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1 Le Pou du Ciel Août 2004 N° 7 Un ami nous a quitté Fin mai, un beau dimanche, Jacques Petit nous a quitté dans sa 74ème année. Membre de la famille Mignet, il était un pouducieliste averti, ne manquant jamais une occasion pour mettre en valeur le «Pou du Ciel». Avec son HM 360, comme ci-dessous à Montpezat d’Agenais en 2003, il faisait vivre le mouvement Pouducieliste en participant a de nombreux rassemblements de construction amateur et aussi grâce aux petits vols de démonstration qu’il effectuait pour le plus grand bonheur de tous. Quel plaisir que de l’écouter raconter une anecdote avec sa verve et son accent du terroir, entre Dordogne et Charente, ceci accompagné d’un éternel sourire. Pour tous ceux qui le connaissaient, il laissera un grand vide, comme celui que j’ai ressenti lors du dernier rassemblement de Montpezat. Nous penserons à lui encore longtemps, tant il a marqué le mouvement Pouducieliste Pierre Alain Mignet Jacques Petit Montpezat 2003, en finale avec son HM

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Le Pou du Ciel Août 2004 N° 7

Un ami nous a quitté Fin mai, un beau dimanche, Jacques Petit nous a quitté dans sa 74ème année. Membre de la famille Mignet, il était un pouducieliste averti, ne manquant jamais une occasion pour mettre en valeur le «Pou du Ciel». Avec son HM 360, comme ci-dessous à Montpezat d’Agenais en 2003, il faisait vivre le mouvement Pouducieliste en participant a de

no mbreux rassemblement s de construction amateur et aussi grâce aux petits vols de démonstration qu’il effectuait pour le plus grand bonheur de tous. Quel plaisir que de l’écouter raconter une anecdote avec sa verve et son accent du terroir, entre Dordogne et Charente, ceci accompagné d’un éternel sourire. Po ur t ous ceux qu i le connaissaient, il laissera un grand vide, comme celui que j’ai ressenti lors du dernier rassemblement de Montpezat. Nous penserons à lui encore longtemps, tant il a marqué le mouvement Pouducieliste

Pierre Alain Mignet

Jacques Petit

Montpezat 2003, en finale avec son HM

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Samedi 5 juin – 4 h 00 – Le moteur de la moto chauffe tranquillement, le casque est enfilé, j’enjambe la selle, 1ére enclenchée, et c’est parti direction Saint André de l’Eure. Enfin voilà le premier rassemblement de Pou du Ciel de l’année, celui qu’on attend avec impatience ! Déjà la 4ème année que j’y vais. 7 heures plus tard, j’arrive enfin sur la petite base ULM de St André. Quelques Pou du Ciel sont sur la pelouse. A peine le casque enlevé que je retrouve des têtes connues. Quel plaisir de les revoir, on prend les dernières nouvelles. Je croise Pierre Bousselaire, Gentil Organisateur comme on dirait dans certains clubs de vacances, qui s’active à monter une tente avec quelques bras volontaires, mais il trouve 2 minutes pour me saluer et me glisser quelques mots. C’est que l’accueil est sympa en Normandie ! Et ce n’est pas la

Saint-André de l’Eure

tranquillement. Ah ! Mais j’allais oublier ! Juste avant le déjeuner, un joli Criquet Léger est venu se poser. Il s’agit de celui du belge Jacques Mullen que je croise souvent sur la liste internet. Il arrive directement de Belgique, le vol s’est parfaitement bien passé pour son premier grand voyage. Je trouve toujours fantastique de voir ces Pouduciélistes arriver en vol depuis loin, ça me fait penser à l’époque des Belleville, des Baron, qui traversaient parfois la France pour aller à un rassemblement le temps d’un week-end, quel esprit ! Quelle aventure palpitante ! J’espère bien un jour faire comme eux, en attendant que je fasse mes premiers vols et que j’ai de l’expérience, je vous encourage à y songer. Et ainsi vous aurez le plaisir de recevoir la récompense de celui qui vient le plus loin, belle coupe qu’a remporté notre sympathique ami belge.

« Chef-Cuisinière » qui me contredira ! D’ailleurs je n’ai pas vu le temps passer, qu’il est déjà l’heure de déjeuner. Et là, la « Chef-Cuisinière » ne rigole plus ! Pensez-vous donc ! 8 se sont inscrits pour ce repas, et on est une quarantaine autour de la table ! Ouf ! Je ne me fais pas houspiller, j’ai pensé à réserver. Rires ! Branle-bas de combat, son assistante et elle vont faire des miracles : tous ont pu manger, et fort bien de surcroît. Cette petite pause pour contenter l’estomac me permit de faire plus connaissance avec des Pouducielistes de le liste Internet que je connaissais juste de nom/pseudo. On a beau dire que la technologie c’est bien, mais rien ne remplace ces petites rencontres de visu. Allez le café est avalé, et si on revenait voir nos chers petits Pou du Ciel qui nous attendent Jean Pierre Riou

Jean Watteel

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Jean-Pierre Riou lui aussi arrive en vol avec son Criquet Léger en début d’après-midi, certes, il n’est pas loin, environ 50 km, mais je sais qu’il fait parfois des voyages plus longs, comme en Septembre pour aller à Pont sur Yonne. D’ailleurs, réflexion faite, je m’aperçois que peu de Pou du Ciel sont arrivés par la route, presque tous par la voie des airs, certains de Belgique, d’autres de la région parisienne comme cet Airplume en patrouille avec un Landray à moteur VW. Ou encore comme les frères Vinsonneau arrivant l’un après l’autre dans leur HM 293. En plus on a de la chance, le temps est bon. Du coup ça a volé tout le week-end. De quoi faire pétiller nos yeux ! On entrecoupe les vols par des retrouvailles, des discussions. Le samedi est passé vite ainsi, et nous voilà déjà dimanche matin, où le temps est toujours de la partie. Même ambiance sympathique, mêmes discutages de coup enchaînés les uns après les autres autour des

Arrive l’apéritif à midi où Pierre Bousselaire remet les coupes. Le repas qui suivi donna encore des sueurs froides à la « Chef-Cuisinière », qui après des « menaces » gentilles réussit à placer tous ces « Zouaves » dissipés ! Un petit café pour la digestion, et nous revoilà à profiter des derniers moments. Déjà 17 h, et il faut penser malheureusement à rentrer. Un petit tour du parc pour dire au revoir, puis on enfile le casque, et on fait la même route que la veille, mais cette fois-ci en sens contraire. 7 h plus tard, je range la moto dans son garage, je suis un peu fatigué de ce week-end il faut l’avouer, mais content. Alors chapeau Messieurs les Organisateurs ! C’était parfait ! Je vous dis à l’an prochain Quant à vous amis Pouduciélistes, n’oubliez pas de renvoyer vos réservations de repas l’an prochain, sinon vous aller vous attirer les foudres de la « Chef-Cuisinière » ! Demandez à notre ami belge Thibaut Cammermans, il en tremble encore ! Rires ! Texte et photos: Jérôme FALC

machines. Cette année, une nouvelle machine nous a été emmenée par Jean-Luc Watteel : un Croses LC 6 W immatriculé en FoxPapa. Fort joli, tout blanc, bien construit et bien fini. Malheureusement il ne revolera pas après son arrivée en vol, en effet au roulage, l’hélice a touché le sol, bilan : une pale cassée à 10 cm de son extrémité. Quelle tristesse de voir ce Pou du Ciel blessé tracté par une voiture vers les hangars pour se faire soigner. Je vous rassure, 15 jours plus tard il volait avec une autre hélice en destination de Montpezat. On parle de M. Watteel fils, mais il ne faut pas oublier M. Watteel père ! Qui comme chaque année vient avec son fidèle HM 293 bleu-gris au doux bruit du VW. Quel plaisir de les revoir toujours aussi fringants l’un que l’autre ?

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Montpezat d’Agenais Pour la huitième année consécutive j’organisais un rassemblement de Pou du Ciel. Après l’époque glorieuse de Dunes c’est maintenant Montpezat d’Agenais qui est notre fief. Nous nous y sentons chez nous tant l’accueil qui nous est fait est chaleureux. Philippe Boucherat et son équipe mettent tout en oeuvre pour que tout se déroule parfaitement. Comme tous les ans, certains qui le peuvent arrivent le vendredi et s’installent sur le terrain de camping mis gracieusement à leur disposition., mais le samedi est ce moment privilégié qu’est celui des retrouvailles. En effet, grâce aux nombreux rassemblements tous se connaissent ou presque, et puis si ce n’étais pas encore le cas c’est bien là l’occasion de combler cette lacune. Contrairement aux deux années passées, la météo n’a pas été avec nous. En particulier le samedi, un vent fort, un ciel chargé en nuages mais heureusement sans pluie ont piliers du mouvement pouducieliste.

Une partie de la soirée est animée par un conteur local qui nous fait passer un bon moment, il n’y a qu’une table qui ne fait pas silence, c’est celle de Pierre Mignet, mais de quoi peuvent-ils bien parler!!!!!! Une chaude ambiance contraste avec la température extérieure, chacun y va de sa petite histoire, la bande à Gaston Tillement est en première ligne. Les nouveaux venus sont je crois surpris par la bonne ambiance. Après une bonne nuit, nous sommes prêts à accueillir les arrivants du dimanche. Une météo plus clémente mais toujours ventée ne découragera pas les plus téméraires, c’est ainsi que des Cordouans arrivent de La Rochelle suivis des Ballerits du sud-ouest, et sans oublier les sympathisants arrivés en vol sur des machines de tous types. Au total 17 Pou du Ciel, parmi lesquels plusieurs nouveaux venus, en particulier Gérard Ragot et son appareil de conception personnelle, Lucien Ricard qui

découragé ceux qui avaient prévu de venir en vol (ils ont eu raison, la sécurité d’abord ). Seul Pou du Ciel ULM a avoir rejoint Montpezat en vol est celui de Michel Bénézet. Il faut dire qu’il pilote le dernier appareil construit par Yves Segond. Celui-ci l’avait initié au pilotage du HM 293. L’après-midi, avant de rejoindre la région de Rodez il nous a fait une petite démonstration dans la lignée de son ami Yves. Puis ce fut au tour de la catégorie avion de nous rejoindre. Après deux petits tours de piste, c’est le HM 380 Lederlin qui se pose piloté par Jackson Thibault, une bien belle machine, conservée ou plutôt restaurée avec passion. Vers 17h00, un coup de fil, c’est Jean Luc Watteel qui m’annonce son arrivée pour 21h00. Il se pose à 20h50 accompagné de son père avec comme toujours un grand sourire aux lèvres. Après avoir mis son appareil en sécurité, nous rejoignons le restaurant de la base ou sont déjà attablés les

Michel Bénezet

Paul Pontois dans le HM 14 de Jérôme Falc

Watteel, père et fils

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portes!!! Un dernier dîner entre indécrochables et puis chacun repart avec un petit goût d’amertume en pensant déjà à l’année prochaine. Certains m’ont dit que pour eux c’était le plus «sympa»de tous les rassemblements, malgré le petit nombre de participants, ceci grace à l’ambiance qui a régné. Personnellement, j’y ai vu un encouragement, c’est celui d’avoir découvert de jeunes constructeurs amateurs, nous en avons besoin, notre mouvement pour vivre longtemps doit se renouveler par de nouveaux venus. Je sais qu’ils peuvent compter sur les anciens pour les

nous présentait son Delafarge, Jean Luc Watteel et son Croses LC6, Jackson Thibault et le HM 380 Lederlin et enfin le prometteur HM 293 d’Olivier Murcott. Et puis il y a les habitués, Mr Lecourt de Billot avec son HM 293, Bernard Domont idem, Jérôme Falc et son HM 14 (structure construite par Max Mallet), Hubert Vignaud et son HM 293, Jacques Labrousse qui nous a fait une démonstration avec son Criquet L, Michel Bénézet et son HM 293 construit par Yves Segond , l’appareil construit par Mr Fournier il y a bien des années qu’il a retrouvé a cette occasion avec toute l’émotion que l’on peut imaginer et

bien sur mon HM 360 était aussi de la fête. Comme il est de tradition, à l’heure de l’appéritif des récompenses ont été remises; à Jean Luc Watteel, à Jackson Thibault, à Jacques Labrousse, à Hubert Vignaud et à Philippe Boucherat. Lors du repas qui s’en suivi, les discutions sont reparties de plus belle, pour certains c’était l’occasion de lever le doute sur quelque aspect technique, pour d’autres l’occasion de faire partager tous ces petits moments de bonheur que procure la construction de son coucou. Le repas fini les discutions se poursuivent autour des appareils, Patrick Frigéri avec son ballerit, et fidèle à ses habitudes a fait des baptêmes tout l’après midi, même Jeff Campbell a été emmené dans les airs, le plus difficile a été de fermer les

épauler, les conseiller et les guider dans leurs réalisations Il importe que chacun d’entre nous fasse découvrir le Pou du Ciel en toute occasion, ne restez pas discrets, montrez vos Pou du ciel et surtout faites les voler, c’est encore le meilleur moyen de promouvoir nos chers coucous. Michel Jacquet

HM293, Olivier Murcott

Delafarge de Lucien Ricard

Hubert Vignaud

HM 380 Lederlin de Jackson Thibault

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Quelques réflexions sur les « Cogitations Aéropouducielistes » de monsieur Francis Turmel paru dans le bulletin « Le pou du ciel » n° 6. Rapide en croisière.....de beau temps. Il arrive à des pas malins comme moi de se laisser prendre par la purée. Là, j’apprécie mes 90 km/h de croisière avec toute leur maniabilité qui me permettent d’entrevoir mes repères dans les moindres déchirures, et j’aime mieux avec sans doute ma piètre dextérité, d’avoir a éviter un obstacle imprévu à 90 km/h qu’au 200 km/h du Cricri. Bien sur il y a le saint sauveur GPS de quelques grammes; mais quand il vous dit que c’est là qu’il faut atterrir et que vous n’y voyez goutte!!!! 800 km d’autonomie..... pour aller partout en France! Mais nous en sommes à l’Europe. Alors pourquoi pas 2000 km à 800 à l’heure. Adieu aux petites étapes sympa du Pou. Bonjour

Courrier des lecteurs

aux nouveaux statuts de l’ULM!!! Et le bon exemple que donne ce vieil ULM de Pou avec ses ailes repliables! Bons nombres de hangars sont archi pleins et leurs aérodromes n’ont plus droit à l’extension; pareil pour des petites plates formes qui se heurtent aux maires et conseillers de leurs communes pour la construction d’un deuxième hangar. Et les vaches! quelle heureuse bienvenue aux ailes repliables au gabarit routier. Avez vous connu le rapatriement sur remorque du fuselage flanqué de sa paire d’ailes? Puis le remontage lors du retour au gîte? combien d’heures et de mains secourables a t-il fallu? En l’air oui, mais il faut rester les pieds sur terre. Emile Galopier

Jérôme Falc au départ pour Montpezat d’Agenais, certes on le croirait plutôt parti pour « Les Saintes Maries de la Mer », mais ce qui compte

Bravo, vous réagissez, c’est le but recherché. C’est Guy Roehrig qui a lancé la réflexion par le biais de notre bulletin, il a été suivi par d’autres qui ont eux aussi apporté leurs points de vue. Ce sont parfois plutôt des rêves, mais qui n’en a pas fait. Moi par exemple j’avais rêvé de grands voyages, alors que je me contente de vols d’une heure autour d’Agen. Continuez à m’envoyer vos réflexions ou vos réactions. Ceci avec courtoisie, le but est de partager, non de froisser. Michel Jacquet

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Le Pouducieliste peut souhaiter réaliser lui-même son hélice. Dans le Sport de l'Air, Henri Mignet explique comment tailler le « bout-de bois », et précise qu'il s'agit d'une « excellente gymnastique intellectuelle et... transpiratoire » !; Voici une petite machine, réalisable par l'amateur, qui devrait lui permettre de construire une hélice au prix de moins d'efforts et avec un excellent résultat... LA « MACHINE » C'est un « copieur d'hélice » dont les plans nous ont jadis été fournis par Paul Pontois. Il est constitué d'un « palpeur » couplé à une petite fraise d'usinage, le montage étant articulé dans les trois dimensions et guidé en translation. Le palpeur suit la forme du modèle pendant que la fraise reproduit la dite forme dans votre bloc de bois dur. Un dessin valant mieux qu'un long discours, voir ci-dessous :

UNE MACHINE POUR TAILLER SON HELICE

J’ai une belle hélice comme modèle, j’ai préparé le bloc de bois a tailler, il ne reste plus qu’a réaliser la machine qui devrait me faciliter la tache. MJ

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Voici comment construire le copieur, et une illustration de son principe de fonctionnement :

POINTS DIVERS • Matériaux pour la construction du copieur : contre-plaqué épais, charnières « piano », poulies (pour les

roues de la machine), tubes en acier ou aluminium (pour les rails de guidage). • Le « modèle » sera avantageusement constitué d'une hélice (ou d'un morceau d'hélice) du commerce

dont vous savez qu'elle est adaptée à votre moteur : en cas de casse d'hélice, seule l'une des deux pales est généralement cassée, la pale intacte constitue alors un modèle parfait.

• Il est également possible de construire une « demi-hélice-modèle » avec du polystyrène extrudé

recouvert d’une fine couche de tissu de verre et époxy. • Pour une bonne précision de taille, la fraise d’usinage et le stylet palpeur doivent avoir la même forme et

les mêmes dimensions. • L’usinage se fait par passes successives parallèles. Au début, le stylet ne touche pas le modèle. • Quand une pale est usinée, ont fait pivoter le madrier de 180° et on taille la seconde pale. Attention à la

symétrie à ce moment là. • Après usinage à la machine, la finition se fait classiquement, à la main ( avec un peu d’huile de coude! ) Bruno CORBEAU

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Voici l'histoire des premiers sauts de puce de Jean-Pierre Gruet et de ses Poux du Ciel...

L'histoire commence un jour par un petit garçon voyant passer des avions dans le ciel et qui n'est pas content car il ne peut en attraper aucun pour jouer avec. Ce petit garçon s'appelle Jean Pierre et son père André est charron dans le petit village de Machault en Seine-et-Marne. Dès que possible, Jean-Pierre commence à construire des maquettes volantes avec des baguettes de bois, du papier journal ou du papier Japon et à passer des journées entières à faire jouer ses aéroplanes avec les ascendances. Un beau jour, c'est la rencontre choc avec LE

Jean Pierre Gruet

bouquin du Saint Patron : J'ai nommé "Le sport de l'Air" d'Henri Mignet ! C'est décidé, Jean Pierre débute la construction d'un HM 14, le fameux Poux du Ciel... L'appareil est construit dans l'atelier de charronnage et assemblé dans la cour de la maison, il est équipé d'un moteur bi-cylindre en ligne inversé Aubier-Dune de 18 cv. Il n'y a pas d'endroit pour ranger l'appareil, qu'à cela ne tienne, un hangar est construit pour lui en bordure de champs. Les essais au sol se passent bien et il y a bien un moment ou il va falloir y aller...Oui mais "y aller" lorsqu'on ne sait pas piloter... Et bien cela se passe tout seul et les premiers vols zig-zagants sont effectués sans encombres. Bien sur, le moteur n'est pas très fiable mais à ces vitesse là ! Pour augmenter la fiabilité de l'appareil,

l'Aubier-Dune est remplacé par un "Flat Twin" Poinsard de 25 cv . La fiabilité est toute relative mais le Pou vole bien... Jusqu'au jour ou, une fois de plus, le moteur s'arrête en vol : le champs droit devant ! Oui mais c'est un champs de pommes de terre et les sillons sont dans le mauvais sens ! Boum, sur le dos dans un grand nuage de poussière et de bois cassé. Le poux est en petit morceaux, alors Jean Pierre commencera à en construire un deuxième, mais celui-ci restera au garage pour laisser la place à un autre projet : le Tempête F-PXKA à bord duquel il a perdu la vie lors d’un meeting à Biscarosse.

Jean Pierre Gruet venait de terminer un splendide HM 14 que nous avions été nombreux a admirer à Pont sur Yonne en septembre 2003.

Nous avons tous une pensée pour lui, il laisse un grand vide dans le milieu de la construction amateur.

Site Internet Nangis Alpha

HM 14 Jean pierre GRUET

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Cc timbre est la preuve que « LA POSTE » voulait bien créer une Poste aérienne RURALE. Déjà, à cette époque notre grande administration concoctait, secrètement, la fermeture des bureaux dc poste pas - ou peu « rentables ». Pour faire passer la pilule, le grand patron des facteurs, reprenant à son compte une idée émise par un de ses cadres supérieurs, un matin près de la machine à café, envisageait - je le cite - dans certaines zones rurales, à habitat dispersé, de distribuer le courrier au moyen d'aéronefs U.L.M. de type Pou du Ciel, lesquels avaient fait leurs preuves dans l'armée. Pour une bonne compréhension, il faut dire que le cadre sup. cn question, dont nous tairons le nom à sa demande, est membre dc notre association et est animé d'un esprit missionnaire particulièrement poussé. Ce matin là, il évoquait, photos à l'appui, le pou maquis, les Ballerit de l'Armée et de la Protection Civile puis son apostolat l'amena à parler des exploits de quelques Pouducieliste tels Bernard DOMONT, Fernand NOISET, Louis COSANDEY (ce sont les trois noms les plus cités par les auditeurs que j'ai pu retrouver). Il termina son prêche en disant «que des hommes comme ça, avec un POU, ils seraient capables de faire la tournée du facteur dans la Creuse. Le Directeur qui a, c'est une particularité morphologique bien connue, des oreilles qui traînent partout, et qui avait lu la vie de DAURAT ne mit pas longtemps pour « inventer » l'Aéropostale rurale, histoire d'éviter peut-être de futurs conflits sociaux et pourquoi pas au passage de ramasser un peu d'avancement. Au cours d'un déjeuner (d'affaires ?) il s'était mis d'accord avec un responsable de l'armée dc terre pour une rétrocession au franc symbolique des BALLERIT dont la grande muette voulait se défaire Malheureusement, Bercy en décida autrement et ces futures cigognes du tri postal furent vendues aux enchères et la Poste n'avait pas les moyens. Une agence de publicité

était déjà dans le coup, voulant faire expliquait-elle une promotion progressive: on commencerait par un timbre peu usité dans un département d'outre-mer discret puis quelques mois plus tard ce devait être le tour de toutes les autres parties de la France d'outre-mer, avec le timbre d'usage courant, frappé du même avion mais aux couleurs de la Poste. Ensuite, lors du changement de tarif, les timbres rouges et verts de la métropole, Corse incluse, délaissant Marianne auraient été à l'effigie du Ballerit postal, avec le sigle de la Poste Aérienne Rurale, non encore défini L'achat des Ballerit raté, des négociations eurent lieu avec deux constructeurs amateurs belges, portant sur 2 HM 360 et un Buterfly d'occasion. L'affaire allait être conclue, quand le principal syndicat fit tout capoter. Pas question de payer les futurs préposés aériens comme de simple... facteurs en Renault 4, mais de prime de risques en allocations de spécialisation, de repos récupération (1 pour 8 heures de vol) en semestres pour la retraite (1 pour 20 heures de vol) les futurs « Mermoz » revendiquaient un salaire à mi-chemin de celui d'un cdt de bord à Air France et celui d'un conducteur de TGV en fin de carrière. Un autre syndicat y voyait un excellent moyen de reclasser des pilotes de la Postale de nuit devenus inaptes, conservant ainsi une grande partie de leur salaire et la qualif. de navigants. C'était ça ou rien, ce fut rien, d'autant plus que le gouvernement ayant sauté, le Directeur avait fait de même et était devenu responsable du tri sélectif d'une grande société européenne de valorisation des déchets ménagers. Voici en quelques lignes l'histoire d'un mariage raté, qui avait pourtant reçu un début de consécration avec l'édition de ce timbre.

Le pou du ciel et la Poste

Que l’auteur me pardonne de ne pas le citer, mais le texte n’était pas signé et comme j’ai jeté l’enveloppe, je ne sais qui a écrit ce texte. Encore toutes mes excuses Michel Jacquet

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11 et 12 Septembre : Pont sur Yonne 19 septembre : Rassemblement Constructeurs Amateurs Tarbes Laloubère ( 65 )

Les Rendez -Vous

A la demande d’un Amateur Canadien, voici ou nos amis d’outre Atlantique peuvent se procurer les plans du HM 293.

A la demande de Pierre Mignet, voici les coordonnées ou doivent être passées les commandes pour avoir ce privilège que de posséder le Sport de l’Air

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tél: 05 46 05 05 42 coût: Version simple 42,69 € ’’’’’’’ luxe 53,36 € plus 7,01 € de port Le Sport de l’Air sur CD 37 €

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Le mouvement Pouducieliste est en plein renouveau en

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Modèle réduit Pour ceux qui cherchent à réaliser un « Pou du Ciel » modèle réduit, il est

très simple d’en réaliser un à l’échelle 1/10, à partir des plans d’Henri Mignet. Avec un peu d’agilité naîtra, par exemple, un beau petit HM360 comme celui-ci… La première étape sera donc de définir le modèle de l’appareil que vous allez construire et d’en sélectionner les pages dans la liasse. La « liasse » est disponible: Envoi contre la somme de 100€ auprès de Pierre Mignet.

Pour cet exemple, nous utiliserons tout simplement les pages 1, 1bis et 2 des plans et comme matériel, les chutes de bois résultant de la construction d’un « HM » à grandeur : le contre-plaqué 1.2 et les baguettes de 6x12 feront l’affaire. De la colle à bois à séchage rapide, du papier de soie et un bon produit de tension pour modèle réduit, quelque baguettes de balsa et… une

bonne dose d’imagination seront également nécessaires. Les plans étant dessinés à l’échelle 1/10, il est très facile de décalquer les différents éléments de l’appareil…Découpez les nervures avec une bonne paire de ciseaux et pour réaliser les longerons d’ailes utilisez du 6x12… Pour finir les bouts d’ailes, utilisez des baguettes 4mmx4mm

et cintrez les sur les pièces arrondies qui terminent ces ailes, une fois collées il ne reste plus qu’à entoiler… Faites de même pour la dérive et le fuselage… Décalquage puis assemblage… Il faut encore fabriquer le

réservoir et le moteur… Ceci fait, il ne vous restera que l’assemblage de toutes les pièces et un bon coup de vernis… Eric Forier

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HM 360, HM 380, HM 381 Envoi contre un chèque de 100 Euros à:

Pierre Mignet 22 rue Albin de LAÂGE 17100 SAINTES Tél: 05 46 93 20 72

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HM 360 de Michel Jacquet photo: Jérôme Falc

HM 293 de Michel Bénezet Photo: Jérôme Falc

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Ce sera la quatrième version du rassemblement des Pou du Ciel à Pont sur Yonne. En 2003 nous avons eut une bonne trentaine de machines et plus de 250 visiteurs. La fête aura lieu à l’aérodrome de Pont sur Yonne le samedi 11 et dimanche12 septembre. L’organisation sera assurer par « l’ASCAA »(Association Sennonaise de Constructeur Amateur d’Aéronefs). A la même occasion le samedi l’ASCAA organise une fête pour le baptême de trois de ces nouvelles constructions. Pour ceux qui désirent arriver le vendredi ou rester jusqu'au lundi matin, il y aura moyen de camper sur place, ou de loger dans les petits hôtels locaux. ( Nous consulter). Dès votre arrivée présentez vous à l’accueil au club-house de l’ASCAA. Le samedi et le dimanche nous organisons des repas conviviaux dans le hangar 2 de « l’ASCAA » (Participation 15 Euros par personne par repas ).Le repas du dimanche est offert aux pilotes Pou du Ciel qui arriverons en vol sur leur machine. Les deux jours une buvette vous proposera des rafraîchissements. J’espère bien qu’on puisse à nouveau y voir une belle variété de Pou du Ciel. Afin de nous aider à préparer l’organisation, renvoyer-nous s.v.p. la fiche d’inscription ci dessous avec votre règlement si vous désirez participer aux repas. ( Nous tenterons de servir, mais ne pouvons garantir les repas des non inscrits.) Coordonnées GPS aéroport de Pont sur Yonne: 48° 17’ 48 N - 003° 15.25 E. Pour les ULM tour de piste côté Nord-Est. Piste planeurs/ULM 32/14 coté grande antenne Renseignements : Noël Bastiaens : 01 64 24 69 25/ Jacques Page : 03 86 64 05 73 ————————————————————————————————————————————

Bulletin d’inscription Monsieur………………………………………………………………………… Adresse……………………………………………………………………………………………………………………………………Tel :………………………. Viendra avec son appareil : OUI/NON (rayer la mention inutile) Type :………………………………… Participera OUI/NON au repas du samedi midi 11 septembre Participera OUI/NON au repas du dimanche midi 12 septembre. Paiement par cheque à l’ordre de « l’ ASCAA » ……………. Fois 15 Euros = …………… Euros. Bulletin et règlement à envoyer à : M. Gaston Mollard ( ASCAA. Fête des POU DU CIEL/Fête ASCAA) 5 Rue de Bruneau Les Cholets. 89100 Nailly

Rassemblement et fête de Pou du ciel d’Ile de France 2004. Fête de l’ASCAA.