le pont - le carrefour familial l'intermède · mardi 3 nov. et jeudi 5 nov. 5350, ......

8
Carrefour familial l’Intermède Le Pont Édition automne 2015 Le Carrefour familial l’Intermède était présent à la soirée Hommage aux bénévoles de Rosemont tenue le 28 septembre dernier. Pour l’occasion, Kaltoum Sammoum a reçu un certificat de la part du député Jean-François Lisée pour souligner son implication soutenue au sein de notre organisme depuis 3 ans. Du nouveau au CFI ! Voici la boîte à Evelyne, stagiaire en sexologie avec l'animatrice communautaire. Mettez-y vos questions personnelles (avec informations pour vous rejoindre) ou vos questions à discuter en groupe (peuvent être anonymes). La boîte est placée dans la halte sur le bureau de Djamila. À LIRE DANS CETTE ÉDITION « La mamitis » - Boulz, une recette roumaine - La chronique sexo - Que fait-on des bonbons d’Halloween? - Vivre à Rosemont - Et plus.

Upload: dangnguyet

Post on 16-Sep-2018

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Ca

rre

fou

r fa

mil

ial

l’Interm

ède

Le PontÉdition automne 2015

Le Carrefour familial l’Intermède

était présent à la soirée Hommage

aux bénévoles de Rosemont tenue

le 28 septembre dernier. Pour

l’occasion, Kaltoum Sammoum a reçu

un certificat de la part du député

Jean-François Lisée pour souligner

son implication soutenue au sein de

notre organisme depuis 3 ans.

Du nouveau au CFI !

Voici la boîte à Evelyne, stagiaire en sexologie avec l'animatrice

communautaire. Mettez-y vos questions personnelles (avec

informations pour vous rejoindre) ou vos questions à discuter

en groupe (peuvent être anonymes). La boîte est placée dans la

halte sur le bureau de Djamila.

À LIRE DANS CETTE ÉDITION

« La mamitis » - Boulz, une recette roumaine - La chronique sexo -

Que fait-on des bonbons d’Halloween? - Vivre à Rosemont - Et plus.

2

Le Pont - Édition automne 2015

Crédit photo Sarah M.

La «mamitis», vous connaissez?

Avez-vous un bébé, un bambin ou un enfant qui vous lâche

rarement des yeux, pleure si son père le prend ou essaye de

l’habiller, est très réticent à se décoller de vous, la maman, n’est

pas très content de se faire garder par ses grands-parents et

même la présence des autres enfants ne lui plaît pas autant que

votre présence? Vous reconnaissez votre enfant? Si oui, en

Amérique du Sud, on dirait qu’il est atteint de «mamitis»!

Vous me direz que tous les enfants sont atteints de «mamitis». C’est bien vrai! Mais certains

en souffrent plus que d’autres. Prenez mes deux enfants par exemple : mon premier refusait

d’être face contre moi, il voulait voir le monde. Il m’oubliait en présence des autres enfants

et adorait se faire garder par ses grands-parents. Il m’a toujours aimé et suivi, et aujourd’hui

encore, il veut m’épouser plus tard, mais pour lui, que ce soit moi ou son père qui s’occupe

de lui, c’est pratiquement la même chose.

Mon deuxième par contre (Ah! mon deuxième!), dès la chambre d’accouchement, n’avait

d’yeux que pour moi. Il a appris à se muscler le cou en me suivant du regard pendant les

premières semaines. Il ne voulait pas voir le monde, il voulait me voir moi, être contre moi.

Personne d’autre que moi ne pouvait le prendre, ou même le garder (voir encore le regarder)!

Ses grands-parents ont encore peur d’essayer! Et heureusement que son papa ne se lasse pas

d’inventer toutes sortes de techniques pour capter son attention, sinon il passerait presque

pour invisible à ses yeux.

Donc oui, mon deuxième a la «mamitis». Une GROSSE «mamitis».Et le problème avec la

«mamitis»,c’est que c’est contagieux. Quand un bébé s’attache particulièrement à sa mère, sa

mère s’attache aussi à lui. Très fort. Après, c’est à nous les mamans de (les laisser et de) leur

apprendre à déployer leurs ailes et s’envoler, ce qui n’est pas toujours tâche facile.

Prenez mon mari par exemple. Il appelle encore sa mère en moyenne deux fois par jour,

dépend toujours de ses conseils et veut encore la visiter au moins deux fois par semaine. J’ai

découvert en écrivant cet article que le terme «mamitis» est SURTOUT utilisé pour les

hommes adultes qui sont encore très attachés à leur mère! C’est vraiment drôle!

Marion F.

3

Le Pont - Édition automne 2015

Prochaines ventes DeuZio Mardi 3 nov. et jeudi 5 nov.

5350, rue Lafond

Une foule d’articles usagés à petits

prix : 1$ - 2$ et plus. Tous les profits

serviront à offrir diverses activités

aux familles du CFI. MERCI!

TROUVAILLES

Pour la réparation

d’imprimante ou de

conseils pertinents

www.pgtech.ca

Pour allaiter sur

la route dans

Rosemont

www.routedulait.org

Boulettes de polenta au fromage -Boulz, recette roumaine INGRÉDIENTS 3 tasses d'eau 1 tasse de farine de maïs (polenta) 1 tasse de fromage feta émietté 1 tasse de fromage cheddar râpé ½ tasse de beurre ½ tasse de crème sure PRÉPARATION Porter l'eau à ébullition. Baisser la température de cuisson, puis verser la polenta de façon régulière, sans cesser de mélanger. Continuer à mélanger jusqu'à ce que la polenta épaississe. Elle devrait se détacher des parois et devenir assez épaisse pour que la cuillère tienne debout. Cela peut prendre de 20 à 50 minutes. Il faut brasser de temps en temps pour que la polenta ne colle pas au fond. Verser la polenta sur une planche. Laisser refroidir quelques minutes.

Avec les mains, prélever des boulettes de polenta. Faire un trou au milieu et y déposer une cuillère de fromage feta, une cuillère de fromage cheddar et une petite cuillère de beurre. Refermer le trou des boulettes.

Mettre au four sur une plaque à biscuits beurrée. Laisser dorer au four à 3500F pendant

30 minutes.

Dans l’assiette, vous pouvez ajouter du fromage râpé et de la crème sûre sur les boulettes chaudes.

Dana D.

4

Le Pont - Édition automne 2015

LA CHRONIQUE SEXO

Bonjour à toutes !

Je m’appelle Evelyne et je suis la nouvelle stagiaire en sexologie du CFI ! Je serai avec vous

jusqu’en avril pour répondre à vos questions et vos inquiétudes concernant la sexualité de vos

enfant tout comme la vôtre, et aussi pour qu’on discute de plein de sujets super intéressants :)

J’écrirai également une petite Chronique Sexo dans les prochaines éditions Le Pont, et n’hésitez

pas à me faire part de sujets sur lesquels vous aimeriez en apprendre davantage.

Pour cette première chronique, j’ai décidé de vous parler de la sexualité en tant que parents.

Comme vous le savez certainement, l’arrivée d’un enfant change bien des choses dans le couple.

Au début de la relation, on est des amoureux, des amants, jusqu’au jour où cette petite vie se pointe

le bout du nez et alors on devient tout à coup des parents. La relation amoureuse et l’intimité du

couple se modifient inévitablement, puisque notre identité même se modifie : on est maintenant

maman ou papa. Il arrive parfois qu’on se restreigne à cette seule définition de nous-mêmes et

qu’on en oublie nos autres rôles, comme celui d’amoureuse ou d’amoureux.

Aussi, sur le plan physique, l’allaitement peut diminuer le désir sexuel féminin à cause de la

prolactine sécrétée dans le sang. Certaines femmes vont également constater une difficulté au

niveau de la lubrification vaginale. De plus, au plan affectif, la grande proximité que la maman vit

avec son enfant comble souvent le besoin de contact et de fusion qu’elle allait chercher auparavant

auprès de son amoureux. Elle éprouve donc moins le besoin de se coller sur celui-ci, d’aller

chercher son affection.

Ce sont toutes des raisons expliquant que certains couples vont vivre une crise ou un

éloignement momentané suite à la venue d’un enfant. Cette expérience est tout à fait normale et

peut être passagère si le couple en est conscient et se laisse le temps de s’adapter. Il est important

d’essayer de trouver du temps pour soi en tant qu’amoureux, même s’il ne s’agit que d’une heure le

soir pour discuter et ventiler après la journée. On peut aussi demander de l’aide dans notre

entourage, à nos amis et notre famille pour qu’ils s’occupent des enfants de temps en temps. Au

niveau sexuel, la reprise des contacts peut se faire sous d’autres formes que la pénétration, et si

cette dernière est désirée, il faut y aller avec patience et avec douceur. S’il est nécessaire,

l’utilisation de lubrifiant peut grandement aider ! Mais entretenir une intimité de couple ne signifie

pas de devoir faire l’amour à tous les soirs. C’est plutôt le fait de conserver une complicité et une

proximité, d’échanger un regard amoureux en préparant le souper ou encore de se caresser le dos

avant de dormir. Ce sont des petits gestes comme ceux-ci qui permettent de maintenir une intimité

malgré le tourbillon que devient la vie avec de jeunes enfants dans la maison.

J’aimerais vous dire de garder en tête ces trois mots d’ordre : adaptation, compréhension et

communication. Ne soyez pas trop exigeante avec vous-même, on n’est pas parfaite ;) Et le plus

possible, il faut éviter de se mettre de la pression, de se comparer et de vouloir performer à tout

prix. Si maman et papa s’aiment et sont heureux, bébé le sera aussi !

Evelyne P.-T.

5

QUE FAIT-ON DES BONBONS D’HALLOWEEN ? LES PARENTS DE ROSEMONT VOUS RÉPONDENT ET VOICI

CE QUE ÇA DONNE :

« Nous les mangeons en cachette ! Miam ! »

« Le soir d’Halloween, après la récolte, la « sorcière » arrive et changent les bonbons en livres, collants, ou n’importe quoi d’autre. »

« Nous les apportons au bureau et tout le monde se régale ! »

« On répartit la distribution en plusieurs semaines après les avoir triés. Par exemple, nous en donnons un par jour. Sans oublier que nous aimons bien nous servir dedans ! »

« On les ramasse, puis on les redonne lorsque les enfants sonnent à notre porte. »

« On les ressort pour la fête de Noël ! »

« Bonbons à volonté pour le lendemain! Ensuite, ils font guise de desserts de temps en temps. »

« Les bols restent dans la chambre de nos enfants et ils se servent à volonté. On a intérêt à ne pas mettre notre nez dedans ! »

« Je jette la moitié et je leur donne une semaine pour les manger, pas plus ! »

ET VOUS, QU’ALLEZ-VOUS FAIRE AVEC LES BONBONS DE VOS ENFANTS ?

Marion F.

Le Pont - Édition automne 2015

Suggestions de livre Suite au déjeuner thématique « On n’est pas parfaite ! »

Je t’en veux, je t’aime

Ou comment réparer la relation à

ses parents

Isabelle Filliozat - Édition Poche Marabout, 2014

Suite au déjeuner thématique « La sexualité chez l’enfant »

Ma sexualité de 0 à 6 ans

Jocelyne Robert et Jo-Anne Jacob - Les éditions de l’Homme, 2005

Respecte mon corps

Docteur Catherine Dolto - Gallimard Jeunesse, 2006

6

Le Pont - Édition automne 2015

Vivre à Rosemont :

c’est magique pour les familles

Ça a pris trois ans de formules magiques, prières et tentatives de positions miraculeuses pour enfin

tomber enceinte. Je crois que tout ce qu’il fallait (à part ovule + spermatozoïde), c’était un

déménagement à Rosemont. Rendue à Rosemont, bang, je suis tombée enceinte après une soirée au

centre-ville à vanter ma démarche en talons hauts.

Voilà pourquoi je trouve génial d’avoir ma famille à Rosemont :

1. Ruelles vertes

Des trésors s’y cachent : maisons en plastique et en bois, framboises à partager,

parties de badminton à gagner.

2. Costumes étranges lors de festivités

À Pâques, ça fait deux ans que je vois des gens déguisés en Woody et Buzz distribuer

des cocos aux enfants et des billets de loterie aux parents. Discutable, oui, mais ça

reste amusant.

3. Voisins

J’ai une voisine qui a des poissons dans une mare devant chez elle, une autre qui me parle de son concierge

et de son cancer, une autre qui donne à mes enfants des cornets au sucre à la crème. J’ai un voisin qui a une

affiche vintage de Jacques Parizeau sur son balcon, un autre qui remarque mes erreurs quand j’écris

l’alphabet à la craie sur le trottoir (j’avais oublié le y ?!?!) (ok, j’avais aussi oublié le x) (c’est fatiguant être

parent, desfois).

4. Parcs propres

J’ai juste vu une fois un graffiti dans le parc près de chez moi. Je ne dirai pas c’était quoi, mais quand mon

fils a fait semblant de s’endormir dessus, je n’étais pas super contente.

5.Ventes trottoir

Tintamarre, rencontres avec des amies d’enfance perdues de vue depuis dix ans, maïs à l’huile d’olive et

spectacles de danse. Pas besoin d’acheter quoi que ce soit pour bien profiter des ventes trottoir.

6. Route du lait

La Route du lait, ce sont des boutiques, centres pour personnes âgées, bureaux de député, partout à

Montréal, qui affichent dans leur fenêtre un petit logo avec une femme enlaçant tendrement un enfant, qui

boit au sein. Ces endroits affichent ce logo pour inviter les femmes à allaiter en tout temps, sans aucune

obligation d’achat de croissants ou de foulards.

À Rosemont, tous les endroits abordés par l’investigatrice du projet ont accepté avec joie d’y participer.

Plein d’autres raisons font en sorte que vivre à Rosemont c’est très chouette : le Frigo de Bacchus qui ouvre

très tard, les librairies indépendantes, le Carrefour familial l’Intermède (évidemment!) mais ce sont surtout

les gens, tous différents, qui y ajoutent beaucoup de magie.

Josiane F.

Cré

dit p

ho

to :

Jo

sia

ne F

.

7

Le Pont - Édition automne 2015

Tentacule

On dit "un". Le grand classique que

vos professeurs adorent vous sortir

pour vous piéger ! Eh oui, tentacule

est masculin même si ce n'est pas

très beau à dire. Mais tentacule,

c'est pas jo-jo de base de toute

façon.

Haltère

On dit "un". Difficile à retenir, mais

c'est le mot que vous risquez

d'entendre massacré dans les

salles de sport par les profs de

fitness et autres.

Oasis

On dit "une". Une oasis c'est UNE

zone de végétation isolée dans un

désert. Maintenant que vous savez,

vous vous ne vous tromperez plus.

Pendant au moins UNE minute.

Voilà vous avez déjà oublié. (A

noter que wikionary nous informe

que le mot est aussi "attesté au

masculin")

Testicule

On dit "un". Même si ce mot à une

consonance féminine, c'est bien

masculin. En même temps c'est

assez logique. Dites "couille" pour

ne plus vous tromper.

Echappatoire

On dit "une". Peu de gens font

100% sur ce top, ne soyez pas trop

dur avec vous même. Vous valez

mieux que ça. Si, si.

Entracte

On dit "un". Comme ça, en plus de

vous la raconter en disant que vous

êtes allé à l'opéra, vous pourrez en

plus apporter une petite touche

grammaticale.

Orbite

On dit "une". A priori, pas difficile de

s'en souvenir, il y a même un

moyen mnémotechnique avec un

mot de même sonorité et de même

genre pour s'en souvenir, mais on

ne vous le citera pas, on est des

gens bien.

Solde

On dit "un". Même si au final on dit

toujours "des". Parce que quand on

part pour acheter un truc, on revient

toujours avec plusieurs. CQFD. (A

noter que la solde existe aussi au

féminin, mais il s'agit de "la paie

octroyée par l’armée à un de ses

membres militaires".)

Après-midi

On dit "un". Et aussi "une". Donc ça

va, mais on hésite. Et il y aura

toujours quelqu'un pour vous

reprendre de toute façon, que vous

choisissiez l'un ou l'autre.

Alvéole

On dit "une" tous les jours. Mais le

dictionnaire de l'académie dit

encore "un", même si personne ne

l'utilise. En même temps, c'est pas

comme si on l'utilisait tous les jours

non plus. Au pire, vous avez le droit

de dire "l'alvéole" pour ne pas être

emmerdé, ça marche bien aussi.

Chips

On dit "un", ou "une". L'usage

hésite. Enfin comme les Soldes, on

dit surtout "des". Parce qu'on ne

connaît pas un seul être humain

capable de manger seulement UNE

chips. C'est tout ce que ça te fait

quand je te dis qu'on va manger

des CHIPS ?

Pétale

On dit "un". Assez peu de gens ont

du mal avec ce mot, mais il existe

des partisans du "une pétale" qui

seraient prêt à envahir l'Académie

Française pour prouver la féminité

de ce mot.

Anagramme

On dit "une". Si, on dit "une", c'est

la loi et pis c'est tout.

Ovule

On dit "un". Alors faites attention au

genre quand vous utilisez ce mot.

Globalement faites attention tout

court, c'est rarement dans une

phrase anodine.

Bretzel

On dit "un". Mais on dit "une" en

Alsace et en Allemagne, là où on

s'y connait en matière de bretzel.

Alors ok on dit les deux. Mais si

vous voulez passer pour un expert,

un bretzelos, dites "une".

Eclair

On dit "un". Même s'il est au

chocolat ou au café.

Clope

On dit "une". Mais à l’origine, c'était

plutôt masculin, et ça désignait un

mégot. Avant d’être utilisé au

féminin, pour désigner la cigarette.

Féminin ou masculin Un peu de français pour s’amuser...

www.topito.com

8

Mots qui font sourire

Ariane, 4 ans et son petit frère qui se promène

sans sa couche dans la maison :

« Eh! Mathias est en fesses! »

Élisa, 3 ans :

« Si Jesus était avec moi, je ne serais pas toute seule! »

Liam, 2 ans et sa maman :

« Mon petit coco, tu veux un calin? »

« Non, je veux du chocolat. »

Félix, 3 ans, créateur de mots :

« Il a pas l’air gentipathique. »

Ariane, 4 ans et sa maman à qui une caissière remet

du change pour 2$ :

« Tu vois maman, tu en as plus maintenant. »

HANANE ABERKAN

KIM CRONIER-PORLIER

DANA DOICHITA

JOSIANE FERRON

MARION FITAMANT

MYRIAM LAFRENIÈRE

MARIANNE MAHEUX

VÉRONIQUE MICHON

DANIELA MORA-MIRANDA

VALÉRIE POULIN

EVELYNE PARENT-TRUDEAU

COMITÉ JOURNAL

5350, rue Lafond, Montréal - [email protected] - www.intermede.ca