Les chiffres clésP. 4 à 6

14 686 salariés

5 861 chefs

d’entreprise

5 533 entreprises artisanales

2 114 apprentis

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Notre environnement de travail a profondément changé en quelquesf d h ldécennies. Il en résulte une évolutionde notre métier d’Artisan.

Des compétences nouvelles sontnécessaires pour entrer sur lemarché, résister à la concurrenceet pérenniser l’entreprise.

Des réponses plus professionnellessont en effet exigées aujourd’hui sur des aspects de notre métierd’Artisan où pendant longtemps, le bon sens servait de repère.

Ce monde qui change vite et quibouscule nos conditions de vieprofessionnelle, les exigences de nouvelles compétences qui modifient la nature et les conditions d’exercicede nos métiers nous freinentparfois pour trouver notreplace et trouver notre voie.

Derrière chaque entrepriseartisanale, il y a une femme ouun homme de projet, avec son vécu, son histoire, exceptionnelle et belle, car c’est le miroir de la vie.

Bref, l’Artisanat c’est, malgrétoutes les difficultés deparcours, la vie en couleurs.

On y parle encore de métiers,de convivialité, de solidarité.

Bref, c’est une économie humainefaite par des femmes et des hommes,pour des femmes et des hommes.

TEMA|presse

Georges Guionnet : La commission travaille notamment sur les questions relatives à l’accompagnement des entreprises dans les différentes phases de développement. Mais elle est aussi chargée de décortiquer les projets de loi et doit être force de proposition lorsque ces projets ne vont pas dans le sens des valeurs de l’artisanat. Dès que les décrets sont sortis, il faut les analyser et les présenter aux artisans sur nos territoires.

G.G. : Cela me permet d’appréhender le service aux clients, leurs besoins et leurs exigences en matière de qualité. Je suis ainsi plus conscient des atouts de chaque territoire et de l’im-portance de mettre en valeur les artisans de chaque secteur professionnel.

G.G. : L’Artisanat deux-sévrien dans son ensemble se porte bien et a su être réactif face à la mauvaise conjoncture éco-nomique. En 2011, l’artisanat devrait retrouver toute son activité d’avant crise. Les chiffres nous le prouvent avec un résultat positif des immatriculations par rapport aux radia-

tions. De plus, l’artisanat a pour vocation de valoriser le savoir-faire et les bonnes pratiques professionnelles.

i le choix d’une orienta-tion est un moment cru-cial pour les collégiens,

la simple curiosité et l’intérêt pour les nouveaux appren-tissages n’en sont pas moins importants. Pour favoriser leur orientation mais aussi pour ouvrir les esprits, 35 col-lèges du département partici-pent activement à l’opération « Bravo les artisans » organi-sée chaque année par la CMA. Une action qui permet à des jeunes de 4e et 3e de découvrir

l’artisanat au cœur même des entreprises. Pendant 3 à 5 jours, ils observent, partici-pent aux travaux de l’entre-

prise et découvrent ainsi la diversité des fonctions d’un chef d’entreprise, le travail de son équipe et la passion

du métier qui les animent. À l’issue du stage, les collégiens réalisent un reportage présen-té devant l’ensemble de leur classe. Courant juin, les jeunes sont mis à l’honneur et le prix « Bravo les artisans » est déli-vré à une entreprise sélection-née pour son investissement et la qualité de son accueil.

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is en place par la CMA, la Mission Locale et la Région Poitou-Charentes, ce dispositif offre aux

jeunes sortis du système scolaire sans quali-fication, la possibilité de se confronter à la réalité du monde de l’emploi puisqu’ils sont alternativement en entreprise et en centre de formation d’apprentis pendant une durée d’un à trois mois. À l’issue de la formation, 60 % des 85 jeunes concernés ont signé un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Lors de sa visite le 9 mai dernier, Ségolène Royal, a fait le bilan de l’opération dans les Deux-Sèvres en présence de jeunes et d’em-ployeurs et en a profité pour annoncer l’ouver-ture du dispositif à 80 nouveaux bénéficiaires du Niortais et du Mellois.

roportionnellement au nombre d’entreprises, le secteur de l’alimentation montre une belle dynamique dans la formation par apprentis-

sage (18 % des apprentis pour 13 % des entrepri-ses) contrairement au secteur de la production (9 % des apprentis pour 16 % des entreprises). La crise a également eu des répercussions sur l’apprentis-sage en 2009. Pour l’année 2010, on a observé un rééquilibrage qui devrait se poursuivre en 2011. Si l’écart entre l’offre et la demande ne permet pas de trouver une entreprise pour chaque jeune, le Centre d’Aide à la Décision de la CMA permet cependant à 84 % des employeurs de trouver l’apprenti qu’il leur faut.

Après des études de Sciences économiques, un BTS action commerciale et une expérience professionnelle comme conseillère financier, gestionnaire de patrimoine et d’agen-ce immobilière, cette lauréate de 36 ans se tourne, il y a un an, vers la création d’une entreprise d’impression sur textile pour les particuliers et les professionnels : « Tatoo-Tex ». Parallèlement, elle crée le concept original « Tatoo-Shoes », qui consiste à imprimer des visuels sur des baskets de toile avec distribution et ouverture d’un point de vente et showroom à Moncoutant. Depuis peu, les internautes peuvent personnaliser et commander leurs chaussures via Internet sur www.tatoo-shoes.com. La jeune femme met désormais toute son énergie dans le développement de ce concept et elle souhaite élargir sa gamme vers les enfants. Selon elle, créativité et souci du détail sont des qualités féminines qui lui ont servi dans son projet.

Après un BTS informatique de gestion et un emploi de développeur informatique, Stéphanie Bonnin, contrainte de régler des affaires familiales, reprend, en 2001, l’ex-ploitation agricole paternelle. En 2008, face à l’augmen-

tation de la vente de jus de pommes, elle crée une SARL avec son conjoint pour la vente d’une gamme plus étendue de jus de fruits avec la poire, le raisin et les fruits rouges. Par la suite, elle décide de fabriquer elle-même ses jus de fruits. Elle intègre ainsi les métiers de l’artisanat. Cette jeune femme de 35 ans partage son temps entre la fabri-cation et la commercialisation. Son projet : investir dans un nouveau matériel d’embouteillage pour augmenter le volume journalier. Selon elle, être une femme dans une telle activité a ses inconvénients notamment dans la fabri-cation pour laquelle la force physique est nécessaire mais aussi ses avantages liés à la partie commerciale.

Titulaire d’un BEP Carrières sanitaire et sociale et après plusieurs années d’expérience professionnelle en grande distribution, Sophie Beau, avec beaucoup de courage, change totalement d’orientation professionnelle et opte pour la coiffure. Elle obtient successivement CAP et BP Coiffure et, en décembre 2010, à l’aube de ses 42 ans, elle reprend un salon. Son projet a pu voir le jour grâce à la bourse Tremplin et l’aide à la création reprise d’en-treprise (ACCRE). Des projets, elle en a pour son entre-prise : recrutement d’une salariée et d’une apprentie, développement de l’activité esthétique et création d’un produit spécifique au salon. Son statut de femme est, selon elle, un avantage dans son activité.

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livier Giroud, manager régio-nal des ressources humaines de Renault, et Denis Emauré, res-

ponsable après-vente des concessions Renault Saint-Christophe à Niort et Renault Gâtine Espace Automobile à Parthenay, ont remis officiellement à la CMA, au titre de la Taxe d’apprentissa-ge, deux véhicules ainsi qu’une boîte de vitesse automatique, en présence de Jean-Claude Roy, vice-président de la CMA, président de la commission de la forma-tion professionnelle, artisan mécanicien, de Damien Herbreteau, responsable du pôle mécanique automobile du Campus des métiers de Niort, et d’Yves Bazin, directeur du Campus des Métiers de Niort. Une Scénic II DCI et une Scénic III essence boîte automatique pack électrique à vocation exclusivement pédagogique complètent désormais le parc des véhicu-les destinés à la formation des apprentis et des adultes en formation. Ces deux voitures vont être préparées pour favo-riser la mise en situation des 140 appren-tis actuellement en formation initiale et

continue en CAP et Bac pro maintenance de véhicule, mention complémentaire systèmes embarqués automobile, CQP Technicien, Électronicien automobile et CQP Technicien après-vente automobile. Elles seront soumises aux diagnostics, à des pannes, des réparations, tests en tous genres, des opérations volontairement dif-férentes de celles effectuées en entreprises pour une formation complète.

Attachées à la formation par alternan-ce, les concessions Renault de Niort et Parthenay forment actuellement deux apprentis Bac pro mécanique en contrat de qualification, un Bac pro carrosserie et un Bac pro mécanique. Si les femmes ne sont pour le moment pas pléthores dans ce domaine d’activité, Renault porte un intérêt certain à la féminisation des métiers liés à l’automobile notamment dans les ateliers. Selon Olivier Giroud, « les femmes sont complémentaires dans une équipe et elles apportent beaucoup.

Et lorsque les expériences sont réussies elles sont durables. »

Pour le groupe Renault, certaines condi-tions accompagnent le don de véhicules. En effet, une fois le dialogue instauré avec le centre de formation et assuré de la cohérence de la formation dans laquelle ses véhicules sont utilisés, le concession-naire s’engage à intégrer des apprentis au sein de sa concession et propose une aide dans la préparation des véhicules pédagogiques. De plus, le responsable du pôle mécanique automobile du cam-pus des métiers de Niort se forme sur les « hautes technologies » en centre de for-mation Renault. Le campus des métiers, également soucieux d’être à la pointe de la technologie et au plus près de la réalité, a besoin de matériel performant. C’est donc avec sincérité et force que la CMA remercie le groupe Renault en tant que donateur principal de véhicules sans les-quels la formation serait impossible.

’histoire débute en 1924 à Millau. Étienne Fabre crée son entreprise de ganterie chez lui. Rapidement, il se spécialise dans les cuirs blancs. L’entreprise commence à se développer

mais c’est 20 ans plus tard qu’elle connaît un réel essor avec l’arrivée de Denis, fils d’Étienne, et de son épouse Rose. Poussée par son envie d’entreprendre, la jeune femme décide de créer une collection faisant la part belle aux couleurs. Elle n’hésite pas à voyager seule dans les plus grandes métropoles étrangères afin de faire connaître leurs produits. Elle séduit ainsi les plus grands noms de la haute couture, d’Yves Saint-Laurent à Balenciaga, en passant par Dior ou Hermès. Cette période florissante voit jusqu’à 300 personnes travailler dans l’entreprise.Mais cet âge d’or ne dure qu’un temps. « Les années 70 ont non seulement été marquées par un changement de mode, mais également par les importations massives venues des pays de l’Est puis de la Chine ou de l’Inde, explique Oliver Fabre. Dans l’indifférence générale, la soixantai-ne de ganteries millavoises fermaient leurs portes les unes après les autres. Mon père a su sauver la

nôtre en se spécialisant pour les marchés admi-nistratifs : pompier, gendarmerie… »Lorsqu’à la fin des années 90, les fils de Louis, Jean-Marc et Olivier, rejoignent l’aventure fami-liale, l’avenir de la ganterie est malgré tout en péril. « Je suis donc allé à la rencontre de jeu-nes créateurs pour développer de nouvelles col-lections. Dès 2001, nous participions au Salon Première Classe à Paris. Le succès a été immé-diat ! ». La Maison Fabre renoue alors avec de grands clients internationaux et connaît un nou-vel élan toujours intact, comme en témoignent les 28 000 paires vendues chaque année.La nouvelle génération aurait pu se satisfaire de ce succès. Pourtant, un rêve la motive plus que tout : ouvrir une boutique en plein cœur de la capitale, car « l’idée même d’une marque ne peut pas exister sans point de vente. » C’est ainsi qu’ouvre, en 2008, une première boutique dans les Jardins du Palais Royal, suivie en sep-tembre 2010 par une seconde adresse à Saint-Germain-des-Prés. Et la famille Fabre ne compte pas s’arrêter là et projette d’en ouvrir également à l’étranger. Le gant semble donc ne pas être prêt de perdre ses lettres de noblesse.

Aude Bressolier

ww.femmesdelartisanat.com est le nouveau site lancé par la MAAF. Il a pour vocation

d’accompagner les femmes d’artisans. Il comprend un espace d’information sur les différents statuts du conjoint, avec des interviews vidéos d’experts et des témoi-gnages de femmes. La gestion de l’entre-prise au quotidien est abordée notamment

sur les accidents de travail. Réalisé avec le soutien de la Commission nationale des femmes d’artisans de la Capeb, le site comprend un espace forum avec trois thématiques : vie quotidienne, vos droits et trucs et astuces.

ès la rentrée 2011, les bacheliers pourront intégrer un nouveau cursus chez les Compagnons du

Devoir : une licence professionnelle. En partenariat avec le Conservatoire natio-nal des métiers, ils ont présenté cette nou-velle formation lors de portes ouvertes dans 16 villes de France. Deux constats leur ont permis de s’orienter vers ce nou-veau cursus : l’augmentation du nombre de bacheliers et l’évolution des métiers que ce soit sur les techniques, la réglemen-tation ou vis-à-vis de la clientèle. De nou-velles compétences sont donc nécessai-res, et de nombreux compagnons seront attendus pour remplacer les départs en retraite, les Compagnons du Devoir l’ont pris en compte. 2 000 titulaires du bacca-lauréat devraient donc intégrer le cursus dès la rentrée 2011. Ils auront la possibi-

lité comme pour les autres diplômes de faire le choix d’un tour de France pouvant même se transformer en tour du Monde.

À court terme, les Compagnons du Devoir souhaitent renforcer davantage leur offre de formation supérieure. L’objectif est la reconnaissance de celle-ci au même titre que les grandes écoles françaises prépa-rant au métier d’ingénieur, du commerce ou de la fonction publique. Mais ils conti-nueront à accueillir des jeunes dès la sortie du collège et à former à partir du CAP aux 27 métiers existants.

es Olympiades des Métiers ont été la plus belle expérience de ma vie, se rappelle Angélique

Frank, médaillée de bronze en coiffure à la finale internationale à Calgari en 2009. Mais il me manquait l’anglais pour aller plus loin dans la compétition et dans ma vie professionnelle. Je me suis donc ins-tallée en Angleterre en 2010 et je compte y rester au moins deux ans, le temps de maîtriser parfaitement la langue », expli-que-t-elle. Sylvain Duchemin, candidat de la finale nationale 2011 à Paris, dans la catégorie ferblantier-couvreur, se prépare à une expérience professionnelle d’un an en Finlande. « J’ai envie de vivre en colo-cation pour oublier le français, appren-dre l’anglais et si possible le finnois. Je

veux une immersion totale, déclare-t-il avec enthousiasme. C’est un challenge de travailler dans un pays non-francophone et je vais devoir faire preuve d’un esprit d’ouverture pour découvrir les techniques des autres pays et ainsi m’enrichir. » Pour Pierre Bonifait, candidat en ébénisterie en 2007, l’expatriation est le meilleur moyen d’apprendre. « À l’école ça me dérangeait de parler anglais, à l’étranger pas du tout, c’est même un plaisir. »

Mais l’apprentissage de la langue n’est pas la seule motivation des anciens candidats aux Olympiades. « Je voulais aussi faire des rencontres enrichissantes et appren-dre de nouvelles manières de travailler, continue-t-il. J’ai passé sept mois en Suisse et je suis en Angleterre depuis deux ans maintenant. Je me suis fait embaucher dans une des trois seules entreprises au monde qui fabrique des meubles pour des yachts de luxe. Je compte y rester encore un peu, le temps de progresser dans ma carrière. » Fabien Bourguignon, candi-dat aux Olympiades à Paris en 2011, a été déçu que son métier ne fasse pas par-tie des épreuves aux finales nationales en Angleterre. Pour palier à ce manque, Il a décidé de partir un an en Australie. Habitué des séjours à l’étranger, il a déjà travaillé en Suisse et participé à plusieurs concours internationaux de couvreurs en Russie et en Irlande. « Je connais les difficultés liées à l’expatriation, expli-que-t-il, mais je veux changer d’univers et acquérir un nouveau savoir-faire dans le but de revenir en France grandi de ces expériences. » Quelques anciens candidats, depuis qu’ils se sont installés à l’étranger, envisa-gent une carrière hors de nos frontières. « J’aimerais voyager entre New York et Paris, travailler pour une grande mar-

que et former des coiffeurs à travers le monde », raconte Angélique Frank. Pierre Bonifait, lui, est déjà passé chef d’équipe, « c’est déjà une grande satisfaction quand on est jeune et étranger mais c’est aussi une source de motivation supplémentai-re. D’ici quelques années je quitterai l’An-gleterre pour une nouvelle expérience, au soleil cette fois-ci !»

Jean-Paul Delevoye : Il y a aujourd’hui un paradoxe : devant les citoyens inquiets par l’avenir et la précarité, tendus dans les rap-ports humains, il y a une formidable capa-cité de création d’inventivité sur le terrain. Je suis de ceux qui pensent que la réussite viendra des territoires et des initiatives terri-toriales. Cette créativité est au cœur de l’en-trepreneuriat. Si l’on veut préserver notre système social, il faut créer des richesses et soutenir celles et ceux qui les créent.

Le débat porte sur le fait que le coût brut supporté par l’entreprise est l’un des plus élevés d’Europe et le coût net pour le salarié l’un des plus bas ! Les dépenses de solida-rité ne peuvent reposer uniquement sur le travail. Le financement de la santé étant un acte de solidarité collective, elle devrait être prise en charge par l’ensemble des revenus. On devrait imaginer un système de trans-fert sur des impôts collectifs. Le travail doit financer la retraite et la politique de santé doit être financée par d’autres outils

comme la contribution sociale généralisée (CSG) ou la TVA. Sinon on a une double sanction : on pénalise le coût du travail et la compétitivité des entreprises et on fragi-lise à terme et la réussite économique et la cohésion sociale.

La question concerne l’organisation de la ville. De plus en plus d’entre elles gran-dissent de façon exponentielle avec des déséquilibres qui sont extrêmement pré-occupants. Les quartiers cohabitent mais ne communiquent plus. Derrière, se pose la question de l’organisation des services publics, des systèmes de santé, de services de proximité.

Le vieillissement de la population, le besoin de proximité, les problématiques énergéti-ques et les contraintes environnementales vont provoquer un regain pour les commer-ces de proximité. Il faut dorénavant élabo-rer des schémas d’offre commerciale qui tiennent compte de ce commerce de proxi-mité. Je suis très optimiste pour le secteur de l’artisanat sous forme de service. Il y a une fertilité de la création et un besoin de main-d’œuvre dans le monde artisanal. On revient aux sources : au départ l’homme a d’abord été celui qui travaillait la matière de ses mains. Les Français ont besoin de sincé-rité, d’authenticité, de personnalisation. Et donc d’un artisanat de qualité.