le jardin des fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. comme cela ne faisait pas...

12
EDITORIAL Il existe, au fond d’un quartier gris d’une improbable banlieue du sud de la Belgique, un jardin merveilleux. Surnommée la Jungle étroite ou le jardin d’Eden, le Jardin des Fra- ternités ouvrières est ce qu’en technique per- macole on appelle « une forêt comestible ». C’est surtout un lieu hautement poétique, hallucinant de diversité et d’abondance, qu’il faut visiter à tout prix La Belgique n’a rien d’un pays tropical. Et pourtant. Depuis près de 40 ans, à Mouscron, Josine et Gilbert Cardon, avec les jardiniers des Fraternités ouvrières, entretiennent à des fins vivrières un espace végétal qui tient de la jungle où fruits, légumes - agrumes compris - et plantes comestibles foisonnent. Imitant un écosystème forestier, ce jardin parvient à une utilisation optimale des ressources dispo- nibles au-dessus du sol et sous terre : sur 1800 m 2 - soit le quart d’un terrain de football - sont plan- tés plus de 2’000 arbres et arbustes fruitiers de plus de 1’300 variétés différentes ! Des centaines de variétés de plantes maraîchères, aromatiques et médicinales sont cultivées. La production est immense et continue au fil de l’année. Les techniques utilisées sont simples : par ex. grands arbres au nord qui protègent du vent froid, arbustes qui protègent le sol jamais bêché et constamment recouvert de déchets organiques, « mauvaises herbes » qui participent à la lutte contre les maladies, auxiliaires de toute sortes favorisés. Dans un esprit de solidarité, d’équité et d’écologie, les activités du groupe des Fraternités Ouvrières sont nombreuses : cours de jardinage gratuits, banque de semences contenant près de 6’500 variétés vendues à très bas prix, biblio- thèque, conférences, etc. Pour une visite virtuelle, rendez-vous sur internet (lien depuis www.notrepanierbio.ch). Vous pouvez aussi suivre leurs cours de jardinage gratuits en version audio ! Marlyse Messer Le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture merveilleuse © JARDIN DES FRATERNITéS OUVRIèRES à MOUSCRON, BELGIQUE | VIALAVIA.WORDPRESS.COM FÉVRIER 2016 | N° 36

Upload: others

Post on 26-May-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

editorial

il existe, au fond d’un quartier gris d’une improbable banlieue du sud de la Belgique, un jardin merveilleux. Surnommée la Jungle étroite ou le jardin d’eden, le Jardin des Fra-ternités ouvrières est ce qu’en technique per-macole on appelle « une forêt comestible ». C’est surtout un lieu hautement poétique, hallucinant de diversité et d’abondance, qu’il faut visiter à tout prix

La Belgique n’a rien d’un pays tropical. Et pourtant. Depuis près de 40 ans, à Mouscron, Josine et Gilbert Cardon, avec les jardiniers des Fraternités ouvrières, entretiennent à des fins vivrières un espace végétal qui tient de la jungle où fruits, légumes - agrumes compris - et plantes comestibles foisonnent.

Imitant un écosystème forestier, ce jardin parvient à une utilisation optimale des ressources dispo-nibles au-dessus du sol et sous terre : sur 1800 m2 - soit le quart d’un terrain de football - sont plan-tés plus de 2’000 arbres et arbustes fruitiers de plus de 1’300 variétés différentes ! Des centaines

de variétés de plantes maraîchères, aromatiques et médicinales sont cultivées. La production est immense et continue au fil de l’année.

Les techniques utilisées sont simples : par ex. grands arbres au nord qui protègent du vent froid, arbustes qui protègent le sol jamais bêché et constamment recouvert de déchets organiques, « mauvaises herbes » qui participent à la lutte contre les maladies, auxiliaires de toute sortes favorisés. Dans un esprit de solidarité, d’équité et d’écologie, les activités du groupe des Fraternités Ouvrières sont nombreuses : cours de jardinage gratuits, banque de semences contenant près de 6’500 variétés vendues à très bas prix, biblio-thèque, conférences, etc.

Pour une visite virtuelle, rendez-vous sur internet (lien depuis www.notrepanierbio.ch). Vous pouvez aussi suivre leurs cours de jardinage gratuits en version audio !

Marlyse Messer

Le Jardin des Fraternités ouvrièresou la permaculture merveilleuse

© JarDIn DEs FratErnItés OuVrIèrEs à MOusCrOn, BELGIquE | VIaLaVIa.wOrDPrEss.COM

Février 2016 | N° 36

Page 2: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

doSSier « SolS »

l’histoire de la Ferme de la Fin du Chêne n’est pas commune. lorsqu’elle débute, c’est l’histoire d’une gravière qui se termine. dans la distribution des rôles : la famille ruffieux sur plusieurs générations, un troupeau de chèvres, et des milliards d’organismes dans un sol bien vivant. Christine nous l’a contée, nous vous la rapportons.

Contexte familial et agricolea la fin des années 1980, Jean-Pierre Gremaud, père de Christine, fait l’acquisition d’un terrain pour y élever ses chèvres, à la suite de son père qui en élevait lui-même quelques unes en plus de sa profession de fromager. Le contexte agricole de l’époque n’est pas des plus favorable à un élevage caprin, les subventions n’étant versées que pour la production de lait de vache. De plus, une maladie touchant sévèrement les chèvres (le CaE, arthrite encéphalite caprine) a contribué à rendre les débuts difficiles. Le projet n’en sera pas moins mené à bien, et qui plus est sur un terrain bien particulier.

d’un paysage à l’autresi aujourd’hui un regard sur l’exploitation offre à voir de verts pâturages, le paysage était à cette époque bien différent. Point de vie exubérante dans ce sol : c’est une gravière qui, sise à cet endroit même où gambadent aujourd’hui 120 chèvres, avait chargé la vue de gris et de minéral, créé trous et bosses, pour y laisser un sol sans couche végétale. Il s’est donc d’abord agi de recréer un sol : il fut nivelé, on y apporta de la terre végétale issue de remblai, on sema, entres autres de la luzerne dont les racines profondes permettent de faire remon-ter les nutriments, on enrichit la terre avec du fumier et du compost. rapidement, il fut possible de faire pousser de quoi nourrir le troupeau. Et plus vite qu’il n’y parut, le territoire changea, de terre lunaire on en fit une terre agricole.

des méthodes naturelles Christine raconte les diverses méthodes, bien sûr le travail et la patience, et surtout la remise en culture faite de techniques pas si compliquées,

Sur la gravière, le pré

PhOtO à GauChE | © JEan-PIErrE GrEMauD, Dans La GraVIèrE PrEMIèrEs FOnDatIOns au MILIEu DE nuLLE Part En FIn 1978. PhOtO à DrOItE | ©J-P. GrEMauD, En 1979, La FErME, En COurs DE COnstruCtIOn.

2

Page 3: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

doSSier « SolS »

naturelles et sans engrais chimiques : travailler le sol pour en faire un matériau vivant dans lequel les plantes y trouvent de quoi vivre. aujourd’hui, le sol est enrichi par un compost réalisé essen-tiellement à partir de fumier, de bois déchiqueté, d’un peu de déchets verts, de petit lait (recyclage d’un déchet de la production de fromage) et d’une algue équilibrant le ph. après six mois et de régulières aérations, la matière obtenue est éten-due sur les champs. Elle ne crée pas de pollution, notamment en cas de fortes averses (lessivage) et autre avantage, point besoin de temps d’attente avant que les chèvres puissent retourner y pâturer.Les observations et les analyses sont positives : la couche d’humus augmente, le fourrage est dense et diversifié.

aujourd’huiCe sont à présent 120 chèvres chamoisées, une race locale et laitière, qui cabriolent sur un territoire de quelques 16 hectares. Des fromages frais et affi-nés sont vendus sur place ainsi que dans diverses fromageries et buvettes, et le tout est labellisé biologique depuis 2001. L’histoire de l’exploitation compte désormais une génération de plus, puisque simon, le fils de Christine, a rejoint l’équipe.

C’est sur cette note très positive que nous concluons notre série d’articles consacrés à « 2015 : l’année internationale des sols ». un bel exemple de méta-morphose d’un sol grâce à des méthodes naturelles.

Mélissa Veuthey

© ChrIstInE ruFFIEux, VuE aCtuELLE Du DOMaInE.

© ChrIstInE ruFFIEux, DéBut DE L’été, 2014

une intéressante brochure explicative sur le sol, « richesses du sol », a récemment été publiée par l’Office fédéral de l’environnement. Pour la télécharger, vous pouvez aller sur le site de notre Panier Bio (www.notrepanierbio.ch) où nous avons mis le lien direct.

3

Page 4: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

portrait4

abonné de la première heure, Jérôme Gosteli s’est illustré de manière inhabituelle dans la bonne marche du panier Bio : pendant près de 4 ans, il a littéralement porté votre panier bio à bout de bras, faisant chaque semaine le porte à porte des points de distribution !

Lorsque notre Panier Bio annonce avec fierté le nombre de tonnes de produits livrés annuel-lement, dans l’esprit de Jérôme, cela prend une résonnance particulière : ce sont 65 tonnes de marchandise qu’il a dû transporter à bout de bras cette année-là ! Être livreur du Panier Bio n’est pas une mince affaire et requiert un entraînement certain.

Pour me raconter son expérience de livreur du panier bio et son parcours de vie, Jérôme m’invite un soir de novembre à partager un repas chez lui à romont, où sa compagne Marie-France nous accueille naturellement avec une recette du Panier Bio : la salade tiède de potimarron sur boulgour. nous nous régalons de ce plat d’automne, et même leur petit arthur, 16 mois, est inspiré par le délicieux repas.

abonné de la première heuresur la soixantaine d’abonné-e-s de la première heure, la moitié sont encore membres de notre Panier Bio. Jérôme fait partie de cette volée de clients fidèles et satisfaits. « Cet automne-là, à côté de mon job à 80% d’opticien, je profitais de mon lundi de congé pour faire autre chose : je ramassais les pommes à la ferme de la Cigale à Granges-Paccot. C’est là que j’ai entendu parler du projet du panier, que j’ai trouvé tout de suite très intéressant. »

« 12 kilos de produits bio pour 80.– »Il se souvient très bien de la remise du premier Panier Bio en janvier 2007. « Pour aller chercher mon panier, livré à la Cigale, j’ai simplement pris mon vélo, sans emmener ni sacoche ni sac à dos - j’habitais à Belfaux à l’époque. Il s’est vite avéré qu’avec les 12 kilos contenus dans le cabas, c’était une très mauvaise idée. Je ne me souviens plus exactement comment je suis rentré mais je me souviens que ça été pénible ! » « 12 kilos de produits bio, locaux et de saison pour 80.– » : l’idée des créateurs était de montrer que les produits bio étaient abordables. Cette manière locale et bio de consommer fait sens pour Jérôme.

Jérôme Gosteli, le Panier Bio à bout de bras© Mw, En tOurnéE POur La LIVraIsOn DEs PanIErs BIO, nOVEMBrE 2016, MarLy

Page 5: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

portrait

trouver le senstrouver du sens à ce qu’il fait et à la manière dont il vit est une évidence pour Jérôme. si aujourd’hui, il se décrit comme un « artisan photovoltaïque par conviction », il a franchi plusieurs étapes profes-sionnelles pour se rapprocher au maximum d’une existence qui corresponde à ses valeurs. après sa formation d’automaticien, il choisit de devenir opticien, afin de lier la technique qui le passionne tout en faisant un métier proche de l’humain. Mais après quelques années dans le métier, devenu selon lui un « vendeur de lunettes », il a envie de plus.

artisan photovoltaïque par convictionConcerné par l’environnement autant que par la consommation d’énergie, il s’intéresse alors aux métiers en lien avec les énergies renouvelables et se forme comme technicien-ingénieur en panneaux solaires dans une grande entreprise à Lausanne. Cependant, les longues distances effectuées (souvent jusqu’à Genève) depuis romont commencent à l’user. Il décide de retrou-ver quelque chose à une échelle plus humaine, plus locale aussi. Mais à ce moment-là, en 2010, les petites entreprises actives dans le solaire ne sont pas légion. Il continue de chercher, épris d’éthique et d’écologique. C’est ainsi qu’on le retrouve en stage chez notre maraîcher urs Gfel-ler, où il devient notre livreur.

iZY SolaireComment en es-tu venu à créer ta propre entre-prise active dans le solaire ?« J’avais pris un petit véhicule électrique, une renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer un panneau photovoltaïque pour compenser la recharge. Du coup, cela m’a donné l’idée de base de l’entreprise : installer de petits kits de ce style. Finalement, je m’occupe aujourd’hui plutôt d’installations sur des maisons, existantes ou neuves. »

réduire notre consommation d’énergieMais pour Jérôme, on peut retourner le problème dans tous les sens : ce n’est qu’en réduisant la

consommation d’énergie qu’on pourra garantir un futur à notre planète. a son avis, les gens devraient bien réfléchir à ce qu’ils consomment, notamment avec tous les nouveaux produits éner-givores qu’on nous propose (« a-t-on vraiment besoin d’une tablette ? puis d’une deuxième voire d’une troisième ? Doit-on vraiment prendre l’avion pour un week-end dans une ville européenne ? »). Parallèlement, pour ce qui touche l’énergie indis-pensable à un certain confort dans nos vies, il est convaincu que les énergies renouvelables doivent être privilégiées. « Et pour faire vraiment avancer les choses, il faut se focaliser sur les petites actions, qui sont des succès locaux, comme le Panier Bio, qui commence avec 50 membres et en compte 560 huit ans après. »

Depuis avril 2015, Jérôme ne livre plus les paniers. son entreprise marche bien et il n’arrive plus à conserver les deux jobs. Petite pensée pour son remplaçant : il reste abonné au Panier Bio dans sa version carnée, nettement moins lourd que le Panier Bio végétarien.

Marlyse Messer

retrouvez Jérôme Gosteli : http://www.izysolaire.ch/

le solaire, la bonne énergie ?si l’énergie solaire a clairement des avantages, tout n’est pas parfait dans le monde du solaire photovoltaïque, notamment au niveau social : « Chez iZy sOLaIrE, on travaille avec des pan-neaux fabriqués en suisse. Cependant, pour l’instant et comme pour la plupart des cellules photovoltaïques utilisées dans le monde, les cellules de nos panneaux sont préparées en Chine, sur des machines de fabrication suisse. » Le coût de la main d’œuvre y est tellement négligeable qu’il est difficile d’être compétitif en Europe. Comme on le sait, les conditions de travail en Chine font l’objet de très nombreuses critiques, mais Meyer Burger (le principal four-nisseur d’iZy sOLaIrE) cherche à ré-instaurer une ligne de production en Europe et iZy pro-pose également des panneaux 100% Eu.

5

Page 6: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

6 aSSoCiation6

avec le pain, chacun, chacune ses habitudes, ses goûts, ses préférences. notre panier Bio en propose et il s’avère que le pain livré suscite des réactions et des remarques contrastées. déjà dans l’enquête de satisfaction menée en 2014, ce produit faisait l’objet de questions et il continue à faire réagir une partie des abonné-e-s. le comité a lancé un sondage sur le pain dans le panier pour entendre ce que les membres ont à dire et à proposer.

a la suite des résultats et remarques concernant le pain lors de l’enquête de satisfaction de 2014, le comité a décidé de lancer un sondage spécifique concernant ce produit pour mieux comprendre les attentes et avis des membres. Le but étant de savoir comment les consommateurs évaluaient la qualité du pain, s’ils considèrent qu’il faut le main-tenir dans le panier et s’ils ont des propositions d’amélioration. ainsi un bref questionnaire en ligne, en français et en allemand, a été envoyé le 27 mai 2015. 176 membres ont donné leur avis,

ce qui représente un taux de réponse de 33%. que toutes celles et ceux qui ont répondu et fourni leurs précieux avis soient remercié-e-s ici.

Partant de l’évaluation générale de la qualité du pain, les réponses montrent une appréciation moyenne de cette dernière, dans une répartition en pyramide (cf. Fig. 1).

Cette évaluation est plus contrastée que celle rencontrée lors du sondage sur la qualité générale du panier en 2014 - pour rappel, lors de ce pre-mier sondage, la qualité générale des produits du panier était jugée plutôt de bonne à excellente. Il est remarquable de constater que les membres ont ajouté de nombreux commentaires détaillés (117) à cette question. une bonne part d’entre eux sont positifs et soulignent la variété des pains, leur goût, leur spécificité et leur qualité de conser-vation, notamment en regard des produits des boulangeries ou commerces conventionnels. De plus, une amélioration de la qualité est constatée

A propos du pain dans le PanierTitre: A propos du pain dans le Panier ? Auteur: Julien Vuilleumier Lead: Avec le pain, chacun, chacune ses habitudes, ses goûts, ses préférences. Notre Panier Bio en propose et il s’avère que le pain livré suscite des réactions et des remarques contrastées. Déjà dans l’enquête de satisfaction menée en 2014, ce produit faisait l’objet de questions et il continue à faire réagir une partie des abonné-e-s. Le comité a lancé un sondage sur le pain dans le panier pour entendre ce que les membres ont à dire et à proposer. A la suite des résultats et remarques concernant le pain lors de l’enquête de satisfaction de 2014, le comité a décidé de lancer un sondage spécifique concernant ce produit pour mieux comprendre les attentes et avis des membres. Le but étant de savoir comment les consommateurs évaluaient la qualité du pain, s’ils considèrent qu’il faut le maintenir dans le panier et s’ils ont des propositions d’amélioration. Ainsi un bref questionnaire en ligne, en français et en allemand, a été envoyé le 27 mai 2015. 176 membres ont donné leur avis, ce qui représente un taux de réponse de 33 %. Que toutes celles et ceux qui ont répondu et fourni leurs précieux avis soient remercié-e-s ici. Partant de l’évaluation générale de la qualité du pain, les réponses montrent une appréciation moyenne de cette dernière, dans une répartition en pyramide (cf. Fig. 1).

Cette évaluation est plus contrastée que celle rencontrée lors du sondage sur la qualité générale du panier en 2014 - pour rappel, lors de ce premier sondage, la qualité générale des produits du panier était jugée plutôt de bonne à excellente. Il est remarquable de constater que les membres ont ajouté de nombreux commentaires détaillés (117) à cette question. Une bonne part d’entre eux sont positifs et soulignent la variété des pains, leur goût, leur spécificité et leur qualité de conservation, notamment en regard des produits des boulangeries ou commerces conventionnels. De plus, une amélioration de la qualité est constatée depuis les débuts de Notre Panier Bio. En contrepoint, des critiques importantes sont également formulées, elles concernent différents aspects dont principalement la texture et la consistance (pain compact, peu levé, parfois sec), la fraîcheur, le goût (acidité), les types de pain (inégalité de la qualité) et des questions de prix. Pour approfondir, les membres ont été invité-e-s à indiquer leurs préférences quant aux types de pain. Les réponses montrent une préférence générale plus marquée pour les pains au levain mais aussi une variété d’avis et de goûts différents. Plus surprenant, parmi les commentaires, une partie des répondant-e-s indiquent leur surprise quant à la diversité des

Page 7: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

aSSoCiation

depuis les débuts de notre Panier Bio. En contre-point, des critiques importantes sont également formulées, elles concernent différents aspects dont principalement la texture et la consistance (pain compact, peu levé, parfois sec), la fraîcheur, le goût (acidité), les types de pain (inégalité de la qualité) et des questions de prix.

Pour approfondir, les membres ont été invité-e-s à indiquer leurs préférences quant aux types de pain. Les réponses montrent une préférence gé-nérale plus marquée pour les pains au levain mais aussi une variété d’avis et de goûts différents. Plus surprenant, parmi les commentaires, une partie des répondant-e-s indiquent leur surprise quant à la diversité des pains proposés, en mentionnant l’impression de recevoir plus ou moins toujours les mêmes pains.

Pour le comité, il s’agissait aussi de comprendre si les membres souhaitaient encore du pain dans le panier et à quel rythme. Près de la moitié (48.3%) souhaite recevoir du pain chaque semaine alors que 16% pourraient se passer du pain. Les réponses positives sont motivées par un maintien pour des raisons pratiques et d’habitude tout autant que pour la qualité du pain. (cf. fig 2)

au final, les membres ont fait part de leurs suggestions quant au pain et aux produits céréaliers. Ces dernières marquent une de-mande pour la diversité des produits boulangers (tresse, cuchaule), l’in-troduction de nouveau-tés mais aussi des idées pour d’autres formes de céréales (muesli, maïs, diverses farines…).

Le comité a pris note et analysé les résultats

de ce sondage et en a fait part en primeur aux deux producteurs de pain qui ont pu réagir à ces informations. En réponse à la question initiale, le comité a décidé de maintenir le pain dans les paniers et de poursuivre la collaboration avec les deux producteurs actuels.

toutefois, il constate que des efforts et des amé-liorations sont à mettre en place pour proposer une plus grande diversité de produits et rompre une certaine impression de monotonie en intro-duisant un nouveau producteur de pain.

Des recherches sont aussi entreprises pour trouver de nouveaux produits céréaliers locaux. un autre aspect semble prépondérant, et a été mis en évidence par un de nos boulangers, il faut mieux informer sur les particularités du pain livré dans le panier et ses conditions particulières de pro-duction, notamment au levain avec des variétés anciennes de céréales et au feu de bois.

Julien Vuilleumier

pains proposés, en mentionnant l’impression de recevoir plus ou moins toujours les mêmes pains. Pour le comité, il s’agissait aussi de comprendre si les membres souhaitaient encore du pain dans le panier et à quel rythme. Près de la moitié (48.3%) souhaite recevoir du pain chaque semaine alors que 16% pourraient se passer du pain. Les réponses positives sont motivées par un maintien pour des raisons pratiques et d’habitude tout autant que pour la qualité du pain. (cf. fig 2)

Au final, les membres ont fait part de leurs suggestions quant au pain et aux produits céréaliers. Ces dernières marquent une demande pour la diversité des produits boulangers (tresse, cuchaule), l’introduction de nouveautés mais aussi des idées pour d’autres formes de céréales (muesli, maïs, diverses farines…). Le comité a pris note et analysé les résultats de ce sondage et en a fait part en primeur aux deux producteurs de pain qui ont pu réagir à ces informations. En réponse à la question initiale, le comité a décidé de maintenir le pain dans les paniers et de poursuivre la collaboration avec les deux producteurs actuels. Toutefois, il constate que des efforts et des améliorations sont à mettre en place pour proposer une plus grande diversité de produits et rompre une certaine impression de monotonie en introduisant un nouveau producteur de pain. Des recherches sont aussi entreprises pour trouver de nouveaux produits céréaliers locaux. Un autre aspect semble prépondérant, et a été mis en évidence par un de nos boulangers, il faut mieux informer sur les particularités du pain livré dans le panier et ses conditions particulières de production, notamment au levain avec des variétés anciennes de céréales et au feu de bois.

7

Page 8: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

reCette

Crumble à la courge, aux pommes et aux noix pour 6 personnes

préparation de la courge et des pommes4 pommes200g de courge (poids épluchée et sans pépins)1 cc d’huile (par exemple de l’huile de coco)2 cc de sucre complet1/2 cc de gingembre en poudre1 cc de cardamome1 cc de cannelle

Eplucher et préparer les pommes et la courge et les couper en fines tranches. Dans une poêle, faire fondre l’huile, y ajouter les épices et les faire revenir pendant 1 minute. ajouter la courge ainsi que le sucre. Laisser cuire à feu doux pendant 5mn, puis y ajouter les tranches de pommes et laisser cuire encore 5mn jusqu’à ce que pomme et courge soient tendres. réserver.

Une recette créée par Mélissa Veuthey

préparation de la pâte du crumble8 cs de flocons d’avoine8 cs de farine7 cs de sucre complet10 cs d’huile végétale (par ex. de l’huile de coco)1 pincée de sel2 cs de jus de citron1 poignée de cerneaux de noix

Mélanger tous les ingrédients à l’exception des noix dans un saladier et sabler la pâte avec les doigts. Concasser grossièrement les noix, les y ajouter et mélanger le tout.

Disposer le mélange pomme et courge dans un plat à gratin, saupoudre le crumble par-dessus. Cuire au four pendant 30 mn à 180o (il n’est pas nécessaire de préchauffer le four).

La recette peut également être adaptée pour un régime sans gluten : de la farine de riz convient très bien et les flocons d’avoine seront choisis sans glu-ten (cela se trouve dans les commerces spécialisés).

© COurGEs FraîChEMEnt raMasséEs, sEPtEMBrE 2015, séDEILLEs

8

Page 9: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

De la perle à la larme

CUeillette

il faut toujours prendre un chemin pour arri-ver à la plante. Ce chemin ne dévoile rien, il prépare, comme il le sait, à la rencontre. il affûte les sens, il semble nous perdre en même temps qu’il nous rapproche du but. il nous élague des volontés et des illusions qui profaneraient la relation avec ce qui nous attend.

sur ce chemin, en quête de la perle, le soleil brûle la peau. assis sur le dos d’un âne, un homme, plus souvent une femme, vêtements rustiques, un petit seau accroché au flan. Dans le seau, une poudre blanche, un bouquet de thym sec, un petit crochet en métal. Dans l’air, les parfums d’agrumes, de sauge et d’origan. Etrange ces gants blancs, cette noblesse en haillons, cette pauvreté traversant les parfums d’une colline aride... C’est qu’il y a un trésor au bout de ce chemin. un trésor récolté depuis l’antiquité, des perles recueillies avec les mêmes gestes, parce qu’il n’y a rien d’autre à ajouter. Cela se passe sur l’île de Chios, en Grèce, en mer Egée, en face de l’anatolie.

Le chemin donc, mille fois parcouru, conduit vers quelques rangées d’arbres. Pour nous, ils ont une silhouette de chêne, cet aspect contorsionné, ces branches basses. La femme descend de l’âne. Elle a une telle ressemblance avec l’écorce de ces arbres, les mêmes rides, les mêmes encoches, le même âge, qui sait... De rapides coups de balai, le bouquet de thym sec, elle nettoie autour de l’arbre, aplanit le sol et jette à la poignée la poudre blanche. C’est une terre calcaire prélevée dans les roches à proximité. L’arbre se retrouve auréolé à son pied. Les gestes sont liturgiques, l’espace est sacralisé. avec son petit outil de fer, elle entaille le tronc. rien de blessant. Elle ouvre à chaque fois une petite fenêtre, on dirait qu’elle sait lire l’écorce, qu’elle ne fait rien au hasard.

alors, le long de ce tronc et de quelques branches, apparaissent des perles translucides, collantes. C’est donc cela le trésor ! quelques perles non

pas enfouies au fond d’une caverne, mais une sève vivante s’écoulant sous l’écorce du Lentisque pistachier, une variété unique au monde, celle de l’île de Chios. Les gouttes perlent puis tombent sur la poudre blanche qui les protège des salis-sures de la terre. C’est une résine, ça colle... d’où les gants blancs, non pas pour un rituel maniéré, ni pour une distinction de noblesse...

séchées par le vent et le soleil, les perles seront triées au tamis, à la main. rien d’autre que du temps et des gestes. Le mastic, mastiha en grec, a de nombreuses vertus. Pour moi c’est le meilleur des encens, il est utilisé par l’église orthodoxe depuis des siècles.

Ce chemin de récolte est un chemin de vie. Et moi qui pensais qu’il conduisait à une perle...mais une perle si précieuse ne pouvait être qu’une...larme : là-bas, on dit du mastiha : « C’est une larme qui réjouit, parfume, soulage et guérit ». un chemin de vie.

Mathieu Schmitt

PErLE DE résInE quI s’éCOuLE Du LEntIsquE PIstaChIEr, îLE DE ChIOs, GrèCE

9

Page 10: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

portrait10

depuis décembre, les membres de notre panier Bio fidèles depuis 5 ans et plus, re-çoivent dans leur panier une petite attention accompagnée d’une magnifique carte de Jacques rime, élaborée spécialement pour l’occasion. C’est pourquoi nous vous propo-sons aujourd’hui une parenthèse « nature » en vous invitant chez le peintre animalier et sa compagne Sylvie.

Imaginez un après-midi de neige. Montons une petite route sinueuse qui nous mène à leur petit chalet en Gruyère, blotti au milieu de la nature et laissons-nous accueillir par la douceur d’un feu de cheminée et par la chaleur de nos hôtes.

« nous sommes fans du Panier Bio, c’est à chaque fois une petite fête de le recevoir ! » nous disent-ils en chœur, « …et quel bonheur d’avoir pu collaborer avec vous ! »

suivons l’artiste qui nous guide tout d’abord en bas d’un escalier, vers le local des archives, où sont classés par date tous les croquis de terrain. C’est l’occasion d’ouvrir quelques dossiers et de parcourir les nombreuses esquisses au crayon. au fil des pages, chaque croquis évolue, affinant

une attitude, une position, un détail de l’animal. Et chaque dessin cache une histoire. Celle en slovénie, par exemple, où le couple passionné se cachait dans des affûts en bois fermés, munis de hautes cheminées afin que les odeurs montent et ne trahissent pas leur présence. L’attente. L’obser-vation du décor. La rencontre, inoubliable, avec les ours bruns. L’émotion.

Puis ce sont les îles du spitzberg, tout au nord. Changement d’atmosphère. Découverte des morses émouvants dans leurs échanges, de divers oiseaux – macareux, fulmars – de rennes majestueux… Ce sont les croquis de ces nou-veaux sujets qu’il faut apprivoiser sous la mine du crayon. C’est l’émerveillement devant un phoque à moustache immortalisé sur papier. Puis, celui qu’on attendait est là. très loin tout d’abord, il se confond avec la longue épaisseur de glace. Il flaire, il plonge, il nage sans remous. Puis, plus rien. Il a disparu sous l’eau. Le calme. soudain l’ours blanc surgit brusquement à travers une fissure de la glace, proche de notre phoque moustachu, qu’il tente d’attraper par un coup de patte rapide. raté. La proie a pu s’échapper. a la surface de l’eau sort tantôt la tête du phoque, tantôt celle de l’ours. Chacun part de son côté. C’est ensuite

Rendez-vous « nature » chez Jacques Rime© ChrIstInE ruFFIEux, JaCquEs Et syLVIE DEVant LEur ChaLEt, En GruyèrE, JanVIEr 2016

Page 11: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

portrait

la scène magnifique où le plantigrade se sèche en se frottant dans la neige, se laissant observer à loisir sous toutes les coutures... Enfin, c’est ce magnifique renard qui marche dans les immenses traces laissées par notre chasseur malchanceux…

Des anecdotes, il y en a tant ! Jacques commence, sylvie complète, leurs yeux pétillent comme le feu dans leur cheminée. Les voyages bien sûr. Mais aussi les moments chez soi, simples, où l’on boit son café dans la cuisine en observant par la fenêtre les fantaisies des écureuils, tout aussi précieux. un autre dossier émerge : les animaux de la région défilent page après page. silhouettes de blaireaux, de renards, d’escargots…

… Puis l’artiste nous ouvre son coffre-fort ! nous sommes privilégiés d’y découvrir ses cahiers avec toutes les notes de terrains prises lors des veilles : les heures, les bruits, les rencontres. De plus sont rangés de nombreux classeurs consacrés à son animal fétiche : le lynx… Et voici les tout petits carnets, de ceux qui tiennent dans la poche et qu’il peut compléter à tout moment au crayon et colorer le soir à la maison avec des nuances d’aquarelle, petits trésors manuscrits richement illustrés.

Changeons de pièce et rendons-nous à l’atelier, très éclairé grâce aux grands vitrages, avec vue sur la campagne. a l’entrée, des moulages de traces de pattes et des sculptures. au fond, la table à dessin munie de pinceaux, de crayons, de toutes sortes d’instruments. Jacques rime est actuellement occupé à préparer des petites gra-vures qu’il imprimera au moyen d’une magnifique presse munie d’un grand rouleau qui trône au milieu de la salle.

On sonne à la porte ! C’est la livraison du bois de feu par le jeune voisin agriculteur. On quitte l’antre de l’artiste et on monte pour partager un thé préparé par sylvie. Moment convivial où l’on apprend que le petit Jacques a commencé à dessiner en imitant ses frères aînés et c’est surtout avec son frère rené qu’il a appris. Formé comme sellier-tapissier, il désirait cependant pouvoir vivre

de sa passion pour le dessin. au début, il a dû trouver du travail à côté. a l’époque, c’était chose aisée et il a notamment œuvré comme facteur...Il n’a pas eu l’occasion d’étudier les Beaux-arts et sa grande chance a donc été de côtoyer Ger-maine et robert haynard, tous deux artistes aux multiples facettes, fascinés notamment par les animaux sauvages.

Encore une petite anecdote pour la fin. un conte de noël. La nuit était magnifique en ce 24 dé-cembre 2015. sylvie et Jacques avaient choisi de veiller et de dormir dehors. Ils ont passé le cap de minuit en compagnie des cerfs. Ce furent donc trois daguets, magnifiques, et deux biches qui animèrent leur veillée sous une lune superbe et pleine. Leurs bois brillaient, ils étaient paisibles. a l’horizon, le chalet des Clés laissait échapper une petite lumière. En dessus, Jupiter brillait de tous ses feux. Ce fut leur étoile de noël sur l’étable. Magique. Le lendemain matin, au lever du soleil, le pré était givré et, de la forêt, une chevrette de chevreuil apparut entourée de deux jeunes qui faisaient les fous, cabriolaient, inspirant vraiment la joie !

« Lors de nos veilles, les bêtes sauvages nous font grandir, nous apprennent à vivre. quelle chance inouïe de pouvoir vivre ça, quelle liberté luxueuse ! nous sommes reconnaissants à la Vie. »

alors, chers fidèles membres du panier, si vous recevez la carte de Jacques rime, accueillez-là comme un précieux hommage à la nature. L’artiste a donné vie avec tendresse à un écureuil qu’on voudrait apprivoiser et, pour celui-ci, les noisettes, les noix, les faines sont les denrées d’un panier bio nature sur mesure.

Propos recueillis par :Christine Ruffieux le 16 janvier 2016

11

Page 12: le Jardin des Fraternités ouvrières ou la permaculture ...renault twizy. Comme cela ne faisait pas de sens pour moi de la faire fonctionner au nucléaire, j’ai pensé lui installer

nous soutenons le projet de livre les carottes ne suffisent pas, de Josiane haas (textes) et Martine wolhauser (photographies), en cours de prépara-tion. nous vous invitons à faire de même !

https://wemakeit.com/projects/les-carottes

Ce livre d’espoir présente des voies possibles pour une agriculture à taille humaine, diversifiée, créatrice d’emplois, à travers l’exemple de l’entreprise Gfeller.

Un liVre poUr deMain

CoMMUniCationS

Jeudi 25 février, 19h30 : assemblée générale de l’association notre Panier Bio, Centre le Phénix, rue des alpes 7

Samedi 5 mars, 18h : Festival du film vert. Projection de liberterres, France 2015, par P.-J. Vranken et J.-C. Lamy, suivi d’un apéro offert par notre Panier Bio, cinémotion - rex Fribourg. Parcours de 4 pay-sans, rebelles et passionnés, qui résistent à ceux qui veulent sonner le glas de leur liberté.

Samedi 14 mai 2016, dès 9h : Marché des plantons au Jardin Botanique, Fribourg. La grande occasion d’acheter des plantons bio et de visiter le stand notre Panier Bio au passage !

11 juin 2016, toute la journée : 12 heures de l’auGE, Fribourg. Venez pédaler et passer une belle journée avec nous !

Samedi 4 et dimanche 5 juin 2016 : Festival les herbettes en fête, aux Colombettes, Vuadens

dimanche 28 août 2016 : Portes ouvertes chez Gfellerbio, maraîcher à sédeilles

Samedi 24 septembre 2016, 9-18h : le Marché Bio, place G.-Python, Fribourg

aGenda 2016

Une PUbliCation de notRe PanieR bio

rédaction : Christine ruffieux, Mathieu schmitt, Marlyse Messer,

Mélissa Veuthey, Julien Vuilleumier et Martine wolhauser.

relecture : Monique Oggier huguenin

Contact : Marlyse Messer, [email protected]

Impression sur papier recystar agréé par le label Blaue Engel

Imprimerie Multiprint sa - www.multiprintsa.ch

iMpreSSUM

Petit rappel concernant les paniers vacances : veuillez nous informer bien à l’avance si vous sou-haitez renoncer à un panier cette année. Le délai minimum est de 2 semaines. Merci !

Cabas blancs du panier Bio : cela facilite gran-dement le travail au Centre de distribution si vous rendez votre cabas non plié, simplement à plat. un petit coup de chiffon à l’intérieur est aussi apprécié.

trêve d’été : depuis 2015, nous offrons la pos-sibilité d’avoir une trêve d’été sur juillet et août seulement. toutes les personnes qui souhaitent raccourcir leur trêve d’été et ainsi recommencer à recevoir leur Panier Bio en septembre s’annoncent à [email protected] ou au 026 658 17 31.

Initiative sur la souveraineté alimentaire : sprint final pour ouvrir la voie à une agriculture paysanne rémunératrice, respectueuse des être humains, de l’environnement et solidaire. L’initia-tive est en voie d’aboutir et le nombre de 100 000 signatures est presque atteint. Vous pouvez en-core la signer : www.souveraintéalimentaire.ch

12

© Mw