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L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS L’ÉCHO DU SDIS25 WWW.SDIS25.FR PORTRAIT Capitaine Roland Vuillemin PAGE 10 VIE DU SDIS SAP : vers une harmonisation des politiques publiques PAGE 6 OPÉRATIONNEL Nouveaux outils d’ouverture de porte PAGE 3 #43 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2015 télécharger gratuitement l’application flashcode sur votre mobile DOSSIER Dragon 25 et HéliSmur : une coopération efficace au service des Francs-Comtois PAGES 7-9

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Page 1: L’ÉCHO DU SDIS25 · EPA : échelle pivotante automatique EPC : échelle pivotante à mouvements combinés FPT(GP)(L) : fourgon pompe-tonne (grande puissance) (léger) LDV : lance

L’ÉCHO DU SDIS 25 LA REVUE DU SERVICE DÉPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU DOUBS

L’ÉCHO DU SDIS25

WWW.SDIS25.FR

PORTRAITCapitaineRoland VuilleminPAGE 10

VIE DU SDISSAP : vers uneharmonisationdes politiquespubliquesPAGE 6

OPÉRATIONNELNouveaux outilsd’ouverturede portePAGE 3

#43 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2015

télécharger gratuitement l’application flashcode

sur votre mobile

DOSSIERDragon 25

et HéliSmur :une coopération efficace

au service des Francs-ComtoisPAGES 7-9

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« L’écho du SDIS 25 » Publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière 25042 BESANCON CEDEX • Directrice de la publication : Christine BOUQUIN • Rédacteur en chef : Colonel René CELLIER • Comité éditorial : F. Bringout, P. Colard, M. Crépiat, O. Deschampt-Monot, C. Fournerot, S. Freidig, M. Guichard, E. Honor, M. Jehlen, R. Jeser, I. Kleinhans, FX. Lagré, N. Meyer, L. Touraisin • Ont participé à ce numéro : P. Boucon, G. Gilliot, W. Jouve, LE. Piller, D. Rouhier, G. Royer, F. Segura • Crédit pho-tos : P. Brisebard, F. Comte, A. Fusis, JF. Grimm, W. Jouve, C. Martin, M-C. Renaudot, F. Rouhier, Sdis 25 • Conception-impression-routage :IME by Estimprim – 3 rue de l’Industrie – 25110 BAUME-LES-DAMES • Dépôt légal Décembre 2015 • Tirage à 4130 exemplaires Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS : [email protected], tél. 03 81 85 37 10.

2015 a été marquée par les évènements tragiques qui ont frappé la capitale en janvier et novembre, face auxquels les sapeurs-pompiers ont une nouvelle fois démontré leurs capacités de mobilisation et d’adaptation exceptionnelles.

Les sapeurs-pompiers et les personnels du SDIS ont également été très éprouvés au niveau local par la disparition en service commandé du caporal Fanny SIMON le 20 septembre dernier. Dans ces moments difficiles, j’ai pu mesurer l’esprit de solidarité et d’entraide qui anime nos équipes, qui ont toujours fait preuve d’un dévouement exemplaire pour aider et soutenir leurs camarades et collègues, ainsi que les victimes, leurs proches et leurs familles.

2015, c’est aussi l’année du renouvel-lement partiel des membres du conseil d’administration, et de ma prise de fonction en qualité de présidente. Je mesure plei-nement l’ampleur de la tâche et l’hon-neur qui m’est fait de présider le conseil d’administration d’un établissement public de cette importance.

Les visites des centres, commencées dans le cadre de mes nouvelles fonctions, m’ont permis de rencontrer des femmes et des hommes dynamiques, passionnés et remarquablement investis au service de leurs concitoyens. À ces occasions, j’ai également eu la satisfaction d’être confrontée à un volontariat qui se porte bien, résultant du plan de développement mis en œuvre depuis quelques années, avec des effectifs en légère progression.

L’investissement et l’abnégation dont tous les personnels font preuve m’obligent, et je m’attacherai, à ce que chacun dispose des ressources et des conditions d’exercice indispensables à ses missions et à la hauteur de l’investissement qu’il fournit.

Merci à tous, sapeurs-pompiers volon-taires, sapeurs-pompiers profession-nels et personnels administratifs et techniques pour le travail exemplaire que vous fournissez tout au long de l’année, permettant ainsi à tous les habitants du Doubs de bénéficier d’un service public d’urgence de qualité.

Enfin, je vous adresse tous mes vœux, ainsi qu’à vos familles qui vous sou-tiennent dans votre engagement civique.

EDITORIAL

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Christine BouquinPrésidente du Conseil

DépartementalPrésidente du Conseil

d’Administration du SDIS 25

Sainte-Barbe départementale 4 décembre 2015 - Besançon.Plus de photos sur www.sdis25.fr

LEXIQUE ADJSP : association départementale des jeunes sa-peurs-pompiersARS : agence régionale de santéCASDIS : conseil d’administration du SDISAMU : aide médicale urgenteCEAR : cellule d’assistance respiratoireCEPARI : centre d’entraînement au port de l’appareil respiratoire isolantCHRU : centre hospitalier régional universitaireCIS : centre d’incendie et de secoursCOS : commandant des opérations de secoursCPI : centre de première interventionCS : centre de secoursCRRA 15 :centre de réception et de régulation des appels au 15CSP : centre de secours principalCSR : centre de secours renforcéCTA-CODIS : centre de traitement des alertes – centre opérationnel départemental d’incendie et de secoursDGSCGC : direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crisesEPA : échelle pivotante automatiqueEPC : échelle pivotante à mouvements combinésFPT(GP)(L) : fourgon pompe-tonne (grande puissance)(léger)LDV : lance à débit variableLSPCC : lot de sauvetage et de protection contre les chutesOAG : officier d’astreinte groupementPRV : point de rassemblement des victimesRega : hélicoptère suisseSAMU : service d’aide médicale urgenteSAP : secours à personneSDE : sauvetage déblaiementSMUR : service mobile d’urgence et de réanimationSPP : sapeur-pompier professionnelSPV : sapeur-pompier volontaireSSSM : service de santé et de secours médicalTIH : transport interhospitalierUDSP 25 : Union départementale des sapeurs-pompiers du DoubsVLCG : véhicule léger chef de groupeVLSM : véhicule de liaison et de secours médicalVSAV : véhicule de secours et d’assistance aux victimesVTU : véhicule tous usages

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■ NOUVEAUX OUTILS D’OUVERTURE DE PORTE

DÉTERMINATION DES BESOINSLes situations opérationnelles met-tant en présence des portes sécurisées ou blindées sont de plus en plus fré-quentes. Face aux difficultés rencon-trées, un groupe de travail a été mis en place afin de doter les équipes de matériel spécifique. Le groupe s’est ré-uni de l’été 2013 à l’été 2015 afin de déterminer le besoin et de sélectionner les outils afin de mieux sécuriser les in-terventions.

CHOIX DE DEUX OUTILSÀ l’issue de la procédure d’acquisition, deux outils ont été retenus.L’outil EFFRAC 5.11 de la société MP-SEC est un outil à usage combiné : uti-lisé par 2 sapeurs-pompiers, il permet une action manuelle pour l’ouverture des portes.

L’outil HR5 de la société Libervit est un outil hydraulique associé à une pompe manuelle qui assure une poussée al-ternative de 5 tonnes sur les montants verticaux de la porte, puis une poussée de 6 tonnes directement sur la porte.Les outils manuels seront déployés dans les CSP et dans les CIS disposant de moyens aériens, et affectés dans les engins pompes 1er départ ou en zone départ alerte. Les outils hydrauliques seront affectés directement dans les moyens aériens des CSP et CSR en garde postée.Les formations seront réalisées dans les CSP et CIS concernés au 1er semestre 2016, selon le scénario pédagogique établi par le Lt Gilliot (CTA-CODIS) et le Sch Reneaux (CSP Pontarlier), dans le cadre de leur formation de formateurs « FOR2 ». Quatre portes d’entraîne-ment ont été réalisées en partenariat avec la métallerie Rouhier.

LA RÈGLE : ACCÉDER EN PRIORITÉ PAR L’EXTÉRIEUR

L’utilisation de ces outils spécifiques occa-sionne de gros dégâts. Ils sont donc à pri-vilégier lors des missions incendies ou en présence potentielle de victimes. En effet, comme le stipule le règlement d’instruction et de manœuvre « toutes les fois que c’est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer par une fenêtre, en brisant un carreau »(voir fiche OPS 500 : ouverture de porte).■

L’OPERATIONNEL

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■ PARLONS DE TOITS !

Aujourd’hui, la formation initiale et les formations de maintien des acquis se déroulent le plus

souvent sur des sites prêtés pour cet usage. Cependant leur disponibilité est aléatoire et les demandes d’utilisation occasionnent un important travail ad-ministratif. En outre, la responsabilité civile du SDIS peut être engagée en cas de dégradations et ces sites sont rare-ment sécurisés.

Pour remédier à cette situation, le SDIS se dote actuellement d’outils de simu-lation de proximité, qui ont pour vo-cation de permettre la répétition des gestes fondamentaux en toute sécurité.Ainsi, dans ce panel d’outils, les toitures pédagogiques viennent compléter les

CEPARI (fixe et mobile) et le futur simu-lateur mobile d’entraînement sur feu.

La première construction a vu le jour à Ornans. Cette toiture pédagogique de 6 m de haut, 6 m de large et 4 m de profondeur permettra de former les sa-peurs-pompiers aux modes opératoires suivants :■ pénétrer sur une toiture depuis une

échelle à coulisse ou à travers une fenêtre de toit type «Velux» ;

■ progresser au moyen du LSPCC ;■ utiliser une échelle de toit ;■ reconnaître une cheminée ;■ réaliser un bâchage de toiture ;■ connaître les différentes parties

d’une charpente ;■ savoir détuiler et retuiler.

Une procédure de formation est en cours de développement.16 autres toitures, soit environ une par secteur chef de groupe, sont prévues au cours des trois prochaines années.■

LE 8 AOÛT 2012, DEUX SAPEURS-POMPIERS DE BESANÇON SE TROUVENT PIÉGÉS DANS UN APPARTEMENT EN FEU SUITE AU DÉVELOPPEMENT D’UN PHÉNOMÈNE THERMIQUE. ISOLÉS DE LEURS COLLÈGUES CONFRONTÉS À UNE PORTE BLINDÉE, ILS SONT PRIS EN CHARGE PAR UN BINÔME DE SAUVETAGE QUI S’ENGAGE DEPUIS L’EPA.

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■ LA VACHE ET LE POMPIER

DEMANDEZ-LEUR, TOUS LES SAPEURS-POMPIERS ONT UNE HISTOIRE PEU BANALE À RACONTER. COMME CETTE INTERVENTION DU 18 OCTOBRE 2015 PAR EXEMPLE…

C e dimanche matin, un éleveur de Septfontaines compose le 18 : un caillebotis vient de céder dans son

étable, et 3 vaches sont tombées dans la fosse à lisier située immédiatement dessous. Profonde d’environ 2,50 m, longue de près de 25 m, elle est remplie de purin à hauteur d’1,50 m…

Après quelques opérations de pompage, les experts animaliers, venus de Frasne, se voient confier la mission de descendre au contact des bêtes, de part leurs compé-tences reconnues dans la gestion des bo-vins et équidés.

Après avoir équipé tour à tour chaque ani-mal d’un harnais de levage spécialement prévu pour les gros animaux, ils ont pu passer le relais à l’équipe sauvetage-dé-blaiement dépêchée sur place, qui a alors remonté les bêtes grâce à un engin agri-cole.Bien plus tard, on apprendra que l’une des vaches secourue était particulièrement chère à l’exploitant (dans les deux sens du mot), car déjà primée pour son potentiel génétique et de production laitière.

Entre janvier et octobre 2015, 15 interven-tions ont amené le SDIS 25 à secourir de gros animaux (bovins, mais aussi équidés ou gibier), dont 13 avec le concours des experts animaliers, et 6 avec l’équipe SDE. On peut également rappeler l’importance des vétérinaires (notamment sapeurs-pom-piers) lors de ce type d’intervention.■

L’OPERATIONNEL

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■ FEU D’APPARTEMENTRUE DES CAUSSES À BESANÇON

IL EST 19 H 30, LE 19 SEPTEMBRE 2015, LORSQUE LA SALVE DE BIPS RETENTIT DANS LES DEUX CSP DE L’AGGLOMÉRATION BISONTINE, POUR UN FEU D’APPARTEMENT AU 1ER ÉTAGE D’UN IMMEUBLE R+6 AU 3, RUE DES CAUSSES À BESANÇON. 1 FPTGP, 1 EPC ET 1 VLCG DE BESANÇON-CENTRE ET 1 FPTL DE BESANÇON-EST PRENNENT LE DÉPART.

En cours de transit, l’épais panache de fumée noire laisse présager un sinistre important. Immédia-

tement, le chef de groupe demande 1 VSAV par anticipation. À son arrivée, le 1er COS effectue une reconnaissance qui annonce une situation complexe : nombre indéterminé de personnes résidant dans l’appartement en feu et ceux contigus manquent à l’appel, propagation de l’incendie aux étages supérieurs et barrière de la langue qui rend les échanges difficiles avec les vic-times.

Les premières actions se concentrent évidemment sur les sauvetages et mises en sécurité. Le sauvetage d’une personne âgée, épuisée et intoxiquée par les fumées, est opéré dans la cage d’escalier par le premier binôme d’at-taque. Au total, 27 mises en sécurité seront effectuées par tous les moyens disponibles, aussi bien par les com-munications existantes en coiffant les

victimes de cagoules de sauvetage, que par l’extérieur en utilisant l’EPC, les échelles à coulisses et même à crochets.

En l’absence de structure fixe à proxi-mité pouvant servir de PRV, le COS a demandé à la ville de Besançon, via son cadre d’astreinte, la mise à disposition d’un bus accordéon, pour que toutes les personnes évacuées puissent faire l’objet d’un bilan secouriste et médical à l’abri et au chaud.

Au final, ce virulent feu d’appartement aura nécessité la mise en œuvre de 3 LDV dont 1 sur EPC, le renfort d’un FPT, de 2 VSAV, d’1 VLSM, d’1 CEAR, et de l’OAG en complément du train de départ initial. Enfin, 6 victimes ont été transportées au CHRU, dont un sapeur-pompier victime d’un coup de chaleur.■

On aura noté sur intervention la pré-sence de plongeurs, chargés d’assurer la sécurité des personnels descendus dans la fosse. Tout au long de l’opération, le chef de groupe a fait réaliser au VTU Levier une mesure en continu des taux de CO, O2 mais aussi H2S, gaz toxiques potentiellement mortels émis par les matières en décomposition.

Le + sécurité

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L es sapeurs-pompiers sont régu-lièrement confrontés à la capture et au sauvetage d’animaux. Si la

plupart des interventions se règlent avec l’usage de moyens convention-nels, d’autres peuvent s’avérer bien plus complexes selon la dangerosité de l’animal ou la situation dans la-quelle il se trouve. Ainsi un taureau qui s’échappe d’un abattoir, un chevreuil qui se retrouve enfermé dans un jardin clos, un chien hyper-agressif dans un lieu public peuvent nécessiter l’usage d’un fusil hypodermique pour prati-quer une télé-anesthésie. Dès lors qu’il est impossible d’approcher l’animal en toute sécurité parce qu’il est menaçant ou incontrôlable du fait de son stress, cette sédation à distance peut se ré-vèler utile. Sans compter la possibilité d’être confronté à un animal exotique qui aurait pu s’échapper d’un zoo ou encore de chez un particulier… Cer-tains animaux en plus d’être dange-reux, peuvent aussi avoir une valeur

marchande élevée qui justifie l’emploi de techniques opérationnelles maîtrisées.

C’est pourquoi mercredi 14 octobre 2015, le service mise en œuvre opé-rationnelle a organisé une séance de maintien des acquis pour les vétéri-naires sapeurs-pompiers du SDIS 25, concernant la mise en œuvre du fusil hypodermique. Après quelques rappels théoriques et de sécurité élémentaires, les vétérinaires se sont exercés en milieu naturel au stand de tir de Chaudanne à Besancon, sous la houlette d’un ins-tructeur de tir diplômé. Devant leur enthousiasme, une seconde séance est d’ores et déjà programmée pour l’an-née 2016.■

L’OPERATIONNEL■ « IL N’Y A PAS DE PETITS FEUX ! »

Essayons-nous à un inventaire des principaux points de vigilance et des informations à recueillir auprès du si-nistré :

■ Quelle est la situation à l’arrivée des secours (fumées, bruits, odeurs, chaleur, actions réalisées) ?

■ Quelles sont les dispositions constructives ? L’habitation est-elle neuve ou réhabilitée ?

■ Où passe le conduit ? Est-il rectiligne ou coudé ?■ Où se situe(nt) le(s) point(s) chaud(s) ?■ Y-a-t-il des points de faiblesse pouvant favoriser la pro-

pagation tels que des passages de plancher ou de toiture ? Notons que ce dernier point est essentiel car il constitue le principal risque de propagation du feu à l’extérieur du conduit et, par voie de conséquence, l’extension du si-nistre à l’habitation complète.

Ainsi, seule une reconnaissance approfondie de l’ensemble du conduit et des éléments de constructions contigus per-mettra de vérifier la baisse significative de la température et l’absence de point chaud résiduel, signes d’une extinction complète… Et en cas de doute, procédez à un dégarnissage ou instaurez une surveillance ! Enfin, n’oubliez pas les outils en votre possession :

■ un thermomètre laser dans chaque FPT ;■ une caméra thermique par secteur chef de groupe ;■ la fiche opérationnelle 307 qui traite des feux de cheminée. ■

■ LES VÉTÉRINAIRES S’ENTRAÎNENTAU MANIEMENT DU FUSIL HYPODERMIQUE ■ IL Y A 60 ANS,

FEU DE QUARTIERÀ BOLANDOZC’est certainement le dernier feu de cette ampleur dans le dépar-tement du Doubs… Un sinistre d’une dimension hors norme, pratiquement un feu de village. Le samedi 10 décembre 1955, en pleine matinée un feu se déclare dans un atelier de menuiserie.Dévorant tout sur son passage, l’incendie prendra des propor-tions dramatiques : 10 maisons sur les 43 que compte le village sont totalement dévastées, 15 familles, soit 58 personnes, ont tout perdu et se retrouvent sans abri. ■

5

COMBIEN DE FOIS AVONS-NOUS ENTENDU CE PRÉCEPTE ENSEIGNÉ LORS DES FORMATIONS INITIALES OU DES MANŒUVRES EN CASERNE ?AVEC L’ARRIVÉE DU FROID ET L’ALLUMAGE DES CHEMINÉES, IL PREND TOUTE SON AMPLEUR. NOS AÏEUX L’AVAIENT BIEN COMPRIS, SI LES FEUX INTÉRESSANT DES ÉQUIPEMENTS DE CHAUFFAGE AU BOIS PARAISSENT AISÉS À ÉTEINDRE, ILS N’EN RESTENT PAS MOINS DES INCENDIES TECHNIQUES FAISANT APPEL AUX CONNAIS-SANCES ET AUX SAVOIR-FAIRE DES INTERVENANTS.

LE CHAMP D’ACTION DU VÉTÉRINAIRE SAPEUR-POMPIER EST LARGE ET SES MISSIONS DIVERSIFIÉES. INTERVENTIONS ANIMALIÈRES, FORMATIONS, CONTRÔLE DE L’HYGIÈNE DES DENRÉES ALIMENTAIRES... DANS TOUS CES SECTEURS, LEUR CONCOURS OU LEUR CONSEIL PEUT ÊTRE SOLLICITÉ.

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■ SAP : VERS UNE HARMONISATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

VIE DU SDIS

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Le SDIS 25 n’a pas attendu cette récente publication pour optimiser le SAP : depuis le 17 juin 2013, la conven-tion bipartite SAP-AMU est en vigueur entre les différents acteurs du SAP dans le Doubs. Elle formalise la coordination opération-nelle, la complémentarité des moyens et la coopération entre les acteurs pour garantir aux usagers un dispositif d’ur-gence de qualité et efficient.De plus, un groupe de travail réunis-sant les différents acteurs régionaux que sont le SAMU, l’agence régionale de santé et tous les SDIS franc-comtois (25-39-70-90), a permis de conduire des travaux d’harmonisation et de mise en cohérence des différentes politiques publiques menées par ces partenaires dans le domaine du SAP.

UN TEMPS D’AVANCE SUR LESPRÉCONISATIONS NATIONALES

Cette circulaire est venue conforter les actions déjà en place dans le Doubs et notamment :

■ la régulation systématique de tous les appels par le CRRA 15 et la transmis-sion des bilans pour faciliter la bonne prise en charge et la bonne orienta-tion des patients,

■ la participation des Infirmiers sa-peurs-pompiers au Secours d’Ur-gence A Personne (SUAP) et à l’AMU, avec :

• la mise en place des Protocoles Infir-miers de Soins d’Urgence (PISU), au nombre de 16 au SDIS 25,

• l’implantation d’un Véhicule de Liai-son de Secours Médical (VLSM),

dans 8 secteurs éloignés de plus de 20 minutes d’un SMUR,

• l’organisation d’une garde postée partielle VLSM à Besançon Est ;

■ la mise en place d’arbres d’aide à la décision pour les opérateurs CTA dans le but d’optimiser l’engagement de moyens adaptés à la prise en charge des victimes ;

■ l’application des départs réflexes res-pectant la convention bipartite, qui autorise l’engagement des secours avant régulation médicale ;

■ la mise en place d’un protocole de gestion des moyens aériens (Hélismur et Dragon 25) ;

■ la signature de conventions pour les agents hospitaliers engagés comme SPV.

APPORTS COMPLÉMENTAIRESDE LA CIRCULAIRE

Cette circulaire va permettre d’élargir les destinations possibles d’évacuation des victimes prises en charge par les sapeurs-pompiers. Elles pourront être transportées vers des cabinets mé-dicaux ou des maisons médicales de proximité si la pathologie ne relève pas d’une prise en charge hospitalière.

Les procédures et modalités de mise en œuvre de cette mesure sont à l’étude. Elles seront prochainement appliquées sur des secteurs expérimentaux, en col-laboration avec le SAMU, de manière à évaluer l’efficacité des différentes options, et ce dans le but d’améliorer la gestion de la prise en charge des victimes.

AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE

Cette circulaire conforte donc le SDIS du Doubs dans sa politique d’amélio-ration de la qualité du service rendu aux usagers, via la clarification des mis-sions et la coopération des acteurs mo-bilisables dans le cadre des secours et soins d’urgence.

Le SDIS du Doubs respecte donc les dis-positions du référentiel SAP-AMU. Il a mis en place des dispositifs opération-nels en s’appuyant sur le groupement Gestion opérationnelle (GGO) et sur le Service de santé et secours médical (SSSM), maillon essentiel et reconnu dans la chaîne du SAP.

Cette plus-value bénéficie en premier lieu à toutes les victimes dans leur prise en charge et améliore sans équivoque la collaboration entre tous les acteurs de l’urgence, notamment avec le CRRA 15 et l’ARS. ■

LA CIRCULAIRE INTERMINISTÉRIELLE, PARUE LE 5 JUIN 2015 ET PORTANT SUR L’APPLICATION DE L’ARRÊTÉ DU 24 AVRIL 2009 RELATIF À LA MISE EN ŒUVRE DU RÉFÉRENTIEL CONCERNANT L’ORGANI-SATION DU SECOURS À PERSONNES (SAP) ET L’AIDE MÉDICALE URGENTE (AMU), OBLIGE DÉSORMAIS TOUS LES DÉPARTEMENTS DE FRANCE À APPLIQUER DIFFÉRENTES PROCÉDURES.

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L’agence régionale de santé a en effet récemment obtenu l’implantation d’un nouvel hélicoptère pour la région. Nommé Hélismur, il est basé au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Besançon. Ainsi, depuis le 20 octobre 2014, Dragon 25 et Hélismur 25, engagés à la demande du CRRA 15 et/ou du CODIS 25 pour toutes les missions de secours à personne (SAP) ou de sécu-rité civile, concourent au quotidien aux missions d’urgence.

La coordination de ces moyens aériens s’est avérée nécessaire afin d’optimiser l’utilisation des ressources et de répondre

de la façon la plus efficace et la plus efficiente aux secours d’urgence aux personnes et à l’aide médicale urgente (AMU).

UN PROTOCOLE OPÉRATIONNELET EFFICIENT

Le SDIS du Doubs, le bureau des moyens aériens de la DGSCGC ainsi que le CHRU de Besançon ont rédigé un protocole rela-tif aux modalités de mise en œuvre des hélicoptères HéliSmur 25 et Dragon 25. Il définit notamment les priorités d’enga-gement des deux moyens dans l’intérêt des victimes.

Dragon 25 est donc prioritairement sollicité sur les missions de secours d’ur-gence (dites « primaires ») et Hélismur 25 sur les transports inter-hospitaliers (TIH), avec un principe de subsidiarité et de complémentarité.

La subsidiarité permet de suppléer les moyens entre eux, augmentant la capacité de réponse opérationnelle. La complémentarité autorise à envoyer plusieurs hélicoptères sur intervention ou à utiliser les spécificités de chacun tel que l’hélitreuillage ou le transport pédiatrique.

LE DOSSIER

■ DRAGON 25 ET HÉLISMUR : UNE COOPÉRATION EFFICACEAU SERVICE DES FRANCS-COMTOIS

7

DRAGON 25, HÉLICOPTÈRE DE LA SÉCURITÉ CIVILE, EST IMPLANTÉ DANS LE DOUBS DEPUIS SEPTEMBRE 2003. SA POLYVALENCE ET SES CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES (HÉLITREUILLAGE ET VOL SOUS JUMELLES DE VISION NOCTURNE) EN FONT UN OUTIL INDISPENSABLE : EN 10 ANS IL A PERMIS DE SECOURIR PRÈS DE 4000 FRANCS-COMTOIS. AUJOURD’HUI, CE N’EST PLUS 1 MAIS 2 MOYENS AÉRIENS QUI SONT AU SERVICE DE LA POPULATION.

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LE DOSSIER

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UN BILAN SATISFAISANT

En un an, il y a eu 1807 demandes d’in-terventions héliportées.

77 % de ces demandes ont pu être ré-alisées par l’un ou l’autre des moyens aériens, ce qui représente en moyenne 4 vols par jour. Cette moyenne ne prend pas en compte les jours d’indisponibili-té pour météo ou raisons techniques (environ 1/3 du temps).

Parmi les 1397 missions réalisées, 54 % étaient primaires : elles ont été réalisées à 52 % par Dragon et 48 % par Hé-lismur ; 46 % étaient des TIH : Hélismur en a assuré 86 % et Dragon 14 %.

Une réunion mensuelle favorise la ren-contre de tous les acteurs concernés : la base hélicoptère de la Sécurité Civile, le SAMU 25 et le SDIS 25. Elle permet d’évaluer l’application du protocole, qui se révèle respectée, à ce jour, dans 99 % des cas. L’écoute et la cordialité ont permis des échanges constructifs et efficients.

Un partenariat étroit s’est ainsi établi avec le temps entre ces différentes en-tités. Il démontre aujourd’hui toute son efficacité.

Nombre total de demandes de missions

Nombre total de missions assurées par les 2 vecteurs

Nombre total de missions assurées par Dragon

Nombre total de missions assurées par Hélismur

Total Hélismur Dragon

VENTILATION MENSUELLEDES MISSIONS DEMANDÉES ET RÉALISÉES

50

0

100

150

200

225

ÉVOLUTION DU NOMBRE MOYEN QUOTIDIEN DE MISSIONS

6

4

2

0

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LE DOSSIER

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DES DEMANDES ALÉATOIRES

Comme pour l’activité opérationnelle globalement, il ressort des variations dans les demandes. Certaines journées se déroulent sans aucune demande de vol (8 jours en septembre par exemple) alors que d’autres présentent des sol-licitations où les 2 moyens étaient en vol. Dragon 25 et Hélismur 25 sont en vol simultanément environ une quin-zaine de fois par mois. Cet été, à plu-sieurs reprises, jusqu’à 5 moyens aé-riens ont été engagés simultanément sur la Franche-Comté (Hélismur 68, 21, 69, 71 et la Réga en plus des moyens francs-comtois).

FICHES PROCÉDURES À VENIRAfin de poursuivre le travail accompli, le groupe de travail technique composé des 4 SDIS de Franche-Comté, du chef de base de la Sécurité Civile, des SAMU et de l’ARS travaillent sur la mise en place de fiches procédures. Elles per-mettront à tous les acteurs de terrain d’avoir la possibilité de :

■ signaler des dysfonctionnements à l’occasion des missions héliportées ;

■ préciser l’engagement, l’accueil et les capacités des moyens aériens.

Ces fiches seront disponibles dans l’in-tranet du SDIS 25 dès leur mise en ap-plication. ■

RÉPARTITION HORAIREDES DEMANDES DE MISSION

00h00 • 9h00

9h00 • 13h3013h30 • 18h00

18h00 • 00h00

Complémentairement aux missions réalisées dans le cadre de l’aide médicale d’urgence, Dragon 25 assure des missions de sécurité civile telles que trans-port de matériel et/ou d’hommes, hélitreuillages, reconnaissances aériennes, surveillance d’intervention... Il a ainsi volé 64 fois au profit des SDIS, et en particulier des équipes spécialisées, au cours de l’année 2015.

Dragon au service de la sécurité civile

Filtre nb jours par mois 42 31 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 304 377

1

2014-2015Du 20

octobre au 30

novembre 2014

Décembre 2014

Janvier 2015 Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembr

e Total 2015 Total 2014 + 2015

1 Nombre total de demandes de missions 176 105 122 146 172 179 169 216 220 169 132 166 148 1691 1972

1 nb moyen par jour 4,2 3,4 3,9 5,2 5,5 6,0 5,5 7,2 7,1 5,5 4,4 5,4 4,9 5,6 5,2

1 dont demandes de missions primaires 100 59 64 55 89 86 89 126 134 96 65 72 82 876 1035

1 nb moyen par jour primaires 2,4 1,9 2,1 2,0 2,9 2,9 2,9 4,2 4,3 3,1 2,2 2,3 2,7 2,9 2,7

1 tx primaires 57 % 56 % 52 % 38 % 52 % 48 % 53 % 58 % 61 % 57 % 49 % 43 % 55 % 52 % 52 %

2 dont demandes de missions TIH 76 46 58 91 83 93 80 90 86 73 67 94 66 815 937

2 nb moyen par jour TIH 1,8 1,5 1,9 3,3 2,7 3,1 2,6 3,0 2,8 2,4 2,2 3,0 2,2 2,7 2,5

2 tx TIH 43 % 44 % 48 % 62 % 48 % 52 % 47 % 42 % 39 % 43 % 51 % 57 % 45 % 48 % 48 %

1Nombre total de missions assurées par les 2 vecteurs 129 67 62 101 132 146 138 178 178 147 119 119 101 1320 1516

1 nb moyen par jour 3,1 2,2 2,0 3,6 4,3 4,9 4,5 5,9 5,7 4,7 4,0 3,8 3,4 4,3 4,0

1tx de disponibilité sur l'ensemble des

sollicitations73 % 64 % 51 % 69 % 77 % 82 % 82 % 82 % 81 % 87 % 90 % 72 % 68 % 78 % 77 %

1 dont Primaires 84 37 29 36 71 84 79 104 101 83 59 52 53 698 819

1 nb moyen par jour primaires 2,0 1,2 0,9 1,3 2,3 2,8 2,5 3,5 3,3 2,7 2,0 1,7 1,8 2,3 2,2

1 tx primaires 65 % 55 % 47 % 36 % 54 % 58 % 57 % 58 % 57 % 56 % 50 % 44 % 52 % 53 % 54 %

1tx disponibilité sur les sollicitations pour

interventions primaires84 % 63 % 45 % 65 % 80 % 98 % 89 % 83 % 75 % 86 % 91 % 72 % 65 % 80 % 79 %

1 dont TIH 45 30 33 65 61 62 59 74 77 64 60 67 48 622 697

1 nb moyen par jour TIH 1,1 1,0 1,1 2,3 2,0 2,1 1,9 2,5 2,5 2,1 2,0 2,2 1,6 2,0 1,8

1 tx TIH 35 % 45 % 53 % 64 % 46 % 42 % 43 % 42 % 43 % 44 % 50 % 56 % 48 % 47 % 46 %

1tx disponibilité sur les sollicitations pour

interventions TIH 59 % 65 % 57 % 71 % 73 % 67 % 74 % 82 % 90 % 88 % 90 % 71 % 73 % 76 % 74 %

1 Nombre total de missions assurées par Dragon 51 28 25 36 55 51 39 62 55 49 35 30 41 437 516

1 nb moyen par jour 1,2 0,9 0,8 1,3 1,8 1,7 1,3 2,1 1,8 1,6 1,2 1,0 1,4 1,4 1,4

1Sur l'ensemble des missions : tx réalisés par

Dragon40 % 42 % 40 % 36 % 42 % 35 % 28 % 35 % 31 % 33 % 29 % 25 % 41 % 33 % 34 %

1 dont Primaires 49 23 18 23 42 42 33 51 46 44 27 23 35 349 421

1 tx primaires 96 % 82 % 72 % 64 % 76 % 82 % 85 % 82 % 84 % 90 % 77 % 77 % 85 % 80 % 82 %

1Sur l'ensemble des primaires : tx réalisés par

Dragon58 % 62 % 62 % 64 % 59 % 50 % 42 % 49 % 46 % 53 % 46 % 44 % 66 % 50 % 51 %

1 dont TIH 2 5 7 13 13 9 6 11 9 5 8 7 6 88 95

1 tx TIH 4 % 18 % 28 % 36 % 24 % 18 % 15 % 18 % 16 % 10 % 23 % 23 % 15 % 20 % 18 %

1 Sur l'ensemble des TIH : tx réalisés par Dragon 4 % 17 % 21 % 20 % 21 % 15 % 10 % 15 % 12 % 8 % 13 % 10 % 13 % 14 % 14 %

1 Nombre total de missions assurées par Hélismur 78 39 37 65 77 95 99 116 123 98 84 89 60 883 1000

1 nb moyen par jour 1,9 1,3 1,2 2,3 2,5 3,2 3,2 3,9 4,0 3,2 2,8 2,9 2,0 2,9 2,7

1Sur l'ensemble des missions : tx réalisés par

Hélismur60 % 58 % 60 % 64 % 58 % 65 % 72 % 65 % 69 % 67 % 71 % 75 % 59 % 67 % 66 %

1 dont Primaires 35 14 11 13 29 42 46 53 55 39 32 29 18 349 398

1 tx primaires 45 % 36 % 30 % 20 % 38 % 44 % 46 % 46 % 45 % 40 % 38 % 33 % 30 % 40 % 40 %

1Sur l'ensemble des primaires : tx réalisés par

Hélismur 42 % 38 % 38 % 36 % 41 % 50 % 58 % 51 % 54 % 47 % 54 % 56 % 34 % 50 % 49 %

1 dont TIH 43 25 26 52 48 53 53 63 68 59 52 60 42 534 602

1 tx TIH 55 % 64 % 70 % 80 % 62 % 56 % 54 % 54 % 55 % 60 % 62 % 67 % 70 % 60 % 60 %

1 Sur l'ensemble des TIH : tx réalisés par Hélismur 96 % 83 % 79 % 80 % 79 % 85 % 90 % 85 % 88 % 92 % 87 % 90 % 86 % 86 %

1 Nombre total de refus de missions 47 38 60 45 37 33 24 22 27 13 13 47 43 321 406

1 par Dragon 18 17 17 18 8 7 7 11 5 3 5 13 10 94 129

1 tx indisponibilités Dragon 26 % 38 % 40 % 33 % 13 % 12 % 15 % 15 % 8 % 6 % 13 % 30 % 20 % 18 % 20 %

1 Par Hélismur 29 21 43 27 29 26 17 11 22 10 8 34 33 227 277

1 tx indisponibilités Hélismur 27 % 35 % 54 % 29 % 27 % 21 % 15 % 9 % 15 % 9 % 9 % 28 % 35 % 20 % 22 %

1 Répartition des demandes de missions 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %

1 00h00-09h00 7 % 16 % 15 % 17 % 15 % 18 % 19 % 17 % 16 % 13 % 13 % 13 % 11 % 15,72 % 14,96 %

1 09h00-13h30 30 % 36 % 28 % 29 % 35 % 28 % 29 % 31 % 28 % 32 % 32 % 32 % 31 % 30,39 % 30,65 %

1 13h30-18h00 39 % 30 % 31 % 36 % 32 % 36 % 32 % 34 % 32 % 42 % 42 % 42 % 37 % 35,71 % 35,70 %

1 18h00-00h00 24 % 18 % 26 % 18 % 18 % 18 % 20 % 18 % 24 % 13 % 13 % 13 % 21 % 18,18 % 18,69 %

100,00 %

00h00-09h00 15,7

09h00-13h30 30,4

13h30-18h00 35,7

18h00-00h00 18,2

100

Répartition horaire des demandes de missionRépartition horaire des demandes de mission (moyenne établie pour la période du 20 octobre 2014 au 30 novembre 2015)(moyenne établie pour la période du 20 octobre 2014 au 31 octobre 2015)

18 %

36 %

30 %

16 %

00h00-09h0009h00-13h3013h30-18h0018h00-00h00

00h00-09h0009h00-13h3013h30-18h0018h00-00h00

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Roland Vuillemin suit toutes les for-mations, devient sous-lieutenant en 1992, prend le poste d’adjoint au chef de centre d’Ornans deux ans plus tard, tout en s’engageant comme adminis-trateur au sein de l’Union départemen-tale. Dès la départementalisation dans les années 2000, il s’investit fortement au conseil d’administration du SDIS, notamment avec la mise en place de plans de formation. « La départemen-talisation, c’est une très bonne chose : c’est avant tout l’égalité des dotations entre les communes » souligne-t-il, avec toutefois une pointe de nostalgie dans les yeux quand il se remémore l’esprit particulièrement convivial de l’époque communale…

PATIENCE ET DIPLOMATIESes différents rôles au sein de l’Union départementale le conduiront à la pré-sidence en 2008. « J’étais un peu un lien entre le terrain et le SDIS. L’idée, c’était d’unifier les amicales et les centres pour avoir un lien fort avec la direction ». Loin des prérogatives indivi-dualistes, Roland possède l’âme du col-lectif, et a su déployer durant son man-dat une patience remarquable tout en faisant preuve d’une grande diplomatie pour asseoir la crédibilité de l’Union dé-partementale. « La création d’un poste

d’assistante de gestion a permis de soulager les administrateurs mais aus-si de consolider le lien avec le SDIS » précise-t-il. Depuis 2014, Roland Vuille-min, nommé capitaine, s’était engagé au sein du Service développement du volontariat, mais avoue avoir préféré l’action du terrain à la sédentarité d’un bureau...

DE L’IMPÉTUOSITÉ À LA SÉRÉNITÉ« Je suis devenu volontaire parce que je voulais faire quelque chose d’utile au niveau local et j’aimais l’imprévu, l’adrénaline. Mon plus beau souvenir, c’était il y a 25 ans. J’ai mis au monde un enfant dans la cour de la caserne, [ …] et il est tombé dans mes mains, comme ça ! ». Comme un clin d’œil à cette heureuse anecdote, la naissance de ses deux petits-enfants en 2013 déclenchera sa décision de prendre du recul et du temps… Aujourd’hui en retraite, déchargé de toutes ses activités annexes, Roland Vuillemin se consacre désormais exclusivement à sa famille et à sa compagne Huguette, qu’il convient de saluer pour avoir long-temps supporté cet engagement d’ex-ception. « Aujourd’hui, j’ai envie d’être tranquille et de profiter. Et puis, il faut savoir passer la main ! » conclut Roland avec sagesse. ■

Roland Vuillemin vu par son chef de centre, le capitaine Fabrice Segura, CS Ornans

« Roland a le profil du sapeur-pompier idéal : installé professionnellement dans une grande entreprise de proximité (Alstom Transport) qui, historiquement, joue le jeu de la disponibilité et du volontariat, il mettait à profit ses compétences techniques professionnelles en pilotant la logistique du centre de secours. Ses qualités humaines, agrémentées de sa bonne humeur naturelle, l’ont conduit aux fonctions de Président (de l’UDSP 25). Au niveau local, Roland a toujours fait preuve d’un grand attachement aux traditions, à la convivialité et à nos anciens. C’est un homme qui a donné de son temps et beaucoup de son énergie pour les sapeurs-pompiers du Doubs. Bonne retraite Roland ! »

Roland Vuillemin vu par un ami, le capitaine Dominique ROUHIER, chef du CS de Sancey-le-Grand

« Homme de cœur, il est aussi celui du changement, souhaitant lancer l’UDSP vers la modernité et le consensus et placer l’Union et ses adhérents au cœur du dispositif, proche du SDIS. Homme de la modernité, il a décidé d’installer le siège de l’association à La Clairière, de recruter Emmanuelle, assistante de gestion, et de recourir à un cabinet comptable pour plus de transparence. Sensible et à l’écoute, il prenait toujours le temps de la réflexion. Il a su rester sincère et loyal avec la hiérarchie et l’ensemble des sapeurs-pompiers. Roland, c’est un homme généreux, disponible et respectueux, qui n’a jamais compté son temps. Nous devons aussi beaucoup à Huguette, sa compagne, souriante, discrète et d’une patience infinie…»

■ UN HOMME D’ACTION ATTACHÉ AUX TRADITIONS

LE PORTRAIT

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« J’AVAIS 30 ANS QUAND JE SUIS ENTRÉ COMME SAPEUR- POMPIER VOLONTAIRE AU CENTRE D’ORNANS EN 1985 ».SI LE CAPITAINE ROLAND VUILLEMIN AVOUE UNE « VOCATION TARDIVE », SON PARCOURS EXEMPLAIRE PROUVE JUSTEMENT QU’IL N’EST JAMAIS TROP TARD…

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EN BREF

11

■ INAUGURATION ET PASSATION DE COMMANDEMENTAU CPI DE VAUFREY

■ UN ÉCRIN PRESTIGIEUXPOUR LA SAINTE-BARBE DÉPARTEMENTALE

CÉR

ÉMO

NIE

S

Vendredi 23 octobre a eu lieu l’inau-guration du centre de première inter-vention de Vaufrey, devenu depuis sa création il y a quatre ans, un centre à part entière. Ce fut aussi l’occasion de la passation de commandement entre le caporal Sébastien Huelin et le sapeur 1e classe Jean-Philippe Da Costa, et de la promotion au grade de caporal de Virginie Desvignes, Julien Huelin et Tibor Nagy, adjoint au chef de centre.Le nouveau bâtiment, d’une surface de 100 m2 permettant d’abriter engins et matériels, a été inauguré en présence

de M. Yborra, sous-préfet, directeur de cabinet (représentant M. le préfet de la région Franche-Comté, préfet du Doubs), des maires des communes de Vaufrey, Glère, Montancy-Bremon-court, Montjoie-le-Château, de M. Loriguet (représentant Mme la prési-dente du CASDIS) et du colonel Cellier, directeur départemental.L’allocution spontanée et chaleureuse de M. le sous-préfet fut particulière-ment appréciée par plus d’une cen-taine de personnes présentes, notam-ment les citoyens de la vallée, qui se

sont très fortement investis pour que ce centre puisse répondre désormais à toutes les missions de secours.

Vendredi 4 décembre, la traditionnelle Sainte-Barbe s’est déroulée dans la très belle cour d’honneur de l’hôpi-tal Saint-Jacques à Besançon, en pré-sence de nombreuses autorités et élus locaux. Nous tenons d’ailleurs à remer-cier la directrice générale, Madame Carroger, pour avoir, le temps de cette cérémonie, mis à disposition ces lieux d’exception, chargés d’histoire.M. Bartolt, préfet de la région Franche-Comté, préfet du Doubs, a remis :• 2 médailles de la sécurité intérieure

échelon bronze, au capitaine Claude Vienot (CSR Maîche) et au capo-ral-chef Paul Bitard (CS Saint-Hippo-lyte),

• 2 médailles pour actes de courage et dévouement à M. Kevin Cagnon et Francis Iaberg,

• 1 médaille Jeunesse et Sport au lieutenant Jean-Pierre Probst (CSR

Baume-les-Dames),• 6 médailles avec rosette pour ser-

vices exceptionnels au commandant Michel Crépiat (groupement sud), au lieutenant-colonel Frédéric Brin-gout (direction départementale), au médecin-commandant Laurence Montagnon (groupement est), au capitaine Charlotte Forestier (grou-pement ouest), au capitaine Céline Poiret (groupement est) et au lieute-nant Olivier Traversier (groupement est).

Après lecture du message du ministre adressé à tous les sapeurs-pompiers de France, la cérémonie a été clôturée par un dépôt de gerbes en hommage aux morts en service commandé, en compa-gnie du Colonel Cellier, directeur départemental

et du capitaine Maurice, président de l’UDSP 25, de Madame Bouquin, pré-sidente du conseil départemental et présidente du conseil d’administration du Sdis ainsi que de Madame Dard, représentant le président de la CAGB, maire de Besançon.Une pensée toute particulière a été adressée par tous au caporal Fanny Simon, du centre de secours de Saint-Hippolyte, décédée le 20 sep-tembre dernier.

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■ CHUTES DE PLAIN-PIEDTrébuchements, glissades, faux pas...Trop fréquentes et beaucoup moins anodines qu’on ne le pense, les chutes de plain-pied peuvent avoir des conséquences graves : contusions, entorses, plaies, fractures, voire pire !Ces conséquences peuvent être aggravées lorsqu’il y a, en même temps, utilisation d’une machine ou d’outils, port d’une charge, présence d’objets pointus dans les poches ou vide à proximité.

Pourtant, quelques principes de bon sens permettraient de les éviter :

■ organiser le stockage des matériels et matériaux de manière à ce qu’ils ne soient pas sur les trajets ;■ garder les zones de travail propres et rangées (objectif à rechercher en opération) ;■ éviter de marcher sur des sols endommagés ou instables (adapter les chaussants, attention aux grilles d’égouts) ;■ assurer un éclairage suffisant des trajets et des zones de travail ;■ signaler les endroits présentant des risques particuliers (sols mouillés, trappes ouvertes...) ;■ ne pas négliger le rangement des fils électriques et câbles informatiques.

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EN BREFSP

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■ CHAMPIONNAT DE FRANCE DE DRAGON BOATL’Union Sport Team (section sportive de l’UDSP 25) a participé au championnat de France de dragon boat le 3 octobre à Besançon. Deux bateaux mixtes, armés par des sapeurs-pompiers et personnels administra-tifs et techniques, étaient engagés dans la catégorie «challenge des uniformes», au profit de l’association «Terre Fraternité». Encouragés sous un soleil estival par le directeur départemental, le chef d’état-major et le pré-sident de l’UDSP, pagayeuses et pagayeurs assurent avoir partagé « une super expérience, un beau moment de convivialité et de grande cohésion».Bravo à tous les équipages, prêts à renouveler l’aventure !

■ LES NOUVELLES FICHES OPÉRATIONNELLES DU SDIS,UN AN DÉJÀ !Depuis le mois d’octobre 2014, 20 000 connexions ont été enregistrées sur le répertoire des fiches OPS par 900 utilisateurs différents.

Le top 5 des fiches les plus consultées est le suivant :• Intervention pour feu de cheminée : 1000 connexions• Intervention avec victime de plus de 120 kg :

900 connexions• Les motifs de départs du SDIS25 : 800 connexions

• Les messages opérationnels : 600 connexions• Ouverture de porte : 500 connexions

Comment y accéder ? Depuis n’importe quel poste informatique, tablette tactile ou smartphone disposant d’une connexion internet, loguez-vous sur intranet avec vos codes personnels et cliquez sur le raccourci :

■ FÉLICITATIONS À LA BATTERIE-FANFARE

■ LE CPI MARAIS-DU-DRUGEON ŒUVRE POUR LES ORPHELINS

La batterie-fanfare municipale des sapeurs-pompiers de Besançon a reçu cette année le 1er prix du concours régional organisé par la Fédération de Franche-Comté de la Confédération française des bat-teries-fanfares, avec une note de 19/20. De plus, le trophée régional

leur a été remis en récompense de la note la plus élevée du concours. Des distinctions qui honorent l’im-portant travail de répétition et l’investissement déployés par l’en-semble des musiciens, et recon-naissent le niveau d’exception de leurs interprétations magistrales.

Le 10 octobre, un chèque d’un montant de 2 000 € a été remis à l’œuvre des pupilles, suite à l’organisation d’une marche gourmande par l’ami-cale du CPI Marais-du-Drugeon en août dernier, et qui a réuni 300 par-ticipants. Cette manifestation devrait connaître sa deuxième édition en 2016 sur le secteur de Bulle. Rappelons que l’œuvre des pupilles soutient 1 300 enfants en France, dont 17 dans le Doubs, premier département donateur.

Deux sapeurs-pompiers volontaires nous ont quittés au cours du mois de novembre, des suites d’une maladie.Frédéric MARCEAU, sapeur de 1ère classe, était affecté au CPI des Fourgs. Âgé de 51 ans, il était papa de 3 en-fants. Passionné d’« aérien » et de nature, il ne comptait ni son temps ni son énergie au service des autres.Frédéric MATHENET, caporal, était affecté au CS Moncey où il était également président de l’amicale. Âgé de 36 ans, il croquait la vie à pleine dents et nourrissait encore de nombreux projets avec ses proches, dont ses deux jeunes garçons.

■ SOUVENIR■ CCRM-SR (camion citerne rural moyen secours routier). Ces nouveaux engins (châssis Renault, équi-pement Gallin) ont été livrés aux CS Mont d’or, Mouthe et Pierrefon-taine-les-Varans courant novembre. Ils ont été mis en circulation début décembre, après une phase de formation des agents.N

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