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Magazınede l’Unıon

Le

AVRIL 2015

LES NOUVEAUXVISAGES

DE LA FRANCE

HORS SÉRIE

CORRÈZE 

Pascal  Coste

CORSE-DU-SUD 

Pierre-Jean Luciani

CÔTES- D’ARMOR 

Alain Cadec

CREUSE 

Valérie Simonet

DEUX-SÈVRES 

Gilbert  Favreau

DRÔME

 Patrick Labaune

ESSONNE 

François Durovray

EURE 

Sébastien Lecornu

EURE-ET-LOIR 

Albéric de Montgolfier

HAUTE-MARNE 

Bruno  Sido

HAUTES-ALPES 

Jean-Marie Bernard

HAUT-RHIN 

Éric  Straumann

HAUTS-DE-SEINE 

Patrick Devedjian

INDRE 

Louis  Pinton

ISÈRE 

Jean-Pierre Barbier

JURA

Clément Pernot

LOIRE 

Bernard  Bonne

LOIRET

Hugues  Saury

MANCHE 

Philippe  Bas

MARNE 

René-Paul Savary

MEUSE

Claude Léonard

MORBIHAN

François Goulard

NORD

Jean-René Lecerf

OISE

Édouard Courtial

RHÔNE

 Christophe Guilloteau

SAÔNE-ET-LOIRE

André  Accary

SARTHE 

Dominique  Le Mèner

SAVOIE 

Hervé  Gaymard

SEINE-ET-MARNE

Jean-Jacques Barbaux

SOMME

Laurent  Somon

YVELINES

 Pierre  Bédier

TERRITOIRE  DE BELFORT

Florian Bouquet

MAYOTTE 

Soibahaddine Ibrahim 

Ramadani

VAR

Marc  Giraud

VAUCLUSE

Maurice Chabert

VIENNE

Bruno  Belin

VOSGES 

François Vannson

ALLIER

Gérard  Dériot

ALPES-MARITIMES 

Éric Ciotti

ARDENNES

 Benoît  Huré

BAS-RHIN 

Frédéric  Bierry

BOUCHES- DU-RHÔNE 

Martine Vassal

CANTAL

 Vincent Descoeur

CHARENTE-MARITIME 

Dominique Bussereau

CHER 

Michel Autissier

ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES MARS 2015

AINDamien  Abad

MAGAZINE DE L’UNION HORS SÉRIE - AVRIL 2015

2

“ Je compte sur votre présence m assive à notre congrès du 30 mai à la porte de La Villette. Si nous restons unis, la politique retrouvera du sens, 

 renouera avec l’idée qu’elle peut changer nos destins. Si nous parlons  avec clarté et vérité, les Français retrouveront espoir dans l’avenir. ”

Mes chers amis,

Depuis mon élection à la tête de notre famille politique, ma priorité est de créer les conditions d’un nouvel espoir pour nos compatriotes.

Jamais la colère, le désespoir, le sentiment d’abandon n’ont été si forts dans notre pays que depuis ces trois dernières années. Jamais nous n’avions atteint une telle méfiance à l’endroit de la parole politique. La responsabilité du président actuel et de son gouvernement est accablante. Le sentiment d’impuissance que donne ce gouvernement aux Français les détourne chaque jour davantage de la politique.

Face à cette situation, notre devoir est de créer les conditions de l’alternance républicaine que les Fran-çais attendent et que seuls nous sommes en mesure d’incarner.

Depuis le 29 mars dernier, cette alternance est en marche. Les Français ont fait ce choix dans nos dépar-tements. Jamais, sous la ve République, nous n’avions assisté à un tel mouvement de bascule au profit de la droite républicaine et du centre. Dans chaque département, nous avons proposé d’inverser la spirale du déclin dans laquelle nous entraîne la gauche au pouvoir.

Les engagements pris sont à la hauteur de la situation actuelle : maîtriser les dépenses pour ne pas augmenter les impôts, lutter contre l’assistanat, donner la priorité au développement des entreprises et de l’emploi. Ces engagements, nous devrons scrupuleusement les respecter, c’est une question de crédibilité.

La refondation de notre famille politique est une étape essentielle pour construire cette alternance répu-blicaine dont notre pays a tant besoin. La nouvelle famille que nous allons construire,t c’est d’abord le sursaut de tous ceux qui se sentent engagés par le redressement indispensable de la France, et qui veulent se rassembler autour des valeurs les plus fondamentales de la République : l’autorité, la responsabilité, l’effort, le mérite, le travail, l’équité, la liberté.

La République n’est jamais achevée, c’est une exigence sans cesse renouvelée, elle doit toujours être refaite, réinventée et défendue. C’est une cause qui nous engage plus que jamais au moment où l’ave-nir de notre civilisation est confronté à de nouvelles menaces. Nous partageons tous cette conviction : la France doit s’adapter au monde qui change tout en restant fidèle aux sources de son génie.

Dans notre nouvelle famille politique, je souhaite vous donner la parole et vous mettre au cœur du mouvement de modernisation de notre vie poli-

tique. Notre nouvelle famille doit s’inscrire pleinement dans le xxie siècle, elle doit vous écouter, vous donner les moyens de participer aux choix importants, à commencer par celui de son projet, et rassembler le plus largement possible autour des valeurs de la République, si malmenées ces dernières années.

Si nous réussissons cette nouvelle étape, les Français entendront notre message. Je compte sur votre présence massive à notre congrès du 30 mai à la porte de La Villette. Si nous restons unis, la politique retrou-vera du sens, renouera avec l’idée qu’elle peut changer nos destins. Si nous parlons avec clarté et vérité, les Français retrouveront espoir dans l’avenir. Nous redonnerons à la France sa fierté.

Nous n’en sommes qu’aux premiers pas sur une route qui sera longue et difficile, mais ma conviction est solidement ancrée : nous devons réussir. Nous allons créer les conditions d’un nouvel espoir pour la France.

L’alternance est en marche, rien ne l’arrêtera. ❚

« NOUS DEVONS CRÉER LES CONDITIONS D’UN NOUVEL

ESPOIR POUR LA FRANCE »PAR NICOLAS SARKOZY, PRÉSIDENT DE L’UMP

l Éditorial

MAGAZINE DE L’UNION HORS SÉRIE - AVRIL 2015

3

“ Je compte sur votre présence m assive à notre congrès du 30 mai à la porte de La Villette. Si nous restons unis, la politique retrouvera du sens, 

 renouera avec l’idée qu’elle peut changer nos destins. Si nous parlons  avec clarté et vérité, les Français retrouveront espoir dans l’avenir. ”

Une réplique de magnitude… 68 ! 68 comme le nombre de présidences de départe-ment que l’UMP, associée

à ses alliés divers droite et du centre, détient et soutient depuis sa large victoire aux élections départementales des 22 et 29 mars 2015.

Un an tout juste après la vague bleue qui a submergé les villes et les villages de France aux municipales de mars 2014, les Français ont amplifié leur message

de confiance envers les candidats de la droite républicaine et du centre. Après la France des villes et des villages, c’est à nouveau la France de la proximité, celle des départements et des cantons, qui a donc exprimé majoritairement sa colère et son ras-le-bol aux exécutifs socialistes locaux, à leurs politiques électoralistes, leurs dépenses inutiles et leurs gabegies financières subventionnées systémati-quement par des hausses d’impôts.

Au soir du second tour, la droite répu-blicaine progressait de 465 cantons, passant de 753 à 1 218 sur les 2 054

➜ En gagnant 465 cantons et 27 départements, l’union de la droite et du centre est sortie victorieuse de ce nouveau scrutin marqué par un redécoupage électoraliste. Les Français ont décidé d’envoyer un carton rouge aux exécutifs départementaux socialistes.

Dossier l

DÉPARTEMENTALES 2015

PRÉPARONS L’ALTERNANCE

Cantal

Orne

Maine-et-Loire

Sarthe

Ain

Savoie

Haute-Savoie

Isère

Ardèche Drôme

Loire Lyon

Hautes-Alpes

Alpes-de-Haute-Provence

Alpes-Maritimes

VarBouches-du-Rhône

Vauluse

Lozère

Gard

Hérault

Aude

Pyrénées-Orientales

Lot

Aveyron

Tarn

Tarn-et-Garonne

Haute-Garonne

Gers

AriègeHautes-Pyrénées

Pyrénées-Atlantiques

Landes

Lot-et-Garonne

Dordogne

Gironde

Corrèze

Haute-Vienne

Creuse

Allier

Puy-de-Dôme

Côte-d'Or

Haute-Loire

Deux-Sèvres

Vienne

Charente

Charente-Maritime

Yonne

Saône-et-Loire

Nièvre

Eure-et-Loir

Loiret

Cher

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-cher

Ardennes

Marne

Aube

Haute-Marne

Moselle

Meurthe-et-Moselle

Vosges

MeuseSeine-et-Marne

Essonne

YvelinesVal-d'OiseManche Calvados

Finistère Côtes-d'Armor

MorbihanIlle-et-Vilaine

Seine-Maritime

EureBas-Rhin

Haut-Rhin

Oise

AisneSomme

Pas-de-Calais

Nord

Haute-Corse

Corse-du-Sud

Vendée

Loire-Atlantique

Mayenne

DoubsTerritoirede Belfort

Haute-Saône

Jura

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Hauts-de-Seine

Paris

Réunion

Mayotte

Guadeloupe

Martinique

Guyane

Rhône

1 218Avec 1 218

cantons sur un total de 2 436 élus, la droite progresse de presque 465 cantons par

rapport à 2011.

MAGAZINE DE L’UNION HORS SÉRIE - AVRIL 2015

4

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RÉSULTATS DÉFINITIFS PAR DÉPARTEMENTn Gauchen Droiten Ne votait pas Bascule à gauche Bascule à droite

DR

Les élections départementales ont marqué un succès incontestable pour la droite et le centre. C’est une 

première victoire, qui en appelle d’autres, pour la stratégie mise en œuvre avec Nicolas Sarkozy depuis son retour : le rassem-blement en assumant nos valeurs. La gauche a subi une débâcle à la hauteur de l’exaspération des Français, qui ont voulu envoyer un signal clair en sanctionnant le gaspillage, la gestion désastreuse des socialistes, mais aussi le mépris affiché pour la France silencieuse et la ruralité, très éloignée de leurs préoccupations. Notre première responsabilité est maintenant de montrer, à  la tête des départe-ments comme nous l’avons fait à la tête des municipalités rempor-tées en 2014, que la politique que nous menons est aux antipodes de celle des socialistes, notamment sur les impôts et les dérives de l’assistanat. Précisément parce que nos propositions ont suscité de l’espoir, nous devons maintenant appliquer nos engagements. Si la droite montre qu’elle fait vraiment ce qu’elle dit, alors nous retrou-verons la confiance des Français dans la politique et pourrons pour-suivre le chemin de la reconquête.

LAURENT WAUQUIEZDéputé-maire du Puy-en-Velay, secrétaire général de l’UMP

cantons (59,2 %) des 98 départements français concernés par l’élection des conseils départementaux.

Un redécoupage électoralisteMalgré une opération de redécoupage

électoraliste décidée par l’Élysée et Mati-gnon, organisée par le ministère de l’Inté-rieur et manufacturée par les petites mains de la Rue de Solferino pour avantager opportunément les candidats de gauche, malgré une incertitude alimentée volontai-rement par François Hollande et Manuel Valls tant sur l’avenir des départements

que sur leurs compétences, afin de désta-biliser l’électorat et de minimiser cette élection de proximité, rien n’y a fait.

Dès le premier tour, les Français avaient indiqué leur aspiration au

Les présidents de droite élusl  Ain :  

Damien Abadl  Aisne : Nicolas 

Fricoteauxl  Allier :  

Gérard Dériotl  Alpes-

Maritimes :  Éric Ciotti

l  Ardennes : Benoît Huré

l  Aube :  Philippe Adnot

l  Aveyron :  Jean-Claude Luche

l  Bas-Rhin : Frédéric Bierry

l  Bouches- du-Rhône :  Martine Vassal

l  Cantal : Vincent Descoeur

l  Calvados :  Jean-Léonce Dupont

l  Charente : François Bonneau

l  Charente-Maritime : Dominique Bussereau

l  Cher : Michel Autissier

l  Corrèze : Pascal Coste

l   Corse-du-Sud :  Pierre-Jean Luciani

l  Côtes-d’Armor :  Alain Cadec

l  Côte-d’Or :  François Sauvadet

DÉPARTEMENTALES 2015

PRÉPARONS L’ALTERNANCE DR

Cantal

Orne

Maine-et-Loire

Sarthe

Ain

Savoie

Haute-Savoie

Isère

Ardèche Drôme

Loire Lyon

Hautes-Alpes

Alpes-de-Haute-Provence

Alpes-Maritimes

VarBouches-du-Rhône

Vauluse

Lozère

Gard

Hérault

Aude

Pyrénées-Orientales

Lot

Aveyron

Tarn

Tarn-et-Garonne

Haute-Garonne

Gers

AriègeHautes-

Pyrénées

Pyrénées-Atlantiques

Landes

Lot-et-Garonne

Dordogne

Gironde

Corrèze

Haute-Vienne

Creuse

Allier

Puy-de-Dôme

Côte-d'Or

Haute-Loire

Deux-Sèvres

Vienne

Charente

Charente-Maritime

Yonne

Saône-et-Loire

Nièvre

Eure-et-Loir

Loiret

Cher

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-cher

Ardennes

Marne

Aube

Haute-Marne

Moselle

Meurthe-et-Moselle

Vosges

MeuseSeine-et-Marne

Essonne

YvelinesVal-d'OiseManche Calvados

Finistère Côtes-d'Armor

MorbihanIlle-et-Vilaine

Seine-Maritime

EureBas-Rhin

Haut-Rhin

Oise

AisneSomme

Pas-de-Calais

Nord

Haute-Corse

Corse-du-Sud

Vendée

Loire-Atlantique

Mayenne

DoubsTerritoirede Belfort

Haute-Saône

Jura

Seine-Saint-Denis

Val-de-Marne

Hauts-de-Seine

Paris

Réunion

Mayotte

Guadeloupe

Martinique

Guyane

Rhône

Les  élections  départementales des 22 et 29 mars derniers ne marquent pas 

simplement  une nette victoire électorale pour notre famille politique : elles confirment également, à la suite des élections municipales de 2014, qu’une nouvelle génération d’élus s’est levée pour rendre possible l’alternance.Car c’est sur ce mouvement que nous pourrons bâtir les conditions du renouveau. Depuis l’année dernière dans les villes, désormais dans les départe-ments, nous pouvons montrer aux Français qu’une autre politique est possible, qu’il n’y a pas de fata-lité aux hausses d’impôts , au gâchis d’argent public et au dépérissement de nos territoires.Logement,  protection sociale,  allégement  des normes,  famille…,  avec Nicolas  Sarkozy,  nous avons remis le mouvement  en  marche.  Nous  nous mettons en condition de proposer des idées pour la  France  ainsi  qu’une alternative cohérente aux mensonges  de  François Hollande et aux postures de Manuel Valls.Le nouveau parti que nous créerons tous ensemble au congrès du 30 mai prochain fera la démons-tration de ce renouveau dans les territoires et de cette ambition pour la France. Il sera plus démocra-tique, avec la réforme emblématique de l’élection au suffrage direct des militants des présidents de fédération, plus décentralisé, avec plus d’auto no mie et de responsabilités pour chacun, plus moderne avec la numérisation et la création d’un statut de e-militant et le vote en ligne des adhérents.Notre famille politique a tout à gagner de ces évolu-tions : c’est en montrant aux Français notre capa-cité à nous réformer que nous les convaincrons que nous sommes prêts à assurer l’alternance.

NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZETDéputée de l’Essonne, vice-présidente déléguée de l’UMP

“ Le nouveau parti que nous créerons tous ensemble au congrès du 30 mai prochain fera la démonstration de ce renouveau dans les territoires et de cette ambition pour la France. ”

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Dossier l Élections départementales

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chan gement, en élisant les candi-dats de la droite républicaine et du centre dans 113 des 149 cantons déjà pour-vus. « Cette dynamique s’est largement amplifiée au second tour, entraînant le plus fort mouvement de bascule de la ve République lors d’élections canto-nales », remarquait au soir du 29 mars Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, pour qui « cet échec électoral signe le lourd désaveu par les Français de la poli-tique de François Hollande et de son gouvernement ».

Des victoires historiquesUne bascule historique puisque

l’UMP et ses alliés enregistrent concrè-tement une progression de 27 dépar-tements, passant de 41 présidences de

département à 68. Et parmi les nouveaux départements conquis, nombreux sont les fiefs socialistes historiques et symbo-liques lourdement défaits dont ceux, emblématiques, de l’exécutif et de ses alliés. Que cela soit la Corrèze de Fran-çois Hollande, l’Essonne de Manuel Valls, les Deux-Sèvres de Ségolène Royal, la Saône-et-Loire d’Arnaud Montebourg, la Seine-Maritime de Laurent Fabius ou encore le Tarn-et-Garonne que le radical de gauche Jean-Michel Baylet présidait depuis trente ans. Mais aussi dans des départements particulièrement peuplés et populaires comme le Nord de Martine Aubry repris après dix-sept années de socialisme ou les Bouches-du-Rhône que l’UMP Martine Vassal a fait basculer pour la première fois à droite depuis l’après-guerre. Sans oublier le dépar tement des Côtes-d’Armor, après quarante années de socialisme.

L’union de la droiteCette victoire, Nicolas Sarkozy l’a

naturellement dédiée aux candidats et responsables du mouvement qui se sont engagés avec force, défendant dans une campagne exemplaire les convictions et valeurs de notre famille politique. Mais elle n’aurait peut-être pas eu cette ampleur sans le solide rassemblement de

Lafi

te/W

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/Maxp

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l  Creuse : Valérie Simonet

l  Deux-Sèvres : Gilbert Favreau

l  Doubs : Christine Bouquin

l  Drôme :  Patrick Labaune

l  Essonne :  François Durovray

l  Eure : Sébastien Lecornu

l  Eure-et-Loir : Albéric de Montgolfier

l  Haute-Marne : Bruno Sido

l   Hautes-Alpes : Jean-Marie Bernard

l  Haut-Rhin :  Éric Straumann

l  Haute-Savoie :  Christian Monteil

l  Hauts-de-Seine : Patrick Devedjian

l  Haute-Loire :  Jean-Pierre Marcon

l   Indre : Louis Pinton

l   Indre-et-Loire :  Jean-Yves Couteau

l   Isère : Jean-Pierre Barbier

l  Jura : Clément Pernot

l  Loire : Bernard Bonne

l  Loir-et-Cher :  Maurice Leroy

l  Loiret : Hugues Saury

l  Maine-et-Loire :  Christian Gillet

l  Manche : Philippe Bas

l  Marne : René-Paul Savary

l   Mayenne : Olivier Richefou

l  Meuse :  Claude Léonard

l  Morbihan :  François Goulard

Les présidents (suite)

Les militants venus célébrer la victoire au siège du mouvement.

12La droite obtient plus de 12 points

de plus que la gauche. Il faut

remonter à 1992 pour avoir

des résultats équivalents.

La gauche chute à 32,1 %, soit un

effondrement de plus de 18 points

par rapport à 2011.

DR

Après  plus  de  soixante  ans  de  domination socialiste, les électrices et les électeurs des 

Bouches-du-Rhône ont fait le choix d’une alternance historique à l’occasion du scrutin départemental.Cette alternance, c’est d’abord la victoire d’une équipe d’élus rassemblés et solidaires face à une gauche usée et divisée. Dans tous les cantons de notre département, l’UMP et ses alliés ont présenté des candidatures d’union qui ont permis de mobi-liser notre électorat et de convaincre bien au-delà. Le soutien sans faille de tous les parlementaires de notre famille politique a également été décisif pour conforter cette belle dynamique.Cette alternance, c’est aussi la victoire d’un projet politique inspiré par les valeurs de la droite répu-blicaine. Ce projet repose sur trois axes essentiels : l’attractivité économique parce que tous les moyens doivent être mobilisés pour créer des emplois et soutenir les entreprises ; l’exigence sociale parce que la solidarité doit aller à ceux de nos compatriotes qui en ont vraiment besoin ; et l’équilibre entre les bassins de vie parce qu’aucun territoire ne doit se sentir isolé ou délaissé.L’UMP gagne quand elle sait être unie et quand elle est décidée à assumer ses convictions face à l’échec patent du pouvoir socialiste. C’est à cette double condition que nous pourrons réussir  l’alternance pour la France en 2017.

MARTINE VASSALPrésidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, adjointe au maire de Marseille

“ Notre excellent résultat aux départem entales confirme nos multiples succès depuis un an et le rejet total par les França is, de M. Hollande, de son gouvernement et sa politique. Nos cinq engagements po ur nos départements ont convaincu les électeurs de notre volonté de changement. Notre devoir est de les concrétiser sans délai. Maîtrise des dépenses, soutien de l a ruralité, solidarité envers nos aînés et la jeunesse, défense de la proximité, contr ôle des dépenses sociales sont notre fil rouge pour les mois à venir. Merci à Nicol as Sarkozy et aux présidents sortants, brillamment réélus, de nous avoir montré  le chemin. ” Éric Doligé

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toutes les forces vives de la droite républi-caine et du centre pour lequel le président de l’UMP œuvre et milite depuis qu’il a été élu en novembre dernier. « Cette union est la condition indispensable de la victoire, la condition absolue du retour de la confiance, la condition préalable pour incarner aux yeux des Français l’alter-native républicaine qu’ils attendent avec impatience », a-t-il constamment souli-gné à l’occasion de ses déplacements et meetings de soutien à nos candidats, comme à Perpignan, jeudi 26 mars, en compagnie du président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.

Faire barrage au Front national

Ce véritable « collectif » autour de nos valeurs communes a permis d’éri-ger un solide rempart face au Front natio-nal et ainsi de remporter la totalité des duels contre l’extrême droite, ce qui n’est pas le cas du Parti socialiste, incessant donneur de leçons. En effet, sur 540 duels entre la droite et le FN, ce dernier en a gagné 3 (0,6 %). En revanche, dans les 295 duels PS-FN, le FN en a gagné 21 (7,1 %). « Les Français ont compris que l’union de la droite républicaine et du centre était la seule alternative pour faire barrage au Front national, et non le Parti socialiste », observe Nicolas Sarkozy,

conscient de la responsabilité qui pèse désormais sur notre famille politique. Celle, en particulier, du respect du vote des Français. « Dans tous les départe-ments qui seront dirigés par notre famille politique, nous respecterons nos enga-gements en mettant fin aux dépenses publiques inutiles. Nous maîtriserons les impôts. Nous lutterons contre l’assista-nat. Nous donnerons toujours la prio-rité au développement économique », a rappelé Nicolas Sarkozy le 29 mars au soir. Et répété le mercredi 8 avril aux présidents des conseils départementaux UMP qu’il a réunis. ❚

l   Moselle :  Patrick Weiten

l  Nord : Jean-René Lecerf

l  Oise : Édouard Courtial

l  Orne : Alain Lambert

l  Pyrénées-Atlantiques :  Jean-Jacques Lasserre

l  Rhône : Christophe Guilloteau

l  Saône-et-Loire :  André Accary

l  Sarthe :  Dominique Le Mèner

l  Savoie : Hervé Gaymard

l  Seine-Maritime : Pascal Martin

l  Seine-et-Marne :  Jean-Jacques Barbaux

l  Somme : Laurent Somon

l  Territoire de Belfort : Florian Bouquet

l  Val-d’Oise : Arnaud Bazin

l  Var : Marc Giraudl  Vaucluse : 

Maurice Chabertl  Vendée :  

Yves Auvinetl  Vienne :  

Bruno Belinl  Vosges : 

François Vannson

l  Yonne :  André Villiers

l   Yvelines :  Pierre Bédier

l  Mayotte : Soibahaddine Ibrahim Ramadani

l  La Réunion :  Nassimah Dindar

Les présidents (suite)

Retrouver toute l’actualité des élections départementales sur

DR

Les victoires des candidats UMP lors des récentes élections dépar-

tementales sont les prémices de la reconquête et la preuve que « l’alter-nance est en marche et que rien ne l’arrêtera ».Les Français ont rejeté massivement le Parti socialiste, y compris dans des territoires que certains pensaient à jamais appartenir à la gauche : les Côtes-d’Armor et les Bouches-du-Rhône sont les meilleurs exemples de cette magnifique alternance. La droite et le centre dirigent désormais 68 départements, contre 41 avant les élections départementales. L’UMP double ses présidences de  départe-ment, passant de 24 à 48, et des centaines de nouveaux conseillers  départemen-taux portent désormais nos couleurs dans tout le pays. La déconfiture du pouvoir est manifeste et les Français semblent vouloir envoyer des  messages  directe-ment  au  gouvernement. Les  défaites  socialistes sont  ainsi  symboliques : en Corrèze, département de François Hollande, en Essonne, département de Manuel Valls, dans le Nord, département de Martine Aubry, en Seine-Maritime, département de Laurent Fabius, dans les Deux-Sèvres, département de Ségolène Royal… Demain, l’alter-nance continuera grâce à une victoire aux élections régionales que ni les tripatouillages socialistes, ni la démagogie de l’exécutif ne viendront empêcher si chacun d’entre nous se mobilise.

GÉRALD DARMANINDéputé-maire de Tourcoing

“ Les Français ont rejeté massivement le Parti socialiste, y compris dans des territoires que certains pensaient à jamais appartenir à la gauche. ”

“ Notre excellent résultat aux départem entales confirme nos multiples succès depuis un an et le rejet total par les França is, de M. Hollande, de son gouvernement et sa politique. Nos cinq engagements po ur nos départements ont convaincu les électeurs de notre volonté de changement. Notre devoir est de les concrétiser sans délai. Maîtrise des dépenses, soutien de l a ruralité, solidarité envers nos aînés et la jeunesse, défense de la proximité, contr ôle des dépenses sociales sont notre fil rouge pour les mois à venir. Merci à Nicol as Sarkozy et aux présidents sortants, brillamment réélus, de nous avoir montré  le chemin. ” Éric Doligé

«Jamais, sous la ve République, nous n’avions assisté à un tel mouvement de bascule au profit de la droite républicaine

et du centre. » Devant les présidents UMP de conseil départemental élus, Nicolas Sarkozy a exprimé son bonheur et sa joie. Le bonheur d’une victoire partagée grâce aux conquêtes électorales de « tous les artisans de l’alternance ». Et la joie de se retrouver au sein d’une famille unie sur laquelle se sont appuyés les talents pour conquérir de nouveaux territoires.

Si cette stratégie de l’union « incon-tournable et indispensable » entre toutes les forces républicaines de la droite et du centre a été plébiscitée par les Fran-çais, le président de l’UMP n’oublie pas de faire partager son analyse sur cette victoire historique. « Le résultat des élec-tions départementales dépasse de très loin les considérations locales. Qu’est-ce qui fait que ce gouvernement est rejeté à un tel point ? » interroge Nicolas Sarkozy. Pour lui, « c’est le mensonge et le déni qui ont été sanctionnés. Quand on ment du matin au soir à tout le monde, le résultat, c’est la colère », considère Nico-las Sarkozy, pour qui la seule réponse que doit apporter notre famille poli-tique, « c’est l’exigence de vérité. Même lorsque c’est difficile, il faut expliquer, dans la clarté, dans la franchise, la réalité et les choix qui sont les nôtres ».

Les choix, ce sont notamment les engagements que les candidats de notre formation ont pris aux élections, que cela soit sur la maîtrise des dépenses, la non-augmentation des impôts ou sur la solidarité. « Vous n’avez pas à vous excuser de la ligne politique sur laquelle vous avez été élus », souligne Nicolas Sarkozy, exhortant les présidents de conseil départemental UMP succédant à ceux de la gauche de tenir les enga-gements pris et d’apporter les chan-gements annoncés le plus rapidement

possible. Parce que, après les munici-pales de mars 2014, les départementales de 2015, les Français placent, avant les régionales de décembre prochain, « un immense espoir » en l’UMP et ses alliés. « Cela sera un enjeu sur le jugement de vos concitoyens », prévient Nicolas Sarkozy, mesurant la tâche qui attend les nouvelles majorités de droite. « Une gestion rigoureuse, responsable, lutter contre la fraude, contre la gabegie, c’est indispensable après de longues années de socialisme, des décennies même », avertit le président de l’UMP, faisant allusion notamment au dépar-tement des Bouches-du-Rhône passé

à droite après quatre-vingts années de socialisme ou celui des Côtes-d’Armor après trente-neuf années à gauche.

« Vous sortirez vos départements des impasses financières dans lesquelles ils sont par le développement économique, par la maîtrise de dépenses. Votre succès dépendra de votre dynamisme, des risques que vous saurez prendre et assumer pour attirer de nouveaux investisseurs. Inno-ver, trouver de nouvelles idées, c’est ce qui est enthousiasmant et c’est le travail des élus. Ne restez pas dans les pas de vos prédécesseurs », recommande encore Nicolas Sarkozy, pour qui « il nous faut réussir l’alternance en tenant nos enga-gements fondés sur nos valeurs ».

Parmi ceux-ci, celui sur les dépenses sociales qui doivent être affectées en

➜ Mercredi 8 avril, 300 conseillers départementaux et la quasi-totalité des présidents UMP de département avaient répondu à l’invitation de Nicolas Sarkozy. Le président leur a redit sa joie et sa fierté pour la grande victoire partagée grâce aux conquêtes électorales de « tous les artisans de l’alternance ».

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“ Nous ne garderons pas le scandaleux découpage électoral des cantons. Jamais un gouvernement ne s’était livré à un tel charcutage malhonnête. ” Nicolas Sarkozy

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priorité à la solidarité et à nos aînés plutôt qu’à l’assistanat qui tarit les ressources des collectivités.

« Nous ne voulons pas confondre soli-darité et assistanat. L’assisté, c’est celui qui attend qu’on lui donne l’allocation. La solidarité, c’est celui qui va rece-voir et qui va donner », relève Nicolas Sarkozy, invitant les présidents UMP des conseils départementaux d’instaurer le contrat d’insertion de 7 heures hebdoma-daires obligatoires pour les bénéficiaires du RSA. « Il y a une immense majorité qui vous applaudira si vous avez le courage de mettre cela en place », estime Nico-las Sarkozy.

Profitant de la présence des conseillers départementaux, il a annoncé qu’en cas d’alternance en 2017 « nous ne garderons

pas le scandaleux découpage électoral des cantons. Jamais un gouvernement ne s’était livré à un tel charcutage malhon-nête », juge Nicolas Sarkozy, qui informe aussi que « nous aurons à débattre du conseiller territorial et du rapport entre département et région ».

Félicitant le président de l’UMP pour sa « foi en les élus locaux », Jean Rottner,

maire de Mulhouse, secrétaire national aux élus locaux, s’est félicité que l’UMP soit « devenue le parti et le mouvement des

territoires en France ». Après le lancement d’un Comité des maires UMP le mois dernier, l’UMP fédérera aussi toutes les initiatives provenant des départements. « Nous avons besoin de vos aspirations, de vos idées, pour nous en inspirer et les faire partager dans nos majorités, mais également pour la préparation du travail d’alternance de ceux de nos collègues qui sont élus d’opposition », détaille Jean Rottner. « Ce comité de suivi des mesures que nous aurons pu prendre un peu partout en France sur la dépense, les impôts, la solidarité, les jeunes, nous sera particu-lièrement utile dans la perspective des régionales et montrera concrètement aux Français le résultat de nos politiques », ajoute Laurent Wauquiez, secrétaire général, député-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire) et tête de liste UMP pour la région Rhône-Alpes-Auvergne.

« C’est par les départements que nous allons montrer aux Français qu’une alter-native crédible existe, qu’elle porte ses fruits et qu’unie notre famille politique peut incarner une espérance », résume Nicolas Sarkozy, particulièrement heureux que cette « réunion de partage et d’ambition » avec les présidents de conseil départemental et les conseillers

départementaux ait permis « de dire aux Français que l’alternance est en marche et rien ne l’arrêtera ». ❚

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“ Nous avons besoin de vos aspirations, de vos idées pour nous en inspirer et les faire partager dans nos majorités, mais également pour la préparation du travail d’alternance de ceux de nos collègues qui sont élus d’opposition. ” Jean Rottner

Les Éditions de l’Union, 238, rue de Vaugirard, 75015 Paris.Directeur de la publication : Frédéric Péchenard. Rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des études, J.-M. Lefevre. Service adhésion de l’UMP : 01 40 76 60 09Service abonnements : 01 40 76 27 16. Courriel : umpmagazine@club-internet.fr Abonnement annuel : 10 euros.Dépôt légal : 2e trimestre 2015. Commission paritaire : 0615 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercières - 60205 Compiègne Cedex

Magazınede l’Unıon

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De gauche à droite : Valérie Pécresse, Éric Ciotti, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, Éric Doligé, Jean Rottner, Nadine Morano, Gérald Darmanin et Daniel Fasquelle.

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Créé en décembre 1979, le Bulletin des élus locaux est le magazine numéro un de la presse des élus de l’UMP et

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Dans chaque numéro, des interviews politiques, des dossiers d’actualité, des enquêtes, des chroniques rurales et des fiches juridiques rythment le magazine et offrent au lecteur une informa-tion à la fois technique et acces-sible à tous les publics.

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Le Bulletin des élus locaux constitue un outil d’aide à la décision pour les élus locaux. Il leur permet de partager leurs expériences locales, leurs initiatives et les questions qu’ils se posent au cours de leur mandat. Ils sont invités à envoyer régulièrement leurs initiatives à la rédaction pour que celles-ci soient valorisées et servent

Diffusé chaque mois auprès de 30 000 décideurs de la vie locale, le Bulletin des élus locaux a pour mission de soutenir les collectivités détenues par l’UMP et ses alliés, et de valoriser les actions et les initiatives des élus.

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