l'ecole valaisanne, juin 1974

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Page 1: L'Ecole valaisanne, juin 1974

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Page 2: L'Ecole valaisanne, juin 1974

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L'ECOLE VALAISANNE

CONSEIL DE REDACTION

REDACfEUR:

DELAI DE REDACTION

EDITION, ADMINISTRATION REDACTION

IMPRESSION. EXPEDITION

ABONNEMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITE

OONNEES TECHNIQUES

REGIE DES ANNONCES

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVIIIe année Juin 1974 No 10

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Sœur Marie-Rose, maîtresse de méthodologie à l'Ecole nor­male des filles;

MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut St-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole nonnale des garçons ; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; . Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur;

Jean-Pierre Rausis, rédacteur

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone (027) 39365 . .

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 15.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

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Page 3: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Sommaire

EDITORIAL

A. Pannatier Les tâches administratives 3

EDUCA TION ET SOCIETE

DIP Rapport du Département de l'instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973 5

ACTUALITE PEDAGOGIQUE

S. Ogay La psychomotricité . 30

INFORMATION

A. Zufferey Hommage à M. B. ,Truffer, directeur de l'école normale 34

Deux nominations 37

Commission de gestion Caisse de retraite et de prévoyance du personnel ensei-gnant du canton du Valais 38

Extraits de procès-verbaux 45

ODIS Sommaire 1973-1974 . 47

ODIS Table des auteurs d'articles 1973-1974 53

Groupe valaisan Société et culture du Valais contemporain 58 de sciences humaines

H. Maître Valais des vignes 61

2

>

l es tâches administratives

00 19ditot1al

Le présent numéro de «l'Ecole \'alaisanne », dernier de ['année scolaire 1973-1974, !)[{blie de larges extraits du rapport concernant la gestion du Dé[JClrtflllent de l'instmction publique pOlir l'exercice 1973.

Comme on le sait, choque année, le G()[l\'ernement cantonal adresse au · Grond COl1sfil, ol'ant 10 session ordinaire de prin­temp,\', lin cOfJ1/Jte-rendli de la gestion de chaclln des Départe­ments, C'est donc de cela qu'il s'agit.

Il n'est pas sans intérêt qu'oprès les députés de la Haute Assemblée, les memhres du cores enseignant eux-mêmes, aient la possihilité de connaÎtre les données statistiques et les autres indications se rapportant CIll secteur dans lequel ils sont di­rectement engagés. Ainsi, malgré la sécheresse des chiffres, l'aridité des tableallx et des graJ7hiques, chaque maÎtre et chaque I//(l,tresse peut être fn llleSllre de situer dans un cadre administ/'(/tif général, le travail qll'il accomplit cl la tête de su classe.

Cette \'Ile glohale paraÎt indisJ7ensable car on ne discerne bien le sens de son action qlle dans la mesure où on connaît le contexte qui la définit, les dispositions d'ensemhle qui la dirÎgent et la soutiennent.

Nous fl1\'itons donc les lecteurs de «l'Ecole valaisanne » à regarder de près ces informations afin qu'ils l)[{issent en tirer eux-mêmes les !ll/f!tiples conclusions et enseirmell1ents qui s'en dégagent.

./! importe de souligner que les principales et plus nomhreu­ses données du ra!J!JOrt de . gestion ayant trait cl l'enseigne­ment primaire ont été fourni es par les institutrices et par les instituteurs eux-l71êrnes qui ont coml/1uniqué, au déhut de l'année scolaire, les indications demandées au sujet de leurs clas~és.

Ceci nous amène cl exa1l1iner lin aspect particulier de l'acti)'ité du persollnel enseign(/nt, les flÎches ad/J/inistroti)'es.

QlIand on parle de l'administration, c'est en termes sOIn'ent péjoratifs O[{ narq[{ois q[{' on le fait . On taxe volontiers et SfJns discernement de fainéants ce[{x qui y sont engagés (nous étions tenté d'écrire ceux qui y tral'Clillent), Pour définir l'attitude d'une personne q[{i n'accepterait pas d'exercer son activité professionnelle. en dehors d[{ temps réglementaire, on dit qu'elle

3

"" """""""""""'Y9W.9W •• "',, ••• , •••••••• ,., ~ ... ~.y •••• ~ •• ~ •••••••• y.y~ , 1 • 1 1 ~ ~ , t 1 l ' 1

Page 4: L'Ecole valaisanne, juin 1974

4

a un esprit de fonctionnaire. La tûche administratil'e elle­même est SOLo'ent dh'aluée, décriée, considérée comme un mal li peine nécessaire dont il faut li tout prix limiter les effets. Une expression , la guerre du papier, montre li quel point ce dernier est el1\ 'ahissant et avec quelle détermination il doit être h 'ité.

Cette réserve, cette opposition face cl l'administration ne manquent pas d'arguments, 011 doit le reconnaître. Dans les hureau.\" COlllllle li l'écule et CO//IIl1e sur les chantiers, comme d'ailleurs aussi dans tous les secteurs de /' activité hUll/aine le meilleur et le moins hon se côtoient. L'utilisation inuti/~ et abusi\'e du papier agace, fatigue , provoque des dépen.ses et des pertes de temps. I:administration s'amplifie sans cesse au point de de\'enir démesurée , omniprésente, omnipotente, pléthorique et parasite. La lutte contre cette croissance exces­si\'e doit être condliite (l\'ec rigueur et persévérance, personne ne le conteste.

Ceci dit, que l'on ne !Jade pas de \'ue tous les aspects posi­tifs de l'organisation administratÏ\'e bien conç1le, mise en place pOlir le sen'ice puNic et destinée li soutenir et li coor­donner les efforts et les entreprises qui s'e):ercenf en faveur du hien général. Considérée de cette manière; la fonction adminis­trati\'e ne m(lI1qlle !JaS ch grandellr et de noh!es.\"e .

Dans l'actil"ité de chaque maître, Ilne part non essentielle mais indispensable toutefois doit être résefTée li des tlÎches d'administration. NOLIS savons qu'un certain nombre d'ensei­gnants ne s'y résignent qU'(j\'ec !Jeine , preu\'e en soit les rl1p!Jels qui doivent être adressés pour obtenir des informatiol1s 11011

communiquées dans les délais fixés.

Que les présentes li[?nes s{')ienl une invitatù;n cl cette caté­gorie de maîtres de ne pas provoquer inconsciemment l'infla­tion administrative par des lettres supplél1/entaires, 110n néces­saires si les échéances imparties étaient respectées. Qu'elles soient surtout l'occasion d'un chaleureux remerciement li la [?rande majorité des enseignants qui accomplissent sans discu­ter et très aimablement ces tâches certes ingrates mais dont la nécessité ne saurait être mise en doute.

Sur ce, bonnes \'acances à toutes et à tous et bon été.'

A. Pannatier

p

'1.111 EDUCATION III ET SOCIETE

Rapport du Département de l'Instruction Publique sur sa gestion pour l'année 1973

1. CONSEIL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Le Conseil est l'organe consultatif du Dé­partement pour les questions relatives à l'ins­truction et à l'éducation.

Pour suppléer aux démissions de MM. André Donnet et Max Crittin, le Conseil d'Etat a désigné Mme Monique Luyet. re­présentante de la Commission de l'enseigne­ment primaire et M. Wi11y Gertschen, re­présentant de la Commission de l'enseigne­ment secondaire. Tous les autres membres ont accepté le renouvel1ement de leur mandat pour la période administrative 1973-1977.

Siégeant en séance ordinaire le vendredi 7 décembre 1973 sous la présidence de M, le Chef du Département. le Conseil a traité en particulier les questions suivantes:

Nouvel1es dispositions concernant l'orga­nisation de renseignement dans les écoles enfantines et primaires Enseignement de la deuxième langue à partir de la 3e année primaire Réalisation du Cycle d'orientation en au­tomne 1974

- Education des élèves et fonction éducative du corps enseignant.

2. SERVICE ADMINISTRATIF

2. 1. Bourses et prêts d' honneu.r Dans le cadre de son activité normale, la

section des bourses et prêts d'honneur a

dû faire face en 1973, comme cela fut le cas durant les années précédentes. a de nom­breuses demandes d'a11ocations d'études.

Il est à signaler toutefois que le nombre de requérants s'est quelque peu stabilisé au cours de l'année écoulée. Les chiffres ci­dessous nous montrent cette évolution,

a) Nombre de requêtes présentées 1972 1973

Universitaires 784 706 Techniciens 103 87 Ecoles professionne11es 68 256 Normaliens 381 317 Ecoles secondaires 208 228 Apprentis 528 323

2072 1 917

b) Dépenses effectuées en faveur des bourses, prêts d 'honneur et subventions

1972 Bourses Prêts d'honneur Subventions

1973 Bourses Prêts d'honneur Subventions

Fr. 3 296 556.35 Fr. 799 100.-Fr. 20495.-

Fr. 4 116 151.35

Fr. 2914 197.15 Fr. 1 269 200.­Fr. 35980.-

_ _ _ 0'_" _ ___ >

Fr. 4219377.15

5

Page 5: L'Ecole valaisanne, juin 1974

c) Subventions aux élèves des écoles secon­daires du deuxième degré

Conformément aux dispositions des art. 5 et 22 du décret du 2 février 1963, l'Etat accorde des subventions aux élèves devant parcourir de grandes distances pour se rendre dans les écoles secondaires du deuxième de­gré et ayant, de ce fait, des frais de trans­port et de pension.

Les subventions sont calculées sur la base des dépenses présentées par les requérants pour leurs frais d'itinéraires et d'alimentation, et tiennent compte de la situation de famille.

118 requêtes ont été présentées en 1973.

9 ne purent être admises

109 ont pu être agréées.

Elles représentent une somme de Fr. 35 980.-.

2. 2. Encouragement aux activités clliturelles

La Commission d'encouragement aux acti­vités culturelles, organe consultatif du Dépar­tement de l'instruction publique pour les problèmes culturels, a siégé à 5 reprises au cours de l'exercice 1973.

Elle Cl préavisé l'octroi d'aides financières pour les montants suivants:

Littérature, histoire Théâtre Musique Peinture, sculpture Folklore Divers

6

Fr. 23 435.- . Fr. 20000.­Fr. 159 700.­Fr. 29040.-Fr. 2500.-Fr. 1 034.50

Fr. 235709.50

10 % 8,5%

67,5 % 12,5% 1% 0,5 %

100 %

3. ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

1. Enseignement secondaire dll 1er degré

Contrairement aux années précédentes, un seul examen, réservé aux élèves ayant accom­pli le programme de la sixième primaire, a été organisé pour l'admission à l'école secondaire du premier degré.

Il s'est déroulé, dans l'ensemble du canton, le jeudi 7 juin ] 973.

Se son t présen tés à ces examens

POlir le Bas-Valais

Section générale Section littéraire

Pour le Hallt-Valais

Section générale Section littéraire

Pour l'ensemble du canton

.;:;

~ "'\::! :.:: o

2160 48

' 2208

1237 20

125i'

3465

.~ ~ ~ ~

1264 32

1296

925 18

' 943 .

2239

.~

~ "'\::! ~

~

* 58,5 66,6 58,7

74,8 90 75-

64,6

Les examens communs de promotion de fin de 2e et 3e années se sont déroulés le vendredi 1er juin 1973.

L'examen d'admission aux sections com­merciale et scientifique a été organisé à Bri­gue le 7 juin, pour le Haut-Valais et à Marti­gny le 29 juin, pour le Bas-Valais.

La répartition des élèves du Valais fré­quantant les ' écoles secondaires' du 1er degré au début 'de l'année scolaire 1973-1974, ressort ~u tableau ci-après.

p

STATISTIQUE DU NOMBRE D'ÉL~VES ET DU NOMBRE DE CLASSES En6eignementsecondairedu1erdegréduValaisromand1973-1~74

Lieu Etablissement Classes 1re

Sectio n générale G. F. Mixte Total Total F.

Bagnes Evolène

Ecole secondaire Ecole secondaire

Granges Ecole secondaire Hérémence Ecole secondaire Martigny Ste-Jeanne-Antide Martigny Ste-Marie Montana Ecole secondaire Monthey Ecole secondaire Monthey St-Joseph Orsières Ecole secondaire St- Maurice Collège St- Maurice Sacré-Cœur Sierre Sion

Ecole secondaire Ecole secondaire filles

Sion Ecole secondaire garçons Vissoie Cycle d'orientation Vouvry Ecole secondaire

12

17 19

6x 6

4x

89 50 52 22

9 122 12 140

6x 60 7 83

45 4x 43 3 57 5

11 19 17

48 142 242 228

16 54

TOTAL section générale 40 44 35 119 1493

Sect ion littéraire Bagnes Martigny Montana Monthey

Ecole secondaire Ste-Marie Ecole secondaire Ecole secondaire

Ors ières Ecole secondaire St- Maurice Collège Sierre Ecole secondaire Sion . Collège Sion Ste- Marie-des-Anges TOTAL section littéraire

Section préprofessionnelle St-Maurice Sacré-Cœur Sion Ecole normale TOTAL section préprofessionnelle

1x 1x 3

4 17

TOTAL du 1er degré 47 52 41 140

x : classes communes de la section générale et littéraire

2. Enseignement secondaire du 2e degré

A la rentrée de l'année scolaire 1973-1974, l'effectif des élèves du deuxième degré se répartissait comme suit:

21

25

28 31

119

26 23 49

1661

1400

800

700

100

43 27 25 11

122

27 22 45 21

48 80

242

10 27

750

11

31 49

26 23 49

848

2e

Total F.

70 27 32 22 91

107 41 82 36 28 29 38

101 218 179

11 39

1151

4 16

40 11 12 11. 91

25 28 36 11

38 57

218

6 21

605

3e

Total F.

18

23 12 15

14

30 19 44 43

218

30 15 44

119

12 12 38 20 10 10 34 28 14 80 75 75

297 139 17

16 16 19 19 35 35

1483 779 235 126

Total

Total F.

177 77 84 44

213 270 113 180

81 85 86

116 262 504 450

27 93

2862

13 37 24 38 20 59 28

108 106 433

42 42 84

3379

92 38 37 22

213

58 58 .

81 39

116 152 504

16 48

1474

20 14 20 13

14

106 195

42 42 84

1753

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 2e DEGRE:

NOMBRE D'ELEVES PAR SECTION

Class i q ue Commercial e

.----- r--

Ecole

G Normale

r--

f--. 1"

~ ~ Scientifique 1'-

r"- r-- 1'-r"- r"- l'-~ ~ 1'-~ r"- ~

~ r"-ul ture ~ ~ La ti n

r"- r"- é néra l e scienŒ ~

~ ~ k m ...., 1'-

'" '" G : Garçons

F : Fi l l es

7

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• • 1 ! ~ 1 \ ~ l , , 1 l ,1 , \ 1 1 •

Page 6: L'Ecole valaisanne, juin 1974

a) Collège de Sion

L'effectif des élèves a subi ces trois der­nières années les variations suivantes

Nombre d'élèves 73-74 72-73 71-72 Section classique 423 497 536 Section scientifique 216 208 188 Section commerciale 169 152 ] 17

808 857 841

La diminution d'effectif est due à la sup­pression de 3 c1asses de Principes commandée par l'introduction du Cycle d'orientation.

b) Collège de Brigue L'effectif total du Collège se répartit de

la manière suivante: Nombre d'élèves 73-74 72-73 71-72 Section littéraire 447 491 502 Section scientifique 106 86 66 Section commerciale 106 111 93 Section second. 1 er degré 77 68

659 765 729

La diminution d'effectif est due à la sup­conséquence de l'intégration de la section gé­nérale du premier degré dans l'école secon­daire régionale de Brigue et de la suppression de deux classes de Principes.

c) Collè~e de St-Maurice

L'effectif des élèves a subi, au cours de ces trois dernières années, des variations assez importantes : Nombre d'élèves 73-74 72-73 71-72 Section classique 347 426 497 Section scientifique 123 117 122 Section commerciale 129 106 95 Section générale 1 er degré 86 67 68

685 716 782

Les filles sont admises dans les sections commerciale (4e et 5e) et scientifique.

8

1000

800

700

600

500

400

300

200

100

0

EFFECTIFS DES COLLEGES DURANT

LES ANNEES 1971/1972

1972/1973 1973/1974

b.

d.1

f.a d.2

_____ f.b

71/72 72/73 73/74

d) Collèges classiques pOl/r jeunes filles

1. Ste-Marie-des-AnRes à Sion

L'effectif des élèves qui s'était stabilisé les deux dernières années a accusé un net flé­chissement provoqué par la suppression de 3 classes de Principes en vue de l'introduction du Cycle d'orientation:

1971: 41 1 élèves 1972: 414 élèves 1>973: 358 élèves

2. Regina Pacis li St-Maurice

Sur les 110 élèves fréquentant ce collège, 94 sont Valaisannes. 1971: 98 élèves dont 83 valaisannes ] 972: 99 élèves dont 87 valaisannes

p

e) Ecoles de cOlnmerce

L'effectif semble se stabiliser entre 1300 et 1400 élèves: 1971-1972: 1305 dont 831 filles 1972-1973: 1381 dont 840 filles 1973-1974: 1357 dont 788 filles

A la suite de la reconnaissance de la matu­rité socio-économique (type E) au niveau fédé­ral, notre canton espère pouvoir introduire ce nouveau type de maturité dans les collèges de Brigue, Sion et St-Maurice dès l'automne 1974. Cette innovation aura quelques inci­dences sur le programme actuel de nos écoles de commerce ainsi que sur l'organisation de quelques classes.

f) Nouvelles écoles

a) L'école préprofessionnelle (1 er degré)

Brigue St-Maurice Sion

1973-1974 1972-1973 26 19 42 43 42 41

1 fa 108

b) L'école de culture générale (2e degré) Brigue 18 St-Maurice 36 33 Sion 16 23

70 56

A Brigue a été ouverte, pour la première fois au début de l'année scolaire 1973-1974, une classe de 1re année de l'école de culture générale.

g) Coordination intercantonale

Le fait marquant de l'année 1973 sur le plan scolaire suisse est incontestablement le refus de l'arrêté fédéral modifiant les articles de la constitution sur l'enseignement. Par ce vote négatif la majorité des cantons ont ma-

nifesté leur volonté de voir la coordination scolaire se réaliser en respectant leur autorité et les structures fédéralistes de notre pays.

Dans ce contexte, le concordat scolaire accepté par la Conférence des directeurs can­tonaux de l'instruction publique ne prend que plus de valeur. C'est ainsi qu'en Suisse romande, les travaux de coordination se sont poursuivis et ont abouti, après cinq années d'efforts, à l'élaboration et à l'introduction d'un plan d'études commun pour les quatre premières années d'écoles.

L'idée de coordination intercantonale ayant ainsi prouvé sa viabilité, les membres des commissions et des sous-commissions se sont retrouvés en 1973 autour de la table des délibérations de CIRCE II pour étudier, dans une première étape, la réforme des program­mes des degrés 5 et 6.

Au plan suisse, les efforts se sont portés sur l'enseignement de la mathématique, de la deuxième langue nationale et de l'éducation musicale à l'école primaire. Dans le domaine de la mathématique et de la deuxième langue nationale, notre canton montre l'exemple. ~La mise en place du Cycle d'orientation valaisan constitue un exemple frappant du souci de nos autorités scolaires de collaborer et de se mettre au service de la réforme et du déve­loppement de l'enseignement qui constitue l'une des tâches les plus importantes de notre époque.

Si lÇl Suisse romande fait œuvre de pion­nier en matière de coopération scolaire, il convient de ne pas passer sous silence les efforts déployés au sein des conférences régio­nalesde la Suisse alémanique et de la Confé­rence suisse des directeurs cantonaux de l'ins­truction publique. Cette dernière a accepté, à la fin de l'année 1973, des recommandations concernant les facilités à accorder aux élèves

9

Page 7: L'Ecole valaisanne, juin 1974

qui changent de canton. Puisse cet exemple . être suivi d'autres signes manifestes de la

volonté de coordination de nos états confé­dérés.

4. FORMATION PROFESIONNELLE

G.énéralités

Les efforts entrepris par les divers milieux intéressés, Confédération, cantons, associations professionnelles, en vue de donner à la for­mation professionnelle sa juste place dans le contexte général de l'éducation commen­cent à porter leurs fruits.

Si les résultats en ce qui a trait à la qualité de la formation n'apparaissent pas d'emblée, par contre, l'augmentation des ef­fectifs des apprentis est sensible. Ce fait oblige l'autorité cantonale à repenser le problème de l'équipement et cela d'autant plus que l'introduction progressive de la troisième de­mi-journée d'enseignement provoquera, au cours des prochaines années, une occupation accrue des locaux existants.

Statistique

Effectif total des apprentis:

1950 : 1666 1969 : 4101 1955 : 2076 1970 : 4105 1960 : 3323 1971 : 4285 1964 : 4301 1972 : 4533 1968 : 4087 1973 : 4737

L'effectif des apprentis a augmenté d'une façon régulière jusqu'en 1964. Il a ensuite légèrement dimihué jusqu'en 1969, pour re­prendre dès lors sa marche ascendante.

10

EFFECTIFS TOTAL DES APPRENTIS DE 1950 à 1973

4800

4600

4400

4200

4000

3800

3600

3400

3200

3000

2800

2600

2400

2200

2000

1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

1950 1955 1960 1964 68 9 0 1 2 3

c

ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

Va/ais romand

L'activité de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, durant l'année 1973, a été marquée par une triple exigence:

1. Continuer et, si possible, améliorer les prestations de l'Office dans tous les sec­teurs où il est engagé.

2. Assumer des responsabilités dans la mise en place du cycle d'orientation.

3. Assumer les exigences d'une coordination romande, tant en ce qui concerne les gran­des options en orientation scolaire et pro­fessionnelle que l'élaboration de docu­ments d'information, l'organisation du per­fectionnement du personnel des Offices et la formation de la relève.

Au moment de faire état de statistiques, il faut une fois de plus constater que les multiples activités d'un Office - dont les interventions ne dépendent pas seulement de l'application de lois ou de règlements, mais sont conditionnées sur le plan de l'ai­de individuelle par des problèmes comple­xes à résoudre, d'ordre scolaire, profession­nel, familial, social, économique et psycho­logique - se laissent difficilement cerner et traduire par le langage des chiffres.

5. SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE MENAGER ET DES ECOLES NORMALES

Ad ministration

1. Personnel

Pour la deuxième année consécutive, le personnel du S~r.Yice n'a subi aucun chan­gement. Cette stabilité a facilité la tâche, abondante à une époque où l'école subit des transformations dans ses structures et dans ses programmes.

2. Législation

Nous donnons ci-dessous la liste des décret, arrêté, règlements et principales décisions du Grand Conseil et du Conseil d'Etat à la pré­paration desquels le Service a travaillé:

- décret du Grand Conseil du 7 février 1973 concernant le traitement du personnel en­seignant des écoles primaires et secon­daires;

- arrêté du Conseil d'Etat du 17 janvier 1973 fixant l'âge d'entrée à l'école;

- règlement du 18 avril 1973 concernant l'école enfantine;

- règlement du 23 mai 1973 sur les cours de perfectionnement;

- règlement du 6 juin 1973 sur le traitement du personnel enseignant auxiliaire, des remplaçants ... etc. (révision).

En outre et conséquemment à l'alignement des traitements sur la moyenne suisse, les conventions fixant les obligations respectives entre l'Etat et les écoles normales, l'Etat et l'Institut St-Raphaël, ont été modifiées.

11

Page 8: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Par décision du 23 mai 1973, le Conseil d'Etat a établi un statut matériel nouveau pour les normaliennes et les normaliens enga­gés dans les écoles par anticipation afin de parer aux effets de la pénurie persistante de personnel enseignan t.

3. Information

Les décisions récentes se rapportant à l'âge d'entrée à l'école, à l'organisation de l'école enfantine. au dossier de l'élève. à l'enseigne­ment de ia deuxième langue nationale, à l'ap­plication de programmes nouveaux ont néces­sité la mise sur pied de nom breuses séances d'information. Celles-ci eurent lieu dans le Haut-Valais et dans le Valais romand et furent destinées, tour à tour, aux commissions scolaires, aux directeurs d'écoles, aux comités des associations pédagogiques ainsi qu'à cer­taines catégories de membre du personnel enseignant. Dans l'ensemble, ces contacts di· rects ont été bénéfiques.

COMMISSIONS

1. Commission cantonale de l'enseiRnement primaire et ménager

Pour remplacer un certain nombre de mem­bres démissionnaires. le Conseil d'Etat, en séance du 2 mai ] 973, a procédé à de nou­velles nominations tout en confirmant le mandat des personnes ayant accepté une re­conduction de leurs fonctions.

ActueIIement, la commission est constituée comme suit:

a) avec voix délihératives,'

12

M. le chanoine Henri Bérard, doyen, Sion M. le curé Peter Arnold, Riederalp Mlle Lysiane Parchet, Vouvry

Mme Monique Frachebourg-Délez, Martigny Mme Monique Luyet-Bonvin, Savièse Mme Anne-Marie Steiner-Schmidt, Brigue Mme Marie Stoffel-Zimmermann, Visperterminen Mlle Claire Curdy, Vouvry M. Roger Moret, Martigny M. Victor Solioz, Riddes M. Jean Pralong, St-Martin M. And ré Zufferey. Sierre M. Rudolf Jenelten, Viège M. Wilhelm Schnyder, Steg M. Anselme Pannatier, Sion M. Adalbert Chastonay, Sion

b) avec voix consultative

Sœur Annuntiata Bregy, Brigue Sœur Jean-Baptiste Bérard, Sion M. l'abbé Dr Bernard Truffer, Sion

Le président de la commission est M. An­selme Pannatier, le vice-président M. Rudolf Jenelten. MM. Eugène Brunner et Luc Ger­manier sont chargés du secrétariat, respective­ment en langue allemande et en langue fran­çaise.

2. A utres commiSsions cantonales

Les commissions consultatives du Départe­ment ont fonctionné normalement. Elles ont étudié et proposé, entre autres, des mesures en faveur de l'éducation musicale ainsi LIue des dispositions pratiques concernant l'ensei­gnement de la deuxième langue nationale à J'école primaire. Rappelons à ce sujet qu'une expérimentation a commencé dans le Haut­Valais en 1972. Elle est positive et se poursuit. A leur tour, une quarantaine de classes du Valais romand ont introduit l'enseignement . de la langue alIemande, au niv.eau de la 3e primaire, selon la méthode duprofess~ur Petit de Besançon. Le démarrage eut heu le 15 octobre 1973. Mlle Dubuis de Sion et

c

M. Déc a illet de Salvan ont été désignés en qualité d'animateurs responsables de cette discipline.

3. Commission interdépartementale romande de coordination de l'enseignement (CIReE)

Après avoir achevé l'élaboration des pro­grammes pour les 4 premières années de la scolarité obligatoire. CIRCE. dans une compo­sition renouvelée, s'est occupée en 1973 des niveaux 5 et 6. Les travaux ne sont pas ter­minés.

A titre officiel est entré en vigueur au début de l'année scolaire 1973-] 974, dans toutes les écoles de première prinlaire de la Suisse romande, le programme nouveau de mathé­matique. Les autres enseignements coordon­nés seront introduits progressivement, selon une planification établie jusqu'en ] 981 par la Conférence romande des chefs de service et directeurs de l'enseignement primaire.

Personnel enseignant

Les rubriques se rapportant aux traitements du personnel enseignan t représen ten t le poste de dépenses le plus élevé. Afin que les mem­bres de la Haute Assem blée connaissent de manière détaillée et complète l'organisation des écoles, nous publions ci-après les sta­tistiques des élèves et des maîtres, auxquelles nous ajouterons d'autres indications se rap­portant à l'âge d'entrée à l'école et à la durée de la scolarité. Par souci de brièveté, ces renseignements ne sont assortis d'aucun commentaire, le lecteur attentif étant à même de dégager par lui-même toutes les c?nclu­sions qui s'imposent. Signalons toutefOIS que les données chiffrées ont été établies sur la base des listes remplies par les membres du

corps enseignant et que ces statistiques indi­quent l'état de la situation à l'ouverture de l'année scolaire 1973-J974.

Remplacements

Aux motifs habituels qui provoquent les remplacements, maladie, service militaire s'ajoutent maintenant d'autres raisons. Il s'agit en effet de suppléer temporairement à l'ab­sence de maîtres engagés durant l'année sco­laire dans des commissions d'étude inter­cantonales ou dans des activités de perfec­tionnement qui ne peuvent se dérouler toutes pendant les vacances d'été, les ·congés de la Toussaint, de Noël et de Pâques. Le Départe­ment de l'instruction publique veille à ce que les excès soient évités.

Inspection des écoles

L'évolution de la pédagogie, l'organisation actuelle de l'enseignement imposent aux ins­pecteurs des tâches qui vont au-delà du seul et simple contrôle des écoles. Celui-ci demeure nécessaire mais doit être complété par un ap­pui constant en faveur du jeune personnel non encore assez expérimenté. A ce soutien pédagogique s'ajoutent la coordination. des mesures de recyclage dans les arrondisse­ments. la présidence des conÙll issions char­gées d'élaborer les épreuves d'examens, l'étude préliminaire des dossiers· concernant les cons­tructions scolaires ainsi que la mission parfois délicate de trouver des solutions aux pro­blème·s et aux différends qui surgissent souvent dans la mise en place et le déroulement d'une année scolaire.

Les inspecteurs participent à des séances mensuelles organisées par le Département; ils ont le souci de leur formation continue. Ces tâches et le fait que le nombre de classes

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, juin 1974

qu'ils contrôlent augmente constamment ex­pliquent qu'une présence fréquente et pro­longée dans toutes les écoles n'est pas tou­jours possible.

Prophylaxi.e dentaire

En vertu des dispositions du décret du Grand Conseil du 29 juin 1967, les dépenses se rapportant à la prophylaxie dentaire à l'école incombent à l'Etat. A l'heure actuelle. les mesures de prévention sont organisées de la manière suivante. Des infirmières ou des aides médicales enseignent- aux enfants les règles de l'hygiène buccale. Ces respon­sables sont au nombre de cinq: une pour le Haut-Valais, une pour le secteur de Sierre, une pour le centre, une pour la région de Martigny-Entremont, ces quatre personnes étant occupées à plein temps; une cinquième à mi-temps s'occupe des classes des districts de Monthey et de St-Maurice à l'exception des communes de Collombey et de Vouvry pour lesquelles la clinique de Vouvry se charge elle-même des mesures prophylactiques.

Les dépenses figurant sous cette ru brique englobent les traitements du personnel men­tionné ci-dessus, les indemnités de déplace­ment et les frais d'acquisition du matériel.

Office d'information et de documentation scolaires (ODIS)

L'Office d'information et de documentation scolaire a son siège principal à Sion, dans les locaux de l'Ecole normale des instituteurs. Comme on le sait, une décentralisation de cet office a été réalisée pour le Haut-Valais avec l'ouverture d'un bureau à Brigue. Une même mesure est en voie de réalisation pour le Valais romand à St-Maurice. Dans chacune

14

de ces deux dernières localités, le respon­sable désigné assume en même temps la gérance d'une dépendance régionale de la bibliothèque cantonale valaisanne.

Publications pédaRogiques

« L'Ecole valaisanne », publication péda­gogique destinée au personnel enseignant du Valais romand, Cl fait peau neuve à la ren­trée de septem bre. Utilisant les nouvelles techniques d'impression. cette revue se pré­sente agréablement. Toutes les commissions scolaires et directions d'écoles y sont abon­nées en sorte qu'il s'agit d'un organe d'in­formation précieux au service de J'enseigne­ment.

Durant l'année 1973, ont été distribuées. par le moyen des crédits inscrits sous cette ru brique, à tous les maîtres concernés. aux directions d'écoles, aux commissions scolaires, aux inspecteurs et aux écoles normales les nouveaux programmes romands pour l'école enfantine et pour les quatre premières an­nées de la scolarité obligatoire.

Education spécialisée

1. Formation des enseignants

En collaboration avec 1'[nstitut de pédago­gie curative de Fribourg, les cours destinés à la spécialisation des enseignants des classes de développement se poursuivent et se dé­roulent normalement. Grâce aux possibilités de formation qui ont été offertes aux maîtres et maîtresses, et selon une enquête réalisée dans le canton, le 70 % des titulaires des classes en question possèdent le diplôme re­quis ou participent à la formation en emploi qui s'achèvera à Pâques 1975.

2. Formation des éducatellrs

L'essor réjou issant de la prise en charge des inadaptés provoque une demande accrue d'éducateurs spécialisés. Malheureusement le 74 * de ce personnel n'a pas la formation adéquate. Cette profession un peu nouvelle est donc préoccupante: l'année 1974 per­mettra d'envisager. pour former ces personnes. une solution propre au Valais. La collabora­tion avec l'école d'études sociales et pédago­giCjues de Lausanne sera cependant maintenue.

3. Personnel (/[/ selTice de l'éclllcu/io/l sfJé­cialisée (voir tableau sous statistiques)

4. Le {JerfecrionneJ/zent

Le perfectionnement du personnel cnsei­anant et des éducateurs s'est réalisé en col­hlboration avec l'AVIEA et avec l'aide fi­nancière de l'OFAS. Des techntiques visant au développement fonctionnel llléthodiCjuc. à l'intégration de la personnalité etc. ont été a bordées et proposées sous forme de cou rs et de su ivis pédagogiques.

La semaine du mois d'août a regroupé la grande majorité des maîtres s'occupant d'ina­daptés. Le programme cadre des classes de développement et des classes spécialisées AI a été la préoccupation des participants durant la session. Ces échanges fructueux ont permis à chacun de mieux se situer au niveau de l'action éducative et parfois même de sc remettre en qucstion. Les rapports élaborés serviront à établir un projet de programme qui devra être expérimenté dans les classes concernées.

5. Constmcrions Aucune construction nouvelle pour les ina­

daptés scolaires n'a démarré en 1973. Les projets ont été ralentis par l'arrêté fédéral du 20.12.1972 instituant des mesures dans le domaine du crédit. Tl faut espérer que les

demandes de libération de crédits transmises à la Confédération seron t acceptées et permet­tront de procéder à l'exécution des travaux projetés.

6. A IItorités scolaires

Nous constatons actuellement un certain souci. chez les au torités communales, d'inté­grer aux cen tres scohlires les diverses classes ~péciales et de mettre à la disposition de celles-ci des locaux et du matériel compara hIes à celui des classes ordinaires.

SI/hl'entions (lIIX COllllllllnes

Le poste principal des dépenses figurant sous cette ru brique se rapporte aux transports d'élèves. Ainsi est mise en évidence la poli­tique qui tend à regrouper l'enseignement primaire lorsque la diminution des effectifs ou une trop grande dispersion compromet­tant le succès et l'existence même de cer­taines écoles.

Les transports d'élèves ne sont pas dus uni­quement à la suppression des postes d'ensei­gnement. Dans bien des cas, à la montagne. les enfants sont déplacés d'un lieu à l'autre et vice-versa, pour permettre l'organisation de classes plus homogènes. Les nécessités actuelles de la pédagogie. l'introduction de programmes nouveaux, la mise en route de l'apprentissage de la deuxième langue natio­nct\e à l'école primaire exigent ces mesures.

Bâtilllents scolaires

A la· fin de l'année 1973. un certain retard s'est produit, faute de crédits suffisants, dans le versement des su bventions pour les cons­tructions scolaires de J'enseignement primaire. Les communes n'en pâtiront pas cependant puisque les montants dus pourront être payés dès le début de l'exercice 1974: un crédit augmenté de Fr. 3 850000.- par rapport à celui de l'année précédente figure en effet

15

Page 10: L'Ecole valaisanne, juin 1974

au budget 1974 de l'Etat du Valais pour les bâtiments d'école primaire et permettra, entre autres, de rattraper rapidement ce retard.

A la demande du Conseil d'Etat, un groupe de travail composé de fonctionnaires des Dé­partements de l'instruction publique et des travaux publics s'est constitué pour l'étude d'un règlement sur les constructions scoiaires. Cette commission s'est réunie six fois durant l'année. Elle a sollicité l'avis d'inspecteurs. de directeurs, de maîtres spécialisés et sera en mesure de présenter des propositions du­rant l'année 1974.

Voici le tableau des subventions; réparties par objets, versées durant l'année 1973 :

Constructions Réfections Locations Total

Constructions Réfections Locations Total

Haut-Valais 2510555.90

167 130.55 28951.05

2706637.50

Ensei[?nement rnénager

Canton 5005456.60

466843.35 31 351.05

5503651.­

Bas-Valais 2494900.70

299712.80 2400.-

2797013.50

Durant l'année 1973. le Service cantonal de renseignement primaire ct ménager a participé aux études conduites par le Département en vue . de l'intégration dans l'une et l'autre des deux divisions du cycle d'orientation des disciplines relatives à l'économie familiale. Les points principaux suivants ont c'onstitué l'objet de ces recherches: a) programme d'enseignement b) temps à prévoir dans l'horaire de chaque

division c) statut des maîtresses ménagères dans la

future organisation scolaire

16

d) formation complémentaire nécessaire pour l'accession de ce personnel au cycle d'orientation.

Ecoles normales

L'alignement des traitements à la moyenne suisse a rendu nécessaire une modification des conventions fixant les rapports entre l'Etat et les écoles normales. A l'heure ac­tuelle, toutes ces conventions renferment les principes généraux suivants: 1. Le directeur et les directrices reçoivent

un traitement égal à celui des professeurs laïques.

2. Le corps professoral religieux est rému­néré à raison de 80 % du traitement des professeurs laïques.

3. Le corps professoral laïque est payé confor­mément aux dispositions se rapportant aux professeurs de l'enseignement secondaire du 2e degré.

De plus, les écoles normales d'institutrices de Brigue et de Sion, dont les bâtiments sont la propriété des congrégations des sœurs ur­sulines, reçoivent de l'Etat une contribution annuelle pour la mise à disposition de ces locaux. Cette contribution a été adaptée à la hausse des prix .

Voici les effectifs comparatifs des élèves dans chacune des trois écoles normales: Années 1964 1965 1966 1967 ENFB 137 139 140 149 ENFS 133 ]42 142 113 ENG ]08 168 177 180

- Total -378 449 ' --459 442

Années 1969 1970 1971 1972 ENFB 164 187 192 219 ENFS 148 203 240 239 ENG 210 209 237 272

T<?tal 52i-' 599 ---669 - 730

1968 146 142 204

"-492

1973 258 294 319 871

900

EFFECTIFS DES ELEVES DES TROIS ECOLES NORMALES

DE 1964 à 1974

EN

ENFB = Ecole normale des institutrices, Brigue ENFS = Ecole normale des institutrices, Sion ENG = Ecole normale des instituteurs, Sion

Pour l'année scolaire 1973-] 974, l'effectif de 871 élèves représente le 56 <Je. du nombre total d'illstituteurs et cl'institutrices en fonctioll dans les classes enfantines, primaires, dans les écoles · ménagères, de promotion et de développement. Ce nombre s'élève, ainsi qu 'oll le lira dans les pages qui suivent à ] 547 per­sonnes.

800

700

600

ENF

500

400

ENG 300

200

100

1964 65 66 67 68 69 70 7l 72 73 74

EN : les 3 écoles normales

ENF : Ecole normale des filles (Sion-Brigue)

ENG : Ecole normale des garçons

Co[{rs de perfectionnement 1973 lU lU "0

IU.~ lU s:: ::s cd ::s cd ooÜ'l 008 ~ s:: s:: s:: lU cd cd cd ....... 0

1. Co[{rs de chant décentralisés .....J~ ;...l"'@ f-4 '

- Ward 1er degré, 1re partie: Sion - Martigny - Monthey 74 74 - Ward] er degré, 2e partie: Sion - St-Maurice 45 45 - Ward 2e et 3e degrés: Bulle 16 ]6

2. Co[{rs !JOUI' 1IIal/l'es de promotion 38 48 86

3. Cours {Jo[{r animatrices (l'ecole enfantine (27 .8 - 1.9.1973) 11 Il

4. Cours {Jo[{r "/Ol/resses de fra\ 'wlx f}wf1l1els (20.8 - 25.8 .1973) 15 15

5. Co[{rs pOlir introduction de la 2e langue 41 73 114

6. Co[{rs normal suisse cl Sole[{re 19 59 78

7. Session {Jédagogique d 'été (20.8 - 25.8 .1973) 1153 430 1583

Totaux 1412 610 2022

17

Page 11: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion

Langue française

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion

Langue française

Sierre Hérens Sion ·Conthey

Martigny Entremont St-Maurice Monthey

18

NOMBRE D'ENFANTS ET DE CLASSES

avec moyenne par classe

a) Classes ne groupant que des élèves en âge de scolarité enfantine

CLASSES COMMUNALES

Q) II) ~ Q)

..0 > E::!! o 'Q)

z=O

6578

1786

54 86

613 537 203 207

50 36

4792

857 177

1138 574 924 130 171 821

251

62

4 20 17

8

189

35 8

46 24 32

31 •

26,2

28,8

27 21,5 30,7 31,6 25,4

30 25 18

25,4

24,5 22,1 24,7

23,9 28,9 26

21.4 26,5

CLASSES INTERCOMMUNALES

463

122

62

60

341

288

58

II) Q)

Q) II) ~ II)

..0 ro Eu o Q) z-o

18

14

12

Q) Q) II) c II) c ro Q)u

~'­~~

25,7

30,S

31

30

24,7

23,8

29

b) Classes ne groupant que des élèves en âge de scolarité primaire

CLASSES COMMUNALES

Q) II) '- Q)

..0 > E~

~~ 23433

8722

429 219

2410 3063 1006

1178 213 204

14711

2164 857

3149 1614

2904 1031

610 2382

II) Q)

~~ E U o <Il 2-0

891

337

20

10 88

113

40

49

554

82 33

122

60 106

39 24 88

26,3

25,9

21,5 21,9 27,4

27,1 25,2

24 23,7 25,5

26,6

26,4 26 25,9 26,9

, 27,4

26,4 25,4 27,1

CLASSES INTERCOMMUNALES

.~ ~ E~ o '<Il 2=0

1 732

486

137 137

212

1 246

832

414

<Il Q)

Q) II) '- II)

..oro Eu o Q)

2"0

68

20

48

32

16

25,5

24,3

22,8 27,4

23,6

26

- 26

25,8

7041

1908

116 86

613 597 203 207

50 36

5133

1145

177 1 138

574 924 130 229 821

<Il II) ~ Q)

..0 > E::!! o 'Q)

z=O

25165

9208

566 356

2410

3063 1006

1390

213 204

15957

2996 857

3149 1614 2904 1031 1024 2382

TOTAL

269

66

20 19

203

47 8

46 24 32

5 10 31

TOTAL

II) Q)

Q) II)

l;rJ Eu o <Il 2"0

959

357

26 15 88

113

40

58

602

114 33

122 60

106

39 40 88

Q) Q) II) c II) c ro Q)U

~'­~~

26,2

28,9

29 21,5 30,7 31,7 25,4 30 25 18

25,3

24,4 22,1 24,7 23,9 28,9

26 22,9 26,5

26,2

25,9

21,7 23,7 27,4 27,1

25,2

24 23,7 25,5

26,5

26,3 26 25,9 26,9 27,4 26,4 25,5 27,1

• c) Classes groupant des élèves en âge de sco­

larité primaire et enfantine:

Canton

Bas-Valais

Sierre

Hérens

Sion

Conthey

Martigny

Entremont

St-Maurice

Monthey

(!) V}

~~ 8~

~~ 881

881

56

261

23

66

104

272

47

52

Total V}

~ ~ .o~ Su ~.g

42

42

3

12

1

3

5

13

2

3

g ~ C ~ ~u o '"' ~~

20,9

20,9

18,6

21,7

23

22

20,8

21,6

23,5

17,3

d) Classes spéciales

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre

Langue française

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

CLASSES COMMUNALES

<Il <Il '- <Il

..0 > E~ 0'<1l 2=0

106

106

10

19 77

<Il Q)

Q) II) '- <Il

..c ro Eu o <Il 2-0

10

10

10,6

10,6

10

9,5

11

CLASSES INTERCOMMUNALES

Q) <Il '- Q)

Ê~ 0'<1l 2=0

1094

303

116

64

26

64 33

791

167

263 11

53 12

285

<Il Q)

<Il <Il '- <Il ..oro Eu o Q) 2-0

113

33

17

80

15

26

30

Q)

<Il <Il C <Il C ro <Ilu

~~ ~o.

9,7

9,2

6,8

10,6

13 12,8 11

9,9

11,1

10,1

11 7,6

12

9,5

<Il (J) '- Q) ..0> E~ o 'Q)

2=0

1 200

303

116 64

26

64 33

897

167 10

263

30 130

12

285

TOTAL

(J) Q)

<Il (J) '- II)

..0 ro Eë3 o <Il 2-0

123

33

17

6

90

15

26

14 . 1

30

9,8

9,2

6,8

10,6

13 12,8 11

9,9

11,1 10 10,1 10 9,3

12

9,5

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre

Langue française

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche

Langue française

Sierre ' Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

20

CLASSES COMMUNALES

Q) UJ .... Q)

.0 > E~ o 'al z=O

228

228

20

24

76

67

41

13

13

2 4

17,5

17,5

20

12

19

16,7

20,5

CLASSES COMMUNALES

Q) UJ .... Q)

.0 > E~ o 'CIl z=O

221

14

14

207

20

29

53

83

22

UJ al

~~ E (,) o Q) z-c

18

17

2

6 2

Q) al UJ C UJ C <13

~ë3 o .... ~l1

12,4

14

14

12,2

10 14,5 10,6

13,8 11

e) Classes de promotion

CLASSES INTERCOMMUNALES

al UJ .... al

.0 > E~ o 'al z=O

966

415

40

15

89

149

65

27 30

551

6,4

31

155

87

74

61

79

f) Classes ménagères

UJ al

al UJ .... UJ

.0<13 Eë3 o al Z-c

50

22

28

8

19,3

18,9

20

15

22,2

18,6

16,2

13,5

30

19,7

21,3

15,5

19,4

21 ,7 18,5

20,3

19,2

CLASSES INTERCOMMUNALES

1069

437

36

15

108 114

56

72

632

109 26

132

117

43 50

155

UJ al

Q) UJ .... UJ

.0 <13 Eë3 o Q) Z-c

73

29

44

10

14,6

15

12 15

14

13

14

14

14,4

12,1

8,6

16,5

14,6

14,3 16,8 15,5

~ ~ .0 > E~ o 'al z=O

1194

415

40

15

89

149

65

27 30

779

64

51

179

76

154

74

61

120

al UJ .... Q) .0> E~ o 'CIl z=O

1290

451

36

15

108

128

56

72

839

109

46

161 53

200

65

50

155

TOTAL

UJ al

al UJ .... UJ

.0 cu Eu o al Z-c

63

22

41

10

4 8 4

TOTAL

UJ al

al UJ .... UJ

.0 cu Eë3 o Q) Z-c

91

30

10 4

61

10

5 14

10

18,9

18,9

20

15

22,2

18,6

16,2

13,5

30

19

21,3

17

17,9

19

19,2

18,5

20,3

20

14,2

15

12

. 15

14 13

14 14

13,8

12,1

9,2

16,1

10,6

14,2

13

16,8

15,5

CmtPARAISON DES EFFECTIFS CONCERNANT LES CLASSES: Enfantines (E), Primaires (Pri.) Spéciales (S) Promotions (Pro.) Hénagères (H.)

Conches

Rarogne occidental

Brigue

Viège

Rarogne orientale

Loèche

Sierre -

Sion

Si erre

Hérens

Sion

Conthey

Nartigny

St-Naurice

Monthey

116

86

613

597

203

207

50

36

1145

177

1138

574

914 130

229

821

7046

NOYENNE DES ELEVES PAR CLASSE ET PAR

-SECTEUR DE L' ENSEIGNE~IENT PRINAIRE

E

31,7

4''fi

U 16,8

o ,,~;. ~o. 2V n ~"." H

17,3 n [J 1:,8

13,5 12 [J

Remarque: aU-dE'SSllS du rectangle=moyenne la plus haute. au -de ssous=moyenne la plus hasse, dans le rectangle=moy­enne ca nt onale.

9 ,2

E. + pri.

56

261

23

66

104 272

47

52

881

Pri.

566

356

2410

3063

1006

1390

213

204

2996

857

3149

1614

2904 1031

1024

2382

25165

116

64

26

64

33

167

10

263

30

130 12

285

1200

40

15

89

149

65

27

30

64

51

17·9

76

154 74

61

120

1194

36 .

15

108

128

56

72

109

46

161

53

200 65

50

155

1254

758

472

3336

4061

1356

1760

316

240

4537

1402

4913

2413

4416 1584

1411

3815

36800

EFFECTIFS DES ELEVES SUIVANT LES

SECTEURS DE L/ENSEIGNENENT PRIMAIRE

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion

Langue française

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

1 e = Communales

2 1 = Intercommunales

22

TITULAIRES DE CLASSES

Enfantines

Homogènes Cl Il

251 18

62 4

2

4 20 17

8 7 2

189 14

35 12

46 24

32

31

Primaires

+ Enfant.

e 1

42

42

12

1 3 5

13

Primaires

Homogènes

e 1

891

337

20 10

88 113 40 49

9 8

554

68

20

48

82 32 33

122

60 106 39 24

88 16

Spéciales

e

10 113

33

·17

10 80

15

26 1 .

7

30

NOMBRE DE MAITRES AUXILIAIRES

l5 -= ~ [ ~ 1/1 otI ca

C3

Canton 206 87 72

Langue allemande 89 40 30

Conches 11

Rarogne Or.

Brigue 15

Vlège 26 10

Rarogne Oc. 13

Loèche 17

Sierre

Sion

Langue française 117 47 42

Sierre 23

Hérens 13

Sion 22 14

Conthey 12

Martigny 16 11

Entremont

St-Maurice

Monthey 16 10

~

"i

i 1/1 ~

al

C3

22

18

Promotion

e

13

13

2 4 4

387

163

23

29

45

24

31

224

35

21

48

14

39

14

14

39

50

22

1

4 8

4

28

4 4

4

Ménagères

e

18

17

73

29

4

44

3

3 10

• Total

1547

508

35 21

136 156 58 77 15 10

1039

191 62

215 99

179 67

56 170

NOUVELLES CLASSES 1973/1974

~

~ QI

.~

~

1/1

~ 5 :!l ~ ~

] E :fi c ~

Canton 28 40

Langue allemande 14

Conches

Rarogne Or.

Brigue

Viège

Rarogne Oc.

Loèche

Langue française 23 26

Sierre

Hérens

Sion

Conthey

Martigny

Entremont

St-Maurice

Monthey

• Classe - La Bruyère-

III QI

1 UJ

1 (br)"

CLASSES SUPPRIMt:ES: FIN 1973/74

J 78

24

54

Canton

Langue allemande

Conches

Rarogne Or.

Brigue

Viège

Rarogne Oc.

Loèche

Sierre

Langue française

Sierre

Hérens

10 Sion

Conthey

11 Martigny

11 Entremont

St-Maurice

Monthey

10

Primaires Promotion Spéciales

20

11

22

12

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, juin 1974

900

800

700

600

500

400

300

200

100

24

NOMBRE DE DI:PARTS ET CAUSES Fin de ('année scolaire 1972/73

Total

1. Retraite

2. Maladie-invalidité.

3. Décès

4. Mariage-Famille

5. Etudes

6. Changement domicile

7. Autres motifs

H Hommes

Femmes

H

20

7

PERSONNEL ENSEIGNANT

PAR

CLASSE D' AGÈ

Haut-Valais

42

2

2

24

9

4

Total

62

4

24

17

H

24

4

Bas-Valais

76

38

5

10

Total

100

13

11

38

11

16

H

44

12

12

Canton

118

10

62

14

14

Total

162

22

15

62

26

17

18

BESOINS ET NOMBRE D'ARRIV~ES

Haut-Valais Bas-Valais

a) Besoins 77 142

Cessations d'activité 62 100

Classes nouvel/es' 15 42

b) Arrivées 77 142

Normaliens et normaliennes de 5e année primaire 36 11

Normaliennes de 4e année primaire 54

Normaliennes de 3e année. enfantine 14

Normaliens de 4e année 19

Reprises d'activité 26

N.ouveaux maîtres 35 18

+ de 60 ans 51 à 60 41à 50 31 à 40 - de 30 ans

-

Canton

219

162

57

219

47

54

14

19

32

53

Canton

Langue allemande

Conches Rarogne Or. Brigue Viège Rarogne Oc. Loèche Sierre Sion

Langue française

Sierre Hérens Sion Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey

• d = degrés

moins de 30 ans - en % de 31 à 40 ans - en %

de 41 à 50 ans - en %

de 51 à 60 ans - en %

-l- de 60 ans

- en %

Total

- en %

H = Hommes

F = Femmes

NOMBRE DE CLASSES A 1 - 2 - 3 - 4 - 5 ou 6 DEGRI:S Classes enfantines et primaires

enfantines et primaires ' primaires homogènes enfantines

homogènes

1 d.· 2 d. 2 d: 3 d. 4 d. 5 d. 6 d. 1 d. 2 d. 3 d. 4 d. 5 d. 6 d.

144 125 12 12 11 4 3 , 576 244 98

62

9 4

34

24 18

4

126

35 5

15 20 15 4

27

48

4 4

12 14

8

167 97

11 7

62 13 61 28

7 18 24 ' 18

6 1 6 1

18 10 11

2 5 4 5 3

77

12 3

31 4

17 1 5

12 12

2 3

11 4 409 147 36 10

4

3

2

77

95 40 81 21 23 66

33 14 25 18 22 9 8

18

4 10

PERSONNEL ENSEIGNANT PAR CLASSE D'AGE

Classes enfantines, primaires, spéciales, de promotion et ménagères

(tit. de classes)

H

95 18,7 36

7,1

20 3,9

26 5,1 8 1,6

185

36,4

Haut-Valais

F 185 36,4 40

7,9

36 7,1

39 7,7

23 4,5

323

Total

280 55,1 76

15 56 11 65 12,8

31 6,1

508

63,6 100

H

181 17,5 80

7,6

55 5,3

46 4,5 9 0,9

371

35,7

Bas-ValaIs

F Total

390 571 37,5 55

108 188 10,4 18

75 130 7,2 12,5

76 122 7,3 11,8

19 28 1,8 2,7

668 1039

64,3 100

4

H

276 17,8

116 7,5

75 4,8

72 4,7

17 1,1

556

35,9

1 .

Total

F 575

37,2 148

9,6

111 7,2

115 7,4

42 2,7

991

64,1

Total

1269

423

40 19

108 122 48 65 11 10

846

164-

53 169

87 143

57 52

121

Total

851 55

264 17,1

186 12

187 12',1 59 3,8

1547

100

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, juin 1974

PROLONGATION SCOLARITE 1973-1974

1. Bas-Valais

District de Sie/Te Lens de 40 à 42 semaines

District c!'Hérens Vernamiège de 39 à 40 semaines

District de Sion Savièse de 39 à 40 semaines Veysonnaz de 41 à 42 semaines

District de Conthey Ardon de 40 à 42 semaines Conthey-Coteau de 39 à 41 semaines Nendaz de 39 à 42 semaines Vétroz de 40 à 42 semaines

2. Haut-Valais

26

District de Conches Biel de 37 à 39 semaines Blitzingen de 37 à 39 semaines Gluringen de 37 à 39 semaines Münster de 37 à 39 semaines Reckingen de 37 à 40 semaines

District de Viège Eisten de 37 à 39 semaines Em bd de 37 à 40 semaines Randa de 40 à 41 semaines Saas-Almagell de 39 à 42 semaines Saas-Balen de 37 à 38 semaines St. Niklaus de 39 à 41 semaines Staldenried de 37 à 39 semaines

District de Rarogne Or. Betten de 37 à 40 semaines Bitsch de 39 à 40 semaines

District de Rarogne Occ. Eischoll de 37 à 40 semaines Hohtenn de 39 à 42 semaines Niedergesteln de 39 à 42 semaines Steg de 40 à 42 semaines

District de Brigue Simplon de 39 à 40 semaines

District de Loèche Bratsch de 37 à 39 semaines Erschmatt de 37 à 38 semaines Leuk de 39 à 40 semaines Turtmann de 38 à 40 semaines Varen de 37 à 40 semaines

AGES D'ENTREE A L'ECOLE

1. Haut-Valais

J. Communes ayant deux années d'école enfantine (32): Agarn, BaItschieder, Betten, Biel, Bitsch,

Blitzingen, Brig, Bürchen, Eggerberg, Ferden, Fiesch, Gampel, Gluringen, Grengiols, Morel, Mund, Münster, Obergesteln, Oberwald, Ran­da, Raron, Reckingen, Saas-Fee, Saas-Grund, Steg, Tasch, Termen, Turtmann, Ulrichen, Visp, Wiler.

2. Communes ayant une année d'école en­fantine (8):

Leuk, Leukerbad, Naters, Ried-Brig, St. Niklaus, Stalden, Visperterminen, Zermatt.

3. Communes sans école enfantine (49) : Albinen, Ausserberg, Ausserbinn, Bellwald,

Binn, Birgisch, Bister, Blatten, Bratsch, Eischoll, Eisten, Embd, Ergisch, Ernen, Erschmatt, Feschel, Fieschertal, Filet, Geschi­nen, Goppisberg, Grachen, Greich, Guttet,

Hohtenn, lnden, Kippel, Lalden, Lax, Mar­tisberg, Mühlebach, Niedergesteln, Nieder­wald, Oberems, Ried-Morel, Ritzingen, Saas­Almagell, Saas-Balen, Salgesch, Selkingen, Simplon, Staldenried, Steinhaus, Torbel, Ul­richen, Unterems, Varen, Wiler, Zeneggen, Zwisch bergen.

2. Bas-Valais

1. Communes ayant deux années d'école en-fantine:

Arbaz, Ardon, Ayent, Ayer, Bg-St-Pierre, Cha­lais, Chamoson, Champéry, Chandolin, Char­rat, Chermignon, Chippis, Collombey, Col­longes, Conthey, Dorénaz, Evionnaz, Evolène, Finhaut, Fully, Grimentz, Grimisuat, Grône, lcogne, Isérables, Lens, Leytron, Martigny, Martigny-Combe, Massongex, Miège, MolIens. Monthey, Montana, Nendaz, Orsières, Port­Valais, Randogne, Riddes, St-Gingolph, St­Jean, St-Léonard, St-Luc, St-Martin, Saillon, Salins, Savièse, Saxon, Sierre, Sion, Venthône, Vernayaz, Vétroz, Vex, Veyras, Veysonnaz. Vionnaz, Vissoie, Vouvry.

2. Communes ayant une année d'école enfan­tine:

Les Agettes, Bagnes, Bovernier, Hérémence, Liddes, Mase, Mex, Nax, St-Maurice, Salvan, Sembrancher, Trient, Troistorrents, Val d'Il­Iiez, Vernam iège, V érossaz, Vollèges.

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Districts

Valais

Haut-Valais

Conches

Rarogne Or.

Brigue

Viège

Rarogne Oc.

Loèche

Districts

Valais

Haut-Valais

Conches

Rarogne Or.

Brigue

Viège

Rarogne Oc.

Loèche

Sierre

Sion

28

COMMUNES AVEC DUR~E DE SCOlARIT!: ET NOMBRE DE CLASSES

37 semaines 38 semaines

Détail Nbre de Détail Nbre de classes des communes classes des communes

Fieschertal 2

Grengiols 4

Birgisch 1

Zeneggen 2

Ergisch 1

10

10

Binn 2, Ernen 3, Oberwald 4

Saas-Balen 2

Erschmatt 3

14

14

COMMUNES AVEC DURÉE DE SCOLARIT!:

40 semaines 41 semaines

Détail des communes Nbre de Détail des communes classes

254

119

Fiesch 5, Lax 2,

Reckingen 2

Betten 3, Bitsch 3

Simplon 2,

Zwischbergen 2

Embd 3, Grachen 7,

Saas-Fee 7, Tasch 4,

Zermatt 17 38 Randa 2, St-Nicolas 16

Blatten 2, Eischoll 3,

Ferden 3, Kippel 3,

Wiler 4 15

Loèche 23, Loèche-Ies-Bains 7, Oberems l,

Salquenen 6, Tourte-magne 5, Unterenis 2,

Varen 3 47

39 semaines

Détail des communes

Bellwald 2, Biel 4, Mühlebach 5

Greich 1, Morel 6, Ried-Morel 2

Eggerberg 3, Mund 4, Ried-Brig 6,

Nbre de classes

192

93

11

Termen 4 17

Eisten 2, Saas-Grund 6, Staldenried 3, Torbel 4, Visperterminen 7 22

Ausserberg 4, Bürchen 5, Unterbach 3 12

Agarn 4, Albinen 2, Bratsch S,

Feschel 3, Gampel 8 22

ET NOMBRE DE CLASSES

42 semaines

Nbre de Détail des communes Nbre de Tetai classes classes des classes

75 868 1413

18 235 489

31

19

Brigue 74, Naters 39 113 135

Baltschieder 4,

Lalden 4, Saas-

·Almagell 2, Stalden 8,

18 Viège 48 66 148

Hohtenn 2, Niedergest. 3, Rarogne 10, Steg 12 27 54

73

Sierre 16 16 16

Sion 13 13 13

J .

COMMUNES AVEC DUR!:E DE SCOLARIT!: ET NOMBR'E DE CLASSES

Districts 39 semaines 40 semaines 41 semaines 42 semaines

Détail des Nbre de Détail des Nbre de Détail des Nbre de Détail des Nbre de Total des

communes classes communes classes communes classes communes class8s classes

Bas-Valais 101 135 57 636 929

Sierre Chermignon 8, Chalais 9, Chippis 11, Miège 4, Grône 7, Lens-Icogne 11, St-Léonard 10, Montana-Village 5, Veyras 5 27 Montana-Crans 20,

Randogne-Mollens 5, Sierre 70, Venthône 4, Vissoie 8 150 177

Hérens Les Agettes 1, Ayent 19, Evolène 10, Hérémence 8, Mase 2, Nax -, Vernamiège 3 43 St-Martin 9, Vex 4 13 56

SIon Arbaz 3, Grimisuat 9, Salins 4, Sion 151, Veysonnaz-Savièse 24 40 Clèhps 4 155 195

Conthey Chamoson 12 12 Ardon 11, Conthey-Bas 16 Conthey-Haut 12 12 Nendaz 30, Vétroz 13 70 94

Martigny Bovernier 4, Charrat 6, Fully 25, Leytron 10, Isérables 9, Martigny 65

Saillon 6, Trient 1 52 Riddes 11 Saxon 16 16 Martigny-Combes 5 79 158

Entremont Liddes 4, Orsières 17, Sem brancher 4, Sembrancher Vollèges 6 31 promotion 2 Bagnes 27 27 Bourg-St-Pierre 2 .62

St-Maurice Collonges 3, Finhaut 3, Dorénaz 3, Massongex S, St-Maurice 21, Evionnaz 4 Vérossaz 2 ~"alvan S, Vernayaz 9 46 55

Monthey Val d'illiez 6 Champéry 5 Collombey 17, Monthey 60, Port-Valais 8, St-Gingolph 3, Troistorrents 14, Vionnaz 4, Vouvry 15 121 132

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~.~ : .. :·······::· .. ï :!': r··:GP$\Q.\.)~ / ... \~. .. ~ ~ .... :.: .... ~~~ : .' : .. .... ~.. . ..... : .. : .... : : : ... .

LA p sye HOM 0 TRI. C I T E C'est devenu une banalité de dire après

Wallon et Piaget qu'au cours de la première enfance motricité et psychisme sont étroite­ment fondus, que ce sont deux aspects indisso­ciables du fonctionnement d'une même or­ganisation. Ainsi le moi corporel est tou­jours présent, il est au centre même ' de . la personnalité de l'enfant. L'observation du comportement psycho-moteur étant lié à tous les aspects tant de la connaissanc~ que de la relation, est un élément capital dans l'appré­hension de la personnalité infantile.

C'est grâce aux mouvements de son corps que l'enfant sort de la confusion primitive et arrive à différencier son Moi par rapport au monde présent. Progressivement la re­présentation du Moi corporel s'étend à celle du corps en mouvement. Le jeune enfant apprend le monde avec son être tout entier et c'est pour autant qu'il aura l'usage de son corps qu'il pourra appréhender le monde des choses et établir des relations entre celles­ci; c'est également pour autant qu'il aura l'usage de son Moi qu'il pourra acquérir son indépendance vis-à-vis du monde des autres, accepter ce monde et établir les nécessaires relations avec celui-ci.

L'organisation du schéma corporel est la clé de voûte de toute l'organisation de la personnalité. Le schéma corporel est l'orga­nisation des sensations relatives à son propre corps en relation avec les données du monde extérieur. (Pieron).

POURQUOI L'EDUCATION DE LA PSYCHOMOTRICITE?

L'éducation psycho-motrice est un mode d'abord global de l'enfant et de ses problè-

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mes; c'est un état d'esprit et elle fait partie intégrante des courants les plus actuels concer­nant la psychologie de l'enfant et la psycho­pédagogie. Ses techniques éducatives sont le meilleur moyen de prévenir l'inadaptation de l'enfant. Que l'inadaptation soit scolaire ou générale, et quelle qu'en soient les origines, les problèmes moteurs et psycho-moteurs sont toujours étroitement liés aux problèmes psychologiques ou psycho-affectifs; c'est ainsi que l'enfant anxieux et maladroit a des trou­bles évidents de la perception et du contrôle de son propre corps, des troubles de l'équilibra-

. tion ... il n'a pas l'usage de son corps. L'enfant dyslexique ou dysorthographique est caracté­risé, toutes causes mises à part, par des troubles plus ou moins profonds de l'attention perceptive. Mais aux troubles de l'attention correspondent d'une façon constante des trou­bles du contrôle de son propre corps, des troubles du contrôle respiratoire ... son corps lui refuse toute possibilité d'attention. Les enfants violents ou opposants, ceux qu'on appelle caractériels, ont un comportement anarchique, mais ils ont également des ré­sultats anarchiques dans l'observation des différentes conduites neuro-perceptivo-motri­ces; ils ne contrôlent pas l'usage de leurs corps. Ces corrélations motricité-psychisme restent évidentes chez l'adolescent comme chez l'adulte chaque fois qu'il y a des problèmes; quand nous sommes anxieux ou angoissés, nous sommes également raidis, tremblants, incoordonnés.

On attend trop souvent que l'échec devant les apprentissages scolaires soit consommé pour s'apercevoir que l'enfant n'est pas capa­ble de s'adapter à une certaine norme sociale. En ~ffet, plus l'enfant est âgé, plus les struc-

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tures de comportement, y compris les struc­tures anarchiques, sont ancrées dans son Moi et plus il est difficile alors de le décondi­tionner et de reconstituer les étapes manquées du développement. La personnalité de l'enfant s'élabore d'étape en étape, s'appuyant les unes -. sur les autres. Il suffit que l'une de ces étapes soit manquée pour que l'enfant ren­contre inévitablement des difficultés à la fois avec lui-même et dans la connaissance des choses et dans la relation avec les autres.

Les troubles posés par la latéralité: gau­cherie contrariée, ambidextrie sont fréquem­ment chez l'enfant la cause première d'un certain nom bre de difficultés : troubles de la structuration spatiale, difficultés parallèles de­vant les apprentissages d'écriture, lecture et dictée. Et ces problèmes sont invariablement accompagnés de réactions d'échec, d'opposi­tion et imprégnées de réactions caractérielles et affectives. '

Quel est le rôle de l'éducation psychomo­trice dans l'éducation des problèmes posés par ces troubles? Elle est évidemment l'indi­cation essentielle, car ce n'est que par une éducation de l'être tout entier que l'ont peut lutter contre des habitudes aussi solidement ancrées et recréer chez l'enfant les habitudes motrices correctes indispensables à l'éducation de certaines activités, l'écriture par exemple.

L'EDUCATION DE LA PSYCHOMOTRICITE

L'éducation psychomotrice se situe en de­hors du jeu de l'enfant, comme des méthodes de l'éducation physique et sportive qui sont une utilisation et une organisation du Moi corporel alors que l'éducation psychomotrice est une éducation de ce Moi corporel.

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C'est par l'action liée au corps tout entier et non pas avec des exercices menus et précis que l'on va conduire l'enfant aux notions de volumes, de longueurs, de qualités, de nom bre, aux classifications, aux groupements. On ne peut pas faire une éducation du sché­ma corporel sur une poupée ou à travers le dessin de la personne humaine qui sont des objets extérieurs à l'enfant. Le schéma corpo­rel c'est le moi vécu et senti, son éducation est un développement de soi vers .l'extérieur. Son organisation implique:

- la perception et le contrôle du corps pro­pre, c'est-à-dire la possibilité d'intériorisa­tion des sensations relatives à telle ou telle partie du corps, mais également la sensation de globalité du corps;

- un équilibre postural économique;

- une latéralité bien affirmée;

- l'indépendance des différents segments par rapport au tronc et les uns par rapport aux autres;

- la maîtrise des pulsions et des inhibitions qui est étroitement associée au contrôle psycho-tonique, mais également au contrôle de la respiration.

Dans l'éducation de la main, l'éducation psycho-motrice doit suivre le même chemin que la corticalisation (loi céphalo-caudale : -le développement s'étend à travers le corps de la tête -aux pieds, c'est-à-dire que les progrès dans les structures et les fonctions commen­cent pa~ la région de la tête; puis s'étendent au tronc et enfin aux jambes); il pùaît im­pensable de vouloir éduquer la mobilité digi­tale avant d'avoir désolidarisé le bras de l'épaule, puis la main du bras .. L'éducation de la main est préparée par les exercices de relaxation segmentaire, les exercices d'indé­p~ndance droite-gauche et d'indépendance

-

fonctionnelle. Elle est complétée progressive­ment par les exercices d'indépendance des doigts, les exercices de contrôle de la pres­sion, les exercices de préhension, de coordina­tion, de précision... qui sont intégrés dans des situations globales.

L'apprentissage qui précède le stade de la lecture courante et vise à l'automatisme des mécanismes est conditionné par un certain nombre de facteurs:

a) des habitudes motrices et neuro-motrices liées à l'écriture; sériation, vision et trans­cription de la gauche vers la droite;

b) des capacités d'organisation des relations dans l'espace linéaire et dans le temps (succession et structuration spatio-tempo­relle) normalement développées, c'est-à-dire: .

l'appréhension immédiate des groupe­ments (disposés en série linéaire) dans l'es­pace;

l'appréhension immédiate des senes or­données dans le temps: notion de temps immédiat;

la symbolisation des notions spatiales et temporelles, la modification des symboles, le passage du plan spatial au plan temporel et inversément.

La -découverte de soi se fera d'abord par la relation globale, puis par la relaxation segmentaire, pour acquérir l'indépendance bras-tronc, puis jambes~tronc et enfin bras­jambes.

L'équilibre corporel est un aspect de l'édu­cation du schéma corporel, car il conditionne

- les attitudes de l'enfant face au monde exté­rieur.

Le contrôle de la respiration ne peut s'ef­fectuer qu'avec le concours entier de l'atten­tion; c'est parce qu'il est incapable de ven­tiler correctement ses poumons que l'enfant ancieux, agité, en est réduit à ce mode respi­ratoire défectueux (respiration courte et buc­cale) incompatible avec toute fixation de l'attention, laquelle implique calme et réten­tion du souffle.

L'éducation psycho-motrice développera en outre l'organisation dynamique de l'usage de soi, l'organisation de l'espace et du temps, la grapho-motricité~ l'organisation et la struc­turation spatio-temporelle et l'organisation des relations logiques.

La maîtrise des techniques s'acquiert à la fois par l'étude et par la pratique, et cette pratique c'est sur soi-même qu'il faut d 'abord la réaliser avant de l'utiliser avec l'enfant.

Il apparaît donc que l'éducation psycho­motrice devrait être une partie intégrante de l'éducation et qu'elle devrait faire partie de l'ensemble des activités éducatives. Cette conception, qui situe l'édùcation psycho-mo­trice, non pas comme une technique spécialisée à utiliser dans certains cas, mais comme une activité nécessaire à tous les enfants, mérite, à mon sens, d'être- largement répandue ~t suivie.

S.Ogay

d'après P. Voyer

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Page 19: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Hommage à M. Bernard Truffer, directeur de l'École normale des instituteurs et à M. Marcel Praplan, inspecteur d'enseignement prImaIre du IVe arrondissement

La fin de l'année scolaire 1973-1974 verra le départ de deux personnalités du monde de l'enseignement de notre canton, M. le directeur, Docteur Bernard Truffer, de l'Ecole normale des instituteurs et M. Marcel Praplan, inspecteur scolaire du IVe arrondissement. II nous plaît de leur rendre hommage par le canal de « l'Ecole valaisanne ».

Monsieur l'abbé Truffer est né à Genève, le 16 juin 1921. Son père Xavier Truffer, originaire de Randa et sa mère Léonie Bider­bost, accueillirent en lui leur premier enfant qui fut suivi de neuf autres, la famille s'étant composée, finalement, de quatre garçons et de six filles. Après avoir fréquenté l'école pri­maire de Biel, dans la vaIIée de Conches, le jeune homme entra, en 1934, au Postulat des Marianistes à Martigny, avant d'accomplir son Noviciat à St-Rémy, au sud de la Bel­gique, au début de la guerre, époque où il vécut d'ailleurs la grande débâcle et le désar­roi des populations fuyant l'envahisseur. De 1940 à 1944, il poursuivit ses études classi­ques à la Villa St-Jean et obtint son certificat de maturité.

Pendant les trois années qui sUIVIrent, M. Bernard Truffer fut professeur à l'école de commerce du CoIIège Ste-Marie à Marti­gny où il enseigna, entre autres les langues, soit l'allemand et l'italien. De 1947 à 1953, ce sont les années de séminaire à Fribourg, l'obtention du diplôme de maître secondaire,

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d'une licence en théologie et l'ordination sa­cerdotale survenue le 20 juillet 1952.

C'est en 1953 que se situe son premier contact avec l'Ecole normale puisqu'il y en­seigne, à partir de cette date et pendant trois ans, la religion, l'allemand et le français.

La Société de Marie ayant ouvert une école secondaire à Zurich, M. l'abbé Truffer y fut envoyé comme professeur en 1956. Sur les bords de la Limmat, il déploya une acti­vité intense, presque excessive, puisque, en plus de son enseignement, il conduisit à chef les travaux lui permettant d'obtenir le doctorat en théologie que lui décerna l'Université de Salzbourg en ] 962. La direction de l'école secondaire lui échoit l'année suivante; il en assume la chçlrge jusqu'en 1966, date à la­quelle le Conseil d'Etat du canton du Valais l'appelle à la direction de l'Ecole normale des instituteurs de Sion pour succéder au Père Rodolphe I.orétan .

Dès lors et pendant huit années, il porte la responsabilité principale de la formation des candidats à l'enseignement primaire pour chacune des deux régions linguistiques de notre canton.

Cette importante et pourtant trop rapide énumération des événements qui ont jalonné l'existence de M. l'abbé Bernard Truffer, l1évèle la densité et la plénitude d'une vie que nous souhaitons encore longue et tout aussi fructueuse.

Si nous nous arrêtons sur la dernière étape du chemin parcouru jusqu'ici, c'est qu'elle touche de plus près et de très près la vie de notre canton, l'un de ses biens les plus précieux, son école.

En prenant ses fonctions de directeur en 1966, M. l'abbé Truffer annonçait son in­tention d'appeler les élèves à une plus grande participation dans la marche de l'école et. dans l'organisation de l'internat. Appuyé par le Département de l'instruction publique, il mit à exécution ses projets. Tout ne fut pas parfait certes, dès le premier instant. L'ap­prentissage à la responsabilité, à la liberté, est affaire difficile et exige sans aucun doute plus qu'un système éducatif basé sur la di­rectivité absolue. Fidèle à son idée, il corri­gea, améliora ce qui devait l'être et obtint que son école franchit dans la sérénité des périodes marquées dans d'autres régions par de graves troubles estudiantins. Les événe­ments ne facilitèrent pourtant pas sa tâche. Fort de 177 élèves au moment de son entrée en fonction, l'effectif de l'école augmenta rapidement pour passer à 319 au début de la présente année scolaire. Ajoutons à cette crois­sance rapide le bilinguisme de l'institution et le fait que des norma1iens furent engagés par anticipation dans l'enseignement pour combler des postes vacants et nous compren­drons la somme des difficultés qui se sont présen tées.

Et pourtant, M. le Directeur Truffer ne recula pas. Au contraire, il proposa et intro­duisit en plus une organisation différente des études~ « l'Unterseminar» et «l'Ober­seminar » de même que la possibilité des branches à option pour les élèves.

Ses contacts avec le Département, avec la Commission de l'enseignement primaire, avec

les inspecteurs furent bons et permirent une collaboration fructueuse.

Il serait trop long d'en dire davantage bien que peut-être, l'essentiel n'ait pas été traité. Parce que, ce qui existe au fond de l'âme de chacun, ce qui motive toute entreprise et lui donne sa vraie valeur, échappe le plus souvent à une analyse basée sur les faits extérieurs.

Après huit années de responsabilités, de soucis et de travail qui l'ont conduit plus d'une fois jusqu'à la limite de ses forces, M. le Directeur Truffer a demandé d'être libéré de ses fonctions. Accédant à ses désirs, le Conseil d'Etat lui a déjà exprimé ses remer­ciements. A notre tour de lui dire notre gratitude et celle du Département de l'instruc­tion publique pour ce qu'il a été et pour ce qu'il a fait.

Avec le départ de M. Marcel Praplan, c'est une figure marquante de notre canton qui quitte ses fonctions.

M. Praplan est né en 1912 à Lens où son père était instituteur. II fréquenta les classes primaires du lieu, entra ensuite à l'Ecole normale et en sortit. au bout de quatre ans, en 1932, prêt pour une carrière qui devait être bien remplie. C'est en effet trente années de sa vie qu'il donna à l'enseignement pri­maire, à Signièse d'abord, ensuite à Icogne, dans sa propre commune, avant d'assumer la charge d'inspecteur, depuis 1962 jusqu'à l'âge de la retraite.

En qualité d'instituteur, M. Praplan dirigea pendant longtemps des classes à tous les degrés. Il en connut les servitudes, ce qui devait l'amener plus tard à encourager et à

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Page 20: L'Ecole valaisanne, juin 1974

réaliser des centralisations raisonnables en vue d'une organisation plus rationnelle de l'en­seignement. Des remplacements qu'il accom­plit durant l'été à l'Institut St-Raphaël le mirent au contact direct des enfants han­dicapés. Membre de commissions cantona­les et président de l'une d'entre elles, il ap­porta son expérience de praticien aux choix de manuels scolaires dont quelques-uns sont encore utilisés aujourd'hui.

Après l'adoption et la mise en vigueur de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction pu­blique se développa dans notre canton le processus de réorganisation de l'inspection scolaire. M. Praplan fut le premier à exercer dans ce sens la fonction d'inspecteur à plein temps. Son arrondissement, recoUvrant trois districts, compta d'abord 330 classes pour se réduire, peu à peu, à des dimensions plus «humaines» et se limiter finalement aux écoles de la commune d'Ayent et du district de Sierre.

Si l'aire d'activité géographique de M. Praplan connut les diminutions progressives dont nous avons parlé, ce fut pour permettre au titulaire du IVe arrondissement un tra­vail marqué davantage dans le sens de la profondeur. On sait en effet qu'un trop grand nom bre de classes et une dispersion spa tiale excessive de celles-ci s'opposent à un exercice de la fonction conforme aux exigences actuelles de l'enseignement. En outre M. Praplan se voyait confier, en plus de la visite des classes, toute une série de tâches annexes inhérentes à la fonction d'ins­pecteur. II fut président de nombreuses com­missions: refonte du programme des écoles de promotion, introduction de la deuxième langue nationale à l'école primaire, éducation musicale, préparation des examens, et garde

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encore à ce jour la responsabilité majeure de certains de ces groupes de travail.

D'autres commissions, intercantonales ou cantonales, le comptèrent ou le comptent encore au nombre de ses membres: CIRCE l, le GRETI, la commission Gilliard (2e langue nationale au plan romand), la commission chargée de l'élaboration du règlement du CO, la commission du programme du CO et d'autres encore qu'il serait fastidieux de citer.

Dans toutes ses fonctions, une qualité pre­mière émerge qui fut sans doute le «leit­motiv » , de l'activité de M. Praplan, le sens profond de l'humain, qui ne s'exerça pourtant ' jamais au détriment d'une certaine rigueur et d'une sévérité padois nécessaire. Ajoutons-y 'le dynamisme, un dynamisme serein, la clarté des idées et nous aurons dépeint les grands traits de la personnalité de M. Praplan.

Ayant pratiqué l'enseignement primaire à l'époque où les classes de la montagne n'étaient ouvertes que six mois par année, M. Pra plan ne pouvait, ne fût-ce que pour survivre et a'ssurer le nécessaire à sa nom­breuse famille, limiter son activité à la durée restreinte de l'année scolaire. Il s'engagea très tôt dans la vie politique, au service de la communauté, fut conseiller communal, prési­dent d'Icogne pendant 23 ans et député au Grand Conseil. Actuellement encore, il préside le Groupement des populations cie montagne du Valais romand et la commission de gestion de la Caisse de retraite du personnel'-- ensei­gnant. Au militaire, il atteignit le grade de colonel quartier-maître.

C'est grâce à- une puissance de travail re­marquable, à une intelligence aiguë, à une rapidité de pensée et d'exécution étonnante q~e M. Praplan fut à même de résoudre

autant de problèmes qui eussent laissé bien d'autres inopérents ou désemparés.

Après le Conseil d'Etat, nous disons à M. Praplan et à son épouse, notre reconnaissance et nous associons à nos sentiments de gratitude toutes nos collaboratrices et tous nos collabo­rateurs clu Département cie l'instruction pu-

blique, mais en particulier celles et ceux qui ont travaillé avec lui dans une étroite et bonne collaboration.

Le chef du Département

de l'instruction publique

A. Zllfferey

Deux nominations

Pour remplacer M. Bernard Truffer à la direc­

tion de l'Ecole normale des instituteurs et M. Mar­

cel Praplan, à la tête du IVe arrondissement d'ins­

pection de l'enseignement primaire, le Conseil d'Etat

a nommé respectivement M. l'abbé Johann Roten,

SM, de Brigue et M. Michel Zuber, instituteur à

Sierre dont nous publions les photos ci-dessous et

qui entreront en fonction le 1er septembre 1974.

« L'Ecole valaisanne» reviendra, dans un prochain

numéro, sur ces deux personnalités qu'elle aura le

plaisir de présenter à ses lecteurs.

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Page 21: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant du canton du Valais

1. PROTECTION SOCIALE

1. Rentes prévues po{{r les membres de la Caisse

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Afin de fournir, aux membres de la Caisse, un complément cl 'informa tion sur les effets des statuts du 30.5.1973, la com­mission de gestion et l'expert communiquent ce qui suit:

1.1. Pour mieux se rendre compte de l'efficacité des nou­velles dispositions légales, il est indispensable d'établir, d'abord une comparaison exacte entre l'ancien et le nouveau régime. Les chiffres ci-après reflètent la situation d'un maître marié de l'enseignement primaire occupé pendant 42 semaines; les prestations de la Caisse et celles de l'A VS-AI étant combinées.

] 972 (31.8) 1975 (1.1.)

a) Traitement brut Fr. 28800.- 4] 000.-(sans la prime de fidélité)

b) Traitement assuré Fr. 25900.- 30750.-(sans la prime de fidélité) (90% 75 %

du trait. brut du trait. brut environ) environ)

c) A VS : rente de couple Fr. 9 ]52.- 18000.-d) Caisse: rente de retraite Fr. 15540.-- 18450.-e) Rente totale en Fr. Fr. 24692.- 36450.-f) En % du traitement brut 8574 88.90 g) En % du traitement net 95 90

Nous constatons que, par rapport à la situation antérieure, la protection sociale a été légèrement améliorée et que la rente totale a atteint pratiquement le montant de l'ancien traitement net (sans la prime de fidélité). Aller au-delà de ce montant reviendrait à dire que le retraité doit recevoir davan­tage qu 'une personn~ active.

2. Comparaison avec d'alltres caisses de retraite et de prévoyance

Ajoutons que le degré de protection sociale acquis en 1975 ne sera pas diminué pour les années ultérie{{res. En effet, toutes les rentes servies par la Caisse et les nouvelles rentes A VS-AI seront non seulement indexées mais dynamisées de sorte que les pourcentages relevés ci-dessus resteront les mêmes.

Pendant la période transitoire prévue à l'art. 74-7 des statuts, la situation des membres retraités ou invalides sera encore un peu plus favorable.

1.2. On peut faire des comparaisons analogues pour les personnes célibataires. Comme elles n'ont pas droit à l'alIo­cation de ménage, les prestations de la Caisse versées en leur faveur n'atteignent pas tout à fait le niveau de la rente pour personne mariée. D'autre part, l'A VS-AI ne leur accordent qu'une rente simple. Toutefois, les rentes combinées repré­sentent encore 75 % du traitement brut et 83 % du traitement net. Mais, il convient de souligner que la différence entre les taux atteints se justifient pleinement, du moment que dans le deuxième cas il s'agit d'une rente pour une personne seule alors que dans le premier, la rente doit servir à l'entretien de deux personnes ou plus. Signalons cependant que la rente pour personne mariée est, suivant les circonstances, complétée par une rente d'enfant.

1.3. La prime de fidélité n'est pas assurée; sur ce point, la situation des enseignants est identique à cene des fonction­naires. L'inclusion, dans le traitement assuré, de cette prime demanderait la modification du décret du Grand Conseil concernant les traitement du personnel enseignant des écoles primaires et secondaires.

De plus, l'assurance de cette prime poserait le problème des contributions et cotisations y afférentes; ce que l'on sait, c'est que l'Etat ne verserait probablement pas sa contribution.

Tout est donc possible, mais il faudrait d'abord modifier le décret précité et ensuite assurer le financement de cette prestation.

2.1. La première comparaison qui. s'impose est natureI1ement ce1Ie faite avec la 'Caisse de retraite d{{ personnel de l'Adminis­tration cantonale. Voici quelques remarques à ce sujet: - La rente de retraite ou d'invalidité des employés d'Etat

s'élève à 60 % du traitement brut.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, juin 1974

II. QUESTIONS DE FINANCEMENT

1. Cotisations et contributions

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Pour un traitement de Fr. 41000.- (voir chiffre 1. 1.1.), la .rente totale atteindrait, par conséquent, le 103,90 % du traitement brut, la prime de fidélité non comprise. II y a donc surassurance, situation qui, pour des raisons d'ordre é~onomique, social et psychologique, ne peut être justifiée. SIgnalons cependant que le taux maximum est moins souvent atteint .que pour les enseignants (affiliation tardive), que pour les traItements du haut de l'échelle, la valeur relative de la rente AVS-AI baisse et que l'ensemble des prestations versées par ' les caisses sociales est limité au traitement brut que toucherait l'intéressé s'il était encore en activité.

Par rapport à la caisse de retraite du personnel de l'Admi­nistration cantonale, celle des enseignants présente les avan­tages suivants:

- la dynamisation (adaptation des prestations non seulement à l'évolution des prix mais aussi à celle des salaires);

- l'octroi d'une rente A VS anticipée partielle à partir de 60 ans et cela sans le versement de cotisations et contribu­tions supplémentaires, ce qui n'est pas le cas pour les membres de la caisse de retraite du personnel de l'Etat;

l'abaissement de la limite d'âge facultative à 62 ans pour hommes et femmes, mesure qui justifierait à elle seule . une cotisation supérieure de 1/5 pour les enseignants par rapport au personnel de l'Etat.

2.2. La comparaison avec d'autres caisses de retraite joue nettement en faveur de ce1le du personnel enseignant valai­san. Le taux des rentes par rapport aux traitements est en général inférieur à 45 %. Voici trois exemples:

- Confédération 38 % - Canton de Neuchâtel 43 % - Ville de Lausanne 44 %

Relevons encore qu'aucune de ces trois caisses ne prévoit la dynamisation des rentes; l'indexation, par contre, est de rigueur.

1.1. Les cotisations et contributions totales peuvent être déterminées de la manière suivante: Avant la révision 1973, les traitements assurés équivalaient aux 9/10 des traitements bruts environ.

Cotisations périodiques Contributions périodiques Cotisations uniques Allocations de renchérissement

AVS-AI-APG

En % des traitements assurés

7.5 8.5 1 3 (environ)

20 x 90 % =

En % des traitements

bruts

18 6.2

24.2

Les contributions et cotisations totales après la révision 1973 se présentent d'une autre manière, vu que les traitements assurés ne valent plus que les 3/4 des traitements bruts.

Cotisations périodiques Contributions périodiques

AVS-AI-APG

En % des En % des traitements traitements assurés bruts 8

12 20 x 75 % 15

9

24

Quoique la valeur globale des rentes ait légèrement aug­menté, il n'y a pas d'augmentation des cotisations et contribu­tions. Dans l'ancien régime, c'était l'Etat qui prenait directe­ment à sa charge les allocations de renchérissement, alors que maintenant, tout est intégré dans Je taux global de 20 %.

1.2. Dans certains milieux du personnel enseignant, on trouve la cotisation de 8 %. exagérée. La cotisation A VS-AI, pour des prestations à peu près égales, n'est que de 4.5 %. Le non-initié ne' trouve rien à redire. Mais la commission de gestion et l'expert de la caisse sont certainement en mesure d'établir des comparaisons correctes:

La cotisation personnelle à l'AVS-AI-APG se monte ac­tucllement à 4.5 '%. A cela, il y a lieu d'ajouter la part patronale de 4.5 % également, ce qui fait au total 9 %. De plus, les pOl/voirs publics (Confédération, cantons et com­munes) versent 2.2 % pour couvrir 1/5 des dépenses totales

41

Page 23: L'Ecole valaisanne, juin 1974

2. Répartition et capitalisation

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de l'A VS. Mais sous peu (en 1975 au plus tôt, en 1978 au plu.s tard), on assitera à une augmentation sensible des coti­sations de~ emplo,Yés et des contributions des employeurs et des pouvoirs publics (12.5 % environ).

Les rentes de la Caisse valent 45 7r du traitement brut · la rente A VS de couple s'élève à 43.907c du traitement d~ Fr. 4

A

I000.-, d'un maître de renseignement primaire. Mais la l1:eme rente IIwxillwle A VS n'atteint pas la même pro­portIOn pour un maître de l'enseignement secondaire ou pro­fessionnel.

Il en est de même pour les personnes seules. En moyenne. , l~ rente A VS est d'environ 39 % du traitement brut, c'est-à­

?Ire q~e le ,taux des rentes de la Caisse est 13 % supérieure a celUI de 1 AVS. Le rapport « rente-cotisation » est pour la Caisse 45 % : 15 o/(l = 3 : 1; , pour l'AVS 39 % : 14.1 % = 2.76 : 1. (le taux de 14.1 % correspond à une cotisation de 12.5 % payée pendant 45 ans) .

Une certaine plus-value de cotisation à la Caisse est donc justifiée. Tout cela est vrai pour l'A VS, pour autant que ]'on reste dans l'interval1e des salaires propres à la Caisse, mais dès que l'on est en présence des salaires inférieurs et moyens, on constate l'influence considérable de la solidarité écono­mique de J'A VS.

2.1 . Il serait absurde d 'expliquer rigoureusement le système de, capitalisation à une caisse de retraite publique. Mais, la cals.se . du. personel enseignant valaisan n'est pas gérée en capltahsatlOn. Le passage du système de capitalisation à lin système mixte, à forte dose de répartition, a été fait comme il ressort clairement du dern ier ' bilan technique établi en ({ caisse ollverte» au 31.12.1972. Signalons en passant que ce bilan a été calculé au taux de 4.5 %.

A la fin de l'année 1972, la fortune de la Caisse était de ~r. 42 ~26 000.-. En appliquant le principe de capitalisation. Il aurait fallu, à l'époque, une fortune de Fr. 115 millions . On peut donc affirmer que le degré de la capitalisation de la Caisse se situe à .près de 37 %; la dose de répartition est

donc ' de 63 <?'d . C'est probablement une des rares caisses de retraite publiques en Suisse qui révèle un degré de répartition aussi élevé.

2.2. Le bilan technique, même en « caise ouverte ». n'est pas le seul moyen de vérifie!' l'équilibre financier à long terme. L 'évolution des huc/gets annuels nou s permet de voir d'abord vers quelle limite on tend et ensuite de montrer les effets de l'indexation et de la dynamisation.

Nous ne pouvons pas prédire l'évolution des rentes. Mais, on peut éliminer cet effet d 'accroissement en ayant recours aux huc/gets annuels en pourcents des traitements assurés.

La grandeur déterminante dans ces calculs réside donc dans le rapport des rentiers (nombre des unités de rentes exprimé en % du nom bre des cotisants). En 1972, le rapport des bénéficiaires d'une rente s'établissait à 20 % du nombre des cotisants. Mais l'accroissement du nombre des actifs va se ralentir et celui des rentiers s'intensifier. A la limite, il faut admettre un rapport de rentiers de 40 % au minimum.

Nous sommes ainsi en mesure d'établir un hudget-limite. En effet, le taux des dépenses peut être estimé, pour le moins, à 24 % (40 % de 60 %). Le hlidRet-limite se présenterait ainsi comme suit:

Dépenses

Recettes

- Cotisations -_ Contributions - Intérêts

Fil % cles traitements assurés 24

8 12 4

24

Une fortune corespondant à 100 % des traitements assurés et placée à 4 % produ irait précisément les 4 % des salaires nécessaires. Placée à 5 %, il suffirait de disposer de fonds ne valant plus que 80 % des traitements assurés. La gestion financière de la Caisse sera donc dominée par le contrôle de la fortune exprimée en % des traitements assurés.

43

Page 24: L'Ecole valaisanne, juin 1974

3. Adaptation flltllre des statllts de la Caisse

44

, Il n'est certes pas inutile de rappèler ici les dispositions de 1 art. 16 des statuts du 30.5.1973 dont la teneur est la suivante: «Si, à l'avenir, la situation de la Caisse ou des assurés de­mande ou permet la modification du traitement cotisant et ass.uré, du, taux des cotisations, contributions, rachats et pres­tatIOns prevus par les présents statuts et du nombre d'années de cot!sations, l'assemblée des délégués, sous réserve de l'ap­probatIon du Conseil d'Etat, peut la décider, compte tenu des possibilités et besoins financiers de la Caisse ». .

Ce texte permet à l'assemblée des délégués de maîtriser n'importe quelle situation à n'importe quel moment et ceci est primordial.

L~ commissi~n de gestion et l'expert n'ont que deux préoc­cupatIOns au sUjet de la Caisse:

- garantir à ses mem bres une protection sociale élevée;

- diriger les recettes et les dépenses de telle sorte que les rentes promises puissent être financées à long terme moyen­nant des cotisations et contributions stables et un rende­ment suffisant d'une fortune non hypertrophiée mais adé­quate.

Sion le-'3l mai 1974.

La COl11m ission de gestion et l'expert de la Caisse

E. Kaiser M. Praplan A. Chastonay

Commission de gestion de la caisse et de prévoyance canton du Valais

du personnel de retraite

enseignant du

EXTRAIT DU PROCES-YERBAL DE LA SEANCE DU 27.3.1974

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 10.4.1974

1. La commission prend bonne note de l'exposé de M. Kaiser, expert de la Caisse, sur les effets des nouveaux statuts. M. Kaiser traite les questions suivantes: - degré actuel de sécurité sociale; - comparaison entre l'ancien et le nouveau régime; - 'comparaisons avec d'autres caisses de retraite, questions

de financement; - répartition ou capitalisation. Un résumé de l'exposé de M. Kaiser sera publié dans «L'Ecole valaisanne ».

2. Après avoir entendu le rapport du président et du secrétaire sur l'état de la fortune .de la Caisse au 1.1.l974, ses engage­ments actuels et futurs et le résultat d'une entrevue avec la direction de la BCV, la commission se voit dans l'obli­gation de répondre négativement à une demande de l'Etat du Valais en vue de l'octroi d'un prêt à long terme. La Caisse est cependant d'accord de reconsidérer ce problème si la Bey peut libérer une plus grande partie des fonds placés sur le compte à terme.

La commission prend connaissance des rapports suivants: - nature du terrain «Les Potences» et résultat des travaux

de sondages; - mesures spéciales à prendre au sujet des travaux de fon -

dations; . - choix entre la construction en maçonnerie traditionnelle et

celle en béton armé; - plan financier et problèmes de liquidités; - le marché du logement à Sion; - entrevue avec l'office fédéral pour la construction de loge-

ments;

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, juin 1974

46

- planification pour la construction de logements.

Le devis, y compris les frais d'acquisition du terrain. s'élève à Fr. 10330000.-.

La commission unanime décide d'entreprendre sans tarder le stravaux de construclion sur le terrain -« Les Potences» et adjuge les travaux de consolidation du sol, de menuiserie, d'étanchéité, de ventilation de l'immeuble, des installations sa­nitaires et de chauffage.

La commission adjuge les fournitures et les travaux suivants: maçonnerie et béton armé, installations électriques. vitrerie. ferblanterie. stores plastiques, peinture, nettoyages, serru­rerie, ascenseurs, cuisines, pierres artificielles, ventiation abri PA, carrealge, chape et revêtement de sol.

Le secrétaire présente un bref rapport sur l'état des travaux de l'immeuble « Beaumont » et les problèmes de location. Admissions: 33.

Visite du chantier «Beaumont ».

Admissions: 42.

Maintien de la qualité de membre a) oui: 3 - b) non: 4. Mises à la retraite: 4.

Octroi ou renouvellement de rentes d'invalidité: 9. Demandes d'octroi de prest,ations bénévoles ou de secours: a) réponse positive: 1 b) réponses négatives: 2.

Adaptation des honoraires des médecins de la Caisse: Les honoraires des médecins de la Caisse sont portés de Fr. 52.- à Fr. 62.- pour chaque cas examiné. Lé nouveau tarif sera appliqué avec effet rétroactif au 1.5.1974.

7. L'administrateur de , la Caisse présente les comptes de l'exercice 1973 et les commente brièvement. Ils seront rendus publics dès le dépôt du rapport des censeurs.

8. La commission interprète les articles 3, 31, 40 et 74.1 des statuts du 30.5.1973~ Sion, le 30.5.1974.

Pour copie conforme: Le secrétaire de la commission de gestion

de la Caisse A. 'Chastonay

Sommaire 1973 - 1974

Auteur

J. Gay

J . Gay

J. Gay J . Gay J. Gay J. Gay J. Gay

V. Dussex P. Fauchère P. Fauchère P. Fauchère P. Fauchère P . Fauchère P . Fauchère

P. Fauchère A. Chastonay

Commission de gestion de la caisse de retraite Ecole valaisanne et caisse de retraite

Titre

1. ACTIVITES CREATRICES MANUELLES

Les feuilles d'automne L'art japonais du pliage Le découpage de l'hirondelle Le paon . Camion en carton ondulé. La pâte à papier. Poisson Ornement pour l'arbre de Noël Masques de Carnaval. Travaux manuels de Pâques Travaux manuels pour la fête des mères Travaux manuels pour les vacances

2. CAISSE DE RETRAITE

Page No

29 1 30 1 31 1 32 1 40 2 41 2 42 2 28 3 37 6 58 7 3 8

36 9

Nouveaux statuts CR : données essentielles 39 3 1 2 3 4 6

Caisse de prévoyance : un point de vue . 54 Ca isse de prévoyance . 48 Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») 44 Caisse de retraite (suite à « Point de vue ») 56 Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») 54 Caisse de retraite du personnel enseignant (suite à (< Point de vue ») . 61 Rectification Ecole valaisanne No 6 pp. 54-55 . 68 Communiqué de la caisse de retraite et de pré­voyance du personnel ' enseignant du canton du Valais 52 Caisse de retraite Extrait du procès-verbal de la séance constitutive du Il.7.1973 61 Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.1973 72 Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.1973 73 Aux bénéficiaires de la caisse de prévoyance du personnel enseignant 71

7 7

3

4 6 6

6

47

Page 26: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Auteur

Commission de gestion

Osca r Lagger

Bernard Oberholzer OGcar Lagger

Oscar Lagger C. Lamon

A . Pannatier A. Pannatier A. Pannatier

Comité SPVal P. Fauchère H. et M. M. P. P. Fauchère Comité SPVal Comité SPVal

A. Zufferey

DTP

48

Titre Page No

Caisse de retraite et de prévoyance du personnel ensei-gnant du célnton du Valais 38 Extraits de procès-verbaux 45

3. CHANT

L'éducation musicale dans nos écoles - La méthode Ward 26 Leçont de chan t . 39 Questionnaire pour une meilleure orientation des responsables Ward 41 Chant: Leçon préparée: Quand la Marie... 52 Leçon de chant pour les 5e et 6e années 40

4. CIRCE

Informations sur les travaux de CIRCE TI . De CIRCE 1 à CIRCE II . Les sous-commissions de CIRCE II

5. VJE CORPORATIVE

Aux maîtresses des classes enfantines . Amicale des instituteurs t Pierre Theytaz t Martin Roduit, instituteur, SaiIlon Amicale des instituteurs . Rapport de la SPVal " Rapport de la SPVal 1972- 1 973 . Rapport d'activité de la Commission pédagogique. Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels

6. COURS

Au personnel enseignant du Valais romand Formation de base de maîtres et maîtresses pour les classes spéciales, classes de développement et classes terminales du CO . 3e cours extraordinaire pour matres de l'enseigne­ment spécialisé: programme Formule d'inscription au 3e cours pour maîtres de l'enseignement spécialisé

42 3

18

52 57 46 46 60 48 43 50

56

5

6

7

10 10

2 6

6 7 9

1 2 2

6

7

7

7

Auteur

GRETI

E. Claret

ODIS ODIS V. Dussex

DIP

E. Métrailler ODIS M . M .

J. Pralong J.-C. Georges

Pierre Bruchez J.-P. Michellod - P. Bruchez

DIP

Titre

83e cours normal suisse . Cours de recyclage et de perfectionnement et ,XXXIe session pédagogique d'été du personnel en-seianant - Eté 1974 . . . . . Sta~e d'éducation musical et d'art choral

7. CYCLE D'ORIENTATION

Réflexions sur le cycle d'orientation Informations: Examens de promotion; cycle d'orienattion; sondages trimestriels en 5e et 6e primaire Informations CO. . . Informations CO : Questions générales CO - Programme B. . . ". : . Sondages trimestriels en 5e et 6e ~ru?atres . Dispositions concernant l'admIsSIon au cycle d'orientation 1974 - 1975 "

8. DIDACTIQUE

Histoire de la vigne. . . . Jeux éducatifs pour la préscolarité. .' . , En suivant un thème (Travaux pratIques destmes aux maîtresses enfantines) : Histoire du bonhomme de neige qui ne voulait pas fondr~ . : ,.' Les structures de 'la langue parlee et ecnte Balances et bascules

9. EDUCATION PHYSIQUE

L'apprentissage de la respiration. Préparation au ski avec une cla~se . . Manifeste mondial de l'éducatIOn ph~sIque . " . Directives concernant le sport scolaIre facultatIf pour les écoles communales et régionales du canton du Valais

Page No

77

75

47

49 21 15 19 74

51

35 18

34 20 33

43 33

7

53

7

8 6

3 3 4 4 7

9

1 9

4 6 1

2 3 3

2

49

Page 27: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Auteur

Université de Lausanne

SSMG SSMG SSMG P. Bruchez P. Bruchez P. Curdy

M . Roten M. Roten M. Roten M . Roten

DIP

A . Pannaticr Roger Besse

DIP

A. Pannatier

50

Titre

Directives concernant des congés pour activités sportives

XVe cours de formation des . maîtres d'éducation physique 1974-] 977 Publication des cours d'hiver] 973

Page

53

64 59 70 Publication des cours de printemps 197LJ

Publication des cours d'été 1974 . Programme d'activité de !'AMGVR Communication de l'AEPSVR

.6-7-8 76 54

Les examens d'aptitudes physiques de fin de sco-larité: Une page qui se tourne . 44

10. GEOGRAPHIE

La région de Sion . 29 La région de Sion (suite) 25 La région de Sion (suite) 33 La région de Sion (suite) 21

Il. INFORMATION

Prestation pour le personnel enseignant en cas de maladie, d'accident, de grossesse et pour accOI11-plissement de service milita ire. . . . . . 69 ':acances, congés spéciaux ct examens de promo-tion pour l'année scol<tirc 1974-1975. . . . 63 Echecs scolaires ..... 5 Situation dans le domaine de l'engagement' du 'per~ sonnel enseignant du Bas-Valais 1966-1973 . . 56 Questionnaire concernant: cessation d'activité ou remplacements 75 ~ vis concernant les candidats au brevet pédago-gIque 63 Examens d'entrée à l'école normale. Mai 1973 .

12. LANGUE 2

Enseignement de la deuxième langue nationale à l'école primaire 39

No

2

6 1 6 8 6 9

9

2 4 7 9

7

G 8

7

7

6

-. -

Auteur

Les responsa bles de Ig 2

Responsables 19 2

DIP

A. Zufferey

F. Brunelli

F. Brunelli F. Brunelli

R. Sauthier

F. Pralong S. RolIer Sœur J.-B. Bérard A . Pannatier F. Pralong

J. Follonier Gaston Mialaret A. Pannatier Jean Follonier J.-P. R.

Titre Page

Qu'est-ce que la méthode « Sing und Spiele» de M'. le professeur Petit. 25 Qu'est-ce que la méthode « Sing und Spiele» de M . le professeur Petit: Approche pratique de la méthode 18 Rapport du Département de l'instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973 5 Hommage à M . B. Truffer, directeur de l'école nor-male 34

13. MATHEMATIQUE

Faire de la mathématique, qu'est-ce que c'est. 9 Au centre de la revue, épreuves de mathématique moderne de 1 re et 2e an-née primaire. Témoignage sur la mathématique moderne. 38 Au sommaire de Math-EcoJe No 59 56 Au sommaire de Math-Ecole No 60 62 Nos enfants et la mathématique 56 Manuels romands de mathématique 56 Aux maîtresses des classes enfantines . 57

14. RELTGION

La paix dépend aussi de toi. . 21 L'éveil de l'enfant à la vie religieuse 5 Le droit à une éducation chrétienne 3 Ecole et enseignement religieux 7 Les nouveaux catéchismes sont-ils hérétiques 28

15. THEMES GENERAUX

Ecole et travailleurs étrangers. Education préscolaire. Le droit à la parole . Plaidoyer pour une restructuration. Etre ou devenir enseignant? .

10 7 3

18 3

No

3

6

]0

10

9

3 3 4 3 3 3

4 1 4 4 7

1 2 3 3 6

51

Page 28: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Auteur Titre Page No

ODrs + Association Pour une meilleure santé dentaire. 5 6 valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse A. Berclaz Le droit à une pédagogie spéciale . . 3 7 M. Hicter L'extra-scolaire et la mutation de l'école 9 7 Urs Haeberlin J.-P. R.

L'importance du jeu dans l'éducation. 4 9 L'enseignant dans la société 3 9

Comission valaisanne La radioscolaire en Valais . 32 7 de radioscolaire Comité SPVal Enquête sur les tâches à domicile . 21 2 ODIS Recherche pédagogique en Valais. 16 2 Groupe CEMEA Valais Les CEMEA en Valais 15 9 V. Dussex L'ODIS à mon service 46 2 S.Ogay La psychomotricité 30 10

52

Table des auteurs d'articles 1973-1974

Auteur

A. Berclaz P. Bruchez P. Bruchez F. Brunelli

F. Brunelli F. Brunelli E. Claret Commission de gestion de la caisse de retraite

Commission de gestion

Commission valaisanne de radioscolaire Le comité NA? et MD P. Curdy

P. Curdy Ecole valaisanne et caisse' de retraite DIP

DIP

Titre

Le droit à une pédagogie spéciale . Programme d'activité de l'AMGVR Communication de l'AEPSVR Au sommaire de Math-Ecole No 59 Nos enfants et la mathématique . Manuels romands de mathématique Au sommaire de Math-Ecole No 60 Paire de la mathématique, qu'est-ce que c'est. Réflexions sur le cycle d'orientation . Communiqué de la caisse de retraite et de pré­voyance du personnel enseignant du canton du Va­lais Caisse de retraite: Extrait du procès-verbal de la séance constitutive du 11.7.1973 Extrait du procès-verbal de la séance du 1.12.1973 Extrait du procès-verbal de la séance du 28.12.1973 Caisse de retraite et de prévoyance du personnel gnant du canton du Valais Extraits de procès-verbaux La radioscolaire en Valais

Centre missionnaire des institutrices Les examens d'aptitudes physiques de fin desco­larité: Une page qui se tourne. Manifeste mondiaLde l'éducation physique. Aux bénéficiaires de la caisse de prévoyance du personnel enseignant Communiqués officiel~ du DIP : Informations: Examens de promotion; cycle d'orientation; sondages trimestriels en 5e et 6e primaire Allocation de renchérissement Directives concernant des congés pour activités sportives Communiqué et questionnaire destiné aux ensei-gnants appelés à suivre un cours militaire.

Page

3 76 54 56 56 56 62 9

47

52

61 72 73

ensei-38 45 32

54

44 7

71

49 49

50

61

No

3

4 6 6

JO 10 7

9 3

6

3 3

3

6

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Auteur

DIP

DIP

DIP

DIP

DIP

DIP

DIP

Département fédéral de l'intérieur V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex V. Dussex P. Fauchère

P. Fauchère P. Fauchère P. Fauchère P. Fauchère P. Fauchère

54

Titre

Avis concernant les candidats au brevet pédago­gique . ..... Vacances, congés spéciaux et examens de promo­tion pour l'année scolaire 1974-1975. . . . Prestation pour le personnel enseignant en cas de maladie, d'accident, de grossesse et pour accom­plissement de service militaire Rappels importants Sondages trimestriels en Se et 6e primaires . Questionnaire concernant: cessation d 'activité ou remplacemen ts 3e cours extraordinaire pour maîtres de l'enseigne­ment spécialisé: programme. Formule d'inscription ' au 3e cours pour maître de l' enseignemen t spécialisé Inscription au 3e cours extraordinaire pour maîtres de l'enseignement spécialisé du Valais romand 1974-1977 Cours de recyclage et de perfectionnement et XXX le session pédagogique d'été du personnel enseignant - Eté 1974 . Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1974 - 1975 Rapport du Département de l'.instruction publique sur sa gestion pour l'année 1973 Journée mondiale de la forêt.

Bonne année scolaire . Nouveaux statuts CR : données essentielles Indice suisse des prix. CO - Programme B Indice des prix Indice des prix Caisse de prévoyance: un point de vue Amicale des instituteurs Caisse de prévoyance (suite à «Point de vue») Amicale des instituteurs Caisse de retraite (suite à ({ Point de vue») . Caisse de prévoyance (suite à « Point de vue ») . Caisse de retraite du personnel enseignant (suite à «Point de vue »)

Page No

63

63

69 74 74

75

6

7

7

51

5 80

51 39 47 19 59 60 54 57 44 60 56 56

61

6

6

7 7 7

7

7

7

8

8

9

10 7

7

...

Auteur

P. Fauchère J. Follonier J. Follonier J. Gay

J. Gay

J. Gay J. Gay J. Gay J.-C. Georges GRETI Groupe CEMEA Valais Urs Haeberlin M. Hicter H. et M. Oscar Lagger

Oscar Lagger C . Lamon H. Maître

E. Métrai11er

M.M.

J.-P. Michellod - P. Bruchez Bernard Qberholzer

ODIS ODIS ODIS ODIS + Association valaisanne pour les soins dentaires à la jeunesse

QDIS

Titre

Rectification Ecole valaisanne No 6 pp. 54-55 . Ecole et travailleurs étrangers . Plaidoyer pour une restructuration. L'art japonais du pliage . Le découpage de l'hirondelle . Le paon Les feuilles d'automne Ornement pour J'arbre de Noël Travaux manuels pour Carnaval Travaux manuels dé Pâques . Travaux manuels pour la fête des mères. Travaux manuels pour les vacances . Balances et bascules . Staae d'éducation musical et d'art choral. Let CEMEA en Valais L'importance du jeu dans l'éducation. L'extra-scolaire et la mutation de l'école t Pierre Theytaz . Questionnaire pour une meilleure orientation des responsables Ward . , . Chant: leçon préparée: Quand la Mane ... Leçon de chant pour les 5e et 6e années .. Présentation du livre «Le Grand Capu cm » de Jacques Darbellay Histoire de la vigne . En suivant un thème (Travaux pratiques destinés aux maîtresses enfantines) : Histoire du bonhomme de neige qui ne voulait pas fondre .

Préparation au ski avec une classe.

Leçon de chant Informations CO Souscription d'un classeur pour l'école valaisanne.

Information CO : Questions générales.

Pour une meilleure santé dentaire.

Concours pour la création d'un nouvel hymne na­tional suisse L'art rupestre dans l'arc alpin .

Page No

68 10 18 30 31 32 29 28

58 3

36 33 75 15 4 9

46

41 52 40

59 35

34

33 39 21 58 15 5

77 78

6 7 9

3

6 6

55

Page 30: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Auteur

ODIS

ODIS ODIS ODIS ODIS Office d'orientation professionnel S.Ogay A. Pannatier

A. Pannatier A. Pannatier A. Pai1llatier A. Pannatier

J. Pralong F. Pralong F. Pralong J.-P. Rausis J.-P. Rausis J.-P. Rausis Les responsa bles de 19 2

Les responsa bles de 19 2

L. Roggen s. Rolf~r M. Roten M. Roten M. Roten M. Roten R. Sauthier Comité SPVal Comité SPVal Comité SPVal

56

Glossaire des patois de la Suisse romande: recher-che d'un rédacteur 80 6 83e cours normal suisse . 77 7 Catalogue du matériel de l'ODIS 79 7 Classeurs pour «Ecoles valaisannes» . 79 7 Jeux éducatifs pour la préscolarité . 18 9 Sommaire 1973-] 974 47 10 Avis aux enseignants: mise au concours de six postes de conseillers d'orientation. 5 8 La psychomotricité 30 10 Enseignement de la deuxième langue nationale à l'école primaire. 39 1 Informations sur les travaux de CIRCE II 42 1 Le droit à la parole . 3 2 Ecole et enseignemen t reljgieux 7 4 Echecs scolaires 5 8 t Martin Roduit, instituteur, SaiIIon 46 4 Les structures de la langue parlée et écrite. 20 6 La paix dépend aussi de toi . 21 4 Les nouveaux catéchismes sont-ils hérétiques. 28 7 Devenir enseignant 3 6 L'enseignant dans la société . 3 9 La rentrée scolaire 3 1 Qu'est-ce que la méthode ({ Sing' und Spiele >} de M. le professeur Petit. 25 3 Qu'est-ce que la méthode «Sing und Spiele» de M. le professeur Petit: Approche pratique de la m~hode 18 6 Exposition de dessins. 79 7 L'éveil de l'enfant à la vie religieuse 5 1 La région de Sion . 29 2 La région de Sion (suite) 25 4 La région de Sion (suite) 33 7 La région de Sion (suite) . 21 9 Aux maîtresses des classes enfantines. 57 3 Aux maîtresses des classes enfantines. 52 Rapport de la SPVal . 48 4 Rapport de la SPVal 1972-1973 . 43 6 Rapport d'activité de la Commission pédagogique. 50 6

Auteur Titre Page No

Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels 52 6

Sœur J .-Béarard Le droit à une éducation chrétienne 3 4 SSMG Publication des cours d'hiver 1973 59 1 SSMG Publication des cours de printemps 1974 . 70 6 SSMG Publication des cours d'été 1974 .6-7-8 8 Université de Lausanne XVe cours de formation des maîtres d'éducation

6 physique 1974-1977 64 R. Vuataz Stage choral du GRETI . 79 7 A. Zufferey Au personnel enseignant. . : . . 58 1 A. Zufferey Au personnel enseignant du ValaIs romand:

Formation de base de maîtres et maîtresses pour les classes spéciales, classes de développement et

5 7 classes terminales du CO . A. Zufferey Hommage à M. B. Truffer, directeur de l'école 11or-

34 10 male

57

Page 31: L'Ecole valaisanne, juin 1974

Société et culture du Valais contemporain

La création culturelIe, celle de la jeunesse en particulier, est un des besoins vitaux d'un pays. Comment pourrait-on se passer de l'expression nouvelle des artistes, des écri­vains et des techniciens de toutes les sciences que cherchent à décrire et à comprendre le monde dans lequel ils vivent? Les sciences humaines, l'histoire elIe-même" n'échappent pas à ces nécessités du développement.

Martinach.

58

C'est dans cette perspective qu'un Groupe va!aisun de sciences humaines vient de se former. L'histoire, l'économie et la société sont ses premiers objets d'intérêt. Formés essentiellement par l'histoire, le Groupe dé­sire faire connaître ses recherches sur le Valais. Dans ce but, il entreprend la publica­tion d'un ouvrage comprenant six articles.

Le Valais au XIXe siècle, l'intégration des Valaisans dans le monde moderne, enfin un article d'actualité sur un écrivain. Maurice Chappaz, composent ce volume de mélanges intitulé: Société et culture du Va/ais contelll­pot·ain.

En voici le sommaire:

Maurice Chappaz, chantre du Valais d'hier et d'aujourd'hui,

par Maria-Pia Tschopp-Bessero, professeur.

La presse libérale et la naissance de l'infor­mation politique en Suisse française, par Gérald Arlettaz, archiviste.

La vie politique de l'Entremont à la fin du XI Xe siècle,

par Jean-Henri PapilIoud, professeur.

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Migrations intérieures en Suisse, le cas Valais­Genève, 1900-1960,

par Pierre-Michel Rey, professeur.

De plus, François Noirjean, archi~iste-ad­joint à Porrentruy présente un é~rtlcIe sur l'évolution des communes bourgeOIse et mu­nicipale dans le Jura et en Valais au XIXe siècle.

Espérant ouvrir le débat aux jeu.nes Valai­sans, voire même à des collaboratIOns inter­romandes, le Groupe \'a/aisan de sciences hUlIlaines compte sur les appuis de tous les horizons.

Les enseignants et les politiciens, ~es ju­. ristes et les économistes, tous ceux qUi cher­chent à comprendre le Valais actuel, trouve­ront, dans ce volume, des épisodes du passé et du présent, ceux qui O1:t c?ntri~ué.à donner à notre pays le visage d aUJourd hUi.

(à retourner à M. Jean -Henri Pa pilloud, 1961 A ven -Con they)

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Souscrit à 1 · ) d volunle Sor/'e'te' et culture du Valais contemporain. exem p alre( s u ~

Prix de souscription : Fr. 20.-.

Personnes morales et prix de soutien: Fr. 30.-.

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Page 32: L'Ecole valaisanne, juin 1974

, Au sujet des livres de pédagogie

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Com bien d'hommes ont laissé un peu de leur cœur et beaucoup de sueur sur les sentiers des vignes! Il a fallu conquérir dans une terre aride et raide des replats où pousse le cep; palière après palière, les hommes ont gagné tout le coteau de la rive droite, répondant à un appel, forgeant 'un nouveau destin. Ce fut de leur part une entreprise de «grande folie», mais elle fut réussie, grâce à leur courage et à leurs illusions.

La suggestion vint des légionnaires romains.

JlIsqll'à ce jOllr, \'OllS al'ez hu l'eau de l'OS

sources et le lait de vos chèvres. Vous contentant de ces fadeurs. Tirez de nos outres en cllir le liquide que nous emportons de notre pays. Buvez et comparez. Les dieux même se régalent de ce nectar. A chaque gorgée, n'est-ce pas le paradis qui descend dans vos âmes? Sois heureux, peuple, qlle nOlis venions te libérer de tes 'routines Et apprends à pro\'oquer, chez toi, le miracle du vin.

Le peuple écouta ... et se mit au travail. Et à cause de cela, « sur l'escalier des vignes, depuis des siècles, la plante-reine chaque année refleurit ».

Il fallait <..tue fût rappelé ce temps des conquérants et des premiers printemps du vin valaisan; Jean Follonier le fait avec bonheur: avec le ton de ia poésie, celui de l'humour ou celui de l'épopée.

Le vigneron est toujours là, sur sa vigne, depuis des siècles. toujours semblable, tra­vaiTIeur et rêveur, à la fois maître et esclave de ses «langues de schiste » ; c'est lui, autant que la vigne que Jean Follonier évoque dans son texte. «Valais des vignes» est fait autant des sentiments de l'homme que de la vie du cep: il y a continuellement alternance, union, échange et correspondance entre la description pittoresque, la narration et le destin d'une race. Quel serait la vigne sans ce pélerin du courage et du travail? Une forêt de lianes. Et l'homme, sans les sarments,

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Page 33: L'Ecole valaisanne, juin 1974

les grappes et le fendant? Un pauvre gueux, comme avant la grande conquête.

Et pourtant la promotion se paie bien cher. Alors qu'on songe à d'autres visions de l'univers, aux plages bleues et aux vallons verdoyants, il faut « éponger sa sueur ». « cra­cher des mégots de chique secs d'une bouche fiévreuse », « manger de la poussière au soufre et au cuivre ».

Mais cet escalier du vin ... j] mène à tant de délices, il yale fendant, le johannisberg, l'humagne, la malvoisie, le glacie\ ... De grands

enivrements pour beaucoup de monde! Le vigneron songe déjà aux vendanges et à la tournée des caves, ce rite automnal du par­tage et de la fraternité.

Sal{{t l'in no{{veall Calice lel 'é del 'ant no{{s Sang de nos pierres et de nos espérances

Salut aussi à ce « Valais des vignes» car tout y est bien fait: le texte, les photogra­phies, le graphisme et le dessin, l'impression et la mise en page.

Henri MaUre

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