LE GRIMOIRE DE

L'INNOVATION

Septembre 2015 - Juillet 2018

SOMMAIRE

1--Implanter une classe de CM2 au collège. Page 1 23- collège Jean Monnet BENEVENT l'Abbaye

2 - En-quête de ses origines : correspondances et rencontres d’une classe de 6ème du collège Jean Moulin d’Ambazac et d’une classe de CM1 de l’école Joliot Curie de Limoges Page 587-Collège Jean Moulin Ambazac - Ecole Curie Limoges

3 - Chimères la suite Page 887-École maternelle Cachin / Segpa Langevin St Junien

4 - Culture Scientifique et Informatique : Initiation aux logiques de la programmation. Page 1187-Collège Arsène Bonneaud Nexon

5 - Les petits débrouillards Page 1423-Collège Claude Chabrol Ahun

6 - Un e-book pour des illusionnistes en herbe Page 1723-Cité scolaire Eugène Jamot Aubusson

7- Avec la RD ça va Barder Page 2119 - Lycée Professionnel Bort Artense Bort les orgues

8 - Implantation des classes de CM2 au collège et valorisation de la culture scientifique. Page 2423 - Collège Jean Monnet Benevent l'Abbaye

9 - La liaison école/collège à travers la réforme. Page 2887 - Collège Georges Guingouin Eymoutiers

10 - Travailler en réseau pour mieuxaccompagner les élèves : mise en placed’échanges de services inter-degrés (cycle 3REP+ Ronsard) Page 3087- Ecole Elémentaire René Blanchot et Collège Pierre de Ronsard Limoges

11 - Des échanges inter-degrés GS / CM1 pour ladécouverte du code et de la programmation 87 - Ecoles élémentaire et maternelle LE VIGENAL Limoges Page 33

1 - Implanter une classe de CM2 au collège

Collège Jean Monnet 16 place DE LA REPUBLIQUE 23210 BENEVENT L ABBAYE

Site : http://www.clg-monnet-benevent.ac-limoges.fr/Auteur : DuroudierMél : ce.0230005f@ac-limoges.fr

Dans le cadre de leur conseil, l’école et le collège de Bénevent-l’Abbaye ont monté ensemble un projetconsistant en l’implantation au collège de la classe de CM2 sur une période d’une semaine. Mêlant coursclassiques dans une salle réservée, co-interventions des professeurs des deux degrés, travaux en binôme CM2et 6ème, découverte des nouvelles disciplines, cette action a permis aux élèves de CM2 de modifier leursreprésentations, empreinte d’appréhension, de l’entrée au collège. Le projet « soleil-terre-lune », commencépar chaque classe auparavant, a servi de fil rouge avec réalisation d’expériences et montage d’une maquetteconçu en technologie lors de cette semaine.

Plus-value de l'actionUne action qui a eu un effet très bénéfique sur les représentations des enfants, sur les échanges de pratique etla construction de projets communs entre professeurs des deux degrés. Elle a aussi eu comme effet inattendude permettre au professeur des écoles de pouvoir s’appuyer sur cette expérience pour travailler sur lamotivation des élèves et pour mieux faire comprendre le cadre de ses exigences par rapport à certains élèves,dans cette perspective de l’entrée au collège qu’ils ont pu toucher du doigt.Pour réussir cette action il faut trouver un équilibre entre actions « extraordinaires » et « ordinaires », pour nepas donner un caractère artificiel à la démarche (ce qui constitue souvent la faiblesse des actions discontinueset/ou ponctuelles).

Nombre d'élèves et niveau(x) concernés40 élèves de 6ème et 20 élèves de CM2.

A l'origineUne liaison CM2 6e qui fonctionne bien depuis plusieurs années, un conseil école collège mis en place etsource de propositions. Cependant les temps d'échanges de pratiques et projets inter-degrés restent tropcontraints par l'éloignement spatial.Des services partagés de façon ponctuelle, mais difficiles à faire vivre sur une période longue ; volonté detravailler davantage en cohésion et en cohérence, sur le socle, l'évaluation ou la pédagogiedifférenciée.Volonté partagée de développement professionnel par des échanges de pratiques.Malgré la qualité et le nombre d’actions de liaison, les élèves restent inquiets face à ce changement destructure et d’organisation de leur vie à l’école. Difficultés d’adaptation pour certains. Les actionsponctuelles, par leur côté « extraordinaire » ne permettent pas de donner aux enfants un véritable vécu de lavie au collège à partir duquel ils pourront faire évoluer leurs représentations et mieux se préparer à l’entréeen 6ème et à ses enjeux.

Objectifs poursuivisL’objectif opérationnel consistait, à la rentrée 2015, en l’implantation durant des périodes courtes (1semaine) d’une classe de CM2 dans l’enceinte du collège.Les objectifs poursuivis consistent à :

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-améliorer la qualité de suivi des élèves, éviter les décrochages, faciliter le parcours des élèves en assurant lacontinuité des apprentissages, en rassurant sur le changement de structure et en préparant les élèves à laréalité du collège. Et pour cela faire vivre aux élèves de CM2 cette réalité (changements de salles, deprofesseurs…).-harmoniser les modalités pédagogiques entre les deux degrés par la mise en place de co-interventions.-développer la collaboration entre enseignants du 1er et du 2nd degré, (comme par exemple mutualiser lesdispositifs de différenciation pédagogique et les mettre en cohérence).-développer l'autonomie dans les apprentissages.-créer des postures et attitudes pédagogiques communes, de manière concrète.-Faire vivre le cycle 3 lors cet espace-temps commun.

Description La classe de CM2 de l’école de Bénévent l’Abbaye et sa professeure ont passé une semaine entière aucollège. Activités durant la semaine :-Activités d’enseignements classiques dans une salle qui leur a été alloué avec leur professeure, ou en co-intervention avec un professeur du collège dans sa salle (déplacements réguliers des élèves) et en binômed’élèves CM2-6ème.-Utilisation des salles spécialisées en co-intervention dans le cadre d’un projet, « soleil-terre-lune », quechaque classe a travaillé avant cette semaine (recherches, réalisations de vidéos…). Mise en commun desrecherches et réalisation finale d’expériences en salle de physique et d’une maquette en salle de technologie(film de l’action sur le site du collège).-Découverte des langues vivantes enseignées au collège (espagnol, allemand), du latin, des cours demusique, animation en anglais.-Séquences de mathématiques sur informatique en co-enseignement.-Séquence au CDI avec recherches documentaires sur les outils numériques.-Participation à un grand jeu conçu et animé par des élèves de 5ème dans le cadre d’un atelier.-Présentation des « métiers » du collège (Principal, secrétaire, gestionnaire, vie scolaire…).-Participation à la vie des collégiens (restauration, pause méridienne, récréations…)

Modalité de mise en œuvre La classe de CM2 de l’école de Bénévent l’Abbaye et sa professeure ont passé une semaine entière aucollège.

Activités durant la semaine :-Activités d’enseignements classiques dans une salle qui leur a été alloué avec leur professeure, ou en co-intervention avec un professeur du collège dans sa salle (déplacements réguliers des élèves) et en binômed’élèves CM2-6ème.-Utilisation des salles spécialisées en co-intervention dans le cadre d’un projet, « soleil-terre-lune », quechaque classe a travaillé avant cette semaine (recherches, réalisations de vidéos…). Mise en commun desrecherches et réalisation finale d’expériences en salle de physique et d’une maquette en salle de technologie(film de l’action sur le site du collège).-Découverte des langues vivantes enseignées au collège (espagnol, allemand), du latin, des cours demusique, animation en anglais.-Séquences de mathématiques sur informatique en co-enseignement.-Séquence au CDI avec recherches documentaires sur les outils numériques.-Participation à un grand jeu conçu et animé par des élèves de 5ème dans le cadre d’un atelier.-Présentation des « métiers » du collège (Principal, secrétaire, gestionnaire, vie scolaire…).-Participation à la vie des collégiens (restauration, pause méridienne, récréations…)

Trois ressources ou points d'appui -L’engagement des professeurs dans ce projet.-L’engagement des élèves de CM2 et de 6ème qui ont parfaitement compris et investi ce projet.-La mise à disposition des élèves de CM2 des équipements du collège.

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Difficultés rencontrées -Le temps nécessaire de concertation (pour le projet central support soleil-terre-lune, construction des autresinterventions et co-interventions…).-Difficulté d’articulation des emplois du temps pour les co-interventions.-Impossibilité de mener une action analogue avec les autres écoles du secteur plus éloignées.

Moyens mobilisés -Neuf enseignants du collège, et un professeur des écoles.-Outils numériques (PC, vidéo, logiciels…). -Matériels pour la fabrication de la maquette.-Salle bloquée sur la semaine.-Documents divers.

Partenariat et contenu du partenariat Cette action a été conçue en partenariat entre les professeurs du collège, l’école de Bénévent l’Abbaye, l’IENde la circonscription et le chef d’établissement du collège. Rédaction d’une convention fixant le cadre del’action.

Evaluation / indicateurs-Facilitation de l’intégration à N+1.-Bilan avec les élèves (par le professeur des écoles, à chaud, et conjointement avec le principal quelquesjours plus tard). Ce qu’ils ont retenu, les évolutions de leurs représentations, s’ils en sont ressortis rassurés…-Questionnaire parents.-Nombre et qualité des projets inter-degrés.-Réunion bilan des acteurs.

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action -Facilitation de l’intégration à N+1.-Bilan avec les élèves (par le professeur des écoles, à chaud, et conjointement avec le principal quelquesjours plus tard). Ce qu’ils ont retenu, les évolutions de leurs représentations, s’ils en sont ressortis rassurés…-Questionnaire parents.-Nombre et qualité des projets inter-degrés.-Réunion bilan des acteurs.

Effets constatésSur les acquis des élèves : Les élèves de CM2 ont déclaré unanimement avoir été rassurés quant à leur entrée en 6ème par ces tempsd’immersion.L’objectif de dédramatisation semble avoir été atteint. Le professeur des écoles a utilisé cette expérience pourtravailler sur la motivation de certains élèves, ou sur certaines attentes, dans la perspective de cette entrée aucollège.

Sur les pratiques des enseignants : La logique de collaboration, déjà en place depuis plusieurs années entre les professeurs des deux degrés, s’enest trouvée facilitée et valorisée par ces temps de cohabitation et de partage professionnels. Les échanges,formels et informels, ont abordé tous les aspects (pratiques pédagogiques, connaissance des élèves…).

Sur le leadership et les relations professionnelles : Le leadership a été partagé, ce qui était indispensable sur une action de cette nature. Toutefois, lacoordination a demandé un travail particulier qui s’est resserré autour d’un groupe noyau plus restreint, sansimpact négatif sur la dynamique de groupe, qui a été excellente.

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Sur l'école / l'établissement : Une action fédératrice qui a eu un impact positif sur la dynamique de groupe autour de l’action du conseilécole-collège. Une action ressentie comme valorisante par les enfants, les personnels et les parents consultés.

Plus généralement, sur l'environnement : Une action qui a été facilitée et valorisée par la commune de Bénévent-l’Abbaye (bulletin municipal).

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2 - En-quête de ses origines : correspondances et rencontres

d’une classe de 6ème

du collège Jean Moulin d’Ambazac et

d’une classe de CM1 de l’école Joliot Curie de Limoges REP

Ecole élémentaire publique 54 RUE DU MARECHAL JUIN

87100 LIMOGES

Site : http://www.clg-moulin-ambazac.ac-limoges.fr/Auteur : Jardy LaurenceMél : : laurence.jardy@orange.fr

Il s’agit de développer le sentiment citoyen à l’école, en prenant en compte les parcours individuels dechaque élève.Correspondances et rencontres permettront aux élèves de découvrir leur histoire personnelle, de la partager etde l’enrichir par celles de ses pairs. Ce projet implique les familles, partenaires indispensables à cette quêteidentitaire. La prise de conscience de la diversité des histoires et cultures familiales vise à attiser la curiositéde l’élève, à s’ouvrir à l’autre et à se rassembler autour de valeurs communes. Un film documentaire seraréalisé en fin d’année, témoignant des échanges vécus durant toute l’année scolaire.

Plus-value de l'actionLe film documentaire relatant nos échanges, rencontres, et travaux réalisés par les élèves.

Nombre d'élèves et niveau(x) concernés-Classe de 6ème : 28 élèves-Classe de CM1 : 26 élèves

A l'origine-Manque d’implication des familles dans la vie de l’école Joliot Curie,-Manque de communication à l’intérieur des familles et des générations (les enfants issus des zonesprioritaires connaissent peu leurs ascendants),-Les publics sont issus de milieux sociaux très hétérogènes, -Les établissements scolaires sont implantés dans des zones qui ne se côtoient pas habituellement (zonerurale et quartier sensible).

Objectifs poursuivisLeur donner des habitudes de travail individuel et en groupe en mettant en avant l’autonomie, l’initiative, laresponsabilisation, la communicationApprendre à identifier ses points forts et ses points faibles et ainsi développer l’estime de soi avant d’entrerau collège.Reconnaître et valoriser la diversité de chacun d'entre eux / en faire une force pour la classe.Pour les élèves en grande difficulté scolaire, trouver d’autres outils de valorisationPermettre aux élèves de CM1 de se familiariser avec l’univers du collège en présentant régulièrement à uneclasse de 6e l’avancée de leurs travaux et en participant à des ateliers philosophie mixte CM1-6e.

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DescriptionPériode 1 –Correspondance autour de l’origine des prénoms : lettre de présentation aux parents : présenter l’échange,écrire une lettre à son correspondant, lui raconter l’histoire de son prénom et les origines de sa famille.

Période 2 –Travail autour du thème de la famille : débats philos et construction d’un arbre généalogique, choix etprésentation devant la classe d’un objet cher à la famille, rencontre au collège d’Ambazac le 14 décembre2015 et découverte de l’environnement proche de l’établissement (visite d’un centre équestre).

Période 3 et 4 –Travail autour d’une pièce de théâtre Le journal de grosse Patate de Dominique Richard, abordant lesthèmes de la tolérance et des différences : échanges d’avis critiques, production d’écrits et mise en scènethéâtrales de certains extraits par groupe. Période 5 –Balade contée organisée à l’école Joliot Curie : présentations croisées des mise en scènes des extraits duJournal de grosse Patate, balade au parc, pique-nique, jeux et atelier de land Art proposé par la classe deCM1.-Finalisation du film documentaire.

Trois ressources ou points d'appui Le professeur de lettres avait l’année précédente expérimenté un projet similaire au sein de l’école Joliot-Curie. En effet, Madame Jardy était enseignante référente dans le Val de l’Aurence et elle s’est appuyée surune collègue avec laquelle elle avait travaillé pour mettre en place le projet. Grâce à cette expérience, elle apu lever les freins d’éventuelles difficultés. (travailler bien en amont de la rentrée scolaire afin d’êtreopérationnel le plus rapidement possible)Une réunion d’information avec les parents a été organisée à l’école Joliot-Curie afin de permettre uneadhésion de la majorité des parents

Difficultés rencontrées Le professeur d’histoire-géographie et d’éducation morale et civique n’a pas pu participer au projet car lesattendus du programme de sixième ne correspondaient pas aux grandes lignes de ce travail. Par ailleurs, il esttrès sollicité pour d’autres actions au sein de l’établissement.Le montage du film sera réalisé sur la base du volontariat par un AED du collège Jean Moulin, la hauteur del’aide financière accordée par le Rectorat ne permettant pas de solliciter un organisme extérieur.

Moyens mobilisés -Subvention de 300 euros du rectorat permettant de financer un aller-retour d’une classe de Limoges versAmbazac. -Participation financière du FSE du collège pour financer le second déplacement d’Ambazac vers Limoges.

Partenariat et contenu du partenariat Association ALSEA (association Limousine Sauvegarde de l’Enfance à l’Adulte)

Liens éventuels avec la Recherche Marie-Rose MORO, Nos enfants demain, pour une société multiculturelle, Odile Jacob, 220 p., 2010Marie-Rose MORO, Enfant d’ici venus d’ailleurs. Naitre et grandir en France, Hachette, 2004

Evaluation / indicateursC’est le manque d’implication des familles à l’école qui a suscité la mise en place de ce projet. En effet,située en réseau d’éducation prioritaire, l’école Joliot-Curie de Limoges souffre de ce déficit d’échangesavec les parents. La barrière de la langue peut être à l’origine de ce constat.

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Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action C’est le manque d’implication des familles à l’école qui a suscité la mise en place de ce projet. En effet,située en réseau d’éducation prioritaire, l’école Joliot-Curie de Limoges souffre de ce déficit d’échanges avecles parents. La barrière de la langue peut être à l’origine de ce constat.

Effets constatésSur les acquis des élèves : Favorise l’expression orale et expression écrite, favorise le travail en groupe mettant en avant l’autonomie,l’initiative, la responsabilisation, la communication, développe l’estime de soi en créant des liens avec unpair plus jeune ou plus âgé, permet de se situer dans son histoire familiale et de s’ouvrir sur le monde et lesautres.

Sur les pratiques des enseignants : Ce projet :-favorise un échange à l’intérieur du cycle 3 (CM1/6ème) -favorise un échange entre deux zones qui n’appartiennent pas à la même carte scolaire dont une zone situéeen réseau d’éducation prioritaire. -permet l’échange de pratiques pédagogiques différentes (professeur de français et professeur des écoles)

Sur le leadership et les relations professionnelles : En plus de son rôle pédagogique, l’enseignant est amené à endosser un rôle de médiateur avec les familles. Sur l'école / l'établissement : Valorisation du projet via les sites internet des établissements, médiatisation du film réalisé auprès des autresélèves de chaque établissement.

Plus généralement, sur l'environnement : Partage des savoirsCette expérience a servi d’illustration aux activités pouvant être menées dans le cadre de l’aide personnaliséeen classe de sixième.

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3 - CHIMERES la suite

Ecole maternelle Léon Gambetta

14 BOULEVARD MARCEL CACHIN 87200 ST JUNIEN

Site : ttp://blogs.crdp-limousin.fr/87-st-junien-ecole-maternelle-cachin/author/87-st-junien-ecole-maternelle-cachin/Auteur : LAVERGNE SophieMél : e.0870370e@ac-limoges.fr

Réaliser un parcours de 8 chimères girouettes installé à l'école maternelle , à la manière de 8 artistes contemporains ( MIRO, CUECO, NIKKI de St PHALLE, INVADER, VASARELY, KEITH HARING, BASQUIAT , MURAKAMI) sous forme d'un tutorat artistique et numérique maternelle , collège, SEGPA du collège.

Plus-value de l'action«L 'art au cœur des Apprentissages » n'est pas une chimère.Cf carte mentale L'ART AU COEUR DES APPRENTISSAGES

Nombre d'élèves et niveau(x) concernésClasses impliquées:· 40 élèves de petite section maternelle· 35 élèves de moyenne section· 35 élèves de grande section·16 élèves de 5ème SEGPA· 16 élèves de 4ème SEGPA·16 élèves de 3ème SEGPA30 élèves de6ème du collège Nombre total d'élèves activement impliqués dans le projet : 185

A l'origineCaractéristiques (scolaires, sociales) des élèves visés :· d’âges très différents (de 3 ans à 16 ans), ·de parcoursscolaires divers · élèves de maternelle en devenir d’être élèves · élèves de SEGPA en échec scolaire· élèves du collège en situation scolaire ordinaireélèves de milieux sociaux plutôt défavorisés ayant un accès limité à la culture

Objectifs poursuivis-Axes d’innovation : · Volonté affirmée de faire travailler ensemble des élèves de maternelle, de SEGPA et de collège autour d'un projet ambitieux mêlant la création plastique, musicale, corporelle ,littéraire et l’utilisation d’outils multimédias

-Axe pédagogique :· Permettre la rencontre de publics scolaires très hétérogènes, d’âges différents et scolarisés dans des lieux distincts · Favoriser la mixité en installant une coopération entre des élèves en Situation de réussite scolaire et d’autres en difficulté, pour apprendre à travailler ensemble.· Mise en place d'un tutorat assuré par des grands (élèves de SEGPA) envers des petits (élèves de maternelle) tout au long du projet. · Réalisation (au collège) de 5 nouvelles sculptures, (et à l’école maternelle) d’une fresque murale et de productions mettant en jeu des activités langagières, artistiques et numériques (livre/ film/spectacle……)

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-Axe culturel : Construire ensemble un vrai parcours artistique non éphémère, utilisant diverses techniques artistiques, en étant guidé par des artistes reconnus, permettant ainsi aux élèves de s’enrichir au plan culturel.

Description 1)un parcours dans la cour de récréation de l’école maternelle, représentant les silhouettes des 8 chimères , construites en contreplaqué marine et peintes à la manière de 8 artistes contemporains , suspendues à des « mats » pour en faire des girouettes

2) 5 nouvelles sculptures complétant le parcours animalier, à l’entrée du collège : le petit chaperon bleu, le loup, le grand père, la sorcière et une maison carrée dont chaque mur représentera une des 4 maisons apparaissant dans l’histoire « BOUDCHOU part au pays des contes »

3)Une nouvelle histoire finalisée sous forme d’un objet livre et d’un objet numérique (livre numérique ou film)

Modalité de mise en œuvre -Période 1 et Période 2 :Découverte des artistes au collège et à la SEGPA : réalisation de projets à partir de silhouettes des chimères et en s'inspirant d'un des 8 artistes du projetDécouverte des artistes à la maternelle : 2 artistes par classe

-Période 3 : Découpe des 8 chimères dans du contreplaqué marine par les 3èmesSEGPA et peinture d'une couche blanc acrylique

-Période 4 et 5 :Tutorat peinture maternelle collège et / ou SEGPAExposition par les maternelles de leurs travaux sur les 8 artistes

Trois ressources ou points d'appui 1) le projet précédent sur lequel il a été possible de s'appuyer2) le travail en équipe : échange /partage3) l'outil numérique = recherche documentaire et présentation des artistes facilitées

Difficultés rencontrées 1) obligation de modifier le projet initial de fresque ( le mur choisi étant privé)2) difficultés de coordination entre les différentes équipes de la maternelle , du collège et de la SEGPA 3) l'appropriation des artistes par les enseignants

Moyens mobilisés -moyens humains a. Quatre Professeurs des Ecoles intervenant à l’école maternelle : LAVERGNE Sophie directrice, CHAMOULAUD Julien, adjoint -LENOIR Sylvie adjointe- PEUCH Ophélie adjointeb. Deux Professeurs des Ecoles intervenant spécialisés en SEGPA :MURACCIOLE Jean-Claude – Franck ROUFFIGNAC c. Un Professeur d’Atelier (P.L.P.) intervenant en 4ème et 3ème SEGPA :DUBOIS Régis d. Un professeur agrégé en Arts Plastiques du collège :LEBARS Vanessa -moyens matériels Ecole maternelle Cachin : cour et salle de classe / Collège Langevin et SEGPA : ateliers - salle numérique- salle de classe.

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Partenariat et contenu du partenariat Les artistes, les structures culturelles impliqués dans le projet Pierre DEBIEN, artiste plasticien

Association « IMAGES HARMONIES » Association « couture loisir couture plaisir »Association « Vienne et Glane PATCHWORK »Le Musée de RochechouartCentre culturel de Saint-Junien « La Mégisserie » et Autres personnels et structures impliqués dans le projet :· Mairie de Saint-Junien· Communauté de Communes « Vienne-Glane »· Conseil Départemental de la Haute-Vienne· Accueil Périscolaire de la ville de Saint Junien · Association « les Petits de CACHIN »· La DRAC limousin +Rectorat de Limoges

Liens éventuels avec la Recherche De la maîtrise des TIC dans l’enseignementNicole Pignier, Centre de Recherches Sémiotiques, Université de Limoges

Evaluation / indicateurscahier de réussite :être capable de reconnaître une œuvre d'un des artistes étudiésretour des parents ( vernissage de l'exposition )

Documents => Carte mentale : L'ART AU COEUR DES APPRENTISSAGESURL : https://www.dropbox.com/s/0vqevwwezn424s4/IMG_0543.JPG?dl=0Type : autre

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action cahier de réussite :être capable de reconnaître une œuvre d'un des artistes étudiésretour des parents ( vernissage de l'exposition )

Effets constatésSur les acquis des élèves : élargissement du patrimoine culturel et familiarisation du monde de l'ART

Sur les pratiques des enseignants : ouverture culturelle et accroissement du patrimoine culturel accroissement de la pratique artistique en classe

Sur le leadership et les relations professionnelles : apprentissage de la gestion des ressources humaines inter-établissements ( gérer les individualités , les enviesde chacun ,permettre à chacun de trouver sa place en particulier dans un projet ayant un passé)

Sur l'école / l'établissement : Cohésion autour d'un projet commun = appartenance à une communauté éducative innovante

Plus généralement, sur l'environnement : un projet ambitieux qui fait des petits dans les autres écoles de la commune notamment

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4 - Culture Scientifique et Informatique :Initiation aux logiques de la programmation.

Collège Arsene Bonneaud 11 rue CHAMPLAIN

87800 NEXON

Site : http://www.clg-nexon.ac-limoges.fr/Auteur : M. AUBRETON ThierryMél : Thierry.Aubreton@ac-limoges.fr

Développer la liaison école-collège dans le cadre du cycle 3 (CM1-CM2-6ème) dans le pôle sciencesinformatiques, numériques et techniques en permettant aux élèves du primaire d’utiliser un équipementinformatique et technologique.

Nombre d'élèves et niveau(x) concernésClasses : CM1 et 6ème : 60 élèves

A l'originePlusieurs éléments de réflexion sont à la base de ce projet :-Les élèves de 6ème vivent assez mal la rupture CM2/ collège et cela les déstabilise dans leur scolarité,surtout ceux qui sont déjà en difficulté. Les rassurer en amont serait une solution. En connaissant déjà leslocaux, les manières de travailler du collège, ils limiteraient les perturbations scolaires liées à leursangoisses.-Si la curiosité naturelle des enfants pour les sciences se développe à l’école, elle tend à s’émousser aucollège. Lesévaluations de CM2 montrent des faiblesses importantes en expression, en compréhension et dans lesdisciplines scientifiques.-Bien qu’ils soient curieux des outils techniques, numériques et tactiles qui les entourent, les élèves du cycle3 (CM1, CM2 et 6ème) rencontrent des difficultés pour structurer un raisonnement et utiliser des outilsnumériques. Ils manquent de sens des notions sciences/techniques et particulièrement de la langue françaisepour les CM1 et CM2.-Nombreux sont les élèves pour qui, la pratique d'outils numériques est inaccessible. Seul l'établissementpeut permettre aux élèves d'appréhender et de développer leurs connaissances des outils informatiques soustoutes ces formes.

Objectifs poursuivis-Développer la liaison école-collège dans le cadre du cycle 3 (CM1-CM2-6ème) dans le pôle sciencesinformatiques, numériques et techniques en permettant aux élèves du primaire d’utiliser un équipementinformatique et technologique.-Développer la culture scientifique au travers d'expériences scientifiques avec l’outil informatique.-Renforcer le palier 2 de la langue française, les compétences du socle commun, les programmes et le B2I.-Renforcer l’autonomie et redonner confiance à des élèves en difficultés.

Description Cette opération permet de développer la liaison école-collège dans le pôle sciences et techniques.La liaison école-collège favorise l’adaptation des élèves du cycle 3 à un système totalement nouveau etdéstabilisant. Cette recherche innovante arrive à point nommé avec la création du cycle CM1-CM2-6ème,dans le cadre de la refondation de l’école.

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Modalité de mise en oeuvre -1 heure hebdomadaire pour des ateliers de pratique (hors temps scolaire) en mêlant les élèves de CM1 et6ème.-Travail commun avec des dominantes culturelles différentes selon les enseignants.-Initiation aux TICE : apprentissage du réseau sous forme de jeux. Réalisation d’un journal de bord via leréseau informatique.-Apprentissage du code informatique. Notion de logique et d’algorithme. Programmation avec Scratch etréalisation de jeux numériques de manière ludique. L’élève est acteur.-Expériences scientifiques avec de petits systèmes techniques. Conception ludique. Simulations de circuitsélectroniques simples et analyses. Recherche de solutions. Continuation du journal de bord pour rendrecompte des expériences et des phénomènes observés.-Pilotage de maquettes à partir d’un ordinateur en réseau. Découvertes des différents fonctionnements parprogrammation. (allumer une ampoule pendant quelques secondes, la faire clignoter ou encore lever etabaisser une barrière). Continuation du journal de bord pour rendre compte des expériences et desphénomènes observés.-Etude et conception à l'aide d'outils numériques de panneaux signalétiques implantés sur des éléments dupatrimoine d'une ville. Cette signalétique fait appel aux nouvelles technologies disponibles sur tablettes(flashcodes et réalité augmentée).Etude et réalisation d’un circuit électronique alimenté par un panneau solaire. Réalisation d’un code QRpermettant de renvoyer sur une tablette une information sur l'élément du patrimoine.

Difficultés rencontrées Difficultés à organiser des temps de rencontre entre enseignants des 1er et 2nd degrés.

Moyens mobilisés 2 enseignants.1 heure par semaine.Une enseignante à l’école primaire et un enseignant de technologie du collège

Partenariat et contenu du partenariat Travail avec une école de secteur.

Evaluation / indicateursAuto-évaluation.Evaluation interne.Taux de satisfaction des élèves, parents d’élèves et professeur des écoles.

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action Auto-évaluation.Evaluation interne.Taux de satisfaction des élèves, parents d’élèves et professeur des écoles.

Effets constatésSur les acquis des élèves : Meilleure intégration au collège : environnement, rythmes, méthodologie.Amélioration du climat de classe.

Sur les pratiques des enseignants : Meilleure gestion de l’hétérogénéité. Développement de la liaison école collège

Sur le leadership et les relations professionnelles : Accroissement des relations entre les enseignants des deux degrés.Evolution et harmonisation des pratiques inter-degrés.

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Sur l'école / l'établissement : Fluidité du parcours entre les 1er et 2nd degrés : meilleure transmission des informations.Prise en charge des élèves fragiles anticipée.

Plus généralement, sur l'environnement : Meilleure prise en compte de l’hétérogénéité des élèves arrivant au collège.

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5 - LES PETITS DEBROUILLARDSITINERANTS

Collège Route DE MOLLES 23150 AHUN

Site : http://www.clg-ahun.ac-limoges.fr/Auteur : Mme Christelle MATHIVETMél : ce.0230001b@ac-limoges.fr

Deux enseignants accompagnés de 6èmes et élèves de l’atelier développement durable font découvrir par lebiais d’expériences et de jeux l’intérêt des enseignements scientifiques aux élèves de CM2 des écoles derattachement. Les élèves de 6èmes (issues des écoles avec lesquelles le projet est mené) tuteurs des élèves duprimaire sont les acteurs du projet.Le projet est mené dans les 5 écoles du secteur.Ces mêmes élèves continuent l’expérience une journée dans le collège. Le groupe comprend cette année des élèves de l’IME du Monteil au Vicomte (notre collège accueille uneclasse d’un IME).

Le projet est mené dans les 5 écoles du secteur.Ces mêmes élèves continuent l’expérience une journée dans le collège.

Plus-value de l'actionA chaque intervention des photos sont prises, elles feront l’objet d’une exposition dans le hall du collège enfin d’année.Blog du collègeDes articles dans la presse.

Nombre d'élèves et niveau(x) concernésCM2 : 38 élèves – 6èmes : 25 élèves

A l'origine1.Résultats scolaires : -Faiblesse des résultats dans le domaine scientifique -Mauvaise connaissance des finalités de l’enseignement scientifique (éviter le « ça sert à quoi »-Taux de passage en série scientifique inférieur au taux académique

2. le passage du primaire au collège : -Le passage n’est pas toujours vécu comme une continuité des apprentissages-Le temps d’adaptation est parfois long pour certains élèves

Objectifs poursuivis• Améliorer la cohérence, le sens et la continuité des apprentissages pour les élèves du primaire• Prendre appui sur les compétences et connaissances communes pour démontrer la continuité de la scolaritéet éviter le sentiment de rupture qui peut rendre parfois difficile l’adaptation • Renforcer les notions du cycle 3

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DescriptionIl s’agit de la découverte d’expériences, de construction auprès des élèves de CM2 des 5 écoles derattachement.Expérience menée à partir de l’utilisation d’un microscope, étude des polypodes….Expérience sur les énergies renouvelables : panneaux photovoltaïques, capteurs solaires.La fabrication d’un pont : Résistance des matériaux : Comment installer le tablier et les pilier du pont. Modalité de mise en oeuvre Ce sont les élèves tuteurs de 6ème et atelier scientifique soutenus par les professeurs qui présentent lesexpériences décrites ci-dessus aux élèves du primaire, dans leur classe, en donnant les explications pour lesmanipulations.Les expériences continuent au collège sur une journée selon le même principe

Trois ressources ou points d'appui • L’envie de travailler ensemble• Le soutien des directions –école et collège• Les expériences menées dans le cadre de l’atelier développement durable depuis 4 ans Difficultés rencontrées • Trouver les dates d’intervention dans les écoles primaires• L’absence de certains élèves de 6èmes dans les cours de l’EDT lors des déplacements en école primaire • Le temps consacré à la réforme – préparation des EPI – sur la pause méridienne au détriment du projet et del’atelier développement durable Moyens mobilisés Les moyens mobilisés sont très faibles, la préparation des deux enseignantes du collège se fait sur la pauseméridienne, avec « répétition » des élèves en salle de SVT.Les expériences en primaire ont lieu en classe Partenariat et contenu du partenariat Le CPIE prête desmaquettes pour les expériences à titre gracieux

Evaluation / indicateursUne évaluation interne à partir d’un questionnaire auprès des élèves, et une auto évaluation des enseignantsacteurs du projet. Modalités du suivi et de l'évaluation de l'actionUne évaluation interne à partir d’un questionnaire auprès des élèves primaires et collège, et une autoévaluation des enseignants acteurs du projet.

Effets constatésSur les acquis des élèves : 2ème année du projet, il est difficile d’en mesurer les acquis.• Pour les élèves tuteurs, une meilleure estime de soi, une plus grande assurance dans les enseignements (ilssont le sentiment en menant les expériences de jouer les professeurs• Pour les élèves du primaire, l’effet pourra être mesuré quand ils viendront dans notre collège en juin pourcontinuer les expériences, et à la rentrée. (c’est pourquoi, nous avons souhaité renouveler le projet pourl’année 2015-2016)Pour le primaire : Validation des compétences du socle commun Sur les pratiques des enseignants : Développer le travail interdisciplinaire – bonne expérience pour la mise en place de la réforme du collège,ces deux enseignantes seront les témoins du bienfait du travail interdisciplinaire.Susciter d’autres projets, l’envie de travailler en semble Faciliter la préparation de l’EPI sur le thème la transition écologique et développement durable : Au fil del’eau

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Sur le leadership et les relations professionnelles : Positif.

Sur l'école / l'établissement : -Renforce la liaison CM2 -6ème qui est déjà très dynamique, et engendre l’envie de mettre en place d’autresprojets, dans le domaine de l’art, la lecture…-Prépare également à la mise en place du cycle 3 : CM2 6E

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6 - Un e-book pour

des illusionnistes en herbe

Collège Eugène Jamot 1 RUE WILLIAM DUMAZET

23200 AUBUSSON

Site : http://www.college-jamot-aubusson.fr/Auteur : Séverine LardellierMél : ce.0230506a@ac-limoges.fr

Découvrir la Cité Internationale de la tapisserie d’Aubusson au travers d’activités scientifiques et pourquoipas … ! En tout cas, c’est le défi auquel participent des élèves de la Cité scolaire Eugène Jamot à Aubusson. Le pariest osé mais le travail est enrichissant puisqu’il se veut interdisciplinaire et inter-cycles. Les collégiens del’atelier Maths-Sciences construisent des ressources numériques autour du thème « L’œil et la vision desimages » puis, accompagnés par des lycéens (voire des étudiants de BTS), ils réalisent un e-book afin departager les connaissances acquises avec des élèves plus jeunes. Ce livret interactif se veut diversifié tant surla forme (documentaires scientifiques, études d’œuvres, …) que sur le fond (dissection d’un œil, réalisationd’illusions d’optique avec Scratch, analyse de tapisseries,…).

Plus-value de l'actionProjet collaboratif avec partage d’expériences interdisciplinaires et inter-cycles, une pédagogie différente detravail plus en adéquation avec la sensibilité des élèves, un travail des élèves sur les maths/Physique-chimieen relation avec les arts et permet la mise en œuvre du parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC).

Nombre d'élèves et niveau(x) concernésDix-huit élèves de 4ème et de 3ème, tous volontaires et appartenant à des différentes classes (y compris ledispositif ULIS), dans le cadre de l’atelier Maths-Sciences, quelques élèves de 2nde (enseignement dedétermination ICN « Information et Création numérique ») pour la réalisation d’un e-book. Si nécessairequelques étudiants de BTS SIO (Services informatiques aux organisations), des élèves de 1ère pour laprésentation de la tapisserie commémorative du Centenaire de la Première Guerre mondiale, ponctuellementune vingtaine d’élèves du collège pour tester les ressources ou travailler sur les tapisseries, une soixantained’élèves de 3ème dans le cadre d’un EPI en lien avec la Cité de la tapisserie, une vingtaine d’élèves de CM2pour le projet Sciences et Informatique (et autres actions).

A l'origineSuite à l'ouverture de la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson en juillet 2016, de nombreux élèvesont manifesté l'envie de découvrir ce « nouveau musée » situé en face du collège. D’autre part, les élèvesétaient également très intéressés par les illusions d’optique et très investis dans la recherche d’expériencesvisuellement « surprenantes » d’où le choix du thème de travail : « L’œil et la vision des images ».Enfin, les activités en lien avec le numérique intéressent et motivent les élèves.

Objectifs poursuivis-Permettre aux élèves de s’approprier le patrimoine culturel « local » par l’organisation de visites régulières(Cité Internationale de la Tapisserie, visites d’ateliers, etc.).-Favoriser l’usage des TICE : utilisation de tablettes numériques, utilisation de divers logiciels et maîtrisedes outils de communication.-Apprendre aux élèves à organiser les ressources qu’ils vont créer pour les partager avec d’autres élèves.

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-Développer l’autonomie des élèves et l’esprit de réflexion. -Eveiller la curiosité des élèves et leur faire comprendre la notion d’interdisciplinarité.-Permettre à des élèves d’âges, d’aptitudes et de niveaux différents d’échanger sur un thème commun (Lestapisseries) afin de réaliser un travail collaboratif fondé sur le partage et l’entraide.

Description Le travail réalisé par les élèves s’articule autour de la problématique « Comment créer des ressourcesnumériques et des jeux interactifs pour faire découvrir la Cité de la Tapisserie au jeune public ? ».

Il s’agit d’un projet à plusieurs niveaux.1) l’atelier scientifique (1H par semaine/ 18 élèves volontaires/ Co-animation). Les activités sont variées(manipulations guidées, tâches complexes, recherches documentaires,…). Les séances ont débuté par uneétude de quelques phénomènes optiques et les élèves avaient la liberté de choisir eux-mêmes l’expériencequ’ils souhaitaient faire découvrir. Ce travail, très riche, a ensuite été présenté lors de la fête de la Science etles élèves ont écrit différents articles sur le blog de l’atelier (http://blogs.crdp-limousin.fr/23-aubusson-college-atelier-sciences/). Dans un second temps, une visite a été organisée à la Cité de la Tapisserie et plusieurs œuvres ayant un lienavec le thème « L’œil et la vision des images » ont été retenues par les élèves. Suite à cette visite, denombreuses idées ont vu le jour, en voici deux exemples :-dissection d’un œil de bovin, séance prise en charge par une élève de 3ème qui a fait participer sescamarades de l’atelier à une initiation sur l’œil (avec beaucoup d’enthousiasme).

-création d’illusions d’optique avec Scratch.

Toutes ses activités donnent lieu à la réalisation de différents reportages documentaires (Textes, photos,vidéos,…). « L’e-book » se construit ainsi, au fur et à mesure, par un travail collaboratif entre les collégiens quitransmettent leurs reportages et les élèves de 2nde ICN qui les accompagnent pour la mise en forme et laconstruction animée des ressources.

2) Des liaisons inter cycles : -4ème -3ème /2nde ICN : échanges autour du livret numérique : les élèves de l’atelier proposent leurs idéeset les élèves de 2nde, après échanges, conçoivent le produit.-4ème -3ème /1ère : les élèves de 1ère présentent la Tapisserie Commémorative du Centenaire de laPremière Guerre mondiale aux élèves de l’atelier.-CM2/4ème -3ème : les élèves de CM2 viennent au collège et à la Cité tester les expériences et le rallyenumérique.Des échanges avec les élèves de BTS SIO.

3) Un EPI : Le projet innovant a aussi permis la réalisation d’un EPI en lien avec la Cité Internationale de laTapisserie d’Aubusson dans le thème « Culture et créations artistiques ». Il implique une dizained’enseignants et tous les élèves de 3ème qui réinvestissent les connaissances acquises lors des séances del’atelier Maths-Sciences.

Trois ressources ou points d'appui -Le travail interdisciplinaire et inter-cycles (pour les élèves et pour les enseignants).-Les échanges avec les partenaires (Réseau CANOPE, Cité Internationale de la Tapisserie,…) -Les conseils et les préconisations des deux formatrices qui sont intervenues pour nous aider à l’élaborationde notre projet.

Difficultés rencontrées -« L’excès d’idées des élèves » et le manque de temps pour pouvoir mettre en œuvre l’ensemble despropositions faites par les élèves.-La concertation entre collègues qui se fait principalement sur des temps de pause méridienne ou par mailcompte tenu des emplois du temps respectifs de chacun.

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Moyens mobilisés IMP, HSE et budget de l’atelier maths-SciencesUne salle de Physique-Chimie mise à disposition.Matériel préparé et mis en place par les professeurs et/ou l’agent de laboratoire.Réunions/concertations entre collègues pour établir la progression.2 formatrices sont intervenues pour nous aider à l’élaboration de notre projet.

Partenariat et contenu du partenariat -Un partenariat avec le CDDP de la Creuse, Réseau CANOPE - Référent : Eric CARRIOU, personneressource pour tout ce qui concerne le numérique (et pour le prêt de Tablettes numériques),-un partenariat avec La cité de la tapisserie Internationale de la Tapisserie d’Aubusson (Référents :Dominique Sallanon – Service éducatif de la Cité internationale de la tapisserie et Dorothée Toty pourl’accueil du jeune public),-les élèves de 2nde ICN (et leur professeur : Thierry Rouzier) et les étudiants du BTS SIO de la cité scolaired’AUBUSSON (et-leur professeur : Christian Gomet),-les élèves de 1ère pour la présentation de certaines Tapisseries (avec leur professeur Romain Bonnot –Enseignant en histoire géographie Lycée Eugène Jamot, professeur référent à la Cité internationale de latapisserie).

Evaluation / indicateurs-La participation dynamique et enthousiaste des élèves aux divers événements scientifiques et leurimplication lors de manifestations culturelles.-Le nombre d’élèves choisissant ce projet dans le cadre de l’épreuve orale du DNB.-Le « Retour » du personnel de la Cité Internationale de la Tapisserie sur la réalisation de l’e-book et sonutilisation par le jeune public.-Le nombre d’échanges entre les collégiens et les lycéens.-Le nombre d’articles de presse et d’expositions réalisées pour mettre en valeur du travail des élèves. Lenombre de visites sur le blog de l’atelier.-Le nombre de personnes testant / utilisant les ressources numériques des élèves (pertinence, fréquenced’utilisation,..).-Le classement aux différents concours (C-Génial collège, Faîtes de la Science,…). Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action -La participation dynamique et enthousiaste des élèves aux divers événements scientifiques et leurimplication lors de manifestations culturelles.-Le nombre d’élèves choisissant ce projet dans le cadre de l’épreuve orale du DNB.-Le « Retour » du personnel de la Cité Internationale de la Tapisserie sur la réalisation de l’e-book et sonutilisation par le jeune public.-Le nombre d’échanges entre les collégiens et les lycéens.-Le nombre d’articles de presse et d’expositions réalisées pour mettre en valeur du travail des élèves. Lenombre de visites sur le blog de l’atelier.-Le nombre de personnes testant / utilisant les ressources numériques des élèves (pertinence, fréquenced’utilisation,..).-Le classement aux différents concours (C-Génial collège, Faîtes de la Science,…). Effets constatésSur les acquis des élèves : -Les élèves sont plus autonomes, -Ils font du lien entre les disciplines, -Ils proposent des pistes de travail diverses et variées (tout en restant dans le thème choisi).-Ils s’exercent à la manipulation et proposent d’eux-mêmes certaines solutions pour répondre à un problèmeposé. -Ils s’impliquent bien lors des activités scientifiques.

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-Ils apprennent à manipuler différents outils numériques (TNI, Tablettes, caméra « visionneuse », ….) etdifférents logiciels notamment pour le montage vidéo (audacity, videoPAd, Photorécit …).-Ils développent des compétences nouvelles et ils deviennent passeurs d’expériences (4ème / 3ème ,collégiens / lycéens ),-Ils montrent leur bien-être et leur motivation en revenant à l’atelier d’une année sur l’autre.

Sur les pratiques des enseignants : - Une modification de la progression disciplinaire pour permettre d’assurer les connaissances de l’atelier etun renforcement de la complémentarité des matières Physique-Chimie/Maths à l’intérieur même de chaquematière, une multiplication et une multiplicité d’échanges entre collègues, avec un élargissement desactivités à d’autres disciplines (Arts Plastiques, Histoire-géographie, …),- Réflexions communes sur la construction des séquences, sur le vocabulaire autorisé,un approfondissement de certaines notions du programme et un travail sur des activités « tâches complexes».-un regard nouveau sur les compétences des élèves de l’Ulis et l’investissement de certains élèvesune meilleure prise en compte de l’élève et de sa sensibilité (adaptation, reprise de certaines notions,valorisation et évaluation positive, …)-Une évaluation de certains items du socle commun.

Sur le leadership et les relations professionnelles : Suite à la réhabilitation d’un ancien bâtiment, la Cité Internationale de la Tapisserie d’Aubusson a ouvert sesportes en juillet 2016. Remplaçant l’ancien musée (fermé depuis janvier 2016), cette Cité Internationale setrouve désormais juste en face du Collège Eugène Jamot. Ce projet a permis, permet et permettra de réaliserde nombreuses activités communes à toutes les matières enseignées au collège et au lycée (Arts Plastiques,Maths, physique-chimie, Histoire-géographie, …). Que ces projets soient scientifiques, historiques ouculturels, ils permettront un travail construit et réfléchi entre plusieurs professeurs et les élèves de différentesclasses

Sur l'école / l'établissement : Ouverture culturelle de l’établissementMise en valeur de l’établissement lors des de diverses manifestations (Fête de la Science, concoursscientifiques, spectacle,…)Promotion de l’établissement grâce à des articles de presse.Développement de l’esprit d’ouverture des élèves en leur faisant découvrir des musées (notamment La CitéInternationale de la Tapisserie) et des métiers en lien avec l’artisanat. Développement des liens entre le collège, le lycée et la Cité Internationale de la tapisserie

Plus généralement, sur l'environnement : Valorisation du numérique pour partager des ressources documentaires et limiter ainsi la consommation depapier.

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7 - Avec la RD ça va Barder

Lycée professionnel Bort Artense

259 RUE DU LYCEE 19110 BORT LES ORGUES

Site :www.lp-bort.ac-limoges.frAuteur : CAFFERINI Mél : nathalie.cafferini@ac-limoges.fr

Mise en œuvre d’un projet de bardage d’un bâtiment du lycée de Bort-les-Orgues par les élèves de BP TCB,en collaboration avec les étudiants de BTS SCBH de Felletin et en partenariat avec 3 entreprises du territoire.

Plus-value de l'action Partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises

Nombre d'élèves et niveau(x) concernés Baccalauréat professionnel Technicien Constructeur Bois : 16 élèves de la seconde à la terminale.

A l'origine Le part du secteur du bois en général, et de la filière construction bois en particulier, ne cesse de croître dansl’économie du bâtiment : 10% des maisons sont construites en bois au niveau national, selon l’ObservatoireBois Construction ; en limousin ce pourcentage atteint plus de 14% et 21% en Corrèze ! La filière bois est lesecond secteur économique en Limousin, et représente plus de 9500 emplois, dans plus de 850 entreprises.Fort de ce constat, notre établissement, le lycée Bort-Artense, qui héberge la seule filière de baccalauréatprofessionnel TECHNICIEN CONSTRUCTEUR BOIS de l’académie de Limoges, a du mal à recruter. Celas’explique notamment par la méconnaissance des collégiens de ce secteur, mais aussi par un déficit d’imagequi modère la reconnaissance de cette spécialité sur notre territoire. Pour réagir avec pertinence et rester enadéquation avec les référentiels pédagogiques, le lycée a décidé de mettre en place un chantier école visant àvaloriser la filière bois de l'établissement. L'objectif est de réaliser un bardage bois sur le bâtiment abritant leplateau technique "bois" situé à l'entrée du lycée, en utilisant des matières premières locales (mélèze, douglaset châtaignier). Ce projet s’inscrit dans le cadre du campus des métiers et qualifications Construction Durableet Eco-Réhabilitation, dont nous sommes membre, et offre une perspective de promotion des poursuitesd’études post-bac des bacheliers professionnels, notamment vers le BTS Systèmes Constructifs Bois etHabitat du lycée de Felletin.

Objectifs poursuivisValoriser et rendre visible la section Bois, Dynamiser cette section en travaillant avec des entreprises duterritoire Afficher une ouverture sur l'extérieur en développant différents partenariats. Exposer etapprofondir les savoir-faire de cette section. Favoriser la poursuite d’études en BTS

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Description -Plan réalisé par un architecte (ancien élève de l’établissent). -Partie conception réalisée par le Lycée de FELLETIN (mesures, commandes, calcul des quantités de bois,de vis, etc.…) : travail collaboratif entre élèves et étudiants – 2 journées (janvier et mars 2017). -Trois essences de bois local mises à disposition partiellement par trois entreprises. -Relation entreprises-élèves : transfert de technologie prévue et réalisé (novembre 2016) entre une entrepriseet les apprenants concernant la pose spécifique de bardeau châtaignier.-La réalisation des élèves sera visible dès l'entrée dans l'établissement et constituera une vitrine du savoir-faire en exposant les différents types de bardages proposés par les entreprises locales (début mars 2017)-Relations avec le Conseil Régional, propriétaire des bâtiments et le soutien de son service technique.Rendez-vous pour échanges sur le projet le 9 novembre 2016.

Modalité de mise en œuvreLes acteurs du projet Le chantier permettra de faire travailler en synergie les élèves de BaccalauréatProfessionnel Technicien Constructeur BOIS du lycée Bort-Artense, et les étudiants de BTS SystèmesConstructifs Bois et Habitat (BTS SCBH) du lycée des Métiers du Bâtiment à Felletin. Les entreprisespartenaires, les services techniques du Conseil Régional de la région ALNA seront également associés.Planning : *Année 1 : 2015 – 2016 - trimestre 3 Réunion de présentation du projet (technique et acteurs)Répartition des tâches Visite du chantier (lycée BLO) Prise de côtes Etudes des solutions techniques etréalisation de plans Etude économique Réalisation des commandes *Année 2 : 2016-2017 Visite du chantierMise en œuvre (travaux pratiques) : bardage Réception de travaux et présentation aux partenaires et acteurslocaux.

Trois ressources ou points d'appui Nouvelles modalités pédagogiques ancrées en établissement. Accompagnement par des partenaires experts :corps d’inspection, Boislim.

Difficultés rencontrées Ajustement avec le lycée Felletin nécessaire.

Moyens mobilisés 1 enseignants 4HP + 15HSE Matériel : 26435 €

Partenariat et contenu du partenariat Transfert de technologies et fourniture de matières premières : Richard -Benevent l’Abbaye ; Gatignol –SaintAngel – Ambiance bois –Faux la Montagne.

Liens éventuels avec la Recherche La recherche de matériau élaboré avec des essences du territoire nous a conduit à rencontrer des entreprisestrès impliquées dans le tissu économique de proximité et engagées dans l’innovation. Ces partenariats ontorienté notre projet initial vers une démarche « recherche et développement » progressive dans le continuumpédagogique « lycée ». Cela permettra de valoriser l’enseignement professionnel en préparant nos lycéensaux attentes des métiers de demain, par une poursuite d’études post-bac.

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Evaluation / indicateurs Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action (auto-évaluation, évaluation interne, externe) * Nombre deséquences pédagogiques entre les deux lycées : 2 Phasage du bardage : une façade par an correspondant à unchantier école annuel. Nombre d’élèves postulant en BTS.

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action Nombre de séquences pédagogiques entre les deux lycées : 2 Phasage du bardage : une façade par ancorrespondant à un chantier école annuel. Nombre d’élèves postulant en BTS.

Effets constatés Sur les acquis des élèves : Autonomie, projection plus évidente sur la poursuite d’études.

Sur les pratiques des enseignants : Collaboration pédagogique

Sur l'école / l'établissement : Promotion accentuée de la formation BP TCB

Plus généralement, sur l'environnement :Partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises

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8 - Implantation des classes de CM2 au collège

et valorisation de la culture scientifique.

Collège Jean Monnet16 place DE LA REPUBLIQUE 23210 BENEVENT L ABBAYE

Site :www.clg-monnet-benevent.ac-limoges.fr/Auteur : DUROUDIER MARC Mél : ce.0230005f@ac-limoges.fr

Dans le cadre de leur conseil, le collège de Bénevent-l’Abbaye et ses 3 écoles de secteur ont développéensemble un projet consistant en l’implantation au collège des classes de CM2 du secteur. Mêlant coursclassiques dans une salle réservée, co-interventions des professeurs des deux degrés, travaux en binômeCM2 et 6ème, découverte des nouvelles disciplines, cette action a permis aux élèves de CM2 de modifierleurs représentations, empreinte d’appréhension, de l’entrée au collège. En parallèle de cette démarche, destemps forts essentiellement centrés sur la culture scientifique et les parcours ont réuni l’ensemble des élèvesde 6ème et des 3 classes de CM2. Enfin, ces temps longs communs ont permis aux professionnels des deuxdegrés de se rencontrer, et de développer encore leur culture commune, dans le cadre de la mise en œuvre ducycle 3.

Plus-value de l'action Pour réussir cette action, il faut trouver un équilibre entre actions « extraordinaires » et « ordinaires », pourne pas donner un caractère artificiel à la démarche (ce qui constitue souvent la faiblesse des actionsdiscontinues et/ou ponctuelles). Mais les venues multiples permettent aussi d’éviter l’effet « one shot » et decapitaliser à chaque fois sur l’expérience précédente. L’immersion, placée avant des actions plusponctuelles, (mais d’envergure aussi : maths, sciences, autres), permet aux enfants de maîtriser ce nouvelenvironnement, et donc d’être plus disponible pour les thématiques de travail proposées et la collaborationentre élèves. Nous sommes très heureux d’avoir rempli notre objectif de mettre en place cette action avecnos 3 écoles, et que le plus grand nombre de nos futurs élèves aient pu bénéficier de cette expérience. Cetteréussite, c’est surtout le fruit d’une démarche collective réussie dans le cadre de notre conseil école-collège,avec une évaluation par compétences commune et des outils communs, des programmations en place pour laplupart des disciplines dans le cadre du cycle 3, et des actions de liaison fortes comme ces immersions.

Nombre d'élèves et niveau(x) concernés 48 élèves de 6ème. 45 élèves de CM2 (les 3 classes de CM2 du secteur).

A l'origineMalgré la qualité et le nombre d’actions de liaison, les élèves de CM2 restent inquiets face à ce changementde structure et d’organisation de leur vie à l’école que constitue l’entrée en 6ème, avec des difficultésd’adaptation pour certains. Les actions ponctuelles, par leur côté « extra ordinaire » ne permettent pas dedonner aux enfants un véritable vécu de la vie au collège à partir duquel ils pourront faire évoluer leursreprésentations et mieux se préparer à l’entrée en 6ème et à ses enjeux. Une liaison CM2 6e qui fonctionnebien depuis plusieurs années, un conseil école collège mis en place et source de propositions. Desprogressions du cycle 3 formalisées et partagées. Cependant les temps d'échanges de pratiques et projetsinter-degrés restent trop contraints par l'éloignement spatial. Volonté partagée de développementprofessionnel des équipes des deux degrés, par des échanges de pratiques. Des services partagés de façonponctuelle, mais difficiles à faire vivre dans la durée ; volonté de travailler davantage en cohésion et encohérence. Une désaffection avérée des élèves pour les filières et carrières scientifiques, plus forte pour lesélèves de notre secteur (lorsqu’on observe l’orientation post 2nde, et le manque d’ambition de notrepopulation, dans la durée).

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Objectifs poursuivisUn temps fondé sur une collaboration avec une seule classe pour des raisons géographiques, notre action seveut aujourd’hui plus équitable et ambitieuse, comme nous nous y étions engagés : mettre en œuvre desimmersions avec nos 3 écoles de secteur. Notre objectif opérationnel consistait donc pour cette rentrée 2016en l’implantation de 3 classes de CM2 dans notre établissement, en y ajoutant des temps fortssupplémentaires dédiés à la promotion de la culture scientifique. Les objectifs poursuivis consistent à : -améliorer la qualité de suivi des élèves, éviter les décrochages, faciliter le parcours des élèves en assurant lacontinuité des apprentissages, en rassurant sur le changement de structure et en préparant les élèves à laréalité du collège. Et pour cela faire vivre aux élèves de CM2 cette réalité (changements de salles, deprofesseurs…). - Permettre aux acteurs du conseil école-collège de se construire une culture professionnellecommune en construisant conjointement les objets des actions pédagogiques de liaison. - développer lacollaboration entre enseignants du 1er et du 2nd degré, (comme par exemple mutualiser les dispositifs dedifférenciation pédagogique et les mettre en cohérence). - développer l'autonomie dans lesapprentissages. - créer des postures et attitudes pédagogiques communes, de manière concrète. - Donner vieau cycle 3 à travers une stratégie globale et progressive d’inclusion des élèves de l’école au collège. A traversces inclusions sur plusieurs jours, permettre aux enseignants des 2 degrés de se rencontrer et d’échanger demanière effective, en profitant de cette présence commune au sein du collège. - Compte tenu de ladésaffection avérée des élèves pour les filières scientifiques, privilégier des actions fortes autour de la culturescientifique.

Description Implantation des 3 classes de CM2 du secteur dans l’établissement. Activités d’enseignements classiques,co-interventions des enseignants, travaux en binôme d’élèves CM2-6ème, utilisation des salles spécialiséesen co-intervention dans le cadre d’un projet que chaque classe a travaillé en amont, découverte des languesvivantes enseignées au collège (espagnol, allemand), du latin, du CDI... Participation à la vie des collégiens(restauration, pause méridienne, récréations…). Les implantations se sont déroulées en 2 temps : l’école deBénévent l’Abbaye sur une semaine, les deux autres écoles sur 3 jours complets (problème des transports).Le contenu pédagogique a été quasiment identique. Journée des mathématiques. Le lien entre arts etmathématiques a été travaillé à travers la découverte de l’influence des mathématiques dans l’œuvre deVasarelyLes 3 classes de CM2 et les élèves de 6ème participent au concours « mathématiques sansfrontières », et à des ateliers (découverte du collège, arts et sciences… Journée des sciences, avec travail enbinôme autour d’expériences scientifiques. Réception des parents des élèves de CM2 lors d’une porteouverte dédiée.

Modalité de mise en œuvre Immersions : Activités d’enseignements classiques, co-interventions des enseignants, travaux en binômed’élèves CM2-6ème, utilisation des salles spécialisées en co-intervention dans le cadre d’un projet quechaque classe a travaillé en amont, découverte des langues vivantes enseignées au collège (espagnol,allemand), du latin, du CDI... Participation à la vie des collégiens (restauration, pause méridienne,récréations…). Les implantations se sont déroulées en 2 temps : l’école de Bénévent l’Abbaye sur unesemaine, les deux autres écoles sur 3 jours complets (problème des transports). Le contenu pédagogique a étéquasiment identique, là encore par souci d’équité. Les élèves de CM1 des deux classes multi-niveaux ontaussi été accueillis, avec un programme spécifique, mêlant nos personnels et les deux professeurs des écolesqui leur ont fait cours alternativement, en respectant le rythme pédagogique du collège. Journée desmathématiques : Réalisée le jour du concours « mathématiques sans frontières », qui sert de toile de fond àcet évènement. En parallèle des ateliers à vocation scientifique et artistique ont été mis en œuvre tout au longde la journée (lien entre l’œuvre de Vasarely et les mathématiques, énigmes mathématiques autour d’unrallye de découverte du collège…). Les élèves de CM1 des classes multi-niveaux ont aussi été pris en chargeselon un programme spécifique et ont pu découvrir nos ateliers péri-éducatifs avec le concours de plusieursde nos intervenants réguliers (expression corporelle, développement durable…). Les élèves de 3ème ont jouéun grand rôle dans l’accueil en encadrant eux aussi les groupes de CM2 et 6ème sur les différentes activités.

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Journée des sciences Réalisée dans la foulée de l’action autour des mathématiques, la journée des sciences amobilisé les élèves autour d’expériences scientifiques avec les professeurs de technologie, de sciencesphysiques et de SVT, accompagnés de leurs collègues du primaire. Les élèves ont pu vérifier ou infirmer deshypothèses à partir de manipulations certes ludiques, mais avec une approche scientifique avérée etmotivante. Actions culturelles dans le cadre des parcours : Sans avoir le caractère global de l’actiond’immersion, d’autres actions (dossier DRAC et autres) sont mises en place, dans le cadre du PEAC enparticulier (atelier d’écriture commun CM2-6ème autour de la citoyenneté, avec intervenants auteur etillustrateur cette présente année) ou de l’EMI (travail avec le professeur documentaliste).

Trois ressources ou points d'appui L’engagement des professeurs dans ce projet. L’engagement des élèves de CM2 et de 6ème qui ontparfaitement compris et investi ce projet. La mise à disposition pour les élèves de CM2 des équipements ducollège.

Difficultés rencontréesLe temps nécessaire de concertation (pour le projet central, la construction des autres interventions et co-interventions, pour la mise en place des journées scientifiques…). Difficulté d’articulation des emplois dutemps pour les co-interventions. Les moyens importants, humains et matériels, qu’il a fallu mobiliser pourmettre ces actions en place avec l’ensemble de nos écoles de secteur. Des moyens qui ont dépassé ceuxoctroyés dans le cadre du projet Cardie.

Moyens mobilisés Les moyens mobilisés ont été importants : 36 HSE (dont 30 issues du Cardie) et environ 800 euros entransports, achats de matériels et de supports pour les activités. Neuf enseignants du collège et troisprofesseurs des écoles ont participé à ces actions. Outils numériques (tablettes…) pour un padlet en directiondes familles (école de Bénevent). Salle bloquée sur 2 semaines.

Partenariat et contenu du partenariat Le partenariat avec les mairies n’a pas été formalisé, mais celles-ci sont partenaires pour les financements detransports. Certains de nos partenaires pour les ateliers artistiques ont été mobilisés, comme le pôle ado deFursac, entre autres. L’IEN de la circonscription est aussi partenaire de notre action.

Liens éventuels avec la Recherche Témoignage à la journée départementale de l’innovation. Par ailleurs des contacts ont été pris par l’ESPE envue de captations vidéos.

Evaluation / indicateurs Facilitation de l’intégration à N+1. Bilan avec les élèves (par le professeur des écoles, à chaud, etconjointement avec le principal quelques jours plus tard). Ce qu’ils ont retenu, les évolutions de leursreprésentations, s’ils en sont ressortis rassurés… Questionnaire parents. Nombre et qualité des projets inter-degrés. Réunion bilan des acteurs.

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action Facilitation de l’intégration à N+1. Bilan avec les élèves (par le professeur des écoles, à chaud, etconjointement avec le principal quelques jours plus tard). Ce qu’ils ont retenu, les évolutions de leursreprésentations, s’ils en sont ressortis rassurés… Questionnaire parents. Nombre et qualité des projets inter-degrés. Réunion bilan des acteurs.

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Effets constatés

Sur les acquis des élèves : Comme l’année dernière avec une seule école, les élèves de CM2 ont déclaré unanimement avoir étérassurés quant à leur entrée en 6ème par ces temps d’immersion. L’objectif de dédramatisation semble avoirété atteint. Les professeurs des écoles vont utiliser cette expérience pour travailler sur la motivation decertains élèves, ou sur certaines attentes, dans la perspective de l’entrée au collège.

Sur les pratiques des enseignants : La logique de collaboration, déjà en place depuis plusieurs années entre les professeurs des deux degrés,s’en est trouvée facilitée et valorisée par ces temps de cohabitation et de partage professionnels. Leséchanges, formels et informels, ont abordé tous les aspects (pratiques pédagogiques, connaissance desélèves…).

Sur le leadership et les relations professionnelles : Si le leadership a été partagé, la coordination a demandé un travail particulier qui s’est resserré autour d’ungroupe noyau plus restreint (Principal, 2 professeurs collège, 1 directrice CM2), sans impact négatif sur ladynamique de groupe, qui a été excellente.

Sur l'école / l'établissement : Une action fédératrice qui a eu un impact positif sur la dynamique de groupe autour de l’action du conseilécole-collège. Une action ressentie comme valorisante par les enfants, les personnels et les parentsconsultés. Cela renforce l’action commune déjà très importante dans notre secteur, et qui a débouché, entreautres, sur la mutualisation des progressions ou de supports pédagogiques sur le réseau Viaeduc.

Plus généralement, sur l'environnement :Cette action est connue sur le territoire, et elle a été valorisée par la presse, mais aussi par les publicationsdes mairies du secteur. L’impact positif sur l’image de l’établissement (qui s’additionne à certaines autres denos spécificités, comme notre politique d’ateliers artistiques et sportifs, l’évaluation par compétences ounotre statut de collège préfigurateur de la réforme du numérique), est favorable. Il n’y a quasiment aucunedemande de dérogation pour quitter notre secteur (mais à l’inverse des arrivées hors secteur chaque année).

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9 - La liaison école/collège à travers la réforme.

Collège Georges Guingouin3 avenue DE VERSAILLES

87120 EYMOUTIERS

Site :www.clg-eymoutiers.ac-limoges.frAuteur : Semblat Mél : emmanuel.semblat@ac-limoges.fr

Une liaison école /collège cohérente, active et dynamique qui ne s’appuie plus seulement sur des instancesmais sur des activités d’enseignement et d’échange inter degrés. Des élèves acteurs qui n’appréhendent plusnégativement leur arrivée au collège et des élèves de 6ème tout heureux de pouvoir faire constater leursprogrès obtenus au collège à leurs anciennes professeurs des écoles.

Plus-value de l'action Une liaison école /collège cohérente, active et dynamique qui ne s’appuie plus seulement sur des instancesmais sur des activités d’enseignement et d’échange inter degrés. Des élèves acteurs qui n’appréhendent plusnégativement leur arrivée au collège et des élèves de 6ème tout heureux de pouvoir faire constater leursprogrès obtenus au collège à leurs anciennes professeurs des écoles.

Nombre d'élèves et niveau(x) concernés les 44 élèves du niveau 6ème et les 40 élèves du niveau CM2.

A l'origine

Les élèves entrant en 6ème avec un retard d’âge avaient atteint un taux important de 13 % l’année passée. Ilest redescendu à 5-6 % cette année mais demeure une préoccupation. - L’établissement accueille des enfantsdu CADA, pour la plupart non francophones, sortis des classes à hauteur de 6h par semaine mais inclus dansles classes le reste du temps et dont il faut gérer la problématique pédagogique. - Des échanges croisés 1er-2nd degrés existaient déjà, mais ils n’étaient pas cadrés, nécessitaient des temps « officiels ». - Une volontédes équipes de travailler différemment sur la liaison se faisait sentir mais elle était freinée par l’éloignementde 3 des 4 écoles primaires. - Beaucoup de travail se fait hors-temps scolaire, sur la base du volontariat. - Laréforme et son cycle 3 (programmes cyclés) incitent à réfléchir sur la question et à travailler dans ce sens.

Objectifs poursuivis Chercher à affiner la répartition sur les 3 années du travail/des compétences dans le cycle 3. - Chercher à faire en sorte que les élèves trouvent une cohérence entre l’école primaire et le collège. - Coordonner à l’intérieur du cycle 3, particulièrement dans les disciplines maths, français, anglais car cela répond à une logique liée à la mise en place de l’AP en 6ème + ce sont des matières fondamentales + nécessité d’harmoniser les pratiques en anglais particulièrement. Mettre en place un travail commun, une concertation pour poursuivre ce qui a été commencé : ajouter / réajuster.

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Description Faire en sorte que les enseignants du 1er et second degrés qui avaient travaillé ensemble lors de l’annéepréparatoire à la réforme du collège, travaillent ensemble sur la mise en place de séquences communes surtrois disciplines (Français, Maths, Anglais) et travaillent en co-intervention en classe. Les enseignants dusecond degré se déplacent dans les 4 écoles primaires de rattachement afin d’observer leurs collègues, lesenseignants du 2nd et 1er se rencontrent pour construire des séquences communes qui auront lieu lors desheures de co-intervention au collège.

Modalité de mise en œuvre -Toutes les disciplines sont déjà parvenues à se répartir le programme à la fin de l’année dernière. -Une réflexion est en cours sur une terminologie et des méthodes communes (démarches) entre le 1er et le2nd degré.-Chacun des 5 enseignants du collège va aller dans une des écoles primaires 4 fois dans l’année pourobserver pendant 1h avec l’idée de construire 1 séance commune. -Certains professeurs du collège ont commencé à utiliser les 20h obtenues pour rendre visite et se mettre ensituation d’observation dans les classes des écoles primaires. -Les enseignants du 1er degré ont obtenu 10h pour rendre visite et observer eux aussi des classes de 6ème. -Le conseil école/ collège participe aux échanges + réunions sur le projet lui-même en fonction des besoins. -L’organisation se fait en fonction de la progression des uns et des autres.

Difficultés rencontrées Le problème du trajet pour les enseignants. L’assurance que les enseignants du 1er degré soient remplacésdans leurs écoles lorsque ceux-ci se rendent au collège. Le manque d’heures de concertation pour préparerles séquences.

Moyens mobilisés20 hse pour le second degré et 10 IP pour le 1er degré.

Evaluation / indicateurs Auto-évaluation. Pilotage par le chef d’établissement et l’inspecteur de la circonscription.

Modalités du suivi et de l'évaluation de l'action Auto-évaluation. Pilotage par le chef d’établissement et l’inspecteur de la circonscription.

Effets constatésSur les acquis des élèves : Chez les élèves : bien-être, cohérence et harmonisation des enseignements

Sur les pratiques des enseignants : Chez les enseignants : éviter les redites, faciliter l’évaluation des compétences en fin de cycle 3, avoir unemeilleure connaissance des élèves en amont

Sur le leadership et les relations professionnelles : La qualité relationnelle 1er/2nd degré existait déjà, mais ce projet a permis de renforcer l’envie de travaillerensemble dans l’intérêt des élèves.

Sur l'école / l'établissement :

Dans l’établissement : officialiser les rencontres inter-degré et mesurer le travail réalisé dans le cycle tout enle réajustant, mesurer l’investissement des enseignants, se coordonner.

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10 - Travailler en réseau

pour mieux accompagner les élèves.

Mise en place d’échanges de services

inter-degrés (cycle 3 REP+ Ronsard)

Ecole Elementaire René Blanchot 32 rue Pissaro Limoges

Collège Pierre de Ronsard 98 rue de la Brégère Limoges

Site : Ecole Blanchot : ce.0875004s@ac-limoges.fr Collège Ronsard : ce.0870729V@ac-limoges.fr

Auteur : Cécile Buisson (Principale adjointe)

Mel : cecile.buisson@ac-limoges.fr

Constat à l’origine de l’action Une grande hétérogénéité des compétences en calcul mental en CM, des résultats insuffisants auxévaluations diagnostiques de 6ème. Le passage en 6ème constitue encore une rupture, malgré les actions ponctuelles engagées à l’inter-degré ;une rupture accentuée par une vision parfois négative du collège, que peuvent avoir des élèves et desfamilles.

Objectifs poursuivisAssurer une cohérence des contenus sur le cycle 3 (EMC, français, mathématiques).Permettre aux enseignants d’échanger sur leurs pratiques professionnelles (1er et 2nd degrés), touten concourant au développement de la dynamique de réseau.Contribuer à une meilleure connaissance du collège par les élèves et à leur réussite.

Nombre d’élèves et niveau(x) concernés81 élèves CM1, CM2, 6ème

Description du projet Au collège : les élèves de 6ème bénéficient en accompagnement personnalisé en français de la co-intervention d’une PE et d’un PLC pour renforcer la fluidité de la lecture, ainsi que lacompréhension écrite.

A l’école : Tous les élèves de CM2 (rotation par trimestre) bénéficient de l’intervention d’un PLC en EMC pour travaillerautour de la Culture du jugement. Chaque groupe de CM2 travaille avec le professeur sur une étude dontl’objectif est de lire un support visuel ou audiovisuel, le décrire et le critiquer. Dans le cadre de l’EMC et plusprécisément de l’éducation aux médias et à l’information.

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Tous les élèves de CM2 (rotation par trimestre) bénéficient de l’intervention de l’infirmière du réseau pour des séances sur « Les gestes qui sauvent » également ouvertes aux parents :– Protéger la victime et les témoins, – Alerter les secours d'urgence adaptés, – Empêcher l'aggravation de la victime et préserver son intégrité physique en attendant l'arrivée des secours.

Tous les élèves de CM2 (rotation par trimestre) et tous les élèves de CM1 (groupes de besoins)bénéficient d’un atelier mathématiques « calcul mental » : - Mémoriser des faits numériques et de procédures élémentaires de calcul- Elaborer ou choisir des stratégies de calcul à l’oral et à l’écrit. Vérifier la vraisemblance d’unrésultat, notamment en estimant son ordre de grandeur.-Connaître les propriétés des opérations. -Calculer mentalement pour obtenir un résultat exact.

Modalités de mise en œuvre1 heure hebdomadaire sur les deux sites (collège Ronsard et école élémentaire Blanchot)Au collège : 6ème : intervention d’une PE de l’école en accompagnement personnalisé (français) en co-intervention avec une PLC.A l’école élémentaire Blanchot décloisonnements : CM2 : intervention d’un PLC en EMC, en parallèle intervention de l’infirmière de secteur (APS) ainsique d’une enseignante (RASED) en mathématiques. Rotation des groupes chaque trimestre.CM1 : intervention de 2 PE dans des groupes de besoin en mathématiques.

Moyens mobilisés1 infirmière réseau1 PLC histoire-géographie, EMC3 PE référents des classes de CM1-CM2 + 1 PE assurant la décharge du directeur1 PE RASED1 coordonnatrice REP

Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action (auto-évaluation, évaluation interne, externe) Auto-évaluation, évaluation interne.

Trois ressources ou points d’appui qui vous ont permis de progresser -La motivation des élèves impliqués au collège et à l’école.-Des ressources matérielles : Stratégies pour lire au quotidien, Lector et Lectrix (Retz), Activités decalcul mental au cycle 3 (F. Boule, C. Lethielleux). Tout pour le calcul mental (Magnard)-La régularité de l’investissement des personnels impliqués.

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Trois difficultés éventuelles rencontrées-APS : peu de parents présents sur les séances, un groupe trop important. Le transport du matérieldu collège vers l’école est une contrainte (poids, volume du matériel). Jour d’intervention peuadapté (privilégier la fin de semaine).-Du fait des effectifs de cette année, seule la cohorte de CM1 a pu être suivie tout au long de l’année encalcul mental. Les CM2 des trois classes ont bénéficié d’activités différentes en calcul mental, en fonction dela progression des classes.-Nécessité de fixer en début d’année des temps de rencontre institutionnalisés de tous les personnelsimpliqués afin de préparer, suivre et évaluer le projet.

Effets constatés sur les acquis des élèves - Des progrès dans la connaissance de soi, dans sa capacité à s’exprimer, verbaliser son raisonnement, dans le développement du sens critique.- Des acquisitions de connaissances, techniques et compétences en calcul mental.

Progrès continus des élèves de CM1 par rapport aux évaluations diagnostiques (deux évaluations sommatives réalisées.)

Très bons résultats des élèves de CM2 (ayant suivi le dispositif l’an dernier) aux évaluations diagnostiques et aux évaluations sommatives.

-Un nombre important d’attestations de formation « apprendre à porter secours » délivrées.-une plus grande curiosité des élèves pour le fonctionnement du collège.-Des progrès constatés dans l’analyse d’images ou de vidéo (EMC)

sur les pratiques des enseignants- Dynamisation du fonctionnement dans le cycle.- Développement de la différenciation.

– Coopération entre enseignants du premier et second degré qui permettent une meilleure compréhension et une convergence.

sur le leadership et les relations professionnelles -Emulation par les interactions multiples.-La présence de l’infirmière dans les locaux de l’école améliore les échanges avec les enseignants.

sur l’école / l’établissement - Meilleure connaissance des élèves par les enseignants (regards croisés dus auxdécloisonnements) et réciproquement.

plus généralement, sur l’environnement- L’infirmière est mieux identifiée dans l’école et dans le quartier par les élèves et les parents d’élèves.

Une réussite à communiquer à l’extérieur, ce serait : Des élèves plus motivés et performants. Un projet qui crée des passerelles entre l’école et le collège afin defaciliter l’intégration et la réussite des futurs collégiens.

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11 - Des échanges inter-degrés GS / CM1 pour la découverte

du code et de la programmation

Ecoles élémentaire et maternelle LE VIGENAL35 avenue Pierre Traversat

87 100 LIMOGES

Auteurs : FRAISSE Marianne ( adjointe classe maternelle) ; SORIAT Aude ( Directrice) ; GAYOT Sylvie (directrice en 2016-2017) Mél : ce.0870292v@ac-limoges.fr

Constat à l’origine de l’actionUne double volonté :-Prendre en compte les nouveaux programmes sur le numérique et en particulier les axesconcernant programmation et code-Développer le lien inter-degrésComment impliquer les élèves dans des situations d’apprentissage motivantes répondant à une dé-marche scientifique ?

Objectifs poursuivisVolet numérique : sensibiliser (GS) et former (CM) les élèves au codage et à la programmation dedéplacementsGS : Utiliser des marqueurs spatiaux, situer par rapport à soi, aux autres et à des objets fixes ounon, émettre des instructionsVolet coopération : Créer des situations vraies de coopération et de tutorat, dispositif didactique,entre GS et cycle 3Volet langage : utiliser le lexique de position dans l’espace, anticiper une action en la verbalisantou commenter une action en la verbalisant.

Nombre d’élèves et niveau(x) concernés 15 élèves de GS et 25 élèves de CM1

Description du projet Projet sur 7 séances (soit une période) : 3 séances communes GS CM1 : travail par groupes de 3 ou 4 en tutoratSéances communes :

• Découvrir le robot ozobot et ses déplacements :-types de lignes -épaisses, tracés peu serrés-choix de déplacements aléatoires

• Maîtriser l’utilisation de codes simples (tourne à droite / tourne à gauche / va tout droit) et les tester / travail sur les tracés et sur les tracés de couleur

• Découverte de certains codes (tout droit / gauche / droite / danse de la victoire)33

Séances des GS (seuls) en salle de motricité : Créer et verbaliser un parcours simple.Séances CM (seuls, en classe) :-découvrir OZOBLOCKLY-créer un programme simple avec OzoblocklySéances défi (GS vers les CM)-coder un vrai parcours : à partir d’un parcours de motricité « grandeur nature » et avec l’aide dephotographies, réaliser le plan ou la maquette et le parcours que devra effectuer Ozobot-validation de la programmation réalisée par les CM (Ozoblockly)

Modalités de mise en œuvreLors de chaque séance commune : 3 adultes pour 40 élèves (12 groupes de 3 ou 4 élèves, chaquegroupe compte 1 ou 2 élèves de GS) sur des temps de décloisonnement identifiés.Les séances communes ont lieu dans la classe maternelle et la salle de motricité attenante.

Moyens mobilisésAide à la conception et à la mise en œuvre de Claire Giner EATICE :-Intervention à chaque séance commune-Apport du matériel nécessaire (mallettes de robots ozobot/ codes couleur imprimés)

Partenariat et contenu du partenariatPoint Tice / ERUN

Modalités du suivi et de l’évaluation de l’action (auto-évaluation, évaluation interne, externe)Micro-validation du groupe à chaque séance pour chaque parcours proposé : Ozobot parvient-il réaliser le parcours qui a été créé ? Ses déplacements sont-ils bien ceux que l'on voulait qu'il fasse ?Validation de fin de session par un « grand » parcours préparé par les GS et codé par les CM1Validation individuelle de parcours (de niveaux de complexité variables)

Trois ressources ou points d’appui qui vous ont permis de progresser1) motivation des élèves, réelle envie de progresser des groupes d’élèves constitués.2) possibilité de faire réaliser au robot Ozobot des déplacements ludiques (lumières,

déplacement « dansé »), ce qui rend l’exercice attrayant.3) Bienveillance des CM vis à vis des GS, les élèves de CM ayant à cœur d'être de bons tuteurs.

Deux difficultés rencontrées1) trouver des temps de rencontre réguliers compatibles avec les emplois du temps des deux

classes, sur une période.2) Problèmes matériels (luminosité des ordinateurs insuffisants pour l’utilisation d’ozoblockly,

tracés au feutre parfois illisibles par Ozobot ...)

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Effets constatés

sur les acquis des élèvesPlus d’autonomie dans les apprentissages : envie de chercher.Comprendre que se tromper n'est pas une faute mais permet parfois de mieux comprendre et deprogresser.

sur les pratiques des enseignantsFaire confiance aux élèves et à leur capacité à progresser grâce aux pairs.

sur l’école / l’établissementAprès avoir parlé du projet entre collègues, réaliser que ces activités peuvent être mises en placeassez facilement, quelques soient les compétences de chacun dans le domaine informatique, etapportent un bénéfice certain (nouvelle pratique, plus d'intérêt des élèves ).A terme, c'est donc l'ensemble des enseignants de l'école qui souhaite s'investir et mettre en placedes séances avec un robot d'initiation à la programmation.

Une réussite à communiquer à l’extérieur, ce serait :Faire travailler ensemble de très jeunes élèves (GS) et des bien plus grands (CM), sans que lesgrands s'accaparent le travail ou délaissent les plus petits, c'est possible. C'est même trèsenrichissant, et pour les deux parties.

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