[lecture notes in mathematics] séminaire pierre lelong (analyse) année 1969 volume 116 ||...
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S~minaire P.LELONG (Analyse) 9e annie, 1968/69 12 F~vrier 1969
COHOMOLOGIE DE DE R H A M D'UN ESPACE ANALYTIQUE
par Thomas B L 0 0 M
Les r~sultats exposfis ici font l'objet de l'article ~] et nous y apportons
quelques compl~,ents.
Nous commen~ons en rappellant le th~or~me classique de de RHAM . Soit M une
vari~t~ difffirentiable et paraeompacte. Soit ~" le complexe des falseeaux de for-
mes difffirentielles C~ ~ valeurs complexes sur M. Alors, le leone de Poincarfi mon-
tre que 0 ~ C --~ est une rfisolution du faisceau constant ~ sur M. Les
faisceaux ~ Pont fins, done acycliques. Alors H'(M,¢ ) ~ H~P(M, ~')) .
Soit ~ le complexe des faisceaux des cochaines difffirenti~bles singuli~res
sur M. C'est aussi une r~solution de ~ par des faisceaux acycliques. L'int~gration
nous donne un morphisme (de faisceaux gradufis) ~" I > /- qui, par le th~0r~me
de STOKES est un morphisme de falsceaux diff~rentiels, e'est-~-dire compatible avee
les diff~rentiables. Done on a des isomorphismes des groupes de cohomologie :
H" (M, g) --~ H ° (D(M, ~')) ~ H'C~(M,~')) [3, p. 124~
Maintenant, soit M un sous-ensemble semi-analytique d'un espace analytique rfiel
X . Nous d~finirens des formes difffirentielles sur Met nous obtiendrons un complexe
~'. des faisceaux O ---~¢ --~ Ce n'est pas, en g~n~ral, une r~solution de ~ ear le
lemme de Poincar~ n'est pas valable g~nfiral~ment aux points singuliers. Nous
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d~finirons l'analogue de 4~ui sera le complexe des faisceaux des cochaines semi-
analytiques. Ii sera une r~solution de ¢ par des faisceaux acycliques. La th~orie
d'int~gration d~velopp~e par HERRERA [7] (volt aussi l'expos~ de COLOMB~ dans ce vo-
lume) nous donne un morphisme ~- I L ~'qui, par le th~or~me de STOKES, ~galement du
HERRERA ~7~ , est un morphisme de faisceaux diff~rentiels.
Donc on obtient une scission :
H" (p(M, ~')) ~ H" (~(M, ~')) • B" ~ H" (M, ¢ ) • B °
Cette scission est compatible avec les morphismes d'espaces analytiques. On en dfiduit
le rfisultat analogue pour des espaces analytiques complexes : Soit (X,~) un espace
analytique complexe et j~" le complexe des faisceaux de formes holomorphes. Alors
il y a une scission de l'hypercohomologie
~" ( X, jO_') ~ H" (X, ¢ ) • A"
qui est aussi compatible avec les morphismes d'espaces analytiques complexes.
I. - Fomes diff~rentielles et lenane de Polncar~ .
D~finition I. - Un espace analytique r~el est un espace an_nel~ X = (~(X)) tel
que
a) X est paracompacte
b) tout point xEX poss~de un voisina~e ouvert V tel que (V, ~(X)/,) soit iso- V
morphe ~ (E~ (Sulk)/E) o~ E est un ensembie r~el analytique d'un ouvert U C ~n
un Zd~l coherent d. fals~au des fonctions analytlq,es s~r U, ~U' et s.p<~o/j) " E.
D~finition 2. - Soit pun point de X . La collection Ap de germes ~ p d'ensembles
semi-anai~tiques est d~finit cosine la plus petite collection des germes d'ensembles
telle que
I ) a , b E Ap ~ a - b , a o b e Ap
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alors ~x6XIf(x) > 0} 6 A 2) sl f ~ ~(X)p P
o~ ~ : ~ ~ ~ est la fonction ~ valeurs dans R associ~ ~ f. P
D~finition 3. - Un sous-ensemble MdX est semi-analytique si MpeAp pour tout
p G X • Un ensemble semi-analytique est localement ferm~ et on pose bM = M - M o~
est la fermeture de M.
D~finitlon 4. - Un point p 6M est un point r~ulier de M sl M est le germe P
d'une sous-vari~t~ analytique. On d~signe par M ~ l'ensemble des points r~guliers de M.
D~finition 5. - Pour M un ensemble semi-analytique on d~finit
dim M = max,~dim Mpl pc=M
1.2. Nous al~ons d~finir le complexe des formes diff~rentielles CC°sur un ensemble
semi-analytlque M c~ . D'abord, nous co,~nen~ons avec le cas o~ X est une varietY. Soit
i : M m --~X l'injection canonique. Posons
= w = 0 o~ ~° (X) est le faisceau gradu~ des for-
rues diff~rentielles C~ valeurs complexes sur X. Notons que d(~°(M, X))C ~'(M, X)
~ /~ ~/ , d induit une diff~rentielle et donc, en d~finissant ~'(M) = "(X) "(M, X M
sur ~'(M). Si M' est un sous-ensemble semi-analytique d'une autre vari~t~ X' et
f : (X, M) --~(X', M') une application analytique , alors f~ induit un morphisme
~" (M') ---~ ~'(M) qui est fonctoriel en f.
D~finition 6. - Soit M un sous-ensemble d'un espaee analytique r~el X. Le fais-
ceau des formes diff~rentielles C ~, ~" (M) est d~fini comme le faisceau diff~ren-
tiel tel que (avecla notation de d~finition ].) ~'(M)/V soit isomorphe ~ ~'(N) o~
l'isomorphisme entre (V, @(~)/V ) et (E, ~(U)~)/E) transforme M{~V en N.
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Remar~ues : a) Sif : (X, M) ---~(Y, N) est un morphisme dVespaces analytiques
r~els alors il y a un morphisme, not~ f$, f" : ~• (N) ---~) qui est fonctoriel
en f.
b) Leg faisceaux ~ p sont fins
c) ~q(M) = 0 pour q>dim. M.
1.3. Exemple : Nous allons donner un exemple o~ le le~me de Poincar~.n'est pas vala-
ble . Prenons M l'image de l'application @ : R ,~ 2.. ou @(t) = t5, t 6 + t 7. Alors
dim M = I . Consid~rons la section w de ~l(M) induite par x| dx 2 dans R 2 . Alors,
d'apr~s ~a remarque c) ci-dessus, dw = O . Apr~s avoir trouv~ la section o( de ~(~)
( unique ~ une constante pros) telle que d~- ~(w), un calcul explicite de sa slrie
de Taylor ~ l'origine montre que o( nVest pas de la forme @~(~) o~ ~ est une section
de ~(1~2). Male, s ' i l ex i s te ~ o ~ ( M ) ° '= tel que d ~'o Wo , alors d¢¢=~o )= %'w o.
Done un tel ~o n'existe pas.
Rem@rque : Le eomplexe des formes diff~rentielles ~'(M) p~mut 8tre exact ~ un
point singulier p de M. Sip ~M~R n et s'il y a une r~traetion diff~rentiable de rR n
p compatible avec M (par exemple , si M est un cSne, so-,net p), la d~monstration
habituelle du le~me de Poincar~ [4 , p. 27~ montre que ~°(M) sera exacte en p.
2. - Cocha~nes se~i-analTti~ues.
2.1. Nous utiliserons la th~orie d'homologie de BOP.EL-MOORE [2~ et nous commengons
en rappelant sa d~finition.
Soit X un espace topologique~ localement compact et k un corps . Le groupe d'homo-
logie H • (X, k) est d~fini comme suit.
On co~mence avecla r~solution canonique de k O ---~k ___>fo (X; k) C53 • Soit
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~H(X, k) le faisceau engendr~ par le pr~faisceau
> HO~k( Pc ( d'(X, k)/~), k) oh Pc
t
d~signe sections a support compact.
D~finition 7. - H (X, k) est l'homologie du complexe f~(eH(X , k)).
Maintenant, soit FoX un fermi. On a une suite longue exacte [2]
iFX k)Jx,x-F )'~ Hq(F, k) r~- Hq(X, y Hq(X-F, k X-F,F > Hq_I(F, k) . >-
Nous poserons H. (X, £) = H, (X)
Soit M un ensenble semi-analyt~ue. Nous dfifinirons pour chaque entier q >10
les pr~chaines semi-analytiques de dimension q de M, qui seront notfies PSq(M).
D~finition 8. - PSq(M) = ~ ~(N, c) , Nest un sous-ensemble semi-analytique
de M de dimension x< q et c 6Hq(N). )
On met la structure d'espace vectoriel sur PSq(M) con~ne suit
a) Pour ~ ~ C on d~finit ~ (N, c) comme (N, ~c)
b) Pour (NI, Cl) , (N2, c2) ePSq(M) on d~finit
(N~, Cl) + ( N2, c 2) = (N, c | + c 2) oh N = N I
£'image de c i par le compos~ des applications :
"~Ni, Ni-L IN.-L, N H (N.) >H (N. -L) i > Hq (N) . q l q l
Ces applications sont injectives ~ cause de la dimension de Net de l'exactitude de
£a suite d'homologie.
D~inition 9. - Le bord d'une pr~cha~ne est d~fini comme
-~ (N, c) = (bN, "~ (c)). N,bN
i tiN 2 - L, L = bN I UbN 2 et c est
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Evidennnent ~ o ~ = O.
D~finition IO. - Sur PS • (M) on consid~re la relation d''~quivalence suivante :
(Nl, c I) ~ (N2, c 2) si (N I, c I) + (N2,-c 2) = (N, 0).
Cette relation est compatible avec la structure d'espace vectoriel sur PS 6 (M) et le
bord ~ et on d~finit S, (M), les chaines semi-anaiytiques consne ie quotient"
de PS. (M) par cette relation .
Pour U un ouvert de M , en le consid~rant comme sous-ensemble semi-analytique
d'un ouvert V de X tel que VNM - U on peut d~finir S. (U) (qui est ind~pendant de
choix de V) et on a :
Th~or~me I. - Le pr~faisceau~ U
les compacts).
D~finition II. - Le pr~faisceau des cocha~nes semi-analytique est
~': u > nom( p (s. (u), ~ ) . C
Le~me I. - [2] Soit X un espace topologique localement compact et ~)~ un
faisceau c-mou de k-espaces vectoriels. Alors le pr~faisceau
• U > Hom( ~ (O.(U) , k) est un faisceau flasque. C
La diff~rentlelle sur~induit une diff~rentielle sur ~*et on a :
Corollaire. - ~est_. un faisceau diff~rentiel flas~ue.
En identifiant C avec les cocha~nes semi-analytiques de dimension z~ro et
constant on obtient un complexe des faisceaux 0 ~ ~ > ~ En utilisant le
th~or~ne de triangulation de LOJACIEWICZ ~8~ on obtient
>'S (U) est un faisceau, c-mou (c d~si~ne
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Th~or~me 2. - O - - b ¢ >~est une s u i t e e x a c t e .
2.2. Si (N, c) ~ PSq(M) et Nest compact, alors la th~orie d'int~gration d~velopp~e
dans [7] s'~tend faeilement et nous permet de d~finir ~ w o~ w6 D(M, ~q(M)) .
(N~c) si (N|, el) ~ (N2, c 2) (avec N let N 2 compacts) alors
l~,C w " .~,c w pour tout w & p (M, ~q(M)) . Chaque ~l~ment de Dc(Sq(M)) ~ un (N l) (N~2) repr~sentant dans PSq(M) ~ support compact et done l'int~gration noue donne un
morpbisme de faisceaux gradu~s ~" I ~ ~, , compatible avec les augmentations.
Le th~or~me de STOKES [7] , encore valable ici, nous montre que l'int~gration
est un morphisme de faisceaux diff~rentiels.
Sur un espace analytique complexe (X, ~) soit ./Z'le complexe des formes diff~-
rentielles holomorphes sur X [6] . En consld~rant (X, ~) comme espace analytique r~el,
on obtient unmorphisme (non n~cessairement injectif) J~" --~et en composant avec
l'int~gration, on obtient un morphisme de faisceaux diff~rentielsJ~'---~.
3. - Les th~or~mes de scisSion.
3.I. Maintenant, les th~or~mes de seission sont une consequence du lemme ei-dessous.
D'abord :
D~finition |2. - Soit ~'un falsceau diff~rentiel (~P = 0 pour p <o)
sur un espace topologique X. On d~finit l'hypercohomolo~ie de X ~ valeur dans~
~" (X, ~') comme la cohomologie du complexe p (X, e ° (~) o~ ~'(~ est le com-
plexe double des r~solutions canoniques des ~'et U (X, ~'(~)) est muni de sa gra-
duation et diff~rentielle totale.
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Lemme 2. - Soit~'et ~' deux faisceaux diff~rentiels (27Z p, ~P = O
pour p <O) sur X. Soit I :)7~'---~un morphisme. Supposons que
(b) 0 ---)~ --~'est une rgsolution de f par des faiseeaux aeycliques.
(c) Ii existe une injection~-~ )~o~ tel que le compos~
~-->~JT[) ---~ ~ soit l'identit~ . Alors il y a une scission
6(x,~) = skx,ff) • ~'.
D~monstration t On eonsidare la sui£e de faiseeaux dlff~rentlels
ou ~' est le e~pl=e des falseea= ~:°~ ~ , ~P = 0 p ~ O
Alors en appliquant le foneteur hypercohomologie on obtient
m" (x, ~" ) --~" (x,~') --~Hlx,~').
Mais ~" (X, ~" )Z H'(X, ~) et, par (b) la premiere suite speetrale
d'un faiseeau diffgrentiel [5, p. |77] montre que ~" (X,~') ~S~X, ~).
Par (e), I o a indult l'identit~ R" (X, ~) --kH(X,~) et done on obtient la seission.
R~,arque. L'injection H " (X,~) --~ R~X,~%') est un homomorphisme du bord de la
premiere suite spectrale assoeige ~ ~" (X, ~ °) .
r~el
Corollaire. - Soit M un sous-ensemble semi-analytique d'un espace analytique
X . Alors il y a une scission eanonique
~' ( P(M, ~'(M)) ~ H" (M.C) • B" .
D@monstration : Paree que les faisceaux ~P(M) sont acyeliques, alors
s" (M, ~M)) ~ ~" ( p (M, ~" (M)) .
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Corollaire. - Soi.t (X, ~) un espace anal[tique complexe. Alors il y a une
scission canonique
s(x,J~') _~ H'(x,¢) • A"
Si X est de STEIN,aloes S'(X, ~') ~--- H'(P (X, J3.')) et dans ce cas
il y a une scission canonique :
H' ( ~ ( x , ~ ) ) _~ H'(x, ¢ ) , A"
3.2. Pour d~montrer que les scissions sont compatibles avec les morphismes d'espaces
analytiques il faut d~montrer que i' integration est compatible avec ses morphismes.
Les chalnes semi-analytiques ne se maintiennent pas par les morphismes d'espaces ana-
lytiques. N~ar~oins, apr~s avoir not~ que l'homologie du complexe Pc(S, (M)) est
isomorphe a l'homologle ~ support compact de M dans C , HC(M, ~ ), le fair que les
scissions sont compatibles avec les morphismes sera une consequence i~n~diate du
Th~or~me 3. - Soit f : (XI,__M_M}) ---)- (X2, M 2) un morphisme d'es•aces analyti-
ques r~els et HL(f) le morphisme .ind,lit sur l'homolo~ie :
H~l ( f ) : HC,(M|, ~ ) ---)- H.C(M2, £ ) .
Si (~&P(M2, ~P(Mz)) est fermi, alors, pour toutc~ 6 HC(p~Ml, ~) f" (~ (d~) = @(Hp(f)(=()
3.3. Nous all'ons aborder la question suivante : ~tant donn~ une forme ferm~e
w de P(M, ~n(M)) quand la classe qu'elle repr~sente dans Hn(fI(M, ~(M)) est-elle
dans l'image de Hn(M, C ) ? Une condition n~cessaire est que w soit localement exacte
parce que M eat localement contractile et la scission est fonctionnelle. Cette condi-
tion n'est pas suffisante en g~n~ral. Elle est suffisante pour H 1 ou si M ~ des sin-
gularit~s isol~es. Plus pr~cisS-,ent,
rh~or~me 4. - Si HP(M. ~n-P(~'(M)~) = 0 pour p = l, ..., n-| alors une • r | , .. . .
forme ferm~e w de ~ (M, ~n(M)) et localement exacte repr~sente une classe de
Hn( [I(M, ~'(M)) qui est dans l'imase de Hn(M, @).
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D~monstration : Pour ia premi6re filtration du complexe double associ~ au fais-
ceau diff~rent~el ~" (M) , la suite spectrale ~ les termes
IEPq = HP(M, ~q(~'(M)) ~ HP+q([I(M,~'(M))
Sous notre hypoth~se, E p' n-p est nul saul sip = O, n. Donc il y a une suite exacte:
0 ~ %.,o >~(~(M, ~'(M)) , o,n --bE --~ 0 ~O
' O,n ffi H ° (M,~n(~*(M)) Si w est £ocale- Mais /E°~ n s'injecte dans E 2
merit exacte elle d~finit la section nulle de~n~'(Fl)) donc sa classe [w] est
envoy~e dans l'~l~ment nul de /E°~ n. Donc, [w] provient d'un ~l~ment de IEn'° .
Mais d'apr~s le th~or~me de scission, l'homomorphisme du bord
I~n,o = Hn(M,C ) ~ Hn( C (M ~(M)) -2
est une injection, alors ,E2n,o = JE n'° etla danonstration est compl~te.
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