le mag’ · 2 Édito chers lecteurs, chers lectrices, bienvenue au cœur du nouveau numéro de...

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CONSEILS Professionnels du monde canin

et félin : à qui faire confiance ?

BONNES PRATIQUES Accueillir un lapin nain

DECRYPTAGE Besoins éthologiques du chat

JEU BONUS spécial Noël Mots croisés

N°14 | Décembre 2018Le Mag’

Chiens de Roumanie :Focus sur une dure réalité

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ÉDITOChers lecteurs, chers lectrices,

Bienvenue au cœur du nouveau numéro de l'e-mag n°14!

L'automne est arrivé depuis quelques mois maintenant : il nousenveloppe de ses vents fougueux, ses pluies nombreuses, sescouleurs d'ambre et d'orangé…L'hiver non plus n'est pas en reste et pointe déjà le bout de son nez !

Pour nous réchauffer lecœur, nous pouvons biensûr compter sur noscompagnons de toujours àpoils ou à plumes.

Nous espérons égalementque la lecture de ce nouvele-mag vous permettra defaire une petite pause delecture agréable et vous apportera de nouveaux éclairages ounouvelles connaissances sur le monde animal.

Au programme de ce numéro : gros plan sur les chiensde Roumanie, synthèse sur les acteurs du monde caninet félin (qui contacter ? à qui faire confiance ?), conseilspour bien accueillir un lapin nain et décryptage desbesoins éthologiques du chat.BONUS dans ce numéro : un jeu de mots croisés basé surle vocabulaire professionnel du monde canin et félin

Toute l'équipe de rédaction de ce magazine se joint àmoi pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de find'année : portez-vous bien et à bientôt pour un prochaine-mag !

Anne Delvert

Vox animae, l’E-mag

Vous souhaitez participer à la grande aventure le de l’e-mag en publiant un articledans un prochain numéro ? N’hésitez plus, contactez Pascal Reynes qui coordonneles articles à paraître : [email protected].

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Comité de rédaction :Laurence Bruder-Sergent, Pascal Reynes, Anne Delvert.Les propos tenus dans les textes relèvent de la responsabilité de leurs auteurs respectifs.

SOMMAIRE

N° 14 | Décembre 2018

4 ConseilsMonde canin & félin : à quifaire appel, comment choisir ?Vétérinaire, éducateur,Comportementaliste, ostéopathe,toiletteur, éleveur, pensionneur … Quicontacter lorsqu’il s’agit de notreanimal et à qui faire confiance ?

9 Gros planAdopter un chien deRoumanie…. Et pourquoi pas ?

Pourquoi faire venir un chien d’aussiloin ? Pourquoi tant d’associationsviennent en aide à ces animaux ? Quisont-ils ? …

21 Jeu de NoëlSpécial Mots croisésTestez vos connaissances sur levocabulaire professionnel autour dumonde canin et félin

13 BonnespratiquesComment bien accueillir unlapin nain à la maison ?Avec sa troisième place en tantqu’animal de compagnie le plusprésent dans nos foyers français, lelapin semble très apprécié mais enmême temps mal connu…. Zoom surun animal de compagnie qui mérited’être découvert !

17 DécryptageLes besoins éthologiques duchatActivité physique, stimulationmentale… retour sur 2 notions clésindispensables pour le bien-être denos compagnons félins

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Monde canin & félin : Aqui faire appel, commentchoisir ?Comme de nombreux propriétaires d'animaux, vous faitesrégulièrement appel à des acteurs du monde canin ou félin :vétérinaire, éducateur, comportementaliste, ostéopathe, toiletteur,éleveur, pensionneur ou autres. Ces personnes peuvent êtreprofessionnelles ou non et utiliser des approches ou méthodesdifférentes.

Professionnelou non ?

Certains domaines,tels que la santé (médecinevétérinaire, ostéopathie,..) ou labeauté (toilettage) par exemplesont exclusivement réservés à desprofessionnels formés et diplômésalors que d'autres peuvent parfoisêtre pratiqués par des personnesdont ce n'est pas le métier(éducation, pension,..).

Pour ces secteurs d'activité, doit-on setourner systématiquement vers unprofessionnel ou non ?

Tout dépend... de vos attentes, de vosbesoins et des besoins de votre animal. Eneffet, confier Minette à votre gentillevoisine pendant les vacances peutparfaitement convenir, à condition d'avoirune gentille voisine disponible et en qui ona confiance et un chat sociable qui ne serapas perturbé par ce changement.

Si vous souhaitez des visites d'unepersonne qui a l'habitude, seraentièrement dévouée à sa tâche et sauras'adapter à chaque animal alors peut-êtrequ'un dog sitter/ pensionneurprofessionnel conviendra mieux.De même, si vous souhaitez un

hébergement dans un endroit adapté àvotre animal, avec ou sans animaux et desactivités en lien avec ses besoins, unepension professionnelle peut être unemeilleure solution.

CONSEILSVox animae, l’E-mag

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De la même façon, un club canin peut êtretrès intéressant pour l'éducation de basede votre chien mais si vous souhaitez desconseils plus personnalisés ou si vousrencontrez des difficultés spécifiques,optez plutôt pour un éducateur et/ oucomportementaliste professionnel.

Quelle approche ?

Comme dans de nombreux métiers, lesprofessionnels n'ont pas tous la mêmeapproche. Nous ne nous étendrons pas surles différentes méthodes utilisées enfonction des professions mais il estimportant que vous sachiez que tous netravaillent pas avec les mêmes techniqueset que vous pouvez décider de vousadresser à une autre personne si votreinterlocuteur ne répond pas à vos attentesou n'est pas en accord avec vos valeurs.

Au-delà des techniques de travail, sachezégalement que tout professionnel se doitde tout mettre en œuvre pour répondre àvos attentes sans pour autant négliger lasécurité et le bien-être de votre animal.

Ce que dit la loi :« Nul ne doit causer inutilement desdouleurs, des souffrances ou de l'angoisseà un animal de compagnie. » (1) et plusspécifiquement pour les activitésd'éducation/dressage : « Aucun animal decompagnie ne doit être dressé d'une façonqui porte préjudice à sa santé et à son bien-être, notamment en le forçant à dépasserses capacités ou sa force naturelles ou enutilisant des moyens artificiels quiprovoquent des blessures ou d'inutilesdouleurs, souffrances ou angoisses. » (2)

Des labels ?

Toutes ces professions ne sont pasréglementées de la même façon. Certainsmétiers sont accessibles via des parcoursde formation très différents (pas tousreconnus), comportent des méthodes ettechniques différentes,... .

Afin de garantir une uniformité et unequalité des services proposés, descollectifs créent des labels et/ou annuairesqui regroupent les acteurs de la filièrerépondant aux critères qu'ils établissent.

C'est ensuite au professionnel qui lesouhaite de faire les démarchesnécessaires afin d'obtenir ce label.

En France, le diplôme décerné par lesécoles vétérinaires et reconnu par l'Étatgarantit les compétences professionnellesdu vétérinaire mais il n'y a pas forcémentd'uniformisation au niveau de l'approchede l'animal.

Certains vétérinaires se spécialisent dansl'étude du comportement (CEAV médecinedu comportement des animauxdomestiques, DU psychiatrie vétérinaire)et seront plus enclins à vous conseiller demanière plus spécifique pour desproblèmes liés au comportement.


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Des labels émergent pour regrouper lesvétérinaires adoptant des pratiquesidentiques :

le label Cap Douleur (3) garantitl'utilisation des méthodes les moinsinvasives et les plus récentes pourprendre en charge la douleur,

une formation Animal friendly enclinique vétérinaire (4) vise àapprendre aux vétérinaires et auxassistants vétérinaires à améliorer lebien-être des animaux en clinique etpendant les consultations,

l'organisation International Cat Caredélivre un label Cat friendly auxcliniques vétérinaires ayant réalisé desformations et/ou aménagementsspécifiques pour améliorer le bien-êtredes chats en visite chez leur médecin(5),

la SEEVAD vient de créer un agrément« Le chien mon ami » qui vise àpromouvoir tous les professionnels(vétérinaires mais aussi assistantsvétérinaires, éducateurs, structures deformation, etc) engagés et compétentsdans le domaine de l'éthique et dubien-être animal (6).

Des éducateurs canins et/oucomportementalistes utilisant desméthodes respectueuseset actualisant leursconnaissances seregroupent également: MFEC (7), label Sfeca(8), Charte Vox animae(9),...

Certains toiletteurs ont suivi uneformation particulière appeléeToilettage comportemental (10) quinous vient du Canada.

Cette méthode utilise les connaissances etles techniques actuelles afin d'apprendre àl'animal à se laisser toiletter sans stress,en respectant ses limites. Un toiletteurayant ce label peut utiliser sesapprentissages pour toiletter un animalréticent en toute sécurité et en respectantson bien-être.

Pas de label spécifique pour lespensions mais elles peuvent adhérer àcertains groupes tels que le MFEC ou lacharte Vox Animae.

Si certains labels garantissent l'utilisationde méthodes respectueuses du bien-être,un professionnel non certifié n'est pasforcément en désaccord avec ces principes.


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Comment choisir ?

Identifier ses besoins : Acquisition : éleveur, équipe de refuge

(certains professionnels proposent unservice d'accompagnement, pensez àles consulter)

Santé, hygiène, nutrition : équipevétérinaire

Beauté, soin : toiletteur Visites ou gardes : pension ou dog

sitter (certains éducateurs caninsproposent aussi ce service)

Education : éducateur canin Problème de comportement :

comportementaliste, éducateur caninet/ou vétérinaire comportementaliste

Le trouver :

Demandez des recommandations auxprofessionnels de confiance qui vousentourent mais aussi aux propriétairesd'animaux que vous connaissez

Cherchez sur internet : moteurs derecherche, annuaires, réseaux sociaux

Pensez à consulter le site internet, lesavis, à regarder les photos, à lire lesformations suivies, etc

Le contacter :

Le professionnel doit être à votre écoute,transparent et se rendre disponible pourrépondre à vos questions (dans la mesuredu raisonnable).

Le rencontrer : Pension, élevage ou refuge :

demandez à visiter les lieux et àdiscuter avec les responsablessi vous avez des questions.

Une première séance ouconsultation vous permet devous faire un avis. Un bonprofessionnel ne doit paspousser à l'achat mais vousproposer un service adapté àvotre situation et à vosattentes.

Un bon professionnel doit se formercontinuellement pour actualiser sesconnaissances. Méfiance si l'on vousconseille des techniques basées surl'intimidation ou si l'on vous donne desconseils basés sur la théorie de hiérarchiede dominance (le chien doit manger aprèsvous, ne doit pas accéder au lit et aucanapé, etc) qui est désormais invalidéepar la science (11).

Le suivre et rester vigilantDès lors que vous accordez votre confianceau professionnel, vous allez suivre sesconseils. Vous restez cependantresponsable de votre animal et de sonbien-être.

Si vous ne comprenez pas une pratique duprofessionnel ou si elle vous déplaît,parlez-lui en afin d'éclaircir la situation,vous êtes libre de consulter quelqu'und'autre si cela ne vous convient plus.

Vous êtes également libre d'interrompreune action qui mettrait inutilement votreanimal en situation de stress (contraintephysique, réprimande, stimuluseffrayant,...).

Il montre des signaux de stress,communique son inconfort en grognant,feulant, découvrant les dents, leprofessionnel doit ajuster soncomportement calmement afin d'apaiserl'animal tout en respectant ses limites.


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A retenir

Au-delà des formations et des labels, leplus important à garder en mémoire :

La sécurité doit passer avant tout.

Le bien-être de chacun est prioritaire,celui de l'humain en respectant sesbesoins et ses attentes mais aussi etsurtout celui de l'animal en respectantles comportements et besoins propresà son espèce et à sa personnalité.

Personne, même un professionnel, nedoit infliger une douleur et/ou unquelconque stress inutilement àl'animal.

Un bon professionnel doit pouvoirrépondre à vos questions, ajuster soncomportement et son travail à chaqueinstant en fonction de votre animal.

Marion Lebocq


Sources :

(1) Décret n° 2004-416 du 11 mai 2004 portant publication de la convention européenne pour la protection desanimaux de compagnie, Chapitre II, article 3(2) Décret n° 2004-416 du 11 mai 2004 portant publication de la convention européenne pour la protection desanimaux de compagnie, Chapitre II, article 7(3) https://www.capdouleur.fr(4) https://www.animal-university.fr(5) https://catfriendlyclinic.org(6) Société Européenne d'Ethologie Vétérinaire des Animaux Domestiques http://www.seevad.fr/docs/congres-2018-le-chien-mon-ami-dossier-presentation.pdf (site de l'agrément en cours de construction)(7) Mouvement Français des Educateurs Canins http://www.mfec.fr(8) Société Française pour l'Etude du Comportement Animal http://sfeca.fr/label.html(9) https://www.vox-animae.com/vox-animae/le-reseau(10) TCAP http://artaupoil.com/valeurs.asp(11) Dominance, mythe ou réalité de Barry Eaton, Les Editions du génie canin (2010)

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Adopter un chien deRoumanie…. Etpourquoi pas ?Pourquoi faire venir un chien d’aussi loin ? Pourquoi tantd’associations viennent en aide à ces animaux ? Qui sont-ils ? …Cet article va vous faire partager la vie des chiens en Roumanie et,pourquoi pas, vous donnera l’envie de vous lancer dans l’aventure.

Secourir un animal en lui offrant une seconde chance dans la vie, voilà

l’objectif que de nombreuses familles se fixent. Elles se détournent alors deséleveurs et autres professionnels du chien de race et s’orientent vers desassociations et des refuges. Petits ou grands, poils longs ou courts, chiots ouséniors, peureux ou téméraires…le champ des possibles s’ouvre aux futursadoptants. Certains vont alors faire le choix d’adopter un chien en provenance

de l’étranger. C’est ainsi que les quadrupèdes de l’Est, et notamment de Roumanie, trouventleur place dans nos foyers.

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GROS PLANVox animae, l’E-mag

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Le ContexteDans les années 80, ledictateur communisteNicolae Ceauşescu lançait

une politique urbaine visant à détruire lesmaisons de ville pour les remplacer par desbarres d’immeubles sociaux, dans lesquelsles animaux de compagnie étaient (et sonttoujours) interdits.

Les propriétaires ont alors dû abandonnerleurs compagnons, les laissant errer àtravers les rues où ils se sont trèsrapidement reproduits.

Les chiffres sont difficiles à estimer, maisil y a quelques années on comptait environ50 000 chiens errants dans la ville deBucarest pour près de 2 millionsd’habitants (Le Nouvelobs, 10.05.2014).

Cette problématique touche également lemilieu rural dans une proportion plusdiluée. Les chiens s’établissent alors endyades, voire en ‘câini comunitari’(groupes plus ou moins importants).

La proximité avec les habitants entrainedes problèmes de cohabitation : denombreux cas de morsures ont étérecensés et les cyclistes sontparticulièrement touchés (M. Gandy,2011). En 2013, deux enfants auraient étéattaqués par des chiens des rues(l’événement fut très controversé) et leplus jeune, âgé de 4 ans, n’aurait passurvécu à ses blessures.

Face à ce drame, le Parlement n’a pas prisle temps d’élaborer une stratégie réfléchieet a voté une loi expéditive visant àeuthanasier les chiens errants du pays(266 voix pour, 23 contre et 20abstentions ; Le Nouvelobs, 10.05.2014).

Cette loi est entrée en vigueur en février2014. Dès lors, des équipes de capture,appelées ‘dog catchers’ ou ‘hingheri’ enroumain, dépendant des municipalités oude sociétés privés, ont fleuri à travers toute

la Roumanie. Elles arpentent les rues etcapturent tous les chiens qu’ellesrencontrent, à l’aide d’un matériel souventinadapté, qu’ils aient ou non un maître. Eneffet, certaines équipes n’hésitent parfoispas à se déplacer sur les propriétésprivées : plus le nombre de chiens capturésest élevé, plus les revenus sontconséquents.

Ainsi, nombreuses sont les sociétés qui ontalors vu en cette stratégie politique unvéritable business. La capture estgénéralement très violente ettraumatise/blesse bon nombre de canidés,nombreux sont ceux qui y succombent.

Les survivants sont alors entassés dans desfourrières publiques où violence, faim,soif, maladies et combats rythment leursjournées.

Les chiens ont alors devant eux un délai de14 jours ouvrés, comme l’impose lalégislation, avant de faire face à leurfuneste destin. Les euthanasies sont loind’être douces et légales, l’injection létaleétant trop chronophage et onéreuse. Lesfourrières débordent alors d’ingéniositépour tuer les chiens rapidement et àmoindre coût (électrocutions, coups,empoisonnements, ne donner ninourriture ni eau…). Certaines fourrièresacceptent d’allonger le délai d’euthanasiemais ces dernières se font rares.


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Comment sortir unchien de fourrière ?Les habitants roumains

peuvent venir dans lesfourrières afin d’adopter un chien.

Les propriétaires peuvent égalementrécupérer leur compagnon capturé par‘inadvertance’. Néanmoins, il faut savoirque le salaire net moyen par mois est de2000 lei soit 429€ (www.roumanie.com,chiffres de 2017). Ainsi, peu de gens vontengager de l’argent pouradopter/récupérer un chien jeté enfourrière.

Malheureusement, les autorités publiquesont décidé d’allouer un budget conséquentdans cette stratégie d’élimination, nesouhaitant pas investir dans descampagnes de stérilisation, ni dans desaides et actions d’information auprès deshabitants.

Ainsi, au vu de cette dramatique situation,de nombreuses ONG, essentiellementd’Europe de l’Ouest, se mobilisent nonseulement pour organiser des campagnesde vaccination et de stérilisation, maisaussi pour apporter une aide matérielle etsanitaire. Leur travail de sensibilisationconséquent a permis de sauver denombreux chiens. Elles s’emploientégalement à faire adopter ces animaux enrenseignant les adoptants et en lesorientant vers le compagnon quicorrespondrait le plus à leurs attentes etsurtout à leur mode de vie, et en organisantles rapatriements vers les pays d’adoption.

Qui sont les chiensroumains ?Les chiens roumains ont pourla plupart acquis de bons codessociaux mais étant rarement

familiarisés à l’homme, ils arriventsouvent craintifs.

Des animaux de tout âge sont rapatriés, de3 mois et 21 jours, âge minimum pour êtreà jour du vaccin antirabique requis pourpouvoir voyager en toute légalité enEurope, jusqu’aux séniors.

Malgré le nombre de naissances annuellesimportant, beaucoup de chiotssuccombent avant leur adoption, en raisondes conditions très dures sur place.Certains peuvent avoir un handicapphysique (amputé d’une patte parexemple, anciennes fractures malconsolidées, cécité…).

Ce ne sont généralement pas des chiens derace, il s’agit de bâtards ou de corniaudsaux phénotypes extrêmement variés,souvent très appréciés en France. Il estainsi possible d’observer toutes les tailleset toutes les morphologies, bien que lamajorité soient de types bergers.

Leur passé n’est généralement pas connu,mais la plupart sont des chiens errants quisont nés dans la rue ou bien qui ont puavoir un humain à un moment donné deleur vie.

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Ces derniers peuvent alors se classer dansdeux catégories :

1) chiens de garde, pour les plus grosgabarits, qui sont considérés comme desimples outils destinés à servir d’alarmes,vivant à l’attache ou, pour les plus‘chanceux’, en chenils et qui n’ont aucunlien particulier avec leur maître,

2) chiens de compagnie, qui ont davantagede contacts affectifs que les chiens degarde et sont souvent mieux alimentés,mais qui vivent la plupart du temps àl’extérieur de la maison.

A noter qu’il s’agit ici d’une vie chez deshabitants roumains moyens. En effet, unimportant clivage existe en Roumanie, etquelques personnes riches investissenténormément pour leur animal carposséder un chien de race signifie avoir uncertain niveau social. Cependant, nousn’allons pas retrouver ces derniers enfourrière.

Adopter un chien deRoumanie… est une belle aventurecependant il estindispensable d’avoir en têteque ce sont des animaux qui

ont bien souvent fait face à un passédifficile, ce qui les a impactés tantphysiquement qu’au niveau de leurscomportements et émotions.

Ils ont rarement voire jamais vécu àl’intérieur d’une maison, et, pour laplupart, ne connaissent que de l’homme laviolence ou au mieux l’indifférence.

A l’arrivée, ils auront vécu le stress dutransport (avion ou camion) et serontcertainement chamboulés par leur nouvelenvironnement.

Ils auront tout à apprendre, certains étantplus difficiles et sensibles que d’autres. Ilest ainsi primordial de bien se renseigneren amont avant de se lancer, et de se faireaider, au besoin, par un professionnel,avant, pendant, et après l’adoption.

Chaque chien, chaque famille est unique, iln’y a pas de règles. Alors que des chiensarrivent terrifiés, d’autres se montrentrapidement à l’aise. Il est simplementimportant d’être orienté vers le bon chienet d’avoir en main toutes les informationspertinentes pour mener à bien cetteadoption.

Un tel sauvetage vous tente mais vous êtesun peu effrayé de ne pas pouvoirrencontrer le toutou et de devoir faire faceà un trop ‘gros travail’ à son arrivée ? Vouspouvez faire le choix d’adopter via unefamille d’accueil. Cette solution offre denombreux avantages et permetgénéralement de sauver deuxmalheureux : celui que vous adoptez et leprochain pensionnaire.

Julie Letoret

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A gauche : Photo de Mady, en Roumanie, avant son adoptionA droite : Photo de Mady, après son adoptionA droite, Max et Mila en train de se faire des léchages mutuels.


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Comment bienaccueillir un lapin nainà la maison ?

Avec sa troisième place en tant qu’animal de compagnie le plusprésent dans nos foyers français, le lapin semble très appréciémais en même temps mal connu…. Zoom sur un animal decompagnie qui mérite grandement d’être découvert !

Qui est-il ?Ce petit mammifère appartientà l’ordre des lagomorphes, etest considéré comme faisantpartie des NAC : les Nouveaux

Animaux de Compagnie, qui englobentaussi le furet, les rongeurs ou encore lesreptiles et les oiseaux.

Afin de bien s’occuper de votre (futur) petitcompagnon, il convient de bien connaitreses besoins en termes d’environnement,d’alimentation et d’entretien.

Environnement devieAnimal de petite taille, lelapin est très apprécié entant qu’animal de

compagnie. Mais ce n’est pas pour autantqu’il ne prendra ou n’aura pas besoin debeaucoup d’espace !

La température optimale pour le lapinétant comprise entre 14 et 17 degrés, il seraplus adapté de le maintenir à l’intérieur.

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BONNES PRATIQUESVox animae, l’E-mag

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Cependant, ce n’est pas un animal fait pourvivre uniquement dans une cage ! Il aurabesoin de pouvoir se mouvoir, courir,sauter et explorer le maximum de tempspossible.

D’ailleurs, il est tout à fait possible de luiinstaller un enclos afin d’éviter lacontrainte d’espace, ou bien laisser sa cageouverte et sécuriser la pièce où il sera, demanière à lui offrir une semi-liberté :bloquer l’accès aux fils électriques carmême si ce n’est pas un rongeur, il pourratout de même ronger les fils ! Ecartez lesobjets dangereux ainsi que les plantestoxiques.

Si malgré tout, vous ne voulez/pouvez paslui offrir cette liberté, la cage standarddevrait se présenter ainsi :

permettre une position debout surles pattes arrières

mesurer au minimum 90cm delongueur, 60cm de largeur et 45cmde hauteur

posséder un espace au solentièrement recouvert de litière ouseulement un bac avec litière (enguise de latrines) situé sous l’accèsau foin

posséder un espace surélevé avecune mangeoire

permettre de se cacher sous cetespace

contenir un distributeur de foin(râtelier ou boule) et biberon ou bold’eau

AlimentationLe lapin est un herbivorestrict, c’est-à-dire que sanourriture est essentiellementconstituée de verdure. On

entend par là des légumes (surtoutlégumes verts) frais tous les jours maisaussi et surtout du foin à volonté, et debonne qualité. Ce dernier devra être choisibien frais, et bien vert et constituera 70%de l’apport alimentaire journalier.

Bien que la verdure fraîche soitimportante pour le lapin, certains alimentssont toxiques et il conviendra donc de bienprendre garde aux fruits et légumes qu’ilpourra manger sans risque d’intoxication(la laitue par exemple est toxique). De bonssites internet sur le lapin de compagniepourront vous fournir une liste des fruits etlégumes conseillés ou non.

On pourra également lui fournir une petiteration journalière de granulés adaptés àson espèce et ses besoins physiologiques :surtout pas de mélange de graines,céréales ou autres produits industrielsdouteux qui apportent souvent trop degraisse et pas assez d’apport énergétique.Mais ce type d’aliment est loin d’êtreindispensable et ne doit en aucun casconstituer l’unique source alimentaire devotre lapin de compagnie (pas plus de 2 à3% de son poids), sous peine à long termede graves problèmes de santé.

Enfin, un accès pratique à de l’eau fraîchedans un bol d’eau représente le moyen leplus naturel pour le lapin de se désaltérer


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(certains ne savent pas boire au biberon !).Du fait de la particularité de son systèmedigestif, votre lapin ne doit pas rester sansmanger ni déféquer car il risque un arrêt detransit, pathologie très douloureuse luiempêchant de se nourrir, de se mouvoir etpouvant lui être fatal (consulterimmédiatement un vétérinaire si vousconstatez cela).

A savoir, le lapin défèque souvent là où il senourrit également. N’hésitez donc pas à luimettre sa boule de foin au-dessus de seslatrines/bac à litière !

EntretienConcernant la vaccination,elle n’est pas obligatoire maisil est recommandé de fairevacciner son lapin contre deuxmaladies principalement du

fait qu’il n’existe pas de traitement contreces dernières : la Myxomatose, et laMaladie Virale Hémorragique.

Qu’il ait des poils courts ou longs, il estconseillé de brosser son lapinrégulièrement, surtout en période de mue,afin de lui éviter d’ingérer trop de poils lorsde sa toilette qui risqueraient de créer unblocage intestinal à cause des boules depoils.

De la même manière, selon le sol sur lequelvit votre lapin ainsi que son activité, ilfaudra penser à lui couper les griffes detemps en temps (demander de l’aide auvétérinaire la première fois).

Le lapin étant un animal propre, inutile dele laver ! Il sait très bien le faire lui-même.Par contre, il pourra être nécessaire devérifier l’hygiène de la zone uro-génitale(entrejambe) pour éviter tout problème deparasites ou d’infection.

Etant très sensible à la chaleur et auxécarts de températures, il faudra bien faireattention à lui éviter cela en le mettant àl’abri lors des fortes chaleurs. Le nettoyagedu lieu de vie (cage ou enclos) devra se fairequotidiennement pour les latrines, et unefois par semaine pour le logis.

Seul ou àplusieurs ?Le lapin est un animalsocial, et aura tendance à sesentir mieux s’il vit avecd’autres lapins, pourvu queles présentations aient été

bien réalisées ou faites au tout début de savie. En tout état de cause, lastérilisation/castration permettra deréduire les comportements agonistiquesqui pourraient avoir lieu, associés auxcomportements de reproduction.

Deux lapins de même sexe pourrontmontrer davantage de comportementsagressifs, du fait de la relationdominance/subordination qui viendraits’installer entre eux : préférez donc deuxlapins de sexe différents et surtoutstérilisés !

Le cochon d’inde est considéré commel’animal le plus à même de vivre avec lelapin (après ses congénères), ilss’entendent généralement très bien.

Cependant, il faut savoir qu’ils n’ont pasexactement les mêmes besoinsnutritionnels, mais aussi que le lapin peutêtre porteur sain d’une maladie fatal aucochon d’inde, la bactérie Bordetellabronchiseptica.

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ConclusionPour rappel, un animal estun être vivant avec desbesoins spécifiques dont unenfant seul ne devrait pas sevoir assumer la charge.

En cette période de fêtes, si vous comptezoffrir une de ces petites boules de poils,pensez d’abord à bien vous renseigner surses besoins, ses conditions de détention etsi tout ceci pourrait correspondre avec lapersonne intentionnée.

De plus, rappelons-nous que cesambiances festives représentent unesituation quelque peu stressante pour noschers compagnons, alors pensons à leuroffrir la possibilité de se retirer dans unendroit à l’écart de la promiscuité et dubruit, en toute sécurité.

Amandine Boyaval


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Un lapin heureux c’est un lapin qui peut exprimer facilement et constamment sescomportements naturels, à qui l’on offre des ressources alimentaires de qualité, dontl’hygiène est prise en compte, et qui a la possibilité d’entretenir une relation de confiance avecson/ses humain(s) !

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Besoins éthologiquesdu chatActivité physique, stimulation mentale… retour sur 2 notions clésindispensables pour le bien-être de nos compagnons félins

Les amis des chiens sont deplus en plus informés desbesoins éthologiques de leuranimal. Même s’il y a encorebeaucoup de travail à ce sujet,une majorité de vétérinaires,

de comportementalistes, d’éducateurs,d’éleveurs et de propriétaires savent qu’ilsest important d’offrir aux chiens desactivités physiques mais aussi mentales,masticatoires, sociales etc. Le non respectdes besoins est souvent à l’origine deproblèmes comportementaux plus oumoins importants.

Mais qu’en est-il du chat ? Eh bien, c’estla même chose ! Notre petit félin a lui aussides besoins éthologiques à combler. Chezlui aussi, un manque d’activités adaptéespeut entraîner des comportementsinadaptés tels que des marquages ou del’agressivité.

L’Activité physique

Votre chat a-t-il un réelbesoin d’activité physique ?Alors là encore… il apparaît

comme une évidence qu’un chien a besoinde courir, de s’amuser dans les champs etc.Que certaines races sont plusdemandeuses que d’autres. Mais le chat,me direz-vous, n’a pas besoin d’activité.Au final, il dort tout le temps !

Détrompez-vous. Les chats dormentbeaucoup c’est vrai, parfois plus de 15

heures par jour. Mais si votre chat sort ousi vous avez l’occasion d’observer les chatslibres, vous avez sans doute pu voir qu’ilss’agitent une bonne partie de la journée :promenades, chasses, observation… Leschats d’intérieur en revanche dorment eneffet beaucoup. Mais c’est aussi parcequ’ils n’ont pas grand-chose à faired’autre !

La plupart des chats d’intérieur manquentcruellement de stimulation. Certains s’encontentent, d’autres se réfugient dans lanourriture et passent le plus clair de leurtemps à réclamer à manger, d’autresencore vont littéralement « exploser » etdevenir agressifs envers leurspropriétaires ou les autres animaux de lamaison.

Comme chez le chien, il existe aussi desprédispositions raciales. Un chat « degouttière » sera (généralement) plusénergique et plus demandeur qu’unpersan. La sélection est passée par là.

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Mais il ne faut pas pour autant mettre decôté les individualités. Chaque chat estunique.

Lorsque l’on prend un chat, à moinsd’habiter au 14ème étage à Paris, laquestion se pose forcément de savoir sil’on va lui laisser un accès libre au mondeextérieur ou s’il restera à l’intérieur.

Si vous avez un jardin et que vous ne voulezpas faire sortir votre chat « librement »,vous pouvez aussi envisager une volière ouenclos où il pourra s’ébattre, regarderdehors et profiter des odeurs, des bruitsetc.

Pour certains, être privés de sorties seratrès mal vécu. Ils risquent de développerdes troubles du comportement, de s’enfuirà la moindre occasion ou de vous casser lesoreilles ! En revanche, tous les chats n’ontpas un réel désir d’aller arpenter lequartier. En étant élevés dans la maison (etselon leur tempérament), ils nesouhaiteront pas forcément sortir. Il fautbien avoir conscience qu’un chat qui passeses journées dehors n’est pas forcémentheureux et à l’inverse, un qui ne sortjamais n’est pas forcément malheureux !

Les chats qui sortent courent beaucoup derisques (morsures suite à des bagarresintraspécifiques, attaque de chien,blessures, chutes, accident liés auxvéhicules, empoissonnement, Felv/FIV…mais aussi vol, blessures occasionnéesvolontairement par des humains, tirs pardes chasseurs. S’ils ne sont pas stérilisés,ils vont en plus faire grossir le nombre dechats errants, de chatons malades etc. Onpeut aussi parler de l’impact écologique

car les chats sont de grands destructeursde la faune (notamment des petits oiseaux)

Les chats d’intérieurs sont quant à euxexposés à d’autres risques : chute dubalcon ou de la fenêtre, étouffement dansles fenêtres à oscillo-battant, obésité,troubles comportementaux liés à unmanquement à leurs besoins éthologiques.

Ils sont aussi plus sujets à des maladiesorganiques (diabètes, hyperthyroïdie,maladies dermatologiques ou urinaires,troubles compulsifs) qui peuvent êtrecausées ou mise en avant par le stress.Attention toutefois, un chat qui sort et est« persécuté » par d’autres chats dans lequartier, souvent blessé est soumis à dustress aussi et peut donc développer desmaladies organiques avec cette mêmecause ! Le stress n’est pas réservé auxchats de canapé.

Pour les chats d’intérieur, il est impératifd’aménager au mieux l’espace. N’oubliezpas que le chat voit son lieu de vie en 3dimensions.

Les chats ne vivent pas uniquement au sol,loin de là. Il faut qu’ils puissent prendre dela hauteur. Meubles à escalader, arbres àchats, mais aussi étagères à diverseshauteurs, tunnels sont autant de moyen delaisser votre chat explorer sol, murs etplafond à son aise. Ainsi, même le pluspetit logement peut devenir un terrain dejeu intéressant pour notre félin.

Installez des griffoirs de différentesmatières et tailles à plusieurs endroits de lamaison. Le chat est un animal territorial etmarquer celui-ci fait partie de ses activitésquotidiennes indispensables.


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En ce qui concerne les jouets, vous pouvezfaire des roulements pour qu’il n’ait pastoujours les mêmes à disposition. Enrevanche, ne vous amusez pas à changerles meubles de place pour « réorganiserson espace », les chats aiment garder leursrepères et ils apprécient peu ce genre dechangement. Vous risquez fort deretrouver des marquages urinaires ou desgriffades si vous jouez à changer la maisonde sens ! (*1)

Au niveau des jeux (seul, avec un autre chatou avec son « humain »), les chats ontbesoin de 3 à 4 sessions d’une quinzaine deminutes par jour. Vous constaterez que cen’est pas abusif ! Si votre chat a un fortinstinct de prédation, pourquoi ne pas luioffrir un défouloir ? Un petit sac ou coussinrempli d’herbe à chat fera bien l’affaire.

Les magasins spécialisés et lescomportementalistes en proposentsouvent. Ils peuvent être agrémentésd’une « queue » en fausse fourrure, d’ungrelot ou de matière « crissante » pourstimuler encore plus la prédation. Cespetits coussins peuvent permettre aussi dedétourner l’agressivité d’un chat enversson propriétaire.

La Stimulation mentale

Notre ami félin à desneurones et il aimerait biens’en servir

Là encore, que reste-t-il à nos chatsd’intérieur ? Ils n’ont jamais à réfléchir.Leurs nourriture est posée dans leur

gamelle, au même endroit chaque jour,souvent à la même heure. Leurs jouets sontsouvent les mêmes et l’environnement nebouge pas par définition. Pas de nouveauterritoire à explorer, pas d’interaction avecd’autres chats (ou alors, toujours le/lesmêmes). C’est assez limité questionréflexion avouons-le.

Le chat étant un animal territorial etsolitaire contrairement au chien, il n’a pasun besoin important de rencontres avecses congénères. Il s’en passe même plutôtbien ! Là encore, on constate que les chatsde race sont souvent plus sociaux que leschats « de gouttière ». L’évolution et lasélection a fait du chat un animal de plusen plus social.

Par nature, un chat chasse pour se nourrir.Il attrape de petites proies plusieurs foispar jour (et par nuit!). En moyenne, un chatfait une quinzaine de petit repasquotidiens. Imaginez s’il doit à chaquefois, chercher, guetter et attraper sesproies, le temps qu’il peut y passer. Noussommes loin des trajets « canapé-gamelle ». Alors pourquoi ne pas lui offrirune activité de recherche alimentaire ?

On peut dans un premier temps lui mettreses croquettes ou pâtée dans des gamellesdisposées dans plusieurs endroits de lamaison au lieu d’en poser une uniquetoujours au même endroit.

On peut aussi utiliser des jeuxd’occupation. Oui, oui, comme pour leschiens ! Pipolino, balle distributrice qu’ilfaut faire rouler pour avoir des croquettes,mais aussi jeux d’intelligence où le chatdoit soulever des trappes, ouvrir des tiroirsetc sont autant d’aides à la stimulation devotre compagnon. Cela lui fera faire, enbonus un peu d’exercice et aiguisera sessens. La journée lui paraîtra égalementmoins longue et la prise de nourriture seraallongée. Un très bon plan pour les chatsqui ont tendance à prendre du poids et à sejeter sur leur repas !S

(*1) : Note de la part du comité de rédaction : un comportementaliste appelé pour proposer son aide dans certainescirconstances peut être amené à suggérer exactement l’inverse. Il s’agit de toujours personnaliser ses conseils et de lesadapter aux circonstances.


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Les tapis de recherche sont aussi bienadaptés à la recherche alimentaire, lespropriétaires de chats y pensent moinssouvent que ceux qui vivent avec un chienet c’est bien dommage !

Pour optimiser son environnement, il fautavant tout offrir à son chat des lieux derepos et d’observation sécurisés, surtouts’il doit partager sa vie avec d’autresanimaux. Il faut aussi lui mettre àdisposition plusieurs gamelles (eau et denourriture), bacs à litières, griffoirs àdivers endroits, comme nous l’avons vuplus haut.

Pour satisfaire ses besoins d’occupations,nous avons vu plus tôt qu’on pouvait leuroffrir des jeux de recherches alimentaires,il faut aussi stimuler leurs sens. La vue parexemple, essayez de leur proposer desaccès aux fenêtres par lesquelles ilspourront regarder ce qui se passe dehors.

Pour ceux qui vivent au 5ème étage ou faceà une cour sans intérêt, pourquoi ne pas luipasser des vidéos d’oiseaux, de natures,d’animaux à la télé ? Eh oui, cela peut aussistimuler sa vie et son ouïe !

Pour ce qui est de l’odorat, il est nécessairede ne pas l’agresser en utilisant desproduits désodorisants, des parfums trop

forts, des nettoyants ménagers à la javel outrop parfumés.

On peut en revanche proposer à son chatdes sprays, des jeux ou des plants d’herbesà chats : cataire, racine de valériane, vigneargenté, bois de chèvrefeuille. Tout ceci lestimulera et l’apaisera. Ce sont de bonsréducteurs de stress. Vous avez des petitscoussins remplis d’herbe à chat apaisantqui remplaceront les phéromones desynthèse sans leurs inconvénients.

Vous savez à présent comment faire pourque votre chat, d’intérieur ou non puissevivre une vraie vie de chat. Si vous avez unchat qui présente des troublescomportementaux (marquages, troublesalimentaires, griffades, agressivités, TOC,léchages etc), n’hésitez pas à vous faireaider d’un comportementaliste pourvérifier que ses besoins éthologiquessoient comblés, ou pour savoir comment yremédier.

Merci à Pascale, Laure, Stéphaneet Aline pour les photos

Katia Marechal


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Apprendre ens’amusant : Jeu de NoëlTestez vos connaissances sur le vocabulaire professionnel autourdu monde canin et félin…. Bonne chance à tous ! Réponse auprochain numéro .

JEUXVox animae, l’E-mag

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N° 14 | Décembre 2018

Vox animae, le magA bientôt pour le prochain numéro !

Merci à nos auteurs

Amandine BOYAVALEducatrice comportementaliste canin et félin,conseil en comportement du lapin, petsitter

Anne DELVERTComportementaliste canin et félinMembre du comité de rédaction de l’e-maghttp://www.animalway-comportementaliste.fr

Marion LEBOCQEthologue et éducateur caninwww.mycleverdog.fr

Julie LETORETComportementaliste canin et félin etéducateur caninwww.lespattesetvous.fr

Katia MARECHALComportementaliste canin et félin etéducateur caninhttp://www.unite-comportement.fr/

Pascal REYNESCoordinateur de l’e-mag,comportementaliste canin et félin

le mag’ · 2 Édito chers lecteurs, chers lectrices, bienvenue au cœur du nouveau numéro de...

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