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LE PREMIER MYSTÈRE DOULOUREUX L’AGONIE AU JARDIN DES OLIVIERS « Mon âme est triste à en mourir... Tu n’as pas eu la force de veiller une heure avec moi ? » (Mc 14, 34.37). La blessure du rejet « Il était dédaigné, le rebut de l’humanité » (Is 53, 3). La nuit du Jeudi Saint, Jésus nous révèle l’ultime « profondeur de son amour » (Ep 3, 8), en nous offrant le don total de lui-même et de son amour dans la sainte Eucharistie. Puis il demande à ses apôtres leur première heure sainte de prière lorsqu’il les conduit dans le Jardin des oliviers au milieu de la nuit et leur demande de veiller et de prier avec lui. Dès le début de sa prière, sa sueur devient de grosses gouttes de sang. Il entre en agonie lorsqu’il réalise que la sainte Eucharistie sera tant rejetée et si peu appréciée. Rejeter l’Eucharistie, c’est rejeter Jésus lui-même. Il voit au cours des âges la façon dont il sera délaissé, rejeté avec mépris et évité des hommes dans tant de tabernacles du monde entier, alors qu’il vient pour nous bénir avec tant d’amour et nous donner tant de bienfaits. Il est l’ami rejeté, le prisonnier d’amour dans le tabernacle. « Il est venu parmi les siens et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1, 11). Si peu croiront en sa présence réelle et moins encore répondront à son invitation d’amour au Saint-Sacrement. Et son cœur « fut accablé de tristesse jusqu’à mourir » (Mc 14, 34). Ses gouttes de sang représentent l’angoisse de son Cœur brisé à cause du rejet de son amour eucharistique. Puis un ange apporte à Jésus une force et une consolation indescriptibles en lui montrant chaque heure d’adoration que vous ferez. Alors dans le jardin, Jésus vous voit prier en ce moment et sait que son amour lui sera rendu. Voilà pourquoi votre visite lui est si importante. Votre heure sainte le console pour ceux qui ne l’aiment pas et fait descendre du Ciel d’innombrables grâces de conversion. 31

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LE PREMIER MYSTÈRE DOULOUREUX

L’AGONIE AU JARDIN DES OLIVIERS« Mon âme est triste à en mourir...

Tu n’as pas eu la force de veiller une heure avec moi ? » (Mc 14, 34.37).La blessure du rejet

« Il était dédaigné, le rebut de l’humanité » (Is 53, 3).

La nuit du Jeudi Saint, Jésus nous révèlel’ultime « profondeur de son amour » (Ep 3, 8),en nous offrant le don total de lui-même et de son amour dans la sainte Eucharistie.Puis il demande à ses apôtres leur première heure sainte de prièrelorsqu’il les conduit dans le Jardin des oliviers au milieu de la nuitet leur demande de veiller et de prier avec lui.

Dès le début de sa prière, sa sueur devient de grosses gouttes de sang.Il entre en agonie lorsqu’il réalise que la sainte Eucharistiesera tant rejetée et si peu appréciée.Rejeter l’Eucharistie, c’est rejeter Jésus lui-même.

Il voit au cours des âges la façon dont il sera délaissé,rejeté avec mépris et évité des hommesdans tant de tabernacles du monde entier,alors qu’il vient pour nous bénir avec tant d’amour et nous donner tant de bienfaits.Il est l’ami rejeté, le prisonnier d’amour dans le tabernacle.« Il est venu parmi les siens et les siens ne l’ont pas reçu » (Jn 1, 11).Si peu croiront en sa présence réelleet moins encore répondront à son invitation d’amour au Saint-Sacrement.Et son cœur « fut accablé de tristesse jusqu’à mourir » (Mc 14, 34).Ses gouttes de sang représentent l’angoisse de son Cœur briséà cause du rejet de son amour eucharistique.

Puis un ange apporte à Jésus une force et une consolation indescriptiblesen lui montrant chaque heure d’adoration que vous ferez.Alors dans le jardin, Jésus vous voit prier en ce momentet sait que son amour lui sera rendu.Voilà pourquoi votre visite lui est si importante.Votre heure sainte le console pour ceux qui ne l’aiment paset fait descendre du Ciel d’innombrables grâces de conversion.

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Jésus nous dit : « Je vous appelle mes amis » (Jn 15, 15),comme ici au Saint-Sacrement.Il nous appelle à une amitié et à une union profonde avec lui.Notre cœur ne pourra jamais connaître une forme d’amour plus grandeque celle de son amour eucharistique.« Ô ma force, vers toi je regarde. Oui, c’est Dieu ma citadelle.LE DIEU DE MON AMOUR VIENT À MOI » (Ps 59, 10-11).Ce sacrement est l’étreinte de Dieu qui s’étend sur nous.« Car Dieu est amour. En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu aenvoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui » (1 Jn 4, 8-9).En demeurant ici avec nous jour et nuit, Jésus accomplit sa promesse :« Est-ce qu’une mère peut oublier son enfant,peut-elle être sans tendresse pour l’enfant de ses entrailles ?Même s’il lui arrivait de l’oublier, moi je ne vous oublierai jamais » (Is 49, 15).Dans un monde évoluant sans cesse, la sainte Eucharistierappelle inlassablement la grande réalité de l’amour de Dieu.Son amour seul ne changera jamais.

L’amour de Jésus pour nous le retient ici, jour et nuit !Sa présence divine nous soutient continuellement dans son amour et sa délicatesse.C’est le sacrement de sa divine tendresse.Dans ce sacrement, il pense à nous à chaque moment de la journée.Il est le divin aimant qui s’approche tout près de nouspour nous attirer tout près de lui.Que pourrait-il faire de plus pour nous qu’il n’ait déjà fait ?Regardez comme il est souvent trahi et oublié par les siens.Ici encore, comme il pleurait autrefois sur Jérusalem, il dit :« Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfantsà la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes,mais vous n’avez pas voulu » (Mt 23, 37).L’Eucharistie, c’est Jésus. Jésus est Amour et « l’Amour n’est pas aimé ».Tant de personnes ne veulent pas faire le moindre effort pour lui rendre visitealors qu’il a choisi librement de tout sacrifier pour être toujours avec nous au Très Saint-Sacrement.« Le plus grand amour que quelqu’un puisse montrerc’est de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).« Tu n’as pas eu la force de veiller une heure avec moi ? » (Mc 14, 37).

Jésus pourrait remplir chaque église catholique jour et nuit,32

en laissant un simple rayon de sa gloire briller dans la sainte Hostie.Les gens viendraient du monde entier pour voir le miracle,mais il préfère rester caché afin que nous venions à lui dans la foi.C’est seulement dans la foi nous sommes conduits par l’amouret non par la curiosité.« Fais-moi voir ta lumière et ta vérité. Qu’elles me guident vers ta montagne sainte, qu’elles me conduisent à ta demeure » (Ps 43, 3).La prière que Dieu ne refuse jamais est celle où nous lui demandons de l’aimer davantage.« Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui donne à son fils une pierre s’il lui demande du pain ?Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui l'en prient ! » (Mt 7, 9-11).

Il éprouve tant d’amour pour vous, et désire si ardemment être aimé,qu’il est prêt à endurer le rejet du monde entierpour vous aimer et être aimé de vous au Saint-Sacrement.Il vous voit devant lui maintenant et oublie le rejet du monde.Offrons donc à Jésus tous les rejets que nous pouvons recevoir des autres,afin qu’il puisse être aimé par tous les hommes dans le Très Saint-Sacrement.Par sa blessure de rejet,Jésus veut nous guérir de tout notre orgueil afin que, comme lui,nous puissions devenir parfaitement dociles à la volonté du Père.La lutte de Jésus dans le jardin entre son humanité et sa diviniténous apprend l’importance de faire la volonté de Dieu plutôt que de prendre lechemin de la facilité. Car par sa sainte Croix, il a racheté le monde.

Prière au Saint-Sacrement

Jésus, conscients de ta présence débordante d’amour,nous nous unissons intimement à ta prière lorsque tu dis :« Père, non pas ma volonté mais la tienne » (Lc 22, 42).Durant cette dizaine, nous t’offrons l’amour parfait de Marie en réparationde ce qui manque à notre cœur et du rejet par un si grand nombre de ton amourdans ce sacrement. Avec chaque Je Vous salue Marie de ce mystère,nous prions de tout notre cœur :Que le Cœur de Jésus au Très Saint-Sacrement soit loué, adoré et aiméavec toute notre reconnaissance, à chaque moment etdans tous les tabernacles du monde jusqu’à la fin des temps.

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LE DEUXIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX

LA FLAGELLATION« Là où est votre trésor, là aussi est votre cœur » (Lc 12, 34).

La blessure de l’incompréhension« Il a été transpercé à cause de nos péchés, écrasé à cause de nos crimes.

Le châtiment qui nous rend la paix est sur luiet c’est grâce à ses plaies que nous sommes guéris » (Is 53, 4).

La contemplation de la sainte Hostie nous rappellele sacrifice de Jésus pour nous qui devient la vie même de notre âmepuisque l’Eucharistie découle de la passion de Jésus.C’est le doux fruit de toutes ses souffrances :« Sachez que vous avez été affranchis par un sang précieux,comme d’un agneau sans reproche et sans tache, le Christ » (1 P 1, 19).

Jésus choisit de venir à nous dans ce Très Saint-Sacrementsous les apparences du pain POUR NOUS RAPPELERCONSTAMMENT L’IMMENSITÉ DE SON AMOUR POUR NOUS.De même que le blé est battu, broyé et écrasé avant de devenir pain,Jésus, notre blé divin accepte volontairement d’être battu,le cœur broyé et accablé d’humiliations afin de devenir pour nous« le pain vivant descendu du ciel » (Jn 6, 51).Car il ajoute : « LE PAIN QUE JE DONNERAI,C’EST MA CHAIR POUR LA VIE DU MONDE » (Jn 6, 51).

Par conséquent qui peut décrire la douleur etmesurer la souffrance terrible que Jésus éprouve devant Pilate ?Un criminel endurci est préféré au doux Sauveur :« Donne-nous Barabbas ! Crucifie-le ! » (Jn 19, 6).Ils ne comprennent pas la profondeur de son amouret ne reconnaissent pas Dieu sous la forme humaine.De même, tant de monde aujourd’hui ne reconnaît pasla présence de Jésus sous les apparences de la sainte Hostie.

Jésus a soif de notre amour et de notre foi en sa présence réelle.« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire » (Jn 4, 10).Seuls ceux qui ont une foi d’enfant comprennent l’amour de son divin Cœur.« Celui qui n’accepte pas le Royaume de Dieu

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comme un enfant ne pourra jamais y entrer » (Lc 18, 17).L’Eucharistie n’est pas une chose mais une Personne :la Personne de Jésus notre Sauveur.Nous devons regarder au-delà des apparences du painpour le voir à la lumière de la vraie foi et le connaître dans l’Esprit d’amour.C’est ce que Jésus signifiait en disant :« Nous connaissons ce que nous adorons…ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et en vérité » (Jn 4, 22-24).

L’Eucharistie est l’Amour personnifié ;et « l’Amour ne se rend que par l’Amour » (saint Jean de la Croix).Le message de son Sacré-Cœur est le suivant :L’EUCHARISTIE EST JÉSUS LUI-MÊME.Le Cœur eucharistique de Jésus brûle d’amour personnel pour chacun de nouset désire tant être aimé en retour, car sans se déshonorer, il dit à sainte Marguerite Marie : « J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’êtreaimé des hommes au Saint-Sacrement, que cette soif me consume ».Notre amour a beaucoup de valeur pour lui,tant de valeur qu’il le désire ardemment,lui qui nous dit : « Là où est votre trésor, là aussi est votre cœur » (Lc 12, 34).« Je suis le pain vivant descendu du ciel » (Jn 6, 51).« Tu n’as pas eu la force de veiller une heure avec moi ? » (Mc 14, 37).

Jésus vient à nous discrètement et humblement au Saint-Sacrement,afin que nous n’ayons pas peur de venir à lui.« Regarde ton Roi qui vient à toi, plein de douceur » (Mt 21, 5).Mais une fois de plus, son humilité a été tournée en dérisionet son doux amour a été banalisé.Son Cœur est infiniment sensible à l’indifférence du monde.Il exprime cela quand il dit de son amour et de sa présence eucharistique :« Je les menais avec des attaches humaines, avec des liens d’amour.J’étais pour eux comme un père qui porte son nourrisson tout contre sa joue.Mais ils n’ont pas compris que je prenais soin d’eux » (Os 11, 3-4).

Aujourd’hui encore, Jésus reste seul, dans tant de tabernacles du monde.Il est trahi parce que les hommes préfèrentla poursuite de plaisirs futiles à la douceur de son amour.Ils ne connaissent pas l’intensité de l’amour qui les attend ici :un amour qui, à lui seul, répond à l’ardent désir de chaque cœur humain.

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« Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon.Heureux qui s’abrite en lui ! » (Ps 34, 9).Notre constante agitation est en réalité une recherche de Dieu.Les choses terrestres nous laissent insatisfaitsparce que notre cœur a été créé pour l’infini.« Comme languit une biche après les eaux vives,ainsi languit mon âme vers toi mon Dieu.Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant » (Ps 42, 2).

L’Eucharistie nous appelle à être saints :« Soyez saints, comme je suis saint » (1 P 1, 16).« Ce que Dieu veut, c’est que tous vous soyez saints » (1 Th 4, 3).L’Eucharistie est le sacrement de la générosité infinie de Dieu à l’égard del’homme. Il nous appelle à être généreux envers Dieu dans notre vie quotidienne.Car Dieu « n’a pas épargné son propre fils, mais l’a livré pour nous tous » (Rm 8, 32).

Avec Marie, nous offrons à Jésus toutes les incompréhensionsque nous avons pu rencontrer dans notre vie,afin que tous les hommes puissent connaître et comprendrele prodigieux amour de Jésus au Saint-Sacrement.« Dieu, nous revivons ton amour au milieu de ton temple » (Ps 48, 10).L’Hostie sacrée révèle son amour infini.« Heureux êtes-vous de voir ce que vous voyez !Car je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de roisont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu » (Lc 10, 23).

Prière au Saint-Sacrement

Jésus, par les plaies de ta flagellation,aide-nous à surmonter les inclinations de la chair,afin de vivre dans ton Esprit ET PRÉFÉRER TON AMOUR À TOUT AUTRE AMOUR.Par Marie, accorde-nous la pureté en pensée et en actions.Par Marie, fais-nous comprendre ton amour personnelpour nous dans la sainte Eucharistie. Aide-nous à y répondre de tout cœur.Éloigne-nous de nos idoles, pour que ton amour et ta présence dans l’Eucharistienous animent et deviennent le trésor de notre cœur.« Ô Dieu, crée en moi un cœur pur ; renouvelle et raffermis mon esprit » (Ps 51,12).

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LE TROISIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX

LE COURONNEMENT D’ÉPINES« Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d’épines...

Et Pilate leur dit : Voici l’homme ! » (Jn 19, 5).La blessure de l’ingratitude

« Nous l’avons vu sans beauté ni éclat et sans aimable apparence,objet de mépris et rebut de l’humanité, il était méprisé et déconsidéré » (Is 53, 2).

Nous méditons non seulement sur la couronne d’épines qui meurtrit la tête de Jésus,mais aussi sur CELLE QUI BLESSE SON SACRÉ-CŒUR,car cette deuxième couronne lui cause en ce moment plus de peineque tout ce qu’il a souffert pendant sa passion tout entière.La couronne d’épines qui encercle son cœur symbolise la douleurcausée par l’ingratitude du monde envers son amour dans l’Eucharistie :« Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes...Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudesdans ce sacrement d’amour » (Paroles à sainte Marguerite-Marie)

« Voici l’homme ! » (Jn 19, 5).Voyez toutes les églises fermées et vides où il demeure !Une fois de plus dans la sainte Eucharistie, comme jadis devant Pilate durant sa passion, Jésus, l’agneau immolé, est déconsidéréparce qu’il n’y a en lui ni beauté ni éclat pour attirer le regard des hommes.« SANS AIMABLE APPARENCE POUR ATTIRER LES HOMMES À LUI,comme ceux devant qui on se voile la face » (Is 53, 2).Cependant lorsque nous contemplons le Saint-Sacrement,nous contemplons dans la foi la beauté même du paradis, la réalité la plus fascinante, car la sainte Eucharistie contient l’amour personnel de Jésus à notre égard,cet amour est tout l’amour du ciel et de la terre réunis !« Seigneur de l’univers, comme j’aime ta maison ! » (Ps 84, 2).« Mieux vaut un jour en tes parvis que mille loin de toi » (Ps 84, 11).« Saint, Saint, Saint, Dieu de l’univers le ciel et la terresont remplis de ta gloire » (Is 6, 3).

L’Eucharistie est la révélation de l’amour infini de Dieu pour nous.Dans l’Eucharistie, Jésus étend son incarnation à tous les âges :« Les pensées du Seigneur subsistent d’âge en âge pour préserver leur âme de la mort et les faire vivre au temps de la famine » (Ps 33, 11.19).

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Jésus est mort pour faire de nous les siens dans l’Eucharistie.Comme le pain est rompu avant d’être partagé,le Cœur de notre Sauveur a été broyépour nous unir à lui dans son Cœur eucharistique.Par sa mort, nous avons la vie divine en lui dans la sainte Eucharistie.

Chaque fois que nous lui rendons visite,Il déverse en notre âme les grâces qu’il a méritées pour nous au calvaire.Il accroît sa vie divine en nous pour quenous participions à la vie même de la sainte Trinité.Ce que nous contemplons au Saint-Sacrement, c’est véritablement Jésus :« Le Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20).Il est notre meilleur ami, le plus fidèle et le divin amant de notre âme.Étonnamment, il nous aime autant que le Père l’aime.« Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés » (Jn 15, 9).Ici, il nous parle personnellementet nous aime comme si nous étions seul au monde.

Dans un désir infini, Jésus souhaite demeurer avec nouspour nous prodiguer les dons excellents de son amour divin et de sa grâce au Saint-Sacrement.« Qu’il est précieux, ton amour, ô mon Dieu !À l’ombre de tes ailes, tu abrites les hommes :Ils savourent les festins de ta maison » (Ps 36, 8).Ici, il nous attend avec une telle affection, désirant que nous venions à luiPOUR APPROFONDIR NOTRE INTIMITÉ AVEC LUI et pour exprimer notre reconnaissance pour le don de la sainte Eucharistie.Il est le « Cœur vivant de chacune de nos églises » (Paul VI) et de la vie de la paroisse. Et pourtant, la plupart d’entre nous ne viennent jamais ou trop rarement lui rendre visite.« Mon peuple, quel mal t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je fatigué ? Réponds-moi » (Mi 6, 3).

Si peu répondent à l’appel de Jésus dans l’adoration eucharistique.La plupart se contentent d’aller à l’église le dimanche.« Tous les dix ont été guéris, n’est-ce pas ? » (Lc 17, 17).À nouveau, il pose la question déplaisante : « Où sont les neufs autres ?Personne n’a-t-il pensé à retourner pour rendre grâce à Dieu ? » (Lc 17, 17-18).Jésus est plus blessé par l’indifférence et l’ingratitudeenvers son amour au Saint-Sacrement,

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que par les lépreux qui ne sont pas retournés le remercier,lui qui fait bien plus pour la beauté et le bien de notre âmequand nous le recevons dans la communion et le visitons au Saint-Sacrement,qu’il n’a fait pour eux en guérissant leur corps de la lèpre.

Aujourd’hui, la plupart des paroisses ne centre pas leur intérêtsur notre Seigneur dans l’Eucharistie, mais préfère des activités sociales.« Si le Seigneur ne bâtit pas la maison,c’est en vain que peinent les bâtisseurs » (Ps 127, 1).Les priorités spirituelles sont remplacées par des préoccupations matérielles.« Ma maison sera une maison de prière, mais vous, vous en avez fait un repère de brigands » (Lc 19, 46).Dans la plupart des tabernacles, Jésus n’est ni désiré, ni aimécar le monde oublie le seul et unique qui peut résoudre ses problèmes.« Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît » (Mt 6, 33)« Mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur » (Ps 37, 4).

Le Cœur eucharistique de Jésus apprécie infinimentl’amour que vous lui donnez au Saint-Sacrement,« car le Seigneur trouve son bonheur dans son peuple » (Ps 149, 4).Ainsi chacune de vos Heures Saintes remplace les épines de son Cœurpar des fleurs de consolations indescriptibles.Avec Marie, offrons-lui toute souffrance infligée par l’ingratitude des hommes, afin que l’humanité vienne apprécier la présence de Jésus au Très Saint-Sacrement.« Heureux ceux qui habitent chez toi…Heureux ceux dont la force est en toi » (Ps 84, 5-6).

Prière au Saint-Sacrement

Jésus, conscients de ton grand amour pour nous,nous t’offrons le PARFAIT AMOUR DE MARIE EN RÉPARATIONDE L’INGRATITUDE ET DE L’INDIFFÉRENCE du monde envers ton amour dans la sainte Eucharistie.Jésus, par ta couronne d’épines, rends-nous humbleset apprends-nous à imiter ton humilité dans l’Eucharistie.Nous te rendons grâce avec le Cœur de Marie pour tout ce que tu as fait pournotre salut, et pour le don de toi-même dans le Très Saint-Sacrement.

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LE QUATRIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX

JÉSUS PORTE SA CROIX« Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas

ne peut pas être mon disciple » (Lc 14, 27).La blessure de l’échec

« Il s’est laissé placer au nombre des malfaiteurs » (Is 53, 12).

Jésus embrasse et étreint sa croix par amour pour nous.Par sa sainte croix, il devient un avec nous dans l’Eucharistie.L’Eucharistie est le don de la passion du Christ.Avec Marie, nous nous unissons à Jésus et nous lui offronsnos souffrances corporelles et spirituelles, celles de notre cœur et de notre âme.« Enfants, et donc héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ,puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui » (Rm 8, 17).

Le poids de notre croix n’est jamais supérieur à nos forces.De même que Simon aide Jésus à porter sa croix, Jésus nous aide à porter la nôtre.« LE SEIGNEUR EST PROCHE DE CEUX QUI ONT LE CŒUR BRISÉ » (Ps 34, 19)Toute épreuve nous purifie et nous conduit à une union plus intime avec Jésus.« J’estime que les souffrances du temps présentne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous » (Rm 8, 18).Nous offrons à Jésus nos souffrances pour le salut des âmes,même les souffrances qui proviennent de nos erreurs passées.

Voici le triomphe de la croix : toute souffrance revêtune valeur rédemptrice lorsque nous l’offrons à Jésus,car il a glorifié toute souffrance humaine par sa sainte croix !Ses trois chutes sur le chemin du calvaire nous apprennentà ne pas céder au découragement, car ici au Saint-Sacrement,Il fait de nos échecs un succès divin lorsque nous les confionshumblement à l’amour Rédempteur de son Sacré-Cœur.« Attache-toi au Seigneur, ne t’en écarte plus afin d’être exalté au dernier jour.Car l’or est éprouvé dans le feu et les élus dans la fournaise de l’humiliation » (Si 2, 3-5)

Comme le feu rend tout incandescent, ici au Saint-Sacrement,Jésus transforme tout en Bien dans le FEU DE SON AMOUR DIVIN.Il tire le bien du mal. Il tire un plus grand bien d’un mal très grand.Il consume même nos fautes et nos échecs

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comme la paille dans une fournaise ardente.Il s’en sert pour nous rendre plus humbleset pour nous rapprocher davantage de son divin Cœur.« Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Co 2, 10).

Il n’est jamais trop tard et Jésus n’abandonne jamais personne.« Sa bonté pour nous est la plus forte.La fidélité du Seigneur est éternelle » (Ps 117, 2).Nos faiblesses et échecs nous inspirent encore plusd’affection pour l’amour miséricordieux de son Cœur eucharistique.« Je compte sur l’amour de Dieu toujours et à jamais » (Ps 52, 10).« Ô Seigneur, en toi tout le jour, j’espère à cause de ton amour » (Ps 25, 5).Personne ne nous aime comme Jésus nous aime :il nous aime avec un amour miséricordieux,non pas en dépit de nos péchés, mais à cause de nos péchés.« Il s’est laissé placer au nombre des malfaiteurs » (Is 53, 12),et a voulu être considéré comme un criminel et un misérable,pour nous convaincre qu’il connaît mieux que quiconquenotre profonde peine lorsque nous péchonsou lorsque nous connaissons l’échec.Dieu préfère tant l’humilité à l’orgueil que pour chaque péché confessé,Il nous rapproche de lui ; et après nous être repentis,Il nous élève plus haut que là où nous étions avant de tomber.« Abaissez-vous devant le Seigneur et lui vous élèvera » (Jc 4, 10).Il fait de nos échecs un levier pour nous conduire plus près du Sacré-Cœur.Tout ce qui compte est notre effort.Ce n’est pas le nombre de chutes qui importe,mais plutôt le nombre de fois où nous nous relevonsaprès être tombés et tombés encore.« C’est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout dans mes faiblesses,afin que repose sur moi la puissance du Christ » (2 Co 12, 9).

La patience infinie de Dieu a pour but notre sanctification.« Ma grâce te suffit, dit Jésus,car ma puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Co 12, 9).Nous offrons à Jésus toutes nos fautes et nos échecs afin que son divin amour au Saint-Sacrement triomphe dans chaque cœur.Il est le médecin blessé qui appelle chacun d’entre nous :« Venez vous-mêmes à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu » (Mc 6, 31).

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« Je suis venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance » (Jn 10, 10).« Je te conduirai au désert pour parler à ton cœur. Je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai dans la justice et dans le droit,dans la tendresse et la miséricorde » (Os 2, 16-22).

Par ses saintes plaies, Jésus veut nous guérir de tous nos découragements afin que sa paix règne dans nos cœurs lui qui nous dit : « Que votre cœur ne se trouble pas. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi »(Jn 14, 1). « Vous aurez à souffrir dans le monde.Mais gardez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).« Vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie » (Jn 16, 20).Toutes choses sont passagères, mais la gloire de Dieu est éternelle.« Fais-nous connaître comment compter nos jours,que nous venions de cœur à la sagesse » (Ps 90, 12)

« Quand vous aurez un peu souffert, le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle, dans le Christ, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables » (1 P 5, 10).Chaque larme que vous versez aujourd’hui sera alors transformée en une explosion de joie !« Tu as changé ma plainte en danse de joie. Tu as ôté mon vêtement de deuil,tu l’as remplacé par un habit de fête » (Ps 30, 12).

Prière au Saint-Sacrement

Jésus, pendant ce mystère, nous étreignons notre croix par amour pour toi,toi qui embrassas et étreignis ta croix par amour pour nous.Avec ta grâce, aide-nous à remplir nos tâches quotidiennes.Nous renouvelons nos promesses de baptêmeet demandons que tu prépares notre cœur à une digne confessionoù tu laves nos péchés dans ton précieux sang.Avec la force du Très Saint-Sacrement, nous te supplions de nous donner lecourage DE PORTER NOS CROIX CHAQUE JOUR ET DE TE SUIVRE,pour que nous devenions tes disciples. Nous sommes faibles, mais tu es fort !Par tes trois chutes et tes trois relèvements, nous te supplions, par le Cœur mater-nel de Marie de répandre en abondance, de ton Cœur eucharistique,ta force et tes consolations sur les âmes déprimées et découragées,surtout sur celles qui sont tombées dans le désespoiret QUI ONT LE PLUS BESOIN DE TA MISÉRICORDE.

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LE CINQUIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX

LA CRUCIFIXION ET LA MORT DE JÉSUS SUR LA CROIX« Une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12, 32).

La blessure de l’abandon« Il a été retranché de la terre des vivants » (Is 53, 8).

Sur la croix, Jésus connaît l’abandon complet.« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46).La terre ne voulait pas de lui et le Ciel ne voulait pas le recevoir.« Celui qui n’avait pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous,afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu » (2 Co 5, 21).C’était le prix qu’il a volontairement accepté de payerpour nous réconcilier avec le Père, afin que, comme des « fils adoptifs » (Ep 1, 5)nous puissions dire : « Abba » (Ga 4, 6), Père, papa.Le Vendredi Saint suit le Jeudi Saint parce que le sacrifice du Christ sur la croix est larançon qu’il paya par amour, pour nous offrir le don total de lui-même dans la sainteEucharistie et pour devenir notre divin compagnon dans le Très Saint-Sacrement.

Au Saint-Sacrement, Jésus invite tous les hommesà entrer spirituellement dans son Cœur ouvertpour trouver le repos et la consolation dans son amour eucharistique.« Avec joie vous puiserez aux sources du salut » (Is 12, 3).Jésus a ouvert ses bras sur la croix comme signe perpétuelde son désir divin de nous accueillir dans ce sacrement d’amour,où il nous attend, toujours les bras ouverts, pour nous étreindreavec sa grâce toute puissante et sa miséricorde transformante.Un soldat ouvrit son côté et il en sortit du sang et de l’eau,signe du flot éternel de grâces et de bienfaitsqui coulent continuellement de son Cœur eucharistique.« Tu les fais boire aux fleuves de ta bonté.C’est chez toi qu’est la source de la vie » (Ps 36, 9-10).

Nous sommes tous invités à boire aux sources du salut.Par sa mort sur la croix, nous avons en lui,dans la sainte Eucharistie, la vie divine, immortelle, éternelle.Il versa jusqu’à sa dernière goutte de sangpour nous combler de son amour divin chaque fois que nous communionset chaque fois que nous lui tenons compagnie au Saint-Sacrement.

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Dieu voit tout dans un éternel présent :notre passé, notre présent et notre avenir.Sur la croix, Jésus a vu chaque heure sainte que nous offrons.Par notre adoration eucharistique,nous nous tenons au pied de la croix avec Marie sa Mère,Marie Madeleine, et Jean son apôtre bien-aimé.

Sur la croix, Jésus fut identifié au péché,afin que nous n’ayons jamais peur de nous présenter à lui.Il ne nous rejettera jamais et il a souffert tout ce que nous pouvons souffrir :IL EST LE PLUS PROCHE DE CEUX QUI SE SENTENTLES PLUS GRANDS PÉCHEURS ET LES PLUS ABANDONNÉS,car ce sont eux qui lui ressemblent le plusquand il était seul et abandonné sur la croix.« Aie confiance ! Lève-toi, il t’appelle » (Mc 10, 49).Avec Marie, offrons à Jésus toutes les fois où nous nous sentons seuls afin que tous les cœurs qui sont séparés de luiretournent à l’amour de son Cœur eucharistique.« Dans sa sainte demeure, c’est lui qui donne une maison aux isolés » (Ps 68, 6-7).Par la blessure d’abandon qu’il souffrit,prions Jésus pour qu’il nous guérisse de tout sentiment de solitude et de videgrâce à notre union eucharistique avec lui.LE SENTIMENT DE SOLITUDE N’EST RIEN D’AUTRE QUE JÉSUSNOUS APPELANT À UNE UNION PLUS PROFONDE AVEC LUI.Quand nous nous unissons à Jésus au Saint-Sacrement,nous aimons le Père avec l’amour parfait du Cœur de Jésus.Au Saint-Sacrement, Jésus perpétue les quatre fins de la messe.Ici Jésus « est toujours vivant pour prier Dieu en notre faveur » (Hb 7, 25) ;Il offre à son Père son amour, son action de grâce,sa supplication et sa réparation sans failles et sans limites.

L’Eucharistie est une immolation d’amour où Jésus continue « d’intercéder pour nous » (Rm 8, 34) avec les sept dernièresparoles qu’il priait sur la croix :« Père, pardonne-leur » (Lc 23, 24) pour ceux qui ont le plus besoin de miséri-corde divine ;« Pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46) pour ceux qui se sentent rejetés ;« Voici ta Mère » (Jn 19, 28) pour un monde qui se consacre à elle ;« J’ai soif » (Jn 19, 28) pour être aimé par tous au Saint-Sacrement ;

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« Tu seras avec moi au paradis » (Lc 23, 43) pour ceux qui le visitent ici,car l’Eucharistie est un gage de gloire et un avant-goût du Ciel ;« Entre tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46) pour que Jésusplace chacun d’entre-nous dans son Sacré-Cœur et nous confie à son Père éternelafin que le Père puisse voir et aimer en nous ce qu’il voit et aime en son Fils unique ;« Tout est consommé », (Jn 19, 30) car Jésus ne peut nous donner plusque le don total de lui-même dans la sainte Eucharistiequi est tout ce qu’il a et tout ce qu’il est.IL S’OFFRE SUR LA CROIX PAR AMOUR POUR NOUS, POUR NOUSDONNER SON CORPS DANS LA SAINTE EUCHARISTIE, AFIN QUENOUS DEVENIONS UN AVEC LUI DANS LA GLOIRE ÉTERNELLE.

Quand Marie se tenait au pied de la croix, elle participaità la première messe en s’unissant au sacrifice de Jésus.Avec l’offrande d’elle-même, elle offrait au Pèretoutes les souffrances de son Fils pour le salut du monde.Maintenant, elle nous apprend à faire de même ;à offrir, avec le don de nous-mêmes,la victime immaculée au Père pour le salut du monde.Chaque messe est la continuation dans l’espace et dans le tempsdes mérites et de la valeur infiniede l’unique et parfait sacrifice du Christ sur la croix.« Il serait plus facile à la terre d’exister sans le soleil que sans la sainte messe »(Padre Pio). La messe est l’aurore spirituelle qui nous apporte le Fils radieux,lumière du Jour Nouveau, où l’amour et les grâces de Dieu se déversent sur le monde entier.

Prière au Saint-Sacrement

Jésus, en priant avec les grains du chapelet de ce mystère, NOUS T’OFFRONS TOUT LE RÉCONFORT QUE TA SAINTE MÈRE T’APPORTA, elle qui s’est tenue à tes côtés, quand tu étais seul et abandonné sur la croix.Car à nouveau tu es seul et abandonné dans tant de tabernacles du monde.Ô Jésus, regarde les larmes de celle qui t’a aimé le plus sur terre et qui t’a aiméle plus dans l’Eucharistie. Pour l’amour des larmes de ta sainte Mère, et en unionavec la valeur infinie de toutes les messes célébrées jusqu’à la fin des temps,nous te supplions d’attirer TOUT HOMME À TON CŒUR EUCHARISTIQUE,car tu as dit : « LORSQUE JE SERAI ÉLEVÉ DE LA TERRE, J’ATTIRERAI TOUS LES HOMMES À MOI » (Jn 12, 32).

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