le jugement

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Table des matières DEFINITION ......................................................................................................................................1 PEUT-ON JUGER LES AUTRES ? ....................................................................................................1 LES RESERVES ..................................................................................................................................1 LE JUGEMENT QUI MENE A LA CONDAMNATION. ................................................................ 1 LE JUGEMENT EN DEPIT DE SON PECHE .................................................................................2 CONCLUSION ...................................................................................................................................3 LE JUGEMENT Il y a beaucoup d’interrogations, de craintes et d’autocensure autour de la notion du jugement. D’aucuns en usent pour mener leur vie de péché sans être interpellés et d’autres pour fermer les yeux face au péché d’autrui. DEFINITION Le jugement est un processus qui consiste à analyser un acte ou une situation et en émettre un avis positif ou négatif. PEUT-ON JUGER LES AUTRES ? La réponse est sans aucun doute OUI ! Oui, on peut juger les autres. Le lecteur peut être choqué mais on va entrer dans le détail dans la suite. Les véritables questions sont de savoir qui peut juger et dans quelles conditions. L’apôtre Paul, souvent mal compris selon Pierre, aborde la question du jugement dans Romains 2 et dans 1 Corinthiens 2. 1 Corinthiens 2 :15-16 « Mais l’homme spirituel juge de toutes choses et il n’est jugé par personne. 16Car qui a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ ». On comprend ici que pour être apte à porter un jugement, il faut avoir le Saint-Esprit. L’Esprit-Saint nous permet de nous juger d’abord nous-même puis d’émettre des jugements sur toute chose. LES RESERVES Il y a cependant des réserves au jugement. LE JUGEMENT QUI MENE A LA CONDAMNATION. C’est par exemple le cas lorsqu’on demande la mort de quelqu’un. C’est un jugement définitif. La Parole de Dieu nous dit qu’il est réservé à l’homme de vivre de vivre une seule fois, après quoi vient le jugement. Cela veut-dire que si la personne dont la mort est demandée décède dans le péché, elle est condamnée à l’enfer et l’étang ardent de feu. Et ce, pour l’éternité. C’est donc quelque chose à ne pas prendre à la légère. Ce n’est pas pour rien que le Seigneur se bat de toutes ses forces pour que le

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Page 1: Le jugement

Table des matières DEFINITION ......................................................................................................................................1

PEUT-ON JUGER LES AUTRES ? ....................................................................................................1

LES RESERVES ..................................................................................................................................1

LE JUGEMENT QUI MENE A LA CONDAMNATION. ................................................................1

LE JUGEMENT EN DEPIT DE SON PECHE .................................................................................2

CONCLUSION ...................................................................................................................................3

LE JUGEMENT Il y a beaucoup d’interrogations, de craintes et d’autocensure autour de la notion du jugement. D’aucuns en usent pour mener leur vie de péché sans être interpellés et d’autres pour fermer les yeux face au péché d’autrui.

DEFINITION Le jugement est un processus qui consiste à analyser un acte ou une situation et en émettre un avis positif ou négatif.

PEUT-ON JUGER LES AUTRES ?

La réponse est sans aucun doute OUI ! Oui, on peut juger les autres. Le lecteur peut être choqué mais on va entrer dans le détail dans la suite. Les véritables questions sont de savoir qui peut juger et dans quelles conditions.

L’apôtre Paul, souvent mal compris selon Pierre, aborde la question du jugement dans Romains 2 et dans 1 Corinthiens 2.

1 Corinthiens 2 :15-16 « Mais l’homme spirituel juge de toutes choses et il n’est jugé par personne. 16Car qui a connu la pensée du Seigneur pour pouvoir l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ ».

On comprend ici que pour être apte à porter un jugement, il faut avoir le Saint-Esprit. L’Esprit-Saint nous permet de nous juger d’abord nous-même puis d’émettre des jugements sur toute chose.

LES RESERVES

Il y a cependant des réserves au jugement.

LE JUGEMENT QUI MENE A LA CONDAMNATION.

C’est par exemple le cas lorsqu’on demande la mort de quelqu’un. C’est un jugement définitif. La Parole de Dieu nous dit qu’il est réservé à l’homme de vivre de vivre une seule fois, après quoi vient le jugement. Cela veut-dire que si la personne dont la mort est demandée décède dans le péché, elle est condamnée à l’enfer et l’étang ardent de feu. Et ce, pour l’éternité. C’est donc quelque chose à ne pas prendre à la légère. Ce n’est pas pour rien que le Seigneur se bat de toutes ses forces pour que le

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pécheur se repente avant sa mort. Il le fait pour chaque âme. Si vous l’avez déjà fait, même si vous aviez de bonnes raisons, vous devez vous repentir.

Un autre exemple du jugement qui mène à la condamnation c’est de constater un état de péché chez quelqu’un tel qu’on le voue à l’enfer. C’est une prérogative que Seul, le Seigneur possède. C’est pourquoi les pharisiens qui s’étaient indignés que Jésus se laisse approcher par une prostituée seront surpris de la voir au ciel et eux en enfer.

LE JUGEMENT EN DEPIT DE SON PECHE

C’est sans doute la forme de jugement la plus grave. Elle consiste à juger quelqu’un alors qu’on est soi-même dans le même péché.

L’apôtre Paul en revient longuement dans Romains 2.

Romains 2 : 1-5 « 1C’est pourquoi, ô homme, qui que tu sois, qui juges les autres, tu es inexcusable ; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses. 2Or nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité pour ceux qui commettent de telles choses. 3Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? 4Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, et de sa patience, et de sa longue attente, ne reconnaissant pas que la douceur de Dieu te convie à la repentance ? 5Mais, par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, 6qui rendra à chacun selon ses œuvres ».

On le voit encore plus clairement lorsque le Seigneur juge David par le prophète Nathan après le l’adultère avec Bath-Schéba et le meurtre d’Urie.

2 Samuel 12 :1-7 « 1Yahweh envoya Nathan vers David. Nathan vint à lui, et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l’un riche et l’autre pauvre. 2Le riche avait des brebis et des boeufs en très grand nombre. 3Mais le pauvre n’avait rien du tout sauf une petite brebis, qu’il avait achetée ; il la nourrissait et elle grandissait chez lui avec ses enfants ; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein et elle était comme sa fille. 4Et un voyageur arriva chez l’homme riche. Ce riche a épargné ses brebis et ses boeufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il a pris la brebis du pauvre homme et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui. 5Alors la colère de David s’enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan : Yahweh est vivant ! L’homme qui a fait cela mérite la mort. 6Parce qu’il a fait cela et qu’il n’a pas épargné cette brebis, pour une brebis il en rendra quatre. 7Alors Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi parle Yahweh, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël et je t’ai délivré de la main de Saül ».

Le jugement de Dieu ne manquera pas de s’abattre sur David et sa descendance comme on peut le lire dans 2 Samuel 10-12.

On peut également le voir lorsqu’Achab rentre de la victoire contre les Syriens en ayant épargné Ben –Hadad, leur roi.

1 Rois 20 :38-43 « 38Après cela, le prophète s’en alla, et se plaça sur le chemin du roi ; il se déguisa avec un bandeau sur ses yeux. 39Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était allé au milieu de la bataille ; et voici quelqu’un s’étant retiré, m’a amené un homme, en disant : Garde cet homme, s’il vient à s’échapper, ta vie en répondra ou tu paieras un talent d’argent. 40Et il est arrivé que comme ton serviteur faisait quelques affaires çà et là, cet homme a disparu. Et le roi d’Israël lui répondit : Telle est ta condamnation, tu l’as toi-même prononcée. 41Alors le prophète ôta promptement le bandeau de dessus ses yeux et le roi d’Israël reconnut que c’était l’un des prophètes.

Page 3: Le jugement

42Et il dit : Ainsi parle Yahweh : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais dévoué par le moyen de l’interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple. 43Mais le roi d’Israël se retira en sa maison, triste et irrité ; et il arriva en Samarie ».

Là aussi, le jugement de Dieu ne manquera pas de frapper Achab. Il mourra ensuite dans une bataille et les Assyriens viendront raser la Samarie et en déporteront les habitants en Assyrie et en Egypte. Ce qui provoquera le mélange et la disparition des 10 tribus d’Israël qui ont suivi Jéroboam lors de la scission après le règne de Salomon.

CONCLUSION

En fait notre Dieu a deux principes qui gouvernent chaque acte qu’il pose. L’Amour et la Justice. L’Amour premièrement et la Justice ensuite. L’Amour et la Justice sont au service du Bien. Le Bien étant la finalité ultime de chaque acte qu’Il pose. De Inversement, ce qui gouverne les actes de l’ennemi c’est l’iniquité et l’injustice. Le mal constitue la finalité ultime de chacune de ses entreprises.

Lorsque le Seigneur créé, lorsqu’il bénit, c’est par amour. Lorsqu’il punit, lorsqu’il juge, c’est pour que Sa Justice soit respectée. Il ne peut faire autrement. Tout comme le Seigneur, lorsque nous posons un acte, la finalité doit toujours être de faire du bien. Cela vaut aussi lorsque nous émettons des jugements. A cela aussi, on doit reconnaître ceux qui sont de Dieu et ceux qui sont de l’ennemi.

Il ne faut donc plus céder à ce chantage de ceux qui commettent l’iniquité et qui empêchent les autres de les reprendre en brandissant cet argument fallacieux du jugement. Ils se servent d’ailleurs de Romains 2 alors dans Romains 1, Paul juge précisément ceux qui retiennent la vérité captive. C’est donc un argument définitivement fallacieux.