le numérique

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Novembre 2015 - n°35 Le numérique

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N o v e m b r e 2 0 1 5 - n ° 3 5

Le numérique

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Directeur de la publication : Yvon BERLAND / Directeur de la rédaction : Patrice VANELLERédactrices en chef : Delphine BUCQUET, Aude CASTILLE / Conseiller : José SAMPOLRédaction : Claudie GALNON, Franck GONZALEZ / Infographistes : Frédéric ESCALIER, Isabelle ROULET, Rémi MOLLARD. / Conception graphique : Amandine COMTE / Imprimerie Aix-en-Provence : Direction déléguée à l’exploitation et à la logistique - Pilotage des systèmes d’impression - Franck Esménard

Aix-Marseille Université - 58 bd Charles Livon - 13284 Marseille Cedex 07Tél. : 04 91 39 65 00 - Fax. : 04 91 31 63 74 / [email protected] / www.univ-amu.frCPPAP N° 0904 B 05378 / Tirage : 3 434 ex. / Dépôt légal : novembre 2015 / ISSN : 2259-2091Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses représentants est illicite (art. A du Code de la Propriété Intellectuelle).

Illustration en couverture : Rémi Mollard

n°35

L e d o s s i e r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AMU, une université connectée ...................................................

L a v i e d e s C o n s e i l s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Décisions des conseils .....................................................................

A u c œ u r d e s c a m p u s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les 10 ans du Master LEA ...............................................................

Soirée des champions : l’union fait la force ! ..............................

M é t i e r s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Au contact de nos étudiants, les personnels des BVE créent le lien

À l ’ h o n n e u r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dominique Maraninchi ..................................................................

L a v i e d e s l a b o s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Publication de J. Lefèvre, N. Girard .............................................

Publication de S. Maljean-Dubois, E. Truilhé-Marengo, M.

Hautereau-Boutonnet .....................................................................

Publication de K. Baranger, A. Bonnet, A. Bernard, M.

Khrestchatisky, S. Rivera .......................................................................

L a s c i e n c e p o u r t o u s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La fièvre Q, un vecteur de cancer ...............................................

E n s e m b l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Semaine AMU-entreprises 2015 : un programme des plus riches ..

P a r o l e s d ’ e x p e r t s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . OpenAIRE : les contenus d’OpenEdition compatibles avec H2020 .

B r è v e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

p.04p.04

p.12p.12

p.16p.16

p.17

p.18p.18

p.21p.21

p.22p.22

p.22

p.23

p.24p.24

p.26p.26

p.28p.28

p.30

Au cœur des campusp.16

Le dossier p.4

La sciences pour tousp.24

Brèvesp.30

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L’ère du numérique constitue un défi pour les établissements d’enseignement supérieur. L’appropriation sociale d’Internet par tous les usagers, la nouvelle génération d’étudiants « natifs du numérique » amènent les établissements à se questionner sur la nécessaire transition numérique. L’enjeu est d’importance car le numérique, au-delà de la dimension outil, est un levier de la performance d’un établissement tant par sa capacité d’accompagnement des étudiants, des enseignants-chercheurs et des BIATSS dans leurs activités quotidiennes que par sa capacité de simplification et d’optimisation de la vie administrative.

Aix-Marseille Université a, dès sa création, engagé les procédures d’harmonisation des outils et des pratiques afin de stabiliser plusieurs éléments fondamentaux du système d’information (inscriptions, paye, infrastructures,…).

En 2014, il est apparu indispensable d’élaborer le Schéma Directeur du Numérique (SDN) afin d’être en capacité de maîtriser la transition numérique.

Le SDN, pleinement en cohérence avec les objectifs stratégiques d’AMU, répond à 2 enjeux : réussir la mutation des métiers et des usages dans tous les champs d’activité (formation initiale et continue, recherche, relations internationales,….) mais également pour la gestion et le pilotage ; réunir les conditions de mise en œuvre opérationnelle de la stratégie numérique sur les plans organisationnels, techniques et économiques.

A l’issue d’un travail collectif, le SDN a abouti à l’identification d’une cinquantaine de projets avec une programmation pluriannuelle de 2015 à 2020.

Vous trouverez dans les pages qui suivent une synthèse de la trajectoire numérique d’AMU.

Ne perdons pas de vue que le numérique est l’affaire de tous. Des efforts très significatifs sont accomplis par de nombreux acteurs : enseignants-chercheurs, BIATSS, étudiants répartis dans les différents services centraux, services communs et dans les composantes. A cet égard, l’élaboration du SDN a mobilisé en 2014 près de 200 personnes pendant 6 mois et les 26 projets engagés en 2015 donneront lieu à plus d’une centaine de réunions auxquelles près de 300 personnes auront participé.

Cette synergie entre tous les acteurs est le meilleur garant pour relever le défi.

Gérard SoulaVice-président chargé du Système d’information

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

AMU,une université connectéeLe numérique est un enjeu à mul-tiples facettes pour Aix-Marseille Université. Avec 74 000 étudiants et 8 000 personnels répartis sur 54 sites, AMU doit mettre en place des infrastructures et un sys-tème d’information adaptés à la dimension de l’établissement. En tant qu’acteur majeur de la formation, l’université a pour mis-sion de proposer des enseigne-ments conformes aux nouveaux besoins, en termes de ressources pédagogiques et de formation à distance. AMU veille également à mettre à disposition de ses agents et enseignants-chercheurs les meilleurs outils, pour faciliter l’accomplissement de leurs mis-sions et travaux de recherche au quotidien. Enfin, à l’heure où la communication passe par le numérique, AMU cherche à ren-forcer sa présence sur internet et les réseaux sociaux, qui consti-tuent une formidable vitrine pour l’établissement. L’outil numérique constitue aujourd’hui un rouage essentiel du développement de l’université.

Une grande réflexion autour du numériqueDepuis 2012, l’université pilote de nombreuses actions pour construire, améliorer et renfor-cer le système d’information de l’établissement. Forte de cette volonté, AMU a mis en place un

Conseil d’orientation du système d’information (COSI). Il s’agit d’un organe consultatif, sollicité pour examiner les grands axes de développement du système d’information d’AMU. Dans un souci de cohérence et d’effica-cité, le fonctionnement en mode « projet » a été adopté pour mener l’ensemble des actions avec efficacité. Chaque projet est ainsi porté par un groupe de travail réunissant des repré-sentants de tous les acteurs concernés par la mise en œuvre de l’action, personnels comme étudiants, avec une importante contribution des services cen-traux, des services communs et des composantes. La gouver-nance procède ensuite à une analyse des éléments techniques, financiers et organisationnels issus du travail des groupes projets, avant son déploiement.

Progressivement, de nombreux services numériques ont ainsi été mis en place au sein de l’établis-sement, parmi lesquels le logiciel Abyla pour la gestion du patri-moine, la plateforme Ipro pour la gestion des stages, le logiciel SIFAC pour la gestion financière et comptable ou encore ROF, le référentiel de l’offre de formation d’AMU. A la naissance d’AMU, nombreux sont les outils à avoir connu une importante mise à jour. Les bases Apogée ont par

exemple été harmonisées, afin de permettre l’inscription et la gestion des dossiers des quelques 71 000 étudiants de l’époque. L’environnement numérique de travail a été unifié, regroupant notamment les 15 000 comptes des agents d’AMU et des per-sonnels des EPST (CNRS, Inserm, IRD…). En parallèle, près de 900 listes de diffusion ont été créées en 2012, et pas moins de 950 l’année suivante pour différentes communautés, comme les unités de recherche ou les organisa-tions syndicales. Aujourd’hui, plus de 150 sites web conformes à la charte d’AMU ont été dévelop-pés, et pas moins de 213 appli-cations sont utilisées au sein de l’université. Certaines sont communes à tous les personnels (messagerie, ENT), d’autres ne

sont utilisées que par certains ser-vices ou directions, par exemple Dolibarr pour la gestion des presses universitaires, ou Sphinx pour l’évaluation des enquêtes. Avec 13 services centraux et 16 services communs ayant leurs

Un schéma directeur pour la transition numérique

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Chiffres-clés :

≈1150bornes wifi installées sur AMU, après le SDN

198personnes mobilisées dans le cadre du SDN- BIATSS : 124- EC : 65- CNRS : 6- Étudiants : 3

52projets dans le cadre du Schéma directeur du numérique - 20 pour le volet pilotage- 9 pour le volet formation- 9 pour le volet recherche- 14 pour le volet rayonnement

269serveurs en production

Les infrastructures au service du numérique« Deux groupes du Schéma directeur du numérique (SDN) foca-lisent leur réflexion sur l’amélioration de deux infrastructures : le wifi et les salles de visioconférence. Concernant le wifi, notre constat démontre que les 940 bornes installées sur l’ensemble des sites n’arrivaient pas à absorber la totalité de la demande. Pour répondre à cette problématique, une première vague de commandes a été effectuée en 2015, correspondant à la mise à niveau de 250 bornes « ancienne génération », rempla-cées par des bornes plus modernes, qui absorbent davantage de trafic. En complément de ce renouvellement, nous avons ajouté 200 bornes supplémentaires afin d’étendre la couver-ture wifi. Une nouvelle étude sera lancée courant 2016, pour vérifier l’efficacité du réseau, et effectuer de nouveaux amé-nagements si besoin est. En parallèle, nous procédons éga-lement à l’amélioration de l’infrastructure audiovisuelle, plus précisément les salles de visioconférence. Les équipements installés arrivaient en fin de vie, et trop peu de salles étaient dédiées à la visioconférence. Le déficit sera comblé par la rénovation des anciennes infrastructures et la mise en place de nouveaux espaces, dès 2016. Ainsi, une nouvelle salle sera ins-tallée sur les campus Etoile et Luminy ainsi que sur le site Pharo, une sera rénovée sur Timone, deux sur Marseille-Centre, et trois salles seront mises en place sur Aix-en-Provence. »

Serge PortellaDirecteur de la Direction Opérationnelle des Systèmes d’Information (DOSI)

216applications numériquesutilisées au sein d’AMU

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propres besoins et spécificités, le système d’information d’AMU est ainsi considérable.

Les infrastructures, base du système d’informationLe développement de nou-velles applications a inévi-tablement un impact sur les infrastructures du système d’in-formation (SI), notamment sur les serveurs qui doivent sup-porter le surplus de données occasionné. Les serveurs de l’université sont installés dans un centre de traite-ment de données : le data-center. Pour des raisons de sécurité, le data-cen-ter d’AMU est redondant et se compose de deux infrastructures, situées sur les sites de St-Jérôme et du Pharo. Ainsi, si un inci-dent grave impacte le fonctionnement d’un centre, le second pren-dra automatiquement le relai. Individuellement,

chaque centre possède néan-moins l’installation nécessaire pour pallier les dysfonctionne-ments de serveurs et répondre à d’éventuelles coupures élec-triques. Plusieurs incidents sont ainsi relevés chaque semaine par la direction opérationnelle des systèmes d’information (DOSI), sans que cela n’impacte forcément le travail des usa-gers d’AMU. En tout, l’univer-sité dispose d’une capacité de stockage de plus de 60 To, soit l’équivalent de 7 680 clés USB de 8 Go !Si stocker des données est une chose, les diffuser à grande échelle en est une autre, en par-ticulier lorsque l’établissement compte 54 sites répartis sur une dizaine de villes. L’infrastructure réseau sur laquelle repose AMU, RAIMU (Réseau AIx-Marseille Université), joue ainsi un rôle déterminant dans l’accès au sys-tème d’information de l’univer-

sité. RAIMU permet à près de 100 000 usagers de l’en-

seignement supérieur et de la recherche de bénéficier du très haut débit, sur 60 sites différents : 17 sur Marseille, 23 sur Aix-en-Provence et 20 dans le reste de la région PACA. Le réseau métro-politain assure l’interconnexion entre l’ensemble des sites d’AMU et compte également parmi ses usagers des partenaires de l’uni-versité, comme le CNRS, l’Inserm ou encore le CROUS. Les deux sites du data-center d’AMU sont également raccordés par RAIMU. Les infrastructures réseau ont complètement été renouvelées en 2014, pour offrir aux usagers jusqu’à 1 giga de débit.

Assurer la mutation numérique de l’universitéLa volonté d’AMU de placer le numérique au cœur de la vie institutionnelle se matérialise notamment par l’élaboration d’un schéma directeur du numé-rique (SDN). L’objectif du SDN est de penser, préparer et

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« Simplifier et optimiser les processus est une priorité. La dématérialisation est un des leviers en la matière. AMU mobilise ainsi deux groupes de travail au sein du schéma directeur du numérique sur ce sujet. Le premier groupe réalise un benchmark : il recherche et analyse les outils mis en place sur le marché pour répondre à cette problématique. Le second mène une réflexion en interne et réunit à cet effet un représentant de chaque direction de l’établissement. Le but de ce groupe est d’iden-tifier l’ensemble des processus à dématérialiser, pour toutes les directions. Une fois les besoins déter-minés, un plan de développement sur une période de 3 à 4 ans sera élaboré. A terme, l’idée est de modéliser tous nos processus dans l’outil informatique. De fait, au lieu de faire circuler un document entre les différents sites et campus de l’université par courrier, celui-ci sera directement transmis au bon interlocuteur par voie électronique et de façon automatique. Ce dernier aura, directement sur son ENT, la liste des tâches à effectuer. Ce mode de transmission sécurise le processus, et évite la perte d’informations. Cela permet également d’avoir une plus grande visibilité sur le cheminement d’une procédure, de pouvoir apprécier son état d’avancement et de suivre les éventuelles modifi-cations. Tout intervenant dans le processus pourra ainsi avoir accès aux différentes étapes, jusqu’à la validation finale du document. Enfin, l’historisation des informations sera automatisée et l’accès aux documents facilité et sécurisé. »

Philippe DjambazianDirecteur de l’audit et du contrôle interne (DACI)

La communication surfe sur le numérique ! Véritable outil de promotion pour AMU, le site internet institutionnel va connaître une refonte, afin d’offrir une meilleure visibilité à l’actualité ainsi qu’à l’offre de formation de l’université. Lancée à la rentrée 2015, l’application étudiante AMU mobile va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités, comme la mise en place d’un système d’alertes pédagogiques. D’autres innovations sont également dans les tiroirs, et devraient prochainement voir le jour. Enfin, Aix-Marseille Université compte renforcer sa présence sur les réseaux sociaux, notamment avec le développement du réseau d’alumni sur la pla-teforme professionnelle LinkedIn.

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façonner la mutation numérique de l’établissement, tous champs d’activité confondus. Réalisée en 2014, la réflexion autour de la mise en place du SDN a permis d’identifier 52 projets, alignés sur quatre axes stratégiques d’orientation : la formation, la recherche, le rayonnement de l’université et le pilotage pour une organisation moderne et une gouvernance performante. Ces grands axes sont déclinés en un ensemble de 12 programmes, qui correspondent aux principaux objectifs ciblés par le SDN.L’axe pilotage comprend ainsi trois programmes : mettre en

place un système de pilotage et d’aide à la décision, compléter et intégrer le SI de gestion d’AMU, et refondre et consolider le SI des ressources humaines. Les axes for-mation et recherche comptent chacun deux programmes : améliorer la gestion et l’attrac-tivité de l’offre de formation et poursuivre le développement du numérique pour la pédagogie en ce qui concerne la forma-tion, gérer et piloter la recherche et renforcer le soutien aux cher-cheurs pour le volet recherche. Enfin, l’axe rayonnement pour-suit, quant à lui, cinq objectifs dis-tincts : renforcer la connectivité

des bâtiments, renforcer l’acces-sibilité aux services et contenus en mobilité, renforcer la commu-nication dans une logique Web 2.0, renforcer l’appartenance numérique à AMU, et aider au rayonnement externe d’AMU. Chaque programme compte un certain nombre de projets, 20 concernent le pilotage, 9 la for-mation, 9 la recherche et 14 le rayonnement d’AMU. Au regard de sa nature transversale, le SDN mobilise près de 200 personnes aux profils foncièrement diffé-rents. Ainsi, 124 Biatss, 65 ensei-gnants-chercheurs, 3 étudiants et 6 agents du CNRS participent

Le numérique est au service de la recherche« La recherche utilise le numérique depuis de très nombreuses années, ne serait-ce que pour ses propres besoins : stockage de données, calculs, simulations […]. Le web est, par ailleurs, un outil conçu et développé pour les besoins de la recherche, créé au Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) de Genève, à l’origine pour faciliter le partage d’informations. Les chercheurs tra-vaillent en réseau et ont besoin d’outils sécurisés pour communiquer et échanger des documents à distance, que ce soit des interfaces de visioconférence ou des espaces de stockage en ligne. AMUSkype et AMUbox sont nés dans cet esprit. Comme son nom l’indique, le premier outil reprend les mêmes fonctionnalités que Skype, et permet d’organiser des réunions à distance depuis son poste de travail, en interne ou en externe. Contrairement à Skype, qui n’est pas recommandé par le Ministère pour des questions de sécurité, AMUSkype est 100% sécurisé, les communications étant prises en charge par les serveurs d’AMU. AMUbox est, quant à lui, un outil de stockage et d’échange de documents, qui permet de partager en toute sureté des données en interne et en externe, avec un espace de stockage de 15 Go alloué pour chaque utilisateur. Les deux outils s’adressent évidem-ment à tous les personnels de l’université. »

Mossadek Talby Directeur du Collège doctoral d’Aix-Marseille Université

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Les innovations pédagogiques passent par le numérique« Le numérique participe à l’évolution et au renforcement continu de la qualité des enseignements. Avant son déploiement, nous estimons l’utilité pédagogique de l’outil et évaluons sa plus-value potentielle dans l’enseignement. Parmi les outils dont AMU dispose, AMeTICE, plateforme de cours en ligne, permet de renforcer et d’enrichir les enseignements en présentiel par des ressources numé-riques, des forums et de nombreuses activités, telles que des questionnaires, devoirs, ou glossaires. Environ 4 000 cours actifs sont disponibles sur la plateforme, tous secteurs disciplinaires confondus. AMeTICE est aussi utilisée dans le cadre de la formation à distance, avec près de 66 formations pro-posées par l’université, qui s’adressent à un public international ou dans l’incapacité de se déplacer. A cet effet, une plateforme de web conférence a été déployée pour permettre aux enseignants de réaliser du présentiel à distance. AMU propose également des MOOC (Massive Open Online Courses) sur la plateforme France Université Numérique. Les MOOC sont des cours interactifs qui s’appuient sur des vidéos pédagogiques, des quiz et des évaluations par les pairs pour vérifier l’acquisition des connaissances des apprenants. Gratuits et ouverts à tout public, ils contribuent au rayonnement de l’université. Enfin, dans le cadre du SDN, le CIPE va permettre dès le premier trimestre 2016 la produc-tion, le stockage et la diffusion de vidéos pédagogiques. Portant sur un point particulier de cours, une démonstration ou une expérience, ces vidéos d’une dizaine de minutes seront proposées aux étudiants en complément des cours. »

Valérie Campillo Chargée de mission TICE

Les MOOC : une offre en plein développementEn 2015, Aix-Marseille Université a proposé deux MOOC sur la plateforme France Université Numérique : « Le langage : entre nature et culture », mené par une équipe pluridisciplinaire de la licence Sciences et Humanité et soutenu par A*Midex, et « Astrophysique : du système solaire au Big Bang » porté par une équipe de chercheurs et d’enseignants-chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM). Ces MOOC ont accueilli plus de 5 000 apprenants, de plus de 60 pays différents. Deux nouveaux MOOC sont actuellement en construction et verront le jour en 2016, le premier : « Neurophysiologie cellulaire et moléculaire », porté par une équipe d’enseignants-chercheurs en Neurosciences, le second sur le thème du paludisme, mené par des enseignants-chercheurs de la faculté de médecine et soutenu par A*Midex. Un début prometteur, pour un enseignement d’avenir.

Envie d’ouvrir un MOOC ? Rendez-vous sur http://cipe.univ-amu.fr/tice/enseigner/mooc

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au SDN, tous services et compo-santes confondus.Les acteurs du SDN sont répar-tis dans 52 groupes projets, qui comprennent chacun entre 6 et 11 membres, sachant qu’une même personne peut intervenir sur plusieurs projets. Piloté par un chef de projet, chaque groupe de travail se réunit en fonction de la nature du projet et de son état d’avancement par rapport à une échéance. Le comité de pilotage du SDN, composé du Vice-président SI, de la Directrice générale des services et du direc-teur de la DOSI, effectue un point tous les mois et réalise un rapport au COSI, qui se réunit trois fois par an. Sur les 26 projets amorcés en 2015, 10 sont d’ores et déjà achevés, parmi lesquels la déma-térialisation des dossiers médi-caux étudiants, l’amélioration

du référencement de la produc-tion scientifique d’AMU (archives ouvertes) ou encore la réali-sation d’une étude prévoyant des espaces pour une pédago-gie innovante. Parmi les projets engagés en 2015, seize s’éche-lonnent sur plusieurs années pour des raisons techniques, comme par exemple l’extension de la couverture wifi (2 ans) et la dématérialisation des procé-dures (3 ans). L’ensemble des projets du SDN seront déployés en trois temps, entre 2015 et 2020. À noter, le renouvellement et la mise en place progressive de nouveaux outils de communica-tion, d’échanges et collaboratifs avec notamment une nouvelle messagerie et AMUSkype, pour les réunions à distance.

Accompagner pour maîtriser l’outil numériqueConçus dans le but de simplifier le quotidien des enseignants-chercheurs, personnels et étu-diants d’AMU, ces nouveaux outils nécessiteront cependant une certaine acclimatation. Dans cette optique, de nom-breux dispositifs d’information, de formation, ainsi qu’un appui technique et opérationnel seront déployés pour accompagner les usagers. En termes d’information, des articles seront publiés et dif-fusés via différents canaux de l’université, comme le site inter-net, les newsletters personnels et étudiants, ou encore la Lettre d’AMU.Pour les étudiants, des séances de formation seront intégrées dans les cursus des primo

Les campus à l’heure du numérique« A l’heure où les campus doivent être pensés comme de véritables lieux de vie, l’intégration du numérique au cœur de la vie universitaire et étudiante est essentielle. Dans le but d’offrir des espaces de travail informels à ses étudiants, en dehors des salles de cours et bibliothèques, AMU procède à une amélioration de la couverture wifi sur ses différents sites, avec l’installation et le remplacement de bornes. Des bibliothèques nouvelle génération, les learning center, se dessinent progressivement, offrant des espaces de travail modulables et conviviaux. L’université donne également accès à de nombreux documents dématérialisés, et propose de nombreux enseignements en ligne, en complé-ment des cours en présentiel. AMU est ainsi, plus que jamais, une université connectée.. »

Marie Delfino Vice-présidente Étudiant

L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

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entrants, avec des cours d’ « aide aux outils numériques » proposés en parallèle sur la plateforme AMeTICE et accessibles à tous. En ce qui concerne les person-nels, l’aide à la prise en main se concrétisera par la formation des personnels de la DOSI aux différents outils, afin de répondre efficacement aux demandes des usagers, la mise à disposition d’une documentation « acces-sible », ou encore la présentation

des innovations en amphithéâtre sur chaque site avec l’organi-sation de sessions PC pour une aide individualisée. Ces différents dispositifs seront portés par les groupes de travail pour ce qui relève de la documentation, par la DOSI et le centre d’innovation pédagogique et d’évaluation en ce qui concerne les sessions de prise en main, et par la direction de la communication pour la réa-lisation de vidéos présentant les

nouveaux outils. Car l’apprentis-sage de l’outil numérique passe également… par le numérique !Sous l’impulsion du SDN, l’univer-sité entre progressivement dans une nouvelle ère. La transition numérique est en marche afin de proposer aux enseignants-cher-cheurs, personnels et étudiants d’AMU des outils nouvelle géné-ration, apportant une réelle plus-value au quotidien.

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

Ordre du jour • Approbation du procès-verbal du

conseil d’administration du 21 juillet 2015

> Actualités > Présentation du rapport annuel

d’activité 2014 du SCD par Madame Masclet et Monsieur Berti

> Présentation de l’enquête d’insertion professionnelle par Sylvie David

• DRH > Bilan social 2014 > Présentation des résultats 2015

examens professionnels réservés Sauvadet

> NBI Equipements lourds > Définition des obligations

de service des sages-femmes enseignants de l’EU3M réactualisé

• DAJI > Modifications des statuts d’AMU > Convention bilatérale d’Aix-

Marseille Université et de l’I.E.P. (modification)

> Concessions de logements : attributions > Récapitulatif trimestriel (3ème trimestre

2015) des décisions prises et des contrats et conventions approuvés par le Président en vertu de la délégation de pouvoir du conseil d’administration

• DEVE > Master Ingénierie de la Santé > Diplômes d’établissement :

créations / mises au format AMU / modifications / fermetures

> Tarifs divers > Frais de formation continue

(correctif frais de FC de l’UFR Sciences)

• SCASC > Validation du Guide d’Action

Sociale et Culturelle du SCASC• DRV

> Modification du règlement intérieur du Comité d’Ethique

• DDPI > Expertise « Mise en Sécurité des

bâtiments sur le site Marseille Nord – Faculté de Médecine site Nord » (sous réserve)

> Expertise « Aménagements des entrées de campus et déploiement de la signalétique des sites » (sous réserve)

• Agence Comptable > Admission en non-valeur d’une

créance • Questions diverses

Relevé de décisionsApprobations :• Le bilan social d’AMU, réalisé au titre

de l’année 2014.• La liste des fonctions ouvrant droit au

bénéfice de la Nouvelle Bonification Indiciaire « Equipements Lourds » pour une durée de trois ans à comp-ter du 1er septembre 2014.

• La définition des obligations de ser-vice des sages-femmes enseignants (SFE) de l’école universitaire de Maïeutique Marseille Méditerranée.

• Les modifications apportées aux sta-tuts d’Aix-Marseille Université.

• La convention bilatérale d’asso-ciation modifiée entre Aix-Marseille Université et l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence.

• Les attributions de concessions de logement (nécessité absolue de ser-

vice) à Messieurs Pascal Charmel, Stéphane Renault, Nicolas Carme, Robin Schmitt, Abdelkafi Touati et Madame Schahrazede Dennoun.

• La demande de modifications de structures d’enseignement relative au Master « Ingénierie de la santé ».

• Les modifications apportées aux diplômes d’établissement.

• Les tarifs des formations de la Faculté de Droit et de Science Politique pour l’Institut Supérieur d’Etudes Comptables.

• Le rectificatif relatif au taux de for-mation continue de l’UFR Sciences (M2P spécialité Instrumentation des moyens d’essai – IME).

• Le guide de l’action sociale et culturelle en faveur des personnels d’AMU pour l’année 2015.

• Le dossier d’expertise présentant le programme « Mise en sécurité des bâtiments sur le site Marseille Nord – Faculté de Médecine site Nord ».

• Le dossier d’expertise présentant le programme « Aménagements des entrées de campus et déploie-ment de la signalétique des sites » (Timone).

• La demande d’admission en non-valeur de la créance formulée par l’agent comptable d’Aix-Marseille Université. Cette dernière concerne le débiteur suivant : SA KAIRONKEM (motif : liquidation judiciaire).

• Le montant de l’admission en non-valeur s’élève à 57 452,71 euros.

Conseil d'Administration 22 septembre 2015

Retrouvez les procès-verbaux des conseils dans leur intégralité sur : www.univ-amu.fr(Rubrique Université/Instances)

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L a l e t t r e d ’ A M U n ° 3 5

Ordre du jour • Information• Présentation des Presses

Universitaires• Approbation des procès - verbaux• Participation d’AMU à une Unité

Mixte Internationale (UMI)• Participation d’AMU à la création

d’un Groupement De Recherche International (GDRI)

• Participation d’AMU à la création d’un Laboratoire International Associé (LIA)

• Nomination de directeurs et directeurs adjoints

• Aspects financiers• Contrat doctoral• Demandes de dispenses de Master 2• Demandes de co-tutelles

internationales de thèse

Relevé de décisionsInformations• Campagne PEDR La campagne PEDR 2015 a été lancée le 6 juillet et s’est terminée le 6 septembre 2015 à minuit. 311 candi-dats (163 MCF et 148 PR) ont déposé un dossier sur l’application DEMETER contre 273 l’an passé.

Présentation des Presses Universitaires par M. ZAREMBA, Directeur du Service Commun des Presses Universitaires (SCPU)Le SCPU est né de la fusion des presses des ex-périmètres 1 et 3. Il comprend deux enseignes commerciales :• les Presses Universitaires de

Provence (PUP) dans les domaines des lettres, langues, sciences humaines et sociales, arts, éco-nomie, et depuis peu sciences exactes.

• les Presses Universitaires d’Aix-Mar-seille (PUAM) dans les domaines du droit, des sciences politiques et juridiques.

Conseil Académique

La mission du SCPU est de valoriser la recherche effectuée au sein d’AMU et de diffuser le savoir. Les livres et revues publiés par le SCPU contri-buent à la renommée de l’université. Les publications sont, par ailleurs, le principal moyen de valorisation de la recherche en sciences humaines et en sciences juridiques.Chaque année, le SCPU publie une centaine d’ouvrages et une vingtaine de numéros de revues. Les PUAM ont 27 collections et 14 revues contre 22 collections et 9 revues pour les PUP. Cela représente un travail éditorial comparable à celui d’une grosse maison d’édition.Le processus d’édition d’un ouvrage, depuis l’évaluation du manuscrit (comités de lectures bénévoles) jusqu’à la mise en vente (relation avec les diffuseurs), comporte plu-sieurs étapes mettant en œuvre dif-férents acteurs qui obéissent à des contraintes différentes. La durée totale du processus varie de 6 à 12 mois. La mise en vente des ouvrages se fait par tous les moyens (mails, flyers, publicité…).Pour la commercialisation, les PUAM distribuent leur production en vente directe aux libraires et aux particu-liers. Les PUP font en plus appel aux services d’un diffuseur (Association française des presses universitaires-Diffusion-AFPU-D) et d’un distributeur (SODIS). Depuis peu, le catalogue des PUAM et des PUP est accessible en ligne : Presses-universitaires.univ-amu.frLa vente en librairie représente près de 90% du chiffre d’affaire des PUP et 60 % de celui des PUAM. La marge des librairies varie de 30 à 38%.Les deux enseignes commerciales participent à des actions promotion-nelles en participant notamment à des salons (Salon du livre de Paris, Salon du livre de sciences humaines à Paris, Les rendez-vous de l’Histoire de Blois, le Salon du livre juridique du Conseil constitutionnel). Ces ren-

contres permettent essentiellement de nouer des contacts professionnels.Pour permettre la publication de certains ouvrages, des aides sont demandées aux laboratoires d’AMU, aux institutions publiques, à des fon-dations… Les montants sont variables. Pour la publication des thèses, les PUAM peuvent demander aux auteurs une participation financière. Les PUP ne publient aucune thèse sans un passage obligatoire de réé-criture. Dès lors, l’auteur ne peut parti-ciper financièrement.Les ouvrages des PUP sont stockés partiellement à la SODIS et partielle-ment dans les locaux de l’université. Ceux des PUAM sont uniquement stockés dans les locaux de l’univer-sité. Les PUAM vont bientôt démé-nager pour rejoindre la Maison de la Recherche.Tous les fichiers numériques sont conservés. Par ailleurs, le SCPU a entamé un programme de numéri-sation des ouvrages avec le CLEO (Centre pour l’édition électronique ouverte). Ainsi, des ouvrages des PUP et des PUAM sont d’ores et déjà numérisés et accessibles sur openedi-tion.books.org, soit gratuitement, soit à la vente.

Participation d’AMU à une Unité Mixte Internationale (UMI)La Commission de la Recherche approuve l’engagement de l’Univer-sité d’Aix Marseille (AMU) en tant que tutelle de l’Unité Mixte Internationale « MSE Programm » : « Multi –Scales Materials Science for Energy and Environnement » au travers de la par-ticipation du Centre Interdisciplinaire de Nanoscience de Marseille (CINaM - UMR 7325).Ce projet scientifique porte sur l’étude des matériaux complexes et multi-échelles (en général poreux) comme les géo-matériaux (les argiles dans le contexte du transfert hydrique, de la stabilité des sols, du stockage de déchets notamment nucléaires

Commission de la Recherche15 septembre 2015

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

ou encore les serpentines dans le contexte de la tectonophysique), les schistes méthanifères, les combus-tibles nucléaires solides et le ciment et le béton, pour la prédiction de leurs propriétés texturales, leur vieillisse-ment et les phénomènes de transport associés (fluides, chaleur, …).Cette adhésion prend effet rétroac-tivement au 1er mai 2012 pour 4 ans.

Participation d’AMU à la création d’un Groupement De Recherche International (GDRI) « BE PASA-Body Ecology by Physical, Adapted & Sport Activity »La Commission de la Recherche a adopté à l’unanimité l’adhésion d’AMU au GDRI « BE PASA » sous réserve d’obtenir des précisions sur les partenaires réellement impliqués et sur le calendrier prévisionnel des activités.Le Groupement de Recherche International « BE PASA Body Ecology by Physical, Adapted & Sport Activity » se fonde sur le concept d’Ecologie Corporelle qui est une philosophie du bien-être et de la santé et avant tout une pratique de soi. Il a pour respon-sable scientifique M. Bernard ANDRIEU (PR Université de Rouen). Le GDRI est créé pour une période de 4 ans de 2015 à 2018. Il comprend des équipes issues de 5 pays : France, République Tchèque, Grande-Bretagne, Sénégal et Norvège.Au niveau d’AMU, le projet est porté par l’ADES-UMR 7268 du Pr Michel SIGNOLI. L’EFS et le CNRS sont égale-ment partenaires. Du côté français, ce GDRI est en partie subventionné par le CNRS à la hauteur de 16 000 euros/an et par les universités partenaires.

Participation d’AMU à la création d’un Laboratoire International Associé (LIA)La Commission de la Recherche approuve la création du LIA « MISTRA » Il s’agit d’un LIA franco-portugais intitulé « MISTRA : Consequences of mistranslation during immunity » qui concerne pour AMU : l’UM 2, CIML-Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy et l’Université d’Aveiro au Portugal. Les deux porteurs du

projet « MISTRA » sont Evelina GATTI et Philippe PIERRE, tous les deux Directeurs de Recherche CNRS.

Ce projet a pour but d’explorer les conséquences des erreurs de tra-duction et des voies de stress induites pour la réponse immunitaire et l’acquisition parallèle de capacités pathogéniques par des agents infec-tieux fongiques.

Du côté français, ce LIA est en partie subventionné par le CNRS à hauteur de 15 000 euros/an et par un contrat AMIDEX international LIA de 350 k€. Ce LIA est mis en place à compter de janvier 2015 pour une durée de quatre ans.

Nomination de Directeurs et Directeurs adjointLa Commission de la Recherche a adopté à l’unanimité les propositions de régularisation de gouvernance pour :

> CLEO (UMS 3287) : M. Pierre MOUNIER, est nommé Directeur adjoint à compter du 1er janvier 2013 jusqu’au 31 décembre 2017.

> LP3 (UMR 7341) : M. Olivier UTEZA est nommé Directeur adjoint à compter du 1er janvier 2013 jusqu’au 31 décembre 2017.

La Commission de la Recherche a également adopté à l’unanimité les propositions de changement de gouvernance pour les unités de recherche suivantes :

> CDE (EA 4224) pour la période du 1er septembre 2015 jusqu’au 31 décembre 2017 : Messieurs Cyril BLOCH et Fabrice RIZZO sont nommés co-directeurs du CDE.

> M2P2 (UMR 7340) : Messieurs Pierre SAGAUT et Olivier BOUTIN sont respectivement nommés aux fonctions de directeur et directeur adjoint à compter du 1er octobre 2015 jusqu’au 31 décembre 2017.

> LIF (UMR 7279) : M. Liva RALAIVOLA est nommé directeur à compter du 1er septembre 2015 jusqu’au 31 décembre 2017.

> IrAsia (UMR 7306) pour la période du 1er janvier 2016 jusqu’au 31 décembre 2017 : Messieurs Guy

FAURE et Michel DOLINSKI sont res-pectivement nommés Directeur et Directeur adjoint de l’IrAsia.

> MAP (UMS 1885) pour la période du 1er janvier 2016 jusqu’au 31 décembre 2017 : Mme Louise PICHART BERTAUX est nommée directrice adjointe du MAP en rem-placement de M. Michel DOLINSKI.

> DICE (UMR 7318) pour la période du 09 septembre 2015 jusqu’au 31 décembre 2015 : Mesdames Sandrine MALJEAN-DUBOIS en rem-placement de M. Rostane MEDHI et Marte STEFANINI sont nom-mées respectivement Directrice et Directrice adjointe du DICE.

Aspects financiersLa Commission de la Recherche a approuvé :

> La modification du budget pré-visionnel de demande de subven-tion pour le projet FEDER M3-AMU (Mesocentre).

> La demande de subvention auprès du Conseil départemen-tal des Bouches du Rhône pour un montant de 7 000 € pour la Conférence et Atelier doctoral du réseau de recherche sur l’ad-ministration publique au Moyen Orient et en Afrique du Nord MENAPAR 2015 sur le thème « Rôle des citoyens et des organisations dans la co-construction de l’ac-tion publique au sein de la région Moyen-Orient- Afrique du Nord (MENA) ».

> La demande de subvention auprès de la Ville de Marseille d’un montant de 3 000 € pour l’orga-nisation par l’ADES (UMR 7268) d’un colloque qui se déroulera le 29 janvier 2016 sur la thématique : « classification et catégories en psychiatrie ; enjeux et éthique ».

Contrat doctoralLa Commission de la Recherche a émis un avis favorable à la demande de l’ED 354 de faire bénéficier d’un contrat doctoral Mme Cellier en deu-xième année de thèse dans le cadre d’un partenariat international avec la Casa Velasquez.

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Demandes de dispenses de Master 2La Commission de la Recherche a approuvé à l’unanimité les 6 demandes de dispenses de master 2 présentées par :

> l’ED 62 (Sciences de la Vie et de la Santé) pour le LCB (UMR 7283), le BIP (UMR 7281), l’IBDM (UMR 7288), le BIO-AFM-LAB (UMR_S 1006) et l’URMITE (UM 63)

> l’ED 352 (Physique et Sciences de la matière) pour l’IM2NP (UMR 7334).

Demandes de cotutelles de thèsesLa Commission de la recherche a approuvé à l’unanimité 4 demandes

de co-tutelles internationales de thèses entre l’Université d’Aix-Mar-seille et :

> L’Université de Tunis (Tunisie), pour le CCJ (UMR7299) : « Recherches sur les techniques de la sculpture romaine en ronde bosse en proconsulaire » ;

> L’Université de la Manouba (Tunisie), pour le laboratoire TELEMME (UMR 7303) : « Pratiques du waqf dans la ville de Tunis (XVIe-XXe siècles) » ;

> L’Université de Lomé (Togo), pour le laboratoire ADEF (EA 4671) : « la question de l’éducation aux valeurs : quel(s) dispositif(s)

pour l’éducation relative à l’envi-ronnement à l’école obligatoire du Togo ? » ;

> L’Université de Los Andes (Colombie) pour le CPPM (UMR 7346) : « Traitement d’images astronomiques provenant de grands sondages photométriques du ciel pour la détection et la mesure d’objets transitoires ».

Par ailleurs, la Commission de la Recherche a validé 4 demandes d’avenant à une convention de co-tutelle de thèse.

Ordre du jour • Master Ingénierie de la Santé• Modalités de Contrôle des

Connaissances des composantes• Diplômes d’établissement• Calendrier 2015/2016 de l’UFR de

Médecine• Tarifs divers• Frais de formation continue

(correctif)• Demande de subvention

Relevé de décisionsMaster Ingénierie de la SantéLa CFVU a émis un avis favorable à la structuration du Master mention Ingénierie de la Santé, que l’UFR Pharmacie dispensera – sous réserve d’un avis favorable de la DGESIP - à compter de l’année 2016/2017, et a minima jusqu’à la prochaine accrédi-tation en 2018.

Modalités de Contrôle des Connaissances des composantesLa CFVU a approuvé une troisième vague de modifications des modalités de contrôle des connaissances (MCC)

sollicitées par les composantes pour 2015/2016.Elle a par ailleurs approuvé la recon-duction pour l’année 2015/2016 des MCC 2014/2015 pour lesquelles aucune modification n’a été sollicitée.

Diplômes d’établissementLa CFVU a émis un avis favorable :• à la mise en conformité de

diplômes avec le format AMU ;• à une vague de créations de

diplômes ;• à des modifications apportées à

des formations déjà existantes ;• à des fermetures de diplômes.

Calendrier 2015/2016 de l’UFR de MédecineLa CFVU a approuvé la version finale du calendrier 2015/2016 de l’UFR de Médecine, qui a dû être ajusté en fonction des modalités natio-nales d’organisation du concours de l’internat.

Tarifs diversLa CFVU a émis un avis favorable à la proposition de grille tarifaire formulée par l’ISEC.

Cette grille institue notamment le régime tarifaire en vigueur à compter de l’année universitaire 2015/2016.

Frais de formation continue (correctif)La CFVU a émis un avis favorable au correctif apporté au montant des frais de formation continue 2015/2016 correspondant au master 2 mention Instrumentation – spécialité Instrumentation des moyens d’essai (IME).

Demande de subventionLa CFVU a émis un avis favorable à la demande de subvention formulée par l’Université d’Aix-Marseille auprès de la Ville de Marseille, au titre du projet des Journées Santé Bien-être.L’organisation de ce projet s’appuie sur des sources de financement diver-sifiées : une subvention issue du FSDIE a déjà été intégrée au budget ; une demande de subvention a par ailleurs été formulée auprès de la Région PACA dans le cadre de l’appel à pro-jets Vie Etudiante.

Commission de la Formation et de la Vie Universitaire10 septembre 2015

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

ALLSH

Les 10 ans du Master LEALe Master LEA Management de projets humanitaires et culturels a fêté ses 10 ans le 16 octobre en compagnie de ses étudiants, enseignants et professionnels. Le Président de l’université, Yvon Berland, le doyen de la faculté ALLSH Pierre-Yves Gilles, les ensei-gnants de LEA, les étudiants de la promo 2015-2016 et les anciens étudiants du master ont débattu sur les débouchés professionnels de cette filière. D’autres invi-tés étaient également présents, parmi lesquels le directeur des ressources humaines d’Airbus Industrie et l’attachée de direc-tion de l’ONG Santé Sud. La directrice du centre culturel fran-çais au Kazakhstan, ancienne étudiante de ce master, est inter-

venue par visioconférence ainsi que d’autres anciens, en poste aux USA, à l’ONU, aux Philippines, en Afrique… La deuxième partie de la journée s’est déroulée dans un gîte à Aix-en-Provence, autour d’un cocktail, d’un dîner et d’une soirée, permettant ainsi de ren-forcer les liens entre les étudiants et les professionnels. Le lende-main, les participants ont marché jusqu’à la Sainte-Victoire dans les paysages de Cézanne afin de clôturer cette rencontre autour d’un pique-nique dans la nature.

Le Master LEA dénommé Affaires internationales depuis 2012, a succédé en 2004 au DESS Management International créé par Denis Peguin en 1992.

Cette formation se décompose en trois parcours spécialisés : le parcours 1 « Management International », le parcours 2 « PME Export » et le parcours 5 « Management de projets huma-nitaires et culturels ».Ce parcours 5 représente une formation unique en France. Elle permet à des étudiants spé-cialistes en langues d’allier des compétences pluridisciplinaires en management et en finance-ment de projets, dans le domaine culturel et dans ceux du déve-loppement et de l’humanitaire. Cet équilibre entre enseigne-ments théoriques et pratiques est garanti a fortiori par l’intervention à plus de 30% de professionnels.

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Soirée des champions :l’union fait la force !

Mardi 20 octobre dernier, Aix-Marseille Université réunissait ses étudiants sportifs sur le site du Pharo pour célébrer leurs perfor-mances lors de la saison universi-taire 2014-2015. Avec un total de 32 médailles d’or, 16 médailles d’argent et 18 médailles de bronze remportées par ses étu-diants, AMU se positionne sur le podium des universités ayant obtenu les meilleurs résultats spor-tifs en France au cours de l’an-née précédente. L’événement s’est ouvert par la diffusion d’un clip retraçant les exploits des étudiants d’AMU dans plus de 15 sports différents, du basket-ball au squash, en passant par le kick boxing. Pour sa quatrième édition, la soirée des champions a reçu le support d’un parrain d’exception : Jérôme Fernandez, meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France de handball

et handballeur français le plus titré avec 9 médailles d’or. Absent pour des raisons professionnelles, le joueur du Pays d’Aix Université Club handball a néanmoins tenu à enregistrer un message de féli-citations pour les sportifs d’AMU. La soirée a été marquée par de nombreux discours, rappe-lant la volonté d’AMU de favo-riser la pratique sportive au sein de l’établissement, notamment via l’enrichissement de l’offre de cours et la mise en place de créneaux horaires adaptés, que ce soit pour les étudiants ou les personnels. Dans cet esprit, une restructuration des associations sportives a par ailleurs été initiée, afin d’harmoniser la politique du sport de haut niveau au sein des différentes composantes et d’établir des liens organiques et fonctionnels entre les structures prenant part à l’organisation

de compétitions. La soirée s’est achevée par une traditionnelle cérémonie de remise de récom-penses. Plus que jamais, le sport s’est imposé comme un véritable facteur d’unité.

Rassemblement des sportifs d’AMU sur le site du Pharo

Un palmarès impressionnant

5 podiums internationaux :• 3 médailles d’or• 1 médaille d’argent• 1 médaille de bronze

59 podiums nationaux :• 27 médailles d’or• 15 médailles d’argent• 17 médailles de bronze• 3 records de France

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

Les bureaux de la vie étudiante (BVE) sont la déclinaison du pôle vie étudiante dirigé par Catherine Creff, au sein de la direction des études et de la vie étudiante pilotée par Idoya de Poncin. Les responsables d’antennes, implan-tées sur chaque site universitaire, font la promotion et encouragent au développement des activi-tés étudiantes en périphérie des études. Le BVE est une véritable interface entre l’étudiant et l’uni-versité, ainsi qu’un lieu d’accueil, de ressources et d’information sur les démarches à l’université et sur la vie étudiante (logement, res-tauration, transport, santé, social, culture, sport, loisirs …). Les per-sonnels des BVE sont les interlocu-teurs privilégiés des associations étudiantes. Ils leur apportent une aide dans leur fonctionnement (domiciliation, hébergement, demande d’occupation, de matériel) et soutiennent tous les projets étudiants via le fond de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE). Ils gèrent aussi les dossiers FDSIE Social en partenariat avec les assistantes sociales du CROUS. Chargés de l’animation des campus, les responsables de BVE organisent tout au long de l’an-née diverses journées consacrées à la culture, la santé, la citoyen-neté, la solidarité. Sur les campus Etoile et Luminy, les services de sports sont accueillis au sein des

BVE afin de faciliter la vie à l’étu-diant. Enfin, les responsables BVE accueillent et accompagnent les étudiants en situation de han-dicap dans leurs études (Voir le dossier de la Lettre d’AMU n°34 d’octobre 2015).

Le BVE Etoile riche en locaux associatifsMarie-Joelle MassaboResponsable de l’antenne BVE Etoile

Sous la responsabilité de Marie-Joëlle Massabo épaulée par Simone Bernoux, le BVE du campus Etoile, situé sur le site Saint-Jérôme est au service de 10 000 étudiants inscrits à la faculté des sciences (site Saint-Jérôme), l’IUT (site Saint-Jérôme et site Salon-de-Provence), et enfin Polytech (site de Château Gombert) : « Je fais la promotion de mon service lors des journées de pré-rentrée, du salon de l’étudiant, des jour-nées du futur bachelier, des jour-nées portes-ouvertes, et bien sûr

via le site internet de l’université, comme mes homologues sur chaque site. Notre activité nous permet d’améliorer la vie étu-diante sur les campus par le biais d’animations institutionnelles ou plus festives, en suivant le respect des procédures. Nous sommes le port d’attache des associations étudiantes : nous les aidons dans la création de la structure, nous les gérons administrativement et

logistiquement, nous faisons en sorte de les pérenniser, et nous les soutenons dans tous leurs projets. Par exemple sur Saint-Jérôme nous avons la chance d’avoir onze locaux à leurs dispositions et un foyer. Historiquement sur ce site, c’est le soutien à la créa-tion d’une association étudiante

Au contact de nos étudiants,les personnels des BVE créent LE lien

Supports humains, matériels, immobilier et mobilier Chaque BVE de campus a ses spécificités liées à son implantation et la disponibilité des locaux

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qui a permis d’avoir un foyer très équipé, aujourd’hui ouvert à tous. Les associations, au nombre de vingt sur tout mon périmètre, sont très actives, elles bénéficient de l’aide au fonctionnement d’un montant de 300€ par an allouée aux associations étudiantes. Les étudiants se sentent accompa-gnés et chaque année, l’asso-ciation trouve de nouveaux membres pour l’animer. Nous tenons également à rencontrer les membres des associations lorsqu’elles déposent un dos-sier FSDIE, nous ne sommes pas qu’une boite aux lettres. Hormis les associations, je m’occupe de l’accueil des étudiants inter-nationaux hors circuit « relations internationales traditionnelles » qui viennent nous voir et nous les conseillons. Pour les autres sites du campus Etoile, il y a un réfé-rent BVE sur place avec qui je fais le lien, et il y a une permanence sur Polytech site de Château Gombert tous les vendredis matin. Ce qui me plaît dans mon métier, c’est ce contact humain privilégié avec les étudiants ».Sur le campus d’Aix, deux antennes sont présentes, en droit et science politique et en arts, lettres, langues et sciences humaines (ALLSH).Sonia Martin et Florence Durand suivent les étudiants de l’IAE et l’IMPGT, les étudiants de la faculté de droit et de science

politique et de la faculté d’éco-nomie et de gestion des sites d’Aix et d’Arles.

Un BVE ALLSH ciblé communication et culture Cyrielle CrissinResponsable de l’antenne BVE ALLSH Aix-en-Provence

Cyrielle Crissin a en charge l’an-tenne ALLSH d’Aix-en-Provence qui inclut les sites de Lambesc, la MMSH, l’ESPE site Jules Isaac, l’IUT site d’Aix et l’IUT site de Digne. Cela représente 15 000 étudiants et trois personnels sur l’antenne. Cyrielle à la différence des autres BVE ne suit pas les étu-diants en situation de handicap, dont le nombre sur le site justifie deux autres personnels dédiés, Christine Ynesta et Odile Serna. Sa particularité est d’être la réfé-rente communication du pôle lié à la vie étudiante, en plus des missions classiques. Elle met à

jour le site internet dédié, envoie les informations pour la newslet-ter étudiante et diffuse toutes les actualités au cours de l’année sur son périmètre. « Sur ALLSH, par essence, la vie associative et culturelle est très développée, les associations étudiantes font vivre le campus autour de nom-breuses manifestations tout au long de l’année, et il faut gérer les demandes d’occupation des lieux parmi les quarante associa-tions. Cela demande une impor-tante gestion administrative. Nous diffusons également la carte culture, en partenariat avec la mission culture, qui marche très bien ici. »

Un campus Marseille-Centre véritable plate-forme informative.Thomas GantouResponsable de l’antenne BVE Site Saint-Charles

Sur le campus centre, Thomas Gantou est responsable de l’antenne BVE Saint-Charles. Il

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

encadre également trois agents des BVE/Mission handicap de Saint-Charles, de la Canebière et de La Timone, Annelise Gaudefroy, Anne-lise Vinciguerra et Géraldine Andreux. Le BVE site Saint-Charles suit environ 5 000 étudiants inscrits à la faculté des sciences, ALLSH, et SATIS sur le site d’Aubagne, et est voisin de la Mission Culture dont les agents Anaïs Roullier et Camille Robert font des permanences au BVE. « Je mets l’accent sur le tra-vail d’équipe, car nos mis-sions au BVE/mission handicap regroupent une grande diversité de thématiques dont la vie asso-ciative, la culture, le handicap, le sport… sur 3 sites géographiques. Cette diversité qui fait la richesse de la vie étudiante nécessite que nous travaillions en transversalité pour accompagner l’étudiant tout au long de sa scolarité. La coordination de nos actions permet que chaque étudiant qui nous rend visite dispose des mêmes services et des mêmes informations. De manière géné-rale, le campus centre est moins attractif en terme de vie associa-tive du fait de sa position dans la cité et du manque de locaux mais grâce à des journées thé-matiques organisées autour de la santé et du bien-être, du prin-temps des associations, et bien d’autres, nous arrivons à mobili-ser les étudiants. Prochainement, nous veillerons également à

élaborer des actions régulières (dépistage auditif, SIDA) en col-laboration avec le SIUMPPS afin que le campus propose tous les services dont les étudiants ont besoin. »

Vive le sport et la nature à LuminyWaié CarliezResponsable de l’antenne BVE site de Luminy

A Luminy, Waié Carliez est res-ponsable du BVE, et travaille avec Aïcha Tammas, en charge de la Mission handicap. Le péri-mètre de gestion couvre Gap, La Ciotat et Luminy. « Il s’agit de la faculté de sciences du sport, de la faculté d’économie et de ges-tion, de la faculté des sciences, de Polytech, et de l’IUT sites de Luminy et Gap. Les étudiants sont à la recherche d’informations concernant le CROUS, le loge-ment, la restauration, des services d’AMU, nous les redirigeons vers les bonnes personnes. Une vingtaine d’associations très actives fait vivre mon périmètre,

pour lesquelles des locaux sont mis à disposition ainsi que des foyers selon les composantes. Les demandes d’occupation ponc-tuelles des lieux peuvent aller du simple stand dans le hall à l’occupation d’un gymnase pour la journée. La spécificité du site avec l’implantation de la faculté des sciences du sport, fait qu’il y a beaucoup d’événements sportifs, et culturels. Il y a aussi un intérêt pour le développe-ment durable, l’environnement en général, la nature. Une autre particularité est que nous avons la chance d’avoir le SIUMMPS sur place, ce qui évite aux étudiants de Luminy d’aller à l’extérieur de leur campus pour leur suivi médi-cal. Coté culture, la carte dédiée fonctionne très bien sur Luminy grâce à la participation des enseignants qui n’hésitent pas à en parler à leurs étudiants. Nous sommes mêmes obligés de la refuser aux étudiants des établis-sements d’enseignement supé-rieur voisins qui nous sollicitent régulièrement pour pouvoir en bénéficier, mais cela est impos-sible car elle est uniquement pour les étudiants d’AMU. »

Contacts :http://vie-etudiante.univ-amu.fr/contacts-bve

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

Nouveau président de l’IMéRA

L’IMéRA change de visage. Après la promotion de Raouf Boucekkine en tant que directeur général, l’institut d’études avancées d’Aix-Marseille Université accueille un nouveau pré-sident, en la personne de Dominique Maraninchi. « C’est avec une grande joie que j’ai accepté cette proposi-tion, surtout au regard de la nature interdisciplinaire des sciences pré-sentes à l’institut et de leur forte inter-face avec les sciences humaines et sociales, deux spécificités particuliè-rement motivantes », confie le pro-fesseur de cancérologie de la faculté de médecine de Marseille. Dans cet esprit, il avait soutenu l’implantation d’une unité mixte de recherche de l’INSERM en sciences humaines, éco-nomiques et sociales de la santé sur le site de l’Institut Paoli-Calmettes, le centre de lutte contre le cancer de Marseille qu’il a dirigé entre 1990 et 2007. Passionné et impliqué dans les

interfaces entre médecine, sciences et société, Dominique Maraninchi a notamment été Président de la fédé-ration nationale des centres de lutte contre le cancer entre 2002 et 2004, puis Président du conseil d’adminis-tration de l’Institut national du cancer entre 2006 à 2011, ainsi que membre de nombreux conseils scientifiques et de commissions et expertises auprès d’agences du Ministère de la santé. En plein scandale du Médiator, Dominique Maraninchi a accepté début 2011 de prendre la direction de l’Agence française de sécurité sani-taire des produits de santé (Afssaps), devenue par la suite Agence natio-nale de sécurité du médicament (ANSM), fonction qu’il quittera en 2014. Dominique Maraninchi est tou-jours resté profondément attaché à son activité universitaire : professeur d’hématologie en 1988, il rejoint la discipline de cancérologie en 1991.

Il a créé et piloté à l’université une for-mation doctorale d’Oncologie, dirigé une équipe de thérapeutique expé-rimentale à l’INSERM et est auteur et co-auteur de près de 300 publica-tions scientifiques indexées. En 2012, il devient membre du Directoire de la recherche d’AMU, puis endosse le rôle de conseiller spécial du Président de l’université pour la préparation du Comité d’orientation scientifique (COS), deux ans plus tard. « Ma par-ticipation au COS m’a véritablement enthousiasmé, et conforté dans l’idée qu’AMU avait des ressources excep-tionnelles, notamment pour porter de façon très compétitive une poli-tique scientifique interdisciplinaire. Il était alors naturel que j’accepte ce poste », explique le professeur Dominique Maraninchi. Un enthou-siasme qu’il portera désormais à la tête de l’IMéRA.

Dominique Maraninchi

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L e d o s s i e r > L a v i e d e s C o n s e i l s > A u c œ u r d e s c a m p u s > L e s d i r e c t i o n s > M é t i e r s > À l ’ h o n n e u r > L a v i e d e s l a b o s > L a s c i e n c e p o u r t o u s > I n n o v a t i o n > E n s e m b l e > P a r o l e s d ’ e x p e r t s > B r è v e s >

Le cerveau humain subit d’importantes trans-formations morpholo-giques dans le dernier trimestre de grossesse. L’apparition et le déve-loppement des circon-

volutions reste un phénomène mal compris mais qui peut révéler de précieuses indications pour les neuro-radiologues en vue de diagnostic précoce de pathologies développementales. A travers une démarche pluridisciplinaire, nous avons comparé des caractéristiques de taille et de forme du cer-veau entre un groupe de nouveau-nés prématurés et un groupe de fœtus d’âge équivalent. Cette étude a nécessité de nouveaux outils en traite-ment d’images pour supprimer les artefacts d’IRM cérébrale, reconstruire le cortex et décrire sa géo-métrie locale. Nos résultats mettent en évidence que les cerveaux de prématurés, à une semaine de vie ex utero en moyenne, sont plus plissés que ceux de fœtus à âge développemental équiva-lent. Cela ne signifie pas que le développement des prématurés est plus rapide mais que la nais-sance provoque un bouleversement qui pourrait impacter aussi la forme du plissement cérébral. Il reste à voir dans quelle mesure ces résultats sont spécifiques ou non de la naissance prématurée.

Are developmental trajectories of cortical folding comparable between cross sectional-datasets of fetuses and preterm newborns?J. Lefèvre, D. Germanaud, J. Dubois, H. Angley, F. Rousseau, I. De Macedo Santos, H. Angleys, J.F. Mangin, P.S. Hüppi, N. Girard, F. De GuioCerebral Cortex, 2015

CONTACTJulien LefèvreMCF, INT CNRS UMR 7289, LSIS CNRS UMR [email protected]

Le 12 novembre, la revue j u r i d i q u e Dalloz a publié un n u m é r o s p é c i a l

s’intitulant « Quel droit face au changement cli-matique? ». A l’approche de la COP 21, certains juristes ont souhaité faire entendre la voix du droit dans ce domaine. Ils ont répondu, sous le prisme de leur propre discipline, à la question suivante « Quel droit face au changement climatique? ». Les réponses offrent aux lecteurs l’opportunité de découvrir le rôle clé des acteurs et instruments juridiques dans ce domaine qui, sous l’impulsion de leur rénovation, pourrait s’accentuer. Les cher-cheurs d’AMU sont ici fortement représentés sur les thèmes du droit international, du rôle de l’exper-tise et de la notion de droit climatique. Au terme de cette réflexion, ce groupe de juristes fait part de son engagement par le biais de « Propositions pour un droit au secours du climat ». C’est alors à la construction d’un droit de demain soucieux des conséquences liées au changement climatique que ce numéro spécial invite...http://www.telerama.fr/monde/cop-21-des-juristes-francais-s-engagent-pour-le-climat,134092.php

Quel droit face au changement climatiqueS. Maljean-Dubois, E. Truilhé-Marengo, M. Hautereau-Boutonnet Dalloz, 2015.2259

CONTACTMathilde Hautereau-Boutonnet, MCF HDR, AMU, CERIC, UMR [email protected]

Fœtus et nouveau-nés prématurés : l’échelle des buts d’accomplissement

Des juristes d’AMUs’engagent pour le climat

Julien Lefèvre SandrineMaljean-Dubois

Nadine Girard EveTruilhé-Marengo

MathildeHautereau-Boutonnet

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La maladie d’Alzheimer est la maladie neuro-dégénérative la plus répandue et contre laquelle il n’existe aucun traitement efficace. L’accumulation céré-

brale du peptide béta-amyloïde (Aβ), résultant de la protéolyse de la protéine précurseur de l’amyloïde (APP), est considérée comme la cause principale de la néurodégénérescence et du déclin cognitif. Notre étude montre pour la pre-mière fois que la suppression d’une protéase matri-cielle nommée MT5-MMP, réduit drastiquement l’accumulation d’Aβ dans le cerveau d’une souris modèle de la maladie d’Alzheimer. Cette réduc-tion d’Aβ s’accompagne d’une diminution de la

neuroinflammation, ainsi que d’une protection contre les dérèglements de l’activité synaptique et les déficits d’apprentissage et de mémoire. Les mécanismes moléculaires en jeu impliqueraient un rôle pro-amyloïdogénique de MT5-MMP via le contrôle du clivage et/ou du trafic intracellulaire de l’APP. Afin de valider maintenant MT5-MMP comme une nouvelle cible thérapeutique dans la maladie d’Alzheimer, nous avons le double objec-tif de mieux comprendre le fonctionnement de MT5-MMP dans le cerveau et de développer des modulateurs de ses activités délétères.

MT5-MMP is a new pro-amyloidogenic proteinase that promotes amyloid pathology and cognitive decline in a transgenic mouse model of Alzheimer’s disease K. Baranger, Y. Marchalant, A. E. Bonnet, N. Crouzin, A. Carrete, J-M. Paumier, N. A. Py, A. Bernard, C. Bauer, E. Charrat, K. Moschke, M. Seiki, M. Vignes, S. F. Lichtenthaler, F. Checler, M. Khrestchatisky, S. RiveraCellular and Molecular Life Sciences, 2015

CONTACTKévin Baranger. Chercheur postdoctoral A*MIDEXNeurobiologie des Interactions Cellulaires et Neurophy-siopahtologie (NICN) UMR7259 AMU/ CNRSFaculté de Médecine Nord, 13015 MarseilleTél: [email protected]

Nouvelle piste de recherche sur la maladie d’Alzheimer : MT5-MMP acteur et cible thérapeutique potentielle

Amandine Bonnet

Santiago Rivera

Anne BernardKévin Baranger

Michel Khrestchatisky

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Une équipe de chercheurs de l’IHU Méditerranée Infection a découvert un nouveau lien entre le développement du cancer des ganglions (lymphomes B non hodgkiniens) et la fièvre Q, infection causée par la bactérie Coxiella burnetii.La bactérie infecte habituel-lement les animaux comme les moutons, les chèvres et les vaches, provoquant des épidé-mies d’avortements connues des vétérinaires, et également des cas de maladie chez les travailleurs agricoles. Coxiella burnetii peut aussi infecter des animaux sau-vages, parmi lesquels les chiens et les chats. Capable de se dis-séminer dans l’air, elle peut éga-lement contaminer un individu qui n’a pas eu de contact avec un animal. La primo-infection est généralement bénigne, et la bac-térie est éradiquée dans 95 % des cas en quelques semaines, avec ou sans traitement. Il arrive cepen-dant que la bactérie subsiste chez les patients avec des facteurs de risques, notamment au niveau du cœur, des os ou des ganglions. Les formes persistantes de fièvre Q peuvent ainsi entraîner des infec-tions graves et même conduire au décès du patient, si celui-ci n’est pas traité à temps.

Jusqu’à présent, il était connu que les personnes atteintes d’un cancer des ganglions avaient plus de chances de dévelop-per une infection persistante à Coxiella burnetii qu’un autre indi-vidu. Or, l’équipe du professeur Raoult a révélé que l’infection par la bactérie favorisait l’appari-tion du lymphome, en rapportant 11 cas de patients ayant déve-loppé ce type de cancer après avoir été infectés. L’expertise a commencé par le cas d’un chas-seur, opéré en urgence après la découverte d’une infection persistante à Coxiella burnetii au niveau de l’aorte. Placé sous trai-tement antibiotique, le patient a présenté des signes encoura-geants de rémission de son infec-tion. Toutefois, les ganglions en contact de l’aorte n’ont dans le même temps cessé d’augmen-ter. Une biopsie de l’un des gan-glions a permis de diagnostiquer un cancer. Grâce à l’utilisation de techniques extrêmement pointues basées sur la fluores-cence (immunofluorescence couplée à l’hybridation in situ de l’ARN et de l’ADN bactérien), il a été révélé que la bactérie Coxiella burnetii était présente dans le ganglion cancéreux.

Après investigation, les cher-cheurs ont identifié 7 cas similaires parmi 1 468 patients diagnos-tiqués avec une infection à Coxiella burnetii au centre natio-nal de référence de la fièvre Q entre 2004 et 2014. Le résultat de cette enquête a démontré que le risque de développer un cancer des ganglions était plus important chez les patients qui présentaient une fièvre Q, comparativement à la fréquence des cancers des ganglions chez la population non infectée. D’autre part, au cours de cette étude, les médecins marseillais ont été contactés par des hôpitaux présentant deux cas similaires en Israël et en Espagne, renforçant la thèse avancée par les chercheurs marseillais. Le lien entre infection et cancer est ainsi bien réel et ouvre de nouvelles perspectives, que ce soit pour la prise en charge des patients avec un cancer des ganglions ou pour ceux infectés par la fièvre Q. Par ailleurs, l’étude a permis de démontrer que la bactérie était capable de paralyser l’im-munité naturelle anti-tumorale après avoir infecté certaines cel-lules immunitaires, un mécanisme encore inédit dans le lien entre bactérie et cancer.

La fièvre Q, un vecteur de cancer

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Coxiella burnetii, la bactérie qui cause la fièvre Q

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Jamais deux sans trois ! Après deux éditions réussies, la Semaine AMU-entreprises (SAE) a de nouveau marqué les esprits. Organisée du 2 au 6 novembre, l’édition 2015 a fédéré un grand nombre d’ac-teurs, au cours d’une semaine riche en événements. Le principe de la SAE : réunir le monde uni-versitaire et le monde socio-éco-nomique autour de thèmes forts et d’enjeux majeurs, provoquer la rencontre et l’échange entre deux forces vives du territoire. Le programme de la SAE était parti-culièrement dense cette année, avec un thème développé chaque jour de la semaine.En ouverture de la SAE 2015, les

docteurs étaient à l’honneur sur le site Saint-charles, avec la Journée nationale de la com-munauté française des docteurs (JCFD). Sur le thème « docteurs : acteurs clés de l’innovation », l’événement a permis de mettre en lumière les compétences des docteurs et de démontrer leur plus-value pour les entreprises. L’action Talent needed a ponc-tué la JCFD, mettant en scène plusieurs entreprises en recherche de talents, qui ont présenté leurs besoins en recrutement devant une assemblée de docteurs. En point d’orgue de la journée, le Président Yvon Berland a ouvert la SAE 2015, en présence des

Présidents de la CCIMP, du Medef Paca, de la CGPME13 et de l’UPE13, ainsi que de nom-breux élus et chefs d’entreprises.Le mardi 3 novembre était consa-cré aux étudiants, avec la tenue du 8ème Forum stages et emplois à la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille. Une belle opportunité pour les étudiants et diplômés d’AMU de rencontrer la cinquantaine d’entreprises pré-sentes, avec des offres de stages et d’emplois à la clé. En parallèle du Forum, s’est tenu le Job mee-ting, qui a permis à des entreprises à la recherche de recrutements spécifiques de rencontrer des diplômés d’AMU, préalablement

Semaine AMU-entreprises 2015 : un programme des plus riches

Au cœur du numérique, les étudiants exposent leurs objets technologiques

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sélectionnés et préparés par le SUIO. Enfin, la journée s’est ponc-tuée par la restitution de l’action « entrepreneur un jour », une expérience originale au cours de laquelle plusieurs étudiants ont pris la place d’un chef d’entre-prise pendant une journée.La troisième journée était placée sous le signe de la réflexion, avec 6 tables rondes organisées sur cinq lieux différents sur le thème « formations, métiers et territoire ». Il était notamment question de l’économie circulaire, des métiers de la banque, des métiers de la cosmétique, de l’économie de service, du financement des jeunes chercheurs, ainsi que des enjeux économiques de la future Métropole. Un programme hétéroclite, pour la plus grande satisfaction des acteurs de la semaine.

Tout aussi éclectique, la qua-trième journée proposait des évé-nements sur six lieux différents. Autour du thème « recherche, innovation et compétitivité », les jeunes chercheurs ainsi que les laboratoires et le TechnoSport étaient mis à l’honneur, respec-tivement à la faculté de droit et de science politique à Aix-en-Provence et à la faculté des sciences du sport à Luminy. À Puyricard, l’IAE d’Aix-Marseille consacrait la totalité de la jour-née à un forum autour de l’inno-vation et la création de valeurs. Retour à la faculté de droit et de science politique, avec une après-midi centrée sur les sciences humaines et sociales, explorées via le prisme du numé-rique. La journée s’est ache-vée au théâtre Antoine Vitez, avec la soirée 3ème Rencontres

humanités – société – entreprises « Digit’ALLSH ».Jour de clôture de la SAE, le vendredi 6 novembre portait sur le thème « enjeux de société ». Organisée sur Aix-en-Provence, la matinée consacrée aux forma-tions courtes a été marquée par la présentation officielle du label d’excellence formations courtes. Enfin, retour sur le site Saint-charles pour la cérémonie de clôture de la SAE, refermant une après-midi abordant la place des femmes dans les métiers de la science. À noter, au cours de cette cérémonie, la signature de la charte «label d’excellence/for-mations courtes» entre le Medef PACA et AMU. Au regard du succès de cette édition 2015, une chose est sûre : ce n’est qu’un « au revoir ».

Les étudiants d’AMU à la rencontre de plus de 50 entreprises

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OpenAIRE : les contenus d’OpenEdition compatibles avec H2020

Qu’est-ce qu’OpenAIRE ?

OpenAIRE (Open Access Infrastructure for Research in Europe) est un projet visant à mettre en œuvre le libre accès à l’information scientifique à l’échelle européenne. Il s’agit avant tout d’implémenter des solutions permettant aux chercheurs de se conformer à l’obligation de dépôt en accès libre des résultats de leur recherche, décidée en 2012 par la Commission Européenne. OpenAIRE agit à la fois comme un organe de coordination des acteurs européens du libre accès et comme un agrégateur des dépôts d’articles.

Qu’est-ce-que ça change pour OpenEdition ?

OpenEdition est une infrastructure complète d’édition électronique au service de la communication scientifique en sciences humaines et sociales. Elle est développée par le centre pour l’édition électronique ouverte. Elle rassemble quatre plateformes complémentaires dédiées respectivement aux livres avec OpenEdition Books, aux revues avec Revues.org, aux carnets de recherche avec Hypothèses et aux annonces d’événements scientifiques avec Calenda. L’ensemble de ces plateformes reçoit 3 millions de

QUESTIONS à Marin DacosIngénieur de recherche de 1ère classe, agrégé d’histoire, directeur du centre pour l’édition électronique ouverte (Cléo – UMS 3287) situé à Château-Gombert, centre associant Aix-Marseille Université, le CNRS, l’EHESS et l’université d’Avignon et des Pays de Vaucluse

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visites mensuelles provenant du monde entier.Horizon 2020 (H2020) est un programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne qui recentre les financements sur trois priorités : l’excellence scientifique, la primauté industrielle et les défis sociétaux. Il est doté de 79 milliards d’euros pour la période de 2014-2020.Depuis septembre 2015, OpenEdition est compatible avec l’outil de moissonnage de données d’OpenAIRE. Tous les livres et les articles en libre accès, présents sur OpenEdition sont désormais indexés dans OpenAIRE. Cela signifie que ces contenus sont automatiquement

reconnus comme étant Open Access. Concrètement, cela permet aux chercheurs de se mettre très simplement en conformité avec les obligations liées à H2020, en confiant ses articles à une revue de Revues.org ou ses livres à un éditeur présent sur OpenEdition Books. Pour Marin Dacos, directeur d’OpenEdition. C’est une avancée significative pour la simplification de la vie du chercheur. C’est aussi, et surtout, un véritable progrès pour la diffusion des résultats de la recherche en sciences humaines et sociales auprès des communautés de recherche comme de la société dans son ensemble.

Quelles sont les perspectives ?

OpenEdition travaille à la création d’une infrastructure de la recherche à l’échelle européenne (roadmap ESFRI), qui a pour objectif de coordonner les acteurs majeurs dans ce domaine, et de conforter le leadership d’OpenEdition à l’échelle du continent. Ce partenariat avec OpenAIRE est une étape importante dans ce processus d’internationalisation des activités d’OpenEdition.

Contact : http://www.openedition.org/[email protected]

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Aix-Marseille Université organise un concours vidéo ‘Caméra Campus’ ouvert aux étudiants d’AMU sur le thème de la vie d’étudiant du 16 octobre au 3 janvier. L’objectif est de mettre en scène de façon dynamique, originale, attractive, décalée, la vie de l’étudiant au sein de son campus (sans aborder sa formation). Les thèmes choisis pourront être la culture, le sport, l’international, les associations, les

dispositifs d’aide à la réussite, les aides possibles, et surtout la chasse aux idées reçues… dans un temps maximum de 1mn 30s. Il est possible de cibler un ou plusieurs thèmes mais en utilisant une seule vidéo. 4000 euros de lots sont à gagner !Les étudiants peuvent s’inscrire sur :http://dircom.univ-amu.fr

Suite à de nombreuses demandes et afin de pou-voir avoir un aperçu qualitatif des produits proposés sur la e-boutique, des modèles sont mis à dispo-sition sur les campus au sein des sept antennes des BVE. Etudiants et personnels, vous pouvez dès

à présent vous rendre dans les BVE des sites de Luminy, Canebière, Timone, Saint-Charles, Saint-Jérôme, Schuman ALLSH et FDSP, pour découvrir des tee-shirts, sweets et sacs aux couleurs d’AMU.

Concours « Caméra Campus »

Nouveauté : produits e-boutique visibles dans les BVE

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Le 28 septembre dernier à Boston, l’équipe d’AMU a décroché la médaille de bronze au concours iGEM, compétition de biologie de synthèse réu-nissant 259 équipes du monde entier. Composée de 14 étudiants de différentes spécialités, dont de nombreux élèves de Polytech Marseille, l’équipe a présenté ses travaux sur le chewing-gum, 2ème polluant des villes après les mégots de cigarettes. Le projet consiste en la production d’un cocktail d’enzymes qui dégrade le composé de base des chewing-gums, la gomme, afin d’améliorer et

d’optimiser le nettoyage des rues, le tout dans le respect de l’environnement. En plus de l’aspect scientifique du projet, l’équipe a donc abordé des questions réglementaires, éthiques et sociétales, qui ont séduit le jury composé de chercheurs et ingénieurs. C’est la deuxième année consécu-tive que l’équipe d’AMU participe à ce concours, avec l’appui de nombreux sponsors dont le FSDIE, la fondation AMU, le CNRS, Polytech Marseille, la faculté des sciences d’AMU, l’entreprise ONET et l’ambassade de France aux Etats-Unis.

L’association « Chantiers du réel », qui regroupe des anciens étudiants et l’équipe pédagogique du secteur cinéma d’AMU, a organisé durant 3 jours à Marseille une série de rencontres et de projections pour célébrer les 10 ans du master pro-fessionnel « Métiers du film documentaire ». Cet anniversaire a été l’occasion d’effectuer un bilan avec les partenaires, de rencontrer les anciens diplômés et de projeter des films réalisés avant ou après la formation. Dans cet esprit, l’association a mis en place sur le web un annuaire en ligne, qui dynamisera le réseau des anciens diplômés et des amis de la formation, et favorisera la création et le développement d’un cinéma documentaire de qualité dans notre région.

Une médaille de bronze pour d’étonnants chewing-gums

Les 10 ans du master « métiers du film documentaire »

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Jacques Bourdon nous a quittés brutalement le 30 octobre. Nous étions très nombreux mardi 3 novembre 2015 à la maison funéraire Saint-Pierre à Marseille pour saluer un grand nom de notre univer-sité. Jacques Bourdon a profondément marqué l’his-toire de la faculté de droit et de science politique et de l’IMPGT qu’il a fondé en 1996 avec Robert Fouchet et Jean-Rodolphe Lopez. Mais plus large-ment, sa disparition a touché l’ensemble de notre communauté universitaire. Directeur de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence de 1984 à 1996 et Président de l’université Aix-Marseille III - Paul Cézanne de 2000 à 2005, il continuait à œuvrer au service de la recherche publique et de sa valorisa-tion en assumant depuis 2006 la présidence de l’in-cubateur IMPULSE.C’est avec tristesse que nous avons appris sa dis-parition. C’est avec déférence et amitié que nous souhaitions lui rendre un dernier hommage au nom de l’ensemble de la communauté de l’université d’Aix-Marseille.

Yvon BerlandPrésident d’Aix-Marseille Université

C’est avec une l’immense tristesse que l’ensemble de la communauté enseignante et administrative de la faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille Université, de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et de l’IMPGT s’est réuni pour rendre hommage au Professeur émérite Jacques Bourdon, Président honoraire, ce mardi 3 novembre.Au-delà de l’homme qui a disparu le vendredi 30 octobre 2015 à l’âge de 69 ans, c’est un grand ser-viteur de la République qui nous quitte. Sa devise était : « servir, il faut aimer servir ».Ancien élève de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, docteur d’état en droit public, agrégé des facultés de droit, il débute sa carrière en Corse, à l’université Pascal Paoli.En 1984, il retrouve Aix où il occupe le poste de directeur de l’Institut d’études politiques pendant douze années.Il est élu Président de l’université Paul Cézanne-Aix Marseille III, puis dirige le Centre de Recherches Administratives (CRA) de la faculté de droit et de science politique d’AMU. Il devient professeur émé-rite en 2014.Membre nommé de l’instance nationale chargée de l’avancement spécifique des enseignants-cher-cheurs, il a été président de la commission nationale d’expertise des IUFM.Au-delà de toutes les charges administratives assu-mées et de l’ensemble de sa production aca-démique et scientifique, il reste dans l’esprit des générations d’étudiants qu’il a formées un inou-bliable enseignant et un pédagogue de grand talent.

Philippe BonfilsDoyen de la faculté de droit et de science politique

Hommage à Jacques Bourdon

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Daniel Kastler nous a quittés le 4 juillet dans sa 89ème année. Il intégra l’ENS Paris en 1946 et fut en 1949 reçu premier à l’agrégation de mathématiques. Il prépara un doctorat de chimie quantique à l’univer-sité de la Sarre où il fut nommé professeur associé en mathématiques en 1953. Il s’établit à partir de 1957 à l’université d’Aix-Marseille où il fut recruté comme professeur en 1959. Il y créa le groupe de physique théorique et y développa les premiers enseigne-ments de physique quantique.

Il démarra une fructueuse collaboration avec Rudolf Haag qui se traduira par les axiomes de Haag-Kastler, à l’origine de la formulation algébrique de la théorie quantique des champs qui demeure un des joyaux de la physique mathématique. Marseille est alors vite devenu un des premiers centres mondiaux de Physique Théorique et Mathématique, tout particu-lièrement pour l’étude des C* algèbres. Daniel et ses collaborateurs ont notamment montré l’importance des C* algèbres en mécanique statistique quan-

tique. Avec Jean Marie Souriau et Antoine Visconti, il fonda en 1968 le Centre de Physique Théorique. Au milieu des années 80, il se passionna pour les tra-vaux d’Alain Connes, médaille Fields, et perçu l’im-portance de la géométrie non commutative pour comprendre le modèle standard de la physique des particules et notamment le boson de Higgs.

Daniel n’était pas seulement un physicien mathéma-ticien d’exception. C’était un bâtisseur. Il a ainsi été à l’origine de la création de l’équipe de physique mathématique de l’université de Toulon et a forte-ment contribué à la création de l’Institut de mathé-matiques de Luminy, convaincu de la nécessaire proximité entre physiciens et mathématiciens. Au fil des années, il créa une école et su attirer à Marseille des pointures internationales.

Avec le soutien infaillible de son épouse Liesl, il réunis-sait chez lui à Bandol, dans une atmosphère déten-due mais fort studieuse, les plus grands physiciens théoriciens. Daniel possédait de très grandes qualités humaines : un esprit vif, une ouverture d’esprit, un fort pouvoir de conviction, beaucoup d’humour et de générosité. Il était aussi passionné de musique et notamment de piano. Il a été un des promoteurs de Luminy, a voulu en faire un centre pluridisciplinaire avec les arts et y a notamment attiré Jean-Claude Risset, médaille d’or du CNRS en 1999, qui a très bien décrit sa personna-lité en ces quelques mots : Daniel a un sens profond du rôle du beau dans la science et dans la vie.

Pierre ChiappettaProfesseur d’Aix-Marseille Université

Hommage à Daniel Kastler

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CENTRE D’ÉTHIQUE ÉCONOMIQUE

La Doctrine sociale de l’Église (tome 2 : Les « choses nouvelles » d’aujourd’hui)Jean-Yves Naudet

La Doctrine sociale de l’Église est, paraît-il, « le secret le mieux gardé de l’Église ».

Pourtant, parce qu’elle repose sur la Foi et la Raison, elle s’adresse à « tous les hommes de bonne volonté », appor-tant des pistes de réflexions et des guides d’action, face aux crises que nous vivons : économique, sociale, politique, morale. L’économie semble déboussolée et immorale, la politique sans éthique, ni valeurs, l’homme sans repères. Parce qu’elle va à la racine des choses, reposant sur une anthropologie, une conception du bien et du mal, suggé-rant des institutions économiques, sociales, politiques, com-patibles avec la liberté et la responsabilité de l’homme, et parce qu’elle n’a cessé de s’intéresser « aux choses nou-velles », la Doctrine sociale peut aider chacun à affronter les problèmes de notre temps. Dans cet ouvrage, qui est son deuxième tome sur ce sujet, Jean-Yves Naudet regroupe de nouveaux articles et conférences, faisant un tour des fonde-ments comme des applications de cet enseignement social chrétien. Ensemble cohérent, il peut aussi se lire de manière ponctuelle, chaque chapitre se suffisant à lui-même.ISBN : 9782731409994PUAM – octobre 2015 – Centre d’éthique économique – 248 p. – 157 x 243 – 15 €

DROITS, POUVOIRS & SOCIÉTÉS

L’erreur en droit publicAriane Vidal-Naquet (direction)

La notion d’erreur semble, de prime abord, étrangère au droit public. Elle n’est pas véhi-culée par le droit positif, elle est peu abordée

en doctrine, elle n’est guère utilisée dans le contentieux… en dehors de la célèbre « erreur manifeste d’appréciation », qui peut être perçue comme un droit à l’erreur des personnes publiques. Faut-il en conclure que le droit public ne connaît pas l’erreur ou, plus exactement, qu’il ne reconnaît pas l’erreur ? Cet ouvrage, qui résulte d’un colloque organisé par la Faculté de Droit d’Aix-Marseille Université, se propose d’identifier ce que recouvre cette notion d’erreur. Elle est couramment appréhen-dée comme étant une représentation qui ne correspond pas à la réalité. L’erreur est, en conséquence, le fruit d’une opération, qui peut être celle de la qualification, de l’appréciation voire de l’interprétation. Elle pose la question des liens entre la réa-lité, l’apparence et la vérité. Elle doit être confrontée à d’autres notions qui semblent s’en rapprocher et s’en distinguent pour-

tant : la faute, le mensonge, le dol, la fraude, le manquement… Comment, dans ces conditions, le droit public peut-il encadrer et maîtriser l’erreur ? Tel est le second objectif de l’ouvrage. La question la plus évidente est celle de savoir si l’on peut exclure, prévenir l’erreur – les erreurs – du champ du droit, s’il est possible de les conjurer ou, tout au moins, de les anticiper. Une fois que l’erreur a été commise, il s’agit également de savoir comment la traiter : est-il possible de la réparer ? Quelles conséquences faut-il en tirer, quelles suites faut-il lui donner ? Autant de ques-tions abordées dans cet ouvrage, qui envisage et décline la notion d’erreur dans les différentes branches du droit public. Ce caractère transversal en fait un outil précieux pour les étudiants, les enseignants-chercheurs, les professionnels et, au-delà, à tous ceux qui s’intéressent, de près ou de loin, au droit public.ISBN : 9782731409888PUAM – octobre 2015 – Droits, pouvoirs & sociétés – 182 p. – 157 x 243 – 10 €

TRAVAUX DU CERJDA

La lutte contre la vie chèreGeorges Virassamy, Alain Laguerre et Bruno Steinmann (directeurs d’ouvrage)

Il n’est pas utile d’épiloguer sur la dureté des temps résultant en particulier du coût de

la vie. Parfaitement perceptible au niveau national, cette situation l’est encore plus dans les outre-mer, où il est donné de constater des écarts de prix entre la France métropoli-taine et ces territoires d’outre-mer parfois considérables. Sur certains produits, cet écart s’élève à 55 %. On comprend dès lors que, en particulier en février 2009, des troubles sérieux y aient vu le jour, conduisant les pouvoirs publics à se pencher sérieusement sur cette question. Certes, des dispositions du Code de commerce, de même que celles de lois votées dans l’indifférence générale par les quelques parlemen-taires présents donnaient déjà aux pouvoirs publics un pou-voir d’intervention ou de régulation. Mais l’action permise était enfermée dans des conditions et surtout limitée dans le temps. Au résultat, aucun changement n’était perceptible. La loi du 20 novembre 2012 est autrement plus ambitieuse. Ses dispositions sont spécifiques à la cherté de la vie outre-mer. Il ne s’agit plus de règles noyées dans un texte fourre-tout. C’est le témoignage de la compréhension par les pouvoirs publics de la réalité. Pour autant, une chose est que la réalité soit enfin comprise ; autre chose sont les réponses apportées aux difficultés identifiées. Et force est de souligner que ces réponses ne sont pas nécessairement à la hauteur des enjeux et qu’elles se révèlent souvent inadaptées aux économies insulaires.ISBN : 9782731409970PUAM – octobre 2015 – Travaux du CERJDA – 128 p. – 157 x 243 – 10 €

Publications des presses universitaires

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Vendredi 27 novembre à 18h00Cérémonie annuelle remise de prix et diplômes du Magistère de droit, faculté de droit et de science politique, amphithéâtre David, Aix-en-Provence

Samedi 28 novembre à partir de 16h30Cérémonie de remise de diplômes Polytech, Docks des Suds, Marseille

Mercredi 2 décembre à 18h00Remise des prix PEPITE, siège AMU, jardin du Pharo, amphithéâtre Gastaut, Marseille

Vendredi 4 décembre à partir de 13h00Colloque médias et santé, campus Timone, Marseille

Jeudi 10 décembre à 12h00Célébration retraités Pharo, siège AMU, jardin du Pharo, salle du conseil, Marseille

Jeudi 10 décembre à 16h00Soirée académique, faculté de droit et de science politique, amphithéâtre Portalis, Aix-en-Provence

Samedi 19 décembre à partir de 14h00Arbre de Noël, Palais des sports, Marseille

BLOC NOTES

Le point Fluides

Des tableaux de bord énergétiques pour gérer les consommations ?

Le Patrimoine immobilier de notre établissement est composé de 295 bâtiments hétérogènes, répartis sur 54 sites géographiques, représentant une surface de 808 000 m2. La dépense énergétique liée à son fonctionnement s’élève à 11 M€ annuels dont :• 126 contrats électricité représentent une consommation de 50 GWh

et une dépense de 5,4 M€ (soit 6,68€/an/m2)• 63 contrats gaz représentent une consommation de 42 GWh et une

dépense de 2,3 M€ (soit 2,84€/an/m2). Il est important de connaître, de suivre et d’analyser les consommations énergétiques afin d’identifier les anomalies et les éventuels gisements d’économie. Ainsi, des tableaux de bord énergétiques ont été mis en place à l’échelle de l’établissement. Ils permettent également de définir au plus près les besoins et les profils de consommations énergétiques et d’optimiser ainsi les appels d’offres dans le cadre de la fin des tarifs réglementés. Certains outils mis en place permettent de connaître les consommations en temps réel.La loi Grenelle 1 recommande aux établissements publics de réduire de 38% les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de leurs patrimoines à l’horizon 2020. La performance énergétique d’un bâtiment peut être analysée par rapport à des ratios de consommation par branche sectorielle, par zone climatique pour des bâtiments à usages similaires et d’année de construction. Cela permet d’identifier les actions prioritaires à mener : travaux de rénovation, gestion énergétique et sensibilisation aux éco-gestes.

LE TEMPS DE L’HISTOIRE

LES JUIFS D’ALGÉRIE

Une histoire de ruptures

SOUS LA DIRECTION DE

JOËLLE ALLOUCHE-BENAYOUN ET GENEVIÈVE DERMENJIAN

HISTOIRE GÉNÉRALE

Les Juifs d’AlgérieUne histoire de rupturesJoëlle Allouche-Benayoun, Geneviève Dermenjian, dir.

Le livre aborde l’histoire des Juifs d’Algérie depuis 1830 : processus d’accession à la citoyenneté fran-çaise (1830-1870), antijudaïsme et antisémitisme prégnants, inscription sous diverses formes dans la sphère française tout en maintenant une identité juive et berbéro-arabe, la période de la Seconde Guerre mondiale. Avec, pour finir, des témoignages sur la dispersion des Juifs et leur mémoire conservée de l’Algérie après 1962.ISBN : 978-2-85399-998-4PUP – mai 2015 – Le temps de l’histoire – 312 p. – 16 x 24 cm – 25 €

ÉCRITS SUR L’ART

Les théâtralités de l’apparitionLa scène et les encres de Gao XingjianYannick Butel

Conçu comme un dialogue, cet essai revient sur les aspects de l’œuvre plas-

tique, cinématographique, théâtrale et théorique de Gao Xingjian, figure d’avant-garde du théâtre chinois et prix Nobel de littérature (La Montagne de l’âme). Et c’est notamment l’idée de Liangxiang – « l’apparition » qui est récurrente dans sa pensée et dans sa pratique artistique – qui a été explorée. Ce livre contient deux textes inédits de Gao Xingjian consa-crés pour l’un au Jeu de l’acteur et pour l’autre à la pièce Monologue, tous deux traduits par Denis Molcanov.ISBN : 978-2-85399-997-7PUP – 152 p. – 17 x 22 cm – 14 €

MUSIQUE CLASSIQUE

Vingt regards sur MessiaenUne étiologie de la médiationJacques Amblard

Messiaen serait le musicien du second XXe siècle désormais le plus commenté

par notre monde globalisé. Ce catholique illuminé pros-père au temps d’Harry Potter et de la pensée magique recrudescente. Les oiseaux, transcrits dans les partitions, sont une autre médiation populaire, comme la clarté verticale, le néoromantisme occasionnel du timbre, ou les légendes qui abondent autour de ce personnage « touristique », ou messiaenique, ou héros de guerre, ou prophète de l’Apocalypse. ISBN : 979-10-320-0007-6PUP – 342 p. – 17 x 22 cm – 20 €

ARTS

Les théâtralités de l’apparitionLa scène et les encres de Gao XingjianYannick Butel

suivi deMonologue et L’art du jeude Gao Xingjian

ARTS

Vingt regards sur MessiaenUne étiologie de la médiationJacques Amblard

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PALMES ACADÉMIQUESet MÉDAILLES DE L'UNIVERSITÉ

10décembre201516h00

CAMPUS AIX-EN-PROVENCE - SITE SCHUMANFaculté de droit et de science politique - Amphithéâtre Portalis

3 av. Robert Schuman 13628 Aix-en-Provence