[lecture notes in mathematics] séminaire pierre lelong - henri skoda (analyse) années 1978/79...
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S~minaire P.LELONG,H.SKODA (Analyse) 1Be et 19e annie, ]978/1979.
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CompgEaison de topologies sur des espaces
d!applications holomorphes
pa r
Jorge Alberto Barroso (*)
PARTIE I
Soient E et F des espaces localement convexes complexes
o2 F est s6par~, U une partle ouverte nonvide de E, et ~(U;F)
l'espace vectoriel des applications holomorphes de U dane F.
Pour m 6 ~, nous avons l'espace vectoriel e(mE;F) des polyn~mes
m-homQg~nes continus de E dans F. Si f E ~(U;F) st { E U,
alors ~=0 _i_ ~m f(~)(x_~) represente la s6rie de Taylor de f m!
dane ~ , o~ ~m f ( ~ ) 6 ~ ( % ; F ) . Sur f ' ( % ; F ) , on a quatre t o p o -
l o g i e s naturelles:
(2..) La topologie limite, d6finie comme il suit. Si
6 SC(E), 8 E SC(F) (ensembles des seminormes continues sur E,F)
et E~, E~ representent E, F seminorm~s par ~, 8 respectivement,
nous avons
• m E . e(mE;F B) = U e ( a;F~) ~E sc (E)
Or, e(mE~;Fs) est seminorm6 par
p ~ P(m~;FB)--~ JIPH,~ s . sup B[P(~)] ~ =(,)~i
e t nous pouvons considerer sur p(mE;Fs) la topologie limite in-
(') Nous remercions Leopoldo Nachbin par sa collaboration au sujet
de co papier.
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ductive correspondante ~ cette union. D'au%re part
p(mE;F) = ~ P(mE;Fs)
e t alors la topologie limite ~(mE;F)
correspondante ~ cette intersection.
(f) La topologie forte ~f(mE;F)
famille de seminormes
o~ BC E
(o)
est la limite projective
est d6finie par la
p ~ P(~E~P)~- sup B[P(x)] c xEB
est born6e et 8 E SC(F).
La topologie ~c(mE;F) de la convergence uniforme
s ° . sur les parties compactes deflnle par la famille de seminormes
P 6 P(m~;F)~- sup B[P(x)] 6 xEK
o~ K C E est compacte et 8 6 SC(F).
(p) La topologie ~p(mE;F) de la convergence ponctuelle
d6finle par la famille de seminormes
P 6 P(mE,F)-- SIP(x)] e
o~ x ~ E et 8 6 SC(F).
P¢ (mEIF) , Of(mE;F), 0 c(mE;F) et P p(mE ;F) represent ent
p(mE;F) muni de ces topologies, respectivemente. On a ~p(mE;F)
~c(mE;F) ~ ~f(mE;F) ~ ~&(mE;F), avec 6galit6 si E est de di-
mension finie, ou F = Op ou m = O. Si E est seminormable,
o~ a q~e ~(~E~;) = Zr(%~). Po~r si~plirior, on suppo~era
dor6navant que F est norm6, sauf mention du contraire. Alors,
pour chaque ~ £ SC(E), on a la norme
2O
P ~ ~(~=;F)--i;~ll= = sup Ilp(x)Ii E =(x)gl
ot la topologie correspondante sur ~(mE~;F), dire do la semi-
norme ~.
LEMME I. Si f E ~(U;F), m 6 ~, alors ~mf 6 C(U; P6(mE;F)).
PREUVE. Etant donn6 ~ 6 U, il existe une pattie ~-ouverte V
de U pour une certaine = 6 SC(E) telle que f soit ~-holo-
morphe sur V. Afore ~mf est =-continue de V vers e(mEa;F).
m E Comme l'incluslon P( ~;F) @ ~6(mE;F) est continue, ~mf est
=-continue de V vers [~2 (mE;F). Donc ~rnf est continue de U
vers e t (mE ;F) . CQFD
REMARQUE i. Une petite modification de la preuve du Lemme 1
montre que ~,nf 6 ~(U; P6(m~;F)). C'est clair que le Le~mne 1 et
cette Remarque 1 restent valable pour lee autres topologies
cit6es moins fines sur p(mE;F).
PARTIE II
Nous conslderons F norme.
Nous avons plusieurs topologies naturelles sur ~(U;F):
(W) La topologie Z de Nachbin est d6finie de la faqon w
suivante. Une seminorme p sur ~(U;F) est port6e par tune
partle compacte K de U si lee conditions 6quivalentes suivantes
sont satisfaites :
I) Pour route partie ouverte V de U contenant K il existe
c(V) > 0 telle que, pour n'importe quelle f 6 ~(U;F),
p(f) ,; c(v) • sup {{f(~){{. xEV
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2) Pour route a E SC(E)
n'importe quelle f E M(U;F),
p(f) • z =0 sup ll , amf( )ll= xEK "
Alors ~ est d6finie par la £amille des seminormes sur
chacune des quelles eSt portSe par une pattie compacte de
(®~)
semlnormes
La topologle ~=6
il existo c(~) > 0 telle que, pour
U.
est d6finie par la famille des
xEK
o~ K C U est compacte, T est txne seminorme continue sur
pi(mE;F) et m E ~. R6marquons que, d'apr~s le Lemme i, on a
que ~mt est la limite projective correspondante ~ la famille
d'applications f E ~(U;F)~-~ ~mf E C(U; P4(mE;F)) pour m 6 ~.
La %opologie ~=f es% d6finie par la famille de (-f)
s eminormes
x E K , y E B
o h K C U e s t c o m p a c t e , B c E e s t b o r n ~ e e t m 6 ~ . O n a u n e
s s r e m a r q u e a n a l o g u e ~ c e l l e A l a f i n d u c a s p r e c e d e n t °
~M,aQUE 2. A~aloguoment pour los topologies ~(~;F) et
~p(mE;F) sur p(mE;F), nous pouvons d6finir des topologies ~®c
et ~ p sur M(U;F). L'in6galit6 de Cauchy prouve que ~mp = ~mc
sont la topologie ~o de la convergence compacte sur ~(U;F).
O n a ~ p ~ c ~ ~ ~ m ~ ~ Z w
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PARTIE III
TI~OREME I. Faisons l'hypoth~se suivante:
(H) L'ensemble des seminormes continues ~ sur E telles
~(mE;F) induit la topologie de la seminorme ~ sur que
p(mE~;F) pour tout m E N (voir Pattie I) est filtrant et il
d6finit la topologie de E.
Alors ~w et % ~ induisent la memo structure uniforme,
en partlculler la mSme topologle, sur toute partie localement
born~e I de ~(U;F).
PREUVE. Supposons initialoment que O 6 ~. Nous affirmons que
une partie de i est un voisinage de O pour la topologie in-
duito sur I par ~ si et seulement si elle est un voisinage W
~®t" " " de 0 pour la topologie induite sur ~ par Une moltle
de cette affirmation est claire parce que ~6 g ~w" Recipro-
quement, soit p une seminorme sur ~(U;F), continue pour ~W'
donc port6e par une partie compacte K de U. Pour chaque
~ sc(E), solt c(=) > o telle que
( i ) p(f) ~ c(~) ~m=o ,up 11~ • ® ~"f (x)lt~ x6K
pour toute f E M(U;F). Or, I 6tan% localement bourn6e, il
existe = E SC(E) telle que
~I(K) = U B=l(x) : u, xEK
c -- sup llf(x)I1 < +-, fEI, X6~l(K)
o~ B@I indique une boule ouverte par rapport ~ ~ de rayon i.
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Par l'hypoth~se (H), nous pouvons supposer que cotte ~ est telle
~(mE;F) induit la topologie de la seminorme ~ sur que
p(mEG;F) pour tout m E ~. Prenons 8 = 2~ et appliquons l'in6-
galit6 de Cauchy. Alors
(2) Ilm~ dmf (x)II8 2 m . 2 m
pour x E K, f E I et m 6 ~. Choisissons ~ 6 ~ tel que
C 1 (3) c(~) ~m>~ 2-~ ~ ~ •
Pour chaque m 6 ~, 0 ~ m ~ ~, nous pouvons trouver une semi-
norme 'm sur ~(mE;F) continue pour ~6(mE;F) telle que
IIPIl8 ~ ,re(P) pour tout P 6 p(mE8 ;F). D6£inissons la seminorme
q sur M(U;F) continue pour ~ par
(4) q(f) = °(8) z ~ sup , m=O m[m~ fimf (x)] x6K
pour route f 6 ~(U;F). Si x E K, f £ I et m 6 ~, l'in~ga-
llt~ (2) mont=e que ~mf(x) ~ ~(~;F). Ale=s, ~i f ~ I, il
est clair que p(f) ~ q(f) + 1/2 d'apr~s (i), (2), (3) et (4),
de faqon que, si f E I et q(f) ~ 1/2, on a p(f) ~ i. Ceci
prouve l'affirmation faite ci-dessus.
Consld6rons en suite une partie localement bernie quel-
conque ~ de N(U;F). L'ensemble I-I des diff6rences de deux
616ments de I est localement born6 et il contient 0 (exclusion
faite du cas trivial oG I est vide). Comme les voisinages de
et sent 0 pour les topologies induites sur I-~ par Z ~ &
identlques~ nous avons que les structures uniformes induites sur
par les structures uniformes sur ~(U;F) associ6es ~ ~ et
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~mt sent identiques. C~FD
Un exemple simple d'espace localement convexe E satis-
faisant ~ l'hypoth~se (H) du Th~orSme i pour un espace norm6
• s queleonque F est le cas d'un espace semlnorme E. Alors, pour
~(U;F), les ensembles des parties localement born~es et des
parties borntes pour ~ coincident. Un exemple plus gtn6ral W
est le suivant.
PROPOSITION i. Si (Et)tE L est une famille d'espaces semlnormes
complexes, alors l'espace localement convexe E = ITS6 L E t sa-
tisfait ~ l'hypoth~se (H) du Th6or~me I pour un espace norm~ com-
plexe quelconque F.
PREUVE. La topologie de E est dtfine par la famille filtrante
(aA) de seminormes sur E, o~ A est une pattie finie de L
et ~A(X) = ttAsup llxtl I pour x = (xt)t6 L 6 E. On a sur ~(mE~A;F )
la topologie de la seminorme a A (voir Partie I). D'autre part,
considtr0ns le sousespace vectoriel E de E des x = (xt)tEEtE
tels que llxl1= = sup llxtl I < +~, seminorm6 par x 6 E ~llxll~ 6 R. tEL
Nous avons ~^(x) ~ llxl1® pour ~ ~ E A1ors 1'i~elusion E QE
est continue. Par suite, si P E p(mE;F), on a pour sa restriction
PIE= E ~(mE~;F) et l'on peut considerer sa norme IIPll~ = IIPIE II= =
I Ip(x) l l . Nous affirmons que: = sup ~ , = ,tl xll,.,~ 1
(i) ~^(P) = llPll.
;F), o~ ~A(P) = sup llP(x)ll. En fait, on a
llP(~)ll ~ ~^(p) • C~^(~)] m pour ~ ~ E, de~o pour ~ ~ E®, ~
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qui ~ontre que llrll. ~ ~A(P). En plus, sl P ~ ~(m~A:F), il on
(y~) ~ E r6sulte que P(x) = P(y) pour x = (xt)6 L 6 E, Y = ~6L
gels que xt = Yt quel que soit $ 6 A. Par suite, la relation
llP(x)ll ~ llpll. • Eilxll®] m po~ tout ~ e E ontraine que llP(x)ll
IIPII® " [=A(~)] m pour tout ~ e E. En fair, we lois
X = (xt)£E E E E dormS, nous pouvons detelNniner Y 6 E. gel que
p(x) -- P(y) et llYll® = ~^(~) (d,apr~s l'obser~ation ei-de~sus,
en prenant Y6 = xt si t 6 A, y~ = O si i = h-L). Alors
IIP(x)l I : llP(y)II ~ llPII" • [IIyI[.] m = lIPil~ • [~A(X)] m pour tout
x 6 E, done ~A(P) g llPl[ . Csei prouve (i). Repres6ntons par
~n(mE;F) la topolo~ie sup e(mE;F) par la topologie de la norme
de {~(mE ;F); et par On(mE;F) l ' e s p a e e Q(mE;F) muni de
~n(mE;F). A partir de (I) nous avons que l'inclusion
e(mE ;F) C~en(mE;F) est continue° Comus (~h) d6finit la topo- ah
logie de E etest filtrante, on conelut que ~n(mE;F) ~ z6(mE;F).
Ceci montre que ~t(mE;F) induit sup p(mE~A;F ) une topologie
plus fine que cello indulge par ~n(mE;F), done plus fine que la
%opologie de la seminorme ~A' d'apr~s (i). D'autre part,
~(mE;F) induit sur ~(mE A;F ) une topologie moins fine que la
topologie de la seminorme ~A' par d6finition de ~(mE;F).
Done ~(mE;F) induit sup P(%A;F) la topologie de la seminorme
~h pour tout A et tout m E ~o Ceci prouve (H). CQFD
PROPOSITION 2. Un espace loealemenge convexe complexe E muni i
d'une topologlo faible satisfait ~ l'hypoth~se (H) du ThSor&me 1
pour un espace norm~ complexe quelconque F.
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PR/DUVE. Soit E' l'espace dual de E. La topologie de E est
dSfinie par la famille filtrante (~A) do seminormes, chacune des
quelles est dorun6e par ~A(X) = sup l (x)l pour x ~ E, ^ ~6A
est une partie finie de E'. En plus, ~ ;F) est separee et
elle induit sur chaque ~(mE~ ;F) une topologie moin fine que la ^
topologie de la seminorme ~A (voir Pattie I). Le fait que
~(mE A ;F ) a dimension finie entraine que ~¢(mE;F) induit sur
e(mE~ ;F) la topologie de la seminorme ~A pour tout m 6 N. Ceci A
prouve (H). CQFD.
REMARQUE 3. Si E est muni d,une topologie faible, la condition
(H) est fortement satisfaite au sens quo, pour toutes les semi-
normes continues ~ sur E, on a que Dr(mE;F) induit sur
e(mE~;F) la topologie de la seminorme ~ pour tout m E ~. En
fait, ~ est domin6e par une ~A et, par suite, p(mE ;F) a
aussi dimension finie comme sousespace vectoriel de P(mE~ ;F). h
Malgr6 cola, la condition (H) n'est pas toujours satisfaite au
sens forte. Par exemple~ soient E tun espace norm6 complexe de
dimension infinie, F = C et m = I. Si ~ est une seminorme
continue sur E, il n'est pas toujours vrai que ~t(IE;c),
c'ost-~-dire la topologie de la norme sur E' , induit sur
e(~;C) = (E~)' la topologie de la seminorme ~.
EXEMPLE I. Soient E = ~(C) l'e~pace de Fr6chet M(C ;C) des
fonctions complexes enti~res d'une variable complexe, et
E' = ~' (C) sont dual e(~;C) = ~(E;C). Pour route seminorme
continue ~ sur ~(C), posons ~(C) = e(%~;C) = ~(E~;C).
L'ensemble des ~ telles que ~ (h;C) induit sur ~'(C) la 4 ~- -
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topologie de la seminorme ~ (voir Pattie I) ou bien n'ost pas
filtrant ou bien ne d6finit pas la topologie de ~(C); comparer
avec l'hypothSse (H). En fait, soit u m 6 ~(C) d6finie par
m
Um(Z ) = z pour z 6 C et m E ~- Si ~ est une seminorme
continue sur ~(C), on a que [~(um) ] i/m est bornS pour m > 0
parce que, pour toute suite ~m 6 C (m £ ~) telle que ]~mll/m4 0
quid m~-, on a X u ~ 0 dans ~(C) et aZors IXml'~(u m) =
= a(kmUm) 4 0 quand m 4 . , d'o~ l'assertion. Soit q~,n 6 ~t (C)
dSfinit par ~m(f) = f(m)(o)/m! pour f 6 ~(C) et m 6 ~. Si
T ~ s t u~e s e m ~ o r ~ e sur ~ ' ( c ) oontlnu~ p o u r ~ C ( 1 E ; C ) , a Z o r s
[T(~m) ] 1 / m . O quand m * -. En fait, pour chaque seminormo
continue a sur M(C) il existe c(a) > O tel que Iv(~)l g
g c(G)-a($) pour route ~ 6 ~(C). Si P > O, soit 8 0 la
seminorme continue sur ~(C ) d~finie par
Bp(f) = X'm=O pm • l % ( f ) l
• °
pour f E H(C). L'usage des serxes de Taylor montre que, si
e ~' (c) alors ~ ~ ~' (c) si ot seulement si l~(um) l.P -m ' Bp
est born6e pour m E ~; et que 8p(~) = sup I~(Um)l.p -m. Ii men
slen suit que 1 ~ ( ~ ) 1 ~ cCBp) • sup I~(um) l • p -~ p o u r t o u t e mEN
> o . Noun o b t e n o n s en s u i t e que l ~ ( ~ m ) l P
pour m 6 ~, ce qui prouve l'assertion
~0 e ~' (c ) et Bp
c(Sp) - p-m
[ T (q~m)] i/m ~ O quand m ~ m, en £aisant p ~ ~. Noun afflrmons,
en suite, que si ~ est une seminorme continue sur ~(C ) telle
q u o ~(~;C) i n d u i t s u r ML(C) l a t o p o l o g i e de la s e m i n o r m e ~ ,
alors ~m q M~(C) souloment pour un ensemble finie de valeurs de m.
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En fair, il existo u/le seminorme ~ sur M' (C) continue pour
t ~ ( ~ , c ) t e n e qua ~(~) • ¢(~) pour route ~ ~ ~ ( c ) , c ,es t -~ - l
dire l~(r)l ~ T(~)'=(f) pour toutes f £ ~(C) et ~ 6 ~:(C).
i (C) pour Prenons f : Um' ~ = ~m et supposons que ~m 6 ~
obt~Ir 1 ~ ,(~m)-~(Um), ce qul est impossible pour ~ne ~nf~n~t,
de valeurs de m (on prenant la racine m-%me et faisant m w m).
' (C) est fini Done, l'ensemble des m E N tels que ~m 6 ~
Finalement, observons quill existe une seminorme 8 continue sur
' (C) pour tout m E ~ il surf it de prendre ~(C) relic que ~m 6 ~8
8 = 81 (en faisant p = I dans la d6finition de 80) et observer
qua l~m(f)l ~ ~(f) pour route f ~ ~(C). Or, si les seminorme~
continues ~ sur ~(C), telles qua Dt (IE;c) induit sur
la topologie de la seminorme 4, formaient un ensemble filtrant
d6finissant la topologie de E, il existerait une telle ~ pour
• ( C ) C • ( C ) p o u r t o u t m 6 ~ , c e laquelle ~ ~ ~. Alors ~m 6 ~ ~
qui est une contradiction. Signalons que Boland et Dineen [2] on•
prouv6 que les topologies ~o et ~6 coincident sur ~(E), done
~o = ~6 = ~W = ~6 dane cecas.
PARTIE IV
Nous allons en suite indiquer tune classe raisonnablement
~6n6rale dtespaces localement convexes E satisfais~It ~ l'hypo-
th~se (H) du Th6or~me 1 pour un espace norm6 complexe quelconque
F. Co•to classe con•lent cello de la Proposition i.
Scion• E tun espace vectoriel complexe, S un sousespace
vectoriel de E seminorm6 par ~ et ~ ,~n ensemble de sous-
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espacos vectoriols do E lequol est filtrant ~ gaucho au sons que,
6tant donn6s arbitrairement NI,N 2 E ~ il existe N 6 ~ tel que
N I n N 2 D N. Supposons que soient satisfaites les conditions ~qui-
valentes suivantes:
(i) Pour tout x E E, N 6 ~, il existe Y E S tel que
x-y E N.
(2) s n (x÷N) ~ ~ quels qu~ soient x ~ E et N ~ h.
(3) E = S + N pour tout N 6 ~.
(4) Pour tout N 6 ~p l'application naturelle de E sur E/N
applique S sur E/N.
Pour tout N 6 h, d6finissons la seminorme ~N sur E
par ~N(x) = inf [o(y); y 6 S n (x+N)] en rue de la condition (2)
ci-dessus. Si NI,N 2 6 ~ et N 1 c N2, alors GN1 ~ ~N2. Par
suite, (~N)N6 ~ est filtrante. Munissons E avecla topologie
d6finie par cette famille de seminormes. ~videment aNIS % G pour
tout N E ~. Alors l'application d'inclusion S C.E est continue
quand on consid~re sur S la topologio de la seminorme G et E
a la topologie indiqu6e. Par cons6quent, si P 6 ~(mE;F), alors
PIS E p(mS;F) et nous dSfinissont G(P) = G(PIS ) = sup llP(x)ll. xES,O (x)~l
Nous affirmons que ~N(P) = C(p) si P E p(mEaN;F)- En fait,
IIP(x)II ~ ~N(P) • [~N(X)] m pour tout x E E et alors pour tout
~ s si P ~ p(mE~N~S), d'o~ a(P) ~ ~S(~). En plu~, si
P E ~(mE; F ) est continue pour ~N' il en r6sulte que P(x) = P(y)
si x,y E E et ~N(x-y) = O, oeci 6tant lecas si x-y 6 N parce
que N C ~NI(O). Par suite IIP(x)I I ~ C(P) • [~(x)] m pour tout
~ s i~plique que IIP(~)II ~ a(P) • [~(~)]~ pour tout ~ ~ E
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En fait, cetto derni~re in6galit6 est claire si aN(X ) = 0 parce
que ~iors P(x) = 0, si %(x) > O, ~ chaise , > 0 correspond
un Y 6 S n (x+N) gel que S(y) K (l+,)~N(X), de faqon que
P(x) = P(y) implique I Ip (~) l l = IIP(Y)II ~ ~(P) " [a(Y)] m ~
~(P) " (i+') m [=N(X)] m, et alors, en faisant , w 0, nous avons
llP(x)If = s(p) • [=N(X)] m pour tout x 6 E, area aN(P ) ~ ~(P).
Ceci compl~ge la preuve de l'assertion.
La Proposition 3 suivante et sa preuve song une extension
de la Proposition 1 et sa preuve.
PROPOSITION 3. Soient E un espaee vectoriel complexe, S un
sousespace vectoriel do E seminorm6 par ~ et ~ un ensemble
de sousespaces veotoriels de E filtrant ~ gaucho, tels que
S 0 (x+N) ~ ~ quels que soient x 6 E et N 6 U. Alers E sa-
tisfait h l'hypoth&se (H) du Th6or~me 1 pour un espace norm6 com-
plexe quelconque F, quand E est muni de la topologie d6finie
par la famille (~N)NE ~ de seminormes, o~, pour tout x E E,
1'on pose ~N(~) = i~r [~(y); y ~ S n (~÷N)}.
PREUVE. Soient Pc(mE;F) l'espace vectoriel p(mE;S) norm6 par
a (veir l'explication un peu avant l'6nonc6 de la Proposition 3)
et m (mE;F) la topologie correspondante. Chaque application G
d'inclusion G(% ;F) c~P (mE;F) est 9ontinue. Une lois que N a
(aN)NE ~ est filtrante et d6finit la topologie de E, on conclut
qu~ ~a(%;F) ~ ~,(%;s). No~s s.vons hue ~(~;S) ina~it sur
chaque e (% ;F) une topologie moins fine que la topologie de N
la sominorme a N . Comme ~c(mE;F) induit la topologie d e l a
seminorme ~N sur p(mE ;F), on conclut que la topologie induite % A
N
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par ~(mE;F) sur chaque P(mE~N,F ) coincide avecla topologie
de la seminorme ~N' ceci pour tout N 6 h et m 6 N. C~FD
EXEMPLE 2. Soient X tun espace compl&tement r6gulier et D un
espace seminorm6. Alors l'espace localement convexe E = C(X;D)
de toutes les applications continues sur X ~ valeurs dans D,
muni de la topologie de la convergence compacte, satisfait
l'hypoth~se (H) du Th6or~me 1 pour un espace norm6 complexe quel-
conque F. En fair, soit S le sousespace vectoriel de E de
toutes les applications continues et born6es sur X h valeurs
dans D seminorm6 par le supreme. Pour toute pattie compacte
K C X, soit N le sousespace vectoriel de E des applications
s'annulant sur K. Indiquons par ~ l'ensemble de tels N.
Alors, les conditions de la Proposition 3 sent satisfaites et, en
plus, N(f) = up-" " ""ttlft j11, x K) si N
comme eidessus.
| ^ REMARQUE 4. L int6ret de savoir que
u)
et K sent relatlones
et ~ induisent la
mSme topologie sur route pattie iocalement born6e de ~(U;F) est
illustr6 par la caract6risation des parties relativement compactes
de ~(U;F) pour ~ . Voir Barroso [i]. W
BIBLIOGRAPHIE
[ i] J.A. BARROSO, A characterization of relatively compact sets
of holomorphic mappings, Indagationes Mathematicae, vol.
39, PP. 353-356 (1977).
[2] P.J. BOLAND & S. DINEEN, Duality theory for spaces of germs
and holomorphic functions on nuclear spaces, Advances
in Holomorphy (Editor: J.A. Barroso), pp. 179-207, North-
32
llolland (1979).
[3] L. NACHBIN, Topology on spaces of holomorphic mappings,
Springer-Verlag (1969) •
[4] L. NACHBIN, A glimpse at infinite dimensional Holomorphy,
Proceedings on Infinite Dimensional lIolomorphy (Editors:
T.L. llayden & T.J. Suffridge), Lecture Notes in Mathematics,
vol. 364, pp. 69-79, Springer-Verlag (1974).
Departamento de Matem~tica Pura
Universidade Federal do Rio de Janeiro
Caixa Postal 1835
21910 Rio de Janeiro, RJ, BRASIL