le festival miel

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Lundi 26 Août 2013 8 L'opinion R égions Ce 22 août 2013 a eu lieu l’inauguration of- ficielle et l’ouverture du Festival du Miel d’Imouzzer. Le Wali de la région Souss Massa Drâa, en compagnie des officiels et de nombreux représentants d’associations et de sociétés ont par- ticipé à cet évènement. Depuis plusieurs années, ce festival est une vé- ritable vitrine pour l’arrière pays d’Agadir. La région d’Imouzzer des Ida Outananes fait partie de ces merveilles du terroir marocain, qu’il faut absolument promotionner. Tant au niveau du tourisme, qu’au ni- veau des productions locales, telles le miel, l’argan, et bien d’autres trésors. Le tourisme rural et l’écotourisme sont en pleine expansion au niveau mondial. Le Maroc à beau- coup d’atouts dans ce domaine. A seulement 60 kilomètres d’Agadir on se trouve plongé dans une autre monde. Un monde rural, fort de ses traditions, de son folklore, de ses paysages, qui valent le dé- tour. Cette année, l’exposition des producteurs de miel et des produits du terroir a pris place sous un chapiteau, protégeant tous les exposants de l’ar- deur du soleil. Un concours du meilleur miel à été mis en place, sous la supervision de spécialistes. Des tables rondes et des formations sont proposés aux producteurs, les aidants à valoriser au mieux leur récolte. Le festival du miel c’est aussi un Moussem et un marché à ciel ouvert, où les habitants des douars des alentours descendent pour participer à la fête, acheter ou vendre différents produits, ou simple- ment profiter de l’ambiance festive. Des groupes et musiciens locaux et nationaux participent à l’anima- tion de la fête. Les enfants n’ont pas été oubliés, avec un es- pace qui leur est totalement dédié, avec de nom- breux jeux et animations, sous la surveillance d’ani- mateurs dévoués. Une magnifique ambiance donc, qui va se pro- longer jusqu’au 25 Août inclus. Et si malheureuse- ment vous avez raté le festival, ce n’est pas une raison pour ne pas visiter cette magnifique région, en toute période de l’année. Voici un aperçu des possibilités. Escapade à Imouzzer Découverte de l’Hôtel «Les Cascades»… Niché dans un écrin de verdure, perdu au milieu des forêts de pins, l’hôtel « Les Cascades » est l’un des joyaux de la commune rurale d’Imouzzer des Ida Outananes. Au départ d’Agadir, une bonne heure de route vous permet de rejoindre Imouzzer. Cette route en elle-même est déjà une invitation à la découverte et à la promenade. Elle serpente entre bord de mer, gorges profondes, cols de mon- tagne,… En quittant Agadir, en direction du Nord, par la route d’Essaouira, on suit le bord de mer et l’Océan jusqu’à la bourgade d’Aourir, surnommée Banana Beach, en raison de la culture des bananes pra- tiquée à cet endroit. De nombreux marchands en bord de route vous proposent leur récolte. Ces pe- tites bananes sont absolument délicieuses. Après la traversée du village d’Aourir, la route monte vers les montagnes. Rapidement le paysage change et les arganiers se font de plus en plus présents. La route suit un oued, passe un premier col et des- cends ensuite vers une magnifique palmeraie. La route du miel Des gorges profondes, offrant de magnifiques falaises, longe la rivière qui deviens torrent. De superbes piscines naturelles offrent des dizaines de haltes possibles pour se rafraîchir dans leurs eaux cristallines. Des petits établissements offrent des jus de fruits frais dégustés sur leurs terrasses improvisées au bord de l’eau. Peu après on arrive au parking d’accès de la vallée du Paradis. Cette vallée porte bien son nom. Depuis les an- nées 70 elle est l’un des lieux préférés des hippies. On y accède par une petite marche sur un sentier aménagé. L’été, les jeunes et les familles y vont pour se baigner dans les énormes piscines natu- relles qu’on y trouve. Après, la route monte encore, pour franchir un nouveau col. On accède alors aux villages et aux cultures des hauts plateaux. Les oliviers et les ca- roubiers cèdent la place aux arganiers. Il n’est pas rare de croiser les habitants se rendant ou revenant des champs en compagnie de leur mule ou de leur âne. Des petits établissements offrent des rafraî- chissements ou des tajines en bord de route. La région est aussi connue pour sa production de miel naturel, à base de thym ou d’euphorbe. Au fur et à mesure que l’on monte encore, avec le passage d’un dernier col, on accède à un autre type de paysage, où les pins dominent. On approche d’Imouzzer ! Le haut du village est un petit bourg, abritant les bâtiments des autorités et quelques maisons. Un souk hebdomadaire et plu- sieurs petits commerces. La rue principale est ty- pique des petites bourgades des montagnes maro- caines. Après avoir traversé tout le village, l’entrée du domaine de l’hôtel « Les Cascades » se trouve sur votre gauche. L’hôtel des cascades est une ancienne demeure en pierre du pays datant de l’époque du protectorat. Les propriétaires actuels ont rajouté une aile desti- née aux 37 chambres. Certaines chambres peuvent loger trois ou quatre personnes. Les chambres sont spacieuses, avec salle de bain attenante, terrasse balcon et petit coin salon. L’hôtel est situé au cœur d’un domaine arboré, avec d’énormes massifs floraux. On serpente dans le domaine au grès de chemins et d’escaliers en pierre. En contrebas, on trouve la magnifique pis- cine alimentée à l’eau de source, sans chlore. Et encore un peu plus bas un terrain de tennis. Le do- maine permet d’accéder au sommet des cascades et un sentier amène au sommet d’une colline où l’on bénéficie d’un panorama sur tout le bas de la vallée. L’ancienne bâtisse sert de lieux communs, avec la réception, les salons, le restaurant et la cuisine. Une magnifique terrasse aménagée permets de prendre les repas en plein air, en admirant la vue incomparable, qui par temps clair donne jusqu’à la mer, distante de 25 kilomètres. Tout dans cet hôtel est conçu pour vous trans- porter hors du temps. Depuis la décoration, réso- lument « années 70 », le fait qu’il n’y a ni télé, ni autres sources de nuisance sonores, on passe les soirées à discuter, à lire, a rêver… C’est le lieu idéal pour des vacances ou un séjour de relaxation intense. Un guide naturaliste et herboriste, Mbark, vous propose des randonnées à la découverte de la région. Il vous raconte un tas d’histoires, vous explique chaque plante et les bienfaits qu’elle peut vous apporter. Il est incollable sur tout ce qui touche à la botanique, la géologie, les animaux et la culture berbère. Une excursion au bas des cascades est abso- lument conseillée. Le panorama y est totalement différent. Si vous avez la chance de venir à une période où l’eau coule, le spectacle est impression- nant. Le « voile de la mariée » est une draperie de calcaire, qui recouvert d’eau ruisselante est merveil- leux à admirer. En général c’est au printemps que le niveau d’eau est le plus important. Mais souvent, les cascades ne coulent pas. Au pied des cascades on trouve de nombreux bassins aux eaux turquoise. De nombreuses autres visites et randonnées sont possibles dans la région, vers un ancien fort, ou vers des grottes naturelles. Ou encore pour les coopératives des femmes qui proposent les spécia- lités régionales : huile d’argan, miel, herbes aroma- tiques,… Une escapade qui en vaut la peine, à Imouzzer et cette région des Ida Outananes, pour tous les amoureux de la nature, du calme et des randon- nées. Texte et photos : Marc d’Haenen Souss Massa Drâa Le Festival du Miel d’Imouzzer bat son plein… D ans le cadre de la commémoration du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple dont le leader fut Feu SM Mohammed V que Dieu ait son âme en Sa Miséricorde, 20 Août 1953, et le 50ème anniversaire de la Fête de la Jeu- nesse, 21 Août 1963, l’autorité provinciale de Sidi Kacem, Gouverneur et Secrétaire général, a procé- dé à l’inauguration et au lancement des travaux de plusieurs projets à caractère socio-économique à la ville de Sidi Kacem et dans plusieurs communes rurales. Ainsi, dans la matinée du lundi 19 Août, il a été procédé à la ville de Sidi Kacem à l’inauguration du siège de la délégation provinciale du secteur de la jeunesse et sports, et ce, en présence du Délégué Provincial, pour un coût de 2.176.000,00 dirhams financé par le budget général de l’Etat, ainsi que la grande salle de la province après son réaménage- ment pour un coût de 695.760,00 dirhams financé par le budget provincial. La part du lion revient cette fois-ci à l’ONE. Pour un coût de 24.287.124,00 Dh financé par l’Office National de l’Electricité, et en présence de M. Zakaria Kadmiri, Directeur Provincial de ce sec- teur, ont été lancés les travaux d’électrification de 30 douars relevant des communes rurales de Bab Tiouka, Selfat, Zegotta, Bni Oual et Dar Al Aslou- ji. Et, pour un coût de 451.086,00 Dh financé par l’INDH, et en présence de M. Mohamed Jerrah, Chef de ce service, ont été lancés les travaux de construction d’un centre d’éducation et de formation à la Commune Rurale de Bir Taleb. L’après-midi du lendemain, mardi 20 Août, dans la grande cour du siège de la Province, il a été procédé à la remise de 4 camions d’assainissement liquide dont deux au profit de la ville de Sidi Kacem et deux au profit de celle de Had Kourt pour un coût de 3.050.000,00 Dh financé par l’Office National de l’Eau Potable, et ce, en présence de M. Ouaissa Directeur Provincial de l’ONEP. Pour un coût de 2.908.800,00 Dh financé par l’Initiative Nationale du Développement Humain, il a été procédé à la remise de 6 mini-bus pour le renfor- cement du transport scolaire dont deux au profit de la commune rurale de Dar Al Aslouji, un pour celle de Haouafat, un pour celle de Rmila, un pour celle de Sid El Kamel et le denier pour celle de Sidi Amar Al Hadi. Après la cérémonie de remise des véhicules sus-désignés, une réception a eu lieu au siège de la province au cours de laquelle a été décoré M. Abde- lilah Asbane, Directeur provincial de l’Agriculture à Sidi Kacem suivie du mot de la délégation provin- ciale des anciens résistants et membres de l’Armée de libération clôturé par des invocations à l’atten- tion de feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II, pour le repos de Leurs âmes et des vœux de bonne santé, de prospérité, de bien-être et de longue vie pour SM le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie. Les activités des 19 et 20 Août se sont dérou- lées en présence des élus des communes concer- nées, les autorités provinciales et locales dont le Pacha de la ville de Sidi Kacem et plusieurs per- sonnalités civiles et militaires dont M. Mohamed El Mounir, Directeur Provincial de l’Equipement et du Transport, M. Mohamed Hmimar Commissaire Divisionnaire Chef du District Provincial de Police, le Colonel Houcine Gaamouz Cdt de Région de la Gendarmerie Royale et le Lt/Colonel Rachid Hamraoui Cdt Provincial des Forces Auxiliaires et le Docteur Yassine Aqachmar Médecin Chef du SIAAP à la Délégation Provinciale du Ministère de la Santé de Sidi Kacem Ali CHEBIHI QUADOURI Sidi Kacem Electrification de 30 Douars et renforcement du transport scolaire I ls sont nombreux les résidents marocains à l’étranger à opter pour leur retour via le port de la ville de Tanger qui se situe à 14 kilomètres de Tarifa. Cet itinéraire est assuré par quatre ferries appartenant à deux compagnies de navi- gation l’une est marocaine alors et une autre est allemande. Le choix de ce port est dû essentiellement à la durée du trajet qui n’est que de trente-cinq minutes quand la mer est calme. Les usagers peuvent profiter le temps de la traversée d’aires de repos et d’installions hôtelières accessibles à toutes les bourses ; spécialement ceux qui se retrouvent accompagnés de leurs familles et qui sont contraints à de longues attentes avant l’embarquement. Cependant, l’afflux massif des départs a at- teint un point culminant depuis jeudi dernier ce qui a engendré une perturbation du trafic por- tuaire ; sachant que la capacité de remorquage est de soixante véhicules par ferry ; à l’exception d’un seul ferry qui possède une capacité de cent voitures. Il faut également préciser que les ferrys ne peuvent amarrer dans les quais du port qui sont trop occupés par des embarcations de plai- sance. Cette situation n’a pas été prise en consi- dération par la capitainerie du port qui aurait dû opter pour le quai Est pour l’accostage touristique uniquement. Devant cette perturbation de l’accostage, la circulation routière vers l’Ouest de la corniche s’est étalée sur de grandes distances pour constituer des sortes de files ininterrompus de voitures ; au point que la route vers l’Ouest de la corniche a été carrément bloquée, provoquant un concert de klaxons en guise de protestation. Seule la patience était l’arme des autorités qui ont essayé de calmer les esprits avec beaucoup sagesse. A. Chaâbaoui Tanger / Opération Transit 2013 - Retour Longues files d’attente et accostage difficile des ferrys

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Le RDTR, Réseau de Développement Touristique Rural au Maroc, était présent, avec un stand. Cet évènement, le Festival du Miel, s'est déroulé à Imouzzer des Ida Outanane, où nous comptons plusieurs membres !

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Page 1: Le Festival Miel

Lundi 26 Août 2013 8L'opinion

Régions

Ce 22 août 2013 a eu lieu l’inauguration of-ficielle et l’ouverture du Festival du Miel

d’Imouzzer. Le Wali de la région Souss Massa Drâa, en compagnie des officiels et de nombreux représentants d’associations et de sociétés ont par-ticipé à cet évènement.

Depuis plusieurs années, ce festival est une vé-ritable vitrine pour l’arrière pays d’Agadir. La région d’Imouzzer des Ida Outananes fait partie de ces merveilles du terroir marocain, qu’il faut absolument promotionner. Tant au niveau du tourisme, qu’au ni-veau des productions locales, telles le miel, l’argan, et bien d’autres trésors.

Le tourisme rural et l’écotourisme sont en pleine expansion au niveau mondial. Le Maroc à beau-coup d’atouts dans ce domaine. A seulement 60 kilomètres d’Agadir on se trouve plongé dans une autre monde. Un monde rural, fort de ses traditions, de son folklore, de ses paysages, qui valent le dé-tour.

Cette année, l’exposition des producteurs de miel et des produits du terroir a pris place sous un chapiteau, protégeant tous les exposants de l’ar-deur du soleil. Un concours du meilleur miel à été mis en place, sous la supervision de spécialistes. Des tables rondes et des formations sont proposés aux producteurs, les aidants à valoriser au mieux leur récolte.

Le festival du miel c’est aussi un Moussem et un marché à ciel ouvert, où les habitants des douars des alentours descendent pour participer à la fête, acheter ou vendre différents produits, ou simple-ment profiter de l’ambiance festive. Des groupes et musiciens locaux et nationaux participent à l’anima-tion de la fête.

Les enfants n’ont pas été oubliés, avec un es-pace qui leur est totalement dédié, avec de nom-breux jeux et animations, sous la surveillance d’ani-mateurs dévoués.

Une magnifique ambiance donc, qui va se pro-longer jusqu’au 25 Août inclus. Et si malheureuse-ment vous avez raté le festival, ce n’est pas une raison pour ne pas visiter cette magnifique région, en toute période de l’année. Voici un aperçu des possibilités.

Escapade à ImouzzerDécouverte de l’Hôtel «Les Cascades»…

Niché dans un écrin de verdure, perdu au milieu des forêts de pins, l’hôtel « Les Cascades » est l’un des joyaux de la commune rurale d’Imouzzer des Ida Outananes. Au départ d’Agadir, une bonne heure de route vous permet de rejoindre Imouzzer. Cette route en elle-même est déjà une invitation à la découverte et à la promenade. Elle serpente entre bord de mer, gorges profondes, cols de mon-

tagne,…En quittant Agadir, en direction du Nord, par la

route d’Essaouira, on suit le bord de mer et l’Océan jusqu’à la bourgade d’Aourir, surnommée Banana Beach, en raison de la culture des bananes pra-tiquée à cet endroit. De nombreux marchands en

bord de route vous proposent leur récolte. Ces pe-tites bananes sont absolument délicieuses. Après la traversée du village d’Aourir, la route monte vers les montagnes. Rapidement le paysage change et les arganiers se font de plus en plus présents. La route suit un oued, passe un premier col et des-cends ensuite vers une magnifique palmeraie.

La route du miel

Des gorges profondes, offrant de magnifiques falaises, longe la rivière qui deviens torrent. De superbes piscines naturelles offrent des dizaines de haltes possibles pour se rafraîchir dans leurs

eaux cristallines. Des petits établissements offrent des jus de fruits frais dégustés sur leurs terrasses improvisées au bord de l’eau. Peu après on arrive au parking d’accès de la vallée du Paradis.

Cette vallée porte bien son nom. Depuis les an-nées 70 elle est l’un des lieux préférés des hippies. On y accède par une petite marche sur un sentier aménagé. L’été, les jeunes et les familles y vont

pour se baigner dans les énormes piscines natu-relles qu’on y trouve.

Après, la route monte encore, pour franchir un nouveau col. On accède alors aux villages et aux cultures des hauts plateaux. Les oliviers et les ca-roubiers cèdent la place aux arganiers. Il n’est pas rare de croiser les habitants se rendant ou revenant des champs en compagnie de leur mule ou de leur âne. Des petits établissements offrent des rafraî-chissements ou des tajines en bord de route. La région est aussi connue pour sa production de miel naturel, à base de thym ou d’euphorbe.

Au fur et à mesure que l’on monte encore, avec le passage d’un dernier col, on accède à un autre type de paysage, où les pins dominent. On approche d’Imouzzer ! Le haut du village est un petit bourg, abritant les bâtiments des autorités et quelques maisons. Un souk hebdomadaire et plu-sieurs petits commerces. La rue principale est ty-pique des petites bourgades des montagnes maro-caines. Après avoir traversé tout le village, l’entrée du domaine de l’hôtel « Les Cascades » se trouve sur votre gauche.

L’hôtel des cascades est une ancienne demeure en pierre du pays datant de l’époque du protectorat. Les propriétaires actuels ont rajouté une aile desti-née aux 37 chambres. Certaines chambres peuvent loger trois ou quatre personnes. Les chambres sont spacieuses, avec salle de bain attenante, terrasse balcon et petit coin salon.

L’hôtel est situé au cœur d’un domaine arboré, avec d’énormes massifs floraux. On serpente dans le domaine au grès de chemins et d’escaliers en pierre. En contrebas, on trouve la magnifique pis-cine alimentée à l’eau de source, sans chlore. Et encore un peu plus bas un terrain de tennis. Le do-maine permet d’accéder au sommet des cascades et un sentier amène au sommet d’une colline où l’on bénéficie d’un panorama sur tout le bas de la vallée.

L’ancienne bâtisse sert de lieux communs, avec la réception, les salons, le restaurant et la cuisine. Une magnifique terrasse aménagée permets de prendre les repas en plein air, en admirant la vue incomparable, qui par temps clair donne jusqu’à la mer, distante de 25 kilomètres.

Tout dans cet hôtel est conçu pour vous trans-porter hors du temps. Depuis la décoration, réso-lument « années 70 », le fait qu’il n’y a ni télé, ni

autres sources de nuisance sonores, on passe les soirées à discuter, à lire, a rêver… C’est le lieu idéal pour des vacances ou un séjour de relaxation intense.

Un guide naturaliste et herboriste, Mbark, vous propose des randonnées à la découverte de la région. Il vous raconte un tas d’histoires, vous explique chaque plante et les bienfaits qu’elle peut vous apporter. Il est incollable sur tout ce qui touche à la botanique, la géologie, les animaux et la culture berbère.

Une excursion au bas des cascades est abso-lument conseillée. Le panorama y est totalement différent. Si vous avez la chance de venir à une période où l’eau coule, le spectacle est impression-nant. Le « voile de la mariée » est une draperie de calcaire, qui recouvert d’eau ruisselante est merveil-leux à admirer. En général c’est au printemps que le niveau d’eau est le plus important. Mais souvent, les cascades ne coulent pas. Au pied des cascades on trouve de nombreux bassins aux eaux turquoise.

De nombreuses autres visites et randonnées sont possibles dans la région, vers un ancien fort, ou vers des grottes naturelles. Ou encore pour les coopératives des femmes qui proposent les spécia-lités régionales : huile d’argan, miel, herbes aroma-tiques,…

Une escapade qui en vaut la peine, à Imouzzer et cette région des Ida Outananes, pour tous les amoureux de la nature, du calme et des randon-nées.

Texte et photos : Marc d’Haenen

Souss Massa Drâa

Le Festival du Miel d’Imouzzer bat son plein…

Dans le cadre de la commémoration du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi

et du peuple dont le leader fut Feu SM Mohammed V que Dieu ait son âme en Sa Miséricorde, 20 Août 1953, et le 50ème anniversaire de la Fête de la Jeu-nesse, 21 Août 1963, l’autorité provinciale de Sidi Kacem, Gouverneur et Secrétaire général, a procé-dé à l’inauguration et au lancement des travaux de plusieurs projets à caractère socio-économique à la ville de Sidi Kacem et dans plusieurs communes rurales.

Ainsi, dans la matinée du lundi 19 Août, il a été procédé à la ville de Sidi Kacem à l’inauguration du siège de la délégation provinciale du secteur de la jeunesse et sports, et ce, en présence du Délégué Provincial, pour un coût de 2.176.000,00 dirhams financé par le budget général de l’Etat, ainsi que la grande salle de la province après son réaménage-ment pour un coût de 695.760,00 dirhams financé par le budget provincial.

La part du lion revient cette fois-ci à l’ONE. Pour un coût de 24.287.124,00 Dh financé par l’Office National de l’Electricité, et en présence de M. Zakaria Kadmiri, Directeur Provincial de ce sec-teur, ont été lancés les travaux d’électrification de 30 douars relevant des communes rurales de Bab Tiouka, Selfat, Zegotta, Bni Oual et Dar Al Aslou-ji. Et, pour un coût de 451.086,00 Dh financé par l’INDH, et en présence de M. Mohamed Jerrah, Chef de ce service, ont été lancés les travaux de construction d’un centre d’éducation et de formation à la Commune Rurale de Bir Taleb.

L’après-midi du lendemain, mardi 20 Août, dans la grande cour du siège de la Province, il a été procédé à la remise de 4 camions d’assainissement liquide dont deux au profit de la ville de Sidi Kacem et deux au profit de celle de Had Kourt pour un coût

de 3.050.000,00 Dh financé par l’Office National de l’Eau Potable, et ce, en présence de M. Ouaissa Directeur Provincial de l’ONEP.

Pour un coût de 2.908.800,00 Dh financé par l’Initiative Nationale du Développement Humain, il a été procédé à la remise de 6 mini-bus pour le renfor-cement du transport scolaire dont deux au profit de la commune rurale de Dar Al Aslouji, un pour celle de Haouafat, un pour celle de Rmila, un pour celle de Sid El Kamel et le denier pour celle de Sidi Amar Al Hadi.

Après la cérémonie de remise des véhicules sus-désignés, une réception a eu lieu au siège de la province au cours de laquelle a été décoré M. Abde-lilah Asbane, Directeur provincial de l’Agriculture à Sidi Kacem suivie du mot de la délégation provin-ciale des anciens résistants et membres de l’Armée de libération clôturé par des invocations à l’atten-tion de feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II, pour le repos de Leurs âmes et des vœux de bonne santé, de prospérité, de bien-être et de longue vie pour SM le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie.

Les activités des 19 et 20 Août se sont dérou-lées en présence des élus des communes concer-nées, les autorités provinciales et locales dont le Pacha de la ville de Sidi Kacem et plusieurs per-sonnalités civiles et militaires dont M. Mohamed El Mounir, Directeur Provincial de l’Equipement et du Transport, M. Mohamed Hmimar Commissaire Divisionnaire Chef du District Provincial de Police, le Colonel Houcine Gaamouz Cdt de Région de la Gendarmerie Royale et le Lt/Colonel Rachid Hamraoui Cdt Provincial des Forces Auxiliaires et le Docteur Yassine Aqachmar Médecin Chef du SIAAP à la Délégation Provinciale du Ministère de la Santé de Sidi Kacem

Ali CHEBIHI QUADOURI

Sidi Kacem Electrification de 30 Douars

et renforcement du transport scolaire

Ils sont nombreux les résidents marocains à l’étranger à opter pour leur retour via le port

de la ville de Tanger qui se situe à 14 kilomètres de Tarifa. Cet itinéraire est assuré par quatre ferries appartenant à deux compagnies de navi-gation l’une est marocaine alors et une autre est allemande.

Le choix de ce port est dû essentiellement à la durée du trajet qui n’est que de trente-cinq minutes quand la mer est calme. Les usagers peuvent profiter le temps de la traversée d’aires de repos et d’installions hôtelières accessibles à toutes les bourses ; spécialement ceux qui se retrouvent accompagnés de leurs familles et qui sont contraints à de longues attentes avant l’embarquement.

Cependant, l’afflux massif des départs a at-teint un point culminant depuis jeudi dernier ce qui a engendré une perturbation du trafic por-tuaire ; sachant que la capacité de remorquage est de soixante véhicules par ferry ; à l’exception

d’un seul ferry qui possède une capacité de cent voitures.

Il faut également préciser que les ferrys ne peuvent amarrer dans les quais du port qui sont trop occupés par des embarcations de plai-sance. Cette situation n’a pas été prise en consi-dération par la capitainerie du port qui aurait dû opter pour le quai Est pour l’accostage touristique uniquement.

Devant cette perturbation de l’accostage, la circulation routière vers l’Ouest de la corniche s’est étalée sur de grandes distances pour constituer des sortes de files ininterrompus de voitures ; au point que la route vers l’Ouest de la corniche a été carrément bloquée, provoquant un concert de klaxons en guise de protestation. Seule la patience était l’arme des autorités qui ont essayé de calmer les esprits avec beaucoup sagesse.

A. Chaâbaoui

Tanger / Opération Transit 2013 - RetourLongues files d’attente

et accostage difficile des ferrys