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R E F E R E N C E S Le travail en élevage bovin viande Août 2008 en Pays de la Loire et Deux-Sèvres DEUX-SEVRES

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Le travail en élevage

bovin viande

Août 2008

en Pays de la Loireet Deux-Sèvres

DEUX-SEVRES

2Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

EditoL’amélioration des conditions de travail est un enjeu essentiel pour la majorité des éleveurs debovins viande confrontés à l'agrandissement de leurs troupeaux et à l'évolution régulière descontraintes de production. L’extension constante des structures d'exploitation (de 2 à 3 % par an ensurface et en troupeau selon le SCEES) nécessite la mise en œuvre de nouvelles conduitesd'élevage et d'allotement des animaux. Parallèlement, la main-d'œuvre disponible surl'exploitation est moins importante qu'auparavant, ce qui implique à la fois organisation etpolyvalence et pousse les éleveurs à déléguer des tâches.

Le métier des éleveurs de viande évolue aussi. Le travail d'éleveur est de moins en moins spécialiséet demande des compétences variées. Il faut être animalier, cultivateur mais aussi gestionnaire.Depuis une dizaine d'années par exemple un temps important doit être dédié au suivi administratifde l'élevage, afin d’assurer la traçabilité des produits demandée par les consommateurs. Lesobjectifs des éleveurs changent aussi dans une société où la valeur du travail est en question, ilssont plus sensibles à l'adéquation entre le temps passé au travail et la rentabilité économique etplus soucieux de dégager du temps personnel.

Au sein des productions d’élevage, la conduite de bovins viande est souvent considérée commeune activité peu consommatrice de temps, c'est pourquoi peu de travaux ont été menés sur le sujet.Afin de donner des éléments de réponse aux questions posées par les éleveurs, les Réseauxd'Elevage animés par les Chambres d'Agriculture et l'Institut de l'Elevage ont travaillé sur ce thèmependant 4 ans dans le cadre d'une étude financée par le Conseil Régional des Pays de la Loire. Ilsproposent aujourd'hui à la fois des références et une démarche de sensibilisation et de conseil.Cette réflexion a été accompagnée par des essais sur la simplification de l'alimentation mis enplace en fermes expérimentales et plus particulièrement à la ferme des Etablières (85).

Ce document reprend donc les principaux enseignements à retenir et servira à tous les conseillersqui sont confrontés à des questionnements sur l'organisation du travail en viande bovine dans leconseil au quotidien comme dans l'élaboration de projet.

Alain DenieullePrésident du Comité de pilotage viande bovine des Pays de la Loire

3 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Sommaire

Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

De nouvelles références en viande bovine avec le bilan travail . . . . . . . . . . . . 5

1) Matériel et méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5La méthode Bilan travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Les principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Des références issues d’un échantillon de 40 exploitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2) Les résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8La composition de la main-d'œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Les surfaces et le cheptel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Le travail d’astreinte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Les principaux postes de travail d’astreinte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Le travail de saison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Le temps disponible calculé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Analyse qualitative de l’organisation du travail d’astreinteen viande bovine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

1) Matériel et méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242) Les résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

L’organisation de l’alimentation et son impact sur les temps passés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25La gestion de la conduite d’élevage et son impact sur les temps passés . . . . . . . . . . . . . . . . . 27La gestion de la litière et du fumier et son impact sur les temps passés . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Proposition d’une démarche de conseil concernantle travail en bovin viande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Les attendus de cette démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Le déroulement de la démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Le questionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Les tests du questionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

4Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

RésuméEngagée avec l’appui financier du Conseil Régional des Pays de la Loire, l’étude entreprise par les Réseauxd'Elevage des Pays de la Loire et Deux-Sèvres visait à proposer une démarche de sensibilisation auxproblèmes de travail en bovin viande. Le projet s'est structuré comme suit :> une étape d'observation des temps passés en ferme et d'élaboration de références à partir d'une enquêtedans les Réseaux d'Elevage Bovins Viande,> une étape d'approfondissement des pratiques d'élevages et des conséquences sur l'organisation et lestemps passés avec une enquête complémentaire,> une étape de formalisation d'une démarche de conseil privilégiant les tâches les plus conséquentes et lapréconisation de solutions pratiques.

En privilégiant d'emblée le travail d'astreinte parce qu'il représente la majeure partie du temps de travaildes éleveurs, cette analyse a cherché à pointer les différentes organisations du travail engagées par leséleveurs en liaison avec le système de production. Elle a aussi mis en évidence l'importance d'une réflexionsur l'espace de travail et les équipements. Enfin, l'approche place les objectifs des éleveurs au cœur de laproblématique du travail en élevage.

Une série de bilan travail, démarche INRA-Institut de l'Elevage d'analyse du travail en élevage, fournissentles premiers repères avec un peu moins de 25 h de travail d'astreinte par vache dans les systèmes naisseuret naisseur-engraisseur et presque 9 h pour un taurillon sur un an. Au-delà de ces chiffres, nous restonsétonnés par la très grande variabilité entre élevages et éleveurs, source a priori d'optimisation. Dans lessystèmes avec des vaches allaitantes, l'alimentation hivernale est le premier poste avec 40 % du temps detravail d'astreinte et le pâturage 25 %, viennent ensuite les interventions individuelles sur le cheptel avec20 % (vêlage, reproduction, surveillance, soin).

Une partie de la variabilité est expliquée par l'organisation des élevages et leurs équipements. Troissecteurs sont discriminants. L'organisation de l'alimentation, le premier des postes d'astreinte, est sourcede gains non négligeables de temps grâce à la simplification des rations et des apports. Le nombre defourrages apportés et les types de rations engendrées simples ou complexes se traduisent ainsi par desécarts de 2 heures par UGB. La conduite du cheptel avec la période et l'étalement des vêlages expliquentaussi des écarts notables de temps passés au suivi des animaux : jusqu'à 10 h 00 par vache de travail totald'astreinte pour des vêlages étalés par exemple. Enfin, la gestion des litières reliée au type de bâtiment estaussi un facteur de temps passé : le temps passé au paillage et au curage ou raclage des déjections dépendde sa mécanisation mais aussi d'une bonne organisation des chantiers.

Cet état des lieux a permis de dresser un cahier des charges d'une démarche de conseil en élevage. Celle-ciest basée sur une phase de sensibilisation des éleveurs, de définition de leurs objectifs, de mise enévidence des points faibles en matière d'organisation et de propositions simples et adaptées auxcontraintes de l'exploitation.

5 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

De nouvelles références en viandebovine avec le bilan travail

1. Matériel et méthodesLes réseaux d'élevages dont le métier est l'analyseglobale, s'intéressent depuis plusieurs années autravail dans les exploitations d'élevages. A partir dela démarche INRA-Institut de l'Elevage des bilanstravail, des observations ont pu être fournies en2003 dans les élevages en grands troupeaux. Ilsmontraient l'importance de la composition de lamain-d'œuvre, le poids essentiel du travaild'astreinte et la prépondérance d'une analyse àl'échelle du système de production.

En 2004, une cinquantaine de bilans travail étaitréalisée dans les fermes des Réseaux d'Elevage desPays de la Loire et Deux-Sèvres, en pointant plusparticulièrement le travail d'astreinte et les facteursqui expliquent les écarts entre les élevages.

La méthode Bilan Travail

La méthode “Bilan Travail” a été développée dansles années 90. Elle a servi de support à laréalisation d'environ 1 500 enquêtes tous typesd'élevage et de systèmes confondus. Les actions,généralement menées au sein des réseauxd'élevage, ont été l'occasion de préciser lesoriginalités mais aussi les limites de la méthode sibien que des modifications ont été apportées (priseen compte du travail de saison d'entretien duterritoire, du travail administratif autour desanimaux...). Ces reconsidérations associées aulancement du logiciel Bilan Travail ont abouti à uneactualisation de la méthode (2ème édition, juin2000). C'est cette dernière qui fut utilisée dans lecadre de notre étude.

Les principes généraux

L'objectif du Bilan Travail est d'intégrer la dimensiontravail dans l'analyse du fonctionnement technico-économique des systèmes d'exploitation d'élevage.La méthode est basée sur un entretien et se veutaccessible aux techniciens et facile à mettre enœuvre. Elle s'appuie sur la définition de catégoriesde travaux et de travailleurs qui sont pertinentes etbien mémorisées par l'éleveur (cf. Encart 1 ci-après).L'évaluation des temps de travaux se fait donc parune quantification par période et par groupe detâches pour l'ensemble des personnes intervenantsur l'exploitation.Il pointe plus particulièrement le travail d’astreinte(cf page 6) mais permet aussi de quantifier le tempspassé aux travaux de saison et aux tâchesd’entretien de l’exploitation. Le temps disponiblecalculé est un solde de temps restant à l’éleveurpour réaliser des tâches moins quantifiables etbénéficier du temps libre.

6Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� La main-d'œuvre

Le collectif de base est l'ensemble des personnesœuvrant sur l'exploitation. Il est dissocié en cellule debase et autres travailleurs.

La cellule de base (CB) regroupe les travailleurspermanents pour lesquels l'activité agricole estprépondérante en temps et en revenu, et quiorganisent le travail de l'exploitation. Ce sont lespersonnes dont il est indispensable de connaître lesmarges de manœuvre en temps pour définir l'avenir del'exploitation. Toute personne appartenant à la cellulede base compte pour une personne de la cellule debase (PCB). Pour gagner en précision, nous avonsdissocié la participation entière de la femme à uneunité ou partielle à 0.5 unités.

Les autres travailleurs sont regroupés en quatrecatégories : le bénévolat (retraités, stagiaires...),l'entraide pour accomplir des travaux de saison, lesalariat agricole (à temps complet ou partiel) et lesprestataires de services (entreprise agricole, CUMA,vétérinaire...). Ils interviennent en appoint sur destâches journalières et sur des chantiers saisonniers.

� Les différents types de travaux

Le travail d'astreinte (TA) est constitué de tâches àréaliser quotidiennement et le plus souventimbriquées. En exploitation d'élevage, il correspondaux soins journaliers aux animaux (alimentation,paillage, raclage...). Il peut exister du TA pour lesproductions végétales (irrigation...). Il est quantifié surl'année en heures par jour à la demi-heure près pour lacellule de base et l'ensemble des autres travailleurs. Lecontenu du travail d'astreinte est évolutif en fonctiondes événements zootechniques (soins après mises-bas,surveillance des chaleurs ou des vêlages...). C'estpourquoi le TA est découpé par période.

Le travail de saison (TS) regroupe les travauxpériodiques, différables et/ou concentrables sur unepériode donnée. Ils sont liés aux troupeaux (TST), auxsurfaces fourragères (TSSF), aux cultures (TSC) et àl'entretien du territoire (TSET). Le TS est quantifié enjours par an, à la demi-journée près, pour l'ensembledes intervenants sur l'exploitation.

Le travail rendu (TR) représente le temps passé endehors de l'exploitation en contrepartie de l'entraidereçue. Sa quantification est la même que pour le travail

de saison. On distingue les jours passés par lesexploitants eux-mêmes de ceux réalisés, pour leurcompte, par d'autres personnes.

Le travail d'astreinte et le travail de saison sontsouvent rapportés à des unités de production (UGB, haSFP...). Cela définit leur efficacité et facilite lescomparaisons entre exploitations pour certainscritères.

� Le Temps Disponible Calculé (TDC)

Le temps disponible calculé est le temps restant aprèsles travaux d'astreinte, de saison et rendu effectuéspour accomplir d'autres tâches comme l'entretien desbâtiments et du matériel, la gestion, la formation...mais aussi pour s'accorder du temps libre. Le TDC n'estdonc pas uniquement du temps libre.

Le TDC ne concerne que les membres de la cellule debase. En effet, ce sont eux dont la disponibilité entemps nous intéresse car ils décident de l'organisationdu travail, du recours ou non à de la main-d'œuvre horscellule de base et de l'avenir de l'exploitation(augmentation du cheptel, aménagements debâtiments, modification des conduites e culture...).

Le TDC est donc calculé pour la cellule de base, parpériode (cf. formule de calcul ci-contre). Le capitaltemps est équivalent à toutes les exploitations enconsidérant des journées de 8 heures/j. On exclut lesdimanches qui sont réservés au domaine privé. Lesjournées de TS et de TR sont considérées pleines.Hormis le TA, aucune autre tâche ne peut effectuer cesjours-là. Le TDC s'obtient alors en soustrayant ducapital temps le TA, le TS et le TR. Le TDC est donc, sansêtre un indice de productivité, un indicateur de lasouplesse du système en matière de gestion du temps.

Principes de la méthode bilan travail

7 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

L'enquête a porté sur quarante élevages desRéseaux d'Elevages des Pays de la Loire -DeuxSèvres, la plupart étant des éleveurs allaitants et 4élevages engraisseurs de jeunes bovins. 15 sont dessystèmes naisseur - engraisseur, 11 des naisseurs.Les élevages sont répartis équitablement sur

l'ensemble du bassin de production. 4 producteursavec hors sol et 4 producteurs de veaux sous lamère en agriculture biologique doivent permettre decaractériser à la fois en quantité et en qualité lestemps de travaux d'élevage.

Carte 1 : Localisation de l’échantillon

Tableau 1 : Répartition de l’échantillon par département et par systèmes

Département NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

MixteVeaux sousla mère en

agrobiologieTotal

44 2 2 1 - 1 - 6

49 2 3 1 1 - - 7

53 4 1 2 - - - 7

72 3 2 - 2 - - 7

79 - 4 - - 2 - 6

85 - 3 - 1 1 2 7

Total 11 15 4 4 4 2 40

Des références issues d'un échantillon de 40 exploitations

8Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

2. Les résultats

Le nombre de personnes et l'organisation de lamain-d'œuvre sur l'exploitation sont une donnéeessentielle car elle illustre la quantité de main-d'œuvre disponible mais aussi leur niveaud'implication dans les tâches de tous les jours oucelles plus saisonnières. L'échantillon observé offreune bonne image de la diversité existante dans lesélevages.

Ici et c'est fréquent en viande bovine, les troupeauxsont conduits par une seule personne et sansbeaucoup d'aide extérieure (18 élevages) : la cellulede base se résume à une personne.La seconde organisation est celle des ménagesexploitants à deux : 13 élevages sur 40. Pour lamoitié d'entre eux, à côté du chef d'exploitation, lafemme aide pour de sérieux coups de main, maisn'apparaît que partiellement dans la cellule de base.Pour l'autre moitié, elle décide de l'organisation dutravail et apparaît entièrement dans la cellule debase qui compte alors 2 PCB.Enfin, et c'est une spécificité des régions de l'Ouest,les GAEC sont représentés par 8exploitations sur les 40. Il s'agitpour la plupart de structuresfamiliales avec 2 associés et doncseulement 2 personnes dans lacellule de base.

� La cellule de base selon les systèmesLes personnes de la cellule de base contribuentpour 86% au travail quantifié sur l'exploitation (cfgraphique 1) La structure du collectif de travail estcaractéristique des systèmes de production puisquel'on retrouve les éleveurs seuls dans les élevagesspécialisés et en particuliers, naisseurs, alors queles exploitations mixtes lait-viande ou viande et horssol sont plus souvent tenus par des ménages. Enfinles GAEC sont plus fréquents dans les élevagesnaisseurs- engraisseurs.

Cette structure de la main-d'œuvre illustre assezbien les contextes d'organisation du travail au seindes exploitations bovins viande. D'un côté deséleveurs relativement esseulés avec ou sansl'accompagnement de leur femme et qui vont devoirfaire face à la multiplicité des tâches et à un certainmoment à de la délégation. De l'autre, des associésen ménage ou en structures associatives qui doiventorganiser leur chantier et les tâches journalières afinde ne pas doubler le temps passé.

Nombre de personnes de la cellule de base 1 personne 1 couple 2 associés et plus Total

1.0 18 - - 18

1.5 1 7 - 8

2.0 - 6 6 12

2.5 et plus - - 2 2

Ensemble 19 13 8 40

Tableau 2 : Répartition de l'échantillon selon la composition de la main-d'œuvre et le nombre depersonnes dans la cellule de base

Graphique 1 : Répartition de l'échantillon selon le système et lenombre de personne dans la cellule de base

La composition de la main-d'œuvre

9 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� Les autres formes de main-d'œuvre :le bénévolat, salariat ou entraideTous les élevages font appel à de la main-d'œuvrecomplémentaire dans le cadre des travaux de tousles jours comme dans les travaux saisonniers. Ilpeut s'agir de main-d'œuvre bénévole de typeoccasionnelle (enfants ou voisins...) ou permanente(parents, conjoint...), de salariés ou d'entraide.

Le bénévolat très fréquentLes personnes bénévoles sont présentes dans 88 %des cas et participent fréquemment aux travaux dela ferme. Les éleveurs font beaucoup appel desbénévoles occasionnels pour les aider dans certainstravaux saisonniers ou de la surveillance d'animauxéloignés. Les couples ou GAEC ont plus l'appui depersonnes présentes en continu sur l'exploitationcomme les parents en retraite par exemple. Cespersonnes sont précieuses pour tous les travauxfaiblement mécanisables.

Les salariés dans seulement 17 % des élevagesIci, la main-d'œuvre salariée est d'abord à tempspartiel et seulement 7 exploitations emploient un

salarié (17 %). Ces derniers sont plus présents dansles ménages à 2 PCB (personnes e la cellule debase), les élevages naisseurs - engraisseurs et lesélevages avec hors sol. Ils sont plus impliqués surles travaux des champs.

L'entraide bien représentéeL'entraide offre une disponibilité importante demain-d'œuvre complémentaire à la cellule de basepour accomplir les travaux de saison. Elle concerne83 % des exploitations et quasiment tous lesménages et GAEC. Paradoxalement, cette fréquencediminue pour les exploitations ayant une seulepersonne. Cela s'explique par la difficulté pour ceséleveurs de rendre les journées d'entraide. Celas'explique aussi par les systèmes fourragersorientés vers l'équipement individuel comme le foinpar exemple.

L'appel à l'entreprise ou à la CUMA avec salarié poureffectuer certaines tâches concerne les deux tiersdes exploitations quelle que soit leur organisation. Ils'agit surtout des élevages naisseurs - engraisseurset engraisseurs.

Composition dela main-d'œuvre

Faisant appel àdes bénévolespermanentes

Faisant appel àdes bénévolesoccasionnels

Faisant appelau salariat

Faisant appel àl’entraide et à

l’entreprise ou CUMA

1 personne 47 % 89 % 5 % 95 %

1 ménage 23 % 77 % 38 % 92 %

2 associés et plus 50 % 25 % 13 % 100 %

Ensemble 40 % 73 % 18 % 95 %

Tableau 3 : Proportion d'élevages faisant appel à des bénévoles, au salariat et à l'entraide.

NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

MixteVeaux sous la

mère enagrobiologie

Total

SAU (ha) 87 116 78 99 92 102 99

Part de la SFPdans la SAU (%)

92 81 31 81 83 93 81

Part de la surfaceen herbe dans la

SFP (%)96 86 7 82 85 97 86

Tableau 4 : Surface Agricole Utile moyenne en ha dans les élevages selon les systèmes et la main-d'œuvre.

10Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Tableau 5 : Nombre d'Unités Gros Bovins ramené par personne de la cellule de base dans les élevages selonles systèmes et la main-d'œuvre.

Nombre depersonnes de lacellule de base

NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

MixteVeaux sous la

mère enagrobiologie

Total

1.0 95 100 99 - - 69 95

1.5 - 110 48 63 67 - 80

2.0 62 89 43 72 61 76 72

2.5 et plus - 70 - - - - 70

Ensemble 84 91 65 68 63 74 80

Tableau 6 : Structure du cheptel en nombre de vaches ou taurillons par personne de la cellule de base.

Nombre depersonnes de lacellule de base

NaisseurNaisseur-

engraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

Mixtelait +

viande

Veaux sousla mère en

agrobiologie

Effectifmoyenvaches

allaitantes

Engraisseur(taurillons)

1.0 63 56 - - 46 59 165

1.5 - 61 31 48 - 49 80

2.0 42 49 44 40 48 45 72

2.5 et plus - 38 - - - 38 -

Ensemble 57 50 39 43 47 49 108

Les surfaces et le cheptel

� SAU moyenne: 99,2 haCes exploitations font valoir 99.2 ha de surfaceagricole dont 81 % sont destinés à la surfacefourragère. La surface consacrée aux cultures devente est de 17.7 ha . Le tableau n°4 ci dessusdonne les surfaces des exploitations en fonction dusystème. Les systèmes allaitants consacrent plus de80 % de la SAU à la surface fourragère tandis quecelle-ci ne représente que 31 % dans lesexploitations spécialisées en taurillons. La partd'herbe dans la composition de la surfacefourragère est liée au système de production. Lessystèmes naisseurs et en veaux sous la mère BIOont une sole d'herbe importante avec plus de 95 %.

La surface de l'exploitation augmente en fonction dunombre de personnes composant la cellule de base

mais ramenée par personne de la cellule de base,cette surface est de 60 hectares. De ce fait, onconstate peu d'écarts entre les exploitations,excepté pour celles gérées par une seule personnedont la surface est supérieure de 15 hectares parpersonne.

� Atelier viande : 80 UGB par personne de lacellule de base mais des écartsLes dimensions de troupeau sont très variablesallant de 66 UGB à 236 UGB (avec une moyenne à122 UGB par élevage), ce qui se traduit par un écartde 1 à 3.5. Ramenée par personne de la cellule debase, la taille du troupeau est de 80 UGB parpersonne en moyenne mais est très variable: de 43UGB à 126 UGB soit un écart de 1 à 3 UGB/PCB. Parailleurs, ce rapport décroît notablement avec lamain-d'œuvre disponible passant de 95 UGB/PCBpour les élevages à 1 personne contre 70 UGB/PCBpour les structures à plus de 2.5 personnes.

11 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

On retrouve les mêmes écarts concernant plusprécisément les effectifs de vaches allaitantes ou dejeunes bovins par élevage. Cet effectif décroît enfonction de l'augmentation du nombre de personnescomposant cette cellule de base. Il passe de 59 têtespour les exploitations ayant une seule personne à38 pour les élevages à plus de deux personnes etdemi. La taille du cheptel vaches varie peu enfonction du système de production : les naisseursdétiennent les cheptels les plus importants avec 57vaches par personne et élevages mixtes avecaviculture seulement 39 vaches. Les 4 élevagesengraisseur de taurillons produisent 108 animauxpar personne sur un gradient allant de 72 JB à 165 JBsortis.

Graphique 2 :Nombre de vaches allaitantes/PCB etPCB totales dans les systèmes allaitants.

Le Travail d'Astreinte

� De 5 à 6 heures par jour de travail d'astreinte,(les temps sont donnés en heures - minutes)Avec globalement 1 992 heures par an pour cesélevages, le travail d'astreinte qui regroupealimentation, soins et surveillance des animaux,paillage et raclage journalier représente 60 % dutemps de travail comptabilisé sur l'année. Le travaild'astreinte des élevages spécialisés est de 1 807heures tandis que celui des mixtes atteint 2 890heures.Ramené à la journée de travail, on compte enmoyenne 5 h 25 min de travail d'astreinte par jour.Ces temps peuvent être limités à 1 h 50 pourl'engraisseur qui s'occupera ensuite de ces culturesà 8 h 15 pour les élevages mixtes lait-viandeintégrant la traite des laitières. On notera que celacorrespond plutôt à 4 heures par jour pour lespersonnes seules et que cela est sensiblementidentique en naisseur et en naisseur-engraisseur. Letableau ci-dessous donne le temps de travaild'astreinte effectué en heures par jour selon lenombre de personnes composant la cellule de base(cf tableau 7).Globalement, les exploitations délèguent 8 % dutemps total et 160 heures et 40 % des exploitationsdélèguent plus de 100 heures.

Graphique 3 : Travail d'astreinte total /Personne dela cellule de base et Nb de PCB selon les systèmes.

12Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� Une répartition variable sur l'année du travaild'astreinte consacré aux herbivoresLa méthode du bilan travail permet de distinguerune période “qualifiée de période haute”correspondant à une phase dans l'année au coursde laquelle, ce travail devient prépondérant etcorrespond dans la plupart des élevages à lapériode hivernale. Pour les élevages allaitants, lapériode haute est celle qui concentre le plus letravail d'astreinte. Pour les élevages naisseurs et

naisseurs-engraisseurs, elle représenterespectivement 70 % et 58 % du temps d'astreinteannuel. La période basse correspondant le plussouvent à la période de pâturage qui recouvre lasurveillance des animaux au pâturage maiségalement l'alimentation de bovins en finition. Letableau 8 donne le temps quotidien d'astreinte pourchacun des systèmes de production en périodehaute et en période basse.

Systèmes deproduction

Travail d’astreinte herbivore effectuéen période haute heures/jour

Travail d’astreinte herbivore effectuéen période basse heures/jour

Durée (j) TotalPar la cellule

de baseDurée (j) Total

Par la cellulede base

Naisseur 174 6 h 55 5 h 40 191 2 h 45 2 h 45

Naisseur-engraisseur 165 6 h 40 5 h 30 200 4 h 10 4 h 10

Mixte 159 9 h 25 9 h 05 206 6 h 45 6 h 45

Naisseur-engraisseuravec aviculture

138 5 h 25 5 h 25 227 3 h 25 3 h 25

Veaux sous la mère Bio 165 7 h 50 7 h 20 196 4 h 45 4 h 45

Tableau 8 : Répartition du travail d'astreinte entre les périodes.

La répartition du travail d'astreinte dépend dufonctionnement du troupeau comme l'illustrent lesdeux cas présentés ci-après. Dans le premier, lesvêlages sont concentrés en automne, ce qui permetde restreindre la période haute sur 4 mois et deréduire le travail d'astreinte à moins de 2 h par jour

sur 5 mois de l'année. Dans le second cas, lesvêlages étalés sur l'année nécessitent un suivicontinu du troupeau sur l'année. Il n'y a pas de vraiepériode basse. La productivité de la main-d'œuvrepermet toutefois d'atteindre un niveau équivalent detravail d'astreinte par vache.

Nombre depersonnes de lacellule de base

NaisseurNaisseur-

engraisseurEngrais

-seur

Naisseur-engraisseuret aviculture

MixteVeaux sousla mère en

agrobiologieTotal

tempscellule de

base

1.0 4 h 15 4 h 00 4 h 30 - - 5 h 10 4 h 15 89 %

1.5 - 5 h 30 3 h 40 4 h 05 7 h 30 - 5 h 25 91 %

2.0 7 h 15 5 h 15 1 h 50 7 h 10 8 h 15 7 h 00 5 h 45 93 %

2.5 et plus - 9 h 20 - - - - 9 h 20 100 %

Ensemble 4 h 50 5 h 20 3 h 40 6 h 25 7 h 55 6 h 05 5 h 25 92 %

temps cellule debase

89 % 89 % 89 % 99 % 96 % 97 % 92 %

Tableau 7 : Temps consacré au travail d’astreinte en heure par jour selon les systèmes et la main-d'œuvre.

13 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Tableau 9 : Travail d'astreinte par système et par unité.

TA herbivore TAherbivore

TAde

la CB

% TAhervibore

sur TA totalpar UGB par vache par jour par JB

Ensemble 16 h 20 25 h 30 5 h 10 - 1 896 1 735 95 %

Naisseur 17 h 30 26 h 40 4 h 40 - 1 756 1 554 100 %

Naisseur-engraisseur 13 h 10 23 h 50 4 h 45 - 1 941 1 741 99 %

Mixte lait-viande 26 h 20 - 7 h 35 - 2 890 2 769 100 %

NE et hors-sol 13 h 20 24 h 55 4 h 10 - 1 522 1 522 65 %

Engraisseur 15 h 10 - 3 h 35 9 h 05 1 322 1 178 88 %

Veaux sous la mère 22 h 10 34 h 10 5 h 55 - 2 232 2 156 100 %

Graphique 4 : Répartition du travail d'astreinte sur l'année - cas de 2 élevages.

14Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� De 15 à 16 h de travail d'astreinte par UGBEn moyenne, le travail d'astreinte atteint 15 h 30 paran et par UGB et 24 h 30 par an et par VA. Cesobservations confirment les observations effectuéesdans les élevages de viande bovine dans d'autresrégions.Derrière ces moyennes, se cache une très grandediversité comme l'illustre le graphique ci dessus.Les observations vont de 7 h 30 par UGB à plus de30 h par UGB. En fait, à même nombre d'UGB etpour le même système, des marges de progrèsindéniables apparaissent entre élevages et peuvents'évaluer à des gains compris entre 5 et 10 h parUGB. Par contre, la règle des économies d'échelle nes'applique pas nettement comme l'illustre le cas dessystèmes naisseurs-engraisseurs. Les temps passéspar UGB sont très comparables entre des situationsà 100 UGB ou à plus de 200 UGB. Cela s'explique enparticulier par le fait que dans ces derniers élevagesla main-d'œuvre est plus abondante.

� De 24 à 25 heures de travail d'astreinte parvache par an et près de 9 h par taurillonprésent par anRapporté à la vache allaitante, le travail d'astreinteen naisseur comme en naisseur - engraisseur est enmoyenne de 24 h 10 minutes par an. Les éleveursnaisseurs consacrent un peu plus que cettemoyenne avec 25 h 55 minutes par vache maisseulement 20 h 00 pour les éleveurs détenant plusde 70 vaches.Les éleveurs naisseurs - engraisseurs consacrent23 h 10 minutes quelle que soit la taille du troupeau.Enfin, les engraisseurs de taurillons consacrent8 h 55 minutes par animal et par an, mais cesrésultats doivent être confirmés par d'autresenquêtes.

Graphique 5 : Heures d'astreinte/UGB et UGB selonles systèmes.

Graphique 6 : Heures d'astreinte/VA et VA selon lessystèmes.

Nombre depersonnes de lacellule de base

NaisseurNaisseur-

engraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

Veaux sousla mère en

agrobiologieTotal Engraisseur

1.0 25 h 50 26 h 00 - 41 h 15 26 h 50 10 h 20

1.5 - 21 h 40 31 h 40 - 23 h 15 11 h 00

2.0 30 h 10 20 h 20 18 h 10 27 h 00 23 h 35 4 h 40

2.5 et plus - 27 h 50 - - 27 h 50 -

Ensemble 26 h 35 23 h 55 24 h 55 34 h 10 25 h 05 9 h 05

Tableau 10 : Travail d'astreinte par système et par personne.

15 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Le travail d'astreinte regroupé en 4 grandesrubriques se répartit comme suit :� 50 % pour l'alimentation de bovins. C'est le posteprincipal qui se concentre surtout dans la périodehivernale mais aussi dans le suivi des animaux aupâturage. Il est très comparable le temps passéentre les naisseurs et les naisseurs-engraisseurs.L'alimentation est enfin le poste essentiel du travaild'astreinte de l'engraisseur : 56 % pour lesengraisseurs de taurillons.� 31 % pour la surveillance et les soins au troupeau.Ce temps est particulièrement important dans lesélevages ayant des vaches. C'est 34 % du tempstotal en système naisseur soit aussi près de10 heures par vache et moins pour les naisseurs-engraisseurs. A l'inverse, les engraisseurs detaurillons ne consacrent que 9 % à ce poste etseulement 1 heure par jeune bovin.� 16 % pour le paillage et le curage régulier desbâtiments d'élevage. Avec entre 3 et 4 ha par vache,ce poste n'est pas négligeable d'autant qu'il estsource souvent de surveillance complémentaire desanimaux. Les engraisseurs de taurillons yconsacrent 28 % du temps de travail d'astreinte etprès de 2.5 heures par jeune bovin.� 3 % pour la notification des mouvements desanimaux et leur commercialisation. Très souventconsidéré comme une tâche pénible car de bureau,le temps passé au suivi administratif de l'élevagereprésente 3 % de l'ensemble.

� 50 % du travail d'astreinte est consacré àl'alimentation des bovinsLe poste alimentation est en soit un très gros postepuisqu'il représente 11 h 55 par VA chez les allaitantssur les 25 h 40 totales d'astreinte. Les 2/3 sontconsacrés au transport et à la distribution desfourrages. La distribution de concentré est unesource d'écart entre naisseurs et naisseursengraisseurs et entre élevage n'apportant pas lesmêmes rations. La fabrication à la ferme occupeenviron une demi-heure de plus. Pour lesengraisseurs, le poste alimentation occupe 5 h parjeune bovin dont un peu plus d'une heure pour ladistribution des concentrés.

Les principaux postes du travail d'astreinte

Tableau 11 : Les différentes tâches liées àl'alimentation en temps par VA ou JB.

Type de tâcheEnsembleallaitant

Engraisseur(par JB)

Transport et distributiondes fourrages

6 h 40 3 h 45

Fabrication et distributiondes concentrés

2 h 45 1 h 15

Alimentation au pâturagey compris concentré

1 h 25 -

Transport d’eau 0 h 40 -

Déplacement des animauxau pré

0 h 25 -

Total 11 h 55 5 h 00

Graphique 8 : Travail d'astreinte alimentation/VA etnombre de personnes selon les systèmes.

Graphique 7 : Répartition du travail d'astreintebovin par vache et JB en élevage spécialisé.

Ces tâches ne sont pas réalisées exclusivement parles éleveurs et une partie est déléguée. C'est le casaussi bien pour les élevages allaitants que pour lesélevages avec engraissement. Dans ce dernier casc'est l'équivalent de 55 minutes par animald'alimentation des taurillons qui est effectué pardes personnes extérieures à la cellule de base (aidefamiliale ou salarié).

� Alimentation des bovins au pâturage : 2 h 30par vacheTrois quarts des exploitations détentrices de VAcomplémentaient au pâturage. L'apport defourrages et de concentré au pâturage prend 1 h 25par vache dont 1 heure uniquement pour lesfourrages. Les écarts entre élevage sur ce postesont essentiellement liés aux distances desparcelles par rapport au siège de l'exploitation et àl'organisation des lots.Le quart des éleveurs doit transporter de l'eau auxbovins. Cette proportion est plus marquée dans lesélevages naisseurs, avec 36 % des exploitations.Pour ceux-ci, le temps consacré au transport d'eaus'élève à 0 h 40 par vache. Beaucoup d'entre euxbénéficient du soutien de personnes extérieures àla cellule de base pour effectuer cette tâche.Le temps moyen consacré pour le déplacement desanimaux entre les parcelles est assez réduit du faitdes techniques de pâturage et il ne représente que25 minutes sauf pour les producteurs de veaux sousla mère. Les conditions spécifiques d'élevage deveaux sous la mère imposent un temps dedéplacement d'environ 6 h par vache et par an, afinde respecter les tétées.

� Surveillance des animaux : 8 heures par vacheLe poste surveillance recouvre différentes activités :la surveillance des chaleurs, des vêlages, desanimaux en stabulation et au pâturage.Les éleveurs consacrent en moyenne 30 minutespour la détection des chaleurs. Les éleveurs entroupeaux mixtes et les naisseurs qui y consacrentle plus de temps. Les éleveurs isolés délèguentsouvent cette observation à des voisins proches deslots au pâturage.En moyenne 2 h 10 par vache sont nécessaires poursurveiller et assurer les vêlages. Cette mission esttrès peu souvent déléguée (à hauteur de 10 minutespar vache). Les éleveurs naisseurs y consacrent prèsde 3 heures par vache soit une heure de plus que lesnaisseurs-engraisseurs. Une partie de cet écarts'explique par la présence de plusieurs personnesau moment du vêlage : les élevages naisseurs quiont deux personnes dans la cellule de baseconsacrent 3 h 15 par vache.La phase de surveillance des bovins en stabulationprend environ 1 h par vache. Mais ce sont leséleveurs isolés qui annoncent y consacrer plus detemps: 2 h 05 par vache. A l'inverse lesexploitations avec une personne et demie et deuxpersonnes dans la cellule de base sont plus rapidesdans la surveillance des animaux.La surveillance des animaux au pâturage nécessite3 h 50 par vache. Les éleveurs naisseurs et de veauxsous la mère y consacrent 4 h 20 par vache enmoyenne. Ce temps important doit être trèsdépendant de la gestion des lots au pâturage et del'éloignement des parcelles. Par ailleurs une partieconséquente de ces tâches est réalisée par despersonnes hors cellule de base.

16Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Tableau 12 : Temps lié à l'alimentation au pré entemps par VA.

Type de tâcheNaisseur

spécialisé

Naisseurengraisseurspécialisé

Alimentation au pré 1 h 45 0 h 55

Transport d’eau 1 h 10 0 h 20

Déplacement des animauxau pâturage

0 h 45 0 h 05

Total 3 h 30 1 h 20

� Paillage et curage des animaux : 3 h 45 parvache et 2 h 30 par taurillonL'activité de paillage des animaux demande 2 h 40par vache. Cependant, les variations entre élevagessont importantes. Le temps consacré au paillage desanimaux est très dépendant de la présence ou del'absence de mécanisation et de l'organisation desbâtiments. De plus cette activité est très souventdéléguée, c'est souvent une tâche effectuée par desparents. Cette délégation n'est pas négligeable entemps: environ 25 minutes par vache pour lessystèmes allaitants.

La partie gestion des déjections dans le cadre dutravail d'astreinte rassemble le curage régulier desstabulations et le raclage. Ce temps prend 1 h 05 parvache. Le curage régulier ne concerne que troiséleveurs naisseurs qui y consacrent 30 minutes par

vache. Le raclage des déjections sous les bâtimentsest quasiment absent chez les éleveurs naisseursmais très utilisé par la quasi-totalité des éleveursnaisseurs-engraisseurs et les engraisseurs detaurillons.

� Soins aux veaux : 50 minutes par vache et 15minutes par taurillonLes soins aux veaux ne sont pas toujours biendifférenciés des autres tâches de suivi des animaux.Nos observations nous permettent de quantifiercette tâche à une moyenne de temps passéd'environ 50 minutes par vache pour les allaitants et15 minutes par taurillon pour les engraisseurs. Lesélevages naisseurs consacrent 1 h 10 par vache àcette activité.

� Notification : 20 minutes par vache et 15minutes par taurillonLe temps déployé pour la notification desmouvements des animaux montre que cette activitéprend 20 minutes par vache mais est très variabled'une exploitation à l'autre : de 20 à 40 minutes parvache sur l'année.

� Commercialisation : 0 h 15 par vacheL'activité régulière de commercialisation estimée entant que travail d'astreinte ne concerne que 4élevages qui se déclinent comme suit :> les deux élevages naisseurs passent 2 h 05 parvache,> l'élevage naisseur engraisseur consacre 3 h 30 parvache,> le producteur de taurillon passe 35 minutes.

17 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Tâches NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

par JB

Surveillancedes chaleurs

0 h 35 0 h 25 -

Surveillancedes vêlages

2 h 55 2 h 05 -

Surveillanceen stabulation

1 h 30 1 h 05 0 h 45

Surveillanceau pâturage

4 h 30 3 h 20 -

Temps total 9 h 30 6 h 55 0 h 45

Tableau 13 : Temps consacré aux différentes tâchesde surveillance en temps par VA ou JB.

Graphique 9 : Temps de surveillance par vacheselon le nb de PCB.

Tâches NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

par JB

Temps paillage 3 h 00 2 h 30 1 h 35

Curage etraclage

0 h 15 1 h 40 1 h 00

Temps total 3 h 15 4 h 10 2 h 35

Tableau 14 : Temps consacré aux déjections en tempspar VA ou JB.

18Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Le travail de saison

Au-delà du travail d'astreinte journalier, il fautprendre en compte les travaux de saison et toutparticulièrement ceux concernant le troupeau debovins viande. En moyenne, les travaux de saisonnécessitent 1 140 heures soit l'équivalent de 142jours par an.

La répartition des travaux de saison en fonction desdifférentes activités est la suivante :> 28 jours par an pour les travaux concernant letroupeau d'herbivores : manipulation, curage desbâtiments, commercialisation soit autour d'unetrentaine en élevage allaitant ;> 53 jours par an pour les travaux de mise en placeet récolte de la surface fourragère ;> 24 jours pour les travaux d'implantation et derécolte des grandes cultures ;> 29 jours pour les entretiens divers du territoire(clôture, haies ... etc.) ;> 6 jours pour les productions avicoles et 4 jourspour des activités diverses.

Les temps passés aux animaux dans les travaux desaison représentent 20 % du total et 57 % si onintègre les temps consacrés aux surfacesfourragères. Dans le cas des exploitationsengraisseurs, les temps consacrés aux cultures sontdominants. Comme pour le travail d'astreinte, letravail de saison ramené par personne diminue avecle nombre de personnes mais pas de façon

proportionnelle. Plus facile à déléguer, c'estglobalement le quart du temps consacré au travailde saison soit 35 jours qui est effectué par despersonnes extérieures à la cellule de base. Ceux quidélèguent le plus sont les élevages naisseurs-engraisseurs qui y font appel pour 45 jours enemployant de l'entraide et des CUMA.

� Le travail de saison pour le troupeau bovin23 jours pour 100 UGB de travaux de saisonherbivoreLes travaux de saison liés aux herbivoresdemandent 28 jours par an dont 83 % sontaccomplis par les personnes de la cellule de base.Cela représente 0.23 j par UGB. Ce temps varie selonles systèmes de production : de 0.11 j en systèmeengraisseur, il passe à 0.21 j pour les naisseursengraisseurs et à 0.26 j pour les élevages naisseurs.Sur ces 23 jours pour 100 UGB, les trois cinquièmessont consacrés aux diverses manipulations dutroupeau (pesées, traitements saisonniers...), lecurage et les temps de préparation et decommercialisation en constituent le reste. Sur les 40exploitations, 24 font appel à de la main-d'œuvrebénévole pour effectuer les différents travaux desaison relatifs aux herbivores. Elles délèguentl'équivalent de 3 à 4 jours de travail à l'extérieur. Parcontre, très peu d'exploitations font appel àl'entraide et aux salariés pour ces tâches.Ce sont principalement les exploitations avec uneseule personne. Ce sont aussi des élevagesnaisseurs plutôt que des élevages naisseurengraisseur. Les tâches accomplies par lesbénévoles concernent la manipulation des animauxqui représente de 4 à 5 jours et le curage desbâtiments pour un tiers de journée.

Graphique 10 : Répartition du travail de saison enjours par an et par système.

19 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Nombre de personnesde la cellule de base

Ensemble allaitant NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

1.0 22 23 21 10

1.5 30 - 30 12

2.0 23 48 16 41

2.5 et plus 17 - 17 -

Ensemble 23 29 21 18

Tableau 15 : Temps de travaux de saison troupeau en jours ramené pour 100 UGB.

Type de tâcheen jours pour 100 UGB

Ensemble allaitant NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

Manipulation 14 18 13 9

Curage 5 6 5 6

Commercialisation 4 4 3 3

Autres - 1 - -

Total 23 30 21 18

Tableau 16 : Répartition du travail de saison herbivore par tâche en jours pour 100 UGB.

Travail de saison manipulation des animaux : 14jours pour 100 UGBLe temps consacré à la manipulation des animaux(déplacement ponctuel de parcelles, chantier detraitement, pesées...) atteint 14 jours pour 100 UGBpar an. Entre les exploitations qui passent le plus detemps et celles qui en passent le moins, l'écart estd'une trentaine de jours pour 100 UGB. C'estprincipalement lié à la disponibilité des élevages enmain-d'œuvre bénévole et finalement assez peu dunombre de personnes de la cellule de base. D'oùl'importance de l'organisation des chantiers.

Travail de saison ventes des animaux : 4 jours pour100 UGBLa partie saisonnière de la commercialisation prend

environ 4 jours pour 100 UGB en système naisseur,naisseur engraisseur ou engraisseur. A noter que les2 élevages de veaux sous la mère en agrobiologie ety consacrent 12 jours pour 100 UGB du fait desventes étalées.

Travail de saison curage des animaux : 8 jours pour100 UGBIci, est comptabilisé le temps passé au curage desbâtiments lorsqu'il est organisé en chantiersaisonnier. Dans le 1/4 des exploitations, unéquipement approprié ou un bâtiment en penteévite cette tache saisonnière. Pour les autres, lechantier de curage prend en moyenne 8 jours pour100 UGB.

Nombre de personnesde la cellule de base

Ensemble allaitant NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

1.0 12 12 13 8

1.5 18 - 20 7

2.0 15 39 8 14

2.5 et plus 12 - 12 -

Ensemble 14 18 13 9

Tableau 17 : Temps consacré à la manipulation en jours pour 100 UGB.

20Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� Le travail de saison SFP53 jours de travail de saison soit 6 h par hectaredont 28 % déléguésLes exploitations consacrent 53 jours à la surfacefourragère soit 6 h 05 par ha. Pour les systèmesallaitants, dont 85 à 100 % de la surface fourragèresont en herbe, les temps passés sont en moyennede 5 h 20 par ha. Par contre, pour les systèmesd'engraissement spécialisés, les temps passés surles cultures fourragères et principalement le maïssont comparables à ceux consacrés aux cultures devente soit en moyenne 12 h 40 par ha.La composition du travail diffère selon les systèmesfourragers. Ceux basés sur les cultures nécessitentdavantage de temps passés aux implantations et ausuivi.

15 jours sont déléguésLa cellule de base consacre 38 jours aux travauxconcernant la surface fourragère soit 72 % du total.Le reste est délégué en moyenne à des bénévoles(pour 6 jours), à des salariés (pour 5 jours) et auxvoisins dans le cadre de l'entraide (pour 4 jours).

La part du maïs dans le système fourrager del'exploitation contribue à augmenter le temps detravail consacré à la surface fourragère. Avant tout,cela dépend du système de production animale misen place. Les exploitations ayant moins de 10 % demaïs dans la surface fourragère ont un temps de3 h 10 par hectare, il passe à 5 h 30 pour lesexploitations ayant de 15 à 25 % de maïs dans lasole fourragère.

Tableau 18 : Les temps de travaux des surfacesfourragères en heure par ha selon les systèmesfourragers.

Tâches Allaitants Engraisseurs

Implantation 0 h 45 4 h 30

Fertilisation 0 h 50 3 h 30

Traitements 0 h 10 1 h 40

Entretien 0 h 20 0 h 00

Récolte 3 h 20 2 h 55

Total 5 h 20 12 h 40

Graphique 12 : Temps de travail en heures par ha surles surfaces fourragères et % de maïs sur la SFP.

Graphique 11 : Répartition du travail de saison sur SFP.

21 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� Le travail de saison liés aux cultures de venteIl ne faut pas sous estimer le temps passé autourdes cultures de vente : 23.5 jours par an, même si20 % de ce travail sont délégués à l'entreprise. Pourles grandes cultures, les éleveurs considèrent ypasser 1.3 j par hectare. Les bénévoles interviennent1.5 jours par exploitation et leur activité concerne leposte récolte transport de la paille. Le volet récoltereprésente la moitié du temps à consacrer auxgrandes cultures.

En moyenne, les 9 h 50 par ha de travaux de saisonsur les cultures se répartissent comme suit :> 4 h 35 par ha pour la récolte,> 2 h 45 pour les implantations,> 1 h 00 pour la fertilisation,> 1 h 10 pour les traitements divers,> 0 h 20 pour l'entretien et du divers sur les cultures.

Le temps consacré aux cultures de vente diminuelorsque la part des cultures dans l'assolementaugmente. Il passe de 2.7 j pour les exploitationscultivant moins de 10 % de la surface en cultures à 1journée pour celles ayant plus de 50 % de cultures.Les exploitations consacrant de 10 à 20 % de lasurface en cultures soit 13 hectares passent 1.45 jpar hectare. L'efficacité la plus marquante résidedans le poste récolte qui représente le tiers dutemps pour les exploitations qui cultivent plus de50 % de la surface en cultures.

Graphique 13 : Répartition du travail de saisoncultures.

Graphique 14 : Temps de travail en heure par hasur les grandes cultures et % de cultures sur la SAU.

22Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Nombre depersonnes de lacellule de base

NaisseurNaisseur-

engraisseurEngraisseur

Naisseur-engraisseuret aviculture

MixteVeaux sousla mère en

agrobiologieTotal

1.0 1 111 844 610 921 956

1.5 1 446 1 910 1 700 1 521 1 586

2.0 1 105 1 231 1 101 1 444 891 1 101 1 167

2.5 et plus 1 360 1 360

Ensemble 1 110 1 137 1 057 1 572 1 206 1 011 1 166

Tableau 19 : Temps disponible en heures par personne.

Graphique 15 : Temps disponible calculé dans lesélevages selon le nombre de personne de la cellulede base.

Le Temps Disponible Calculé

Le Temps Disponible Calculé est le temps restantaprès les travaux d'astreinte, de saison et rendu. Ilpermet d'effectuer d'autres tâches commel'entretien des bâtiments et du matériel, la gestion,la formation... mais aussi pour s'accorder du tempslibre. Il ne concerne que les membres de la cellulede base.

Sur 2 500 heures de temps oeuvré par personne, leséleveurs en libèrent en moyenne 1 166 h parpersonne en disponible. Ce solde est variable selonles situations. Il est relativement restreint dans lesélevages à main-d'œuvre unique avec en moyenne960 h par an. Ceci montre leur faiblesse à s’adapteret leur sensibilité en cas de coups durs.

Les ménages sont mieux situés avec une moyennede Temps Disponible Calculé de 1 590 h. La présencedu conjoint rend plus facile la gestion de périodesde pointe. Les structures avec plus de main-d'œuvreont des résultats plus variés. Dans certains cas, labonne organisation des tâches et des domainesd’activités entre associés permet de passer moinsde temps au travail d’astreinte à dimensioncomparable et de dégager plus de temps disponible.

Mais dans d’autres situations, les temps d’astreinteimportants soulignent le besoin d’une gestion plusrigoureuse de la main-d'œuvre. Ainsi, la bonnegestion de la main-d'œuvre ainsi que les tempsconsacrés aux travaux de saisons masquentl’importance de l’efficacité du travail d’astreintedans la libération de temps disponible. Celui-cireprésente toutefois les 2/3 de l’ensemble destâches oeuvrées dans l’élevage et les écartsobservés du simple au triple incitent à s’intéresseraux leviers de marges de progrès.

23 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Analyse qualitative de l'organisationdu travaild'astreinte en viande bovine

Au-delà de la quantification des tâches d'astreinte,il est important de développer une analysequalitative de l'organisation du travail afin de mieuxcomprendre les écarts entre élevages. Pour cela 3grands types de tâches sont à dissocier :

� L'alimentation. Les éleveurs y consacrent la moitié

du temps de travail d'astreinte et choisissent destypes d'organisation très différents concernantl'affouragement et la distribution des concentrés. Cequi est en jeu ici, c'est la simplification del'alimentation avec la distribution d'un seul fourragetandis que d'autres apportent deux ou troisfourrages.

� La surveillance des animaux. Elle nécessite untiers du temps du travail d'astreinte. Là aussi, leséleveurs ont des pratiques différentes dans lagestion des vêlages : certains les regroupent,d'autres les étalent. Par ailleurs, l'organisation desbâtiments et les équipements (d'observation ou de

contention) interfèrent aussi notablement surl'efficacité de cette surveillance.

� Le paillage et la gestion des déjections. Cet

ensemble est évidemment très dépendant de laconception des bâtiments et pèse pour 16 % dans letemps de travail. Là aussi, l'organisation deschantiers et l'équipement sont déterminants.

En matière de travail, rien n'est particulièrementécrit et l'analyse qualitative de l'organisation deschantiers journaliers ou saisonniers n'explique pasà elle seule les écarts de temps passé. En effet, cesorganisations ont souvent été mises en places parles éleveurs pour répondre à des contraintesspécifiques de l'exploitation : disponibilité de lamain-d'œuvre, configuration des logements desanimaux. Mais cette approche décrit les stratégiesdes éleveurs face aux différentes tâches afin depouvoir mieux les replacer dans une démarche deconseil.

24Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

1. Matériel et méthodesL'organisation des chantiers est la somme d'unesérie de tâches associant à la fois certainespersonnes et certains équipements dans un ordrelogique et rationnel. Pour apprécier de façonqualitative ces différentes organisations, uneenquête complémentaire aux 40 bilans travail a étéréalisée dans les élevages. Le questionnaire étaitrelativement directif c’est-à-dire avec unedéclinaison assez poussée des tâches successives

engagées dans le travail de tous les jours. Et àchaque tâche étaient associés différents emplois dela main-d’œuvre et des équipements. L'ensemble aété décrit en association avec le fonctionnement dutroupeau bovin. Les trois domaines de tâchesprésentés plus haut étaient concernés par cetteapproche. A titre d'illustration, la fiche Gestion de lareproduction présentée ci-dessous donne leprincipe du questionnaire.

Equipements Organisation

Types Modalités Types Modalités

Outil de surveillanceouinon

Site d’observation :CaméraDocuments : MarqueursTaureau - bœuf

Détection des chaleursmatin, midi et soir

Nombre de passagesPériode

Document de suivi Diagnostic degestation

EchographiePrise de sang (Nombre de femelles)

Marqueurs Groupage chaleur Traitement chimiqueFlusching(Nombre et type d’animaux)

Taureau - Boeuf Montage natureltemporaireMontage naturel continu

PériodeDurée présence dutaureau

Contention :- cornadis- couloir- parc

Insémination animale Nombre d’animaux/nombre de vêlages

Insémination animale+ monte naturelle

Allotementoui/non

Nombre de lots et tailleNombre réallotement

Grille d'analyse des organisations et des équipements par tâche : exemple du travail relatif à la surveillancedes animaux.

25 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

2. Les résultats

L'organisation de l'alimentation a été caractérisée àpartir de la ration des vaches allaitantes en hiver eten tenant compte des types d'aliment distribué, dela fréquence des apports et de la nature desregroupements (nombre de fourrages associés).L'organisation “un fourrage” caractérise plutôtl'apport unique de foin aux vaches en hiver, lesautres organisations considèrent des rations mixtesà base d'ensilage d'herbe et-ou de maïs avec unapport possible de foin. Les résultats observés enterme de temps passé sont décrits dans le tableau21.

Le temps de travail lié à l'alimentation globaleaugmente de 58 minutes par UGB en passant d'unedistribution de un à deux fourrages et de 1 h 05 enpassant de deux à plus de deux fourrages. Cet écartvient principalement du temps consacré à ladistribution de la ration de base : elle augmente de

1 h 25 par UGB en passant de un à deux fourragesdistribués et de 33 minutes en passant de deux àplus de deux fourrages. Ceci s'explique par unchantier plus décomposé et d'une augmentation dunombre de passages pour la distribution desfourrages.

Les élevages distribuant deux fourrages sont plusefficaces sur le temps consacré à la distribution duconcentré, ils y passent 27 minutes de moins queles élevages apportant un seul fourrage (le foinnécessitant plus de concentré) et 32 minutes demoins que ceux ayant une ration plus complexe.

Le travail de saison s'accroît avec la complexité de laration hivernale. Il augmente de 54 minutes parvache en passant d'un fourrage à deux fourrages etde 12 minutes en passant à plus de deux fourragespar rapport à deux fourrages.

L'organisation de l'alimentation et son impact sur les temps passés

Complexité de la ration de base Un fourrage Deux fourragesPlus de deux

fourrages

Nombre de personnes de la cellule de base 1.2 1.6 1.5

Nombre de vaches allaitantes 70 77 73

Nombre d’UGB 124 122 130

Temps global consacré à l’alimentationhivernale par - vaches en heures

- UGB en heures7 h 554 h 30

8 h 355 h 25

11 h 406 h 30

Distribution de la ration de base par- vaches en heures- UGB en heures

4 h 402 h 35

6 h 254 h 00

8 h 154 h 35

Tableau 20 : Temps de distribution de l'alimentation hivernale en fonction de la complexité de la ration de base.

� Le groupe avec un seul fourrageTrois exploitations distribuent un seul fourrage (dufoin) pendant la période hivernale. Parmi cesélevages, deux sont des naisseurs et l'autre estnaisseur engraisseur avec finition des animaux avecdu concentré. Le foin est distribué mécaniquementavec un tracteur consacré en permanence à cetteopération. Les fréquences de distribution sontvariables avec deux stratégies selon les élevages : 2

fois par jour à 1 fois pour 3 jours. La distribution duconcentré est associée à celle du foin : un passagejournalier pour un concentré unique ou 1 fois pour 3jours. L'alimentation au foin permet la mise en placed'une distribution simplifiée et non quotidienne,mais dans l'ensemble, les deux types d'organisationaboutissent à des temps comparables etrelativement bas de distribution de la ration.

26Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� Le groupe avec deux fourragesLes 20 exploitations de ce groupe distribuent unensilage d'herbe ou de maïs et du foin. Pour cegroupe, le temps consacré à la distribution de laration de base est de 4 h 03 minutes par UGB. Enincluant l'apport du concentré, ce temps passe à5 h 27 minutes. La distribution de l'ensilages'effectue généralement avec une dessileuse, deuxdistribuent avec une fourche-crocodile et une avecun godet-désileur. Il est à noter que l'apport del'ensilage s'effectue une fois par jour pour 18exploitations et deux fois par jour pour les deuxautres élevages. Dans ces 2 élevages, le tempsglobal d'alimentation hivernale (ration et concentré)est supérieur de 20 minutes par UGB et par jour duen partie au fait qu'ils sont plus nombreux.

On observe trois stratégies de distribution du foinen complément de l'ensilage: deux distributionsquotidiennes, une fois par jour et un apport pourplusieurs jours. Les éleveurs effectuant deuxapports quotidiens de foin augmentent notablementla durée de distribution de la ration de base : + 38minutes par UGB par rapport à un seul apportquotidien. Par contre, la distribution du foin pourplusieurs jours apparaît comme intéressantelorsqu'elle permet une distribution simplifiée del'ensemble de la ration (foin et concentrés). Là, onobserve un gain de 20 mn par UGB.

Enfin, concernant les concentrés, la distributionsimultanée des concentrés (céréales etcomplémentaire azoté) avec la ration de basepermet de gagner du temps : -20 mn par vacheallaitante comparé à un passage spécifique pour lesconcentrés.

� Le groupe avec plus de deux fourragesCe groupe est composé de 13 exploitations quidistribuent plus de deux fourrages dans la ration debase. Ce sont un ensilage d'herbe ou de maïsassocié à de l'enrubannage ou deux ensilagesapportés avec du foin. Ici, toute la distribution desfourrages est mécanisée y compris le foin etl'enrubannage avec dessileuse ou dérouleuse. Parcontre aucun utilise de ration complète distribuée àla mélangeuse.Ici, le temps consacré à la distribution de la rationde base est important et souvent lié auxnombreuses manipulations : 6 h 30 par UGB et11 h 40 par vache.

Ces élevages ont deux stratégies de distribution del'ensilage : une ou deux fois par jour. Cela n'est pasétranger à la disponibilité en main-d'œuvre. Parexemple, les élevages qui distribuent l'ensilage 2fois par jour disposent d'une cellule de base plusimportante. Le temps passé pour apporter la rationde base est alors allongé de 1 h 25 par UGB. Parailleurs, la distance entre les silos et la stabulationest source de perte de temps surtout avec plusieursfourrages apportés. Enfin, concernant l'apport desconcentrés, les élevages les plus efficaces sont ceuxayant opté pour un apport unique de concentré. Aufinal, les éleveurs les plus organisés consacrententre 6 et 8 h par UGB à l'alimentation.

Conclusion : observés dans les élevages, un certainnombre d'écarts de temps passé à l'alimentationsont fonction de la simplification des tâches. Cettesimplification est souvent la conséquence d'unemoindre disponibilité en main-d'œuvre. Elles'organise autour de principes assez élémentaires :réduire les nombres de passages, diminuer lacomplexité de la ration, apporter des concentrésavec les fourrages, profiter des fourrages secs pourfaire des apports hebdomadaires.

27 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

La gestion de la conduite d'élevage et son impact sur les temps passés

Le temps passé à la conduite du troupeau est unposte essentiel que les éleveurs ont du mal à définirtant cela fait partie du métier d'éleveur. Commentcompter le temps passé à la surveillance desvêlages, acte déterminant le relationnel homme-animal ? Où s'arrête la surveillance nécessaire aubon suivi du troupeau et où commencent les tempsmoins imposés d'observation et de présence auprèsdes animaux ? En tout état de cause, le travailauprès des animaux est rythmé sur l'année par desmoments clés : la mise à la saillie et éventuellementles inséminations, les vêlages, le suivi des couplesmère-veau, le sevrage, l'engraissement. Ces tâchessont organisées entre elles en fonction de la périodede naissances des veaux, c'est pourquoi, les tempspassés ont été analysés en dissociant les périodesde vêlages. Quatre groupes d'élevages ont ainsi étérépartis selon qu'ils concentraient la majorité desvêlages sur les périodes d'automne, de fin d'hiver,en deux pointes distinctes de vêlages en automne eten fin d'hiver (deux périodes), ou étalés sur l'année.

Le classement des exploitations selon les périodesde vêlages distingue des gestions différentes destroupeaux et de leur reproduction. Celles ayant optépour le “vêlage d'automne” comme périodeprincipale utilisent par exemple plus souventl'Insémination Animale que les autres. Les choix depériodes de vêlages ont aussi un impact importantsur les durées d'hivernage. Ainsi avec des “vêlagesd'automne et de fin d'hiver”, les périodes enbâtiments sont restreintes à une moyenne de 5mois. Par contre, les élevages avec “deux périodesde vêlages” mêmes distinctes et “vêlages étalés”conservent plus longtemps les animaux enbâtiment : en moyenne un mois de plus. Au final,avec des tailles de troupeaux assez semblables, letotal du travail d'astreinte par vache passe de18 h 35 à 28 h 50 soit 10 h 15 de plus (cf tableau 22).

� Les tâches relatives aux suivis du troupeauselon les périodes de vêlages.Concernant les tâches relatives aux suivis dutroupeau, les observations sont à prendre avecprécaution, du fait de la difficulté des éleveurs àdéfinir chacune d'entre elles et de leur simultanéité.De fait, les temps passés à la surveillance des

chaleurs ou des animaux en stabulation diffèrentpeu selon la conduite du troupeau. Pour les“vêlages étalés”, le temps passé plus important (45mn) s'explique par la dilution de la période etl'absence d'animaux en stabulation à des phasesclefs de la reproduction.Concernant les temps passés à la surveillance desvêlages, les exploitations qui gèrent le troupeauavec des périodes de vêlage bien définies c’est-à-dire en “vêlage automne” et en “double période”ont des durées inférieures aux exploitations ayantdes périodes de vêlage moins bien maîtrisées. Celase traduit par des temps nettement plus faibles :1 h 30-2 h 00 contre près de 3 h par vêlage.Les périodes de vêlages impliquent aussi unerépartition entre le pâturage et l'hivernage quiimpose des temps de surveillance extérieure. Pourles élevages en “vêlages d'hiver-printemps”, lasurveillance des animaux au pré est un posteessentiel : il représente la moitié du temps. C'estaussi le cas pour les “vêlages étalés”. Du coup, cesélevages apparaissent sensibles à la disposition duparcellaire.Tout cumulé, l'organisation de la reproduction dutroupeau allaitant impacte de façon importante lestemps passés à son suivi avec des écarts allant de6 h 00 à 10 h 00 par vache selon la période devêlage.

� Les tâches relatives à l'alimentation et aupaillage selon les périodes de vêlagesLes conduites alimentaires sont assez similairesentre élevages classés selon leur période devêlages. Du coup, c'est plutôt les durées d'hivernage

28Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

et de pâturage qui expliquent les grands écarts detemps passés à l'alimentation. En effet, l'essentieldu temps passé à l'alimentation intervient enbâtiment (apport de la ration de base et deconcentré), de 75 % pour les exploitations en vêlagede fin d'hiver à 92 % pour les élevages ayant choisile vêlage d'automne et les vêlages étalés. Alors queles exploitations ayant opté pour les vêlages deprintemps - hiver consacrent 20 % du postealimentation à l'apport de fourrages en complémentdu pâturage ont une durée d'hivernage deseulement 150 jours.Le temps consacré à l'alimentation hivernale etestivale du troupeau représente 52 % du travaild'astreinte pour les vêlages étalés, 46 % dans lechoix de vêlage d'automne, 44 % pour les vêlagesde fin d'hiver et 39 % dans le cas de la doublepériode.Au final, le temps passé à l'alimentation est d'autantplus important que les vêlages sont étalés. Le tempsconsacré à l'alimentation augmente dès que lapériode de vêlage semble mois bien maîtrisé ; ilpasse de 11 h 30 pour des vêlages de printemps -hiver à 15 h 05 pour les vêlages étalés.Le temps passé pour l'activité du paillage et deraclage dépendent des durées d'hivernage et desconditions de bâtiments : il varie de 3 h 00 à 4 h 20par vache selon les périodes de vêlages.

� L'équipement en matériel d'élevageLes manipulations représentent en moyenne 14jours pour 100 UGB et l'équipement d'élevage n'estplus à négliger pour réduire la pénibilité et sécuriserles intervenants. Nous n'avons pas montréd'amélioration nette de l'efficacité du travail dansles élevages bien équipés, par contre ceux-ci

valorisent bien leurs outils. D'une manière générale,il faut déplorer que moins d'un élevage sur 5 estéquipé de parc de tri et de barrière de césarienne.Le cornadis est présent quasi partout, il sert tropsouvent à la contention. Les cases à veaux existentdans 85 % des élevages, ce qui est un point positifmais on peut regretter le faible équipement enmatériel de contention des veaux.

Périodes de vêlage Automne Deux périodes Printemps-hiver Etalés

Nombre d’élevages 7 7 7 8

Nombre de personnes de la cellule de base 1.6 1.6 1.2 1.5

Nombre de vaches allaitantes 77 80 67 74

Nombre d’UGB 128 127 118 135

Durée d’hivernage (j) 151 175 154 188

Total travail d’astreinte par vache 18 h 35 23 h 05 26 h 00 28 h 50

Tableau 21 : Travail d'astreinte en troupeau allaitant global selon les périodes de vêlage.

29 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Périodes de vêlage Automne Deux périodes Printemps-hiver Etalés

Temps de surveillance (h/vache) 6 h 00 6 h 35 10 h 05 8 h 30

dont surveillance des chaleurs 0 h 35 0 h 20 0 h 25 0 h 45

dont surveillance des vêlages 1 h 25 1 h 55 3 h 05 2 h 40

dont surveillance en stabulation 1 h 00 1 h 10 0 h 30 1 h 10

dont soins aux veaux 0 h 10 0 h 15 1 h 00 0 h 30

dont surveillance des animaux au pré 2 h 50 2 h 55 5 h 00 3 h 25

Tableau 22 : Temps consacré à la surveillance du troupeau selon les périodes de vêlage.

Périodes de vêlage Automne Deux périodes Printemps-hiver Etalés

Temps d’alimentation (h/vache) 8 h 15 8 h 55 11 h 30 15 h 05

Dont Alimentation hivernaleAlimentation au pâturage

7 h 300 h 45

7 h 501 h 05

8 h 402 h 50

13 h 501 h 15

Temps paillage-curage-raclage (h/vache) 3 h 45 3 h 00 3 h 35 4 h 20

Tableau 23 : Temps consacré à l'alimentation selon les périodes de vêlage.

Tableau 24 : Présence d'équipement de manipulation.

Typed’équipements

CornadisBarrièrecésar.

Bascule-cagecontention

Parc de triCouloir decontention

Case devêlage

Case àveaux

Fréquence deprésence

86 % 11 % 19 % 17 % 39 % 50 % 83 %

30Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

La gestion de la litière et du fumier et son impact sur les temps passésLe paillage et la gestion des déjections représentent16 % des temps passés au travail d'astreinte. Deuxaspects ont été analysés : > l'équipement et en particulier l'appel à la pailleuseou à la dérouleuse pour le paillage, à l'équipementmécanique pour le raclage.> l'organisation des chantiers de curage etd'épandage des fumiers.

� La mécanisation des tâches de paillage, decurage et de raclageLa mécanisation du paillage dépend de la main-d’œuvre disponible et de la dimension du cheptel.Les exploitations continuant à pailler manuellementle font tous les 2 jours. Elles ont des tailles decheptel inférieur de 30 % par rapport aux autres etdisposent de 0.4 personne de plus. Le paillagemécanisé permet un gain de temps de 30 % parrapport au paillage manuel et ce malgré unefréquence journalière. L'opération est facilitée,sécurisée et rendu peu pénible en raison de laprojection de la paille à partir du couloir sans avoirla peine d'ouvrir et de fermer les barrières àl'intérieur de la stabulation en présence desanimaux.

Le paillage mécanique, sans doute en raison de ladiminution de la pénibilité du travail entraîne uneconsommation supérieure de paille de l'ordre de 30à 40 %. Dans la pratique, la partie raclée est plus oumoins paillée donnant un fumier plus ou moinsmou. De même le raclage peut intervenir de 2 foispar semaine à 1 fois toutes les deux semaines ; au-delà c'est plutôt du curage.

La litière accumulée entraîne un gain de temps de28 % par rapport à la litière raclée en cumulant lestemps de paillage, curage, transport et épandage.Cette différence de temps s'explique par le nombrede manipulations du fumier et par le temps consacréau raclage.Dans cet échantillon, deux types de matériel sontemployés pour le raclage :> le godet peut être utilisé dans le cas de transportjusqu'à la fumière ou à l'extérieur dans le cas defumier passant sous l'auge ou sous les barrières.Dans cette situation, le temps consacré est de 1 h 35par UGB et par an. L'utilisation du godet pour leraclage à l'intérieur nécessite 0 h 50. La fréquencede raclage est de 1 fois par semaine.> le rabot utilisé à l'intérieur du bâtiment exige1 h 20 par UGB et par an et la fréquenced'intervention est de 2 fois par semaine.

Tableau 25 : Temps consacré au paillage selon le mode de distribution.

Mode de paillage Manuel Dérouleuse Pailleuse

Nombre d’UGB 100 140 129

Nombre de personnes dans la cellule de base 1.2 1.6 1.6

Temps de paillage (h/UGB) 2 h 05 1 h 35 1 h 30

Fréquence quotidienne de paillage 0.68 0.48 1.00

Tableau 26 : Quantité de paille selon le mode de litière et la part d'ensilage d'herbe dans la ration hivernale.

Type de litière Accumulée Semi-raclée

Mode de paillage Pailleuse Manuel Pailleuse Manuel

Part d’ensilage d’herbe dans la ration hivernale 9 % 10 % 30 % 12 %

Quantité de paille (tonnes/UGB) 1.20 0.76 0.81 0.58

Deux types de matériel sont utilisés pour le curagedes stabulations : la fourche sur le tracteur et letélescopique. Il existe une différence de tempsconsacré à cette opération : 1 h 30 pour le curageavec le télescopique et 1 h 50 avec un curageeffectué à la fourche. En moyenne pour un troupeaude 100 UGB, le curage a lieu 3 fois dans l'année.

� L'organisation deschantiersde curage etd'épandageL'épandage du fumier issu de la litière accumuléepeut être réalisé de plusieurs façons (cf graphique16). Il peut être épandu directement (1) ou déposéen bout de champ pour être épandu à un meilleurmoment (2). Le raclage entraîne systématiquementun stockage sur une fumière. Il sera directementépandu au meilleur moment si la fumière est de

capacité suffisante (3). L'étape bout de champ dansle cas de la fumière et fumière puis bout de champdans le cas de fumier accumulé sont à éviter sur leplan du travail. Cela a des conséquences sur letemps consacré : de l'ordre d'une vingtaine deminutes par UGB de plus en temps d'épandage, 40mn par UGB en incluant le raclage et le curage entrela voie 1 et les voies 3 ou 4. D'autres aspects telsque la salissure des routes, la maîtrise del'environnement sont à prendre en compte, demême que ces pratiques entraînent des coûtsdifférents. Le tableau 28 résume les conséquencesdes différentes organisations.

ConclusionL'analyse qualitative des types d'organisation destâches d'astreinte permet de décrire les façons defaire des éleveurs et des voies de simplificationapparaissent comme intéressantes à différentspoints de vue : elles apportent en elle-même desgains de temps non négligeables où ellesstructurent le travail dans un contexte qui dans sonensemble est plus structurée et moins coûteux entemps. Les variations qui ont pu être observéesmontrent aussi qu'il n'y a pas de solution idéaledans tous les cas de figure et que l'éleveur, s'il estvolontaire dans un changement d'organisation devrafaire le choix des solutions les plus adaptées à sonsystème et à son contexte. L'équipement et lamécanisation des tâches vus au travers de nosobservations n'apparaissent pas comme unesolution première. L'équipement doit être adapté aucontexte de l'exploitation mais aussi à la manière defaire de l'éleveur. Il faut d'ailleurs pointer la relativeinsuffisance d'équipements en ce qui concerne lacontention des bovins.

31 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Type de litière Accumulée Raclée

Paillage 1 h 30 2 h 10

Raclage 0 h 15 1 h 10

Epandage 1 h 30 1 h 10

Temps annuel(heures/UGB/an)

3 h 15 4 h 30

Tableau 27 : Temps annuel passé du paillage àl'épandage.

Tableau 28 : Avantages (*) des stratégies de gestion du fumier.

Graphique 16 : Organisation des chantiers degestions du fumier.

32Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Proposition d’une démarche de conseilconcernantle travailen bovin viande

Dans un contexte économique variable, laproduction de viande bovine doit faire face à desréorientations fréquentes pour répondre auxchangements de politique de soutien et auxnouvelles contraintes imposées par le marché et leconsommateur. Comme les autres productionsd'élevage, l'élevage allaitant et l'engraissement debovins doivent s'adapter à l'agrandissementcroissant des structures et à la nécessité d'améliorerl'efficacité du travail et de la main-d'œuvre.D'ailleurs, il n'est pas aujourd'hui un projetd'éleveur qui n'intègre pas la question de larationalisation du travail, dans un objectif soit deproduire plus (mise en place et développementd'atelier) soit de produire mieux (diversification etmodification de savoir-faire), soit tout simplementde rendre plus vivable le métier d'éleveur.

Souvent considérée comme une production avecpeu de contraintes de travail, peu de travaux visantà aider les éleveurs dans cette rationalisation ont

été réalisés. Dans un certain nombre de régions des“bilans-travail” ont été effectués permettantd'élargir le champ des références en la matière(Aquitaine, Charolais, Bretagne...). Et depuisquelques années, des essais en fermesexpérimentales (Jalogny en Saône-et-Loire et lesEtablières en Vendée) ont permis de tester des voiesde simplification du travail, surtout concernantl'alimentation.

Conformément aux attendus de l'étude financée parle Conseil Régional des Pays de la Loire et fort del'observation des organisations du travail et destemps passés dans les élevages, les Réseauxd'élevage des Chambres d'Agriculture des Pays de laLoire et des Deux-Sèvres et l'Institut de l'Elevageproposent une démarche de conseil reliant à la foisles problématiques des éleveurs, les référencesacquises et les solutions de rationalisation.

Cette démarche a été testée auprès d’éleveurs.

Les attendus de cette démarche

Diverses démarches de conseil sur le travail élevageconcernent déjà les productions bovins lait et ovins.Ces outils s'adressent généralement à l'exploitationdans son ensemble et peuvent viser plusspécifiquement l'atelier herbivore (exemple dePAQVEL ou du tout nouveau diagnostic travail enproduction ovine). Dans ce même esprit, le principede cet outil est de mettre en avant la gestion dutravail d'astreinte qui est de loin le premier poste detravail. L'idée est d'engager avec l'éleveur uneréflexion sur les solutions pour passer moins detemps au travail d'astreinte en accord avec sesobjectifs. Sans être complètement écartées, lesautres problématiques soulevées par la gestion dutravail dans une ferme ne sont pas ciblées par la

démarche: approche sociologique relative auxpersonnes intervenant sur l'exploitation, lesrelationnels entre associés et la pérennité de lamain-d'œuvre, approche psychologique de laperception des tâches et du métier...

Ce ciblage se fonde sur deux réflexions. D'une part,les éleveurs bovins viande manquent de référenceset sont assez peu sensibilisés à leurs conditions detravail et au gain accessible, il faut donc proposerune démarche progressive qui leur permette decomprendre les faiblesses de l'organisation detravail sur l'exploitation : quantité de travail maisaussi répartition sur l'année, sensibilité aux aléas(manque de main-d'œuvre ou accident de parcours),

33 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

problèmes d'organisation des chantiers au jour lejour ou saisonnier, inadéquation des équipements...Cette sensibilisation doit permettre d'amenerl'éleveur à envisager des changements et à réfléchirau bien fondé de diverses solutions. Ce conseil estd'autant plus difficile qu'il concerne le métierd'éleveur et le suivi des animaux, domaine quinécessite un savoir-faire issu d'une longueexpérience difficile à remettre en cause.D'autre part, peu d'agents de conseil en viandebovine sont formés pour assurer un conseil enmatière de travail en élevage. La plupart intervientsur une partie de l'atelier : la commercialisation, lagénétique, les rations, les équipements... alors quela réflexion travail touche la plupart du temps à laglobalité du système.

Cette démarche se veut simple et pragmatique, ellevise donc> à sensibiliser l'éleveur sur les tâches d'astreinte etleur organisation : engager une réflexionprogressive avec l'éleveur qui permet de faire le tourde la main-d'œuvre disponible, des tâchesd'astreinte et leur organisation ;

> à quantifier les temps passés et les marges deprogrès : permettre grâce à un cheminement simple,une quantification des temps passés et unpositionnement face à des références, aiderl'éleveur à définir ou redéfinir ces objectifs enmatière de travail d'élevage en terme de tempspassé mais aussi en terme de pénibilité du travail etde sécurité ;> et enfin à proposer un certain nombre de solutionsen terme d'organisation et d'équipement, adaptéesaux souhaits et objectifs des éleveurs.Cette démarche doit être utilisable par un conseillerd'élevage pour faire le lien entre le travail et laconduite du troupeau.

Elle sera adaptée aux conseillers d'élevage desOrganisations de Producteurs ou de BovinsCroissance et devra correspondre à leurs champsd'action : accompagnement des éleveurs en termede conduite d'élevage. L'accent sera mis sur sonergonomie de l'outil et la démarche pourra êtreinformatisée.

Le déroulement de la démarcheLa démarche se décompose en 3 temps :

� 1ére étape : une phase de sensibilisation auprès

de l'éleveur sur les enjeux du travail. Pour ce fairel'éleveur commence à dresser un autodiagnosticassisté de sa situation à l'aide du questionnaire.Celui-ci balaie l'ensemble du travail d'astreinte enmettant en évidence l'organisation des tâches :> d'alimentation,> de paillage et curage,> de surveillance des animaux.Cette phase doit permettre à l'éleveur d'approcherles tâches effectuées et de percevoir les postesfonctionnant normalement mais surtout les postesnécessitant beaucoup de temps.

� 2éme étape : une phase de finalisation et

d'échanges concernant le diagnostic. Face auxmarges de progrès éventuels, quels sont lesnouveaux objectifs pour l'éleveur en matière detravail d'astreinte ?

� 3éme étape : des solutions de simplifications

d'équipement sont proposées. Elles sont croiséesavec les contraintes de l'exploitation et les objectifsdes éleveurs. Leur mise en œuvre est préparée.

Schéma de présentation de la démarche de conseil

34Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Le questionnaireAfin de faciliter le travail de questionnement deséleveurs, les observations réalisées lors desenquêtes ont été formatées pour proposer desorganisations- types faciles à repérer en élevage. Lequestionnaire est présenté en annexe.

Les différentes parties sont les suivantes :

� Présentation de l'exploitation de l'éleveur etde ces objectifs> Information générale sur l'élevage : lescaractéristiques de l'élevage permettent de pouvoircomparer les exploitations aux référenceséquivalentes.> Les objectifs des éleveurs : la problématiquetravail est synthétisée au travers de plusieursgrands choix possibles : réduire la pénibilité dutravail, libérer du temps pour faire autre chose, sefaire plus plaisir dans le travail, augmenter laproduction... Ces objectifs sont complétés par uneapproche dynamique de l'évolution future del'exploitation au niveau du cheptel mais aussi de lamain-d'œuvre (embauche, départ d'une personne,...), du foncier, de l'équipement (bâtiment etmatériel), et de l'organisation du travail. Cesévolutions peuvent amener à une amélioration dutemps de travail (par ex : embauche) voire unedégradation (augmentation du cheptel ) mais danstous les cas dans une démarche de conseil il fauttenir compte de ces évolutions.> L'organisation de la main-d'œuvre : descriptiondes disponibilités mais aussi répartition sommairedes tâches et pérennité de la main-d'œuvre.

� Le fonctionnement du troupeau et de la conduite > La reproduction dans l'élevage : mode de suivi etde gestion de la reproduction, pratique de l'IA,période de vêlages et conditions de suivis,assistance. Elle cadre la complexité dufonctionnement du troupeau et la bonne réalisationdes tâches clés de surveillance.

� Le travail d'astreinte> Le chiffrage du temps d'astreinte : la descriptiondu fonctionnement du troupeau permet de dissocierdifférentes périodes de travail dans l'année :

l'éleveur est questionné sur les journées types :temps passé à chaque tâche pour l'ensemble despersonnes travaillant sur l'exploitation en dissocianten quatre postes : alimentation, paillage, raclage,surveillance.> l'organisation et l'équipement pour les tâchesrelatives à l'alimentation hivernale :� le ou les types de fourrages distribués aux

différents types d'animaux,� leurs fréquences de distribution ,� la distance entre le lieu de distribution et le lieu

de stockage,� et enfin le type de concentré distribué et la

fréquence de distribution par type d'animal,> l'organisation et l'équipement pour les tâchesrelatives au paillage, curage, raclage :� les fréquences,� l'organisation des chantiers,

> l'organisation et l'équipement pour les tâchesrelatives à l'alimentation au pâturage :� le type de pâturage,� le nombre de lots et de reprise de lot,� la distance du siège,� l'apport d'eau.

� Approche complémentaire du travail de saison> Le chiffrage du temps lié aux travaux de saisonspour le troupeau d'astreinte : manipulations,pesées, allotement, traitements... : organisation deschantiers et équipement : cornadis, cage et parc oucouloir.> Concernant les travaux de saison pour lesfourrages : l'analyse est resserrée sur laconnaissance du type de conduite et sur la quantitéde stocks récoltés.

� Le rendu Eleveur> Le rendu éleveur vise à concentrer les principauxéléments obtenus lors du questionnement et dereplacer les éléments quantifiés par rapport à unréférentiel.

La complexité de l'organisation du travail d'astreinteest jugée au travers de plusieurs critères : � le groupage des vêlages,� les interventions sur les vêlages,

35 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

� la complexité de l'allotement,� et la complexité de l'alimentation (nombre de

fourrages et mode de distribution du concentré).

Et concernant l'équipement : � l'utilisation des bâtiments en reprenant le

nombre d'animaux par bâtiment,� la gestion du fumier (nombre de reprises),� distance de stockage des aliments.

Les tests du questionnaire

Plusieurs séries de test de ce questionnaire ont eulieu : 5 éleveurs ont été enquêtés afin de valider lequestionnement et la pertinence des critèresobtenus. Parmi ces élevages quatre étaient desélevages naisseur-engraisseur dont deux étaientassociés à un élevage avicole. Le cinquième élevageétait de type naisseur plein air.

La diversité de système présente dans l’échantillonnous a permis de tester le questionnaire. Le butétait de voir s’il répondait aux attentes des éleveurs,il devait être compréhensible et également éveillerl'intérêt des éleveurs.

Plusieurs observations en sont ressorties : > l'adaptation du questionnaire à la façon dont leséleveurs décrivent leur façon de travailler, ce quifacilite les saisies. Par ailleurs la synthèse desmodes d'organisation ou de mode d'équipement enréponse type facilite grandement l'échange avecl'éleveur.> concernant la description de la reproduction, lorsdu test des questionnaires, cette partie ne posaitaucun problème, les éleveurs n'avaient aucune

difficulté à répondre, les critères étant compris.> le questionnement sur les temps passés est lepoint le plus difficile : plusieurs options ont ététestées mais il semble que le questionnementglobal c’est-à-dire intégrant l'ensemble des animauxest satisfaisant. A noter, que le conseiller oul'éleveur doit être préparé à cette question. Leséleveurs peuvent aussi pointer les temps passés aucours de semaines-types bien choisies aux coursdes différentes périodes annuelles.

Par ailleurs, le questionnaire a été testé sur ungroupe d'éleveurs bovins viande de la Sarthe.Il a été proposé en réunion sous la forme d'auto-diagnostic. Sa réalisation a été possible enformation en apportant des complémentsd'information aux éleveurs. Cette formule en groupes'avère intéressante à la condition que lesparticipants se connaissent bien. La présentationdes résultats en commun a permis d'engager undébat entre les éleveurs sur les manièresd'approcher le travail et de décliner les façons des'organiser.

Conclusion

D'autres tests restent encore à produire concernantl'ergonomie d'une telle approche. En particulier, ladernière étape qui vise à croiser les solutionspratiques et le contexte d'exploitation est à affiner.Issues d'observations faites en fermes de Réseauxd'Elevage et de résultats de stationsexpérimentales, plusieurs voies de simplification de

l'alimentation hivernale ou de pâturageconstitueront rapidement les propositions faites auxéleveurs. Par ailleurs, le cahier des charges de cettedémarche servira de support pour une réflexionélargie au plan national et intégrant des contextesde production différents.

36Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Diagnostic du travail en élevageAnnexe

Nom du technicien : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Date de l’enquête : |___|___|___| Exercice comptable : |___|___|___|

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Statut de l’exploitation :Année d’installation : |__|__|__|__|Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : |___|___|___|___|___|

Production bovine viande :Nombre d’UGB : |__|__|__| Nombre de PMTVA : |__|__|__|Nombre de vêlages : |__|__|__| Nombre de broutards vendus : |__|__|__|Nombre de taurillons vendus : |__|__|__| Nombre de bœufs vendus : |__|__|__|Race : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Poids de carcasse des vaches (kg) : |__|__|__|__| Poids de carcasse des JB (kg) :|__|__|__|__|

Autres productions animales :Production laitière : Nbre de vaches laitières : |__|__|__|__| Quota : |__|__|__|__|Production porcine : Nbre de truies : |__|__|__|__| Places engraissement : |__|__|__|Production ovine : Nbre de brebis : |__|__|__|__|Production avicole : Surface de poulaillers : |__|__|__|__| m²Autres productions : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

SAU : |__|__|__| ha SFP : |__|__|__| haSurface labourée annuellement : |__|__|__| ha Prairies : |__|__|__| ha

dontfoin 1ère coupe : |__|__|__| hafoin 2ème coupe : |__|__|__| haenrubannage : |__|__|__| haensilage : |__|__|__| ha

Surface destinée aux cultures de vente : |__|__|__| ha Maïs : |__|__|__| haAutres : |__|__|__| ha

Questionnaire

37 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

La main-d'œuvre de l’exploitation

Prénom Age

Tâche(s) principale(s)(alimentation, paillage, curage-

raclage, vêlage, surveillance,travaux des champs, récoltes)

Période d’intervention(toute l’année, moisson,

semaine, qq jours/semaine)

Personnescomposant la

cellule debase

Personnesbénévoles

Salarié

Entraide

38Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Les objectifs et l’évolution de l’exploitation

Exploitant 1 : Exploitant 2 :

Ordre depriorité

CommentairesOrdre depriorité

Commentaires

Réduire la pénibilité dutravail

Libérer du temps pourfaire autre chose

Se faire plus plaisir dansle travail

Augmenter la production

Autres : ..................................................

Autres : ..................................................

Quelles seront les évolutions futures de votre exploitation (c’est-à-dire dans les 3 années) ?

� En ce qui concerne le cheptel

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Au niveau de la main-d'œuvre

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� En terme d’équipements ?

Bâtiment : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Matériel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Au niveau du foncier ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Au niveau de l’organisation du travail ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quels sont vos objectifs par rapport au travail ?

39 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oc. Nov. Déc.

Nombrevêlages

Nombre de veaux nés : |__|__|__| Nombre de veaux morts : |__|__|__|

Où ont lieu les vêlages ? Nombre de vêlages :

� Bâtiments : - en box de vêlage |__|__|__|

- en stabulation |__|__|__|

� Pâturage : |__|__|__|

Combien de temps par jour passez-vous à surveiller les vêlages ?

Périodes : Matin Midi SoirNombre de nuits

consacrés aux vêlages

1

2

3

Quels sont les outils de surveillance des vêlages utilisés ?

Aucun Palper

Thermomètre Caméra

Autres

Sur combien de vêlages intervenez-vous à chaque campagne ?|__|__|__| dont |__|__|__| césariennes

Combien de temps passez-vous à la surveillance des chaleurs ?

Périodes : Matin Midi Soir

1 : .............

2 : .............

3 : .............

Combien de vaches sont inséminées par IA par an ?|__|__|__|__|

Combien de taureaux avez-vous ?|__|__|__|__|

Procédez-vous à un diagnostic gestation ?oui : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .non : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La reproduction du cheptel allaitant dans votre élevage

Répartition des vêlages :

40Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Date d’entrée des animaux en bâtiment : |___|___|___|

Date de sortie : |___|___|___|

Quelle est votre journée type de travail en période hivernale ?Début de journée : |___|h|___| Fin de journée |___|h|___| avec une pose de |___|h|___| le midi

soit |___|h|___| totales dont :

|___|h|___| => alimentation (transportetdistribution desfourrages, fabrication etdistribution desconcentrés),

|___|h|___| => paillage,

|___|h|___| => raclage,

|___|h|___| => surveillance et soins (vêlages, chaleurs, animaux).

Le déroulement de la journée de travail est-il différent avant et après vêlage ?

� Si oui, quelles tâches sont différentes ? et de combien de temps diffèrent-elles ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Non, pourquoi ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Définir les tâches différentes ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le travail d’astreinte en période hivernale

41 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Comment alimentez-vous vos animaux ? (rayez les mentions inutiles)

Catégoried’animaux

Foin Ensilage d’herbe Ensilage de maïs Enrubannage Concentré(s)

Fréquence Distance Fréquence Distance Fréquence Distance Fréquence Distance Fréquence Distance

Vachesallaitantes

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:……………

-sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:……………

-sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-sur place-moins de100 m-plus de100 m

1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-concentréunique-unpassageparconcentré-mélangéavec lefourrage

Génisses

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

sur place-moins de100 m-plus de100 m

1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-concentréunique-unpassageparconcentré-mélangéavec lefourrage

Jeunesbovins

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-concentréunique-unpassageparconcentré-mélangéavec lefourrage

Autres -1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-concentréunique-unpassageparconcentré-mélangéavec lefourrage

Autres -1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

- sur place-moins de100 m-plus de100 m

-1 fois parjour -2 fois parjour-2-3 foisparsemaine-Autre:………………

-concentréunique-unpassageparconcentré-mélangéavec lefourrage

L’alimentation

42Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Comment se fait la distribution de la ration ? (mettre une croix dans les cases correspondantes)

Typed’animaux

ManuelGodet

dessileurDessileuse

simpleDessileuse

mélangeuseMélangeuse Dérouleuse Autre

Vachesallaitantes

Génisses

Jeunesbovins

Autres

Quel équipement d’alimentation avez-vous ? (mettre une croix dans les cases correspondantes)

Type d’animaux Cornadis Râtelier AugeTable

d’alimentationAutre

Vachesallaitantes

Génisses

Jeunes bovins

Autres

En l’absence d’une distributrice mélangeuse, celle-ci pourrait-elle rentrer dans les bâtiments ?oui non

43 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Le paillage, le raclage et le curage (rayez les mentions inutiles)

BâtimentType d’animaux(VA, génisse, JB,

autres)Effectif Type de bâtiment

Fréquence depaillage

Si raclage Si curage

FréquenceTempspassé

Nombre depersonnes

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée- Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée- Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- Litière accumulée- Aire raclée + airepaillée - Pente- Caillebotis- Etable entravée

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

- 1 fois par jour- 2-3 fois parsemaine- Autre :…………………

44Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Comment paillez-vous ?ManuelPlancherFourche tracteurPailleuseDérouleuseAutre

Si raclage, avec quoi raclez-vous ?Rabot automatiqueRabot avec le tracteur

Combien de reprises du fumier faites-vous ?1 : Curage puis épandage direct2 :

Stockage en fumière puis épandage, distance fumière bâtiments : ......................Stockage au champ puis épandage

3 : Stockage en fumière puis stockage au champ et enfin épandage,distance fumière bâtiments : ......................

45 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Quelle est votre journée type de travail en période de pâturage ?soit |___|h|___| totales dont :

|___|h|___| => alimentation (animauxen stabulation etau pâturage),

|___|h|___| => paillage,

|___|h|___| => raclage,

|___|h|___| => surveillance (animaux en stabulation et au pâturage).

Quel type de pâturage faites-vous ? (rayez les mentions inutiles)

Ilotn°

Type de pâturageType d’animaux (VA,

génisses, autres)Effectif Distance du siège

Apportd’eau ?

1

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

2

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

3

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

4

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

5

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

6

- Au fil- Tournant sur 1 semaine- Tournant sur 2-3 semaines- Continu

- Autour du siège- Moins d'1 km- Plus d'1 km

ouinon

...

Le travail d’astreinte en période de pâturage

46Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

Questionnaire

Combien de lots faites-vous (VA et génisses) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Procédez-vous à des réallotements au cours de pâturage ?OuiNon

Apportez-vous du fourrage et/ou du concentré au pâturage ?NonOui, période : du |___ |___ |___ | au |___ |___ |___ |Si oui, combien de lots d’animaux sont concernés par un apport d’aliments distribués ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Autour des animauxExiste-t-il un ou plusieurs système(s) de contention sur l’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En stabulation :CornadisCageCouloir - Parc

Au pâturage :Couloir - ParcCage mobileAutre : .......................................................................................................................

Combien de fois procédez-vous à des travaux de saison “troupeau” ? Avec combien de personnes ?

Temps passé Nombre de personnes concernées

Réallotements

Changement de parcelles

Traitement (vermifugation et vaccination)

Préparation à la vente - Concours

Pesée

Autre : ...................................................

Total

Le travail de saison

47 Réseaux d’élevage Pays de la Loire - Deux-Sèvres - Le travail en élevage bovin viande

PAYS DE LA LOIREDEUX-SÈVRES

Réseaux d'élevage viande bovinePays de la Loire - Deux-Sèvres

Ce travail a pu être réalisé grâce à la forte implication des éleveurs constituantles Réseaux d'élevage viande bovine des Pays de la Loire et Deux-Sèvres.

Pour en savoir plus

Chambres d'agriculture

Loire-Atlantique Gaël BENOTEAU Tél. 02 53 46 63 15 [email protected] Bertrand GALISSON Tél. 02 41 94 74 05 [email protected] Philippe CARTERON Tél. 02 43 67 38 57 [email protected] Jean-Michel HENRY Tél. 02 43 29 24 24 [email protected]èvres Pascal BISSON Tél. 05 49 81 24 56 [email protected]

Vendée Jacques-Martial BOUET Tél. 02 51 36 82 72 [email protected]

Institut de l'élevage

Patrick SARZEAUD Tél. 02 23 48 29 20 [email protected]

Action financée par l'ADAR, l'Office de l’Elevageet le Conseil régional des Pays de la Loire,

réalisée par les Chambres d'agriculturedes Pays de la Loire et Deux-Sèvres

avec la coordination régionale de l'Institut de l'élevage.

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Créd

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Août

2008

Avec le concours de la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire.

ISBN n° 978-2-84148-417-3Réf. Institut n° 09 08 55 017 10 €