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ISO 9002:2008, au-delà de l’amélioration continue! SOMMAIRE Volume 19, N°4, Décembre 2015 [email protected] • www.cipq.com La certification porte sur une période de trois (3) ans, mais il y a annuellement un audit de maintien qui comporte aussi la visite de l’auditeur externe qui procède à des vérifications moins poussées que lors d’une procédure de recertification. Également, un des élé- ments clef du système qualité est la constitution d’un comité qualité en en- treprise, dont des membres de la di- rection doivent faire partie, qui permet d’avoir des observateurs presque per- manents sur l’application du système. Le comité qualité procède à des "au- dits internes" et recommande des ajustements au système s’il y a lieu. Au CIPQ, j’ai le privilège de faire partie du Courrier CENTRE D’INSÉMINATION PORCINE DU QUÉBEC INC. LE ISO 9002:2008, au-delà de l’amélioration continue! ........1 Soirées Techniporc ....................2 Reportage : Ferme Taratuta inc. ...................3 Tensions parasites et courants vagabonds ...............5 Livraison pour la période des fêtes ...................7 Retards de livraison...................7 Le système de gestion de la qualité selon le référenciel ISO 9002:2008, en place au CIPQ a récemment fait l’objet d’une recertification pour une période de trois (3) ans; ce processus s’effectue principalement par la présence d’un auditeur ex- terne qui visite nos installations, observe et échange avec nos équipes de travail, afin de valider la conformité des processus et méthodes de fabrication par rapport au manuel de gestion qualité élaboré lors de la mise en place du système.

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Page 1: lecourrier decembre2015 Layout 1 - CIPQ · 2016. 4. 8. · Nés totaux/portée/truie productive 13,8 14,36 Porcelets sevrés/truie productive/an 26,3 27,6 - 9 - 35 ans 1977-2012 Il

ISO 9002:2008, au-delà de l’amélioration continue!

SOMMAIREVolume 19, N°4, Décembre 2015 [email protected] • www.cipq.com

La certification porte sur une périodede trois (3) ans, mais il y a annuellementun audit de maintien qui comporteaussi la visite de l’auditeur exter ne quiprocède à des vérifications moinspoussées que lors d’une procédure derecertification. Également, un des élé-ments clef du système qualité est laconstitution d’un comité qualité en en-treprise, dont des membres de la di-rection doivent faire partie, qui permetd’avoir des observateurs presque per-manents sur l’application du système.Le comité qualité procède à des "au-dits internes" et recommande desajustements au système s’il y a lieu. AuCIPQ, j’ai le privilège de faire partie du

CourrierC E N T R E D ’ I N S É M I NAT I O N P O R C I N E D U Q U É B E C I NC .

LE

ISO 9002:2008, au-delà de l’amélioration continue! ........1

Soirées Techniporc ....................2

Reportage : Ferme Taratuta inc. ...................3

Tensions parasites et courants vagabonds ...............5

Livraison pour la période des fêtes ...................7

Retards de livraison...................7

Le système de gestion de la qualité selon le référenciel ISO 9002:2008, en place au CIPQ a récemment fait l’objet d’unerecertification pour une période de trois (3) ans; ce processus s’effectue principalement par la pré sence d’un auditeur ex-terne qui visite nos ins tallations, observe et échange avec nos équipes de travail, afin de valider la conformité des processuset mé thodes de fabrication par rapport au manuel de gestion qualité élaboré lors de la mise en place du système.

Page 2: lecourrier decembre2015 Layout 1 - CIPQ · 2016. 4. 8. · Nés totaux/portée/truie productive 13,8 14,36 Porcelets sevrés/truie productive/an 26,3 27,6 - 9 - 35 ans 1977-2012 Il

- 2 -Le Courr ier du CIPQ

comité qualité et nous procédons à lavisite de nos installations et à la ren-contre de nos équipes de productionau moins deux (2) fois par an.

Au-delà de la vérification de la confor-mité de nos procédures, ces visitespermettent une interaction des pluspositives entre nos équipes de produc-tion et la direction; comme le CIPQ dis-pose de six (6) établissements deproduction distincts, un élément in-téressant est que ça permet de cons -tater l’approche de travail adoptée parcertaines équipes, comparativement àd’autres et d’analyser quelle est cellequi semble la plus appropriée et desuggérer des améliorations : nivelage

vers le haut et harmonisation desfaçons de faire. En outre, cette ap-proche permet d’impliquer de façonconcrète notre personnel de produc-tion dans le processus d’améliorationcontinue, car après tout, ce sont euxqui ont la main mise sur la matièrepremière... le verrat et la semence.

Au-delà de la certification qualitécomme telle, cette démarche s’inscritdans un processus dynamique et permanent qui permet un question-nement et une mise à jour régulière denos façons de faire et ce, dans le butde toujours garantir la meilleure qualitépossible de la semence expédiée auxproductrices et aux producteurs de

porc du Québec, afin de les seconderdans leur quête d’excellence.

Déjà 2015 qui tire à sa fin; je profitede l’occasion pour vous souhaiter,ainsi qu’aux vôtres, Santé, Bonheuret Prospérité tout au cours de 2016,et profitez pleinement de la périodede réjouissances qui se pointe.

Le directeur général

ISO 9002:2008... (suite)

Ronald Drapeau, agr.

Soirées Techniporc2016

Pour la dixième édition, les SOIRÉES TECHNIPORCse dérouleront le

9 FÉVRIER 2016 au Best Western Plus Hotel Universel de Drummondville et le

10 FÉVRIER 2016 au Centre Caztel de Ste-Marie-de-Beauce.

Cette année, on y abordera le thème des maternités. Le programme détaillé vous sera expédié en janvier et sera aussi disponible sur le site internet www.cipq.com.

Les inscriptions débuteront le 4 janvier 2016 en appelant au 1-844-889-5750, ou en réservant auprès de votre représentant CIPQ.

Les soirées sont offertes gratuitement grâce à la participation financière du CIPQ inc. et de PIC.

Page 3: lecourrier decembre2015 Layout 1 - CIPQ · 2016. 4. 8. · Nés totaux/portée/truie productive 13,8 14,36 Porcelets sevrés/truie productive/an 26,3 27,6 - 9 - 35 ans 1977-2012 Il

35 ans 1977-2012- 7 -

Alexandre et France ont terminé leursétudes en 1998 au campus de l’ITA deSt-Hyacinthe. Alexandre obtenait alorsun diplôme en Gestion et Exploitationd’Entreprise Agricole (GEEA), tandisque France obtenait le sien en Horti-culture ornementale.

Dès la fin de ses études et ce, jusqu’en2001, Alexandre travaille dans plu -sieurs fermes laitières de la région dela Montérégie, tandis que France metau monde quatre enfants tout en ef -fectuant quelques présences sur lemarché du travail, à temps partiel.

En 2001, Alexandre effectue un virageimportant puisqu’il change de produc-tion en acceptant un poste dans unematernité porcine comptant 700 truieset se retrouve, trois ans plus tard, à l’em-ploi de la ferme A. Coupal inc., propriétéde Alexandre Coupal, frère de France.(voir reportage Courrier CIPQ inc. Oct. 2014).

En 2008, un intervenant en productionporcine leur présente un projet intéres-sant qui se traduit par l’achat d’unematernité porcine de 800 truies, à con-trat pour débuter et acquérant le trou-peau par la suite, soit en 2013.

Lors de l’acquisition, la ferme fonction-nait déjà en bande aux quatre se-maines. Le sevrage s’effectue toujoursle mardi et l’âge moyen des porceletsest de 19,5 jours pour un poids moyende 6,4 kilos.

L’entreprise possède une quaran taineen tout-plein tout-vide avec deux en trées de cochettes par année.Chaque introduction correspond à 180 cochet tes de six âges différents,donc de poids différents. Trois semai -nes plus tard, des prises de sang sonteffectuées pour s’assurer que les su-jets sont négatifs au SRRP (SyndromeRespiratoire et Reproducteur Porcin).Au total, 12 prises de sang sont effec-tuées, soit une par enclos. Quelquesporcelets trop petits pour la vente lorsdu sevrage seront éven tuellementtrans férés en quarantaine. Ils servirontcomme principal vecteur d’acclimata-tion auprès des cochettes.

Les règles de biosécurité quant à elles,font partie du quotidien depuis lesdébuts. Voici la liste des procéduresétablies à la ferme :

• Les animaux morts sont disposésdans un abri comportant huit cel-lules à compost

• La réception de la semence por -cine se fait hors site, soit par l’en-trée du sous-sol de la maison

• Chaque visiteur laisse son véhiculeà la barrière installée près de lamaison

• Une période de retrait de 48 heu -res au contact d’autres animauxpor cins est exigée

• Une douche est prise par tout le personnel et bien sûr, par les visiteurs

• Un registre à l’entrée de la fermedoit être signé et daté par tout visi -teur externe

• La moulée est livrée le lundi• La ferme Taratuta inc. utilise son

propre camion (pick up) et sa re-morque pour aller chercher lessacs de moulée chez le fournisseurd’intrants

TÉMOIGNAGE :

Ferme TARATUTA inc.

La ferme Taratuta est localisée à St-Zéphirin, une municipalité située à environ 25 km au nord de Drummonville.

Alexandre Taratuta et France Coupal en sont les propriétaires depuis 2008.

- 3 - Le Courr ier du CIPQ

Par Serge Desrochers, T.P., Représentant CIPQ inc.

Page 4: lecourrier decembre2015 Layout 1 - CIPQ · 2016. 4. 8. · Nés totaux/portée/truie productive 13,8 14,36 Porcelets sevrés/truie productive/an 26,3 27,6 - 9 - 35 ans 1977-2012 Il

Pour un bon voisinage, depuis long -temps, une haie brise-vent composéede peupliers contourne les bâtiments.Alexandre et France y ont ajouté uneran gée de conifères et une rangée d’ar-bustes pour en améliorer l’efficacité.

Depuis début octobre 2014, la sondeGÉDIS est utilisée lors des insémina-tions. En plus de l’économie de tempsréalisée lors de l’insémination, des ré-sultats d’élevage enviables et plus cons -tants, le tout combiné à de rares rejetsde semence au niveau de la vulve sonttous des facteurs grandement appré-ciés, surtout chez la cochette dont letaux de fertilité s’est amélioré.

En gestation, lors des inséminations, leverrat est installé dans un chariottéléguidé. Dans cette section, l’éclai -rage est de 300 lux, 16 heures sur 24.

En ce qui a trait à la régie en maternité,voici les principales mesures adoptéeset qui ont prouvé leur efficacité:

• L’alimentation de chaque truie estsui vie au quotidien par un systèmeinformatisé

• À la naissance, on s’assure quechaque porcelet ait reçu son co los - trum le plus tôt possible

• Après douze jours d’allaitement,certaines truies ayant été insé -minées en pré-bande et dont lesporcelets sont les plus gros serontsevrés et serviront de nourrices

• Les porcelets sevrés sont transfé - rés dans l’un des deux parcs depouponnière (16’X16’ et 8’X8’)

• En pouponnière, les porcelets sontnourris avec une moulée sèche(spécifique à leur stade physio -logique) à laquelle on ajoute del’eau pour en faire une « bouette »

• À partir de trois jours d’âge etjusqu’au transfert à une nourrice,du lait est préparé et ajouté deuxfois par jour dans les cages demise-bas où les porcelets sont lesplus petits et/ou en surnombre

• On s’assure que chaque tétinefonctionnelle des cochettes soitutilisée

• En maternité, on prend la précau-tion de mettre les plus petits por -celets avec des truies dont lestétines sont faciles d’accès, c’est-à-dire une truie de 1ère, 2e ou 3e

portée• À partir de 15 jours d’âge, le plus

gros porcelet de chaque portée de14 porcelets et plus sera sevré ettransféré dans un des parcs de lapouponnière.

En ce qui a trait aux tâches, à laferme, elles sont partagées entreFrance, Alexandre et Marco, un em-ployé qui s’est joint à eux il y a quatreans. C’est habituellement Alexandrequi voit à l’entretien des bâtiments etde l’équi pement ainsi qu’au bon

déroulement en gestation. France,quant à elle, s’affaire à la mise-bas età la compta bilité tandis que Marcos’occupe de l’alimentation en mise-bas, des soins aux porcelets, de l’en-tretien de l’équi pement en mise-bastout en étant dirigé là où la surchargede travail le commande. Pour ce quiest des inséminations, elles sont effec-tuées par France et Alexandre qui, detoute évidence, forment un bon duo.Comme France tient à le préciser : « Tout ce que j’ai appris en produc-tion porcine, je le dois à Alexandre. »

- 4 -Le Courr ier du CIPQ

Reportage : Ferme TARATUTA inc. (suite)

MERCI ALEXANDRE ET FRANCE POUR VOTRE TÉMOIGNAGE!

RÉSULTATS

Sans GÉDIS Avec GÉDIS1/10/2013 1/10/2014

30/09/2014 30/09/2015

% fertilité 91,8 89,4

Taux de mise-bas 86,0 87,7

Nés totaux/portée/truie productive 13,8 14,36

Porcelets sevrés/truie productive/an 26,3 27,6

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35 ans 1977-2012- 9 -

Il existe en Amérique du Nord, pourl’ensemble des exploitations agricoles,des tensions et des courants prove nantde l’électricité fournie par un distribu-teur. Heureusement, dans la gran demajorité des cas, ces tensions et cou -rants sont trop faibles pour affecter lecomportement des animaux.

Cependant si, au fil du temps, les résul-tats d’élevage d’un troupeau demeurentvariables (en dents de scie) et ce, mal-gré une bonne santé du troupeau quidemeure stable grâce à une bonnerégie et un environnement optimal, lestensions parasites et/ou les courantsvagabonds pourraient en être la cause.

Qu’est-ce qu’une tension parasite et un courant vagabond?Une tension parasite apparaît lorsqu’ilexiste une différence de tension élec-trique (voltage) en provenance du soltandis qu’un courant vagabond (am-pérage) provient du réseau électri quedu distributeur (généralement dutransformateur). Cette différence detension et/ou de courant entraîne unecirculation de courant cherchant à re-tourner au sol ou au transformateurpar le chemin le plus facile, c’est-à-dire, par des pièces ou des structuresmétalliques et/ ou, par le bétail.

Ainsi, en touchant un élément mé-tallique, l’animal réagit à la circulationde tension et/ou du courant en fonc-tion de son seuil de tolérance. Le porcprésente un seuil de tolérance de0,25 volt, le bovin de 0,5 volt et l’hu-main de 1 volt.

Il est vrai que la tension et/ou le courantde faible intensité ne présentent aucundanger réel (mortalité) pour le troupeaumais, s’il s’avérait qu’un animal vienneen contact avec une pièce métallique(trémies, soigneurs, raclettes, pompesà purin, etc…) engendrant une cir -culation de courant d’une intensitésupérieure à son seuil de tolérance,l’animal en ressentira un stress quipourrait éventuellement affecter soncomportement, son rendement zoo -technique ainsi que l’ef fi ca cité de sonsystème immunitaire.

La configuration mécanique de laferme et son emplacement, la quantitédes équipements électriques et la con-ductivité du sol sont autant de facteursqui font en sorte que la ferme est plusou moins affectée par ce problème.

Les effets en production porcine :EN ENGRAISSEMENT;• Nervosité et agressivité excessive• Diminution de la consommation

d’eau• Le porc n’atteint pas son plein poten-

tiel génétique en gain de poids quo-tidien et en conversion alimentaire

• Les bâtiments ne seront pas opti-misés puisque l’atteinte du poidsd’abattage sera retardée (rotationannuelle moindre)

• Propreté des enclos très déficiente• Cannibalisme, surtout sous forme

de caudophagie (les porcs se man-gent la queue)

EN MATERNITÉ;• Diminution de la consommation

d’eau• Avortements et ce, peu importe le

stade de gestation

• Problèmes de reproduction dontdes retours en chaleur hors cycle

• Syndrome de 2e portée encore plusmarqué

• Plus de truies en mauvais état dechair au sevrage entraînant ainsiplus de sujets « accordéons » dansle troupeau

• Poids des porcelets au sevrage nonoptimal

• Diminution du nombre de porceletsà la naissance et au sevrage car :- Plus de mort-nés à la mise-bas- Encore plus d’écrasement de por -

celets sous la mère

Les sources de tensions parasites :À la ferme, on rencontre principalementdeux types de tensions parasites :• Les tensions parasites directes :

sources propres à la ferme. Ellespeuvent être causées par des dé fauts imputables à l’installationélec trique de la ferme elle-même. Par exemple :- Une mise à la terre incorrecte- Une charge mal ou non équili-

brée à la ligne de branchement- Un équipement en mauvais état

ou défectueux (ventilateurs,moteurs)

- Un câblage mal calibré ou qui fuit- Des tensions dans la ligne télé-

phonique ou les conduites degaz

Il faut se rappeler que la ferme s’avèreun endroit propice aux problèmes d’origine électrique en raison de laprésence de plusieurs moteurs, depan neaux de contrôle, de circuits élec-triques et ce, dans un environnementprésentant un fort taux d’humidité où ☞

- 5 - Le Courr ier du CIPQ

Tensions parasites et courants vagabondsPar Serge Desrochers, T.P., Représentant CIPQ inc.

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- 6 -Le Courr ier du CIPQ

s’accumulent poussières et insectes(toiles d’araignée). Dès lors, tous cesfacteurs combinés peuvent entraînerdes pertes électriques et la productionde tensions parasites.

• Les tensions parasites de contour -nement ou indirectes : sources ex-térieures à la ferme. Situation moinsfréquente, l’électricité passe par lesol provenant des installations élec-triques du voisinage.Par exemple :- Bâtiments adjacents à celui du

troupeau comme : une remise àmachinerie, une moulange, dessilos et/ou un séchoir à grain, larésidence personnelle, etc…

- Résidence(s) et/ ou entreprise(s)voisine(s)

Pistes de solutions et quoi vérifier : • Veiller à la propreté des locaux abri-

tant des équipements électriques• Réduire le taux d’humidité dans les

bâtiments d’élevage • Ne jamais utiliser d’équipements

domestiques dans les bâtimentsd’élevage

• Utiliser des moteurs fermés, auto-ventilés et dont le câble d’alimenta-tion est protégé

• Maintenir une bonne mise à la terreau transformateur et à chaque cof-fret de branchement (boîte élec-trique), selon le Code de l’électricitédu Québec

• Tout le métal dans les bâtimentsréservés aux animaux doit faire l’objet d’une liaison métallique à laprise de terre

• Le matériel électrique et les câ -blages électriques défectueux doi -vent être remplacés afin d’éliminerles problèmes de mise à la terre carces derniers, souvent impercepti-bles, n’entraîneront pas forcémentle grillage des fusibles ou le dé-clenchement des disjoncteurs mais,

ils ne doivent pas être sous-estiméspour autant.

• Tout le matériel électrique doit êtreapprouvé par l’Association cana -dien ne de normalisation

• Les charges 120 Volts, sur les deuxbranches de tout coffret de bran -chement doivent être équilibrées

• Les moteurs électriques et toutesles autres charges importantes doi -vent fonctionner sous 240 Volts et,tout spécialement, les courants dedémarrage à fort ampérage

Habituellement, pour parvenir à réglerles problèmes de tensions parasites àla ferme, il suffira d’investir 1 000 $ etmoins sur les installations et/ou les in-frastructures de l’entreprise pour réglerla situation.

Mais si les problèmes persistent,d’autres solutions s’imposent :Si les mesures correctives proposéesci-haut ne donnent pas les résultatsescomptés, un maître électricien ac-crédité ou un expert-conseil en ten-sions parasites peuvent vous proposerles solutions suivantes:

• L’installation d’un système correc -teur passif: en séparant le neutredu réseau de distribution de celuide la ferme, le système passif em-pêche la tension du neutre duréseau d’affecter celle du neutre dela ferme

• L’installation d’un système correc -teur actif: le système actif utilisel’élec tricité pour neutraliser les ten-sions parasites. Il génère un signalélectrique qui s’oppose à celui pro-duit par les tensions parasites, cequi annule leur effet. On combat lemal par le mal.

En production porcine, ces deux sys-tèmes correcteurs (filtres) sont souventutilisés bien qu’ils soient tout de même

onéreux lors de l’installation (+ de 20 000 $) et qu’ils soient énergivoresen électricité.

La source des courants vagabonds :Le problème des courants vagabondsprovient du réseau de distributiond’Hydro Québec. Habituellement, untransformateur en fin de ligne ou en finde vie utile, sans oublier le passaged’une ou de plusieurs lignes à hautestensions près des bâtiments peuventêtre la source des courants vagabondsdans l’environnement d’une entreprise.

Pour en savoir plus et bénéficier des ser -vices d’un expert-conseil, il est possiblede contacter M. Bruno Veillette techni-cien en tensions parasites pour l’ensem-ble du Québec au 819-378-7421 ou parcourriel à [email protected]. Veillette est aussi la personneressource pour entrer en contact avecHydro Québec s’il s’avérait que leproblème ne relève ni des installationsde la ferme ni de l’environnement im-médiat mais de courants vagabondsprovenant du réseau de distributionélectrique d’Hydro Québec.

Afin de faciliter l’accès aux services deM.Veillette, une subvention gouverne-mentale est disponible en vous adres-sant au réseau Agriconseil de votrerégion. Pour une consultation, il fautprévoir des frais s’élevant entre 200$et 400$ après la subvention.

Conclusion : Le concept tension parasite - courantvagabond est assez simple sur le planélectrique mais il est souvent difficiled’établir la présence d’un problème àce niveau car les indices se révèlentsouvent de façon sporadique tout ens’étalant dans le temps (lors du démar-rage de certains moteurs, durant lesheures de pointe, etc…).

Tensions parasites et courants vagabonds (suite)

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- 7 - Le Courr ier du CIPQ

Tensions parasites et courants vagabonds (suite)

De plus, les tensions et les courantsdétectés ne sont pas forcément res -sentis par le cheptel porcin parce quece dernier parvient parfois à modifierses habitudes pour déjouer la situationet ce, sans compter que pour un

même voltage, le courant ressenti estsusceptible de varier d’un porc àl’autre et même, d’un élevage à l’autre.Ainsi, il faut beaucoup d’observation etfaire preuve de prudence avant d’af-firmer qu’un problème zootechnique

ou sanitaire relève des tensions pa -rasites et/ou des courants vagabonds,d’où l’importance de consulter un expert-conseil.

Références :Agrivolt, Les tensions parasites dans les fermes porcines, 1-4Baillargeon G., Quest-ce que les tensions parasites, 1-3Choinière Y., Encore des tensions parasites, Le Bulletin des Agriculteurs, juin 2012, 25-27Gagnon Y., Tensions parasites, L’Express Montcalm, 1-2Hydro One, les tensions parasites, 1-2Hydro Québec, UPA, MAPAQ, Guide pratique, Les tensions parasites à la ferme, 1-30Martin G., La maladie honteuse de l’agriculture, L’action.com, 1-3Robert S., Gocharles L., Matte J.J, Bertin-Mahieux J., Martineau G.P., Les tensions parasites chez le porc d’engraissement, Journées recherches porcine en France, 1993, 83-90Trottier G. Les tensions parasites à la ferme, Électricité Québec, octobre 2010, 44-45Veillette B, technicien en tensions parasites, Réseau Agriconseils de la Mauricie

Par esprit d’amitié et en appréciation pour l’encouragement que vous nous avez prodigué au cours de l’année, nous désirons vous exprimer nos meilleurs vœux de Joyeux Noël et de Bonne et Heureuse Année.

La direction et le personnel du Centre d’insémination porcine du Québec

Comme par le passé, les congés de Noël et du Jour de l’An amènent certainesmodifications au calendrier de livraison. Des avis vous ont été envoyés dans lescolis de semence, par contre, il est important que vous communiquiez avec nousle plus tôt possible, afin d’ajuster vos commandes pour cette période. Vous pou-vez consulter ces avis par secteur à l’aide du lien correspondant sur la page d’accueil de notre site internet.

LIVRAISON pour la période des Fêtes

Joyeuses Fêtes!

Avec l’hiver qui cogne à nos portes, la neige et les mauvaises conditions routièrespourraient occasionner des retards de livraison. Nous vous invitons à consulterla page d’accueil de notre site Internet au www.cipq.com

En cas de retard important, l’état de la situation y sera indiqué bien en évidenceet remis à jour régulièrement.

Vous pouvez contribuer activement à la réduction des retards en maintenantvos accès au site de livraison déblayés lors des chutes de neige. Nos livreursvous en seront reconnaissants.

RETARDS de livraison

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SAINT-LAMBERT-DE-LAUZON

1486, Saint-AiméSt-Lambert-de-Lauzon QC G0S 2W0Tél.: 418 889-9959Téléc.: 418 889-8210Commandes sans frais: 1 800 463-1140

ROXTON FALLS

2100, Rang 6Roxton Falls QC J0H 1E0Tél.: 450 375-9977Téléc.: 450 375-2077Commandes sans frais: 1 800 375-9811

SAINT-CUTHBERT

1985, rang YorkSt-Cuthbert QC J0K 2C0Tél.: 450 885-1118Téléc.: 450 885-1033Commandes sans frais: 1 888 608-1118

YVON LACASSESEPQ

CHANTAL VINCENTMAPAQ

LUC PELLANDFerme Éthier-Pelland enr.

CHRISTIAN BLAISAQINAC

Administrateur

Administrateur

Administrateur

Administrateur

DANIEL GODBOUTGenus

Administrateur

CÉCILIEN BERTHIAUMELes Éleveurs de porc

du Québec

Administrateur

ÉRIC VEILLEUXInvestissement Québec

Président

RONALD DRAPEAUCIPQ inc.

À DÉTERMINER

Directeur général Secrétaire du CA

CIPQ inc. est une filiale d’Investissement Québec

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Conseil d’administrationdu CIPQ inc.