l'ecole primaire, 31 octobre 1949

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SION, 31 Octobre 19 49. No 2. PARAISS ANT 14 FOIS PENDANT LE C OURS SCOLA IRE ORG ANE DE LA VA LAISAN NE D'ED UC ATION ABO NN EMEN T AN N UEL: Fr. 7.50 69èm e Année . '-- se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut cont;e remboursement T out ce Qui c oncerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur. Sierre -- les annonces sont reçues exclusivement par -- PUBLICITAS. Société Anonyme Suisse de Publicité. SI ON Avenue de 10 Gare ' T éléohone 2 12 36

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

CHAMPERY

fil. Michelet Jean-Joseph. inst. Champéry

R,épel"toil"e des Bonnes Adresses

Gilliard, Si"., La bonne bOI"teille

pour les bons amis

fourniture

d 'école et d e bureau Matériel d'enseignement Tableaux 1l0ir5

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SION, 31 Octobre 1949. No 2.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC"~T~ VALAISAN NE

D'EDUCATION

ABO NN EMEN T AN N UEL: Fr. 7.50

69èm e Année.

'-- ~\jonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut cont;e remboursement Tout ce Qui concerne la publication doit être adressé d irectement à M. CI. BÉRARD. Instituteur. Sierre

-- les annonces sont reçues exclusivement par --PUBLICITAS. Société Anonyme Suisse de Publicité. SION Avenue de 10 Gare ' T éléohone 2 12 36

Page 2: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

Répertoire des Bonnes Adr esses

Essayer les bonnes pâtes

SAVERMA c'est les adopter

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Vins du Valais ________________________ ~I------------------------

Collège Ste Marie, Martigny Internat et Exter nat pQur Jeunes Gens

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SION, 31 Octobl'e 1949. No 2. 69ème A.nnée.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIÉTE VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Association des maîtres de gymnastique du Valais Romand. - Fiches de cal­cul. - Matériel d'enseigne.ment sur le lait. - PARTIE PEDA­GOGIQUE: Ote-toi de là que je m'y mette. - Opinion d'un ancien magister. - La bonne solution. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de choses. - Thème d'examen des r·ecrues. - Ortho.graphe. - Pro Infirmis. - Bibliographie.

~<-'!)~~~-g COJM[JM[UNICA TIONS DIVERSES ~ , DÉJPAJRTEJMENT @ S.V.E. @ S.J['V.JR. UNION @) ~

- .. .. .. .. .. ..

AVIS

Pour ,toute rbclall1.ation concernant 'l'expédition de l'Ecole Pl'imaire, on ,est prié de ·s'ad-res·ser dir,ectelm·ent à l'impl'imel'ie Beegel', à Sion.

Les personnes qui r·ecevraient le journa,1 par erreur sont priées de bien vo11'1<oi1' le r·envoyer ·avec la m,ention « refus·é ».

flssociation des maîtres de Gsmnastique du \lalais romand

1) La SSMIG. or,ganise un -cours de -ski pour bons skieurs, du 9 au 11 'C~écea.ll!bre 1949. Le lieu du 'cours n'.est pas ·encore fixé . Il servira aussi de 'cours de répétition pour les I. S.

S''Î'l1slcri're av.9-.ut ,l,e 12 novembre auprès de P. CUTdy, insp. de gy!ll1nastique, Sion.

2) L'AMlGVR. 01 ganise une séTie de cours d'autO!ll1ne pour le personnel .ens·eignant. Ces 'Cours auront lieu le jeudi alprès-Inidi. A II ·mo'is de urars, que}.que's 'cours n'ont pu se donner (Vissoie, Lens, IUiez), parce que .le personne'! enseignant n'a .pas ac.ceptoé de sa/crifi'er un '~p'rès-il1ùcli de congé. Nous es:pérons que cet au­tOffine, ·chacu.n comprendra qu'il fout ,faiTe un gest.e généreux pour sie pr.épaTe-r 'à mieux travai.l'ler.

Page 3: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 34- ·

]Aeu d1..l C01..lrs Date 1. V'issoie, j,eudi le 17. nmTeJ11Ibre, à 1330 2. Lens, jeudi le 1"0 novembre, à 1330 3. Grône, jeudi 10 11.0Veulil:we, à 1330 4 . Grimisuat, Le 17 ·noVen1.IbT.e ,à 1330 5. M,ase, 'le jeudi 17 nnvemlbre, à 1330 6. Evolène, le 24 11.0've111.bre à 1330 7. Hérémence, :l,e 10 nÛlvell.1.bTe, à 1400 8. Plan-Conthey, le 17 novembr,e à 1330

Direction F. Bonvin F. Bonvin E. Bovier G. Roten

D. Pi]: ail 0 n.g D. Pralong

9. Chrumoson, ter,rain ~e SIPort, le 17 nove111.bre

A. Pitteloucl H. Bridy

à 1330 :M. Boven L . Monnel

J. Vuig,ni,er P. Hausis E. Boviel'

P. Glassey IP, Vernay P. Pignat

10. Saxon, le 10 novrn11.hre à 1330 11. Fully, le 17 novetmbre à 1330 12. Ol~sières, le 17 11Û'v8ll11.bre à 1330 13. ChâJb~e, le 17 nnve:mbr,e à 1330 14. Evionnaz, ,le 10 novembre à 1330 15. Troistorrents, le 17 .llIo'vet1.11.bre à 1330 16. Vouvry, le 10 novembre à 1330

Le comité technique de l'AllfGVR.

riches de calcul Dans la .partie pl atique de notre journal, nous publierons

cette année une série d'environ 150 fkh~s de cakul pour ,les cours moyen 'et supérieur.

Un ·certain nombre d'entre elles seront i]llustrées par des dessins au trai,t. Les cUchés que 'cela nécessite r,eviennent à qUell'ques 'centaines de fra.ll'cs. On peut ·se rendre ,compte par ,là que, eu égard 'aux n10destes ressourlces, dont il dislPose, notre jour­nal fournir,a un effOTt cOD·sidéI·'rubl.e.

On se den1:andera peut-êt.re ,pour quel Imotif de nouV'elles fiches de ca'lcuJ, puis'que ,le Dép alrtem ent de l'Instruction pu­hlique en publie cha'que année pow' les exa'lnens d'é'lua.ncipa­tion.

,C8111es que tl'on a éditées jusqu'id sont des fi1clhes de con­trôle plutôt que des fiches d'ensei1g-nen1.ent. Les 4 .prohlèn1es figu­rant sur la 'luèm'e carte sont tous d'ÏJfrf.érents.

Par contre, nous proposons une s'ell'l,e di:ffkulté par fkhe . Les 5 ou 6 prüblèn1.es seront dOIllc semh1ahles; :de ,la sorte l'é­lève qui a résolu l'exm~cke au cou1.:plet :aura 'cOlnpriis .le raison­nement et acquis un certalÏn autOlmaHslme.

Plus t'aI'd, en 'lui faisant résoudre les cartes d'exa1nen d'émancipation 011 se 1 endra compte 'que'liles sont les difficultés

- 35

qu'il n'a pas réUSSI a vaincre. On pourra alors .lui donner la fi­che qui s'y rapporte.

Nous a vons ,exJpérin1en-~é ces prÛ'b'lè'lnes dans notre clas·se diwant ,l,e oours 1948/49, et nous avons l'impression que ces fiches .pourront servir.

COl11JIne i'l n 'est pas dit que 1e Départelllent en f,era un tirage à part sur pa.pier fort, nous les publierons 'sur une seu[e page cl II journal. De la sm'te il sler.a f'adl.e à chaque [naître de les découper et au besoin ·de les coUer sur 'carton.

La coHectiolfi 'cmuprenclra à peu près tous les g.enres de C1al­culs qui figurent dans notre n1.anue.l. Nous 'en avons ajouté quelques-uns se rapportant à l'él'ectrici't,é ·et nous nous sOlm­n'les éga1ement efforcé d'expliquer comn1el11 on représente gra­phiquement des données stati,stiques.

ILa liste des réponses f'jg'lu'el'a dans le dernier numéro de la revue. Cl. Bérard.

matériel d'enseignement sur le lait L'Offi,ce de propagande de lia COill1.llnis'Sion su.i,sse du lait,

Laupensüass'e 12, Berne, offre gratuitement, outre la présente bl'odllwe, Ile luatériel cŒnpléa.nenïaire SU1\T,ant:

Matériel didactique pour le personnel en.seignant

\Petite affi,CJhe, fOll',mat 24 X 34 Œ1l: L'enfa.nt qui boH du 'l'ait Petite affkhe, fonnat 24 X 34 'cm : La petüe fi,1Jle qui bo[t du 1a,it. Petite affi,che, fonnat 24 X 34 Cl11.: Au 'challet de l'a~l'Pag.e, eu

couleur·s. POUl' les degrés moyen et supérieur: Tableaux de la valeur nutritive du illaH et du frOllllage, ,e11

('ou'leurs, fon.nat ·de chaque t,a'bleau 94 Xl 00 cIn, nlOntés SUl'

baguettes. POUl' l'enseignel11ent aux degrés l110yen et supérieur, s1..livant

la méthode des centres d'intérêt: « Notr.e lait», recuei,l des luatières pour une selmaine de la.it

il 'l'école, p 'ar C. Gl,iWing. « Le lait », E XJpériel1'ces et réflexions, par Fr. Schuler. Prêt de m.atériel de projections S1..lI' l'industrie laitière: FilIns 1uUJets, 16 111.111, et séries de di,apositifs 8,5X10 CUl..

Impl'imés destinés à être distribués aux élèves

Buv,a'r,ds a.V0C ,divers 'ujets eoncernant la propagande en fa­veur du lait dans I,es écoles.

Page 4: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 36-

POUl' ['illustration des cahiers de devoirs: Réduction du t;ableau de 'la valeur nutrihve du lait, format

1~X14 'Cln, en couleurs. Réduction de .la petite affiche : Au chalet de l'alpage, fonnal

13 X 16 cm., en ·coul'eurs. POUl' le degré inférieur: « La curieus'e hjstoÏlre de Pierre et de Jean», avec illustra­

tions en coull:eurs. POUl' les degrés moyen et supéI'Ïeul' des écoles des filles: COm'l1l'ent tr,aiter Ile lait dans le ménage? Illustrations en

couJelws. Le lait suis'S,e à frave-l's les âglels (une be;}rle petite brochure

avec des ill1rustT.ations en Icouleurs).

i P ART][E PEDAGOG][QUE 1 ~~~~"'" ,

Pcrennis pœdagogia.

Ote~toi de là que je m'~ mette Les 'l110nna:Ï:es 'se lnettent de noulV'eau à dégringol,er. Le cycle

des hausses et des adaptations reCOil1'l1l1eŒl'C'e. C'est Je symbol,e de 1'instabiHté .dans le domaine des v-alJèurs

',spiri'tuéUes qui :s'Ont à -La ba'se de Il',éducattion. L'à aussi, tout eSlt ln ou Velll'eDIt , 'changmuent, déva1luation, mêl11re renvel:sen.llent des valeurs .

Il est diJffi1cil'e, non pas de rdis'Cluter à perte de vue, ma-is de s'entendTe sur les lignes fondanllentales d'une ,adion conllnune loyale. Des l'evues ,c)hrétirennes eUes-n1ênles ont abandlQnné le s'ol l~ésistanlt pour ,chen~)her des routes ,éphémèll:es sur le . s-~ble luouV'ant .des nouveautés hasardeuses. L"anarchll€ des opInIOns philosophiques a fini pal' troubler profondélnent l'esprit de beauooup -de pédag'Ügues.

Quand .les faus,saires pénètr.ent dans l'éoole, ils -COlT0111pent 1e sens é'lélnentaiil,e du ,:rai ,et du hien et bouùrevers'ent l'édiJi,oe où s'abritait ,la jeu.ne génération dans l,a confianoe et lia foi spon­tanées .

C'est ,ainsi que ~'e rêve de J. J. Rous's-eau, obsédé de son 1110i hypertr,oplüé, a hantié ~e cerveau de ses diS'cip.l'es p'Üur 'Se 111Uel' -en une théo:ri,e pédJagOigi,que, celi1e de ['autonomle de l'enfant. Les

- 37-

habitués des 'oerrdes ù. 'l,a page ont :l'impr'ess-Îon d 'avoir [renversé le système rtTaditionlleJ; émules de COipffi'J1i,c, 11'S se ,fllattent d'a-. voir enfin découv·ert le centre du Inonde pédagogique en instal­lant l'enfant ,au gouv,ernail de l'école. Et les lautpes, .les TetaTCla­taires de la bonne école d 'hier?

En Tega1rdant ~Ie:s -choses S'ans rparti pris, sÏ1npleanent, CQJl1lme fholl1illle du peuple, . 1e pèr,e cha:rgé de IresrpolTIsabi1litérs, ~-e gorU­vernelnent cons'ci€lnt de sa l11i:SS101J.1 -et laussi ceux qui ont charge d 'â,lnes, on :se dit :

Voici une quarrantain.e d'enfants s'Üus l,a di.rection d'un Inaέire. Ce :soTItt des êtres en voie de dév,eaopipeulent. H y a en eux ,des g,ermes de v,eTtus et aussi des pous.sées désordonnées, Ils s'ignorent eux-Illêanres et 19nürent au s'si les 'conditions dans ~es­quel/les i'ls peuv-ent gliandi,r enl fai:s:ant va:loÎil' au nlieux le talent que l'Auteur de la vJe l,eUT -a :conf:ié. Us ignOirent SUTtOut les nom­hreux dangers qui -luenaoent J.eur jeune ,existence. A oette igno· . Tance foncière se joint une failb'~es's'e aussi g'rande. CO[11J.ne'llt ]'mnédi,€,l' Ù J'imlpuilss'anlce de l'enfant?

La Ptl'ov:idence y la POUl'Vf1l. L'être chétif a été confié à des parents ·dont !l'expérience et l,a v.ÏJgueUJr .stUlPptéent à son insuffi­sance et qui 'as-sudent des profes's~onnetls de l'éduc'ation à leur Œ'uvre. En vertu d'une paternitté ou d'une lnaterillité srpiritue:Ue, la per:sonne -enseignante fait bénéfi'ôeir ses élèv-es des trésOrrs de vérité ert de b1en qu'el,le a COIThlll-ffil!œ P,ll'!' acquél'ir. Elle sait qu'il s'agit pour -el1le, non pas de dres'se.r un petit aniInal, nl.ais d'élever des personnes hum·aines, COl~ps et ânl'€s, d'Ont eHe doit fa vo,riser l-e développ-errnent.

ELle prévoit le régh11:è slco1ai:re d'entente a'Vec d'autre<Oi, EUe détffi'llnin.e un prog'ramme judid1eux. ElJ1le dr·esse un hor,airI~ -et un ,emp:loi du ,trunps. ElI1e -choisit les 111:éthodes d'-el1seigneluent -et l'e lnatériel. ElŒe règle et coordonne les détail1s de :la vie scolaire. Bref, ,elle ,applique aux enfants de sa classe les principes de

l'éducation chrétienne trac1itionnel'le. Ce fais-a·nt, -eLle sait bien que -son alctÎon 'eJst extléTieur,e et n"aur-a d'effircalCi1Jé que .slÎ ellLe est a'cceptée p-a:r Jes jeunes ârn1.e's. C'est J'enflant 'qui se -développe. EUe n'oublire .pas que !1a vio1re:Jlrce et sirnpLelnent l'arbitraire serai'ent des abus de ipouv'O-ir, qu'ell.e doit prenrdr,e toutes ~es lne­sur·es éducatives da~n:s l'inté1~êt des éŒèves ,confiés à ,sa sollic.itude, en un mot qu'eU,e 'es.t à leur s'epv1'ce.

Mlais malgré toute sa conde.s'cendanoe et bonté, bi€!l1 plu"" en vmt'll d'une Ibonté .sans faib1ess'e, l'éducateur l'este le maîtl'e. Au cours d'une leçon intensélnenJt active, à h~aV'ers un trav-aill où 'les ,élèv,es peuvent déployer li'brelnen{ !Leurs talents d'initia­tive, hl gaTde s'On auturité pa.rce qu'il est ,cons1cient d'avoiT chàrge d'âmes.

Page 5: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 38-

Le 111Jaîtl'e cüri.ge, pl eSŒ'it, don:ne 'l'in1!pulsi,on, suavitel' et tOl'tUel'.

L'élèv,e suit, ,exécUlte, 'accepte le l11.'Üuvelnent i'll'}lprÎ'l11.é. C'est l'ordre des 'choses, et lorsque, 20 ou 40 ans apTès, ,le maître et ~e di,s'cip:le se rencontrent, l'ÜT'S lnêm .. e que ,celui-üi es:t peu~-être haut placé, celui-là su.r le déCllln, ils se se~T'erO;I~t la InalU COlnme ,deux vieux anlis, échangeant leuTs SOUVenllf'S d ecolle ave:c la conS'Clence d'avoir fait Ice qui convenait.

Tout 'cela est la voix du bon sens chréti.en ou simplement hu· lnain.

Mais voici qu 'une autre voix s'est élevée, timidellnent d'a­bord, 1l1ai:s de plus en plus Te'vendk,ative; ;Jlle s"~st inspirée ,~e J.-J. Rousseau dont .eUe h',aduit en. tennes pedagogIque.S la lnanle , de son nloi hypert'l'ophié: Tout doit sOl'til' de l'enfant. Le nlaÎtre de l'anCÏtenne écol'e usurpe un droit qui r evient à tl'enfant. Plus de lnaître oui eTlis'e io'ne ,et d'élève qui écoute! Celui-'CÏ ,s'éduquera JUi-ilTlêlne dans un b régiule d':a'llitono'lll'ie Slcn1a.:Ïire et de ;liberté, Dans ,ce Téginle, 1e TôLe de l'éducateur, si on peut encor~ l'ap­peler '-de ce 110,111, -est l'édtüt jus-qu'à ~'in:sig'l~~fi,~~To~, « en attl'lb~~n~ à l'enfant un droi-t prffinier et ex'Olusl,f d 11llbiahve, une achvlie indépend.ante de 1'0ut'e loi sup.érieUTe, na,tureHe ?u ;livine, daI~s le Itravail de :sa propre fOrl1liatlO<l1», (Lettre de PIe XI du 31 de­ce,mbrie 1929 .sur l 'éduoation chrétienne) . .

L"enfant selon le rêve des part1sa'l1's de cette autonoiluie à 'l"air de dh',e au n'1aître: Ote-toi de là .que je m'y l11ette.

Il n'·est pas dhl'fidle de 'cl:éce'l'er cùans 11'auionoIi.1.ie sco,l,air.e l'i'~­lusÎ'on naïve de quel-ques théû'ric'Îens généfieux à l.a Pesta'lozzI: mais S'tuiout de dén1::l'squer la dup'licité des réforn{ateurs glu veullent vider Il-es âln-es enfantines de·s rkhesses chrétiennes pour y vers'er leur poison corrupt'eur.

Est-ce que nous soupçonnons le dang,eT d~ I~lO~ cl'o'l'C~re : ,tout doit SOTtÎl' de l"enfant ? L'Abbé L. Fourneau eCTli a ce sUJet: «( Tout faire sortil' de l'enfant, el: appeler sans cess~ à son esp,ri! critique CODUlle si l'adulte n'avwt pas tout un acqms du passe Cl

transmettre aux générutions qui montent, c'es~ Zlne. f01'111ule 101:t dangereuse. Peut-on dire que ce .danger est llll.ls,Olre? Il, suffd de lire les revues - Inên1e catlwlzques - pour reponcll'e a cette question » .

Pie XI dit explidtenlent: «Ces malheureux .s'illu.sionne:zt dans leur prétention de libérer l'enfant, c~Dune zls dlsent,. lis le rendent bien plutôt esclave de son orguezl et de ses pasfzons déréglées, consé~uence d'aill~ul'~ .l?gique de leurs, f?~lX syste.D1es, puisque les passzons y sont ]ustlflees COD1D1e de legztw1es exzgen-ces d'une nature prétendue autonome ». . .

E-st-ce 'que la condamn.ation de fa:utŒ~.omle pédago,~lque nous ,autorise à nous endonni.r sur ~e Inol üreIUer de la rontme ?

- 39-

Les déviations eUes-mèlnes ont leur rôll'ep'l'ovidentie1. Ce sont souvent ,les erreurs dO'ctTi.nales qui ont pous,sé les chrétiens à s'en­quérir des vérités de :l.a foi et à dév-elopper leurs J'iches'Ses iJ:eli­gieuses. De luêm·e, :l'agHation des novateurs nous force de reste'!' vigilants ,et ,a'ctilfs .

L'arbre de la pédagogie chrétienne est clssez vigoul'eux pOUl' pl'oduire de nouvelles branches où v1lennent s'abriteJ: :tes jeunes génératio.ns -avides de renouveau. MaÎ!s 'C'8'S enl'iolüssements doi­vent se produir'e du dedans et jailliliT de la fécondité inépuisa,ble du corps mystique du Sauveur.

Il est ,cea:~tarin que les curieux qui albordent les théoriels sco­laires nouvehles S'Üus lIa poussée d'uille fièvl1:e de 'cha,ngelm·ents ou sont guidés par la 'Vanité se laiss'ent facï1el11'ent aU€!r à des com­promis l'egrettables et Inêl1'1e à des ,trahisons s'canda!leuses. Mais l'éducateur profondément convaincu de Ja v,alleur i'lnpérissable de 1a « jPerennis P.aedagogia» trouv€ra à glanm' des greffons vi.ableschez Iles voisins.

C'e'st ainsi que nous pouvons et devons nlên'1e chercher à développeT une coHaboration p~us activ,e et plus cons'ûÎente des élèves au tI~avail de leur pTopre forn1;aHon, suivant les diverses conditions d'âge, d,e telnps et de pays.

En agissant ainsi, l'éduoateur, suivant a'a p1a'l.'orle de Pie XI, (~ imite la manière l11êlne de Dieu, qui appelle chacune de ses créatures, suivant sa nature pl'opre, à. llne coopél'ation active, et dont la sagesse atteint avec force d'une extl'él11ité à une autre extrémité et dispose toute chose avec douceur» .

S'Ur l'adaptation pédagogique qui s'impose, je trouve une rè­gle très sag'e dans les oonstitutions de la So'Ciété de MI~1il'ie: « Les grands pl'incipes de l'éducation et de l'enseignen1ent ne varient pas; mais l'application de ces pl'incipes et les méthodes doivent nécessail'ement s'accommodel' aux besoins et aux exigences des sociétés hUlnaines ... Toutefois, on ne fait de changements et d' i!J.-novations qu'avec une sage l'ésel've . » ' C. G.

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Page 6: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 40-

Opinions d'un ancien magister Nous h~a:ns'crivons ,ci-après lies pri'll'cip0s qui sont ia 'oonclu­

sion pratique d 'une étude parue, i[ y a déjà très [ongtenlps, plus d'un rdelll1Î'-siècle, dans l,e Bulletin pédagogique de Fribourg) sous la plulue 'a'tüori'sée d'un hOlmlne, dont nous i.gnorons lua~heureu­s'en1:ent Il,e no:rn, qui s',est distingué, papaît-il, dans la carrière de 1'enseig'uenlent.

1) « Un bon enseigneanent ,de la Jlangue ll1at~'l'llelle, di1:­il , est lIa 'oondition néces,sair,e d'un bon ernsei,gnCt111ent généra1. Il est plus néceess~l:Î!re ·aujourd'hui qu'autl"efoÏs à cause du plu.''; grand n0111hre d'idées 'en 16rlmüat~Qln. JIl est nécessaire à l'Eglise, à .J'Etat,. à la sÜlciété, aux irnrd1vidus, 'oar nous apprenons à pen­ser en apprenant à panleT, et nous ·m,ettOIl<s dans notre répertoire les principes, les 'croy,al1'ces, 'les pl~éjugés ,de ceux qui nous en­tourent et principa1elnent ·de 'ceux qui nous ,élèvent.

2) Cet ,enseignement a pOUl' but d"exel~cer les .éŒèves à '1)en­ser, à ,énoncer clain~luent, de vive voix ·et par écrit leurs idées et leul's lS-ent1ll1,ents, à se Tendre hien ,compte des pensées d'autrui et à les expllimer fa'cile,ment.

3) Les 'l110yens d"atteindre ce but 'S OrIf,t la rpr,atique bien diri­gée du iJranga,ge lu.i-,luênle par les leçons d'intuition et Il'enl!ploi du livre de ~ecturea'V,ec tous les ·exerc· ces de vive voix et par écrit 'qui s'y ratta,chent: lecture, ,copie, 'cOtlnpte rendu o'rall, dictées 1) , 111êlTIOl'.is'ation, rédaction, composition ,gral11inlaire, etc., a'Ve'c les guides du maître qui dirigent l'emploi de ,ce ilivre et donnent les TIl0dèles des leçons et des exer6ces qui en ,sont 'l'appiUcatiol1. 2)

4) L'ol~dTe à suivre dans cet ens·eignement est ,celui qui est indiqué par la n atur.e: d "a'borcl la [,angue, le fond du 'langage,

puis 'les fo.rnles du ~anga.ge. On. pTÜlcé dera de la pratique à Ira théonie, des exen1Jples aux Tègles, du concret à l'ahstrait.

5) La langue InaternCtl!le est le centre de l'renseignement pri­luaire, 11ee 'livre ..de l'eJcttwe, -le centre de il'ense1gne'lnent de la langue illlaterneHe, l'a'uxi'liair,e pour l'étliide des branches Téales ou positi­ves; la graITLlllaÎ're sera l'appendice du ,livI~e de LecturE: à partiT dri degré lnoyen de 'l'école prinlaire. Les exerCÏrces grian1lnatircaux a·insri que Iceux de rédaction et de ICollllposition devront tous 'Se T:appoTfer aux text'e·s du livre de lectur'e.

6) Les autres branches de l',ensreignelnent serviront d'auxi­liai.res à 'l'ensei,gneln-ent de 1a lang-ne lTIraterneme par les exerci­ces de co,l11pte rendu, de réda,ct.ion 'et de com'Position.

7) L 'rens·eignement seTa une gynll1ast.Î'que inteilJectuellle ll1eu · blant ,les esprits en ~Ies forgeant et }es forgeant en les meublant.

Peu de livres, beaucoup de cahiers d'exercices.

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8) Les InanueLs d'enseignenl-ent, les . eX'alnens, les inspe,ctions, s'inspirel'ont de ces .pllincipes. Les 'exalnens 'surtout doivent d,e­venir l'objet d'une l,éfO:rtl11'e 'capitale de manière à ohlig,er Mes­sieurs 1·es 'exa'luinateurs à relêguer la 111énlO.rre au deuxième pllan et à s',assurer de la ,capœcité ~elle des enfanbs par des épreuves qui font .appeŒ au jug,ement et à 'la l~éHexion.

9) En p.artircuŒ-ier le li'vre de 'lectur,e est la base, le centre, le point de l'a'illiterrnent de tous l'es ,exerdces de ~1.aThgue. L'ensei'gne­luent de la langue ne porters.a tous ses fruits q~e Jà où le li VTe de 'lectur·e est bien lnis à profit, !là où on en tire tout 'le parti pOlssi.bl,e. La tendance encyclopédique doit oéder ~'e pas à la ten­dance édUiClatliV'e,c'est-à-diTe mo,rale, l1eligieuse, nationa'le et if> ::ttri oHique. . 10) La véI'Iitable centrailiS'ation des études pri,m.ah"es 'Con-siste dans la centraHsation des fOl~c.es ln'ûi1.'ales et inteUectueHes de la jeunesse sur les point.s capHallx de l'insh'ucHon, au !},i.eu de les épaTpü1er en tous sens sur des suJets à peine ,effleurés. Pour donner plus d'unité ,aux ét'udes, on fait ,d'une luatière du pro­granlnl'e, J.angue luaterneHe, 'la base de tout l'ensreignement et l'on s'en 'sert conlme d'une .gylnnastique i:nteHeCJtue:llle }) .

Remarque. On :peut donc dire que la 'langue n1aterneUe est le f!rand -oentre d'intérêt autour duque.l convergent t'outes les au­tres branches ·et que les 'Sujets à traHer sont fournis par Je livre de lecture».

Qu)il nous soit permis Inaintencmt d'ajouter un mot à ce qlli précède en donnant notre opinion SUl' le livre de lectuz'e) le centre de l'enseignenlent de la langue nlCltel'nelle.

NoUis a'Vons toujOUTS Jnis le nlanuel de leCJture au nmnbre des plus importants de l'éc0l1e .primaire, 'car 'c'est un instrument précieux pOUl' le travail de '~a ,cO\lnposition, qui est raboutL~sement, 'le hut de 'l'étude de la langue In:at'ern.ehle. Recherche d'idées justes et leur développenlent dans un Ol~d'l'e logique à l'aide de phrases correctes aux points de vue orthograrphe et syntaxe: voi­là ce qlÙ ,constitue une bonee composition.

Or, le Hv.re de lecture sert à rl'a'cquisi~ion de ce qui fait la valeur d'une cÜIlnpü<sition quant au fond et' quant à la forme.

Aussi ,est-i:l à désirer que ce nlanue1 soit aussi pédagogique que possible, 'ce qui n:est pas toujours le cas.

VO']ci queŒle serait- selon nous, l'oTldonnance que nous don­nerions au ill'annel de lectU're v·atladsan pour ,Je .cas où, tôt ou tard, on en fC'l~ait une nouvelle édition modiHée. Nou.s di,sons que le livre de lectu.Te doit servir à ~a conlposition. Gom~ne dans nos écoles on exel"oe 'les élèves à quah~e genl~es de rédaction: des­cri.ption (êtres div,ers, s,cènes anirmées, lieux, porh'laits, etc.), récit {contes, légende.s, faits his-toriques , etc.), disseT·tatiol1 (nl0rale,

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hycriène, etc.), corre·spondance épistollail·.e, [e manuel compren­dl':it quatre 'Pa:rties ou ·chapHres bien distincts, l'enifemnant ·cha­cun un ,cel'talin nonrblle de textes bien chois1s, siulpiles, pratiques \ et gradués, afin d'être adaptés aux diffél'.entes ann'ées des degrés liloyen et supérieur.

Chaque genl~e ,de 'c0'l1l1position ou lnêlne chaque subdivision de genre seTait préoédé d 'un sOilll1uaure ou pIlan qui s~rvirait de guide à l'élève dans .ses devoiTs de rédaiction, devoü's dont 1e·s su­jets seraient indi'qués en nombre suff,isant à lIa fin du genre.

Ces textes de [ecture iourni.ra'Ïent aussi des exerlCÎces d'or­thographe, dictées ou 'autres, de vo'cabulaire, de gratlnmaÏl1e, de ~récitation, etc. Les nlots nouveaux ou diffi.c.iJes y ser·aient en caractères spéciaux ou Igroupés 'au bas de 'chaque page avec une très courte définition. .

Ce ,seTait un travail conc,entrique très utüe, d'une pierre on ferait souvent plusieurs coups.

Nous .croyons qU"Uictuel1mllent :les choses se !passent d'habitude tout .autr,ffiIlent. On !lit pOlU' lire, exerdce Inécanique, el1t'recoupé de teillps en tem.ps de fexpllkation d'un mot ou d'un l'l'ès bref COlllpte rendu à l'·aide de qu.eJlques questions. Les textes de di,ctée sont choi,sis au hasard, çà et là, dans une revue ou ,ailleurs, dOl1JC nullmnent ou insuifi.saulnlent préparée's. Or, ill faut savoir que la dictée n'enseigne :pas l'orthographe, qu'el1e ne sert qu'à la contrôler; s'ans douteellle exerce a'·attention, !La réflexion, ce qui n'est p.as à dédaigner. Quand .les textes sont pil'is dans lill .}ivre de lechu'e, les éJèves ont ·eu l'oc'casion de :tes préparer, d'en voir les ternles qui leur étai-ent inconnus, d'·en avoir dé~à 'la si.gnifi­cation.

)Pour les suJets de -cO:ll1position, il en va souvel~,t de -m~me. On leur court après de côté .et d'autre sans 'Se 5üUCler tOU]OUl'S de ~èlU' .côté pratique, de Ileur adaptation à la [OI1'lce des écoUers, de leur ernchaînem .. ent !logiqque et gTadué, s·ans se pr:éooc.uper d 'abord de fournil' ·d,es lllodèles, un oI,dr,e ou plan de développement. Quant aux idées, c'·est à l'hnalgination peu .fertile des élèves de le~ trouver. 01', 'ces trouvailles sont O'rdilIlairemernt d'une banalité et d'une stéritlité déconoernantes.

Et maintenant, qu'on ne pense pais qu':i[ i.ailHe Illettre de -côté tous les textes ou ila plupart du 1Ï''V're aütue'l pour les Tenlplacer par d'autres. Non, tOUIS ces fextes pourraient figurer dans la. nüu­velle édition, il su~firait de ,les grouper en Œes gl~aduant afI.n de COTI~eslPorrdl'e 'aux di'verses par.ties du 'l11a'lluel dont nous a'V-ons 'pal"lé plus haut:

L'addoIllcHon de plans ou sO'lllllnaires, de :l~ttres-'modèles, .de listes de Ill0tS déHnis, de sujets de COill1!posltlOn pour devou's d'élèves n'augllnenteraient pas de .beaucoup 1e vo,lulne du !}ivre

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ac.tuel. Si on vou1ait néanilloins éviter ·cette aug\mentatioll , 11 suf­firait ·de supprÎlnel' quel'ques textes un 'peu trop longs ou 1110ins intéressants.

Ce n'est pas le nOJllbr,e de ,palg·els d 'un Il~lvre de lecture qui Ïln­porte .le plus, c'est :la lllanière de rendl'e Ila Ilecture profitable. Or, nüus estinlon'S qu'un texte mêlll!e lassez Icourt peut ·S!ervir dans p'lu­sieur,s leçons, 'quatre ou cinq, sinon dava.ntage. A la Pl'emière 'le­çon, on s'attaehe à obtenir ll'nelecture nl'écanirque satiSfaisante; à la deuxième, on' Ilit un peu :Illi,eux ·et on ex,pHque l,e sens de cer­tains IllOts ou on fait des exe11cices de va.cabulaÜ'e; à Ila troisiènle, on lit de nouveau 'et el1'core nù,eux en ,a'bo'l,dant l'étude grllillJIna-ti­cale, !J'analyse; à lIa quaÏl'ièlne, nouv.ell1e i.ecture plus pa'l'faite si ·c!est possihle et 011. travailLle les idées et ainsi d'e suite. De -cette InanièTe un livre n'est pas dévoré en peu de teillps sans grand prüfit. Il faut 'préféI~el' ila quaLité à la quantité. Pour ce qui nous conceTl'te, nous n"avons ja:J.nais fait lire qu'un très petit nombre de texte.s d'un nlanll'el de lechue, 'COlnme :l1iOUS n'avons fait étu­dier par 'cœur qu'un uÜ1mbr·e très Nnüté de textes de dilction, n'tais nous avons exigé qu'ils fussent cÜ'l11p,ris et Técités -cünvenahleulel1t.

« p'e'll, 111oai'S bien», disait avec raison Montailgne. Nous espérons que tôt ou tal~d , on retouchera certains d e

no-s 'l11anuels s·coiaires qui, s'Hs ne donnent pas entière satisfac­tion, l)endent néaIlJlllOins de bons s-ervices. Du reste, tout lnanu.el est un outil, ,et l"outil ne vaut souvent Ique Ice que vaut celui qui s:'en 'Sert. J.

1) C'est nous qui soulignons certains termes. 2) Ces guides manquent malheureusement dans les livres de

lecture valaisans.

IJa bonne solution Un ancien rége·nt qui a quitté l'enseignel11.ent, il.11>a:is n'en

continue pas 'l1l0ÎlnS à s'intéresser à tout 'ce qUIÎ 'conce'rne S'a pr,e­Inière 'pTofession, n1le sOUùllettait, durmlt 'ces dernières va'cances , une idée qu'il avairt conoeJ~l1Jant la posi,ti'On actuelle du person­nel enseignant.

Si l'on considère, disait-hl, que ia sHLUation ŒThatériellJe du personnel enseignant s',est séri,euseillent assa,inie ,et est enfin de~ venue no.nnale, de par 'la nouvelJe loi, i,l n'en est pas moins vraI que ·cette ,amélioration est ;:J:Jl1a1J. 'compTis,e du .g'rand public ei de cel~talÎns de ses l~eplJ.'ésentants qui senlblel1lt avoir beaucoup de peine à la digiér·er.

P.our 1110ntrer au peup:le, bon enflant, que l'on ne s'est pas moqué d'e 1ui, void ·ce que :]'on :pourrait f.ai'l'e :

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1) Mettre nolS jeunes ·insti·tuteurs ·et irnstitutri'celS, dès 1eur sortie de récole nOil'nl'a,le, ft la ,disposition de IvLM. les InsipemeuTs \ scolaires, pend'ant une alnnée.

2) ·De.n1!ander à lVIM . les Inspecteurs de pla'cer oe:s jeunes gens en s,tage 'dans une ou p~usi,euTs elIas·ses de leux JUI idiction.

3) Ne servir à celS st.agiakes que la luoitié du traitement. Cette lnanière de farre .auTait -de llllütip:les avantagels, non né­

gli geahl es , 'puisqu'lelile perm.ettrairt, entre auh'es : ,a) de donllteil' à nos jeunes :ré-g-ents une 'certaine expérience

avant de Jeur ,confier une ,cl.asse; b) de doter nos Inspecfeurs d'un ll110yen de contrôle plus

efHcace; c) de stimuLer, pour le plus grand bien de nos cl as:s es , les

ll1aîtres et Inaîh'lesses cha'r gés d'un ou d'une sta.gi.aire; d) de ll1.o0nh'er à nos gens que ~a profession -d'instituteur

n ' est pais une s.inécure, puisqu'il faudrait , pour être apte à l'exer­cer, quatTe ans d'études et un .de ,stage.

Cette sUlgcrestion du vieux Tégent tlne plut, que clis-je, 111'en­thousi-asu1!a et °je le !priai de la faire connaîbre à qui de droit. H se récusa nlodest01uent, fit valoir Je fait qu'il n 'appartenait plus activement au 'COTipS enseignant et tlll'autorisa à pubher son plan. C'est fait, et 111·aintenant je vous lpose la ques.tion :

Qu',en poensez-vous ? Ne trouvez-vous pas la solution bonne, f·acilenTent applica-

hIe et capab~'e de produire l es .p:lus heureux effets, 111ême sur l'opinion p ublique? R. FI'OSSCll'd .

PARTIE PRATIQUE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LA VIGNE ET LE VIN

1. RECITATION

Sur l'air de : Savez-vous planter les choux?

1. Savez-Nous bien vendanger A la mode, à lIa mode?

Savez-vous 'bien vendang,er, A 'Ia m'Ode de ,chez nous?

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2. Il faut pl'endre un grand panier A ,la 1TIode... etc ...

3. La serlpette et J.es d lseaux ... 4. Plaçons-nous au bout d'un rang ... 5. Et Icoupons toutes Iles gl'appes ... 6. Nous pouvons goût'er les grains ... 7. Les paniers sont déjà pleins, .. 8. Dans lIa hotte, v~dons-Iles .. . 9. Le r·aisin va dans [a cuve .. .

10. Miaint:enant, foulons-1es bi,en. 11. Et bi,entôt, boirons I}·e vin ...

Plaisirs d'automne

J'ai pris, au fond du grenier, Ma serpette et mon .panier,

J'ai pris, -au fond du buffet, Ma tasse et mon gobelet.

Frappe du pied! Saute d'un pied: ! Les vendangeur,s m'ont fait signe; Je suis aUée dans la vigne Et j'ai bu, comme les hommes,

Trois gouttes de vin nouveau. Et j'ai coupé les raisins. Frappe des mains!

Le raisin e,st mûr. Voici dans l'air pur,

La grive, Qui, pour vendanger, Pour boke et manger,

Arrive,

Saute bien haut!

La grive

Elle sait choisir, Compare à loisir,

S'arrange

E. Pérochon.

Du meilleur endroit Et tour à tour boit

Et mange ...

Mais, déjeunant bien, Sans que jamais rien

L'étonne" Elle chante aussi Et salue ainsi

L'automne.

II. VOCABULAIRE

H. Chantavoine.

La vigne, le vi,gneron, ,les vendangeulis., Iles plants, 'les cé­pag~s, les 'enlS, lie fffllldant, l'arvine, Il'ermitage, 1'huffilagne, la dôle, ,la Ilna1lvoisi,e; un vin 'Cllair, doré, capiteux, pétililant, a'LcooHsé; les -ennelluis de la vigne: Je phylloxéra, le nilldiou, J'oïdium., la coehylis; soufTer, sulfater la vigne; l'atta1cher ou ·acco-ler, Ja tai1lller, loa piocher, l',ébourgeonner, vendang,er, presser Je raisin, Le p r,essoÏir, ile pUilvérisateur, le sécateur, I,es caissettes, la bran-

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te, Ja 'cuve, les tonneaux. Soigner un vin, Je traiter, .Je transv<a­'sel', :I·e ~COn'er, le soufrer. Hunler le vin, le déguster. La grappe, Ile 1 aisin, la pulpe, .Joes pépins, la rafle, le lnar'c; ,grerfrf.er sur plant anlédcain. Les nlar,chands <de vin, -les Caves coopératives.

III. ORTHOGRAPHE

.a) Préparation: 1. Lecture du texte par le Inaîtr,e. 2. Idée généralle du morceau; s,ituerr .l'action s'iJ y a lieu . 3. EXp'Ji.cation : a) des nlots; b) les idées; .c,) des règles de granl:l1la.ire qui sie rencontrent dans .le texte.

Les bons l'aisins

Les bons raISIns de fût le sont aussi de tab-l.e. On les nl.allge frais ou <conservés. Le déHoe est de J·es :cuehlUr su.r la branche de luatin, elnbués de l'osée ·et parfois ·glacés. Les bêtes vont faire dans les vignes ;mÛTes des ,lalnpées ou des becquées de gounuets . Ri,en n'est ·clu·,ieux iCO!lllllne de voi.r le Tenald fenner les yeux de gourunandise en dégustant une Igra,ppe, ou une grive choi'sir du hec le ,grain 'le pius sucr,é. Joseph de Pesquidoux.

Plaish' de vendang'e

Enfin i}es IntÜets s'arrêtèr,enf, et apparut la vigne que nous devions vendang.er. ElUe était inl,m'ense. Cha:cun de nous, tenant un lourd panier d'osier d'une nlam, ,de il'auh.'e une serpette, franchit ,la haie et attaqua l'a besogne. Quehle joi,e! Tout le nlonde 'ch ant,ait , et mo[ a'vec tout Ile monde. Je n'avai:g rien vu de plus beau. II y avait dies raisins qu'une 'S·eUlle l1lain ne ~,;uf­fisait pas à ramas s·er , Ils étaient là, tout briHants de l'osée, cou­.chés C0l11lIne endormis sous les feui.1les épaisses . Je les regardais longuelnent avant de les détacher du sannent. F . Fabre.

La vendange

Les band,es de vendangeurs se sont éparpi,uées dans les vignes. Une feInme a suspendu sa oall1l1so:le au bout d'up écha­Œas. Le hahl10n rouge tÎ're l'œil et claque au vent comme un drapeau; et, quand le soir vient, des bandes d'étourneaux s'abat­tent du ciel, cOllnm·e une trombe de grê[e: on Iles entend jacasser au r.as du so~ dans l'éipaiss.eur des ·ceps.

A la nuit tOlnbante, les chariots l~entr'eI1t, gl~inçant à cha­que 'cahot. Des femmes suivent, chargées de gl;appes . On les aocrolchel'a aux so1Ïves du plafond et les Taisins fripé·s se con­seI'veront jusqu'au cœur de l'hiver.

Des .cuv,es débondée.s coule un flot boueux, qu'on talni~e clans des paniers d'osier pour faire le vin gris . Et !,e Inoüt sucré poisse \les Inains, barboui.lile [es faces, répaI).d au fond du logis une 'Odeur vineuse. E. l11oselly.

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La jolie vigne

. L autü:Iune blall'ClhH les ,coteaux. Sur la ,coUine voisine, Jes feUIlles des vignes 'comnleuce:nt à jaunir. Les gr,appes dOTées pendent le ,long des branches. 11 est ternps de vendanger.

A vant la vendange

Quand les. soleils de jtùllet et d 'août ont f.ait grossk le l'aisin ~er~ dans :la VIgne; ~uand" aux premiers jOllT.S de sept;embre, ~es gr,al:ns üOIl11J~nell'Cent a ·se teInter de l'oUige et de noir, ,les proprié­taIres de vIgnobles coanlnencent à se préO'ocuper de 1a récoHe.

On passe en revue les futailles vides, on Iles nettoie on les re.n~et en état, et, si ,la vendange promet d'être abondant~, on se iJnet en Inesure de s'approv.isionner de tonneaux ... De tous côtés pe~dant ,ces tièdes joürnées de sep tenlbre , .on entend le bruit d~ Inai!I.1et sur les do~ve'S, aoc0l11.pa.gné du tCiliquetis des , chaînes, dont oe se s·ert pour Tincer rtes futailll'es.

Ce gai ta'pa'g'e, qui monte dès le Inatin dans l'air sonore, estcOllî'me J'avant-'courell'r des joies et des tUll1ultes de la yen-da11,ge. A. T he z.zl'Ï et.

Quand la vig'ne melll't

En enl,evant leur veste, l11al'gré l'e froid ·car le travail al­~ait êh~e rude, Hs se nür,ent à ·arradler lIa vi,dne. IL'un et l'·autre l 't ' d' b , ]: S avalen cause , ass'ez , beUe hU111eur en faisant la route Maie;; ~lès qU'\ls e~'ent OOlnnlencé ,à bêcher, i,1s devinrent' tri;tes, et ~] s s,e ~ur,ent pOUl' ne pas s'e cOlllInuniquer Œes idées que INti' InS:~Hrale~1t. le~lI' œu,vre .de !l1l0r,t et 'cette fin de vigne. Lorsqu'une l'~Chl1·e resIstalt par trop, te pèpe essaya deux ou tro,is fois de plaisanter ,et de di1l~e: ~< EHe ,se trouvait" bien Jà vois-tu e Ue ,a du

l" Il . " ?1~ a ,s en a 1 e~· ... ~ Il y ,renonça b1!entôt. III ne r.éus,slissait point a ecart~r d~ .J~l-'l1leJ.lle, nI de .J'.eruant qui travaillai,t près de 'lui, ~a :pensee penlb~e du telnps où la vign'e pTospéraH, où e!11e don­naIt ,a'bol1JdaIl11Im:e~t un .vin bl'alllc, ai,grel,et et nl'ousseux, qu'on buv,aIt dans la JOl·e Iles Jours de fê~e passés ...

Chaque année, depuis qu'il avait conscience des chose<; Driot avait taiUé J·a vigne, biné 11a vigne, 'cueilli Je raisin de 1~ vigne, bu l'e vin de a·a v1gne,. Et elJle InoulTait! Chaque fois que, su~' ;l'e .pi:~ot~'~~e. r,acine, ill donnait [e 'coup de grâce, qui tranchaIt la v.le deflnlhv,elTlelît, il éprouvait une peine ....

« Vilain l1létier, Ddot, que nous 'avons fait aujourd'hui! » R. Bazin

. b) Exerci,ces d'application,' 1. Raisonne~ -les a'ccoI'ds s'il y a ,lieu. 2. Indiquez Œa fonction de certains mots. 3. Attirez l'a,t­tention sur .J'orthogDaphe d'usage, 'sur les ho·monymes, etc. 4.

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Analyse 'logique ,et granllna,~icaJe. 5. Pern"lutati?ns .diverses. ~. Dérivés 'et CÛIlThposés. 7. Fa.nuillLes de nlots. 8. ConJugaIt~Qo~. 9. Iml­tation de phrases. 10. Rédacti'Ün en rapport avec lIa dl'ctee.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Fornl,ez .des phrases avec les .1TIots du 'Vocabulaire. 2. Conjuguez les verhes du vooahulaire. 3. En un paragraphe, nlontrez un enfant mangeant une

grappe de TaiSJin. 4. Réda'ction : Voici les vendan.ges : il y a de la joie pa,rtout.

Montrez-le bien. Les joies du vigneron tout au [ong de J'année. Les peines

et :les déceptions du vigneron t'Out au Il'Üug de l'année.

hna:ginez un di'a[ogue entre d'eux vi,gneTons, après les ven­danges. C'e.st Ile dimanche après-lnidi; ·assis devant la porte de la cave, ils savourent un verre de vin.

Leçens de choses

LE RAISIN

Indicatz.ons pOUl' la leçon. - La grappe .de, raisin, fonne :, ir­Tégtùière, élarg.ie dans le haut,. v~ en s'a:nnnciss-ant; son ~Old~, ,comparons plusieurs -grappes, dl!vJoSons la g~appe ~n gra1?plUons nu moyen de d ,seaux. Tige pT,indparle, .sulide mals. nexI~ble, ':i·e divise en petites tiog'es, enlleV'ons [es grarns pour lllleux les ob­s'erver, voir leur ,cou~'eUl', les cmnpter.

Le grain .arrondi; vert, doré ou V'i.o1e.t en géll1~ra'l, nuances différentes~uiv'ant l'exposition, L'a petIte peau quI le recouvre est nünce, es·sruyons-Ja, eH,e 'devient briHantre, goûtons-la.

Enlevons-'en un 'Petit morceau, nous découvrons une nlasse juteuse, TI1Ü1}:l'e, l1a pulpe rel1!feP111ant des pépins durs.

Goûtons la pulpe, un pépin.

Ecrasons nos grains de Tai-sin, 'en mettant le jus dans des verres différents suivant que nous écrasons seulemrent la p~liJ?e ou 'que nous Jraissons -la peau (de préférence -e~lIPloyel' du ra1SIn rouge ou bien le faire la v,ec l,es deux surtes de r'a1sIns): COil1servons s01gneuSoe1nent ~·es !liquides obtenus pour la pro,chanTe leçon en notant tous 1es ,changenl'ents observés,

- 49-

. Faison~ appei 'à notre méllllOire. Le raisin est ,le fruit de la vzgne. La 'VIgne; plante gr.i~pante à grandes feuilles, vriUes, cep ... , dmnande be·all'coup de SOIns: labours, taille, soufraaes sulfa-tages. ~ ,

La récoU,te du raisin est lIa vendange.

Dessinons une feuilI'le de vigne, une grappe de raisin, ' un vendangeur ou un de ses outils.

. . Résumé. - Le raisin est ,le fruit de ,la vigne. Les grains de nUSIns sont réunis en grappes. Chaque crrain est entouré d'une p~ti~e 'Peau; '~ 'l'intérieur . i.~ renfenne ~e pulpe sucrée et des pepIns. La recolte du rmsm . est la 'v,endange. ElLe se fait en automne.

LE VIN

, ll;fatériel. ~ Diff.érentes sortes de vin, les jus de ral'Sln pré­p~~'~s pendant, la .leçon pTécédente, des gravur'es représentant les ù1fferentes operatIons de !la fabritcation du vin.

Indications pOUl' la leçon. - Le vin: ,couleur croùt odeur vin blanc, vin .rouge. Différences et reS'selnbIT,ances' e~1tTe' l,es ju~ de raisin et le vin. .

Le jus de. raisin sl~'cré nwût, lIa croûte formée par les peaux, cJwpecfLz, la fel'111entatzon: tr.ansforulation du SUCTe en alcool , houillonnelll'ent, dégagement de gaz ;carbonique.

Le jus de .}'::ï,~in rouge ,est blanc (on peut fabriquer du vin blanc avec du raISIn rouge; la peau seuJe est colorée) .

. Trouvons 'll~aintenant COnl'lnent on fabrique le vin: foulage, actIOn du pressou; fermentation dans }oa cuve ... 111ise en tonneaux soutirage, collage avec las blancs d'œufs. Lie au fond du tonneau~

Vins ordinaires, vin vieux, vin lllousseux, Champagne. Vin, 'bonne boisson, l'abus seul est Im.auvais, ne hoire que

du vin na tUTel.

Laissons le vin dans un verre au bont de quelques jours, il se sera tranSofol'TIlé en vinaigz'e. '

Regrardons Il'es imag-es ...

Dessinons un tonneau, une bouteiJ~re de challllpagne.

Résumé. - Le vin eSot fait avec Je jus du raisin. Pour le fabriquer, i,l f-aut écraser Iles grains de raisins, puis les presser pOUl' en fair,e sortir t'Out le jus que l'on -laisse ensuite fermenter dan~ ~ne ,cuv;. APl'ès ce jus est mis dans des tonneaux, puis souhre ~pour et1'e conservé.

La France produit de très bons vins, r.echerdlés dans ~e monde entier: 'le Champagne, le BOI~deallx et 'le Bourgogne.

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- 50-

Thème d'examen des recrues par Ml' Chantrens

SUJET. - « Le 21 février dernier (1949), ·le Inaréehal MOllt­gonl·ery prononçait à Zurich un discours dont void le passage es .s'entiel: «Si la Suisse a,bandonnait s'a neutra,lité, e'He courrait Je risque de devel1li,r .le Chanl1) de bataHle de l'Eni'ope et d'être détruite» .

GROUPE MOYEN'

HISTOIRE

(Les étapes de notre neutralité)

Etre neutre, c'est ne pas se 1nêler des queretlles des autre~. Quel saint h0111111<e /l'avait déjà 'conseiLlé à nos ancêtres lors d'une faIlleuse diète où les délégués faiUirent en venir aux Inains ?

- Ni'cul/as de F,lue. Il dislait: «Contentez-vous de votre enc.los, n'en élargissez

pas .les barrières naturellles.» Quelles étaient ces barrières natu­relles d?r~t il par:l,ait ?

Mais on ne !l'écouta pas, et, uiJ.1!peu plus tard, on ·se il11êla d 'une quereJ.l.e entre le roi de France et le duc de Milan; et on se fit battre pour les beaux yeux de Ice prince: où cel'a ?

- Marignan. Quand?

Ce fut une ruele .leçon dont on sut profiter. Dès lors, on Testa n eutre. Et on fit bien, pal'oe que, un peu plus de 100 ans après éclata une ~ongue guerre européenne qui aurait pu nous coüter cher si nous n'étions pas restés neutres: queHe [ongue guerre?

Cette guerre ,de Trente ans fut, en effet, une guerre entre catho1liques et pfo,testants européeJ.ls qui nous demandèrent de leur venir en aide: que s-er'ait-H arrivé à la Suisse si nous avions cédé à ,cet appel?

- Guerre civi'le. Oui, guerre dviJ.e et probablement destructÎon de la Suisse,

CO'illllle dit Mon-bgO'lllery. MalS il nous recO'lnlnande 'la neutralité parce qu'il s-ait bien pOluquoi on ap,peHe ~a Suisse Ja plaque tour­nante de J'Europe: et vous, pourriez-vous 'l'expliquer?

- Nos passages ·alpestres, nœud de -C01Thlnnnkation et de transport de troup-es, de 111unitions et de vivres en tous sens .. .

, " - 51-

On l a bien vu il y 'a ce tte année exactem-ent 150 ans : de quels événelnents est-ce que je parle?

Les Français oc'cuDèl'ent donc la Suisse pOlIr y défendre plus fadlement leur pays contre l·a 111ena'Ce des Ailliés. Ils s'y battiTent nlême -contre des Russes cO'll1rrnandés, entre autres, par un général dont le 110rIl1 est gravé -dans le g'raiJ.1'it au Pont du Di'able: quel général?

Ce Souvarof qui guèrroyait en Italie du nord avait reçu l'or­dre de débloquer Gên'es occupé par les Français. AllJparavant, il crut devoir -chasser les Français qui o'Ccupaient le Gothal"c1 : pour­quoi?

- Les Fr.ançais du Gotllard auraient pu le couper de ses arrières .

Aussi quand les guerres napoJ-éoniennes furent term.inées, les vainqueurs proetlalnèrent que lIa neutra1lit-é de la Suisse était dans l'intérêt d,e l'Europe: que'l [mneux <congrès prOda111'a ce'la et quand?

Ce fut en ,eff.et 'l'ill1térêt de.s Centraux et des AIHés que la Suisse restât neutre entre 1939 et 1945. Voyez-vous l'avantage -qu'auraient -eu les AHemands de disposeT du Gothard quand R0111mel se battaü 'en Afrique contre :MrOl1<tg0il11ery ?

Et l'avantage des Alliés quand .l'Italie était occupée par Kess·ell'ing?

Les événmnents de 1799 et surtout 'l'invasion de ,lia Suisse par les Alliés en 1813 lll'Ontrent qu'il ne suffit pas de se <décilarer neu­tres ,pour rester 111uîtres de nos Toutes de transit: que faut-il encore?

- Une arnlée capable de défendr,e -cette neutralité.

CIVISME ,-

(Comparaison entre l'Exécutif des U .S.A. et le nôtre) ,

:Mont·goiluery prêchait à des convaincus en nous conseiUant de Tester neutres . Un certain M. Petitpi.ene a affirmé à plusieurs reprises, au nonl du Gouvernement suisse, notre volonté de res­ter neutre: qui est ce M. Petitp,ierre ?

1

Page 12: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 52-

Pourquoi est-œ lui pllutôt qu'un de ses co11ègues du Conseill fédéral qui proda·me cela? ". (Quel Département dirige-t-il ?)

Ce M. Petitpierre est très estimé: qu'est-ce qui l'a prouvé il y a 2 ans, en dé'cffillbre 1947 ?

- Une électi'0n brilllante. P,ar qui a-t-il été aussi brilkunment réélu?

- ... (répons·e év,entuel'le: Ile peuple). Le peuple? ... Non. Il est vrai qu'en 1942 un certain nomhre de citoyens '0nt Ilancé une pétition demandant l'élection du C. F. par le peuple, et le peuple ·a repoussé cette pétition; quel est ile ypai nom de oette 'pétition, de 'ee dToit ique nous SOffin)!eS seuLs ,au Inolld·e à posséder, de proposer une Inodifilcation de la Constitution?

. iPorur. quelle r.aison p.ensez-vous' que l'e peuple sU'isse a repoussé cette initiative?

- '" (Réponse Icorrecte). C'est 1à une chose extraordinaü··e aux yeux. de l'étranger, que

nos ,conseitlers fédéraux soient élus par Ile vote d'une ·assemblée. COIlTItm-ent les lninistres sont-ils n0IJ11111és en France, en Angle­terre, '0U aux Etats-Unis, pal' exelup1·e?

Ainsi c'est M. Truman quj vient de faire aJPpell à M. Acheson pour remplacer MarshaU au Départenl'ent de l'Etat. Quel système de nOlnination préférez-v.ous : par un seul homme COlume aux Etats-Unis '0u par un scrutin conllne chez nous, et pourquoi?

Ce qui happe .encore les étrangers, 'c'·est ,que nos ·conseillers fédéraux sont nOlllillés pour un temps détenniné: pour combien de temps? et pOlwquoi cela :les étonne-t-il ?

Nos 'conseiUers fédéraux sO'nt donc assurés de rester au moins quatre ans à lia tête de leurs départenl€nts: quels avantages y Yoyez-vO'us ?

Mais peut-être y voyez-vous des inconvénients? - ... Rout'Ïn.e, autorifar-Ïslllle ...

M.ais lIa constitution de 1848 a prévu :le cas où un conseiller fédéral ne donnerait pas satisfaction: 'qu'a-t-eHe prévu?

- ... Non réélection.

(Suite page 54)

- 53-

LA NOTE

Eta'blis les notes .suivantes : 1) 1 paire de chaussures ,pour dal11e à

1 paire de chaussures pour homule à 1 .paire de ·chaussures pour elllfant à 1 forme

2) l 'oarte murale du Va'lais 1 boulier ,compteur 1 globe teTol'esh'e l 'ohoix de textes C. F. Ralnuz 1 histoire de la Suisse

3) 1 costlune taiUeur pour daIne 1 costume pour enfant l ,manteau Ipour hO/m'lne 1 lnanteau de pluie 'pour fillette 1 chapeaü pour dame

LE VIGNOBLE EN SUISSE (1941)

b.l. 110. (l'ouge) Zll.l'Î'ch 36,462 469,2 Berne 14,058 10,9 Schaffhouse 12,108 288,2 Argovie 12,400 17'0,0

_ Tessin 73,656 Vaud 291,500 180,0 VaLais 230,000 200,0 N.euchâtel! 72,234 67,5 Genève 61,844 162,7

Total

Chel'ohe :

32.50 49.80 29.40

5.25

45.-33.-68.-

1.75 5.-

123.50' 48.75

120.-18.75 25.25

l'W. (blanc) 273 287,6

78,2 170

3463 3100

80,1 80.8,6

2

1. Le nmnrbre d'hl. de vin :produits 'par ües 'cantons .en 1941; réduis aussi en litres;

2. Ile nOlJ.llbre d'.a, p1-antés en rouge; 3. :le nombre d'ha. plantés en blanc; 4. ,l'a sUl'face totale (rouge et b'l,a·n.c en ha.) ; 5. le nombre .d'hl. produits p:ar Vaud et Vall'ais; 6. le 1l1Ü1l11:bT'e d'ha. en VaIai,s et Vaud;

Page 13: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

- 54-

ECONOMIE

(La neutralité favorable à l'industrie hô.teHère)

Nous avons vu que le CÜ'ngrès de Vienne aVlait estÏimé que 'la neutralité de ~a Suisse était dans fintérêt de l'Europe. Peut-être est-il aussi dans notTe intérêt... lnatériel que nous -soyons aInis de tout le Inonde, a'm1s des Angl,ais, de.s Français, des Hollandais el lTl'êlUe des Amérilcains -et d·es Chi1nois ou des Hindous: de quel intérêt v'eux -je IparJler?

- Tourisüque. Qu'est-ce qui attÎ're -chez nous les étrangers, COnl111e Monty

à Gstaad? - Beautés nature1'l·es . - Salubrité de 'l'air. - Eaux thennales. - Ex-ceNenoe de nos hôteiLs.

Les beautés nature:11-es, dites-vous. Oui : quelles reglOns au~ bord de nos 1a'cs sont ipaTtiloul.ièrem.ent recherlCllées à cause de leur beauté?

- Montreux, Lucerne, Lugano, Genève.

Qui peut 1110ntrer Luc'erne et Lugano?

Genève est assez re-cher,chée 'Pal' Je,s étrangeers qui n'ailnent pas \la pluie; c'·est un ,des endroits de Suis-se où H en tombe 'le n10ins : comment eXip'lÎlquez-vous cella?

Le bon air .avez-vous dit .ensuite, .c'est-à-dire la lnontagne. queHes stations de mO'l1tagneconnaissez-'vous ?

- Oberland, Valai's (ZeI'!lnatt, Montana ... ) Pourquoi rail' ·est-i'l meiil1eur à la lnonürgne qu'à la p1'aine,

à Zermatt et dans l'Oherland qu"à Genève, par exen1iple?

- Epuré. - Pas de poussièr.es d'usine .

Nos eaux theTll11'a1es, avonS-HOUS vu. ·encore, ,et nos bolJ.1s hôtels: qu'est-,ce que ,les BtrangeTs apprédent: dans nos hôteJ.s?

- Conf OTt. - )PropTeté. - CuisiiIle .

On cher.che là, 'CO'l11nl,e 'dans il'industr.ie en générall, à faire toujour.s mieux : co nûn1ent mné'liore- t-on la forn1ation des hôte-tiers?

- Ecoles hôt,elières. Quels étrangeTs apprédent tÜ'ut spédalem,ent l'air pur et

(Suite page 56)

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BENEFICE OU PERTE

1. Ton père ,a acheM une vig1l1'e pour 2475 fr. 25; il a encore payé 396 fI'. pour l'endore d'un mur; sa,chant qu'il .J'a ·revendue 3800 :t'r., 'OŒlllbien a-t-ill gagné?

2. ~il1 négo~CÏ'ant ,a aCJheté des nl'al ch'al1'dises pour 598 fI'. 75; 'l:l ~ paye -en outre 139 1'1'. 70 à la .douane, 49 fI' . 35 pour fraIS de Iport. Combien a-t-il ,gagné ,brut, sa'chant qu'i.J a venJdu -ces n1archandi,ses pour 931 fT. 40?

3. Une n1:aison :a ooùté 42,500 fr.; on 'a 'payé en outre 425 fI'. 75 de fT,ais .d'achat; ,puis on y a ,Dait des transfol"Jlnations pour 4395 f.r . CQlIl1bien a-t-O'n Igagné si on a revendu .}a 111aison 58,220 fr. ?

4. !on :père a -acheté un ,cheval -et une Vlalche IpOUT 2300 fr.; 11 les la revendus en perdant 300 fr. sur le cheval et en gagnant 275 fI'. sur lIa vadle. Combi'en a-t-il vendu en­semble le ·chev,al et lIa vache?

5. COlllpose 4 soustractions ayant au nloins 5 chirffres su'i · vis de déci!l11a'les; effe-ctue les opér.ations .

N° 4 1) EFFECTIF DU BETAIL EN SUISSE

Chevaux l11ulets vaches Inoutons chèvres 1886 : 98,622 2,742 663,103 341,804 416,323 1896 : 108,969 3,125 688,052 271,901 415,817 1906 : 135,372 3,153 785,950 2'09,997 362,117 1916 : 136,836 3,079 849,011 172,938 358,887 1926 : 139668 3,854 875,874 169,723 289,~58 1936 : 139,789 3,405 882,264 176,076 220,474 1942 : 144,375 2,944 823,899 195,549 207 ,359

Indique l'augnlentation ou ,la cHln~nutio.n annuel'le des che­vaux, des mulets, des valches, des 1110Ut0I11S, de.s chèvres.

2) SURFACES EN CEREALES et en POMMES DE TERRE

1917 1919 1926 1929 1934 1941

céréales lw.

117,338,32 137,623,54 118,848,65 118,303,94 116,606,27 174,048,39

pOl111nes de terre lw.

51,620,3 5-4,888,54 47,927,68 44,914,76 45,819,34 59,541,92

légumes ha.

7,328,6 8,137,4 7,116,9 7,842,4 8,171,0

12,035,5 Indique ,d'une année il l'autpe l'auglnel1.if:ation ou la climi­

:nution descéréa1les, ·des ,pOn1111eS de terTe, des légunles. Si tu sais, réduis en oa., 1)ui,s en ares.

Page 14: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

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trans'parent de nos montagnes parce que 'chez eux 1'air est souvent em'broui.l!lardlé ?

- Ang1,ais. Qui ,peut HlOutrer l'Angleterre?

Pourquoi 'l'Angleterre est-eHe ainsi nn pays de broui.lla~·d ?

On !annonce la venue de pas ~nal de Yankees. c'est-à-dire d'Américains .des E. U. Un de 'mes a:mis qui ha1bite Chi,ca'go 'se Téjouit de venir l'hiver prochain parce qu'il fait là-bas beaucoup plus froid qu'ici: qui peut luont'rer ülücago?

Pourquoi Chicago est-i'l beaucoup 'Plus froid en hiver que HOtllle, par ex'emrpl,e, qui est poudant là Ja mêm'e latitude?

Nos hôtels font vivr,e à peu près 100,000 personnes, diTec­teurs et employés. ' M'ais à Montreux, Lug'ano ... i'Is ne font pas vivr.e que Iles ·hÔt'eliers et 'leuT personnel: qui encore?

- ... COlnmel~oe local. Bien :plus, on a dit que le touris·me pen11'ettait ce qu'on a

appelé «.l'exportation à l'intérieur du pays }) : qu'est-ce à dire? - Aohat de ilTIOntTes, bijoux, broderies, sculptures Ober­land ...

Bref, le tourÏS>l11e nous laisse des bénétfices qui sont les bien­venus dans notre ballance ·comllnerciale : 'C0'l111nent cela?

- Comhlent urne paTtie du défitCit. (Evenrtuellelnent: Pourquoi balance déficitaÎTe?)

ORTHOGRAPHE

La nuit

La nui·t descend ·lentenl.ent sur l,a terre. EtHe l'elnplit d 'abord le fond des va1'1ées. Puis ehle J'ecOU'Vl'e graduellement le coteau d'un voi:l'e de mystère. Il y a enom:e des dartés roses .sur Jes sü:m­nlets. Des étoiltes sdntilllent au fimnament. Le crois'sa'l1t de 1a lune s'élève ,pa1~m,i l,es flocons de nuages et projette une lumière dis­crète à tr,avers 'la nature. Un :s'i'lence reposant s'établri.t partout. Les brtüts du vi'lLage Ise tais·eut peu à peu. Les oiseaux s"endonnent dans ies ·f;eui:IŒ,ages,C'ependant qu',au loin T,etenti't .Ile .cTi lugubre de la choueHe. Un vent fI~ais se glIi'sse enh',e l,es ,arbres. On dis­tingue nlieux J.e lllUrmUl'e du TuÏ:ss:eau. Les buissons des halliers~ .

(Suite page 58)

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COMM·ERCE DE LA SUISSE

Nos in1!port'ations 1928/19.41

Années Valeur en 1000 Ir. 1 AUGMENTATION DIMINUTION

1928 1929 1930 1931 1932 1933 1934 1935 1936 1937 1938 1939 1940 1941

2,719,380 2,730,852 2,563,762 2,251,204 1,762,679 1,514,583 1,594,455 1,434,506 1,283,304 1,266,262 1,807,167 1,606,903 1,889,359 1,853,621

Indique pour ,chaque année l'augm,entation ou la clilnillution de nos import'atiol1s.

LA FACTURE

1. Etablis la .fa,cture sui'vante: 12 kg. 500 de café ·à 4 fr. 85 'le kg. : 25 kg. de sucre à 0 f.r. 95 de kg. : 32 kg. 300 de pâtes à 1 fI'. 35 le kg. : 4 kg. 800 de riz à 1 .fI'. 95 le klg. :

- rabais 5 fr. 95.

Total

2. J'ai vendu 15 oaisses de !pÜ!l11'1lleS Canada de 33 kg. 500 chacune à 0 fI'. 45 le kg.; 9 ,caisses de reinetfes grises de 33 kg. 200cha'cune à 0 fI'. 42 le kg.; 18 ,caisses de poires d'hivm: p.es'ant chacune 34 kg. 500 à 0 fI'. 65 l,e kg. CÛ'mbien ai-je reçu net si j'ai dît /pay.er 18 fI'. 75 pour le transport? Dispose COlllln.e le No 1.

3. Mon père a vendu 24 kg. 900 de from.a'ge gras à 4 fr. 60 le kg.; 18 kg. 750 de fro'lnage 1l11i-g.vas à 3 fI'. 35 le kg.; 18 kg. 600 de beurre à 9 fI'. 15 'le kg. Comlbien a-t-il reçu?

4. Que paye-t-ol1 pour 25 111. 75 de drap à 2û fI'. 30 Ile mètre et 35 mètres de toile à 6 fI'. 35 Ile mètTe, si ,l'on a.ccorde un Tahais de 19 fI'. 45 SlU le drap et de 3 ,for. 25 sur la toile?

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'1es arhres des pralrlleS prennent l'aspect de fantônws. Certains ani.nl,aux slauvlarges el'lrent à l':aventuI~e, en quête de nourriture. Quelques individus peuTeux et polfI'OITS redoutent les Ü'mbr,es de la nuit. PrOUT nloi, j'éprouve un grand plaisÎT aux heures tardi­ves de la journée, à rêver aux étoiles.

Une promenade

C'était v,ers 'la lui-jui1let. Lia jÜ'urnée s'annonçait splendide et J.~adieuse. Nous 'SmTI'l11eS ,paTtis de ,gr,aJnd nuttin, 'quelques-uns de Ine:s oamar,ades et 11101, en d:h'ection de 1a nl0ntagne. Nous avons ,suivi des sentiers dé'lici'eux, tantô-t: flânant à trravers les prés, -tan.tôt gili'ssant le 'long des boi,s à la 111anière Ides chevreuils. Après deux heures de marche, nours nous sonmles trouvés sur Jes hauteurs au-dessus des forêts. Les pâtuflages énlairllés de fleurs, avaient revêtu l'eurs plus Tkhes atours. Nous fÎlnes un arrêt d'un instant pour c-ontelnpler 'le beau pallŒi aIna qui se dévoelÜ'p­pait ·au loin. Quelques tToupeaux dont nous pal'venairent les gais caa'liIJilOllls, paisisaient ;l'herbe fine ra Ipeu di dilstanrce. Un couple d'aigles pl,anai,ent iJ.Thajestueus'e'Inent dans rIe .ciel. Ce fut l'âme seTeine let joyeuse q.ue nous Teg,agnân'les Il.e village, ayant recueil­li une provision abondant;e de bonne hUITheur.

Retour d'une recrue

Notre hère ,est 'l',evenu de Lausanne, où il a fait .son écoJle de recrues. Que de ,choses ne nous a-t-Î,l pas déjà l'acontées? Il était arriv,é tout novice ,aux 'Cas.eTll'eS de la Poutaise. La disci­pline l11ilitah'e l"a Isurpris . Tnus les jours diaIle à cinq heures, exerciees jus'qu'à nüdi, instI~UtctiiQns théoriques dans l'après-lnidi, COWl'Ises, il11aIUeinents d':arflIl.es, ·corvées ... Ce fut' une Tude période, qui ne dur.a .pas 11110ins de oent vingt jour's. Combien de fois sous

. la p'luie battante ou par des chaleul'S torrides, la cmnpagni1e dont il faisait partie, n'la-t-eHe pas dû s'entraîner à ce cruel InétireT de la guerre, pendant des journées entières, malgré les fatigues et les SU.eUTS ? Néal[unoins il y eut tout au long de ces quatre IllOis bien des j01'es et bien des distra,ctiotlls à gl,aner. Notre frère en a rap­porté une joli'e nl0is·son de süu'VenÏ'1's.

Textes communiqués par un collègue.

Pro Infirmis, Zurich

Une éJève de l'école sociarle de ~ucer!Ue a fait une enquête poriant' sur 3044 érco1Ïe,rs des clas-ses inférïeU'res du Türggenburg. EUe ·a ,ainsi dépisté 94 déHoients du l'ang'aJgle (bègues, dislaHques) soit 3,09 % de.s éoolier,s exa'l11inés.

(Suite page 60)

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PRODUCTION DU VIN EN 1941

Renden1ent il l'Iwo Pl'b:. du litre

Vaud Valais Neuchâtel Genève Zuri'ch Berne ADgovie

Surface en Iw. 3643,2 2300

868,5 971,3

8743 298,5 370

en hl. 80 70 83 64 49 47 34

1.05 1.05 0.89 0,86 0.81 1.26 0.95

Cailcule le rendeIllent en hl. !pour chaque canton; puis Ja valeur de 'la récolte par 'canton .

PRODUCTION DU LAIT

non1bl'e litres pal' pâx du de vaches vache litre

1886 663,102 2280 0.10 1896 688,052 2420 0.12 . 1916 849,011 2890- 0.32 1926 875,874 3050 0.36 1936 882,264 3030 0.31 1941 862,742 2960 0.36

Calicule le nombre de -litres et le prix pOrUr ,chaque nnnée. Fais les preuves.

PRIX DE L'UNITE

1. On a a1cheté un fût de 225 Htres de vin. pour 318 f".; on a payé en outre 15 fI'. 75 pour le htansport et 7 fI'. 50 pour frais divers: à cOiJ.nbien Tevient 1 lih'e de vin?

2. POUl' faire 5 robes de fUleUes une couturière a payé 65 fI'. 20 pOUl' l'-éto.flfe, 10 fr. 50 pOUl' les fournitures et elle a denlanL;,é 27 fI'. 80 pOlU' la façon . A combien re­~ient une robe?

3. On a acheté 60 œufs pour 15 fr.; on en oass'e 5; combien devra-t-on revendre un œuf si fon veut gagner 3 fI'. 15 sur le tout?

4. J'ai 3,rcheté 420 kg. de pOULInes à 45 ct. le kg. J'en garde 150 kg. pour lTIoi; je vends ':es autres à 1110n voi"in; à quel prix dois-je lui ,céder le kil. si je veux g'31gner 12 fI'. 50 sur Inon achat'?

5. Compose de,s divisions avec déciil11ales . ·

Page 16: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

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Les défauts du lang.age 'peuvent être la SOUl'ee de l'insuccès ,de toute tille vie. Venir en ,aide ,aux défitCients du langage est donc un devoir impéI'lÏ,e'UX. Pou.r Il'accOIIIllP'lh ill faut une étroite coUa­bOl'ation .entre ,l'es maîtres, les divers médecins spé:cia'li'St-es, les psy,chiâtres ,et les profess,eurs de logopédie.

Fllus on s'y prend tôt, ln:ein.oors sont les l"ésuHat<s du tTaÎte­ment. Comme le serv.Ï'oe llléd,kaJl des éco,les, déjà sUlflchm'gé ne s'intéresse m,aJheureusenl,ent souv'ent pas beaucoup à cette ques­

'tion les [maîtres et surtout les luaÎtres d.es üla's,sees inférieul~es et les institutrk\es des écoles enf.antines, devr:aient aunol1'Cm' tous les ras 'qu'i,1s déooUVI'lffilt, à un servl.üe compétent.

A ,ce, sujet nous r.ecÜflunlando11s viveilnent la leoture de la re­'vue Pro Infirmis, CahieT No 3, 1949(50.

BIBLIOGRAPHIE

BEAUTE DE LA ROSE *)

L'ouvrage qui vient d'être consacré à la rose dans la ravissante collection Orbis Pictus vous dira en quelques pages ce que fut de ' tout temps la rose 'pour l'homme, comment l'ont -célébrée tant d'é­crivains. Mais ce sont surtout les planches délicates de Pia Roshart qui donnent sa valeur et son charme à ce livre. Sous une fraîche couverture voici donc un bouquet de roses que l'on pourra contem­-pler sans cesse. Personne ne regrettera d'acquérir cet ouvrage qui est le modèle de ce que l 'on ne range même pas dans sa bibliothèque, mais que l'on garde sur sa table pour y jeter à tout instant un re-gard.,

*) Max Geilinger - Beauté de la Rose. CoUection Orbis Pictus 2. Un volume de 36 pages, 12,5x19, avec 22 pLanches en couleurs de -Pia Roshardt, reUé Fr. 4.20. Librairie Payot, Lausanne.

BURDET - L'ACCORD PARFAIT *)

L'initiation aux principes de la musique comporte une certaine aridité, un élément abstrait qui peut la faire paraître rébarba,tive. Aussi Mr Burdet a-t-il voulu, dans son nouveau manuel, porter avant tout l'accent sur l'éducation musicale de la jeunesse. Au lieu de pré­senter aux élèves des exercices tout intellectuels, il s'est efforcé de les mettre en contact direct avec la musique, g,râce à un c...h.oix judi­cieux de' mélodies vivantes et consacrées par l'usa,ge; ces mélodies sont accompag~ées d'exercices et d'explications réduits à leur plus simple expression, destinés à introduire chaque connaissance nou-

(Suite page 62)

- 61-

LES USINES ELECTRIQUES EN SUISSE 1941

Valais Argovie BeIne Schwytz Grisons Tessin

nom.bl'e d' l.lsines 32 18 23

4 25 13

puissance en Kw 466,600 235,950 217 ,300. 199,700 182,500 143,650

1901 1911 1921 1931 1935 1940 1941

Cherche l'a production ntoyenne par usine.

RENDEMENT

110. ' 30,151 ,1 22,132,5 14,580,2 11,077,8 11,420,4 11,488,2 11,343,7

DES VIGNES

hl. ' 1,275,309

524,709 581,769 619 ,975

1,100,288 462,0.29 826,469

CheI~che ': 1) Le nombre d 'h1. à l'ha.

A L'Ha.

fI'· 41,997 ,000 29075,000 54,913,000 40,063,000 46,343,000 42,161 ,000 87 ,485,000

2) Le prix de l'hl. ~ (2 dé!chnales) - du litre. 3) Le 'l'apport en francs à l'ha. (preuves).

RECHERCHE DU PRIX DE REVIENT

1. Un oU'vTÎ'er a-ohète 200 litres de vin à 1.40 le litre. Il paye 8 fI'. de tI'\ansiport et 5 fr. 20 de frais . H Illet ,ce vin dans des bou-tie'itl.iles d'un ,litre, nlai's il la 5 'litres :de peTt,e; .les. bout,eil1es .lui ,coûtent 0 fI'. 30 'PJèce et les boU'chons '4 fI'. 1e cent. Le tr~avail .de mise en bout,eillies lui ,coûte 7 fI'. Quel 'est le prix de -revient de toutes !les ' boui'eiltles? puis d'une bouteiBe ?

2. Quel est le prix de revient d'un kg. de ,pOlllmek de teITe, sachant qu'on ,a loué un ,chalIllp pour 50 fT. 25 : .on a nlis 6 ,m3 ,de fumier à 22 fI'. le 1113 ef pour 21 fT. 50 d'en;graÏ'~. On a payé 7 journées à 12 'for . .la jOlUrlj]ée et on a récolté 2120 ~g. de pomm'es de terrTe.

3. On a ,construit' un ,mur de 8 Ul. SlU' 80 cm. et 1.50. On a emp10yé 10 'm3 de pierr,es à 12 fI'. Ile IIn3, 12 s'acs Q'e 'Ci­m ,eut à 6 fr. 50 l,e ;slalc. 15 'sa'cs -de ,chaux à 8 .fr. 2{) :1e sac. 2 Iln3 5'00 de 'sa!ble à 9 fr. 50 'le m3. On ,a p:ayé au maçon 80 heur,es à 2 fr. 90 l 'heUTe et 80 hem:es 'au manœuvre à 1 fr. 50 J'heuTe. A combien rev.ient 'oe luur?

Page 17: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

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'velle, et disposés suivant un 'ordre de difficultés rigoureusement pro­gressif, qu'il s'agisse des intervalles, du rythme ou de l'harmonie. Ainsi, tout en se laissant pénétr,er par des chants populaires ou classiques, les enfants se forment l'oreille et s'élèvent peu à peu jusqu'aux thèmes éternels des Imaîtres de musique. Cet ouvrage s'a­dresse aux écoles officielles et .privées, aux conservatoires et ins­tituts de ,m:usique, ainsi qu'à toute personne désireuse de s'initier au solfège.

,::) Jacques Burdet : « L'accord parfait ». Manuel d'éducation mu­sicale. Un volume de 240 pages, 14x21, avec 16 illustrations en hors­"texte relié Fr. 5.20. Librairie Payo,t, Lausanne . .

JOYAUX AILES *)

Grâce à un 'procédé direct dans l'ouvrage de la co.llection Orbis Piotus, les papillons apparaissent presque dans leur splendeur natu­relle; on admirera la richesse de ces couleurs dont aucun tissu, aucun vitrail ne peut égaler l'éclat. Et que dire de l'élégance des for­me,s! A lire le texte d'introduction on comprend que les papillons exotiques ne peuvent atteindre un pareil è.éveloppement que dans une nature exubéramment féconde où le cycle des générations se pour­suit sans interruption. Les planches ,sont suivies d'indications sur les habitudes et l'habitat des espèces ftgurées. Ce ravissant ouvrage, digne de ceux qui furent consacrés aux icones et à la rose, fera le bonheur de tous les amateurs è.e beauté.

';') E. Rutia:neyer et V. Schutz: « Joyaux ailé~ ». Les plus beaux papillons exotiques. Collection Orbis Pictus 3.-. Un volume de 44 pages, 12,5x19, avec 23 planches en couleur,s, relié. Fr. 4.20. Librai­rie Payot, Lausanne.

Pithon - LA HÙITIEME MERVEILLE :::)

Dans son dernier ouvrage, M. Pithon la voulu initier ses jeunes 1ecteurs aux secrets de lIa télév:Î!sion et "leur en montrer les prodi­gieuses possibhlités d'a,pp:Hcation; roman d'anticipation, sans doute, puisque la plupart de ,celles-ci n'ont pas eneore été réahsées. Les deux tpenmnnages principaux sont un savant, qui :6ait d'.actives re­cherches dans ce domaine, et un jeune garçon, qui s'instruit en col­laborant avec lui. A,près un ou deux chapitres quelque peu théo­riques on voit un médecin s'envoler dans un avion à réaction pour pratiquer ùne opération d'urgence, qui ser,a télévisée devant des étudiants; aille UliS , des cambrioleurs ,se faire ,prendre ipar la police, grâce à Il'écran, au moment où ils opèrent dans .Je sous-sol d'une banque. Le' savlant invente aussi un télescopéphone, ,co'mbinaison du téléphone et de La télévision, ce qui lui vaut d'être 'enlevé par une bande d'i..ndustriels sans scrupules. On assiste encore à une

(Suite page 64)

- 63-

PRIX TOTAL DE VENTE

1. On a archeté 18 chapeaux pour 216 fI'. Combien revendra­t-on Ile tout pOlUr ,g·agner 2.50 fr. par 'chapeau?

2. Une 'couturière la reçu 6 pièces d'étoffe de chacune 75 ln. à 1225 fI'. la pièce. CÜ'n:lbien re'YBl1Idra-t-elle le tout pour gagner 5.25 fr. par mètTe ?

3. 45 m.ètres de ,gaie ont été a 'chetés au prix de 38.50 fI'. ,le mètre. Combien re'ven'dra-t-on le tout si l'on veut gagner 3.40 fI'. par Il1:ètre ?

4. On a acheté 6 pièces de dra'p de 45 .1nètres cha,cune à rai­'son de 32.20 fI'. le mètre. COllooien revendra-t-on ces six ,pièces !pour ,gagner 450 fI'. sur le tout?

5. Pour .La confection d'une blouse un m ,arühand paye 3.75 fr. de f.açon et il fournit 2.50 ln. d'étoffe à 4.40 le mètpe. Cam-bien doit-il vendre la douzaine d~ hlouses pour ga·· gner 58 fI'. sur le tout?

BENEFICE

1. Un libraire a acheté 72 Œivres pour 180 fr. Il en revend la moitié à 2 fI'. 95 Ile volume et le reste à 3 fr. 25. Quel est son hénéJfice?

2. Un marchand de vin vend 1 fI'. 90 l,e litre, une pièce de vin de 228 1itres a,chetée . 345 fI'. Quel bénéfice fait-il sur la vente -de Icette pièce?

3. J'ai aoheté un fût de vin pour 264 fI'. Je paye en outre 35 fr. de port. Combien devra-is-je vendre ce fût pour gagneT un dixième du prix de re~ent ?

4. Un nlaflchand a,chète 230 ,couteaux à 0 fr. 90 lIa pièce, puis 120 couteaux à 0 fI'. 65 [a pièce. n les vend tous à o fI'. 95 pièc,e. Quel est som bénéd:'iœ totall ?

5. Un màr,ehanJd achète 38 mètres d'étOifife à 18 fI'. 25 .le mètre. Il en vend le 1JJ, à 19 f.r. 60 ,le mètre, l,e cinquième à 19.70 fI'. et .le reste à 19.90 ,fI'. Quel est son bénéfice total?

Page 18: L'Ecole primaire, 31 octobre 1949

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Béance de télévision dont les images ,parviennent directement du fond de la mer ou de l'exploration d'une planète par une fusée. Et l'auteur de conclure par un aperçu de la balistique future. Après une telle lecture, on est bien en droit de parler de la huitième merveille!

*) Juste Pithon: « La huitième merveille. La télévision ». -

Un volume de 192 pages 14x19, avec 20 dessins de Vidoudez, relié .souS! couverture en couleurs, Fr. 6.50. Librairie Payot, Lausanne.

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BIBLIOGRAPHIE

Les ouvl'ag'es signalés ci-dessous peuvent êtl'e obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

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RELIGION - PHILOSOPHIE - PADAGOGIK

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TA 8726

Die Psychologie der Uebertragung. - ErHiutert anhand einer alchemistischen Bilderserie. Für Aerzte und pr,aktische Psy­chologen. Zürich, Rascher~ 1946; 8°, XIII+283 S. . TA 8082

P.sychologie und Alchemie. Zürich, Rascher, 1944; 8°, 696 S. Abb. Taf. TA 8081

KAYSER, Rudolf. (Emmanuel) Kant. \Vien, Phaidon-Verl., 1935; 80, 287 S. TA 7697

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BRUNETIERE, Ferdinand. Bossuet. Paris, Hachette, XXVIII+284· p.

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Etudes critiques sur l'histoire de la Httér>ature f'ranç,aise. Série 1-7. - [Ed. diver:ses]. Pads, Hachette, 1890-1922; 8°, 7 vol.

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. TA 7634

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MAURER, Lily. Gesta.lt und Bedeutung der Frau im Werke Paul Claudels. Zürich, E. Lang, 1947; 8u, 169 S. (Diss. phil., Ba,sel.)

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III. HISTOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN - VOLKSKUNDE

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BERTOLIATTI, Francesco. La guerra di musso e suoi rÎf'lessi sui baliaggi (Svizzeri-Grigioni). (Como, E. Cavalieri, 1947); 8u,

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