le regard illustré

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Le Regard Illustré Adhérents : 1er exemplaire gratuit Non Adhérents : 1 € Ce numéro du Regard Illustré s'est fait un peu attendre, mais en revanche il est conséquent et relate bien des activités de notre asso. Il reflète bien aussi les centres d'intérêts de plusieurs membres de L'Autre Regard. Avant de marquer la pause estivale de nos activités hebdomadaires il nous rappelle la diversité de notre vie associative dans son fonctionnement et aussi dans sa participation à la vie publique. L'été et ses longues journées va nous inviter à des sorties à la campagne, à la mer, celles qu'organise l'asso et aussi celles de la ville de Rennes qui sont des occasions d'élargir notre horizon. Nous espérons en recueillir quelques compte-rendus dans nos prochaines publications. N'oubliez donc pas de noter vos impressions sans trop attendre pour nous en faire part à la rentrée. N'oubliez pas que L'Autre Regard, même s'il arrête ses ateliers, maintient ses permanences en juillet et en août et qu'on peut y faire des projets ensemble pour se retrouver pendant les journées inoccupées. La vie sociale ne s'arrête pas aux initiatives associatives, c'est aussi à chacun de la créer Jean-Louis P2 Fête annuelle de L'Autre Regard P3 TZA.... P4 Atelier cuisine du mercredi Actualité vu par Jean-Luc P 5-6-7 SISM 2012 : regards sur le numérique... TZA... Bilan de la SISM par Nicole P 8-9 Un récit de Philippe Lucas P 10 24ème journée de Ligue 1 Le Stade Rennais et ses soubresauts P 11 Je composte P 12 Fête de la coquille Saint-Jacques à Saint-Quay-Portieux P 16 Blagues et sudokus P 13 Idées délicieuses L'ermite et la petite souris P 14 Un tout petit conte pour sourire 12 h de Marathon lecture P 15 Haïkus et poème de Michel D. Bonnes vacances !

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Journal n°52 - Juin 2012

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Page 1: Le Regard Illustré

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L'Autre Regard2 et 8, square de la Rance35000 Rennes02.99.31 .63.43

http://lautre-regard.asso.fr

N° 52 – Juin 2012

Le Regard IllustréAdhérents : 1er exemplaire gratuitNon Adhérents : 1 €

E D I T O R I A L

Ce numéro du Regard Illustré s'est fait un peuattendre, mais en revanche il est conséquentet relate bien des activités de notre asso. Ilreflète bien aussi les centres d'intérêts deplusieurs membres de L'Autre Regard.Avant de marquer la pause estivale de nosactivités hebdomadaires il nous rappelle ladiversité de notre vie associative dans sonfonctionnement et aussi dans sa participationà la vie publique.L'été et ses longues journées va nous inviter àdes sorties à la campagne, à la mer, cellesqu'organise l'asso et aussi celles de la ville deRennes qui sont des occasions d'élargir notrehorizon. Nous espérons en recueillir quelquescompte-rendus dans nos prochainespublications. N'oubliez donc pas de noter vosimpressions sans trop attendre pour nous enfaire part à la rentrée.N'oubliez pas que L'Autre Regard, même s'ilarrête ses ateliers, maintient ses permanencesen juillet et en août et qu'on peut y faire desprojets ensemble pour se retrouver pendantles journées inoccupées.La vie sociale ne s'arrête pas aux initiativesassociatives, c'est aussi à chacun de la créer

Jean-Louis

SOMMAIRE

P 2 Fête annuelle de L'Autre Regard

P 3 TZA....P 4 Atelier cuisine du mercredi

Actualité vu par Jean-LucP 5-6-7 SISM 2012 : regards sur le

numérique...TZA...Bilan de la SISM par Nicole

P 8-9 Un récit de Philippe LucasP 10 24ème journée de Ligue 1

Le Stade Rennais et ses soubresautsP 11 Je composteP 12 Fête de la coquille Saint-Jacques

à Saint-Quay-Portieux

P 16 Blagues et sudokus

P 13 Idées délicieusesL'ermite et la petite souris

P 14 Un tout petit conte pour sourire12 h de Marathon lecture

P 15 Haïkus et poème de Michel D.

Bonnes vacances !

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Fête annuelle de L'Autre Regard

Nous étions environ 85 personnes, adhérentes etmembres de L'Autre Regard, à être présentes au 26èmeanniversaire de l'association, à l'occasion de la fêteannuelle.Déjà nombreux étaient les impatients qui se sontrendus dès le début de l'après-midi donner un coup demain aux organisateurs et profiter pour tailler unebavette dès que l'occasion se présentait. Les plusinspirés se sont démenés pour décorer le mieuxpossible la salle qui nous a été attribuée. Courses,préparation des amuse-gueules, du cocktail et del'aménagement des tables et chaises.Vers à peine 19h00, un apéro nous a été proposé. Aprèsquoi nous sommes entrés en plein coeur du sujet parceque la troupe théâtrale a commencépar nous présenter une pièce de JeanTardieu dont Michel sembleadmiratif. C'est d'ailleurs ce dernier,faisant preuve d'une conscienceartistique irréprochable, qui a dûpalier à une absence de taille etmouiller la chemise, car un descomédiens principaux était malade.Nous nous sommes noyés dans lesphrases et mots succulents qui ont donné suffisammentd'énergie pour attaquer le plat principal : les fameusesbrochettes de sot-l'y-laisse ont tenu leur réputation.Nous n'en avons pas laissé une plume. Bien charnueset garnies d'une panure subtile, leur accompagnementde pavés de légumes et de pommes de terre garnies ontdonné une touche de poésie supplémentaire à ce plat,avant même que les vrais poètes ne soient entrés enscène. Les plus grands n'ont pas manqué leur rendez-vous, ainsi l'animateur de l'atelier, un fan de JacquesPrévert, Jean-Louis, Michel et les autres n'ont pasdérogé à la règle. La motivation à son maximum, lescomédiens sont revenus proposer à nouveau du JeanTardieu, dont les amoureux des mots, tel mon voisinYann, se sont régalés une nouvelle fois.

Fondant au chocolat avec la crème anglaise, tarte à lapomme ont clôturé ce repas somptueux. Mais commeun mets ne vient jamais sans un autre, le meilleur desdesserts n'a pas tardé à arriver, car le groupe de chantsest apparu. Nous entraînant sur des chants populairessous la houlette de Maryline, la salle s'est mise àreprendre en choeur par exemple "Couleur Café" deGainsbar. Je n'ai pu m'empêcher de boire un café noir,bien que thé et tisanes aient été aussi à disposition.Nous avions effectivement besoin de nous réchaufferles oreilles avant de fumer notre maudite cigarette dansle cloître à fumeurs du prestigieux bâtiment.Il nous a bien fallu digérer. C'est pourquoi l'équipe des3 DJs de l'ESAT de Châteauneuf d'Ille-et-Vilaine, quiavait déjà chauffé la salle au cours du repas durant lesentractes, ne s'est pas contentée de faire de lafiguration. Les plus sportifs n'ont pas hésité à se mettreà danser. Les hésitants, dont je fais partie, noussentions à l'aise, bien calés sur notre siège, et avons dûsecouer notre carcasse, puisque Maryline n'est pas decelles qui nous laissent sur le bord du chemin. Al'occasion, nous sommes restés admiratifs devant unetelle dépense d'énergie que Philippe, le grand directeur

des danseurs, nous a montrée :une soirée comme ça tous lesweek-ends et je suis sûr qu'ilrecouvre ses 20 ans.Etant un peu fatigué à la fin dela soirée, je me suis contenté deplier quelques tables parce quej'ai pensé qu'on n'était pascouché. C'est d'ailleurs ce quej'ai visionné lorsque je suis

rentré à domicile.Nous en profitons, au nom de tous les adhérents deL'Autre Regard, pour remercier tous les organisateurset ceux qui ont participé à l'élaboration de cette fête,dont beaucoup attendent avec impatience que çarecommence l'an prochain.

Dominique G.

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T Z A...Des Z'ANONYMES, il y en avait certes... mais duTALENT, ça débordait !

C'était à la Halle Martenot, les 22 et 23 janvier derniers.C'est là que s'est tenue une grande exposition publique

de multiples oeuvres de créateurs amateurs,habitants des quartiers rennais. Ces 2 journées

représentaient en quelque sorte un super-vernissagedonnant le départ des "TALENTS Z'ANONYMES" 2012.

Cette manifestation organisée par l’Association Rennaise des Centres Sociaux apour objet de soutenir, accompagner et développer les centres sociaux rennais. Cevernissage a lancé les animations proposées dans les différents quartiers (centresocial Carrefour 18, Champs Manceaux, Cleunay, Maurepas, Blosne et Villejean)et au Centre Ville : expositions, ateliers, rencontres entre artistes et habitants. Mais,je veux vous parler de ce que j'ai découvert à la Halle Martenot. La halle, lieu denombreuses manifestations de toutes sortes, s'est transformée pendant deux joursen musée !

Oui, un vrai musée où l'on a découvertd'émouvantes oeuvres. Nombre de pratiques

y étaient représentées : peinture, dessin,sculpture, photographie, mosaïque, arts

textiles, art floral, décoration, art culinaire,pratiques artisanales diverses... des trésorsd'imagination reflétant bien la maîtrise, le

savoir-faire, l'expérience de tous ces créateurs.J'y ai vu de surprenants portraits saisissant par la force des traits et des couleurs, de fines

sculptures d'argile représentant de graciles figurines, des petits meubles charmants et bariolés fabriquésen... carton, et puis des photographies géantes, des patchworks minutieux et précieux, des objets en verregravé, de jolis sacs en végétaux tressés, des sculptures de bois. Et tout cela harmonieusement présentépermettait un parcours passionnant aux visiteurs.

Ce vernissage géant a été clôturé par les traditionnels discours de remerciement mais, surtout, parla dégustation de délicieuses petites bouchées imaginées et composées par un atelier culinaire trèsoriginal.

La bonne humeur et la spontanéité des "vrais" artistes étaient au rendez-vous.

Ptitdomi

Photo de Mélaine

Tentureen

patchworkTableau réalisé

en collages

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A l'intention de l'atelier "cuisine" du mercrediMercredi 8 février 2012Quittant l'atelier "chant", je me suis dirigé vers le centre social Aimé Césaireoù se déroule l'atelier "cuisine" de L'Autre Regard. Effectivement, la semaineprécédente je m'étais invité auprès d'André (animateur) afin de partager unrepas en commun.Dans le couloir qui mène à la cuisine mon odorat fut titillé par des odeursfort agréables qui m'ont servi de mise en bouche.La porte franchie, j'ai été accueilli d'une façon très sympathique par Andréet Anik, les deux animateurs.Durant la phase finale de la préparation du repas nous avons échangé, àpropos de différents sujets, avec les deux autres participants.Puis vint l'instant tant attendu de passer à table. Pour débuter un potagevelouté de légumes nous a réchauffés, ensuite un rôti de cabillaud saucechampignons accompagné de pommes vapeur a répandu autour de la tabledes senteurs épicées. Monsieur Olivier Roellinger était présent parl'intermédiaire de ses épices...N'ayant pas avalé d'arête, j'ai continué avec une très belle part de far bretonarrosée d'un bon café.C'est ainsi que nous sommes arrivés au moment de débarrasser la table etde ranger la cuisine.J'ai ensuite quitté mes camarades de table non sans les avoir remerciés pourleur bon accueil et la qualité du repas. Encore merciAtelier à connaître

Noël

Actualités, vu par Jean-LucMon activité a lieu le mardi soir à 17H30 au 8.Nombre de participants maximum 10L'activité se compose de trois temps :1er temps de 17H30 à 18H15 :Après un choix sur un pays, fait en début de trimestre, nous faisons l'étude de ce pays sous quatre angles(économie, géopolitique, histoire, géographie).2eme temps de 18H15 à 18H45 :

Lecture d'articles récents et analyse des textes :à partir du Courrier International de la semaineet de l'Express du mois.

3eme temps de 18H45 à 19H00 :Possibilité pour une personne de faire un exposé sur le pays de son choix.

Jean-Luc T.

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La SISM 2012 : regards sur le numérique...Cette année le thème de la SISM – "Culture, société et santémentale" – a été l'occasion de porter nos réflexions sur les pratiquesdes Nouvelles Technologies de l'Informatique et de laCommunication, qui ne sont d'ailleurs plus tellement nouvelles !Deux conférences organisées à la Cantine Numérique ont étéproposées sur ce thème. Les approches de l'un et l'autre desintervenants étaient particulières.Sur le thème "Les pratiques du numérique chez les publics enerrance", Marianne Trenoir, participante du groupe de recherche surla "e-inclusion", a expliqué ce que ce titre recouvrait, en rapportavec la recherche qu'elle mène actuellement. Contrairement à uneperception logique, pour elle, les personnes "en errance" - SDF, personnes "clochardisées" - sont"enfermées à l'extérieur". A l'extérieur de quoi ? De la société, du monde du travail, de modes de vie dits"normaux", suivant des normes morales et sociales. Alors, pourquoi la communication entre ces deuxunivers ne se ferait-elle pas par le biais du numérique ? Oui, mais ces publics ne peuvent pas disposer desmoyens matériels qui nous semblent à nous indispensables. Idée préconçue ! Les moyens ne manquentpas et ils peuvent être rendus accessibles à tous selon les politiques menées par les communes : foyersd'hébergement, administrations, points de connexion dans des lieux publics de la ville... autantd'initiatives qui ont été mises en place ou qui pourraient l'être.Alors, un certain fossé ne pourrait-il pas être comblé de cette manière ? Un lien peut se créer ou se re-créer ainsi : familial, amical, administratif... une socialisation techniquement virtuelle peut-être, mais enlien avec le réel. C'est une façon d'exister à l'extérieur d'une manière moins agressive pour des êtresfragilisés par la vie dans la rue et/ou un manque de statut social. C'est une forme d'identification prochede celle à laquelle nous permettent d'accéder un travail, un logement, une famille, des amis.Par contre, le regard des passants peut se révéler agressif face à un SDF qui serait équipé d'un matérieltels qu'ordinateur, tablette tactile ou téléphone mobile. Encore un jugement a priori : comment despersonnes sans ressource peuvent-elles posséder des outils si chers ? Ne les auraient-elles pas obtenus pardes moyens illicites ? Ça paraît être un luxe mais, vus comme une priorité, les obstacles pour les acquérirseront vite dépassés et les solutions identifiées.

Le second intervenant, Yann Leroux, psychologue etpsychanalyste auprès d'enfants et d'adolescents, a présenté sapratique, basée sur une formation classique à la psychothérapie,qui a rapidement évolué avec comme support le monde virtuel desjeux vidéo - outil de prédilection face à des jeunes rompus à leurmaniement. Mais, cette orientation ne s'est pas uniquement faiteen fonction de ses jeunes patients. Lui-même est un passionné desnouvelles technologies et, tout particulièrement de ces fameuxjeux vidéos. Il possède dans ce domaine une connaissancequasiment encyclopédique lui permettant de maîtriser leur usage.Pour Yann Leroux, le jeu vidéo est un domaine virtuel chargé dereprésentations dont le jeune s'empare, dans lesquelles il se

projette, si ce n'est "s'intègre" totalement avec plaisir. Ce rapport au jeu révèle des comportements, desréactions, va susciter des propositions de la part du jeune patient, autant d'éléments supports d'analyse dujeu des affects propres à chaque individu. Evidemment, cet outil n'est qu'un substitutif à d'autresintermédiaires plus classiques : dessin, construction d'un village idéal, élaboration d'un groupe ou d'une

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« Talents 'Z' Anonymes » (TZA) les 22 et 23 Janvier 2012Avant l'exposition de « Talents 'Z' Anonymes », figurez-vous que ce sont toutes les abeilles des différentes

structures qui se mettent à l'ouvrage environ un an avant pour préparer ces journées : réunions dans le quartier oùAnik et moi avons participé, et où nous avons proposé que l'œuvre qui avait été exposée au Musée des Beaux Artsde octobre à décembre 2011 le soit aussi à la Halle Martenot pour ces deux jours, où Anik s'est proposée pour faireun atelier-démonstration de meubles en carton, où j'ai incité Tedda (habitante du Centre Ville) à exposer sesmanteaux et ponchos décorés de patchwork, et avons proposé, avec d'autres partenaires de faire un défilé de modele 23 janvier.

C'est aussi un travail d'information auprès d'adhérents de L'Autre Regard pour qu'ils choisissent deréaliser des travaux dans leurs ateliers et (ou) chez eux afin de les exposer à TZA Halle Martenot ou dans unCentre Social de quartier. C'est animer les ateliers pour que les réalisations soient mises en valeur, c'est permettrede faire connaître les travaux des adhérents dans un bel espace du Centre Ville, c'est participer les deux jours del'exposition pour aménager l'espace avec les autres structures, pour accueillir le public, pour expliquer l'opération« Talents ' Z' Anonymes » et aussi entretenir un partenariat par des actions avec l'équipe du Centre Ville et desautres quartiers. C'est enlever les travaux et les rapporter aux adhérents.

Ainsi ce sont deux jours de convivialité vécus ensemble et avec d'autres structures pour admirer lesœuvres des artistes. Un grand merci à chacun et chacune

N'hésitez pas à demander plus de renseignements aux animateurs (trices) pour l'an prochain, ce seraencore différent.

Nicole

famille imaginaire... Yann Leroux ne nous a pas présenté une nouvelle pratique mais une autre façon depratiquer par un mode attractif pour les ados dans lequel il les rejoint.Ces deux approches, l'une présentant une étude sociologique, l'autre une méthode de thérapie, nous fontbien réaliser l'importance de la place occupée actuellement par le virtuel et les technologies del'informatique dans notre quotidien.

PtitDomi

« L'art ça travaille » : Les intervenants ont eu un exposé clair à présenter, exposé qui a suscité quelques questionsdans la salle. Plusieurs personnes de L'Autre Regard étaient présentes pour « soutenir » Agathe et Dominique. Ellestrouvent que l'espace choisi est trop exigü pour ce genre de débat. La plupart des personnes ont répondu auquestionnaire proposé par l'assistante sociale stagiaire au CDAS de Kléber.« Forum sur la Place de la Mairie » : Comme le forum était au début de la SISM, c'était bienvenu de proposer laprogrammation aux passants, ainsi, cela permettait plus facilement d'entrer en contact avec eux. Me concernant, j'aiéchangé avec plusieurs personnes qui avaient besoin d'informations et (ou) d'orientations vers des professionnelscompétents pour répondre à leurs besoins (une personne venant d'Allemagne, travaillant en France souhaitait savoirsi L'Autre Regard proposait des activités en soirée, et connaître un lieu de service de soins pour rencontrer un(e)professionnel(le)). Un jeune n'habitant pas à Rennes, mais souhaitant avoir plus d'informations sur les psychologuesinstallés en libéral et les psychologues en hôpital ou CMP (avait rencontré un psychologue une fois, mais ne peutpas payer aussi cher), je l'ai orienté vers l'hôpital public et GEM et lui ai proposé d'échanger avec D. Launat. Deuxpersonnes de Vannes, demandant si ce genre de manifestation existait dans toutes les villes. Une personne« déambulant » place de la Mairie qui avait « besoin d'échanger » avec quelqu'un (personne portugaise, parlant unmélange de portugais, d'espagnol, de français), d'après ce que je crois avoir compris, il avait envie que quelqu'unl'écoute, a raconté des bribes de sa vie : (avait travaillé dans le bâtiment en Espagne, Portugal, Maroc – difficultésde vie – amélioration de sa situation grâce à un « bon patron » - content qu'il fasse beau,) paraissait confus. D'autrespersonnes prenant le programme et lisant les panneaux. Deux personnes orientées vers l'UNAFAM.

POUR LE BILAN DE LA SISM« Culture, santé mentale, société »

Impressions de Nicole – L'Autre Regard

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Inauguration de la SISM au CHGR : La proposition de faire un parcours d'exposition en dansant était bienvenu.Pour des personnes du collectif qui ne connaissent pas le CHGR, c'est une autre manière de le découvrir, pour despersonnes qui ont été hospitalisées, cela permet de «  poser un autre regard  »!!!!!!!. La fin du parcours fut unesurprise pour la plupart des personnes, même les personnes travaillant au CHGR (puisque la fontaine avait trouvé saplace définitive deux jours avant) et l'endroit choisi est approprié pour les patients qui peuvent aller à l'extérieur desservices : en contrebas du beau cèdre du Liban, murmure de l'eau de la fontaine, ce qui permet d'avoir un lieuapaisant à l'extérieur, mais dans l'hôpital pour les personnes hospitalisées, où elles pourront échanger sous « le cèdreà palabres  » et «  prendre l'air et l'inspiration  » auprès de la fontaine. De beaux tableaux dans le restaurant dupersonnel. C'est important qu'il y ait eu une convention signée entre CHGR, Ville et Rennes Métropole autour de laculture.« L'art nous habite et nous abrite » : Exposition intéressante des différents ateliers. C'est bien d'avoir fait un cafééchange autour de ces ateliers et de l'exposition, pour les personnes qui ont exposé et pour les professionnel(le)s quiles ont accompagnées. L'année dernière, une dizaine d'adhérents de L'Autre Regard étaient présents, cette année,aucun adhérent n'y était : plusieurs personnes avaient vu l'exposition lors de la soirée «  l'art, ça travaille  », laprogrammation de la SISM était importante aussi.Théâtre : « Louise elle est folle » : Neuf personnes de L'Autre Regard ont vu la pièce, trois personnes ont assisté audébat, les autres personnes n'ont pas souhaité y participer. Je n'ai pas pu rester au débat puisque je conduisais levéhicule. Les actrices ont un jeu théâtral remarquable, la mise en scène est très bien faite, et originale. J'avais vu undocumentaire «la femme, la ville, la folie, » de Vigier (amie de L. Kaplan), j'ai retrouvé des choses du documentaire.Les adhérents ont beaucoup apprécié cette pièce et pour ceux qui sont restés au débat, ils ont bien apprécié l'échangeavec L. Kaplan et les deux actrices.« Internet, culture et santé mentale » Intervention de Yann Leroux :J'ai apprécié la présentation de Yann Leroux à partir de son expérience professionnelle de psychothérapeute dans unCMPP avec enfants et adolescents avec le support des jeux vidéos. J'avais des représentations plutôt négatives surles jeux vidéos pour les enfants et ados. Avec un professionnel qui a une formation classique de psychothérapeute etqui utilise ces outils pour accompagner des personnes en psychothérapie, je trouve que cela peut être intéressant,d'autant plus que les adolescents ont souvent beaucoup de réticences pour être suivis par un psychothérapeute.Son intervention était très claire, j'aurais aimé échanger avec lui quand même sur le fait qu'un certain nombre depersonnes qui ont des troubles psychiques, se réfugient derrière un écran presque de manière continue, et n'ont quedes relations virtuelles et même «  une vie virtuelle  ». Cela me semble inquiétant car cela accentue les troublespsychiques. J'aurais aimé avoir son avis à ce propos, mais il n'y avait pas assez de temps. Sur 33 personnesprésentes, 13 adhérents de L'Autre Regard.« Art, folie, création » - conférence aux Champs Libres :Présentation très intéressante des intervenants tant sur le plan historique de l'art brut par le responsable du LAM deLille (nouvelles salles au musée – histoire de l'art brut – les spécificités de cet art ) que la présentation sur la vie etl'oeuvre de Séraphine de Senlis avec une psychanalyste, surtout quand on a déjà vu le film « Séraphine » et vucertaines de ses oeuvres (une au musée de Laval). M.C. Boulanger, responsable de l'Art Brut du LAM de Lille aprésenté l'histoire de cet art qui a été introduit avec des oeuvres de Dubuffet, ses spécificités, la pratique artistiquedes personnes en souffrance psychique en art brut, le statut des artistes. Cette conférence m'a réellement donné envied'aller visiter ce lieu à Lille. M.C. Boulanger connaît bien la psychothérapie institutionnelle.« Le syndrome d'Ulysse » par M. Le Ferrand (psychologue)Je souhaitais écouter cette intervention, car étant militante dans une association qui accueille des personnesd'origine étrangère, je voulais être mieux informée sur ce syndrome. D'autre part, c'était intéressant pour le public(qui n'est pas au courant) d'avoir des informations sur le rôle du Réseau Ville Hôpital, ses différents services et lestraducteurs présents pour les personnes d'origine étrangère.

Nicole

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Maryline présente les structures dont parle Philippe :Le Temps du Regard (basé à Rennes) est une association pour des personnes handicapées (psychiques etphysiques) qui gère :Le Petit Domicile ou La Cour aux Bretons, à Pacé, et Les Huniers à Montgermont : ce sont des domicilescollectifs, ou résidences. Les résidants sont locataires d'un studio. On y dort, on y prend ses repas, on yorganise ses journées avec des aides-médico-psychologiques et des éducateurs. Un personnel d'astreinte yest présent la nuit.Le Temps d'Agir à Rennes, et Les Acanthes, à Pacé : lieux d'accueil de jour pour faire des activités, dessorties.A l'hôpitalJ'ai vécu 16 ans à l'hôpital, au CHGR, de 16 ans à 32 ans. J'y faisais des ateliers : travaux manuels (argile,avec Jacqueline Simon et Josette, bricolage : on ponçait des tables en bois, on découpait des formes). J'aifait plusieurs pavillons dans le service de Mr Badiche. J'avais des cours : lecture, écriture, dessin. Ça meplaisait mais on était trop nombreux. Je me suis fait un copain pendant plusieurs années. On s'est perdude vue et on s'est retrouvé 7 ou 8 ans après.L'hôpital m'a fait entrer dans une école à Mortain, dans la Manche. J'y suis resté 2 ou 3 ans, et je suisrevenu à l'hôpital. Puis, avec le CHGR, j'ai essayé pendant 6 mois de vivre en appartement thérapeutique,avec 2 autres personnes, puis je suis retourné vivre à l'hôpital.Les familles d'accueilJ'ai commencé à aller en vacances en familles d'accueil, en dehors de Rennes. Ça faisait une coupure.Avant, il fallait rencontrer une assistante sociale et un psychiatre, parler avec eux. Je suis allé dans uneferme, par exemple. C'était très bien. J'étais occupé du matin au soir. Je donnais à boire aux veaux.J'ai aussi un mauvais souvenir d'une famille d'accueil : ils sortaient en famille, le soir, tous ensemble, et ilsme laissaient seul dans ma tente. Alors, je suis parti. J'ai fugué, je suis allé jusqu'au village. Quelqu'un aappelé les pompiers. Je leur ai expliqué que je voulais rentrer à l'hôpital. Ils m'ont ramené au CHGR.Dommage que je n'ai pas gardé de liens avec la famille d'accueil de la ferme.Avec la DDASS, j'étais encore ado, j'ai trouvé une famille d'accueil en lien avec l'hôpital et avec l'école.Avec ceux-là, je suis resté en contact et parfois, je passe un dimanche avec eux.La Cour aux BretonsPuis je suis rentré à La Cour aux Bretons, à Pacé, en septembre 1996 : une nouvelle vie. Au départ, j'avaispeur de m'entendre mal avec les autres. On était 8 résidants. J'étais bien. Le matin, chacun pouvait prendreson petit déjeuner dans son studio. Le soir, on mangeait tous ensemble à 2 tables de 5 avec 2professionnels. C'était bien pour moi, pour que je vive en groupe. C'était plus calme qu'à l'hôpital. A ladifférence de l'hôpital, je sortais quand je voulais : pas besoin de demander une perm'. On apprenait àfaire les courses avec un professionnel d'abord, puis tout seul. On faisait des balades, des sorties en Trafic,avec le groupe. On allait à la mer, ou on partait en gîte, avec Jacqueline et Brigitte. On est allé àDisneyland, avec Virginie, Yohan, Valérie.

Un récit de Philippe Lucas, avec Maryline

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L'été il fallait partir pendant 3 semaines quand La Cour aux Bretons était fermée, et les professionnelsétaient en vacances. J'allais un peu partout. Je suis allé près de Grenoble, en Haute-Savoie, en Petite-Savoie, en Espagne à Saragosse. Je me souviens d'une fête de village avec des taureaux qui étaient aucentre d'un cercle formé par des remorques. Il faisait trop chaud ! Je partais avec Epal, Entracte ou Alisa,Bain de Soleil, et maintenant Nouvel Horizon.Et en 2009, j'ai commencé à faire la cuisine dans mon studio. On me donnait 4 ou 5 euros pour les courses,pour mon repas. J'ai fait d'abord un menu par semaine, puis deux. Je faisais des petits plats. Par exemple,pour faire une soupe de grand-mère, il faut des carottes, des pommes de terre, des navets, des poireaux.Laver, couper, et cuire à l'eau avec du bouillon en cube. Et parfois de la viande. C'était pour préparer mavie en appartement. Je suis resté 13 ans à La Cour aux Bretons. Et maintenant, je vis tout seul, ça fait 3ans.La vie en appartementQuitter La Cour aux Bretons, ça fait tout drôle. Il n'y a plus de veilleur à appeler quand il y a un problème,quand on est malade, ou quand on a des angoisses. Quand ça arrive, je prends un cachet tout seul, ouj'appelle l'astreinte.Il y a un professionnel d'astreinte pour les gens qui sont au Temps du Regard. Et mon appartement en faitpartie. J'organise mes journées avec les professionnels, comme Frédéric Lebarbier. Ils sont 6 ou 7 àtravailler avec les gens qui sont en appartement comme moi.On est 4 à avoir chacun notre appart à Montgermont : 2 hommes, 2 femmes, dans le même bâtiment. 2 au1er étage, 2 au 2ème, ce sont des appartements thérapeutiques.On sort en voiture. Je me promène avec ma copine qui vit au centre des Huniers. On a des voisins sympas.Je paye un coup à ma voisine de temps en temps. Des fois, c'est elle qui me paye un coup chez elle. Ondiscute ensemble.J'y suis depuis 2009. Avoir mon appartement ça veut dire plus d'autonomie, encore un peu plus de liberté.Mais c'est pas facile. Il faut gérer la relation avec les autres résidants des appartements thérapeutiques.C'est difficile mais je préfère vivre chez moi.Et ça fait 23 ans que je viens à L'Autre Regard pour faire des activités.Je me suis fait opéré de la cataracte. Je vois mieux. J'avais des vraies loupes avant !Si j'ai eu l'idée de raconter mon parcours, c'est pour l'avenir. C'est une grande page qui s'est tournée. Jetiens à le faire lire à des gens du Temps du Regard que je connais, à L'Autre Regard, à ma sœur, et à desamis. Ma sœur a travaillé aux Papeteries de Bretagne ; maintenant, elle garde des enfants. Et j'ai un frèrequi travaille à ... l'Assemblée Nationale où il vend des journaux aux députés !

Philippe Lucas

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24ème JOURNEE DE LIGUE 1

Ce week-end se déroulait la vingt-quatrième journée de la ligue 1. Rennes se déplaçait hier après-midi à Saint-Etienne. Mais les Rennais ont subi une correction, en perdant 4 à 0.Le choc de cette journée se jouait au Parc des Princes où le PSG recevait Montpellier, son dauphin. Avant ce match,les joueurs de l'entraîneur parisien, Ancelotti, comptaient 1 point de plus que les montpellierains.Il s'avère que ces deux équipes n'ont pas pu se départager ; le score final étant de 2 à 2. Alors que les Parisiens ontmarqué le pas, Lille, lui, a fait une bonne affaire en gagnant à Lorient par 1 à 0. Pour l'instant, les Lillois sont bienplacés pour se qualifier pour le tour préliminaire de la ligue des champions. Mais, il reste encore beaucoup dematchs à disputer. Pour sa part, Lyon a fait une mauvaise opération en perdant 1 à 0 à Bordeaux. Mais, encore unefois, le championnat est loin d'être terminé.

FrançoisLe Stade Rennais et sessoubresautsDepuis longtemps le club est connu pour soninconstance. Les Marcel Aubour, Louis Cardiet, LouisFloch, René Cédolin attendent toujours leurssuccesseurs pour une victoire en Coupe de France.Depuis 1971 le Stade Rennais a traversé des périodesde "vaches maigres". Il faut reconnaître que la villepâtit de son côté tranquille par rapport à Marseille quivit en permanence sur des charbons ardents. MaisRennes depuis quelques années s’est donné lesmoyens de rivaliser avec les grosses écuries que sontpar exemple l’Olympique Lyonnais ou le Paris Saint-Germain. Il n’en demeure pas moins que l’équipesouffre de son irrégularité au plus haut niveau.Les années 1970 et 1980 ont été délicates au regard

du manque de moyens financiers dont bénéficiait leStade Rennais. La fin des années 1990 voit l’arrivéedu groupe Pinault dans le capital de l’équipe. Cetimpact financier n’est pas pour rien dansl’amélioration des résultats de l’équipe, elle n’est plusdescendue de l’élite du football français depuis 1994.Toutefois cette politique de renforcement de l’équipe

n’a pas toujours porté ses fruits, la faute à desrecrutements pas à la hauteur des sommes engagées.On en veut pour preuve l’enrôlement du joueurbrésilien Séverino Lucas acheté à prix d’or en l’an2000 pour bonifier l’équipe et ayant eu cependant unfaible rendement. Il reste indéniable que l’équipe aprogressé, elle se situe depuis une bonne dizained’années dans la première partie du classement de laligue 1, et certains joueurs, a contrario, ont convaincusur les bords de la Vilaine. Trois joueurs notammentont retenu mon attention : Shabani Nonda, redoutablechasseur de buts, un vrai félin, le joueur suisse MarcoGrassi attaquant vedette au milieu des années 1990,ou encore le gardien de but tchèque Petr Cech à lamain si sûre. Cependant le problème identifié depuisdes années par les observateurs est le manque deconstance de l’équipe, celle-ci étant capabled’atomiser l’Olympique Lyonnais en 2008 avecl’exploit de Michael Pagis auteur de 3 buts, puisquelques mois plus tard, de s’effondrer devant uneéquipe de Guingamp jouant le milieu de tableau enligue 2, en finale de la Coupe de France 2009. Forceest de reconnaître que le Stade Rennais n’est pastoujours à la hauteur de ce que l’on peut attendre,

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Je composteLes locataires de plusieurs immeubles H.L.M. de mon quartier ont souhaité l'installation d'un compostcollectif. C'est chose faite depuis deux mois. On s'est adressé à Rennes Métropole qui délègue cela à lacoopérative Eisenia. Cette coopérative va nous accompagner pendant un an. Elle nous a réunis déjà troisfois autour de notre composteur. Il suffit d'être une dizaine au départ, et nous sommes maintenant unevingtaine de composteurs volontaires. Avec chacun notre petit seau, nous apportons au compost une àdeux fois par semaine, épluchures de fruits et légumes, fleurs fanées, marc de café avec le filtre, infusettesde thé ou tisane... mais attention, surtout pas de pain, de pâtes ou de restes de plats cuisinés ! On ajoute unpeu de broyat de bois (fourni par la ville). On pourra aussi y mettre des feuilles mortes à l'Automne. Lesépluchures accélèrent la décomposition des feuilles mortes et du broyat de bois, ce qui favorise leurfermentation et on économise la chaleur nécessaire pour les détruire par l'incinération. Dans un an environnous aurons du terreau. Archipel Habitat a fourni le petit matériel comme les seaux et la fourche qui noussert à mélanger le compost une fois par semaine, à tour de rôle. Les " amis composteurs " commencent àse connaître. C'est un point de rencontre, une occasion de lien social.

Danièle

étant capable, et c’est sa marque de fabrique, deréaliser des exploits colossaux et de passerau travers face à des adversaires courageux maislimités. Les éliminations en Coupe de France face àQuevilly et Romorantin sont là pour en témoigner.Le groupe Pinault toutefois ne saurait dévier de sa

conduite pour améliorer le classement de l’équipe. Il amassivement investi dans un centre d’entraînementnommé la Piverdière, et le centre de formation d’oùsont issus pléthore de talents notamment AnthonyRévéillère, Yoann Gourcuff ou plus récemment YannM’Vila. La formation ne saurait être oubliée, tant elleapparaît un complément et une source de capitaux dansla balance budgétaire du club. On ne peut que seféliciter de cette sagesse, à l’heure où l’arrêt Bosmanrend les transactions financières toujours plus folles, etla course au gigantisme mettant certains clubsespagnols au bord de la faillite.

Revenons toutefois à l’inconstance rennaise qui aaussi prévalu dans des temps plus anciens notamment à

l’orée de la saison 1986-1987, où le club rencontra leMatra Racing dirigé alors par le capitaine d’industrieJean-Luc Lagardère, avec ses joueurs prestigieuxcomme Maxime Bossis et Luis Fernandez et des starsétrangères comme Pierre Littbarski ou le génial EnzoFrancescoli. Les Rennais l’emportèrent sur la pluspetite des marges avec un but de Didier Christophe secomportant comme des David combattant des Goliath.Plus loin encore, il faut se rappeler de l’exploit deLaurent Pokou terrassant le grand Saint-Etienne dumilieu des années 1970 avec un but venu d’ailleurs.On ne peut que se réjouir qu’à l’heure actuelle, le clubsoit mieux armé malgré les déceptions (celle deQuevilly dernièrement) pour lutter à armes égales avecles grosses écuries du championnat de France. Le clubrennais doit encore grandir pour devenir un bastion,une place forte et acquérir une reconnaissance auniveau européen.

Xavier

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FETE DE LA COQUILLESAINT-JACQUESA ST QUAY PORTRIEUXle 30 avril 2012Durant 3 jours, les professionnels de la pêche à lacoquille Saint-Jacques se sont démenés pour fairedécouvrir au public la passion de leur activité dans labaie de Saint-Brieuc. Les ressources de la coquilleSaint-Jacques sont la principale activité économiquehalieutique de ce secteur géographique. Mais c'estsans contrainte puisqu'elle est considérée comme lapêche la plus dangereuse du métier.Durant les 3 journées, des départs toutesles heures ont eu lieu du port de pêchede Saint-Quay-Portrieux en vedette. Jem'y suis rendu, et le bateau nous aamenés au large. Le vent balayait noschapeaux, bonnets et casquettes, et c'estles cheveux aux quatre vents que nousavions pu observer les marins-pêcheursen pleine action.4 chaluts étaient présents dans unpérimètre de 1 km carré. Sur chacund'entre eux, l'équipage est représenté parle marin, lui-même patron, et sonmatelot. L'un s'active à remonter à l'aidede cordages et de poulies mécaniques les 2 draguessituées à l'arrière et à tribord et bâbord. Le 2èmeattrape, une fois remontée, la drague, la secoue nonsans difficulté et la vide sur le pont. Puis, sontremises à l'eau les dragues latérales pendant que lechalut drague le fond marin. S'ensuit le tri à effectuer.Les marins rejettent à la mer les animaux qui ne lesconcernent pas, tels que les crabes ou autres espèces,et les petites coquilles Saint-Jacques dont le diamètrene dépasse pas les 10 cm. Une fois mises dans unbac, les coquilles conformes et pré-nettoyées sontdirectement versées dans un sac souple en nylon etfermement lié à l'extrémité. Les sacs sont ainsirangés directement dans un coin sur le pont pour nepas gêner les marins durant leurs manoeuvres.Pour éviter toute surexploitation, les chalutiers sontautorisés à ne pas draguer les fonds plus de 45 mn, etce 2 fois par semaine. D'ailleurs, une surveillanceaccrue en hélicoptère s'effectue et est organisée par la

Société Maritime de la Pêche, afin que ne soient pastransgressées les règles.En vedette, bateau plus confortable qu'un chalutierlorsque la mer est un peu agitée comme elle l'était cejour-ci, nous sommes rentrés. Ensuite, un des 4chalutiers est arrivé lui aussi au port nous avertissant

d'un appel sonore au son de la cornede brume. Les pêcheurs ont déposésur une palette placée dans l'ascenseursitué au bout du port leurs sacs que lecariste récupère pour les proposer à lacriée.Tout au long de l'après-midi, desconcerts ont eu lieu. D'ailleurs, aprèsavoir effectué une escapade à pied etm'être amusé à escalader des rochersfaciles d'accès et à randonner sur lelittoral de St-Quay jusqu'à Binic enpassant par Etables-sur-Mer, je suisrevenu sur mes pas pour découvrir le

dernier groupe à l'affiche que la fête proposait.C'était Sergent Garcia. Leur musique métissée derock, salsa, ska et reggae, en a fait danser plus d'unsous la pluie. Heureusement que le public bretonaverti se renseigne sur la météo locale souventchangeante et mauvaise parce qu'il valait mieux secouvrir de bonnets et de vêtements de pluie. A croireque Sergent Garcia attire le mauvais temps, puisqu'ilavait dû jouer au festival "Les 3 Eléphants" à Lassay-les-Châteaux (53) il y a une quinzaine d'annéesenviron déjà. Leur show avait été annulé, unetempête étant apparue, alors que nous étionspratiquement en plein été.Je suis rentré à Rennes les vêtements un peuhumides, l'esprit réchauffé à l'idée que demain jepourrai me réjouir de goûter aux coquilles Saint-Jacques fraîchement pêchées que je me suis achetées,et aux moules que j'ai cueillies sur les rochers.

Dominique G.

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Depuis son début, l'atelier Contes compte 4 comtesses : deux adhérentes et deux animatrices, c'estvite compté. 2 et 2 = 5, le compte est bon. Il serait meilleur si nous pouvions le multiplier par deux.Parce que le conte est bon pour nous, bon pour la santé de nos imaginaires.En tout cas, ce lundi-là, 3 nouvelles personnes se joignent à nous, nous sommes donc 7.Anne-Elisabeth a transformé un conte à partir d'une trame pré-existante. Anne, l'animatrice, nousinvite à reprendre deux éléments de ce conte : un ermite en méditation et une souris, pour en faireautre chose, une histoire à raconter. Voici le fruit de nos inspirations :" Non pas une, mais deux souris tombent chacune dans chaque main ouverte d'un ermite enméditation. Ces deux souris, d'abord un peu étourdies par la chute, retrouvent très vite leurs espritsdans ces paumes tièdes et immobiles. L'ermite abîmé dans ses pensées, poursuit sa méditation sanss'inquiéter de ce qui gratouille ni de ce qui chatouille. " Laissons passer ces impressions demouvements dans mes mains ouvertes. Car rien ne trouble ma prière ! "Rien ne la trouble, en effet : ni le trottinement des petites bêtes qui se faufilent dans ses manches, nileurs cris joyeux lorsqu'elles se rencontrent dans sa nuque, ni leur activité fébrile lorsqu'elles font sursa tête, un nid à leur convenance. "

Maryline

Idées DélicieusesPar L'Atelier Conteslundi 30 janvier 2012

L'ermite et la petite sourisUn ermite médite au sommet d'unemontagne. Il a les mains tournéesvers le ciel. Une petite souris grisearrive dans sa main. Il rend sonsouffle plus doux et demande enpensée à la souris : " qui es-tu ? ".La souris passe sa patte sur sonmuseau mais ne produit aucun bruit.L'ermite reprend sa méditation enfermant les yeux. Il sent letrottinement de la souris sur sesgenoux et ses mains qui forment unhuit. Cela lui fait penser à l'infini. Ilouvre les yeux, la souris a disparu. Ila de la peine. Il se souvient de sasoeur. Il pleure. La sourisréapparaît.

Anne-Marie (Annaïg)

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Un tout petit conte pour sourire"Il n'y avait personne dans cette maison, j'étais invité et je suis entré."

(Pablo Neruda)Invité à vrai dire je le fus par surprise, car nul ne m'attendait ce soir-là.Mais l'air était si doux, la lumière si gaie, que je m'en fus par les rues.A la sortie de la ville une maison attira mon regard, une bicoque, mais propre et pimpante. Surla porte entrebâillée, ces mots sur une simple feuille fixée par des punaises ! "Passant, necrains pas d'entrer, tu es ici chez toi."A l'intérieur, personne !Et pourtant tout semblait accueillir le visiteur :pas de meubles dans le salon, seulement quelques instruments de musique, mais au mur debelles gravures. Et tout autour de la pièce des coussins moelleux invitaient à s'asseoir.Dans la cuisine, une grande table où le couvert était mis. Et sur la cuisinière à bois une grandebassine où l'eau chantait.Etait-ce la demeure d'un enchanteur qui avait tout disposé pour la joie ?Tout cela était si léger, si gai que je pensais plutôt que seuls des enfants avaient pu toutpréparer ainsi sans nulle cérémonie.Que fut la soirée ensuite ?Quelles rencontres me ménagera-t-elle ?Je ne vous en dirai rien, sinon que mes hôtes inconnus avaient si bien ménagé leur hospitalitéque je semblais les accueillir chez moi.Et que c'est eux qui me remercièrent quand je repartis le coeur léger. Jean-Louis.

PROCHAINMARATHON

DELECTURE

VENDREDI22 JUIN 2012

AL'AUTREREGARD . . .

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Haïkus à ma sauce et un poème de mon cru

Le poisson sur ma lignes'est échappéEt m'a roulé dans la farine

Les parapluies se sont donnésrendez-vousaprès une soirée bien arrosée

Une mouche me volamon silencebien gagnéIls mettent tous les boutspour partir en exoderejoindre l'autre bout du monde

Le Tartuffe de Molièrem'a soulevé de mon fauteuilpour aller rejoindre les nuages

Si tous les bruits s'envolaienttout là-hautNous ne serions plus marteaux

Les cheveux se coupent en quatrepour rencontrer sa moitiémême quand on est plié en deux

- POEME -De la poésie pour nous faire rêver et songerà un futur meilleurDe conjuguer le présent avec bonheurEt savoir rimer avec le verbe AimerDe la poésie en toute chose même si c'est de la proseEn quatrain ou en alexandrinLes vers seront les bienvenusEt nous élèveront jusqu'aux nues.

( Michel D. )

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SUDOKUS

Quels sont les quatre animaux préférés des femmes ?Le vison pour le manteau, le crocodile pour les sacs et leschaussures, le jaguar pour leur voiture et...

lepigeonpourtoutpayer!

"J'ai fait mon premier spectacle dans un asile de vieillards.Je n'ai pas réussi à les dérider..."

Pierre Doris