l'ecole primaire, 15 avril 1930

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49 me Année ,. No-; 15 Avril 1930 DE LA .50c; jéfé d L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire Abonnement annuel: Fr. 4.50 Lès se règlent par chèque postal Ilc 56 SIOn, ou a ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé- partement de l'Instruction pUblique à Sion. PU Les annonces sont reçues exclusivement par BLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36 ,

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49me Année , . No-; 15 Avril 1930

O~{~Al~l' DE LA

.50c; jéfé " talaj,aQf]e ~ d ·edu~·afion ·

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

Abonnement annuel: Fr. 4.50

Lès ~~onneme,nts se règlent par chèque postal Ilc 56 SIOn, ou a ce défaut contre remboursement.

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Dé­

partement de l'Instruction pUblique à Sion.

PU Les annonces sont reçues exclusivement par BLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, Sion

Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36

,

Rentrée des classes

Au personnel ensei~nant

M., ~OUH pllle.IlOU~ lIa. libeil'tr tI.e vous IJI'ésBnte'l' 110S ()ffl~eS de ~E:II'vi('iHs

pOUl' ,la. .li ',' !'HlisOll del3 O'll\'.I'êlgel-\ Iert, du ffilalt,él~ie l scolllaÎl,e dOllt.VOlliSpOUI'-1l'i ,P 7, IlYoiT he'soi'll P:t qlH' nous pouvons vous livrer avec .la l ~emise (l'u-81ag'l~ d~1 ;) % a.ccol'clée a II personnel en s.eignant, H.UX étab1i.s!'I,enwnts ·~colj ;alÏtl'(:'s, l)PllSi 'Û'l1lu\t l~ IFIt. ·instlÎ>tu·ts, pOUl' ft.OUt ce Cf'ui e;SIt. fnctlUl'(l Pli

fI'!N}Co~ .g ui~sp:-:·.

L e.~ CUY'I :agp's llie pl'ovellMHlce fr,anç.!ü')ie sont. liVl'és avec lllit-> lH>ui­tiea.tlj·oll Iclp eha.ng'p (lp (avl~il Hl:30):

7;) % POil\']' Ile.s veJlt·p,g jusqu 'à COllCUnl'.e·ncp ·(l·p lOO f,ralnes fll ,anç·ais,

POUl' lels IJ,ell'SOlllle's falj,salltt, d ,es .a,chalts él',Ulll ilIJI1nllffi'Ulm (\.e 100 fr. français, h' pa,i,emelll,t '}ll:: /Ut è.tne f lalÏt €In all~g.e,nt f,ran çla,ils. Dans ce cal . i \l y la l.ieu cle ve!l's'e1' !l',avIHuee, .soit ,pu billll 'Plt,s de ha.nqup, soit pa.l' chi'­(lues SUI' P.UI1'nIS, 100 fil', f'l'<R,UÇHi,s H'U minilmum.

J ... p's OUVl'ap.'ps .ael1Ptp.s au fur pt à mplSlUI~p cl,ps lWSOtÏll'8 sont Allol's f.aClt'U1~é~ à l,e'ull' IlJtl,ix 'Ile cHltallogue, plUts 10 % dp m ,aj-onaNon }JOUI' fl'llÎoS (l'e port. ,cliem.})IaI1l1Iag.e let üe dtOuaiIlle,

Oeltlt,e mènLe maj,ol,>a1.ion. <(lui elst. lap}l lÎlI.uée V'UI' h'ls li1wail'eH e.~ l,e:' éodiDf'.Iul',s fnUtllçlAIÎR pOllll' llpluns Ildv'l' a.Îs'Ü!l1s à l'étI11u.ngel', est. l~f\.!mene.e a ;) % lpOU.l' lle,s ,achats d'un moutlant. ·müüm.um irl.p Fr. 500.- français.

Dès que ,la. Pl'ov~'s.irOll P'-I,t é-}>uisée, il Y Cl Heu cl e :la rf'n~u v ell:e.l' }HU' 100 fl' fnançais .au mlÎnilmum pOUtl' tle.s comptlPls ew.ec mHJOl,a.t,lOll de 10 % el p l-\o1' ;)00 fil '. fl'anç,atÎs ,pOUl' Ile,s compt,ps av'pc majo,ration rLe :> %.

.);lOUS e,·'p('.l'ons (fu.e VHUS V,out!ll,e.z hi.ell pl'ofiVe1' de.:.; exce!lleut.e8 COll­IdiJtâons que nou~ avons I,e pl'alÎ,sÎll' .dp vous offl',il!' el1. no·Uts alll,re88lel' vos {'omm.ancl€s. à !r'ex' É'i(~JnltÎ'on Irle:sq.lliI"Hps UO:UIS ,a,p})Ol'ftp.J'ons nos meilolpups soins,

Dans l'atlt.e.ntle dlCl V·OIS nOlllv.e~llels y l'ellat,ivl'ls. ·et à vot.I'e ent.ière clis­pO~'1ibÎlon .pOUll' -tous lelS ol,en:elignTem.e,nt,8 que voUs P~U1'l~If'Z clésÎl~e1', nous vouS pri,ons ,(f.agu' ée·r. ~r., 1l',eXlpu,eIStsion de nOIS sentllmentls lops plu~ dtilst.ingués,

LIBRAIRIE PAYOT Lausanne - Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux - Berne

4~l11e nnnée Nu '7 15 An'il 1930

Organe de la · Société V'alaisanne d'éducation

S01\1L\1 URE. - Ailleillurita ! - S.t.e Thé/rè.s'e, étdlucartmi loe •. - L ',eU1S1e,jgne-'illn;l11it ·dru ·sYlSltèm,e clé cd mail - Du ·m·a:uJVlaiis elSiprnilt. - Rév.1soiJo!l1 eùes lP.logllîammlels, (l'e,n ,~, eig.ntetment. - \.v1s. - L ' ~JS/Si8imibijléte d ie Srt­:V['C\Jull'ù,c,e. - Clwoniq,ue ,el le 11'UIlÜon. - Béc1talcbiŒl. - EUl gll,anan1.. - ~OS P \GES . . - HiilS/toirle IlmltUJ1·.erl1e : llet h-itbou.

Alleluia!

Le ruyon de soleil p({rrtÎl plus brillant ClLl sortir d )un nuage; le sourire de la joile plus doux ) après les 1C/l'mes de la tristesse. Plus belle es t aussi la fête de Pâques après Lln GClrême bien observé et plus douce la joie d)Llne bonne conscience) après les la1'1nes dzz repentir.

V.endredi) nous étions d({ns le deuil. Nos églises) tramr;for ­mées en chapelles ardentes) abritaient un tombeau près d'uquel nous sOllpirions les lamentations dc Jérémie. Le tabernacle était vi'de ) le sacrifice avait cessé. Les cloclœs étaient muettes. ftlais aLzjozzrd) luzi ) quel contrClste! Quelque èllOse cl e 1WLLUNW a chan­gé la face des choses; une llllI'..ièl'e inaccoutumée donne cm lieu saint un aspect <liftél ent. L)autel) couvert de ses plus riches purements ) brille de mille f eux; les cérémonies sacrées se dérou­lent dans tout lellr éclot. Lcs cloches ont retrollvé leur voix et lancent dans les ({irs d e .Îoyellx carillons . Les cris d)allégresse éclatent de tOlites parts et font retentir les voûtes sacrée1s. Qu )est­il donc arrivé?

Le Christ est ressuscité! ALLELUIA! Réfouissons-nolls et tr ess({illons d )allégresse ! Il est ressu scité .' donc il es t Dieu ) et son œ zzvre est divine. Il est ressuscité COmll1Je il l'avait dit avant sa mort: donc tout ce qa)i[ dit est vred; et les promesses cI)im111Or­ta lité qu)il a faites à ses ([i.sciples 'et à son Eglise sont assurées. Il a triomphé de l({ mort.' nous en triompherons aussi) et son Eglise en triomphera co,mme Lui.

Réfouissons-nO'us! Nous qui avons souffert avec Jésl.ls­Chri'st) qlli sommes morts avec Lui) selon l'ex pression cIe Saint Paul, qui nous so,mmes mortifiés p.endant ce carême) qui nOlis sommes ensevelis (cuec Lui clans le tombeau de la pénitence où nous avons laissé nos péchés ; qui avons ressllscité en COlTIlTIU­niant cl S011 corps glorieux) en nous appropriant sa vic clivin.~ qui a fait cle nous des hommes nouvecuzx) dies hommes célestes, ré}ouissons-nous ) non seulement pOlll' Jésus-Christ) mai's allssi

- 218

pOUl' nous; cal' s'il est 1110rt POUl' nos ' POUl l ' pechés, il est ' , no re Justification Sa ré U ' , ' ressusczté tOl'lnelle et 'exemplaire ~l,e la n~t/:.ectlOn est la caLIse efficiente

E" va . E . LUS, saznte glis e catholique réjouissez- , 1 quz est ressllscité COlnllle il l'avait dit'i l't ,~ous): car ·Celui nous) tOHs les tOUl'S ;Ll'squ)è, l 'r ) / a Ç-Z ClllSSI qu Il sera avec semces de l'enie~' nie' Pl'éva~c/~ ln le l~ :no.nde, et· que les puis­f!l'ophète s perdent leur tem ~ on~ POLJ~l c~ntre vO,us. De faux a supputer 1 ' . ps a Pl onostlquel votre tzn prochaine

es annees qm vous l'est t" D"" ) Préparent' '[ t b ' en a VIvre. , efa Ils vous Ln om eau et il ne ' ï 1 . , l'el' Des û Ci 1 " 1 S agI .p us que de VOlIS Il enter-pz;ê'terCl' l~~ I~G es son.t COl11l11andés pOLIr vous y surveille;'. Pilate pieuses " ceaux pOZZI' vous y enfel.'111er légalement Les âmes et nous 1~0 po Ul':'tO:1t qu' y portel' leur l(tl'Ines et leul'~ parfwl1s

, s apo 1 es nous serons réduit 'r" ' Seigneur, n ' y mlrCl-t~il pc b" r s ~t . l1!~pmsscmce. Jl,lclis , pierre l'env~rsée l r lf zen ot lUZ matIn OU nous verrons la terreul' un anlg~ a~zi S~f~1 ~l'cQ o.u v e]rt" l~s gal'clles chassés pm' la CehIz' 'q'UI' e t -/,: 1 Cl 11 a . LZe c 1Cl'chez-vous parmi les morls

s ulVCllIt '/ Il ept l'CSS ' 't r 1 Il ' , . , t,' 1 '" uscz e . l'egne Il tnomphc i z zo.mp le]'(l d'ans les siècles des siècles! ) , z

- 219 -

nOÎ'\ra!oes lalU Ga:rIlTIlelllde 'Lis.j'€mx, IOÙ l ë~lie lurio!l1,1Jphl:1 vrraimlelnJt dalillS SI:1 tâldhé ,d'Iédlllclatr~ce. E]lle IEmt à fomiller, IUnie flo~S' 'Olul ill'Iwubrle, a'U mlO:Î'l1S, ,dtels na bl111eS pl uW t f ll1uJS tes, let ICleJplEmlcùallll, ,elHe fréulslsli t à l11JCil'\ eU1e, 'cal' 'elLe 'Si ut ·aJH1er là une ,charMé :S~a'llS ,boT/ne, ·à UfJ.1le déllioalt,ess1e ex'qui,stC, uue f lC'u11Jebé énel"g'ique 'et V'ilr:Ï1te . .on -lStC rlElpré­tSlente trorp f iardl1eme,nt ll'nre 'petilLe T'hérès'e Ig'entillilie f :jIHe, 'dOIUIDel"efU­.s'e, 'l1l'igna l'Idie , I pl~atli I CJIUla'nt uue Idlévobiün .dres1ulc,rI8 IClalnldi, uue ,i1efUlnle fjl].Ille !en mjIl1'~a,t:tUle CrUie 11',011 ln 'lols'eJ!iait touJc'her de peur de '1a Iv oih' fIQIl1!dI'e <el1 rl"e nrets doriJgIUs,. QUie nou's' SOll1Jmes }Ülill1 de Il ia vlér:ÏtJa.bJle S-ad.JilIUe Thérè/s/e, ,et I(h~ 1"1cliéle 'cru "e']lle nous l:ai'ss·e Id 'lelll]le-llnêm,e dans slelj 'éorits , iOÙ tmI.t Pelsrp1,De IUl1Je ,fiOrlcle Ide vnl110n!bé ,étOl1ll1lalnJtle, tClfl lpabOle

d els Ipl us sulbl h11leS cl:Én o /U€llnents ! NIlais vo yOIl1 S lplkrtô.t C{lllIel]~es ISQln t '5105 id ées sur Il 'Iéld lUCJwbi'on .

«Jla'lTI!wiIS, écr,jt M ,gr L ia \~e'i]1e, lelme ne 'SIe Ipe!l~mlilt à l'églaT;d id''1.l'llle d :e Sies nov.ÏJcles 1.1jn IClolnls.eill IQU une 'l'.élpr.ÎlnTanlde, 'si'nŒ1 len vilue de sn p 'erf eClt'~o'l1 let ' pOlur prlQlc·llfier IplU!s d 'lamOIlHl' ,alll ,Sla luv·eur .Jré'Sl s» . fünlsli donc, Ile but ·que se 'propose Sa.Îll1lte Thérèse est ,doulbUle : ~Ia periflElctiOfJ.1 'die 'l 'Iélèvle 'et 11',allHour 'du Chr:ilst Jésus . On ne '51a"upaiirt milenx défirnlilr ala nolb/1e tâd'ltC ide 11'édUlcla,t:eur 'Clhl'éti~el1.

'E.t S'on i ldéJal, IC'Olll1Jlnell1 t rr.e réaillilse- t-leiUe ? ·Celtte ,i leuln,e 'r'€G!iglileJulse de \~i'l1lglt ,aJnrs, Clh'ail'igée Id'ILllnle f'Üil1lction 'si 'déliNube, loolm ipll'lelnlcT tOillt Ille 'sluirbe 'et \l i lmpor.ba'Dloe d ie Il emlploi qui lui /E'St CJÜll1~'ié ,et 'l'jIl1'Slulf1f'Ï­Sla'l1lCJe lcires 111110 j lleJl1IS IdJornrt ,e[lLe cl i's!p QISle. Et que \na - t -1e!Ue flaJilne? Sie IdéJClO'Ul~rugler ? Tih)érès'e ilg'nODe ,de qu"els:t !]e :déCiOUT!aJg'ell1lmü. EJilJe ISle jle1blle tOUl't ,entière, fal\ ec une IC1()lniftilanoe s,alns Ilüni1t,e, Idr.JlnlS ales hrras idfU DileJu :h1!fiinim'elI1t IÎllTbeUilg1e'l1't, et \dem·a'}1lde s'es .i 'J1lslpi nalilOl1lS à 'lIa Slal~nlbe Vi,epg·e. Un j-Cl'lUl' , eUe pOllirl'la ,d~r,e là ,s'es 1ll: :~I\~i I Cies , étOlnnées 'el'e 1.~le vori:r -louljours si bi,en 'CŒ11lpTlils·els Ipar illelU ,n1Jaîrne'ssle : « J,e ne \ ous f la'is j-a'I11!alils d ' o'bs,ervatiol1 /Slwns ])]i\,1oqluc1r ilia S,alimlbe V,ÏJeJr:g~e, et ,ile Ilui 'demla:nld'e ide Tn'Iinspil"er CIe qui Idiolilt VOIUlS f 1arÏlr ie Ile Ipl1'us

de b:ÏJem ... »

Ap{puyée la,jll1'si 'sur '1e Oil e~ , 'e]lle 'ne 'c1.édiaiilgn,e pais Illels 111loy,ens h LlJffi1a:llnJ 3" let 1 '0etuoatilon qU'feUe ,dalnne 'est tOfUt ·à La Ifloils :1e .fruit d\l'nl ê: f·el"lTl,eté SlaJilIS f ,alilh 'ves'sre 10t 'd"lliue h:olnM vlialtlTIlent IlTllallierll1'emlie. üeJlilres cru ',ei11118 Idiriilg1e, /el~ale 'vie u t illE1S 'fllll11enrer là ~rug'Ïlr v,iniŒlemJenit, ft voilr d lair ,dlwns leu.rs d le'V'oli,r ,s . Aus's'Ï SfelS OhSlel\~atiI01l1Is :sont f laJites I[\NleJC 'llietbelié et 'prlélcll,sio.n . P la:l'Ifois ,m l êl)1le , q)'OUT In1~eux d:évQli'lleT loeFbru.ÏJIi,s h1aJ\~erIS Ida nrt lill 's 'Ia'gilt Ide Isle IOO'l1rÎ1g:er, elH,e 'n ie 'r l elCJll]\ ~{ p'3.'S ICllevlalnt Hll1ie 1é!gè'l e ,poill1lbe Id'i,nlnIQICIeinite lTIlaNICIe.

Oh! 'enfl ,e ne s'lilllllu lsio'l1lne Ipas 'Slur Is\on .systè1l11le Id 'léducla,biI01l1 \ E~I~e s:a;it p'aIfla'ÏtJe,m 'e'l1l que. s'@ ICIOll1!stituJe l'lIIll iexloel'llelmt Imloly len die f'Ormler Hln loarrlarctère, 'C13 ln 'Iels:t 'Pias la 111.einlllelwe 1111la'l1d.èrle IDOllll' ISle }'IE~il1Jdrle sy.mlp'al~hüCfu.e . MJ::iÏts lelli1e laim,e 'cmnl})lattt.r'e let ·n1e ,Œ'lali,nt p .as La O·'ll!errle., et j,wl11Ia'iJs , par s'o'Ulci Ide 'polpuŒa.riltIé ou par. IdérsiJr die 's' at­It~el; l"arf'if'e,CJti'o:n Ide sres ·S'UJbor

'Cl'Üil1lnéE.I.3', Ie!J1Ie ne ISlfliCl"ilf:ÏJe rua 'l11Jcliln.dll.'e

\p1a.rt de La \ ériüt!é qU'1211i1e 'a lC'htal~gle ,die ·briflill'sim iettl'ie. <:Si j,e ne I~' uri.~ 'PlaiS 'a'illll.:éJe, peu :ilmQ)ode ! .Ile In le ·ch'eriche Ipals loella Ic]'JanllllieuDs'.» A mSl

2.2,0 -

~'Ü.il1rc, I~'h'él'.oïtq'lle Viergre, prorUT f aire du bien raux âll1lJes lelt p 'olu'r f"lanle lanmer Jésus, s'alcrilf!i 'e, s'il 1re f la·ut. ,l':a{f,elclllÏloln ,piortlJr;tJalnlt h~'6n M.gitir111le, ·dle 'cle~îlrels qu 'r2rll11e les t dlla'l g ée cl ' éd ucru er . '

. , BŒlr qlUri IClonnalt Ùla .bernd rlels's'e Ide 'S'QIn oŒurr , i~ y 'a là tunt SIllllllplemlent ,~UJn aJC11~ jhéroïqul~. Du 'l'reste, Inle l1'()lll'S y Ibr'0Il11IPOIlIS pa:s l SOlllJS. 'Clette iI10nm/8!be sie v'ÜJIlra'lft 'u.n üœlllr (die mèTre, iP[le~[}' d:e ClQlill-1:laslSw ln pO'LlJr 'les pe'Ïlnes qu'!dJlle ü a'l1JSlai't. Et ·si ,eUe dis'alirr: «Ii] nie iJ-;atlJt Il?'aJs .qule .'lla honlté Jdégénèll'Ie ~ell1 f'la'i 'billes,sle. Q'lllarnlÙ on ta grondé a'vlec .l'll'S boe, 'Ia fta,ult ·en pester là , 'et ne pars s '~atbel1Jd'rilr IClIU IpiOlillllt Idle 'SIe -hou~mI1'eI~rt'8r 1 ] 'IM:oir ['ait d e l ·a Ipei'ne, ·elle ",air s'oILlJf'flr!ill', lpl]leur,eT», e/Nte la.J'0uta-1:t: « POur qu'tmJe r lélpriilmlalIldre Ipo'r,tle ISlOn 'frluit, ii] f iaulf q:ule IC

leilla rcoûÎle de IJla flaJirte, let 'qlu 'rorn 'n 'lait p~s ll'ilte olillG)ir,e ide -prars­

lS1'Orn Idlans Il le 'Cœ'lill' », 'c,e q;ui L ulPlprolsle IUil1le :p1ei'n e Ipo'sslesslroln ,d'e s'()li ­l11lÔI1J.e 'et un Idré,nOUel1l1enit ICiolilllPI]Jet à Ilia 'oarus'e «Jule 'l'lOn ·doiit ISlelr'"h' .

I,l ln 'y.'·a la'llJC'Uln Ido'uJtl e: 'que Le Imlaîrtrle 'CjlLIIÏ., ,S'i111slpiÏ<l'lall1/t 'Ide flex'elm­pilre d ie ,S,alln\ue 1îhrérèsle, cJhe'r lclhlel'laâlt à rré'auilsler dlall1's sla ,Cillélls'sle l lel.:; pritnrc~prels 'd 'éd1uICIatirolll -de .lra petit'e OaJl'lm léUJiltJe, s'.attir1erlarit l i IIlé"il.~[t­h1emlell11t Œ',es1Ï<l11le ·et il'a'l11loll1r ,de sies élèv

'es , fteJl'Iwi œruly:re 'lJ tlj ~le et

rllu:pa,bI118 'elt poulTlait ISle f lllwtter Ide rf'opm'€Ir de sies sll1lb orr drornnés des chrétiens let des 'hmHmles ,de IccuDa'Ctère . tG. G.

L'enseignement du système décimal

BelallJICIO ll1~) Id1e 'l11IaÎ'trle,s -Sie figlllJr'emt crllle l lels IdilV'elr'slelS Ip:curt'lles dru sys,lèm·e nllétil'ique 'sont :ÏJnsépWl'Ialbllles , lertqu'i!1s 'SIQlnt übiVi'gétS' de l'ern­sieligneir 'en qrulellquJe 'S'olr lbe I ~orult Id 'lune ·pièce, 'SIOIUS ilia f 'O'r1111Ie brlùld!i ­ltiolrul1'eJlille, ,Slans ü slelr 'OIln!ettrre tOlUite .Jla 1l1'ounlenrdJa1bLUl'le Ides l11lzlti pl es et ,des sO'US-iIllilllllbilpllJes . C re:sit lù 'u.rne 'er/l'leur Ifâ1clh 'eILllsle. BSlt -lH r lalÎisloln­n'a-ha,e, len IElfiflelt, de Ipra'l~ller laux IC'OIill.mJe:I1Ç1aln'ts Idlalnrs Q'étJUJdie Ide 'deMre par tire ,de !l''Üll''Lgi:l1le d u 'mè1nïe:, Ides lTIieI3!Url1 ::IS Idle SILillïfla'Cle 'ert 'CÙe vo­IJlLLnlie qui <S'e rl1WpP'olrteln:t p.llLutÔlt 'à lia géamétlrlile ? PICUri111" ICleiS lerl1lf

'J..l1IDS,

'plm;;:Ïl8'uIr'S ICl!l'lf'ivlen·t à 'l' éJpébelr , Isln'ns hésliber , c~ll ie :lJe 'm ètbrie 'elslt l ia ,dix­In1'iI1a-~onci èJmle ipla!l'It,ile du qlll!all't Idi[l 'm:éll'!:ldilem 1Jelrrrlelsltlrle, fmlais' nie l 'eillir Id)emJan;dl ~IZ pais Ice qne c'·est que l 'e 111JéI1~di,el1. 'Oe 'l1l'Olt '€!Slt vidie . ch:. s'ens pHllIr ·eu x . SI()Iu,vnlt mèm:e, illls n 'iO'11 t 'WUlC/llJne lid&e die 'lra 'llI".9 île lOl1guelLJlI' dru 'mèlhrJe -et d'Otl1'l1'ealt .an hlcuSlaJric1, 'C<Olnllmle. leJX'empl·e, la ]) l~eml i èJrle i ~ IOll1g1l1lelUl r qui 'Sie -p l,és'e'l1rbe à le Ulr s y,eu x. Lie Ipil'uis 'p'rlalli cru1e 'eSi t ,de 'COll11'l1llell1rclElr il IdOtl1'l1ler 'aux é.JèvleiS la nOltilOIlI 18'X1alc.te!du mèt" 'e et Ide ses iS'tlhdfi./vis1i'ons, Id 'Iaib/und len h:JUlr l111ell:ltalnt lelllltrie tll2lS mn.ill'i un lnètr'e 'ell bOii!s ·ouen 011Ihr l"e, ,dlollllt Ï'ls ISle s,elr'vllrro'nlt pOlUlr m lè:-; ll rcrr l<a -]i()l1iguleIUir idle i:la ttJalbUleJ, ,die lia 's'almle ,d e d !::vSI:ile, 'dle illa COUlr , ebc ., Imlg'UJ:':Il1.l' qu'jlJls ,énOincletr'ÜIl1Ï en mètres, d éciilnè1:rles ,elt ClelnltlilHl(~ IT ' l " ),

P Qlll!r -l16ur ct OlnrnelI' Œ'lklée dru drallll, de '1' hm, 'Üln 'Sle Slelr vti r 'a fi' Ull ruhan Ide !dix IBlèrhr'es, IOÙ 18's l11èJbrres IS'eDont IJ.1Ilalrqlllés plalr dc,;, si­gIlIeiS 'bÎ'tm lapip'alr'emlts elt l11ulm.éI"o.1:éis.. A, 'ec ICle ;ruba'Il , 1'1s é, lai11H1Ii'(wt la :l'ÜugUleurr ,d ':UJne courr , 'CleJj]e ·d 'une Idli'stnrl1'ce 'l:ndiqll é!e S'lIl.' lt!i-e

------------------- 1 - ,2·21 -

l~o·ute ou un chlElmin 'elL f1eJlîolnt 'c:o'l1'naîtlt'e 'com'brilel1 'ces ilIo,flgu ('!! )"s :c-onüe11l1'enrt <elle dam , ,d 'hrù ..

P QiU:r le l,nn , on "l1C!ulr IdalDa q l1,e -c "eSlt lia dils,balnlf' e qu' Ull1 hl ;.i)1 111 2

P a:rlCOllllr lt d 'un p a:s l11üdéré ren Um quart d ' h eu /r ie 'ert 011 } el t r ri l' si -gn e:r:a ·dies 'ench~oi ilt s UIU poünlts rél,oulgnés d'envil'on 1 Inn 'œe l\; co],t; , ... Q lllaJlllt IWU .M'11). , ~SIOIn u:slaJgle eSlt T'Op 'rai rie ,p~1Ill.1r qu ':oln leln ItÎlEln:nle comprlle. U n e ,flolilS qu'e IÙ ~ ls é:lè', es 'aflTll\nl1'r !l,a InlOUllQIn l~xlalcJ':e d ies lpinn­'CIilplaJE!S Inllesu:rlels Ide wQlnrgulelUll' lel t ,dl S r 'illplpolrlts q.UI leXTs:belnt lellTbrlè {ElHes ()In ,[t'holrrdlellia alv1ec :eux ,CÙe 'lia 'm ên11le 'mIHmièrrle, .c'Ielslt-tà -:dill'le p.Hlr l 'lex'l;érriIl11IEmltlaJbiI0In 'ou .l e .m!eJslulrlwg1e, 'l'réJ1mldle Idl21S IffilelSIUlrlelS lelle clap a ­-ci hé, ,die 'lj<Ü'~ds le1t ,die mJQll1111lalile, 'Clar ICles 111IeISllU:I8!S '.OIn t ,e~~lJlî~ leŒlles, Œe!s 'm êmles r1a'prplolrlt.s 'Q1uie Ives ~Oing1 LllelllJ rls let Iles orp\erlal~llo ll1rS I,\)-y Il"1olnt ,de l ia l TIJêlTlle 'n1ia'Ilièr·e.

lC:e ln ~I s:t cFule Ipll lUlS It aJl1d q,n 'IOIn lplallillmia IClleiS ,sllIlrtflalcles Ielt Ic]elS ,~o­lUlnes où ,enibrlEmt Idleux lelt tro,i,s tdlÎlmlenlSilons.

ci UraiIld 'Ulne &Cloll le IOIU Idlla's'sie 111Je l·jJi!sl]J'Qlsle plais ,d 'l lIln ]JIOOlt, ICI~lm­prErllid.i'll.'i1l Idle 's y srtèunle IlnJéltJrûJcpule, 1Œ ,eSlt ,flruciJlle Ide 'Sie ]Jlri?I C~l l~/elr a brbr'ë Id 'Ielmlpl'Unlt 'm lollnJemlba/nré Iqule[lqrt.lJels IIIlelS,UIl'I8'S ,chrez IU'Il '~lpIIlc' lI Elr lolu ~lln 'clat~eJtier Ide :M'r8'l1'dJrlorilt. IDu Ir/elsWe, 'ill y ra Idels .é\llè,,1es 'qU!l lalplp'OIl'lberlOn t yo:lolntile!r ls 'en 'c:1lftiSISle ir 'wnle lolu l'Ialll"brie ·mleIS'l1!l'le cpu' Î!ls lallUrlornrt tdlerm l3ln­-déJe là 1l18'LlIr's rptrurlents.

Du mauvais esprit

L e '111i31L1IVlarj,s relslplnÏlt les't ,qulE:'a'que'flo'lrS 'une ,dliIS\P'(l<s'i1tiIOlll ,lplellWlell'lsle d u cœ Lill' 'el t IIIQ1ujlorulllS: Idle ta .yI0l110Intbé, T)la!r ,La'q1uleEOJe ICleu x q'U!lJ le~n S'()l[}lt 'dJbbe.ilnlbs 'Sie 'CoIITIlpl,ais,elnrt là If lalilfle t lOiut Imlall. C'lestt r:1~ Ichoisle :kt phllS Id1aJngier eUJSI8 crule n Oin iplu lirSIsr~ ,dlélpillollier. ,dtnml: y édUrClalb~loln. A sIOm, ICi( )ln.­iba'c t -s ',a'f,fla'ilh ]~S'slenlt IIrEI.3 Im!el il~]eILlJrlelS Idnlslp«)lSnlh OI11IS 'El t Uels "nO['QlnlbeIS I1le s mÏiElulx larfflelrlll1'Île/s _ n IUll1Iéla[nltit rfiQlUIt Le hile,n Idru Ip:~ls lsré I,elt Im lel t lem -ohlslvalcille :p:rlelslqule 1i lnlsll~r.mlorl1i\:Jalbllle à loelluli ,dr~ ['larVleIl1IJ1r. ,e le/slt UI~ ~(_) I~' ­Ilient ,dévla,sltlalbelLlJr 'CI'uli lell1ibrlaînle IboluJt -de qull, ·eiSlt IblOln ,811: Illl e: liallblSle ,[t'près .Lui tfpUle rdles 1Jell'lrla:i.Jl1is j l~I~llrtJes 'qUie I~e zèl)Je are ,p'llus pelrts'évé-!Den tau rra !pl::liln'e là ffh i'rle flrlulcibIlfnlell'. ,

On 'r ;c:oOll1rn:aît 'Sia ;pll'léIS1eI11JCle IdallllS Ulnle 01IatS(~le la illll1 ,crelr:batill: n1lalltaJils:e n1l0Ir/a~ C{'ll'i ,r,a rbolujIOll1!l'JS iCJl'O'iISISlalnrt lelt 'C[lU'1 111Ie Ibalrlde 1])I3:s a t 011t ·en 'l'la h ir. · rE in peu Idle Ibelmlps , ill <ft ,~Ullaln\glé 'l'~a lslplelctt Idle ICleUe d lalsse. Gels ,~ils lalg tels ,nlalgmèll'Ie ISli ·fll'laJl11CIS, :S11 éJp:arl1I01~1IUS , '~ " nlnlt IP~~l1IS ICie 'S()iull'Iiir'e qui Iplllaîit. üe 'nie 'slolnlt ']) ~llIls qui:: iclers 1Jrl~l1l~s (~u sie ~)le~lnlt ]n , di sls· i I 111'U'll a'll~nn . Oels lé\Uè1ve:s Idont Il ' lalpipl1,~clatt~OIn 1~ lal llSla'11t .1 IelsIP'o:Jlr c1~1 Iualtm:: i31011111 ·d.lelvlellllus ilnlal])Ipl1liJquIés, lal11rlolgaJnlts , 11l1'Slo:L1Jm:l ls. IlJOirMfllJe vous leur ;pialrliilez ,de 'srciilell1iCle 10 rtlJdle ,~elrl tlu, lilll~ ,aICI ClUJelllL~~11Ielmt Ivlos . pa­l1'.ol:1els :arv'e1c 1UJl1le lalilmlaOJ[le Islilmq):JlilciIM let ,mlallnltenlaJnlt ~ll lS y Il~elslbeln~ lill1isl ~ lnJsi:b lllôs ; " OIS lcuvâls ·lelLllr Idléipl1lali'slent ,et. l ilis ille, f'Ol~ 'VIO]~' rbaJn:~ot ,p,a~~. }leJwr indlill'rfér leIl1IC1e" IValnltôt ,piaJr IUln 'slouJl"1:Tle rdleèLaJ~gllllel1.1X 'CIIU,I '~O~~ ., o'nlaloe. GetS 'lèrYlels cl'lil~i'qulelnl t , 'CŒlIS'l1Jrlelnt Iborult; Tlllen(~e ICI ~ 'cr.LUI. ,Sie J,ai,t 'ell leLals'sle 111l',elsll rde ŒelUlr gfÜltlt. LIs bl~all'v1el1rt ,Ile ilnlartJr,e 'l ln l~)IP'I , rl l e

- 222 -

trll:1icass1er, tylr lannique: c'l~lsl t 1;le/Uir IbêUe l oi'f le, ;~eJUIr eJl1'l1lemli, ArUISISIL

'I lle ..l'u'i pallid'Ül11ll1'e!nlt-lilils fllilEm, L ieur Imlalll ~n Iplla/ilslilr 'c:olnrs~i ls/t le à Ille IbNllu.\nef '€ln 'délfiaJllt, rÙ lexlrugléll el' ,déHnJ€JSluiréunÔl1't Ises tn:lal\~efllSi IOIll s'els 'Unlrlts, Ù i}le 'clélnilglrlelr Idle IlsUI!' ll11 i! ~lux , là lall111elIJUeir 'clOInlUœ IIluii l lelulrls ']J'a­l ents, S'il,s nie 1j)lalr vilel1l11lernlt 'Plais 'à Illuli 'ClfléJelr ,dlels Id~f,fl ilC; l1l] ltés Ic]e <Cre' 'Ct)I ~é -Il,ù" l i/\~ IllLri 'l'letn;dlôl1it 'n Jélall1iInJOlill1lS lb srirfJu;aJtirc JIl1 IpléJn i'b:lle Ip:alr ,l lou r m IWll'\1:1hlsle ,ol]iQlnIM 'pler's,ilsIDalnlt'e qlllli 'ne IplJlile, à ,}''QIOClalslÎlolTI, 'quie ,dle­v:arnlt l ia 'C:l'lalilnlbe dlels !SIWl1lcltUIOIn:S, mlali/s q'u i /sie 1l'lerbl'lalnldhlE! !Cl ès IC)1U 'IEIHe lie Ipeurt, 'darnlS Il/els Ij)'osliitiolnis cpU!',ellille la dü crlllitt~eJr 111Ioll11e:rlltamélm/ellllÎ ,

Et ,rnJaÎ'nlt'e!l1'allllt cru/elUlels 'sio/nit Illels Idall1lSIe'S ,du 'm laluvla'Îs 'eIS1pll"i:t ? rOe!.s IClalUiSles p lE:IUlVleJnit êltJl'le 'ex/béldelulr1e/s à Ilia cl1larssie 'O/u 1l111ê'mlE! v/emlill" IcllU Im :aÎh"e l!JtlÙ -Im lêmle, roa r ,1100l'lslcpllle Ille ImlaluwLÎls 'elSiplr1ilt IS lilnrtrl()1dlllirt 'dJruns une dla/s,s'e, me IlTIlaîltr le IEln IEsrt 'SI01li\~fjnlt Ile Iprielm'ilelr lalultellllJ', III leSlt ,diEt5 'Clais ()ù l ia ' 'piluls< Ip ebibe ,Clau'sie :s'LUH"ilt 'PorUT olpélrlelr 'Ulnle IPéwl!1luÜOlll d:alnls l'es 'elslpirlilUs : UJI)Ie IJ)[atrro[le ,j ln}lpm~dleJnlte 'e,XlpilJolirf1é1e p lalr 1.lin él è\ e ]nflu'elnt cru \el:Œle la/LUla rp'l'loJf'o'n\àlé!fnent h1e'Sislé; unie llulalJ.1ile illllcün v'e­'l11a1l1ltle cl'ui t 'f!a'nSlp,i'ne wu :dleihol's ; "U/n glerslte Idldi i!clll~le, IUln !l1îOl111e'nlt d']l'lllmt \LUr 11<Oll'IS ,de IplrlolplOS, '11111 '1 eI}JI1'\0ICJhre m\o!rldlalnlt laldll'leJslS'é illuprru­dlem'l11Jemlt 'à des é'lè\~e'S ~ilnlnIOICIeJl1l tls .; ,dlels pUIl1illt,il01l1's g,éJnlé1r:alllels p ni LIll' n "a \1olÎil" ])'als ·/trl'lOlLlyé Iqulel'qulels tCiO'uplaJhllles,

Un 'm la HJl'/e pieIll't reInlClO/rie dll1l tlr oldlutÎme Olll lagglrrwylell' Ille Im ialulWl.'Îls '€!SprlÎlt Ide ISle's é!lè\1eI3 leln ,ohelr'chialnt Ù Ciol11f1ilg1eJr Jles 'l11101iln:dlrleIS ,llilCienrclEIS Oill ·mêmle Ille ;cMsorrldl'le Cf1ule 1Si0in rn(alnqUie 'die vti'gl i l~alnlcle la I~ais's'é s' é­I/.ta\h li Ir , 'ert ·c1eP.!a ']),afr Idlels !pfL1Inlilti'olnIS jln ,fuisi ~e:s ou m laW rdJOlnlnléJelS, Un heau j rOlllll' , ,cIe 'lTIlaîlbrle \ r,Olul1lalnrt Itoult rg'uiérilr à I~a f loils Iplulnlilt là !UOfl t ret 'à tria ,'/ :-I1's, lelt If'Ofl'lt ,m1al]aldirIG/ÎlbeIl11Ienlf: 'CiOllrplahllels lelt l~nfl1«)lclelnrfJs , POll1U' unie légèfl'Ie fla'UItIe', 'un 'pie/tilt hru\1all1àlalg1e, 1!1 dlornlllle 'OOIUlliS à 'sia dollè'l'Ie : ~ II Imule, 'iil Iflrrappe, dll plliniilt tOlUS l ies lélè \nels ,d'ull1le Im

'êIllle Itlalbllle, bOlult

un côté ,die nia ,cnl::t lsisie 'Oll mêmle ~a diaisisie leln~ilèll e, <Gels tp'uln:iJ11VO'nls, Olo.]ln {]le c<oll~rTg'elr, imiirbemt let prl~mn()'(:rul~l1It ,diels Icla~)la'~els, 'R\llen 11 "t~lslt flILhSS, i Ipll'Ioipll'Ie ':r, 'mielHurle ille :mlaIUI\~ails le:slpr:ilt 'plalrmli :lIes 'élèv'e's crue 'l ia j1Ialr 'binRilbé, 1]lels prlMél ellllC1el'l lalCJoolrrdléels rà qUlell 'C)1uJe,s-'ulnrs, 'cl::ur Illels a'u­'tirlelS ,en 'CI0Inço'il,1eJnlt Idle :lIa ,ilallrolu/sljle ,et Inl :o! IpiallidlolnlŒeInt jlall111alils oe cru ~[s 'clOil1slidèJrlelnlt 'dolm lmle 'Uinle llnjLJlslbÏJc1e 'cru 'lOin ,l'eu Il' vai,t,

PiEl\rlfl()Fls me rmla'lllwuj.S 10S'] -,'11it ,elslt lai 1111 Emé , :p l~olplarglé Ipalr ,dies en _ rfn;nts 'CJolrli"O'lTIIJ)lllIS, L 'imln1.'OInall~lbé ,eL/t, lelli. lef,f 'elt , felIlIlùelml:Îre Id 'da pié­Ité, ,d'li tJrlarYIa.'iIl ; ( lUe Isle Inaii'rJe Idies 'Slefll ltilm lenllls rgrél1lér1eJllx Ielt 'él~le'Vé's , 'des a V:lIS qui Iflal,~olr 'i lsle/nrt Il ia '\nerrlbu leit Ik1. honnie 'clOlnldlJli rtJe, ~ 1e'mb~labJ.e Ù une n1.I:l:llwdii'e 'exh"êlmlelmle!nrt ICJo,n/tlrugi euls'e, ell}le sie 1l"léplall1lJ 'avec 'wen r 'arpri'd'illé 'plwrlf'oli,s leflfll'/ayralnrtJe, rOol1TI1mle 1M'!oI Îlsli ,~elbé 'oon;dulilt iplr/ :-\'ilqlllfe tiJlTlmlanlCfula~) 'lielmlenlt à Il 'liI111lm'OI1'iaJ~lil bé, lIJe ml~tÎ!tllle ISle Jf\elr l:l 'en lellla,slsie un dJmnoil' 'Cl "OleIC'lllpieu' ,CI0InltÎ'nIUlelilleIl11Ie1llIt Islels éll è VielS, Id 'Io~lltlelll,ilr ,d "eu x l "olh _ ·slen atioll1, 1l" ilg1Olulrlel lllslc Idu. Tèg';~ / : imleII1Jt. Aj'O'utlJOIllS lenle/Oll'Ie qu!e l'riinrs1l11tlu­Ibeuir pil'Ovorc:ruJe égraWean!enrt I~e Im lmli\1ali'S 'elspll"ilt lpiall' .J'ÏrnlsIUaJbi:llÎ:té ,.de son hUil11le!ll/l', /]i'le'xICieslslÎivle 'Ï1ndull'g1eJl1lae ou ll'1exltl'IÊUllIe Irligueur , l1"all) ~ S'elnc1e Id'Ialflflelclliiloln 'elt ,de 'CÙéW1IUle'l1îJE1nt poulI' ISI ~ IS :éll 'è,nelS, Ile m :Elll1'C[lule de JTIJélthoide le1: ,die p'r'é~)<aJrlarhiIQln Idle ISles l 'eÇio'lùs,

- 223 -

MialilS qUlellÙ,e qll!e ,SIOll\t Ira 'cwul:sle iplllil11iC'ÏplaI1e {enllinie dla/S'S'~ DIU d \lillle ,écoJ'e ,qui Ila'Ï!s'Sle Ù IclléJslilr lelr SIÜ'UlS }! ~: r laplpOll'rt <d'lI h on 'eISI p'l'll~ t " Ile nlIa,îJbne 'c;Ü'nSlC!oeInCÏieux S 'elffloll'iClelrla ,dJe Il/a CiOll1lnJaÎltll'e let ,de Gn l 'anye 'dilSpWr':lûbrle, la IS 'I:oüèlll'Iésisletrla" lalU Ible\510il11, 'Ù 'dleJs ICJOll!lèg~ll eJS 'qlUi IréL~ls'S'lIS­S'en~: dau's Ibelm'IS f 'OlillCrbilOll1S lelt lill ImJeIrbrr.'l ,lle'lllrs 'C'olnlSl :uŒs 'eln ,p ;r lartJlq'ue, L ie' 1 Ion 'l,éISIUJ!ltlqJt Inle ISleTla peUit -èbrle ,])laiS lillll1l11léldila1t; 11113IiL; ill fl.:vUlt sa \ olÎll' 'Vlwt!ilellllllelr ICIOùTIllTIle IŒall1'S 'C'2Jl" bJ.1 ÎI I1I€!:i' 111lar.laldil~ls Idloll1lt '?'11 ne guérit qwe gll'Iè.1'C.1Jl1l8lNIEllTIl8Inil, ,d\1Il11,e [Iaçon Ipre:sqUie IlmlplerrlCieip tlhl!3,

-l

cipa'}es n~tilQnls: ':lJg'r.j 'Cllullt eums, 'gielliS du méüer, indUJslhiilels, eite .. loI 'es~ W;aI gUJe Il'',éil,a'boi atilOln ,dies .m 1wHuells sc;oI,ali,l'/EiS sie heU/l) ~e, '0n

Va~l~lJS, ·a de g,rln.l~,de!s djflfioul~bés Ié'Dwnt donné ala diINér,enc,e idle­dUIPee de. lia -s-c'Ü'lia'l'Illbé da'll\S /~eJs écailleis. Il fla;ult, 'en ISIOnll11Je, trou \ el' du tra \~~'lt. pOUir ,J'es éoolles ,die 7, 8 lelt 'm rêmJe 9 'lll-o-ilS. Eh blileln!

r.~IU 'I~'? Id~si tI:lli?'Llie ~' e, 'p'ri'~?~p'aJh .. d iu s-eoollldJa'ûl'e. rL le ,pr.ill1'Û:Îlpail (,c "eslt­:< -,du e -Cl5. qUILI'n 'eI~ev,e Id 'lllitelmiigienoe ll1lo)'lellline ne ,dO'ltt !pIas ignoll"er' a ilia 'so.rtlie ,cY'ul1Ie 'eclOI]e ,à ISlo01arÏtté ·de () 'm lo'ils) :5lerlalÏt -en 'ClWl a{)tèrre!s p 'IllUS g1f lOIs 'et Ille slecrnnldlalÎ.r-e, à -La fdlIl ,die kt Il le con là tiltrle 'co!nls'uIlrf:Jaltif ()iU sous f'Ü:n-r:e ,de Iledbm~e Ipour I}es éooŒes à '~'ÛoklJr,itté pITIUIS l ro'llgue .. V oy ez loe CIlli !S 'elslt Ip,wsrs'é pour !lie oa/béchiISllllle. L 'Iandi/en Illl'a'llllier éi b~irt slu!l'Icha'r lgé dle détaJ~Ls elt de :pediifJes. ,C 'éba'it ala ,cpo'Ïx qUle 'P'0r­ta.llent -lllla~b'e!s I e!,~ élè\nes -et, ,dJi/slons aussi, llies pa!siteuris d ie 'P'aiPorilSI­S'es .. ; .on depelliS'aIlt un 'belllips cOlnls-i,dlérlwblle à 'l'leIl/s'eignetlTIient die :l 'a ·l'Ie%.g-l'on 'et ,l les éllèw:!s, là pa'l'It loeux. doués ,d 'U'llIe ·ex1oe11lente mé­~ro;jJl"e, 'nIe patrV1E.ll1oatient Ipias à lappl'tenrdr/e 'pwr -cœ1.W ÙleUlr Illliamure] et Ine .lle '?o/l~lptr/e/n:ajûe!nt pws . Nns S'ei'g1l1IeJuirls Iles Evêq,Ute-s ICIlllt Ifia'ilt 11e g:eslbe <CflI:t IS ',l,n:IP.OIsl~tÎlt le/t o nt é liaJhlOl11é 'uln 'plel~i lt llivlrle 'SlimlPil/e, pirla ­

'tique, ibolUt Cl ·fÜ1Jt a I]Ia IpÜ'rt.ée des ,é'lèVles . . Lie trravlali[ 'POUII' tlf'.ems/ei ­g'nlem!en!t Idle l ia rlelligiloln e:Sit r 'éd'Uiit de lll'olirtlilé. T'Out le IllllQnde s'en trrouV'e hilen let IHOUIS - V'Ü'~11S alslSllllr ,ons C{'l e, 'P'all' l'' Îln:trordulC'lliion du ll'O'lnnel n1la'll'UJell, ,La 'r'ell r~giron nJe 'S'er,a que -mien x 'C10lll PIl'!Îlsle let pat' ta-nt ,m 1i'elLl'X übslervée.

,. ~.a/r l ,a 'r 'evrilsiün ~dtes n1Jalnl lJ.le~S 'dJWIlJS :}.e s'ens' inrdliqnlé ci-dlev ant,. '1 I<l1'S Dlltumeu l' t rouvle.rmif: ilie rtel11'P:s nécle'SlSrR]r'e /p'0Ulr IS' ooClU'pe,r un peu tp'hl!S d e 'J'é dluC'ati'Ün Ides ,éltè\"es qui les't ,à 'pelullie 'elfftl,elH'ée 'alc-buel­l lel11.!en:t p 'alr slU'i,be d ·e 'l 'lalho'l1lckunde ,dies .lffiraJbièl"es. L'le/n ISle'Ïgllle/llllent du f lr .arnç a'ils lfùnr:ait églaJllellllElnlt Ibout à glalgn/m', QI ~(S 'éJ.èv,els laylalnt le. il'o-] Slilr / j l ~ 's'la'CllolnlnleJr là l ia 'llelclhllll1e , 'Clar à gUlolll IbloIIl lc,rléJelr detS /biblliilo­fJ]). ècpurels S, c()':la~rlels 'sli (JIn n 'la pas ille te:mQ)b Idle .]:il! e. ÜhlWCl'ufe 'a/l1in ée, Ih:,S ·élèv'es P'011'l'I.I:':a'Ïtent dlQil1i11ier une l1epn~JSle:n'balbi:011 ithéâ'brla!l le CJ,ui,. to LIt 'en · di~\neI tilslsla.nt illes I})laJr-enrf:Js, heJlill' f 'ounürlalÎlt l' olooas,ion cl ' alp­pl'Ien'd~'re à piClJrl:/er , oà 'Sle 'p/rés'enlter letn puJbŒÎIc, là ISle IdJéb:all'll'laiSISleir -de c'ette ,{Iwus/sle hOlnJbe, à :alC'qué6r 1.IJn peu ,cl ',aIlN],aloe - si nécessaire de nOls jours - len un Illl'O't, à Is/e r dJéhroll~il]llle'r. 11\1Ia,]s voilà nOlus enbendo'11Is '11I0/S 'Ûo~llègUleJs nous ,dh'·e : « <Cel,a ,es1 'toi'ès bien: l11;ais, 'lleJs 'eMtJm 'eJl1's? » Eh bi/en! 'l,es _ exalll·el1rS ISlel'lallent égla'liElinent T'e­\1i/s'éiS . r,ls f.c1lr115Jslelnrt: ]Ie 1l11IéICla;n/i/sim le ·de l 'léool:Je / aJcibllle)~llelm/elnt. El/he n 'Ie/s't crU'1U n ·ch alu1yt\agle ,à biliwnlc 'en vue d ie CIels Ir ,eldoutalb!Ues ex.-a­I11'cnls 'CJLUi décidenlt die/ ,l ia 'clap:ad-té ·dlu 'l111a~t:rle. L "édlLl'c:atiron let les' hl'la'lJIch'ers lC{'uli n 'y ,fi,gulf /e111t pas ,Slon!t "eMguéles à. 'l',arrrièll'ie-ip'l 'an .

ES'pér:OIl1's crule nOI ~l'Ie \no'Ï.x Sleu~a -e:n:tell'd Ute ,en Haut Li'eu et qU'ey

à [ 'i rns;tm' de la gr'M 'll'e j 'etlJée ·en Ibe/lTle 'alu iplrli,ntemps, ,ellllie lèvic pl'1el1lllJe ,corp'S leJt 'P'rodu'irs'e ,die 'beaux Ifrlllli,ts tp'our .lIe ~)I1Juls gU'ialnd hien: du .pe'upll/e vlail laiislan.

,C heJrmiJglll'on, len l111ClJrS 1930.

A. DUC, iJnlst

Avis DallJS l,e . 'll'UmtélI'IO èLe j laluV1.üer de 1l'iE,co)1e '])'lliIll1Ja'Ï:rle, !lla date d è

illa 'l'le1br-ai,tle p'OIUlr 1:\1IM. l lels rvnlslbir1Ju/tiellJl's lav/aH é!té f ,ixée ,au 20 avrIl. Ban' suilte Ide ICÎIl'/CIO!Il/s,ta'll'CleJs pambÎJouJri.èr/e.s , /~Ia Gl'IwllderLl/r .a d û Li 111jOld'1f-ilell' let nia Ir le1:iwrldteJr Id IUllie ·sIe/mJai11le. La 11iElbr:a/lme 's'.nuv,l-il"a dnnc , au sémii IJlla/~11e , Il/e ,Slalll1Jerdii 2G C'OUI11all1lt ,à 20 hteuTretS 'et f lilfli.r1a le :30, QiU ma tin.

o :'entJen/tie lenlt/ne :lies lal u i b()/l'/ i l ~és ll'ielÎlgileJusle let oi,vile, MM. lie." ,ilnlsl titll'bewl'/:-J qui prendront pnrt (lUX exercices spiritllels ,s,o·nt au­!Lor isés -à -Cil ôDlurlelr tl'e lur allllnée s'CJol~la : ill'ie .c]tall1/s l:a j l( )IlIrl"n ée -de S.:1,m_t': J i , ,die fa ço n à Ip()lUl\nOIÎIl' ,Sie 'l'lelI"}Idll'Ie là Slil()ln dlalJ1ls illa s{),ilré e. 11 -nes t e ll n 'oelrlt,aü1 '!1rOimibirle die IpŒIl:liCleIS ,diilsiprnln lilbl1iels. N ' y Ia'ulmi,t-lill p a,s, ,cLa.ll,8 i:e B3.Is-Val!lalis , qU'elqu/els hOlm lm les Ide htonne vOII10llllbé '])(lIll,r Jes o c­cnp elr ?

N . -B. - Ü Oll111mU 'CIe's 1è1ll1inéelS IdtEtrn iè/l'Ies , Ille pr:i x de p ." Ils il) Il es't rhrès ,lniillilm le. A. H .

l'Assemblée de St-Maurice Les j roIUIl)I1'a'U X ont ~),l.1Ihjl lié Ide oOlp'i-e'u x 'co/m iplbels -l"erueliLlls ,de l ' A.'s­

S'e.m'b/1ée .gén èr/alle Id e IUa S. V. E., 'tenue l ,e 2 ,al\ l'.Ïll ·8 Slt-IYllanrilcle. m 's'et! aH f lafsltii.cllileu x d 'y Il"evlémi/r, à IltOlÙlllS 'que 'oe '11Ie 'S'OI~t pOl\lr brlalilber de /l/e]!le ou 'be/He qUlelsrt:ilOlll glui fotllt siQ'l~bevléle lafJ.l. 'COIll\rls id le: oes tlISISlil.sle's Ipédalglolgk:I1l1!es ()lU quli leslt Ieln 'oolninleX']Oln lai' elC üôllbs-'ci . L' «IE 'oO:he PlrÎlmJaI~r:e }) lalooLlIe/illJllel1a a vec 'P'~ali 'SlilI' , ICü lTIlmle p:a1l' Ile pals'sQ , ~EIS -S'ug'g'e'S'ui'Oll1is 'et TlevlendilCia-tilOl1lS ·du COIll p'S e'J1Islei/glnlalnlt d'(llJ1;t el;llle es t 1 '·O!"gwl1le. .

NoUis ,cl,o!!iri'olllis 'cle/p 'elllldlall1lt lTIlalI1iC{'lIJeJr à ·nourle ,d ev OlÎJr :s~ IliOUS nbxpr1n1'.ÏJ(]/Il's ,aJux lau/boirilbéJs let là kl pOj)'uJlatilon ,de -Slt-M'aul"iCle nos sIEmltÎ'mlen!bs Idle l~eClO'nJnl aii/sISlwn;C1e -l)'O'lllr Il ' ex,oelHen/t :aiccl.1leJiil 'qu ',elUe.'.! hilrlElnt à li/a S. V. E. L 'e 'ClOl1'lpS !enslelÏigm1wnt glatl'rdtelli :l 1~le l11IeiUell'l' sc.üm eni'r ,d,e Ilia 'Clull'fdlilalIlilllé 'et Id e il 'hos'pirt1a'lilté la:glalUl1'OIÛsleJ.-i,.

Chronique de 1"Union

Echos de St·l\,'1auroce.

T '11aJduirle 1:Ie:s imlpll'Ies!sli1oln/s 'm lul1Jilpllies et /d]\~eli 'lelS, vréclLlles h )fl"S

-die nOltre lass'elllllblée de S/t-:lVflallllrÏtce, vo~]à Inu~r.e IptrJ2\mliler · 1J.TI'OIu\~e­m le/mt :en 'r1e/pl'l€'nlan.t 'b ,pillumle laiUlj'o'll!l1d ',!1Il1.Î Imênle.

:M /alils j~a :pensée ,de 'l'IiJnu,tiil:i ibé !j'une IC'hrl()nirCfU!e Is,ennlhl)alb~le ·a praT'a'ly:s'é <CIe/t éJraln à ISles dé/buts 'et nO'Llls- 'a Ir ,aIl11'eJl1ié à Ulnle ,riSiOIIl IplhllS -U:Di Ile Idleis éVlélll1e'l111enltls .

NO'llls l'Iellè:\~ ~ lr'OlIlIs IdiO/IlIC lid" pour :Iles eXi3.II11:1lnler 'tl11l Ihrilll, l,es opi'l1:ÎJo'ns d ie lM. il le -Ohef 'dru Drérplall'ltèl11Jent :dIe l ' Instr'Ulcl~il()lI1 p 'u!blitqllle eJt de oeltJ.es , Ipluls slulrp'rleJnla-n~es lel1iC'OIl~e, d ie M. gvéCfll'OZ .

- 226 -

,~é;S:llnl'GnS rbout Id labofJ.'l-d il 'o'b.i'€lcti'on 'so Ll'hwée oorn;brle no:s r le­,nenldl'c:aholnls. ; llels Ichitflf"ries 'pr,otp'O'sés '])laI' l' U. ,du P. E. l,dépIJ.'ssrenlt ,lia imles'ulr e ; ü s .'temldreJlllt à f 'aÜ"/e échOiule'r ale P'~·lo.i'elt Ide HlÇ>i lm 'à 'ooan ­pDolmlelJt'l"e IrelS ,fliill/aa11C1E~'S oalfitolnla1Iels·.

, Po ulr T'érpO nJ.:::ù1l8 '8" IOelS 'aiUégla1b:lOlllls, . n OIUiS Inle IP'OU vnon s, 'ciher's 'col]-l eg1u es, 'que 'ViOIllIS IrleIS'S!alslsl~r 'd "a'rgllilI1},en't,s 08Jl1it ,f'Orus é lTI'is Idéjlà . Qu 'oOIn n'Ou's '}JIalrldOlilll1le 'oes r éJpé lnft11oiJ.1s 1 No'Uis '1els '00nlsild aT'OIilIS IclOllnme Il ' ex­

Iplr, €!Ss~o'l1 du ,nnali leit jUlslc.f1l1'là ilyrl2lu 'V,e Idu 'cIOInil:'l'railr'e , 'l10'llIS TIte n11a'n ­(reu,erons rp'U'inrt ,dIe Ires f !a:j,r·e va'llQùtr len , borul~es ,c.1lrCO'l1LSltla'l1/c/es.

A hl/S i ,d'OID1C, n i l~iJ. .'i\T1all)pll:ln" ni ·IVr. 'Ev é'qu '0 z ne Sieim h~len t renn­" ,a~:l1i~~~1S là 'O€Jttle lhte:une, Idle l ia néoessilbé 1,:l"u'ne 'allnéelilor'arbilon 'pr'Olmpèe 'et · efh_~la/oe 'd~e '~:o1Jrle Is i'IJula1ti'on IInalt'éâeHle. ün noUiS pfJ.',OlpOISI ;:1 UIll,e sorlbe die pal~[.l'alhlf. On illl:J /U!S 'C0Il1 v1ile à illa pr'll\d/8!l1'c1e, à l ia ,cotnlf'~afl1 'cle, à t'OIU t'e I llI~lle Ic/a1bégro'nÏJe /dle m 'ots ·eln an ce, 'elt ,elTIlflÏ'n , il "a1meJnlbe à .cl103 t emps nl'eIi}'I,ewrs, 'CIel rétennl::l lrlefrla'Ïln. Nr!aI~:h'eullelL11Sl ellniel]1t , i !l -Ble nCJIl.l'S r lelslve pŒ'll'S ,aSls,ez de f 'ol"lCie po'Ull' l'Ien/tonnlell' à nlOll!' I€JUiU. Nloruls 'dle'ml~ul ­do'nls, 'l10'ul5\, qUie pIlelnlBle'nit ;fin !Uln!e bonl1ie fois ICles 'Ooll11ip'r 'O'l1TiIS hu­l11Ii1ll;laJl1rts. L ie Tôlle d ie q)OiSr!:ILüalbe1ulr nOlus ,pès'e ,et ,. 'à nia Ivolmg/ule, ,flartilgUie ell11'pil,oyenrs lelt le1mlpiloyé's .. Qu',on f lalss'e Ilweu',ne, à lliorfJre éO'/él!l"Id , {·dle ]Jllus d'érquirM et ,c1Je /cU!aill'voY'anlC'e. NoulS Inle !5lQllnJm/es Ipoint" SleJull.sl à pâtilr dl"Ull1ie 's'0mihlahl/e sil~Ula'tll IO'n l'gooil'e ,eJljl,e la'u lsislÏ 'eJn s'olllftf'r ie' 'elt Ile m la'l ne ,f,ajlt qU"8!illlpri'r 'er ; 'l~illBllX cpt~le qlloÏIOO)nq:l~le , 11IQlUS 1T1Olll~ en 'l'J011do1l1ls IClQlffi[)ifje.

N ,o'us 'prelrl31Ïlsltons Id0ll11C ,à i})1l'lod'allTIleJl" ']ci ICIElttle IOlpi,ni'Ûln deMa/nft l]laqUle'II!le pais IUin lar1gl1'm.lenrt ne ISlllbsilSi be, que Ide La Ivla'l leJUir dlU Im /a Îlbrie ,dlépelnd 'loe nGi' elau lilnlbeiJrl,elc1Î'Uie[ 'ell ln OIl'la!l de Œa Id rus s'e. 0 r , IcJh lez n'olllis , 'OO'm 'lTIIE\nlt la'oquér:Ï<l' lOerfJtJe vlaJ11C'ur ? Dès Ila 'SIOll'tÏle Idle 'l',éJc;o~le l1'OI11ml~r.le, 'e/t 'J',elnü'iée ,en .iaic.tiIV'litlé da.nls il"e'ns,e1i!gnemlenlt, IC leslt l 'a ,rlUée Id/es difi~1ï­cuflrtéls 1(1'e ItOIl11S .g,el11'i'/els 'qui 'OIUS laJslsladHlIIEm1t, VQlUIs ŒciCiEllp!all'le,nlt let valu s poa'l1a'l yls·eIl11Î. Dè's 11es IprleJ111JÏleT's pas -dans ~a clalr lrièlrle, we tble!:;;loilJ.l d ''alp­iporrts nOfU.'V,eJalllX à ISle'S 'ftevlfJnUIS Sie fia.it ,a;ÏJgu let -pl"lefSls'a'nlt. L':OII1 If,olnlDe a ,neiC ,alridlelUlr 'SI ln' de!.s 'O'clc'UlpiatiIOIl1iS 'algücolles , ·,a\d!ITIlin~s·trt:lJtÔ,;le'S 'Olll C'QIlnJm eflcli!allleLS qui VOIlllS ,délbOlU1l1lllel1rt ISla\J1IS rè1l'Ï'slsiOin ,dels qUlelSll irolJ1s p'éJdia'gogruqulB. LI~ls . 'Cio'l1TI1a1ils'S'alI1IC181S laIClCfu'i:slers' s 'év,alp Oll'ient. 'Peu à 'P0U. Llels 'SIOIllI,nernlill'IS ISle f loont 'ÏlInJpréJd!s IdJalns ,Sia .nl'ém lOrirle let !lia Idélch-éJad11C1e s'iaffall"l11le lalV1eC IleLS 'all1nées. F la'Ul1w Ide I~elmlp!s 'elt :d"atrfglelnlt, pnint Ide hi'billilorthèque lœa'nls ~a IlTIlaÏJson, point ,de ,,~ory,ag'es d'éhllClles, si 'ultÏ'llelS Ipo'UTiJalI1ll. N OUiS ISIOIITIll11!eiS IC'JOlIlicl!ruffi11'é'S à Il'ig'll'O'l'Ianoe ·des dléC'OIl!'~e'rtl €ls mOldel"nes Idle Uia 'slCÏrenC'Je, là 'oelHe -elles 'ouvl"tagle!s ·nolnne'l 'l ieII11Ienrt ]J'aIl'US elt 1(' !11 vogue 'dlans tournes l /es 'Chllsls(es de ilia proprullaltiloln. N'/e'Sil-lce p.a/,;; hllllmiHlànrt ? 'Eit. Ique ,dilrle ;aŒ'OTI3 Ide l1iO'1Jre 'ensieig'l1e1nl'ènt, IClofl'nuTiient Ille s'e r'eJs:soolt-ill 'plais relie 'CIe ldé flauJt Ide rc/uHrtl1'De ? 'Nous :ue pOIllIV'Ol1!S fliOltlS mouvoilr à 'l'!aÎse lœallls 'Llll1 'Cladll'ie h~()ip 'r leJslbrleirnlt -elle ,e:oll1,na/i\S'snll1lC'es. L ',espll'it 'els'Slelnlti'~IHlelmle'l1lt IC\Ur~eIUX Ide Il'Ieuf/ami n ie s'e Icontem te Œ)ilnlls de révéla:tiO'Ilrs vuJl)glaÎT'es,. H 110s 'a 's'onldéJes déjà ·etl1 flaiIniH1e, en pro­m lc11'ad1e, i€ln Ic'Üm'p!agniile, lau cinéma même, ;dlans Il:e·g Il"IeVll€IS ~'[Illls­trélers . .pOIUIl' pro'VoqlU'e'l" sion imtéT'ê't, 'Oalpt'err ;SQIl1 la1tJtent11Qi]1, 1\1 n'y ~l

- ,227

aoll.!ouwcl ' ll'Ui ,.qUI~ Illers lüŒl1?lpta.r lal;I's'ons /l1leJUJves, .l'ens'eig nemJ'::lnt b::lsl! "HlIl, l esap,pbJCia'UI01l1lS ,mOldlennlels de l a s'C~ !enICie, Ic"es,t pOUTC[lIJ .}i les

,pr ~l:all',alhons s ':l:~vèr ent d "année len '~nnée Ipl'l 1JS j .n ldd.'slpen"la h~le, M'~.lIs CQIll1l1l'e:nt 'S y 'adoll1'ner d aùl ls les 'Cm'iC'OIJ.1 S'taJ1tCJ8Is 'aülueliles , par­ml l:a'l1lt de ISO'lliC-iIS m.albédel]'S rdjlvlelf s. Et 'CI cl Slo.nrt 'aUlss'i \oeS s'ou/ois dont lia pensée se trra1l1iSlf/olf1m 'e elI1 OibSielsI3aloill 'V~o~Ie'l1ibe rdnrant Ile~ ho~ l1 ' 1"' e!.) de d ·a's/sie. ms éterllgll1tentt lell1 no'us 'C'C~ù t,e Ich -atI,eiUlr dI.'lllls 1'en ­SelJlgll1!e,me'l1t et 'C'e s'en s pl.s/)'chollorgÏlquI2: ·de:s 'rdifücu:lités Idle 1"enfa.nt S{llniS ~'eqll'el ' t'~fLllt iptflo<gll'ès f~limli. t. Ett ~1'O 'l1S ,alff']1l11IQ1nS ide m 'èm e (lid.l~ s.ont hie 'ch:elml'11 ·de la 'l'nllltl'l1le, C'e'l'll:l :des r ·épébltiol1's ,f'alsl·tidiel!.l:j{II.3 et de c<€ltelS ]wilt nélg[ig181l1t qLl'e lle ~') lautorités soilt 1]les Ipl"lelln:ièrle's Ù d (~ ­p l 0ll12'r Idans Ilia con!d'ui, e ,Ll \m It,1"'O p gr~aJn ld 11Io'm'bir,e Ide nus Cb ·':)I'i'ë:S.

L ia n éoe'S's.it,é d'un Il na Ï-iellllielIllt équlit,a'hl'e du P. E. s ':imlplnb l~ do'nc vour p 'af/er 'autlant que p.ossLb'],e ( lU 'mala'j sle édJl1'C'atltf Je 1' t"­po'qLlie. N()Jus 'arwmlS n(1IUiS -lmêI111le's ll'l'ùilC'. ll'M idel.:i 'chiffr'ès blasés ISll'l' l e slentilne11't ·dle nia IpihllS ISltl'tilCllie j'llSlbi'C'e .

Or , ne SoU ' is'e-t-,O'll Plais ùle Iles tax'er d ':exiargéüa1ti'O'n! Nmis ne cormpr'elnl()l1!s 'phlC, . T 'n I tl r 'a i' beJml ~)nt ,annuel m'oyen 'de 350 fl"'HliCS en "i'1"On Iels t- i,] ,do'nlc. 'ex'a'géré? N',ou hlions Ip ruS Cfu '·ill sie k laldll'l lt ip'i:ur un ,rle'~Eln'll hrnt ·a11l1ll1lel ,clle 2000 à 35 00 h1all1'c's. Poulr l'e m lalltr'e cl 'é ­C1nI:'IC, ,dians ]"ohl'igati,oîJ1 de 'f lai\rle Ide Il 'enstBiiglnle'lnen !t 'LlInle pl'lOrf'e3si'oll1 , et ,m s'Ien tll'/OIUVle ten gr-a'nid In{),m ,hroe, ,elt hilë:n c'Iest insu.fliiflsla1nt lel1tC'QIJ'/e. L ,a YllUe, par ex.-erm,pl,e, la deL~ lexlilge:nroes qui abs'0'1'lhen1 dlels chilflfnes hi'en IpO'UIS éLevés . NOtLl's '0Il1,n'a.Ï·ss'l1'11!S il'Iuln d ie l1'QlS 'collègues, 'pèll"le ,de qu'all'Ile ell11k lllitS ,déiprernlsra'n t 'pÜ'l1IS ·de ,6ner 111 irJ.lle fr1al11lcis :pour Il'rEln trle­Itien des s ilenl.:i. L "eX<81r'cÏloe ,cnnl1 lelm;p!l,(i)'i 'p lus h llCll'laJtiilf IdlWl'la,nlt l 'eJs YlfiIClfl'l1iC<elS c,o'm lhl:e lTeul"Ieus'e'm lel1L la diHlorenoe. 1::\/La.i's liil S \eln h"1Ü1l1'YIe'1l t qUli In"Qfnt prus ICI et aV1alntaJgle. Et Ic;hrez leux, IC'lelst o}la IgêTlie, U'lrup~)T'é­

~1J.'m~i011 d'2 Il'avleJl1'jr 'crUla '1 " aldo~)titOll1 Idle 'no's Ich'ilfflr es Ip1arrvileinldr/aiilt à 'P'ei.nre à lal tlbéJ1luler. NIJIUS l"lels'be/ri'0'l1S 'd'·aiilmleulJ"ls rbo:u.ioILlIl" S ,e111 .état Id ·iln­férioll'illté 'a', ,eic Iles d ilfrféreJntes 'clatégO'rj 'e:s l(neJlTIlp~'oyés. L 'els 'OIUrV 6 ell'ls cl:e t<rlal tirorn , 'à rra Ig,arle, I:leG \délC'll'm4g'eu.rrls Qie's 'ern1lploy'és d!'lenlbllelpCrt's ISle VO,i18l111 'attrÏ(bll le'r IUin Ibrra ~belmlel1' t la'l1lll1U1e'l Idl8 4000 lf.r1a:ncs. L lels ihaü::tY'E.iLl'rs Ide rUie rd 'IUil1ie IOell.ibaliln:e o}loloa'l lilté ,die !~Ia ~)i1lrui'nle tOlUicihenlt 5000 {r'ancls. 'C.',e/slt 'eflflwl"antt d'iiHogiÎ's'mle. Nos vêt'elffi,ernts IIlle IdlO'i'vle.l.:)lt­ils ,pors êt<l"Ie prr,u S OOl1f\ 1e!nlalbl11eJs? '1110!S Irlei~al bilOlfllS nie <s'omit -eKi JS pal;; pl1lus :ornérl8'llis1es? Nb>, Oil1'S-1J.110IULS plais Il lels fll'Ia:is Idle 1);eI]1IS110In , Ide 11'0'S étudte!s, f~e I b0ffi~)'S pe:ndu à Ipla-yler. ,C 'lest I l),o'l~'ICfU'o'i , !J.101ll. 's'eU!l lem:eJnrt no u s 'Cr:0Y'0I]1IS lau bilen fonldé Idle J1IOS 'rlevleJnldiIClal'lliIO'l1S , tUl,ruil.:i' 'nlOIUIS tC.o.ns':ildléDo'l1's üOlm llTIle lun Ille:,noÏ'r , !l ' ]nlteJrlvlelnrtilÜ'll ck~! }'lall1lbo-rlllté €In n lCHh'le f ,af\TleulJ.'. Irl l 'ui 'a'piplall'tilell1lt , en 'e\We't, Ide 'S ',emlp!1loy1er à ![IW' o'l'Iis'er POIUl' l'leJnslem:blle Idi8!s 1111l8'mij11DelS Ide 11a 'S'Otdérté, l"alcicT;O~ ISLSl eJlll'eJl1Î de!.s hi/ens. 'lTI!a1tléroilellJs, 'Ïln)bel~\llelc,t:ul ;:(}ts ,elt 'l11JQIl'laIUX. Ge 'r.éslllŒlbalt Inle S'I8.IClCflüert crUie Ipl.'llr '~"Elc'Ü:lle le1t a"lon Inle Iflalirt jŒTIlali!s \aIS'Slez pOIU'l' lel1ll:e.

Qu"on 1l10luis pl1alcle Idlalms llels {:lO'IlJdilt~JO.nrs ',nOlllll1lelS Ip'0ur a:g-ia' 'ay,erc oO'l1lipétell110e 18it 1malncrllij~lllirté. On Illiauisobj'elc:be o} 'lalclclr'Ojlss,eI111Ie'l1rt énor­m e Ide .dépl€lns'8's qrn'lolcClatsj:0In1nleli"lairt ~e ,r :elèlvleU11I8'nlt ,die l1'OS h ia:ilbe­m'ellî l ~S . En 'l"'é~)O'nsre, InlOIULS 'alff,ill' l11tOnIS 'qUie a,e C!aij)iil ~ail 'afflelc1té alll

- 228 -

COl'ipS 1 ell1ls'e'ÎJg\llla'llIl , Isi 'imlpÜ'l'ItJa.'nt ISloit-'il, 'est unie vaJlleur ihÎJelIl p!lJarc éle. L 'édLlCIartilolIl lest :d \1'11 pl ix :]l1ielsltirrnralbI1e. E :Wle oOins,f~bUle l ia baise d e

11110,tne lS'orciÏ:é1 té ; 'l ia n é glig'e'f, IC 'Ieslt lv'oQIullQ/ilr Il " an'all'dh~ el r€i·e aie Idés'O r drle.

NOUlS ne !l1I0111JS klÎ's'0Il15 'paJ.s ilŒuls.Ï'O'n ISILllr Illes r cIJilflf~iI01.1lltés à S'Ull'anontler pOlur HOTUS 'liallflli rer ares IS'Luff\l'!aiges Idlu lPeJlllpl,e. ùVIia'is TlIOflloS Isolm1n-~s cl'ia·\;i ls qU'Qin ih~JS lexrrugèr:e. U y la, ,ell Ielfrflert, <dialDls Ilia ll'()IurV'f~J1\I'e 'J.O'i, Ila dis'posiltltcm prtéV'oylalJ.llt ·Je 1/4 'seJul1eanenlt à Œa :cIl1'alr igle IClle\S IC'OlllllmIUll1Je'S Vo-ill là un laJrtg'uIIHeJnt d 'ul1Ie fO'l'ICle 'ex'oelpl b~()Il1In:e1lre. QU'iOin Ile f1aJss'e , r,ar,'O-ir , ill 'p'l'<c}/duiir,a 's'es f\l'luli'bs. li I00'l1IvÎlenrt iaJUS'SiÎ Ide ne 'P'als' olll'hIIÎler q'Ule, .sli otplporsiltiO'll jil y la, leiJlle 'eJSlt Idle Ipril1lc.ilp\e. En CIOlllIS.élq'lv<moe, Ile T,ejlelt Idle l)a. )jbi [lIe dmlJr 'a'ilt 'en 'a'Ll1C!Ul1 'Clas êb"e 'clhe1rlclhé Idalll's ü"Îlm ­))ortancle Idu Ichitf1frle 'pl'lolpo'S'é parr 'tes m lall1I'IeiS d "éJcoule.

NOilll;; Jl1Je IdoluJt olnlS !plas, td 'IEt,iUeUllls, 'que Ile Déplc1!rIUel111e'nrt s" em­'plo.i1etli a la:,nec énetrtg'ile à 'l)Ja'l"err ,à ~"éwmltuallÏité Id 'Iu'fi r le'jlelL L iers ICooinifé­r 'enoeJs rclimns tOlUS /lIels haJm leJalux, ILes 'alrl!Jilolie;s ,de p rflelssle, 'Iles 'corn:brlo­,ne.rs'eiS d~alJ.1s I1les roéLllrLÏJOl1l9 Ipubmi!que's IC\Ol111s1Ïlbulenlt Idles Im0'Ylenis ~)lu,i,S­s'wnills ·de 'P'f lclp1a,gIEtll1Ide, là loeirt1 2i olclcIalS,ilorn. Nouis In'OlUIS ,e~n!peloilerJarns 1,::lJê

:boubes nors -fIO'loes , 'l10US tOlUS , m laîtl',e's Id ',écaille, à 'l'lalhoutilsls'eJm 1e'11rt d ie nO,s pe VleIJ.1Idiclalt1oll1 s . .

Il Ile f iant p lolulr l 'e IprJesltlilgle Ide m 'QI ure loa:nton. yr..

Rédaction

Les sentiments.

1. - DEVOIR D'ELEVE Vous avez commis une ,faute. Votre mère vous a laissé vous coucher­

sans vous embrasser. A quoi avez-vous pensé une fois seule ? Qu'avez-vous fait ?

Développelnent. IM laJllliaJ11 'm ',a gT<Ü'Dldée! T :r-i1slteaTItenlt, j 'e ,111·e :di'r~.g'e vleJrs m ia cou­

'ohlette . Jle illl"le'l1'fI0ll1loe Idl~l1JS Im iOIl1 Œ'it, ISla'l1JS :a\noi'r rleç;u :J18 halils'er lalc­GauitluIIné.. . Œ\1laJlTI1aJn '11'e ,m ' la ni borrrdJée, ni 'eŒlllbrlalsls1ée, 'de ,soliT .

Et j le ISUti.!s biJen Itr:i 'stbe, ret j 'mi. Le 'CŒ'lll1.' b~€Jl11 glrIO'~. J,e sais .q'Ul~ l1ûa'm la'l1 lest fâ'cihéle. J,e Jiui ,ati flai1t heaU'CiQUlp de Ip letlll1lel. J.e Illuh la.l p o'wrtlalnIf: pl"OIlTI1i1s, b:ïlelll dJEIS fdilS, die n ie pmu s -délslolbréiir. Elt V'o·:ülà que ·C 'Ielst rplilrle qUle j ,a'ffilalÏ;s !

J',ai Ibealu lessla!ylelr de ·c'Onlbenir 'HlleS Ilall'l11Jels, c'Ielslt IP'lrus fürt

glue Ulbi ! ' " Jle :lèv:e l ia tê'tJe itO'ute h'onrf1eiulSle... 'Que v,~rils-jre.? M :a p'all.lNlrle 'm ramlalll p'llelLlJrle, \eJt 'c'leJsif; m la If,a'uJue ! .oh ! Iqule Je iSfUlJls Idrolnc méchan11s ! ...

La wLlIlTIième 'élt!eimte, .lIe Ime :l:è\fl8, l~e ,cœUir rbli.leJn gll'IOIS. Je Im'!alp­pr10dhe ldu Il!jt 'de 'IDarrnlaJn. E1,1e In8 Idbrlt P!aJs. VliJtre, viJte, .lIe :l'ielIll ­b11a,ssle, let .lIe '14eifJO'lllJ.'ihie là ImOn lliiit . . MlaJl1llaln n'la 'rj,en dilt, ,lTIlails eJIJ.e 111 'a ICiolm ip.l,i1s,e d Jans ICle Imru1et «tplalndo'l1'» !

- 229 -

Il. ETUDE DU DEVOIR.

.1. Qualités de fond. - ,Em Il li,slaTIlt ,le tCÙ8lVoir, V,01liS vOyle,z à Ipleu pr~s c·e Crue I}à, 'l)'ert;i,te fill/Le la fait lüe Is'o~r-Là, ,u1JalÏlS V'OlUJS vOYiez ibileIJ.1 /In:ilelUx Ic'e qUli s'est passé dans. son cœur.

lC',elst h'istemen~: gU'ieŒ:l le ,se ICio'uühe. s,e'llll!e, 'el]l,e a ]Ie cœur bien gros. E.lilIe Ipelll:8,e (]lu 'ler1J1<e ,a peiné sla mèr,e, ,malIlJ(Jué à ISlelS pro.messes, ,e'1[,e a

honte. A v'Ûill' IplNurrell' 'Sia Inèa'ie!, ses .nelIDJor,(ùs IS'laJViv,e'lI1, leillie. ,s 'Ialclcusle e:llle-IInême Id 'êtJ.1e méchante. QUJal1lcl, lea1Jfiln, ,eJIILe lelIrllblNlJSISle ISla: marrna'l1, el1Jlle '8le ·s'e;I1Jt comprise, c'lelsrt;-:à-,ŒÎll~e IpamdlÜlll1né e.

C "Bist ·e'll neiVlO ylantt Id131l1:S ,s,a (U~ De, Illels 'UJns la P.T ès 11rels lau,tr,es, iLels petits incid.ent~ Id,e Ison 'ü()iucl'lJer, {fUie 'l'ré:lèv,e Il''lBltœo UIv,e , ,en eme-,In.fuTIle, lalU flur eit à l11J8JSIllll'le, ,s,on ' ch~gmiil1, 'Sia iho'l1rte, ISOl1 rl' erpe:nIDilr, 'C'lefsrt-à-lcl.iil'le rtOlUs .1els sentiments (]lui /1'laJvla1elnt lagiltére.

.2. QuaRtés de forme. - No'us-Imême;8., len J',éClO'urlm:l1.It, nuus lParta­gleOil1JS IselS s<entiments, p.a.DCie que ill0UJS I1Ja jugielons sincère: ,e/ltlle n 'in­veillme Irien, c.ertrtle ,enflant, el111e n 're Xia1g è'l'e IP~s, ,el1J1e ll1Je IGhell"Clhe !pais là 'l101U1S ,em faü)e 81CiCll~odll~e ; 'eI1I1,e nous dirt 111e:8 Ichos·els :s:i1Il1lp1elmemIt, CIOIInme ell'Ire's ,se ,SIOI1Jt Ipassélels.

Sri nOiLl!S 'oompl'·e'nO,l1is ISIÎ. JJ1e!l1 oe cru ',erll1e 'a élp!l'oOu'Vé, IC 'Iels·t que 1(1e,s cLé­rbai,Ls n ,01liS perrUTIlerttell1Jt 1(1e nous la reF,résenter, de la voir ISO'Utf.fil'iÎll'. EilIl18 s'enfonce d~Ths s-on Lit, 100'illJlllle pOll.lll.' Ise c'a/chelr. E\lJl,e n 'la été 111·i bordée, ni embl'assée, p'Ul1fllt:iolIl Ibdle.n ICÙUJl'e. iE:lJIJe essaie de contenir ISlelS IIJalrlmlels. Ell118 ,lève la tête tonte rhonrteU:81e, elle pleure, el1r1e sanglote. Eilll-e 11"olse .aJGCtourill' VeJ'iS ,sa .mèlie .que ILa. lumière éteinte; vite, vite, le!l'1e Irembras­se, lellile melsrte muette d 'téünortiŒ'l.

];'eJITlIamqwez, 18111 oO'UITll"Ie, ·CO!l1l1Inlenrt, IS'MlIS Ile vlÜiulo'Îrl', Ilia Ipertri.rtJe rflÎ1111e a ma;~s· , dans sa phrase, l'agitation de son â,lne . .LIes jJl'Orlll1rtiS !Cl ',ex-Cillama,t,iI0/11 8,i nOllrubreu:xl, 'l11JaJl"CfUefnt ILa v.~vlaJcilté I(lie ,selS Iserl1rtimen1:Us ; fIelS ,points l ~ll8 sus'pB'11Isi'Œl n ,o'UlS IJa mOllitmenlt, ,pail'1nsrtlaJl1 DS, ICOlmme ItJolWtlB' Il~Lomgére ,cLail1IS Is'e's pe'l1iS:é!e.s.

3. Défauts. - Am Ipo.illl,t de VIUle IclIu d'oln ld, Il1.aUlS n'lavions rilell1 à re­proche.I' à 'v<otme camcw.',a/cLe. -E'l!lle ln 'a le'u, ki, qu'à ècorUDell' '810'11 cœur, elt ,ei1Jl,e :a 'UJn bOll1 Ipertilt cœur, q,ui ,l'ia bd'en thl1Jslpiméle.

Au Ipoinrt cù~ V'llie d ie IIJa Œ'Ülm1Je, Il'iel1elvŒls quef1JC[l18IS 1(1éfla:u:us :

,L',énèw'. ,elmpllQ1.e derux f.oi,s l'ieXIlJiDB<SlSIÎ<OIl1 le cœur bien gros. L lelx­Ipr,es8,iŒl 'Ciolnvile;l1't laJU ,drébrurt: ILa illemlDe tiJlJùe la Il ,e Icœ'UJr ibti.len gonflé, ,e1'1e v ia pl\ffihl~en'. A IlIa lÎ'in, 'eil1lüOre Iseoo:uée de saJl1igl,olus;, C ',elst ,Le 'CŒUJr palpitant~ qu 'lelll1e 81e rp:r:élCli\pÏfbe, :1:IofUJDe 1l1ell11jpl(ile Ide 'DeIl1ICÙI'iBISISle, de Q,epe:n­·tir ert 'cl'le:stpoIÏJr.

La d!oo"rndèœie phn' ElIs:e n'Ielsrt; ·p.ais rtJrès IClllair,e: II'Ienfmli demall1/d·e par­don, 'elt l ,a ImèJ:~e lalc'c.Q1~de son pardon, ISla!l.1\S q'u 'ulne rpIM'.olùe ,soiIt érchrung.é:e.

Ill . CONSEILS. III n',est Jp:aiS lailSlé ,dle pe1i1nldrle [lJels ISlenJtirrnlentfJs' : .

Iplaa'lCie qw':ill '11 'Ieslt p laiS flalcriŒe '?Ie '~a!vtoiilf :CI~. 'qrui ISle I~alssle I~'U f lQlBld du Icœl.lir Ides laillmies, ni 'mêmle Ide blilen ISla ,nmr ,de qLlJl ISle tp,a:Slsle ,au ['On d d ie nÜlÏlrie Ipl"OpTle ICŒmlf ;

. 1

230 -

IpaJl'Ice (rue ks 's,elnltilInJenbs qu'une pel'lSOll1ln re preluJt ép.rou vieil' 'Sonlt l1'0Ill1JhrlE.UX , ,sOUVient mê'lés, 'et qu' i1l lelSrt :diirff'i'c~lle Ide Wes dllsrtiu1-

guer leJt lcùe 'lres 11I0111IInter. VIOUS 'aviez 1 pOUll"bant C10l1is!tJa té ,crll1e l"e11'f,at11lt ,grondée pa,r s'a

mannlan !a T,élll!S'Sli à DlOUS f'laJül'le ,OOlln pr,enlC1!rfe rOe rcrU \~lllie la v ,ait r res­sienti 18111 Se montrant elle-même là Il ia f ,ois <C1iaJl1is ,Cie qu'leime 'aV1a,~t f ,aH I~t pel11ls'é, en noUJs d1s,ain lt sre~ '§lElstre;s relt 'S'es lJail'lm ÎeS ,en 'lTl'êl1l'e

't€ll11JpS crllJe ISI€IS 'l',éf1exJÏIÜ11s.

Quand il s'la'g'l ,t ,dlers 'atlrb14es, ,nO'UIS pouvons ObS'B1"y,er Ù1ell'I' 'rirre ou JJeJU:l'tS pl]leUJns, leurr!s gie,s'bés, 'l reUll1s paTolJes, Il 'euT expressions de physionomie, 'l lelufl; ,1Ieg,ar-d ,ernrfi,n. IC 'lelst 'pa,r :llà qure 1l1i?QUS pé1nlé'bl'lonls

en leux, 'CJflIJe In lol11ls ,}les Id levilJ1l0JI1tS. QUlelqu'\u \n\ leJSrt ,eln IcloIl'eJl'/e I~ ,~ula p lelUJl', 1l11OUIS HOUIS ,en ,aJpre,r 'C1eVOn!s iborult Ide IS'Ulilte. 'l\1Ja1s ne nous Ifruous pa's trolp 'aux app:a1r renc1es ; iill '11 'leblt pias tolUlj 'o'urls si { ,aIClHe !C11e 'biiEID intel'., prétel' 'Cie 'q'u '0'11 v'Oit. Il y la ,des g lern:s qrui <ne 'Il1IOnl.t'l'lent 'P:aJs illeill'l:'s s'ellibiIl11ien!Us, l'SOij't paa',c1e 'qu'Hs s'ont ,rréslenr,és, ICie qm ,elstt hll€ln , solit

p'a/l'loe qu'i,l rs IS'OIJ1~t hyV'oorilbes, 'Cie qui 'e'S;t 'nl'al. l'l est ,afLlls'si difrf lki'l le ,elle parler Idles slenltllm lel1!tJs (fUie <de ] Ies dé­

oauvr~)r 'chiez :lres g,enls. Tl f,aut r lec'herlcherr 11 1~s m lo1bs qui IJlels 11O'm,-111JeJnit .leXia,obel11Ien't : Illes lex'e'rldilc1e:S p'ré,p:a,r.at'Ü~rlels que valu'S tl"ouVI€lt"ez

plus 111D'in V,()iUS y ,ai/drel~O'l1t.

IV. RÉSUMJ~ A APPRENDRE PAR CŒU!J..

1. Pour ip'ei ncùr,e nos seTIltiu1!en ~s : ,l'ia'p'perlomls Ih~s 'Cill 'lCJon 'S­

ibanoe!s ,el t Il'Iarpporllons sÏllntp~ellTIlent 'Ell Is\illl'cèlriemient C,e qUJe

11IouJs 'a V011lS .ép:rou vé. 2. Pour 'peindrle Jles iSlent'~ln.ents des outres: els'sia ylÜ'DIS die

lilr ,e siur l le'ur vilslagle 'et Icll':ÏJn1Jel1p,1 é'ber Illelulr 's lparrlOrrles let

'lJ euI1s ,a,dbes.

V. QUESTIONNAIRE. 1. D.ilSlt~ngruez ,elt nOilllml21Z Il'el3 Isrelnrtilmel1lt,s ·élpT'ai11JV,é,s par fùa 'pehte

HŒl,e Cfui la écr.iIt 1re CÙ€lvtO.Ïir. ,2. IIlliclilcIU8Z 'qUJells sant wels ,aJote!S de 'lia. peftilte [jl}le qu:i pr'Ü'U'v:8111ft

ibile.1'l qu',enl,e la ·éipTlaluvè C'81S ISientilme:rlJts-,1Jà- , 3. Re11eN,ez 1,els IPO'Îll'l'ÜS Icl 'reXio1Ialmlalmr0ll1, id"ll1rt)8!l"'ll''Ü'g,artTan, Ide ISlusll~eu1-

rS.itOtll ,cùu ,d,eN,oill" 81n exnJlliqualnrt Q"e,Il1!ploi ,cùe IClelS ,sigm.e.s cl!e IPOflllc.tllalt1an.

4. ,Qu',elst-oe que 'palI'I1,elr de Is'Ü.i 'Sii,ml)\1Je:me.'l1lt, si'l1Jcèmelm lenu? 5. ICommelnt ipeIUlt-Œ'l c1>E~lvi:Il!eT ,1Ies 's,eIl'lJt.imernrt:1S el'81S peJ.'sail1l1!e:s? 6. Que 'v,e'llit rd'u',e : lire sur le visage Idles Ig\e!l1rs ? Que 'vlerurt dll~e _ :

interpréter 'Les 'palI1a'l,els ,e't, 118\s éùC,tI8lS . dels g~fl1IS? , 7. ,P,OIUiIiqu 0 i Icliit...la:n CJ!ll1e IlIel8 y 'eu x .s a l1It ,l,el~ ($ 'u'1iJrra irrïs relie Il' àm,e» ?

8. 'P,a lilli cfuai cl Ï<t-<Ol1 qu 'liI~ ne f laJUIt Ip:a:S sie firel' la u x 'a.Il)lpm:elll'ClerS ?

(.H~~ is,e z à ûe Is'uje;t, 111a. f laJbŒle Le Cochet, le Chat et le Souriceau, Ide

La F'Ü.TI tla;Îlllie ).

- 231 -

VI. EXERCICES DE PRÉPARATION.

,A. - 1. A oha,que ;J.il1iS/Dant, 'VOUIS lel;ÏJte.S: Oel1a 'me ipl1aÎlt, loeilla me dé­IPI1aÎlt. Dannez dels ,eXl81mplie:s d ie 'roe qui v,aUiS a, Iptl'u lau ,GLélP1ru , c~aù1'S 'l ,a jOllJl1née.

2. On VOUIS -a lCÙéj·à rmail1fln"é 'pTé cécùeanml8lDJt qm'ün i))lerut la <Ï1l11Je;:t' ,cl!els ahj'e,t.s, <cùes l11lianrbes, des laJn:ilffiMlx. Etn ralÎ.IUJez-vla:us, v,allùs-'u'lême? .1e:8-qUleiVfJ ?

3. ICe rSlÜil'lrt ISll[ntalllJt 'Cliels p,ers,onnels qlu'aa'l lailme (Ie!t ,paU"iflÜ ~s ,q'u ',an lelételSlte, qu.'Œl ' l1ja'i lt) . .airtez illes 'pelnSŒ11l'lieS ,que valu~ , Ia:i:mez Ille 'pil,us' ; Idels Ipe;r ·sŒ'lillla,gels de IhVTîe.S (rUie v,aus idételstJe.z. Ill1lel.ilqiUlelz deux a'tl ti~o:is '3!CltiŒ1JS Ique Vro'us lavre,z [ lailt8ls 'pOUl' 'ê,..ln~e ,a,gré1ail'Hle . à va11:l1ie , mallll>ail1, à votr.e 'palPa, à roeaOJe 'JaJUItre ,pelj',srail1'I1e 'd,e vat1~e [ la,l'l1IiIUe alli Ide v,art:œ:e enrtouI113!g,e.

B. - 1. 1'1 y 'a delS Cla's laù Il'Oll'l é1pl~a'uNte ,c1ers ,Sl8'l11tÏ1meil1tls vial1enros, rCùe f<Ol,tels émotion~ j ,00n ,e,st '31g,üé, ha;tl1e.'V,ell~S!é. Dal1lnez Icùesex,eun[pl1els . d 'émotions ,grue vaus ,av,ez oal1stlalté81s ré08lIlJJITl!em)t ch,ez <q.U1e11qQl 'urn, ou en" v.QQl,s-même; Ir,élIP'p.eJlre~ ,181S 'OÜ~0011SlÛaU1[Oels.

2. On Icl'iIt qu.e ilJe IDei lnt Ipâf!rut alU iJ:}lém,i,t, r ,a'UJg'11, s 'letID\p,a'lùI p:ne au ISe

cQtIvg1elSitial1lne : Idans .qlleJlJs oarS ? 3. Un (',aJmJalDacùe V1'8/l1Jt .d'êtil',e ~ép:rilmal1lcllé: ,eIStt-till Ipe1né? rrnéoan­

tenrt ? in]ClMlfél1enlt ? ,A ,quai Ile vla}7Je'z-raUJs ? 4. N'y la.,t-1Ï1l Ipals iCLels 181l1f1B,lnrt:IS Iqui IpiLeillJDel1lt ISiflll1JS MIDe trisltels?

cfUJall'lld. ? A. c~u<oi v.Qylez~'V,a'us, par 'carllltl1~, qlle drels p8ll"SŒ1Il1.reS ,ollllt Ü,U

C~1!algTi.l'l ISlans Œ)a,Ul~.1Ja1l1!t ;p1e'UJr,er ? 5. A 'qlllOi vraYiez-vous 'qu 'un vli lS/alg,e ,elSit .s'aw.' iIM1Jt ? a:ed.'lIné ? 'ma'liS- '

lSjéùcLe ? l~evêClhe ? s~vè:ne ? 6. Qu',elslt-loe qu'un ,rin.',e ISOl11'al1,e, un nire rf,air,oé, un œirl1e jOylelllX, un

trine maqueuI', un ',ill',e IméohMllt ? RXr81Il1jp11els.

7. Rn qua.i ,I.e vils'ag,e au \lIe 1~elg1aJl1cl ,e,s1-1'l Jimpiaisisibil le , lÎira.iid, chu',

fr,aJlllc, fti'mtde, fUylant, tClis'sdlmu1é, haI,di, ,f 'urirelux, 'l)Ir.éa:ciClUjpé,saruiC'Ï'etUx,

irnqu1elt, langailSlsé ?

.c. - 1. .Dannez IllJne (pl~e'UN,e Ide loamamajd!el'Ü,e, cl'Jalmilvilé, d ie sy'm­

partlh'i,e; I crllel~le dirfrféli eil1'Ce 'voy,ez-vous eil1tT'Ie 1081S ISleon.tÏlmea.lIts ,v 'a:iJs'Ï'l1is ? 2. OirtJez un laJot,e <o'li IUil1Je IP:aJ'.o11e ipl~au.vlaiIlrt de 1 ',annoUll'-'prlaIPIl'.el) icle

Jla 'SUlSIC'8/pt'ÏJbiil.H)é, de 11a v ,all1iiM, de Il'amg'ue@, e'Le Il,a j lallarUlsi'e, die' [l 'lei]]'V~'e,

Ic1e 1'égIÜÏtsme.

3. Qu"est-oe qu'Mine 'oalJxr Ï1ci.81U x , ell'lltêlté, ,alp,a;thiq'Uie, 'rénerglitCfue, pe,r­

sévél1éùnlt ? Ic,allme, :doux\, prutioo,t, 'l~éSI8.1Wlé, 'mQidelsrte, T,és~gU1é ? QQl"erslt­cie Iqu'êtme 10 Oiull"\aigr 8>U X,, lauJelialûÏleux, té\méa~aiIie, rGl1ahlltilf, pa1rt;a~on, ilâJCihe?

(EXiemplllels).

4. LnlcL~qu<ez 1els c.o.ntr.air,e.s tC1ers marts : bi'8!l1Jvleill!lJau1ioe, 'J::>ileIT1'"fIà.IÎlsràIl110e,

bonté, g'l'Iati:tUlde, ;pirtJié, C:l'1all'1iJté ?

Ô. Ciirtez iCllels aJcrt,elS Ide [cùérvOfua:ljm -n8It ert cl'.alb:riréglaltian, Ide IPrutrilO:tÏ<sllllie,

de 'jThst1ce. Oirtlez cùes pe'l,sa:nne,s 'bru IdelS IPreTS'annatgr8is lc1e 1~~iVmeJS, que vaUiS lersrtJiJmez, qlle V,OUIS ll~eISIPeictez, ' ,que v,alllJS alcùmlo.",ez,cfU,e 'VrO!US v lé-

>llél~ez.

- 232-

o. Quaù11d a- t .. on d'el~; 'r eg'r.etes, :d els fneimo ndrs , Idu ne'pie'l1ltÏlr, Il ia Ipadx de. Il ia corn'Slcite:l1JC,e ? Dca1,1 ez el,els ·eXleln1p:1els d e ISle'l1JÜmeln ts cOllip.aJbll 8ls, Id e h ons sern:f.li'm enLs, d e V18l11Lus.

VII. SUJETS DE DEVOIRS. 1. M'OIntrlez un ,de VlOS ICJal m~l1UJÔles 'e!l1 looUè:rle: 'ill 'n '105lt p ialS

heau. Que f;ai,t-!iI1 , que Idilt-'Ïl? Qu' épl"'o'U\ ,ez-'vouls V'OIus-llnêunle en Ile 'rleJgl3Jrdlalnlt ?

2. Un 'oruIlllarladte, lEm ,aIPr':U\llanlt Ille 'illia-ti,n à l'éoo'l 'e, lest d'ullle g,aliJet.é flQ!1~e : lil l'Iirt , g,allllba!de, ba vlall"Ide, ,et 'ég1arile Gl e.ls 'alulk les : fai'belS­noUlS v10lilr lJa j loli 'e d ie loe cam:aTladte.

3. Une v i\1e émlo'Üon (IpEJu:r , .glros c:hagll~Ï!n :g,r lande jorile). E ln Ir ,a,ppekunrt 'ves .ciJDOOnlslba:nIO€lS, f ,arÎlbes-nous voir 'et 'CIOIJ11lprlerndrle oe que VO'lUS la \~ez léprlQiu vé.

4. Une h€lLtlrlê Ide 1 111lalU,~a iis,e hu Ineu:r : lTIOultrlez -Il1"01W,Si 'CQlm lm:etlllt s 'Ie!slt oOlm ,po,r 'bé qtuleŒeJlU ' llin ren V'otr,e 'pl'Iés'enc,e,olll t(jOllllllllienit vous "'OUIS ê'bes 'C'OllllipOll, té vIO'us-In1iêrne., étla'nt Idle Inaruvlalilsle h'l1Jil1lelur: crue de 'Peilnle, 's'ut'tem'ent, on { Iwilt ;3']nISi a'llX :l1'u1trles, ,et Icün1'b:ilen oln Ir 'efS,te rnéooll'benJt ,diE! Is,oli !

4bis. Une la!prèls -lm l.iJc1li ,d lenlll'UIl. Rl,€ln lue 'VOLUS intéTleis'S'a.Îit e t V'GlUS n 'étilez gollèrle 'aiIll,rubŒe. QU'Ia"\nez-V'olus essay,é 'P'O'mr V10lllis dis­tpairle? GOIU1:J11leJl1lt :a viez - \ 'ÜiLlIS ,ChalSISlé vlO'brle lenll1'ui ?

;). V 'omr'e 'pèlie I€lSlt ,m lal.ade, 'O'n laJUben cl 1}le 'l11édecJiln . L 'e rp:a pa n e ' ''eJut inquiéter p êms'Ü'l1'111e, l ia 1111aIllIan s "ôflfür'(')e de ICIElich leJr SQln 'chagd1n. Et v.uIUIS, qu"é:pr,o'UV'ez-V'OItUs? E !sls,ay'ez Idle n lOlllS Ip eillldl4e

Iles sen lti'llle nltrs de IchaoUJn . 6. Il VÜ'UIS 'esl t IWr'rli,vé ,die qu illber \"oh-,e flall11iJlll'e Jet VOlbrle' v iilllie

(IOU rvil1a,@e), ul1Ie journée ou p 'lus 'longt emps. D'iites-niouis oe que vaus ép!r loIllVil 2:IZ en Ip 'alr 1bant, pUlls 18111 Ir Jeyten:a'll't; loe q'llie vOluls lavez

f ,aH ·en lalrtr la'V·a:nt. 7. H.le:vüy,ez ·daJ11IS vo'br'e ,e:spld.t voit,ne j '(JIurnée Id'hliler, à a'a IIlliai­

ISlon, à :rée'oille, ,dr3JIlS l ,a 'l'lue . En 'êbes-v,ouis 's,ar tli!sf lait? N ':av:ez-vo'Us pals Ide r1eprlOohes à v () UIS :aldr1els s'el': l,es.qu,e}s? N ',a vie z - \'f()Il1JS 'PalS,

a Uls:sli , f la1it qUJe~qllle 'choste de bilen; ? , 8. Qiulell,s IS'O U V\2m Î:lis, qUlellIl!es jl11:1Jatges, qU"els s'eJnümlelnltJs , ,é\ ,eiN'e

,em VI() I Ll I~ !~le SIOin dle~~ d 1o'oh 1els Idle vnrlme é)g\llis'e? Ou: qtUlel1ls ISIOIU \ e­ni1rls, qttuelUes li 'Ill/alg,es, qU1el's senti'm e:n fÙs 'év1e:illllie len \"OllllSI ;l le nlOt: drapecm ('O'll e n lOOlie: 1,e 'lllot misère, 'Ou , 'Pa'l' l leurl' ,C'ontl'lalste, IlleJs

m .o!Ls midi ·et minuit). 9. A qUlol~ IpŒllSIEIZ-V'Ü'llIS, qlUlells ISlenti.nnlenlhs épflOILl\neZ - v ,ons

quwnd VIOll'S IDeJ1tC'onlbliez !U:l1 16s1Jr'Ü'plié ? 10. Dilbels -n IOIUS 'quleil leJSt l ,e Iprelrlslo11ln lrugle die J'hiISl bo!illle 'Cfltl le

,nous ,ailllllez ,et ladllTIÜ1eZ enrtlle tous. ErSlsl~ylez d ie n'Ü'll.!S f la'.Îlrle C'OlTI­

p'l':endr1e 'V'otne s'entimlell1lt , len ch'OliISiÎrs'SlaJItt ,dal11s oe crue \T'OillIS sla,nez

d EI s'a viie. La douleur d'une mère.

tD ès 'qu'teŒ1e 'm 'laJpm'çlut, le,l11e s 'éJc.1"Îla.: « Où ,elslt HIJa f,iIlIlle chéJ'i:e, ;mon ell1iflail1lt? » 'ett lein e h ut ,sa'lisie mOUlt à. COUII) !Cl ',éJtouf,f I8lID81l1ftJ& let d ',RngtQ.issIE'IS

1

- 233 -

daUllo,llll"leIUiSeIS; sla voix ne f,ailsla.ilt Ip.hlJS ·ell1Jbenrcb·,e qlM dels 'soUipill' S elt cuerS isanglllo tIS. .. E~111e -tOlIDijJlaIÎlt \Cl,e [belIDp3 1 e1l1 tleml],J'S ·eliall11S el,e IllOillJglS é v,a­'l1tOUiISlSte,IDle:nvs. Quanld r el~1e Delc.ouvncüt 11a .oonJ1l1ai ISS,ancle, ellllre toulI'ù1Jao.lt Icle,s iI',e,g,amds Iflixles ,et IDOllnelS velr iS Il ,e oiell. mn viain ,'~'0il1 lalIDte lm ffiod , nous :lui Ip.l'\eSlsiIOIl1lS rIelS ma,ilns clans 11e's nÔ:t.r-els, e:11 v ia;Ïn [ l.t()!lùS 'l 'Ialp.pe­a.i Qil1!S pal' 'le's 'nO,ffiS l '8:S plùus te I1c~pels ; lelle !pal~a:~slsiailt i,ns,eJl1IsibI1e à CielS ténl1oi tgil1la,glëls d ie inoltlr.e lall1ici lenne ,a Îlf,eiCitlÎ.on , eft 'ill Ine s,ombaiIt d ie ,sla poi­hriÎ.n le o.piplJ.~e,6Séie que elle sO'UIrlc1,s gélmi s'Slermell1itis .. .

A Uc.lùl1Je doÙ:l,e url' n '.elslt églalle là Ira d o uJl'8'urr iillla, eIl'il1Iellll ,e . BERN! \,RDIN DE SAINT-·PIERRE'.

Chagrins d'enfant,

Lorsqu e j'arrivais chez lllCl m ère , sowA'nL Grâce au hasard taquin qui foue avec. l'en/Lw ::, J'avais de grands chagrins et de grunds CO{ [tf,; ,

Je ne retrouvais plus, près des ifs séc lllaire ;:.; Le beau petit fun/in pal' llloi-même (ll']'(,m gé : Un gros chien , en passant, avait tout ravagé. Ou quelqu'un dans ma chwllbl'e, cIVait ouvert ;mÊ-~s C {.~!J'J:'.:j ~ Et m es oiseaux étaient partis pOUl' les' bocages) Et joyeux s' en étaient allés, cie fleur en fleur, Cl{e~' cher fa liberté bien loin, - ou l'oiseleul'. Ciel! alors l'accourais , l'ouge, éperdu, rapide, lVlcmdisscmt le grand chien, le jardinier stllpid'3, Et l'infâme o.iseleu1', et son hideux lacet. Furieux! - D' un regard ma mère m 'apaisait.

V. HUGO ,

Affections (l'enfance.

,Co,mnllent s,eJ·lai's -.i e c1erv,eJ1IU Imé,chtant qua,ncl , j e n'avaisso,us les J"eux que Icte's lexJeflTIlP:Ilels Ide d ouoeuI', lert IRlu t our ·de moi que Iles Ine~l .. <1e.ur.E:'Is g,ens du ,monld,e ? 'M,o:n p611e, ma tal11't,e, lTl!es Ipair ents, nO:8 amis, nos voi,sins, mous oe,ux qUl 'ID 'env'i'l~On)1ta,1eI11JV, n e m1 'obét~·sa.i,ent Ipas, a j,a, v'l'ieté, m la.ï.s ,m 'ailIDrl.Î<ell1Jt, elt moi jle .1els a,i'ma,i,s de m êm e. - Hors le telm 'ps cJue j,e ,p.asS!alis à Ihre O·U à èCil'lTie ,a:uprès die· mon pèl~e, .i 'étai s toujo.ur,s av,e,c ilna taJ11t e ·à 'lia voir bToderr, à ,l',em.tenclne chan:te-r, aSisis ou c1ehout à côté iCl'eI11'e, e;t, j 'étai,s ,conrtent. S on enjouement, ISa. clou­('181Ul', sa fig,ure lalg.réa/bl1e, ,m ''Ül1Jt 11aiisIsJé el,e s'i Ifü.l'lt8lS impDf?ssiŒ1S que j e vo:is ,enüOT'e SIÜ!l1 ,alin" S,Qin iDelglRrrlel ISlom attlÎlt1..lid,e', 'et _Clue .i ,e n11e .s,ou­

vi ens ele 's,eIS pl~OIp.oS ()élil~eSISlaJl1Jts ... J.-J. h'OUSSEiAU.

Plainte de l'exilé. J 'ta:i lp,ruSlSij à tl,avems l ,es p 8ll1jp,1,e,~" ·et 'i l1s Im 'ont rega.r iclé ,et je ·les

30i r e.gamc1és l8It 'nous ne no'uis :so,mlm es I}),oi,nt l'r8'connus. L 'lex.i,lé .p'al~tout

est s'eul.

l

234 -

LOi'sque j e 'voy:a l~s" 1&,111 déclin du j'Our, Is"étlJeVlell' clu CU' 81UX d 'un val­:1011 , Ilia fum ée de' q,uel1qTUJe cihla1ull1·ièr'e, j,e m .e .cU8Iais: H eur.eux c811,ui qui 'Ietil'Q.lw.e, le iso,~r, Il,e foy,e1' Id,o'meISlti,que elt s 'y 8Js's,i ~cl I3;U miJi,e'u des 'ste.ns. 'L 'exiI1é Ip ar,tc)!Uit ,els:t Sle.Uil.

Ces aDbmels sonrt ibleaux, 'QeIS meurs 181on,t ,beil'les, mailS ,ce ne sont point ILeis fl1elums :ni Ilels ,aü]];lle,s die mon pays-: .i.ÙJs n e 'me disent ,ri en. L',ex1iLé part oiut est se1JJl.

C.es ,chanM, sOlnt doux, 1Il11alÏ's Il es 'uriISite:S!8Jels ,et Il,es ,.iOj,81S qu'üs l~é­v,eil11el1lt, n e Is.ont ni mes m'iS!t8lsS:81s, ni mes joiels, L'lex,illé palntout 'elSit seul

On m '·a, cùe,ma'ndé : pO:lU"Cluo'i p1euTez-vO'us ? E t . quand je l',ai dit, nul n '·a pll,euré, pamoe qu \on 'n e me loampr-enlait Ipoint. J..,',exJiilé p rur ­,to u t lesrt ,sem!l.

I,l \ll 'y ,a d ,a,mis, 'c1.' é,pou8,es, de pèn8ls 'ert de f.rffi~els que .da,n s Ila Ipa­trie. L',exiilé pal',to'ut IBoSt sje,uI.

EN

LAi\tIENNAIS.

=v CLANANT ' :~:d)

~~ La \Joix de la nature 1) ~

La voix de la natlue est profonde et puissante. On l'entend s'élever clans une .aube naissante, COll11ne une âll1e cl' enfant qui se révèle au jour Et qui vient fl'issonner aux prell1iers chcmts cl'ctlnow· . On l'écoute passel' clans la 'saison cles peines, Avec les bcLÏs,ers fous des torricles haleines Et les rêves ardents qui forgent les labeurs! On la l'ecoit dans l'oln.bl'e où Inontent les, senteurs, Dans la "nuit sans flambeaux, sainte et ll1ystéz'ieuse, Dont la grandeur pcli'sible est si pl'ocligieuse. Elle s"écoule aussi parmi les vents glacés, Avec les cœurs vibrants des arbres flagellés, SUl' les glaçons d'hiver, l'écho ,de la tempête Qui dans les bols lointains, s'annonce et se répète. o j'aüne cette voix cle l'éternel concert, Qui peuple cl l'infini le somlneil du désert! C'est la feuïlle qui choit! la rClmure qui vibre, Le roseau qui résonne au vent comme une fibre; La brise qui s'élance avec ['ombre du soir,

1) Battements d'ailes, il'ieculedJ1. ,en pil~éipl8JI'Ia {tLon.

- 23,- -

Vers les bosquets en fleurs où l'homme vient s'asseoir; C'est la source qui jase ou l'oiselet qui chante, Ou l'insecte enivré clont la gall11ne toucJwnte Se répercute cm loin dans les sillons épars, Les coteaux calcinés, le flanc des vieux relnparts ; C'est encore du bcffI'oi, la voix grave et profonŒe, OU, SUl' les InonDS altiers, le tonnerre qui gronde, Révcillant les humains qui, dans leurs ccmchelnars Ne voient que défiler de sanglants étendards; C'est encore le cri de la chèvre qui broute, Appelant son petit oublié SUI' la ro,ute; Et plus que tout cela, c'est le plaintif soupir Qui, SUI' la tombe couverte, attriste . l:e zéphyr, Transporte l'espéranc e aux bords d' un autre mon.de OH l'êtrc plus léger rcnd [ ' âll1C plus féconde . Qu'il est beau, mes amis , cet écho, cet appel Qui résonne partollt ainsi qu' un chcmt d'clLltel, Fait dans le pUi' azur, un pur battement d'ailes, A nime nos amours comme un vol cl' hirondelles, Nous fait rêv elr la nuit après des .tours pl.us clairs. Illuminés de gloü'e et sillonnés d'éclairs. Il est au fond de nous qu elque invisible corde Qui vibre cl tous les bruits et se règl e et s' accorde ; Se m et cl l'unisson des voix de l' univers , Et répète en secret concerts après concerts. Ainsi 10J'squ'on entend souffler le vent d'automne, N otre âme élèvc aussi so chanson 111OtlOtone, S'attriste av~c les bois o,ù tant de nids déserts , Livrent lcur ICline tendrc (lUX fureurs des hivers. ,Les voici, les voici les échos de 10 vie! Mon âme, tOHI' cl tour, indolente ou rClvie , Ne peut que so.upil'cr COlnlTIie l'herbe ou l'oiseau, Le vent qui fait vibrer la tigc du l'OSCClLl ,

Ou l'orage des monts qui gronde et se décJwîne Anéantissant tout SUI' ICl l'ive prochaine . Scs échos se perdront dans la nature en fl'eurs, Et la bise, cl son tour, viendra ,sécher se~ pleurs ; Et l'ien ne r,estera de tes battell1Jents d'mies, Mon âme, qu' un essor vërs les aubes nouvelles .

R. JAQUEIMET.

1,1 f,a,ut 'Une â,me plus halut.e pour ,Se ré.iouiT du 18U1C1Cès 'CPUll .almi

que pour loompa,tJi1r à .sa. petine.

l

- - ~ . -

- 236 -

.~ Pâques ~.

De Rome, hier matin, les cloches sont revenues Exhalant un concert glorieux dans les nues.

L'écho puissant qui flue et tOlnbe de la tour Vient lnagnilier l'ail' et la tene à leur tOUT.

L'oiseau, sanctifié pal' 1' 01' des salves saintes) Lui-même entonne lm hymne aimable et, las de phdntcs,.

Clame l'alléhzia SUl' Ull ail' d,e chanson, Dans l'arbre, cm l'as des prés et paI'lni le buissoi:"a.

D'accents enamourés d'un amour plus brûlant, Et comme lumineux d'un bonheur calme et lent.

Le printeD1ps, né d'hier, alliqgJ'ement frissonn e.; La natul'C frémit d' cllSle, et voici que sonne

Partout dans la cClll1pagne, au cœur des vieux beffrois) De l'altier campanile et du palais des l'ois,

Et de tous les fracas religieux des villes Des Paris aux Moscous, des Londres mlX Séville~j

Le frais appel pour l'aime célébration De ['almissilne jour de résul'rection ...

La cololnbe vole au sillon et l' agneau broute. Dis-no.us, Maria, qui tu rencontras en rOlite ?

.Le fleuv,e est d'or, sous le soleil renouvelé. «C'est le Seigneulr; en Galilée il est allé!»

- Ah! que le cœUl" n'est-il lavé dans l'01' du flclw '2) Sanctifiée en l'or ·des cloches, ['âm.e neuve!

Et que l' espl'it n'est-il humble comme l'agneau , Blanc COlnme la colombe en Ce clair renOl.wemz)

Et que l' llODune, jadis conscienoe introublée, N'est-il en route encore pOUl' la Galilée!

IP auil Ve,Tl1in l'n e,

Le:s 'Oéwaotè:pes f,alitbIT!8lS 11le lillont'lieil1!t de ilia déoi.sriŒl c.f1We CfUl8illld .il s'agilt de f.aine lune Isorbtrisle.

* * * .L la 0uni.'ÜlstlrM ,els1 Ilia rrnraf1alcl,ile Idle il 'e,sppi~ humarirl1.

- ----

- 237 -

Les nénuphars L'étang dont le soleil chauffe la somnolence Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs; Les uns, sortis de l;eau, se ,dressent tout tremblants! Ei" dans ['ail' parfumé leur tig·e se balance. D'autres n'ont encor pu fièrelnent émerger: Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse. On les voit remuer doucement et nager: L ' eau fl'issonnc1!nte affleure aux bords de leur calice. D'autres, plus loin enCOJ' du lnoment de surgiJ' Au soleil, ont leur fleur entière recouverte ... On peut les voil', bercés d' un relnous SUl' l'eau verte: Ecrasés pal' son poids, ils seD1blent s'élcll'gir, Ainsi sont mes pensers ' dans leur floraison lente . Il en est d'achevés, sans plus rien d'hésitant, Complètelnent éclos, COlnll1e, sur cet étcmg, Les nélluphcU's bercés pal' la brise indolente. D'autres n'ont encor pu dépassel' le niveau; Ce sont ceux-là surto,ut que, poète, on ccu-esse, Qu'on laisse à fleul' d'es prit flotter avec paresse, Comme les nénuphars qui bâillent à fleul' d'eau.

gdm:ond 'ROSTAND .

~ Les viellards ~ il l' hOll1I111e qui vi:eillU, tout paraît triste et- som.bre :;. C'est un Christ ambulant courbé sous une CI'o i-J.~ . Le bonheur n'est pour lui qu'une chimère, une olntr c'~ L' cspérance, un éclair, et l'existence, un poids f

Il est donc malheureux le vieillard dans ce mon.de .. Surtout quand à grand pas vers lui marche lu. mort. On trouve, et l'on dit, sa misère profonde, Terne, sa fin de vie, et . lugubre, son sort!

Et pourtant, il est dit quc l'âme n'a pas d'âge, Et qu'on ne vit jamcLÎls «de «l'ides sur le cœul'» ; Si les cms sans pitié flétrissent le visage, L'âme garde toujours, malgré t'out, sa vigueuI'!

C'est vnd, voilà pOl.l'rquoi nous lisons dans l'histoire Que des vieillCl'l'ds voués à l'immortalité, N'ont dû qu'à cette loi favol'able à ~eur gloire D'(IVoir un front nimbé pal' la célébrité!

D'ailleurs, autour de nous, combien d'octogénail'es POI'tent gaillardement le fardeau de lel.Z1's ans, Dont l'esprU et le cœur sont l'estés légendaires 'At[ ême quand on l.es voit marcher à pas tremblants!

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.Ils n 'ont pas oublié de parler ni d'écrire, . De composer des vers, des livres, des disco,ul'S;' Ils on.t su cons,ervel' la verve et le sourire Et celn sans effort , fuSqu 'ClLl so ir de leu'/,s ;OU1'S,

II fait si beau." G1~ ~'"'

Il fait si beau qUe l'ombre est pleine de soleil ! Le .four touche à sa fin) l'assurant et venneil. - Entencbs-tu les grillons chanter sous le ciel l'ose ? N'est-ce pas qu'il est bleu, cet oiseau qui se pose SUl' ce! al'.bl':e là-bas ? Et n 'est-ce pas qu'au loin, Cette tragzl e voix qu~ fr edonne un refrain .Selnble .vraiment la voix de l'heure qui s'éloigne ? .. Le solezl fut doré; toute l'o mbre en témoigne. Les al'b1'.es nonchalants ont ,déjà, SUI' leurs pieds, Ge brouzllal'd qui, si vite, efface les sentiers;

Entends-tu les g.rillons chanter sous le ciel l'ose? Et la nuit, qui bientôt descendra sur les choses. Ne .s el~:ble ll1êm e pas, la fin :l'un .tour qui lnell1't) .1I1ms lzmmense abat-,.lour quz garde le bonheur!

Hos'emonrde IGEHARD.

~ Communiantes ~~ Dans l'aube adolescente crux frissoris indécis Où le soleil d'avril s'é tend comme un glacis' On les voit s'avcmccl', communiantes pâles, ' Cachant leurs bras frileu x (lU X plis tièd,e,s d es châles . On les voit s'avancer, et leur voil,e tremblant Devant lellrs y e~zx d e vierg e a tout t einté d e blanc) Et celles die lu l'LW et celles dlcs C(ll'J'osses Vo nt riant (Ill soleil dans les blancheurs ·de noces Et le blanc d es souliers comme le blanc d es bas ' .Selnblent se fondre en neige à chacun de leur pas ! L iCl lnoLlss f lin e. frêl e au lointain s'évapore En broujll(wcls cheminant dans le bleu de l'aLlrore Et leurs ro bes d e tulle (lLl !- plis ll'wltipliés ' Evoquent d es oisem.zx, dont les vols r,epliés Les feraient dOLlc em ent gliss er sur un e emz mort,e ·Ou d es vi erges d'anciens' mOlwst~res, qu'on porte ' DanlS les procession,s, sur d e grands piéc/lestclLlx, Avec un tremblem ent le long de leurs m cmtecmx! Et voici qu'elles vont, commzmicmtes pâles, Vers les portails noircis des grandes cathédrales Et vers les l'oses nefs des chapellcs en fleur O· ' Ll, poU']' réconforter l,eul' .ieûne elt leur pâleur Pal' des blancheurs du ciel qu,i leur soient assorti,es, .Jésns leur a dr essé la table des hosties!

239

~~ Les cloches ~

Ohé! Olllé! l8tt ' Idtg, ddlng, 'do.ng ! No.UlS 8o.1111111,es ,lies ,cll1odhels .i o.Y,e'UlseB, N 0. us ,l're vroi ci: ,Slàl1n.lJe Z IchùlC, P,etiltls 'ell1fla,11ltts, 11e,s VIÛY;ElJg,BUlsels A ,l,a vlÏv,e elt lcI.alÎlI'Ie 'ctharl1isan. Ohé ! Olilé ! 1 t ,cùig, diIng, d'O.lllg ! No'Uis So.'IDm;es lIe,s 'c11o.:che,s ,ilo.Y;8'uses.

Ohé ! Ohé ! lelt .clig, ,c111ng, Idong ! NoUis s!ommes 11e,s d~iÜiC'ihes r,i,allltle.s, Ol!ÜlcÙl,els, ,olo. Clhe,iJUels, cIl1uClhe,ho.l1is, Chal1ltant ,to.utes l11els v,aJr,~al1lte:s ' A'ux J].aJlltênnJels des e[lilalnç,oills Oh,é !. OJlté ! leit ,cùig, d ill'1g, -clo.ng" ! N OIUS ISIQ:n1JIneIS lies olloohes Il']a,l11De,s.

Ohé ! Ohé ! let ,chg, diillg, Iclong ! Et [nIOUIS ,SüIDm'eiS fuelS 'clLochels ,tJriISjtles ... Ett l).aus S'o.:IDllllelt< Il,e,s ,gpo.s Ibo.'UIlldo.Tlis ,L 81S v 0. i x d'OUllo.'Ul~e:UlSJe:s Id 'Ia'rtti,stt ~s P\~e:uJlia!l1>t /lels ,gil'als Isurr IMiS IllllatÏJsOIns? Ohé! Olilé ! ,eft cùig, drimg, dong ! Ert nO'us ,SOimmes I les cloches Itlr1srbes.

Ohé ! .ollé ! lelt ,dig, d ilHg, dong ! ~T'Ü.1Jjs iS'0I111mes [l:els do. obeiS mfUJeltte S tPOlll1' Ile Ohr11s t ,moo'rt [elt Is'on IIJlariCl'Ûn ... Et, IslolUS Il ,es 11<O'11'ss'eI5 viilol81tJttes, 'Srali'llltes ,f1e:mlll<8<S IBl11 ,onaJÎJson Ohé ! 011 é ! ,8it ,dig, ddlng, dong ! No.fUS ISo.lIDme:s ·1e,sCJIlQ.oh8Is Il11'UlettU8\S.

Ohé ,! Ob é !. 181t IdJi,g, dtiJng, dong ! N o.'lLS IS.oll1JmeS l le's <Cilo.d l es j.oY'8lUS'elS, Vo.:k;i IF WqlUi81S, ISIa!ùUlez IdIO'I1C, PIHtlUtS e,nlÎlaa.1itJs, Il,els .vlo.)7ialg'elu Seis AVlelc' 1118.'lms œUlÎiS lert 11enlli1s ,c,nrunsol1is; Ohé! OJ1 é ! lelt ,cbig, lCÙia.'1g, lCl'OllJg ! No.:ùs s'o.mmel3. l le,s 'cIIIQIC'll1Jels -j'o.y,e'UiSlel.s!

,EcùcmalIid Ni81d.

L'ho.m,m le qui, chlalCfue jour, ,S"Ul1lTIeuwo.gle ISlans f la:iÙJllelslsle 'SIUlr IlUil­

.mê,m ,e ,e,t Is,e jug,e lav,e,c ,sévérité, dIEWri\81l1Jt a.~alpidellllJelrut Imerrl]llelur ..

- 24U-

~ Verger fleuri ~ Le verger blwl'C frémit dans les tiédeurs d'avril: De pOlnmier en pommier err,e lln vague babil, Un bavardage frais et conflls des mésanges. Gais comme des lutins et beaux comme des unlges , . Un groupe de bambins folâtres et rieûrs Fait 'dans les pâtis .verts 1(L cLIJeillette des fleurs. Lellrs frais éclat,s cl e rire cl tOllt vent s'éparpillent E~' les petits hl1'(lns courent, bondissent, pillent, A pleins poings, cl pll'ins bras, tous les trésors des prés, Pervenches, liserons (LUX vagues tons pourprés, ~M ugu ets , cuqu eli cors aux éclats cl' escar bou cl es, Mais , sous ll's frissons d 'or ou de fuis die leurs boucles Nulle d' entre ces fll'urs (lUX arômes subtils Ne vaut le beau rauon qui trembf.c entre leurs cils , N ulle n ' ri la fraîchew' ex quise l't purpurine De leur tout angélique ct tendre figurine; Et quand, pour les humer, leurs petits nez coqu ets Plongent clans le fouillis oc!oJ'(ll1t des bouquets Et tout Cl' frêf,l' amas d e si graciles choses, Le regard ébloui dl's laques et des l'oses , Hésine , entre leur Joul' et leurs lèvres en fleurs Et tout ce rougeoîment de magiques couleurs, Et ([oute si le bleu , qui sur ce l'ose tranche, Est l'az ur de lcurs yfU X ou bien d' une p ervenche ...

Bm iJlle Deslp'11e1clb.iIJ.1 s.

~ Nos Pages ~ C<i>~ COURRIER DES INSTITUTRICES ~

=========================== .::, OMMAIH:E. - L 'els Sla,inbe.s f 'elIIlllTI'8ts.

;"'ell1itj'e,r fiLeurll. - A )lie,z ,l,e l3,o'UlniIJ1e.

ImtJirm ilté ,cl "0 C Coèll i 0111 . '- L e

~ Les Saintes Femmes ~-fP

Lorsqu' elles eurent préparé les eaux, les pâtes, Tout rattirail funèbre et froid des aromates

Et des bandelettes de lin, Après avoir invoqué Dieu, pour être fortes , lV/algré le désarroi des espérances mortes,

Elles se mirent en chemin .

- 241 -

JJ1ais leu]' cœ u!' se troublait d 'une angoisse HOLlv.elle. «Qui nous écartera la dalle ? ... » disaient-elles

En cheminant v ers le Saint Lieu. Soucifuses, Iles yeux baissés et le front pâle, Elles gagnère.nt la clelneure sépulcrale

Où l1eposait le Fils de Diell.

o prodige éclatant 1 ... La dalle est a1'l'achée 1 ... Des milices d'en haut lIn instant détachée,

Uile fonne céleste Cl lui ... « VOire Maître n 'est plus ·dans cette nécropole, Dit l'ange éblouissant, cal' selon sa parole

Il brise ses fers au,;olIrd' hui.

»Le Sauveur est ressucité 1 ... Tout le ciel clame I,e grand Alleluia qui libère les âmes ...

Annoncez à tous ce bonheur 1 ... »

Il disparaît soudain ... et ~es femmBs muettes Frémissent en sentant palpiter sm; leur tête

L ' aile cie l'ange du S eigneur ...

'Intimité d'occasion IiI ,e"'l t t n e üa,tég'o,ri,e d ie tllOS seIITIlblJaJJ:lle,s vâ,s-,à-vis lCtesqu,eils [,e,s cl,e­

V'OIiJl s m 'O/l'Iél'UX ~t ,1els oJJl1Ji g1a,til01l1Js leùeo po1itelsls,e p.l' ~nThent une note .~~) é ­ûilaLe ; ,oe .sül1lt d els dil1'(lj,v1dus qUli, ·<;:l,aU1S êt,l~e Ip all;8Il1ihs ,p r och es ni a/mi,s Gh eTs, ,s,e t:r'Ü'u Vi8ln~, ,p OUlr 1(Ùel~' rnatÏJs'Üns cùj'v e'ns'els, êtr e nOls dll1mimes, d,é­p El1I1c1ne pa.ntlile 'll,8tm e,rl/t ,d e nOlu s et n0111S t,elnil1' ,a;u ssi , queklUte p eu, sous

1el1111' ,cl ép endaJ1l'oe. L ies Cd ·l ~CGln 81t.a'l1>e/Œ Ip1'1.1S qu,e not r e v olloll1té l e,s m è­l en t à n o tt~e' v i e ; oe ne IS'OIllt >}J [liS el e::, intime.s élhl:s, ,m ai,s el,es ~ )n times o,üc.a SitOllne,lJs : c,e ,StOIl1,t ,1'e,s vo ils·ill1ls cl 'hab,irtlartlion; Ilia oo'mmunafult,é .cl 'o,c­

o111pCIJtiŒl s, ILia Ipll10Xi imité ,de 1Iog,8111lleJ1 t l e,s almèlll 81l1lt fiaita/l iemlell t à con­naîrtl"e :mÙl,e ,cha. es ,cùe n0111S .8/t à nous I I\ 81i,sl~'8Jl' devd\l11 E'lr Imine cbos~s qui n.e,s c'on.oe.'ltn e:n.t; ~nls :S0:1111: am 00UJllant d ie no.s JTIla:ux d e d lelll<tls, td'e n o.s :S,HiUte·s 'C1"}1JUlffi,e1Uir, ,die nolS v èuem e,nt,s n e'uf'8', d e,s vi:stirtle,s ·elt el,es CGilis crue n Ol111S .l'Iec·eiVons, dle,s ISlOJ1tli,ers q111e nous e[,f,elC',uuon,s, COlmml;;/lnous sO.m 'm els rr e'l1ls'elign éls ·églaII,em elnrt Slu.r Le:s mèJIn8ts clM a iris d ie !lleu[' ,eX1is ­tlenoe. Et p'ail iCie qlU 'ilis It:i.eil1u1lerr1lt nOln]Jl',e ,d e fdills Q~ell ia lti.fls à n()lttl~e a,citt1vd.té ,

• i:l ·j,e tll' Je,8lt po,s's.ilb:Le .elle f01'ÎCI~ ll' no.s SelClJlets ,elt .d e d,evd'l1ie,r d es flarilt:s, d,es &l'lntlilm eil1'tls p e\l':!3'Oll1<l1,e 'iS que no'uis Isourl1tn,Ü,ea\Ïlo.ns 1el11r oalch,erl'; nous

·a,v-on s, tCl 'lalilh~u;rs , d es m ,OY'8IlliS é quiv'3I.l'8<llits p 0111r 'p énétT'ieœ ,daù1s l,e,s mYI3tènes eLe Il·e'll1r13 'cœu,l's, >cùe ,IlefUlrts j,nt,él'êt,s , ,d e Il,elul]'/?. s ou'oi,s.

Gomment 11oOI11S cOlmrpOJ~ tlffi' vds·-à-vis d e CielS ôtll~e's Cl'ui ille sont pa.s d EIS IR,mils ,8/t a,lL\\qlu ell '80 n ou s ·a t:t,adl'l" une 15 clhi\cl la(l~i ,té .i ln Muc,tla'bI,e ;tIU x Jei! 'ns ,m ~1l>ti l}JI1IelS ?

La pnemti ème 1)l"léc1a'Ul1:d·0'l1 à pl~e llidl1e (,e t oef:la d ès Il e d ébut d e ce,s Sloo·.t,e,s d e 1~e 1,a ltio.ns), ,(" ,e,st >Cl 'évit,elr ù'e IpLus pos,Si ibl,e d',a oc8nbule,r étour-

212 _.

1CÙilJ11oent l "intimilté , ,c1 \eiS,sl~l,y:efl' d ',elll Tiel8itel' à ct es r lruPPO[l"lIS de po.l irLelss.e ISO'UlnÏJa,n,tIE'l, laJmène, ,SI ans 'pllu s ; ,av/e.c ,dle.s ,cOillùa])oa'latI8lH'lS, i~ 'es1 IpossilJll e 'Cl ',entmeteill11:l' Ull1le conv·eTslatliün i lnroérneiSisant8 ;t~ oln1rul1it ISUQ' dels i,clées gé­nél1aJ1es ·e.t ' Idre ,lJÎlmilue,r ,ses cO!l1fide'l1'ües à queil,qule,s révéf1RJUO:nS insùg nl­.fiIantels; aVlec Il les voQli ,sriQlIS, . nOlus pOUrl10l1iS noUis bO.lpnelr à l 'échan ge d e Pl'OPOIS pOli,s, l e1l1lCÙli8, b:i,ell1 ,e'lllbelndu , av elc eIITI'pl1l2ISISlell1l,eill lt 11e,s ,si}rvic'e. qui nous s'ont cl,e'Il1fELncl éls , ma,i ,s n 'en r éc1lan1:er auüun ICeelux,

Dumaùllt cl8,M e 'péni,od.e ,plJ:îéüimi,naiJ,e, l1-a.us aJll'rtOI1S :l e 1101tSiir Icl ' 6t,1lIcllilel'

Des «irnt:im'eIS» ,e:t d 'e cons1at,err ~ ';iI1s .i ' ~lsrtifi,el1t not'ne pll'udlel1C'e; d nns ce oas, no'us -dejlIlJerul1' el~0Il1Is dans 110tll'Ie ,at[tituc~ c' 'p.neilnième vils-à-vis :l' C'ux ; j l1s '8111 ,s'er-o.nt P8'rult-êltl' e contr'al'i,é3 , m ,ai,s, C'O'l11Jm e nous l1 ' auu~ons )péré alUOUll1 1110'uv.em l8n tt ·el,e l'elcul , .i ,1:s 1] e pO Slsécle'l"oJlit ,p as 'Clr8 raâ.:son pl :tU­

sibt1e Id e IcleiVeil1I1.l' nolS ·e,nnelInlls.

Si ',alu contu'IaliJ',e notme obs.@,l"vla t,ion découvre, 'dans etS l'· ç,la~. iol1 s f'Üll0ée,~ , dei; é1<é!ll11 2ln~,S cle sy'mpFl tIlie, nous , n ou s !lla,ilsSea"O(ll,S , t r '\)s l i~ [1-

Itle m 8illt, glag-n e<l' })IaQ' .l'in.twm'Îté a1uDo,ma.tlque, ,tout ,e,11 -cléf,eJldtan t Ho t !'·':!

fOyleJ', ù1Oltl~e ceirclI'e, nos ,afflajil e's pl"H'S0nnellels, cÜJl1Jtr e ,l es ingé.l'ellc':s tncliiscrètes; c'e st le Iplus sùr .,mlÜy-en rl 'év.ite'l' Id es cjlue,De,l~,es Uil.t(~il';il~ U'l'I ~1S

'3,i péallÎbll ,e,s ent.ne p eJ'.sŒll1ieS .app.ell èE\3 à s,e f·réqu8Il1belr .i ,OU(l'il1Jell /l ,(\ltl f> n r .. J'ad tenu à VOUIS jndique'r cle s l)]'éc'a'ut;ioJ1Js ' .sloCli.alles rpalri~ C LIIl è

j' es,thne qUle, falutle ,d 'y ,av,o'ill' iS oln gé à ,tem,p s, tro.lp \Cl'honnêtJes g,:m;::; :.:~

SI(),nt mi.s d ,ans des ·e.mha:rù.'la,s c1"Uietl s. ;'vla i8 ' r110US n 'Ia,lllons pais bOlr.netr notl~e éltUdl8 à Il'ex,a,m ,en lelles m leIS'lll'>eS c·ÏIl'consp e,otels I Oatpab~les Icl ',aISIS'lN',er

illo;tJl~e p1~O,prie ~Œ'Ial1Jcrl1lil~1Iirt.té· ; VorLliS Itll'OfLllv,elrilez, à )Jon Ich~Olit, la'mdlels '1elCltr:iJc.els,

que I].e s!uj.elt n "e,slt ·pa,s lépuiisé qUI3 a11Cl nous a VIO'11IS v'u' . 'Sle1JJl,e'lTIJe\nt, ln i)()iss'i,bilitLé 1c1· é.vi:be;l' !1etS ·e1l1!l1UJis q1llie ·ce/M,e :si,tlua.td·ot11 Is'pécdlall,e iei.s.qfl18 ,el e

,COflTIIPO'I'Itlel'; v,ous ·alttl8llldiez ·Clelrtai,l1ien1'snt 8·nCOlP8, d ,e llno.i , ,1',exlalneil1 cl,ers ooclalsiŒllS d e flanrr ,e die bilelll qUle oes ,col1Jditions 'p euvent 'ÜlHnill'.

L 'in1!imi,té .e,st , le11 ,etf,f,ett, 'PDolP:k,e 'àu pl'u s< ha,ut chle,f à !l \i il1fJ'ue llc,e prur Il'exleo.TItpl.e; cieux qu,i ùl0US voien.t .S.ail'lIS c·e.ss'e nous ],ugleullt f01l~cé­meultt.: n'ÛIt11e ,exli,S!t,eillûe ,els,t-lelmle no.bll,e? nOltlr,e tl1aNlal~l lols t-ill 'Cloms :i,e,n­

c,i,e.u x? il11s Ine Ipeiu Vieillit Il d,gûliOIl"eT ; :ifls rS,ont ,cO'lllS'tamllTIleUl t ,en fia loe ,el'JUIne ClJotivJlté ver,buefllJS"B', ·quli ,s'ùlm 'po,sle à ,clUX; el t ,COIlIllm'e ms ISle .frr,ouv e.n rL dail11s d,es cOil1Jc1i.t'Î10ll1.S ,aillla..1log'tllels léùuXl ',nôtn'IEIS, Ilia comparrailso,n lentr,e eux 'ell; .nous ·est :iJnév,iItJalbll,e ; s'aùlS td1ne un HWlt, ISians étme,tt1 e Ilia 'pirérbe,l1JtllOill

clé tles gui el/eT, l'i,en qn.l'·e'l1 Iv~vlaill /L d ev,a.nt 'GlUX, nous Iles ,e xh'~T:oo.lIS' . all bile n. N otfre v,a i %a 'l1<c,e (j'Uo.t,ilcU,elnn e, l,a ,eloQlucelllft' d e 11 oltQ'le r ,elsllgll113IÜ0l1 elll 'clé-pdt (dle,s enil1·Uii,s let 'C1121s [ laÜIg-llIe,S, 1110ltiPe a'PilJllarclaltilOill al[l ,bo-roilell1lSle, • r01l1elu"18 qu,i règiLe ,nos o:c'oupataons, tout c,e qui -eSit slarg,elS,~e c,~1 1TIlJe, C>OUIl',ag€, har 1I1OQ1:i,e en no'u s" s 'le:xüllalle ICO'lliSltlamlm ·ell?lt ,e,t l 'es Ilmpiregmle,

s,atl1JS mêm e 'cru 'dll,s y 'p;t'elllin ierut g,al' cùe. .

Drans ,coels tl,ell la,ti,olllIS t lrès lfll'·éqfllJefl1iDeIS, Ica. ~é-rj,té (p le[l~C, e, ItOUjOUIl" S; il n y la ' p.as de POSI(;'I, iCl'iRiffec'balbi-o:l1, ',cl'.alp:prClfl"at Cfui puiss e IPlr él~,ell1tar .UID carla 'ctèll~e de poe-rman/eIl1IC,e labs'Üll/ue; oe,s li'nltiJl1lies ISla v ieillit. :]:y]leln qru üS

nO\lllS iCléCO'l1vne.nlt te\lls q.ue nous ISlomm·e,S'" ~éellleiIDleil1\t, lelt s~ IlliQ~1S .1~IO\US

révé~\ons probes, slÏlmpllels, b011ls d laj'1s celtlte ~iIDltJirmtl.é, noru~ [ ,es ,elelllfa,ons i)!l.ewnelmeil1-t; .el,e là à rl ,els ,amlen.e~' fllU ,))'i e'n ,111 n 'y la qu·rn.11 'p a,s : n1Je.m1e

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s 'jil ,s il'és1ISrten:t à Il le ntil'Ia Îln ell11Jell1.t, J,a Ipl ésenc,e hiab1tlllell}e Id"une p.ell'So:nulle

vetl"tue:usle ItnWn I8IÎ.oll"rne le'uT lélJt:m'Üoslph è:1g e, mJÜ/di.f.i:8 Ilelur 10pÎllü0il1 giétné~.,allie S'UU' lIa v.i,e et p'l'épall e 'un ItlEnl l"lalÎ'l1 1J:~l'-QrÜoe pOIU'!' 1"é'Cll'OISIÎ'OIl1 'llilté~~i ,e,m'Je de 181Ul'S V8Q' DUS. ' .

Eh1Jf,jn, .ill elslt 'u/ne 31uklemalllIÎÈJned.ètneutlÎllre c.t lc.esilinrtirm lels : pui.s­que Ila 'proxlimilté ill'Ü'lliS p.eTillelt tel,e Id evinelr cruell,qu:eIS~llInS de 1l-81Uil'IS ,s,OU­cilS, eùe leurns ,em(blaI1111 as , elle ille'uns IcJ11él ,g;rill1Js, I11JOfllS ,s'0'111JIne'S iaisisiez lavlerr,tri.s 1) 011111' que Inoltl'le ICihan'Mé à ILeuIr ·égla,pd ,s ',eXJe,r 'Cle ' à OO'UIP Sflll', 18,al1'1S tâtton­ne/m ,e1lft et sans e.lT,e'UT .cl 'Ia li.gillril~lrage ; '110,UiS PO'lliVlÜlllS ,1e,s s,e,c'ÛU1Jcl1eil' , 1,es D3JSlSUrel', Iles {' o,nslo!]le'l'j ,sla,ns lavoÎlr ,Deçu ,cT"eux (l ia l11l'Ü,inJCl;I',e Ic,o,l1Ifdlcl,ence,

nri le mÜli'n(c]a-je lawm; IUl1e' a.l l1lustio:n ,rud,l'IOri-t'e , Ile Il~éclirt ,d 'rUil1Je ,a,vleùltrume a,nrrrvée à d 'Ia.ut,r ,e,s, nu ,SillTIlpil,ellneilllt queüéfues l~enllafl'q'llleS ,d ',onclme g~èn é ­na{l suffiront à ,l ,eu Il' foU/rn:itr ,l ie ll~é,C10il1f,ou'rt n rélcleI2IslélÎ:l' e, ISlaill:S qu 'i iIJs .se ~',e,ndel1t 'mêlme C'O!IDlptle que 'l1oltme 'ÏnrÜe,l':v>elllÜioJl n ',e811:. Ipals Ifürrt-ll irt,e.

Nours laV-ürl1lS là un belaru rÔille à .ioue'!', Ull1je nQlU1V,ellll,e ,pil1elu'-v,e Id e clé-. vou,em ent à dOlllne(l' à ;nos s'emhl,aJYlte.s.

Le Sentier fleuri

Où sl0l111 l lels 'CiOInWeJs bilieuis -qui 'c'hlall ' 111IaJilelntl: 1111011 Bnf:U>l1Ide, 'ell où 'eJslt Icoe!t1J::! \ i lme IWU 'l1'OIm 1~ léliilcJal t qui é~ait lIa 'Clalpriltla'lle dJu l'loyialuIl11le dlels Flletwl's ?.. .Ile lile ISla \ a1ils, .lIe 'lie sla'VlaJils .j,a,d/ils ...

Mlalils ISli j 'Jali ofLllbŒilé 11Ies 'blelaux ,clOlmfJe/s leJt !lIe n lOllll lcùe l ia \~ i il'ile , j ,e m ie ISOlLlJV'i '0l1iS IClep_etnldla/nlt ,du ,décor 'BIlIdhlaln lterLlir nù è no'llUJailent -dIes h éll'lolS ·fbJl1J ~aJs'qJul('Js , let je \noilS « d ies Il uJ[ ls- 'enlltièrr les 'Cllolnr\: Iles m 'aa­lSuns létlalÏlelnlt len f'lleIUll "lS .})ŒaJili hlels » ; let .île' Ir1esp'ill'le -lIe palr'f:llllIl ,de c/es h lall1JoelS IbOfl.lIl"IS, «Itlaiplilslsléles Idle 'glliQls'slels ·lrIOIS!eS Il'Iougies » .

ICité lc:hdll111érÙJqlule, dtfJé 'f1}leull'li le nlal11a'gle SIQll1 lr~I Cl ln l t IOÙ rêlVlaliletn lt ~ Ies poètes, \ OIi,ci qu'IEln ' all~ 'hiiltlelcrfJe 'P:l'liln~13Il1IiI Elr Is'iJnSiplill"le ldie t es p'lOllllS

SlUla vies let 'b ârt~t IlI11'i aUls's'i ICÙe{:) 'l'IUles n'e:i-g'euisiels , Idle pOlulr prlels rf'OlrtbelW~IS­sles lem lb lalUJl1 éels. !JI 'slelmblle IcùéJclÏlcllé à Ibe S'llII1paISIS!elr ·em. 1l1113gnliifli lClell1lC1e. UniS v;i 'e ,mystrél'lileJulsle laTIlillIlie l le:s logÏ\nes é paI11l0u!iJers, 'et dl/alqUie al"­Clelau 1l'10C10rtlil'lhé ihell~Cle 'Utl1 petit 'chtalnrh:e p14elSltlÎlgilelUx.

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O~l ln lelslt qu '!un ISIEmrtiletr, 'uln 'élhrlc{Îlt ;sleJn tJ:lell' leJ11ltJl'le d ies bUlilSlSlO'll'S IOOU \ ml bs Ide 'ClOl'ioll'llerSi. III ,dlersldelrucl Ile l1Iong d "ulne !p:enlte \ 71eJlitte, let Il'Ioln IS'olLilh lalÎltJemait qu'lill S'Odlt 'i1l1lflÎl11i. Des IplWrlflUtllllS y tl"(~1l11Ù11~ lel1it; clels IlIllalll"" hlels y Idlai11lsle'nt; ,des loljlslela'llx y 'l'êv,enlt ' dJall1lS 11elUiris 'l1~dB. aa­dlé s. La !lllllm :ilèl'ie ,d'IOII' :slelm lbJle émlE1l)V1eiméJe ((It ,tc)lUiclhe Il les .fIlellllrls Id "uln :JIOl1lg dlOIilg1t ptelUJr:e:ll x ...

IvNlilie 'elt 'mliJlllle ,l'lrul11IelaIUX , Islbl"'uJclb11lrleJS 'Îin \~ ilslHbI1Iers" bâltlilSlslent mai­IS'Ol S 'Bt paflaiLs. L lels ~è'vlels Is 'élp.'aJnloI Lllils l~lernt !eln gtll ols's,es nOIUtfrfietS dlé-1~1clat,es, biuotdlalnlt illEIS Iflaçf31cllels lelt l ies 'SreludaIS, :sti Ihir ~ ll1 qUle ['10111 Inle \n()lit rplllUls ni luilg1BS rni bll'lalll1ch1el.sl, Im lai l5lsleullE.1mlenlt IClertlhe IfilIOIl"lali,s'Üll1 S'ell" -

111é1e, 'P'relslsrée, ClOIlTItpalclUe, qmi ISle ItlÏJernJt IdaJl1JS IF,al:lr Ipalr . 'qulel~(crllie })Ir /o-

l 1

246 .. .

H.stoire naturelle

Le hibou Ves hlilballX lf'or'l1llenlt 'Lun 'gl olupe Iplftlrl~ilc,ulllilelr, On l11els r,eoÜlnnaî't

a Uls,sJÏ'tÔit larux dieux m!orUJohrets ICÙe IphllIllietS qui lS'e drlesS'ent, 'C1omm1e

des 'QIl'leüJlllies, à ,c1l"o:irbe leJt à gla'lllOllle Idle leur tête lairll'fOlnJdÏle, . 0 n en 'CiOIITllp be ·tr'Ü'~s eSlp è,CtelS \prwn'ci'p'al~eJs· , 'ClornmlUJes S'Qlll s ~es

I1!O!lUIS -dIe grlalnd -,dlule, lTInY1eI1-'diuIC,. pebiit-ldJUlc, Le gr.a:nld-/drulc lels1t 'Llin 'oislealu :p!L~iJslslallllt 'et oOIUlllru~eux, SoOlll1'bT

le

halbitJrunt ,dies fOlrèts 'et Idles glO'rlgles, liil 'nie s' laJU~aquJe ,gluè!1.'le qu'à des Ip'rDrues d "élll~te, à 11110lDiliS 'cru 'IN n 'lalilli1le trlolL~bŒelr Œe 'sIOln1in1IeJill tdlEIS cOIr­'l1J~imbes let dels 'ClOIl'lbearux, ·C leJSlt I le lp'llm" 11'IeldJOlUté, l'Ia'Ï'gille Idles ICla1'1l1a

IS-

silers 111olotulr lIlles. ILe 'pluis 'i1l1lÜ'flf '0IliSif le:s1t le pelbilt-!d,UJC Idonlt :l''QIrle~mletrt:Je 'Sie 'r 'éd:tliÏ.,t

à fl1ll1le 1)!rt1Jl11Ie ; 'ill fJS't à 'plelilnle plllUIS gl],'lols cru IUln 'm ,mùle. En brIe ,des dieux 'eXltr'êmJJels lS'e Iplllaroe me ,m'o'yen -cl1Ll1C, Cl'LÜ' est

n'a/brie hibou 'C;OIm!lTIJuJn" ,die }ta grlolss'ellu Id"UJnle 0olrtnlelml'e. III Icolmlnllet .bilen CFueJl'qUles IpleocJa!dm]~es laux Idé;pre1nls ,dies IpetJiltlS olÎlsleJalll,x; mJa'~s JJeJs Is'om"Îls dl~ls Clha'l11.1ps S'on1 s'a prlorile dJe Ipr;éld il leJCJtlilo'l1.

L ie h~bolll ClQlmm'Llll1 'nie SIUlplpolrlbe 'aJbIS'ohuTI\eI11lt Ipla's l ia alLlU1.1liffi'le du sOI~ei.l, NIÎ. Œe dllaJt-hrualI1lt, ni Il "ef.fll'la:Ïie, ni Ule .g'r 1ail1lcl-ldJlllc - slm'­tout -pilliS Ile .g,rlalnd-'c1111Ic - 'n 'lem ,SOl11t bélbétJés Ù ICle 'p'OÎlnt. A'llS'Sli s'e calche..{t-IÎII lau Ipl,lUs élpiaiJs , (~eIS If1e'll1Ï\1J:1alg,eJs . LI Ipiaisisie fpouli' rllJl1 dlels Ipllus gnllml3'CJÏleJrs ,die ;l:a 'l'1arCle, 'Cie qui ttÏlen1it, Salns IdolU'tle, à ll'iextl."êu.11Ie S\Elnsli­hilJilbé die ,slôS yeux. Plus 111 'eJslt é\bIllOiUli, .l):hllS i~ leslt élhah'Î.. Lia \Slaruvfalgle br:ils tJe!.~ISle ,de 5'( lll1 -cri la 1'Ialit nia llbrle ,de 'HOIlTIlbirlell1slelS S'll\pler ls ti bilÜ'nls. On m~\(::tO'l lltJe \SiLUrbO'Uit oeGILl1i du prebilt-1dllllC. Dalnls ~els Ipays ,die l lmnlg'ue a\1fiIElm

'alndle, (lIn l"a!pipelI1'e tl'loilsleou Idle.s Im1oll'lbs, TodtellVoçJe'l, à ca'llse

de son 'alppe,l 'bl"oils Ifoli:s r'épété: tocI, tod, tod ! III sem.b ~e ,donc que tO'llR Is'e lJ.'éu1J.1'iISISle l)\c(Ulr f 'alÎrle odIu h lia)'Olll 'l1fIl

olis,elau ,sli InJ1ISi Lrle . E ,t CJelpleJl1lÙ runrt, IÎJl i:nlslplÎ11 e Ides idlélels 1I11lO1ilns \SIOIIUlb!l.'leS cfUle Il lels 'CholllleIUllels. Il ,~e ,dloiit 'en gll'lalndJe :pla.rlbile, à SIel3 ,dieux 0111eill~elS nl'Oih1i!1es , qu',iI inrcl~lilnle .en lal\1a1nt uu ·en la:rrlièlœ, lelt qUli' IUll tdlonlll

i

ent un laiDr gog1Ulelnfalid, C'le S t un oilSIe:arn piWl OIrles'qu1e, P~'UIS rell1'C OlJ.'le Icr

U 'd' -[',payalnt, _ 'WH oisIC2.ll1 Ù oOll'lel:mels! Sies 'g,rDnlIalCieS 1111e sont rplalS pèrui­b~el.." 'Clo\nlllTIle l 'ell\llels 'dle IFlelffll~aiile; ,el]~es SIOll1Jt lalH1US'alrilbelS lelt om IUQ vr,oluvle, .s'url~olut au l])lebilt, 'une Is'Or:be Id Ei gleiIl\t~ll1eJslsle, cruri iJe , f ,a~t Ir 'e-cher'C1118'r -C'(lil11ll11Je 'Ulll glali ClO'Il1lpl~ gll1lorn die cha\lTI'b ll'le.

lEt pUlis , l'exlcè,s mlêlIP.Je de 'sioin 'i'nlfiB11'ilté a ,plolulr CIOIrIIS6I

q1U'ellltCle et pOillil' ,cnl11ple'l1'slaIDÎloI11 odlelS jüluiSSl3Il11cle's plhllS vÙlvlel3. Oh laqll1e jOU!l.'­née l31mè1l1.le UII1 lil1l01l11.lell11t dlé:l'itCÜJelllx ,da'l1.'s ila \ ~e dru hilbÇ>lu, IClellfllli où ]Ie S'oil'eil 'cloln1ll11!Eln'C!e Ù baiils.Slelr SILllr l]'ihIQil'UZi()!D. III /aldhèvle ISIO'11 tdJelnù­S'oIl11111lieIÎI1 ,alu 1l11.illliJelu icùes \S\OiIllgle1S ,l les p'l1U's Ha,tUeurs, .g'oû

1barn1 ,d'la'v1aJnICie

rbO'lllS ltelS opl,wilS'ilr's C\"IUllle 'chlaIS,Sle qui Il1Ie \p1e1ut ill'a'IlJqulell' Id'êrbJ.:le f ir'Ulc­IbUJeIUls,e. III s 'laglilLe siur sla Ibl'1all11cihle, lm sie iSleOQlUe, till Jè\ e unie 'paitte, il1 Itmune ,lia tê;be; 'Pa,d~(lt1ls, 1].1 'CIl'alcrule ,dlU 'bk.lC, 'counJH1Je si q

rUJel1lqu

le

- 947 _ .

Appareil breveté pour l'enseignement du calcul.

NOUVEAU NOUVEAU

Mode d'emploi:

Il n 'tels,t g.uèDe ,pos,s!ibfLe de 1Cl0nneœ d,es 'Ï-ns't1'ulc,tdol1Js p\l~éoiISie quamt à 11'utiUsaüon d,e /1'ia,ppared,l « PYTAGOR», oa,!' 11e18 apIlJùi,oaüoJ1's IS'Ü1l11t ~'Ii nombpeus,eiS .q.u il Is'e/flait hi.ern iClid'd'ic,i /1e d'èta,bildœ un ISlchém,a c!,ueilloonque. Le mani,e,ment lelsrt du !l'IEls1Je >Cl 'une ,si g)l~ande Stinllplik:Ïlt;é qu e chaque IluaÎ'tJl',e Imi,s ,e'n ,p~ssle~lsi,Q,ll ,~e ;l'lappa,Deil « PYTAGOR» iClétoouvlrilla aussitôt de .l:ui-mêJme lune .infdll1,ité d"a/pplk,alti.o11s.

« PYTAGOR» e:8't un ,aux'illi,aiTle préc:i,eux /po'ur Il 'eI111S,e,ig,l1iement ta'Dit 'C u 'oal1cu,l OIDaü que ,du 'C1alltcul éc:rH. - Il nJell'm,elt Iclie pos'el' une ,imfi.nd.t.é c"Le pl'.oblème's IPOUa' ~'es CfUfHbl~e: opétnrutiol1/s f o ndfllmental1els.

« PYTAGOR» IJ.eut ê,til"e llltihSlé av'ec IS'Ulocès à rtC)IUJS 11e13 d,egrés die Il.'éc'Üil,e, IpOUT 11e:s ,exJellicioels éllémenltla'Ï[re,s d~ deooré ifl-;­far,i leul' co.mm;e 'pO'l1ù' 11e ,aalcUil lavec fIDf\!Cm'Ü'l.1ls le:t de­c'imatl.els el11ls,ei.gné Icùans lels cllals,ses ImtOy,euu1Jes et supé­'lJLeUlDe,s.

« PYTAGOR» ,els1 d'rune neJrnarrquable ,s.itmpildC'irté, quefl:cfUlels m.ouve­Imefl,ts :Sluff,is'ent ;pO'Urr po.SEtr U11e ,ÎlnftÎnilté l(l 'IeXlell"lck.e's ,cl c,al,c"-uü; s,els ,possi b.i'J.i!tJés Id 'lalPpblCaJtJioQlll IS0l111t iU1JlllÜ:mb!"l'!a ­bl}e,~.

« PYT AGo.R» é,pairgne l,a. Ipein.e d 'ém:\ifl',e 11es ,prnobllèmels la,U Itabi1ela:u noir, i~ éc,ononüse d,u Itemps et Slefr,t de 'colITliplém8>l1It a'ux IlilvŒie1s de ,c,aikul ,qui ne contiJenne1l11t 'pals IS'UlÎlfislarrn­m ,eut. ('Le maltliè.re ,à ,ex·elnotoels.

« PYTAGOR» Tend 11" 8<nse'ipne,m ,ent inrtéT,els'sa,nt e,t v,iv,a.l1lt, pe!llme.t une .u.'t.iJliJsla,tion l~ation\l1 eJJl,e IClIU tlem ,ps let ·pTo.fite 1a:rg,errnlen.t alti Im',avlaill d ie clla.sSle leln oo:mmu!l1,.

« PYT~ GOR» ne i(loli,t II11lall1quer lClal1Js Ia:uoune CMIlSISl8 dont '1e ilTI,al,tll'e attache Ide l,a v:a,llerurr à lCl<els ,Leçons de oa'] clul liI11lté,r8s.-ISianD8IS et T,fIltio.nne,'l,e's.

« PYTAGOR» ,el81 une ,ill'VlelnHon cl 'oTig,inlei IS'U1ü~sle, le1e f ,aJJ.ri·clE\Jüon e1.1-rtièrt-,ement suilSls'e ·e't br,ev,e,t.ée ,cùan ts iUo:tlr,e paYls ,e,t à Il 'é­tnang,81r. - Exio·e.z la mall'q'ue déJJosée ({ PYTAGOR» et ref'Uls.ez lBS oont1,eIf,a ç·ons.

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