le labyrinthe de pan

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1 FOULONNEAU Léa 2 nde 3 GARCIA Béatrice Le labyrinthe de Pan A Mme DOUMAYROU

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Film, Roman, Fantastique.

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Page 1: Le labyrinthe de pan

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FOULONNEAU Léa 2nde 3 GARCIA Béatrice

Le labyrinthe de Pan

A Mme DOUMAYROU

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Sommaire

I / Introduction : Présentation du réalisateur du Labyrinthe de pan p.3

- Biographie - Sa carrière - Son inspiration pour le film

II / Le Résumé : Résumé sur le récit du film p.4 III / Etude sur le fantastique :

- Etude de tous les critères du fantastique présents dans le film p.5 - Etude plus approfondie avec les détails du film (lumière, mise en scène …) p.6

IV / Conclusion : Bilan de l’étude avec notre avis critique du film p.7 V / Bibliographie : Les sources p.8

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Nous étions que deux donc il n’y a pas d’auteur de récit. I / Introduction :

Guillermo del Toro - Biographie :

Guillermo del Toro est le réalisateur du film Le labyrinthe de Pan. Il est réalisateur, scénariste, et producteur mexicain né le 9 octobre 1964 à Guadalajara (Jalisco, Mexique). Il fut élevé par sa grand-mère catholique. Il produisit son premier film en 1986, à l’âge de 31 ans. Auparavant, il fut maquilleur pendant environ une décennie. Il vit à Westlake Village, un quartier de Los Angeles (Etats-Unis), avec son épouse et ses deux filles, Mariana et Marisa. - Sa carrière :

Guillermo del Toro est présenté comme une future grande tête du cinéma, grâce à son talent et à son univers très personnel et esthétique. On lui confie la réalisation de blockbusters.

Outre son triptyque mexico espagnol sur la Guerre civile d’Espagne qui l’a révélé, il réalisa pour Hollywood plusieurs adaptations de comics, dont il est fan : Blade II, la trilogie Hellboy, 2011, il mettra en scène le très attendu Bilbo le Hobbit.

- Son inspiration pour le film:

Ce qui est à l’origine du Labyrinthe de Pan, c’est une expérience effroyable de Guillermo del Toro lorsqu’il était tout gamin et qu’il passait du temps chez sa grand-mère. Il avait l’impression, chaque nuit, qu’une créature mi-homme mi-bouc sortait de l’armoire de la chambre où il dormait. Et étrangement cette peur, ces images ont inspiré ensuite, des années plus tard, le personnage central de son film : Pan. Sinon, l’inspiration pour le ton et l’atmosphère du film provient des peintures de Goya. Il avait une passion débordante pour le dessin et la peinture. Et comme il commençait à perdre patiente avec le côté business du cinéma qui complique toujours les choses et rend les montages de films de plus en plus difficiles … il croit que quand il en aura fini avec le cinéma, il retournera en classe pour se spécialiser en peinture et en faire un métier à plein temps. Il pense arrêter de tourner des films. Guillermo a été marqué par le franquisme « Même si je suis né au Mexique, à Guadalajara, le règne de Franco s’est fait sentir jusque-là » dit-il, de nombreux espagnols pendant la guerre sont venus immigrés au Mexique et c’est pour cela que l’on y ressent une forte influence espagnole.

Le thème de l’âme manipulée est également un sujet récurrent dans ces films dire au public qu’il ne faut jamais jeter l’éponge, qu’il faut toujours se battre… est une chose importante pour Guillermo, il donne des forces, voir la foi, au public à travers ses films. Un autre thème important dans ses films, c’est celui de la famille.

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II / Le Résumé : Nous sommes en Espagne 1944, la guerre civile s’achève.

Carmen, récemment remariée et enceinte, s’installe avec sa fille Ofélia dans un cantonnement de l’armée franquiste, dans les Pyrénées et dirigé par l’autoritaire Vidal, qui mène la lutte contre les derniers résistants anti-franquistes. Ofélia, née d’un précédent mariage et réticente devant cette nouvelle situation, est attirée par un étrange insecte ailé (sans doute une fée) dans un labyrinthe. Pan, gardien des lieux, corps de branchages et tête mi-bouc mi-homme, lui révèle qu’elle n’est autre que la princesse Moana, disparue d’un royaume enchanté. La fillette perçoit immédiatement l’intérêt du capitaine qui est de sauver sa progéniture, son fils (comme il en a décidé ainsi) bien que sa mère soit très affaiblie. Afin de réintégrer son royaume et de retrouver son immortalité, Ofélia devra accomplir trois épreuves qui lui seront révélées l’une après l’autre : prendre une clef qui se trouve dans le centre d’un crapaud géant, rapporter une dague en or gardée par un ogre monstrueux et en final, rapporter son petit frère au faune. L’accomplissement de ces trois épreuves s’entremêle avec des épisodes de la vie de la nouvelle famille (mort de Carmen lors de la naissance de son fils), et des épisodes de la lutte entre soldats et maquisards (contre-attaque franquiste meurtrière, Dr Ferreiro exécuté). La fin noue les fils merveilleux et réalistes de l’histoire. Ofélia, avec son petit frère dans les bras, rejoint le labyrinthe, poursuivie par le capitaine. Pan lui affirme que pour accéder au royaume merveilleux il faut encore verser quelques gouttes de sang de son frère. Mais celle-ci refuse l’immortalité s’il en est ainsi. Le capitaine arrive, la fillette lui tend le bébé. Il la tue d’un coup de révolver. Les partisans attendent à la sortie du labyrinthe, prennent l’enfant et exécutent Vidal. Pendant ce temps, Ofélia, mourante, accède au royaume enchanté et apprend qu’elle a réussi la dernière épreuve qui consistait à se sacrifier pour son frère.

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III / Etude sur le fantastique : - Etude sur les critères du fantastique présent dans le Labyrinthe de Pan : Dans le récit du film, nous retrouvons les trois caractéristiques et conditions nécessaires au fantastique :

- il y a l’ancrage dans la réalité (indices spatio-temporels : la guerre d’Espagne en 1944) avant que le fait mystérieux ou étrange se produise.

- Le doute et la peur se manifestant chez le personnage auquel le lecteur ou le

spectateur s’identifie (avec comme exemples les parents s’inquiétant lors de l’absence de la fillette, la peur d’Ofélia lorsqu’elle est poursuivie dans le labyrinthe par le capitaine ou encore la peur dans l’univers surnaturel avec l’ogre qui surgit de nulle part).

- Et la naissance de la double interprétation rationnelle (Ofélia est morte) et

irrationnelle (où Ofélia est étendue par terre et est ensuite transportée dans son royaume où elle va y gouverner pendant plusieurs années).

La situation finale (la chute) déconcerte le spectateur et le personnage avec le renversement de situation pour la surprise car nous pensions qu’après la mort d’Ofélia tout allait s’arrêter. Hors on découvre, en même temps que la fillette, le royaume enchanté et la vérité sur la troisième épreuve. (Un mélange de rêve et de réalité). Définition du fantastique : C’est l’irruption du surnaturel dans la vie quotidienne. Le personnage et le spectateur (ou le lecteur) sont surpris, se mettent à douter. On reste dans le raisonnement. Il y a : - le cadre et le contexte réaliste (le récit est inspirée d’une vraie histoire avec la guerre civile d’Espagne qui se déroule en 1944). - l’intervention du surnaturel (la fée, le faune …) où on voit avec précision Pan, le faune, personnage de la mythologie grecque, dieu de la totalité et de la nature (d’où son corps de branchage).

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Le point de vue de la caméra est interne (on voit à travers les yeux d’Ofélia), externe (on voit la mère et la fillette dans une même pièce en train de discuter) et omniscient (lorsque l’on perçoit les sentiments d’Ofélia et de sa mère). Les évènements se font simultanément.

Nous avons le portrait social du personnage principal (Ofélia) et il y a une multitude d’espaces clos (la maison, la chambre …) et d’espaces ouverts (la forêt, le labyrinthe …). La nuit sombre indique le climat de doute (lorsque la fillette doit prendre des décisions à propos de ses étapes à franchir ou lorsqu’elle choisit entre sa vie ou la vie de son frère) ou de la peur.

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- Etude plus approfondie avec les détails du Labyrinthe de pan :

Dans le Labyrinthe de pan, l’imagination du réalisateur Del Toro est à son comble.

Inspiré de la mythologie grecque et des créatures répugnantes (comme le crapaud mangeur d’insectes ou la racine de mandragore aux pouvoirs guérisseurs). Le réalisateur fait référence à Javier NAVARRETE, compositeur espagnol de musique de film, pour créer l’ambiance, du doute et de la peur, de l’histoire avec une musique en rapport avec la scène qui se déroule.

Pour concrétiser le monde réel et celui imaginaire où se réfugie Ofélia, il a fallu créer de toutes pièces 34 décors différents (Eugenio CABALLERO). Au final, le film comporte environ 300 plans truqués, les effets de maquillages sont l’œuvre des effets spéciaux (David MARTI). Au moment du tournage, quasiment tout a été réalisé en direct sur le plateau à l’aide d’animatroniques. (une animatronique est une créature animée ou robotisée réalisé en général avec une peau en latex et des mécanismes internes permettant de lui donner une apparence de vie).

Afin de toujours laisser le doute et de jouer sur l’ambiguïté du personnage, Del Toro

tenait à ce qu’on ne puisse pas deviner les pensées de la créature. C’est ainsi que, selon les moments, le faune pouvait être la bonté incarnée ou un être totalement maléfique. Deux costumes ont été conçus pour représenter les quatre étapes de son évolution car le faune rajeunit au cours du film.

Tous les décors ont été inventés et construits pour le film par Lala HUETE, il n’y a

pratiquement pas de décors naturels. Couleurs, matières, formes ont été étudiées pour parfaire un voyage dans l’imaginaire. Au début et à la fin du film, une scène montre la fillette frappée par ceux qui rendent le monde des hommes invivable. (On voit Ofélia frappée par le capitaine à plusieurs reprises). Décors, personnages et lumières du film ont une qualité très particulière.

Une luminosité voilée domine la photo du film, l’action se déroule principalement dans l’obscurité de manière à créer un sentiment de menace. Le monde réel apparaît sous une lumière glaciale et des tons aciers, verdâtres et gris sombre. Le monde imaginaire évolue de l’ombre vers les tons chauds, plus lumineux. Seule la forêt offre des couleurs naturelles. Montage de Bernat VILAPLANA. Le réalisateur arrive à ce que les monstres mythologiques (ex : le faune : personnage de la mythologie grecque) et humains se côtoient.

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IV / Conclusion : Tout au long du Labyrinthe de pan, nous avons pu observer qu’il n’y a pas que du fantastique. En effet le film tourne aussi dans le merveilleux car le surnaturel est bien accepté par le spectateur et le personnage. Notre avis sur le film est très partagé.

Nous avons aimé la magie incarnée de l’histoire d’une petite fille faite de ses rêves et

illusions. Le film complet où le rêve, la dure réalité de cette époque et le fantastique se mêlent harmonieusement. Mais aussi, l’ambiance conte de fée (avec l’apparition de la fée et du faune qui revient dans plusieurs passages, avec la racine de mandragore, et avec la craie capable de tracer des portes à n’importe quels endroits) qui rend l’impression du merveilleux palpable dans la mise en scène et les décors et la morale presque tirée à la fin de l’histoire.

Nous avons été réticentes sur les scènes très dures à voir où la réalité nous a un peu surprise. A certains passages, nos sentiments, nos pensées de merveilles se transformaient en un cauchemar, en scènes d’horreur. Et nous avons été déplus par le distance involontaire entre le film et le spectateur (à certains passages nous sommes à l’écart des pensées du personnages dans les scènes principalement violentes. Ex : l’exécution du Dr Ferreiro, lorsque Mercedes, la servante, tranche les lèvres du capitaine pour se défendre).

Cependant, malgré ces scènes extrêmement réalistes, c’est un film très intéressant où

l’on voit la violence de la guerre qui a existé malheureusement. Mais cette violence est en quelque sorte oubliée par le rôle d’Ofélia. La fillette fait passer une émotion sincère qui touche profondément. Nous conseillons se film avec plaisir et espérons qu’il plaira aux prochains spectateurs.

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V / Bibliographie : Pour réaliser notre dossier, nous avons utilisé :

- Le dictionnaire Larousse 2006 pour les principales définitions et autres : « effets spéciaux, fantastique, image de synthèse »

- Nos leçons sur le fantastique vues en cours.

- Internet avec les sites suivants :

* Wikipédia.fr (mis à jour le 13 novembre 2008) avec les mots suivants : « labyrinthe de pan, effets spéciaux, Javier NAVARRETE, Pan pour la mythologie grecque, Guillermo Del Toro ».

* evene.fr, e-media.fr, allocine.fr, phenixweb, critikart.com, yozone.fr et canardvexe.com (sites créés il y a quelques années) avec pour seul mot « le labyrinthe de pan ».