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N° 89 le magazine des armélois prozat prozat LE PASSAGE, une scène une scène entre ciel et mer entre ciel et mer Juillet 2010

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N° 89 l e m a g a z i n e d e s a r m é l o i s

prozatprozatLE PASSAGE,

une scène une scène entre ciel et merentre ciel et mer

Juillet2010

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DÉJÀ L’ÉTÉ À SAINT-ARMEL

Comment s’adresser à vous en ce mois de juillet ? Rappelez vous qu’au beau temps, la fête arméloise bat son plein : la fête des 2 cales au Passage, la fête au village d’Armelodik, le lan-cer de bourriches sur l’aire de la mai-rie, la course cycliste dans le bourg… L’été, ce sont des maisons aux volets ouverts, (une maison armeloise sur deux étant une résidence secondaire) et l’arrivée des vacanciers ; le montant de la taxe de séjour permet d’estimer à 1 700 nuitées en moyenne le temps de séjour de vacanciers dans le village. Le bourg est plus animé, à la grande joie de la plupart des habitants. Mais l’été est aussi à l’origine de situations cocasses que Michel JOUBIOUX s’est amusé à observer.

La CIC

LE PASSAGEUNE SCÈNE ENTRE CIEL ET MER

Tous les ans, les Armélois ont la chance de pouvoir se rencontrer sur le plus beau site de leur commune, je pense bien sûr au Passage. Une année c’est pour applaudir la fl ottille de la Semaine du Golfe et, l’année sui-vante, plus intime, pour se rapprocher de leurs voisins Sinagots par le biais de la fête des 2 cales et du Petit Pas-seur.

Ces deux rendez-vous, devenus main-tenant incontournables, font aussi le bonheur des vacanciers qui aiment se retrouver dans une ambiance festive et bon enfant. Je ne déroge pas à la règle

et ces dates sont toujours cochées sur mon agenda. Mais pour moi, le Passa-ge ce n’est pas que cela, le spectacle y est permanent et les acteurs qui s’y produisent n’ont pas fait leurs gammes au cours Florent. Ils sont plaisanciers, kayakistes, pêcheurs professionnels ou du dimanche, randonneurs ou tout simplement comme moi, badauds. Et c’est là où je veux en venir, ici, pas besoin de décors somptueux, de mise en scène sophistiquée, d’acteurs plus ou moins renommés ; les décors sont naturels, la mise en scène improvisée et les acteurs ne savent même pas qu’ils jouent un rôle puisqu’il n’y a pas non plus de scénario. Si vous voulez, comme moi, profi ter de ce spectacle, je vous conseille quand même de venir un dimanche en fi n d’après-midi, de préférence lorsque le week-end a été chaud et ensoleillé. Là, en général les acteurs sont au top de leur forme. Ils ont commencé à jouer leur comédie le matin de bonne heure et même la veille pour certains et sont “chauds bouillants” lorsqu’ils veulent accos-ter à la cale. Mais voilà, la troupe est nombreuse et la scène, je veux dire la cale, ne peut pas accueillir tout ce petit monde en même temps. Ça se bouscule au portillon et la légendaire solidarité des gens de mer en prend un sacré coup. C’est qu’il en faut de la patience à tous ces marins pour regar-der ceux qui ont eu la chance d’arriver devant eux débarquer tranquillement tout leur personnel, leurs ustensiles de pêche qu’ils n’ont d’ailleurs pour la plupart du temps pas eu le temps de déployer, les glacières moins lourdes qu’au départ mais tout aussi encom-brantes, de même que ces bouteilles vides qui avaient été embarquées, je pense, pour éviter toute déshydrata-tion au milieu de cette petite mer au

goût trop salé. Et quand enfi n tout cela a été déposé pêle-mêle au milieu de la cale, ne quittez pas les lieux, la séance n’est pas terminée. Ceux qui n’ont pas le bonheur d’avoir un mouillage dans le coin vont devoir rapatrier l’embar-cation qui leur a permis de se prendre, l’espace de quelques heures, pour des croisiéristes se faufi lant entre les îles d’une des plus belles baies du monde. Le moment le plus délicat est à ve-nir : il faut maintenant venir déposer la remorque en bout de cale au prix de moult manœuvres qui ne peuvent s’effectuer qu’en marche arrière. Et, si à ce petit jeu-là, certains s’en ti-rent très honorablement, d’autres s’emmêlent les pinceaux, ne sachant plus de quel côté tourner le volant et comment jouer avec l’embrayage. Et c’est là, chers spectateurs, qu’on vous demandera un peu d’indulgence. Ne regardez pas avec trop d’insistance et un petit sourire narquois à peine dis-simulé l’acteur mort de trac au volant de son 4X4 au bord de la crise de nerf comme s’il venait d’oublier son texte alors que son souffl eur ne lui est plus d’aucun secours. On ne vous deman-dera pas bien sûr de l’applaudir à tout rompre ou de le bisser ; n’attendez pas non plus le baisser du rideau, il n’y en n’aura pas, ici le spectacle est perma-nent, magnifi que, gratuit et surtout imprévisible comme tout ce qui nous vient de la mer. Ah, j’allais oublier, si je vous ai donné envie de venir un jour assister à une représentation, venez à pied ou à vélo, les bruits de moteurs et l’échappement des gaz nuisent gra-vement à la beauté du spectacle.

Michel JOUBIOUX

Édito

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SOMMAIRE

Associations p. 4 à 8

Évenements + Agenda p. 9 à 11

Balade littéraire p. 12

Un peu d’histoire locale p. 13

Souvenirs de deux amies d’enfance p. 14-15

La vie de l’école p. 16 à 18

Le coin des entrepises p. 18

Carnet d’adresses p. 19

Mot du Maire p. 20

Conseil Municipal p. 21-22

État civil p. 22

Notre marais et son paludier p. 23

COMMISSION

INFORMATION ET

COMMUNICATION

Équipe PROZAT

Président : Dominique PLAT - Maire

Membres : France CIER , Gilles DAVIET, Alain JAMOIS, Michel JOUBIOUX, Daniel MICHEL, Roland MOUROT, Véronique PALMER, Johan PONDARD, Marie-Claude POTEL

Ce numéro de PROZAT a été tiré à 650 exemplaires sur papier recyclé.

Impression : Mairie de St-Armel

Couverture : Imprimerie La Mouette St-NolffCrédit photo : Mairie Saint-Armel,Image Plus, Photodisc

Mise en page : Image Plus

LA PLAGE DE LASNÉ

Et oui, nous aussi, nous possédons une plage à Saint-Armel même si, contrairement à notre voisine Sarzeau, nous n’avons pas de lieux de baignade côté océan. Et non, nous, c’est côté Golfe que ça se passe, c’est bien plus pittoresque ! Nous ne pouvons pas nous baigner à n’importe quelle heure, il faut consulter les horaires de la ma-rée ou bien jeter un coup d’œil par la fenêtre. Car si vous ne respectez pas ces consignes préalables, vous vous

risquez à transformer votre baignade en bain de boue, toutefois reconnu pour ses bienfaits sur la peau : enten-dez bien Mesdames !

Par contre, on nous envie la tempé-rature de l’eau digne de celle de la Côte d’Azur, idéale pour les plus fri-leux ! Et il faut bien le reconnaître, même si on ne lui prête pas toutes les qualités, elle a le mérite d’être à proximité, en quelques minutes ou se-condes on y est. Pas besoin de prendre la voiture et de tourner en rond pen-dant dix minutes pour trouver la place

de parking. Tout comme la place de la serviette, pas la peine de faire des centaines de mètres pour trouver son bonheur. Puis pas besoin non plus de rallonger le parcours du retour de plu-sieurs kilomètres pour éviter les bou-chons estivaux. Somme toute, elle est bien pratique notre petite plage !

Johan PONDARD

LUTTE CONTRE LES PESTICIDESLes préfets des 4 départements bretons ont signé le 4 et 5 avril 2005 des arrêtés interdisant toute l’année l’application de pesticides (désherbants, insecticides, fongici-des…) à moins d’1 mètre des cours d’eau, fossés (même à sec) canaux et points d’eau ainsi que caniveaux, avaloirs et bouches d’égout. Les in-fractions constatées à ces arrêtés

préfectoraux et au Code de l’Environnement sont punies selon les peines pré-vues à l’article L253-17 du Code Rural. Les peines maximales encourues sont de 6 mois de prison et de 30 490 euros d’amende.Les traitements à proximité de l’eau peuvent porter atteinte à la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, et peuvent menacer ou détruire la faune ou la fl ore aquatique.

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LOISIRS ET CULTURE“ÇA BOUGE TOUJOURS !”

La danse bretonne avec ses petits, ses adultes de la danse loisir et son cercle Flour An Halen vous a donné un aperçu de leur savoir-faire le 11 juin. Nous espérons que cette soirée vous a plu. En septembre (les 11 et 12), le cercle aura le privilège de re-présenter la Bretagne à Vichy pour le 90e anniversaire de l’association “Vi-chy et ses Sources”, moment mémo-rable où nous espérons ne pas faillir pendant les deux jours de nos repré-sentations avec des groupes du Dau-phiné, des Pyrénées et du Boulonnais. Un nouveau pas en avant à la danse bretonne de Saint-Armel : l’entrée dans le monde Internet par la création de son site Web !

Ainsi, pourrons nous nous faire connaître par un plus grand nombre. Vous-même, peut-être internaute à vos moments perdus, vous serez cer-tainement tentés, en découvrant notre site, de nous rejoindre afi n d’appren-dre la danse bretonne ou d’intégrer le cercle celtique. Vous trouverez aussi de nombreuses informations et illus-trations sur la culture de la danse, ses traditions, ses terroirs, ses costumes. Y fi gureront aussi des reportages sur les manifestations auxquelles nous participons. Ainsi, vous saurez aussi que nous pouvons animer des anniver-saires, mariages… Nous vous sentons impatients de découvrir notre site Web. Un peu de patience ! Nous som-mes en plein développement : rédac-tion, choix de photographies, réalisa-

tion des pages Web… Promis, quand notre site sera terminé, vous serez les premiers informés !

La marche thématique menée par Joël MARREC a vécu deux randonnées très agréables auxquelles ont participé une vingtaine de marcheurs, randonnées conclues par un goûter pour requin-quer… À suivre.

Du nouveau pour la bibliothèque qui va devenir bibliothèque intercommunale et donc sortir du giron de Loisirs et Culture. Même si la bibliothèque n’est plus rattachée à Loisirs et Culture, les bénévoles et lecteurs pourront rester adhérents à l’association moyennant une adhésion annuelle de 10 euros.

Une nouvelle section “culture” est créée pour couvrir un terrain plus lar-ge que la lecture, que ce soit par des actions continues ou ponctuelles (for-mation, exposition, conférence…). Cette nouvelle section devra trouver son champ d’action avant la prochai-ne assemblée générale et votre avis est sollicité pour la présentation de projets entrant dans ce cadre.

Bien sûr Loisirs et Culture, c’est aussi le théâtre qui poursuit les répétitions, et la couture qui a pris ses quartiers de vacances pour mieux repartir à la rentrée !

Des articles ci-dessous présentent plus précisément les activités des sec-tions.

La présidente, Danielle DRÉAN

N’hésitez pas à me contacter :02 97 26 49 38

COMITÉ DE COORDINATION

Une nouvelle association a vu le jour à Saint-Armel, en mars dernier. Plusieurs associations ont entériné l’acte de naissance : Loisirs et Culture, l’Amicale Laïque, l’U.S. Saint-Armel/le Hézo, Le Club des retraités du Hézo/Saint-Armel, l’Amicale des boulistes, la Lasnéroise, la Société de Chasse et Kamalha ont décidé de mettre en commun leurs forces, leur matériel et leurs bénévo-les pour organiser les festivités com-munales.

Déjà, pour certaines occasions (mar-ché de Noël, la fête du Sel, des 2 cales, la semaine du Golfe...), nous avions pris l’habitude de nous unir pour une meilleure organisation et le bon déroulement des manifestations. Ces huit associations sont parties prenantes pour collaborer à fédérer leurs bénévoles, à gérer le matériel, à être force de nouvelles propositions d’animation pour Saint-Armel. Chaque association est représentée par 2 délégués et la municipalité par 2 représentants.

Le bureau est composé ainsi : Président Joël MARREC, vice-prési-dente Evelyne LAÏGO, trésorier Patrice MILLOT, secrétaire Cynthia CAMAX, conseiller technique Jean-Yves HERVÉ, chargé de la gestion du matériel. Pour l’heure, si vous souhaitez emprunter le matériel (stands, tables et bancs), à titre personnel ou associatif, il vous suffi t de contacter Jean Yves HERVÉ pour la réservation. Un planning est prévu à cet effet pour une meilleure effi cacité de la gestion du stock dis-ponible.

• En Septembre prochain, un projet de programmation sera proposé par le Bureau, en prenant en compte les da-tes des fêtes déjà établies (vide gre-nier de l’amicale laïque, le marché de Noël, la fête du Sel,...).

Bon été à tous, et nous comptons sur vous tous pour la réussite de cette initiative, dès l’automne prochain.

Joël MARREC

Associations

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FLOUR AN HALEN

Le cercle continue sa progression en travaillant ses chorégraphies le mardi soir. Nous, les dames, nous nous activons à la confection de no-tre costume, couture et broderie, sa-chant que nous devons les reproduire à l’identique : la robe en tissu et ve-lours noir, le châle, appelé mouchoir, de couleur noire brodé ton sur ton, la guimpe, une dentelle blanche cousue en V sur un tulle nylon noir ou un tissu blanc fi n pour la guimpe de tulle co-ton brodé. Le tablier, lui, fait “le chic” du costume, en velours de couleur, en tissu imprimé et soyeux ou en tissu satiné pour la mode “RICHELIEU”.

La coiffe est un rectangle de tulle blanc entouré par une dentelle blanche plutôt ancienne, de trois centimètres environ. Les Arméloises se coiffent à “la mode de Vannes” contrairement aux dames de Sarzeau, Saint-Gildas et

Arzon qui portent “la coiffe des Iles”.N’oublions pas le petit bonnet en tulle brodé ou béguin qui se pose sur les cheveux afi n de fi xer la coiffe, et les manchettes en dentelle blanche bro-dées sur tulle ou dentelle au crochet.Nos grands-mères allaient à la ville, à Vannes, faisant confectionner et ami-donner leurs coiffes dans une ”mai-son” spécialisée dans ce domaine.Seules quelques femmes détenaient ce secret jalousement gardé. C’était un métier, leur métier.

Aujourd’hui les membres intéressés des Cercles savent faire tous ces travaux grâce aux stages proposés par la Confédération KENDAL’CH.Après tant d’heures passées nous éprouvons de la satisfaction, de la sensibilité et du respect pour nos aînés.

Côté représentation nous avons nos diverses sorties habituelles mais aussi une sortie hors du département les 11 et 12 septembre prochain à VICHY pour représenter les couleurs de notre Bretagne. Et côté information, nous planchons sur l’élaboration d’un site Internet comme vous en a informé Danièle DRÉAN.J’aurais bien d’autres choses à racon-ter mais je vais arrêter là pour cette fois. Le groupe se joint à moi pour vous souhaiter de bonnes vacances et à bientôt.

Jeannine BROGUET

APRÈS LE RÉAMÉNAGEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE, NOUVEAU PROJET !

Nous travaillons sur le passage de la bibliothèque associative en biblio-thèque communale puis en média-thèque intercommunale afi n de rejoin-dre le réseau des médiathèques de la Presqu’île de Rhuys, à savoir Sarzeau et Saint-Gildas.

Cette mutation devrait enrichir l’of-fre de choix de livres avec en plus la possibilité d’emprunter des CD et DVD. Ce réseau permettra à tout adhérent d’accéder à tous les documents des trois médiathèques. Nous vous souhaitons de bonnes va-cances et nous vous rappelons que la bibliothèque est ouverte tout l’été le mardi de 16h30 à 18h30 et le vendredi de 10h à 12h. Au prochain Prozat pour plus d’infor-mations.

L’équipe de la bibliothèque.

MARCHE THÉMATIQUE

Loisirs et Culture a eu pour ambi-tion d’ouvrir une section marche, au cours de cette année 2010. J’ai souhaité animer cette discipline par plaisir et pour les bienfaits de la mar-che, mais aussi pour d’autres raisons. L’action de marcher n’interdit pas de s’intéresser au milieu ambiant dans le-quel on évolue (sa faune, sa fl ore, son passé, ses paysages marins et ruraux, son patrimoine, ses vieilles pierres...) “Bref” ! Être curieux de tout ce qui nous entoure afi n de passer d’agréa-bles moments de découverte, d’enri-

Associations

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chissement culturel et de générer des nouvelles affi nités et amitiés.

Notre première sortie s’inscrivait dans cette dynamique : tous les ingrédients étaient réunis (patrimoine, faune, fl o-re...) et à différents niveaux de dis-tance. Au Gorvello Café, nous nous sommes retrouvés pour échanger nos différents parcours et participer à une animation cabaret à l’“irlandaise”, où chacun s’exprimait dans les chants, la musique, la danse ou la bière… Un moment de clôture de la journée qui fi nit sur une bonne note pour cette première.À chaque randonnée, il sera ainsi pro-posé plusieurs possibilités de courte, moyenne et longue distance afi n d’éviter l’effet “troupeau ou chenille processionnaire”, de renforcer la sécu-rité, le contact avec les encadrants et de créer un loisir convivial à la por-tée de tous ! À chaque fois, j’essaierai de coupler l’activité marche avec une complémentarité qui puisse réunir et satisfaire toute la communauté des marcheurs.

La deuxième sortie a eu lieu le di-manche 16 Mai au BONO, ayant pour thème “En mémoire du temps passé”. Le 5 et 6 juin, nous avons pu visiter les jardins des châteaux environnants (Josselin, Bignan, Pluvigner, La Ga-cilly...).

À ce jour, une programmation est proposée :• Début juillet ; le circuit des hor-tensias à Taupont, la voie verte, la pépinière des hortensias (prévoir les appareils photos).• Fin août, début septembre : une sortie pique-nique à Séné via le petit passeur, avec le concours de Diato-tez.• Lors de la journée du Patrimoine : le circuit des mégalithes à Locmaria-quer.• En octobre : le circuit des ardoisiè-res autour de Rochefort en Terre, Plu-herlin.

Notre département regorge d’idées de sorties simples et généreuses sur dif-férents thèmes marins et ruraux.

Au terme de cet exercice, j’ai prévu une soirée débat et échanges de pho-tos prises ; nous ferons le bilan pour la validation du lancement de cette section. Le fait d’associer une acti-vité complémentaire, à chaque sortie

(rando-gourmande, rando chantée, contée mais aussi humanitaire ou ca-ritative...) pourrait provoquer d’autres motivations et inciter plus d’Armélois à venir s’associer à notre mouvement.

Joêl MARREC

U.S.SAINT-ARMEL/LE HEZO

L’Union Sportive Saint-Armel/Le Hézo termine sa saison 2009/2010 en beauté : une équipe en D1 avec le meilleur classement de la presqu’île de Rhuys une équipe en D2 avec un classement de début de tableau.

Le club de football a réuni pour cette saison 2009/2010, 36 joueurs et 16 dirigeants, sans oublier les bénévo-les. Un grand merci à eux qui nous ont aidé à travailler ensemble au bon déroulement de cette saison, autant sur le plan sportif avec les matchs le dimanche, que sur le plan festif avec les différentes manifestations orga-nisées par le club ou sa participation aux animations communales.

La dernière fête a été le traditionnel footboule du mois de mai, pour la 6ème

édition. Il a connu un franc succès, comme tous les ans, avec la participa-tion de 15 équipes.

La prochaine manifestation sera la soirée du 13 juillet au pont du mou-lin, au Hézo, soirée grillades, moules frites et son feu d’artifi ce.La prochaine saison reprend en août avec les entraînements.

Renseignements, auprès de :président Armel LE DU 02 97 26 48 83entraîneur Serge CAMENSULI 06 62 04 86 16 correspondante Évelyne LAIGO 06 75 13 19 68

KAMALHA

Printemps chargé pour Kamalha, qui, après avoir organisé le Tour du Bled 2, s’est vu confi er la gestion du trafi c routier pour la fête des 2 cales. Mission accomplie grâce à la présence de nombreux bénévoles.Il faut féliciter les participants à notre 2ème rallye pédestre pour avoir joué le jeu tout au long de la journée dans la bonne humeur. Les 20 équi-pes engagées se sont retrouvées le soir pour un barbecue très convivial et c’est bien une des idées fortes de notre association : permettre la ren-contre et l’échange entre tous. Merci encore à vous d’y avoir contribué.

Cet été, des membres de Kamalha se rendront sur place au Maroc pour continuer de rénover l’école primai-re de Dar Ghaba. Au programme, installation électrique et équipement des salles de classe. À chaque voyage, nous témoignons sur place auprès des Marocains du dy-namisme et de la confi ance des Armé-lois qui rendent possible la poursuite de notre projet. Les élèves marocains savent qu’à deux mille kilomètres de chez eux, un village leur apporte une aide. Ils sont très appliqués et méritent de meilleures conditions de travail. À notre retour, nous ne man-querons pas de vous informer sur les travaux réalisés. En attendant, sa-chez que Kamalha (qui signifi e “tous ensemble” en langue arabe) reste ouverte à tous et que vous êtes les bienvenus, chacun et chacune selon ses disponibilités.

Yves LE JOUBIOUX Contact Kamalha : 7, rue de la mairie 56450 Saint-Armel06 86 21 97 05 et 06 24 43 86 09

• Collecte de fournitures scolaires toujours en cours.

Associations

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7Associations

L’AVENTURE DU TOUR DU BLED

Nous sommes le 8 mai au matin et le rendez-vous avec les autres mem-bres de notre équipe, “les 4 Ran-donneurs Infatigables”, est fi xé à 9h salle Marie Le Franc. Nous nous sommes levés tôt pour être à l’heure au “breafi ng” et ne rien perdre des in-fos qui nous seront données… mais c’est presque les Saints de Glace et il fait bigrement frais ! Heureusement, les organisateurs ont tout prévu avant le départ : café, jus de fruit, gâteaux. Le tour du Bled à pied se présente bien !9h30 l’appel est fait et nous recevons notre enveloppe, nous sommes pressés de l’ouvrir pour connaître notre itiné-raire vers la 1ère étape. Oh là là, c’est quoi ça ! Un seul mot compréhensible et un texte en une drôle de langue qu’il faut déchiffrer ! Nous ne voulons pas prendre déjà un joker, il nous faut donc un certain temps pour réussir à trouver notre chemin. La consigne : partir en vélo. Nous quittons la mairie assez tard et nous ne disposons plus de VTT bien adaptés. Il est très dur de pédaler sur un vélo à selle trop basse ou de descendre seul d’un vélo trop grand. Une bonne partie de rigolade !

Sur la 1ère aire de jeu nous sommes un peu inquiets : quelles sont ces épreu-ves qui vont nous être proposées par des individus drôlement vêtus, com-plices du bandit recherché PAULO LE BALAFRÉ ? Ce n’est pas facile de ga-gner des points alors que nous n’avons pas encore la pleine forme. Heureuse-ment deux membres de notre équipe sont des champions du lance-pierres. Les deux autres jouent à un jeu de devinettes puis toute l’équipe recons-titue “exploits” et noms de gangsters ou criminels historiquement connus. Un numéro de téléphone à trouver et nous voilà partis vers la 2ème étape. Nous n’avons pas encore aperçu, dans nos déplacements, d’autres équipes en course… nous serions nous trom-pés d’itinéraire ? À notre arrivée sur l’emplacement de la 2ème aire de jeu, personne et le ciel est bien bas ! Que se passe-t-il ? Nous nous interrogeons puis tout à coup une petite camionnette blan-che arrive, des hommes masqués en descendent, nous bandent les yeux,

nous font monter “de force” dans leur véhicule et nous emmènent vers une destination inconnue… la 3ème aire de jeu ! Pour une surprise, c’est une surprise ! Nous avons retrouvé le plai-sir de jouer comme des gamins. Je ne vous en dirai pas plus sur les énigmes, itinéraires et jeux à réaliser pour ga-gner le plus de points possibles et bien se classer après 2 étapes lointaines à faire encore. Quoi qu’il en soit, pour participer il fallait être costaud par exemple en lancer de pommes de pin, en fabrication de sarbacanes et lancer de fl échettes mais aussi en cinéma, mathématiques… Les organisateurs, les gangsters sur les aires de jeux ont pensé à tout et sont de vrais pros. Cela a été un vrai régal de marcher, jouer et de rencontrer quelques équipes lors des épreuves sur les aires de jeu. Les membres d’une équipe avaient même choisi de se déguiser pour participer au Tour. Tout le monde s’est retrouvé lors de la proclamation très conviviale des résultats. Il y avait de l’ambiance lors du barbecue qui a suivi.Nous nous sommes classés en milieu de tableau mais si nous avions fi ni parmi les trois premières places nous aurions gagné un trophée et en der-nière place un prix de consolation.

Les Randonneurs Infatigables

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LAEP SARZEAU

Le Lieu d’Accueil Enfants Parents : Du temps à partager avec votre jeune enfant…

“La porte s’ouvre, un nouveau parent entre avec son jeune enfant. Un peu intimidés, ils s’avancent vers le petit groupe assis sur les tapis. La pièce de vie est claire avec des couleurs cha-leureuses, des réalisations des enfants ornent les murs. Très rapidement, cette nouvelle famille est accueillie par l’une des 2 professionnelles pré-sentes.

Des parents échangent entre eux, ainsi que des assistantes maternel-les tout en observant les enfants qui profi tent des nombreux jeux mis à leur disposition. Certains d’entre eux explorent dans le coin dînette-pou-pées, pendant que d’autres s’affairent au coin voiture-lego. Cette agitation ne perturbe pas les plus jeunes qui s’exercent sur les tapis à se retour-ner, ou qui profi tent d’un instant câlin près d’un parent ou de la personne qui l’a accompagné (grand-parent, assis-tante maternelle).

Deux professionnelles de la petite enfance accueillent les familles lors de ces ateliers. Diverses propositions d’activités variées et adaptées aux enfants de moins de 4 ans sont pro-posées : éveil musical, comptines, psychomotricité, modelage, peinture, ateliers livres. Plein d’idée d’activités manuelles à reproduire à la maison…

Les motivations des familles pour fré-quenter ce lieu sont diverses et va-riées : certains viennent pour passer un moment d’éveil avec leur enfant en compagnie d’autres copains, d’autres

pour créer du lien avec des familles de la Presqu’île, d’autres encore pour se préparer en douceur à la séparation dans un cadre rassurant… Des échan-ges et discussions en découlent autour du sommeil, de la propreté, sujets qui peuvent être source d’interrogations.

• Ces ateliers se déroulentÀ Sarzeau : Le lundi et samedi de 10h00 à 11h30 à l’Espace Petite En-fance hors vacances scolaires.

Ce service est gratuit, sans inscription et anonyme. Ce lieu n’est pas un mode de garde.

Le programme du 2ème semestre 2010 sera communiqué par voie d’affi chage au sein de la Maison de l’enfance dès septembre 2010. De l’éveil au livre est organisé un samedi par mois, séance à la médiathèque de Sarzeau dans le cadre de la “Malle à Histoires”.

Brigitte GUEDON

Pour plus de renseignements, merci de nous contacter :02 97 48 21 11Au plaisir de vous retrouver lors de ces ateliers.

Les accueillantes de l’Espace Petite Enfance de Sarzeau.

INVITATION À UNE CONFÉRENCE-DÉBAT

Dans le cadre de leur action auprès des parents le CCAS d’ARZON et le Relais Assitantes Maternelles de la Presqu’île de Rhuys organisent une conférence débat avec Jean Epstein, psychosociologue réputé, le mardi 12 Octobre 2010 à 20h30 à la Maison du Port d’Arzon sur le thème : “Savoir dire NON à son enfant”. Cette confé-rence est ouverte à tous (parents, professionnels de la petite enfance, assistantes maternelles…).

Sur inscription auprès de Delphine le Moing, accueillante à la maison de la petite enfance à SARZEAU au 02 97 48 21 11.

REMISE DE DIPLOMES

• Remise de diplômes de la croix rouge :

Samedi 12 juin les bénéfi ciaires de la formation d’initiation au pre-miers secours et à la défi brillation automatisée externe se sont re-trouvés autour des élus et des re-présentants de la Croix-Rouge pour recevoir leurs diplômes. Cette for-mation s’adressait aux bénévoles des associations de Saint-Armel qui peuvent maintenant utiliser en tou-te sécurité, lors des manifestations, le défi brillateur récemment acquis par la mairie.

• Remise de médailles aux Anciens Combattants :

Lors de la cérémonie du 8 juin 2010, 3 anciens combattants ont reçu une médaille pour leur parti-cipation active lors du confl it de la 2ème Guerre Mondiale. Il s’agit de Francis MORZADEC, Pierre LE GODEC (absent sur la photo) et Pierre LU-QUET-PARISIEN.

Associations

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SPECTACLES HISTORIQUES DE RHUYSNotre association présente, à par-tir du 8 juillet 2010, son nouveau spectacle au château de Suscinio.Voilà maintenant 15 ans que nous proposons aux habitants de Rhuys un épisode, différent chaque année, de l’histoire de la Bretagne. Cette an-née :

Alain II BARBETORTE : la Bretagne contre les vikings (910-952)

Sombres heures pour la Bretagne, en ces années 900. Cette terre qui avait connu la gloire et la splendeur sous les grands Nominoë, Erispoë, et Salomon, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Sans dirigeant digne de ce nom, elle est une proie facile pour les hordes de vikings qui déferlent, pillant ça et là monastères, églises et villages. Même les moines et autres religieux quittent leurs domaines, préférant la sauvegar-de de leurs trésors à celles des âmes des Bretons. C’est dans ce contexte qu’Alain et ses parents décident de s’exiler en Angleterre. Ils y coulent des jours heureux. Alain y trouve l’amitié en la personne de Louis IV d’Outre-mer, et l’amour de Judith.Mais ses pensées se tournent tou-jours vers la Bretagne où il a laissé une partie de son cœur. Son désir de retourner sur la terre qui l’a vu naître, et qu’il veut libérer, est plus fort que tout. C’est désormais sa seule raison de vivre.Vikings, Normands, trahison, malé-fi ces et passion se dresseront sur sa route pour l’empêcher d’accomplir son destin.L’Histoire de Bretagne nous livre une fois encore ses aspects les plus fasci-nants, et les plus mystérieux.

L’association

Nous contacter :www.spectacles-suscinio.fr

• Les dates en 20108, 16 & 22 juillet à 22h2, 6 & 9 août à 22hlundi 12 août, séance supplémen-taire en cas d’annulation d’un des spectacles prévus.

“UNE PREMIÈRE SORTIE DE LA LASNÉROISE”

Une trentaine d’adhérents et leurs conjoints s’étaient donnés rendez-vous à l’île d’Arz destinée à une journée champêtre pour mieux se connaître, en dehors de la naviga-tion. Certains “puristes” sont arrivés avec leurs voiles, sinon la plupart en vedette ou zodiac. Le pique-nique a été agrémenté par l’organisation d’une fête de la mer des Ildarais. Nous avons pu disposer de leurs ta-bles et bancs, chacun a mis en valeur ses spécialités culinaires (du pâté Hénaff au lapin en gelée).

Bien repus, une marche digestive s’imposait vers le moulin de Jean BULÉO, à l’ouest de l’île.

Au retour, le trésorier nous a “payé un pot” au bourg ! Cette initiative a rencontré un vif succès d’où les re-grets de plusieurs, retenus par des obligations familiales, et le désir des participants de renouveler le pique-nique. L’idée d’une régate a été lan-cée !

À la prochaine Assemblée Générale du samedi 7 Août, nous aurons à cœur de montrer aux adhérents no-tre volonté d’ouverture, d’actions, de communication du Conseil d’Adminis-tration.

Un représentant de la SNSM ou des Affaires Maritimes se joindrait à cet-te AG pour débattre et nous informer sur des sujets importants (sécurité, droits et obligations des territoires maritimes).À bientôt

G. GUYOMARC’H

RÉUNION DU QUARTIER DE LASNÉ

Les habitants de Lasné ont répondu nombreux à la réunion de quartier du vendredi 27 mai et ont formulé des re-marques et propositions. Certaines dé-cisions ont pu être prises rapidement comme la réinstallation du terrain de volley-ball, mais d’autres propositions demandent à être étudiées et débat-tues dans les commissions concer-nées, et présentées pour certaines, au conseil municipal.Vous pourrez trouver un suivi des dé-cisions dans un prochain Prozat.

Les élus de la commission communication

RENCONTRE ENTRE VOISINS

Le 20 juin, trente six habitants de la route du Pissac se sont réunis sur l’aire de la petite côte pour un apéri-tif - pique-nique bien convivial . C’est un rendez-vous traditionnel que les Armelois du Pissac n’oublient pas : depuis 2003, chaque année, tout le monde est là pour échanger dans une ambiance chaleureuse et gagner le challenge récompensé par la remise de la coupe du Pissac !

M.C. POTEL

Événements locaux9

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10Événements

FESTIVAL LES ARMÉLODIKS“LES GARS DE LA MARINE” Ils ont encore accosté cette année. Vendredi soir, des bruits de ferraille troublent la nuit. Une scène, des stands se dressent sur la place. Samedi matin, ils vont et viennent de la proue à la poupe, entre mairie et église, d’un pas tranquille et décidé. Pas de stress, des sourires, pas d’éclat de voix mais de l’application à fi gnoler le moindre détail. Les cageots embarqués l’an dernier ont fait place aux boîtes de conserve. Les cales en sont pleines et bientôt une statue géante orne l’avant du navire. 15h, la marée monte, pre-miers tangages sur les rouleaux de la batucada. Les stands s’animent, par-tout on travaille, on devise, on ex-plique. Sur le pont, des musicos font

les balances pendant que les clowns amusent les enfants montés à bord. 20h, on hisse les voiles, on largue les amarres, l’Armélodik vogue désormais sous le ciel armélois. À bord, il y a tous les âges, toutes les musiques. Qu’importe la chanson pourvu qu’il ait la liesse. Ca chante et ça danse, y’ a du rhum et de la bière, des démar-ches chaloupées mais pas d’homme à la mer. 1h du matin, le navire arrive à bon port. Les Gars de la Marine savent naviguer. Aucune voie d’eau à signa-ler. Dimanche matin quelques pompons bleus arpentent encore le quai de l’église, roulent les cordages et ras-semblent les voiles. Ce soir, ils s’en retourneront chacun vers leur port. Pourvu qu’ils repassent par ici l’an prochain. Pour faire encore souffl er le vent du large.

Yves LE JOUBIOUX

FÊTE DES 2 CALES ET DU PETIT PASSEUR8 JUIN 2010

Cette 5ème édition s’est déroulée dans des conditions météorologi-ques idéales (conformes aux prévi-sions de météo France ce qui a per-mis de “cibler” le nombre de repas au mieux et, au passage, merci au service public !).

Les animations sur terre et sur l’eau ont connu un beau succès avec des moments forts en particulier lors de l’arrivée “sportive” des Sinagots avec vent et courant “dans le pif” et ce, juste avant le tir à la corde, et accom-pagné du swing décapant des “jazz Potes”.Bravo à nos jeunes qui ont sauvé l’honneur armélois ! Beaucoup d’ex-cuses ont été trouvées aux échec des 3 autres équipes, du type “soleil dans les yeux !” mais la plus recevable est sans doute la confi guration des lieux. C’est pourquoi nous proposons que, dans 2 ans, il y ait “permutation”, ce qui, sans jeu de mots, ne manquerait pas de sel !Un grand bravo aux équipes de béné-voles qui, dans leurs rôles respectifs, ont contribué à ce que tout se passe au mieux malgré les contraintes d’es-pace inhérentes au lieu et qui nous limitent, de fait, à une “jauge” raison-nable et somme toute, adaptée à ce merveilleux site.

• Rendez-vous pour la Semaine du Golfe 2011 !

Y. LEVESQUE

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Le 5 juin a vu les 5 ans du festival les Armelodik, avec une nouvelle formule qui a fait ses preuves !Se rapprochant de ses valeurs initia-les, à savoir la réalisation d’un événe-ment intergénérationnel et convivial à l’échelle du bourg, cette édition sem-ble avoir conquis le public, les artis-tes et l’équipe organisatrice. De 15h à 1h du matin, les Armélois et leurs invités se sont appropriés festivement les rues de Saint-Armel avec plus de 1 000 visiteurs ! Le temps d’une jour-née, l’espace public s’est transformé en un lieu de fête éphémère. Une mul-titude de couleurs et de formes vivan-tes. Une autre manière de valoriser ce patrimoine !

Marché d’artisans, espace enfants avec jeux en bois construits pour l’oc-casion, maquillage improvisé, balades en poneys, clowns, goûter et specta-cle enfant avec la compagnie “Chat fait peur”, qui a rencontré un vif suc-cès ! Les visiteurs ont aussi pu aller découvrir les plantes comestibles du Golfe du Morbihan avec l’asso Planta-gora, ou danser au son des percussions brésiliennes de Ploukatak. Le groupe Maëlito a annoncé l’heure de l’apéro, suivie du tirage de l’armelombola : un habitant du Hézo a gagné la croisière en bateau, et un Armélois le tour en tracteur de l’île Tascon ! La soirée s’est enchaînée, un peu chargée, avec 5 groupes de musique sur deux scènes, aux styles très divers,

dans une atmosphère festive. La dé-coration, entièrement conçue avec du matériel de récupération, était réali-sée par le collectif Antilabe.La Cacaravane (toilette sèche itiné-rante) s’est faite belle pour la soirée et a absorbé tous les pipis : un petit geste pour Dame Nature, un grand pas pour notre engagement écologique.

La restauration et la buvette étaient tenues par des bénévoles motivés, et entièrement composées de produits bios et locaux, et de gobelets consi-gnés. La formule de la cantine parti-cipative à prix libre continue de faire ses preuves et nous motive à suivre notre évolution vers ce prix libre et la gratuité.

L’association les Armelodik a travaillé longtemps sur la préparation de cette fête, faisant participer différentes énergies, disciplines et compétences. Encore merci aux artistes, artisans, techniciens, bénévoles, élus et aux nombreux coups de main spontanés. Et bien sûr aux Armélois qui conti-nuent sans relâche de faire vivre leur bourg! Si vous voulez nous rejoindre, contac-tez-nous !

La collégiale des ArmelodikContact :[email protected]/lesarmelodikLocation cacaravane: 06.78.72.88.32

Événements

AGENDADE ST-ARMEL

JUIL

LET

Sam. 3

Mer. 13

Ven. 16

Ven. 23

Mer. 28

Concours de boules organisé par l’Amicale des boulistes - Terrain de foot. Après-midi.

Bal organisé par l’ U.S. Saint-Armel/ Le Hézo - Pont du Mou-lin au Hézo. Soirée.

Course cycliste organisée par le Vélo Sport de Rhuys. Le bourg. Soirée.

Jazz en Rhuys dans le cadre de notre marché hebdomadaire.de 11h00 à 12h30. Venez nom-breux applaudir ce groupe de musiciens de Jazz bien implan-té dans la presqu’île.

Théâtre en plein air à 21h00 dans le jardin derrière la mai-rie où la troupe de Saint Gil-das dirigée par Colette ARCAIX présentera la pièce “Voisins” : Entrée 5 € - réduit 3 € - gratuit jusqu’à 12 ans.

AO

ÛT

Jeu. 5

Sam. 7

Lun.9 auSam.14

Ven.13

Dim.22

Festimer organisé par les Musi-ciens Itinérants (H. GUYOT)Salle Marie Le Franc et jardin de la Mairie. Journée et soirée.

Concours de boules organisé par l’Amicale des boulistes.Terrain de foot. Après-midi.

Exposition Le Toit du Monde Salle Marie Le Franc.Toute la semaine.

Jazz en Rhuys dans le cadre de notre marché hebdomadaire.de 11h00 à 12h30. Venez nom-breux applaudir ce groupe de musiciens de Jazz bien implan-té dans la presqu’île.

Pardon de Saint-Armel organi-sé par la paroisse - Salle Marie Le Franc. Journée.

SEPTE

MB

RE

Sam. 4

Ven. 24

Dim.26

Concours de boules organisé par l’Amicale des boulistes.Terrain de Foot. Après-midi.

Spectacle musical des Polissons de la chanson.Salle Marie Le Franc. Soirée.

Vide Greniers organisé par l’Amicale Laïque.Le bourg. Toute la journée.

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BALADE LITTÉRAIRE EN PRESQU’ÎLE DE RHUYS : “SUR LES PAS DE MARIE LE FRANC”

Qui ne connaît pas, au moins de nom, Marie Le Franc ? Cette écri-vaine, née en 1879, poète et ro-mancière bretonne, dont la famille paternelle est originaire de l’île Tascon. Nous pourrions la qualifi er aussi de franco-canadienne car c’est au Canada qu’elle passa une bonne partie de sa vie, et qu’elle y consacra une grande part de son œuvre.

Elle obtint le prix Femina en 1927 avec son premier roman : “Grand-Louis l’Innocent”, dont Port-Navalo est le cadre, accédant alors à la no-toriété.

Ici, sur la presqu’île, c’est la mer, le vent, les îles, son “Enfance Marine”, les gens simples qui furent la source de son inspiration ; au Canada, ce sont les espaces infi nis, la neige, la forêt, ses lacs et ses rivières, les bûcherons, les “Pêcheurs de Gaspésie” qui lui ins-pirèrent d’émouvants romans et poè-mes : “Hélier fi ls des bois”, “La rivière solitaire”…

Plus au service de ceux qui subissent l’histoire que de ceux qui la font, elle porta son attention et son admiration aux petites gens d’ici (paludiers, pê-cheurs, laboureurs…) et du Canada (colons défricheurs, bûcherons, pê-cheurs…).

C’est dans une langue simple, éminem-ment poétique, que cette femme libre et indépendante évoque la beauté de la nature, du golfe du Morbihan, des grands espaces canadiens. Sens aigu de l’observation, profond langage in-térieur, sensibilité la caractérisent. Métaphores, comparaisons, images, sont utilisées pour analyser la nature, les comportements, les sentiments hu-mains dans un aller-retour homme et nature qui nous fait découvrir la pro-fondeur des choses ; c’est confronté à la nature que l’homme se révèle.

Vous pouvez redécouvrir cette grande écrivaine en empruntant quelques-unes de ses œuvres à la bibliothèque de Saint-Armel (au bout de l’école), mais aussi dans les bibliothèques de Sarzeau, du Tour du Parc, de Saint-Gil-das, d’Arzon.

Cette année, vers le mois de septem-bre, l’association “Les amis de Marie Le Franc” publiera un dépliant : “BALADE LITTERAIRE en Presqu’île de Rhuys” “Sur les pas de Marie Le Franc” qui permettra de découvrir la presqu’île, certains lieux de ses marches, de ses rencontres, de ses rêveries et émo-tions. Ce sont dix étapes à parcourir dans la presqu’île de Rhuys. Des panneaux littéraires sont déjà implantés sur cinq d’entre elles : à

Pencadénic, à Banastère, à l’entrée de l’île Tascon de Saint Armel, à Sarzeau, à Arzon et bientôt au Grand Mont à Saint-Gildas de Rhuys. (Voir la carte) Ils décrivent la vie du temps de Marie LE FRANC, son histoire personnelle et présentent les observations, les sen-timents, les réfl exions de l’écrivain suscités par ces lieux au travers de morceaux choisis de ses ouvrages.

La composition de ces panneaux, leurs illustrations ont été réalisées par Pa-trick Gicquel graphiste de “Pigment rouge” à Saint-Armel.

L’association “LES AMIS DE MARIE LE FRANC” créée en 1997, basée à Sar-zeau, de plus d’une soixantaine d’ad-hérents, se donne pour mission de faire découvrir ou redécouvrir l’œuvre exceptionnelle de cette écrivaine. Ex-positions, conférences, collecte des souvenirs, rééditions et recherche d’ouvrages, sorties littéraires, sont les moyens que se donne l’association pour mieux la faire connaître.

Membre de l’association, Gilles THÉPOT

Contact : 02 97 67 31 67

Balade littéraire

Golfe du Morbihan ILE DE TASCON

LE RUAULTSARZEAU

LE TOUR DU PARC

BANASTÈRE

PÉNERF

PENCADÉNIC

SUSCINIO

LE ROALIGUEN

SAINT-GILDAS DE RUYS

ARZON

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9 10

5

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CHATEAU - ROLLAND(PORTZ -ROLLAND , PORH LANN, PORLAN)

Il est diffi cile d’imaginer aujourd’hui que “PORLAN”, sous-quartier de LASNE dont le nom n’est pas connu par tous les habitants de Saint-Ar-mel, est peut être le nom de l’un des plus anciens édifi ces : un châ-teau du Moyen-âge dont nous allons essayer en quelques lignes de tracer l’historique.

• Avant 1250 et le mur du parcIl est fort possible qu’un château – ou plutôt une motte féodale – ait existé en ce lieu entre 1000 et 1200. Le sei-gneur aurait, dans ce cas, été l’auteur du moulin à marée de Ludré car nom-bre de ces moulins ont été édifi és dans cette période. Il fallait beaucoup d’argent pour édifi er un tel moulin. Le seigneur de Saint-Armel aurait donc été puissant.Comment expliquer dans ce cas que le mur du roi édifi é en 1250 par le Duc de Bretagne, Jean 1er LE ROUX (1237-1286), l’ait englobé ? On sait que ce duc s’est approprié non loin de là la motte féodale de Caden, qu’il a chassé des religieux près de Suscinio, etc. Il avait d’autre part de quoi convaincre fi nancièrement.Le passage du mur du parc en ce lieu en 1250 est, en tout cas, incontesta-ble. Le village de Lasné a été évité (voir l’article du précédent Prozat) et la terre où se tiendra Porlan restera pendant 200 ans la partie nord du Grand Parc Ducal.

• Le village de Portz-RollandLe duc Jean V (1399-1442) fréquente beaucoup Suscinio et fait de grandes parties de chasse avec ses offi ciers. Parmi eux Jehan ROLLAND, Seigneur de KERDELAN (ou CARDELAN) en Ba-den. Un peu plus tard, en 1455, sous le duc Pierre II, on voit Jehan ROL-LAND accompagné de Jehan DU CEL-LIER, Sénéchal de RHUYS, faire la ré-formation(1) de Baden. À cette époque le duc ne chasse plus dans le Grand Parc qui a été cédé en douaire à sa mère Isabeau d’Ecosse(2). Le franchis-sement du mur devient possible et l’on peut penser qu’un manoir a été édifi é en cet endroit pour Jehan ROLLAND. Le village alentour s’est naturellement appelé Portz-Rolland. Du reste, une

terre de Kerdelan pro-che de Kerhart montre que cette famille était implantée en Rhuys. Au XVIème, c’est d’ailleurs un ROLLAND qui épou-sera l’héritière de la fa-mille DROUILLART très implantée en Sarzeau.

• La tenue DorssoOn signale en 1510 une “Tenue DORSSO” (propriété DORSO, fi ef DORSO) “située au de-dans du parc devers les moulins de Leuxré ou village du Portz Rol-land”. Cela veut dire que la famille DORSO, toujours bien présente en Rhuy(3) était à cette époque propriétaire de terre en Saint-Armel, à l’intérieur du Grand Parc. On apprend que Guillaume DORSSO pos-sédait 5 journaux ½ de terre de labeur (envi-ron 3 ha) sur lesquels il verse en impôt 25 % de sa récolte. Le même Guillaume a des terres – avec beaucoup d’autres – dans l’immense Clos De Leuhez (Clos eur Lasné) tou-jours à l’intérieur du Parc, mais aussi une terre plus petite “sur le fossé de la seigneurie” c’est-à-dire au nord du mur qui devait être longé par un fossé. Ce Guillaume habitait dans le village de Lasné. Il est sans doute l’ancêtre des DORSO actuels toujours présents en presqu’île de Rhuys mais aussi de beaucoup d’Armelois portant un autre nom(4).Quand on observe la situation du Clos De Lasne (très au sud de Porlan), on voit que la pénétration de la popula-tion arméloise à l’intérieur du Grand Parc était déjà très engagée sous Anne de Bretagne. Les terres étaient-elles vendues ou cédées ? Pour quels mon-tants ? Les éléments fi nanciers nous manquent. On sait, par contre, que les 10 propriétaires du Clos de Lasne ver-saient ensemble 12 livres 10 sous par an en 1510 (une forte somme) pour les anciennes terres et 43 sous pour les nouvelles (ils continuaient donc à défricher). Il y avait en plus diverses corvées.Que les descendants BOULICAUD, GUENNEGO, DORSO, LE DIGABEL, TAS-

TON, LE CLERC et LE PEZCAIRE se ras-surent : leurs ancêtres n’ont pas usur-pé ces biens. En supposant qu’ils les aient eu gratuitement, ils les ont bien payés en impôt après. Sources : - Archives du Morbihan. Rentier de Rhuys. Travaux inédits de l’associa-tion “La Maison Forte”.

Notes : (1) Enquête sur les exempts d’impôt.(2) Pendant le temps du veuvage.(3) Nous pensons au regretté Y. DORSO auteur d’un

“Ballades et Randonnées en Rhuys” inégalé à ce jour.

(4) Je suis à ce propos intéressé par les généalo-gistes ayant réussi à remonter leur ascendance jusqu’au XVIéme ou XVIIéme siècle et qu’il serait possible de relier aux personnes citées dans le Rentier. Tel : 02 97 67 33 18

Pierre BEUNON

Pierre BEUNON fera cet été 3 conférences,

les 23, 30 juillet et 5 août au Manoir de Caden (Le Tour du Parc) sur “Jules César” 19ème Saison gratuit- Réservation à l’offi ce du tourisme de

Sarzeau à partir du 1er juillet.

Un peu d’histoire locale

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14Souvenirs de deux amies d’enfance

NANETTE ET GENEVIÈVE“DE LA VILLENEUVE AU PUSMAIN”

L’une, âgée de bientôt 81 ans et l’autre de 79 ans ne se sont pas

quittées depuis leur enfance ponc-tuée de souvenirs liés à l’histoire du sel à Saint-Armel. Ces deux rencontres m’ont conduite à recueillir quelques bribes de vies dans deux hameaux pro-ches, la Villeneuve et le Pusmain.

N A N E T T E L E S T R ATC’est dans sa coquette maison que Na-nette m’a reçue et ce regard bleu ma-licieux m’a fait oublier quelque temps

que Nanette allait sur ses 80 prin-temps. “J’ai été ha-bituée à travailler dur”, dit-elle ! En effet, son parcours l’a menée à Saint-Gildas où, à l’âge

de 22 ans, par tous les temps, elle enfourchait son vélo avec Jeannine DRÉAN, pour travailler à l’Hô-tel, chez Freigneau. “À cette époque, la clientèle était nombreuse, nous étions souvent complets”. Son amie Jeannine l’a ensuite accompagnée à Lasné où, pendant 11 ans, elles ont cuisiné pour une ribambelle d’enfants d’une colonie de vacances des Ardennes : “un mois pour les fi lles, un mois pour les garçons, ici, pas de mixité”. Puis la rencontre avec son futur mari à Quistinic où, avec Émilienne Siné, la sœur de Ma-deleine Badezet, Nanette a troqué ses gants de cuisine pour des gants de pê-cheur d’huîtres. “À cette époque, il n’y avait pas tous ces bateaux au Passage ; les quelques embarcations étaient celle de notre patron, un beau bateau avec avirons et aussi celui du passeur, Louis Le Gal”, qui a initié le transport si pri-sé aujourd’hui de la cale du Passage à celle de Séné. C’est avec fi erté qu’elle me déclare ensuite : “J’ai aussi travaillé

sur les marais salants du Pusmain et du Passage avec la famille LE DU : Marcel, Daniel, Armel, ainsi que leur père Théo. Je me souviens que derrière les landiers du Pieunebil, vers chez Geneviève, il y avait une salorge où Théo mettait son sel. C’était du très beau sel à l’époque, aussi beau que celui d’aujourd’hui et, pour bien le protéger des éléments, nous le couvrions de mottes de terre”.

Le travail faisait partie de leur quo-tidien. “Le dimanche, on ne nous de-mandait pas : qu’allez-vous faire ? Nous gardions les vaches. Nous nous rassem-blions tous ensemble avec Geneviève, les fi lles Petit et Joseph le garçon, aux pâtures du Pouldu ; c’était le rendez-

vous de l’équipe. Nous étions heureux... J’avais aussi un cheval que j’en-fourchais diffi cilement à la fontaine Gorh, je n’étais pas bien grande et il me fallait monter sur le mu-ret”. Faut-il que la rareté des choses fasse apprécier le bonheur ? “Oui, nous ne nous demandions pas s’il

y avait du rôti, à midi une écuelle de soupe de lard, en dessert une pomme où ce que l’on trouvait dans les champs et le soir des pommes de terre avec du lait caillé. À Noël, presque rien sinon les oranges que mon père jetait du haut de la cheminée, nous laissant croire à la venue du Père Noël”.

S’il est un progrès qui a révolutionné son quotidien, c’est l’arrivée de l’eau courante dans les maisons, l’eau si pré-cieuse qu’il fallait mériter avant de la consommer et de l’utiliser. “Chez nous, pas de douche, tout le monde se lavait dans une bassine. Heureusement qu’en été, nous allions nous baigner et pas de maillot deux pièces… nous cousions nos blouses entre les jambes, et mainte-nant, ils sont tous nus ! La fontaine ne se trouvait pas très loin de chez nous, c’était la corvée ! Nous prenions deux seaux et un arceau autour des jambes pour que l’eau ne nous mouille pas. Le

plus dur était de monter la côte. Quant au linge, nous allions au douet du Hézo à côté de la maison Saulnier. Ce lavoir a été entièrement recouvert il y a quelques années. Nous apportions notre boîte à laver dans laquelle nous mettions de la paille pour protéger les genoux. C’était aussi un lieu de rencontre, d’échange et de franche rigolade mais le linge était ensuite à ramener à la maison dans des brouettes lestées de quelques kilos ruisselants. La vie était ainsi rythmée. On allait aussi piler le foin dans le gre-nier et ensuite, pas de douche, on res-tait comme on était quand on allait se coucher. J’avais un lit wagon et à côté, je me souviens de ces touffes de choux coupées pour la cheminée. À la maison, tout le monde cohabitait, les chats ve-naient même faire leurs petits sur mon lit et les poules venaient y pondre !”.

Les souvenirs du petit train, appelé le petit tacot, lui rappellent aussi ce dé-placement mémorable à Vannes pour aller saluer le général de Gaulle.

“Nos proches voisins, Émile et Solange LE JOUBIOUX, faisaient le pain et le gochtial comme à Saint-Armel. C’est aussi chez eux que nous cuisions le co-chon ainsi que le far, chacun apportait son lait, les œufs et bénéfi ciait de ce four collectif. Au Pardon du Hézo, c’est par brouettées que les gens du Hézo ré-cupéraient le gochtial, il va sans dire que ce jour-là l’air de Saint-Armel et du Hézo avait quelques relents sucrés à damner un saint… On chantait tous ensemble en toutes occasions. Je me souviens de la Passion et de l’Alléluia que les hommes reprenaient aux fenê-tres le soir. Ils revenaient souvent avec des œufs et la gorge rincée par un petit coup à boire”.

“Il y a des amitiés qui durent”, conclut-elle enfi n en me parlant de Geneviève. Sans doute que la proximité y est pour quelque chose et aussi “le fait que nous ne nous sommes jamais quittées. Nos souvenirs sont identiques”.

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G E N E V I E V E L E B L AY“Je suis née ici, dans cette maison du Pusmain, en 1929, et depuis, je ne l’ai plus quittée à part un bref sé-

jour à Angers” dit Geneviève. “Nous vivions dans une gran-de pièce avec une cheminée, mes parents et grands-parents étaient culti-vateurs et tous avons travaillé aux marais sa-lants derrière la maison”.

C’était en ef-fet la grande époque du sel, “du beau sel gris que nous ramassions en été. En mars,

nous commencions tous à net-toyer les marais et les ponts et nous enlevions la vase en évitant d’atteindre la partie noire du fond des marais. La manipulation était diffi cile mais per-sonne ne bronchait, l’esprit d’équipe régnait. À l’époque, les gens étaient costauds et pourtant le corps pâtissait des lourdes charges portées à même le dos car les brouettes étaient ineffi caces dans les parties embourbées. Il fallait veiller à garder les œillets en eau pour éviter que la vase ne se fende ; cette eau, nous la trouvions dans les réserves des étangs. Elle chauffait avec le soleil et la magie opérait : une légère croûte comme la crème sur le lait apparais-sait ! Nous ramassions cette croûte qui devenait enfi n le beau sel fi n ; le gros sel, quant à lui, se situait au fond des œillets. Je me souviens de cette vase qui collait et que l’on pouvait modeler à souhait comme de la pâte à modeler. Avec Nanette, on l’appelait la “calle” et on s’amusait à confectionner des

bonhommes avec cette surprenante matière. De mai à septembre, selon le temps, il fallait laisser égoutter la ré-colte, aussi, nous disposions le sel en tas sur les ponts et nous le cachions avec des mottes de terre renversées de telle façon que l’herbe touche le sel ; il était ainsi protégé tout l’hiver. Nous faisions aussi de la fl eur de sel que nous vendions à des marchands, des épiciers de Vannes tel LE DOUARIN et à des particuliers”.

“Nous étions tous habitués à travailler, que ce soit aux marais ou aux champs, par tous les temps. Notre force, c’était la convivialité et l’esprit de famille qui régnait dans le village. Les champs étaient animés lorsqu’on battait les blés, c’était comme une grande usine en plein air ! Et pourtant, personne ne ménageait sa peine, du plus petit au plus grand, il fallait apporter sa contri-bution en portant les sacs de blé en toile de jute que nous jetions sur notre dos pour les monter dans le grenier”.

Si Saint-Armel a connu des transforma-tions urbanistiques, certes inévitables, Geneviève se complaît à dire que Le Pusmain a su garder son authenticité même si certaines habitations n’ont plus la même destination. Devant sa fenêtre, Geneviève regarde avec nos-talgie le vieux puits communal autre-fois vital pour le hameau ; “nous la-vions également notre linge dans un trou d’eau aujourd’hui disparu et rem-placé par une pompe actuellement visi-ble à côté de mon poulailler. Autour de nous, il y avait trois fermes”. C’est ainsi que veaux, vaches, cochons, poules cohabitaient pour le bien-être de tous et produisaient surtout la matière première de l’alimentation des familles. “J’ai passé de bons moments avec Nanette qui venait régulièrement s’occu-per des propriétaires de la ferme d’en face. Nous avons usé quelques paires de sabots ensemble à nous retrouver, elle à la Villeneuve et moi au Pusmain !”.

Si les travaux des champs remplis-saient les loisirs des enfants, l’édu-cation n’était pas en reste : “nous recevions une bonne instruction, à Saint-Armel, on apprenait et au prin-temps, tous les soirs, une heure de cours complémentaire était dispensée

à ceux qui en avaient besoin ! Je me souviens encore de Madame MOLGAT, notre institutrice, qui nous attendait tous les matins et guettait notre arrivée sonore rythmée par nos sabots de bois. Nous étions nombreux, presque 40 dans chacune des deux classes ; il faut dire que les familles étaient nombreuses et comptaient souvent 6 à 7 enfants sans compter celles qui accueillaient également des enfants de l’Assistance. Au Pusmain, je faisais route commune avec les enfants Tourneur et aussi ceux de Tascon restés chez leur tante compte tenu des marées et des conditions at-mosphériques qui les empêchaient de rejoindre l’île après les cours.La vie du village était cadencée par les fêtes en été, les mariages festifs et aus-si les foires aux bestiaux le 22 avril, en mai et en août. À cette occasion il était commun de voir les cochons animer bruyamment les abords de l’église ainsi que les bestiaux installés au Champ de Foire. Le 15 août, c’était la fête du vil-lage et aussi, l’occasion avec Nanette, de profi ter des tours de manèges.Les sorties, quoique rares, nous me-naient de temps en temps à Sarzeau les 3e mercredis de chaque mois ainsi qu’à Vannes. Pour la circonstance, nous pre-nions le bateau du passeur au Passage, direction Séné… parées de nos beaux habits et de nos plus belles chaussures. Arrivées à quai, neuf longs kilomètres nous séparaient encore de la Garenne où nous nous arrêtions pour prendre un café”.

Si Geneviève a gardé intacte cette ar-deur à travailler dans les champs, elle

partage cette passion avec ses fi ls qui sa-vent lui rendre l’édu-cation qu’elle leur a donnée. Ce parcours est à rapprocher de celui de Nanette, aujourd’hui entourée de ses trois garçons

dans sa maison qui représente toute sa vie.

Ce que je retiendrai de ces rencontres, ce sont des témoignages de mères qui ont donné la vie à des garçons : elles m’ont fait remarquer que beaucoup de fi lles n’auraient “pas fait mieux” pour leur permettre de mener une existence sereine bien méritée dans leur village.

France CIER

Souvenirs de deux amies d’enfance

“Nous avons pu garder

nos garçons près de nous,

c’est une chance quand

la maladie ou la solitude

s’abat sur nous”.

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16La vie de l’école

DES TEXTES D’ÉLÉVES

Les banditsLes banditsUn jour que le shérif était en va-cances, une charrette passa vite et réveilla le shérif. Après que la char-rette soit passée, il prit son cheval et alla la rattraper. Il dit : “Je crois que les vacances sont fi nies pour moi. Yaaa !”, “Chfrr, chfrr” fi t le sable du désert, “Hi, hi, hi, hi !” s’exclama le cheval. Le soir arrive, le shérif dit : “On n’a qu’à coucher ici”. Le lendemain, le shérif vit la charrette arrêtée : Il la rattrapa juste au moment où elle démarra.

À suivre, Mael

Le petit FrançaisLe petit FrançaisIl était une fois un petit Français qui ne voulait jamais rien, même cinq milliards d’euros. Son rêve le plus cher était d’avoir une moto mais il était trop petit. Il n’avait que cinq ans et il n’y avait que des motos pour des gens de vingt ans, jamais pour des enfants de cinq ans. Le petit Français ne serait pas heu-reux pendant quinze ans. Son père eut une idée. Il alla au magasin de moto et dit : “Fabriquez-moi une mini moto pour un enfant de cinq ans”. Un an plus tard, la moto fut faite. Le père donna la moto au petit Français. Il était très heu-reux.

Rillian

Il était une foisIl était une fois un Chinois qui s’appelait Ching Chang Chong, petit pétale de rose. Ce Chinois était très pauvre, il habitait dans une cabane toute cassée et il man-geait des vers de terre. Un jour miracle, Ching Chang Chong rencon-tra un petit bonhomme vert qui réalise les souhaits. Et après, le garçon n’était plus pauvre. Il était riche.

Lucas L.P.

Si j’étais un lionSi j’étais un lion, , je vi-vrais à New-York et je serais dans le zoo de Central Park. La nuit, je me promènerais dans la ville avec des animaux du zoo. La nuit, dès que quelqu’un me verrait, je prendrais la pause d’une statue. J’irais en vacances à Madagascar avec mes serviteurs. Leurs noms se-

raient Momba, Moumoute, mamouta et Rasta. Mais Rasta resterait à New-York pour vider ma gamelle afi n que les gardiens croient que je suis toujours là. À Madagascar, je ferais du surf (la nuit bien sûr). Lorsqu’il ne me resterait plus qu’un mois de vacances, le lundi je ne fe-rais rien, le mardi j’irais voir les animaux qui n’ont pas voulu quitter la jungle. Le mercredi, je ferais de l’acrobranche et les singes se mo-queraient de moi.

Ryad

Bonjour, Bonjour, je m’appelle Julie je m’appelle Julie et aujourd’hui je vais au marché avec ma mère pour acheter des graines de pommes. Quinze minutes plus tard, je suis chez moi, je sème mes graines. Quelques années après, le pommier a grandi : Je vais voir ma mère et je lui dis : “Maman, regarde, c’est devenu un pommier”. Et ma mère me dit : “Va en goûter une”. Je goûte une pomme, je croque dedans et, aïe, que c’est dur. Je me dis que ce pommier est mystérieux. Je vais à la cuisine et je coupe ma pomme en deux. Le mystère est découvert : Ce pommier contient de l’or. Ce secret ne sera que pour moi… Trois semaines plus tard, un soir, j’en ai assez de garder le secret alors je décide d’en parler à ma mère. Le lendemain matin, je respire, et ça y est, je descends les escaliers pour tout dire à ma mère : “J’ai un secret à te dire”. “Bah, dis”. “En fait, l’arbre est magique, j’ai goûté la pomme et regarde : j’ai perdu une dent”. “Arrête de rêver” me dit ma mère. J’insiste : “Mais maman ! Ma mère me répond : “Arrête avec ça”. Alors, je décide de lui faire goûter une pomme :“Maman, veux-tu goûter une pom-me ?“Oui, si tu veux”.Je lui donne et elle constata qu’elle n’arrivait pas à croquer dedans. Alors je lui dis :“Coupe ta pomme en deux”.Elle la découpe et voit de l’or. Elle me dit :“C’est quand le vide grenier ?“Demain”.“On va vendre des pommes ?“Pas question, c’est mon pommier !“D’accord”.

Lola

Si j’étais un frelonSi j’étais un frelon, , j’aurais un dard de 6 mm et des ailes de 5 cm. J’aurais une maison dans un chalet abandonné au milieu d’un champ immense. Et un jour, je me réveillerais dans mon lit avec mon dard planté dans une patte droite.

Alizée

Bonjour, Bonjour, je m’appelle Clément. je m’appelle Clément. Je suis sur une île déserte, nous avons capturé un tyrannosaure. Il a de très longues griffes et des dents acérées comme des poignards… Au petit matin, Mael et moi allons faire de la plongée. Nous aperce-vons des créatures étranges. Et puis, nous voyons un mégalodon (un requin de la préhistoire). Nous le mesurons, il fait plus de dix mètres de long. Plus tard, c’est la nuit et nous entendons des bruits bizarres (Mael va vérifi er dehors).

Clément

Un jour, Un jour, un enfant vit un mili-un enfant vit un mili-tairetaire qui était en train de faire la première guerre mondiale. Après, il lui dit : “Puis-je aller avec toi ? Il répondit : “Non, tu es trop petit”. Le militaire partit en char tuer les ennemis. L’enfant alla voir sa mère et lui dit : “Maman, je viens de voir un militaire dans son char, il était gros et vert”. Le petit enfant alla manger son repas du soir. Le militaire rentra à la base. Le lendemain matin, il alla chercher son char dans le garage et soudain le char explosa. Le militaire fut blessé. Il alla à l’hôpital et dut se faire opérer du cœur. Ensuite, il guérit et revint à la base. Les autres militaires dirent : “Ah, te voilà enfi n, on peut aller faire la guerre”. Il pouvait mais il ne vou-lait plus.

Antoine

Mon voyage en enferMon voyage en enferTout commença comme ça. Un beau jour d’été, j’étais en train de dor-mir sur ma pelouse. J’étais en plein cauchemar. Ce cauchemar, il était horrible, j’étais dans un monde tout rouge. Et puis, j’étais enfer-mée dans une cage avec des bar-reaux électriques. Il y avait plein de diables qui volaient autour de moi.

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17La vie de l’école

Puis, tout d’un coup, la cage dans laquelle j’étais enfermée se remplit d’eau. Je commençai à me noyer et je n’avais plus d’air dans ma bouche. C’est à ce moment là que je me réveillai. J’avais passé tout l’après-midi à dormir. Il faisait nuit, je me dirigeais vers la maison. Mais elle était fermée. Mais cette fois, ce n’était pas un cauchemar, c’était la réalité. Pendant toute la nuit, j’étais dehors au froid, j’étais congelée. Le jour vint. Ce jour n’était pas comme les autres : Soudain, un démon me sauta dessus. Et puis tout d’un coup, ma mère me sauva et tout se termina.

Léa

Les grandes dentsLes grandes dentsIl était une fois un garçon qui avait deux grandes dents. Il s’ap-pelait Momo. Un jour, il alla chez le dentiste. Ce dernier lui fi t deux propositions :Première proposition : rétrécir la bouche.Deuxième proposition : couper les dents à la meuleuse.Il choisit la deuxième option. Quand il rentra à la maison, il s’aperçut que sa bouche était trop grande. Il retourna chez le dentiste afi n de rétrécir sa bouche. Quand il sortit, c’était un garçon parfait.

Pierre

Les trois trolls de NoëlLes trois trolls de NoëlC’est l’histoire de trois trolls. Le premier s’appelle Nif, le deuxième Naf, le troisième Nouf. Ces trolls ont capturé le père Noël pour dis-tribuer les cadeaux à sa place. Ils veulent aussi mettre le costume du père Noël, mais le problème, c’est qu’il n’y en a qu’un seul. Alors, ils se disputent pour savoir qui sera le chef. Pendant ce temps-là, le père Noël se délivre et donne tous les cadeaux aux enfants. Puis, il arrive derrière les trolls et dit : “Le jour se lève et j’ai donné tous les cadeaux à votre place. Et pour m’avoir cap-turé, je vous jette un sort : Vous disparaîtrez à tout jamais !”

Cécilia

Exploration sous-marineExploration sous-marineIl était une fois une fois une pe-tite fi lle qui voulait toujours faire plaisir à sa mère. Cette petite fi lle avait neuf ans et demi. Elle était née le même jour que son père. Sauf que ce dernier avait disparu en mer au cours d’une exploration sous-marine. Et ce jour d’anniversaire, c’était le lendemain de la fête des mères. Cette petite fi lle, qui s’ap-pelait Lina, qui adorait la mer, se demandait pourquoi elle n’avait plus de père et pourquoi les autres en-fants de sa classe en avaient.

Emma

Les élémentsLes élémentsJe suis le maître de l’eau, mon cousin est le maître du feu et nous devons battre mon frère (le numéro 2). Un jour, il vint nous voir. Je lance l’attaque de la pieuvre : “Tu vas”. ai-je dit. Mais il l’arrêta et il reprit mon attaque pour me dé-truire. Heureusement, un fan qui lit mes BD se sacrifi a et dit : “C’est la dernière fois ! Tu es le plus grand et tu peux…”. Il mourut“Tu peux quoi ?” dis-je.Et mon cousin cria : “Je l’aurai, je l’aurai”.Un jour plus tard, un autre de mes frères, appelé le seigneur du vent ou frère numéro 1 dit à haute voix : “Assemblons les éléments et nous serons plus fort que lui. Le feu, l’eau, la terre et le vent, rassem-blez-vous”. “BOUM” “Ça y est! On l’a battu”. “Non, je suis encore en vie” dit le frère numéro 2, et il lança l’atta-que du volcan en fusion, mon frère numéro 1 n’y résista pas et il mou-rut.“Je le vengerai!” Je m’énervai, et je le tuai enfi n.Nous criâmes soulagés : “Ça y est !”.

Lucas M.

DÉFI TECHNOLOGIQUE

Les élèves du cycle des approfondis-sements (CE2-CM1-CM2) ont partici-pé le 4 juin à un défi technologique regroupant plusieurs écoles. L’objec-tif était de construire un objet fl ottant capable d’avancer seul sur une lon-gueur de deux mètres tout en portant une charge de 100 grammes. L’énergie

électrique n’étant pas autorisée pour la propulsion, ce sont des élastiques qui ont été utilisés pour faire tour-ner les roues à aubes. Par ailleurs, un signal lumineux devait se mettre en marche lorsque le bateau arrivait en fi n de parcours. Un circuit électrique utilisant une ampoule et une pile a donc été conçu par les élèves de CM1 et CM2.

Les élèves ont pu mettre en prati-que les connaissances acquises en électricité et en technologie. Le ba-teau PLME (acronyme de Pierre, Lola, Marion, Emma) a reçu le deuxième prix du public. Trois des cinq réalisations ont réussi le défi . PLME et Léyousa-glenry. Bateaux fabriqués respective-ment par Pierre, Lola, Marion, Emma et Léa, Youna, Sarah, Glenda, Ryad.

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CLASSE DE DÉCOUVERTE À LOCMINÉ

La classe de maternelle de l’école Gustave Siné de Saint-Armel est partie deux jours (lundi 31 mai et mardi 1er juin) à Locminé pour dé-couvrir la ferme maraîchère biologi-que de Brémelin.

En continuité avec le travail mené à l’école sur le potager mis en place cette année, le groupe a préparé un carré de terre, décou-vert de manière sen-sorielle des légumes du jardin par les cou-leurs, le goût, l’odeur, nourrit les animaux de la ferme avec les légu-mes abîmés…

La classe a été sensibilisée au mode de culture biologique et plus largement à un type de vie proche et respectueux

de l’environnement.Tout le monde a beau-coup apprécié ce séjour riche en découverte et a déjà demandé à repartir !

Christelle LE CAM

La vie de l’école18

MARTINE ÉHANNO : COIFFEUSE À DOMICILE

Prozat est allé à la rencontre de Mar-tine ÉHANNO qui exerce le métier de coiffeuse à do-micile. Elle nous fait découvrir son métier.• PROZAT : Quel

a été votre par-cours pour devenir coiffeuse ?

• Martine ÉHANNO : J’ai fait des stages d’une semaine entre l’âge de 15 et 16 ans en entreprise par l’inter-médiaire de l’école. Je suis allée dans deux salons à Vannes. Il y en a un qui m’a prise en stage pour travailler l’été d’après : ça m’a décidée ! Après, j’ai fait deux ans d’apprentissage. Ensuite, j’ai cherché pour continuer à me for-mer car l’apprentissage ne donne droit qu’au CAP. Je voulais obtenir un brevet pour aller plus loin et pour éventuelle-ment avoir la possibilité de m’installer. J’ai commencé à travailler en 1983. J’ai été salariée 17 ans dans le même salon à Vannes avant de m’installer à mon compte.

• PROZAT : Qu’est-ce qui vous a fait sauter le pas ?• Martine É. : Beaucoup de choses, notamment acquérir une indépendan-ce. Je me suis installée en juillet 2003. Puis, Clément, mon fi ls, étant petit, je pouvais m’en occuper en adaptant mes journées de travail.

• PROZAT : Comment organisez-vous vos journées de travail ?• Martine É. : Je commence générale-ment entre 8h30 et 9h, tout dépend où

habitent mes clients. Je me déplace sur les communes de Saint-Armel, Le Hézo, Surzur, Sarzeau, Le Tour du Parc, Saint-Gildas de Rhuys, Noyalo, Theix et jusqu’à Vannes. Aujourd’hui, c’est le bouche à oreille qui me fait connaître. Je coiffe les femmes, les hommes et les enfants. Parfois, deux voisines s’arrangent pour être coiffées en même temps.Je travaille du lundi au samedi. Et tous les vendredis après-midi, j’interviens dans une maison de retraite de Theix. Les grands-mères guettent mon arrivée pour savoir qui sera la première coif-fée.

• PROZAT : N’est il pas plus compli-qué d’être coiffeuse à domicile au niveau organisation ?• Martine É. : Non, il y a du maté-riel très adapté aujourd’hui. La pre-mière fois que je dois me rendre chez une cliente, je discute avec elle avant au téléphone ou je vais la rencontrer auparavant. Comme ça je vois la cou-leur qu’elle désire car il m’est arrivé qu’une cliente me dise qu’elle voulait une couleur châtain et qu’au fi nal c’est du blond qu’elle souhaitait. Je me mé-fi e maintenant, je suis habituée, j’em-mène toute une panoplie de couleurs.

• PROZAT : Quels sont les avantages de votre métier ?• Martine É. : En travaillant à domicile on est libre de ses horaires, d’organiser son emploi du temps : c’est très souple. Par exemple, entre deux rendez-vous je peux en profi ter pour bricoler chez moi ou faire une course. Mais, je n’ai pas la possibilité de le faire tous les jours.

• PROZAT : En été, est-ce que vous constatez une augmentation de vo-tre activité ?• Martine É. : Non, car j’ai des clients qui partent en vacances et mes clients

d’été qui arrivent. De ce fait, il y a un rééquilibrage. J’en profi te également pour prendre des vacances.

• PROZAT : Êtes-vous originaire de Saint-Armel ?• Martine É. : Non, je suis née à Laval. Mon papa est venu travailler à Vannes quand j’avais 6 ans. Puis, par la suite, mes parents ont fait construire à Saint-Armel en 1979.

• PROZAT : Vous impliquez vous dans la vie associative ?• Martine É. : Actuellement, je suis trésorière de l’amicale laïque.

Propos recueillis par Johan PONDARD

DU NOUVEAU À LA BIS-CUITERIE DES VÉNÈTES

L’artisan biscuitier, Frédéric OHAYON quitte Saint-Armel pour s’installer au Québec ; à partir du 30 juin, Xa-vier GICQUEL le remplace. Ce nouvel artisan armelois travaillait déjà dans l’industrie alimentaire dans la région de Poitiers. Costarmoricain et à la re-cherche d’une activité artisanale dans son domaine professionnel, il a répon-du très favorablement à l’offre de ven-te de la biscuiterie bretonne. Depuis le début du mois de juin il confectionne des produits en compagnie de Frédéric OHAYON qui lui transmet son savoir et ses secrets de fabrication. Xavier GIC-QUEL veut continuer à produire les moelleux, les sablés et créer d’autres produits artisanaux à l’avenir. Il vous invite à venir goûter ses biscuits dès le mois de juillet.

M.C. POTEL

Le coin des entreprises

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HÉBERGEMENT• Gîtes, maisons - Arnaud BINET

9 rue du Four ST-ARMEL - 06 13 14 39 48

• Chambres d’hôtes Villa Azalée René LE BRIS - 37 rue Murieu

Douar en Lasné - ST-ARMEL 02 97 43 90 85 - 06 11 78 76 02• Gîte AUBERT

Gîte, maison - Marcelle AUBERT 6 route de Penvins - ST-ARMEL 02 97 26 48 04

• Gîte LE QUERRE - Gîtes, maisonsFlorence LE QUERRE - 10 route du Bondro en Lasné - ST-ARMEL02 97 43 90 42 - [email protected]

• Gîte PITOIS - Gîtes, maisons Gaston PITOIS - 38 route de Penvins ST-ARMEL - 02 97 26 49 67

• Gîte ROUILLEC - Gîtes, maisons Eugène ROUILLEC 30 route de la Côte - ST-ARMEL02 97 26 46 03 - [email protected]

• Kistinic - Gîtes, maisons Paul LE CLANCHE - 94 route du Passage - ST-ARMEL - 02 97 26 43 10

[email protected]• Gîte, maison - Léopold LE TEUFF

Le Bourg - ST-ARMEL 02 97 39 70 52

• Meublé Ile de Tascon Christian LE MENACH

Ile de Tascon - ST-ARMEL 02 97 26 48 62 - 06 86 40 40 61• Gîte, maison - Yannick LE STRAT

34 route du Passage ST-ARMEL - 02 97 26 43 96

LES ENTREPRISESALIMENTATION• Biscuiterie des Vénètes

Biscuiterie - Xavier GICQUEL17 route de St-Colombier - ST-ARMEL

02 97 43 91 21 - 06 74 54 52 54 [email protected]• Boulangerie biologique

LE JOUBIOUX Philippe - Le Bourg ST-ARMEL - 02 97 26 49 77

• Vente de viande à la fermeChristian LE MENACH Ile de Tascon - ST-ARMEL02 97 26 48 62 - 06 86 40 40 61

• Vente de viande à la fermeAlain Le Digabel - Route de Bel Air ST-ARMEL - 02 97 26 42 75

BEAUTÉ• Coiffure EHANNO

Martine EHANNO - 26 rue Lann Borzat - ST-ARMEL02 97 43 90 46 - 06 81 86 52 01

CAFÉS, RESTAURANTS, RÉCEPTIONS• BARA BREIZH - Crêperie

David PERESSE - 35 route de Penvins ST-ARMEL - 02 97 26 46 52Ouvert tous les jours sauf mardi soir et mercredi

• Café GUYON - Claude GUYON7 place de l’Église - ST-ARMEL02 97 26 41 01

• Le Moulin à CaféCafé, boulangerie, pâtisserieÉric LE JOUBIOUXLe Bourg - ST-ARMEL02 97 26 41 43 - Fermé le lundi

• Le Chevalier Gambette Hôtel*** 19 route de St-Colombier ST-ARMEL - 02 97 43 94 03www.hotelchevaliergambette.fr

CULTURE, LOISIRS, SPORTS• Oh Bonheur des Gosses !

Parc de loisirs pour enfants et adultes.Lina CHANUT - Direction Le Tour du Parc - ST-ARMEL02 97 43 90 38 - 06 47 82 74 49• Kayak de mer - Gildas LE BOU-LICAUT - Le Passage - ST-ARMEL02 97 26 48 21

BRICOLAGE, JARDINAGE• Brocante Marie-Christine LE GOFF

Le Clos Salomon - ST-ARMEL02 97 26 41 11

• L’Atelier de Sophie - Meubles 4 Clos Salomon - ST-ARMEL 02 97 43 94 80

• Horticulture - M. et Mme PONDARDClos Sapin - ST-ARMEL02 97 26 40 87

• Paysagiste - Roland JOUAN Vache Enragée - ST-ARMEL02 97 26 47 08

• S.C.E.A. TasconnaisePaysagiste - M. LE MENACHIle de Tascon - ST-ARMEL02 97 26 42 13

• TERRES DU MONDE - Meubles M. et Mme Marc LEBLOND - Le Clos Salomon - ST-ARMEL - 02 97 43 90 06

IMMOBILIER, BÂTIMENT, TRAVAUX PUBLICS• Menuiserie charpente

Jean-Claude MARCHAND - 13 route

Clos Lasné - ST-ARMEL02 97 26 46 33

• PEDRONO Menuiserie Richard PEDRONO - Clos Salomon ST-ARMEL - 02 97 26 48 90

• SARL Daniel LE ROUX Peinture28 rue Lann-Borzat - ST-ARMEL 02 97 26 49 06 - 06 08 22 68 57

• TRAD’INOV Maçonnerie Abdelouahed AZOUZ - Route de Bel Air - ST-ARMEL

02 97 26 40 96 - 06 32 08 62 44• RHUYS + - Joël DUFOUR - 27 route

de la Côte - ST-ARMEL 02 97 43 93 68 - 06 80 83 33 22 [email protected]• RHUYS Métal 62 route de Tascon

ST-ARMEL - 02 97 43 93 43

SERVICES• Informatique - Annick DUFOUR 27 route de la Côte - ST-ARMEL 02 97 43 93 68 - 06 80 83 33 22 [email protected]• Dépoussiérage et désinfection

Frédéric MORICE - Le Vandour ST-ARMEL - 06 16 72 15 88

• Imprimerie, publicité Patrick GICQUEL - 5 rue Paludier ST-ARMEL - 02 97 26 43 48

• Services à la personne - Petits travaux extérieurs et intérieurs CESU (Chèque Emploi Service Universel)Yves LE JOUBIOUX - 06 86 21 97 05

• Services à la personne SARL AGAPANTHE - Entretien de jardin (TVA 5,5, crédit d’impôt) Route de Kerperdrix - ST-ARMEL

SANTÉ • Infi rmières - Laurance CLAUDE,

Muriele GUERBER, Sylvie JOBARD 02 97 41 35 92

EXPLOITATIONS OSTREICOLES• Ostréiculteur - Christophe LE GAL

Lasné - ST-ARMEL - 02 97 26 46 05• Le Vivier de Rhuys - Ostréiculteur

Yannick PIERRE - 98 route de tascon ST-ARMEL - 02 97 26 45 07

• Les Parcs du PassageOstréiculteur - Yannick LE JOU-BIOUX - Le Passage - ST-ARMEL02 97 26 48 57

PALUDIER • Paludier - Olivier CHENELLE

Lasné - ST-ARMEL - 06 32 65 15 72

Carnet d’adresses19

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Mot du Maire

Comme tous les ans, les mois de mai et

juin sont très animés par les fêtes organisées par les associations ar-méloises. Je voudrais féliciter tous les béné-voles qui ont œuvré à

la réussite de la fête des 2 cales et du petit passeur, du tour du Bled de Ka-malah, du fest-noz de Loisirs et cultu-re, de la fête du vélo organisée par le club des retraités Saint-Armel/Le Hézo et le comité des fêtes du Tour du Parc, ce qui a aussi permis d’inaugu-rer la nouvelle section du plan vélo de la communauté de communes. Cette manifestation sera sans doute reprise l’an prochain et j’espère que nous ver-rons plus d’Arméloises et d’Armélois se joindre à cette fête du vélo. Le festi-val Armélodik a été aussi cette année d’une grande qualité. Bravo à nos jeu-nes qui ont su rebondir en réinstallant ce festival au centre du bourg.

Cela fait maintenant plusieurs années que la municipalité avait demandé aux associations de créer un comité des fêtes afi n de mettre en commun les forces, le matériel et les fi nance-ments. Après une première tentative et la création d’un comité du matériel, le comité de coordination a vu le jour et un nouveau président, monsieur Joël MARREC a pris les rênes de cette nouvelle association à qui je souhaite de grandes réussites et une longue vie.

Dans le précédent Prozat, je vous in-

formais que les travaux du champ de foire pourraient commencer en juin. Suite à un retard dû aux appels d’of-fres, les travaux ne devraient com-mencer que courant septembre.

Les travaux du giratoire du Clos Salo-mon sont maintenant terminés, nous allons maintenant participer au suivi des travaux du rond-point de Saint-Colombier. Nous allons aussi remettre en état le chemin du Clos Carré.

Nous allons reprendre pendant l’été le réseau d’eaux pluviales de la route de la Côte et de la rue des Paludiers puis ensuite nous referons le tapis routier. Les travaux de réfection du réseau d’eau de la rue du Pusmen devraient commencer après l’été.

Nous avons installé sur le terrain com-munal, route de Tascon, des poteaux de volley-ball ; avis aux amateurs, pourquoi pas un tournoi de quartier ?Nous avons tenu une deuxième réu-nion de quartier, après celle du Passa-ge de l’an dernier. Merci aux habitants de Lasné d’avoir été si nombreux pour cette réunion de bonne tenue.

J’ai constaté que malgré les différents rappels que nous effectuons dans le Prozat, certains parmi nous ne res-pectent pas les arrêtés préfectoraux concernant le désherbage et conti-nuent l’emploi des produits phytosa-nitaires dans les fossés. Ils encourent de lourdes amendes. Un autre arrêté qui n’est pas respecté et que nous rap-pelons aussi régulièrement est celui des horaires pendant lesquelles nous

pouvons employer tondeuse et autre appareil bruyant. Merci de penser à notre environnement et à la tranquil-lité de nos voisins et amis.

Depuis le départ d’Anne et Marcel LE DU, nous attendions la venue d’un nouveau maraîcher. Je souhaite la bienvenue à Thomas et ses légumes BIO sur notre marché hebdomadaire.

Je vous souhaite de très bonnes va-cances, une bonne lecture et je vous retrouve dans le prochain numéro de Prozat.

Le Maire, Dominique PLAT

DÉCÈS DE RENÉ

Dimanche 27 juin, Monsieur René LE DIGABEL nous a quittés accidentel-lement en revenant d’Enezy, ce petit îlôt devant Tascon où il aimait tant aller à la pêche et se ressourcer. René a commencé son action au service de la municipalité en 1959 comme conseiller, avant de devenir en 1989 premier adjoint puis maire de 1995 à 2001. Il a été mon prédécesseur. En 2008, j’ai été très heureux, lors des cérémonies pour les 150 ans, de pouvoir lui remettre la médaille de la commune, que nous avions fait édi-ter à cette occasion, pour toutes les actions qu’il a menées durant ses 42 ans de mandats électifs. Au nom de la commune et aussi à titre personnel, je tiens à rendre hommage à Monsieur René LE DIGABEL qui, par ses qualités et sa personnalité, a su se faire appré-cier de tous.

Le Maire, Dominique PLAT

20

Remise de la médaille de Saint Armel aux maires lors de la fête des 150 ans de la commune

Page 21: LE PASSAGE, uune scène ne scène eentre ciel et merntre ...cdn2_3.reseaudescommunes.fr/cities/236/documents/v... · ter à la cale. Mais voilà, la troupe est nombreuse et la scène,

21Conseils Municipaux

COMPTE RENDU DUCONSEIL MUNICIPAL DU 26 MARS 2010

- Étaient présents : Dominique PLAT, Brigitte GUEDON, Yves LEVESQUE, Christian LE MENACH, Alain SOREL, Agnès VALIN, Jean-Marc PONDARD, Laurence MARESCAUX, Roland MOUROT, Véronique PALMER, Alain JAMOIS.

- Absents excusés : Jean-Marc LE CLE-ZIO (pouvoir à Dominique PLAT) Mar-tine SAINTOBIN (pouvoir à Brigitte GUEDON) François BERNARD (pouvoir à Christian LE MENACH)

- Secrétaire de séance : Laurence MARESCAUX

Après lecture, le compte rendu de la pré-cédente séance est adopté à l’unanimi-té. Le Maire demande le rajout du point suivant à l’ordre du jour : - demande de subvention au Conseil Gé-

néral pour l’aide à la diffusion du spec-tacle vivant.

Le Conseil municipal, à l’unanimité, donne son accord pour le rajout de ce point à l’ordre du jour.Demande de subvention au conseil Gé-néral pour l’aide à la diffusion du spec-tacle vivant.Yves LEVESQUE rappelle que le dimanche 28 mars la commune organise la diffu-sion d’un spectacle vivant alliant mu-sique et poésie “Dans ma maison vous viendrez” présenté par la Compagnie Ni plus ni Moins. Il fait savoir que pour cet-te diffusion la commune peut bénéfi cier d’une subvention du Conseil Général.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal sollicite l’octroi d’une subvention dépar-tementale pour la diffusion de ce spec-tacle.

Vote du Compte de Gestion 2009 Commune

Christian LE MENACH présente le compte de gestion 2009 qui s’élève à :- section de fonctionnement : total dé-

penses : 433 493,56 €- total recettes : 555 518,25 € d’où un

excédent de 122 024,69 €- section d’investissement : total dépen-

ses : 146 768,49 €- total recettes : 216 065,96 € d’où un

excédent de 69 297,47 € Il précise que les restes à réaliser en section d’investissement s’élèvent à :- Dépenses : 167 306,54 €

- Recettes : 11 000,00 € d’où un défi cit de 156 306,54 €

Le besoin de fi nancement de la section investissement est donc de 87 009,07 € (156 306,54 € - 69 297,47 €).

Par 14 voix pour, le Conseil municipal vote le Compte de Gestion 2009 de la Commune.

Vote du Compte administratif 2009 Budget Commune

Christian LE MENACH présente le compte administratif 2009 qui reprend les chif-fres du compte de gestion.

Par 12 voix pour sur 12 voix exprimés, le Conseil Municipal vote le Compte Admi-nistratif 2009 de la Commune.

Affectation du résultat 2009 Bud-get Commune

Christian LE MENACH précise que compte tenu des résultats du compte adminis-tratif et du besoin de fi nancement indi-qué ci dessus, l’affectation suivante du résultat 2009 est proposée :- vers l’investissement (Art 1068) :

87 009,07 €- vers le fonctionnement : 35 015,62 €.

Par 14 voix pour, le Conseil municipal vote l’affectation du résultat indiqué ci-dessus.

Vote du taux des taxes communales 2010

Le Maire propose une augmentation de 2 % du taux des taxes communales, afi n de prendre en compte l’augmentation du coût de la vie et des charges supplé-mentaires revenant aux communes. Le produit des contributions directes 2010 sera donc de 296 708 € soit 5 782 € de plus que le produit attendu.

Par 12 voix pour et 2 abstentions, l’aug-mentation du taux des taxes communa-les 2010 de 2 % est votée par Conseil Municipal.

Vote des subventions 2010

Brigitte GUEDON présente les demandes de subvention 2009 faites par les asso-ciations.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal vote les subventions suivantes :- CCAS : 3 000 €- La Lasnéroise, A.R.I.T., Kamalha, Club

des Retraités : 50 € - Restos du cœur, banque alimentaire,

Croix-Rouge, Union Départementale

des Sapeurs Pompiers, Comice Agrico-le, N.A.F.S.E.P., Ligue contre le Cancer, Donneurs de Sang, Eaux et Rivières : 60 €

- Comité de Coordination : 60 €- Amicale Laïque (fonctionnement) :

700 €- Loisirs et Culture (administration) :

840 €- U.S. Saint-Armel/Le Hézo : 840 € (ad-

ministration), 300 € (feu d’artifi ce), 100 € (foot-boules)

- Associations des Musiciens itinérants : 500 € pour l’organisation du Festimer

- Armélodick : 350 €- Vélo sports de Rhuys : 700 € (course

cycliste)- Participation Sorties Pédagogiques Éco-

le Saint-Armel/Amicale Laïque : 280 € (20 € par élève : 14 élèves).

- Participation Sorties pédagogiques Col-lège de Rhuys : 360 € (20 € par élève : 18 élèves).

- Participation frais de scolarité Chambre des Métiers : 40 € (20 € par élèves : 2 élèves).

- Participation frais de scolarité BTP Formation : 40 € (20 € par élève : 2 élèves)

- Tennis Club de Sarzeau : 110 € (10 € par enfant mineur sur attestation d’ins-cription ou présentation licence).

Club de karaté/shoshin : malgré l’annu-lation du déplacement en Estonie pour le championnat du monde, le conseil municipal maintien son engagement de soutien. Le montant sera déterminé ul-térieurement.

Vote du Budget Primitif 2010 Commune

Christian LE MENACH présente le bud-get primitif étudié en commission des fi nances qui s’équilibre en recettes et en dépenses à :- section de fonctionnement :

536 963,62 €- section investissement :

301 850,54 €.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal vote le budget primitif 2010.

Vote du Compte de Gestion 2009 Mouillages

Christian LE MENACH présente le compte de gestion 2009 du budget mouillages qui s’élève à :- section de fonctionnement :

total dépenses : 43 031,58 €- Total recettes : 116 926,77 € d’où un

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22Conseils Municipaux

excédent de 73 895,19 €- section d’investissement :

total dépenses : 6 298,50 €- Total recettes : 15 970,06 € d’où un

excédent de 9 671,56 €.

Par 12 voix pour, le Conseil Municipal vote le Compte de Gestion 2009 du bud-get Mouillages.

Vote du Compte Administratif 2009 Mouillages

Christian LE MENACH présente le Compte Administratif 2009 du budget Mouillages qui reprend les chiffres du Compte Admi-nistratif.

Par 12 voix pour sur 12 voix exprimés, le Conseil Municipal vote le Compte Admi-nistratif 2009 du Budget Mouillages

Placement en Compte à Terme budget Mouillages

Christian LE MENACH précise qu’afi n d’éviter d’avoir à réaliser un emprunt lorsque le matériel utilisé pour les mouillages (barge, annexe, moteurs de barge et d’annexe, véhicule) seront à remplacer, la commune a réalisé en 2009, un placement des fonds disponi-bles en SICAV Monétaires sur une durée de 12 mois renouvelables. Ce placement sera donc à renouveler cette année et propose de renouveler ce placement pour une durée de 1 an.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal donne son accord pour renouveler pour une durée de 1 an le placement à comp-te à terme du budget Mouillages.

Affectation du résultat 2009 bud-get Mouillages

Christian LE MENACH rappelle les résul-

tats du compte administratif 2009 et les résultats de la section fonctionnement et investissement.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal vote l’affectation suivante du résultat 2009 :- Vers le fonctionnement art. 002 :

73 895,19 €- Vers l’investissement art 001 :

9 671,56 €.

Vote du Budget Primitif 2010 Mouillages

Christian LE MENACH propose, afi n de réduire les excédents, en accord avec la Commission Mouillages : - d’appliquer une réduction de 30 % sur

la redevance 2010 pour les plaisanciers et les pêcheurs à pied.

- de fi xer la contribution maximum à 450 € pour les barges ostréicoles.

La situation sera réévaluée l’an prochain. Le budget Primitif 2010 s’équilibre en recettes et en dépenses à :- section fonctionnement :

102 995,19 €- section investissement : 75 671,56 €.

Par 14 voix pour, le conseil munici-pal vote le budget primitif 2010 des Mouillages.

Achat de matériel

Alain SOREL explique qu’afi n d’éviter de louer des équipements pour les travaux en hauteur lorsque les employés com-munaux doivent, par exemple, couper des branches cassées et pour permettre l’élagage de la haie du terrain de foot-ball par le personnel communal, il est nécessaire d’acquérir une tronçonneuse et un taille-haies sur perche. Les devis reçus sont examinés.

Par 14 voix pour, le Conseil Municipal donne son accord à l’acquisition du ma-tériel suivant aux Ets Flohic :- une perche élagueuse HT 131 :

672,00 € HT- un taille haies de 0 à 135 degrés :

257,00 € HT.Un rappel des consignes de sécurité sera fait aux agents communaux avant la pre-mière utilisation de ce matériel.

Désignation des représentants du conseil municipal au comité de coordination

Brigitte GUEDON rappelle que depuis plusieurs années la municipalité et des associations ont mis en place des festi-vités auxquelles ont participé plusieurs associations. Le résultat de ces anima-tions a ensemble et nous a conduit à réfl échir sur un projet de création d’un comité de coordination ayant pour objet l’organisation de fêtes communes et la gestion du matériel inter-associatif. Un groupe de travail a élaboré des projets de statuts et de règlement intérieur.

Brigitte GUEDON précise que l’article 8 des statuts du comité de coordination prévoit que 3 conseillers municipaux soient membres actifs du comité et fait appel aux candidatures. Brigitte GUE-DON, Véronique PALMER et Roland MOU-ROT sont candidats pour représenter le conseil municipal.

Par 14 voix pour, le conseil municipal accepte les candidatures de B. GUEDON, V. PALMER et R. MOUROT.

Questions diverses

Néant.

Fin de la séance à 22h25.

L’état-civil

ÉTAT-CIVIL ST-ARMEL

Naissances Mariages• Aucune • Aucun

Décès• le 9 mars 2010 :

Lucienne JOUAN née LE MENACH, 71 Route de Tascon

• le 16 mars 2010 : Elisabeth JUMEAU née BUISSON, 30 rue Lann Borzat

• le 22 mai 2010 : Thérèse SAULNIER née SINE, 8 rue de la Mairie

• le 27 juin 2010 : René LE DIGABEL ??

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23Notre marais et son paludier

RENCONTRES SUR LE MARAIS

Depuis maintenant huit printemps, la Saline de Lasné revit, et favorise la présence d’une faune variée et fi dèle.En exclusivité aujourd’hui, la paludière et le paludier vous présentent les témoignages bouleversants des êtres qui la peuplent.Pour ne pas être accusés de déformer les propos que nous avons entendus au sein du peuple palustre, nous avons pré-féré leur donner la parole : • Paludière et paludier : Madame l’Avocette, bonjour ! Vous avez été une des premières, en 2003, à venir ni-cher et élever vos petits sur la saline. Pourquoi cet em-pressement ?

• Madame Avocette : Nous, les Avocettes à nuque noire, sommes un peu les pionniè-res des marais. Des aven-turières, en quelque sorte ! (Rires)…Nous ne sommes pas regar-dantes sur l’esthétique, car il est vrai qu’au départ, l’ab-sence de végétation nous donnait un peu l’impression d’alunir !

• Paludière et paludier : Mais la présence humaine per-manente aurait pu, comme l’affi rmaient les naturalis-tes, vous dissuader de vous installer. Pourquoi cet en-gouement, alors ?• Madame Avocette : N’allez-vous donc jamais comprendre que nous n’avons rien contre vous ? Bien sûr, il faut que vous nous respectiez ! Mais votre présence est plutôt rassurante, voire dissuasive vis-à-vis de certains prédateurs…

• Paludière et paludier : À nos côtés, une autre invitée, Madame la Sterne Pierregarin, de son petit nom, Hi-rondelle de mer. Vous semblez trépigner d’impatience ! Avez-vous quelque chose à ajouter à ce sujet ?

• Madame Sterne : Plutôt deux fois qu’une ! Connais-sez-vous beaucoup d’endroits où des hommes tirent profi t de la nature sans lui nuire ? Plus que cela, même. Ici, on nous chouchoute ! (Rires) Aucun risque que nos nids soient noyés, car

les niveaux d’eau sont parfaitement régulés.Imaginez : nous revenons chaque année d’Afrique, et après huit mois d’absence, nous retrouvons immuablement cette minuscule terre bretonne…

• Paludière et paludier : Mais quel est le but de votre visite ?• Madame Sterne : À votre avis, que fait-on lorsqu’on se sent bien ? Des bébés, bien sûr ! (Rires…) D’ailleurs, nous

fêterons cette année l’envol du millième poussin !Rendez-vous compte, ce site anthropique(1) comptabilise le meilleur taux de jeunes à l’envol de toute la Bretagne… Et nous constituons ainsi la plus grande colonie de Sternes de Bretagne ! (200 couples)

• Paludière et paludier : Quelles bavardes ces Sternes ! Tournons-nous maintenant vers une autre star de la Saline. Madame l’Échasse, bienvenue à vous. Avec vos immen-ses pattes, à quelle famille d’oiseaux appartenez-vous donc? Et d’où nous venez-vous ?

• Madame Échasse : Bonjour ! Com-me mon nom l’indique, je suis un petit échassier, de la famille des limicoles. C’est-à-dire que je fréquente les limons, les vases, tout comme ma copine l’avo-cette d’ailleurs. J’hiverne en Afrique de l’Ouest, et j’arrive sur la saline en avril.

• Paludière et paludier : Mais vous êtes si nombreux sur la saline, comment parvenez-vous à vous supporter ?

• Monsieur Che-valier Gambette : C’est grâce à l’abon-dance de nourriture, liée aux faibles ni-veaux d’eau, et au fait que nous dispo-sons chacun d’outils spécifi ques pour nous alimenter, induisant une absence de com-

pétition trophique(2). Aussi, nous nous protégeons mutuelle-ment des prédateurs. L’entraide idéale, pour ainsi dire !

• Paludière et paludier : Ah ! Nous pourrions peut-être en prendre de la graine ! (Rire général)Bon, nous allons vous laisser vaquer à vos occupations. Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos ques-tions.Toutes nos excuses à la centaine d’espèces emplumées que nous n’avons pas interviewé aujourd’hui, et un grand salut aux absents qui sont en ce moment dans des contrées plus septentrionales, mais qui nous ont tout de même envoyé, par mail, quelques clichés. (Hé oui, les oiseaux aussi vivent avec leur temps !)

Audrey FOUCHER et Olivier CHENELLE

(1) adjectif / Se dit d’un paysage, d’un sol, d’un relief dont la formation résulte essentiellement de l’intervention de l’homme.

(2) adjectif / (grec trophê, nourriture) Propre à l’alimentation ou qui concerne celle-ci. Qui est relatif à la nutrition d’un individu, d’un tissu vivant.

Avocette avec ses petits.

Échasse blanche

Monsieur Gambette.

Sterne Pierregarin avec ses petits.

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MAIRIE : 02 97 26 40 72

COLLECTE PAPIERSET ENCOMBRANTS

EN PORTE À PORTE PAPIERS

14 et 28 juillet11 et 25 août

8 et 22 septembre

ENCOMBRANTS7 et 21 juillet

4 et 18 août 8 septembre

La déchetterie de Bodérin, accepte tous les déchets, végétaux, encombrants,

gravats, verre…Ouverte de 9h00 à 12h00 et de 14h00

à 18h00 tous les jours sauf le dimanche après-midi.

COLLECTE DES ORDURES MÉNAGÈRES

Mois de juillet et août : le lundi, mercredi et jeudi

Septembre, octobre et novembre : le lundi et le jeudi.

PERMANENCES LE MAIRE

Sur rendez-vous etle samedi de 10h00 à 12h00

BRIGITTE GUÉDON (1e adjointe)Le lundi de 10h00 à 12h00

YVES LEVESQUE (2e adjoint) Le Samedi de 10h00 à 12h00

CHRISTIAN LE MÉNACH (3e adjoint)Le vendredi de 14h00 à 16h00 (sur rendez-vous)

ÉRIC HOUSSIN (4e adjoint) Le lundi au jeudi à partir de 18h30(sur rendez-vous)

HEURES D’OUVERTURE DE LA MAIRIETous les matins (samedi inclus)de 9h00 à 12h00

Lutte contre le bruitExtrait de l’arrêté de M. le Préfet du Morbihan en date du 26 juin 1990Article 5 : Les travaux de bricolage ou de jardinage réalisés par des particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore, telles que tondeuses à ga-zon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scies mécaniques ne peuvent être effec-tués que : • les jours ouvrables : de 8h30 à 12h00 et

de 14h00 à 19h30,• les samedis : de 9h00 à 12h00 et

de 15h00 à 19h00,• les dimanches et jours fériés :

de 10h00 à 12h00.