le soir d'algerie 03.09.2013.pdf

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MARDI 3 SEPTEMBRE 2013 - 27 CHOUAL1435 - N°6964 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : DR Photo : DR Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Le Bonjour du «Soir» Le ministre de la Justice est catégorique : «Dans l'affaire du FLN, la justice s'est prononcée en toute transparence !» Mais ce n'est pas nouveau : transparence dans les affaires du FLN de 2004, quand elle a bossé volontairement la nuit, transparence dans les dossiers de corruption qui ont épargné tous les responsables dans les scandales des milliers de milliards détournés dans les coopératives agricoles, transparence dans l'affaire Khalifa où seuls les petits ont payé, transparence dans les précédents scandales Sonatrach où ce Chakib, recherché aujourd'hui — grâce à "l'opacité" de la justice italienne —, n'a jamais été inquiété... Les ministres de la Justice passent mais la justice reste, se faisant toute petite dans son petit coin, malade de toute cette transparence qui laisse voir son corps malade, affaibli, pâle, roué de coups... Mais, la nuit, un phénomène étrange se produit ! Et son visage devient subitement démoniaque ! Elle se lève alors avec une force incroyable, se couvre d'une cape noire et se met à fredonner dans la nuit noire... Sa voix est effrayante. Puis, elle se tait, décroche son téléphone et reçoit les ordres. Oui, Monsieur le Ministre, la transparence a un mérite : elle nous permet justement de voir cette justice sous sa vraie apparence : l'injustice personnifiée ! [email protected] «Un jour, Moh, le patron du «Tahiti» (rue Abane-Ramdane) est sollicité par un client venu du Titteri qui lui demande où se trouve le Palais de Justice : - Le Palais est là-bas, à une centaine de mètres. Quant à la justice, Dieu seul sait où elle se trouve !» (Tata Aldjia) Transparence RÉALISA TION DE L OGEMENTS E T ÉQUIPEMENTS PUBLICS Vers l’exclusion de près de 300 entreprises L OI DE FINANCES COMPLÉMENT AIRE 2013, ABSENCE DE RÉUNIONS DU CONSEIL DES MINISTRES Les explications gênées de Sellal Le Premier ministre a affirmé, hier, que l’absence de Conseils des ministres «n’est pas un problème». Abdelmalek Sellal a estimé que les réunions que tiennent chaque mercredi les membres du gouvernement suffisent à gérer le pays. PAGE 3 HADJIS AL GÉRIENS Retour aux fondamentaux ? Le ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghoulamallah, a instruit les accompagnateurs religieux des pèlerins de la saison du Hadj 2013 de veiller à ne pas laisser la délégation algérienne se frotter aux prêcheurs de tout bord, à La Mecque. PAGE 3 PAGE 5

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Journal Quotidien Algerien

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Page 1: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

MARDI 3 SEPTEMBRE 2013 - 27 CHOUAL 1435 - N° 6964 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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Le Bonjour du «Soir»

Le ministre de la Justice est catégorique :«Dans l'affaire du FLN, la justice s'estprononcée en toute transparence !» Mais cen'est pas nouveau : transparence dans lesaffaires du FLN de 2004, quand elle a bossévolontairement la nuit, transparence dans lesdossiers de corruption qui ont épargné tous lesresponsables dans les scandales des milliersde milliards détournés dans les coopérativesagricoles, transparence dans l'affaire Khalifa oùseuls les petits ont payé, transparence dans lesprécédents scandales Sonatrach où ce Chakib,recherché aujourd'hui — grâce à "l'opacité" dela justice italienne —, n'a jamais été inquiété...

Les ministres de la Justice passent mais lajustice reste, se faisant toute petite dans sonpetit coin, malade de toute cette transparencequi laisse voir son corps malade, affaibli, pâle,roué de coups... Mais, la nuit, un phénomèneétrange se produit ! Et son visage devientsubitement démoniaque ! Elle se lève alorsavec une force incroyable, se couvre d'unecape noire et se met à fredonner dans la nuitnoire...

Sa voix est effrayante. Puis, elle se tait,décroche son téléphone et reçoit les ordres.

Oui, Monsieur le Ministre, la transparence aun mérite : elle nous permet justement de voircette justice sous sa vraie apparence :l'injustice personnifiée !

[email protected]

«Un jour, Moh, le patron du «Tahiti» (rueAbane-Ramdane) est sollicité par un client venudu Titteri qui lui demande où se trouve le Palaisde Justice :

- Le Palais est là-bas, à une centaine demètres. Quant à la justice, Dieu seul sait où ellese trouve !»

(Tata Aldjia)

Transparence

l RÉALISATION DE LOGEMENTSET ÉQUIPEMENTS PUBLICS

Vers l’exclusionde près de 300

entreprises

l LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2013,ABSENCE DE RÉUNIONS DU CONSEIL

DES MINISTRES

Les explications gênées

de SellalLe Premier ministre a affirmé,hier, que l’absence de Conseils

des ministres «n’est pasun problème». Abdelmalek Sellal

a estimé que les réunionsque tiennent chaque mercrediles membres du gouvernement

suffisent à gérer le pays.

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HADJIS ALGÉRIENSRetour aux

fondamentaux ?Le ministre des Affaires religieuses,

Bouabdellah Ghoulamallah, a instruit lesaccompagnateurs religieux des pèlerins dela saison du Hadj 2013 de veiller à ne paslaisser la délégation algérienne se frotteraux prêcheurs de tout bord, à La Mecque.

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Page 2: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Khawa sur un siègeéjectable

Le nouveau secrétaire général duFront de libération nationale aconfirmé, hier, Tahar Khawa au postede président du groupeparlementaire à l’APN. Pourtant,selon plusieurs députés de ce parti,Amar Saïdani pourrait se débarrasserde Khawa après la tenue de l’électionde renouvellement des structures.Selon nos sources, Saïdani réserve

ce siège à un parlementaire deson entourage.

InéléganceLe nouveau patron du FLN a mis les

services du protocole de l’Assembléenationale dans l’embarras en décidant dese rendre au siège de l’APN, une heureà peine avant l’ouverture solennellede la session parlementaired’automne, sous prétexte de réunionavec son groupe parlementaire.

Un précédent qualifié d’«inélégant»par des observateurs, quiindiquent que ce type deréunions partisanesaurait dû se déroulerla veille.

Des Espagnolspour TélemlyC’est finalement le

groupement espagnolConstruccion Moya &Maroua Batipim qui aremporté le marché dela réhabilitation desbâtiments duboulevard Krim-Belkacem, lancé par laRégie foncière de laVille d’Alger.

Montant du contrat :91,12 milliards decentimes.

Un jour, un sondage

Un an aprèssa désignation

à la tête dugouvernement,

trouvez-vous quele bilan de

Abdelmalek Sellalest positif ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que Bouteflika est en mesurede réunir le Conseil des ministres à brève

échéance ?RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Résultat sondage :Oui : 13,11%Non : 83,07%S. opinion : 3,82%

PPL’entreprise Moulins des Aurès-Batna, filiale du groupe public

SMIDE, peine à trouver un fournisseur pour les équipements demeunerie. Après deux appels d’offres internationauxinfructueux, la société accuse un retard énorme par rapport àson plan de développement.

Sa hiérarchie devrait se pencher sur ce problème de procédureet l’autoriser à recourir à des négociations directes avec lesfournisseurs.

[email protected]

Mardi 3 septembre 2013 - Page 2

Pas de fournisseurspour SMIDE

ERISCOOPERISCOOP

Page 3: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 3Actualité

Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - AbdelmalekSellal en arrive à justifier l’injustifiable. Dansune déclaration à la presse, hier, en marge dela cérémonie d’ouverture de la session parle-mentaire d’automne, le Premier ministre aexpliqué que la non-tenue de Conseil deministres ne constituait pas «un problème».«Le gouvernement travail tout les mercredis etétudie un grand nombre de projets de lois, il yen a treize. Lorsque le Conseil des ministresdevra se réunir, il se réunira. Ce n’est pas unproblème. Actuellement, le travail avance.Quand le Président de la république déciderade l’organiser, il sera organisé. La tenue d'uneréunion du Conseil des ministres actuellementn'est pas nécessaire», a-t-il dit.

Selon Sellal, le gouvernement «coordonnequotidiennement avec le Président» l’en-semble des activités. En cette fin de troisièmemandat, le Conseil des ministres, institutionrépublicaine de premier ordre au sein delaquelle est définie l’action du Pouvoir Exécutifet qui permet d’entériner les projets de lois,joue un rôle accessoire. Mais les effets de l’ab-sence du Chef de l’Etat, seul habilité à présiderune réunion du Conseil des ministres, com-

mence à se faire ressentir. Hier, le Premierministre et le ministre des Finances ont confir-mé l’annulation de la loi de Finances complé-mentaire de l’année 2013. Bien sûr, KarimDjoudi s’est montré rassurant en affirmant quel’indisponibilité de la LFC 2013 ne provoquera«aucune contrainte en matière de disponibili-té des ressources ni sur le fonctionnement des

institutions». Mais il est utile de rappeler lesdernières déclarations de Abdelmalek Sellal àpropos de la LFC. `

Le 24 juin, le Premier ministre annoncé àpartir de Souk-Ahras où il effectué une visitede travail : «beaucoup de procédures serontincluses dans la loi de Finances complémen-taire 2013, qui sera adoptée prochainement,pour faciliter davantage les procédures pourles investisseurs, surtout pour les investis-seurs algériens».

Le pouvoir Exécutif donne l’impression des’être débarrasser d’une contrainte. Pourtant,rien n’est réglé puisqu’il doit au plus vite adop-ter la loi de Finances et du budget de l’année2014 et la présenter devant les deux chambresdu Parlement. Mais pour cela, AbdelazizBouteflika doit convoquer et présider unConseil des Ministres. Sauf que son Premierministre a jugé, hier, que ce «n’est pas un pro-blème» et que sa tenue «n’est pas nécessai-re»…

T. H.

LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2013, ABSENCEDE RÉUNIONS DU CONSEIL DES MINISTRES

Les explications gênées de SellalLe Premier ministre a affirmé, hier,

que l’absence de Conseil desministres «n’est pas un problème».Abdelmalek Sellal a estimé que lesréunions que tiennent chaque mer-credi les membres du gouvernementsuffisent à gérer le pays.

Sellal coordonne quotidiennement avec le Président.

Phot

o:S

amir

Sid.

HADJIS ALGÉRIENS

Retour aux fondamentaux ?

Mehdi Mehenni - Alger (LeSoir) - Dans son discours d’hier,à Dar El Imam, à Alger, leministre des Affaires religieuses,a laisser entendre que l’Etat estbien décidé de la nécessité d’unretour aux fondamentaux. Unepratique de l’islam bien algérien-ne.

S’adressant aux 84 accompa-gnateurs qui devront, à partir dece 18 septembre, orienter lespèlerins algériens sur les lieuxsaints de l’Islam, il a carrémentmis en garde contre tout rappro-chement avec des imams de cer-taines nationalités, des prê-cheurs à la compréhensionquelque peu extrémiste de la reli-gion.

Mais ce n’est pas les imamsalgériens qui inquiètent leministre, qui semble avoir biensélectionné ses représentants,mais plutôt les pèlerins.

«Il arrive souvent que deshadjis se présentent à des

bureaux d’accompagnateurs etimams d’autres nationalités, lors-qu’ils rencontrent des complica-tions dans l’accomplissementd’un rituel quelconque. Ces reli-gieux risquent de les désorienteret les mettre en contradictionavec vos instructions sur ledéroulement de l’opération…»,a-t-il expliqué.

Même s’il ne le dit pas crû-ment, BouabdellahGhoulamallah, insinue on nepeut plus clair, la menace quereprésentent les prêcheurs decertaines régions. Il faut convenirqu’il y a des Algériens qui sontrevenus des lieux saints del’Islam avec une autre perceptionde la religion, en somme compli-quée.

Ce qui d’ailleurs, favorise lamontée de l’extrémisme dans lasociété algérienne, dans lamesure où ces derniers œuvre-ront à la répandre dans leurentourage.

Pour parer à ce risque, leministre a trouvé une parade quiconsiste à ce que les accompa-gnateurs des pèlerins algériensportent désormais des habits tra-ditionnels algériens. «De cettemanière les hadjis algériens vous

distingueront des autres et sur-tout ne risqueront pas de frapperà la mauvaise porte», a-t-ilconclu.

E n f i n , B o u a b d e l l a hGhoulamallah, a appelé les pèle-rins algériens à pratiquer leur

rituel dans la simplicité et la séré-nité sans chercher des explica-tions au risque de tout gâcher, enprêchant : «notre religion estsimple».

M. M.

Le ministre des Affaires religieuses, BouabdellahGhoulamallah, a instruit les accompagnateurs religieuxdes pèlerins de la saison du Hadj 2013, de veiller à ne paslaisser la délégation algérienne se frotter aux prêcheurs detout bord, à La Mecque.

MOHAMED CHARFI À PROPOS DE LA CRISE AU FLN :

«La justice a tranché en toute transparence»Le ministre de la Justice, Gardes-des-sceaux, a indiqué avoir été saisi officiellement dans le

cadre du conflit qui oppose les deux ailes du Front de libération nationale. «Lorsque le ministre dela Justice est saisi par une partie, la saisine recevra la suite qu’il convient légalement. La justice atranché en toute transparence et en toute légalité. Les voies de recours sont ouvertes à toutes lesparties et la Justice est la première et la dernière à trancher dans ce domaine». Mohamed Charfi aété interrogé sur le rôle de l’administration dans le processus qui a permis l’autorisation du Comitécentral. «Je ne suis pas responsable de l’administration. Je conseille à ceux qui sont concernés parces décisions de justice, de relire attentivement les jugements avant de faire tout commentaire». Parailleurs, Mohamed Charfi a refusé de se prononcer au sujet de la rapidité avec laquelle le tribunaladministratif d’Alger a réagi pour autoriser la tenue de la session du Comité central du FLN.

T. H.

SESSIOND’AUTOMNE

DU PARLEMENT

Le groupe parlementaire

du FFS boycotte

l’ouvertureLes députés du FFS (Front des

forces socialistes) ont boycotté,hier, l’ouverture de la session d’au-tomne du Parlement.

Une décision motivée par «l’im-mobilisme, les dysfonctionnementset le diktat du fait majoritaire auParlement», explique-t-on dans uncommuniqué rendu public.

Une attitude que les parlemen-taires du FFS avaient égalementadoptée lors de l’ouverture de lasession de printemps 2012, rappel-le le communiqué.

«Tout au long de l’année écou-lée, les parlementaires du FFS ontà plusieurs reprises dénoncé lesdysfonctionnements notamment laprésence des représentants dugouvernement aux délibérationsdes commissions et l’exclusion duFFS de toute participation auxorganisations internationalesregroupant les parlementaires»,explique la même source.

Les parlementaires du Front desforces socialistes plaident, parailleurs, pour la reconstruction d’un«consensus national» pour unealternative démocratique.

«Il est de l’intérêt national de nepas se résoudre à une transitionréglée dans la continuité du régimeactuel», lit-on dans le communiqué.

Synthèse R. N.

Les hadjis seront préservés de la menace que représentent les prêcheurs d’autres pays.

Phot

o:S

amir

Sid.

Page 4: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

aEn collaboration avecl’Agence universitaire de la fran-cophonie (AUF), l’Université deConstantine 1 a accueilli, hier, laquatrième rencontre des prési-dents, recteurs et directeurs desgrandes écoles et universitésmagrébines. Aussi, 22 respon-sables d’établissements d’ensei-gnement supérieur issus de laTunisie, du Maroc et de l’Algérieont débattu du bien-fondé de «lacréation d’un espace de concer-tation maghrébin des recteurs etprésidents des universités et desgrandes écoles». L’idée pilotée par le bureau del’AUF-Maghreb a pour objectif demutualiser les efforts des uns etdes autres en vue de sortir avecune vision commune permettantd’affronter les nouveaux défis del’enseignement supérieur. Selon M. Abdellatif Miraoui, pré-sident de l’AUF, président del’université Cadi Ayyad deMarrakech, «la création d’uneconférence régionale vise à pro-mouvoir les échanges entre lespays membres et notamment lapromotion de la mobilité Sud -

Sud des enseignants cher-cheurs». Car, affirme le présidentde l’AUF, «l’évolution de l’ensei-gnement supérieur nous imposed’avoir une réponse qui soit com-mune et mutualisée». Aussi,note-t-il encore, «on ne peut pasregarder le monde en train de seregrouper, de mutualiser sesmoyens sans que le Maghrebpuisse bouger».En ce sens, a estimé ce dernier,«il est question de savoir com-ment affronter les défis de l’en-seignement supérieur auMaghreb». Et surtout, poursuit-il,«comment stimuler les relationsentre les enseignants et les étu-diants mais aussi comment pro-mouvoir la gouvernance de cesétablissements».Intervenant de son côté, Mme

Cristina Robalo-Corderio, direc-trice du bureau Maghreb del’Agence universitaire de la fran-cophonie, a appelé les partici-pants à réunir leurs efforts en vuede dégager une approche collec-tive pouvant se traduire par lacréation d’un espace de réflexioncommun à même de répondre

aux attentes des uns et desautres.Et ceci, a-t-elle expliqué, «dansle respect des spécificités, lanature et l’individualité dechaque université et chaquepays».Abondant dans le même sens,M. Belatrech, recteur de UC2,tout en insistant sur «la nécessai-re création d’un espace de l’en-seignement supérieur maghré-bin», «un espace synergique,pense-t-il, sans lequel celui-ci nepourrait pas exister dans leproche futur», a mis l’accent surla question des politiques natio-nales en matière d’enseignementsupérieur. «On ne peut pas lessurpasser (les politiques natio-nales) mais il n’y a pas de mal àfaire du bien. Aussi, il faut allervers les institutions pour l’accré-ditation des éventuelles straté-gies de la conférence», a estiméce dernier.

Classement des universitésmaghrébines

Interrogé à propos du dernierclassement de Shanghai où lesuniversités magrébines figurentau bas de l’échelle et peinent àémerger, Abdellatif Miraoui, pré-sident de l’AUF, dira que «lecahier des charges d’une univer-sité maghrébine n’est pas lemême que celui d’une universitéfrançaise ou américaine». Selon

lui, pour les universités maghré-bines, «il s’agit notamment depouvoir transmettre des forma-tions à des jeunes» avec commeobjectif premier, insiste-t-il,«assurer l’irrigation du mondesocioéconomique».«On est dans un enseignementsupérieur de masse où on doitrépondre à des objectifs du paystout en essayant de coller à laréalité socioéconomique. En fait,il y a le savoir mais la recherched’un travail après le diplôme», aestimé ce dernier, tout en rappe-lant que ces structures ne sontpas dans «l’élitisme et si elles le

sont c’est avec de faiblesdoses».Aussi, estime-t-il, «il va falloir seregrouper, discuter ensemblepour voir ce qui marche et ce quine marche pas. Et partant, deproposer des solutions à l’échel-le du Maghreb parce qu’ellesauront plus de sens», Car, affir-me-t-il, «le regard multiple deplusieurs responsables permetd’adoucir ou plutôt d’accentuerune réforme. Aussi, il est ques-tion d’échanger, préparer unestratégie commune et puis uneréforme».

Farid Benzaïd

Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 4Actualité

Vergès ou la défense de ruptureVergès est mort. De ses mul-

tiples ruptures connues, ouinventées, celle-ci sera la der-nière. L'ultime adieu est renduun certain 15 juillet 2013 dans lamême chambre où Voltairepoussait son dernier souffletrois siècles et quelquesannées plus tôt. Le Maître pritsoin de tirer sa révérence enpleines vacances judiciaires.Une discrète façon de quitterles prétoires des tribunaux etune galante manière de laisserles juges en paix. Il préféra, àcette trêve de circonstance, lapaix éternelle et la sérénitéabsolue de sa passion dedéfendre.

La vie de cet avocat de génieavait pour cadre le procès. Il trou-vait dans la compagnie de l'infrac-tion son autre passion : chercherà comprendre les drames del'Homme et pour lequel unedéfense devra être fournie quelleque soit l'ampleur de son crime.

Pour Vergès, le procès est ledébut du roman et le commence-ment d'une tragédie.

Parmi les tragédies dont il seplaisait à souligner d'une manièrerécurrente les symboles de bra-voure et de courage, et lesemblèmes de rupture, de renie-ment et de sacrifice ; Antigone estincontestablement celle qui lemarqua le plus.

L'héroïne de Sophocle osa

défier le roi Créon qui avait ins-tauré l'interdiction d'accomplir lesrites funéraires au «traître»Polynice qui trouva la mort dansun combat fratricide. En voulantfaire bénéficier le corps de sonfrère d'une sépulture, afin de leprotéger des chiens et des cor-beaux, Antigone avait rompuavec l'ordre injuste en refusant dese séparer des siens. Sainte, elleavait commis le crime du refus decéder à l'injonction du décret royalet ce, au prix de sa vie à laquelleelle mit fin en se suicidant.

Cette tragédie inspira plus tardle jeune avocat dans l'élaborationde sa conception de défense derupture, aidé en cela par l'érudi-tion de l'esprit et le militantisme del'engagement.

Anti-colonialiste, Vergès trouvadans la révolution algérienne, sonidéal de combat et l'étendue de sapassion de défendre. Il découvrit,non à son insu, mais à travers lesméfaits de l'ordre colonial, qu'il n'ya plus rien à attendre de la justicede l'occupant et de ses hommes.

Il trouva dans cet ordre quel’injustice est érigée en systèmepour les indigènes, ces sujets pardéfaut, que la torture est promueau rang de technique d'instructionpour extirper l'aveu, que l'accusa-tion est l'unique preuve de culpa-bilité et que le verdict est sanssurprise, tant il est la conséquen-ce logique de cet ordonnance-

ment judiciaire. Autant de raisonset de certitudes qui vontconvaincre l'avocat militant del'inanité des droits de la défenseconçus pour servir d'alibi à larépression de l'ordre colonial etdont le recours est beaucoup plusune compromission qu'une garan-tie de protection des droits du jus-ticiable.

De ce constat, accablant etrévoltant à la fois, auquel s'ajoute-ront les humiliations et lesoutrages manifestes à l'égard ducollectif d'avocats de la causenationale tout particulièrement àl'occasion de l'exercice de leursfonctions, Maître Vergès construi-sit sa stratégie de défense de rup-ture, en termes de négation de ladéfense de connivence quicherche à minimiser les faits et àobtenir l'indulgence des juges etde reniement de l'ordre judiciairecolonial aux juges soumis et auxdécisions certaines.

Un ordre nouveau de défenseest ainsi élevé au sein duquel lesnotions processuelles prennentune signification tout autre.L'auteur de l'infraction n'est plusle coupable mais le héros, le com-portement délictuel ou crimineln'est plus un drame mais une déli-vrance et le mobile de l'infractionn'est plus la passion des instinctsbafoués ou trahis mais la convic-tion de l'acte réfléchi et salvateur.

Le procès n'abrite plus la

phase de jugement. Il se transfor-me en une tribune de propagandede l'acte révolutionnaire et deprise à témoin de l'opinionpublique sur le caractère iniquede la justice d'alors.

Le combattant algérien n'estpas un terroriste mais le militantd'une cause juste, son acte n'estpas une infraction mais un actelibérateur. La barre n'est plus,selon la mythologie du procès, lalimite de l'espace temporel de lasalle d'audience, mais la rampede propagande des idéaux de larévolution algérienne et la tribunede contestation de l'ordre judiciai-re alors accusé qu'accusateur.

Cette conception inédite desdroits de la défense, au-delà deses succès tout particulièrementlors des procès des militants etcombattants de la cause nationa-le, allait démontrer au futur queles systèmes judiciaires fermésaux droits fondamentaux et à lapréservation des libertés serontexposés inévitablement à cettestratégie de rupture qui non seule-ment leur dénie toute légitimité,mais les expose aussi au méprisdu justiciable et au discrédit quel'Histoire leur infligera immanqua-blement.

La justice algérienne s'expose-ra-t-elle à cette stratégie de ruptu-re ?

Les dérives et les régressionsque cette justice a connues d'une

manière récurrente ces dernièresannées, alors qu'elle avait faitl'objet d'une réforme en 1999, sesinterférences continues dans lavie des institutions politiques àcoups de redressements et derèglements de comptes, sesimmixtions dans l'exercice deslibertés et des droits légitimes,ses silences profonds sur cer-taines responsabilités pénales auplus haut de la hiérarchie de l'Etatet ses partis-pris flagrants enfaveur de tel clan au détriment detel autre, sont autant de prémicesqui ne manqueront pas d'exposerce mode de gouvernance judiciai-re au reniement et à la réproba-tion.D'autres Vergès viendrontalors... rompre avec ses forfai-tures et ses banqueroutes.

K. B.

Pour les recteurs, directeurs et présidents de 22 établis-sements de l’enseignement supérieur au Maghreb, les per-pétuelles évolutions que traverse le secteur, de même queles nouveaux défis qu’il impose, réclament, si l’on veut seprojeter dans l’avenir, une réponse commune et unevision mutuelle basée sur la concertation et l’échangesdes expériences entre ces établissements.

22 RECTEURS EN CONCLAVE À CONSTANTINE

Vers la création d’une conférencedes universités maghrébines

Par Me Khaled Bourayou,avocat

Phot

o:D

R.

Objectif, affronter les nouveaux défis de l’enseignement supérieur.

Page 5: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 5Actualité

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Selon un bilan présenté,hier, lors d’une réunion d’évalua-tion et en présence du ministre dusecteur, Abdelmadjid Tebboune,quelque 296 entreprises ont étédéclarées défaillantes, pour non-respect des clauses contrac-tuelles...

Il s’agit notamment de 119entreprises contractantes avecles Offices de promotion et degestion immobilière (OPGI).Inscrites dans un fichier élaborérécemment, actualisé régulière-ment et constituant une source deréférence pour l’action gouverne-mentale, ces entreprises risquent,après épuisement de toutes lesvoies de recours, de ne plus parti-ciper dorénavant aux marchéspublics.

Une exclusion que des entre-prises en charge de la réalisationde logements sociaux-participatifs(LSP) risquent également desubir, avertira AbdelmadjidTebboune qui indique que cer-taines ont été régulièrementmises en demeure de rattraperleurs retards.

Notons que ce sont 5 729entreprises qualifiées qui partici-

pent aux divers projets lancés parle secteur de l’habitat et de l’urba-nisme.

Rappelant que 1 200 appelsd’offres lancés par le secteur enmatière d’études et de réalisationont été déclarés infructueux,Abdelmadjid Tebboune indique,ce faisant, que les maîtres d’ou-vrages disposent dorénavantd’une short-list d’entreprises«hautement qualifiées», d’opéra-teurs au niveau local. Pour autant,et même si des contraintes seposent encore en matière de fon-cier et d’expropriation et que descontentieux ont été constatésdans 8 wilayas, le programmeglobal de réalisation de loge-ments et d’équipements publicsne devrait pas subir d’importantesperturbations.

Certes, le ministre du secteurconstate que les résultats enre-gistrés durant les 8 premiers moisde 2013 et, partant, pour la pério-de 2010-2014, sont encore«insuffisants» et susceptiblesd’être davantage améliorés.Même si les taux d’avancementen matière de lancement et delivraison des logements ont bienprogressé, M. Tebboune relève

cependant qu’«il y a des wilayas,malheureusement, qui ne sontpas au rendez-vous. Voire, 42000 unités ne pourront être lan-cées en travaux en raison de l’ab-sence d’assiettes foncières,indique le ministre de l’Habitat.Comme il ne manquera pas destipendier l’absence de coordina-tion au niveau local entre diversesadministrations et institutions rele-vant de son secteur, dans lamesure où les missions des admi-nistrations centrales et des ser-vices déconcentrés ont été clari-fiées. Toutefois, AbdelmadjidTebboune semble confiant sur la

concrétisation avant la fin de l’an-née des engagements pris, la«gageure», concernant le lance-ment de 650 000 unités et laréception de 250 000 logements,tous types confondus.

Une gageure qu’il considèrepossible de tenir, la possibilité derésorber la grave crise du loge-ment (social) et de revenir à unesituation de normalité ne relevantplus de l’utopique, laisse-t-ilentendre, en constatant que «leschoses évoluent nettementmieux» et que les facteurs de blo-cage commencent à être résor-bés. Notons dans ce contexte que

le déficit en matière de logementsa été évalué à un volume de 728941 demandeurs non satisfaits.

Par ailleurs, le ministre del’Habitat et de l’Urbanisme quiconstate que «certains ne sontpas décidés à régulariser leursituation» en matière de mise enconformité et assainissement dela situation juridique, compterelancer les retardataires pourune troisième et dernière fois. Etcela même si les choses avan-cent, indique-t-il, concernant lesOPGI et l’Agence de l’améliora-tion et du développement du loge-ment (AADL).

A propos de la relance du pro-gramme de location-vente,Abdelmadjid Tebboune indiqueque la souscription pour les nou-veaux postulants sera ouvertedès le 15 de ce mois à travers lesite internet de l’AADL. Comme ilrappelle que sur un nouveau pro-gramme de 150 000 logementsselon cette formule, il est prévu lamise en chantier de quelque90 000 unités d'ici à la fin de l'an-née, a assuré le ministre.

De même, M. Tebboune a indi-qué que les entreprises étran-gères en charge de la réalisationde ce programme devraient enta-mer les premiers travaux d’ici unmois.

C. B.

RÉALISATION DE LOGEMENTS ET ÉQUIPEMENTS PUBLICS

Vers l’exclusion de près de 300 entreprisesPrès de 300 entreprises de réalisation de logements et

d’équipements publics seront exclues de toute participa-tion aux projets lancés par le secteur de l’habitat et de l’ur-banisme.

Non respect des délais, l’un des griefs retenuscontre les entreprises contractantes.

Phot

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Sid

Phot

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Sid

SOUS-TRAITANCE

Sonatrach annule un important contrat

Ce contrat a été obtenu parSchlumberger en date du 25 sep-tembre 2012, pour un montant de37 millions de dollars. L’attributionde ce marché «est annulée en rai-son de l'invalidation du processuspar la Commission des marchéshabilitée», a-t-on notifié hier aubénéficiaire.

Le contrat, tant contesté, a étéattribué par la division DivisionPetroleum Engineering etDéveloppement (PED), relevantde l’activité Amont de laSonatrach. La division du PED estdéjà dans l’œil du cyclone parrapport à d’autres contrats qu’ellea attribués à des sociétés étran-gères.

On ignore, pour l’heure, si lajustice a été saisie sur cette affai-re. Cette affaire de Schlumbergerne peut être dissociée du pro-gramme décidé par l’activitéAmont de la Sonatrach publié lasemaine dernière à l’adresse desprestataires internationaux.

A travers une opération de pré-qualification, la Sonatrach comptesélectionner des sociétés de ser-vices pour la réalisation de pres-tations de services de fluides deforage, de complétion, de worko-ver et de gestion des rejets. Ils’agit d’un plan de charge globalpour une durée de trois ans, avecun budget qui dépasse deux mil-liards de dollars.

Le nouveau programme de laSonatrach comporte la réalisation

de prestations de services pour720 puits forage, nécessitant 110appareils de forage. De même, ilest question de traiter 856 puitsen workover, avec la mobilisationde 43 appareils de workover.

C’est la plus importante opéra-tion lancée par le départementAmont en 2013, pour tenter deredynamiser la production etréduire la tendance du déclin desgisements importants de Hassi

Messaoud et Hassi R’mel. Dansce programme, Schlumberger estbien placée pour arracher descontrats à hauteur d’un milliard dedollars, tant en intervenant à l’in-ternational qu’à travers Mi-Algeria, sa joint-venture localeavec la Sonatrach.

Par conséquent, si la justiceest saisie sur cette affaire deZarzaïtine, Schlumberger risqued’être black-listée et empêchéede participer à ce vaste program-me de la Sonatrach.

C’est le cas désormais pourSaipem, SNC Lavalin etOrascom.

M. Benzaki

La Sonatrach a décidé dimanche d’annuler un importantcontrat arraché auparavant par la société franco-américaineSchlumberger dans des conditions jugées non conformes auxprocédures en cours. Il s’agit d’un marché portant sur la réalisa-tion d'une acquisition sismique 3D sur les champs d'Edjelleh etZarzaïtine, au sud d’Illizi, sur une superficie de 774 km2.

Sonatrach compte sélectionner des sociétés de servicespour la réalisation de prestations de services.

ÉLECTIONS POUR L’APPROBATION DE LA GRÈVE

Détermination des travailleurs d’ArcelorMittal Annaba

Prévues pour ce dernier dimanche, lesélections pour approuver la grève àlaquelle a appelé le bureau syndical dési-gné de l’entreprise ArcelorMittal Annaban’ont été tenues que ce lundi. A cet effet,et tôt hier, les urnes installées au niveaudes unités et ateliers ont commencé àrecevoir les travailleurs électeurs.

Une nette adhésion au mot d’ordre dedébrayage est observée auprès des premiersvotants, rencontrés à leur sortie des bureaux duscrutin. «Notre vote en faveur de la grève estmotivé par le refus de la direction de recon-naître nos revendications.

Il faut voir les conditions dans lesquellesnous produisons de l’acier. Tout simplement,c’est l’enfer ! Et malgré notre pénible travail, ladirection refuse de nous payer en conséquen-ce. Le partenaire étranger évoque des pro-

blèmes dans la production, et pourtant, il abénéficié des largesses des pouvoirs publicsdans la consommation de l’eau, de l’énergie etdes réductions de taxes, sans investir lemoindre dinar. Depuis son arrivée au complexeen 2001, il a amassé des sommes farami-neuses qu’il a transférées vers le siège dugroupe au Luxembourg.

Et durant sa présence à El Hadjar, il s’adon-nait à des opérations de dépouillement desbiens en pièces de rechange laissées sur placepar l’entreprise étatique et estimées à des mil-lions de dollars. C’est aussi le cas dans lesmines de l’Ouenza et Boukhadra, égalementacquises par le Franco-indien.

Ces mines sont aujourd’hui dans un étatlamentable. On dirait qu’elles ont subi un bom-bardement. L’extraction du minerai de fer se faitn’importe comment, sans suivre les règles élé-mentaires pour cela», ont tenu à rappeler cer-

tains travailleurs fulminant au sortir desbureaux de vote.

Dans la même journée d’hier, et voyant quele syndicat et à travers lui les 5 400 travailleursétaient décidés à aller à une grève générale etillimitée paralysant le complexe, l’employeur acommencé à amadouer les représentants dupartenaire social. Craignant le pire, Il a accouruau siège de l’inspection du travail d’El Hadjarpour reprendre les négociations suspenduesdepuis mercredi dernier en raison de sonintransigeance.

Les élections pour l’approbation de la grève,entamées ce lundi matin se poursuivront jus-qu’à 22 heures pour permettre à l’équipe denuit de pouvoir se prononcer. Sachant que letravail au sein du complexe se fait en brigadede trois fois huit.

A. Bouacha

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Le Soird’Algérie Contribution Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 6

Cette profession de foi pleine de bonsens et de logique est contrebalancée parune législation aveugle qui remonte à denombreuses décennies. Ces textes ontfaçonné une mentalité en vogue dans unsecteur où il est coutume de déprécier lecycle primaire. La tradition jacobine del’organisation scolaire a accouché d’unevision militarisée de la hiérarchie : situéeen bas de celle-ci, l’école primaire est per-çue comme entité négligeable et ses per-sonnels déclassés sta-tutairement. Sinon,comment interpréter lefait que le titulaire d’undoctorat soit interditd’enseigner dans cecycle quand bien mêmeil formulerait ce choixpar vocation ?

Par ailleurs, cettementalité, née intra-muros (au sein du sec-teur), a déteint sur lasociété algérienne.Ainsi, quand une per-sonne sensée loue lesmérites des ensei-gnants du primaire pourla complexité de leurmission ou qu’il sou-ligne l’importance de cecycle de base, cer-taines personnes «bienpensantes» haussentdes épaules. N’est-cepas là d’un mépris cou-plé à une ignorance desdonnées élémentairesde la pédagogie scolai-re ? Dévalorisée qu’elle est, depuis deslustres, l’école primaire nous le rend bienen nous faisant récolter des fruits amers,une fois le lauréat arrivé à l’université. Onse souvient du «buzz» fait par le Radar deLiberté avec une lettre publiée, il y a decela une année. Un étudiant en 5e annéed’ingéniorat à l’USTH Bab-Ezzouar écri-vait : «Madame la ‘‘douniére’’», au lieu dela «doyenne», sans compter les énormitésqui ont jalonné sa missive.

Ce déficit en maîtrise des fondamen-taux des langues – et plus encore enmathématiques — trouve son origine dansune prise en charge pédagogiquedéfaillante dans ce cycle décisif qu’estl’école primaire. C’est là que se joue l’es-sentiel de la maîtrise et le goût des mathé-matiques, des sciences et des langues. Nile collège, encore moins le lycée et l’uni-versité ne sont capables de combler, àlarge échelle, de telles carences dedépart. Un arbre mal planté et mal entre-tenu ne pourra jamais grandir sainement,ni donner de bons fruits. Evidemment quedes exceptions existent, Dieu merci ! Pour

paraphraser un célèbre pédagogue fran-çais, le bon sens nous apprend que «detoute la scolarité de l’élève, les premièresclasses d’école sont les plus grandes» —comprendre les plus importantes.

Dans les pays où ce cycle est déprécié,la tutelle y affecte lesenseignants les moinsoutillés alors que cemétier exige compétence,expérience professionnel-le et dévouement. Etcomble de l’ineptie, elle ymute d’office un ensei-gnant du cycle supérieuren signe de sanction disci-plinaire. En guise de puni-tion, le PES est somméd’enseigner dans le collè-ge et le PEM de «des-cendre» en primaire. C’esttout dire ! L’école primai-re/purgatoire n’est pasune simple vue de l’esprit.

A l’opposé, dansd’autres pays, ce sont lesplus chevronnés qui y sontaffectés. Jadis, ledirecteur d’école– lorsqu’il n’estpas déchargé decours – se faisaitun point d’hon-neur d’encadrerles deux classes

qui exigent le plus d’expérience :la 1re année (dite d’initiation) etcelle du CM2, pour cause de tran-sition vers le collège. Commentexpliquer au profane cette impor-tance de l’école primaire, lui qui aété conditionné par le diktat desexamens de fin de cycle avec leurlot de pression insupportable surles frêles épaules des écoliers, destress, de bachotage, d’angoisseau sein de la famille et de conflitssouvent violents ? En témoignentles suicides en série d’élèves enCorée du Sud et au Japonchaque année scolaire. C’est larançon à payer par les pays quisacralisent – dès le préscolaire —la compétition, la concurrence etla performance version écono-mique. L’école primaire a un rôlede préparation en développantchez l’écolier des comportements — tantaffectifs qu’intellectuels – qui constituentles seuls instruments d’accès à laconnaissance. A moins de l’amener à

mémoriser de façon passive et mécaniquedes leçons insipides, abstraites, inacces-sibles pour son niveau. Son autre rôle estde dispenser une formation de base –plus qu’une information initiale (le «par-cœurisme» et ses ravages). C’est à cetâge que se mettent enplace – si elles sont déve-loppées – «les substruc-tures de tout apprentissa-ge» (Piaget). Au-delà de cetâge, des aptitudes spéci-fiques à certains apprentis-sages (les mathématiquesnotamment et les sciences)ne verront pas le jour chezl’élève – ou rarement.

Peut-on parler de l’écoleprimaire sans signaler l’ap-port inestimable des activi-tés sportives et artistiques ?Elles participent à la forma-tion de la sensibilité et àl’épanouissement global del’enfant – y compris sur leplan intellectuel. L’écolier est fragile physi-quement et psychiquement d’où les soins

attentifs à prendredans son encadre-ment psychopéda-gogique (pro-grammes etméthodes d’ensei-gnement, horaires,activités, cadre devie, personnalité del’enseignant(e)). Lesprogrès de la psy-chologie appliquée àla pédagogie scolai-re recommandentd’être prudent dansla charge de travailà lui imposer. «Ilvaut mieux ensei-gner peu mais bien»disaient nos anciensmaîtres, en écho àMontaigne qui écri-vait il y a de celaquelques siècles :«Vaut mieux unetête bien faite,qu’une tête bienpleine». Plus prèsde nous, un péda-gogue algérien

aimait à dire : «Donnez-moi une bonneécole primaire et je vous formerais desuniversitaires de qualité.» C’est tout l’en-jeu de la réforme de l’école lancée en

2003. A-t-elle répondu positivement à laquestion de notre pédagogue ?

Un défi majeurSelon des études menées par

l’Unesco, les pays qui ont réussi leur réfor-me de l’école sont ceux qui ont précédé samise en œuvre par un intense travail desensibilisation/conscientisation et qui ontmis en place un suivi rigoureux. C’estdans ce sens que doit s’orienter la largeconsultation menée pendant deux mois –février et mars 2013 — au sein de la com-munauté éducative. Elle a eu à planchersur le dossier sensible du cycle obligatoire(école primaire et collège).Une premièreen Algérie, faut-il le souligner ! Son butétant de recenser les propositions du ter-rain et prendre le pouls d’une opinionpublique sceptique quant aux fruits de laréforme. C’est au contact permanent avecles acteurs du système scolaire, par descanaux appropriés – et pas seulement

administratifs – queles dysfonctionne-ments peuvent êtreanticipés ou corrigés.En Algérie, à ce jour,rares sont les voix quiont remis en cause lesrecommandations dela commissionBenzaghou – pour lepeu qui en a filtré.Mais dix ans après lamise en œuvre de laréforme, force est deconstater qu’il y a unfossé entre les bellesintentions et la réalitédu terrain, censé être

impacté positivement. Ce décalage n’apas échappé aux milliers de participants àla consultation nationale dont les proposi-tions et critiques ont été recensées. Ellesconstitueront le menu des premièresAssises nationales de l’école qui verra l’in-tervention des experts nationaux qu’étran-gers.

Des experts qui auront à évaluer cespropositions à l’aune de l’expertise acadé-mique et de formuler des recommanda-tions. Il est clair que la tâche est ardue,mais rien ne doit contrarier la noble mis-sion des éducateurs. N’ont-ils pas voca-tion de rendre le sourire à nos écoliers etles débarrasser de ces corvées qui leursfont détester l’école : le bachotage, le«parcœurisme», les cours de soutienpayants, le poids du cartable (un problèmeen voie de solution), l’inflation de matières,le manque d’activités périscolaires, l’hy-giène, la sécurité. Et la liste est longue descomplaintes chantées tristement par desécoliers impuissants face à leur mal-être.Ces assises tant attendues serviront ellesde déclic à «l’école de demain» ? Uneexpression galvaudée tellement elle avieilli sous la forme d’un simple slogancreux. Et en pédagogie scolaire «demainc’est aujourd’hui» et le statu-quo ou l’hési-tation ne sont pas de mise. Verra-t-onenfin nos écoliers se réconcilier avec leurseconde famille, l’école ? C’est tout le bienque nous leur souhaitons : y vivre heureuxet épanouis. Ne sont-ils pas les futurscadres et citoyens du pays ?

A. T.

Phot

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Peut-on parler de l’écoleprimaire sans signaler

l’apport inestimable desactivités sportives et

artistiques ? Ellesparticipent à laformation de lasensibilité et à

l’épanouissement globalde l’enfant – y comprissur le plan intellectuel.

L’écolier est fragilephysiquement et

psychiquement d’où lessoins attentifs à prendredans son encadrement

psychopédagogique(programmes et

méthodesd’enseignement,

horaires, activités, cadrede vie, personnalité de

l’enseignant(e))

En Algérie, à ce jour,rares sont les voix qui ont

remis en cause lesrecommandations de la

commission Benzaghou –pour le peu qui en a

filtré. Mais dix ans aprèsla mise en œuvre de laréforme, force est deconstater qu’il y a unfossé entre les belles

intentions et la réalitédu terrain, censé être

impacté positivement. Cedécalage n’a pas

échappé aux milliers departicipants à la

consultation nationaledont les propositions et

critiques ont étérecensées. Elles

constitueront le menudes premières Assises

nationales de l’école quiverra l’intervention des

experts nationauxqu’étrangers.

Ce déficit en maîtrisedes fondamentaux des

langues – et plus encoreen mathématiques —

trouve son origine dansune prise en charge

pédagogique défaillantedans ce cycle décisif

qu’est l’école primaire.C’est là que se joue

l’essentiel de la maîtriseet le goût des

mathématiques, dessciences et des langues.

Dans son discours délivré lesamedi 31 août 2013 lors de laconférence nationale des cadresde l’éducation nationale, le Premierministre a mis l’accent surl’importance du cycle de basequ’est l’école primaire. Il diranotamment – et à juste titre – : «Cesont les meilleurs enseignantsqu’il faut affecter dans les écolesprimaires. Comme cela se fait unpeu partout dans le monde.»

Par Ahmed Tessa, Pédagogue

L’ÉCOLE PRIMAIRE

Le chaînon manquant du développement humain

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Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE7

Plusieurs cités de la communed’Aïn El Assel ne sont pas prisesen charge convenablement dansle cadre du programme d’urgencerelevant du chapitre de l’améliora-tion urbaine.

Des citoyens de plusieurs cités résiden-tielles de la commune en question, des docu-ments à l’appui, une pile de requêtes et dedoléances, sont unanimes à dénoncer lescritères usités par les responsables locauxdans le choix des priorités et les raisons quiont prévalu dans l’octroi de projets à cer-taines agglomérations au détriment d’autres,dès lors que certaines ont été refaites, il y amoins de deux années avec une colossalemobilisation des finances de l’Etat et dont,malheureusement la qualité des travaux lais-se à désirer et surtout pantois au vu du résul-tat final.

Dans le même sillage, nos interlocuteurssont unanimes à signaler que les autoritésont pris le soin de mettre le paquet pour lecentre-ville, particulièrement le tronçon de laRN 44 qui le traverse, alors que les quartiersde la périphérie ont été complètement délais-sés. «Un saupoudrage qui en dit long sur lafaçon de concevoir, et l’utilité, et les objectifsdes projets par nos responsables. Aussi, les

édiles locaux sont-ils absents lors des arbi-trages. Eux qui connaissent les priorités etles spécificités de leur commune», ont-ilsajouté, les visages crispés et marqués par ledégoût.

Il est à noter que les routes de la commu-ne sont dans un état déplorable.Pratiquement toutes les chaussées sont jon-chées de nids-de-poules et autres cre-

vasses, donnant à la ville un visage des plushideux et désolant à certains endroits.

Quoi qu’il en soit, de l’avis des citoyens dela commune : «Les autorités nous ont léséespar le nombre dérisoire de projets au pro-gramme de l’amélioration urbaine. Nousnous sentons comme les parias de cettewilaya».

Daoud Allam

RégionsTIPASA

Les parentsd’élèves

investissentles marchés

hebdomadairesLes marchés hebdoma-

daires de Koléa, Cherchell,Hadjout et Gouraya, font le pleind’effets vestimentaires et sco-laires en prévision de la rentréescolaire 2013. A Koléa, lesparents se ruent sur les car-tables, les tabliers, et autresvêtements pour filles et gar-çons, mais aussi sur les bou-tiques de souliers pour enfants.Plusieurs étals d’affaires sco-laires sont déjà installés et affi-chent les cahiers, les stylos,crayons et autres affaires sco-laires. A Hadjout, au niveau dumarché du 18-Février, lesparents se bousculent déjà. Desprix concurrentiels sont affichés.D’autres étals utilisent le systè-me de la criée .A Cherchell,c’est le marasme, car Souk elKhemis est en voie de suppres-sion. Les braderies occasion-nelles suppléent l’absence desouk el Had. Les parents pren-nent d’assaut le marché dusamedi de Sidi Ghilès.On constate, par ailleurs, que laville de Gouraya n’est pas enreste de ce fourmillement declients, qui recherchent lesmeilleurs prix des vêtementspour leur progéniture.

Larbi Houari

La première chose qui sauteaux yeux, c’est bien la saleté quientoure ce lieu. On est quasi-ment assailli par l’odeur desdétritus, qui «encerclent» ce mar-ché. Ensuite, on remarque aisé-ment toute l’insécurité et l’anar-chie qui règnent dans cet endroitet aussitôt arrivé, on n’a qu’une

seule envie : déguerpir au plusvite.

De jeunes voyous des quar-tiers avoisinants, postés commedes sentinelles, guettent les va-et-vient des citoyens en espéranttomber sur une «proie» facile.«Que voulez-vous y faire ? On nepeut malheureusement rien

contre eux. Ils sont là du matin ausoir à jouer au chat et à la sourisavec les policiers», répond unevieille dame interrogée sur lesujet.

Une réponse qui en dit longsur l’état d’exaspération de lapopulation côtoyant ce marché.

Un autre client qui se trouvaitsur les lieux accompagné de sapetite fille a indiqué quant à lui :«Moi, j’ai vécu une certainepériode chez nos voisins tuni-siens, et vous pouvez me croire,

là-bas c’est un réel plaisir deprendre sa fille au marché et faireses achats, dans une hygièneremarquable, un cadre qui inciteà la consommation.

Trouvez-vous normal qu’àcôté d’un boucher on puisse trou-ver une canalisation d’eauxusées à ciel ouvert ?»

Il est à noter que même lesétals savamment achalandésmanquent cruellement de propre-té.

A. Rahmane

RELIZANE

Saleté, anarchie et insécurité au marché d’El Graba

Le phénomène est devenu siomniprésent que l’absence dechâssis relèverait de l’anormal.Sans exagération aucune, leurexistence est souvent antérieureà la construction du quartier, lesoccupants des lieux ne trouve-raient donc rien à redire.

Comme l’a si bien remarquéun habitant de la cité des alléesdu 20 Août-1955, commentant ladisparition soudaine d’un camionqui occupait les lieux pendantdes années, «ou est passé ce

cher camion ? Vraiment il memanque, lui qui nous titillait lavue tous les jours».

Ainsi, les carcasses seseraient dotées d’une certaine«légitimité historique» qui leurépargne d’être délogées pourquelque cause que ce soit.

Dans la zone basse, consti-tuée de quartiers populairesayant été affectés pendant desannées aux marchés hebdoma-daires, on compte jusqu’à quatremodèles par cité.

Les commerçants ont mêmetrouvé la parade : utiliser ces der-niers comme dépôt de marchan-dises, fruits et légumes, effetsvestimentaires et même pain,farines et semoules.

Des stands du pauvre alignéspour meubler le manque d’orga-nisation et d’aménagement desespaces réservés aux marchés.Les rats et souris y ont trouvérefuge.

C’est dire aussi que ce qu’onmange, notamment la baguettede pain cédée à 50 DA en tempsde fêtes religieuses, n’est pasaussi exempt de microbes etautres virus.

L’exemple le plus édifiant, onle trouve à la cité des Frères-Ayachi (la CIA : la Compagnieimmobilière algérienne).

Le délabré souk quotidienoffre une image hideuse du faitde la prolifération des Estafetteset Zastavas (oui, elles existentencore) implantées depuis unedécennie et servant d’abris lesjours de pluie et de dépôt multi-fonctionnel.

C’est dire que les atteintes àl’environnement et à la santépublique sont diversifiées. Lesautorités compétentes se doiventde réagir prestement.

Zaïd Zoheir

QUARTIERS DE LA VILLE DE SKIKDA

Les carcasses qui font partie du décorUn point commun entre les cités de la ville de Skikda : la pré-

sence de carcasses de véhicules tous gabarits confondus. Semi-remorques, véhicules légers anciens modèles (Renault 4, La 403,la Fiat…), il y en a pour tous les goûts.

A quelques encablures du centre-ville de Relizane, plus exac-tement dans le quartier populaire d’El Graba, se trouve le marchéde fruits et légumes, implanté dans une ruelle exiguë où uneseule voiture peut difficilement passer.

En prévision de la rentrée scolaire 2013-2014 qui débutera dimanche prochain, etdans le cadre de la solidarité scolaire avecles familles démunies et nécessiteuses, laDirection de l'éducation de la wilaya de Aïn-Témouchent a recensé environ 37 000élèves qui seront concernés par la prime desolidarité scolaire de 3 000 dinars que lespouvoirs publics octroient chaque année sco-

laire. Cette prime concerne les enfants issusdes familles victimes du terrorisme, lesorphelins et ceux dont le salaire mensuel desparents n'excède pas 8 000 dinars.

Selon une source auprès de la Directionde l'éducation, toutes les listes ont été déjàétablies et envoyées aux services des daïraspour être finalisées.

En matière de solidarité scolaire, la

Direction de l'éducation a consacré 2 000trousseaux scolaires dont 1 500 pour le cyclemoyen et 500 pour le secondaire, ceci enattendant le quota des services de la DAS(Direction des affaires sociales) qui habituel-lement fait don de 10 000 à 12 000 trous-seaux en plus de tenues vestimentaires pourles enfants issus des couches défavorables.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

37 000 élèves bénéficieront de la prime scolaire

MOSTAGANEMDe nouveaux cas

de diabèteet d’hypertension

artérielle dépistésà Sidi Ali

Près d’une vingtaine de nou-veaux cas de diabète et maladesd’hypertension artérielle ont étédépistés dans la daïra de Sidi Ali,dans la wilaya de Mostaganem,dans le cadre d’une campagnede dépistage gratuit initiée parl’association «En Nasr» desmalades diabétiques de Sidi Ali.Lancée il y a quelques semaines,la campagne va se poursuivredans d’autres daïras limitrophes,indique-t-on. Sur plus de 200personnes ayant subi le test deglycémie, une vingtaine ont étédéclarées positives, alors qued’autres consultées pour l’hyper-tension artérielle ont été dépis-tées également positives. Lespersonnes atteintes par ces deuxpathologies seront suivies parleurs médecins et devront s’as-treindre aux traitements appro-priés. Quand aux autres, il a étéprodigué les conseils d’usagepour s’en prévenir, selon lesecrétaire général de l’associa-tion «En Nasr», BenguouaAbdallah. Cette campagne a étéappréciée par les citoyens et lesautorités locales de la région.Une opération qui, de l’avisgénéral, devrait être reproduitedans les autres daïras.

A. B.

Ph

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R.

EL TARF

Aïn El Assel à l’abandon

Page 8: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Ainsi, 764 personnes dont 43de sexe féminin et 42 mineurs ontété impliquées dans des actesdélictusous mandat de dépôt.

Selon le bilan de la police, cesdélits traités durant le mois dernieront été dominés par les affaires devols (vol simple, à la tire, pareffraction…), association de mal-faiteurs, escroqueries, abus deconfiance, coups et blessuresvolontaires, violences à l’encontred’ascendant, menaces, violationde domicile et viol.

Concernant la lutte contre lesstupéfiants, les services de policeont eu à traiter durant le moisécoulé 30 affaires liées à la com-

mercialisation, détention etconsommation de drogue et depsychotropes.

Ainsi, parmi les 48 personnesimpliquées, 45 seront placées endétention provisoire. La quantitéde drogue saisie est de 619,54 gde résine de cannabis et 558 com-primés psychotropes.

En ce qui concerne les acci-dents de la route pour ce moisd’août 2013, 121 cas ont été enre-gistrés sur le réseau urbain de lawilaya, et lors desquels 124 per-sonnes ont été blessées et 6 décé-dées enregistrant une augmenta-tion par rapport au mois d’août del’année dernière où le nombre de

morts était de trois personnes etles blessés 110.

Selon les services de police, lescauses directes de ces accidentsde la route sont dues essentielle-ment à des erreurs humaines avec82,64%, des conditions clima-tiques avec 9,09% et enfin l’étatdes véhicules (éclairage, freins,entretien…) avec 8,26 % des cas.

Concernant le volet répression,les agents de l’ordre ont dressé 2278 procès-verbaux et procédé auretrait de 576 permis de conduire(380 pour une durée de trois moiset 196 pour une durée de sixmois). Aussi 57 véhicules ont étémis en fourrière et 98 autres inter-dits de circuler pour une périodeprovisoire.

Imed Sellami

Les services de la Sûreté de la wilaya de Sétif ont traitédurant le mois d’août écoulé, pas moins de 549 affairesliées à la criminalité et à la délinquance.

Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE8Faits divers

BILAN MENSUEL DE LA SÛRETÉ DE WILAYA DE SÉTIF

Augmentation des accidents de la circulation

COMMUNE DE BOUTELDJA (EL TARF)

19 blessés suite au dérapage d’un bus

Un bus de marque Higer, assurant la liaison entreles villes d’El Tarf et Annaba sur la RN 44, a déra-pé, hier, vers 9 h du matin, dans la localité d’OuledGhieth, relevant administrativement de la communede Bouteldja. Selon le chargé de la communicationde la Protection civile, «le bus a dérapé et s’est ren-versé sur le flanc gauche causant des blessures à19 personnes dont 10 femmes. Les secours ontmobilisé 4 ambulances et plusieurs autres véhi-cules pour transporter les blessés vers la polycli-nique de la commune de Bouteldja».De leur côté, les services de sécurité ont ouvert uneenquête, pour connaître les circonstances exactesde l’accident.

Daoud Allam

ACCIDENT MORTELÀ AÏN EL-ARBA

(AÏN-TÉMOUCHENT)

Un jeune écrasé dans sonvéhicule par un camion

Un grave accident de la circulation a coûté la vie àun automobiliste, originaire de Oued Sebbah avant-hier, vers 16 heures, à la sortie de Aïn-El-Arba, surla RN108 reliant Aïn El-Arba à Oued Sebbah. L'accident est survenu quand T. A., âgé de 30 ans,roulant à destination de Aïn-El-Arba, venant deOued-Sebbah, fut surpris par un poids lourd quiroulait en sens inverse, à toute allure, et qui le heur-ta de plein fouet. Les éléments de la Protection civi-le qui se sont dépêchés sur les lieux ont immédia-tement transporté le blessé vers les urgencesmédicales de l'hopital de Aïn-Témouchent, mais cedernier succomba à ses blessures.Une enquête a été ouverte par la Gendarmerienationale de la ville de Aïn-El-Arba pour déterminerles causes exactes de ce tragique accident

S. B.

BOUIRA

Deux jeunes arrêtés pourassociation de malfaiteursAvant-hier, aux environs de midi, R. M., âgé de 33ans, en compagnie de sa femme, a fait l’objet d’uneagression alors qu’il se promenait au niveau dulotissement 130 logements, en plein centre-ville deBouira. La victime avait reçu plusieurs coups depoing qui l’avaient mis à terre, avant que ses agres-seurs, deux jeunes, âgés de 23 et 25 ans, ne sub-tilisent son portable et celui de sa femme, ainsiqu’une somme d’argent de 5 000 dinars et unecarte de recharge de 120 dinars. Alertés, des élé-ments de la 2e Sûreté urbaine qui se sont immédia-tement déplacés sur les lieux ont, suite à plusieursrecoupements, réussi à arrêter dans la même jour-née les deux mis en cause. Présentés devant leparquet près le tribunal de Bouira, l’un des agres-seurs a été mis sous mandat de dépôt alors quel’autre a bénéficié d’une citation directe pour desdélits d’association de malfaiteurs et vol sur la voiepublique. Y. Y.

Deux personnes sont mortes àGuelma, par asphyxie aumonoxyde de carbone éma-nant d'un chauffe-bain défec-tueux, et une troisième a étégrièvement blessée. Les victimes se trouvaientdans un appartement de la citéAïn Defla, sur les hauteurs dela ville. Il s’agit d’un coupled’émigrés septuagénaires,décédés ce dimanche matin,et la troisième victime, leurneveu âgé de 18 ans, a étégravement blessée. Les deux victimes ont étédécouvertes en «arrêt cardio-

vasculaire» et n'ont pu êtreréanimées par les secouristesde la Protection civile. La troi-sième personne dont le pro-nostic vital est engagé a étéévacuée par les urgentistes del’hôpital Okbi de Guelma versle CHU de Annaba où elle faitl’objet de soins intensifs.L'intervention des éléments dela Protection civile a provoquéune grande panique chez leshabitants de ce quartier. Lesintoxications au monoxyde decarbone sont responsables,chaque année, d’un nombreimportant de décès.

Les services de la SDE onttoujours attiré l'attention descitoyens sur la dangerosité dumonoxyde de carbone enconseillant de ramoner lesconduits et de ne pas boucherles ventilations à l’intérieur desmaisons. Une grande majoritéd’Algériens sont aujourd’huiéquipés de chauffe-bain, dechauffage à combustion, cuisi-nière… ils se trouvent doncpotentiellement concernés parle risque d’intoxication aumonoxyde de carbone.

Noureddine Guergour

GUELMA

Deux morts et un blessé grave, suite à l’inhalation de monoxyde

de carbone

TESSALA (SIDI BEL-ABBÈS)

Un apiculteur tuépar les abeilles

Dans l’après-midi de dimanchedernier, un apiculteur, âgé de 72ans, est mort des suites de l’agres-sion des essaims d’abeilles dans lalocalité de Tessala (SBA). Selonnos sources, l’apiculteur était entrain d’enfumer les ruches pourextraire le miel lorsqu’il a été atta-qué par un important essaimd’abeilles qui ne lui ont laisséaucune chance de survie. Il étaitseul et n’a pas pu se protéger desabeilles.On le retrouvera mort avec lesmembres inférieurs portant delégères brûlures.La dépouille a été transférée versla morgue du CHU de Sidi Bel-Abbès.

A. M.

La femme et le premiercomplice ont été placés endétention préventive par leprocureur de la République deSkikda, alors que le deuxièmea été placé sous contrôle judi-ciaire. Les chefs d’accusationretenus contre eux sont«homicide volontaire avecpréméditation, harcèlement etdissimulation de cadavre,brouillage des indices ducrime et non-dénonciationd’un délit».

Les faits de cette affairesont dignes d’un roman deJames Hadley Chase. Commedéjà rapporté, la disparition dela victime, un quinquagénairerésidant à la nouvelle cité deRamdane-Djamel, remonte aumois de novembre 2012.L’absence de la victime lorsdes décès de son frère aîné,de son neveu et de son beau-

frère, ainsi qu’au cours de lacérémonie de réussite auxépreuves du bac de sa fille, aéveillé les soupçons de safamille qui a, par l’intermédiai-re de son frère, déposé plaintele 31 juillet.

Durant cette période, lesauteurs ont inventé un strata-gème qui donnait l’impressionque l’homme était bien vivantet échangeait régulièrementdes contacts avec son ex-épouse et ses trois enfants,deux filles et un garçon, viades SMS. Pour cela, il leur afallu un complice, appréhendéau niveau de la voie principalede Ramdane-Djamel, en pos-session d’une lettre de félicita-tions adressée à la fille de lavictime pour sa réussite auxépreuves du baccalauréat2013. C’est ce qui a encoreconfirmé les soupçons des

enquêteurs sur la probabilitéqu’une machination de toutespièces montée par la bande.

Son interrogation a abouti àla confirmation que c’était luiqui jouait le rôle de la victime(comme quoi elle était encoreen vie et se trouvait au sudpour l’acquisition d’un busd’une valeur de 10 millions dedinars), en répondant auxSMS que l’ex-épouseenvoyait.

Le premier complice étaitégalement celui qui mettait àla disposition de l’ex-épousesa carte d’identité, pour quecette dernière puisse retirer del’argent d’Algérie Poste, via leCCP du quinquagénaire ense-veli sous la baignoire.

La brigade criminelle a puremonter le fil du crime endécouvrant que le corps de lavictime se trouvait dans sonappartement.

La perquisition du domicilea permis, avec la collaborationde la police scientifique, derelever que la baignoire a étécouverte d’une couche enbéton armé. En y creusant unpetit trou, une odeur de

décomposition s’en dégagea :le corps de la victime y était,découpé en 9 (la tête, la cuis-se droite, la cuisse gauche, lethorax droit, le thorax gauche,le bassin, les membres et lespieds), ayant également subides coups au ventre et sur lecrâne.

Les parties dépecées ontété soigneusement enfouiesdans des sacs noirs en plas-tique. La mutilation du corps aété l’œuvre, selon les élé-ments d’information que nousdétenons, de l’ex-épouse etdu premier complice. Ledeuxième complice s’est char-gé, quant à lui, d’enduire labaignoire de céramique dansle but de cacher les indices ducrime.

Les objets saisis par lesservices compétents ayantservi au crime sont un mar-teau, une scie et un objetcontondant.

Le mobile n’est autre quel’appartement que la victimeprojetait de vendre après larupture de la relation conjuga-le.

Zaid Zoheir

LE CADAVRE A ÉTÉ DÉPECÉ ET ENFOUI SOUS LA BAIGNOIREÀ RAMDANE-DJAMEL (SKIKDA)

Les trois auteurs du crime sous les verrousLes auteurs du crime perpétré dans la commune deRamdane-Djamel (lire notre article : un cadavre sousla baignoire paru dans notre édition du 31 août 2013)ont été enfin identifiés par la brigade criminelle de lapolice judiciaire de la Sûreté de wilaya de Skikda. Ilssont au nombre de trois, dont son ex-épouse, lesdeux autres personnes sont âgées de 46 et 55 ans.

Page 9: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 9

«C’est avec une nécessitéabsolue que je viens solliciterl’intervention des autorités com-pétentes à l’effet de combler unelacune relevée d’un texte àcaractère législatif adopté en1997, sous forme d’une ordon-nance qui, suite à sa mise enœuvre, a lésé beaucoup decitoyens algériens dans leursdroits. Il s’agit de l’ordonnance97/13 du 13 mai 1997, qui amodifié et complété la loi 83-12relative à la retraite, et qui a ins-titué par la même la retraite pro-portionnelle.

La lacune ou l’omission, c’estselon, dont il est question est lanon-prise en compte dans cettenouvelle forme des périodes

accomplies au titre du servicenational, malgré des textes clairset toujours en vigueur. En effet,l’ordonnance 74-103 du 15novembre 1974 portant code du

service national, publiée au Jour-nal officiel (JORA) du 10décembre 1974, dispose dansson article 147 que «le tempsdu service national est compté

pour la durée effective dans lecalcul de l’ancienneté de serviceexigé pour l’avancement et laretraite» ; l’article 135 du mêmetexte stipule que «la périodeaccomplie au titre du servicenational est prise en considéra-tion dans les conditions définiespar les textes à caractère législa-tif ou réglementaire, notammentpar les articles 135 et suivants duprésent code», ce qui constitueun renvoi clair et net, entreautres, à l’article précédemmentcité.

Chose curieuse et incompré-hensible, les dispositions de cetimportant texte ne sont pas dutout prises en considération parl’ordonnance 97/13, sachant que

l’article 2 de cette ordonnance nemodifie pas, il complète la loi 83-12 : ‘‘La loi n°83-12 du 2 juillet1983, susvisée, est complétéepar un article 6 bis’’ A l’attentiondu rédacteur de la rubrique ‘‘Soirretraite’’, SVP ne soyez pas plusroyaliste que le roi, la CNR estdans le tort, il faut vous souciezdes milliers d’Algériens qui ontsacrifié 2 longues années de leurvie pour le bien de ce pays.

Question : pourquoi les gensqui ont poursuivi la CNR en justi-ce ont obtenu gain de cause ?Citoyen victime d’une mauvaiseinterprétation des textes par lesdécideurs de la CNR.»

M. KheireddineAlger

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

LIBRE DÉBAT

Années du service national dans le calculde la pension de retraite

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LLaa pprriissee eenn ccoommppttee ddeess aannnnééeess dduu sseerrvviiccee nnaattiioonnaall ddaannss llee ccaallccuull ddeess ppeennssiioonnss ddee rreettrraaiittee ccoonnttiinnuuee ddee ssuusscciitteerr ddeess rrééaaccttiioonnss ddee llaappaarrtt ddeess lleecctteeuurrss :: eenn pplluuss ddee llaa ccoonnttrriibbuuttiioonn qquuee nnoouuss ppuubblliioonnss ccii--ddeessssoouuss,, nnoouuss rraappppeelloonnss lleess aarrttiicclleess ddee llooii qquuii ddééffiinniisssseenntt lleess

ccoonnddiittiioonnss ddaannss lleessqquueelllleess cceess aannnnééeess dduu sseerrvviiccee nnaattiioonnaall ssoonntt iinnttééggrrééeess oouu nnoonn ddaannss ccee ccaallccuull,, sseelloonn qquuee ll''oonn ppaarrttee àà llaa rreettrraaiittee ààll''ââggee llééggaall ddee 6600 aannss,, oouu qquuee ll''oonn pprreennnnee ssaa rreettrraaiittee aavvaanntt 6600 aannss.. IIll ffaauutt pprréécciisseerr ppaarr aaiilllleeuurrss qquuee llaa CCNNRR nnee ffaaiitt qquu''aapppplliiqquueerr llaa llooii.. SSii

cceettttee ddeerrnniièèrree ddooiitt êêttrree mmooddiiffiiééee,, ll''iinniittiiaattiivvee eenn rreevviieenntt aauu ggoouuvveerrnneemmeenntt eett// oouu aauu PPaarrlleemmeenntt..

COURRIER DES LECTEURS

Régularisation pour lespersonnels civils assimilés

rattachés au ministère de la Défense nationale

De la part d'un ancien militaire contrac-tuel, et ex-employé civil assimilé, ayantpassé la durée de 35 années de servicedurant la période allant du 7 mars 1969au 2 août 2004 date de mon admission àfaire valoir mes droits à la retraite ducentre d'instruction de la Gendarmerienationale de Miliana, 1re Région militaire.Je voudrais bien attirer votre attention,M. le directeur du «Soir retraite», faisantsuite et ayant entendu plusieurs débatsdans l'hémicycle de l'APN, et aussi auniveau du Conseil de la nation (Sénat),pour avoir adopté la nouvelle loi n°13-03du 20 février 2013, modifiant et complé-tant l'ordonnance n°76/106/ du 9décembre 1976 portant code des pen-sions militaires et civils assimilés. Selonles débats houleux des députés au Par-lement (APN), auxquels s'ajoutent lessénateurs du Conseil de la nation, qui ont

voté favorablement pour l'application decette nouvelle loi, loi parue au Journalofficiel de la RADP, en date du 27 mars2013, je porte à votre connaissance queles personnels militaires et civils assimi-lés ont étés régularisés au mois d'avrildernier, ainsi que les militaires retraitésau mois de juin 2013. Mais pour les civilsassimilés en position de retraite, aucunerégularisation financière n'a été faite à cejour : je ne sais pas pourquoi, sans com-mentaires à ce sujet, malgré les textesdu Journal officiel qui sont clairs en cesens. Dans l'espoir de vous voir faire dili-gence auprès des services concernés(Caisse des retraites militaires), casernede Belcourt à Alger, car nous sommestous des retraités, relevant de la tutelle(ministère de la Défense nationale,MDN) soit militaires retraités ou civilsassimilés, il n' y a aucune distinction. Sonnom l'indique : personnels civils assimi-lés aux personnels militaires du MDN,que ce qui se passe au niveau de laDirection centrale de l'action sociale(DCAS) du MDN, et à la Caisse desretraites militaires (CRM) caserne deBelcourt à Alger. Comptons et croyons

bien sur votre geste et esprit de compré-hension et de générosité et sur votresavoir-faire en la matière.

Benmoussa Youcef, Miliana (W. de Aïn-Defla)

RÉPONSE : Ce courriel a été reçu parla rédaction en juillet dernier : est-cequ'entre-temps, la situation desconcernés a été régularisée ? Si cen'est pas le cas, prière à ce lecteur denous le faire savoir.

Cumul cotisations civiles et militaires

Fidèle lecteur du Soir d'Algérie, jem’adresse à vos services de la rubrique«Retraite». Ancien militaire de 1962 à1998, je suis démobilisé à ma demandeaprès 7 ans et 9 mois de service. J’aicotisé de 1963 à 1970. De 1970 à 1998,j’ai exercé dans la fonction publique, j'aipris une retraite avant l'âge légal de 60ans après 27 ans de service (hernie dis-cale), mes questions : 1. Ai-je droit à

une retraite militaire ? 2. Où dois-jem’adresser pour valider les années ANP,à savoir que ces années ont été effec-tuées au niveau de la 2e Région militaire,mais mon dossier est au niveau de la 5e

Région militaire à Constantine ?Amine Zrekatee

RÉPONSE : Le cumul années des coti-sations retraite militaire et civile estprévue par loi : vous devez faire valoirvos droits, avec les pièces justifica-tives militaires, auprès de votre orga-nisme de retraite actuel.

Pour ceux qui partent à la retraite à l’âge légal de 60ans. L'article 11 de la loi relative à la retraite de 1983 pré-cise : «Sont assimilées à des périodes de travail :

1°) toute période pendant laquelle l'assuré a perçu lesindemnités journalières des assurances maladie, mater-nité, accidents de travail et maladies professionnelles ;

2°) toute période d'interruption de travail due à lamaladie, lorsque l'assuré a épuisé ses droits à l'indemni-sation à condition que l'incapacité physique de continuerou de reprendre le travail soit reconnue par l'organismede sécurité sociale ;

3°) toute période pendant laquelle l'assuré a bénéficiéd'une pension d'invalidité ou d'une rente d'accident dutravail correspondant à un taux d'incapacité au moinségal à 50%. 4°) toute période de congé payé légal ; 5°)toute période au cours de laquelle ont été remplies lesobligations du service national ; 6°) toute période effec-

tuée durant une mobilisation générale. Pour ceux qui par-tent à la retraite avant l’âge légal de 60 ans.

L'article 6 bis ajouté à la loi relative à la retraite de1983, à travers l'ordonnance 97-13 du 13 mai 1997 pré-cise : «Le bénéfice de la pension de retraite peut êtreaccordé avec jouissance immédiate, avant l'âge prévu àl'article 6 ci-dessus dans les cas et selon les modalitésci-après :

1. - Sans aucune condition d'âge lorsque le travailleursalarié a accompli une durée de travail effectif ayantdonné lieu à versement de cotisations égales à 32 ans aumoins. Sont validées dans les conditions de l'article 14 dela présente loi et entrent en compte pour le calcul de ladurée de 32 ans :

- les journées pendant lesquelles le travailleur a perçules indemnités journalières des assurances maladie,maternité, accidents du travail et du chômage ;

- les périodes de congés réglementaires payés ou d'in-demnité compensatoire de congés payés ;

- les périodes durant lesquelles le travailleur a bénéfi-cié de la pension de retraite anticipée ;

- les années de participation effective à la guerre deLibération nationale telles que prévues par les disposi-tions de l'article 22 de la présente loi.

2. - A partir de l'âge de 50 ans, le travailleur salarié quiréunit une durée de travail effectif ayant donné lieu à ver-sement de cotisation égale à 20 ans au moins peutdemander le bénéfice d'une pension de retraite propor-tionnelle.

L'âge et la durée de travail prévus à l'alinéa ci-dessussont réduits de 5 ans pour les travailleurs salariés desexe féminin. Les conditions de validation prévue au 1er

paragraphe ci-dessus s'appliquent aux présentes dispo-sitions.» Fin de citation de l'article.

Ce que prévoit la loi relative à la retraite

A nos lecteursDans l'édition du «Soir retraite» du30 juillet 2013, nous avions publiéun encadré précisant que cet espa-ce faisait une pause durant le moisd'août, comme c'est le cas depuis2000. Ces précisions sont appor-tées à un lecteur qui s'inquiétait ( àtravers des mails qu'ils nous aadressés) de la non-parution decette page durant le mois dernier.

Page 10: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Le Soird’Algérie Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 10Monde

«Personnellement, je suisconvaincu que non seulement uneattaque chimique s'est produite (...)mais que le régime syrien en estresponsable», a déclaré devant lapresse à Bruxelles le secrétairegénéral de l'Otan Anders FoghRasmussen, en indiquant avoir euaccès à des informations«concrètes» classifiées donnéespar des pays membres de l'Alliance.«Je n'envisage pas que l'Otan puis-se jouer un rôle dans la crise. A cestade, les Alliés se consultent etc'est à chaque Etat de décider de lafaçon de répondre», a-t-il cepen-dant ajouté.

Aux Etats-Unis, Barack Obamava multiplier lundi et mardi avec sonentourage les appels téléphoniquesà destination de membres de laChambre des représentants et duSénat pour tenter de convaincre lesélus.

Le Congrès doit se prononcersur une intervention en Syrie à par-tir de la rentrée parlementaire le 9septembre. Le secrétaire d'EtatJohn Kerry a assuré que les Etats-Unis avaient reçu et analysé deséchantillons prouvant l'utilisation degaz sarin dans l'attaque du 21 août,qu'il a une nouvelle fois attribuée aurégime de Damas.

En France, le Premier ministre,Jean-Marc Ayrault, devait dès hieraprès-midi fournir des «preuves»de la responsabilité du régime

syrien dans l'attaque chimique du21 août qui a fait près de 1 500morts d'après les services améri-cains. «Des documents secretsdéclassifiés» permettant «de bienidentifier» le régime de Bachar al-Assad comme responsable de l'at-taque chimique du 21 août vont êtreremis aux chefs de groupes parle-mentaires à deux jours de ce débatsans vote au Parlement.

Certains «pourraient être renduspublics», a fait savoir le gouverne-ment français. L'opinion françaiseest majoritairement opposée à desfrappes contre la Syrie, défenduespar le président François Hollande,tout comme les opinions publiquesaux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. En Syrie, l'oppositionaccuse le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chi-miques dans la banlieue de Damaset dénonce un «crime odieux».

La Ligue arabe réunie dimancheau Caire a appelé la communautéinternationale à prendre lesmesures de «dissuasion» néces-saires contre le régime syrien, dontelle considère qu'il «porte la respon-sabilité» du «crime odieux» qu'aconstitué l'attaque chimique du 21août.

Gorbatchev sort de sa retraiteLes soutiens indéfectibles du

régime de Damas s'organisent. AuLiban, les combattants du

Hezbollah chiite, allié du régimesyrien, ont rejoint des positionstenues secrètes, en prévision d'unefrappe éventuelle des Etats-Uniscontre la Syrie, ont rapporté hierdes témoins. A deux jours d'un som-met du G20 jeudi à Saint-Pétersbourg — durant lequel aucuntête-à-tête n'est prévu entreVladimir Poutine et Barack Obama— la Russie a réitéré son oppositionà une frappe contre son allié syrien.

Le dernier dirigeant de l'Unionsoviétique Mikhaïl Gorbatchev aestimé hier que les conséquencesd'une intervention militaire améri-caine en Syrie pourraient «être trèsmauvaises» et appelé le présidentObama à tenir compte de l'opiniondes peuples contre une attaque. Lechef de la diplomatie russe Sergueï

Lavrov s'est dit hier «absolumentpas» convaincu par les informationsprésentées jusqu'ici parWashington et ses alliés concernantl'utilisation d'armes chimiques par lerégime syrien contre ses oppo-sants. Une intervention contreDamas pourrait «reporter pour long-temps, voire à jamais, les perspec-tives» d'une conférence de paix envue d'un règlement du conflit syrien,qui a déjà fait plus de 110 000morts, a-t-il averti.

La Russie a dépêché un navirede reconnaissance et de surveillan-ce électronique vers la côte syrien-ne en Méditerranée orientale, tan-dis que la Chine s'est déclarée hier«vivement préoccupée» par l'éven-tualité d'«actions militaires unilaté-rales» visant le régime de Damas.

Pékin a réaffirmé que seule une«solution politique» était envisa-geable pour résoudre la crisesyrienne. Un porte-avions améri-cain déployé depuis plusieurs moisdans la mer d'Oman se déplace endirection de la Syrie, vers la merRouge, même s'il n'a pas encorereçu l'ordre de participer à d'éven-tuelles frappes américaines, a rap-porté hier la chaîne de télévisionABC News.

Quant à l'Iran, allié de Damas,son ministre des Affaires étrangèresMohammad Javad Zarif a rejeté denouveau toute intervention militaireétrangère en Syrie, tout en sedisant prêt à aider à trouver «unesolution pacifique», lors d'uneconversation téléphoniquedimanche soir avec le secrétairegénéral de l'ONU Ban Ki-moon.

Damas, qui a maintenu l'étatd'alerte en prévision d'une attaqueétrangère, s'est pour sa part tournévers le patron de l'ONU pour luidemander d'œuvrer en vued'«empêcher toute agression contrela Syrie».

M. Assad a continué de défierl'Occident en affirmant que sonarmée était capable de résister àtoute attaque. Au moins 42 per-sonnes, dont des non Syriens, sontmortes dimanche dans une offensi-ve de l'armée syrienne contre desrebelles dans la ville de Rouhaiba,au nord-est de Damas, en repré-sailles à une attaque sur des posi-tions de l'armée, selonl'Observatoire syrien des droits del'Homme.

SYRIE

Guerre des mots et des preuvespour ou contre l'intervention

Les partisans d'une opération militaire contre la Syrie poursui-vaient hier leur argumentation sur la responsabilité de Damasdans l'attaque chimique du 21 août, face au scepticisme des opi-nions et au front du refus, Iran et Russie en tête.

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À Damas, on se presse dans les jardinspublics pour oublier la guerre

«Chez moi, je m'énerve et je m'angoisse àregarder les nouvelles. Je viens ici pour res-pirer», affirme à l'AFP la corpulente OumSami, souriant derrière ses petites lunettes etson voile blanc, alors que le bruit sourd desbombardements résonne au loin par intermit-tence.

«Quand je vois tous ces gens, je n'ai pluspeur», ajoute-t-elle en désignant les nom-breuses tables et chaises en plastique instal-lées près de stands de vendeurs de café, dejus, de barbe à papa, de maïs et de dou-ceurs, au son de la musique orientale popu-laire, donnant au site des allures de kermes-se.

Ce coin vert dans le quartier central deSalhiyé, une place publique où l'on se prome-nait avant le conflit, s'est transformé en caféà ciel ouvert où l'on vient rechercher un peude chaleur humaine, alors que gronde la

guerre entre armée et rebelles à quelqueskilomètres de là, dans les grandes banlieuesde la capitale. Faute de pouvoir, commeavant la guerre, passer leur week-end dansles vergers de la Ghouta orientale, aujour-d'hui synonymes de danger et d'attaque chi-mique, les habitants de la capitale se sontrepliés sur les jardins publics.

A Techrine, al-Jahez, Mazraa, Baramké,une foule de Damascènes se presse dansces jardins protégés par un grand nombre demilitaires et d'hommes de sécurité. Pour lesbadauds, leur présence est réconfortante.«Je viens ici chaque jour et je suis tranquilli-sée, car l'armée est partout», affirme avec ungrand sourire Rouqayya al-Zayyat, vêtue denoir.

«C'est là où on se sent le plus en sécuri-té», renchérit Samar, venue avec sa mère etses petites filles assises dans une poussette.«On change d'ambiance. En plus, c'est moinscher que les cafés», note-t-elle. «Les gensviennent ici car il y a de la vie et aussi parceque les gens pauvres ne peuvent se per-mettre un narguilé à 300 livres syriennes»plus d'un dollar, le triple d'avant la guerre,explique Mounir, qui tient une agence de tou-

risme. «Mon boulot, c'était le tourisme et lesvoyages. Maintenant, c'est juste lesvoyages», ironise-t-il avec amertume. «On ypasse des heures pour défier la guerre»,lance Wassim, un costaud de 33 ans, enchaî-nant les bouffées de narguilé, alors que desenfants s'amusent à côté sur des trottinettes,des vélos et des patins et que des amoureuxse promènent main dans la main. Le défi estégalement lancé aux militants anti-régime,quand retentit sur un air de disco la chansonen vogue dans les milieux pro-régime : «Lepeuple syrien dans les places est en train decrier/Nous sommes tes soldats, O Bachar !»

Amir Najar égrène des vers louant égale-ment le président syrien et fustigeant le prési-dent américain Barack Obama, qui a accuséle régime d'une attaque chimique dévastatri-ce mais a fini par demander le feu vert duCongrès avant d'éventuelles frappes puni-tives qui semblaient pourtant imminentes il ya quelques jours.

«Misérable Obama, tu te soumettrasdevant Assad», chante Amir Najar, sous lesapplaudissements. Derrière l'insoucianceapparente, les drames personnels sont nom-breux. «Je travaillais à Jaramana (banlieue

sud-est de Damas) mais les terroristes ontdétruit notre usine de bonbons», confieOussama, qui vend depuis un an du jus, ducafé et du thé. Si ce jardin reste animé jus-qu'à tard en soirée, comme certaines ruellescommerçantes, l'ambiance la nuit dans lereste de Damas a bien changé depuis ledébut du conflit.

A minuit, le rideau de la guerre tombe surla capitale et la plupart des rues sont totale-ment désertes, alors que l'été, toutes lesgrandes villes arabes restent animées jus-qu'aux premières heures de l'aube.

Les voitures passent à grande vitesseplace des Abbassides, près du champ debataille de Jobar, tandis que Bab Touma, unquartier du Vieux Damas, est méconnais-sable : son entrée ressemble à celle d'unecaserne avec des barrages et des soldatspostés près des vieux murs de la ville.

Les ruelles faiblement éclairées sontsinistres, même si dans les restaurants tradi-tionnels, on retrouve toujours les experts dubackgammon et des fanatiques du narguilé.

Mais Oum Sami reste optimiste :«J'espère que Damas reviendra commeavant.»

Le jardin Arnous, dominé par unestatue de style soviétique de l'ex-prési-dent Hafez al-Assad, se remplit en soi-rée de familles damascènes qui tentent,sous haute sécurité, d'oublier un peu laguerre autour d'un narguilé.

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Page 11: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Le Soird’Algérie Culture Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 11

[email protected]

Samia Boumerdassi estconnue du public pour ses tra-vaux en art pictural. Elle exposerégulièrement ses œuvres oùdomine l’amour du beau et dela vie. Comme elle est pédiatrede profession, elle a égalementun contact très particulier avecles enfants. Et puis, il y a l’écritu-re...

Q uel immense plaisir, pournous, d’avoir entre lesmains le recueil de poésie

qu’elle a publié, à compte d’au-teur, il y a quelque temps decela. Cette découverte, heureu-se, d’un autre violon d’Ingres aucompte de l’artiste vient confir-mer ce que nous avons aupara-vant décelé dans sa peinturevivante et généreuse : la pas-sion de tout ce qui est beau.Cet univers-là, Charles Baude-laire l’aurait saisi par une petitephrase : «Le beau est l’uniqueambition, le but exclusif dugoût.» Pour commencer, l’ou-vrage se présente comme uneadmirable broderie d’art. SamiaBoumerdassi a réussi, ici, unrecueil esthétiquement achevétant au niveau du format, ducaractère d’imprimerie utilisé,de la qualité du papier, que del’agencement des textes, desillustrations (des reproductionsde ses tableaux) et de l’alter-nance entre poèmes courts etlongs. Un régal pour le lecteurépris de raffinement et debeaux livres artistiquement pré-sentés. Juste après la pageconsacrée à la dédicace, cette

petite perle annonciatrice des56 mini-trésors figurant dans lerecueil : «L’écriture est pour moice que la couleur est à la vie.../la modeler.../ lui donner uneforme.../ un fond.../ un sens.../avec cette éternelle excitationde la composition.../ cet immen-se plaisir renouvelé.../ de joueravec les mots». Oui, SamiaBoumerdassi exprime claire-ment que l’invitation à la décou-verte des mots augure un voya-ge où les autres sens (que lavision) auront leur part de satis-faction. Le lecteur pourra à loi-sir faire le plein des sens, avecdes mots qui se rapportent àl’ouïe, au goût, à l’odorat, autoucher et à la vision. Le poèteet artiste peintre en a décidéainsi. Mieux, le voyage se feraaussi avec les cinq autres senspsychiques tels que définis parBernard Weber : «Les cinqsens psychiques sont l’émotion,l’imagination, l’intuition, laconscience universelle et l’ins-piration. Si on ne vit qu’avec

cinq sens physiques, c’estcomme si on n’utilisait que lescinq doigts de la main.»

Justement, Samia Boumer-dassi utilise dans sa poésie lesdix doigts de la main.

«A la manière d’une trou-blante courtisane (le titre dupremier poème) dont on ne ver-rait que le sourire.../ aussi mys-térieux que celui de la Jocon-de.../ enveloppée d’une étoffeaux couleurs insaisissables.../un drapé flottant aux confins denotre histoire.../ de nosmémoires...» Dans ce Patch-work des sens, il y a aussi «lespetites choses qui font lesracines de tout un chacun»,telle la tamina (troisièmepoème) : «Une délicieuse odeurde semoule grillée.../ de miel.../de fleur d’oranger.../ et de can-nelle.../ vient me caresser lessens». Le voyage au cœur de lamémoire, avec les sens eneffervescence, atteint même lalointaine contrée où s’offre «dusable à perte de vue». C’est làque, «dans ce grandiose désertsaharien.../ le souffle chaud desvents du Sud porté par lesdunes.../ n’en finit pas de nousparler de Tin-Hinan.../ reinemythique.../ qui a traversé lesmailles du filet du temps.../ etexister éternellement...» MaisShahrazed aime danser avecles mots partout ailleurs, y com-pris même «sur le capot d’unevoiture». Ou alors à Istanbul,lorsque les mots tourbillonnentà la façon des derviches tour-neurs. Eh oui ! avec l’imaginaireet le rêve, «le monde est telle-ment plus beau». Lorsque, par

exemple, «à la façon descontes anciens on le survoled’un tapis volant».

Le fabuleux voyage dans lescontes des Mille et Une Nuitscomprend des escales un peuparticulières.

Et là, Samia Boumerdassiprend le temps de composer«avec beaucoup d’affection lemot le plus tendre de la créa-tion.../ le mot... enfant...» Et latisseuse de vie continue à filerses métaphores, à chaque foissoucieuse de «pouvoir prendrepar la main une âme perdue etl’aider à traverser la vie».

Elle a appris à écouter lemonde avec son cœur, ne pou-vant exister que grâce àl’amour. Grâce à l’autre qui lafait «renaître à nouveau».Alors, elle oublie «le sablier dutemps», redevient la cigale. Lanature reprend ses droits, lalune inspiratrice nous rappelleque «demain sera un autrejour». Triomphe de la métapho-re, ce «fil d’Ariane de la mémoi-re.../ de leurs mémoires.../ dubout des temps jusqu’au boutdes temps.../ pour que nouspuissions communiquer...» Dela prose poétique rythmée,cadencée, mesurée comme dela musique symphonique. Unepoésie lyrique qui vient ducœur, surtout. Par ce patch-work, Samia Boumerdassi asigné l’œuvre d’une authen-tique poète.

Hocine TamouSamia Boumerdassi, Patch-

work des sens, recueil de poé-sie édité à compte d’auteur,Alger 2010, 78 pages.

«LE MUSÉE DANS LA RUE» À ALGER

Rapprocher lecitoyen du muséeL a place de la Grande-Poste à Alger abrite des

ateliers de formation ainsi qu’une exposition dephotos placées dans de nombreux musées d’Al-

ger et de Médéa, afin d’inculquer au public la culturedu musée. Organisée sous le thème «Le muséedans la rue», la manifestation qui a débuté samedidernier connaît la participation du Musée national deBardo, le Musée national des antiquités, le Muséedes arts et des traditions populaires, le Musée de laminiature et de la calligraphie, le Musée national desarts modernes et contemporains, le Musée des artset traditions populaires de Médéa, l’Ecole nationalede conservation et restauration des biens culturels etle Centre arts et de la culture du Bastion 23.

Une foule nombreuse et curieuse s’est rappro-chée des ateliers de formation organisés, à traversles différents stands installés, à la place de la Gran-de-Poste, par le Musée du Bardo et le Musée de laminiature et de la calligraphie pour découvrir, entreautres, les techniques de la calligraphie arabe pré-sentées par un plasticien, spécialiste. Un atelier surles outils utilisés par l’homme primitif dans les graffi-tis et la bijouterie a été organisé par le Bardo. Deschapiteaux ont été installés pour faire connaître l’éta-blissement muséal. Toutefois, les musées se sontcontentés uniquement d’exposer des photographiesainsi que des documents relatifs à l’action du musée.Un espace qui n’a pas intéressé les passants. Orga-nisée en collaboration avec la commune d’Alger-Centre, cette initiative vise à rapprocher le citoyen dumusée en créant une espèce de communicationentre le public et l'établissement muséal, a indiqué ladirectrice du Musée du Bardo et coordinatrice de cetévénement, Fatma Azzoug. Pour sa part, la directri-ce de la culture de la wilaya d’Alger, Badia Sotor, asouhaité que cette manifestation soit un succèsauprès du public afin d’ancrer la culture du musée.

«Le musée dans la rue» se poursuit jusqu’au 6septembre à la place de la Grande-Poste, en présen-ce de la calligraphes et spécialistes en conservationet restauration.

PATCHWORK DES SENS, DE SAMIA BOUMERDASSI

La sarabande métaphorique des cinq sensEN LIBRAIRIE

L a troupe de la coopérative Acha-maâ li athakafa de Constantine aremporté le premier prix de la com-

pétition du 46e Festival national duthéâtre amateur de Mostaganem(FNTA), qui a réuni du 24 au 31 aoûtdouze troupes de huit régions d’Algé-rie.La troupe constantinoise a été pri-mée pour la pièce Min khalf al abouab(derrière les portes), une tragédie fami-liale sur le thème de l’oppression,adaptée par Neghouache Chahinez àpartir d’un texte de l’auteur cubain exiléen France, José Triana. La pièce avaitfait sensation lors de la deuxième soi-rée de compétition.

Cette distinction, d’une valeur de500 000 DA, a été remise au metteuren scène lors d’une cérémonie de clô-ture, samedi soir, marquée égalementpar la prestation de comédiens de Mos-

taganem qui ont interprété des mor-ceaux choisis d’œuvres du dramaturgeOuld Abderrahmane Kaki sur un mon-tage de Mohamed Takiret.

Le prix du jury quant à lui a étédécerné à la troupe El Moudja pourAfrique 50/35, une pièce mise en scènepar Boudjemaâ El-Djilali à partir deAfrique avant un (1963) de Kaki, et dutexte Les lendemains qui chantent(1983) du dramaturge congolais Maxi-me N’débéka.Présidé par Lotfi Bens-baâ, le jury du 46e FNTA a égalementattribué à Tichoudad Rafik de Aïn Deflale prix de la meilleure mise en scènepour la pièce Si el-moukhrij, celui dumeilleur texte à Haouch Abderrahmane(Tizi-Ouzou) et celui de la meilleurescénographie à la troupe Arrissala lilmasrah (M’sila). Les prix de la meilleu-re interprétation féminine et masculine

sont revenus à Imane Ouslimane (Bou-merdès) et Tassilt Mohamed Tahar (AïnDefla), respectivement pour leur rôledans Tassalit Bouzar et Si el-moukhrij.Le 46e FNTA a vu, aux côtésdes douze pièces en compétition, desreprésentations en «off» dans diffé-rentes communes de Mostaganem.Dans l’ensemble, le festival a vu se dis-tinguer de jeunes metteurs en scène etcomédiens, malgré les mauvaisesconditions techniques des représenta-tions, s’accordent à dire les observa-teurs et autres habitués. Organisé à lamaison de jeunes Mohamed-Morsli,dans le quartier de Salamandre, le fes-tival a proposé douze représentationsde niveau inégal et dans diversregistres (comédie, tragédie, drame,théâtre traditionnel...). Les questionne-ments tournaient autour de thèmes

comme l’oppression, la solidarité, ouencore des interrogations d’ordre moralet philosophique. Des sujets abordésdans des textes en arabe classique oudialectal, en langue amazighe, maisdont la qualité a été jugée «moyenne»par les spécialistes.

A de rares exceptions, comme letexte subtil de Djilali Laoufi de la troupeMustapha Kateb (Mostaganem), oucelui de Abd El Fetah Rouas de Arissa-la lil masrah (M’sila).Les pièces encompétition se sont, en outre, distin-guées par «une recherche esthétiquequi a primé sur le contenu», estime,pour sa part, l’universitaire AhmedKhiat. Cette orientation artistique s’estnotamment confirmée chez de jeunesdramaturges, à l’exemple deNeghouache Chahinez qui a mis enscène Min Khalf al abouab, et qui a

remporté le premier prix. D’autres met-teurs en scène plus expérimentés,comme El Djilali Boudjemaâ, ont propo-sé des œuvres tirées du patrimoine cul-turel algérien.

Par ailleurs, le jeu des comédiensétait mis à l’épreuve par les mauvaisesconditions techniques. Habituellementorganisé à la maison de la culture, lefestival a été déplacé cette année sousun chapiteau dressé dans la maison dejeunes du quartier de Salamandre. Etcela, en raison des travaux de rénova-tion du théâtre de la maison de la cul-ture, toujours en cours depuis la fin dela 45e édition en septembre 2012. Cechoix de représentations en plein air,sur une scène éloignée des specta-teurs, a contraint les comédiens à utili-ser des microphones portatifs qui sesont avérés gênants.

FESTIVAL DU THÉÂTRE AMATEUR

La troupe Achamaâ li athakafa remporte le 1er prix

SALLE IBN-KHALDOUN, ALGERJeudi 5 septembre à 21h30 : Soiréemusicale avec Mohamed Lamine.Vendredi 13 septembre à 21h30 :Soirée musicale avec Massa Bouchafa.Jeudi 19 septembre à 21h30 : Soiréemusicale avec le groupe Caméléon.Vendredi 20 septembre à 21h30 :Soirée musicale avec Naïma Ababsa.

HÔTEL STAOUÉLI (VILLE DESTAOUÉLI, ALGER)Mardi 3 septembre de 11h à 19h :Salon du mariage avec défilé de mode,DJ Liliane, orchestre andalou. Ateliersesthétique et coiffure, décoration et art.Grande tombola.INSTITUT CULTUREL ITALIEN,ALGERSamedi 7 septembre, à partir de 10h :Journée portes ouvertes auxpersonnes souhaitant apprendre lalangue italienne. Adresse : 4 bis, rueYahia-Mizouni, El-Biar.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUA-HEB-SELIM, TIPASAJusqu’au 14 septembre : Exposition del’artiste peintre Samira Bouaziz.

SALLE EL-MOUGGAR, ALGERJusqu’au 14 septembre : Projection dufilm Camping à la ferme de Jean-PierreSinapi (14h-16h-18h et 20h, sauf lundi 9septembre).Du 16 au 30 septembre : Projection dufilm L’archipel des sables de GhaoutiBendeddouche (14h-16h-18h et 20h,sauf dimanche 22 septembre).PALAIS DE LA CULTURE, TLEMCENJusqu’au 15 septembre : Festival cul-turel local «Lire en fête»MAISON DE LA CULTURE,BIBLIOTHÈQUES ET LIBRAIRIES,MOSTAGANEMJusqu’au 15 septembre : Festival cul-ture local «Lire en fête».

MAISON DE LA CULTURE

MOULOUD-MAMMERI, THÉÂTRERÉGIONAL KATEB-YACINE, TIZI-OUZOU, ET DANS DIFFÉRENTESLOCALITÉS DE LA WILAYAJusqu’au 13 septembre : Festival cul-turel local «Lire en fête».

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE- MOURAD,ALGER)Jusqu’au 10 septembre 2013 :Exposition des artistes peintres EusebeKenani (Burundi) et Asma Hamza.

LE MUSÉE DANS LA RUE À LAGRANDE-POSTE, ALGERJusqu’au 5 septembre : La grandemanifestation «Le musée dans la rue»se tient à la place de la Grande-Poste.Les musées exposent leurs travaux, leurhistoire et leurs activités. Des animationsdiverses pour enfants sont programmées: conte, initiation à la préhistoire, calligra-phie, mosaïque...

TIZI-OUZOUTournée du cirque Amar, jusqu’au 14septembre

LIBRAIRIE LA RENAISSANCE(NIVEAU 112, RIADH-EL-FETH, EL-MADANIA, ALGER)En collaboration avec l’Office Riadh-El-Feth, la librairie La Renaissance organi-se une foire du livre durant lesvacances d’été du 20/06/2013 au21/09/2013, tous les jours de 9h à 20hau niveau 104. Cette foire vise un largepublic et sera enrichie par les livrespour enfants (contes, livres d’activités etd’apprentissage, livres parascolaires duniveau primaire au secondaire), de litté-rature, de médecine, de culture généra-le, des dictionnaires...

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)L'Institut français d'Alger organise unatelier de danse hip-hop du 15 au 19

septembre. L'atelier sera animé par lechorégraphe Brahim Bouchelaghem.Vous êtes danseurs amateurs ou profes-sionnels, âgés de 18 à 30 ans ? Vousrésidez à Alger ? Inscrivez-vous àl'adresse suivante : [email protected]. Avecnom, prénom, année de naissance, com-mune de résidence, tél portable et pro-fession.

INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGERInscriptions aux cours de langue italien-ne. En prévision de la reprise des cours,prévue le samedi 5 octobre 2013, les ins-criptions sont ouvertes du 7 au 30 sep-tembre 2013, de dimanche à jeudi (9h —16h). Adresse : Institut culturel italien, 4bis, rue Yahia-Mazouni, El-Biar, Alger.Tél/fax : 21.92.51.91/021.92.38.73.Courrier :[email protected] /www.iicalgeri.esteri.it

AActucultctucult

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 3 septembre 2013 - PAGE12

FOOTBALLLIGUE 1(3e JOURNÉE)

Le MCA en danger, la meute aux aguetsLa Ligue 1 accélère sa cadence.

Cet après-midi, la structure degestion des compétitions de la LFPa programmé une nouvelle étaped’un exercice qui, au bout desdeux premières étapes, semblereconduire des tendances connuespar les puristes. A savoir desclubs, le MCA notamment, quilancent leur saison sur les cha-peaux de roue sans être certainsd’aller jusqu’au bout de leursintentions et les ambitions de leurgalerie.

Ce mardi encore, le haut de l’af-fiche sera assumé par lesMouloudéens d’Alger qui, en leadersprovisoires du championnat, sedéplaceront à Oran avec l’objectif derécolter trois nouvelles unités. «Nousirons à Oran en quête de la victoire»,assurait le nouveau capitaine d’équi-pe, Mohamed-Amine Besseghir justeau sortir de la rencontre remportéein-extrémis devant le promu le CRBAin Fekroune, samedi dernier.L’enfant de Mascara certifiait pour-tant que la virée oranaise risqued’être péril leuse d’autant plusqu’outre l’avantage du terrain, «LeMCO bénéficierait d’une meilleurefraîcheur physique» induite par lereport de son match de la secondejournée contre l’ESS. Besseghir ter-minera par souhaiter que «l’équipecomptera sur le soutien de ses mil-liers de fans» habitués à effectuer cegenre d’expéditions.

Les gars d’El-Hamri feront-ils lesfrais de l’euphorie des Vert et Rouged’Alain Geiger ? Pas si évident queça, tant les protégés de Solinas,auteurs d’une première victoire chezeux face aux voisins de l’ASO Chlef,ne se priveront pas d’engranger troispoints supplémentaires en ce début

de saison qui s’avéreront si précieuxlors du décompte final.

Ce duel sera suivi avec intérêtpar les deux poursuivants immédiatsdu club doyen, l’USMA et le CSC enl’occurrence. Un duo qui aura l’op-portunité d’évoluer at home respecti-vement face au CABBA et au MOB,deux formations qui pataugent encette entame, mais qui demeurentdécidés à surmonter cette phase dedoute. Les gars de Soustara, commeceux de Sidi M’cid, semblent toute-fois mieux armés pour empocher lespoints de leurs matchs respectifs etpostuler au leadership.

Cette troisième journée sera, parailleurs, rehaussée par le classiqueCRB-ESS. A savoir deux formationsen manque de confiance : leChabab de Laâqiba et l’Aigle Noird’Ain Fouara traversent en effet unepériode délicate induite, pour lesBélouizdadis, par le faux-pas devantl’ASO, samedi passé, et, lesSétifiens, le résultat compromettant

en coupe de la CAF face aux maro-cains du FUS de Rabat. Ce soir, lesprotégés de Gamondi et ceux deVelud auront besoin de tous leursmoyens pour espérer reprendre goûtau succès et, par ricochet, leurmarche vers les cimes.

De l’inédit, cette troisième étapeen sera servie avec cette virée desCanaris de la JSK à Ain M’Lila où leCRB Ain Fekroune l’attendra de piedferme. Voilà deux équipes à l’histoirebien distincte qui s’affrontent pour lapremière fois de leur histoire dans laplus importante compétition nationa-le. Sur le papier, il est vrai, il n’y apas photo. Mais, sur le ground dustade Démène Debbih, il y a fort àparier que le onze d’Ait Djoudi laisse-ra quelques plumes face à unensemble local drivé par un l’ancienportier international de la JSK et del’ASAM des années 90, LyamineBougherara. Ce dernier a promis,juste après la rencontre perdue (laseconde de cette saison) face auMCA, que «Le CRBAF visera la vic-

toire, rien que la victoire face à laJSK». Une manière de motiver sespoulains mais aussi de mettre de lapression sur le dos des joueurs d’AitDjoudi pas encore remis de leurdéception générée par lacontre???performance subie devantl’USMA, samedi dernier à Tizi-Ouzou.

La rencontre JSMB-ASO ne man-quera pas non plus d’attrait. Aussibien l’équipe de Noureddine Saâdique celle de Meziane Ighil ont bienréagi le week-end dernier. LesBéjaouis, battus à domicile par leMCA (1re journée), sont allés prendreun précieux point à Blida face auRCA et comptent profiter de la venuedes Chélifiens, peu performants loinde leurs bases comme en témoignela défaite essuyée à Oran, pour réali-ser leur premier succès cette saison.Les Lions du Chélif habitués àconquérir Yemma Gouraya l’enten-dront-ils de cette oreille ?

RCA-USMH et MCEE-JSS pré-sentent les caractéristiques du parfaitmatch-piège. Bien que bénéficiantdes avantages du terrain et du sou-tien de leur galerie, «Ezzerga» deLarbaâ et les Vert et Rouge de Babiaont bien des soucis à se faire face àleurs hôtes respectifs. Les Harrachis,qui réalisent leur plus mauvais départen championnat depuis belle luretteavec deux défaites consécutives, ontlà, l’occasion de se réconcilier avecleurs fans.

Pour la JSS, ce second déplace-ment consécutif devrait confirmer lesbonnes prédispositions affichéesjusque-là par Beldjillali and Co et ce,en dépit du départ précoce du tech-nicien Abdelkader Amrani.

M. B.

JS KABYLIE

Aïn Fekroune,un voyage vers

l’inconnuQuand on rate des points à

domicile, on se doit de les récupérerhors de ses bases. Une lapalissade,pour qui veut jouer les premiersrôles comme c’est le cas de la JSK.Et puis, les Canaris ne voudront cer-tainement pas gâcher le plaisird’avoir reconquis leurs supporters.Les desseins sont donc clairementétablis pour cette sortie à Aïn M’Lila,terre d’accueil de la grande incon-nue que constitue le CRB AïnFekroune. Et comme tous les«petits», ce dernier doit piaffer d’im-patience de se mesurer à un grandnom de l’élite et pourquoi pas sepayer son scalp. C’est donc un peuun voyage vers l’inconnu qu’effec-tueront des Canaris avides de seracheter après la très moyenne per-formance livrée samedi face àl’USMA. Des choses n’ont pas mar-ché, mais sans que cela ne remettetotalement en cause le travailaccompli lors des deux derniersmois. Mais n’empêche, quand on ala stature de la JSK on n’a pas ledroit de se rater ne serait-ce quedeux fois de suite au risque de voirlui tomber sur la tête le tonnerre, telqu’ont eu à le vivre les prédéces-seurs d’Aït-Djoudi à la barre tech-nique. Ce mardi, on saura dans unecertaine mesure si cette nouvellecuvée jaune et verte a le caractèreque cela requiert quand elle est dosau mur. A. M.

LFP

Le calendrier de la phase«aller» publié

La Ligue de football profession-nel (LFP) a rendu publiquesdimanche soir les dates des pro-chaines journées des championnatsde Ligue 1 et de Ligue 2. Le calen-drier prévoit les matches de laphase «aller» qui prendra fin, selonle programme élaboré, le samedi28 décembre 2013 avec le déroule-ment de la 15e journée du cham-

pionnat de Ligue 1. Deux tours decoupe d’Algérie (1/32es et 1/16es definale) sont programmés respective-ment les 6 et 7 décembre et 20 et21 décembre 2013.

Dans ce tableau, les dates desmatches de nos représentants encoupe de la CAF (ESS) et la coupede l’UAFA (Union arabe de football)sont également retenues.

Programme complet de la phase allerSEPTEMBRE 2013 3e journée : mardi 3/9 (L1), vendredi 6/9 (L2) 4e journée : vendredi 13/9 (L2), samedi 14/9 (L1) 5e journée : vendredi 20/9 (L2), samedi 21/9 (L1) 6e journée : vendredi 27/9 (L2), samedi 28/9 (L1) OCTOBRE 20137e journée : vendredi 4/10 (L2), samedi 5/10 (L1) 8e journée : vendredi 18/10 (L2), samedi 19/10 (L1) 9e journée : vendredi 25/10 (L2), samedi 26/10 (L1) NOVEMBRE 201310e journée : vendredi 1/11 (L2), samedi 2/11 (L1) 11e journée : vendredi 8/11 (L2), samedi 9/11 (L1) 12e journée : vendredi 22/11 (L2), samedi 23/11 (L1) 13e journée : vendredi 29/11 (L2), samedi 30/11 (L1) DECEMBRE 201332es de finale coupe d'Algérie : vendredi 6/12 et samedi 7/12 14e journée : vendredi 13/12 (L2), samedi 14/12 (L1) 16es de finale coupe d'Algérie : vendredi 20/12 et samedi 21/12 15e journée : vendredi 27/12 (L2), samedi 28/12 (L1).

RC ARBAÂ-USM EL HARRACH NE SE JOUERAPAS À HADJOUT

Le véto de KerbadjLa Ligue de football professionnel (LFP) a opposé, hier, une fin de non-

recevoir à la demande du RC Arbaâ d'accueillir l'USM El-Harrach au stadede Hadjout au lieu de celui de Brakni à Blida, dans leur match prévu aujour-d’hui, a-t-on appris auprès de Mahfoud Kerbadj. «Il n'y a pas de raison pourchanger la domiciliation du RC Arbaâ. La direction de ce club avait choisi lestade de Brakni pour accueillir ses adversaires cette saison, comme notifiédans son dossier d'engagement, et elle doit assumer ses responsabilités», adéclaré à l'APS le premier responsable de la LFP. Contraint de quitter sonstade de Larbaâ qui subit des travaux d'aménagement et d'extension de sesgradins depuis la saison passée, le nouveau promu avait élu domicile austade de Bologhine (Alger) lors de l'exercice écoulé, avant d'opter pour celuide Brakni à Blida cette saison. Mais la direction «d'Ezzerga» a vite changéd'avis après sa première sortie à Brakni face à la JSM Béjaïa (1-1) samedilors de la deuxième journée du championnat, à la demande de ses suppor-ters, a-t-on appris auprès de l'entourage du club. «On ne change pas dedomiciliation au gré des humeurs des uns ou des autres. Ce n'est pas aveccette mentalité que l'on aspire à instaurer le vrai professionnalisme enAlgérie», a encore expliqué Kerbadj. Le président de la LFP a précisé,néanmoins, que son instance autoriserait le RCA à changer de domiciliationdans le seul cas où «son stade serait prêt à accueillir des rencontres offi-cielles une fois les travaux achevés».

Start (Cet après-midi)

A Ain M’Lila Démène-Debbih (17h) : CRB Ain Fekroune-JS KabylieA Blida Brakni (17h): RC Arbaà-USM HarrachA Béjaïa UMA (17h45) : JSMB-ASO ChlefA Alger 20-Août-55 (18h) : CR Bélouizdad-ES SétifA Oran Zabana (18h): MCO-MC AlgerA Alger Omar-Hamadi (18h) : USMA-CA Bordj Bou ArréridjA El-Eulma Zeghar (18h): MCEE-JS SaouraA Constantine Hamlaoui (18h): CSC-MO Béjaïa.

MC EL EULMA

Tout pourune premièreLe championnat professionnel

de Ligue I saison 2013/2014 a,d’ores et déjà, montré toutes seslimites sur tous les plans et à tousles niveaux de sa hiérarchie. Aussi,suivre aujourd'hui une de ses ren-contres à la télévision est devenuun véritable supplice pour tous lesamoureux du football et tous lestéléspectateurs. Mais à qui seplaindre ? Iaïche, qui récupérerasûrement Oussalah et Gharbi, auralà une belle carte à jouer en rece-vant la Jeunesse de la Saoura, quis’est séparée de Amrani et recrutéMechiche pour le remplacer dès lematch joué samedi dernier face auMO Béjaïa d’où elle a ramené unpoint de son long déplacement.Cette rencontre qui sera suivie parun nombreux public malgré sa pro-grammation en milieu de semaine,démontrera, une fois de plus, leniveau de préparation des deuxéquipes, qui aspirent à jouer lestrouble-fêtes cette saison et ellesen sont capables au vu de leureffectif presque stabilisé. Belkheir(la seule satisfaction de ce début desaison) et ses coéquipiers doivents’employer un peu plus s’ils veulentgagner en mettant la volonté et lahargne nécessaire et être moinsamorphes. Les supporters leurapporteront tout le soutien.

Mostefa Djafar

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 3 septembre 2013 - PAGE13

FOOTBALL

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JSM BÉJAÏA

Seule la victoire est belle !Pas de répit pour la JSMB

qui s’est aussitôt remise autravail au lendemain de larencontre face au nouveaupromu de Ligue 1, le RCA.Les hommes de NourredineSaâdi qui ont repris quelquepeu des couleurs avec le pré-cieux point décroché à l’ex-térieur contre la formationde l’Arbaâ ne veulent surtoutpas perdre de temps pours’assurer une meilleure pré-paration en prévision decette confrontation contrel’ASO sur leur terrain aujour-d’hui à partir de 18h.

Déterminés à signer leurpremière victoire de la saisoncontre le team cher à Medouarpour se racheter après leur ren-trée ratée devant leur publiccontre le Doyen, les Kabyles dela Soummam comptent ainsi,pour réussir dans leur mission,mettre tous les atouts de leurcôté. Saadi s’est attelé à lareprise de l’entraînement à uneséance de remise en forme deses joueurs pour récupérerdes efforts fournis en déplace-ment à Blida, la journée précé-dente. Les Vert et Rouge affi-chaient une grande sérénitéaux entraînements.

Le nul de l’Arbaâ a fait visi-blement beaucoup de bien aumoral des partenaires de

Zafour après la défaite concé-dée face au MCA. Ne dispo-sant que de deux jours pourpréparer ce deuxième rendez-vous à domicile, le coach vertet rouge a surtout insisté sur levolet récupération et le planpsychologique sachant que lafraîcheur physique et l’aspectmental seront déterminantspour l’issue de la rencontre. Lamission des capés de Saadi nesera pas aisée devant uneéquipe de Chlef qui se présen-tera à Béjaïa avec à l’esprit, l’in-tention de confirmer sa bonnevoie après sa victoire face auCRB (2-1). Le staff technique amis en garde ses joueurscontre un éventuel relâchementou tout autre excès de confian-ce tout en exigeant une parfaiteconcentration pour s’éviter uneautre mauvaise surprisecomme pour le premier matchcontre les Chnaoua. «Le pointramené de l’Arbaâ qui nous afait du bien pour retrouver lasérénité ne doit en aucun casconstituer un référent. Il resteencore beaucoup de travail augroupe pour réussir dans samission. Le championnat ne faitque débuter, mon équipe sedoit de rester concentrée etaborder chaque match avec lamême rigueur pour aspirer à laréussite. C’est un match très

difficile qui nous attend contreChlef. Une équipe qui pratiqueun beau football et difficile àmanier. Mes joueurs sont ainsiappelés à se surpasser pourréussir à garder les trois pointsde la victoire. Le groupe esttrès motivé pour sortir un grandmatch pour faire oublier notrerevers contre le MCA et rassu-rer nos fans», a déclaré le dri-ver béjaoui à la veille du match.Pour ce rendez-vous, le coachbéjaoui compte reconduire lemême onze rentrant de la jour-née précédente face à l’Arbaâavec l’incorporation deBelgharbi auteur du but égali-sateur. Les camarades deChalali ont effectué une derniè-re séance d’entraînement àl’heure du match, hier soir.Aussitôt après cette légèreséance, pour éviter la fatigueaux joueurs à la veille d’uneaussi importante rencontre, legroupe vert et rouge a regagnéson lieu habituel de mise auvert à l’hôtel Providentia pour ypasser la nuit. La direction de laJSMB entend ainsi mettre dansde bonnes conditions son teamet lui éviter cette grosse pres-sion pour aborder sereinementcette confrontation que les Vertet Rouge se disent résolumentdéterminés à remporter.

A. Kersani

À J-7 DU MATCH ALGÉRIE-MALI

Les Verts dès aujourd’huià Sidi Moussa

La sélection algérien-ne entame aujourd’hui àSidi Moussa (Alger) unstage d'une semaine envue du match face auMali le 10 septembre àBlida (20h30) dans lecadre de la 6e et ultimejournée du groupe H del'avant-dernière étapedes éliminatoires de laCoupe du monde 2014au Brésil.

23 joueurs dont quatrelocaux sont concernés pource regroupement au centretechnique de la Fédérationalgérienne de football. Uneliste marquée notamment parla convocation du défenseur,Fethi Harek (SC Bastia,France), dont il s'agit de ladeuxième présence dans unstage des Verts après unepremière convocation remon-tant à 2008. A noter égale-

ment le retour du défenseurcentral, Ali Rial (JS Kabylie),qui n'a plus été appelé depuisla précédente Couped'Afrique des nations (CAN-2013) en Afrique du Sud.L'entraîneur national l'a retenuà cette occasion pour palliernotamment la défection deRafik Halliche (AcadémicaCoimbra, Portugal) qui souffred'une blessure. Dans leregistre des absents, RafikDjebbour (Olympiakos,Grèce), Faouzi Ghoulam(Saint-Etienne, France) sontécartés provisoirement desrangs du «Club Algérie» àcause de leurs situations res-pectives en clubs où ils n'en-trent plus dans les plans deleurs entraîneurs. Le mêmesort est réservé à FouedKadir, lui aussi non convoquépour ce regroupement pour lamême raison, mais qui a prisses devants en optant samedipour Rennes (Ligue 1,

France) à titre de prêt en pro-venance de l'Olympique deMarseille (Ligue 1, France).

Plusieurs joueurs enmanque de temps de jeu

Cependant, le manque decompétition n'est pas propreaux trois joueurs en question.Nombreux sont d'ailleurs leurscoéquipiers en sélection quiont débuté sur le banc detouche cette saison avec leursformations européennes res-pectives.

Le secteur offensif estd'ailleurs le plus touché parcet état de fait, en ce sensqu'un seul attaquant de métierparmi les quatre retenus dansla liste des 23 joueurs jouerégulièrement avec son cluben ce début d'exercice. I ls'agit de Hilal Soudani, auteurde 7 buts (toutes compétitionsconfondues) sous les cou-leurs de Dinamo Zagreb(Croatie) qu'il a rejoint cet étéen provenance de VitoriaGuimarães (Portugal).

Ses trois autres concur-rents, à savoir Islam Slimani(Sporting Lisbonne, Portugal),Nabil Ghilas (Porto, Portugal)et Ishak Belfodil (Inter Milan,Italie), n'ont pratiquement pasencore disputé aucun matchofficiel avec leurs équipes res-pectives (seul Slimani s'estcontenté de cinq minutes lorsdu derby de Lisbonne samedipassé).

Cette situation devrait don-ner des soucis à l'entraîneurnational, qui veut faire de cerendez-vous contre les«Aigles maliens» une répéti-tion générale avant la doubleconfrontation des barrages enoctobre et novembre pro-chains, une dernière étapedans les éliminatoires àlaquelle l'équipe nationales'est qualifiée prématurémentgrâce à ses deux précédentssuccès sur les terrains duBénin et du Rwanda en juinprécédent, profitant dans lemême temps des échecsconcédés à domicile par sonconcurrent principal le Maliface au Rwandais et Béninois.

BULGARIE (7e JOURNÉE)

Mbolhi toujours remplaçantau CSK Sofia

Le gardien de but international algérien, Raïs Mbolhi, aété de nouveau remplaçant lors du nul concédé par sanouvelle équipe, le CSK Sofia face à Botev Plovdiv (0-0)pour le compte de la 7e journée du championnat deBulgarie. Le n°1 des Verts n'a, pour l'instant, été titularisédans aucune des rencontres du club de la capitale bulgaredepuis qu'il l'a rejoint le 8 août précédent en provenancedu GFC Ajaccio (relégué en division nationale française)pour lequel il avait joué lors de la deuxième partie del'exercice précédent à titre de prêt de Krylia SovetovSamara (Div 1, Russie). Cette situation n'est pas nouvellepour Mbolhi, resté inactif pendant pratiquement les deuxprécédentes saisons. En Russie, il n'était jamais entrédans les plans de son entraîneur, d'où son départ vers laFrance. Au CSK Sofia, un club où Mbolhi a déjà évolué en2010, le portier algérien fait face à une rude concurrence,notamment de la part du gardien de but international bul-gare, Cerny. Les observateurs écartent toutefois l'idée devoir Mbolhi perdre son statut de titulaire au sein de lasélection algérienne, malgré son manque de compétition.L'entraîneur national, Vahid Halilhodzic, lui a toujoursrenouvelé sa confiance, même lorsqu'il était sans club. Leportier est retenu pour le prochain match des Verts face auMali, le 10 septembre à Blida (50 km d'Alger) pour lecompte de la 6e et dernière journée du groupe H de ladeuxième phase des éliminatoires de la Coupe du monde2014 au Brésil.

MO BÉJAÏALes Crabes déterminés à jouer leur va-tout

Les Crabes n’ont pas eu letemps de digérer ce semi-échecface aux sudistes de la JSSaoura samedi qu’ils se sontremis au travail, en prévision deleur confrontation àConstantine, aujourd’hui, faceaux Sanafir du CSC. Il faut direque ce semi-échec concédéat home après la douche froidecontre l’USMA à l’extérieur pourleur début parmi l’élite n’a pasété sans susciter la colère etbeaucoup d’inquiétude chez le«peuple» vert et noir. C’estdans une ambiance plutôtmorose que les Mobistes sesont retrouvés au stade del’Unité maghrébine dimanchepour replonger dans le travailafin de préparer ce déplace-ment périlleux dans la capitalede l’est algérien. La reprise desentraînements a été marquéepar l’absence de MouradRahmouni qui s’est rendu à l’en-terrement de son oncle décédésamedi après-midi. Cette pre-mière séance de décrassage aété aussi l’occasion pour lesadjoints de Mourad Rahmounide remobiliser la troupe et detenter de remonter quelque peule moral du groupe très affectépar cette entame loin d’êtrebrillante en Ligue 1. «Il faut viteoublier ces faux pas et tirer lesenseignements nécessaires»,ont lancé les adjoints deRahmouni tout en secouant legroupe vert et noir à se ressaisirà Constantine.

Le président du conseild’administration du MOB,

Bouchebah, a tenu également àrassurer les joueurs de son sou-tien. Bouchebah ne voulait pasaccabler les joueurs. Il s’est toutau contraire présenté au vestiai-re à la fin du match contreSaoura pour essayer de remon-ter le moral des joueurs. «Lechampionnat ne fait que com-mencer. Il faut savoir tout sim-plement tirer profit de cesdéfaites pour rebondir et réussirun meilleur parcours», diraBouchebah à ses joueurs pourles consoler. Quelques mots deréconfort agréablement appré-ciés par les camarades deDehouche d’autant plus qu’unmatch très difficile pointe déjà àl’horizon face à une coriaceéquipe du CSC décidée à jouerles premiers rôles cette saison.Avec un effectif largement plusriche, renfermemant des élé-ments de qualité et d’expérien-ce qui ne sont plus à présenter,à l’image de l’ex-gardien vert etrouge et international des vertCedric Boulemdaïs ou encoreDerrag pour ne citer que cesquelques noms, les pronosticssemblent déjà établis en faveurdes hommes de Garzitto devantune équipe mobiste qui fait sonapprentissage en Ligue 1.Toutefois, les joueurs de la for-mation la plus populaire de lavallée de la Soummam sontdéterminés à jouer leur va-tout.L’hypervolonté affichée par lespartenaires de Ferhat à faireoublier cette mauvaise entamedu championnat peut constituerune source de motivation sup-

plémentaire pour réussir un bonrésultat à Constantine et repartirde bon pied malgré la qualité del’adversaire du jour. Même si lamission est loin d’être faciledevant des Sanafir qui ontadmirablement damé le pion auvice-champion d’Algérie chezlui, les Crabes se disent déter-minés à relever le défi pourrendre le sourire à leurs milliersde fans. Pour ce rendez-vous,l’entraîneur en chef, MouradRahmouni s’est attelé à appor-ter les corrections nécessaires àson compartiment défensif quis’est avéré être le maillon faiblede l’équipe durant ces deux der-nières confrontations.

Le coach mobiste a promisde profonds changements endéfense pour cette jouteconstantinoise. Certains obser-vateurs parlent d’une vraisem-blable titularisation de Zaïdi à laplace de Berrefane dans lesbois. Ce gardien de but qui aété réclamé par des fans duMOB pourrait faire sa rentréecontre le CSC. On annonceaussi la titularisation de l’anciendéfenseur de l’ASMO, AliBouamria pour pallier un tantsoit peu les graves lacunesdécelées en défense. Avant ledépart hier matin versConstantine, Rahmouni s’estlonguement entretenu avec sesjoueurs en les exhortant à sesurpasser face au CSC pourréussir un résultat probant àmême de leur assurer un nou-veau départ.

A. K.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 3 septembre 2013 - PAGE14

FOOTBALL

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LE MERCATO A PRIS FIN HIER SOIR EN EUROPE

Real Madrid et Monaco, somptuaires

ESPAGNEEn Espagne, le marché a été

dominé par les achats somptuairesdu Real Madrid et du FCBarcelone. Le Real, qui vient d'an-noncer le transfert du joueur deTottenham Gareth Bale entre 90 et100 M eur selon la presse, adépensé au total environ 180 mil-lions pour le Gallois et les jeunesEspagnols Isco, Asier Illarramendiet Dani Carvajal. De son côté, leBarça a vendu le prometteurThiago Alcantara au BayernMunich (25 millions d'euros) et n'aenregistré qu'une seule arrivée depremier plan, mais elle est depoids : le Brésilien Neymar, achetéà Santos, lui a coûté 57 millionsd'euros.

FranceL'été français a vécu de beaux

pics de chaleurs avec les deuxnouvelles super puissances finan-cières, Monaco et Paris SG.Vainqueur aux points ? L'ASM dumill iardaire russe DmitryRybolovlev, qui a dépensé près de170 M eur cet été contre environ115 M eur pour le PSG. Monaco ala plus belle collection d'été 2013 :entre les Falcao (60 M eur),

Moutinho, Carvalho, Rodriguez,Toulalan, Abidal et Kondogbia. LePSG peut lui s'enorgueillir du nou-veau record pour un transfert enFrance avec les 64 M eur pourCavani, mais n'a recruté cet été,outre le «Matador», queMarquinhos et Digne.

AngleterreLe marché fut calme, comparé

aux années passées. ManchesterUnited s'est résolu à voir l'immen-se Ferguson partir à la retraite etChelsea a fait revenir le «SpecialOne» Mourinho. Arsenal a lui choi-si de conserver le décrié Wenger.L'arrivée d'Özil en provenance duReal dans les dernières heures dumercato pourrait redorer son bla-son. Côté joueurs, la sensation estvenue de Tottenham, qui a vendule Gallois Bale au Real pour unmontant avoisinant le transfertrecord de 2009 de son nouveaucoéquipier Ronaldo. Cette mannea immédiatement été réinvestiesur Paulinho, Soldado et Lamelanotamment. «Mou» ne pouvant luifaire venir Rooney, les Blues ontdépensé près de 70 ME pourWillian, Schürrle et Van Ginkel etse sont rabattus sur Eto'o.

ItalieL'AC Milan a encore fini au

sprint son mercato, arrachant leretour du Brésilien Kaka dans lesdernières heures de marché.Adriano Galliani, l'administrateurdélégué du Milan, a réussi un tourde force, obtenant un transfert gra-tuit, alors que le Real Madrid l'avaitpayé 65 millions d'euros cinq ansplus tôt au même club, et a imposéune baisse de salaire drastique àKaka. La presse italienne parled'une paie annuelle ramenée de10 à 4 M eur, plus des bonus.Cavani a quitté Naples pour Paris,et l'Italie s'est rabattue en acqué-rant Tevez (Juventus), MarioGomez (Fiorentina) et Higuain(Naples).

AllemagneChampion sur le terrain, le

Bayern Munich l'a été aussi sur le

marché des transferts de laBundesliga avec plus de 60 mil-lions d'euros dépensés pour serenforcer. Le cas Mario Götze —

le plus onéreux (37 ME) — réglédès le mois d'avril au dépens deDortmund, la maison bavaroise arépondu à la requête de son nou-veau mentor Pep Guardiola enajoutant l'ex-Barcelonais ThiagoAlcantara à un milieu de terraindéjà très riche en qualité commeen quantité ! Son dauphinDortmund a misé sur une triplette :la fusée gabonaise Pierre-EmerickAubameyang (ex-Saint-Etienne),le stratège arménien HenrichMkhitaryan (Shakhtar Donetsk) etle défenseur central grec Sokratis(Werder). Le tout pour plus de 50millions d'euros. Schalke, lui, s'esttrouvé son «Prince» KevinBoateng pour 12 ME d'euros ver-sés à l'AC Milan, lui aussi pourtanttrès convoité.

Le Real Madrid, avec près de 180 M eur dépensés, etMonaco, après près de 170 M eur dépensés, ont été lesdeux places fortes du mercato en Europe, qui s’est terminéhier soir à minuit. Alors que Bale a enfin été présenté hierau Real Madrid, Kaka est revenu au Milan AC et Özil étaiten partance pour à Arsenal.

BOULISME : TROPHÉE NATIONAL DE PÉTANQUE

Khemisti-Port haut la mainLe club de Khemisti-Port,

représentant la wilaya deTipasa, a remporté le trophée dutournoi national de pétanque,organisé le week-end dernier àMédéa.

Noureddine Krebia, TalhaBenyoucef et Omar Hamou,composant le trio vainqueur, ontréalisé une très belle prestationlors de ce tournoi «Excellence»,qui a enregistré une participationde clubs représentant toutes lesrégions du pays.

Page 15: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 15

[email protected]

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RRiissoottttoo ddee ppoouulleett

500 g de blanc de poulet, 3 gousses d'ail, 1 pincée de safran, 15 cl de crème fraîche, 250 g de petits pois écossés, 1 c. à soupe

d'oignon haché, 50 cl de bouillon de volaille, 90 g de beurre, 40 g de parmesan, sel, poivre.

Faites cuire les petits pois dans une casserole d'eausalée pendant 15 minutes. Coupez le poulet enlanguettes. Dans une poêle, sur feu vif, faites saisirle poulet pendant 3 minutes dans le beurre puisajoutez l'ail écrasé et laissez cuire 2 minutes.Incorporez 5 cl de bouillon de volaille, la crèmefraîche et le safran et laissez mijoter 5 minutes.Egouttez les petits pois et versez-les dans la poêle.Préparez le risotto. Dans une casserole, faites fondreles oignons dans du beurre, ajoutez le riz et faitesdorer pendant 1 minute. Mouillez avec 15 cl debouillon puis le reste. Dès que le riz est cuit, versezle reste de beurre et le parmesan. Servez le riz avecle poulet.Conseil : Cette recette peut se faire aussi avec dela dinde.

CCooookkiieess àà llaannooiixx ddee ccooccoo

150 g de noix de coco râpée, 150 g defarine, 120 g de beurre, 100 g de sucreen poudre, 1 cuillère à café de vanille,

1/2 sachet de levure chimique, 1pincée de sel.

Préchauffer le four, thermostat 6 (180°C).Recouvrir la plaque du four avec dupapier sulfurisé.Mélanger dans un récipient, la farine, lesel et la levure chimique.Dans un saladier, travailler le beurreramolli avec le sucre jusqu'à obtentiond'une pâte onctueuse.Ajouter ensuite l'œuf, la vanille.Incorporer le mélange farine-sel-levure ety ajouter la noix de coco.Faire environ 20 petits tas sur la plaquede cuisson et aplatir afin d'obtenir des

gâteaux d'environ 1 cm d'épaisseur.Mettre à mi-hauteur dans le four etlaisser cuire 10-15 mn (surveiller que lescookies blondissent sans noircir).

Remède contre l'acné et lespoints noirs Pour enlever l'acné sur levisage et le dos : faites bouillirdans 1/4 d'eau 30 g de baies degenièvre (10 min). Appliquezmatin et soir pendant 1 mois ;pour les points noirs sur lesépaules : mettez du jus decitron sur un coton ettamponnez-les avec celui-cimatin et soir jusqu'à leurdisparition.

Un masque anti-peau grasse Mélanger 2cuillères àsoupe de miel,le jus d’un citronainsi qu'unecuillère à caféd'argile verte en poudre.

Le bain aux plantesFaites une décoction de 250grammes de baies de genièvredans 2 litres d’eau minéralebouillante. Laissez infuserpendant 30 minutes, puisajoutez-la à l’eau de votre bain.

Rajeunir ses mainsJe ne m'essuie pas les mainsaprès... avoir étalé un masquede beauté surmon visage oumon corps. Jeleur en faitprofiter. Ainsipas degaspillage etmes mainsrestent jeunes !

1. Consommez le moinspossible de glucides(céréales, légumineuses,fruits, féculents) 2. Évitez tout produitsucré : bonbons,confiture, biscuits,produits laitiers sucrés,miel, sucre et fruits trèssucrés. 3. Buvez beaucoup d'eau(infusions, thé ou cafésans sucre).4. Pour assaisonner vosaliments, utilisezuniquement sel, poivre,moutarde, épices, ail,oignon, fines herbes,vinaigre, jus de citron + 2cuillerées à soupe d'huiled'olive par jour. 6. Faites cuire vosaliments à l'eau (court-bouillon autorisé), au four,en papillote sans matièregrasse ou grillé (sansmatière grasse). 7. Pour être efficace etperdre du gras tout en

préservant votre massemusculaire, suivez cerégime deux semaines aumoins. 8. Ne sautez jamais derepas. 9. Consommez depréférence le fromage au

petit-déjeuner, en collationdu matin ou de midi 10. Si vous craquez pourdu sucré (fruits secs,sorbet, pain d'épices… )malgré tout, faites-le depréférence au goûter. Etfaites l'impasse sur les

bonbons. 11. Si vous faites un écart(repas copieux, fête… ),vous compenserez enmangeant un peu moinsle lendemain, mais sansbaisser votre «quota» deprotéines.

CC UU RR CC UU MM AACC UU RR CC UU MM AAStimule les sécrétionsdigestives (en particulierbiliaires), anti-oxydant,antiinflammatoire.

D'où vient-il ? C'est le rhizome (ouracine) d'une plantevivace égalementoriginaire des Indes, qui,une fois cuit et séché,est transformé en poudred'une couleur jaune d'orcaractéristique.

Sa saveur Légèrement piquante etamère, rappelle un peucelle de la muscade.

Ses usages Délicieux pour parfumeret colorer riz, légumeset sauces (mayonnaise,béchamel…).

Astuce Attention ! il teinte lapeau et les vêtementsde façon tenace (onl'utilise aussi commecolorant pour lesétoffes).

GG II RR OO FF LL EEGG II RR OO FF LL EEStimule lessécrétionsdigestives,

antiseptique,analgésique etdésinfectant.

Irritant à fortesdoses.

D'où vient-il ? Les «clous» sont lesboutons floraux

séchés du giroflier,un bel arbre tropical

né dans les îlesMoluques.

Sa saveur Aromatique,puissante etbrûlante.

Ses usages On ne peut s'enpasser dans lesmarinades, pot-au-feu, court bouillon,potée et plats deharicots. Parfumeaussi le paind'épices, les biscuitset les compotes.

CCoonnsseeii llss qquuii vvoouuss ppeerrmmeettttrroonnttddee mmiinncciirr eeffffiiccaacceemmeenntt

eett ppoouurr lloonnggtteemmppss

BBeeaauuttéé

Page 16: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de treize parties

d’un château fort.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Partie élevée»

1- DONJON2- PARAPET3- POTEM4- PALISSADE5- MERLON

6- MEURTRIERE7- HOURD8- CORBEAUX9- LICE

10- HERSE11- PONT LEVIS12- CRENEAU13- COURTINE

MOT RESTANT = PINACLE

D C O R B E A U X D M PR S R E H E C I L O E AU E P I N A C L E N T LO P E J O IH O N O P SE N I N T SR T T P E AE L R U O C U A E A P DI E V I S C R E N R A ER T R U E M N O L R E M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

MEGTAALAZREG-DIBOREE-DOTEES-TARENIL-CRU-LE-PR-AROE-BUE-ES-SIO-SMD-IL-SUR-SA-NU-URAMASSE-FUGACE-DAVISÉE-VIRAIS-CEMITES-BRESIL-RASERES-DA-NIE-SEL--OR-PEINTS-GEMISSN-RALLIE-PE-E-OA-DA-ILE-MANADOUINODORE-SARTRE-VNOTICE-SALLES-TETIENS-BE-IES-MERPRES-DANGER-MENAEES-FESTIN-NANTITS-CASSIS-HOLDEN

E-AA-IES-CA--IREREMPART-POLICE-TSTERRES-VAUTRE-DBI-IR-MERLES-PE-ORAN-POSTES-LAMEUEP-LOISIR-MAROCRE-ZE-SIR-TOIT-AG-DEVISE-PRIS-AR-CAR-RO-BOA-SAITSIMOHANDOUMHAND-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-HENRIALLEG-ETALHANOI-RI-TERMINAANIS-DOSEE-AIR-QRIE-PAMES-SIR-NURN-SURES-RADAR-EY-TEND----RET-SSSAVAIS----DS-PETATOUT-----E-MELI

LT-X-SCIER-VERSOEIN-FOIRE-MERE-NMR-SANTE-COLS-F--AGENDA-ALTO-NIDCLAMEE-BOUE-MINAALGERREPUBLICAIN

LETTRES DELETTRES DECHARLEROICHARLEROI

------CHARBON-------HAINAUT-----CHARNOY-------FORTERESSE----BELGIQUE-----SIDERURGIE---SAMBRE-------CAROLOREGIENS-----NIMEGUE--

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Cherbourg

Le Soird’Algérie Détente Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

En était ledirecteur

En futle SG

Soupçon----------------

Riche----------------

Ravir

Création----------------Chaîne TV

Avant lamatière

----------------Hélium

Hélium----------------

Aperçu----------------

Creux

Pronom----------------

Lanthane

Dans lagave----------------Pavillon----------------PaysClair

----------------Parti

----------------Rigides

Convient----------------Possessif

Fin desoirées

Préposition----------------

Tisser----------------

Partie

Mille-pattes----------------Consonne

double

Média----------------Interjection

Volcan----------------

Canine

Chanté parFerhat

----------------A payer

Possessif----------------

Assiste

Partirais----------------

Fleuve----------------

LancéEtait direc-teur de sonprotocole

Personnel----------------Germanium----------------

Creuse

En était lesecrétairegénéral

Capitale----------------Audacieux

Confie----------------

Coupe

Cycles----------------Ville d’Italie

Rumeur----------------

Médita

Lac----------------

Camp

Elu----------------

Trolley

Bloccompact

----------------Comparatif

Précieux----------------

Près deRelizane

Dans l’œil----------------

Boucle----------------Médecine

Chef----------------

Ile----------------

RongeurVentiler

----------------Pièce

Volonté----------------

Baryum

Partie----------------

Décoré----------------

BulletinMembre

----------------Rejoint

----------------Prévint

Insecte----------------

Membre

Songrade

Objectifs----------------

Sain

1- REGION2- ARRONDISSE-MENT3- COURS D’EAU4- ECOLE5- VILLE VOISI-NE6- BATAILLE7- FORT8- VILLE VOISI-NE9- PENINSULE

1

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3

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Mardi 3 septembre 2013 - PAGE 19

Réalisée----------------

CochonEnlèvera

----------------Chiffre

----------------Numéro

Décoda----------------

Article

Transpire----------------

GonfléeRadium

----------------Réfutés

----------------Conflit

Redouble----------------

RichessePolice

----------------Staff

----------------Euphorique

Abat----------------

Lithium----------------

Défalque

Bernée----------------Déchiffrée

----------------Dans le Nil

Préfixe (inv)----------------

Cobalt

Venelle----------------

Pronom(inv)

Issues----------------Voyelledouble----------------Héberge

Pronom----------------

Oiseaux----------------

CiterMal d’oreille----------------

Formed’avoir

Diplôme----------------

Pronom

Etataméricain

----------------Appréciée

Concernés----------------Merveilleux

Consonnedouble----------------Saint espa-gnol (inv)

Gère lesport

----------------Consonne

double

Liaison----------------Ville du Mali

Maladievaincue par

Pasteur

Près deSaint-Etienne----------------

Satisfait

Porte lesvoiles

----------------Germanium

Cacher----------------

Ruissela

Pays----------------

Amas----------------Praséodyme

Pronom----------------

Tout vabien (inv)

Eprouvas----------------

Acteuralgérien

Expert----------------

Corbeille

Axiales----------------Comprimées

Hardi----------------

Platine

Nettoyer----------------Assurances

Champ----------------

PronomSodium

----------------Spoliée

----------------Serré

Ville duMaroc

----------------Inventera

Possessif----------------

Océan----------------Mi-glossine

Concentra-tion

----------------Empêcher

Restaurant----------------

Odeurs

TraîneraIndien

----------------Fin deverbe

Eroder----------------

Direction

Fruit----------------

Apre

Apprise----------------

Autre

Voyelledouble

----------------Europe

Tunnel----------------Divinité (ph)

Image----------------

Cancer----------------

Coule

Change-ment

----------------Via

Boisson----------------

Déclin

Etonné----------------

Saine----------------Nervosité

Choix (inv)----------------

Loto

Ingurgitée----------------

Dans lapeine

Possessif----------------Université

Harnais----------------

Dans laveine

Sélénium----------------Additionne

Duos----------------

Fruit

Célébré----------------

DévoilasSe brûlales ailes

----------------Laminé

Coupé court----------------

Pronom

Refuge----------------Personnel

Cruel----------------

Civil

Vieuxcamions

----------------Guichetier

Moi----------------

Article

Pronom----------------

Actricefrançaise

Règle----------------Fin de série----------------Conjonction

Rebelles----------------

Amende----------------Démonstratif

Dans lesnuages

----------------Choisi (inv)

Logis----------------

Dévore

En l’état----------------

DestinasChef

----------------Région de

France

Ego----------------

Iridium

Agression----------------

Frappe

Maniaient----------------

Solution

Pronom----------------

Lac

Môme----------------

Lombric

Demi-tour----------------Dans lapage----------------IntelligenceCérium

----------------Technécium

Grade----------------Dans le lit

Riteantillais

Saison----------------

Tissu

Indéfini----------------

Double

Surplus----------------

Déchets

Page 18: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

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3e AS. - Cuisinier (occidental et oriental),niveau 9e AF. - Pâtissier (occidental etoriental), niveau 9e AF. - Chef de rang,

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informatique de gestion (accès 2e AS et +) - c) Brevet professionnel en banque et assurances(accès 2e AS et +). - d) CMP en comptabilité, secrétariat, pack bureautique, banque,assurances (accès 4e AM et +). - e) CAP de magasinier (accès 4e AM). - Formationsqualifiantes : Délégué médical, HSE, intendant, système comptable financier (SCF),

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Page 19: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

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Triste fut et sera pour nous le 3 sep-tembre 2012 où nous a quittés notre chèretante

Djoudjou Ould Hamou ép. Yaguer Med Ouramdane

Le 3 septembre oukentetsou yara asmiithemuth khalti Djoudjou. Arassa ournumin ara athouchbihth di bouth Hamou.

Segasmi throuh oudigriouara gathYenni, atejra lahlou, thhamlits, thadarthmera, n’ssa l’hak manestsrou thimethetisoudetslal ara. Ighadhiyi khali Moumouh.Arassa ourisbir ara.

Ghas themouth, thedjad Derga imanene,amkanis ourikhlara, ourebi amdouminch’Allah.

Amkanim di rahma, lmuth afmedenemera.

Ad’fellam yafu rebi a khalti azizenefelli. D’yemma, d’khalti, oultma e tahbib-thiw.

Ouketsugh our kemthetsugh.Que tous ceux qui l’ont connue et

aimée, de Michelet, Beni-Yenni,Thaourirth-El-Hadjadj et L’harrach aientune pieuse pensée à sa mémoire.

Tlamsi Ouiza. F119351/B13

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Messaoudi Imad

qui soufflera sa 1re

bougie aujour-d ’ h u i3 septembre2013.En cette heu-reuse occa-sion, sa tanteM e s s a o u d iHabiba, songrand-père Salahet sa grand-mère Salihacrient haut et fort :

«Bon anniversaire Imad,longue vie,

amour et prospérité».F 124509/B4

Page 20: le Soir D'Algerie 03.09.2013.pdf

Les praticiens du droitpénal se retrouverontsans grande difficulté

dans le contenu d’un récentdocument issu de la réflexionengagée par le Parti socialistefrançais en vue de la réformedu système de réparation envigueur. Le document élaboréà cet effet(*) dresse un «tristebilan de la décennie 2002-2012» dont la caractéristiqueprincipale est, comme cheznous, «l’hyper-pénalisation».

«Détentions préventivesautomatiques et emprisonne-ments à tour de bras ont com-plètement dissipé la dimen-sion éducative et correctricede la peine. Il y a belle luretteque la liberté conditionnelleou la semi-liberté ont disparude notre pratique et de notrevocabulaire pénaux, avectoutes les incidences connuespour le justiciable : encombre-ment des juridictions, délaisd’attente pour les victimes,surpopulation carcérale, etc.».Une situation très proche decelle que nous vivons.

L’institution judiciaire estcontaminée par les délits demasse caractéristiques destemps de crise et le «toutrépressif» qui ignore superbe-ment le terreau qui enfante ounourrit le délit et le crimequ’on se propose de réprimeret, au-delà, d’éradiquer ou deprévenir. Le tout sur fond delenteurs bureaucratiques, depasse-droits et de «deuxpoids deux mesures».

Si la France se plaint de cequ’elle se trouve dans l’impas-se en matière «de moyenne etpetite délinquance : les vols,les insultes et comportementinciviques, la consommationet le petit trafic de stupéfiants,les délits routiers, etc.», que

devrions-nous dire alors, nousqui baignons dans un contex-te où la violence structuretout, sous ses formes les plusextrêmes, allant du machismeà l’endroit des femmes jusqu’àl’arbitraire politique ?

Si la prévention de la récidi-ve – que n’altère apparem-ment pas l’état de nos prisons— est au cœur des dispositifspénaux modernes les plusperformants, force est deconstater qu’elle est loin deconstituer la ligne directricede notre politique pénale, sitant est qu’il en existe déjàune, en dépit des efforts entre-pris par le nouveau ministrede la Justice et que nous évo-querons plus loin.

Tout comme en France, «laconception caricaturale etmoyenâgeuse privilégiant lechâtiment sur la réinsertion etérigeant la victime en figurevengeresse ne correspond niaux attentes des citoyens, ni àla vérité vécue tous les jourspar les professionnels. Lesvictimes d’infractions pénalesdoivent voir leurs droits res-pectés et reconnus et elles onttout à gagner à une réformedes peines placée sous lesigne de l’efficacité, plutôtqu’à des empilements detextes tels qu’on en connaîtdepuis une décennie».

La réforme envisagée repo-se sur trois impératifs qui vontégalement comme des gants ànos besoins indigènes : 1.redonner du sens à la peine ;2. privilégier l’individualisa-tion des peines ; 3. garantirun parcours d’exécution de lapeine de prison digne et perti-nent.

Redonner du sens à lapeine, c’est sortir du toutrépressif (de longues années

de dure détention pour levoleur du portable de 1 000dinars et le harraga sans autreperspective d’insertion ulté-rieure que l’immolation par lefeu) pour cibler «le contenu dela peine, le travail entreprisavec le délinquant et son envi-ronnement, sur ses causes etses conséquences, qui génèredes effets de réinsertion».

Il y a une alternative auxseules réactions policières etrépressives, par ailleursnécessaires pour peu qu’ellessoient dispensées avec modé-ration et légalement enca-drées. Cette alternative reposesur la raison qui doit succéderà l’instinct de vengeance et àla colère, qui peuvent paraîtrelégitimes lors du prononcé dela peine. Cette raison dicteune réinsertion du condamnéet une prévention des risquesde récidive.

«La généralisation de lapeine d’emprisonnement nerépond pas à ces objectifs.Son périmètre doit être revu,en envisageant de recourir àla contravention pour cer-taines infractions routières etde comportements addictifs,en développant des sanctionsadministratives plus rapides,plus simples et dissuasives àl’égard des délinquants«rationnels», par exempledans les domaines du droit dutravail ou de la concurrence.Faut-il encore rappeler que, enAllemagne, 80 % des condam-nations sont des amendes –quand ce taux n’atteint pas untiers en France ?»

On dira que chez nous,c’est l’amende jusqu’à la ruineet la prison à vie…

La seconde piste envisagéeest de privilégier l’individuali-sation des peines. L’idée, ici,est de battre en brèche «lasuprématie donnée à la prison; il est indispensable de sup-primer les mécanismes auto-matiques, au premier rangdesquels les peines minimalesautomatiques dites «peinesplancher», qui contraignentles juges à favoriser la prison(…) Individualiser, c’est per-mettre une intervention fine dela justice – du «cousu main»et non de l’abattage». On adéjà dit de nos hôpitaux qu’ilsétaient des mouroirs et de nosécoles au mieux des garde-ries. Ajoutez-y des «tribunauxabattoirs» et vous aurez unepart du décor horrible quirythme notre quotidienneté.

Les socialistes françaisenvisagent la création d’unenouvelle peine « de proba-tion, détachée de la notiond’emprisonnement, destinéeà encadrer le mieux possibleles personnes condamnées

ayant le plus besoin de suivi,de contrôle et d’accompagne-ment».

Troisième et dernier trainde mesures envisagé :«Garantir un parcours d’exé-cution de la peine de prisondigne et pertinent.» Sontconcernées ici, en premierlieu, les conditions de déten-tion dans des établissementspénitentiaires jugés «tropgrands et conçus pour unniveau élevé de sécurité quine concerne qu’une petite pro-portion de détenus, alors quela majorité doit disposer detravail et d’activités dès la pri-son pour préparer leur retourà la vie normale et respectueu-se des règles communes (…)Toute peine de prison doitfaire l’objet d’une «sortie ensifflet» : les modalités peuventêtre variées – libération condi-tionnelle, surveillance électro-nique, semi-liberté, placementextérieur... Systématisés, cesoutils sont précieux et leurcapacité à favoriser la sortiede délinquance a été large-ment démontrée».

Quid de la situation cheznous ? M. Mohamed Charfi,ministre de la Justice, gardedes Sceaux, insistait, luiaussi, dernièrement sur «l’hu-manisation des lieux de déten-tion», avec «une attention par-ticulière à l’application desprogrammes axés essentielle-ment sur l’enseignement et laformation professionnels».

Il se félicite par ailleurs dusystème d’aménagement despeines «qui a permis à unnombre important de détenusde bénéficier des différentsrégimes prévus à cet effet : lalibération conditionnelle, lasemi-liberté et les permissionsde sortie». Aussi, dans laperspective d’un accompa-gnement post-carcéral, «desservices extérieurs chargés dela réinsertion ont été prévuspar la loi et qui doiventaccompagner les détenusdésireux de se réinsérer, cequi a permis, depuis 2005, à 7402 d’entre eux d’intégrer lemonde du travail».

La pièce maîtresse du dis-positif de réinsertion tient auxnouvelles dispositions quimodifient et complètent lecode de l’organisation péni-tentiaire et de la réinsertionsociale des détenus.Dénommé «régime intégral»,le dispositif repose sur lavolonté du détenu de préparersa réinsertion sociale.

Le régime intégral consistenotamment en la participationà la réalisation d’un projetéconomique et d’aménage-ment du territoire. Il offre ainsiplusieurs avantages : au

condamné, «en lui offrant, à lafin de la peine, la possibilité,de reconstruire sa vie sur uneterre qu’il aura contribué àmettre en valeur», et à la col-lectivité nationale, en partici-pant au développement desrégions du Sud par l’accrois-sement des superficies desterres arables, l’allègementdes coûts de la prise en char-ge des détenus et la créationde nouvelles opportunitésd’emploi et l’exploitation del’énergie solaire», selon M.Charfi. Le même régime pré-voit aussi qu’une part desrevenus du détenu soit réser-vée au paiement des répara-tions civiles. Au terme del’opération de mise en valeur,«l’Etat peut soit permettre à lapersonne réinsérée de conti-nuer l’exploitation d’une par-celle de terre au sein du péri-mètre mis en valeur, soit lafaire bénéficier d’une quote-part d’usufruit, calculée auprorata du travail accompli ;ce qui est, par ailleurs, compa-tible avec les textes envigueur régissant la mise envaleur des terres et l’exploita-tion des terres agricoles. Lafinalité de tout ce dispositifest d’enrichir les mécanismesexistant depuis longtemps etvisant à prévenir la récidive età sécuriser la société».

L’effort envisagé est, làaussi, de construire «une jus-tice efficace et humaine, perti-nente et répondant auxbesoins de tous».

A. B.

(*) Jean-Jacques Urvoas -Jean-Pierre Sueur, Réformepénale, une opportunité à nepas manquer, note n°1 -Fondation Jean-Jaurès /Observatoire droit, justice,institutions- 22 août 2013.

Par Ammar [email protected]

PPANORAMAANORAMA «Une justice efficace et humaine»

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, la rédaction, la direction ainsi

que le personnel du Soir d’Algérie, très peinés par le décèsde la mère de leur collègue et ami Sid Samir, lui présententleurs sincères condoléances ainsi qu’à toute la famille etles assurent en cette douloureuse circonstance de leur pro-fonde sympathie.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

COMMÉMORATION Il y a trois ans déjà, nous quittait

Mohamed Salah Mentourimilitant de la cause nationale, et qui fut un modèle en tant quecadre de la Nation et dans les luttes de ce pays qu'il aimait tant.En ce triste anniversaire, on ne peut s'empêcher de mesurer le videqu'il a laissé non seulement auprès de sa famille et de ses amis,mais également chez nombre d'Algériens.Sa droiture, sa grande honnêteté intellectuelle, sa hauteur de vue etsa sagacité nous manquent cruellement.Sa famille et ses amis, qui se recueilleront sur sa tombe, au cimetiè-re El-Alia, le 5 septembre à 10 heures, invitent ceux qui l'ont connuet apprécié à avoir une pieuse pensée pour lui.