le temps des realisations

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  • Bulletin mensuel dinformations - N 2 - Juillet 2012Cabinet Civil de la Prsidence de la Rpublique du Cameroun

    Interview duChef de lEtat

    Javais annonc dans mon message la Nation, le 31 dcembre dernier, que nous poserions prochainement la premire pierre delamnagement hydro-lectrique de Memveele.Eh bien, nous y voici effectivement .

    Monsieur le Prsident, com-ment apprciez-vous la visiteque vous venez deffec-tuer dans la rgion du Sud ?

    Excellente visite. Les popula-tions sont heureuses, les perspectives davenir sont prometteuses.

    Que dites-vous ceux quidoutent encore des GrandesRali- sations, que le meil-leur est venir ?

    Le meilleur est venir. On a en-core des pierres poser pourLom Pangar, pour Mekin (bar-rages hydro-lectriques) etpour dautres grands projets.

    Monsieur le Prsident, unequestion dactualit concer-nant vos anciens collabora-teurs qui sont en dlicatesseavec la justice et dont cer-tains sillustrent par uneabondante activit ditoriale.Cela vous laisse-t-il indiff-rent ?

    La justice est indpendante. Onla laisse agir et les rsultats quien sortiront, nous les accepte-rons. Dautre part, je nai pas commenter les commen-taires.

    Ebolowa, le 16 Juin 2012

    E d i t o r i a lLa politique des Grandes Ralisations en marchene peut aboutir que si elle est taye par des ac-tions et des ralisations. Mais aussi des rformesstructurelles ou complmentaires qui devraientnous permettre de renforcer nos atouts cono-miques et sociaux.Le Chef de l'Etat, Son Excellence Paul Biya,nous en a montr le chemin lors de la pose dela premire pierre de la construction du barragehydro - lectrique de Memve'ele le 15 juin 2012.En traant le cap, il donne une nouvelle impul-sion aux secteurs cls, qui vont avoir besoin dela ressource nergtique pour dployer notre potentiel de croissance.Le ple agricole et environnemental, le ple industriel de production et de la transformation, le ple des services et des nouvelles technolo-gies, le ple de la gouvernance.Point de dveloppement sans nergie, nous a-t-il dit. Cette volont instruite par ses hautes direc-tives invite le gouvernement, le secteur priv ettous les acteurs de la socit civile , travaillermain dans la main. Tous nos efforts doivent treaxs sur lexploitation optimale des opportunitsinduites par la stabilit politique, lassainissementde plus en plus remarqu de lenvironnementdes affaires, pour que notre pays puisse attirer

    toujours plus dinvestisseurs.Outre lencouragement aux entreprises du sec-teur priv au Cameroun pour leurs investisse-ments porteurs d'une valeur ajoute, nousdevons galement prparer notre conomie sengager dans de nouveaux crneaux indus-triels faisant appel des technologies disposantde marchs prometteurs, pour couler nos produits et nos services.Les grandes ralisations exigent la mobilisationde tous, de sorte que chacun puisse s'investirpleinement dans la conception et la ralisationdes programmes novateurs, visant amliorerle vcu quotidien des citoyens et crer des ri-chesses gnratrices d'emplois pour nos jeunes.Toutes les forces productives du pays sont invi-tes cet effort national de dveloppement co-nomique et social.Bientt, la pose de la premire pierre du bar-rage hydro-lectrique de Lom Pangar.Le temps des Ralisations, en ce mois de Juillet,fait le bilan des principaux actes et actions duChef de lEtat dans les principaux ples, aucours du premier semestre de lanne 2012.

    Martin Belinga Eboutou, Ministre, Directeur du Cabinet Civil

  • 2*********DISCOURS DE S.E.M. PAUL BIYA,PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

    Nyabizan, le 15 juin 2012

    Monsieur le Prsident de lAssemble Nationale,Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,Mesdames et Messieurs les Membres du Gouver-nement,Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs demissions diplomatiques,Mesdames et Messieurs les Reprsentants des organisations internationales,Monsieur le Gouverneur de la rgion du Sud,Monsieur le Prfet du dpartement de la Valle du Ntem,Monsieur le Sous-prfet de larrondissement de Maan,Monsieur le Maire de la commune de Maan,Honorables Dputs de lAssemble Nationale,Autorits politiques, traditionnelles et religieuses,Elites et populations de la rgion du Sud,Distingus Invits,Mesdames, Messieurs,

    Je voudrais tout dabord remercier Monsieur leMaire de la commune de Maan pour les propos aimablesquil a prononcs mon endroit.

    Quil me soit galement permis de faire part de maprofonde gratitude aux dynamiques populations de la rgiondu Sud, et plus particulirement de Nyabizan, pour laccueilchaleureux quelles ont bien voulu me rserver mon arri-ve ici. Mes remerciements vont aussi aux hautes person-nalits qui ont bien voulu honorer de leur prsence cettecrmonie.

    Mesdames, Messieurs,Au cours des dernires annes, jai eu bien souvent

    loccasion de vous dire que laccs lnergie tait un enjeumajeur pour notre pays. Et jai aussi souvent dplor queles projets de cet ordre que nous avions tudis et mis aupoint naient pu voir le jour.Jen ai mesur les consquences.

    Sans nergie en effet il ne peut y avoir de dvelop-pement vritable. Il ne peut y avoir dindustrie. Il ne peut yavoir de transformation de nos matires premires agricolesou minrales. Bref, il ne peut y avoir dconomie moderne.Le dficit dnergie a lourdement pnalis notre secteur in-dustriel, mais aussi notre secteur tertiaire trs dpendantde la fourniture dlectricit.

    La pnurie dlectricit a eu galement pour cons-quence de rendre insupportable la vie quotidienne dunegrande partie de notre population. Mais les dlestages, par-fois prolongs, ont galement perturb le fonctionnementde ladministration, des services sociaux, tels que les hpi-taux et mme des organismes de scurit. Quand ils nontpas provoqu des pertes en vies humaines et des dgtsmatriels.

    Certes, ces interruptions de courant lectrique nont hlaspas disparu mais lespoir apparat enfin de doter notre paysdune fourniture dnergie la mesure de ses besoins.En attendant dquiper la plupart de nos cours deau dinfra-structures hydro-lectriques - la meilleure solution parceque prenne et moins coteuse long terme - nous avonseu recours aux centrales thermiques qui ont permis de r-pondre partiellement aux besoins les plus urgents.Aujourdhui, cest une nouvelle phase de notre dveloppe-ment hydro-lectrique qui commence ou plutt qui recom-mence, car je noublie pas lapport inestimable des centralesdEda, de Song-Loulou et de Lagdo.

    CEREMONIE DE POSE DE LA PREMIEREPIERRE DE LAMENAGEMENT

    HYDRO-ELECTRIQUE DE MEMVEELE

    Distingus Invits,Mesdames, Messieurs,

    Javais annonc dans mon message la Nation, le 31 d-cembre dernier, que nous poserions prochainement la pre-mire pierre de lamnagement hydro-lectrique deMemveele.Eh bien, nous y voici effectivement.

    Dans quelques annes, on pourra voir ici se dres-ser un barrage alimentant une centrale denviron 200 mga-watts, qui permettra de renforcer en nergie le rseauinterconnect-sud et dapprovisionner le futur complexe in-dustriel et portuaire de Kribi, la rgion du Sud et peut-trenos voisins, sils en expriment le dsir. Il va de soi que lonpeut galement en attendre des retombes en matiredemploi, dinfrastructures de communications (par exemplele bitumage de la route jusqu Nyabizan) et de dveloppe-ment de lconomie locale.

  • 3Et ceci nest quun dbut. Dans les prochains mois,les travaux de construction des barrages et des centralesde Lom Pangar et de Mekin seront lancs, tandis que lestudes complmentaires pour les barrages hydro-lec-triques de Warak et de Mentchum seront entreprises. Cecien attendant la ralisation complte de lamnagementhydro-lectrique de la Sanaga.

    Chers compatriotes,Vous le voyez, la politique des grandes ralisa-

    tions se met progressivement en mouvement. Il sagit au-jourdhui de lnergie. Demain, cest le secteur minier quisanimera. Et puis, lagriculture qui fera sa rvolution silen-cieuse. Les autres secteurs suivront. Notre conomie seraalors sur la voie de lmergence.

    Il faudra pour cela que chacune et chacun dentrenous apporte son nergie, cest le cas de le dire, son en-thousiasme et son patriotisme.

    Je souhaiterais en terminant rendre hommage auxexcellentes relations damiti et de coopration que notrepays entretient avec la Rpublique Populaire de Chine, re-lations grce auxquelles la ralisation du grand projet quenous avons lanc aujourdhui, a t rendue possible. Cestle lieu pour moi dexprimer la reconnaissance du peuple camerounais au peuple chinois ami, travers son Ambassa-deur ici prsent, pour lappui constant et multiforme que laChine apporte notre pays.

    Je vous remercie de votre aimable attention.Le Chef de lEtat en conversation avec ses htes

    La maquette du barrage prsente

    au Prsident Paul BIYA

  • 4Les principaux actes et actions du Chef de lEtat

    Le Cameroun devient un pays de plus en plus attractif aux yeux de nombreux

    investisseurs trangers.

    Enfin lautoroute Yaound-DoualaLe 3 fvrier 2012, le Prsident de la Rpubliquea autoris le dblocage spcial au Guichet duFonds Routier, dun montant de 100 milliards pourles travaux, de 9 chantiers importants.Par Dcret n2012/238 du 28 juin 2012, il a habi-lit le Ministre de lEconomie, de la Planification etde lAmnagement du Territoire signer un ac-cord de prt de 241,2 milliards avec EXIMBANK-Chine pour le financement de lAutorouteYaound - Douala (Phase 1). Cet accord a tsign le mme jour, le 28 juin 2012. La politiquedu Chef de lEtat pour renforcer la scurit rou-tire et sauver de nombreuses vies humaines seconcrtise.

    Chantier achev :la route Ayos- Bonis

    Chantiers lancs: le port en eau profonde de Kribi la Centrale thermique gaz de Kribi le barrage hydro-lectrique de Memveele

    Parvenus la fin du mois de juin 2012, Le Temps des Ralisations fait le bilan des prin-cipaux actes et actions du Chef de lEtat, dans les principaux ples, au cours du1er semestre de lanne 2012, comme annonc dans lditorial.

    Chantiers lancer : le barrage hydro-lectrique de LomPangarlAutoroute Yaound-Douala le barrage hydro-lectrique de Mekin

    De 250 450 MilliardsAprs avoir habilit, le 19 fvrier, le Ministre des Finances recourir des missions de titres publics dun montant maxi-mum de 250 milliards destins au financement des projets dedveloppement inscrits dans la loi de finances de lexercice2012, par ordonnance n 2012/001 du 28 juin 2012, le Prsi-dent de la Rpublique vient de relever le niveau dendettementde 250 450 milliards. Ce qui va permettre la mobilisation delpargne locale et le recours aux institutions financires na-tionales et internationales pour financer les Grandes Ralisa-tions. Les investisseurs nous font de plus en plus confiance.

    Le Chef de lEtat reoit en audience Monsieur Ernst BURGBACHER, Secrtaire dEtat allemand

  • 5Ple agricole & environnementalProjet de facilitation des transports et du transit en zone

    CEMAC. Dcret n2012/002 du 3 janvier 2012 ordonnant lapublication au Journal Officiel du texte de laccord de crditn4927- CM, dun montant denviron 56 milliards de francsCFA conclu avec lAssociation Internationale de Dveloppe-ment (IDA), le 28 octobre 2011.

    Projet d'assainissement des eaux uses. Dcretn2012/001 du 3 janvier 2012 ordonnant la publication auJournal Officiel du texte de laccord de crdit n4894-CMavec lIDA dun montant denviron 15 milliards de francs CFAconclu le 28 octobre 2011.

    Projet de rhabilitation, de renforcement et dextensiondes systmes dapprovisionnement en eau potable danshuit (08) villes au Cameroun. Dcret n2012/069 du 7 mars2012 habilitant le Ministre de lEconomie, de la Planificationet de lAmnagement du Territoire, signer avec la DEXIABanque Belgique, une convention de crdit dun montantdenviron 7,7 milliards de francs CFA pour le financementde la tranche IV.

    Projet de dveloppement intgr du coton et des culturesvivrires au Cameroun. Dcret n2012/125 du 22 mars 2012habilitant le Ministre de lEconomie, de la Planification et delAmnagement du Territoire signer avec la Banque Isla-mique de Dveloppement (BID), un accord de prt dunmontant denviron 7 411 414 550 francs CFA.

    Projet d'alimentation en eau potable de certains centres.Dcret n2012/175 du 3 avril 2012 portant ratification de lac-cord dun montant de 3 milliards de francs CFA conclu aveclOrganisation des Pays Exportateurs de Ptrole pour le D-veloppement International, le 22 dcembre 2011.

    Financement du projet manioc cassava plantation .Dcret n2012/231 du 20 mai 2012 habilitant le Ministre delEconomie, de la Planification et de lAmnagement du Ter-ritoire signer avec EXIMBANK de la Rpublique de lIndeun accord de prt dun montant denviron 21 milliards defrancs CFA.

    Aprs lhabilitation par le Chef de lEtat, le Ministre delEconomie, de la Planification et de lAmnagement du Trritoire a sign, le 28 juin 2012, avec lAgence Franaisede Dveloppement(AFD), deux conventions de financementpour un montant de 13,6 milliards CFA, relatives, lune audeuxime appui du C2D au Programme Sectoriel Fort Environnement (PSFE), pour lamnagement frestier, lamise en place dun obsevatoire conomique de la fillre boiset les technologies satellitaires, lautre aux centres de for-mation aux mtiers non agricoles en milieu rural.

    Ple industriel de production et de la transformationAutorisation spciale par le Prsident de la Rpublique, le

    03 fvrier 2012, du dblocage au guichet du Fonds Routierde 100 milliards pour 9 chantiers de rhabilitation du rseauroutier national.

    Signature du Dcret N 2012/153 et du Dcret N2012/154 du 23 mars 2012 portant ratification d'accords deprts pour le financement partiel du projet d'amnagementhydro-lectrique de Lom-Pangar.

    Dcret n 2012/153 du 23 mars 2012 portant ratificationde l'accord de prt n 2100150025494, d'un montant de44,93 millions d'units de compte (UC), soit environ 32,89milliards de francs CFA, conclu le 18 janvier 2012 entre laRpublique du Cameroun et le Fonds Africain de Dvelop-pement (FAD), pour le financement partiel du projet d'am-nagement hydro-lectrique de Lom-Pangar.

    Loi n2012/006 du 19 avril 2012 portant Code gazier.

    Projet de renforcement des capacits du secteur minier(PRECASEM). Dcret n2012/201 du 19 avril 2012 habili-tant le Ministre de lEconomie, de la Planification et de lAm-nagement du Territoire signer avec lAgence Internationalede Dveloppement (IDA) un prt dun montant de 19,3 mil-liards de droits de tirage spciaux (DTS).

    Projet de renforcement de la scurit ctire, portuaire etmaritime du Cameroun. Dcret n2012/213 du 27 avril 2012ratifiant laccord de prt avec la Deutsche Bank S.A.E. dEs-pagne dun montant denviron 65,177 milliards de francsCFA, conclu le 15 dcembre 2011.Dcret n2012/214 du 27 avril 2012 ratifiant laccord de prtavec la Deutsche Bank S.A.E. dEspagne, dun montant de8,57 milliards de francs CFA, conclu le 15 dcembre 2011.

    Financement partiel du projet hydrolectrique de Lom- Pangar.Dcret n 2012/221 du 14 mai 2012 habilitant le Ministre del'Economie, de la Planification et de l'Amnagement du Ter-ritoire signer avec l'Association Internationale de Dve-loppement (IDA), un accord de prt d'un montant de 85,2millions de droits de tirage spciaux (DTS), correspondant 132 millions de dollars US, soit environ 66 milliards defrancs CFA, pour le financement partiel du projet hydro-lec-trique de Lom Pangar.

    Projet de construction de la route Sangmlima-Djoum(tronon Bikoula-Djoum). Dcret n2012/233 du 25 mai2012 habilitant le Ministre de lEconomie, de la Planificationet de lAmnagement du Territoire signer avec le FondsSaoudien de Dveloppement (FSD), un accord de prt dunmontant denviron 5 milliards de francs CFA, pour le finan-cement partiel du projet.

    Financement du projet de construction de la centrale gaz deKribi.

  • 6Dcret N 2012/230 du 20 mai 2012, habilitant le Ministre del'Economie, de la Planification et de l'Amnagement du Territoire signer avec l'International Development Association (IDA),l'accord d'indemnit de 82 millions de dollars US, soit environ 41milliards de francs CFA, pour le financement du projet deconstruction de la Centrale gaz de Kribi.

    Dcret n 2012/304 du 22 juin 2012 habilitant le Ministredes Finances signer une convention de cession decrances locales relative au financement de la Centrale ther-mique gaz de Kribi avec les parties suivantes : La SocietFinancire Internationale; Standard Chartered Bank UK;Standard Chartered Bank Cameroon S.A; Afriland FirstBank S.A; Banque Internationale du Cameoun pourlEpargne et le Crdit (BICEC); Socit Gnrale de Banquedu Cameroun (SGBC); Socit Commerciale de Banque auCameroun (SCB - Cameroun).

    Dcret n2012/328 du 28 juin 2012, habilitant le Ministrede lEconomie, de la Planification et de lAmnagement duTerritoire signer avec EXIMBANK-Chine, un accord de prtdun montant de 482 800 000 dollars, soit 241,2 milliards defrancs CFA, pour le financement de la construction de lAu-toroute Yaound - Douala (Phase1).

    Ple des services et des nouvelles technologies

    Projet de construction du Centre des Urgences deYaound, pose de la premire pierre par le Premier Ministre,Chef du Gouvernement, reprsentant le Chef de lEtat, le 18janvier 2012.

    Rorganisation du Conseil National de la Communication.Dcret n2012/038 du 23 janvier 2012.

    Convention sur les armes bactriologiques (biologiques)ou toxines. Dcret n2012/068 du 7 mars 2012 portantadhsion de la Rpublique du Cameroun.

    Le 7 mars 2012, le Chef de lEtat, Son Excellence PaulBIYA, valide les Feuilles de route ministrielles. Evaluationprvue au mois daot 2012.

    Projet dappui la prvention et au contrle du paludismeau Cameroun. Dcret n2012/070 du 8 mars 2012, portantratification de laccord de prt dun montant denviron 3 mil-liards de francs CFA, conclu le 8 dcembre 2011 avec laBanque Islamique de Dveloppement (BID).

    Agence Nationale des Technologies de l'Information et dela Communication (ANTIC). Dcret n2012/180 du 10 avril2012 portant organisation et fonctionnement de lANTIC.

    Organisation et fonctionnement de lAgence de Rgulationdes Tlcommunications (ART). Dcret n 2012/203 du 20avril 2012.

    Cration, organisation et fonctionnement du Centre Inter-national de Rfrence Chantal BIYA pour la recherche surla prvention et la prise en charge du VIH-SIDA (CIRCB).Dcret n2012/249 du 31 mai 2012.

    Exercice militaire international, Africa Endeavour Douala, le 19 juin 2012. Le Ministre de la Dfense repr-sente le Chef de lEtat.

    Les modalits de gestion du Fonds Spcial des Tl-communications. Dcret n2012/308 du 26 juin 2012.

    Les modalits de gestion du Fonds des activits de s-curit lectronique. Dcret n2012/309 du 26 juin 2012.

    Ple de la gouvernancePublication au Journal Officiel, du procs-verbal de pro-

    clamation des rsultats de l'lection prsidentielle du 9 oc-tobre 2011. Dcret n2012/032 du 13 janvier 2012.

    Gestion budgtaire axe sur les rsultats. Communiqudu 8 janvier 2012 sur instructions du Prsident de la Rpu-blique.

    Organisation du nouveau ministre des Marchs Publics.Dcret n2012/074 du 8 mars 2012. Dcret n2012/075 du8 mars 2012. Dcret n2012/076 du 8 mars 2012.

    Service Civique National de Participation au Dveloppe-ment. Dcret n2012/086 du 9 mars 2012.

    Rgime de dconcentration de la gestion des personnelsde l'Etat et de la solde. Dcret n2012/079 du 9 mars 2012.

    Nomination des Gouverneurs de Rgions. Dcretn2012/109 du 14 mars 2012.

    Ouverture des Tribunaux Administratifs. Dcretn2012/120 du 15 mars 2012.

    Ouverture des Tribunaux de Premire et de Grande Ins-tance. Dcret n2012/119 du 15 mars 2012.

    Cration d'un Centre de documentation juridique, judi-ciaire mul- timdia. Dcret n2012/121 du 15 mars 2012.

    Organisation et fonctionnement du Conseil d'Appui laRalisation des Contrats de Partenariat. Dcret n2012/148du 21 mars 2012.

    Le Chef de lEtat, Prsident du Conseil Suprieur de laMagistrature, prside une runion ordinaire dudit Conseil,en prsence de tous les membres, le 18 avril 2012. Lordredu jour de ce conseil tait particulirement dense.

    Le Chef de lEtat promulgue la loi n2012/001 du 19 avril2012 portant Code lectoral.

  • 7Ouverture des Tribunaux de Premire et Grande Instance.Dcret n2012/202 du 19 avril 2012.

    Le Chef de lEtat promulgue la loi n2012/007 du 14 avril2012 portant prorogation du mandant des dputs l'Assem-ble Nationale.

    Financement des projets de dveloppement inscrits dansla loi de finances pour lexercice 2012. Dcret n2012/200 du19 avril 2012 : le Prsident de la Rpublique habilite le Mi-nistre des Finances recourir des missions de titrespublics dun montant maximum de 250 milliards de francs

    CFA, destins aux financements des projets de dveloppe-ment inscrits dans la loi des finances de lexercice 2012.

    Promulgation de la loi n2012/002 du 19 avril 2012 auto-risant le Prsident de la Rpublique ratifier laccord de Dfense avec la Rpublique Franaise, sign le 21 mai 2009 Yaound.

    Organisation administrative du Tribunal Criminel Spcial.Dcret n2012/223 du 15 mai 2012.

    Partenariat de dfense France-Cameroun. Dcret n2012/234 du 25 mai 2012 portant ratification delaccord sign le 21 mai 2009.

    Prorogation du mandat des Conseillers municipaux. Dcret n2012/240 du 30 mai 2012.

    Ratification de la deuxime rvision de laccord de parte-nariat ACP-Union Europenne (Accord de Cotonou). Dcret n2012/242 du 30 mai 2012.

    Organisation du Ministre des Transports.Dcret n2012/250 du 1er juin 2012.

    Organisation du Ministre de l'Education de Base. Dcret n2012/268 du 11 juin 2012.

    Affaire Me Lydienne YEN EYOUM. Le droit de rponsedu Ministre, Directeur du Cabinet Civil, au Journal franaisLibration, le 12 juin 2012.

    Organisation du Ministre des Enseignements Secon-daires (MINESEC). Dcret n2012/267 du 11 juin 2012.

    Marchs Publics : les prescriptions du Chef de l'Etat dansla circulaire n001/CAB/PR du 19 juin 2012.

    Organisation du Ministre du Tourisme et des Loisirs. Dcret n2012/291 du 21 juin 2012.

    Par ordonnance n2012/001 du 28 juin 2012 modifiant etcompltant certaines dispositions de la loi n2011/020 du14 dcembre 2011 portant loi de finances de la Rpubliquedu Cameroun pour lexercice 2012, article 19me nouveau :le gouvernement est autoris ngocier et ventuellement, conclure au cours de lexercice 2012, des conditionssauvegardant les intrts financiers de lEtat, ainsi que sasouverainet conomique et politique, des empruntsconcessionnels dun montant global ne dpassant pas 450milliards de francs CFA.

    Nomination dun Vice-Chancellor et de Recteurs danscertaines Universits : Buea, Yaound I, Yaound II etDouala Dcret n2012/333 du 29 juin 2012.

    Le Chef de lEtat reoit en audience le Prince ABDULAZIZ BIN ABDULLAH BIN ABDULAZIZ AL SAUD, Vice-Ministre saoudien des Affaires Etrangres

  • 803 janvier 2012 : Le Prsident de la Rpublique S.E.M. Paul BIYA reoit les lettres de crance des Ambassadeursde Cte d'Ivoire, du Japon, de Tunisie et de Belgiquenouvellement accrdits au Cameroun.

    30 janvier 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience Mon-sieur Bruno GAIN, Ambassadeur de France au Cameroun.Leurs entretiens portent sur lanalyse de la situation rgio-nale et la coopration entre Yaound et Paris.

    20 fvrier 2012 : Le Prsident de la Rpublique, Paul BIYA,reoit en audience, Genve, Madame Eileen CHAMBER-LAIN DONAHOE, reprsentante des Etats-Unis auprs duConseil de lONU pour les Droits de lHomme Genve, quise flicite des efforts raliss par le Gouvernement came-rounais en matire de gouvernance, de rformes lectoraleset de dmocratie.

    08 Mars 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience Mon-sieur Baltasar ENGONGA EDJO, Ministre en charge de l'In-tgration sous-rgionale de la Rpublique de GuineEquatoriale. Remise dun pli ferm de son homologue, SonExcellence Teodoro OBIANG NGUEMA MBASOGO.

    22 mars 2012 : Le Prsident de la Rpublique, Paul BIYA sentretient avec Monsieur Reinhard BUCHHOLZ, Ambassa-deur de la Rpublique Fdrale dAllemagne au Cameroun.Au menu : lamlioration du processus lectoral et les inves-tissements.

    28 mars 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience le G-nral Carter F. HARM, Commandant des forces amri-caines en Afrique. Les entretiens portent sur les questionsde scurit transfrontalire et dans le Golfe de Guine, ainsique sur les oprations de maintien de la paix en Afrique.

    29 mars 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience M.Pierre MOUSSA, Ministre dEtat congolais de lEconomie,du Plan, de lAmnagement du Territoire et de lIntgration,porteur dun pli ferm du Prsident Denis SASSOUNGUESSO. Sujets dchanges : linterdiction de sjour enRCA du Prsident de la Commission de la CEMAC, M. An-toine NTSIMI.

    30 mars 2012 : Le Prsident de la Rpublique reoit tour tour en audience M. Gregor BINKERT, Directeur des Op-rations de la Banque Mondiale pour le Cameroun et M. Phi-lip ALI DAUDA, Haut-commissaire du Nigria auCameroun, arriv en fin de sjour.

    02 avril 2012 : Le Prsident de la Rpublique Paul BIYA re-oit en audience M. Albert BESSE, Ministre, Secrtaire G-nral de la Prsidence de la Rpublique Centrafricaine,porteur dun pli ferm du Prsident Franois BOZIZE.

    17 avril 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience Mon-sieur Ernst BURGBACHER, Secrtaire dEtat allemand envisite de travail au Cameroun la tte dune dlgationdhommes daffaires.

    26 avril 2012 : Le Chef de lEtat reoit tour tour en au-dience, M. Robert P. JACKSON, Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, porteur dun message du SecrtairedEtat Amricain Hilary CLINTON et une dlgation dinves-tisseurs conduite par M. Georges JONES, Prsident deSundance Resources Ltd partenaire de la socit CAM-IRON, charge du projet dexploitation du fer de Mbalam.

    27 avril 2012 : Le Prsident de la Rpublique reoit en au-dience M. XUE JINWEI, Ambassadeur de la RpubliquePopulaire de Chine au Cameroun. Au centre des entretiens,lvaluation de la coopration sino-camerounaise.

    9 mai 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience M. Anas SERFRIOUI, Prsident du Groupe ADDOHA, la tte dune dlgation doprateurs conomiques marocains. Au centredes changes : la promotion de lhabitat social et laconstruction dune unit de production de ciment au Came-roun.

    14 mai 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience, M. Vin-cent BOLLORE, Prsident Directeur Gnral du GroupeBOLLORE. Au menu des entretiens : les projets de dvelop-pement du transport maritime et ferroviaire et la construc-tion dune centrale photovoltaque au Cameroun.

    14 mai 2012 : Le Ministre, Secrtaire Gnral de la Prsi-dence de la Rpublique reoit en audience, au nom du Chefde lEtat, Monsieur Bruce WROBEL, PDG du Groupe He-rakles Capital Corporation..

    16 mai 2012 : Le Chef de lEtat sentretient avec M. BrunoGAIN et Urs BERNER respectivement Ambassadeurs deFrance et de la Confdration helvtique au Cameroun. Aucentre des changes, la revue de la coopration entre lesdeux pays.

    18 mai 2012 : LAmbassadeur du Royaume du Maroc, Lahcen SAILE prsente ses lettres de crance au Chef delEtat. Par la suite, le Prsident de la Rpublique reoit en

    Audiences du Chef de lEtat

  • 9audience son compatriote Mohamed El KETTANI, Prsi-dent Directeur Gnral de la Banque ATTIJARIWAFA.07 juin 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience M. ArturoSPIELGELBERG DE ORTUETA, Ambassadeur duRoyaume dEspagne au Cameroun, arriv en fin de sjour.

    20 juin 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience le Prince ABDULAZIZ BIN ABDULLAH BIN ABDULAZIZ AL SAUD,Vice-Ministre saoudien des Affaires Etrangres, porteurdun pli ferm de Son Altesse ABDULLAH BIN ABDULAZIZ AL SAUD, Serviteur des Deux Saintes Mosques, Roi

    dArabie Saoudite, adress au Prsident de la Rpublique,S.E. Paul BIYA.

    27 juin 2012 : Le Ministre, Secrtaire Gnral de la Prsi-dence de la Rpublique reoit en audience, au nom du Chefde lEtat, Monsieur SHANTAYANAN DEVAJARAN, chefconomiste de la rgion Afrique de la Banque Mondiale.

    29 juin 2012 : Le Chef de lEtat reoit en audience MonsieurReinhard BUCHHOLZ, Ambassadeur d'Allemagne au Ca-meroun, arriv en fin de sjour.

    Le Prsident de la Rpublique, Paul BIYA, reoit en audience, Genve, Madame Eileen CHAMBERLAIN DONAHOE,reprsentante des Etats-Unis auprs du Conseil de lONU pour les Droits de lHomme Genve

    Le Chef de lEtat est reprsent 15 janvier 2012 : Le 15e Sommet des Chefs d'Etat de la Communaut Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC)se tient N'Djamena au Tchad. Le Cameroun y est reprsent par une dlgation conduite par le Vice-Premier Ministre,Ministre dlgu la Prsidence de la Rpublique charg des Relations avec les Assembles, M. Amadou ALI. La CEEACa pour pays membres, l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Rpublique Centrafricaine (RCA), le Congo, la Rpublique D-mocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guine-Equatoriale, Sao Tome et Principe et le Tchad.

    21 janvier 2012 : Ouverture Bata de la Coupe dAfrique des Nations (CAN) Gabon - Guine Equatoriale. Le Chef de l'Etat,Son Excellence Paul BIYA est personnellement reprsent la crmonie par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,M. Philemon YANG.

    13 fvrier 2012 : Le Vice-Premier Ministre Monsieur Amadou ALI reprsente le Chef de l'Etat la finale de la Couped'Afrique des Nations Libreville au Gabon.

    25 mai 2012 : Le Vice-Premier Ministre, M. Amadou ALI reprsente le Chef de l'Etat au Sommet sur la diaspora africaine, Johannesburg (Afrique du Sud).

    11 juin 2012 : Le Ministre charg de Missions la Prsidence de la Rpublique, M. Philippe MBARGA MBOA, reprsentele Chef de lEtat au New York Forum Africa Libreville au Gabon.

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    DECLARATION DE MONSIEUR LE PRESIDENTDE LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN

    Lue par le Ministre des Relations Extrieures, Reprsentant personnel du Chef de lEtat

    Monsieur le Prsident, Permettez-moi, tout dabord, de vousprsenter mes vives flicitations pour votre lection la pr-sidence de cette Confrence et dexprimer ma satisfaction devous voir diriger nos travaux. Jassocie ces flicitations lesautres membres du bureau qui vous assistent dans cettetche.

    Je voudrais galement remercier Monsieur le Secrtaire G-nral des Nations unies, Monsieur BAN-KI-MOON, pour lor-ganisation de cette Confrence, ainsi que les Autoritsbrsiliennes pour avoir accord leur gnreuse hospitalit nos travaux.

    Monsieur le Prsident, Monsieur le Secrtaire G-nral des Nations Unies, Mesdames et Messieursles Chefs dEtat et de Gouvernement, Mesdames etMessieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs,

    Il nest pas ncessaire, je crois, de revenir sur lim-portance et la priorit que revt aujourdhui la question du d-veloppement durable.

    Partout, travers la plante, les effets nfastes dela dgradation de lenvironnement sur la sant humaine, surlagriculture, sur lhabitat, sur la biodiversit et sur les res-sources en eau ne se comptent plus.

    Ce constat et la prise de conscience de limpact dela pollution, des changements climatiques, de lappauvrisse-ment de la couche dozone, de lpuisement des ressourcesen eau douce, de la dforestation excessive, de la dsertifi-cation, de la prolifration des dchets toxiques et des atteintes la diversit biologique sur le bien-tre des gnrations fu-tures, nous ont conduits nous runir, dans cette mme villede Rio, il y a 20 ans.

    Nous en avons reu un hritage considrable : unconsensus sur la notion de dveloppement durable et sur lancessit dintgrer les problmes de la protection de lenvi-ronnement et de la gestion des ressources naturelles dansles questions socio-conomiques. Par-dessus tout, nous

    avons hrit des Conventions de Rio, instruments majeursdans le domaine de la protection de lenvironnement et dudveloppement durable.

    Mon pays se rjouit de la large adhsion dont ellesfont lobjet, ainsi que des avances qui, grce elles, ont putre ralises. Certes, la concentration des gaz effet deserre dans latmosphre nest pas encore stabilise et les n-gociations post Kyoto se poursuivent dans le cadre de laConvention des Nations Unies sur les changements clima-tiques (CCNUCC) ; certes galement, la Convention des Na-tions Unies sur la lutte contre la dsertification ne bnficiepas encore de lintrt et des moyens souhaits, mais laconvention sur la diversit biologique reprsente un pas im-portant dans la protection de la biodiversit, lutilisation dura-ble de ses composantes et le partage juste et quitable desbnfices provenant de lutilisation des ressources gn-tiques.

    De plus, la Dclaration de Rio et la Dclaration surles principes de gestion des forts ont permis dorienter lapolitique internationale pour la protection des ressources fo-restires globales.

    Toutefois, bien des problmes attendent des solu-tions. Un cinquime de la population mondiale vit aujourdhuiavec moins de 1,25 dollar amricain par jour ; des millionsde personnes risquent de mourir de faim dans la Corne delAfrique du fait principalement de la scheresse, tandis quail-leurs prs dun milliard dautres souffrent quotidiennement dela faim ; les missions de gaz effet de serre continuentdaugmenter et plus dun tiers de toutes les espces connuespourraient disparatre si le changement climatique nest pascombattu.

    Au Cameroun, la situation est galement proccu-pante.

    Dans la zone soudano-sahlienne, les choses sag-gravent chaque anne. Tandis que la temprature annuelleaugmente constamment, la pluviomtrie, elle, continue debaisser de manire drastique, entranant une aggravation dela scheresse. En une vingtaine dannes, la ceinture de pro-duction de certaines cultures telles que le coton ou le massest dplace de plus de trois cents kilomtres vers le Sud,exposant la partie septentrionale du pays un dficit persis-tant de la production agricole. Dans cette mme rgion, lascheresse a pour consquence des pnuries alimentaires etle manque deau potable est prjudiciable la sant des po-pulations.

    Lasschement acclr du Lac Tchad est une autreralit proccupante pour le Cameroun et pour les autrespays riverains.

    Rencontres internationales

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    Sur sa faade atlantique, mon pays est trs exposaux dgradations de ses cosystmes littoraux cause delensablement sdimentaire, des inondations et de la montedes eaux sales.

    La grande fort dans la partie Sud du Camerounpose au Gouvernement de graves problmes en raison de lancessit de sa conservation et dune exploitation cologi-quement rationnelle de ses ressources. Il leur consacre tousles moyens disponibles, en concertation avec les pays voisinsde la zone.

    Or, mon pays possde lune des biodiversits lesplus riches de la plante. Son tirement du Sud au Nord surune longueur denviron 1200 km lui offre le privilge de dis-poser de la plupart des types dcosystmes dAfrique. Dole nom dAfrique en miniature qui lui est souvent donn.

    Monsieur le Prsident, Dans le sillage de la Confrence de1992, le Cameroun a pris trs tt un ensemble de mesures enfaveur du dveloppement durable. Cest ainsi quun Plan Na-tional de lEnvironnement et un Plan de Dveloppement desForts ont t mis sur pied. De concert avec les Pays sah-liens de la rgion, nous avons lanc une campagne de reboi-sement baptise Opration Sahel Vert .

    Quil me soit galement permis de mentionner uncertain nombre dautres mesures dimportance, notamment :

    - la promotion des nergies nouvelles et renouvelables ;- le dveloppement de mesures alternatives

    lutilisation abusive des nergies fossiles ;- le renforcement des capacits en matire

    de gestion des dchets par des mthodes cologiquement rationnelles ;

    - la mise en oeuvre des stratgies de gestion intgre de leau ;

    - la prservation de la richesse biologique du pays en renforant et en grant efficacement le rseau national daires protges ;

    - la promotion de lco-tourisme ;- la mise en place des programmes de gestion

    rationnelle des produits forestiers.

    Toutes ces mesures, prises en application de la D-claration de Rio, sinscrivent dans le cadre de la promotiondune conomie verte .

    Monsieur le Prsident, Si nous voulons laisser un mondevivable aux gnrations futures, les dfis de la pauvret etde la destruction de lenvironnement lchelle mondiale doi-vent tre relevs immdiatement.

    Lconomie verte me semble la solution la plus viable et laplus efficace pour assurer un dveloppement permettant lafois de satisfaire les besoins des populations et de prserverlenvironnement, sans compromettre lavenir des gnrationsfutures.

    Les activits qui en dcoulent varient selon les sec-teurs. Cest ainsi que, pour la production de lnergie parexemple, devraient tre privilgies les nergies renouvela-bles telles que le solaire, lolien, lhydraulique, le biogaz, lesdchets municipaux. Dans le secteur de lagriculture, la pra-tique dune agriculture organique permettant aux paysansdamliorer leurs rendements pourrait tre encourage.

    De plus, pour capitaliser les acquis de Rio, un traite-ment gal pourrait tre rserv toutes les Conventions. Desmoyens financiers consquents devraient notamment treaccords la Convention sur la lutte contre la dsertificationqui fait figure de parent pauvre parmi les Conventions de Rio.

    Par ailleurs, la coordination entre les diffrentes en-tits en charge des questions environnementales devrait trerenforce.

    Tout en saluant le travail immense ralis par le Pro-gramme des Nations Unies pour lEnvironnement depuis sacration, le Cameroun est davis quune organisation interna-tionale autonome, dote dun mandat et de ressources ap-propries, devrait tre cre pour soccuper spcifiquementdes questions de dveloppement durable. Cette organisationfavoriserait la synergie entre les Conventions existantes etpermettrait de mieux articuler les questions relatives lco-nomie verte.

    Il serait en outre souhaitable que la communaut in-ternationale prenne, de manire rsolue, un engagement fi-nancier ferme en faveur des pays en dveloppement, plusspcialement ceux du Bassin du Congo qui consentent delourds sacrifices et de louables efforts pour la prservationde la deuxime rserve forestire mondiale, vritable poumonde la plante grce sa forte capacit de rtention du car-bone et de gnration de loxygne.

    Des investissements durables pour la lutte contrelasschement du Lac Tchad, menac de disparition, seraientgalement les bienvenus.

    Monsieur le Prsident, La plante Terre est notre maisoncommune. Ensemble, nous nous devons de la prserver, carnotre bien-tre ainsi que la vie de nos petits-enfants et ar-rire-petits-enfants en dpendent.Puissent les prsents travaux y contribuer.

    Je vous remercie de votre attention.

  • Tous ces textes et dcrets sont disponibles dans nos sites : prc.cm et presidenceducameroun.com

    Direction du Cabinet Civil - Prsidence de la Rpublique du Cameroun

    REUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA SAUVEGARDE DU LAC TCHAD

    -----------Message du CHEF DE LETAT

    Lu par le Ministre des Relations Extrieures,Reprsentant personnel du CHEF DE LETAT.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,Permettez-moi, tout dabord, dadresser mes chaleureuseset fraternelles flicitations au Prsident Deby qui, dans lecadre de la Confrence Rio+20, a pris linitiative de la pr-sente runion sur la problmatique du Lac Tchad.

    Considr autrefois comme le plus grand rservoirdeau du monde, le Lac Tchad est aujourdhui en pril. Dufait des changements climatiques, nous assistons presqueimpuissants au drame de son asschement. Sa superficie,qui tait de 25 000 km en 1963, se rduit aujourdhui 2500km.

    Si rien nest fait pour inverser cette tendance, lhu-manit court le risque de perdre, dici 2020, ce riche patri-moine en termes de biodiversit. Mais, bien au-del, ladisparition du Lac Tchad entranera un drame humain auxconsquences encore insouponnes pour les populationsriveraines dont la vie au quotidien dpend de son potentielagricole, halieutique et faunique.

    Dj, on note que la diminution de la superficie duLac et partant la rarfaction de ses ressources, entrane desmouvements migratoires centrifuges des populations larecherche de nouvelles terres daccueil. On peut entrevoirles conflits qui pourraient en rsulter.Il est pourtant possible de conjurer cette volution et de res-taurer le potentiel du Lac Tchad, pour en faire de nouveauune source de vie et de prosprit.

    Lhumanit qui, dans un pass rcent, a su releverde nombreux dfis, peut encore aujourdhui empcher las-schement du Lac Tchad.

    Comme par le pass, lhumanit doit prendreconscience de la menace et de lenjeu du Lac Tchad pourses riverains, mais aussi de lintrt universel de cet cosys-tme. Comme par le pass, galement, cette prise deconscience doit se traduire par la volont dagir !

    Comme par le pass, enfin, cette volont et cetteprise de conscience doivent conduire, dans le monde, uneforte mobilisation des intelligences et des moyens pour ren-forcer les capacits de la Commission du Bassin du LacTchad (CBLT).

    Cette Commission, dont la mission ultime est derestaurer le potentiel de ce rservoir deau, manque cruel-lement de moyens. Elle assiste, presque impuissante, latragique disparition progressive du Lac Tchad.

    Cest dailleurs en raison de cette volution drama-tique que le huitime Forum Mondial du Dveloppement Du-rable, qui sest tenu au Tchad en 2010, a dcid dunensemble dactions visant le sauvetage du Lac Tchad. Lunede ces mesures recommandait, fort judicieusement, dins-crire le Lac Tchad dans le patrimoine de lHumanit.

    Me situant dans cette perspective, jen appelle laformation dune Coalition de partenaires publics et privs,sous lgide des Nations-Unies pour la mise en place dunPlan de Sauvetage du Lac Tchad.

    Je vous remercie de votre aimable attention.

    Rencontres internationales

    Le Chef de lEtat sentretient avec le Prsident IDRIS DEBY ITNO