le rôle du document vidéo dans l’enseignement...
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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mohammed Boudiaf- M’sila
Faculté des lettres et des langues
Département des lettres et langue française
Mémoire en vue de l’obtention du master en didactique du FLE et interculturalité
Préparé et soutenu publiquement par l’étudiante :
KEMMOUM Sarra
Sous la direction de :
ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Devant le jury composé de :
Président : Monsieur HADJ AROUSSI Belkacem (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Examinatrice : Madame LAKHAL Dalloula (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Rapporteur : Madame ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Année universitaire 2014/2015
Le rôle du document vidéo dans l’enseignement /apprentissage de la
compréhension et de l’expression orales en classe du FLE. Cas des apprenants de la
2ème année secondaire, filière scientifique du lycée Ibrahim Ibn ElaghlebTamimi à
M’sila.
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mohammed Boudiaf- M’sila
Faculté des lettres et des langues
Département des lettres et langue française
Mémoire en vue de l’obtention du master en didactique du FLE et interculturalité
Préparé et soutenu publiquement par l’étudiante :
KEMMOUM Sarra
Sous la direction de :
ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Devant le jury composé de :
Président : Monsieur HADJ AROUSSI Belkacem (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Examinatrice : Madame LAKHAL Dalloula (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Rapporteur : Madame ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Année universitaire 2014/2015
Le rôle du document vidéo dans l’enseignement /apprentissage de la
compréhension et de l’expression orales en classe du FLE. Cas des apprenants de la
2ème année secondaire, filière scientifique du lycée Ibrahim Ibn ElaghlebTamimi à
M’sila.
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mohammed Boudiaf- M’sila
Faculté des lettres et des langues
Département des lettres et langue française
Mémoire en vue de l’obtention du master en didactique du FLE et interculturalité
Préparé et soutenu publiquement par l’étudiante :
KEMMOUM Sarra
Sous la direction de :
ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Devant le jury composé de :
Président : Monsieur HADJ AROUSSI Belkacem (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Examinatrice : Madame LAKHAL Dalloula (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Rapporteur : Madame ZAGHBA Lynda (Maitre assistant A à l’université de M’sila)
Année universitaire 2014/2015
Le rôle du document vidéo dans l’enseignement /apprentissage de la
compréhension et de l’expression orales en classe du FLE. Cas des apprenants de la
2ème année secondaire, filière scientifique du lycée Ibrahim Ibn ElaghlebTamimi à
M’sila.
Dédicaces :
A’ mes parents pour tout l’amour qu’ils m’ont donné.
A’ mes frères pour leur soutien.
A’ tous ceux qui m’ont chaleureusement encouragée à finir ce mémoire de Master.
Je dédie ce travail.
Remerciements :
Tous mes remerciements à :
Mon encadreur, Madame ZAGHBA lynda, qui a orienté ma recherche.
Les membres du jury d’avoir accepté de lire mon travail.
Tous mes enseignants du département de français, qui ont veillé à nous former.
Introduction générale :
Le but de l’enseignement d’une langue étrangère est d’apprendre à parler, à écrire et à
communiquer dans cette langue. Ce qui va permettre aux apprenants d’être en contact avec
d’autres cultures et de développer un esprit de tolérance envers l’autre.
Afin de transmettre un ensemble de savoirs, il est indispensable de déterminer les
besoins des apprenants, de même les moyens didactiques dont dispose l’enseignant .En
effet, ces outils didactiques qu’ils soient visuels, sonores ou textuels jouent un rôle très
important dans l’apprentissage.
En terme de l’enseignement, Michel Tardy dans son livre intitulé Le professeur et les
images en 1966 explique que « L’essentiel de l’activité del’enseignement sera de stimuler,
d’encourager, d’aider à effectuer les bons choix d’activités, d’utiliser l’image pour faciliter la
compréhension » (P:25)
Par ailleurs, a travers le temps la vidéo a fait une partie des moyens utilisés pour
l’enseignement / apprentissage des langues .Nous constatons que ce support a toujours été
peu ou prou présent dans la salle de classe, car en plus de son aspect d’humour, la vidéo est
capable d’expliquer le code linguistique, en se référant à un autre code. Comme ajoute
A.Navartchi (2007) «Cette idée trouve peut-être son origine dans la proximité du terme
"audio-visuel" utilisé dans les années soixante et soixante-dix pour qualifier une
méthodologie d'enseignement des langues vivantes liant son et image et l'acception générale
du terme "audiovisuel" qui renvoie plus directement à la télévision età la vidéo » (p : 65)
Notre recherche s’intéresse donc au support audio-visuel utilisé à l’école secondaire :
la vidéo comme outil pédagogique en classe du FLE. Nous tenterons de montrer et
d’expliquer l’utilisation pédagogique de la vidéo dans l’enseignement /apprentissage de la
compréhension et de l’expression orales en 2ème année secondaire.
Nous avons choisi de nous intéresser à un sujet en rapport avec la vidéo d’abord en
raison de l’intérêt éprouvé par les apprenants de la 2ème année secondaire suite son
utilisation, le deuxième argument n’est autre que l’importance donnée à la vidéo par les
nouvelles technologies qui existent dans notre vie quotidienne.
Nous allons focaliser notre étude sur la 2ème année secondaire, tout en espérant de
pouvoir progresser ce travail avec les autres niveaux secondaires dans une futur recherche.
Les enseignants de français, bien que non professionnels de la vidéo, sont amenés à
intégrer dans leurs enseignement, en plus de l’écrit, la dimension audiovisuelle.
Cela nous incite à poser la problématique suivante : comment exploiter la vidéo dans
l’enseignement / apprentissage de la compréhension et de l’expression orales en classe de
FLE ?
Cette question principale est en relation avec d’autres interrogations auxquelles nous
devrions répondre :
A quel moment l’enseignant utilise et intègre la vidéo pour installer les deux
compétences, compréhension et expression orales en classe du FLE ?
En fonction de quoi l’enseignant choisi la vidéo ?
Les hypothèses que nous retenons dans notre expérience sont :
La vidéo pourrait être un support intéressant pour enrichir le vocabulaire des
apprenants en français langue étrangère.
Les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de
compréhension en français langue étrangère iraient découvrir et apprendre un
nouveau vocabulaire.
Les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de
compréhension en français langue étrangère iraient pouvoir réemployer leurs
vocabulaires lors de l’expression orale.
La vidéo pourrait être exploitée à tout moment de la compréhension et de
l’expression orale.
A chaque étape de la séance de compréhension et expression orales, la vidéo
permettrait de développer différentes compétences chez l’apprenant.
Le déroulement des activités dans les séances de compréhension et de l’expression
orales témoignent de son importance, en effet la vidéo est présente dans toutes les activités
(l’oral, exercices, réalisation de projet). Le rôle de ce support audiovisuel n’est pas
seulement l’illustration mais aussi la maitrise des formes discursives .La vidéo est un bon
moyen d’initiation à l’oral, elle facilite la compréhension, la mémorisation et pousse les
apprenants à s’exprimer avec plaisir.
Pour réaliser ce mémoire, nous nous sommes référées à des lectures afin de construire
notre partie théorique et des entretiens, des expériences, des analyses pour établir la partie
pratique. En fait, cette recherche sera présentée comme suit :
Premièrement nous proposerons un développement théorique dans lequel nous
aborderons les principaux concepts nécessaires au déroulement de notre expérience. Cette
partie comporte deux chapitres :
Le premier sera consacré à l’exploitation de la vidéo en classe du FLE .Nous débuterons
par une présentation de la genèse du document vidéo et son l’exploitation actuelle. Ensuite
nous abonderons les éléments non verbaux afin de montrer son importance, nous
essayerons d’expliquer la fonction du document vidéo en classe de langue. Ensuite, nous
allons aborder les méthodes de son exploitation. Nous commençons d’abord par le choix du
support puis nous aborderons un dispositif pédagogique adapté nous prenons comme
modèle le travail de Martine kervran (2000). En effet, selon ce modèle la séance s’articule
autour de trois moments clés : avant, pendant et après le visionnement. Après cela, nous
faisons une brève liste sur les différents types de support vidéo et leurs exploitation à travers
des activités pédagogiques variées et d’autres activités pédagogiques sur support
spécifiques.
Dans le deuxième chapitre, nous nous intéressons à la compréhension et l’expression
orales en classe de FLE. Nous débuterons par une définition de la compréhension orale tout
en essayant de présenter ses différentes situations et ses deux aptitudes. Ensuite, nous
aborderons ses objectifs afin de montrer sa nécessité. Nous essayerons d’expliquer sa
démarche didactique en classe de FLE. De plus, nous avons proposé des exercices et des
supports de compréhension orale. Puis nous avons passé à la présentation de l’expression
orale tout en essayant d’expliquer les composantes de la compétence de la communication
orale telles que : la composante linguistique, la composante discursive, la composante
référentiel et la composante socioculturelle. Puis nous essayerons de proposer des supports
et des activités de l’expression orale.
Le troisième chapitre sera consacré à l’analyse des entretiens afin de connaitre les
pratiques de classe dans le développement de la compréhension et l’expression orales et
d’avoir une idée sur ce que pensent ceux qui sont sur le terrain et au développement de
l’expérience proprement dite, dans un but de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses de
départ. Nous débuterons par l’étape de l’expression orale pour montrer qu’on peut
exploiter le document vidéo dans l’expression orale, pour sensibiliser les apprenants à
l’analyse des mouvements ; des formes et des couleurs …etc. puis, nous procéderons la
deuxième étape de la compréhension orale pour montrer que le document vidéo peut être
accompagnée d’un questionnaire pour améliorer la compréhension orale des apprenants
comme il peut être exploité pour enrichir le vocabulaire des apprenants. Ensuite, nous
aborderons l’étape de l’expression orale dans le but de montrer qu’on peut exploiter le
document vidéo dans l’expression orale et réemployer le vocabulaire déjà vu en
compréhension orale pour s’exprimer.
Introduction :
Pour bien mener notre étude sur le rôle du document vidéo dans l’enseignement /
apprentissage de la compréhension et de l’expression orales en classe de FLE, nous allons
essayer, dans ce chapitre de présenter la genèse de la vidéo didactique et de la méthode
audiovisuelle qui l’a prise comme objet d’étude.
Tout au long de ce chapitre, nous allons nous limiter aux trois méthodes principales
qui utilisent le document vidéo d’A.Navartchi (2007) et de M. Ducrot (2005)
Le but du chapitre est de montrer que la vidéo est une aide à la compréhension. Nous
commencerons d’abord par faire connaitre l’importance des éléments non verbaux puis
nous allons nous intéresser à l’utilisation et la fonction de la vidéo en classe de langue.
-1 L’audiovisuel : genèse de la vidéo didactique
Dans les années 60 et 70, de nouveaux langages, en écho avec les nouvelles manières
de communiquer et de s’informer, ont émergé chez les apprenants du FLE. Or, il fallait
désormais prendre en compte, dans l’élaboration du matériel didactique, la motivation
réelle du public. C’est ainsi que sont nées deux méthodes qui ont marqué un nouveau
tournant dans l’enseignement /apprentissage du FLE : il s’agit de voix et images de France
(1962) et de Vive Voix (1972) ,toutes deux élaborées par le Centre de Recherche d’Etude
pour la diffusion du Français (CREDIF).Cependant, le courant Structuro-Global Audio-visuel
(SGAV)qui partait de la dialectique triangulaire, entre la situation de communication ,le
dialogue et l’image fixe pour concevoir tout matériel pédagogique efficace pour un
apprenant de FLE. Cette relation venait du fait que la langue, dans la méthodologie audio-
visuelle se définissait comme un ensemble acoustique-visuel situé dans un contexte social
d’utilisation .Dans ce sens « la classe audiovisuelle idéale, c’est-à-dire équipée selon les vœux
des concepteurs d’un magnétophone, d’un projecteur, d’un écran, d’une flèche lumineuse
[…], et de bandes magnétiques » (M.Chalaron, 2009, P : 26)
Ces nouveautés techniques ont certes perturbé les pratiques pédagogiques des
enseignants du FLE .Ces enseignants qui s’appuyaient sur l’audio-visuels devaient être de
véritables techniciens :savoir synchroniser le magnétophone et le projecteur de diapositives,
tout en pointant les détails importants de l’image et en prenant soin que seule la langue-
cible soit la langue véhiculaire à l’intérieur de la classe .De plus, le support audiovisuel avait
remplacé l’écrit ,mais sans éliminer le dialogue de base :l’accent se portait davantage sur la
correction phonétique (en évitant toute interférence graphique ) et la construction du sens
(selon la Théorie de la Gestalt) se basait sur l’intuitivité de l’association entre dialogue et
image représentant une situation de communication.
Il est intéressant de souligner que deux types d’images différentes, déjà se
profilaient : « des images de transcodage qui traduisaient l’énoncé en rendant visible le
contenu sémantique des messages ou bien des images situationnelles qui privilégiaient la
situation d’énonciation et les composantes non linguistique ; comme les gestes, les
attitudes, les rapports affectifs, etc. » (C.Compte, 1993, P : 11)
Avec le temps, et l’apparition de nouveaux champs d’études dans la didactique du FLE,
les Méthodologies Audio-visuelles ont trouvé leurs limites car il y aide nombreux problèmes
de formation des enseignants, d’investissements importants en matériel et en
infrastructure, et de dispositifs contraignants ont eu vite raison des avancées que ce courant
promettait. La mise en œuvre matérielle a donc aussi supposé un frein important à son
développement.
2- L’exploitation actuelle de la vidéo en classe
Il est essentiel de noter les méthodes par lesquelles on exploite un document vidéo,
pédagogique, dans les cours de langue.
Pour les documents pédagogiques, l’une des méthodes les plus courantes est le
visionnage sans le son. Cette méthode empêcherait les apprenants de : « porter toute leur
attention sur les énoncés qu’ils ne peuvent comprendre, au détriment du travail sur le non
verbal » (A.Navartchi, 2007, p : 85)
Selon cet auteur cette stratégie est centrée sur le principe de la simplification et donne
la priorité aux éléments non verbaux, cette méthode est exploitée pour une Compréhension
guidée, l’enseignant pose des questions sur des éléments précis et les apprenants
répondent. De cette façon, le document est « déchiffré, exploité, épuisé ».
Alors que M.Ducrot (2005) nous propose deux méthodes :
La compréhension globale du contenu du document : pour illustrer un aspect culturel
ou pour déclencher une conversation dans les cours, certains enseignants utilisent un
document vidéo souvent court.
Le décodage complet mot à mot du document : ce mode lent, long et ennuyeux pour
les élèves et il exige un énorme travail de la part de l’enseignant parce qu’il s’agit
d’une explication détaillé de mot à mot.
3- La vidéo, une aide à la compréhension
La vidéo, dont l’attrait n’est plus à démontrer, est une aide qui facilite souvent la
compréhension et donne plus facilement accès au sens. En effet, il y a souvent redondance
entre les images et les paroles. La vidéo aide donc les apprenants à comprendre les
dialogues mais aussi l’histoire. De plus, les personnages n’ont pas besoin toujours de parler
pour s’exprimer (expression de visage, des gestes, regard………).C’est là qu’entrent
également en jeu tous les mouvements de la caméra. Or les apprenants vont acquérir des
habitudes devant le petit écran et apprennent à connaitre les codes de l’image. Il est donc
intéressant d’exploiter ce savoir en cours de langue étrangère.
Avec la vidéo, l’explication se réalise par les éléments non verbaux et s’appuie sur ce
qui n’est pas textuel. Avec des supports traditionnels comme les textes, la lecture du texte
par l’enseignant permet à l’apprenant d’imaginer partiellement la situation décrite. Avec la
vidéo par contre, la situation est présentée telle qu’elle est dans la réalité et permet à
l’apprenant de comprendre le message linguistique.
3-1 l’importance des éléments non verbaux :
Apprendre une langue, c’est maitriser un ensemble de signaux verbaux et non-
verbaux, qui intègre la parole, mais aussi les expressions du visage, les gestes, les
intonations, le débit de la voix …etc. Or l’audiovisuel restitue, mieux que toute approche, la
dimension d’une communication totale, notamment à travers les éléments non verbaux. En
effet,« L’image mobile présente le très gros avantage par rapport à l’image fixe de nous
restituer le non-verbal dans son intégralité » (T.Lancien, 1986, p:64). A’ partir de
l’observation de ce non-verbal, l’apprenant peut être aidé dans l’accès au sens, car souvent
ces manifestations sont redondantes du verbal. Mais surtout l’image montre des signes non-
verbaux qui peuvent être particuliers à un pays, à une culture. Ainsi l’image montre à
l’apprenant tous les éléments de la situation de communication et tout le contexte non
linguistique qui se révèle être un apprentissage culturel. Un exemple concret en est la
salutation, les apprenants peuvent constater qu’au Japon, on ne fait pas la bise pour dire
bonjour à un ami. Grâce au support vidéo, « les productions linguistiques sont ancrés dans
une réalité culturelle. »(T.Lanncien, 1986, P: 11)
De plus, « Le langage est l’expression d’une culture et l’élément visuel est porteur
d’information susceptibles de transmettre cette culture. »(F.Pasquier, 2000, P:28).Ainsi,
comme le montre Carmen Compte, « l’enseignement des langues se doit d’être en
interaction directe avec la vie quotidienne et la vidéo joue ce rôle d’ouverture au monde.
Elle permet de montrer les conventions sociaux, les expressions non verbales et les
implicites culturels. Ainsi la réalité culturelle ne reste pas figée comme dans les manuels, elle
se construit sous les yeux des apprenants » (C.Compte, 1993, P : 23)
La vidéo, de par ses spécificités, est donc un support qui présente de nombreux
avantages pour l’enseignement d’une langue vivante.
3-2 La fonction du document vidéo en classe de langue :
L’image, dans la société, est un pilier fondamental de la communication et de
l’information : elle possède un certain pouvoir, elle est attractive, sa lecture est intuitive. Or,
nombreuses ont été les voix qui se sont élevées pour ou contre l’utilisation de la vidéo en
classe de FLE, et il ne s’agit pas de retransmettre ici ce débat. Quand on parle de la vidéo en
classe de langue en général, il faut garder à l’esprit ce que Carmen Compte nous disait déjà
dans l’Avant-propos de son livre La vidéo en classe de langue en 1993 : « Il a été possible
jusqu’à présent d’enseigner les langues sans utiliser l’image animée... et cela pourrait fort
bien se poursuivre ainsi. Pourtant, la connaissance que nous avons de ce média permet
d’accroître l’efficacité du processus d’enseignement, en ce qui concerne, en particulier, les
conventions sociales, les expressions non verbales et les implicites culturels. De plus, la vidéo
provoque l’implication affective de l’apprenant, ce qui constitue l’une des forces-moteur de
l’apprentissage.»(P:07).S’il s’agit d’un type de support dont les spécificités rendent perplexe
ou intimident quelques fois, il est intéressant d’observer comment les enseignants-
chercheurs, au sujet de la vidéo, s’accordent sur les divers motifs qui poussent les
enseignants à faire usage de ce média :
- Stimulation sonore et visuelle de la langue en contexte.
- Rupture de la routine pédagogique en introduisant de la variété.
- Fonction motivatrice claire.
(1) Les documents authentiques sont tous des documents extraits du patrimoine culturel conçus pour
des besoins sociaux et non pour l’apprentissage scolaire. Ils permettent de contextualiser l’apprentissage
d’une langue étrangère. Navartchi(2007)
- Possibilité de travailler le langage non verbal (proxémique, kinésique et Phatique,
avec un référant autre que le seul enseignant).
- Développement de la compréhension.
- Grande proximité de la culture des apprenants.
- Contextualisation de certains éléments linguistiques.
- Apport de vie « réelle » en classe, …etc.
Il faut cependant nuancer ce qui pourrait paraître une apologie d’un « média-miracle»,
car les obstacles à son utilisation appropriée sont très nombreux, et parmi eux se trouvent
par exemple la complexité linguistique du produit (quasiment toujours supérieure au niveau
des apprenants), une lourde charge de travail supplémentaire pour l’enseignant (en plus de
la contrainte institutionnelle du respect de la programmation du calendrier scolaire), et aussi
le risque de la passivité chez l’élève. Compte (1993)
4-L’utilisation du document vidéo en classe de FLE
En effet, il ne suffit pas d’être convaincu de la richesse potentielle des documents
vidéo pour en faire de nouveaux auxiliaires pédagogiques prêts à l’emploi. Placer les
apprenants devant un écran ne suffit pas à leurs faire apprendre la langue, une exploitation
pédagogique efficace s’impose.
4-1 Le choix du support :
La première question à se poser est celle du choix du support. L'enseignant doit se
demander si le document est adapté au niveau de ses élèves, à leur degré de connaissance
de la langue et de la culture que véhicule cette langue. En effet, il faut tenir compte de
plusieurs paramètres tels que l'intérêt, la longueur, le niveau de langage, les structures et
le vocabulaire.
Nous avons constaté que le support audiovisuel offrait une grande variété de
documents, ce qui permet à l'enseignant de choisir en fonction de ses objectifs le document
qui lui convient le mieux. Or, la caractéristique principale des documents audiovisuels
authentiques(1) est que leur objectif n'est pas l'apprentissage de la langue, il n’y a donc pas
de progression, allant du plus simple au plus complexe comme dans les méthodes de langue.
Comment alors faire un choix?
Il faut s'assurer qu'il y ait redondance entre l'image et le son. Ainsi les scènes
dialoguées sont souvent plus faciles d'accès que les scènes commentées avec une voix off.
De plus, la structure narrative doit être simple (début, péripéties, fin), sans par exemple de
retour en arrière, pour que l'élève puisse facilement comprendre l'histoire. En effet, si la
partie visuelle seule peut permettre de comprendre l'action alors les élèves peuvent plus
facilement se focaliser sur la langue. Il faut également être vigilant aux éléments sociaux-
culturels véhiculés par le support ainsi qu'aux implicites culturels et aux registres de langue.
Enfin il s'agit d'isoler les composantes que l'on voudra travailler avec les élèves : existe-t-il
des formes linguistiques intéressantes pour être présentées aux apprenants comme
variantes à savoir reconnaître, formes nouvelles à comprendre, modèles à imiter? Compte
(1993).
Une analyse détaillée du support est donc nécessaire, pour identifier d'une part les
éléments qui pourraient constituer des entraves à la compréhension mais aussi les éléments
linguistiques que les élèves devront acquérir.
4-2 un dispositif pédagogique adapté :
Une fois que l'enseignant a choisi un support, il lui faut préparer des activités
Permettant aux élèves d'acquérir diverses compétences (compréhension orale, production
orale, production et compréhension écrite..).Selon Martine Kervran (2000), la séance
s'articule autour de 3 moments clés : avant, pendant et après le visionnement.
4-2-1 Activités avant le visionnement :
L'enseignant ne peut au préalable simplifier la vidéo, il ne peut modifier le texte. Après
une analyse du document, il lui faut donc réfléchir à toutes les aides à fournir aux élèves
pour leur faciliter la compréhension globale du document. Il s'agit de les préparer en tirer le
meilleur profit possible. L’enseignant permet de présenter le lexique inconnu et essentiel
utilisé dans la vidéo, il ne s'agit pas de présenter tous les mots inconnus mais de choisir
ceux qui sont indispensables à la compréhension globale du document. Ils peuvent être
présentés avec des « Bildkarten » (=images) et faire l'objet d'une activité d'appropriation
préalable.
On peut présenter le contexte (qui, où...), mais on peut aussi donner le titre du
document et faire formuler des hypothèses aux élèves.
4-2-2 Activités pendant le visionnement :
Les tâches à accomplir pendant le visionnement sont de l'ordre de la compréhension.
Elles ne doivent pas être trop lourdes pour ne pas être une entrave au plaisir de voir et de
comprendre. Martine Kerven(2000) a montré que les images pouvaient permettre aux
élèves de comprendre globalement l'histoire. Or, Il semble quel ‘une des principales
difficultés est d'amener les élèves à être actifs face aux images.
En effet, lorsque l'on regarde une vidéo en langue étrangère, on utilise notre capacité
à décoder les images pour pallier à la méconnaissance de la langue. Le danger est que la
langue devienne accessoire. Comment faire pour que les élèves se mobilisent sur la langue?
La compréhension de l'oral regroupe trois étapes: la compréhension globale, la
compréhension sélective ou détaillée et la compréhension de l'implicite. Si l'on considère
que les images permettent aux élèves d'accéder à la compréhension globale de l'histoire, il
faut alors définir des tâches d'écoute sélectives pour éviter que l'élève ne reste passif
devant les images. Il s'agit de créer des exercices d'écoute active favorisant la découverte
des éléments nouveaux et garants d'une plus grande motivation. Ces tâches très précises
doivent permettre une reconnaissance active de la langue. Elles peuvent être une aide à la
compréhension détaillée, car elles orientent les élèves dans leurs stratégies de recherche
du sens. En effet, les élèves, grâce à une question précise, focalisent leur attention sur un
passage de la vidéo, sur les paroles de l'un des protagonistes et ce qui leur permet de
comprendre une structure ou un mot, auxquels ils n'auraient pas prêté attention. Ces tâches
peuvent également être un repérage d'éléments linguistiques connus. Elles peuvent prendre
la forme d'un QCM, mais Martine Kerven (2000) trouve qu’il est plus approprié de poser des
questions pour lesquelles les élèves peuvent mémoriser les réponses ou simplement les
écrire au brouillon. La troisième étape dans la compréhension d'un document vidéo est celle
de l'implicite. L'enseignant peut demander aux élèves de repérer divers éléments qui ne
seront cette fois pas linguistiques mais qui leurs permettront de comprendre l'implicite
nécessairement contenu dans tout document vidéo. L’auteur souligne qu’il est souhaitable
d'illustrer cette notion d'implicite: Si un personnage se met à hurler pour une cause minime,
alors on peut en déduire qu'il est coléreux. Ou s'il brave tous les dangers pour sauver ses
amis, alors on peut déduire qu'il est très courageux et qu'il n'a peur de rien. Ces détails
implicites donnent du relief et du sens.
Au document vidéo. On peut demander aux élèves de relever les éléments (intonation,
mots, mimiques) qui permettent de déduire cet implicite, ainsi ils sont dans une recherche
active face aux images.
La vidéo est donc un support qui permet de mobiliser les élèves sur la langue et de les
exercer à la compréhension de l'oral, ceci à condition que le visionnement s'accompagne de
tâches d'écoute précises. Ecouter ne doit pas être une activité passive, il faut amener les
élèves à construire progressivement leurs stratégies d'écoute (déduire à partir de la
gestuelle, de l'intonation, déduire le sens à partir du contexte ou d'éléments connus).En
effet, l'acte de communication repose d'abord sur la compréhension du message, il faut
savoir dans un premier temps écouter et comprendre son interlocuteur avant de pouvoir lui
répondre et ainsi pouvoir communiquer. Si les activités se déroulant pendant le
visionnement permettent de travailler la compréhension de l'oral, les activités se déroulant
après le visionnement permettent, de favoriser l'expression orale ou écrite.
4-2-3 Activités après le visionnement :
Les activités peuvent être écrites ou orales. Comme nous le rappelle T. Lancien, dans
son livre intitulé La vidéo en classe de langue en 1986rappelle que : «Le travail à partir de la
vidéo n'a de sens, en effet, que s’il s'instaure en permanence un va-et-vient entre
compréhension orale [...] et production orale et écrite. » (P : 11).Les activités d'expression
orale peuvent être diverses:
– reconstituer ou reformuler le contenu de la vidéo
– imaginer la suite de l'histoire
– réutiliser les structures identifiées dans un autre contexte
– travailler l'intonation et le non verbal par imitation de la vidéo
Elles ont donc comme objectif de faciliter la mémorisation et de réutiliser ainsi les
acquis dans une autre situation.
Les activités d'expression écrites pouvant être mises en place à partir du support vidéo
sont également nombreuses: reconstitution de dialogues, exercices de fixation du lexique
étudié, mise en relation des personnages et de leurs actions....
La vidéo peut donc être à la base de nombreuses activités variées et ludiques,
permettant d'acquérir les notions indispensables à la communication, telles que les
structures ou le lexique, puis de les réinvestir en situation. Les séances prennent alors une
toute autre dimension lorsqu'elles sont bâties autour du support vidéo, qui permet de
motiver les élèves grâce à des histoires authentiques et chargées de sens.
5- Les types de support vidéo
M. Ducrot (2005) a énuméré les différents types de support vidéo qui peuvent être
exploités en classe :
– Une recette de cuisine
– Un dessin animé
– Un court-métrage
– Une publicité
– Le résumé d’un livre pour enfants
– Un reportage court
– Un fait divers
– Un reportage dans une émission animalière
– L’interview d’un personnage public ou anonyme
– Un clip (chanson)
– Un document muet (Histoire sans paroles)
– Un sketch
– Un jeu télévisé
5-1 Comment exploiter les divers supports ?
Utiliser une séquence vidéo courte d’information, de fiction ou de jeu (de 5 à 15
minutes maximum) en classe de français langue étrangère, c’est faire appel à une gamme de
compétences cognitives à disposition des apprenants : observer, repérer, reconnaître,
associer, classer, deviner, anticiper, formuler des hypothèses, etc. On peut, donc, exploiter le
document vidéo à travers des activités pédagogiques variées et d’autres activités
pédagogiques sur supports spécifiques.
5-1-1Activités pédagogiques sur supports spécifiques
M. Ducrot(2005) nous propose les activités pédagogiques suivantes :
Une recette de cuisine :
– Commenter des séquences présentées sans le son
– Décomposer le générique et identifier les éléments visuels présents (ingrédients,
ustensiles, etc.)
– Elaborer une recette avec les mêmes ingrédients
– Inventer un menu pour intégrer la recette du jour
– Elaborer une recette imaginaire (potion magique)
Un dessin animé :
– Travailler la compréhension et la cohésion de l’histoire
– Inciter à l’improvisation orale
– Inventer les dialogues (visionnement sans le son)
Un court-métrage :
– Imaginer une suite possible (visionnement interrompu)
– Si adapté d’une nouvelle :
– Reprendre le texte
– Identifier les personnages sélectionnés
– S’interroger sur la mise en image des passages
– Confronter l’adaptation cinématographique et le texte
– Identifier ce qui a été mis en évidence, déformé, ajouté, négligé, etc.
– Reformuler chaque moment clé et mettre en évidence les registres de langue
Publicité :
– Commenter la relation entre le produit et le contexte de la publicité
– Imaginer un autre scénario pour le même produit
Le résumé filmé d’un livre pour enfants :
– Relever les expressions métaphoriques et les expliquer
– Passer de la langue littéraire à la langue quotidienne
Un court reportage:
- Visionner sans le son :
– Interpréter des images
– Commenter des images
– Après avoir rétabli le son, discuter les ressemblances et différences avec le
commentaire original
– Décrire les objets, les personnes, etc.
– Visionner avec le son, relever le vocabulaire de spécialité
– Nommer les éléments non mentionnés dans le commentaire
- Un fait divers :
– Rassembler un grand nombre de quotidiens parus le même jour
– Comparer le choix des titres (presse écrite / presse télévisée)
– Comparer le traitement de l’information (presse écrite / presse télévisée)
– Faire apparaître les présuppositions, sous-entendues, connotations, etc.
– Comparer les commentaires et les jugements
– Comparer le traitement d’une même information sur plusieurs chaînes.
-Un reportage dans une émission animalière :
- Visionner sans le son :
– Utiliser les images comme déclencheurs d’expression orale
– Décrire
– Improviser sur les images
– Comparer la symbolique des animaux
- Visionner avec le son :
– Reformuler après chaque séquence
– Relever le vocabulaire spécifique
– Jeux de rôles en personnifiant les animaux
-L’interview d’un personnage public ou anonyme
– Interviews de jeunes
– Relever les formes argotiques
– Trouver les équivalents en français standard ou français soutenu
– Reprendre l’interview en style indirect
– Noter les techniques de l’interview et les pratiques langagières spécifiques et
rituelles
– Identifier les formes non verbales de communication
-Un clip de chanson
– Visionner sans le son et imaginer le thème de la chanson.
– Inciter à la reproduction mimétique
– Commenter la relation entre la chanson et son contexte
– Un document muet (« Histoire Sans Paroles », extrait de films de Jacques Tati)
– Relever les formes non verbales de communication
– Commenter : verbes de mouvement, verbes pronominaux, etc.
– Identifier les actes de paroles / actes de communication
- Un sketch
– Écouter la séquence
– Le faire recomposer
– Le faire reformuler
– Le faire jouer
- Un jeu télévisé
– Répondre aux questions
– Inventer des questions du même type
Introduction :
Durant le parcours d’apprentissage des langues étrangères de l’apprenant,
l’enseignant est appelé à installer chez lui quatre compétences principales dont la
compréhension et de l’expression orales. En effet, le but de cet apprentissage est de parler,
de s’exprimer et de pouvoir communiquer avec autrui. Alors, Nous avons décidé dans un
premier temps de parler de la compréhension orale et les aptitudes que doit l’enseignant
d’une langue étrangère développer chez l’apprenant celle de : la perception auditive et
l’écoute. Nous aborderons ses objectifs, sa démarche didactique et ses différents supports.
Dans un second temps, nous allons aborder l’expression orale et ses composantes :
linguistique, discursive, référentielle, socioculturelle ainsi que ses activités.
1-La définition de la compréhension orale :
Selon le dictionnaire de l’office Québécois de la langue française de 2001, le terme «
compréhension » est un nom féminin dérive du latin «comprehensio» et qui signifie la
faculté de percevoir, de reconnaitre et d’interpréter un message émis au moyen d’un code
conventionnel de communication. La compréhension est la seule activité que nous ne
contrôlons pas complètement : nous décidons de lire ou d’écrire, de prendre la parole, mais
nous pouvons être interpellés à tout moment, dans la classe comme dans la rue, sans que
nous puissions le prévoir.
La compréhension orale qui était négligée a retenu toute l’attention des chercheurs
en didactique des langues dans les années 1970 et a connu un rayonnement particulier avec
l’entrée des documents authentiques dans la classe de langue .Celui-ci est considéré
aujourd’hui comme un objectif d’apprentissage à part entière.
De nos jours, « les documents sonores authentiques sont utilisés dès le début de
l’apprentissage, dès la leçon zéro. La prise de contact avec la langue cible, parlée par
différents locuteurs natifs, est immédiate » (C.Tagliante, 2006, P : 99). De plus, les approches
communicatives s’intéressent davantage à la mise en contact direct des apprenants avec les
différentes formes orales. Elles exposent les apprenants aux situations de communication les
plus courantes de la vie quotidienne dans une société donnée. La compréhension orale n’est
pas seulement une simple activité de réception d’un message à décoder et le
développement de cette compétence réside dans l’interaction des savoirs et des savoir-faire
requis. La bonne compréhension exige la reconnaissance de la signification d’un discours ou
d’une phrase et l’identification de leur fonction communicative (fonction référentielle,
expressive, conative, phatique, métalinguistique et poétique).Autrement dit, comme le
soulignent Cuq et Gruca (2002), la compréhension suppose la connaissance du système
pédagogique ou graphique et textuel, la valeur fonctionnelle et sémantique des structures
linguistiques véhiculées, mais aussi la connaissance des règles socioculturelles de la
communauté dans laquelle s’effectue la communication, sans oublier les facteurs
extralinguistiques qui interviennent notamment à l’oral comme les gestes, les mimiques ou
tout autre indice qu’un locuteur utilise inconsciemment. La compréhension nécessite ainsi
l’assimilation des fonctionnements de la langue, de la culture qu’elle exprime et du contexte
de la communication.
La compréhension orale exige la distinction entre les deux types de situations les plus
fréquentes :
Les situations de face à face : dans ces situations l’auditeur est directement
impliqué dans la communication. La présence d’autres éléments, comme par exemple la
gestuelle, la mimique qui accompagnent la parole et la possibilité d’intervenir auprès des
locuteurs pour demander de répéter ou de préciser, contribuent à la construction de la
compréhension globale.
Les situations de communication unilatérale : il s’agit des communications où
l’auditeur n’intervient pas ou ne peut intervenir dans la communication. Cette catégorie
englobe tous les documents sonores, comme par exemple les enregistrements ou les
émissions audio ou audiovisuelles.
A- la perception auditive :
Elle est considérée comme l’une des difficultés dans l’accès au sens de l’oral pour un
apprenant débutant. La perception auditive réside dans la découverte de la signification à
travers une suite de sons. Généralement, on ne peut percevoir que ce que l’on a appris à
percevoir. En revanche, cette habilité évolue au cours de l’apprentissage jusqu’à la maîtrise
du système phonologique de la langue étrangère en question et le développement des
compétences linguistiques et langagières.
En effet, comme l’expliquent Cuq et Gruca (2002), « identifier la forme auditive
du message, percevoir les traits prosodiques ainsi que la segmentation des signes oraux et y
reconnaître des unités de sens sont des opérations difficiles, d’autant plus que l’on est
conditionné par son propre système phonologique pour apprécier les sons d’une langue
étrangère ».(p : 154 -155).Ce sont là des réalités techniques du langage qui demandent une
didactique et une pédagogie spécifique, appropriées, qui aident l’apprenant dans sa
compréhension et son utilisation de la langue. Afin d’apprivoiser l’oreille des apprenants,
l’enseignant devra mettre en place des activités, comme la reconnaissance des voix, le
nombre de locuteurs, le repérage des pauses, etc. En effet, ces activités qui favorisent le
temps d’exposition à la langue étrangère, permettent d’éduquer l’oreille et contribuent à
une meilleure discrimination auditive.
B- l’écoute :
I.Lohte (1995) explique qu’apprendre à parler une langue implique, d’abord, un travail
sur l’écoute. En fait, on apprend une langue en développant évidemment, d’abord, une
écoute importante.
L’écoute, qui est évidemment une activité de la vie quotidienne, occupe une place
fondamentale dans l’apprentissage d’une langue étrangère. On constate tous les jours en
classe de langue combien des élèves prennent difficilement la parole, n’ayant pas confiance
en leurs moyens pour comprendre et répondre à l’interlocuteur. Quand on écoute, si l’on ne
s’exerce pas à parler, à apprendre les mécanismes de production dans la langue, on ne saura
évoluer convenablement dans l’apprentissage de cette langue. Un apprenant qui n’ose pas
parler de peur qu’on lui réponde est un apprenant qui hésite à entrer en interaction dans la
langue cible. Or, on ne saurait apprendre efficacement une langue sans dialoguer.
L’écoute, à la différence de la perception auditive, est une pratique volontaire. Dans
les activités d’écoute, plusieurs éléments entrent en jeu, comme par exemple le type de
document choisi, sa longueur et la voix enregistrée. Ces éléments, si importants, attirent et
soutiennent l’intérêt de celui qui écoute ou, au contraire, le bloquent et désorientent son
attention.
L’écoute comporte des obstacles spécifiques : l’intonation, l’accent, le débit, le rythme
etc. Il s’agit de ce que les linguistes appellent le sentiment d’insécurité dans la pratique
d’une langue. Ce sentiment peut entraver l’apprentissage d’une langue étrangère. Travailler
l’oral implique aussi de travailler sur cet aspect du problème.
L’enseignant d’une langue étrangère est censé développer chez les apprenants une
écoute active qui est « une écoute consciente, effectuée dans la vigilance, et qui met en jeu le
double fonctionnement de la perception de parole, c’est-à-dire un traitement de parole selon
deux modes, l’un de type global, l’autre de type analytique » (I. Lhote, 1995, P : 51)
Généralement, l’écoute se fait d’une manière rapide et efficace dans la langue maternelle.
Dans le processus d’apprentissage d’une langue étrangère, elle devient difficile et
risquée, voire impossible car elle est extérieure à l’individu qui doit fournir un effort, un
travail assez important pour la comprendre et pour la parler.
L’objectif d’écoute dans une situation d’apprentissage d’une langue étrangère est,
d’après Lhote : « écouter pour entendre, pour détecter, pour sélectionner, pour identifier,
pour reconnaître, pour lever l’ambiguïté, pour reformuler, pour synthétiser, pour faire et
enfin pour juger »(I.Lhote ,1995,P :69 ). En classe de langue étrangère, l’enseignant doit
veiller à développer et à activer les différents types d’écoute que l’auditeur natif utilise
inconsciemment et qui sont, selon Jean pierre Cuq et Isabelle Gruca (2002) les suivants:
- « l’écoute de veille » : elle se déroule d’une manière inconsciente et qui vise à attirer
l’attention.
- « l’écoute globale » : elle vise à découvrir la signification générale du document ;
- « l’écoute sélective » : elle vise le repérage de certaines informations cherchées par
l’auditeur ;
- « l’écoute détaillée » : elle consiste à reconstituer entièrement le document.»p : 156
Tous ces types d’écoute servent à déclencher la motivation et à focaliser l’attention sur un
objectif précis.
2- Objectifs de la compréhension orale :
La compréhension orale est une compétence qui vise à faire acquérir progressivement
à l’apprenant des stratégies d’écoute en premier lieu et de compréhension d’énoncés à l’oral
en deuxième lieu. Il ne s’agit pas d’essayer de tout faire comprendre aux apprenants, qui ont
tendance à demander une définition pour chaque mot. L’objectif est exactement inverse. Il
est question au contraire de former nos auditeurs à devenir plus sûrs d’eux, plus autonomes
progressivement.
Notre apprenant va réinvestir ce qu’il a appris en classe et à l’extérieur, pour faire des
hypothèses sur ce qu’il a écouté et compris, comme dans sa langue maternelle. Il a dans son
propre système linguistique des stratégies qu’il va tester en français. L’élève va se rendre
compte que ses stratégies ne fonctionnent pas tout à fait et les activités de compréhension
orale vont l’aider à développer de nouvelles stratégies qui vont lui être utiles dans son
apprentissage de la langue.
Notre apprenant sera progressivement capable de repérer des informations, de les
hiérarchiser, de prendre des notes, en ayant entendu des voix différentes de celle de
l’enseignant, ce qui aidera l’élève à mieux comprendre les français natifs. En effet, on peut
leur faire écouter des documents sonores, avec des rythmes, des intonations, des façons de
parler et des accents différents. (R.Arisma et al ,2011)
3. La démarche didactique de la compréhension orale en classe
Selon R.Arisma et al (2011) expliquent qu’en classe de langue étrangère, l’enseignant
doit développer chez les apprenants deux aptitudes :
L’acte d’écouter n’est guère évident pour des apprenants. Si cet acte est banal en
langue maternelle, ce n’est plus le cas en langue étrangère. Il est important de leur expliquer
que le document sonore n’est pas générateur de stress en soi, qu’il est inutile de l’envisager
comme un ennemi. L’apprenant va bénéficier de trois écoutes :
Après la première écoute du document, vous pouvez leur demander de focaliser leur
attention sur les détails de la situation en répondant simplement à des questions du type :
- Qui parle à qui ? Combien de personnes parlent ?
- Ce sont des hommes, des femmes, des enfants ?
- Quel âge peuvent-ils avoir ?
- Où se passe la situation ? Dans la rue, à la terrasse d’un café, en classe, dans une
école…- -Est-ce qu’il y a des bruits de fond significatifs (rires, musique, bruits de
rue…) qui aident à comprendre où ils sont ?
- De quoi parle-t-on ?
- Quand la situation se déroule-t-elle ? A quel moment de la journée ou de la semaine ?
- Quel registre de langue utilise-t-on ?
Ces questions sont simplement des exemples qui vont aider les apprenants, car lors de
la première écoute ils auront une tâche à accomplir. Il est primordial de ne jamais leur faire
écouter un document sonore sans leur dire exactement ce qu’ils ont à faire durant cette
écoute. Ils doivent être actifs à chaque moment de l’écoute, pour comprendre dans un
premier temps la situation, les intentions de communication, les relations des personnes
entre elles.
Après la première écoute, les apprenants répondent à ces questions et feront des
hypothèses grâce à ce qu’ils ont entendu. Il faut que ce soit un travail collectif, et que l’on
fasse participer un maximum d’élèves. Chaque information devra ensuite être justifiée lors
de la deuxième écoute, grâce à des indices contenus dans les énoncés oraux.
Lors de la deuxième écoute, on peut leur demander de vérifier leurs hypothèses et de
répondre à des questions de structuration du discours. Ils vont s’aider des articulateurs qui
s’y trouvent. Les marqueurs sont des indicateurs de structuration et par exemple quand nos
élèves vont repérer le marqueur « d’abord », ils vont s’attendre à une suite chronologique
avec « ensuite » ou « après »… Cette activité d’écoute active l’aidera à élucider le sens.
En général, on se doit d’aider les apprenants à repérer ces mots outils, comme les
connecteurs logiques (d’une part, d’autre part, ensuite…), les marqueurs chronologiques
(d’abord, ensuite, puis, enfin…), les marqueurs d’opposition (mais, malgré, en dépit de, au
contraire…), les marqueurs de cause et de conséquence (en effet, étant donné que …)
La troisième et dernière écoute permettra de confirmer ou d’infirmer les hypothèses
que les apprenants ont formulées ensemble.
4. Les types d’exercices en compréhension orale
R.Arisma et al (2011) proposent différentes activités de compréhension et des
exercices variés :
- Des questionnaires à choix multiples (QCM).
- Des questionnaires vrai/faux/ je ne sais pas.
- Des tableaux à compléter.
- Des exercices de classement.
- Des exercices d’appariement.
- Des questionnaires à réponses ouvertes et courtes (QROC)
- Des questionnaires ouverts.
5- l’expression orale:
Également appelée production orale ou compétence de communication, l’expression
orale doit permettre à un locuteur de s’exprimer dans diverses situations de communication.
L’oral occupant une place prioritaire dans les relations humaines, il faut pouvoir être capable
de communiquer oralement et, par conséquent, d’acquérir des compétences de
compréhension et d’expression orales. Il s’agit donc d’un rapport interactif entre un
émetteur et un destinataire. L’émetteur désigne celui qui produit le message, et le
destinataire celui qui écoute pour comprendre ce que dit l’émetteur. Il existe également des
formes d’oral non interactif : exposé, discours, récit…Cette compétence de production orale
est complexe et difficile à acquérir dans la mesure où elle fait appel à plusieurs compétences
à la fois. L’émetteur doit avoir un vocabulaire suffisant et adapté à la situation de parole. Il
doit être en mesure de former des phrases syntaxiquement et sémantiquement correctes, et
de les prononcer avec le rythme et l’intonation adéquats. Les gestes et les mimiques sont
également des instruments indispensables auxquels on peut recourir pour faciliter la
compréhension du destinataire. L’acquisition d’une telle compétence exige donc un
entraînement régulier aussi bien de la part des élèves que de la part de l’enseignant, car les
élèves ne peuvent s’exprimer qu’en fonction de ce qu’ils savent. L’acquisition d’une telle
compétence exige donc un entraînement régulier aussi bien de la part des élèves que de la
part de l’enseignant, car les élèves ne peuvent s’exprimer qu’en fonction de ce qu’ils savent,
de ce qu’ils ont acquis grâce aux connaissances et au savoir-faire de l’enseignant.
6-Composantes de la compétence de communication orale :
Selon Sophie Moirand (1982), la communication suppose la capacité à mettre en place
différentes composantes.
6-1 La composante linguistique :
L’adjectif linguistique vient du mot langue, c’est-à-dire, la connaissance de règles
syntaxiques, lexicales, sémantiques et phonologiques qui permettent de reconnaître un
grand nombre de messages différents, par exemple : les particularités de la forme négative,
les différents articles, la prononciation des sons…
6-2 La composante discursive :
L’adjectif discursif vient du mot discours, c’est-à-dire, la connaissance des différents
types de discours qu’il faudra adapter selon la situation de communication orale. On entend
par situation de communication orale les contacts entre les gens qui partagent un contexte,
un espace / temps et des référents communs (la connaissance des domaines d’expérience et
de référence). Par exemple : les composantes des textes narratifs, informatifs, expressifs…
6-3 La composante référentielle :
L’adjectif référentiel vient du mot référence. C’est donc la connaissance des domaines
d’expérience et de référence. Par exemple : utiliser son expérience professionnelle ou
personnelle pour le mettre en relation avec ce que l’on entend.
6-4 La composante socioculturelle :
Le préfixe socio- vient du mot société et culturelle vient du mot culture, c’est-à-dire, la
connaissance des normes sociales de communication et d’interaction. Par exemple : dire
bonjour, dire merci, chuchoter dans les salles d’attente, vouvoyer ou tutoyer quelqu’un…etc.
Toutes ces composantes vont permettre la mise en place d’une véritable compétence
de communication. De plus, la maîtrise du non verbal (les gestes, les attitudes, les mimiques)
assure une meilleure compréhension.
7- Les activités d’expression orale en classe de FLE:
Selon la situation de communication, on peut s’exprimer individuellement face à un
auditoire (c’est-à-dire, un public qui écoute sans participer à la communication) ou en
interaction (plusieurs participants s’engagent dans l’échange).
7-1 Les activités interactives :
Elles sont généralement préparées à l’écrit avant d’être mises en scène. Elles se
caractérisent par la simulation d’une situation de communication authentique. On trouve
plusieurs types et supports pour ces activités :
7-1-1 Dialogue / conversation :
Il d’agit d’une sorte d’entretien libre ou échange de parole, d’une manière familière,
entre deux ou plusieurs personnages dans une situation de communication.
7-1-2 Jeux de rôles :
Il s’agit d’une scène qui est jouée par deux ou plusieurs élèves à partir d’un scénario
monté brièvement au cours d’une séance de production orale. Les élèves ne récitent pas un
dialogue mémorisé ; ils doivent faire appel à l’improvisation. Les jeux de rôles peuvent être
réalisés à partir d’une histoire racontée, d’un texte lu, etc. Ce type d’activités présente deux
avantages : d’une part, il permet d’éviter la production de répliques mécaniques et, d’autre
part, il permet à l’enseignant d’amener les élèves à s’écouter les uns les autres afin de
pouvoir s’exprimer en utilisant des stratégies habituelles de compensation, telles que :
Pardon ? Quoi ? Comment ? Qu’est-ce que tu dis ? Etc.
7-1-3 le débat :
Le débat est une discussion sur un sujet donné entre des individus d’opinions
différentes. Pour qu’il y ait débat, il faut qu’il y ait divergence d’opinion ou des contrastes
entre les opinions.
8-Les supports de la compréhension et de l’expression orales:
En compréhension et en expression orale, on utilise généralement :
- les documents sonores : interviews, émissions radio, contes, chanson…
- les documents vidéos : extraits de film, documentaires, émissions télé, publicités…
À défaut de support audio-visuel, l’enseignant peut aussi avoir recours à de l’écrit
oralisé, c’est-à-dire, choisir ou inventer un texte qu’il lira ensuite à la classe.
8-1 Les documents sonores : Ce sont des émissions radiophoniques, des
enregistrements audio, des chansons…
Pour qu’un document sonore soit bien compris par les élèves, l’enseignant doit veiller
à l’accessibilité au sens du document présenté aux élèves en veillant à ce que la syntaxe et le
vocabulaire soient adaptés à leur niveau réel ; au débit, c’est-à-dire, la vitesse utilisée pour
dire un énoncé. Ceci joue un rôle très important dans la compréhension orale en ce sens que
les élèves ne pourront comprendre le document lu ou enregistré.
Si la vitesse est normale (ni trop rapide, ni trop lente); à la qualité du son : la présence
d’un bruit dans un document sonore ou un bruit produit au moment où l’enseignant lit le
texte constitue un obstacle à la compréhension; à la durée de l’enregistrement ou de la
lecture du texte. La longueur d’un texte peut nuire à sa compréhension.
8-2 Les documents vidéo : Les supports vidéo présentent l’avantage de mettre en
œuvre les éléments non verbaux. Ils facilitent ainsi la compréhension.
8-3 Les textes oralisés :
En visant des objectifs précis, les textes oralisés peuvent constituer un entraînement à
la compréhension orale.
- Le récit peut, par exemple, cibler l’attention des élèves sur la chronologie des
événements.
- La description permet d’affiner le travail de compréhension, puisqu’elle s’attache à
détailler une situation, un lieu, une personne…
- Le compte rendu favorise la capacité à présenter des faits de façon chronologique et
à utiliser les temps appropriés.
- Le texte argumentatif permet de développer la capacité à organiser des idées,
notamment grâce à l’emploi de connecteurs
Introduction :
Nous avons réservé ce chapitre à l’analyse des entretiens et à la présentation de notre
expérimentation menée sur le terrain. Le chapitre sera donc réparti en deux parties
importantes une partie qui sera consacrée aux entretiens que nous avons eu avec des
enseignants de français en exercice afin d’avoir une idée sur la compréhension et
l’expression orales en classe de FLE. Dans la deuxième partie, nous présenterons notre
expérience.
1-Présentation des résultats des entretiens
Nous nous sommes d’abord présentée aux enseignants. Nous aimerions, par ces
entretiens connaitre les pratiques de classe dans le développement de la compréhension et
l’expression orales et d’avoir une idée sur ce que pensent ceux qui sont sur le terrain.
Nous voulons par la première question de l’entretien : « trouvez-vous que la vidéo
constitue un bon support pour l’enseignement /apprentissage du FLE ? Pourquoi ? »
Connaitre est ce que la vidéo constitue un bon support dans l’enseignement /apprentissage
du FLE ou non ? Et connaitre les causes qui ont poussé ces enseignants à dire que ce support
et bon ou non.
Alors que nous aimerons par la deuxième, la troisième et la quatrième question de
notre entretien : «A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire ? Qu’en est–il de la 2ème année secondaire ? » « Qu’en est–il pour le manuel du
FLE ? Propose-t-il des vidéos aux enseignants ? » « Est-ce que vous utilisez la vidéo en
classe ?»
Connaitre l’avis des enseignants sur la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire, plus exactement dans la 2ème année secondaire et avoir une idée sur le manuel
de FLE c'est-à-dire est ce qu’il propose des vidéos ou non et est-ce que ces enseignants
utilisent la vidéo proposée par le manuel ou ils préfèrent leurs choix personnel. Et pour
connaitre les critères de choix de la vidéo de chaque enseignant et en qu’elle activité ils les
utilisent nous avons posé les questions suivantes : « Si vous êtes appelés à utiliser une vidéo
selon quels critères vous allez choisir la vidéo ? » « Selon vous, en quelles activités on peut
exploiter la vidéo ? » Tandis que la septième question : « comment vous pouvez exploiter la
vidéo en classe ? Quelles activités proposer aux apprenants ? En compréhension, en
expression, en grammaire, en lexique……… » a comme objectif d’avoir une idée sur le mode
d’exploitation de la vidéo en classe de FLE.
Les résultats des entretiens sont comme suit :
Question N°01 :
En réponse à la première question, tous les enseignants participants ont répondu par
une réponse affirmative. « Trouvez-vous que la vidéo constitue un bon support pour
l’enseignement /apprentissage du FLE. Pourquoi? » Ils considèrent la vidéo comme le
meilleur moyen pédagogique dans le déroulement de l’apprentissage et elle permet à
l’apprenant de formuler des hypothèses de sens un enseignant (E1) a dit : «….Elle permette
à l’apprenant de construire le sens, formuler des hypothèses, veiller à la vérification de ces
hypothèses et le rendre capable de produire à l’oral comme à l’écrit ». Elle permette
également de renforcer la mémorisation des informations, de sortir de la routine dans la
classe, de renforcer la compréhension par l’usage de la méthode audiovisuelle (son-image),
de pousser l’apprenant à s’exprimer et à prendre la parole en classe.
Question N°03, N°04, N°05 :
« A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du secondaire ?
Qu’en est –il de la 2ème année secondaire ? Qu’en est –il pour le manuel du FLE ? Propose-t-il
des vidéos aux enseignants ? »
Les quatre enseignants, voient que la vidéo est présente dans les programmes du
secondaire. En effet, les manuels du secondaire proposent des supports vidéos dans les
différentes matières telles que : science naturelle, physiques .Mais pour le manuel de FLE ils
ont dit qu’elle est absente. Ces participants utilisent la vidéo proposée par eux même.
Question N°06 :
Les enseignants participants exploitent la vidéo selon des critères. Chaque enseignant
a ses critères spécifiques. Généralement, ils prennent en considération le choix du registre
de la langue, la voix du locuteur doit être d’un natif, l’enseignant (E2) a dit : « je choisis une
langue simple bien sûr la voix doit être d’un natif, une durée disant très courte vu le temps
consacré à l’activité qui ne doit pas dépasser une heure et un débit adéquat au niveau des
élèves » le temps de la séance et le débit doit être adéquat au niveau des apprenants, le
choix du thème, le contenu du programme et les objectifs. Autrement dit la vidéo doit
répondre aux objectifs de l’enseignant.
Question N°07, N°08 :
D’après les réponses des enseignants, ils utilisent la vidéo dans les activités de la
compréhension et de l’expression orales sauf un des participants qu’il l’utilise dans toutes les
activités d’apprentissages .Le troisième enseignant (E3) a dit : «....on peut exploiter la vidéo
dans toutes les activités d’apprentissage parce qu’elle représente et constitue le meilleur
support pour l’enseignement/apprentissage de toutes les activités qui demandent toujours
un moyen d’éclaircissement » En ce qui concerne la manière de l’exploitation de ce support
on constate que chaque enseignant utilise ce support selon ses choix personnels sans qu’il y
ait une manière commune à tous. Le premier préfère cet usage :
1ère étape phase de pré-écoute : il montre la vidéo aux apprenants (visionnage sans le
son) et il leurs demande de émettre des hypothèses de sens et il accepte les réponses et les
hypothèses logiques.
2ème étape phase de la première écoute : la vérification des hypothèses de sens par les
apprenants : c’est un travail de motivation, les apprenants attendent avec impatience
l’écoute du document pour pouvoir vérifier (affirmer ou infirmer) leurs hypothèses.
3èmeétape phase de la deuxième écoute : c’est une écoute active, c’est là où il aide les
apprenants à trouver les réponses aux questions mentionnées au tableau puis il passe à
l’écoute du document.
4èmeétape phase de la troisième écoute : il fait la même chose mais cette fois ici il
approfondit d’avantage c'est-à-dire il va essayer de comprendre très bien et en détail le
sujet.
Le deuxième enseignant favorise cette méthode : Il propose de faire écouter la vidéo
aux apprenants deux fois puis il demande aux apprenants : de sélectionner les informations
les plus essentielles, de prendre des notes, de repérer la visée et à la fin de construire un
sens et de synthétiser.
Le troisième enseignant exploite la vidéo en classe comme la télévision à la maison par
exemple le dessin animé de Tom and Jerry sa diffusion est avec la langue anglaise nos
enfants ne comprend pas l’anglais à cet âge mais ils comprennent les événements et ils
commencent à rire. C'est-à-dire il n’explique pas le mot à mot de la vidéo et il n’utilise pas
les différentes séquences de visionnages.
Le dernier enseignant utilise la vidéo en trois moments de visionnement :
1er visionnage sans le son : il éveille l’intérêt des apprenants sur le thème puis il pousse
les apprenants à s’exprimer et à dégager des hypothèses de sens, des idées ……
2ème visionnage est avec le son : dans cette étape les apprenants vont vérifier leurs
hypothèses.
3ème visionnage sans le son : en ce moment il demande aux apprenants de s’exprimer
sur le sujet de la vidéo en utilisant les informations déjà acquises.
2- Analyse des résultats des entretiens :
Tous les enseignants ont souligné la nécessité de travailler avec le support vidéo en
classe de FLE. Ils voient que le support vidéo est le moyen idéal dans l’enseignement
/apprentissage du FLE parce qu’il permet de sortir de la routine de la classe, il facilite la
compréhension du sujet par l’usage du son et de l’image et il aide l’apprenant à mémoriser
les informations.
Tous les enseignants affirment que les manuels scolaires du secondaire proposent le
support vidéo dans les différentes matières telles que : les sciences naturelles par exemple :
« La vidéo de la transcription et la traduction de ADN, l’immunité » .En physique: « La vidéo
de la chute libre ». Mais ils ont dit que le manuel de français ne propose pas le document
vidéo. Les enseignants qui ont répondu à nos questions utilisent le support proposé par eux
même. Enseignant (E3) utilise la vidéo comme support dans toutes les activités
d’apprentissage parce qu’elle constitue, selon lui, le meilleur moyen d’enseignement
/apprentissage de toutes les activités qui demandent toujours un moyen d’éclaircissement.
Tandis que, le reste des enseignants utilisent la vidéo uniquement dans les activités de la
compréhension et de l’expression orales parce que les autres activités, de l’écrit par exemple
ne nécessitent pas un deuxième support puisque ont déjà un support écrit tel que le texte.
Tandis que chaque enseignant a ses critères de choix et son mode d’emploi car les
classes ne sont jamais homogènes et les conditions d’apprentissage différentes d’une classe
à une autre par exemple ils prennent en considération le temps qui est une heure, le
contenu du programme, la voix du locuteur ; le débit et le niveau des apprenants.
Les entretiens nous ont permis de voir que quelques enseignants uniquement qui
s’appuient sur les travaux de Martine Kervran (2000) .Les autres préfèrent choisir un
protocole personnel.
3- Objectif de l’expérience :
Cette expérience a pour but de montrer et d’expliquer comment on peut exploiter le
document vidéo dans l’enseignement / apprentissage de la compréhension et de
l’expression orale en classe de FLE. Nous nous sommes appuyées sur les travaux de Martine
Kervran (2000) qui proposent d’exploiter la vidéo en classe avec trois écoutes (avec le son).
4- la population expérimentale :
La population expérimentale est constituée de 32 apprenants dont 12 filles et 20
garçons. Leur âge varie entre 16 et 17 ans. Ils habitent dans la ville de la wilaya de M’sila sauf
un des apprenants habite dans une région rurale proche de la wilaya qui se situe à par 18 KM
de cette dernière : elle s’appelle Mezrir. Ces apprenants ont eu leurs enseignement moyen
dans deux établissements de la ville de M’sila le premier appelé « 1er Novembre 1954 » et le
deuxième nommé « Abu khair Elichbili ».Actuellement, ils sont en deuxième année du cycle
secondaire et plus exactement en filière scientifique au lycée de « Ibrahim Ibn
ElaghlabTamimi » qui se situe à la cité Ouaoua Madani à M’sila. Cette population représente
le groupe expérimental.
5- Le matériel :
Nous avons utilisé dans cette expérience deux types de documents : un document
vidéo et un questionnaire.
5-1 La Vidéo :
Un document vidéo intitulé « Le secret des abeilles » qui est un dessin animé éducatif
téléchargeable de www.genikids.fr. Ce document explique les étapes de transformation des
larves des abeilles pour devenir (Une reine, Une ouvrière, un mâle) et leurs différents types
de nourriture comme (Le miel, la gelée royale et le pollen).La vidéo explique aussi la
fonction des différentes abeilles dans la ruche.
Le document vidéo utilisé dans notre expérience dure huit minutes, son choix est
déterminé par le niveau des apprenants et par la spécialité des apprenants qui est « Science
expérimentale ». La vidéo est présentée sur le mur de la classe en utilisant un vidéo
projecteur branché à un ordinateur dans un lieu sombre et calme.
5-2-Le questionnaire :
Le questionnaire accompagnait la vidéo pour pouvoir évaluer la compréhension orale
des apprenants. Le questionnaire est composé de 3 groupes de questions qui correspondent
à chaque étape de l‘expérience.
5-2-1 Le questionnaire de la première étape celle de l’expression orale où
la diffusion de la vidéo est sans le son :
Les questions posées lors de cette première étape ont été présentées oralement par
nous sont les suivantes :
1-Regardez la vidéo et essayez de me dire à la fin sur quoi porte la vidéo ?
2-Qu’est-ce que vous avez vu en relation avec les abeilles ?
3-Quelles sont les couleurs utilisées ?
4-Quel est le genre de la vidéo ?
5-Quelles sont les étapes de l’évolution des abeilles ?
6-Quelles sont ces différentes abeilles ?comment vous avez reconnues ? Ou comment vous
savez qu’il y’a des différentes abeilles ?
Ces six premières questions ont comme objectifs :
Eveiller l’intérêt de l’apprenant sur le sujet.
Pousser l’apprenant à la prise de la parole en créant chez lui la confiance en soi.
Pousser l’apprenant à l’analyse des images animées.
Dégager les hypothèses de sens.
Définir le genre de la vidéo.
Découvrir un nouveau vocabulaire.
5-2-2 - Le questionnaire de la deuxième étape celle de la compréhension
orale où la diffusion de la vidéo est avec le son :
Les questions de cette étape ont été proposées sous une feuille et les apprenants
devaient y répondre par écrit, les réponses figurent en annexe 03, les questions posées lors
du deuxième visionnage (avec le son) sont les suivantes :
1-Relevez le champ lexical du mot « abeille » ?
2-Quel est le temps utilisé dans la vidéo ? Pourquoi ?
3-Répondez par vrai ou faux.
1-La larve d’abeille ouvrière mange beaucoup de gelée royale (……..)
2-la larve ouvrière commence son travail de transformation après 06 jours (……..)
3- la reine des abeilles mange peu de gelée royale (…….)
4- la reine des abeilles ne mange que gelée royale (…….)
5-la larve de faux-bourdon commence son travail de transformation après 12 jours (……)
6-la larve ouvrière des abeilles a deux genres de nourriture gelée royale et le miel (…….)
7-la larve de faux- bourdon mange gelée royale, le pollen et le miel (…….)
8-la larve ouvrière des abeilles s’occupe seulement de la ruche (……..)
9-la reine des abeilles se prépare a pondre beaucoup d’œufs (……..)
10-l’abeille de faux-bourdon a plusieurs rôle dans la ruche (…….)
11-la larve de faux-bourdon après sa transformation deviendra une abeille mâle faible et
petite (……)
4-souligniez la bonne réponse :
La voix de l’abeille reine est :
a- aigue
b- douce
La voix des faux-bourdons est :
a- dure
b- souple
Ces questions ont comme objectifs :
Développer l’écoute des apprenants.
Sélectionner les informations essentielles.
Développer les capacités d’activation de la mémoire visuelle, auditive et sensorielle.
Découvrir un nouveau vocabulaire.
5-2-3- Le questionnaire de la troisième étape celle de l’expression orale où
la diffusion de la vidéo est sans le son :
Les questions proposées lors de cette dernière étape ont été présentées oralement
sont les suivantes :
1 -Expliquez l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille ouvrière ?
2-Expliquez l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille reine ?
3-Expliquez l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille mâle ?
4-Expliquez comment est-il le mode de vie dans une ruche d’abeille ?
5- Faire une description physique des abeilles ?
Ces questions ont comme objectif :
Pousser les apprenants à s’exprimer en utilisant un vocabulaire déjà vu et des
informations déjà acquises lors de la compréhension orale.
6-Les étapes de l’expérience :
Notre expérience est passée par trois moments importants qui permettent de répondre à
notre problématique de départ :
Etape 01 : expression orale
Objectifs de cette étape :
L’objectif de cette étape est de :
Montrer qu’on peut exploiter la vidéo dans l’expression orale en s’appuyant sur des
images animées sans le son.
Sensibiliser les apprenants à l’analyse des couleurs, des formes, des mouvements.
Permettre aux apprenants de dégager des hypothèses de sens.
Tous d’abord, nous avons débuté la première séance du visionnage de la vidéo sans le
son par la consigne suivante :
- Regardez la vidéo et essayez de me dire à la fin sur quoi porte la vidéo ?
Ensuite, nous avons diffusé la vidéo sans le son pour la première fois pondant huit
minutes puis nous avons posé les questions suivantes :
- Qu’est-ce que vous avez vu en relation avec les abeilles ?
- Quelles sont les couleurs utilisées ?
Après, nous avons discuté les réponses données par les apprenants, puis nous avons
diffusé la vidéo pour une deuxième fois et pondant ce visionnement nous avons coupé le
visionnage plusieurs fois pour poser ces questions :
- Quel est le type de la vidéo ?
- Quelles sont les étapes de l’évolution de la larve des abeilles ?
- Quelles sont ces différentes abeilles ? Comment vous les avez reconnues ou bien
comment vous savez qu’il y’a différentes abeilles ?
Durant la séance les apprenants participent et chacun entre eux essaye de donner la
réponse convenable.
Etape 02 : compréhension de l’oral
Objectif de cette étape :
L’objectif de cette étape est de :
Montrer que le document vidéo peut être accompagné d’un questionnaire pour
améliorer la compréhension de l’oral des apprenants comme il peut être exploité
pour enrichir le vocabulaire des apprenants.
Premièrement, dans cette étape on a diffusé la vidéo avec le son. Tous d’abord, nous
avons distribué un questionnaire, ensuite nous avons donné la consigne suivante :
1- Lisez attentivement les questions puis écoutez et regardez la vidéo ?
Après avoir donné la consigne précédente on va lancer la vidéo pour la première fois
c’est le moment de la première écoute.
Nous avons demandé par la suite aux apprenants d’essayer de prendre des notes ?
Après la première écoute : on a demandé aux apprenants de répondre au
questionnaire.
Ensuite, nous avons lancé la vidéo pour une deuxième fois- c’est le moment de la
deuxième écoute- pour aider les apprenants à trouver des réponses et dans ce même temps
les apprenants ont essayé de répondre aux questions.
Le troisième moment est celui de la troisième écoute nous avons suivi la même
procédure pour permettre aux apprenants d’approfondir dans leurs réflexions.
Une fois que tout le monde a fini, les feuilles sont rendues.
Etape 03 : l’expression de l’oral
Objectif de cette étape :
Le but de cette étape est de :
Montrer que le document vidéo peut être exploité lors de l’expression orale et pour
ré exploiter un vocabulaire déjà vu en compréhension orale et pour pousser les
apprenants à s’exprimer.
Tous d’abord, Dans la troisième étape nous avons lancé la vidéo sans le son une seule
fois puis nous avons donné les consignes suivantes :
-chacun de vous va essayez de nous expliquer :
1 -l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille ouvrière ?
2- l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille reine ?
3- l’étape de l’évolution d’une larve pour devenir une abeille mâle ?
4- comment est-il le mode de vie dans une ruche d’abeille ?
5-Faire une description physique des abeilles ?
Ensuite, les apprenants se sont s’exprimés chacun à son tour.
7-Les hypothèses :
Hypothèse 01:La vidéo pourrait être un support intéressant pour enrichir le vocabulaire
des apprenants en français langue étrangère.
Hypothèse 02: les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de
compréhension en français langue étrangère iraient découvrir et apprendre un nouveau
vocabulaire.
Hypothèse 03: les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de
compréhension en français langue étrangère iraient pouvoir réemployer leurs vocabulaires
lors de l’expression orale.
Hypothèse 04:La vidéo pourrait être exploitée à tout moment de la compréhension et de
l’expression orale.
Hypothèse 05:A chaque étape de la séance de compréhension et expression orales, la
vidéo permettrait de développer différentes compétences chez l’apprenant.
8-présentation des résultats et analyse :
8-1 présentations des principaux résultats :
Les résultats ont été analysés selon l'équation=n*100/32 Ou n représente le nombre
des apprenants et x est le pourcentage du résultat.
Nous constatons que deux groupes des apprenants se dégagent de la première étape:
des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont acquis un nouveau vocabulaire,
dans la deuxième étape on trouve trois cas :ceux qui ont accédé au sens de la vidéo et qui
ont acquis un nouveau vocabulaire ; ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo et ceux
qu’ils n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire ,dans la dernière étape il y’ a deux cas ceux
qui ont accédé au sens de la vidéo ;ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le
réemployer lors de l’expression orale et ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo ; ils
ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le réemployer lors de l’expression orale.
Les résultats obtenus dans la première étape sont motionnés dans le tableau
suivant :
8-1-1 Résultat de l’étape 01 : l’expression de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont
acquis un nouveau vocabulaire 28 87,5%
Qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo etqui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire 04 12.5%
Total 32 100%
Figure N° 01:Résultat de la première étape
Le pourcentage des apprenants
dans la deuxième étape on trouve trois cas :ceux qui ont accédé au sens de la vidéo et qui
ont acquis un nouveau vocabulaire ; ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo et ceux
qu’ils n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire ,dans la dernière étape il y’ a deux cas ceux
qui ont accédé au sens de la vidéo ;ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le
réemployer lors de l’expression orale et ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo ; ils
ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le réemployer lors de l’expression orale.
Les résultats obtenus dans la première étape sont motionnés dans le tableau
suivant :
8-1-1 Résultat de l’étape 01 : l’expression de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont
acquis un nouveau vocabulaire 28 87,5%
Qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo etqui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire 04 12.5%
Total 32 100%
Figure N° 01:Résultat de la première étape
Le pourcentage des apprenants
Qui ontaccédé au sens de la vidéo
et qui ont acquis un nouveauvocabulaire
Qui n’ont pas accèdé au sens dela vidéo et qui n’ont pas acquis
un nouveau vocabulaire
dans la deuxième étape on trouve trois cas :ceux qui ont accédé au sens de la vidéo et qui
ont acquis un nouveau vocabulaire ; ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo et ceux
qu’ils n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire ,dans la dernière étape il y’ a deux cas ceux
qui ont accédé au sens de la vidéo ;ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le
réemployer lors de l’expression orale et ceux qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo ; ils
ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le réemployer lors de l’expression orale.
Les résultats obtenus dans la première étape sont motionnés dans le tableau
suivant :
8-1-1 Résultat de l’étape 01 : l’expression de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont
acquis un nouveau vocabulaire 28 87,5%
Qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo etqui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire 04 12.5%
Total 32 100%
Figure N° 01:Résultat de la première étape
Qui ontaccédé au sens de la vidéo
et qui ont acquis un nouveauvocabulaire
Qui n’ont pas accèdé au sens dela vidéo et qui n’ont pas acquis
un nouveau vocabulaire
Commentaire n°01 :
Nous remarquons que le nombre des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et
qui ont acquis un nouveau vocabulaire est de 28 élèves ce qui représente 87.5% de la
population expérimentale. Ce qui représente la majorité de la classe. Ces apprenants ont
marqué leurs présence par la participation, tandis que 12.5 % des apprenants qui n’ont pas
accédé au sens du document vidéo et qui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire est de
12.5 % ce qui représente 04 apprenants.
8-1-2 Résultat de l’étape N°02 : compréhension de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la
vidéo et qui ont acquis unnouveau vocabulaire
27 84,37%
Qui n’ont pas accédé ausens de la vidéo 05 15,62%
Qui n’ont pas acquis unnouveau vocabulaire 00 00%
Total 32 100%Figure N° 02 : Résultat de la deuxième étape :
Le pourcentage des apprenants
Commentaire n°01 :
Nous remarquons que le nombre des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et
qui ont acquis un nouveau vocabulaire est de 28 élèves ce qui représente 87.5% de la
population expérimentale. Ce qui représente la majorité de la classe. Ces apprenants ont
marqué leurs présence par la participation, tandis que 12.5 % des apprenants qui n’ont pas
accédé au sens du document vidéo et qui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire est de
12.5 % ce qui représente 04 apprenants.
8-1-2 Résultat de l’étape N°02 : compréhension de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la
vidéo et qui ont acquis unnouveau vocabulaire
27 84,37%
Qui n’ont pas accédé ausens de la vidéo 05 15,62%
Qui n’ont pas acquis unnouveau vocabulaire 00 00%
Total 32 100%Figure N° 02 : Résultat de la deuxième étape :
Le pourcentage des apprenantsQui ont accèdé au sens de la
vidéo etqui ont acquis un nouveau
vocabulaire
Qui n’ont pas accèdé au sens dela vidéo
Qui n’ont pas acquis unnouveau vocabulaire
Commentaire n°01 :
Nous remarquons que le nombre des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et
qui ont acquis un nouveau vocabulaire est de 28 élèves ce qui représente 87.5% de la
population expérimentale. Ce qui représente la majorité de la classe. Ces apprenants ont
marqué leurs présence par la participation, tandis que 12.5 % des apprenants qui n’ont pas
accédé au sens du document vidéo et qui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire est de
12.5 % ce qui représente 04 apprenants.
8-1-2 Résultat de l’étape N°02 : compréhension de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la
vidéo et qui ont acquis unnouveau vocabulaire
27 84,37%
Qui n’ont pas accédé ausens de la vidéo 05 15,62%
Qui n’ont pas acquis unnouveau vocabulaire 00 00%
Total 32 100%Figure N° 02 : Résultat de la deuxième étape :
Qui ont accèdé au sens de lavidéo et
qui ont acquis un nouveauvocabulaire
Qui n’ont pas accèdé au sens dela vidéo
Qui n’ont pas acquis unnouveau vocabulaire
Commentaire n°02 :
Dans la deuxième étape, nous remarquons le nombre des apprenants qui ont accédé au sens
de la vidéo et qui ont acquis un nouveau vocabulaire est de 27 élèves soit 84.37 % de la
population expérimentale, alors que 15.62% des participants n’ont pas pu construire un sens
de la vidéo accédé au sens de la vidéo (05 apprenants). En revanche, nous remarquons que
tous les élèves ont appris du vocabulaire même ceux qui n'ont pas pu construire le sens
global de la vidéo.
8-1-3 Résultat de la troisième étape : expression de l’oral
Nombre des apprenants Fréquence en %Qui ont accédé au sens de la vidéo, quiont acquis un nouveau vocabulaire et
ils ont réemployé le vocabulaire lors del’expression orale
27 84,37%
Qui n’ont pas pu accéder au sens de lavidéo et ils ont acquis un nouveau
vocabulaire mais ils ont pu leréemployé lors de l’expression orale
05 15,62%
Total 32 100%
Figure N°03 : résultat de la troisième étape :
Commentaire N° 03 :
Dans la troisième étape, on remarque que le pourcentage des apprenants qui ont pu
accéder au sens de la vidéo; ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu réemployer
le lors de l’expression orale est de 84.37 % .Alors que les apprenants qui n’ont pas compris
la vidéo et ils ont acquis un nouveau vocabulaire mais ils ont pu le réemployer lors de
l’expression orale est de 15.62 % ce qui représente 05 apprenants.
Le pourcentage des apprenants
Commentaire N° 03 :
Dans la troisième étape, on remarque que le pourcentage des apprenants qui ont pu
accéder au sens de la vidéo; ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu réemployer
le lors de l’expression orale est de 84.37 % .Alors que les apprenants qui n’ont pas compris
la vidéo et ils ont acquis un nouveau vocabulaire mais ils ont pu le réemployer lors de
l’expression orale est de 15.62 % ce qui représente 05 apprenants.
Le pourcentage des apprenants
Qui ont accèdé au sens de lavidéo, qui ont acquis un
nouveau vocabulaire et ils ontréemployé le vocabulaire lors
de l’expression orale
Qui n’ont pas pu accèder ausens de la vidéo et ils ont
acquis un nouveau vocabulairemais ils ont pu le réemployé
lors de l’expression orale
Commentaire N° 03 :
Dans la troisième étape, on remarque que le pourcentage des apprenants qui ont pu
accéder au sens de la vidéo; ils ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu réemployer
le lors de l’expression orale est de 84.37 % .Alors que les apprenants qui n’ont pas compris
la vidéo et ils ont acquis un nouveau vocabulaire mais ils ont pu le réemployer lors de
l’expression orale est de 15.62 % ce qui représente 05 apprenants.
Qui ont accèdé au sens de lavidéo, qui ont acquis un
nouveau vocabulaire et ils ontréemployé le vocabulaire lors
de l’expression orale
Qui n’ont pas pu accèder ausens de la vidéo et ils ont
acquis un nouveau vocabulairemais ils ont pu le réemployé
lors de l’expression orale
En comparant entre les résultats des trois étapes et nous avons obtenus les résultats
suivants :
Tableau N°04 : une comparaison entre les résultats des apprenants dans les trois étapes :
Etape N° 01 Etape N° 02 Etape N° 03
Qui ont accédé ausens de la vidéo etqui ont acquis un
nouveauvocabulaire
87,5%
Qui ont accédé ausens de la vidéo etqui ont acquis un
nouveauvocabulaire
84,37%
Qui ont accédé ausens de la vidéo, qui
ont acquis unnouveau
vocabulaire et ilsont réemployé le
vocabulaire lors del’expression orale
84,37%
Qui n’ont pasaccédé au sens de
la vidéo etqui n’ont pas acquis
un nouveauvocabulaire
12.5%Qui n’ont pas
accédé au sens dela vidéo
15,62%
Qui n’ont pas puaccéder au sens dela vidéo et ils ont
acquis un nouveauvocabulaire mais ilsont pu le réemployélors de l’expression
orale
15,62%
Qui n’ont pasacquis un nouveau
vocabulaire00%
Total 100% Total 100% Total 100%
Figure N° 04 : comparaison entre les résultats des apprenants dans les trois
étapes.
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
Qui ontaccèdé ausens de la
vidéo et quiont acquis
un nouveauvocabulaire
Qui n’ontpas accèdé
au sens de lavidéo et qui
n’ont pasacquis unnouveau
vocabulaire
Qui ontaccèdé ausens de la
vidéo et quiont acquis
un nouveauvocabulaire
Qui n’ontpas accèdé
au sens de lavidéo
Qui n’ontpas acquis
un nouveauvocabulaire
Qui ontaccèdé ausens de lavidéo, quiont acquis
un nouveauvocabulaire
et ils ontréemployé
levocabulaire
lors del’expression
orale
Qui n’ontpas pu
accèder ausens de lavidéo et ilsont acquis
un nouveauvocabulairemais ils ont
pu leréemployé
lors del’expression
orale
Etape N°03
Etape N°02
Etape N°01
Commentaire N°04 :
Nous remarquons qu’une ressemblance significative est constatée entre les résultats
des trois étapes .En effet, la première étape ; la majorité des apprenants qui ont accédé au
sens de la vidéo et qui ont acquis un nouveau vocabulaire sont 28 apprenants ce qui
représente 87.5% puis que le taux de la participation de ces apprenants est remarquable.
Alors que le pourcentage est de 12.5 % pour les apprenants qui n’ont pas accédé au sens de
document vidéo et qui n’ont pas acquis un nouveau vocabulaire qui renvoi à 04 apprenants.
Ce qui ressemble le pourcentage des résultats de la deuxième étape le pourcentage des
apprenants qui ont accédé au sens du support vidéo est de 87.37% ce qui représente 27
apprenants alors que le reste des 05 apprenants qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo ont
eu comme pourcentage 15.62 %,concernant le pourcentage des apprenants qui n’ont pas
acquis un nouveau vocabulaire est 00 %.Tandis que dans la troisième étape de l’expérience
le pourcentage des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont acquis un
nouveau vocabulaire et ils ont pu le réemployé lors de l’expression orale est de 84.37 % ce
qui est identique à la deuxième étape et ce qui ressemble la première étape.
Bien que le pourcentage des apprenants qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo et ils
ont acquis un nouveau vocabulaire et ils ont pu le réemployé lors de l’expression orale est
de 15.62 % ce qui renvoi aux 05 apprenants qui n’ont pas accédé au sens de la vidéo lors de
la compréhension orale.
8-2 Analyse des principaux résultats :
Dans la première étape de l’expression orale où nous avons diffusé la vidéo sans le
son il me semble que l’image animée utilisée dans ce moment a joué un rôle décisif. Elle a
facilité la compréhension des apprenants et elle a donné plus facilement accès au sens. En
effet, il y’a souvent une redondance entre les images et les paroles. Aussi, les personnages
n’ont pas besoin toujours de parler pour s’exprimer par exemple (expression de visage,
regard…). C’est là qu’entrent également en jeu tous les mouvements de caméra. Or les
apprenants ont acquis des habitudes devant l’écran et connaissent les codes de l’image.
Il est donc intéressant d’exploiter ce savoir en cours de français langue étrangère. Avec
la vidéo, il y a une explication par des éléments extérieurs au verbal car on prend aussi en
compte ce qui n’est pas textuel. Avec des supports traditionnels comme les textes, la
situation de communication du texte doit être partiellement imaginée par le lecteur lorsqu’il
a compris le document, c’est-à-dire après son étude .Avec la vidéo par contre, la situation
est présentée d’entrée. Donc il s’agit de travailler le langage non verbal. En effet, le
document vidéo a permis d’après les résultats, aux apprenants de participer et d’analyser les
formes, les mouvements, les couleurs et tous ce qui est non verbal qui leur permet de
découvrir le contenu du vidéo pour dégager des hypothèses de sens. Par conséquent le
pourcentage de 87.5% des apprenants qui ont accédé au sens de la vidéo et qui ont acquis
un nouveau vocabulaire dans cette étape confirme notre hypothèse.
Les résultats de la deuxième étape de la compréhension orale où nous avons diffusé la
vidéo avec le son affirment la nécessité de travailler sur un document vidéo lors d’un cours
de français langue étrangère durant les activités d’apprentissage pour mémoriser les
nouveaux mots. Car l’apprenant est motivé par les supports audiovisuels. Sa curiosité est
éveiller son intention ainsi que son intérêt sont maintenus. Les explications développés par
la vidéo sont porteuses de sens et cohérente. Les apprenants veulent comprendre, ils ont
donc un objectif, puisque ce sont des supports reproduisant des situations réelle de
compréhension plus ils comprennent, plus ils sont motivés pour essayer d’en comprendre
d’avantage. La vidéo est donc un support extrêmement intéressant puisqu’il favorise le
plaisir d’écouter
Et de comprendre la langue étrangère. De cette façon, les apprenants peuvent être
impliqués personnellement et activement dans des apprentissages stimulants et motivants.
Le vocabulaire et les structures sont intégrées plus facilement et en contexte des séances
porteuses de sens ce qui confirme notre hypothèse.
Par ailleurs, les résultats de la troisième étape montrent que même les apprenants
qui ont des difficultés de compréhension orale en FLE c'est-à-dire qui n’ont pas pu accéder
au sens de la vidéo mais ils ont réussi à réemployer le vocabulaire lors de l’expression orale.
Ce qui confirme notre hypothèse.
Par cette expérience, on peut dire qu’on peut exploiter la vidéo à tout moment de la
compréhension et de l’expression orales parce qu’elle permet de développer différentes
compétences chez l’apprenant lors de la compréhension et l’expression orales ce qui
confirme notre hypothèse.
De plus, la vidéo facilite la compréhension des apprenants, développe l’expression
orale des apprenants, permet aux apprenants qui ont des difficultés en compréhension
d’acquérir un nouveau vocabulaire et le réemployer lors de l’expression orale. Ainsi que, le
document vidéo donne une possibilité de travailler le langage non verbal c’est la dimension
qui a été la plus fréquemment utilisée Par la méthodologie structuro-global audio-visuelle
SGAV
Conclusion générale :
A’ la fin de ce modeste travail, qui porte sur le rôle de la vidéo dans l’enseignement
/apprentissage de la compréhension et de l’expression orales en classe de FLE au cycle
secondaire, nous avons déduit que la vidéo sert comme langage –outil qui permet de servir
le langage verbal .Ce support audiovisuel facilite aux apprenants la compréhension des
messages linguistiques, assure une bonne mémorisation, motive les apprenants et cela dans
un climat de détente et de jouissance.
L’apprentissage de n’importe qu’elle langue nécessite de la part de celui qui apprend
une capacité à stocker et à enregistrer le lexique de cette langue, nous parlons ici du
processus de mémorisation. Ce processus n’est pas une simple opération mentale, il
nécessite la concentration et l’attention. Toute chose qui nous attire, on concentre sur elle
et par là on arrive à l’enregistrer facilement dans le cerveau. Le meilleur exemple ici est le
support audiovisuel qui nous interpelle grâce au processus de ressemblance qu’elles
assurent. La vidéo entant que support audiovisuel et document pédagogique permet la
compréhension du vocabulaire (visualise les mots), mais aussi elle permet une bonne
contextualisation du lexique (image situationnelle) en présentant la situation de
communication et une vision du non-verbal (mimique, gestuelle) : celui-ci apporte en lui-
même beaucoup d’informations qui aident l’apprenant à dégager le sens.
La vidéo comme outil didactique a une place particulière parce qu’il suscite le plaisir
des apprenants, ces derniers aiment tout ce qui est beau, gai, plaisant, c’est la raison pour
laquelle, nous disons que la motivation est devenu un facteur très important dans
l’apprentissage au secondaire.
Cette recherche avait pour but de montrer et d’expliquer le rôle du document vidéo
dans l’enseignement / apprentissage de la langue française au secondaire...
Nous nous sommes basée, dans notre recherche, sur trois étapes faites avec les
apprenants de la 2ème Année secondaire filière scientifique. Ceci était notre terrain
d’investigation pour comprendre et démontrer le rôle de la vidéo dans la compréhension et
l’expression orales.
Les trois étapes successives de notre expérience, qui contient un document vidéo
diffusé avec le son et sans le son, confirme nos hypothèses signalées au début :
La vidéo pourrait être un support intéressant pour enrichir le vocabulaire des
apprenants en français langue étrangère.
Les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de compréhension
en français langue étrangère iraient découvrir et apprendre un nouveau vocabulaire.
Les apprenants de bon niveau ainsi que ceux qui ont des difficultés de compréhension
en français langue étrangère iraient pouvoir réemployer leurs vocabulaires lors de
l’expression orale.
La vidéo pourrait être exploitée à tout moment de la compréhension et l’expression
orales.
A chaque étape de la séance de compréhension et expression orales, la vidéo
permettrait de développer différentes compétences chez l’élève.
Les résultats de l’expérience sont avantageux, car ils nous ont permis de dire que le
document vidéo joue un rôle important dans l’enseignement /apprentissage de la
compréhension et de l’expression orales en classe du FLE. Car le taux de la participation était
vraiment remarquable dans l’expérience. De plus, notre expérience nous a permis de
constater que les apprenants appliquent mieux leurs apprentissages de la langue française
et acquérir ainsi des compétences linguistiques quand ils ont suffisamment outillés, c’est–à-
dire quand ils travaillent dans un espace pédagogique basé sur l’utilisation des supports
didactiques qui ont un rôle très important dans l’apprentissage de la langue étrangère en
générale et dans la compréhension et l’expression orales en particulier.
A’ travers cette recherche, nous finirons par dire que la vidéo a pu vraiment assurer sa
place comme document pédagogique efficace à coté du support écrit, elle sert l’apprenant
dans son apprentissage du FLE au secondaire .Nous savons que l’introduction de tout
support didactique doit être accompagnée par une formation des enseignants, la vidéo l’un
de ces outils didactiques nécessite de la part des responsable de l’éducation une prise
d’attention pour une formation des enseignants .En effet, savoir les potentialités offerts par
la vidéo et aussi la manière dont elle doit être exploitée au sein de la classe assure un bon
déroulement du cours et par là un bon apprentissage du français langue étrangère.
De plus, l’usage de la vidéo, comme l’a soulevé lors des entretiens peut revêtir
différentes formes mais l’efficacité de la démarche est encore à prouver. Par notre travail,
nous ne voulons pas juger les pratiques de classe mais prendre conscience de ce qui se passe
sur le terrain.
Il est aussi nécessaire de dire que c’est l’heure maintenant de rénover les supports et
les manières de la transmission du savoir au sein de nos classes, car nous vivons dans un
monde audiovisuel, un monde qui nécessite aussi de la part des enseignants de s’ouvrir à la
nouvelle technologie de l’information et de communication.
Enfin, nous estimons que nos enseignants à l’école secondaire exploitent les
documents vidéo en cours de français pour faciliter l’accès au sens de cette langue aux
apprenants .Ces documents vidéo sont utiles pour renforcer un cours et aussi pour motiver
les apprenants.
La vidéo est donc un processus d’apprentissage de la langue française.
Les références bibliographiques :
Ouvrages :
ARISMA Robert, FRESMONT Jean-Bruny, LINGUNGU Myriam, MASSAL Nathalie : Didactique
de la compréhension et de l’expression orales, 48, rue Brono, Pétion ville, Haïti, 2011.
CHALARON Marie-Laure, Evolution des courants méthodologiques,CNED, 2009.
COMPTE Carmen, La vidéo en classe de langue, Hachette, 1993.
CORNAIRE Claudette-GERMAIN Claude, La compréhension orale, Marie –Christine Couet –
Lannes, 1998.
CUQ Jean Pierre - GRUCA Isabelle, Cours de didactique du français langue étrangère et
seconde, Saint Martin-d’ hères PUG ,2002.
KERVRAN Martine, L’apprentissage actif de l’anglais à l’anglais à l’école. Armand Colin-
Bordas, 2000.
LANCIEN Therry, Le document vidéo, clé international, collection techniques de classe,
1986.
LHOTE Elisabeth : Enseigner l’oral en interaction, Paris, Hachette, 1995.
MOIRAND Sophie : Compréhension, production en langue-étrangère, Editions Hachette,
paris, 1979.
MOIRAND Sophie : Enseigner à communiquer en langue étrangère, Hachette, 1982.
PASQUIER Florent, La vidéo à la demande, L’Harmattan, collection Savoir et Formation,
2000.
TAGLIANTE Christine, La classe de langue, Paris, CLE International, 2006.
TARDY Michel, Le professeur et les images, Ed.PUF, 1966.
Dictionnaires :
38 Dictionnaires et recueils de correspondance.
Office Québécois de langue française 2001.
Thèse :
NAVARTCHI Atefechi, L’intégration des documents vidéo dans les cours de FLE en Iran,
thèse de doctorat, Université Stendhal Grenoble 3, 2007.
Sites :
www.edufle.net (05-11-2014) à 14 :00
www.genikids.fr (02-02-2015) à 10 :30
Synergies FLE –http://www.france-synergies.org (25-01-2014) à 18 :45
www.Larousse .Fr (23-04-2015) à 09 :30
Annexe N°01 :
Entretien d’enquête à l’intention des enseignants
Entretien N°01 :Age : 22 ansDiplôme : Licence en littérature et civilisation françaiseNombres d’année d’expérience : 2 ans
Je vous prie de bien vouloir répondre aux questions suivantes :Enquêteur : trouvez-vous que la vidéo constitue un bon support pour l’enseignement
/apprentissage du FLE ? Pourquoi ?
Enseignant: Oui.
Enquêteur : pourquoi ?
Enseignant : La vidéo est outil idéal pour la motivation des apprenants en classe du FLE car
elle joue un rôle essentiel dans le bon déroulement de l’apprentissage, elle permette à
l’apprenant de construire le sens, formuler des hypothèses, veiller à la vérification de ces
hypothèses et le rendre capable de produire à l’oral comme à l’écrit.
Enquêteur : A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire ? Qu’en est–il de la 2ème année secondaire ?
Enseignant : A’ mon avis, la vidéo occupe une place très importantedans les programmes
du secondaire par exemple dans la matière des sciences naturelles (La vidéo de la
transcription et de la traduction d’ADN) et dans les sciences physiques (La vidéo de la chute
libre). Concernant, la 2éme année secondaire oui elle existe mais elle est utilisée beaucoup
avec les apprenants du BAC.
Enquêteur : Qu’en est–il pour le manuel du FLE ? Propose-t-il des vidéos aux enseignants ?
Enseignant : Non. Le manuel de FLE ne propose pas des vidéos.
Enquêteur : Est-ce que vous utilisez la vidéo en classe ?
Enseignant : Moi personnellement, je l’utilise.
Enquêteur : Si vous êtes appelés à utiliser une vidéo selon quels critères vous allez choisir
la vidéo ?
Enseignant : Premièrement, la vidéo doit s’adapter au niveau des apprenants (à leur
niveau de connaissances) il faut tenir compte le registre de la langue utilisé (langage courant,
langage familier ou un langage soutenu) en prenant en considération le contenu de la vidéo
qui doit s’adapter au programme.
Enquêteur : Selon vous, en quelles activités on peut exploiter la vidéo ?
Enseignant : On peut exploiter la vidéo dans l’activité de la compréhension de l’oral
Enquêteur : comment vous pouvez exploiter la vidéo en classe ? Quelles activités
proposer aux apprenants ? En compréhension, en expression, en grammaire, en lexique………
Enseignant : Je peux exploiter la vidéo dans l’activité de la compréhension orale en
suivant ces étapes :
1ère étape phase de pré-écoute : je montre la vidéo aux apprenants (visionnage sans le son)
et je leurs demande de mettre des hypothèses de sens et j’essaye d’accepter le maximum
des hypothèses.
2ème étape phase de la première écoute : la vérification des hypothèses de sens par les
apprenants : c’est un travail de motivation, les apprenants s’attendent à écouter le
document pour pouvoir vérifier (affirmer ou infirmer) leurs hypothèses.
3èmeétape phase de la deuxième écoute : c’est une écoute active, c’est là où j’aide les
apprenants à trouver les réponses aux questions mentionné au tableau puis on passe à
l’écoute du document.
4èmeétape phase de la troisième écoute : je fais la même chose mais cette fois j’approfondis
d’avantage.
Entretien N°02 :Age : 47 ansDiplôme : Master 01 en didactique et interculturalitéNombres d’année d’expérience : 05ans
Je vous prie de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
Enquêteur : trouvez-vous que la vidéo constitue un bon support pour l’enseignement
/apprentissage du FLE ? Pourquoi ?
Enseignant: Certainement.
Enquêteur : pourquoi ?
Enseignant : La vidéo constitue le meilleur moyen notamment dans la séance de l’oral. Elle
sert à sortir de la routine d’un côté par la variation des supports et surtout elle associe le
son et l’image qui aident à comprendre et à construire le sens.
Enquêteur : A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire ? Qu’en est–il de la 2ème année secondaire ?
Enseignant : Elle est fréquemment utilisé que ce soit par les enseignants du Français ou
ceux des autres matières tels que les sciences naturelles.
Enquêteur : Qu’en est–il pour le manuel du FLE ? Propose-t-il des vidéos aux enseignants ?
Enseignant : Non. Le manuel de FLE ne propose pas des vidéos.
Enquêteur : Est-ce que vous utilisez la vidéo en classe ?
Enseignant : Oui, je l’utilise.
Enquêteur : Si vous êtes appelés à utiliser une vidéo selon quels critères vous allez choisir
la vidéo ?
Enseignant : Je choisirai une langue simple bien sûr la voix doit être d’un natif, une durée
disant très courte vu le temps consacré à l’activité qui ne doit pas dépasser une heure et un
débit adéquat au niveau des élèves.
Enquêteur : Selon vous, en quelles activités on peut exploiter la vidéo ?
Enseignant : La vidéo est généralement exploitée dans la séance de la compréhension
orale en classe de FLE.
Enquêteur : comment vous pouvez exploiter la vidéo en classe ? Quelles activités
proposer aux apprenants ? En compréhension, en expression, en grammaire, en lexique….
Enseignant : Je propose de faire écouter le document vidéo aux apprenants deux fois puis
je demande de sélectionner les informations les plus essentielles, de prendre des notes, de
repérer la visée….. Et à la fin de construire un sens et de synthétiser.
Entretien N°03 :Age : 50 ansDiplôme : Certificat de fin d’étude à l’institut technologique.Nombres d’année d’expérience : 25 ans
Je vous prie de bien vouloir répondre aux questions suivantes :Enquêteur : trouvez-vous que la vidéo constitue un bon support pour l’enseignement
/apprentissage du FLE ? Pourquoi ?
Enseignant: Oui, la vidéo est le meilleur support pour l’enseignement /apprentissage du
FLE.
Enquêteur : pourquoi ?
Enseignant : Parce qu’elle renforce la compréhension par la méthode audio –visuelle (son-
image).
Enquêteur : A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire ? Qu’en est–il de la 2ème année secondaire ?
Enseignant : Elle est présente dans les programmes du secondaire soit pour la 2ème année
ou pour les autres années mais elle est utilisée beaucoup plus par les enseignants des
sciences naturelles avec les apprenants du terminal.
Enquêteur : Qu’en est–il pour le manuel du FLE ? Propose-t-il des vidéos aux enseignants ?
Enseignant : Non. Le manuel de FLE ne propose pas des vidéos.
Enquêteur : Est-ce que vous utilisez la vidéo en classe ?
Enseignant : Oui, je propose par moi-même et j’utilise la vidéo.
Enquêteur : Si vous êtes appelés à utiliser une vidéo selon quels critères vous allez choisir
la vidéo ?
Enseignant : Je vais choisir la vidéo suivant le thème pour faciliter la compréhension et
consolider les acquis ou les informations qui seront mobilisé à résoudre une situation
problème d’une manière autonome.
Enquêteur : Selon vous, en quelles activités on peut exploiter la vidéo ?
Enseignant : On peut exploiter la vidéo dans toutes les activités d’apprentissage parce
qu’elle représente et constitue le meilleur support pour l’enseignement /apprentissage de
toutes les activités qui demandent toujours un moyen d’éclaircissement.
Enquêteur : comment vous pouvez exploiter la vidéo en classe ? Quelles activités
proposer aux apprenants ? En compréhension, en expression, en grammaire, en lexique…
Enseignant : Je peux exploiter la vidéo en classe aussi bien que la télévision à la maison
pour orienter, expliquer aux apprenants le thème au lieu d’utiliser les supports traditionnels
(craie-tableau, la voix de l’enseignant……..).
Entretien N°04 :Age : 31 ansDiplôme : Licence en Français.Nombres d’année d’expérience : 08 ans
Je vous prie de bien vouloir répondre aux questions suivantes :Enquêteur : trouvez-vous que la vidéo constitue un bon support pour l’enseignement
/apprentissage du FLE ? Pourquoi ?
Enseignant: Oui, la vidéo est un bon support pour l’enseignement /apprentissage du FLE.
Enquêteur : pourquoi ?
Enseignant : Parce qu’elle facilite la compréhension du thème en utilisant le son et
l’image, pousse les apprenants à s’exprimer et à prendre la parole en classe de plus, elle
renforce la mémorisation des informations.
Enquêteur : A’ votre avis quelle est la place de la vidéo dans les programmes du
secondaire ? Qu’en est–il de la 2ème année secondaire ?
Enseignant : elle occupe une place très importante dans les programmes du secondaire.
En ce qui concerne la deuxième année secondaire elle est toujours présente d’une manière
spéciale dans les cours des sciences naturelles.
Enquêteur : Qu’en est–il pour le manuel du FLE ? Propose-t-il des vidéos aux enseignants ?
Enseignant : Non, Le manuel de FLE ne propose pas des vidéos.
Enquêteur : Est-ce que vous utilisez la vidéo en classe.
Enseignant : Oui, je l’utilise.
Enquêteur : Si vous êtes appelés à utiliser une vidéo selon quels critères vous allez choisir
la vidéo ?
Enseignant : Je vais choisir la vidéo selon le contenu du programme et je dois prendre en
considération mes objectifs autrement dit es-que la vidéo répond à mes objectifs ou nom.
Enquêteur : Selon vous, en quelles activités on peut exploiter la vidéo ?
Enseignant : je peux exploiter la vidéo dans la séance de la compréhension et de
l’expression orale.
Enquêteur : comment vous pouvez exploiter la vidéo en classe ? Quelles activités
proposer aux apprenants ? En compréhension, en expression, en grammaire, en lexique…
Enseignant : Je peux exploiter la vidéo en classe par exemple dans l’activité de l’expression
orale.
Tout d’abord, je vais montrer la vidéo aux apprenants en trois moments de visionnement :
1er visionnage est sans le son : j’éveille l’intérêt des apprenants sur le thème puis je pousse
les apprenants à s’exprimer et à dégager des hypothèses de sens, des idées ……..
2ème visionnage est avec le son : dans cette étape les apprenants vont vérifier leurs
hypothèses.
3ème visionnage est sans le son : dans ce moment je demande aux apprenants de s’exprimer
sur le sujet de la vidéo en utilisant les informations déjà acquises.
Annexe N°02 : expression orale
Les réponses des apprenants dans la première séance :
Réponses de la question N°01 :
1. les abeilles
2. l’évolution de l’abeille
3. les différentes abeilles
Réponses de la question N°02 :
1. La ruche
2. Le miel
3. La larve
4. La colonie
5. La gelée royale
Réponses de la question N°03 :
1. Le vert
2. Le marron
3. Le jaune
4. Le noir
5. Le rose
6. Le blanc
7. Bleu ciel
Réponses de la question N°04 :
1. scientifique
2. dessin animée
3. documentaire.
4. publicité.
Réponses de la question N°05 :
Les étapes de l’évolution des abeilles sont : trois étapes la larve elle peut devenir une
abeille reine ; une abeille ouvrière et une abeille mâle à condition de chaque abeille doit
manger une nourriture spéciale à elle dans un nombre de jours bien déterminer relatif à son
rythme de transformation
Certains des apprenants ont participé en disant :
- les étapes de l’évolution d’une larve sont douze étapes.
Nous avons intervenir immédiatement en disant :
- Pourquoi ?
- les apprenants disent : parce qu’il y a trois larve et chaque larve à quatre moments
de transformation alors l’ensemble sera douze.
Réponses de la question N°06 :
- l’abeille reine
- l’abeille ouvrière
- l’abeille mâle
Puis ils ont justifié leurs réponses en disant :
Parce que en premier plan dans le document vidéo contient des images animées
différentes de chaque étape de développement des abeilles en observant des formes, des
mouvements différentes et au second plan on voit une écriture en haut de l’image relative à
chaque étape de développement d’une larve.
Annexe 04 :
Réponses des apprenants dans la troisième étape : expression orale.
Pour faire la transcription de l’expression orale des apprenants nous avons utilisé ces
signes :
↘l’intonation descendante
↗l’intonation montante
+++ Le silence
Euh ...interjection
: Allongement
Apprenant N°01 :
La larve avant qu’elle devient une ouvrière a la forme d’un petit ver↘++ passe son
temps à manger la nourriture de la gelée royale, le pollen et le miel puis elle commence son
travail de transformation euh pondant une dizaine de jours devient capable de réaliser les
différente tâches nécessaires à la colonie↗ par exemple : nettoyage des cellules, soins à la
reine, soins des ouvrière.
Apprenant N°02 :
Il faut 15 jours pour qu’une larve d’abeille se transforme en reine↘, pendant son
développement, la reine est uniquement nourrie à la gelée royale. Elle a fonction dans la
ruche euh de pondre des œufs.
Apprenant N°03 :
Les abeilles se sont les insectes qui préparent le miel↘. Elles vivent en communauté
++avec plusieurs dizaines d’individus.Chacunayant un rôle bien déterminé, la reine a comme
fonction de pondre les œufs, le mâle de faux bourdon n’a n’aaucun rôle.Les ouvrières ont
des fonctions trèstrèsvariées comme la récolte du pollen, le nettoyage de la ruche↘.
Apprenant N°04 :
L’abeille a un corps brun ++noir couvert de poils bruns↘.Ses deux paires d’ailes sont
légèrement colorées avec des lignes foncées.Ses six pattes sont brunes aussi ↗.Ses yeux à
facette lui permettent euh de voir même derrière elle et ses deux paires lui permettent de
voler dans tous les sens.↘
Apprenant N°05 :
Le mâles, aussi appelé faux-bourdons ↗ a de gros yeux, il a aucun rôle dans la ruche
.La femelle ou reine a un corps plus mince, l’abeille ouvrière est plus petite elle récolte le
pollen elle mange le pollen, un peu de gelée royale et le miel.↘
Apprenant N°06 :
Les abeilles vivent dans une ruche où dans les arbres ↗ .Elles vivent en communauté
appelées colonie. La colonie est une communauté bien organisée elle est organisée. Chaque
abeille a son rôle et elle participe au bon fonctionnement de la ruche.↗
Apprenant N°07 :
La reine sa seule mission est de bondre beaucoup d’œufs, ↘ elle reste trois jours dans
l’œuf après +++ elle se nourrit de gelée royale et après 06 jours elle va changer pour
transformer et euh après 07 jours elle sera une reine.↘
Apprenant N°08 :
L’abeille ouvrière mange peu de gelée royale elle s’occupe seulement de la ruche↗,
elle mange aussi de pollen et de miel après 06 jours plus tard devient grande et elle s’occupe
de la ruche.↘
Apprenant N°09 :
La larve d’abeille reine mange beaucoup de gelée royale↘, elle reste 03 jours dans
l’œuf puis après 06 jours elle commence son changement pour devenir une reine↗. Elle fait
rien ↗sauf elle se prépare pour pondre beaucoup d’œuf.↘
Apprenant N°10 :
La vie dans la ruche est très organisée ++, les membres de la colonie vivent ensemble
chacun a son rôle spéciale.euh par exemple l’ouvrière elle fait le nettoyage et la reine pond
les œufs. ↘
Apprenant N°11:
La larve d’abeille ouvrière s’occupe de la ruje euh dans la ruche elle mange le pollen, le
miel et un peu de gelée royale↘ elle attend 06 jours ↗pour commencer son travail de
transformation.↘ Mais les faux-bourdons mangent seulement du pollen pour devenir fort et
grand.↗
Apprenant N°12:
L’abeille mâle il est fort ↗ mais il ne fait rien dans la ruche il travail seulement
dans les champs par contre les ouvrières↘ l’ouvrière elle récolte le pollen ↗elle fait le
ménage ↗ et la reine pond des les œufs ↘donc elles ont une responsabilité dans la
ruche.↘
Apprenant N°13:
Les abeilles sont importants dans entre vie.↘ parce qu’elles nous donnent le miel
délicieux +++ qui est parfois un traitement, elles vivent dans une ruche et et ont trois
genre….. la reine mange gelée royale, le mâle mange le pollen et les ouvrières mange le
miel, le pollen et un peu de gelée royale. Les ouvrières ont beaucoup de travail ont
beaucoup de responsabilités dans la ruche.↘
Apprenant N°14:
Les abeilles vivent dans une colonie structurée↗, organisée. ↗Comme j’ai vu dans la
vidéo, le nid des abeilles est constitué par des cellules hexagonales bâties avec la cire, cette
colonie est composée de trois grandes groupes différents une reine, plusieurs ouvrières et
mâles ou faux-bourdons.↗
Apprenant N°15:
L’abeille reine son corps est différent des autres abeilles↗ .elle est elle est grande et
mince elle mange beaucoup de gelée royale elle se prépare pour pondre beaucoup d’œufs
après une dizaine de jours.↘
Apprenant N°16:
La larve d’abeille ouvrière après 03 jours +++ va changer et elle va manger gelée
royale de pollen et de miel ↘puis après 06 jours plus tard elle se transforme devient une
abeille ouvrière.↗
Apprenant N°17:
La ruche contient trois types d’abeille↘, la reine de la ruche ne fait rien elle pond
seulement les œufs, l’abeille ouvrière nettoyadje la ruche et elle récolte le pollen.Les faux-
bourdons mandje seulement le pollen ↗sont grand et fort mais ils ne font rien dans la
ruche.↘
Apprenant N°18:
La différence entre une reine et une abeille ouvrière, est tout simplement à la
nourriture↘ la reine mange que gelée royale et l’abeille ouvrière mange le miel et le
pollen.↗
Apprenant N°19 :
Le corps des abeilles se compose d’une tête.↗ équipée de deux antennes ↘ deux
paires d’ailes et trois paires de pattes.↘ Chaque abeille a un rôle spécifique dans la ruche
aussi a une nourriture spécifique(le miel, le pollen et gelée royale) ↘
Apprenant N°20 :
La larve d’abeille mâle ne fait rien dans la ruche +++ mange le pollen c’est tout.↘ La
reine elle pond les œufs↗ et mange beaucoup de gelée royale↘. L’abeille ouvrière mange
trois nourritures le pollen le miel et le gelée royale.↘
Apprenant N°21 :
Pour que les larves des abeilles grandis + et deviennent responsables↗ il faut attend
une dizaine de jours et il faut une nourriture spéciale↗ à chaque larve par exemple la larve
de l’abeille ouvrières doit manger le miel, le pollen et le gelée royale, les faux-bourdons
doivent manger le pollen et la reine doit manger le gelée royale.↘
Apprenant N°22 :
Il faut 10 jours pour qu’une larve d’abeille se transforme en mâle, ↘ pendant son
développement, le mâle est seulement nourri du pollen.↘ Il a aucun travail dans la ruche .Se
sont les ouvrières qui ont beaucoup de travail dans la ruche.↘
Apprenant N°23 :
Les abeilles se sont la reine, les faux-bourdons et les ouvrières ↗ils vivent dans une
ruche bien organisée. La nourriture est bien déterminée (inaudible) et leurs rôles sont bien
devisés.↘
Apprenant N°24 :
La ruche est le lieu où ils habitent les abeilles .↘elle est très organisé par le rôle de
chaque abeille ++ la reine a comme fonction de pondre beaucoup d’œufs et les ouvrières fait
le nettoyage et récolte le pollen des fleurs dans les champs.↘
Apprenant N°25 :
Chaque types d’abeille a une morphologie différente d’autres abeilles ↗on trouve
l’abeille reine longue et mince, ↘ les faux-bourdons sont fort et dure ↗ alors que les
ouvrières sont petite peut être grâce à leurs nourritures différentes.↘
Apprenant N°26 :
Les abeilles se sont des insectes qui nous donne le miel, ↘ mais l’abeille avant
qu’elle devenir une abeille complète elle était une larve↘ cette larve elle passe un nombre
de jours pour son travail de transformation est dans cette période elle mange une nourriture
spéciale la larve ouvrière mange un peu gelée royale, pollen et le miel.les faux-bourdons
mange le pollen et la reine mange que gelée royale.↘
Apprenant N°27 :
Le mode de vie dans la ruche est très organisé.↘ parce que chaque abeille a son rôle
et a sa nourriture .↘La reine mange gelée royale et pond beaucoup d’œufs, l’ouvrière
mange le pollen, le miel et la gelée royale, les faux-bourdons mange le pollen et n’ont aucun
rôle dans la ruche.↗
Apprenant N°28 :
Les faux-bourdons sont les mâle des abeilles n’ont aucun rôle dans la ruche .↗Les
ouvrières se sont les plus actives dans la ruche, elles ont plus qu’un rôle elles font le
nettoyage elles récoltent le pollen dans les champs.↘
Apprenant N°29 :
Les faux-bourdons mangent le pollen pour devenir grands et forts↗ se sont les
mâle des abeilles n’ont aucun rôle dans la ruche .↘La reine mange la gelée royale pour
pondre les œufs mais les ouvrières ont plusieurs tâches dans la ruche le ménage euh …. Le
nettoyage de la ruche, elle récolte de pollen des fleurs.↘
Apprenant N°30 :
La larve d’abeille ouvrière mange trois nourritures : le pollen↗ le miel et la gelée
royale. ↘elle a besoin de 15 jours pour finir son travaille de transformation +++ et pour
commencer son travail dans la ruche. ↘
Apprenant N°31 :
La larve d’abeille reine, elle mange beaucoup de gelée royale est attend une dizaine
de jours pour commencer son travail de transformation, ↘après cette durée elle devienne
longue et mince est elle va pondre beaucoup d’œufs.↘
Apprenant N°32 :
La larve abeille ouvrière, elle mange un peu de gelée royale et le pollen et le miel↘
après elle devenir petite mais elle a plusieurs rôles↗ ++ dans la ruche qui est bien organisée,
son travail elle récolte le pollen et elle fait le nettoyage.↘
Tables des matières :
Introduction générale :………………………………………………………………………………..01
Chapitre 1 : l’exploitation du document vidéo en classe de FLE.
1-L’audiovisuel : genèse de la vidéo didactique……………………………………….................................05
2-L’exploitation actuelle de la vidéo en classe………………………………………………………………………..06
3- La vidéo, une aide à la compréhension ……………………………………………………………………………07
3-1l’importance des élémentsnonverbaux……………………………………………………………………….. 07
3-2La fonction du document vidéo en classe de langue………………………………………………………….08
4- L’utilisation du document vidéo en classe de FLE ………………………………………………………... 09
4-1 Le choix du support……………………………………………………………………………………………………….09
4-2un dispositif pédagogique adapté ………………………………………………………………………………….10
4-2-1Activités avant le visionnement ………………………………………………………………………………… 10
4-2-2Activités pendant le visionnement………………………………………………………………………………11
4-2-3 Activités après le visionnement …………………………………………………………………………………..12
5- Les types de support vidéo ………………………………………………………………………………………………13
5-1 Comment exploiter les divers supports …………………………………………………………………………13
5-1-1 Activités pédagogiques sur supports spécifiques………………………………………………………. 14
Chapitre 2 : La compréhension et l’expression orales en classe de FLE.
1-La définition de la compréhension orale…………………………………………………………………………. 17
Les situations de face à face………………………………………………………………………………………………. 18
Les situations de communication unilatérale ……………………………………………………………………..18
A-La perception auditive……………………………………………………………………………………………………..18
B-L’écoute…………………………………………………………………………………………………………………………….19
2-Les objectifs de la compréhension orale…………………………………………………………………………….20
3-La démarche didactique de la compréhension orale en classe………………………………………… 21
4- Les types d’exercices en compréhension orale………………………………………………………………..22
5-L’expression orale…………………………………………………………………………………………………………… 23
6-Composantes de la compétence de communication orale ……………………………………………… 23
6-1 La composante linguistique…………………………………………………………………………………………………… 23
6-2 La composante discursive…………………………………………………………………………………………….24
6-3 La composante référentielle ……………………………………………………………………………………. 24
6-4 La composante socioculturelle …………………………………………………………………………………..24
7- Les activités d’expression orale en classe de FLE …………………………………………………………… 24
7-1 Les activités interactives …………………………………………………………………………………………. 24
7-1-1 Dialogue /conversation ……………………………………………………………………………………… 24
7-1-2 Jeux de rôles ……………………………………………………………………………………………………… 25
7-1-3 le débat …………………………………………………………………………………………………………….. 25
8-Les supports de la compréhension et de l’expression orles…………………………………………….. 25
8-1 Les documents sonores………………………………………………………………………………………………. 25
8-2 Les documents vidéo………………………………………………………………………………………………… 26
8-3 Les textes oralisés …………………………………………………………………………………………………… 26
Chapitre 3 : L’expérimentation
1-Présentation des résultats des entretiens………………………………………………………………………..27
2- Analyse des entretiens…………………………………………………………………………………………………… 30
3-Objectif de l’expérience………………………………………………………………………………………………………31
4-La population expérimentale…………………………………………………………………………………………….31
5- Le matériel…………………………………………………………………………………………………………………………31
5-1 La vidéo………………………………………………………………………………………………………………………..31
5-2 Le questionnaire de la vidéo…………………………………………………………………………………………32
6-Les étapes de l’expérience…………………………………………………………………………………………………34
7-Hypothèses…………………………………………………………………………………………………………………………36
8-Présentation des résultats et analyse……………………………………………………………………………….37
8-1 Présentations des principaux résultats………………………………………………………………………..37
8-2 Analyse des principaux résultats……………………………………………………………………………………43
Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………………46
Les annexes……………………………………………………………………………………………………………………………
Annexe 01…………………………………………………………………………………………………………………………..
Annexe 02………………………………………………………………………………………………………………………….
Annexe 03…………………………………………………………………………………………..................................
Annexe 04…………………………………………………………………………………………………………………………
Les références bibliographiques ……………………………………………………………………………………………
Résumé :
Cette recherche vise à souligner l'importance de l'utilisation de la vidéo (image-son) dans
l'enseignement d’une langue étrangère "Français" dans la phase du secondaire et en
particulier la deuxième année secondaire.
Cette recherche comprend trois parties:
Deux parties théoriques nous voulons à travers les quelles de parler sur des définitions, nous
expliquons les concepts importants des spécialistes qui ont déjà pris soin de cela. Nous
avons proposé dans cette partie théorique des exemples d'autres moyens pédagogiques
pour l'enseignement de la langue étrangère "Français" et nous avons montré aussi les
méthodes de leurs utilisations.
La partie pratique dont nous voulons prouver ou d'infirmer les hypothèses présentées au
départ de notre recherche et pour cela nous avons réalisé une expérience et nous avons
fait des analyses des entretiens avec les enseignants de la phase secondaire afin de pré
visualiser ce problème sur le terrain.
Grâce à cette expérience, nous avons pu montrer l'importance de l'utilisation de la vidéo
dans l'enseignement de la langue française, car elle aide l'élève à comprendre, elle pousse
l’élève à s’exprimer ainsi que elle facilite la mémorisation de nouveau vocabulaire. Que
celui-ci utilisé à différents moments dans enseignement des langues étrangères «Français»
contribue à développer plusieurs compétences de l'apprenant. Car la vidéo donne une
explication des éléments non-linguistiques.
:ملخص
في الطور " الفرنسیة"في تعلیم اللغة األجنبیة ) الصورة–الصوت (یھدف ھذا البحث إلى إبراز أھمیة استعمال الفیدیو
.الثانوي وعلى وجھ الخصوص السنة الثانیة ثانوي
:ثة أجزاءیشمل ھدا البحث ثال
و شرح المفاھیم المھمة لمختصین الذین سبق لھم وان اھتموا یفتعار ى التكلم عن جزءان نظریان تطرقنا من خال لھما إل
. بھذا الموضوع
و بینا " الفرنسیة" اقترحنا أیضا من خالل الجزء النظري أمثلة من الوسائل البیداغوجیة األخرى لتعلیم اللغة األجنبیة
.طرق استعمالھا
لمقدمة سا بقا وألجل ھذا قمنا بتجربة وبتحلیل محادثات مع وجزء تطبیقي أردنا من خاللھ إثبات أو نفي الفرضیات ا
. أساتذة الطور الثانوي و ھذا من اجل معاینة اإلشكالیة على المیدان
من خالل ھذه التجربة استطعنا إثبات أھمیة استعمال الفیدیو في تعلیم اللغة الفرنسیة حیث انھ یساعد التلمیذ على الفھم
یساعد على " الفرنسة«كما أن استعمالھ في أوقات مختلفة في تعلیم اللغة األجنبیة . لك على الحفظوالتعبیر الشفوي و كذ
.تطویر عدة مھارات لدى التلمیذ
. وھذا بفضل امتالك الفیدیو على العناصر الغیر لغویة
Abstract :
This research aims to highlight the importance of using the video (image and sound) in the
teaching of a foreign language "French" in the secondary phase and in particular the second
secondary year.
This research includes three parts:
Two theoretical parts we want through what to talk about definitions and explain important
concepts specialists who have already taken care of that. We have proposed in this
theoretical example of other teaching resources for the teaching of a foreign language
"French" and we also showed the methods of their use.
The practical part we want to prove or disprove the hypotheses presented from our research
and for that we carried out the experiment and analysis of interviews with teachers of the
secondary phase in order to preview this problem on the field.
Through this experience, we have shown the importance of the use of video in teaching the
French language, as it helps the student to understand and speaking, as well as
memorization. The latter used at different times in foreign language teaching "French" helps
to develop several skills of the learner. Because the video contains non-linguistic elements.