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Volume 46 • 2016269, chemin de la Grande-CôteRosemère QC J7A 1J2Poste-publication convention 40015330

Le magazine des entrepreneurs à succès

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Un seul objectif :être simplement les meilleurs...

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Serge, qui suivait l’évolution du marché en Europe, avait le désir de développer une gamme de produits de qualité supérieure, adaptée au marché d’ici et fabriquée en PVC.

À ses tout débuts, son esprit visionnaire lui permettait d’envisager, ce qui nous semble évident aujourd’hui, qu’un jour la plupart des produits de l’industrie seraient peints. Il se mit alors à l’œuvre afin de favoriser le développe-

Visionnaire, meneur d’hommes dans le sang, bouillonnant d’idées et fort d’une solide expérience en gestion des opérations dans différents domaines, mais plus particulièrement dans le secteur des portes et fenêtres, Serge Chalifour prend la décision, en touchant la cinquantaine, de mener sa propre barque et de faire l’acquisition d’une petite entreprise: Solaris Québec. Nous sommes alors en 1991. À l’époque, les portes et fenêtres étaient principalement construites en bois ou en bois recouvert de PVC.

Quand, en 2004, Michel Blondeau avait mentionné à Serge Chalifour, président de Solaris : « Si tu as besoin

de quelqu’un, fais-moi signe », il ne se doutait peut-être pas que peu de temps après, son destin allait être lié à

cette entreprise pour de nombreuses années à venir. Aujourd’hui vice-président exécutif et directeur général,

il brosse un portrait de cette grande famille en compagnie de Louis Mercier, nouvellement en poste en tant

que directeur du développement des affaires.

par Allan Tremblay


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Michel Blondeau, vice-président exécutif et directeur général


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ment de peinture spécialisée, de four de séchage, de ligne de production, en vue d’intégrer cette nouvelle initiative au reste des opérations. Dès 1993, il devint le pionnier dans la production des portes et fenêtres peintes. Cette nouvelle tendance progresse lentement mais sûrement. « Aujourd’hui, on constate que 80 à 85 % de nos produits sont peints », souligne M. Blondeau.

Au moment de son acquisition, l’entreprise était constituée de deux petits bâtiments détachés, comptait moins de dix employés et avait un chiffre d’affaires pratiquement inexistant. Au fil du temps et des agrandissements, l’usine possède aujourd’hui environ 135 000 pieds carrés de plancher, quatre centres de vente au consommateur, quelque

300 employés en haute saison et un chiffre d’affaires moyen de plus de 40 M $.

L’ORIENTATION DE L’ENTREPRISELui-même fils d’entrepreneur, Serge Chalifour n’a jamais

établi dans quelle mesure ce fait avait orienté sa décision. Mais dès le départ, il avait clairement ciblé sa clientèle : les entrepreneurs en construction.

Sachant que pour réussir il devrait les convaincre et résoudre les problèmes qu’ils rencontreraient avec les nouveaux produits de PVC, Serge avait bien réfléchi à la manière de concevoir, mais aussi celle de vendre ses produits aux entrepreneurs. Il avait bien pris soin de prévoir


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en tant que coprésident il y a quelques années. Pascal est arrivé avec l’ambition de développer une nouvelle division, soit la vente au détail. Dès 2011, il a ouvert un premier centre de vente à Québec et le succès ne s’est pas fait attendre. « Depuis, le chiffre d’affaires du bureau de vente de Québec n’a cessé de croître, jusqu’en 2015 où nous avons atteint notre rythme de croisière à cet endroit. Cette expansion est passée récemment par l’ouverture de deux nouveaux centres de vente, un à Boisbriand et un autre à Brossard, et Solaris s’apprête à mettre bientôt en valeur son centre de Gatineau », précise Michel Blondeau.

des composantes qui permettraient l’installation des fenêtres exactement comme les fenêtres traditionnelles en bois, c’est-à-dire par le souffl age du cadre. De plus, afi n d’offrir une très grande rapidité dans les délais de livraison, dès le début de ses activités, tout était basé sur le concept juste-à-temps.

VENTE AUX PARTICULIERS

Même si la vocation de l’entreprise a été consacrée corps et âme aux entrepreneurs sous le règne actif de Serge, la donne a changé quand son fi ls Pascal est venu l’épauler

Louis Mercier, directeur, Développement des affaires


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Louis Mercier est particulièrement fi er de l’expérience client dans chacune des succursales. Elles sont conçues pour une expérience d’achat unique. « Les centres de vente de Québec et de Brossard sont particulièrement bien réussis, ayant développé un concept où les clients déambulent littéralement dans de petites rues bordées de véritables façades de maisons avec des portes et fenêtres de différents styles et couleurs. Nous avons même aménagé un coin où les enfants peuvent jouer ou écouter des fi lms pendant que les parents explorent notre inventaire durant deux, trois heures, sans être dérangés. Nos conseillers en vente comptent plusieurs années d’expérience et prennent tout le temps nécessaire avec leurs clients, sachant que cet investissement est important pour eux », explique M. Mercier.

LA TRANSMISSION DES VALEURS

Michel Blondeau prend bien soin de réfl échir avant de répondre lorsqu’on évoque l’avenir. « Je dirais que ma préoccupation principale est de bien transmettre le souci d’excellence que m’a inculqué Serge Chalifour lorsqu’il m’a engagé. Dès les premières années de mon cheminement hiérarchique dans l’entreprise en tant que directeur à différents niveaux, et même encore aujourd’hui en tant que directeur général, Serge a agi en mentor exceptionnel pour moi en favorisant les occasions de discuter de sa vision de l’entreprise, de ce qu’il envisage pour elle. Je sais que je ne serai pas là indéfi niment, je suis à l’aube de la soixantaine. Quand

L’équipe de la succursale Solaris de Brossard


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46viendra le temps de tirer ma révérence, je veux prendre le temps de former mon successeur comme Serge l’a fait avec moi, afin de bien lui transmettre les valeurs de l’entreprise. »

Solaris est là pour rester et depuis que Pascal Chalifour s’est joint à son père en tant que coprésident de la compagnie, il est bien établi que celle-ci va demeurer au sein de la famille.

On peut résumer la pensée de Serge Chalifour par une anecdote toute simple. Un jour qu’on lui demandait comment il fallait aborder la concurrence, il a répondu : « Sois simplement le meilleur. » u


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