACCP. C’est le cas en particulier de Yersinia

enterocolitica pour laquelle aucune souche pathogène n’a été isolée à partir de viandes de

volailles, (TOQUIN et LAHELLEC, 1989), mais aussi de E.coli verotoxinogène : aucune

infection à STEC (Shiga Toxines Escherichia Coli) incriminant les viandes de volailles n’a

été recensée en Europe, et très rarement aux Etats-Unis (DOYLE and SCHOENI, 1987).

E.coli autre que E. coli verotoxinogène n’est en soit pas pathogène.

4.1. dangers biologiques

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34

Concernant Clostridium botulinium, les conditions normales de conservation des carcasses ne

lui permettent pas de se développer ; mais une vigilance est néanmoins de mise sur ce micro-

organisme car des prévalences non négligeables ont été observées dans des échantillons de

viandes (dont des viandes de volailles) (CARLIN et coll, 2004)

De même, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens ne représentent pas des

dominantes pathologiques d’une gravité extrême, mais présentent une prévalence importante

(LEPOUTRE et al, 1994 ; PIERRE et al, 1996). L’incidence de Clostridium Perfringens

semble être notamment en augmentation chez les volailles (VAN IMMERSEEL et coll, 2004)

et des prévalences sur les carcasses sont parfois observées (LINDBLAD et coll, 2006).

Les microorganismes des genres Salmonella, Listeria et Campylobacter constituent des

dominantes pathologiques soit par leur prévalence – Salmonella en France (LEPOUTRE et al,

1994 ; PIERRE et al, 1996), Campylobacter dans d’autres pays d’Europe (LINDBLAD,

1993) – soit par leur gravité – Listeria monocytogenes (JACQUET et al,1995 ; SALVAT et

al, 1995).

Des études japonaises (NAKAZAWA et al, 1998) ont montré un taux important de

contamination des carcasses de volailles à l’abattoir par Erysipelothrix rhusiopathiae

responsable du rouget. Néanmoins, la voie digestive n’est qu’exceptionnellement responsable

de l’infection humaine ; cependant, le rouget reste un motif de saisie totale (en raison des

risques pour le manipulateur).

Bien que présent dans l’environnement des abattoirs et dans les produits à base de volailles

(LUES et al, 2007 ; SMITH et al, 2004), Bacillus cereus est considéré comme un danger

rare du à la rareté des cas humains d’intoxications liés à la consommation de volailles ou

plats à base de volaille.

Le tableau III fait une synthèse de ces différents dangers pour les viandes de volailles.

Tableau III : Synthèse des dangers bactériens avérés pouvant avoir un impact sur la santé humaine par la consommation de viande de volailles

(Extrait Résultats Enquête FIA, 2006)

Danger Présence chez l'animal vivant

Importance de la

présence dans les

viandes crues

Gravité des

symptômes chez

l'homme

Salmonella +++ ++ ++

Listeria monocytogenes + ++ +++

Staphylococcus aureus ++ ++ +

Clostridium perfringens ++ + +

Clostridium botulinum + - +++

Campylobacter +++ +++ + Yersinia enterocolitica et

Y. Pseudotuberculosis _____________________

+

_____________

+

___________ ++

E.coli verotoxinogène + + ++ 34

Concernant Clostridium botulinium, les conditions normales de conservation des carcasses ne

lui permettent pas de se développer ; mais une vigilance est néanmoins de mise sur ce micro-

organisme car des prévalences non négligeables ont été observées dans des échantillons de

viandes (dont des viandes de volailles) (CARLIN et coll, 2004)

De même, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens ne représentent pas des

dominantes pathologiques d’une gravité extrême, mais présentent une prévalence importante

(LEPOUTRE et al, 1994 ; PIERRE et al, 1996). L’incidence de Clostridium Perfringens

semble être notamment en augmentation chez les volailles (VAN IMMERSEEL et coll, 2004)

et des prévalences sur les carcasses sont parfois observées (LINDBLAD et coll, 2006).

Les microorganismes des genres Salmonella, Listeria et Campylobacter constituent des

dominantes pathologiques soit par leur prévalence – Salmonella en France (LEPOUTRE et al,

1994 ; PIERRE et al, 1996), Campylobacter dans d’autres pays d’Europe (LINDBLAD,

1993) – soit par leur gravité – Listeria monocytogenes (JACQUET et al,1995 ; SALVAT et

al, 1995).

Des études japonaises (NAKAZAWA et al, 1998) ont montré un taux important de

contamination des carcasses de volailles à l’abattoir par Erysipelothrix rhusiopathiae

responsable du rouget. Néanmoins, la voie digestive n’est qu’exceptionnellement responsable

de l’infection humaine ; cependant, le rouget reste un motif de saisie totale (en raison des

risques pour le manipulateur).

Bien que présent dans l’environnement des abattoirs et dans les produits à base de volailles

(LUES et al, 2007 ; SMITH et al, 2004), Bacillus cereus est considéré comme un danger

rare du à la rareté des cas humains d’intoxications liés à la consommation de volailles ou

plats à base de volaille.

Le tableau III fait une synthèse de ces différents dangers pour les viandes de volailles.

Tableau III : Synthèse des dangers bactériens avérés pouvant avoir un impact sur la santé humaine par la consommation de viande de volailles

(Extrait Résultats Enquête FIA, 2006)

Danger Présence chez l'animal vivant

Importance de la

présence dans les

viandes crues

Gravité des

symptômes chez

l'homme

Salmonella +++ ++ ++

Listeria monocytogenes + ++ +++

Staphylococcus aureus ++ ++ +

Clostridium perfringens ++ + +

Clostridium botulinum + - +++

Campylobacter +++ +++ + Yersinia enterocolitica et

Y. Pseudotuberculosis _____________________

+

_____________

+

___________ ++

E.coli verotoxinogène + + ++ Edité

par

la D

ILA

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– 35 –

35

TABLEAU IV FOYERS DE Toxi-Infections Alimentaires DECLARÉS AUX DDAS (Directions

Départementales de l’Action Sanitaire) OU DSV (Directions des Services Vétérinaires)

Foyers déclarés aux DDAS ou DSV

Foyers Années

Cas Années

Hospitalisations Années

Décès Années

Agent causal 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007

Salmonella 174 163 118 140 1726 1140 810 1214 272 283 188 185 3 2 1 0

Clostridium perfringens 8 17 11 33 208 338 774 789 - - 3 10 0 0 0 0

Staphylococcus aureus 43 18 38 40 620 217 379 396 131 51 60 80 0 0 0 2

Campylobacter 8 4 - 9 121 22 - 89 - - - - - - - -

Autres 41 79 49 73 557 745 677 998 30 91 172 71 0 0 0 0

Source : Institut National de Veille Sanitaire

Sur l’ensemble des cas de Toxi-Infections Alimentaires déclarés (Tableau IV), les viandes de

volailles sont très rarement associées à l’apparition de cas humains du fait à la fois d’une

contamination exclusivement de surface et de leur cuisson prolongée par le consommateur.

Campylobacter est une bactérie émergente dans les toxi-infections alimentaires. Les viandes

de volailles sont de plus en plus impliquées car il peut y avoir une forte contamination de la

peau. La directive 2003/99/CE prévoit la surveillance de Campylobacter dans les filières

animales ; mais aucun critère microbiologique de sécurité ni de process n’a encore été défini

pour Campylobacter.

Conclusion Pour les viandes de volailles, les dangers biologiques pris en compte dans le guide des bonnes pratiques sont les bactéries pathogènes suivantes :

- Salmonella

- Listeria monocytogenes

- Staphylococcus aureus - Clostridium perfringens - Campylobacter

35

TABLEAU IV FOYERS DE Toxi-Infections Alimentaires DECLARÉS AUX DDAS (Directions

Départementales de l’Action Sanitaire) OU DSV (Directions des Services Vétérinaires)

Foyers déclarés aux DDAS ou DSV

Foyers Années

Cas Années

Hospitalisations Années

Décès Années

Agent causal 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007 2001 2003 2004 2007

Salmonella 174 163 118 140 1726 1140 810 1214 272 283 188 185 3 2 1 0

Clostridium perfringens 8 17 11 33 208 338 774 789 - - 3 10 0 0 0 0

Staphylococcus aureus 43 18 38 40 620 217 379 396 131 51 60 80 0 0 0 2

Campylobacter 8 4 - 9 121 22 - 89 - - - - - - - -

Autres 41 79 49 73 557 745 677 998 30 91 172 71 0 0 0 0

Source : Institut National de Veille Sanitaire

Sur l’ensemble des cas de Toxi-Infections Alimentaires déclarés (Tableau IV), les viandes de

volailles sont très rarement associées à l’apparition de cas humains du fait à la fois d’une

contamination exclusivement de surface et de leur cuisson prolongée par le consommateur.

Campylobacter est une bactérie émergente dans les toxi-infections alimentaires. Les viandes

de volailles sont de plus en plus impliquées car il peut y avoir une forte contamination de la

peau. La directive 2003/99/CE prévoit la surveillance de Campylobacter dans les filières

animales ; mais aucun critère microbiologique de sécurité ni de process n’a encore été défini

pour Campylobacter.

Conclusion Pour les viandes de volailles, les dangers biologiques pris en compte dans le guide des bonnes pratiques sont les bactéries pathogènes suivantes :

- Salmonella

- Listeria monocytogenes

- Staphylococcus aureus - Clostridium perfringens - Campylobacter

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par

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– 36 –

36

Le tableau V fait une synthèse de ces différents dangers pour les viandes de lapin.

Tableau V : Synthèse des dangers bactériens pouvant avoir un impact sur la santé

humaine par la consommation de viande de lapins (Extrait Résultats Enquête FIA, 2006)

Danger Présence chez l'animal vivant

Importance de la

présence dans les

viandes crues

Gravité des

symptômes chez

l'homme

Salmonella + + ++

Listeria monocytogenes + + +++

Staphylococcus aureus +++ ++ +

Clostridium perfringens ++ + +

Clostridium botulinum + - +++

Campylobacter - - +

Bacillus anthracis - - +++

Bacillus cereus - - ++

Francisella tularensis Présence chez le ragondin

- +

Yersinia enterocolitica et Y. pseudotuberculosis

-

(Yersinia pseudotuberculosis

chez le lièvre)

- ++

E.coli verotoxinogène + + ++

Conclusion Pour les viandes de lapins, les dangers biologiques pris en compte dans le guide des bonnes pratiques sont les bactéries pathogènes suivantes :

- Salmonella

- Listeria monocytogenes

- Staphylococcus aureus - Clostridium perfringens

Edité

par

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– 37 –

37

Description des germes pathogènes liés à la consommation de viande

de volaille ou lapin (source fiches AFSSA)

Agent Réservoir Aliment

contaminé Dissémination Symptômes Durée

d’incubation Dose minimale susceptible de provoquer une TIAC

Probabilité/fréquence d’apparition/Origine de TIAC en France

Salmonella enterica

Tractus digestif

des

mammifères,

oiseaux,

humains ; eaux

et sols

contaminés par

les matières

fécales.

Œufs, ovoproduits,

viandes, produits

laitiers

Contamination

croisée

(abattage, mise

à jeun,

éviscération)

Fièvre, douleurs

abdominales,

nausées,

vomissements,

diarrhées.

Entre 12 et 36h 105 à 107 bactéries Forte prévalence

7 foyers déclarés

en 2006

Listeria monocytogenes

Sol, animaux

porteurs sains

Tout type,

particulièrement

aliments réfrigérés

à longue

conservation

Contamination

croisée

(légumes,

terre), surfaces,

matériel

Méningites,

méningo-

encéphalites,

septicémie,

avortement,

infection néo-

natale

Entre 48h et 3

mois

Peu connue Souvent présent en

abattoir et sur les

produits crus

Aucun cas recensé

depuis 2003

Staphylocoque aureus

Peau,

muqueuses des

mammifères et

des oiseaux

Viandes, œufs, lait Plumeuse mal

nettoyée ou mal

réglée

Vomissements,

nausées

1 à 8h 100 ng d’entérotoxines Variable, négligeable

surproduit cuit

16 foyers déclarés

en 2006

Clostridium perfringens

Environnement,

tube digestif

homme et

animaux

Viandes Consommation

d’aliment, mise

à jeun,

éviscération

Diarrhées,

maux de ventre

6 à 24h 105 formes végétatives/g Forte prévalence

11 foyers déclarés

en 2006

Campylobacter Environnement,

tube digestif

Viandes, produits

laitiers, eau,

coquillages

Origine fécale,

découpe, mise à

jeun,

éviscération

Diarrhée,

douleurs

abdominales,

fièvre, nausées,

vomissements

1 à 10 jours Peu connue Forte prévalence

en élevage

Probabilité faible sur

produit cuit

5 hospitalisations

en 2005,

2 en 2006

Clostridium botulinum

Idem C.

perfringens

Conserves

familiales,

charcuterie

artisanale,

conwerves

Mise à jeun,

éviscération

Paralysies 1 à 10 jours Dose létale 100 ng Recrudescence

en élevage,

faible probabilité en

produit cuit

5 foyers en 2006

Yersinia enterlotica

Environnement,

mammifères,

oiseaux (tube

digestif)

Viande, lait,

végétaux, oeufs

Mise à je un,

éviscération

Fièvre,

crampes,

diarrhées,

vomissements

1 à 11 jours 106 microorganismes Quasi nul en volaille

Aucun cas recensé

depuis

2003

Mycobacterium avium

Environnement Aliment, air,

eau

Fatigue, fièvre,

perte de poids

104 à 107

microorganismes

Rare

Shigella spp Humain,

primates

Aliment, eau, lait,

insectes

Mouches

(contact)

Diarrhées,

fièvres, nausées

1 à 7 jours 10 à 200

microorganismes

Bacillus anthracis Homme,

mouton,

chèvres,

chevaux, porc,

environnement

Consommation ou

manipulation

d’animaux atteints

Piqures de

mouches

Fièvre, état de

choc, troubles

respiratoires

2 à 5 jours 8 000 à 50 000 Rare et sporadique

Bacillus cereus Homme,

environnement

Œufs, riz Ingestion

d’aliments

contaminés,

éviscération,

nettoyage-

désinfection

Nausées,

vomissements,

diarrhées

1 à 6 h forme

émétique, 6 à

24 h forme

diarrhéique

106 germes Faible prévalence

11 foyers en 2006

E. coli verotoxinogene

Tube digestif

homme et

animaux à sang

chaud,

environnement

Viande hachée de

bœuf, produits

laitiers, produits

végétaux, eau

Ingestion

d’aliments ,

contaminés,

eau, contact

avec animaux,

éviscération,

contamination

Diarrhées 1 à 8 jours 108 à 1010 Quasi nulle en volaille

Aucun cas recensé

en Europe

(rapport AFSSA 2003)

37

Description des germes pathogènes liés à la consommation de viande

de volaille ou lapin (source fiches AFSSA)

Agent Réservoir Aliment

contaminé Dissémination Symptômes Durée

d’incubation Dose minimale susceptible de provoquer une TIAC

Probabilité/fréquence d’apparition/Origine de TIAC en France

Salmonella enterica

Tractus digestif

des

mammifères,

oiseaux,

humains ; eaux

et sols

contaminés par

les matières

fécales.

Œufs, ovoproduits,

viandes, produits

laitiers

Contamination

croisée

(abattage, mise

à jeun,

éviscération)

Fièvre, douleurs

abdominales,

nausées,

vomissements,

diarrhées.

Entre 12 et 36h 105 à 107 bactéries Forte prévalence

7 foyers déclarés

en 2006

Listeria monocytogenes

Sol, animaux

porteurs sains

Tout type,

particulièrement

aliments réfrigérés

à longue

conservation

Contamination

croisée

(légumes,

terre), surfaces,

matériel

Méningites,

méningo-

encéphalites,

septicémie,

avortement,

infection néo-

natale

Entre 48h et 3

mois

Peu connue Souvent présent en

abattoir et sur les

produits crus

Aucun cas recensé

depuis 2003

Staphylocoque aureus

Peau,

muqueuses des

mammifères et

des oiseaux

Viandes, œufs, lait Plumeuse mal

nettoyée ou mal

réglée

Vomissements,

nausées

1 à 8h 100 ng d’entérotoxines Variable, négligeable

surproduit cuit

16 foyers déclarés

en 2006

Clostridium perfringens

Environnement,

tube digestif

homme et

animaux

Viandes Consommation

d’aliment, mise

à jeun,

éviscération

Diarrhées,

maux de ventre

6 à 24h 105 formes végétatives/g Forte prévalence

11 foyers déclarés

en 2006

Campylobacter Environnement,

tube digestif

Viandes, produits

laitiers, eau,

coquillages

Origine fécale,

découpe, mise à

jeun,

éviscération

Diarrhée,

douleurs

abdominales,

fièvre, nausées,

vomissements

1 à 10 jours Peu connue Forte prévalence

en élevage

Probabilité faible sur

produit cuit

5 hospitalisations

en 2005,

2 en 2006

Clostridium botulinum

Idem C.

perfringens

Conserves

familiales,

charcuterie

artisanale,

conwerves

Mise à jeun,

éviscération

Paralysies 1 à 10 jours Dose létale 100 ng Recrudescence

en élevage,

faible probabilité en

produit cuit

5 foyers en 2006

Yersinia enterlotica

Environnement,

mammifères,

oiseaux (tube

digestif)

Viande, lait,

végétaux, oeufs

Mise à je un,

éviscération

Fièvre,

crampes,

diarrhées,

vomissements

1 à 11 jours 106 microorganismes Quasi nul en volaille

Aucun cas recensé

depuis

2003

Mycobacterium avium

Environnement Aliment, air,

eau

Fatigue, fièvre,

perte de poids

104 à 107

microorganismes

Rare

Shigella spp Humain,

primates

Aliment, eau, lait,

insectes

Mouches

(contact)

Diarrhées,

fièvres, nausées

1 à 7 jours 10 à 200

microorganismes

Bacillus anthracis Homme,

mouton,

chèvres,

chevaux, porc,

environnement

Consommation ou

manipulation

d’animaux atteints

Piqures de

mouches

Fièvre, état de

choc, troubles

respiratoires

2 à 5 jours 8 000 à 50 000 Rare et sporadique

Bacillus cereus Homme,

environnement

Œufs, riz Ingestion

d’aliments

contaminés,

éviscération,

nettoyage-

désinfection

Nausées,

vomissements,

diarrhées

1 à 6 h forme

émétique, 6 à

24 h forme

diarrhéique

106 germes Faible prévalence

11 foyers en 2006

E. coli verotoxinogene

Tube digestif

homme et

animaux à sang

chaud,

environnement

Viande hachée de

bœuf, produits

laitiers, produits

végétaux, eau

Ingestion

d’aliments ,

contaminés,

eau, contact

avec animaux,

éviscération,

contamination

Diarrhées 1 à 8 jours 108 à 1010 Quasi nulle en volaille

Aucun cas recensé

en Europe

(rapport AFSSA 2003)

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– 38 –

38

croisée via

surfaces

Erysipelothrix rhusiopathiae

Porc, oiseaux,

reptiles,

crustacés

Poisson, viande Manipulation

carcasses, abats,

os, peau

18h à 10 jours

Burkholderia pseudomallei

Mouton,

chèvre, cheval,

porc, rongeur,

environnement

Ingestion,

inhalation,

contact

Septicémie,

fièvre

2 jours Inconnue

Francisella tularensis

Animaux

sauvages

(lapin), oiseaux,

homme

Manipulation

d’animaux

infectés,

ingestion

d’aliment ou

d’eau

contaminés,

inhalation de

poussière

Douleurs, fièvre 1 à 14 jours 5 à 10 germes par voie

respiratoire, 105 à 108

par ingestion

Rare, mais zoonose

professionnelle

<25 cas déclarés

par an

(données InVs)

4.1.3) Les bactéries d’altération : Les bactéries responsables de l'altération des viandes de volailles et de lapins bien que n'étant

jamais à l'origine d'accidents mettant en jeu la santé du consommateur, constituent parfois la

préoccupation majeure des professionnels de la filière.

En effet, les dégradations qu'elles peuvent entraîner, sont le plus souvent directement

détectables par le consommateur, eu égard au développement d'une odeur ou même d'une

couleur anormale du produit, au contraire des bactéries pathogènes qui pour la plupart ne

conduisent pas à ce type de désagréments.

Les principales bactéries d’altérations sont les suivantes :

- Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand),

- Flore lactique

- Flore totale

Elles sont utilisées comme critères de vieillissement pour valider les durées de vie des

produits. Ces critères en tant qu’indicateurs d’alertes, doivent être associés à une appréciation

visuelle odeur/couleur.

4.1.4) Les Virus

En l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun virus infectant les volailles ne peut être

transmis à l’homme par l’intermédiaire des viandes et abats de volailles consommés. Seul

l’Influenza virus, responsable de la grippe aviaire de type A, peut contaminer l’homme par

contact direct et étroit, mais seulement par voie respiratoire ou intraoculaire.

38

croisée via

surfaces

Erysipelothrix rhusiopathiae

Porc, oiseaux,

reptiles,

crustacés

Poisson, viande Manipulation

carcasses, abats,

os, peau

18h à 10 jours

Burkholderia pseudomallei

Mouton,

chèvre, cheval,

porc, rongeur,

environnement

Ingestion,

inhalation,

contact

Septicémie,

fièvre

2 jours Inconnue

Francisella tularensis

Animaux

sauvages

(lapin), oiseaux,

homme

Manipulation

d’animaux

infectés,

ingestion

d’aliment ou

d’eau

contaminés,

inhalation de

poussière

Douleurs, fièvre 1 à 14 jours 5 à 10 germes par voie

respiratoire, 105 à 108

par ingestion

Rare, mais zoonose

professionnelle

<25 cas déclarés

par an

(données InVs)

4.1.3) Les bactéries d’altération : Les bactéries responsables de l'altération des viandes de volailles et de lapins bien que n'étant

jamais à l'origine d'accidents mettant en jeu la santé du consommateur, constituent parfois la

préoccupation majeure des professionnels de la filière.

En effet, les dégradations qu'elles peuvent entraîner, sont le plus souvent directement

détectables par le consommateur, eu égard au développement d'une odeur ou même d'une

couleur anormale du produit, au contraire des bactéries pathogènes qui pour la plupart ne

conduisent pas à ce type de désagréments.

Les principales bactéries d’altérations sont les suivantes :

- Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand),

- Flore lactique

- Flore totale

Elles sont utilisées comme critères de vieillissement pour valider les durées de vie des

produits. Ces critères en tant qu’indicateurs d’alertes, doivent être associés à une appréciation

visuelle odeur/couleur.

4.1.4) Les Virus

En l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun virus infectant les volailles ne peut être

transmis à l’homme par l’intermédiaire des viandes et abats de volailles consommés. Seul

l’Influenza virus, responsable de la grippe aviaire de type A, peut contaminer l’homme par

contact direct et étroit, mais seulement par voie respiratoire ou intraoculaire.

38

croisée via

surfaces

Erysipelothrix rhusiopathiae

Porc, oiseaux,

reptiles,

crustacés

Poisson, viande Manipulation

carcasses, abats,

os, peau

18h à 10 jours

Burkholderia pseudomallei

Mouton,

chèvre, cheval,

porc, rongeur,

environnement

Ingestion,

inhalation,

contact

Septicémie,

fièvre

2 jours Inconnue

Francisella tularensis

Animaux

sauvages

(lapin), oiseaux,

homme

Manipulation

d’animaux

infectés,

ingestion

d’aliment ou

d’eau

contaminés,

inhalation de

poussière

Douleurs, fièvre 1 à 14 jours 5 à 10 germes par voie

respiratoire, 105 à 108

par ingestion

Rare, mais zoonose

professionnelle

<25 cas déclarés

par an

(données InVs)

4.1.3) Les bactéries d’altération : Les bactéries responsables de l'altération des viandes de volailles et de lapins bien que n'étant

jamais à l'origine d'accidents mettant en jeu la santé du consommateur, constituent parfois la

préoccupation majeure des professionnels de la filière.

En effet, les dégradations qu'elles peuvent entraîner, sont le plus souvent directement

détectables par le consommateur, eu égard au développement d'une odeur ou même d'une

couleur anormale du produit, au contraire des bactéries pathogènes qui pour la plupart ne

conduisent pas à ce type de désagréments.

Les principales bactéries d’altérations sont les suivantes :

- Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand),

- Flore lactique

- Flore totale

Elles sont utilisées comme critères de vieillissement pour valider les durées de vie des

produits. Ces critères en tant qu’indicateurs d’alertes, doivent être associés à une appréciation

visuelle odeur/couleur.

4.1.4) Les Virus

En l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun virus infectant les volailles ne peut être

transmis à l’homme par l’intermédiaire des viandes et abats de volailles consommés. Seul

l’Influenza virus, responsable de la grippe aviaire de type A, peut contaminer l’homme par

contact direct et étroit, mais seulement par voie respiratoire ou intraoculaire.

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– 39 –

39

4.2.1) Dangers physiques liés à l’animal

Ce sont des dangers intrinsèques comme des esquilles osseuses ou extrinsèques comme des

corps étrangers acérés pouvant être ingérés par l’animal. Il peut également s'agir d'aiguilles

d’injection, (ce danger est rare chez les volailles car les traitements par injection sont peu

utilisés mais il peut exister chez le lapin).

Il faut également parler des gritts qui sont des graviers fournis volontairement aux volailles

qui les ingèrent et qui permettent d’augmenter le travail d’écrasement des aliments dans le

gésier. Les gritts n’entraînent aucune anomalie chez les volailles vivantes mais peuvent être

présents sur les viandes.

Ces différents dangers restent néanmoins peu fréquents sur les carcasses.

4.2.2) Dangers physiques liés au process

Le process peut causer l’apparition de dangers physiques divers :

• Un matériel (containers, instruments d'abattage, lames de découpe) défectueux

servant à l’abattage, peut être à l’origine de l’apparition de clous, de boulons ou de

pièces diverses se détachant.

• L’environnement de l’atelier d’abattage peut être également une source de dangers :

- Du verre (bris de fenêtres, de néons, de bouteilles, d’écrans d’ordinateurs,

d’ampoules) dont l'usage est d’ailleurs déconseillé en atelier d’abattage ou seulement

sous réserve de protection ;

- Des morceaux de plastique (bris de tuyaux, de revêtements) ;

- Des dangers physiques d’origine biologique (insectes).

• Les contacts du personnel avec les viandes (personnels des ateliers d’abattage ou

personnels des services vétérinaires) peuvent engendrer l’apparition de dangers tels

des dangers physiques d’origine biologique (ongles, cheveux), des dangers physiques

vestimentaires ou esthétiques (bijoux, lentilles de contact rigides, lunettes) ou encore

des dangers physiques liés au petit matériel (papier, stylo).

Conclusion

Les dangers physiques pris en compte dans le guide des bonnes pratiques sont :

- Les gritts dans les gésiers, - Les aiguilles et esquilles d’os, - Les verres et plastiques durs, - Les métaux. - Les bijoux

4.2. DANGERS PHYSIQUES : CORPS étRANGERS

Edité

par

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Il existe deux catégories de dangers chimiques :

4.3.1) Dangers liés à l’environnement :

- Produits de nettoyage et désinfection ;

- Produits de traitement de l’eau ;

- Produits de lutte contre les nuisibles (insecticides, raticides, fongicides) ;

- Produits de maintenance (huile, graisse).

4.3.2) Dangers liés à l’animal :

- Les résidus de produits phytosanitaires dans l’alimentation des animaux ;

- Les résidus de médicaments vétérinaires (Fiche Sanitaire d’Elevage ou

registre d’élevage) ;

L’utilisation de médicaments en élevage sous entend un mode opératoire précis : la

prescription est réalisée par un vétérinaire ; la molécule choisie possède une Autorisation de

Mise sur le Marché (AMM) pour l’espèce traitée avec des Limites Maximales Résiduelles

(LMR) pour une dose/une espèce/un temps d’attente donné.

Conclusion Les dangers chimiques pris en compte dans le guide des bonnes pratiques sont :

- Les résidus de produits de nettoyage – désinfection, de traitement de l’eau, de lutte contre les nuisibles et des produits de maintenance.

- Les résidus des médicaments vétérinaires

Ce type de danger correspond à la présence d’un produit dont un des composants présente un

allergène susceptible de provoquer un accident sanitaire chez la population allergique.

Liste des allergènes majeurs (directive 2007/68/CE) : céréales contenant du gluten,

crustacés, œuf, poisson, mollusques, lupin, arachide, soja, lait, fruits à coque, anhydride

sulfureux (à quantifier) ainsi que leurs dérivés allergènes, céleri, moutarde, sésame..

Concernant les viandes de volailles et de lapins, le danger allergène est faible bien que tout

ingrédient soit un allergène potentiel pour un individu donné ; des allergies aux viandes de

volailles sont ainsi décrites dans la littérature scientifique, mais elles demeurent

exceptionnelles ; de plus les produits issus de la filière d’abattage et de découpes des volailles

maigres et lapins ne sont pas élaborés, en conséquence les risques de contamination croisée

sont très limités.

4.3. dangers chimiques

4.4. dangers allergènes

Edité

par

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Seront présentés ici les risques de contamination des viandes au cours des grandes opérations

constituant le process d’abattage (liste non exhaustive).

4.5.1 ) Réception des animaux

Lors du déchargement des caisses de transport et de l’attente des animaux, peut se poser le

problème des contaminations croisées entre différents lots stockés sur le même quai et à

proximité.

4.5.2) Etourdissement – saignée Cette étape doit être réalisée dans le respect de l’animal, sans le brutaliser et en veillant bien

au réglage de l’appareil d’électronarcose.

4.5.3) Echaudage (volailles)

Les contaminations peuvent être d’origine multiple :

- mauvais nettoyage et désinfection des bacs

- contamination du plumage des animaux

- contamination par les fientes des animaux libérées lors du relâchement sphinctérien

consécutif à la mort

- contamination des pattes des animaux

Cette étape est également le siège de nombreuses contaminations croisées notamment par

Salmonella ou Campylobacter d’autant que les températures d’eau utilisées restent

relativement basses (autour de 60°C) [SALVAT et al, 1995].

4.5.4) Plumaison (volailles)

Trois modes de contamination sont possibles à ce niveau [SALVAT et al, 1995].

• Par la pression qu’ils exercent sur la peau, les doigts plumeurs entraînent un transfert

de la contamination des plumes gorgées d’eau d’échaudage, elle-même chargée de

microorganismes, vers les follicules plumeux et la surface de la peau.

• Ensuite, les doigts plumeurs, lorsqu’ils sont mal nettoyés ou désinfectés, peuvent

constituer une source supplémentaire de microorganismes (Salmonella et même

Listeria). En effet, la formation d’un biofilm à la surface de ces doigts de caoutchouc

et la colonisation secondaire de ce biofilm par des bactéries pouvant être pathogènes

(Staphylococcus, Listeria) entraîne le relarguage progressif de microorganismes sur

les carcasses.

4.5. INFLUENCE DU PROCESS D’abattaGE SUR La CONtaMINatION DES VIaNDES

Edité

par

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• Enfin, au cours de la plumaison et juste après cette étape, on observe un

refroidissement progressif de la surface de la peau, du fait de l’arrosage de la carcasse

par l’eau de rinçage des plumeuses. Ce refroidissement entraîne la fermeture des

follicules plumeux dilatés, ce qui va emprisonner les bactéries. De plus, certaines

plumeuses mal réglées sont rincées en continu avec de l’eau qui arrose les pattes des

animaux avant de s’écouler sur la carcasse (ruissellement des matières fécales

présentes sur les pattes).

On observe ainsi deux types de contamination :

- Une contamination supplémentaire des carcasses ;

- Une meilleure adhésion des bactéries associée à un piège de bactéries préexistant.

4.5.5) Dépouillage (lapins)

La contamination de la carcasse par Staphylococcus aureus pourrait être occasionnée par la

rupture d’un abcès lors de la phase de dépouillage.

4.5.6) Eviscération

L’éviscération automatique rend possible la rupture de l’intestin notamment lors de mauvais

réglages [SALVAT et al, 1995]. L’arrachage de la grappe intestinale de façon manuelle est

une possibilité de contamination de la carcasse par les mains du manipulateur, contamination

par les mains souillées de matières fécales.

Le rinçage en continu de la carcasse au cours des étapes d’éviscération entraîne une

diminution significative de la contamination par les bactéries d’origine fécale et notamment

Salmonella. Au contraire, un simple rinçage en fin d’éviscération n’a pas une efficacité

comparable, probablement du fait de l’adhésion plus importante des bactéries à ce stade.

Ainsi, ce rinçage continu du film liquidien recouvrant les carcasses permet un renouvellement

permanent de celui-ci avant que les bactéries ne puissent produire les mucopolysaccharides

nécessaires à la consolidation de leur adhésion.

4.5.7) Lavage Le lavage peut secondairement être une source d’apport de bactéries d’origine intestinale

lorsque les buses de lavage sont souillées par un biofilm.

4.5.8) Refroidissement

Refroidissement par air ventilé :

C’est le procédé le plus utilisé dans les abattoirs de volailles et de lapins.

Les inter contaminations sont possibles entre les parois des caisses, des chariots ou autres

carcasses. L’inhibition de la multiplication de Salmonella et de Campylobacter intervient par

la diminution rapide de la température et de l’activité de l’eau à la surface de la peau. Le bilan

de cette étape est en général neutre pour Salmonella, au contraire de Listeria qui émerge le

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plus souvent à cette étape, soit par contact des carcasses avec les parois des caisses ou des

chariots de ressuyage soit par multiplication à ces températures de réfrigération.

La formation d’un biofilm sur les surfaces froides, humides et souillées par de la matière

organique entraîne la survie durable et la multiplication de Listeria.

4.5.9) Conditionnement A ce stade, les manipulations et les nombreux contacts avec des surfaces souillées (bacs,

chariots, tables) peuvent être à l’origine de contaminations croisées. Cette étape n’est

cependant pas considérée comme un site majeur de contamination par Salmonella. L’origine

des Salmonella présentes sur les carcasses de volailles se situe en amont de la filière

(élevages, sélectionneurs..) mais l’abattoir peut intervenir en amplifiant les phénomènes de

contaminations croisées. ( SALVAT et al, 1993a et b). Elle l’est par contre pour Listeria.

Les 2 phases du processus d’abattage qui apparaissent comme les plus contaminantes pour les flores bactériennes sont l’échaudage et la plumaison. Pour Salmonella et Campylobacter : ces bactéries trouvent leur origine en élevage et les opérations de transformation interviennent dans l’amplification des phénomènes de contaminations croisées. Pour Listeria monocytogènes : les sources de contaminations sont les surfaces froides, humides et souillées par de la matière organique.

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Les tableaux suivants ont pour objectifs de définir les moyens de maîtrise à chaque étape du

processus de l’abattage jusqu’au conditionnement et à la livraison, en fonction des dangers

sanitaires identifiés (dangers microbiologiques – dangers physiques – dangers chimiques).

Les moyens de maîtrise s’appuieront dans un premier temps :

- sur des mesures préventives correspondant à des Bonnes Pratiques d’Hygiène.

Puis dans un deuxième temps :

- sur des actions correctives lorsqu’une surveillance révèlera la perte de maîtrise de l’étape du

processus.

5. maîtrise des dangers

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Les tableaux suivants ont pour objectifs de définir les moyens de maîtrise à chaque étape du

processus de l’abattage jusqu’au conditionnement et à la livraison, en fonction des dangers

sanitaires identifiés (dangers microbiologiques – dangers physiques – dangers chimiques).

Les moyens de maîtrise s’appuieront dans un premier temps :

- sur des mesures préventives correspondant à des Bonnes Pratiques d’Hygiène.

Puis dans un deuxième temps :

- sur des actions correctives lorsqu’une surveillance révèlera la perte de maîtrise de l’étape du

processus.

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bal

ance

lles

pour

la s

aign

ée.

Le

sang

doi

t êt

re r

écup

éré

dans

un

bac

dest

iné

au

trai

tem

ent

des

déch

ets.

R

espe

cter

le t

emps

de

saig

née.

BP

H

Edité

par

la D

ILA

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– 48 –

4

8

EC

HA

UD

AG

E

DA

NG

ER

S A

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Con

tam

inat

ion

Mul

tipl

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ion

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ie

CA

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E D

ES

DA

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CP

/ B

PH

Mic

robi

olog

ique

s C

onta

min

atio

ns

crois

ées

Sal

monel

la -

Cam

pylo

bac

ter

Con

tam

inat

ion

Eau

tro

p ch

aude

pr

ovoq

uant

de

s br

ûlur

es

Eau

sou

illée

Avo

ir u

n co

uple

tem

ps-

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péra

ture

de

l’ea

u qu

i pe

rmet

te u

ne b

onne

plu

mai

son

sans

alt

érat

ion

de la

pe

au (

évit

er le

s dé

chir

ures

de

la p

eau

et le

s br

ûlur

es).

Ce

coup

le t

emps

-tem

péra

ture

est

var

iabl

e se

lon

les

espè

ces.

De

man

ière

gén

éral

e, il

fau

drai

t qu

e la

tem

péra

ture

de

l’ea

u so

it s

upér

ieur

e à

61°C

. L

e tr

empa

ge e

st d

esti

né à

fac

ilite

r la

plu

mai

son.

U

tilis

er u

ne e

au p

otab

le.

Ren

ouve

ler

l’ea

u ré

guliè

rem

ent

et d

e to

utes

faç

ons

aprè

s ch

aque

aba

ttag

e.

BP

H

PL

UM

AIS

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avec

éch

audag

e *

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s S

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teri

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Sta

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ylo

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aure

us

Con

tam

inat

ion

Doi

gts

de

plum

euse

ab

îmés

et

soui

llés

La

plum

aiso

n do

it ê

tre

réal

isée

ave

c le

plu

s gr

and

soin

; le

s pl

umes

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illée

s re

stan

tes

sont

aut

ant

de

fact

eurs

de

risq

ues

de c

onta

min

atio

n.

Con

trôl

er le

s ca

rcas

ses

aprè

s pl

umai

son.

C

hang

er le

s do

igts

de

plum

euse

abî

més

. N

etto

yage

et

dési

nfec

tion

de

la p

lum

euse

apr

ès

chaq

ue lo

t.

BP

H

4

9

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r le

s au

tres

typ

es d

e p

lum

aiso

n :

il

fau

t v

eill

er à

la

pro

pre

té d

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mac

hin

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dis

qu

e (p

lum

aiso

n à

sec

) o

u d

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cir

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n à

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cire

)

EV

ISC

ER

AT

ION

MA

NU

EL

LE

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GE

RS

App

ort/

C

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min

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n M

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n Su

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/ B

PH

Mic

robi

olog

ique

s S

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la

Cam

pylo

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ter

Clo

stri

diu

m p

erfr

ingen

s M

icro

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ogiq

ues

Conta

min

atio

n p

ar d

es

mat

ière

s fé

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s

Con

tam

inat

ion

Con

tam

inat

ion

Mai

ns o

u m

atér

iel

soui

llés

Rup

ture

de

l’in

test

in lo

rs

de

l’év

iscé

rati

on

Hyg

iène

des

mai

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exi

sten

ce d

’un

lave

-mai

ns à

co

mm

ande

non

man

uelle

à p

roxi

mit

é im

méd

iate

du

post

e de

tra

vail.

N

etto

yage

et

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nfec

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des

cou

teau

x, g

ants

et

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iers

ave

c un

pro

cédé

eff

icac

e E

vacu

atio

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pide

des

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cère

s.

Eff

ectu

er t

oute

s le

s op

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ions

ani

mau

x su

spen

dus.

E

vite

r au

max

imum

l’év

iscé

rati

on s

ur t

able

. Si

rup

ture

du

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dig

esti

f pr

ovoq

uant

une

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uillu

re, p

révo

ir la

vage

de

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téri

eur

de la

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cass

e (v

oir

préc

auti

ons

ci-a

près

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spec

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san

itai

re P

M (

Pos

t M

orte

m).

E

nreg

istr

emen

t de

s an

imau

x re

tiré

s du

cir

cuit

dan

s le

reg

istr

e d’

abat

tage

(fi

che

13 –

cha

pitr

e 7)

BP

H

BP

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Edité

par

la D

ILA

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Edité

par

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– 50 –

5

0

LA

VA

GE

DE

S

CA

RC

AS

SE

S

Cet

te é

tape

peu

t in

terv

enir

com

me

étap

e d

e déc

on

tam

inat

ion p

ar r

enouv

elle

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t de

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u d

e su

rfac

e de

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arca

sse

et/o

u c

om

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étap

e d

e

conta

min

atio

n l

ors

que

l’ea

u e

st c

onta

min

ée.

DA

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Mul

tipl

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PH

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ique

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Cam

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Clo

stri

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ingen

s

Sta

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cocc

us

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Con

tam

inat

ion

Eau

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luée

N

e do

uche

r le

s ca

rcas

ses

qu’e

n ca

s de

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illur

es d

e sa

ng, p

lum

es o

u de

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ecti

ons.

U

tilis

er u

ne e

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otab

le.

Inte

rdic

tion

d’e

ssuy

er le

s ca

rcas

ses

BP

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PH

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siqu

es

Pré

sence

de

plu

mes

et

de

sico

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robi

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Sta

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us

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Con

tam

inat

ion

Per

sist

ance

de

plu

mes

et

de s

icot

s Su

rfac

es

soui

llées

. C

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on s

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M

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sal

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La

fini

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doi

t se

fai

re m

écan

ique

men

t av

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ne

épile

use,

un

cout

eau

ou à

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ain

pour

ôte

r le

s pl

umul

es, s

icôt

s, t

âche

s……

E

vite

r l’

utili

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on d

’un

chif

fon.

Res

pect

er l’

hygi

ène

des

mai

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S’il

y a

flam

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, cel

ui-c

i ser

t ég

alem

ent

à as

epti

ser

la p

eau.

L

’ois

eau

doit

êtr

e ac

croc

hé p

ar le

s pa

ttes

à u

n sy

stèm

e d’

accr

ocha

ge f

ixe.

BP

H

5

1

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cocc

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Con

tam

inat

ion

Cai

sses

et

char

iots

sal

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Net

toye

r et

dés

infe

cter

les

cais

ses

ou le

s ch

ario

ts

aprè

s ch

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uti

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ion.

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Lis

teri

a m

ono

cyto

gèn

es

Chi

miq

ues

Rés

idu

s d

es p

rod

uit

s d

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net

toyag

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de

dés

infe

ctio

n

Con

tam

inat

ion

App

ort

Loc

aux

et

mat

érie

ls

sale

s M

auva

is

rinç

age

du

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érie

l et

des

loca

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Mis

e en

pla

ce d

es p

rocé

dure

s re

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ves

au n

etto

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et

à la

dés

infe

ctio

n de

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caux

, de

l'ens

embl

e du

m

atér

iel a

insi

qu'

à l'h

ygiè

ne d

u pe

rson

nel

Et

Uti

liser

un

déte

rgen

t au

tori

sé e

n ag

ro-a

limen

tair

e et

un

dés

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Edité

par

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5

2

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féra

tio

n

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Clo

stri

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m p

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ingen

s

Sta

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ylo

cocc

us

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us

Mul

tipl

icat

ion

Surv

ie

Pui

ssan

ce

frig

orif

ique

in

suff

isan

te.

Tem

ps d

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ssuy

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insu

ffis

ant.

Surv

eilla

nce

de la

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péra

ture

de

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ham

bre

froi

de

Ven

tila

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suf

fisa

nte

pour

dim

inue

r l’

hum

idit

é.

Tem

péra

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s de

s ca

rcas

ses

cibl

ées

en f

in d

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ssuy

age

:

+4°C

max

i en

surf

ace

+8°C

à c

oeur

CC

P B

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P

Lim

ites

cri

tiq

ues

P

rocé

du

re d

e su

rvei

llan

ce

Act

ion

s co

rrec

tive

s

Vér

ific

ati

on

E

nre

gis

trem

ent

CC

P B

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pér

atu

re d

es c

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ass

es à

la

fin

du

res

suya

ge

sup

érie

ure

à :

+4°

maxi

en s

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ace

+8

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ax

i à

ur

Co

ntr

ôle

jo

urn

ali

er d

e la

tem

pér

atu

re d

e la

ch

am

bre

froid

e.

Co

ntr

ôle

de

la t

emp

éra

ture

des

carc

ass

es à

la

so

rtie

du

ress

uya

ge.

(1 c

on

trô

le p

ar

lot

mis

en

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ge)

Au

gm

ente

r le

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uya

ge.

En

tret

ien

du

ma

téri

el.

Pré

voir

un

e so

luti

on

de

seco

urs

en

cas

de

ma

téri

el d

éfec

tueu

x

Vér

ific

ati

on

de

la t

emp

éra

ture

des

carc

ass

es

qu

i d

oiv

ent

avo

ir a

ttei

nt

les

vale

urs

cib

lées

Fic

hes

d’e

nre

gis

trem

ent

N°7

a e

t 7b

(ch

apit

re7)

5

3

CO

ND

ITIO

NN

EM

EN

T –

EM

BA

LL

AG

E

DA

NG

ER

S A

ppor

t/

Con

tam

inat

ion

Mul

tipl

icat

ion

Surv

ie

CA

USE

S M

ESU

RE

S D

E M

AIT

RIS

E D

ES

DA

NG

ER

S C

CP

/ B

PH

Mic

robi

olog

ique

s P

roli

féra

tio

n

Sal

monel

la

Cam

pylo

bac

ter

Clo

stri

diu

m p

erfr

ingen

s

Sta

ph

ylo

cocc

us

aure

us

Mul

tipl

icat

ion

Mau

vais

e hy

gièn

e du

pe

rson

nel e

t du

mat

érie

l. T

rava

il à

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péra

ture

tr

op é

levé

e

Evi

ter

le r

écha

uffe

men

t de

s ca

rcas

ses

: tr

avai

ller

à te

mpé

ratu

re m

aîtr

isée

ou

sur

des

peti

tes

quan

tité

s.

Att

enti

on à

la p

ropr

eté

de la

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le, d

es g

ants

, des

m

ains

. L

es m

atér

iaux

con

stit

utif

s de

l’em

balla

ge n

e do

iven

t pa

s êt

re u

ne s

ourc

e de

con

tam

inat

ion.

Uti

liser

des

m

atér

iaux

ada

ptés

à l’

usag

e al

imen

tair

e.

BP

H

ST

OC

KA

GE

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ylo

cocc

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aure

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Mul

tipl

icat

ion

Surv

ie

Pui

ssan

ce

frig

orif

ique

in

suff

isan

te.

Surv

eilla

nce

de la

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péra

ture

de

la c

ham

bre

froi

de.

Ra

pp

el :

la

tem

pér

atu

re f

ina

le d

es p

rod

uit

s d

oit

êtr

e

de

4°C

ma

xim

um

lo

rsqu

’ils

qu

itte

nt

l’ét

ab

liss

emen

t

CC

P B

(v

oir

ress

uyag

e)

Edité

par

la D

ILA

Page 60: LÉGISLA LEMENTATION - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/.../Petites_structures_abattage_volailles... · LÉGISLA LEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUID

– 53 –

5

3

CO

ND

ITIO

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ress

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e)

Edité

par

la D

ILA

Page 61: LÉGISLA LEMENTATION - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/.../Petites_structures_abattage_volailles... · LÉGISLA LEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUID

– 54 –

5

4

EX

PE

DIT

ION

DA

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péra

ture

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CC

P C

CC

P

Lim

ites

cri

tiq

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P

rocé

du

re d

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ctio

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s

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ific

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Tem

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4°C

Co

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ôle

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ali

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tem

pér

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re d

u v

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ule

.

En

tret

ien

du

ma

téri

el

Pré

voir

un

e so

luti

on

de

seco

urs

en

cas

de

ma

téri

el d

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tueu

x

Co

ntr

ôle

de

la

tem

pér

atu

re

da

ns

le

véh

icu

le a

van

t

livr

ais

on

Fic

hes

d’e

nre

gis

trem

ent

N°7

c (

chapit

re

7)

Edité

par

la D

ILA

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– 55 –

5

5

TA

BL

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UX

RE

CA

PIT

UL

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IFS

PO

UR

LA

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ISE

DE

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ST

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S P

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PO

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pou

r l’

abat

tage

des

lapi

ns

Dan

s le

cad

re d

e la

maî

tris

e d

e la

qu

alit

é d

es p

rod

uit

s, d

eux

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de

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ères

so

nt

dét

erm

inés

:

- le

s bonnes

pra

tiques

de

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rica

tio

n (

BP

H)

: ce

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nt

des

mes

ure

s gén

éral

es à

res

pec

ter

;

- le

s p

oin

ts c

riti

qu

es p

ou

r la

maî

tris

e (C

CP

) :

ce s

on

t le

s ét

apes

cri

tiques

où l

a per

te d

e m

aîtr

ise

du d

anger

entr

aîne

un r

isque

import

ant

de

non-c

onfo

rmit

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u p

rod

uit

.

AV

AN

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tam

inat

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PH

Mic

robi

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on

tam

inat

ion

d’o

rigin

e

endogèn

e et

féc

ale

:

Sal

mo

nel

la,

Clo

stri

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m

per

frin

gen

s

Sta

ph

ylo

cocc

us

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us

(abcè

s)

Chi

miq

ues

Rés

idu

s d

e p

rod

uit

s

vét

érin

aire

s

App

ort

- C

onta

min

atio

n A

nim

aux

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ades

D

ispo

ser

des

info

rmat

ions

rel

ativ

es à

la c

haîn

e al

imen

tair

e (I

CA

) 24

h a

vant

l’ab

atta

ge. V

érif

ier

la

fich

e sa

nita

ire

d’él

evag

e

CC

P A

CC

P

Lim

ites

cri

tiq

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P

rocé

du

re d

e su

rvei

lla

nce

A

ctio

ns

corr

ecti

ves

V

érif

ica

tio

n

En

reg

istr

emen

t

CC

P A

An

ima

ux

ma

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es

No

n r

esp

ect

des

dél

ais

d’a

tten

te

pa

r ra

pp

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au

x é

ven

tuel

s

tra

item

ents

méd

icam

ente

ux

.

Co

ntr

ôle

qu

ali

té a

van

t

abatt

age

:

Ma

lad

ies,

mo

rta

lité

s, l

ésio

ns.

Rep

ort

de

l’a

ba

tta

ge

An

ima

ux

sa

ins

Ave

c r

espec

t

des

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ais

d’a

tten

te p

ar

rap

po

rt a

ux

éven

tuel

s

tra

item

ents

.

Arc

hiv

age

des

ICA

5

5

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BL

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Edité

par

la D

ILA

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– 56 –

5

6

TR

AN

SP

OR

T –

AT

TE

NT

E A

VA

NT

AB

AT

TA

GE

DA

NG

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S A

ppor

t/

Con

tam

inat

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Mul

tipl

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S C

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/ B

PH

Mic

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olog

ique

s C

onta

min

atio

ns

crois

ées

Phy

siqu

es

Pré

sence

d’e

squil

les

d’o

s

Mic

robi

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on

tam

inat

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d’o

rigin

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Sal

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ph

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us

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s)

Con

tam

inat

ion

App

ort

Con

tam

inat

ion

Ani

mau

x én

ervé

s,

enta

ssés

, qui

se

ble

ssen

t F

ract

ures

C

aiss

es d

e tr

ansp

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sale

s

Evi

ter

le s

tres

s de

s an

imau

x au

cha

rgem

ent

: ra

mas

sage

par

les

patt

es.

Lai

sser

un

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ps d

e ré

cupé

rati

on a

ux a

nim

aux

aprè

s le

tra

nspo

rt m

ais

évit

er u

ne a

tten

te t

rop

long

ue a

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aba

ttag

e.

Insp

ecti

on s

anit

aire

AM

(A

nte

Mor

tem

) S’

assu

rer

du n

etto

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et

de la

dés

infe

ctio

n de

s ca

isse

s de

tra

nspo

rt.

BP

H

BP

H

ET

OU

RD

ISS

EM

EN

T -

AC

CR

OC

HA

GE

DA

NG

ER

S A

ppor

t/

Con

tam

inat

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Mul

tipl

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CA

USE

S M

ESU

RE

S D

E M

AIT

RIS

E D

ES

DA

NG

ER

S C

CP

/ B

PF

Mic

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olog

ique

s P

roli

féra

tion a

ccru

e su

r

les

zones

d’h

émat

om

es

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al s

aignée

s

Con

tam

inat

ion

App

arei

l dé

fect

ueux

, us

é

Evi

ter

le s

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s. F

aire

att

enti

on a

u ré

glag

e de

l’

appa

reil

d’an

esth

ésie

: t

ensi

on e

t fr

éque

nce

dans

le

cas

de l’

élec

tro-

anes

thés

ie.

BP

H

Edité

par

la D

ILA

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– 57 –

5

7

SA

IGN

EE

DA

NG

ER

S A

ppor

t/

Con

tam

inat

ion

Mul

tipl

icat

ion

Surv

ie

CA

USE

S M

ESU

RE

S D

E M

AIT

RIS

E D

ES

DA

NG

ER

S C

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/ B

PH

Mic

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olog

ique

s S

alm

onel

la

Clo

stri

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m p

erfr

ingen

s

Con

tam

inat

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Cis

eaux

et

cout

eaux

so

uillé

s

Uti

lisat

ion

de d

eux

ou m

ieux

tro

is c

oute

aux

en

rota

tion

dan

s un

sté

rilis

ateu

r (p

assa

ge a

u pr

éala

ble

sous

l’ea

u co

uran

te).

La

tem

péra

ture

de

l’ea

u du

st

érili

sate

ur d

oit

être

de

82°C

. P

réfé

rer

un s

aign

oir

où l’

anim

al e

st s

uspe

ndu

– l’

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al p

eut

auss

i êtr

e su

spen

du à

des

bal

ance

lles

pour

la s

aign

ée.

Le

sang

doi

t êt

re r

écup

éré

dans

un

bac

dest

iné

au

trai

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ent

des

déch

ets.

R

espe

cter

le t

emps

de

saig

née.

BP

H

DE

PO

UIL

LA

GE

DA

NG

ER

S A

ppor

t/

Con

tam

inat

ion

Mul

tipl

icat

ion

Surv

ie

CA

USE

S M

ESU

RE

S D

E M

AIT

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Mic

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Clo

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diu

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tam

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rem

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régu

lière

men

t le

s co

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ux e

n ro

tati

on

dans

un

stér

ilisa

teur

(ch

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est

sté

rilis

é ré

guliè

rem

ent)

. Si

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upér

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n de

s pe

aux,

les

met

tre

dans

un

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spéc

ifiq

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rait

emen

t ul

téri

eur.

Si

non

réc

upér

atio

n de

s pe

aux,

les

met

tre

dans

un

bac

dest

iné

au s

tock

age

des

déch

ets.

BP

H

Edité

par

la D

ILA

Page 65: LÉGISLA LEMENTATION - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/.../Petites_structures_abattage_volailles... · LÉGISLA LEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUID

– 58 –

5

8

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inat

ion

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de

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iscé

rati

on

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iène

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mai

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pien

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des

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ouve

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s an

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s du

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dan

s le

reg

istr

e d’

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tage

(fi

che

13 –

cha

pitr

e 7)

.

BP

H

BP

H

Edité

par

la D

ILA

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– 59 –

5

9

LA

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S

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Cet

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tape

peu

t in

terv

enir

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elle

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t de

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u d

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e de

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sse

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om

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e d

e

conta

min

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n l

ors

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rcas

ses

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ou

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s.

Uti

liser

une

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ou

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Séca

teur

sal

e T

rem

per

régu

lière

men

t le

séc

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r da

ns le

st

érili

sate

ur p

enda

nt l’

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. R

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érer

les

patt

es d

ans

un b

ac d

esti

né a

u st

ocka

ge d

es d

éche

ts.

BP

H

Edité

par

la D

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6

0

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Cha

riot

s sa

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Susp

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s la

pins

sur

un

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es c

hari

ots.

L

es c

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doiv

ent

être

net

toyé

s et

dés

infe

ctés

ap

rès

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ue u

tilis

atio

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Lis

teri

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cyto

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es

Chi

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s d

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rod

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s d

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net

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e et

de

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infe

ctio

n

Con

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inat

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App

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Loc

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et

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ls

sale

s M

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rinç

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du

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érie

l et

des

loca

ux

Mis

e en

pla

ce d

es p

rocé

dure

s re

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ves

au n

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yage

et

à la

dés

infe

ctio

n de

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caux

, de

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embl

e du

m

atér

iel a

insi

qu'

à l'h

ygiè

ne d

u pe

rson

nel

Et

Uti

liser

un

déte

rgen

t au

tori

sé e

n ag

ro-a

limen

tair

e et

un

dés

infe

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t ho

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ique

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roli

féra

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n

Sal

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Clo

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Mul

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icat

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Surv

ie

Pui

ssan

ce

frig

orif

ique

in

suff

isan

te.

Tem

ps d

e re

ssuy

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insu

ffis

ant.

Surv

eilla

nce

de la

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péra

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de

la c

ham

bre

froi

de

Ven

tila

tion

suf

fisa

nte

pour

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inue

r l’

hum

idit

é.

Tem

péra

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s de

s ca

rcas

ses

cibl

ées

en f

in d

e re

ssuy

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:

+4°C

max

i en

surf

ace

+4°C

à c

oeur

CC

P B

CC

P

Lim

ites

cri

tiq

ues

P

rocé

du

re d

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llan

ce

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s co

rrec

tive

s

Vér

ific

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on

E

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gis

trem

ent

CC

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Tem

pér

atu

re d

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ass

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la

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du

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suya

ge

sup

érie

ure

à

+4°

maxi

en s

urf

ace

+4

° m

ax

i à

ur

Co

ntr

ôle

jo

urn

ali

er d

e la

tem

pér

atu

re d

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ch

am

bre

froid

e.

Co

ntr

ôle

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la t

emp

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ture

des

carc

ass

es à

la

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rtie

du

ress

uya

ge.

(1 c

on

trô

le p

ar

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mis

en

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uya

ge)

Au

gm

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r le

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ps

de

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uya

ge.

En

tret

ien

du

ma

téri

el.

Pré

voir

un

e so

luti

on

de

seco

urs

en

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de

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téri

el d

éfec

tueu

x

Vér

ific

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on

de

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emp

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ture

des

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es

qu

i d

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ir a

ttei

nt

les

vale

urs

cib

lées

Fic

hes

d’e

nre

gis

trem

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N°7

a e

t 7b

(ch

apit

re7)

Edité

par

la D

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6

1

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N°7

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t 7b

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re7)

Edité

par

la D

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6

2

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Mul

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levé

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Evi

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le r

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men

t de

s ca

rcas

ses

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ller

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mpé

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isée

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r de

s pe

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ter

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liss

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ique

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suff

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eilla

nce

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péra

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cule

CC

P C

CC

P

Lim

ites

cri

tiq

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ctio

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co

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tive

s

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ule

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su

pér

ieu

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Co

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ali

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re d

u v

éhic

ule

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En

tret

ien

du

ma

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el

Pré

voir

un

e so

luti

on

de

seco

urs

en

cas

de

ma

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el d

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Co

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ôle

de

la

tem

pér

atu

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ns

le

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icu

le a

van

t

livr

ais

on

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hes

d’e

nre

gis

trem

ent

N°7

c (

chapit

re

7)

Edité

par

la D

ILA

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– 63 –

6

3

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64

Ces analyses permettent de vérifier la salubrité et la qualité hygiénique des denrées

périssables que l’on remet au consommateur. Elles doivent donc être représentatives des

produits que l’on remet au consommateur. Ce sont les auto-contrôles, qui sont de la

responsabilité de l’abatteur ; ce dernier devant se mettre en rapport avec un laboratoire

d’analyses.

Les carcasses d’animaux de boucherie et de volailles ne sont pas soumises à des

critères de sécurité des aliments, c’est-à-dire à des critères pour lesquels les seuils doivent

impérativement être respectés pour mettre le produit sur le marché. Elles sont soumises à des

critères indicateurs d’hygiène des procédés dont le dépassement n’exige pas de mesures de

retrait du marché mais des actions correctives concernant l’hygiène des procédés. Ces critères

sont utilisables, entre autre, comme moyens de vérification de son plan HACCP par

l’opérateur.

Textes de référence :

- Règlement n° 2073/2005 de la Commission du 15 novembre 2005 concernant

les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires,

- Note de service de la DGAL du 14 novembre 2007 relative aux critères

microbiologiques,

- Note de service DGAL/SDSSA/N2009-8247 du 25 août 2009, modifiant la

note de service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14 janvier 2008 relative aux

modalités de mise en œuvre des analyses microbiologiques des denrées

alimentaires et d’exploitation des résultats.

Quelle (s) flore (s) rechercher sur la volaille ? Salmonella est le germe choisi par le règlement CE 2073/2005 en tant que critère indicateur

des procédés, mais l’article 5 de ce règlement permet de choisir d’autres germes « dès lors

qu’ils sont en mesure de démontrer à la satisfaction de l’autorité compétente, que ces

procédures fournissent des garanties au moins équivalentes. » De même, « le nombre d’unités

à prélever…peut être réduit si l’exploitant du secteur alimentaire est en mesure de démontrer

par une documentation historique, qu’il dispose de procédures efficaces fondées sur les

principes HACCP. »

Comment les rechercher ? Toutes les méthodes d’analyses rapides peuvent être théoriquement appliquées pour la plupart

des bactéries pathogènes.

6. le produit et le consommateur

6.1. les analyses microbiologiques

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Prélèvements et échantillonnage

Pour les carcasses entières de volailles (poulets et dindes) : les prélèvements doivent être

réalisés sur 15 carcasses issues d’une seule journée de production. Sur chacune des 15

carcasses prélevées sur la journée, un morceau d’environ 10g de peau de cou est prélevé. Les

5 x 30g ainsi prélevés et regroupés (un échantillon correspond à trois carcasses) sont transmis

au laboratoire pour recherche de Salmonelles dans une prise d’essai de 25g.

On soumet donc à analyse 5 x 25g de peau de cou.

Les carcasses doivent être prélevées après le ressuyage.

Fréquences des analyses : La fréquence des analyses varie en fonction de la taille de l’établissement.

- Pour les abattoirs agréés abattant annuellement au plus 300 tonnes (toutes espèces

confondues), cette fréquence des auto-contrôles relatifs aux salmonelles est établie à

une fois tous les 20 jours d’abattage effectif. Si les auto-contrôles s’avèrent

satisfaisants pendant 30 semaines (soit 7 résultats), les fréquences pourront être

abaissées à une fois tous les 40 jours d’abattage effectif. Si les résultats s’avèrent non

satisfaisants, les fréquences devront nécessairement être ré-augmentées aux fréquences

de base pour ces petits abattoirs (1 analyse tous les 20 jours d’abattage effectif). Dans

tous les cas, la fréquence de prélèvement ne peut être inférieure à une fois 5 analyses

tous les quatre mois.

- Les établissements d’abattage de volailles non agréés peuvent être dispensés de

respecter cette fréquence qui peut être définie au minimum à 1 fois 5 analyses tous les

6 mois. En cas d’activité saisonnière (ex : activité en période hivernale uniquement),

la fréquence minimale est donc d’une fois par an. Le résultat sera alors interprété de

manière individuelle.

- Pour les abattoirs abattant plusieurs espèces sur la même chaîne, les prélèvements ne

concerneront que l’espèce majoritaire abattue.

Quelle flore rechercher sur les autres espèces ?

Aucun critère indicateur d’hygiène n’a été défini dans le Règlement (CE) n°2073/2005 pour

les espèces de ratites, de lagomorphes et de volailles autres que le poulet et la dinde. De

nouveaux critères indicateurs d’hygiène ont été proposés par les fédérations de professionnels

pour ces matrices non visées et ont été transmis à l’AFSSA en juillet 2006. Dans l’attente de

la réponse de cette dernière sur l’ensemble des critères proposés par toutes les fédérations

concernées, les opérateurs ne sont pas dispensés de réaliser des autocontrôles sur les carcasses

de ces espèces, mais le choix des germes et des seuils d’interprétation est laissé à leur

appréciation.

Voir Chapitre 7 FICHE 12 page 97

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66

La DLC (Date Limite de Consommation) est apposée par le conditionneur et garantit la

salubrité du produit.

Le code de la consommation (article R112-22) impose que le consommateur soit informé de

la date jusqu’à laquelle les qualités d’un aliment sont garanties. La détermination de cette date

relève de la responsabilité des professionnels et doit apporter des garanties suffisantes quant à

l’innocuité des denrées consommées.

Enfin, parmi les textes relatifs à l’hygiène des aliments remis au consommateur, sont prévues

les températures maximales auxquelles doivent être maintenues les denrées.

Textes de référence : protocole de validation de la durée de vie – FIA - Décembre 2007

Fréquence : La durée de vie devra être déterminée avant la première mise en marché d’une gamme de

produits donnée ainsi qu’à chaque modification significative de la composition de cette

gamme ou de la méthode de fabrication ayant un impact sur le statut sanitaire du produit.

En tout état de cause, la validation se fera sur des échantillons obtenus à partir de lots

fabriqués dans des conditions pré - industrielles sur la base de 5 prélèvements du même lot.

La durée de vie doit ensuite être suivie périodiquement selon une fréquence au minimum

annuelle, afin d’éviter toute dérive dans le cadre de son plan de contrôle interne. Ce suivi se

fera sur la base du plan de contrôle interne et l’interprétation se fera sur une base statistique.

Germes analysés et critères microbiologiques pour les pièces entières Le protocole de validation des durées de vie doit prendre en compte :

A J0 :

- Les germes de sécurité des aliments décrits dans le règlement (CE) n° 2073/2005 de la

Commission du 15 novembre 2005 concernant les critères microbiologiques

applicables aux denrées alimentaires (aucuns pour les produits crus),

- Les germes indicateurs d’hygiène définis par la FIA et ceux du règlement (CE) n°

2073/2005 :

6.2. la validation de la d.l.C..

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Salmonelles Aérobies

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Coli totaux et flore totale

Staphylocoques coagulase +

Produits avec peau : 1g avec peau / 9g sans peau

Pièces entières

Poulet et dinde :

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Produits sans peau : prélèvements en surface et en profondeur représentatifs des proportions anatomiques

Abats - - 104/g - -

Fin de durée de vie :

- Pour les pièces entières et les abats : validation du process au travers des germes de

vieillissement. (Cf. Critères indicateurs d’hygiène FIA) :

a) Validation d’une durée de vie

Pour les pièces entières, abats :

• Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand):

Produit sous film / vrac : (n=5 et c=2)

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M : 108

• Flore lactique :

Produit sous vide / sous atm : (n=5 et c=2)

m : 107

M : 108

b) Suivi d’une durée de vie

Dans le cadre du suivi d’une durée de vie, les analyses ne se font pas sur 5 échantillons mais

sur la base d’une évaluation statistique du plan de contrôle en fin de durée de vie du produit :

- 60% des résultats doivent être inférieurs à la cible,

- 100% des résultats doivent être inférieurs à la tolérance (10 fois la cible).

En cas de résultat supérieur à la tolérance, l’exploitant doit analyser la situation et décrire son

plan d’action (devenir des denrées, recherche des causes, retour à la maîtrise, action sur le

procédé).

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Salmonelles Aérobies

E. Coli

Coli totaux et flore totale

Staphylocoques coagulase +

Produits avec peau : 1g avec peau / 9g sans peau

Pièces entières

Poulet et dinde :

absence dans 25g

de peau

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- 104/g - 5.10

3

Produits sans peau : prélèvements en surface et en profondeur représentatifs des proportions anatomiques

Abats - - 104/g - -

Fin de durée de vie :

- Pour les pièces entières et les abats : validation du process au travers des germes de

vieillissement. (Cf. Critères indicateurs d’hygiène FIA) :

a) Validation d’une durée de vie

Pour les pièces entières, abats :

• Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand):

Produit sous film / vrac : (n=5 et c=2)

m : 107

M : 108

• Flore lactique :

Produit sous vide / sous atm : (n=5 et c=2)

m : 107

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b) Suivi d’une durée de vie

Dans le cadre du suivi d’une durée de vie, les analyses ne se font pas sur 5 échantillons mais

sur la base d’une évaluation statistique du plan de contrôle en fin de durée de vie du produit :

- 60% des résultats doivent être inférieurs à la cible,

- 100% des résultats doivent être inférieurs à la tolérance (10 fois la cible).

En cas de résultat supérieur à la tolérance, l’exploitant doit analyser la situation et décrire son

plan d’action (devenir des denrées, recherche des causes, retour à la maîtrise, action sur le

procédé).

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Pour les pièces entières et abats :

• Pseudomonas (indicateur visuel, produit sain, loyal et marchand):

Produit sous film / vrac :

Cible : 107

Tolérance : 108

• Flore lactique :

Produit sous vide / sous atm :

Cible : 107

Tolérance : 108

Echantillonnage

Les 5 échantillons analysés doivent provenir de volailles ou de lapins issus d'un même lot

d'abattage.

• pièces entières

échantillon = mélange d’environ 10 % de peau et 90 % sans peau.

Scénario temps-température

Le protocole de validation doit inclure une rupture de la chaîne du froid selon les modalités

suivantes :

���� Germes de vieillissement : pendant toute la durée de vie conservation à +4°C.

���� Validation organoleptique du caractère sain, loyal et marchand sur un scénario temps/température : en cru : 2/3 à 4°C et 1/3 à 8°C.

La chaîne du froid doit être maîtrisée : ainsi, pour la réalisation des tests il conviendra de tenir

compte de la plage de variation des appareils de pilotage de température des enceintes pour

que le produit soit effectivement maintenu à la température maximale indiquée.

Critère Listeria

La note de service DGAL/SDSSA/N2006-8008 du 05/01/06 rappelle que le critère à retenir

pour garantir la sécurité alimentaire du consommateur est 100 germes/g au moment de la

consommation c'est à dire après cuisson pour les produits crus destinés à être consommés

cuits par le consommateur et en l'état pour les produits RTE.

Ainsi, la validation de la durée de vie passera par des tests de croissance et des tests de

destruction à la cuisson permettant de déterminer les valeurs sortie usine assurant le respect

du critère de 100 germes/ g au stade de la consommation chez le consommateur. Cette

validation sera réalisée au niveau interprofessionnel sur les familles produit représentatives.

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6.3.1) La Traçabilité L’ensemble des produits issus de l’activité d’abattage destiné à la consommation humaine

doit être identifié de façon adéquate. Un lot doit correspondre au plus à une phase d’abattage.

Les exploitants doivent élaborer des systèmes de traçabilité internes conçus en fonction de la

taille de l’entreprise et de la nature de ses activités.

Conformément au règlement CE n°178/2002, l’exploitant doit pouvoir répondre à trois

obligations :

- Etablir le lien entre « le lot d’élevage – le lot d’abattage – les produits finis » (pour

connaître l’origine des produits) ;

- Etablir un lien entre « le produit fini – le client » (pour savoir quels produits ont été

livrés aux clients).

- Etant toutefois entendu que les exploitants du secteur alimentaire n’ont pas à identifier

les clients directs lorsque ceux-ci sont les consommateurs finaux.

La tenue du registre d’élevage participe à la traçabilité : L’arrêté du 5 juin 2000 fixe les modalités de la tenue d’un registre d’élevage pour tous les

animaux dont la chair est destinée à la consommation.

Le registre d’élevage est constitué par le regroupement des éléments suivants :

- une fiche synthétique des caractéristiques de l’exploitation ;

- une fiche synthétique des données concernant l’encadrement zootechnique,

sanitaire et médical de l’exploitation pour chaque espèce animale ;

- des données relatives aux mouvements des animaux (naissance, achat,

abattage, vente avec le nombre d’animaux et les dates);

- des données relatives à l’entretien des animaux et aux soins qui leur sont

apportés (étiquettes des aliments, ordonnances vétérinaires y compris pour les

aliments médicamenteux, dates de début et fin des traitements) ;

- des données relatives aux interventions vétérinaires (compte rendu de visite).

Si l’abatteur n’est pas l’éleveur – le gestionnaire de l’abattoir est responsable de la traçabilité

de l’ICA (Informations relatives à la chaîne alimentaire) dès le moment où il devient

détenteur des animaux qui lui sont livrés. Il doit assurer cette responsabilité lors de son

contrôle à réception en analysant et en classant les informations de la fiche sanitaire d’élevage

accompagnant le lot d’animaux qui lui est livré (R CE 853/2004 annexe II section 3). La fiche

sanitaire d’élevage (ou ICA) renseignée à partir du registre d’élevage doit être transmise à

l’abatteur 24 heures avant l’abattage de chaque lot de volailles, à charge pour ce dernier

d’aviser le service vétérinaire en cas de problème suspecté.

Avant l’abattage, à la réception des animaux, une inspection sanitaire ante-mortem est

réalisée. Le but de cette inspection est d’éliminer à ce stade les animaux ne pouvant être

abattus en vue de la consommation humaine (animaux malades par exemple)

De plus, au niveau de l’abattoir, il est indispensable de tenir un registre d’abattage.

6.3. traçabilité - retrait - rappel

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FICHE 13 page 99 : EXEMPLE DE REGISTRE d’ABATTAGE

Outre les informations faisant le lien avec le lot d’élevage, le registre d’abattage doit

également mentionner les résultats de l’inspection sanitaire post mortem. L’inspection

sanitaire post mortem a pour objectif de retirer de la chaîne alimentaire toute ou partie de la

carcasse, abats manifestement impropres à la consommation humaine. Cette inspection relève

de la responsabilité des services vétérinaires qui en fixent les modalités pratiques de

réalisation.

Le retrait de certaines carcasses manifestement impropres peut être effectué en sortie de

plumeuse ou dépouillage ; l’inspection complète étant effectuée lors de l’éviscération, pour

observation des organes de la cavité abdominale et thoracique. Les produits retirés sont

stockés dans un congélateur ou une chambre froide « sous-produits » pour attente avant

évacuation de ces sous-produits par une société spécialisée et agréée.

6.3.2) Retraits – Rappels en cas de détection d’un problème après livraison

La réglementation impose d’informer l’administration de contrôle (DDSV), de procéder à un

retrait ou un rappel en cas de détection d’une non-conformité sur un produit pouvant entraîner

un danger pour le consommateur ou affectant la légalité d’un produit.

L’entreprise doit être en mesure d’engager des procédures de rappel/retrait.

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FICHES 1et 2 : HYGIENE DU PERSONNEL

FICHE 3 : PLAN DE NETTOYAGE DESINFECTION

FICHE 4 : SUIVI DES OPERATIONS DE NETTOYAGE – DESINFECTION

FICHE 5 : CONTROLES BACTERIOLOGIQUES DE LA DESINFECTION

FICHE 6 : CONTROLES BACTERIOLOGIQUES DE LA DESINFECTION -

ENREGISTREMENTS

FICHE 7 : ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES : chambre froide – véhicule de transport

FICHE 8 : NETTOYAGE – DESINFECTION : Planning des opérations Chambre froide

FICHE 9 : NETTOYAGE – DESINFECTION : Planning des opérations Abattoir

FICHE 10 : NETTOYAGE – DESINFECTION : Planning des opérations Vestiaire + Sanitaires

FICHE 11 : CONTROLE MENSUEL DE LA DERATISATION

FICHE 12 : CONTROLES BACTERIOLOGIQUES VOLAILLES : ENREGISTREMENTS

FICHE 13 : EXEMPLE DE REGISTRE D’ABATTAGE

7. les documents de consigneset d’enregistrement

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Fiche 1 TENUE VESTIMENTAIRE

LOCAL : VESTIAIRE Date de mise à jour :

PASSER LA TENUE VESTIMENTAIRE AVANT DE PENETRER DANS L’ABATTOIR

Exemple de consignes à afficher :

EVENEMENT ACTION

EMBAUCHE Prendre cotte, bottes, charlotte et masque dans… et les passer avant de pénétrer dans l’abattoir

PAUSE

DEJEUNER

FIN DES OPERATIONS

1° Nettoyer les bottes à l’aide de …

2° Jeter charlotte et masques dans la poubelle…

3° Enlever la cotte et la laisser dans…

RECOMMANDATIONS :

� Afficher dans les vestiaires et partout où figure une entrée dans l’abattoir.

� Prévoir des gants en cas de blessure.

� Ne pas porter de bijoux.

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Fiche 2 LAVAGE DES MAINS

LOCAL : Date de mise à jour :

PENSER A SE LAVER LES MAINS AVANT DE PENETRER DANS L’ABATTOIR

MODE OPERATOIRE

Mouiller les mains.

Prendre du savon bactéricide.

Nettoyer.

Rincer.

Brosser les ongles.

Essuyer avec un papier absorbant jetable

SAVON BACTERICIDE

FREQUENCE

Avant d’entrer dans l’abattoir.

Après usage des toilettes.

Aux fréquences déterminées selon le poste de travail.

RECOMMANDATIONS :

Afficher à la sortie des vestiaires avant de pénétrer dans l’abattoir et sur la porte à l’intérieur des toilettes.

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uti

lisa

tio

n d

’un

e sa

lle

et d

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s éq

uip

emen

ts.

� C

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ines

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peu

ven

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re p

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culi

èrem

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min

ante

s ;

il i

mp

ort

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ôle

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réci

sém

ent

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u p

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e :

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u b

ac ;

Plu

meu

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plu

mes

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es, pro

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ts, ab

sence

d’e

nduit

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s, b

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des

doig

ts ;

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céra

tion :

pro

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le, pro

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oute

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et

cise

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pre

té d

u b

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Déc

oupe

: pro

pre

té d

e la

tab

le, pro

pre

té d

es c

oute

aux

et

cise

aux

.

� S

i le

contr

ôle

n’e

st p

as s

atis

fais

ant,

en p

réci

ser

le m

oti

f dan

s la

colo

nne

«

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re-

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uti

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n o

u c

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ger

d’i

nst

rum

ent

lors

qu

e c’

est

po

ssib

le.

Edité

par

la D

ILA

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– 77 –

7

7

Fic

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IVI

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Edité

par

la D

ILA

Page 85: LÉGISLA LEMENTATION - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/.../Petites_structures_abattage_volailles... · LÉGISLA LEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUID

– 78 –

7

8

Fic

he 5

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r le

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rs, le

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ock

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….e

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énér

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surf

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ct a

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les

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les.

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ôle

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hif

fonnet

te, boît

e de

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ct (

de

Pét

ri),

lam

e gél

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e pli

ante

….

� M

icro

-org

anis

mes

: s

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on

elle

s, s

trep

toco

ques

féc

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, fl

ore

tota

le…

……

….

� P

roto

cole

de

pré

lèvem

ent

: st

andar

dis

er l

a m

éthode

:

Pour

une

chif

fonn

ette

, déf

inir

une

surf

ace

de

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fonnag

e et

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la

resp

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un

e b

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e d

e P

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ou

une

lam

e, e

xer

cer

une

pre

ssio

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dan

t 5 s

eco

nd

es s

ans

bo

uger

le

sup

po

rt ;

Il e

st i

ndis

pen

sable

de

conse

rver

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mêm

es l

ieu

x e

t la

mêm

e m

éthode

de

pré

lèvem

ent

(nat

ure

, m

icro

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anis

mes

rec

her

chés

) pour

éval

uer

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s le

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ps

la q

ual

ité

du

tra

vai

l.

� I

ncu

bat

ion 4

8 h

eure

s /

72 h

eure

s à

35°C

.

� S

i les

rés

ulta

ts n

e so

nt p

as s

atis

fais

ants

, le

mod

e op

érat

oire

doi

t êt

re r

edis

cuté

; d

e pl

us, l

e no

mbr

e et

la f

réqu

ence

des

pré

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men

ts

peuv

ent

êtr

e au

gmen

tés.

Si

les

résu

ltat

s so

nt

du

rab

lem

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bons,

ch

anger

le

lieu

de

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lèv

emen

t ou

les

modal

ités

(nat

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, m

icro

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anis

mes

rec

her

chés

).

� D

es p

rélè

vem

ents

peu

ven

t êt

re r

éali

sés

aprè

s ab

atta

ge

d’u

n l

ot

élev

é par

autr

ui

ou d

ont

le s

tatu

t sa

nit

aire

est

inco

nnu.

� A

près

aba

ttag

e d’

un lo

t co

ntam

iné,

des

rec

herc

hes

de s

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onel

les

peuv

ent

être

mis

es e

n œ

uvre

apr

ès d

écon

tam

inat

ion.

Edité

par

la D

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– 79 –

7

9

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RC

HE

S

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ION

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IVE

S

Edité

par

la D

ILA

Page 87: LÉGISLA LEMENTATION - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/.../Petites_structures_abattage_volailles... · LÉGISLA LEMENTATION Les éditions des JOURNAUX OFFICIELS GUID

– 80 –

8

0

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OG

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SIN

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ven

t êt

re r

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om

bre

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colo

nie

s) o

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nte

rpré

tés

(qu

alif

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sat

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isan

t, a

ccep

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u i

nsu

ffis

ant

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coule

ur

: ver

te, ora

nge

ou

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� ��� S

i le

cont

rôle

n’e

st p

as s

atis

fais

ant,

en

préc

iser

le m

otif

et

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tuel

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acti

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ves

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ettr

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la c

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e ut

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Les

rés

ult

ats

mér

iten

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tre

dis

cuté

s av

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pér

ateu

rs

Edité

par

la D

ILA

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– 81 –

8

1

Fic

he 6

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Dat

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mis

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NA

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Edité

par

la D

ILA

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– 82 –

82

Fiche 7a ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES CHAMBRE FROIDE : Date de mise à jour :

ANNEE : MOIS :

DATE HEURE TEMPERATURE (°C)

OBSERVATION OPERATEUR

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

� Les températures doivent être comprises entre – 2°C- et +4°C. � Si la température relevée se situe en dehors des normes :

� 1°Vérifier le bon fonctionnement de la chambre froide ;

� 2°Contacter si nécessaire le service technique ; tél :

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par

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– 83 –

8

3

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ntr

e 0

°C e

t +

4°C

A

nn

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:

Mo

is :

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rie

l :

10

9

8

7

6

5

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2

1

Températures

0

1

2

3

4

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6

7

8

9

1

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1

1

1

2

1

3

1

4

1

5

1

6

1

7

18

19

20

21

22

23

24

25

2

6

2

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2

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31

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....

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....

....

....

....

....

....

...

10

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0

1

2

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6

7

8

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1

1

2

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18

19

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21

22

23

24

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6

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7

2

8

2

9

3

0

31

J

OU

RS

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par

la D

ILA

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– 84 –

84

Fiche 7b TEMPERATURES DES CARCASSES

CHAMBRE FROIDE : SORTIE DE RESSUYAGE Date de mise à jour : ANNEE : MOIS :

DATE HEURE TEMPERATURE à coeur(°C)

TEMPERATURE en surface (°C)

OBSERVATION OPERATEUR

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

Edité

par

la D

ILA

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– 85 – 85

Fiche 7c ENREGISTREMENT DES TEMPERATURES VEHICULE DE TRANSPORT : Date de mise à jour :

ANNEE : MOIS :

DATE HEURE TEMPERATURE (°C) OBSERVATION OPERATEUR 1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

Edité

par

la D

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– 86 –

8

6

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1

N

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et

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nfec

tion

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sinf

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3

Net

toya

ge e

t dé

sinf

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on

N

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yage

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4

Con

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upe

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d

5

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6

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ecti

on

7

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toya

ge e

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sinf

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on

N

etto

yage

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dési

nfec

tion

8

Con

trôl

e du

gro

upe

froi

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9

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toya

ge e

t dé

sinf

ecti

on

10

N

etto

yage

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tion

11

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toya

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sinf

ecti

on

12

N

etto

yage

et

dési

nfec

tion

Net

toya

ge e

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sinf

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on

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ôle

grou

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roid

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ôle

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orat

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14

N

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yage

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15

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yage

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16

N

etto

yage

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dési

nfec

tion

Net

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1

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C

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N

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yage

et

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tion

Edité

par

la D

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8

7

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oupe

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31

N

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C

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Edité

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– 88 –

8

8

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e à

jour

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42

N

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4

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:

100

- Arrêté du 5 juin 2000 (JO du 25 juin 2000) relatif au registre d’élevage.

- Arrêté du 9 septembre 2004 portant application de l’article L.221-1-3 du code de la

consommation.

- Arrêté du 8 juin 2006 modifié le 8 novembre 2008, relatif à l’agrément des établissements

mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des denrées contenant des

produits d’origine animale.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et

des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R.

1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique ;

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des

articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé publique.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire ne provenant pas d'une

distribution publique, pris en application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-

16 du code de la santé publique

- Arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation

d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6

à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique.

- Décret n° 2008-1054 du 10 octobre 2008 relatif aux établissements d’abattage de volailles

et de lagomorphes non agréés.

- Directive 2007/68/CE de la Commission du 27 novembre 2007 modifiant l'annexe III bis

de la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne

certains ingrédients alimentaires

- Note de service DGAL du 5 janvier 2006 sur la gestion des non-conformités en Listeria

monocytogenès dans les denrées alimentaires.

- Note de service 2006-8048 de la DGAL du 20 février 2006 expliquant un certain nombre

d’éléments concernant l’entrée en vigueur du règlement n° 2073/2005.

- Note de service 2007-8275 du 14 novembre 2007 relative aux critères microbiologiques

applicables aux carcasses d’animaux de boucherie et de volailles.

- Note de service DGAL/SDSSA/N2009-8247 du 25 août 2009, modifiant la note de

service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14 janvier 2008 relative aux modalités de mise en

œuvre des analyses microbiologiques des denrées alimentaires et d’exploitation des

résultats.

- Circulaire interministérielle DGS/SD7A no

2005-334 et DGAL/SDSSA/C du 6 juillet 2005 relative aux conditions d’utilisation des eaux et au suivi de leur qualité dans les

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99

- Règlement (CE)n°178/2002 du Parlement et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les

principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant

l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la

sécurité des denrées alimentaires.

- Règlement (CE) n° 1774/2002 du 3 octobre 2002 relatif aux sous-produits

- Règlement (CE) n° 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires.

- Règlement (CE) n°853/2004 du Parlement et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles

spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale.

- Règlement (CE) n° 854/2004 du Parlement et du Conseil du 29 avril 2004 fixant les règles

spécifiques d'organisation des contrôles officiels concernant les produits d'origine animale

destinés à la consommation humaine.

- Règlement (CE) n° 1935/2004 du 27 octobre 2004 concernant les matériaux et objets

destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires.

- Règlement (CE) n° 2073/2005 du 15 novembre 2005 concernant les critères

microbiologiques applicables aux denrées alimentaires.

- Règlement (CE) n° 2076/2005 de la Commission du 5 décembre 2005 portant dispositions

d'application transitoires des règlements n° 853/2004, n° 854/2004 et n° 882/2004 du

Parlement européen et du Conseil et modifiant les règlements n° 853/2004 et n°

854/2004 ;

- Règlement (CE) n° 543/2008 relatif aux normes de commercialisation pour les volailles.

- Code de la Santé Publique (articles L612 : plan sanitaire d'élevage ; L617-1 : AMM ;

L617-2 : temps d'attente ; article R. 5146-51 : ordonnance).

- Code Rural (articles 258, 259, 262 relatifs à l'inspection sanitaire et qualitative des

animaux vivants et des denrées animales ou d'origine animale et article 276 sur les

mauvais traitements et actes de cruauté).

- Arrêté du 10 mars 1977, relatif à l’état de santé et à l’hygiène du personnel appelé à

manipuler les denrées animales ou d’origine animale.

- Arrêté ministériel du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d’immobilisation,

d’étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale

dans les abattoirs.

8. principaux textes réglementaires

100

- Arrêté du 5 juin 2000 (JO du 25 juin 2000) relatif au registre d’élevage.

- Arrêté du 9 septembre 2004 portant application de l’article L.221-1-3 du code de la

consommation.

- Arrêté du 8 juin 2006 modifié le 8 novembre 2008, relatif à l’agrément des établissements

mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des denrées contenant des

produits d’origine animale.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et

des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R.

1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique ;

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des

articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé publique.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire ne provenant pas d'une

distribution publique, pris en application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-

16 du code de la santé publique

- Arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation

d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6

à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique.

- Décret n° 2008-1054 du 10 octobre 2008 relatif aux établissements d’abattage de volailles

et de lagomorphes non agréés.

- Directive 2007/68/CE de la Commission du 27 novembre 2007 modifiant l'annexe III bis

de la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne

certains ingrédients alimentaires

- Note de service DGAL du 5 janvier 2006 sur la gestion des non-conformités en Listeria

monocytogenès dans les denrées alimentaires.

- Note de service 2006-8048 de la DGAL du 20 février 2006 expliquant un certain nombre

d’éléments concernant l’entrée en vigueur du règlement n° 2073/2005.

- Note de service 2007-8275 du 14 novembre 2007 relative aux critères microbiologiques

applicables aux carcasses d’animaux de boucherie et de volailles.

- Note de service DGAL/SDSSA/N2009-8247 du 25 août 2009, modifiant la note de

service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14 janvier 2008 relative aux modalités de mise en

œuvre des analyses microbiologiques des denrées alimentaires et d’exploitation des

résultats.

- Circulaire interministérielle DGS/SD7A no

2005-334 et DGAL/SDSSA/C du 6 juillet 2005 relative aux conditions d’utilisation des eaux et au suivi de leur qualité dans les

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– 100 –

100

- Arrêté du 5 juin 2000 (JO du 25 juin 2000) relatif au registre d’élevage.

- Arrêté du 9 septembre 2004 portant application de l’article L.221-1-3 du code de la

consommation.

- Arrêté du 8 juin 2006 modifié le 8 novembre 2008, relatif à l’agrément des établissements

mettant sur le marché des produits d’origine animale ou des denrées contenant des

produits d’origine animale.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et

des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R.

1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique ;

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution, pris en application des

articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-16 du code de la santé publique.

- Arrêté du 11 janvier 2007 relatif au programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux utilisées dans une entreprise alimentaire ne provenant pas d'une

distribution publique, pris en application des articles R. 1321-10, R. 1321-15 et R. 1321-

16 du code de la santé publique

- Arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation

d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6

à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique.

- Décret n° 2008-1054 du 10 octobre 2008 relatif aux établissements d’abattage de volailles

et de lagomorphes non agréés.

- Directive 2007/68/CE de la Commission du 27 novembre 2007 modifiant l'annexe III bis

de la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne

certains ingrédients alimentaires

- Note de service DGAL du 5 janvier 2006 sur la gestion des non-conformités en Listeria

monocytogenès dans les denrées alimentaires.

- Note de service 2006-8048 de la DGAL du 20 février 2006 expliquant un certain nombre

d’éléments concernant l’entrée en vigueur du règlement n° 2073/2005.

- Note de service 2007-8275 du 14 novembre 2007 relative aux critères microbiologiques

applicables aux carcasses d’animaux de boucherie et de volailles.

- Note de service DGAL/SDSSA/N2009-8247 du 25 août 2009, modifiant la note de

service DGAL/SDSSA/N2008-8009 du 14 janvier 2008 relative aux modalités de mise en

œuvre des analyses microbiologiques des denrées alimentaires et d’exploitation des

résultats.

- Circulaire interministérielle DGS/SD7A no

2005-334 et DGAL/SDSSA/C du 6 juillet 2005 relative aux conditions d’utilisation des eaux et au suivi de leur qualité dans les

101

entreprises du secteur alimentaire traitant des denrées animales et d’origine animale en

application du code de la santé publique, articles R. 1321-1 et suivants. Contrôle de la

conformité des eaux par les services officiels.

- Norme AFNOR lapin NF V 47-001

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102

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GUIDE DE BONNES PRATIQUES HYGIENIQUES : Transformation et Commercialisation

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9. bibliographie

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– 103 –

104

Abattoir : un établissement utilisé pour l’abattage et l’habillage des animaux dont la viande

est destinée à la consommation humaine.

Action corrective : procédure à suivre obligatoirement lorsque le système de surveillance

indique qu’un Point Critique pour la Maîtrise (CCP) n'est plus maîtrisé.

Action préventive : tous facteurs, techniques, actions ou activités qui peuvent être utilisés

pour prévenir (maîtriser) un danger identifié, l'éliminer ou réduire sa gravité ou son

occurrence d'apparition à un niveau acceptable.

Analyse des dangers : démarche consistant à rassembler et à évaluer les données concernant

les dangers et les conditions qui entraînent leur présence afin de décider lesquels d’entre eux

sont significatifs au regard de la sécurité des aliments et par conséquent devraient être pris en

compte dans le plan HACCP.

Atelier de découpe : un établissement de désossage et/ou de découpe de la viande.

Audit (HACCP) : examen systématique et indépendant en vue de déterminer si les activités

et les résultats de l’Analyse des Dangers / Points Critiques pour leur Maîtrise (HACCP) sont

conformes aux dispositions prévues, et si ces dispositions sont effectivement mises en œuvre

et adaptées à la réalisation des objectifs.

BPF (Bonne Pratique de Fabrication) : tout point, lieu, personnel, opération ou procédure

pour lequel la mise en place de bonnes pratiques hygiéniques de fabrication améliore la

qualité du produit. Les BPF ne doivent pas obligatoirement faire l’objet d’une surveillance

continue au contraire des CCP.

Carcasse : le corps d’un animal de boucherie après l’abattage et l’habillage.

CCP (Critical Control Point) ou Point Critique Pour la Maîtrise du Danger : tout point,

lieu, personnel, opération ou procédure pour lequel la perte de la maîtrise peut entraîner un

risque inacceptable pour la santé du consommateur ou pour la sécurité du produit.

Contamination : la présence ou l’introduction d’un danger.

Contaminant : tout agent biologique ou chimique, toute matière étrangère ou toute autre

substance n’étant pas ajoutée intentionnellement au produit alimentaire et pouvant

compromettre la sécurité ou la salubrité.

10. glossaire

105

Contrôle : action de mesurer, examiner, essayer, tester une ou plusieurs caractéristiques du

produit ou service pour les comparer aux exigences spécifiées en vue d'établir leur conformité

(norme NF EN 45-020).

Critère : exigence sur laquelle un jugement ou une décision peut être basée.

Danger : un agent biologique, chimique ou physique présent dans les denrées alimentaires ou

les aliments pour animaux, ou un état de ces denrées alimentaires ou aliments pour animaux,

pouvant avoir un effet néfaste sur la santé;

Date d’origine (J0) : c’est la date de démarrage du test de mesure de la DLC du produit. Sauf

cas particuliers, à justifier par l’entreprise, la date d’origine est le jour d’abattage. Ce choix

permet de définir la durée de vie technique du produit.

Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) : date indicative informant le consommateur

de la durée pendant laquelle une denrée conserve toutes ses qualités organoleptiques ; mais

celle-ci pourra être commercialisée et consommée après le dépassement de cette date. Elle est

indiquée sous la forme « A consommer de préférence avant ... ». La DLUO est déterminée par

le fabricant. Pour les produits de la filière poulet Label Rouge, elle concerne les produits

surgelés. La DLUO est fixée en fonction de critères purement organoleptiques, puisque la

qualité microbiologique des denrées concernées n’évolue pas au cours de la conservation. .

Son maximum est défini par la notice technique en vigueur.

Denrée alimentaire (ou "aliment") : toute substance ou produit, transformé, partiellement

transformé ou non transformé, destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d'être

ingéré par l'être humain.

Désinfection : réduction au moyen d’agents chimiques ou de méthodes physiques du nombre

de micro-organismes présents dans l’environnement jusqu’à l’obtention d’un niveau ne

risquant pas de compromettre la sécurité ou la salubrité des aliments.

Durée de vie : nombre de jours, à partir de J0, pendant lesquels un échantillon représentatif

d’un lot de fabrication, maintenu dans des conditions de conservation définit dans le présent

protocole garde des propriétés définies (microbiologiques et organoleptiques).

Emballage : l’action de placer une ou plusieurs denrées alimentaires conditionnées dans un

deuxième contenant ; le contenant lui-même.

Etape : point, procédure, opération ou stade de la filière alimentaire en y incluant les matières

premières, depuis la production primaire jusqu’à la consommation finale. Evaluation des risques : un processus reposant sur des bases scientifiques et comprenant

quatre étapes: l'identification des dangers, leur caractérisation, l'évaluation de l'exposition et la

caractérisation des risques.

Gamme de produits : produits frais ou transformés, de même nature c’est à dire ayant une

évolution microbiologique et organoleptique équivalente, conditionnés dans un emballage

équivalent.

Edité

par

la D

ILA

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105

Contrôle : action de mesurer, examiner, essayer, tester une ou plusieurs caractéristiques du

produit ou service pour les comparer aux exigences spécifiées en vue d'établir leur conformité

(norme NF EN 45-020).

Critère : exigence sur laquelle un jugement ou une décision peut être basée.

Danger : un agent biologique, chimique ou physique présent dans les denrées alimentaires ou

les aliments pour animaux, ou un état de ces denrées alimentaires ou aliments pour animaux,

pouvant avoir un effet néfaste sur la santé;

Date d’origine (J0) : c’est la date de démarrage du test de mesure de la DLC du produit. Sauf

cas particuliers, à justifier par l’entreprise, la date d’origine est le jour d’abattage. Ce choix

permet de définir la durée de vie technique du produit.

Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO) : date indicative informant le consommateur

de la durée pendant laquelle une denrée conserve toutes ses qualités organoleptiques ; mais

celle-ci pourra être commercialisée et consommée après le dépassement de cette date. Elle est

indiquée sous la forme « A consommer de préférence avant ... ». La DLUO est déterminée par

le fabricant. Pour les produits de la filière poulet Label Rouge, elle concerne les produits

surgelés. La DLUO est fixée en fonction de critères purement organoleptiques, puisque la

qualité microbiologique des denrées concernées n’évolue pas au cours de la conservation. .

Son maximum est défini par la notice technique en vigueur.

Denrée alimentaire (ou "aliment") : toute substance ou produit, transformé, partiellement

transformé ou non transformé, destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d'être

ingéré par l'être humain.

Désinfection : réduction au moyen d’agents chimiques ou de méthodes physiques du nombre

de micro-organismes présents dans l’environnement jusqu’à l’obtention d’un niveau ne

risquant pas de compromettre la sécurité ou la salubrité des aliments.

Durée de vie : nombre de jours, à partir de J0, pendant lesquels un échantillon représentatif

d’un lot de fabrication, maintenu dans des conditions de conservation définit dans le présent

protocole garde des propriétés définies (microbiologiques et organoleptiques).

Emballage : l’action de placer une ou plusieurs denrées alimentaires conditionnées dans un

deuxième contenant ; le contenant lui-même.

Etape : point, procédure, opération ou stade de la filière alimentaire en y incluant les matières

premières, depuis la production primaire jusqu’à la consommation finale. Evaluation des risques : un processus reposant sur des bases scientifiques et comprenant

quatre étapes: l'identification des dangers, leur caractérisation, l'évaluation de l'exposition et la

caractérisation des risques.

Gamme de produits : produits frais ou transformés, de même nature c’est à dire ayant une

évolution microbiologique et organoleptique équivalente, conditionnés dans un emballage

équivalent.

106

Gestion des risques : le processus, distinct de l'évaluation des risques, consistant à mettre en

balance les différentes politiques possibles, en consultation avec les parties intéressées, à

prendre en compte de l'évaluation des risques et d'autres facteurs légitimes, et, au besoin, à

choisir les mesures de prévention et de contrôles appropriés.

Gravité : importance d'un danger, notamment sur la santé publique.

HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point, ou plus clairement en français, Analyse

des Dangers - Points Critiques pour leur Maîtrise. C’est une approche systématique pour

l’identification, l’évaluation et la maîtrise des dangers.

Hygiène des denrées alimentaires : mesures et conditions nécessaires pour maîtriser les

dangers et garantir le caractère propre à la consommation humaine d'une denrée alimentaire

compte tenu de l’utilisation prévue.

ICA : Informations relatives à la Chaîne Alimentaire – Fiche sanitaire d’élevage

Identification des dangers : identification d’agents biologiques, chimiques ou physiques

susceptibles de provoquer des effets néfastes pour la santé et qui peuvent être présents dans un

aliment ou un groupe d’aliments particulier.

Limite critique : critère (valeur numérique ou critère d’exécution) qui doit être obtenu pour

chaque mesure préventive associée à un Point Critique pour la Maîtrise (CCP) ; c’est la valeur

séparant l’acceptable de l’inacceptable. Tout dépassement de limite critique entraînera

obligatoirement une action corrective. C’est le plus souvent la limite fixée par la

réglementation.

Lot d’élevage : Ensemble de volailles de même âge et provenant d’un même élevage

(bâtiment ou groupe de bâtiments). A chaque lot correspond une fiche sanitaire d'élevage.

Lot d’abattage : Ensemble de volailles abattues le même jour et provenant d’un même

élevage. Pièces de découpe issues d’un lot tel que défini ci-avant.

Les étapes de la production, de la transformation et de la distribution : toutes les étapes,

dont l'importation, depuis et y compris la production primaire d'une denrée alimentaire, jusque

et y compris son entreposage, son transport, sa vente ou sa livraison au consommateur final,

ainsi que, le cas échéant, l'importation, la production, la fabrication, l'entreposage, le

transport, la distribution, la vente et la livraison des aliments pour animaux;

Maîtriser : prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir et maintenir la conformité

aux critères définis dans le plan HACCP. Maîtrise : situation dans laquelle des procédures sont suivies et les critères sont satisfaits.

Nettoyage : enlèvement des souillures, des résidus d’aliments, de la saleté, de la graisse ou de

toute autre matière indésirable.

Niveau cible : critère décidé par l’industriel, plus contraignant qu'une limite critique et devant

être respecté pour s’assurer de la maîtrise effective du CCP.

Edité

par

la D

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106

Gestion des risques : le processus, distinct de l'évaluation des risques, consistant à mettre en

balance les différentes politiques possibles, en consultation avec les parties intéressées, à

prendre en compte de l'évaluation des risques et d'autres facteurs légitimes, et, au besoin, à

choisir les mesures de prévention et de contrôles appropriés.

Gravité : importance d'un danger, notamment sur la santé publique.

HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point, ou plus clairement en français, Analyse

des Dangers - Points Critiques pour leur Maîtrise. C’est une approche systématique pour

l’identification, l’évaluation et la maîtrise des dangers.

Hygiène des denrées alimentaires : mesures et conditions nécessaires pour maîtriser les

dangers et garantir le caractère propre à la consommation humaine d'une denrée alimentaire

compte tenu de l’utilisation prévue.

ICA : Informations relatives à la Chaîne Alimentaire – Fiche sanitaire d’élevage

Identification des dangers : identification d’agents biologiques, chimiques ou physiques

susceptibles de provoquer des effets néfastes pour la santé et qui peuvent être présents dans un

aliment ou un groupe d’aliments particulier.

Limite critique : critère (valeur numérique ou critère d’exécution) qui doit être obtenu pour

chaque mesure préventive associée à un Point Critique pour la Maîtrise (CCP) ; c’est la valeur

séparant l’acceptable de l’inacceptable. Tout dépassement de limite critique entraînera

obligatoirement une action corrective. C’est le plus souvent la limite fixée par la

réglementation.

Lot d’élevage : Ensemble de volailles de même âge et provenant d’un même élevage

(bâtiment ou groupe de bâtiments). A chaque lot correspond une fiche sanitaire d'élevage.

Lot d’abattage : Ensemble de volailles abattues le même jour et provenant d’un même

élevage. Pièces de découpe issues d’un lot tel que défini ci-avant.

Les étapes de la production, de la transformation et de la distribution : toutes les étapes,

dont l'importation, depuis et y compris la production primaire d'une denrée alimentaire, jusque

et y compris son entreposage, son transport, sa vente ou sa livraison au consommateur final,

ainsi que, le cas échéant, l'importation, la production, la fabrication, l'entreposage, le

transport, la distribution, la vente et la livraison des aliments pour animaux;

Maîtriser : prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir et maintenir la conformité

aux critères définis dans le plan HACCP. Maîtrise : situation dans laquelle des procédures sont suivies et les critères sont satisfaits.

Nettoyage : enlèvement des souillures, des résidus d’aliments, de la saleté, de la graisse ou de

toute autre matière indésirable.

Niveau cible : critère décidé par l’industriel, plus contraignant qu'une limite critique et devant

être respecté pour s’assurer de la maîtrise effective du CCP.

107

Occurrence : probabilité (fréquence) d'apparition d'un danger à chaque étape d'un procédé.

Plan HACCP : document préparé en conformité avec les principes HACCP en vue de

maîtriser les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments dans le segment de

filière alimentaire considéré.

Point critique pour la maîtrise (CCP) : étape à laquelle une mesure de maîtrise peut-être

exercée pour prévenir ou éliminer un danger menaçant pour la sécurité des aliments ou le

ramener à un niveau acceptable.

Procédure : ensemble de mesures préétablies et systématiques permettant de formaliser :

� la maîtrise d’un danger ou de son occurrence,

� la résolution d’une action prédéterminée,

� la séquence des actions à entreprendre en réponse à un constat

préétabli,

� la mise en œuvre d’un ensemble d’actions ayant un rôle

prédéterminé (nettoyage, désinfection...).

Ces procédures sont liées à un poste de travail et permettent de définir le rôle joué par un

échelon donné dans un ensemble d’actions (norme NF EN 45-020).

Produits non transformés : les denrées alimentaires n’ayant pas subi de transformation et

qui comprennent les produits qui ont été divisés, séparés, tranchés, découpés, désossées,

hachés, dépouillés, broyés, coupés, nettoyés, taillés, décortiqués, moulus, réfrigérés, congelés,

surgelés ou décongelés.

Produits transformés : les denrées alimentaires résultant de la transformation de produits

non transformés. Ces produits peuvent contenir des substances qui sont nécessaires à leur

fabrication ou pour leur conférer des caractéristiques spécifiques.

Production primaire : la production, l'élevage ou la culture de produits primaires, y compris

la récolte, la traite et la production d'animaux d'élevage avant l'abattage. Elle couvre

également la chasse, la pêche et la cueillette de produits sauvages.

Qualité : ensemble des propriétés et des caractéristiques d'un produit ou service qui lui

confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites de ses utilisateurs.

Risque : une fonction de la probabilité et de la gravité d'un effet néfaste sur la santé, du fait

de la présence d'un danger dans un aliment.

Salubrité des aliments : assurance que les aliments, lorsqu’ils sont consommés

conformément à l’usage auquel ils sont destinés, sont acceptables pour la consommation

humaine.

Sécurité des aliments : assurance que les aliments ne causeront pas de dommage au

consommateur quand ils sont préparés et/ou consommés conformément à l’usage auquel ils

sont destinés.

Surveiller : procéder à une série programmée d’observations ou de mesures des paramètres

de maîtrise afin d’apprécier si un CCP est maîtrisé.

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107

Occurrence : probabilité (fréquence) d'apparition d'un danger à chaque étape d'un procédé.

Plan HACCP : document préparé en conformité avec les principes HACCP en vue de

maîtriser les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments dans le segment de

filière alimentaire considéré.

Point critique pour la maîtrise (CCP) : étape à laquelle une mesure de maîtrise peut-être

exercée pour prévenir ou éliminer un danger menaçant pour la sécurité des aliments ou le

ramener à un niveau acceptable.

Procédure : ensemble de mesures préétablies et systématiques permettant de formaliser :

� la maîtrise d’un danger ou de son occurrence,

� la résolution d’une action prédéterminée,

� la séquence des actions à entreprendre en réponse à un constat

préétabli,

� la mise en œuvre d’un ensemble d’actions ayant un rôle

prédéterminé (nettoyage, désinfection...).

Ces procédures sont liées à un poste de travail et permettent de définir le rôle joué par un

échelon donné dans un ensemble d’actions (norme NF EN 45-020).

Produits non transformés : les denrées alimentaires n’ayant pas subi de transformation et

qui comprennent les produits qui ont été divisés, séparés, tranchés, découpés, désossées,

hachés, dépouillés, broyés, coupés, nettoyés, taillés, décortiqués, moulus, réfrigérés, congelés,

surgelés ou décongelés.

Produits transformés : les denrées alimentaires résultant de la transformation de produits

non transformés. Ces produits peuvent contenir des substances qui sont nécessaires à leur

fabrication ou pour leur conférer des caractéristiques spécifiques.

Production primaire : la production, l'élevage ou la culture de produits primaires, y compris

la récolte, la traite et la production d'animaux d'élevage avant l'abattage. Elle couvre

également la chasse, la pêche et la cueillette de produits sauvages.

Qualité : ensemble des propriétés et des caractéristiques d'un produit ou service qui lui

confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites de ses utilisateurs.

Risque : une fonction de la probabilité et de la gravité d'un effet néfaste sur la santé, du fait

de la présence d'un danger dans un aliment.

Salubrité des aliments : assurance que les aliments, lorsqu’ils sont consommés

conformément à l’usage auquel ils sont destinés, sont acceptables pour la consommation

humaine.

Sécurité des aliments : assurance que les aliments ne causeront pas de dommage au

consommateur quand ils sont préparés et/ou consommés conformément à l’usage auquel ils

sont destinés.

Surveiller : procéder à une série programmée d’observations ou de mesures des paramètres

de maîtrise afin d’apprécier si un CCP est maîtrisé.

108

Traçabilité : la capacité de retracer, à travers toutes les étapes de la production, de la

transformation et de la distribution, le cheminement d'une denrée alimentaire, d'un aliment

pour animaux, d'un animal producteur de denrées alimentaires ou d'une substance destinée à

être incorporée ou susceptible d'être incorporée dans une denrée alimentaire ou un aliment

pour animaux.

Transformation : toute action entraînant une modification importante du produit initial, y

compris par chauffage, fumaison, salaison, maturation, dessiccation, marinage, extraction,

extrusion, ou une combinaison de ces procédés.

Validation : obtention de preuves que les éléments du plan HACCP sont mis en œuvre.

Viandes fraîches : les viandes n’ayant subi aucun traitement de conservation autre que la

réfrigération, la congélation ou la surgélation, y compris les conditionnées sous vide ou sous

atmosphère contrôlée.

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