le joint dento-prothetiquet den
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LE JOINT DENTO-PROTHETIQUET DEN
(2EME PARTIE)
FACTEURS DE LABORATOIRE ET PRECISION
DU JOINT DENTO-PROTHETIQUE
THE TOOTH-PROSTHETIC GAP
¶(2ND PART) ¶
FACTORS OF LABORATORY AND PRECISION OF
THE TOOTH-PROSTHETIC GAP
Auteurs :
A. EL YAMANI : Professeur agrégé
en prothèse fixée
H. SOUALHI : Spécialiste en
prothèse fixée
K. NOURREDDINE : Spécialiste en
prothèse fixée
H. BENANI : Chirurgien dentiste
Faculté de médecine
dentaire de Rabat.
Université Mohamed V
Suissi
Résumé
An niveau du laboratoire, la recherche de la précision du joint dento-prothétique passe par
une bonne connaissance des matériaux utilisés ainsi qu’une parfaite maîtrise des différentes
étapes de la chaîne prothétique .
Cette deuxième partie vise à mettre en évidence les différentes étapes de laboratoire de
confection d’une restauration prothétique et leur influence sur la précision du joint dento-
prothétique.
Mots clés
Joint dento-prothétique , Précision , Etapes de laboratoire
La qualité d’adaptation du joint dento-prothétique est conditionnée par une réalisation
rigoureuse de toute la chaîne prothétique et cela depuis la conception clinique jusqu’au
scellement définitif, en passant par toutes les étapes cliniques et celles du laboratoire.
An niveau du laboratoire, la recherche de la précision des pièces prothétiques
passe par une bonne connaissance des matériaux utilisés ainsi qu’une parfaite
maîtrise des différentes étapes de la chaîne prothétique .
Cette deuxième partie vise à mettre en évidence les différentes étapes de
laboratoire de confection d’une restauration prothétique et leur influence sur la
précision du joint dento-prothétique.
1. REALISATION DU MODELE DE TRAVAIL
Le modèle de travail occupe une place importante dans la chaîne d’élaboration. Il sert
non seulement de point de départ à la réalisation des pièces prothétiques, mais aussi de
moyen de contrôle de certaines étapes.
Selon LEIBOWITCH R. : « La fidélité du modèle de travail dépend pour une grande part
de celle de l’empreinte dont il est issu, mais aussi des propriétés du matériau de réplique
choisi et de la technique de préparation retenue pour sa confection. »(3)
1.1 Les matériaux destinés à la confection du modèle de travail
La propriété essentielle de tous matériaux de réplique est la fiabilité définie par
plusieurs critères dont le principal est l’exactitude dimensionnelle garantissant la
similitude de dimensions entre l’enregistrement des préparations et leurs répliques.
(11,13)
Les autres critères sont :
La capacité à reproduire les détails notamment les lignes de finitions et les
arrêtes vives.
La résistance à l’abrasion : Pour pallier à l’usure provoquée par toutes les
manipulations nécessaires à la fabrication et l’ajustage de la pièce
prothétique.
La résistance à la fracture.
La facilité de manipulation, la compatibilité avec le matériau d’empreinte et
l’absence de toxicité sont également à prendre en compte.
Le matériau « parfait » n’existant pas ; il convient de choisir le plus adapté
au cas et d’y associer la technique de traitement permettant de rendre
utilisable le modèle de travail.
Les matériaux de réplique disponibles sont :
Les plâtres : C’est le matériau le plus fréquemment utilisé en prothèse fixée,
notamment les plâtres pierre de type IV, extra durs, alors que les Type III seront
réservés à la coulée des modèles antagonistes. De manipulation facile et relativement
rapide, le plâtre est compatible avec tous les matériaux d’empreinte.
Sa précision dimensionnelle est excellente et sa capacité de reproduire les détails est
satisfaisante. Ses propriétés mécaniques étant très dépendantes des conditions de
préparation et de la composition propre à chaque marque. (1,11)
Résines époxy : De consistance crémeuse, la résine époxy est déposée au niveau des
empreintes des préparations avec une spatule ou un pinceau, puis la totalité de
l’empreinte est coulée sur vibreur, ou mieux, centrifugée pour limiter le risque de bulles
d’air.
Elles sont incompatible avec les hydrocolloides, et présentent une bonne reproduction
des détails, une bonne résistance à l’abrasion et une manipulation aisée. Cependant
elles présentent des risques d’allergies. (1,11)
Revêtement pour modèle réfractaire : Les inlays, onlays , facettes et couronnes
céramo- céramiques sont montés et cuits sur des modèles positifs unitaires dupliqués à
partir du maître modèle grâce à une empreinte aux élastomères.
Cette empreinte est coulée en revêtement spécialement conçu pour chaque procédé de
céramique. Ces revêtements à liant phosphate présentent une charge minérale adaptée
pour assurer une concordance entre les courbes de dilatation de la céramique et du
matériau. (7)
Matériaux éléctrodéposés : La galvanoplastie consiste en une éléctrodéposition
métallique (argent, cuivre, Nickel) à l’intérieur de l’empreinte : Cette technique n’est
utilisable que pour les empreintes aux silicones.
La galvanoplastie est moins utilisée actuellement du fait de sa difficulté, mais les
modèles ainsi traités présentent tous les critères de fiabilité.
Polyuréthanes :Constitués d’un mélange de polyéthers et d’isocyanate, ce matériau
nécessite, pour être coulé, une empreinte parfaitement séchée et traitée avec un spray
siliconé ainsi qu’un coffrage hermétique car il présente une grande fluidité. La présence
d’agents tensioactifs lui confère un excellent pouvoir mouillant.
Ils ne sont utilisables que pour les empreintes aux silicones, et présentent une
résistance à la traction et à la flexion élevée, ce qui minimise le risque de fracture au
démoulage ou lors du travail sur des parties particulièrement fines. (11)
1.2 Préparation des modèles positifs unitaires (11) (Figure 1)
Le modèle positif doit être la reproduction exacte du moignon.
il doit être exempt de bulles surtout au niveau des lignes de finition ;
il ne doit présenter aucune déformation ;
il doit être préparé pour permettre l’accès aux limites cervicales lors de
l’élaboration des maquettes en cire.
Pour la préparation du M.P.U, on procède comme suit :
séparation des MPU par sciage, (Figure 1a)
la limite de la préparation dans son ensemble est exposée par détourage,
permettant un bon accès aux instruments de modelage (Figure 1b, 1c).
Pour cela, la partie gingivale, qui fait obstacle, est éliminée en utilisant une fraise à
plâtre en carbure de tungstène et en attaquant par-dessous, suivant l’axe général de la
préparation, créant une gorge qui s’arrête apicalement à 0,5 mm du rebord gingival de
la préparation. Ensuite à l’aide d’une fraise boule plus fine en carbure de tungstène , on
élimine le rebord gingival en remontant coronairement. Lorsque la fraise arrive dans ce
qui correspond au fond du sulcus, le rebord gingival se détache, mettant en évidence la
zone dentaire la plus apicale de la préparation enregistrée dans l’empreinte.
Après, on marque la limite de la préparation à l’aide d’un crayon (Figure 1d). Cette
décortication permet de visualiser parfaitement, non seulement la limite périphérique
de la préparation, mais aussi la partie radiculaire sous-jacente qui permet de respecter
le profil d’émergence radiculaire enregistré par l’empreinte.
Avec les possibilités offertes par le M.P.U, on peut parvenir à la suite de manipulations
facilitées, à une bonne adaptation marginale de la maquette en cire et en l’occurrence la
qualité du joint.
1.3 Traitement du modèle positif unitaire
La ligne de finition est marquée à l’aide d’ un crayon. Puis un vernis espaceur d’une
épaisseur de 25 à 30 µm est appliqué sur toute la préparation en s’arrêtant à 0,5mm
des lignes de finition (Figure 2). Cela crée un espace tampon pour le ciment de
scellement permettant une meilleure assise de la prothèse finale et une meilleure
adaptation du joint dento-prothétique (4, 13)
2. LA CONFECTION DE LA MAQUETTE EN CIRE
Les cires destinées à l'élaboration des maquettes présentent un potentiel de
déformation important d’origine physique, mécanique et structurale. (6, 8). C’est à ce
stade que les causes d’imprécision sont les plus nombreuses et les plus importantes et
se répercuteront sur l’adaptation marginale des éléments prothétiques.
Selon LUBESPERE (10) le type de matériau à maquette a une grande influence sur le
degré de précision d’adaptation marginale de l’élément coulé.
Le comportement dimensionnel des cires implique les précautions suivantes :
Le travail de la cire en petites quantités et à une température bien
contrôlée.
La remargination des lignes de finition à l’aide d’une cire spécifique dite
inerte.
La mise en revêtement le plus rapidement possible.
Lors de la réalisation de la maquette en cire, un soin tout particulier doit être apporté à
la finition des bords cervicaux, afin d’éviter les corrections délicates et toujours
imparfaites lorsque la pièce est coulée.
3. MISE EN REVETEMENT
Pour la coulée de l’alliage, la maquette en cire peut être enrobée dans deux
types de revêtements :
revêtement à liant plâtre : utilisé pour les alliages dont la température de
fusion ne dépasse pas 1200°C et un retrait compris entre 1,2% et 1,5%.
revêtement à liant phosphate : utilisé pour les alliages dont la température
de fusion dépasse 1200°C et un retrait plus important entre 1,6% et 2,2 %.
Quelque soit la nature du revêtement, il va permettre une expansion. Le pourcentage
d’imprécision dépasse, de 0,4% à 1,8% soit de 40µm à 180µm. Cela permet de
compenser la contraction de solidification de l’alliages (12).
LUBESPERE (10) confirme dans son étude expérimentale que la méthode d’expansion du
revêtement a une influence sur la qualité de l’adaptation marginale des éléments coulés
et donc du joint.
4. COULEE DE L’ALLIAGE
Les alliages utilisés en prothèses conjointes présentent une contraction lors de leur
cristallisation. Cette contraction doit être la plus faible possible, ce qui va conditionner
l’adaptation des éléments coulés.
Cependant, Cette contraction de refroidissement, dite aussi retrait, est importante avec
une moyenne de 200µm, mais elle sera compensée par les phénomènes d’expansion du
revêtement qui peut atteindre jusqu’à 180µm permettant de réduire ainsi l’imprécision
marginale (8)
5. NETTOYAGE ET POLISSAGE DE LA PIECE METALLIQUE
Après refroidissement du cylindre à l’air libre, les pièces métalliques sont libérées du
revêtement délicatement.
L’ajustage des pièces prothétiques sur les préparations doit être identique à celui de la
maquette en cire. Si un bord bâille, il faut recommencer depuis le début. Enfin les pièces
seront polies avec des meulettes en caoutchouc de différents grains, des brossettes et
des pâtes à lustrer.
Il est évident qu’une bonne finition de la maquette en cire facilite les étapes de finition
de la pièce coulée.(1,8)
6. LA REALISATION DU JOINT CERAMIQUE-DENT
Il s’agit de l’affrontement direct de la céramique sur la préparation. La réduction de
l’infrastructure est localisée à la zone cervicale, le bandeau métallique étant
complètement éliminé.
Rappelons que pour les préparations, le joint céramique-dent réclame une assise
horizontale uniforme sur l’anneau cervical de la préparation, de l’ordre de 1 à 1,2 mm,
pour résister aux pressions axiales. Biseaux et chanfreins sont à proscrire. (1)
6.1 Techniques utilisant des céramiques conventionnelles (9)
Technique de la feuille d'or ou platine
La première méthode s’inspire de la technique de la feuille d’or ou de platine décrite
par LEIBOWITCH et COLL (1981). Cette technique peut être considérée comme
précurseur des joints céramique-dent. Une feuille d’or de 0,02 mm ou de platine est
brunie sur l’épaulement du modèle positif unitaire, feuille sur laquelle est ensuite
appliquée la céramique. Cette technique a fait ses preuves pendant de nombreuses
années.
Technique du duplicata en matériau réfractaire
SOZIO et COLL en 1977, ainsi que d’autres auteurs développent une nouvelle technique
qui utilise un duplicata en matériau réfractaire. Le modèle positif unitaire est enduit de
vernis d’espacement, une empreinte est prise et coulée en matériau réfractaire.
Technique d'élaboration directe sur le modèle positif unitaire
Deux protocoles sont possibles :
Réalisation du joint de céramique après la cuisson de la céramique dentine.
Réalisation du joint céramique avant l’élaboration de la couche «dentine»
Comparaisons des différentes techniques.
Dès 1983 PRINCE et COLL établissent une étude comparative des différentes techniques
(11).
Ils jugent le hiatus cervical, qui pour les trois méthodes est inférieur à 100
microns, avec une moyenne de 50µm.
La méthode de la feuille d’or ou de platine présente un hiatus cervical de
14,4µm à 68,4µm.
La méthode d’élaboration directe du MPU de 12,2 µm à 95µm,
La méthode utilisant un die réfractaire donne des valeurs de l’ordre de 91,2
µm. ces valeurs peuvent être jugées satisfaisantes.
Ces auteurs donnent aussi leur appréciation quant aux bords cervicaux : si la technique
du duplicata en matériau réfractaire donne un état de surface poreux et un bord de
céramique arrondi et irrégulier, la technique de la feuille de platine donne un bord net
et précis avec une faible porosité. La méthode d’élaboration directe sur le modèle
positif unitaire peut être jugée satisfaisante.
LAUNOIS en 1989 (9), étudie également ces trois techniques et conclue que:
o La technique de la feuille d’or offre le hiatus d’épaisseur la plus faible
(44,7µm) devant le duplicata réfractaire (67,8µm) et la méthode directe
sur MPU (74,6µm).
o La céramique est en surcontour dans la technique de la feuille d’or, en
surplomb dans la cuisson sur duplicata en matériau réfractaire et à bord
arrondi dans la méthode directe.
Pour WEST et COLL (2) : La matrice de platine donne le meilleur ajustage avec des bords
nets.
Pour ARMAND et VERGE (2) : Le joint est de 92 à 178 m en fonction du type de céramique utilisée.
6.2 Techniques utilisant les céramiques" margin " dites masses d'épaulement. (Figure 3)
Les masses d’épaulement dont l’emploi se généralise représentent un progrès certain
« simplicité du protocole au laboratoire, adaptation cervicale satisfaisante et perfection
du joint avant toute application de la céramique de corps, permettent ensuite
d’élaborer respectivement éléments unitaires et piliers de bridge en une et deux
cuissons. (CHICHE et PINAULT) (5)
L’adaptation initiale de la masse d’épaulement, en deux applications se maintient
jusqu’au glaçage sans déformation, garantissant ainsi une meilleure adaptation dento-
prothétique.
CONCLUSION
An niveau du laboratoire, la recherche de la précision des pièces prothétiques
passe par une limitation des variations des dimensions liées à chaque étape, et par
une compensation des différentes étapes entre elles selon leurs sens de variations :
contraction ou expansion.
Le type de matériau utilisé pour la fabrication des restaurations prothétiques peut
avoir une influence sur la qualité du joint, mais c’est la mise en œuvre des
techniques de fabrication qui reste le facteur le plus important.
ICONOGRAPHIE
Figure 1: Principe du détourage
a : séparation du modèle positif unitaire
b, c : Détourage
d : marquage de la limite cervicale
Figure 2 : Espacement de la préparation
Figure 3 : Joint céramique dent avec de la technique utilisant les céramiques " margin "
dites masses d’épaulement
a : Chapes sur modèle
b : Elimination de la portion vestibulaire des chapes
c : Montage du joint avec la céramique margine
d : Première cuisson
e : Rebasage du joint pour une deuxième cuisson
f : Montage de l’incisale
g : Céramique glacée
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Comparaison in vitro de l’adaptation marginales restauration céramique et céramo-
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Summary
Year level of the laboratory, the research of the precision of the dento-prosthetic joint passes by a
good knowledge of materials used as well as a perfect control of the various stages of the prosthetic
chain.
This second part aims at highlighting the various stages of laboratory of clothes industry of a
prosthetic restoration and their influence on the precision of the dento-prosthetic joint.
Key words
The tooth-prosthetic gap, Precision, Stages of laboratory