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LE Paraissant le Dimanche JOURNAL DE SENLIS DE L OIS Paraissant le Dimanche 13 O IT IvrB M E K T S Un an... bit—axai- Oise et limitr. o fr. Antres dép. 10 t'r 6 fr. On s’abonne aux Bureaux du Journal et dans tous les bureaux de poste. — L’abonnement est payable d'avance et continue de plein droit jusqu'à réception d'avis contraire. Tme Abonnements partent 1" de chaque mois bureaux , rédaction & administration SENLIS — 11. Place H SENLIS téléphoné & . fjf*. * ' A A 13 H AND DIRECTEUR P R IX IODES IITSER TIO N S Annonces légales ............................. 1 fr. la ligne. I RÉCLAME* : Annonces volontaires ............ 1 fr: la ligne. | 2- o u 3* p a g e ................................................ .' I pr manuscrits, insérés nu von, ne sont pas rendus 1 fr. S* la ligne. AVIS TRÈS IMPORTANT Toute communication nous parvenant après le JEU D I A MIDI, sera reportée d’office au numéro suivant. Nous sommes dans la Ruhr tant que l’Allemagne ne nous aura pas payés elle ne nous en fera pas sortir A déclaré M. POINCARÉ à Commercy Dimanche dernier, M. Raymond Poin- caré, Lorrain dans l’âme, a tenu à pré sider les manifestations qui se sont dé roulées en Thonneur des morts lorrains et de la grande Lorraine, Jeanne d’Arc. A cette occasion, le président du Con seil a prononcé un éloquent discours. M. Raymond Poincaré a d’abord tracé lin émouvant tableau de la rude bataille qui se livra pendant quatre ans devant Commercy et des souffrances des ha bitants demeurés sur le sol natal. Le président du conseil évoqua ensuite les invasions qui, depuis des siècles, ont assailli notre pays par le couloir de Lorraine, route suivie traditionnellement par les barbares. Nous ne sommes pas de ceux, dit en suite M. Poincaré, qui s’imaginent qu’il suffit d’avoir rédigé Ain traité et signé la paix pour que le traité s’exécute et que la paix devienne une réalité. Ce n’est pas le monument colossal élevé sur le mont de Grotenburg qui nous a révélé Hermann et Ses soldats. Nous connais sons les Germains depuis plus de dix- neuf cents ans et nous ne nous sommes jamais aperçus qu’ils eussent beaucoup changé ! Qu’ils s’appellent Allemands, Ostrogoths ou Visigoths, qu’ils s’enrôlent auprès des Huns dans les armées d’Attila, qu’ils se mettent à la remorque des Prussiens, qu’ils nous trahissent à Leip zig, qu’ils soient battus à Ligny ou vain queurs à Waterloo, qu’ils nouis enve loppent à Sedan ou soient écrasés sur la Marne, qu’ils falsifient la dépêche d’Ems en 1870 ou qu’ils violent la neu tralité belge en 1924, ce sont gens dont la guerre est, de toute éternité, l’indus trie nationale et pour qui la paix n’est ianiffis qi^unp trêve entre deux combats. Ces avertissements réitérés de l’his toire, nous sommes bien forcés de nous les rappeler, aujourd’hui que l’Alle magne, après avoir pris les engagements les plus solennels, les répudie cynique ment. Il y a certainement en Allemagne une multitude d’hommes honorables qui, dans le commerce ou la vie privée, n’auraient point la déloyauté de renier leur signature et qui ont, dans la morale quotidienne, les mêmes principes que nous. Mais une fausse conception de la raison d’Etat les a depuis longtemps accoutumés à croire que le mensonge politique a toujours ses excuses et quel quefois sa grandeur, et, dans leurs re lations extérieures, ils ont, sous le der nier Empire, érigé la calomnie en doc trine et systématisé l’hypocrisie. On pouvait espérer qu’un gouvernement ré publicain, qui se réclame de la démo cratie, renoncerait à ces tristes pro cédés. Mais les vieilles habitudes sont une tunique de Nessus dont il n’est pas toujours aisé de se dépouiller. Nous avons donc encore en face de nous une Allemagne qui ne désarme pas et qui nous accuse faussement d’armer contre elle, une Allemagne qui a con tracté une dette d’honneur envers nous et qui ne la paie pas, une Allemagne dont les fonctionnaires et les agents outragent nos soldats et qui nous attribue des agressions imaginaires : et le rou leau de la discipline impériale a telle ment affaissé, sinon — ce que je me refuse à croire — les consciences, du moins les volontés individuelles, qu’au delà du Rhin presque personne jusqu’ici ne proteste et que la majorité des ci toyens encourage ou tolère des manœu- v r e s l o n t ô 1■» i A l n et à l’intérêt de la nation. Faudra-t-il donc une catastrophe allemande pour que le pays se réveille et se dise que, s’il veut mériter la confiance du monde, il doit, d’abord tenir sa parole et remplir ses promesses ? Cette catastrophe, nous ne la souhaitons pas; ce n’est pas un Français c’est un Allemand, c’est le général Bernhard, qui a dit : « Il ne faut laisser aux vaincus que les yeux pour pleurer ». Cette théorie barbare n’est pas la nôtre. Nous ne demandons à l’Allemagne que de réparer nos dommages et de nous laisser travailler. Mais, si melle s’aban donne aux mauvaises inspirations de la haine, si elle s’obstine dans sa résistance aveugle et impuissante, nous attendrons patiemment qu’elle revienne à des dis positions meilleures. Nous sommes dans la Ruhr. Tant qu’elle ne nous aura pas payés, elle ne nous en fera pas sortir. Ce n’est pas pour voir renaître l’Alle magne d’avant-guerre que nos compa triotes ont subi avec tant de résignation les malheurs qui se sont abattus sur eux et qu’ils ont perdu sur les champs de bataille tant d’êtres qui leur étaient chers. Ce n’est pas pour laisser derrière eux une France ruinée et de nouveau menacée que tant d’hommes jeunes et robustes sont tombés sur les champs de bataille ou sont revenus mutilés à leurs foyers attristes. Au pied de ce monument, comment oublierons-nous les dures leçons de la guerre ? Nos morts ont voulu la France reconstituée dans son intégrité, ils l’ont voulue libre et souveraine; ils l’ont vou lue indépendante et respectée. Ils n’ont- pas seulement combattu pour la sauver; ils n’ont pas seulement combattu pour défendre le droit outragé; ils ont éga lement combattu, à côté de nos alliés, pour le salut de nos alliés eux-mêmes. Certes, nous garderons une reconnais sance éternelle à tous les peuples qui sont venus, sur notre sol envahi, soutenir la cause commune. Mais nous disons très haut que la même reconnaissance nous est due par tous nos compagnons d’armes. Les morts alliés, parmi lesquels les nôtres sont les plus nombreux, ont barré aux Allemands la route de Paris; mais ils leur ont aussi barré celle de Ca lais et de Londres; ils ont opposé un front inviolable à l’entreprise d’hégémonie universelle qu’avait tentée l’Empire ger manique. Personne ne peut donc, sans ingratitude, nous accuser d’ingratitude. Notre part dans le deuil et dans la souf france a été la plus forte; notre part dans les compensations est modeste. Nous n’admettons pas qu’on la diminue. Morts de France, dormez en paix. Nous veillons sur vos tombeaux. La Journée de Pasteur et des Laboratoires Comité départemental de l’Oise Chaque Commune de l’Oise est main tenant prête à magnifier Pasteur et à recueillir, pour les Laboratoires de lar ges subsides en reconnaissance des bien faits que ce Savant Illustre, ses éminents Collaborateurs, ses émules ont répandu, répandent sur l’Humanité entière. La plupart des familles en ont béné ficié dans des circonstances doulou reuses où la maladie, où l’accident les a touchées. Nombre de nos Héros, blessés de Guerre ont pu survivre à leurs blessures, nombre de mères de famille ont vu apaisées les angoisses ressenties au che vet de leurs chers petits, bien d’autres résultats heureux pour l’Humanité ont été obtenus grâce à ces hommes de science. Cela nul ne peut l’ignorer, nul ne peut l’oublier. Dans ces conditions, il serait pitoyable que le résultat de la « Journée de Pas teur » ne soit avantageusement compa rable à ceux des plus belles « journées » précédentes et que les générosités qui se manifestent pour tant d’oeuvres évi demment intéressantes mais moins né cessaires ne s’élargissant pas en faveur de celle-ci. En des manifestations diverses chacun trouvera l’occasion d ’y apporter son obole. MM. les Maires recevront, en temps utile, des indignes qu’ils sont instamment priés de faire vendre, le plus cher pos sible, sur la voie publique et dans les lieux où seront groupés des Collectivités. Les Comités locaux confieront ce soin délicat à des jeunes filles de leur choix. MM. les Maires sont aussi priés de faire ppposer à l'endroit le plus apparent de leur Commune les affiches qui leur se ront adressées. L’effort pour les « Laboratoires », ne doit pas se limiter au 27 mai, jour spé cialement choisi pour magnifier Pasteur; l’action peut se produire avant et après cette date si des considérations locales le justifient. Au chef-lieu, par exemple, des mani festations cinématographiques et autres auront lieu les 24, 25 et 27 mai; des programmes artistiques dûs au talent de personnalifés de la ville, des brochures sur Pasteur, des insignes, seront mis en vente. Le Comité départemental soucieux d’accomplir la Mission qu’il a eu le de voir d’accepter sait pertinemment que celle-ci réussira non point par lui mais grâce au concours de la presse départe mentale, des Comités d’Arrondissement, des Autorités, des citoyens, des femmes, qui se sont particulièrement rendus compte du devoir à accomplir et qui sont légion dans notre beau département. Aussi ce Comité tient-il à leur témoi gner publiquement toute sa reconnais sance. Pour le Comité : Le Président, ______________ BOITEL. par C orrespondance A PEU DE FRAIS et sans aucun déplacement, vous pouvez profiter des leçons pratiques de l'ÉCOLE PIGIER: Commerce, Finance, Écriture, Lan gues, Comptabilité, Sténographie, Dactylograpnit, Droit, Dessin Industriel. Publicité, Coupe, etc, Les leçon* étant les mêmes quo ' celle* données sur place a l’École le* Elèves cor correspondance jouissent des mêmes avantages que ceux sur place : Diplômes, Emploi*. L'École Pigier prépare en outre par Correspon- danca à tou* le* examens de renseignement primaire, primaire supérieur et secondaire, et eux Carrières AdminùtrativM.Envoi gratuit du Programme N. Rue de Rivoli, 53, PARIS (1"L LE CENTENAIRE de la Gompagüie d’flre du Montauban l'origine des disciples de Saint Sébastien Le Bouquet Provincial de 1850 Lundi prochain, lundi de la Pente côte, la Compagnie d’Arc du Montauban, célébrera son centenaire. Nombreux seront dans nos murs les disciples de Saint-Sébastien. Ce n’est pas aux archers qu’il faut re- dire la raison pour laquelle les Compa gnies d’Arc ont dès leur origine choisi ce grand Saint pour patron, mais à nos lecteurs nous rappellerons que c’est à cause de la façon héroïque dont il sut défendre le règne naissant de la liberté contre les derniers soubresauts du paga nisme romain. L’époque à laquelle il vivait en effet <i»i« la n<j±r*». Devant la doctrine évangéliste, vnv.nnt enseigner au monde la liberté, l’égalité, la vraie fraternité, la barbarie antique multipliait les oppositions et les ri gueurs. C’était plus que la rivalité d’un peuple contre l’autre. Ce n’était pas seulement pour l’hégémonie d’une nation et d’un commerce que les tribunaux siégeaient et que le sang coulait. Les intérêts alors engagés étaient au trement considérables. 11 s’agissait de savoir, à peu près comme au cours de la grande guerrê 1914-1918, si la liberté pourrait enfin devenir la loi de l’huma nité ou bien si l’esclavage antique avec toutes ses violences et toutes ses turpitu des continuerait à régir toutes les gé nérations. Avec toute l’ardeur d’un français, Sé bastien, né vers le milieu du troisième siècle de notre ère, à Narbonne, n’hé sita pas à embrasser la religion catholi que et à s’en faire le champion ardent. Mais il ne comptait pas sur les dé nonciations ; il fut dénoncé à l’empereur Dioclétien qui le fit comparaître devant son tribunal, et bientôt il dut subir le supplice réclamé par ce tyran : la mort, mais la mort par les flèches. Et de fait, on le vit, comme le représentent beau coup de drapeaux d’archers, attaché à un artre et lo corps- percé de part on jp»rt par les flèches des bourreaux. Et voici plusieurs siècles que nos ar chers vivent de son esprit et de ses exemples. Les annales sont pleines des exploits des devanciers des disciples de Saint- Sébastien, qui, plus d’une fois, au cours de notre histoire nationale, ont contribué au salut de la France. La ville de Senlis peut être regardée à juste titre comme le berceau de l’Ins titution de l’Arc. La place honorable que ses archers ont du conquérir par leur vaillance et leur dévouement à leur cité, est inscrite à chaque page de son his toire. Pendant les nombreuses guerres que la ville eut à soutenir, on les a toujours vus aux postes les plus avancés et les plus périlleux. Un grand nombre d’entre eux, archers, arbalétriers, ou arquebu siers ont payé de leur vie leur attache ment à leur pays ; aussi les annales de Senlis conservent avec orgueil parmi tant de,braves qui ont succombé pour sa dé fense, les noms de François Hédin et Louis Aufroy tués sur la brèche ouverte au rempart du Montauban, par l’armée de la Ligue. Naturellement, nous sommes loin de l’époque où la milice, savamment orga nisée pourtant en archers, en arbalé triers constituait un corps de troupes ré gulières de seize mille hommes qui, ajouté à la cavalerie suffisait à peu près alors pour couvrir nos frontières. Loin aussi, npus sommes de l’époque où il suffisait que chaque paroisse four nît un seul archer, qu’on exemptait d’ail leurs de la taille, mais à la condition qu’il s’exerçât chaque dimanche à tirer de l’arc. Mais ce que l’on peut dire à l’honneur des archers, ce qui n’a pas changé, ce que n’ont pu faire changer, même les in ventions des poudres et engins meur triers, même les oiseaux de l’air circu lant avec leurs bombes au-dessus de nos têtes, c’est le courage intrépide dont les ancêtres des archers ont toujours fait preuve, c’est l’héroïsme que les archers de France ont montré au cours de la grande guerre. Les compagnies d’arc ne sont pas seu lement des associations, des groupements où l’on s’amuse honnêtement en se sou venant du passé, mais ce sont de? écoles de grandeur d’âme, de vrai civisme et de pur patriotisme. Elles ont à. juste titre l’estime et la sympathie des bons fran çais et c’est pourquoi lundi prochain, Senlis fera honneur aux archers, fidèles héritiers des nobles traditions des héros de Bouvines et des compagnons de Jean ne d’Arc, la grande française. Plaignons ceux qui sont incapables de ressentir le charme infini des cérémonies qui se déroulent dans les fêtes tradition nelles des archers, comme le Bouquet Provincial, dans lesquelles on surprend encore un peu de l’âme de nos ancêtres. Ils nous font songer à ces iconoclastes dont ln rage folle s’exerce sur les vesti ges du passé et qui croient s’être affran chis quand ils ont donné cours à leur manie de destruction. Une archerie dira- t-on ! En ce siècle où les canons portent à plusieurs lieues, les fusils à plusieurs kilomètres, le contraste est frappant sans doute. Ce n’est pas une raison pour haus ser les épaules. L’archerie, comme la vieille église de village, même aux yeux du libre-penseur, perpétue le souvenir des générations qui ont espéré et gémi sur le sol natal, le tir à l’arc est en quelque sorte l’organe témoin de la défense na tionale et ceux qui s’y adonnent bénévo lement peuvent y puiser la claire notion du devoir à accomplir le jour où le dan ger menace la Patrie. C’est en 1850 que Senlis a fêté le bou quet provincial apporté dans ses murs par les archers de Verberie. Les jeunes filles de Senlis étaient allées au devant de leurs compagnes et après « trinqué » ensemble dans un vin V .,1- i-;* x— i0 porte Compiegne ou le clergé s’était por- té à sa rencontre pour gagner la place du Marché. Là, s’était faite la remise officielle du Bouquet. M. Leroy percep teur à Verberie avait prononcé un dis cours dont nous avons extrait les lignes suivantes : « Suivons constamment l’exemple de nos pères, maintenons parmi nous l’or dre et l’union, bannissant avec rigueur de nos assemblées toutes discussions poli tiques et nous mériterons ainsi l’intérêt qui, de tout temps, s’est attaché à notre ordre. » Le Concours Agricole de Senlis Nous donnons à nouveau le détail des opérations du Concours Agricole qui va s ouvrir la semaine prochaine à Senlis et dont le succès s’annonce de jour en jour. Nous savons en effet que pour la section d’élevage, notamment, le nombre des de mandes a été très élevé et que le Commis saire général a dû en refuser. Nous ne saurions trop engager nos lec teurs à venir â cette manifestation lo cale dont l’intérêt est multiple. Les Dames qui aiment les plantes et particulièrement les fleurs, auront plaisir à visiter la section d’horticulture qui aura une importance toute particulière cette année. Les ménages qui aiment de plus en plus à soigner une petite basse-cour donnant de bons œufs frais et de fins poulets verront là une sélection très intéressante. Enfin chacun est assuré de trouver un intérêt très grand à la visite des stands nombreux qui existeront à côté des sec tions agricoles proprement dites. Nous engageons vivement les person nes qui désirent prendre part au banquet à s’inscrire le plus tôt possible chez M. Andrieu, 7, rue du Palais de Justice, à Beauvais, faute de quoi elles s’exposent à ne pas avoir de place. M. Cuvinot au nom des archers sen- lisiens a exprimé sa joie et son bonheur de l’arrivée du Bouquet Provincial con sidéré par tous les chevaliers de l’Arc, comme un symbole de paix, d’union et de confraternité. Ensuite, le cortège précédé du clergé, s’est rendu à l’hôtel de ville où l’atten daient les autorités. M. Bourdon, com missaire délégué au nom de la Compagnie d’Arc, leur a présenté le bouquet. ,« Plus d’un siècle s’est écoulé depuis que ce bouquet n’est venu à Senlis a-t-il dit, et grâce à notre concours, nous pou vons encore donner le spectacle d’une de ces réunions vraiment fraternelles. » /Lie Maire ae denns a répondu par un très beau discours dans lequel il a si gnalé que notre vieille cité était digne de la faveur qui lui était accordée par les archers et félicité les jeunes filles qui embellissaient cette fête de la tradi tion. Le cortège, favorisé par un temps ma gnifique, a pris ensuite le chemin de la cathédrale par la rue du Châtel, dont toutes les fenêtres et les balcons étaient garnis de spectateurs et d’élégantes da mes et jeunes filles. La marche avait lieu au son du tambour et de la musique de la garde nationale. Le Bouquet Provin cial était porté par les jeunes fillles es cortées d’une double haie d’archers et accompagnées du clergé, des autorités et d’une foule nombreuse. Des enfants de chœur portaient la statue de Saint- Sébastien. Le Bouquet a été déposé dans le chœur de la cathédrale et M. le Curé, en rece vant ce dépôt a prononcé une allocution, engageant les archers à faire régner en- tr’eux l’ordre et l’union et à répondre, par leur conduite, à l’intérêt et à la bien veillance témoignés par les autorités et les habitants de Senlis. Après la cérémonie religieuse, le cor tège s’est rendu au jeu d’arc, où un ban quet servi sous un berceau décoré avec attendait les archers et les autori tés. Le repas avait été préparé avec soin par M. Villette, restaurateur. A la fin du banquet, M. Cuvinot a don né lecture d’une lettre du vicomte Des fossés, connétable de la Compagnie d’arc de Verberie qui contraint par l’âge, n’a vait pu venir jusque dans nos murs, lui demandant de porter un toast à la ville de Senlis, comme respectueux hommage de sa vieille reconnaissance. M. le Sous-Préfet et M. le Maire ont levé ensuite leur verre au vénéré conné table de la Compagnie de Verberie. Après le repas, la partie d’honneur a été jouée et c’est la compagnie de Senlis qui l’a gagnée. La soirée s’est terminée par des dan ses et des jeux, au milieu de la joie pu blique. Puis une conduite a été faite aux archers de Verberie et à leurs aimables compagnes. Mai* où vont ces archer* ? D’où vient que dans Sentis, Leurs drapeaux déployés laissent flotter leurs plis ? Leur tambour retentit dans la ville surprise ; La foule les admire. — Suivons-les à l'église ! Vont-ils gémir d’on mal ? se réjouir d’un bien ? Ou vont-ils implorer leur grand saint Sébastien ? Non, c'est mieux que cela, c’est une réjouissance. Ce s*nt des chevaliers de tous les coins de France Ft ée jeunes beautés, toutes vêtues de blanc, v o t a n t les fameux archers du Montauban, Car on va célébrer (oh ! la belle journée ! ) D® leur Compagnie la centième année. Voici une belle fête qui se prépare avec activité et nous pouvons dire que si le temps veut bien être favorable, ce cen tenaire promet d’être des plus brillants, grâce à tous les concours de la Municipa le , fie Mgr Dourlent, des sociétés lo cales, de la population et de généreux bienfaiteurs. v Senlis, la ville hospitalière par excel lence ménage une cordiale réception aux disciples de Saint-Sébastien. Chevaliers de l’Arc ! Sovez les bien venus ! Lucien LEGRAND DÉTAIL DES OPÉRATIONS DU CONCOURS Du SI au 23 Mai : Réception des Machines et Instruments agricoles. J Ml.f1/i. 9 A M/ri • Ouverture du Concours, à 10 heures, pour les Machines agricoles et l'Exposition d’horticulture. Réception des Animaux de Basse-Cour. A 14 heures : Devant les tribunes, Concours de conduite d’attelage. Vendredi 25 Mai. Ouverture à P heures : Réception des gros animaux toute la journée. ^ A 10 heures. - Passage des Jurys de la Basse-cour et de l’Horticulture. Fermeture à 19 heures. Samedi 26 Mai. Ouverture 9 heures : A 9 heures 30. — Passage des Jurys Chevaux, Bovins, Ovins et Porcs. A 14 heures, aux Tribunes : Présentation des Animaux primés. Fermeture à 19 heures. Dimanche 27 Mai. Ouverture à 9 heures : A 10 h. 30. Visite du Concours par M. le Ministre de l’Agriculture. A 12 heures : Banquet à Saint-Pierre, sous la présidence de M. CHERON. A 14 heures : A la Tribune, Distribution des Récompenses aux vieux serviteurs et aux lauréats des premiers prix ; présentation des animaux primés, en présence de M. le Ministre de J’Agriculture. A 16 heures : Concert par la Musique Municipale de Senlis. — Fermeture à 19 heures. Un train spécial Beauvais-Senlis c' Nous avons déjà annoncé dans un aux voyageurs de l’arrondissement de che 27 mai, la Compagnie du Nord met spécial Beauvais-Senlis, omnibus entre tant ce train spécial n’ayant à changer ce train est le suivant : w Aller Beauvais ,................................ 9 h. 05 Therdonne ....................... 9 h. 12 Rochy-Condé ....................... 9 lh. 17 Montreuil ................................ 9 h. 22 Villers .................................... 9 h. 27 Hermes .................................... 9 h. 32 Heilles-Mouchy ..................... 9 h. 37 Mouy-Bury ............................ 9 h. 44 Balagny .................................. 9 h. 49 Cires-les-MeHo ..................... 9 h. 56 Cramoisy ..................... 10 h. 02 Montataire ..................... 10 h. 07 Creil ........................................ 10 h. 15 Senlis ...................................... 11 h. 17 numéro précédent que pour permettre Beauvais de se rendre à Senlis, le diman- trait en circulation ce jour là un train Beauvais et Creil, les voyageurs emprun- ni à Creil, ni a Chantilly, L’horaire de Retour Senlis ................................ .. Creil ...' ................................ 17 Montataire .............................. 17 Cramoisy ................................ 17 Cires-les-Mello .................. ! i 17 Balagny .................................. 17 Mouy ...................................... ig Heilles .................................... 18 Hermes ............... 1 Villers ........... Montreuil. Roohy-Uondé ....................... 18 Therdonne. Beauvais ................................ 18 h. 33 h. 20 h. 40 h. 45 h. 51 h. 57 h. 02 h. 12 h. 17 'h. 29 h. 41 £ Revuedes Journaux DE L’OISE Le Mutisme de la « République de l’Oise » Du Moniteur de l’Oise, républicain, sous la signature de M. Reverdy de Sal- vagère : L’honorable président du groupe de l’Entente Républicaine à la Chambre, M. Arago est pris à partie par un jour nal confidentiel, qu’inspirpnt à la fois, MM. Caillaux et Painlevé, et qui lui reproche d’avoir fraudé le trésor au mo ment de la liquidation de la succes sion de son beau-père, M. Jean Dupuy, directeur du Petit Parisien. Par ce cas articulier, les partisans de l’impôt sur ie revenu et sur le capital, illustrent leur thèse fiscale et en font valoir tous les avantages. Nous espérons bien que M. Jemmy Schmidt se pourra servir de ses arguments, qui échappèrent, jusqu’ici, à sa fureur documentaire, et qui mérite raient, tout de même, une place de choix dans La République de l’Oise, où, d’une belle ardeur, tous les fraudeurs fiscaux sont poursuivis, avec autant de passion que de sectarisme. Sus aux aboyeurs ! Du Journal de Clermont, républicain, sous la signature de M. E. Favre : Le moment est venu pour la Chambre de donner au pays, par une activité or donnée et féconde la preuve des men songes de tous les bateleurs de gauche, de dégager sa volonté et sa politique, et le moment est venu pour le gouverne ment de l’y aider. Les Assurances sociales Du Progrès de l’Oise, républicain, sous la signature de M. Mermet. Le projet de la Commission se rap proche beaucoup du projet gouverne mental ; il en diffère cependant en fai sant plus largement appel à l’initiative privée. Moins étatiste, le projet devient plus facilement réalisable et la loi sera plus viable. Il était nécessaire, indispensable, de faire un large appel à la mutualité qui, en notre pays de France, a déjà réalisé tant de merveilles. Mais, lorsque la mu tualité se trouve insuffisante, le rôle de 1 Etat apparaît et s’impose. La Majorité du Pays De La Semaine de l’Oise, Creil, radi cale, sous le pseudonyme Jean Criq M. Jean Bernard. Pendant ce temps, à l’intérieur, nous avons la rentrée du parlement. Naturel lement, le Gouvernement est assailli par une foule de demandes d’interpellations. Tous ces parleurs cachent mal le désir qui les taquine de renverser le Gouver nement pour prendre sa place. C’est au surplus un sentiment bien humain, quand on est député et qu’on a été minis tre, on veut le redevenir, et quand on ne Ta pas encore été, on aspire à conquérir le maroquin. Il en a été, il en est et il en sera toujours ainsi, Si nous étions dans des circonstances ordinaires, nous ne nous étonnerions pas, mais il s’agit de faire face à une situation d’une extrême gravité, d’où dépend l’avenir économique du pays; il semble bien qu’on devait lais ser de côté toutes ces ambitions mesqui nes de satisfactions personnelles pour ne songer qu’à l’intérêt général. C’est du moins ce que pense la grande majorité du pays. AVIS Un examen sera ouvert au Ministère de l’Intérieur le lundi 15 octobre 1923 et jours suivants pour l’établissement d’une liste d’aptitude à l’emploi d’agent-voyer d’arrondissement ou d’agent-voyer ins pecteur. Les conditions d’admission à cet exa men, ainsi que le programme des matiè res sur lesquelles il portera, sont insé rées au Journal Officiel du 1" mai 1923, page 4.266. ; § LE BON CIRAGECRCME

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LEP a ra is s a n t le D im anche JOURNAL DE SENLIS

DE L OISParaissant le Dimanche

1 3 O I T I v r B M E K T S

U n a n . . .b it—axai-

Oise et limitr.o fr.

Antres dép. 10 t'r6 fr.

On s ’a b o n n e a u x B u rea u x d u J o u r n a l e t d a n s to u s le s b u r e a u x d e p o s te . — L ’a b o n n e m e n t e s t p a y a b le d 'a v a n c e e t c o n t in u e d e p le in d ro it ju sq u 'à r é cep tio n d 'a v is co n tra ire .

Tme A b o n n e m e n ts p a r t e n t 1" d e c h a q u e m o is

b u r e a u x , r é d a c t io n & a d m i n is t r a t i o nSENLIS — 11. Place H SENLIS

t é l é p h o n é N° &. fjf*. *'A A 13 H A N DD I R E C T E U R

P R I X IO D E S I I T S E R T I O N SA n n o n c e s l é g a l e s ............................. 1 fr . la l ig n e . I RÉ C L A M E * :

A nnonces v o lo n ta ire s ............ 1 fr: la ligne. | 2- ou 3* p a g e .................................................'

I pr manuscrits, insérés nu von, ne sont pas rendus1 fr. S* la ligne.

AVIS TRÈS IMPORTANT

Toute communication nous parvenant après le J E U D I A M ID I, sera reportée d ’office au numéro suivant.

Nous sommes dans la Ruhrtant que l’Allemagne ne nous aura pas payés

elle ne nous en fera pas sortirA déclaré M. POINCARÉ à Commercy

Dimanche dernier, M. Raymond Poin- caré, Lorrain dans l’âme, a tenu à p ré­sider les m anifestations qui se sont dé­roulées en Thonneur des morts lorrains et de la grande Lorraine, Jeanne d’Arc.

A cette occasion, le président du Con­seil a prononcé un éloquent discours.

M. Raymond Poincaré a d’abord tracélin é m o u v a n t t a b l e a u d e l a r u d e b a t a i l l equi se livra pendant quatre ans devant Commercy et des souffrances des ha­bitants demeurés sur le sol natal. Le président du conseil évoqua ensuite les invasions qui, depuis des siècles, ont assailli notre pays p ar le couloir de Lorraine, route suivie traditionnellem ent p a r les barbares.

Nous ne sommes pas de ceux, dit en­suite M. Poincaré, qui s’im aginent qu’il suffit d ’avoir rédigé Ain tra ité et signé la paix pour que le tra ité s’exécute et que la paix devienne une réalité. Ce n ’est pas le m onument colossal élevé sur le mont de Grotenburg qui nous a révélé H erm ann et Ses soldats. Nous connais­sons les Germains depuis plus de dix- neuf cents ans et nous ne nous sommes jam ais aperçus qu’ils eussent beaucoup changé ! Qu’ils s’appellent Allemands, Ostrogoths ou Visigoths, qu’ils s’enrôlent auprès des Huns dans les armées d’Attila, qu’ils se m ettent à la rem orque des

Prussiens, qu’ils nous trahissent à Leip­zig, qu’ils soient battus à Ligny ou vain­queurs à W aterloo, qu’ils nouis enve­loppent à Sedan ou soient écrasés sur la Marne, qu’ils falsifient la dépêche

d’Ems en 1870 ou qu’ils violent la neu­tralité belge en 1924, ce sont gens dont la guerre est, de toute éternité, l’indus­trie nationale et pour qui la paix n’est i a n i f f i s q i ^ u n p t r ê v e e n t r e d e u x c o m b a t s .

Ces avertissements réitérés de l’h is­toire, nous sommes bien forcés de nous les rappeler, aujourd’hui que l’Alle­magne, après avoir pris les engagements les plus solennels, les répudie cynique­m ent. Il y a certainem ent en Allemagne une m ultitude d’hommes honorables qui, dans le commerce ou la vie privée,

n ’auraient point la déloyauté de ren ier leur signature et qui ont, dans la morale quotidienne, les mêmes principes que nous. Mais une fausse conception de la raison d’E tat les a depuis longtemps accoutumés à croire que le mensonge politique a toujours ses excuses et quel­quefois sa grandeur, et, dans leurs re­lations extérieures, ils ont, sous le der­nier Em pire, érigé la calomnie en doc­trine et systématisé l’hypocrisie. On pouvait espérer qu’un gouvernement ré­publicain, qui se réclam e de la démo­cratie, renoncerait à ces tristes p ro ­

cédés. Mais les vieilles habitudes sont une tunique de Nessus dont il n ’est pas toujours aisé de se dépouiller.

Nous avons donc encore en face de nous une Allemagne qui ne désarme pas et qui nous accuse faussement d’arm er contre elle, une Allemagne qui a con­tracté une dette d’honneur envers nous et qui ne la paie pas, une Allemagne dont les fonctionnaires et les agents outragent nos soldats et qui nous attribue

des agressions im aginaires : et le rou­leau de la discipline im périale a telle­ment affaissé, sinon — ce que je me refuse à croire — les consciences, du moins les volontés individuelles, qu’au delà du Rhin presque personne jusqu’ici ne proteste et que la m ajorité des ci­toyens encourage ou tolère des manœu-v r e s l o n t ô 1 ■» i A l n

et à l’intérêt de la nation. Faudra-t-il donc une catastrophe allem ande pour que le pays se réveille et se dise que, s’il veut m ériter la confiance du monde, il doit, d ’abord ten ir sa parole et rem plir ses promesses ? Cette catastrophe, nous ne la souhaitons pas; ce n ’est pas un Français c’est un Allemand, c ’est le général B ernhard, qui a dit : « Il ne faut laisser aux vaincus que les yeux pour p leurer ». Cette théorie barbare n’est pas la nôtre.

Nous ne demandons à l’Allemagne que de réparer nos dommages et de nous laisser travailler. Mais, si melle s’aban­donne aux mauvaises inspirations de la haine, si elle s’obstine dans sa résistance aveugle et impuissante, nous attendrons patiem m ent qu’elle revienne à des dis­positions meilleures. Nous sommes dans la Ruhr. Tant qu’elle ne nous aura pas payés, elle ne nous en fera pas sortir.

Ce n ’est pas pour voir renaître l’Alle­magne d ’avant-guerre que nos compa­triotes ont subi avec tan t de résignation les m alheurs qui se sont abattus sur eux et qu’ils ont perdu sur les champs de bataille tant d ’êtres qui leur étaient chers. Ce n’est pas pour laisser derrière eux une F rance ruinée et de nouveau menacée que tan t d ’hommes jeunes et robustes sont tombés sur les champs de bataille ou sont revenus mutilés à leurs foyers attristes.

Au pied de ce monument, comment oublierons-nous les dures leçons de la guerre ? Nos morts ont voulu la France reconstituée dans son intégrité, ils l ’ont voulue libre et souveraine; ils l’ont vou­lue indépendante et respectée. Ils n ’ont- pas seulement com battu pour la sauver; ils n’ont pas seulement combattu pour défendre le droit outragé; ils ont éga­lement combattu, à côté de nos alliés, pour le salut de nos alliés eux-mêmes. Certes, nous garderons une reconnais­sance éternelle à tous les peuples qui sont venus, sur notre sol envahi, soutenir la cause commune. Mais nous disons très haut que la même reconnaissance nous est due p ar tous nos compagnons d’armes. Les morts alliés, parm i lesquels les nôtres sont les plus nombreux, ont barré aux Allemands la route de P aris; mais ils leur ont aussi barré celle de Ca­lais et de Londres; ils ont opposé un front inviolable à l’entreprise d ’hégémonie universelle qu’avait tentée l’Em pire ger­manique. Personne ne peut donc, sans ingratitude, nous accuser d’ingratitude. Notre part dans le deuil et dans la souf­france a été la plus forte; notre part dans les compensations est modeste. Nous n’admettons pas qu’on la dim inue. Morts de France, dormez en paix. Nous veillons sur vos tombeaux.

La Journée de Pasteuret des Laboratoires

Comité départemental de l’OiseChaque Commune de l’Oise est m ain­

tenant prête à m agnifier Pasteur et à recueillir, pour les Laboratoires de lar­ges subsides en reconnaissance des bien­faits que ce Savant Illustre, ses éminents Collaborateurs, ses émules ont répandu, répandent sur l’Humanité entière.

La p lupart des familles en ont béné­ficié dans des circonstances doulou­reuses où la m aladie, où l’accident les a touchées.

Nombre de nos Héros, blessés de Guerre ont pu survivre à leurs blessures, nom bre de mères de famille ont vu

apaisées les angoisses ressenties au che­vet de leurs chers petits, bien d ’autres résultats heureux pour l’Humanité ont été obtenus grâce à ces hommes de science.

Cela nul ne peut l’ignorer, nul ne peut l’oublier.

Dans ces conditions, il serait pitoyable que le résultat de la « Journée de Pas­t e u r » n e s o i t a v a n ta g e u s e m e n t c o m p a ­rable à ceux des plus belles « journées » précédentes et que les générosités qui se m anifestent pour tant d ’oeuvres évi­dem m ent intéressantes mais moins né­cessaires ne s’élargissant pas en faveur de celle-ci.

En des m anifestations diverses chacun trouvera l’occasion d ’y apporter son obole.

MM. les Maires recevront, en temps utile, des indignes qu’ils sont instam m ent priés de faire vendre, le plus cher pos­sible, sur la voie publique et dans les lieux où seront groupés des Collectivités.

Les C o m i té s locaux confieront ce soin délicat à des jeunes filles de leur choix.

MM. les Maires sont aussi priés de faire ppposer à l'endroit le plus apparent de

leur Commune les affiches qui leur se­ront adressées.

L’effort pour les « Laboratoires », ne doit pas se lim iter au 27 mai, jour spé­cialem ent choisi pour m agnifier Pasteur; l’action peut se produire avant et après cette date si des considérations locales le justifient.

Au chef-lieu, p a r exemple, des m ani­festations ciném atographiques et autres auront lieu les 24, 25 et 27 m ai; des programmes artistiques dûs au talent de personnalifés de la ville, des brochures sur Pasteur, des insignes, seront mis en vente.

Le Comité départem ental soucieux d’accom plir la Mission qu’il a eu le de­voir d’accepter sait pertinem m ent que celle-ci réussira non point p a r lui mais grâce au concours de la presse départe­m entale, des Comités d’Arrondissement, des Autorités, des citoyens, des femmes, qui se sont particu lièrem ent rendus com pte du devoir à accom plir et qui sont légion dans notre beau départem ent.

Aussi ce Comité tient-il à leur témoi­gner publiquem ent toute sa reconnais­sance.

Pour le Comité : Le Président, ______________ BOITEL.

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LE CENTENAIREde la Gompagüie d’flre du Montauban

l'origine des disciples de Saint SébastienLe Bouquet Provincial de 1850

Lundi prochain , lundi de la Pente­côte, la Compagnie d’Arc du Montauban, célébrera son centenaire.

Nombreux seront dans nos murs les disciples de Saint-Sébastien.

Ce n’est pas aux archers qu’il faut re- dire la raison pour laquelle les Compa­gnies d’Arc ont dès leur origine choisi ce grand Saint pour patron, mais à nos lecteurs nous rappellerons que c’est à cause de la façon héroïque dont il sut défendre le règne naissant de la liberté contre les derniers soubresauts du paga­nisme romain.

L’époque à laquelle il vivait en effet„ <i»i« la n<j±r*».

Devant la doctrine évangéliste, vnv.nnt enseigner au monde la liberté, l’égalité, la vraie fraternité , la barbarie antique m ultipliait les oppositions et les r i ­gueurs.

C’était plus que la rivalité d ’un peuple contre l’autre. Ce n’était pas seulement pour l’hégémonie d’une nation et d ’un commerce que les tribunaux siégeaient et que le sang coulait.

Les in térêts alors engagés étaient au­trem ent considérables. 11 s’agissait de savoir, à peu près comme au cours de la grande guerrê 1914-1918, si la liberté pourra it enfin devenir la loi de l’hum a­nité ou bien si l’esclavage antique avec toutes ses violences et toutes ses turpitu­des continuerait à rég ir toutes les gé­nérations.

Avec toute l’a rdeu r d’un français, Sé­bastien, né vers le m ilieu du troisième siècle de notre ère, à Narbonne, n ’hé­sita pas à em brasser la religion catholi­que et à s’en faire le cham pion ardent.

Mais il ne com ptait pas sur les dé­nonciations ; il fu t dénoncé à l’em pereur Dioclétien qui le fit com paraître devant son tribunal, et bientôt il dut subir le supplice réclam é p a r ce tyran : la mort, mais la m ort p a r les flèches. E t de fait, on le vit, comme le représentent beau­coup de drapeaux d ’archers, attaché à una r t r e e t lo c o r p s - p e r c é d e p a r t o n jp » r t

p a r les flèches des bourreaux.E t voici plusieurs siècles que nos a r­

chers vivent de son esprit et de ses exemples.

Les annales sont pleines des exploits des devanciers des disciples de Saint- Sébastien, qui, plus d ’une fois, au cours de notre histoire nationale, ont contribué au salut de la France.

La ville de Senlis peut être regardée à juste titre comme le berceau de l’Ins­titution de l’Arc. La place honorable que ses archers ont du conquérir p ar leur vaillance et leur dévouement à leur cité, est inscrite à chaque page de son his­toire.

Pendant les nombreuses guerres que la ville eut à soutenir, on les a toujours vus aux postes les plus avancés et les plus périlleux. Un grand nombre d’entre eux, archers, arbalétriers, ou arquebu­siers ont payé de leur vie leur attache­ment à leur pays ; aussi les annales de Senlis conservent avec orgueil parm i tant de,braves qui ont succombé pour sa dé­fense, les noms de François Hédin et Louis Aufroy tués sur la brèche ouverte au rem part du Montauban, p ar l’armée de la Ligue.

Naturellem ent, nous sommes loin de l’époque où la milice, savamment orga­nisée pourtan t en archers, en arbalé­trie rs constituait un corps de troupes ré­gulières de seize mille hommes qui, ajouté à la cavalerie suffisait à peu près alors pour couvrir nos frontières.

Loin aussi, npus sommes de l’époque où il suffisait que chaque paroisse four­nît un seul archer, qu’on exemptait d’ail­leurs de la taille, mais à la condition qu’il s’exerçât chaque dimanche à tire r de l’arc.

Mais ce que l’on peut dire à l’honneur des archers, ce qui n ’a pas changé, ce que n ’ont pu faire changer, même les in ­ventions des poudres et engins m eur­triers, même les oiseaux de l’air circu­lant avec leurs bombes au-dessus de nos têtes, c’est le courage intrépide dont les ancêtres des archers ont toujours fait preuve, c’est l’héroïsm e que les archers de France ont m ontré au cours de la grande guerre.

Les compagnies d’arc ne sont pas seu­lement des associations, des groupements où l’on s’amuse honnêtem ent en se sou­venant du passé, mais ce sont de? écoles de grandeur d’âme, de vrai civisme et de pu r patriotism e. Elles ont à. juste titre l’estime et la sym pathie des bons fran­çais et c’est pourquoi lundi prochain, Senlis fera honneur aux archers, fidèles héritiers des nobles traditions des héros de Bouvines et des compagnons de Jean­ne d’Arc, la grande française.

Plaignons ceux qui sont incapables de ressentir le charm e infini des cérémonies qui se déroulent dans les fêtes tradition­nelles des archers, comme le Bouquet Provincial, dans lesquelles on surprend encore un peu de l’âme de nos ancêtres. Ils nous font songer à ces iconoclastes dont ln rage folle s’exerce sur les vesti­ges du passé et qui croient s’être affran­chis quand ils ont donné cours à leur manie de destruction. Une archerie dira- t-on ! En ce siècle où les canons portent à plusieurs lieues, les fusils à plusieurs kilomètres, le contraste est frappant sans doute. Ce n’est pas une raison pour haus­ser les épaules. L’archerie, comme la vieille église de village, même aux yeux

du libre-penseur, perpétue le souvenir des générations qui ont espéré et gémi sur le sol natal, le tir à l’arc est en quelque sorte l’organe témoin de la défense na­tionale et ceux qui s’y adonnent bénévo­lement peuvent y puiser la claire notion du devoir à accom plir le jour où le dan­ger menace la Patrie.

C’est en 1850 que Senlis a fêté le bou­quet provincial apporté dans ses murs p ar les archers de Verberie.

Les jeunes filles de Senlis étaient allées au devant de leurs compagnes et après

« t r in q u é » e n s e m b le d a n s u n v inV . , 1 - i -; * x — i 0

porte Compiegne ou le clergé s’était por- té à sa rencontre pour gagner la place du Marché. Là, s’était faite la remise officielle du Bouquet. M. Leroy percep­teur à Verberie avait prononcé un dis­cours dont nous avons extrait les lignes suivantes :

« Suivons constam m ent l’exemple de nos pères, m aintenons parm i nous l’or­dre et l’union, bannissant avec rigueur de nos assemblées toutes discussions poli­tiques et nous m ériterons ainsi l’intérêt qui, de tout temps, s’est attaché à notre ordre. »

Le Concours Agricole de SenlisNous donnons à nouveau le détail des

opérations du Concours Agricole qui va s ouvrir la semaine prochaine à Senlis et dont le succès s’annonce de jour en jour. Nous savons en effet que pour la section d’élevage, notamment, le nom bre des de­m andes a été très élevé et que le Commis­saire général a dû en refuser.

Nous ne saurions trop engager nos lec­teurs à venir â cette m anifestation lo­cale dont l’intérêt est multiple.

Les Dames qui aiment les plantes et particulièrem ent les fleurs, auront p la isir à visiter la section d’horticulture qui aura une im portance toute particu lière cette année.

Les ménages qui aim ent de plus en plus à soigner une petite basse-cour donnant de bons œufs frais et de fins poulets verront là une sélection très intéressante.

Enfin chacun est assuré de trouver un in térêt très grand à la visite des stands nombreux qui existeront à côté des sec­tions agricoles proprem ent dites.

Nous engageons vivement les person­nes qui désirent p rendre part au banquet à s’inscrire le plus tôt possible chez M. Andrieu, 7, rue du Palais de Justice, à Beauvais, faute de quoi elles s’exposent à ne pas avoir de place.

M. Cuvinot au nom des archers sen- lisiens a exprim é sa joie et son bonheur de l’arrivée du Bouquet Provincial con­sidéré par tous les chevaliers de l’Arc, comme un symbole de paix, d’union et de confraternité.

Ensuite, le cortège précédé du clergé, s’est rendu à l’hôtel de ville où l’atten­daient les autorités. M. Bourdon, com­missaire délégué au nom de la Compagnie d’Arc, leur a présenté le bouquet.

,« Plus d ’un siècle s’est écoulé depuis que ce bouquet n ’est venu à Senlis a-t-il dit, et grâce à notre concours, nous pou­vons encore donner le spectacle d’une de ces réunions vraim ent fraternelles. »

/ L ie Maire ae denns a répondu par un très beau discours dans lequel il a si­gnalé que notre vieille cité était digne de la faveur qui lui était accordée p a r les archers et félicité les jeunes filles qui embellissaient cette fête de la trad i­tion.

Le cortège, favorisé p a r un temps ma­gnifique, a p ris ensuite le chem in de la cathédrale p a r la rue du Châtel, dont toutes les fenêtres et les balcons étaient garnis de spectateurs et d’élégantes da­mes et jeunes filles. La m arche avait lieu au son du tam bour et de la musique de la garde nationale. Le Bouquet Provin­cial était porté p ar les jeunes fillles es­cortées d’une double haie d’archers et accompagnées du clergé, des autorités et d’une foule nombreuse. Des enfants de chœur portaient la statue de Saint- Sébastien.

Le Bouquet a été déposé dans le chœ ur de la cathédrale et M. le Curé, en rece­vant ce dépôt a prononcé une allocution, engageant les archers à faire régner en- tr’eux l’ordre et l’union et à répondre, par leur conduite, à l’intérêt et à la bien­veillance témoignés p ar les autorités et les habitants de Senlis.

Après la cérémonie religieuse, le cor­tège s’est rendu au jeu d’arc, où un ban­quet servi sous un berceau décoré avec

attendait les archers et les autori­tés. Le repas avait été p réparé avec soin par M. Villette, restaurateur.

A la fin du banquet, M. Cuvinot a don­né lecture d’une lettre du vicomte Des­fossés, connétable de la Compagnie d’arc de Verberie qui contrain t p a r l’âge, n ’a­vait pu venir jusque dans nos murs, lui demandant de porter un toast à la ville de Senlis, comme respectueux hommage de sa vieille reconnaissance.

M. le Sous-Préfet et M. le Maire ont levé ensuite leur verre au vénéré conné­table de la Compagnie de Verberie.

Après le repas, la partie d ’honneur a été jouée et c’est la compagnie de Senlis qui l’a gagnée.

La soirée s’est term inée p a r des dan­ses et des jeux, au milieu de la joie pu­blique. Puis une conduite a été faite aux archers de Verberie et à leurs aimables compagnes.

Mai* où vont ces archer* ? D’où vient que dans Sentis, Leurs drapeaux déployés laissent flotter leurs plis ? Leur tambour retentit dans la ville surprise ;La foule les admire. — Suivons-les à l'église ! Vont-ils gémir d’on mal ? se réjouir d’un bien ?Ou vont-ils implorer leur grand saint Sébastien ?Non, c'est mieux que cela, c’est une réjouissance.Ce s*nt des chevaliers de tous les coins de France F t ée jeunes beautés, toutes vêtues de blanc, v o t a n t les fameux archers du Montauban,Car on va célébrer (oh ! la belle journée ! )D® leur Compagnie la centième année.

Voici une belle fête qui se prépare avec activité et nous pouvons dire que si le temps veut bien être favorable, ce cen­tenaire prom et d ’être des plus brillants, grâce à tous les concours de la M unicipa­l e , fie Mgr Dourlent, des sociétés lo­cales, de la population et de généreux bienfaiteurs. v

Senlis, la ville hospitalière p ar excel­lence ménage une cordiale réception aux disciples de Saint-Sébastien.

Chevaliers de l’Arc ! Sovez les bien­venus !

Lucien LEGRAND

DÉTAIL DES OPÉRATIONS DU CONCOURS

Du SI au 23 Mai :Réception des Machines et Instruments agricoles.

J Ml.f1/i. 9 A M /ri •Ouverture du Concours, à 10 heures, pour les Machines agricoles

et l'Exposition d’horticulture.Réception des Animaux de Basse-Cour.

A 14 heures :Devant les tribunes, Concours de conduite d’attelage.

Vendredi 25 Mai. — Ouverture à P heures :Réception des gros animaux toute la journée. ^A 10 heures. - Passage des Jurys de la Basse-cour et de l’Horticulture.

Fermeture à 19 heures.Samedi 26 Mai. — Ouverture 9 heures :

A 9 heures 30. — Passage des Jurys Chevaux, Bovins, Ovins et Porcs.A 14 heures, aux Tribunes :

Présentation des Animaux primés.Fermeture à 19 heures.

Dimanche 27 Mai. — Ouverture à 9 heures :A 10 h. 30. — Visite du Concours par M. le Ministre de l’Agriculture.

A 12 heures :Banquet à Saint-Pierre, sous la présidence de M. CHERON.

A 14 heures :A la Tribune, Distribution d es Récompenses aux vieux serviteurs

et aux lauréats des premiers prix ; présentation des animaux primés, en présence de M. le Ministre de J’Agriculture.

A 16 heures :Concert par la Musique Municipale de Senlis. — Fermeture à 19 heures.

Un train spécial Beauvais-Senlis

c '

Nous avons déjà annoncé dans un aux voyageurs de l’arrondissem ent de che 27 mai, la Compagnie du Nord m et spécial Beauvais-Senlis, omnibus entre tant ce tra in spécial n ’ayant à changer ce tra in est le suivant :w

AllerBeauvais ,................................ 9 h. 05Therdonne ....................... 9 h. 12Rochy-Condé ....................... 9 lh. 17Montreuil ................................ 9 h. 22Villers .................................... 9 h. 27Hermes .................................... 9 h. 32Heilles-Mouchy ..................... 9 h. 37Mouy-Bury ............................ 9 h. 44Balagny .................................. 9 h. 49Cires-les-MeHo ..................... 9 h . 56Cramoisy ..................... 10 h. 02M ontataire ..................... 10 h. 07Creil ........................................ 10 h. 15Senlis ...................................... 11 h. 17

numéro précédent que pour perm ettre Beauvais de se rendre à Senlis, le diman- tra it en circulation ce jour là un train Beauvais et Creil, les voyageurs emprun- n i à Creil, n i a Chantilly, L’horaire de

RetourSenlis ..................................Creil . . . ' ................................17M ontataire .............................. 17Cramoisy ................................ 17Cires-les-Mello .................. ! i 17Balagny .................................. 17Mouy ...................................... igHeilles .................................... 18Hermes ............... 1Villers ...........Montreuil.Roohy-Uondé ....................... 18Therdonne.Beauvais ................................ 18

h. 33 h. 20 h. 40 h. 45 h. 51 h. 57 h. 02 h. 12 h. 17

'h. 29

h. 41

£

Revuedes JournauxDE L’O ISE

Le Mutisme de la « République de l’Oise »

Du M oniteur de l’Oise, républicain, sous la signature de M. Reverdy de Sal- vagère :

L’honorable président du groupe de l’Entente Républicaine à la Chambre, M. Arago est p ris à p artie p ar un jour­nal confidentiel, qu’inspirpnt à la fois, MM. Caillaux et Painlevé, et qui lui reproche d’avoir fraudé le trésor au mo­m ent de la liquidation de la succes­sion de son beau-père, M. Jean Dupuy, d irecteur du Petit Parisien. P a r ce cas

articulier, les partisans de l’im pôt sur ie revenu et sur le capital, illustrent leur thèse fiscale et en font valoir tous les avantages. Nous espérons bien que M. Jemmy Schmidt se pourra servir de ses arguments, qui échappèrent, jusqu’ici, à sa fureur docum entaire, et qui m érite­raient, tout de même, une place de choix dans La République de l’Oise, où, d ’une belle ardeur, tous les fraudeurs fiscaux sont poursuivis, avec autant de passion que de sectarisme.

Sus aux aboyeurs !Du Journal de Clermont, républicain,

sous la signature de M. E. Favre :Le moment est venu pour la Chambre

de donner au pays, p ar une activité or­donnée et féconde la preuve des m en­songes de tous les bateleurs de gauche, de dégager sa volonté et sa politique, et le moment est venu pour le gouverne­m ent de l’y aider.

Les Assurances socialesDu Progrès de l’Oise, républicain,

sous la signature de M. Mermet.Le projet de la Commission se rap ­

proche beaucoup du projet gouverne­mental ; il en diffère cependant en fai­sant plus largement appel à l’initiative privée. Moins étatiste, le projet devient plus facilem ent réalisable et la loi sera plus viable.

Il était nécessaire, indispensable, de

faire un large appel à la m utualité qui, en notre pays de France, a déjà réalisé tant de merveilles. Mais, lorsque la mu­tualité se trouve insuffisante, le rôle de 1 E tat appara ît et s’impose.

La Majorité du PaysDe La Semaine de l’Oise, Creil, rad i­

cale, sous le pseudonym e Jean Criq M. Jean Bernard.

Pendant ce temps, à l’in térieur, nous avons la rentrée du parlem ent. Naturel­lement, le Gouvernement est assailli p a r une foule de demandes d’interpellations. Tous ces parleurs cachent mal le désir qui les taquine de renverser le Gouver­nem ent pour prendre sa place. C’est au surplus un sentim ent bien hum ain, quand on est député et qu’on a été m inis­tre, on veut le redevenir, et quand on ne Ta pas encore été, on aspire à conquérir le m aroquin. Il en a été, il en est et il en sera toujours ainsi, Si nous étions dans des circonstances ordinaires, nous ne nous étonnerions pas, mais il s’agit de faire face à une situation d’une extrême gravité, d ’où dépend l’avenir économique du pays; il semble bien qu’on devait lais­ser de côté toutes ces ambitions mesqui­nes de satisfactions personnelles pour ne songer qu’à l’intérêt général. C’est du moins ce que pense la grande m ajorité du pays.

AVISUn examen sera ouvert au Ministère de

l’In térieur le lundi 15 octobre 1923 et jours suivants pour l’établissement d’une liste d ’aptitude à l’emploi d ’agent-voyer d ’arrondissem ent ou d’agent-voyer ins­pecteur.

Les conditions d ’admission à cet exa­men, ainsi que le program m e des m atiè­res sur lesquelles il portera, sont insé­rées au Journal Officiel du 1" mai 1923, page 4.266. ;

§ LE BON CIRAGECRCME

Page 2: LE DE L OIS - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1923-1924/bms_js_1923_05_20_MRC.pdf · elle ne nous en fera pas sortir ... Guerre ont pu survivre à leurs blessures, ... personnalifés

Questions denos SénateursLes dom m ages de guerre

et les exp'oitatlons agricolesM. Léon Roland, sénateur, dem ande à

M. le M inistre des Régions libérées si un sinistré, reprenant, à fin de bail, une ferme qui n ’a pas de dommages de guerre peut payer le m ontant de la re­prise avec ses dommages de guerre et, dans l’affirmative si cette reprise peut être imputée sur des titres de remploi ou de reconstitution, ou bien simplement sur des titres de réinvestissem ent, (Ques­tion du 15 mars 1923).

Réponse. — En tout état de cause, l’opération envisagée constituera un réinvestissem ent p ar l’article 45, . p a ra ­graphe 1", de la loi du 17 avril 1919, m o d if ié e . E n c c qui concerne le po in t de savoir si la remisé de la ferme c o n s ­tituera, d a n s les limites prévues par 1 article 4 de la loi du 18 juillet 1922, une opération valable de rem ploi im ­m obilier ou de reconstitution mobilière il convient de rem arquer qu’il s’agit là d ’une question de fait qui ne peut être résolue que suivant les circonstances de l’espèce.

M. Léon Roland, sénateur dem ande à M. le Ministre des Régions libérées si l’achat du capital d’exploitation d ’une ferme reconstituée une prem ière fois, peut constituer un rem ploi pour un deu­xième sinistré et, dans la négative, si ce dern ier peut faire Im puter le m ontant de la reprise sur des titres de réinvestisse­ment. (Question du 15 mars 1923).

Réponse. — Réponse négative l’in­demnité de dommages de guerre ne pou­vant être employée qu’à une opération de reconstitution.

M. Léon Roland, sénateur, demande à M. le Ministre, des Régions libérées si, une ferme ayant été reconstituée p a r­tiellement p ar un prem ier sinistré, un second ferm ier peut faire, sur cette même ferme, un rem ploi complet de ses dommages, ou bien sim plem ent complé­ter le rem ploi commencé. (Question du 15 mars 1923).

Réponse — Le second ferm ier, p re­neur d’une exploitation agricole p ar­tiellement reconstituée par un prem ier ferm ier peut affecter la totalité des in­est titulaire à des opérations régulièresd e r e m p lo i im m o b i l i e r ou d e r e c o n s t i t u ­t io n m o b i l i è r e c o m p lé ta n t c e l le s e n t r e ­p r i s e s p a r le p r e m i e r f e r m ie r , s i la fe rm e

reprise est située dans le périm ètre légal.Les opérations de rem ploi im m obilier

et de reconstitution mobilière effectuées par le prem ier ferm ier ne sauraient en aucun cas, être admises comtne des in ­demnités du second ferm ier.

M. Léon Roland, sénateur, demande à M. le Ministre des Régions libérées si une ferme sans dommages reconstituée dans l’état d ’avant-guerre, les amélio­rations dans l’outillage, le cheptel, etc., peuvent constituer des justifications de rem ploi au mêjne titre que des am éliora­tions dans les bâtim ents, des construc­tions de maisons ouvrières, etc., ces amé­liorations étant faites p a r un sinistré avec ses dommages propres.

Réponse. — Il s’agit là d ’une ques­tion de fait qui ne saurait être résolue que d ’après les circonstances particu ­lières de l’espèce envisagée.

lies Courses de CompiègneLa réunion du Lundi de la Pentecôte

Cette date du 21 mai a été on ne peut mieux choisie, elle coïncide avec un jour consacré aux villégiatures et elle prolonge les fêtes du Muguet, célébrées à Compiègne le 20 mai.

Le program m e sportif répondra plei n o u en t à l’attente de tous les am ateurs ; il com prendra, pour les courses d ’obs­tacles, les p rix de Gironde, du Com­mandant Rossut, de Pierrefonds et d ’Of fénw nt. Dans chaque course, les enga­gements sont des plus nombreux et nous perm ettent d’espérer un champ considé­rable et des épreuves disputées p a r beau­coup de partants.

Les gracieuses reines du Muguet et leurs - demoiselles de compagnie seront reçues p ar la Société des Courses de Compiègne, dont le pesage s’anim era par un concours original de modes et de to i­lettes.

Des trains spéciaux, des billets à jfrix réduits, toutes les facilités de transport sont prévus pour cette journée et aide­ront les nombreux spectateurs à se ren­dre, en toutes facilités, jusqu’à l’hippo- dromme du Putois.

ne m atin, les touristes pourront vtsi-t é r loi P i t l o l o o i i i 1 ---- ----------- z c —lemonf, de faire une intéressante prom e nade au carrefour de l’Armistice.

A travers SentisConcours Agricole

Les personnes- disposant de cham bres ou d’appartem ents meublés et désireuses de les louer à l’occasion du Concours Agricole de Replis, sont priées de fournir tous renseignem ents et prix, soit par let­tre. soit verbalement, au siège social du Syndicat d’initiative, 1, Avenue du Md- réehal-Foch.

A V I SA l’occasion des fêtes de la Pentecôte,

M, le Préfet de l’Oise autorise les débits de boissons et autres lieux publies à res­ter ouverts le 20 mai 1923 jusqu’à 2 heu­res du m atin Çt le lendem ain jusqu’à une heure.

Le Centenaire des ArchersC’est lundi prochain, que sera célébré

d a n s notre ville le centenaire d e la G16 d ’A rc d u M o n ta u b a n .

Souhaitons que l’hôte désiré, le plus ancien de tous les archers, le blond Phébus, dieu à l’arc d’argent ne soit pas trop avare de scs tra its en cette journée centenaire, où ils seront les bienvenus.

A Beauvais et à Compiègne, les récen­tes fêtes organisées à l’occasion du Bouquet Provincial ont été très réus­sies, grâce à la chaleureuse réception des habitants.

A Sentis, il en sera de même, les sen- lisiens voudront faire honneur aux centaines d’arc hcr s qui seront nos hôtes lundi et qui, aux accents des tam bours et clairons de nos Sapeurs-Pompiers, de la Musique m unicipale défileront à travers les rues de la Ville, accompa­gnés des rois, des em pereurs, des conné­tables, des autorités civiles et religieuses et <lu délicieux cortège des jeunes filles portant le Bouquet prinvipial do 1912.

Habitants, sur le passage duquel pas­sera le défilé, décorez et pavoisez vos demeures. A 10 heures, le cortège partira de la porte Saint-Rieul et traversera les rues de Villevert, du Chàtci, la place Henri IV, la rue aux Fromages, la rue de la Poulaillerie la place Lanavit, rue de Beauvais, place H enri IV, rue de l’Apport- au-Pain, place de la Cathédrale où aura lieu en plein air la traditionnelle messe de Saint-S'ébastien.

Un banquet sera servi à m idi et demie, à l’hôtel du Nord.

L’après-midi, se dérouleront les concours de tir à l’arc sur cibles anglai­ses, au vélodrome, lesquels seront suivis de la distribution des récompenses.

Souscription pour le Centenaire de la Compagnie d’Arc

du MontaubanMme la duchesse de Chartres, 5Q fr.

MM. F autrat fils, 30 ; Çugnière, 20 ; De limoges, 10 ; Mme la comtesse Doria, 10 MM. Sommaire, 5 ; Sénéchal, 5 ; Leno ble, 10 ; Delvienn'e, 10 ; Hottin, 5 ; Le- fèvre, 5.

Contributions indirectesAllumettes

Suivant décret applicable à p artir du 15 mai 1923, le p rix des allumettes tisons, série 100, est élevé a 0 fr. 25 la boîte et le p rix des allumettes en cire, série 26 est abaissé à 0 fr. 15 la boite.

Union Nationale des CombattantsSection de Senlis

Réunion le samedi 19 mai, à 20 heu­res 30, Salle d’H orticulture.

1. — Compte rendu financier et moral.2. — Inauguration du Monument aux

Morts (Organisation de la Cérémonie).3. — Renouvellement p a r tiers du

Conseil d’A dm inistration.4. — P a ie m e n t d e s c o t i s a t io n s d e la

S o c ié té d e S e c o u r s M u tu e ls .

Chambre des NotairesRéunis en Assemblée générale, jeudi

dernier, les notaires de l’arrondissem ent de Senlis ont composé leur cham bre de discipline, ainsi qu’il suit :

Président : M. Ferry , notaire à Béthisy- Saint-Pierre.

Spndiç : M. Pillebout, notaire à Crépv- en-l'alois.

Rapporteur : M. Tisserant, notaire à -Cbamldy.

Secrétaire : M. Louât, notaire- à Sen-' lis.

Trésorier : M. Mellottée, notaire à Mella.

Membres : MM. Sourdel, notaire à Pont- Sainte-Maxence, et Barbier, notaire à Creil.

La Fête Nationale de Jeanne d’ArcLa fête nationale de Jeanne d’Arc, bien

que contrariée p a r le m auvais temps, a donne lieu dans toute la F rance à de grandioses m anifestations a l’exception de quelques localités où les m unicipalités communistes ont fait ce qu’elles faisaient pour la fête du 14 juillet : l’abstention.

Fete nationale ont décrété les Cham­bres, et ipour la troisièm e fois, le gou­vernem ent de la République a commémo re cette fête de l’héroïne française.

A Paris, Je cortège m aintenant entix dans les m œ urs et réglementé dans une bejle union sacrée, a été, comme toujours splendide. Le gouvernement avait pré a lublement fait son hommage officiel à la statue de la place des Pyram ides, Le cardinal Dubois assistait du porche Saint-Augustin au départ d u défilé, place Saint-Augustin.

A Seillis, les édifices départem entaux' eL niimicipniix Jivîiirnj et/» dôoorÀc dU-« peaux tricolores. Un grand nom bre de maisons particulières avaient arboré les couleurs de Jeanne d’Arc se m ariant fort bien aux couleurs bleu, blanc et rouge.

A - heures, place de la Gare, M. le colo­nel d ’Epenoux, a passé en revue le 5° Régiment de chasseurs, en présence de MM. Escavy, m aire, Demoinet et Ga- zeau adjoints, un certain nombre de Conseillers m unicipaux, le capitaine de Gendarmerie Coine, MM. Delaporte, juge de Paix, Camus, secrétaire de la Sous- Préfecture, Brille, d irecteur de l’école communale des garçons, etc. etc.

La revue term inée, notre régim ent a défilé aux accents de la brillante fanfare de trom pettes si habilem ent dirigée par le chef Lefèyrç, puis notre excellente musique m unicipale sous la baguette du chef émérite, M. Mouche, a attaqué La Marseillaise, écoutée tête nue et re li­gieusement p ar le public. Puis aux sons des tam bours et clairons de la compa gnie des Sapeurs-Pom piers menés par M. Hpnri Hazard, le cortège a quitté la place de la gare pour ren tre r en ville.

A 10 heures, un service religieux a été célébré en la cathédrale, qui, pour la cir constance avait reçu une décoration spé­ciale, partout des trophées de drapeaux tricolores et de drapeaux aux couleurs de la pucelle de Domrémy.

Aux prem iers rangs de l’assistance nous avons rem arqué MM. Louis Escavy maire, Demoinet et Gazcau, adjoints

Sommaire, Turquet, Fautrat, Langlois Julien, Maquet, conseillers m unicipaux, MM. le Colonel d ’Epenoux, com m andant le 5" chasseurs et plusieurs officiers et fonctionnaires.

Le collège Saint-Vincent avait pris place dans le choeur et M. le chanoine Conçn, supérieur, était assisté de M.

l’abbé Bresson, préfet des études et de professeurs.

Pendant la g rand’messe, la chorale de l’Institution a fait entendre un beau p ro ­gramme de chants religieux. M. Jacques Tinel tenait le grand orgue.

A l’évangile, M. l’abbé Héduin, vicair^, a, au nom de Mgr Dourlent, rem ercié les autorités civiles et m ilitaires pour leur présence à cette cérém onie et exprim é sa gratitude au collège Saint-Vincent qui avait bien voulu rehausser par ses chants la beauté de cette messe.

C’est aux accents de la cantate à l’étendard, que s ’est term inée la messe.

Le soir à 8 heurts, une foule nom breu­se se trouvait réunie de nouveau à la cathédrale. Mgr Dourlent avec cette pa­role qui vient du cœ ur et qui toujours y va profondém ent, a prononcé un très in ­téressant panégynique de l’héroïne fran ­çaise.

Un salut solennel au cours duquel un groupe de dames et de jeunes fdles de la ville se sont fait entendre a clôturé là fête de la vierge de Lorraine.

La Sous-Préfecture, le Tribunal, le Presbytère et quelques maisons particu ­lières ont été illuminées.

L e m a t in , u n e d i s t r ib u t io n d e s e c o u r s a v a i t e n l ie u p a r le s s o in s d e la M u n ic i­p a l i t é e t d u b u r e a u d e b ie n f a is a n c e .

Senlis, en cette journée du 13 mai, a commémoré les hautes et traditionnelles vertus de notre pays, sous l’égide d ’une des figures les plus lumineuses que l’h is­toire ait connues.

NécrologieM. Gaston Loir, avoué près le tribunal

ixil et Mme Loir, viennent d’être dou­loureusement éprouvés p ar la mort de leur grand’mère, Mme veuve Jean-Hip- polytç Fortin , née Bansse, décédée en son domicile, à Précy-sur-Oise, à l ’âge de 88 ans."

Nous prions M. et Mme Loir, de bien vouloir agréer l’expression de nos plus sincères condoléances.

Institution Saint-VincentPète des Anciens du 10 Mai

La fête a été particulièrem ent brillan­te et nombreuse. Plus de cent soixante anciens avaient répondu à i ’appel de M. le Supérieur de Saint-Vincent.

La messe solennelle de 10 heures 3®> pour le repos des anciens maîtres elèves défunts, fut célébrée par M. l ’a b b é Dautzemberg, ancien élève lui-même et M. le Chiinoine Conen lit l’appel (les morts pour la France' après l’évangile. M, l’abbé Via'llon fit entendre sa belle v o jx à l’offertoire, dans un Cantate superbe du légendaire M. Tinel qui tenait les or­gues. Le puissant unisson des élèves avec lequel alternait la chorale, dans l’inter­prétation du ch an t grégorien, donnait à la cérémonie une -ampleur et une m a je s té dont nous félicitons beaucoup les maîtres de chœ ur, je, veux dire M. l’abbé Durand et M. l’abbé Plé. .y ,

La messe term inée, le flot d e s actuels et anciens, s’en fut à la s i i t e de drapeau tricolore et de la croix, (hanter un De Profundïs] au -monument funéraire des cloîtres. Puis, ce fut la c-lcche du banquet qui tinta, annonçant que M. l’abbé Bresson avait fijji d ’harnmniser les âges, pour les placements à table.

Vraie table de famille due cette table du 10 mai, avec son confortable et abon­dant menu qui fait honneur à M. l’abbé Tugdual, économe de Saint-Vincent, avec sa cam araderie et sa gaîté.

M. Mellottée Robert, élève de Philo­sophie, ouvre la série des toasts, et com­mente fort délicatement aux anciens, les deux vers du poète canadien.

« De la vieille moisson, sort la mpis- son prochaine,

« La tâche des anciens, à ta tâche s’en chaîne. »

M. Hottot, président de l’Association, dans une spirituelle çausprie, évoque en­suite aü milieu des applaudissements les souvenirs ‘ d’antan qui émergent des ombres du passé : échasses, simili foot-baU, chasses à l’écureuil... etc... Monsieur le Supérieur parle, pour finir, de la royale fondatrice Anne, de Rus-j sie qui tout à l’heure, em pruntait la grâcof et les seize printem ps du cam arade Em manuel de France, va p rendre la têt; d’un joyeux défilé sous les cloîtres, a accords de la fanfare municipale Senlis. Si la bonne Reine surgissait da ces agapes, dit il en substance, quelle serait pas sa surprise de trouver ce pè m êk de tops les âges, et d ’entem kuee oM 11 'Y ? 'an’tl'ij’Oj-s «;S?A-1Pff0J ^ r f-n?r avàii installé le silence et la paix de sts moi­nes. Sa surprise deviendrait pourtant de la joie; quand elle apprendrait le pieux symbolisme d e ces agapes de la frater­nité, du souvenir et de la reconnaissan­ce et quand elle s’apercevrait qu’pn son vieux moutier, c’est toujours comme de son temps :. « Dieu, France, et Saint- Vincent ».

M. le Chanoine Conen lève son verre à l’immense et magnifique famille spiri­tuelle de Saint-Vincent qui se donne la main, à travers les âges, dans la com­munauté (l’un même amour et d’une mê­me foi patriotique et religieuse.

Les applaudissem ents terminés, c’est le cloître qui retentit des accords de l'a fanfare, c’est Anne de Russie en robe de brocart et eh long manteau de drap d’or, qui s’avance au milieu de la jeunesse qui lui fait fête e t couronne.

Le cortège se déroule à travers le col­lège, pour venir sur le préau des grands où commence une fête des jeux.

Nos rem erciem ents aux six commissai­res de la fête qui l’ont si bien organisée : je veux dire MM. Débail Jean, Lefèvre Henri, Floquet Robert, Gibert André. Maugin André et Violette Georges. Les assauts d’escrime qui la term inèrent sont à l’éloge du m aître Graviche, du capi­taine Margraff et de M. Billard Roger qui p rêtèren t leur aimable concours aux jeu­nes -escrimeurs de Saint-Vincent. En v o v a n t M - le S u p é r i e u r d is t r ib u e r des flots de rubans aux vainqueurs, p i .- .-'Elspectateur s’est souvenu de la dernière fete des jeux qui eut lieu dans la prai­rie de Mme la Baronne de Forest, à la Chaussée de Pontpoint. C’était en 1913- Les rubans sont revenus, la fête revien dra-t-elle ? Je veux l’espérer.

Quoiqu’il en soit, vive le vieux et cher collège qui sait si bien grouper autour de lui, les générations successives de ses nom breux enfants, dans le dédain de tout ce qui divise, et l’am our de tout cc qui unit.

Le vieil habituéP. S. — J ’allais commettre un oubli,

voire même une ingratitude, en ne di­sant pas un merci spécial à la fanfare m unicipale. Elle reprend ses nobles et belles traditions, elle peut marcher sans crainte à la suite de son antique ban­nière toute constellée de lauriers et de médailles.

Q R B I LLa Soirée de « La Muse »Le poète a dit ; L’ennui naquit un jour

de l’uniform ité ». On peut avouer que le cas n ’est pas applicable à la diversité du program m e qu’a tenu à m ettre sur pied le bureau de la société littéraire et a r­tistique La Muse pour sa représentation de la semaine dernière.

Un très amusant lever de rideau Pen­dant lç bal, a fait app laud ir MJJes Lucie Demeoheleer et Gilberte Jabin.

Le Luthier de Crémone, là belle co­médie en vers du poète François Coppée a été parfaitem ent joué p ar une excel­lente troupe d ’acteurs, Mlle Jabin et MM. P ierre Gabanelle, Maurice Tasso et An­dré Minart. La distribution des rôles de cette pièce avait été faite avec beaucoup de soins et les bravos chaleureux des Spectateurs ont prouvé aux interprètes combien ils avaient été goûtés.

Un scketch-réaliste du dévoué p ré­sident de « La Muse » M. Félix Louât « Purotins » a été rendu avec beaucoup de naturel p a r Mademoiselle1 Suzan Saintprivé et M. Georges François.

« Manu Militari », la célèbre comédie vaudeville de Paul Gavault a été enlevée avec up brio rem arquable. M. Marcel Mesland comme toujouis a incarné son rôle avec un naturel et une sûreté qui rendent son jeu fort plaisant, M. G. Ba­bille a été un brigadier de gendarm erie très réussi, M. Cornu, un doux, trop doux magistrat, le jeune Gilbert Vincent un excellent Baptiste, Mlle Demeçheleer toujours si délicieuse sur la scène a joué avec une grâce charm ante. Mlle Saintprivé a été digne de sa compagne et l’assistance a constaté ses surprenants progrès.

M. Georges François a obtenu un succès encore supérieur aux précédents et M. André Minart dans ses vers de Victor Hugo a été im pressionnant.

Mlle Demeçheleer qui ne erain t pas les difficultés a chanté avec une sûreté extraordinaire de très jolies rom ances et Mlle Saintprivé qui, elle aussi possède une belle voix, s’est fait également ap­plaudir. Mais pourquoi, Mademoiselle, vous dérobez-vous si vite aux applau­dissements des spectateurs ?

M. Robert Delvienne. n o t r e P n l i n sen- Itsien a eu un très grand succès dans son répertoire. Il a réussi a dérider et faire rire les figures les plus graves de l’assistance.

Une fois de plus, M. Paul Tinel conti­nuant le trad itionnel dévouement aux sociétés locales, a tenu le piano avec talent.

MM. Vanet et Desevedary qui avaient eu la charge du grimage, surent s’en acquitter dans la perfection.

Pour nous résum er, il nous suffira d nous faire l’écho des appréciations échangées p a r les spectateurs satisfaits Charmante soirée, très réussie ! « quand la prochaine ?

Ainsi, M. le Président de la Muse, vous voilà averti, pensez aux soirées d ’hiver 1923-1924. L.

Institut National AgronomiqueAu cours de son assemblée générale

annuelle, l’association des Anciens Elè­ves de l’Institut national agronomique qui, depuis sa fondation a formé 2.767 ingénieurs agronomes a procédé à l’élec­tion des membres du bureau. M. Van- troys, inspecteur des eaux et forêts, a été nommé prem ier vice-président.

4 5 e Fête Fédérale Nationale de Gymnastique à R ouêi^

La Section de Gymnastes du Réveil de Senlis p rend ra p a rt dim anche et lundi de Pentecôte aux concours de Gymnas­tique, d ’exercices spéciaux et de tir q u i auront lieu à Rouen les 20 et 21 mai cou­rant.

Quatre cents Sociétés prennent part à cette m anifestation annuelle qui rassem­blera plus de dix mille gymnastes qui exécuteront les mouvements d’ensemble devant M. le P résident du Conseil Poirj- caré, assisté du Ministre de la Guerre et de MM. G. Vidal et H. Patté, de l’éduca­tion physique.

La Société partira de Senlis, samedi 19 à m idi 19, pour prendre à la gare Saint- Lazare un tra in spécial à 15 heures.

Arrivée à Rouen à 18 heures.La Société prend logement et nourri­

ture au n° 25, rue Jean Rondeau.Souhaitons à nos gymnastes bien en­

traînés par leur dévoué directeur M. Grimbert, un beau résultat qui les ré­compensera de leur travail assidu.

+ —Théâtre Municipal Cinéma

Direction : L. CLARA

Fête de la Pentecôte -« Deux Grands Programmes »-

(Les derniers de la saison)SAMEDI 19 MAI, Soirée à 8 heures 30

DIMANCHE 20, Matinée à 2 h. 30 Soirée à 8 heures 30

— « L E V I E U X N I DO U

Le Cœur d’une Maman Drame sentim ental en cinq parties

LE FILS DU FLIBUSTIER 12* et dern ier épisode

CASOAR, victim e de son Propri0 Comique en deux actes

Petits Singes, (Documentaire). LUNDI 21 MAI, Soirée à 8 heures 30

B O U R G A la Danseuse Indoue dans

Danseuse d ’Orient Cinèdrame en 4 parties

Dédé en voyage de noces Comique en deux actes

DIOGENE HOMME TONNEAU Casablanca, (Voyage).

Association Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole publique

des Garçons de Senlis(S. A. G. 3650)

Les séances de tir de dim anche der nier ont été très suivies.

Le m atin, 26 Sociétaires ont pris part au tir au -fusil Lébel, Stand du Montau ban.

L 'après-m idi, 23 Sociétaires ont pris part au tir à la carabine.

De réels progrès' ont été constatés, noIWUJMICUI clic» les Jeunes.Cette association qui compte actuel p

nient 113 membres actifs, prend tous les jours un nouvel essor, grâce au dévoue­ment de son Président, M. Brille et des membres du bureau.

De nouveaux projets sont à l’étude.

Nos Concitoyens en BelgiqueNous apprenons avec plai;sir que notre

concitoyen, M. R. Louismet, de La Cha- pello-en-Serval, élève de l’Institut Supé­rieur de Peinture Van der Kelen, de Bruxelles, a obtenu le diplôme de capa­cité et la médaille d ’or avec distinction.

Nos sincères félicitations au jeune lauréat.

EXPO SITION INTERNATIONALEdes A rts Décoratifs et In d u strie ls M odernes

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Les t ir a g e s e t le (.aiem eni. .les L o ts a u ro n t l ie u au CRÉDIT FO NCIER DE FR AN CE.

Bousorlptlon ouverte dèB le 16 Mat 1923j u s q u a c o n cu rren ce des B ons d iepon ib les.

O n p e u t s o u s c r i r e par C orrespondance.

Etat civil da Sentisdu n au 18 Mai 1923

Naissance15. Mireille-Jeanne-Bienaimée Néel, Vieux

Chemin de Meaux.

Publications de mariages11. M. Charlçs-A lbert Baptiste, employé

au Chemin de fer du Nord, dem eurant à Senlis, rue des Cordeliers, 3, et Mlle Alice Moilier, femme de chambre, dem euran t à Senlis, rue du Châtel , 22.

11. M. Louis-Léon-Lucien Guyot, boucher, demeurant à Barbery , et Mlle Marcelle- Hélène-Jeanne Chambellant, couturière, de­meurant à Senlis, rue du Chancelier-Gué- rin , 4.

12. M. Nazareno Mastrangelo, géomètre, demeurant à Senlis, place H enri- IV , et Mlle Suzanne-Alice Parm entier, sans profession, demeurant à Senlis, rue de la République, 2.

Décès15. M. A r th u r Edouard Mignot, maçon,

39 ans, rue du F au b o u rg -S a in t-M ar t in , 1.17. Nicolas-Armand Fréry , rentier, 75 ans,

impasse du Tour-de-Ville .

Dimanche 2 0 Mai de la Halle.

Pharmacie ouverteM. Morcrette, place

L u n d i 3 1H e n r i - I V .

Mai M . Lesage, place

« Po pas fa ire 11. »— Nous lisons dans « La içto ire », fie M. ' G us tave Hervé ;

C hacun sait que le c itoyen J u l e s Uhry orgueii le » de Creil, n ’e s t pas beau ; U

es t m êm e f r a n c h e m e n t viiain, b ien ’ q u ’il n 'e n soit pas p lus fier. E t sa peu g rac ieu se physionom ie lui va lu t , jad is , rappel le « La Pa ro le Libre », d ans le M assif Centra l , un éch èc é lec to ra l rem arq u ab le .

Au co u rs d ’une réu n io n dans un vi llage de l ’A uvergne, Ju le s Uhry, cand ida t soc ia­lis te , pé ro ra i t , ayan t a u to u r de lui le c itoyen A lexandre V arenne e t d ’a u t r e s amis.

; Uui e s t n o t r e candidat ? dem anda, à voix hau te , à son voisin, un b rav e paysan. Saqs d ou te e s t - ç e cet im por tan t , là -bas , à belle ba rb e noire ?

E t le v isage de l ’é le c te u r b ri l la i t de s a ­tis fac t ion en m o n tra n t le c itoyen A lexandre varenne...

— .Viin..— E s t -ce c e t a u t r e à ba rb e b londe ? de ­

m an d a l ’A u v e rg n a t u n peu déçu.— N on, p a s . c e lu i - l à .— Ce n ’es t pas to u t de m êm e ce pe t i t

bonhom m e à tê te de singe ? dit- il , enfin, to u t ren fro g n é , en ind iquan t Ju le s Uhry.

— C’es t çelu i - là m êm e, ré p o n d i t l ’obli­ge an t voisin.

Alors, Je bon paysan, d ’u n g e s te p é rem p - toire, é ca r ta n t tou t devant lui :

— Po pas fa iré I s é c r ia - t - i l . (Il ne p eu t pas f a i r e ) .

Ju le s U h ry f u t b a t tu . Les é le c te u r s de l ’Oisg, m oips souc ieux de la b e a u té ph y s i­que que les A uve rgna ts , l’on t recueill i .

Des g o û ts et des cou leurs . . .Las bons o u v rie rs . — Le 24 avril d e r ­

nier, a eu lieu, à l ’us ine Rivière, la remisede la m édaillé dès t r e n te ans de se rv ices à MM. E u g èn e N eu t re , S e u ro t e t E tienne Bos- sut.

M. C onstan t P lu y m , su je t belge , a re çu le m êm e jo u r , la médaille de la C ham bre Syn­dicale de la Quincaillerie ,

C ’est Mme Rivière qui p ro céd a e l le -m êm e à la d is t r ibu t ion des ré co m p en ses , p lus h au t ind iquées, e t aux q u e l les elle jo ign i t une g r a ­tification.

En m êm e tem ps, Mme Rivière a d re s s a tous ses com plim en ts aux bénéficia ires des dis-* t inctions, q u ’ils on t si b ien m ér i té e t qui son t la ju s t e r é co m p en se de leu r s bons s e r ­vices.

On no u s éor it : S im ple Q uestion . — R é ­cem m en t u n e r éu n io n à laquelle é ta ien t co n ­viés se u le m e n t les loca ta ires , a eu l ieu dans no tre ville. Au co u rs de c'elle-ci, les c itoyens M ours e t Dormoy, d é p u té s , on t p r is la p a ­role.

Un tro is ièm e o ra te u r a vou lu auss i sc fa ire e n ten d re . Cet o ra te u r é ta i t M. le Ju g e de i-aix du can ton de Creil.CA<» cgh li>xt o, pour xxiiucsioxi do COUallier les d ifférents ex is tan ts en tre proprié I,aires et loealairos, a co m m en té les nom b re u se s lois s u r les loyers et dans u n lan gage t rès app laudi a u cu n p ropr ié ta i re n ’é ta i t p r é se n t — a déc laré q u ’a u cu n e ex ­pu lsion n ’a u ra i t lieu e t q u ’il a cco rd e ra i t tous les délais dem andés .

E s t - c e v ra im en t là le rô le du m a g is t ra t cantonal de se p ré ju g e r ainsi en réu n io n p u ­blique ?

Nous ne pensons pas que ses co llègues de l ’a r ro n d is sem e n t de Senlis se so ient pe rm is de c o m m e n te r les lois su r les loyers ou t e l ­les a u t r e s en réu n io n publ ique 7

P e u t - ê t r e M. le Garde des Sceaux a - t - i l donné des in s t ru c t io n s p a r t icu l iè re s p o u r le can ton de Creil i

Un L ocata ire * e t P ro p r ié ta i re en m êm e tem ps.

A cciden t. — D im anche d e rn ie r 13 couran t , peu ap rè s le d é p a r t du tra in de 17 h e u re s 27, de la g a re de Creil, le chau ffeu r R émy de la Compagnie dü Nord, r e m a rq u a i t u n indi­v idu qui t r av e rsa i t les voies à environ 400 m è t re s de la gare.

Cet individu tombait, se re leva i t fa isait q u e lq u e s pas e t tombait encore . L ’a t t i tu d e de cet individu lui p a ra is s an t é t ra n g e il se d ir igea v e rs lui e t le re jo ign i t au m o m e n t qu ap rè s avoir fait ainsi environ 150 m., il v e ­na it de to m b e r une de rn iè re fois p o u r no p lus se re lever . Il r e m a rq u a a lo rs q u ’il é ta i t c o u v er t de sang e t avait p e rd u connaissance. T ra n s p o r té à l ' infirmerie de la ga re , celu i-c i r e ç u t les p re m ie rs soins du d o c te u r Debray, lequel co n s ta ta q u ’il p o r ta i t à la tête une b le s su re de 0 m. 75 de lo n g u eu r , mais non m o rte l le e t o rd o n n a son t r a n s p o r t à l ’hôpita l de Creil.

De l ’e n q u ê te faite p a r la g en d arm er ie , il r é su l te que la victime de ce t acc id en t nom -w " rTVï 11 ; O " T . Olx r, 4 , 6Ï ev ■*’ "3 <» «olffour ol ituM. Quéron, a N o g c n t - su r -O ise , avai t pris place dans le tra in de 17 h e u re s 27, p o u r P a ­ris d ’où il devait se d i r ige r ensu i te s u r le camp de Ghâlons p o u r re jo in d re le 551® rég im en t de ch a rs de com ba t où il é ta i t a f ­fec té e t q u ’ay an t aperçu dans l e , w a g o n voisin de celui dans leque l il se trouvait, un cam arade , il avait vou lu re jo in d re ce d e r ­nier. m ais q u ’en a r r iv a n t s u r le m arch ep ied du wagon , il avait p e rd u l ’équ il ib re e t é ta i t tombé su r la voie.

Il fê ta i t son d é p a rt. — Un je u n e c h a r p e n ­tier en f e r de Greii, le n om m é A ndouard Henri, né le !«' m a r s 1903, qui devait se re n d re à Beauvais comm e jeu n e so lda t a p ­pelé do la c lasse 23, fê ta son d é p a r t le 10 mai avec q u e lq u e s cam arades . Dans la soirée troub lé sans d ou te p a r les n o m b reu x v e r re s abso rbés , il en tre au café Lavogez ru e J u i e s - Ju i l le t y cause du scandale . Il s o r t un in s tan t de ce café en tre dans u n a u tre , y p re n d un siphon e t r e to u rn é chez Lavogez où il b r ise ve r re s , b ou te i l le s e t v i t re s e t pu is s ’en va. Les a g e n t s p ré v en u s l ’a p p réh e n d en t , A n­d o u a rd leu r oppose tou te la r é s i s tan ce dont 11 est capable, les o u t rag e e t l eu r fa it v io­lence. 11 a été condu it à Benlis d ev an t M. le P r o c u r e u r de la R épublique .

O b je ts tro u v és . •— Un parap lu ie peu u s a ­gé, un fo r t ch ap eau éc ro u de vo i tu re , u n e b louse b leue d ’o uvr ier n°58, une p e ti te ch ien ­ne q u e u e cour te , poils m arrons , p a t te s b lan ­ches, tâche b lanche su r le cou, milieu de la

* 4 h janche, un pigeon v o y ag eu r be lge b le s ­se à 1 aile droi te , u n p e t i t médaillon.

O b je ts p e rd u s . — Une p h o tograph ie m oyenne, un sac à m ain en étoffe noire, un po r te feu il le noir, un p e r ro q u e t v e r t assez g ros , coco.

EVOGEIVT-.SU R-OISEC’e s t tro p vrai ! ! — En effet, c ’es t le 3

juin , en m at inée et so irée q u e le Groupe L yrique d o n n e ra ces deux g ra n d ga las de c lô tu re .

Aussi, p e u t -o n dire de su i te que ces deux re p ré se n ta t io n s a r t i s t iq u es n ’a u r o n t jamais connu de p récéden t , car c ’e s t un vé r itab le p ro g ram m e sensa t ionne l que le Groupe L y ­rique a mis s u r pied.

Au p ro g ram m e : In te rm èd e s de m usique c lass ique e t m oderne , sous la d i rec tion du maître_ O. Rodde, une su p e rb e pa r tie de co n ­c e r t où l ’on re t ro u v e ra les m ei l leu rs a r t i s te s nogenta is . En ce qui concerne la p a r t ie t h é â ­t ra le , n o u s pouvons d ’oros e t d é jà en a c ­c u se r le succès.

Nous en rep a r le ro n s eu tem ps u t ;]e. A rres ta t ion . — Le nom m é G alan t Albert,

a é té a r rê té giar la g e n d arm er ie en v e r tu d ’une c o n tra in te par corps et r e lâch é ensu i te ap rès p a iem en t de la som m e qu 'i l devait à l’E ta t . <

P la in ta . — La jeu n e Langlois P ie r r e t t e , âgée de 15 ans, d e m e u ra n t ru e Car no t e t t r a ­vail lant à la fa b r iq u e , de poupées , a po r té pla in te p o u r vol d ’üne som m e de 7Q f rancs , c o m m is à son p ré ju d ice dans l ’a te l ie r où elle e s t employée, q u e lq u e s in s tan ts ap rè s avoir touché sa paie . L ’a u te u r de ce vol e s t r e s té j u s q u ’a lors inconnu.

C iném a. — P r o g r a m m e d u 19 mai. —« P a f h é - jo ù r n a l », a c tu a l i té s du monde

entier.« La T are d o u lo u reu se », com édie s e n t i ­

m en ta le en 4 parties .« Vidocq t , sixième épisode, « Dans la

g u eu le du L oup ».« L 'hom m e inusab le », cé lèbre comédie de

T r is ta n Bernard , avec le fam eu x P la n c h e t( A r m a n d B e r n a r d ) .

« Bonsoir nos g ens ». re t ra i te

C R E D IT F O N C IE R D E F R A N C E

prêts j7n?Qrtisscrb/esAvec faculté de rem boursem ent par anticipation

Aux Propriétaires — Communes — Établissem ents publics

Pour renseignements s’adresser à M. GEFFRIER, Directeur départemental à Beauvais, 3, rue Jean-Vast (de préférence les mercredis ou samedis) où à SENLIS, 1, avenue du Maréchal Foch (9* et 4’ mardi* de chaque mois). , iig

N o û v e l l e sPE$

C o r ç r r ç û o e sCHAMANT

Mariage de Mlle T roncin avec M. B apst _Samedi d e rn ie r a é té cé léb ré en l ’église de Chaînant, t rop p e t i te p our la c irconstance , le m ar iage de Mile Renée-.Marie ' T roncin la ch a rm an te fille de M. André Troncin , le d é - w u é j m i r e - d e i a ncmimune eLfiaaseilki:. d 'a r ­ro n d issem en t et de Mme Troncin ,. née Le- fèvre, avec M.. J a c q u e s Bapst , so u s - l ie û te - han t au 35* rég im en t d ’ar t i l le r ie en ga rn iso n à Vannes , ., Bien a v a n t Jp cérém onie , n o m b reu ses é ta ien t les p e rso n n es qui ava ien t Tenu, par leu r p résence , à m o n tr e r to u te s les sympa.-.thies q u ’en c e t te h e u re u se c ircons tance a c ­com pagnaien t les j e u n e s époux e t à leu r a p ­p o r te r l ’express ion la p lu s s incère île l e u r s vœux de b o n h e u r e t de p rospé r i té .

A l’en tré e dans l ’église, le c o r tèg e é ta i t ainsi com posé : M. André T ro n c in et Mlle Troncin , tou te ray o n n an te dans sa é légan te toilette , le so u s - l i e u te n a n t e t Mme Bernier, le généra l B apst e t Mme André T roncin , XL Edm ond B apst et M me C. J . L efèvre , l ieu ­ten an t -co lo n e l P e ig n ie r e t Mme H éb ra r t t de Villeneuve, M. Ju l ien B apst e t Mme Dupont, M. H u b e rso n e t Mme M assu, co m m an d an t M assu et M me S chacher .

Le serv ice d ’h o n n e u r é ta i t fait par un g ro u p e c h a rm a n t com posé de M. Je a û Bapst et Mlle H uberson , M. J a c q u e s T roncin et Mlle Gardissal, le v icom te de Chabot el Mlle Schacher , M. J a c q u e s . M assu et Mlle Bapst.

De rav is sa n ts pe t i ts pages suivaient les m ar iés : MM. Guil laum e T ro n c in ?i Henri Bapst.

P e n d a n t la m esse de m ariage dite par M. l’abbé B oulanger , c u ré de Chaînant, un b e au p ro g ram m e m usica l a été exécu té . La b é n é ­diction nuptia le a été donnée aux jeu n e s époux p a r M. l ’abbé de la Chapelle, s u p é ­r ie u r de l ’In s t i tu t N o tre -D am e, ru e de M a­drid, à Pa r i s , qui en te rm e s é lo q u en ts a d é ­fini les lois e t l e 'b u t du foyer ch ré t ien , s o u r ­ce de g râces , de joie e t de. b o n h eu r . En jo i ­g n a n t ses v œ u x à ceux que fo rm en t les pa ­re n ts des époux, il l eu r a souha i té que le b o n h e u r soit le p a r ta g e de leu r vie pen d an t de lon g u es années.

Les tém oins on t é té p o u r le marié, M. E dm ond Bapst, a m b a s s a d e u r de F rance , c o m m an d eu r de la Légion d ’h o n n e u r e t le l ieu tenan t-co lonel Pe ign ie r , co m m an d an t le 35" r é g im en t d ’arti l le r ie , c o m m an d eu r de la Légion d ’honneur , croix de g u e r re : p o u r la mariée , M. P ie r re H uberson , des F o rg es et Aciéries (le la m ar ine e t Mme Charles m a s ­su.

A près la cérém onie re lig ieuse , les h e u re u x m ariés M. et Mme Ja c q u e s Bapst, o n t reçu les fé lici tat ions et les v œ u x de b o n h e u r e t l eu rs p a re n t s les m ei l leu rs com plim en ts d ’une foqle n o m b reu se d ’amis venue de tous les po in ts de la rég ion et de Paris .

La cérém onie avait eu lieu la veil le à la mairie p a r le m in is tè re (le M. Ju l ien Cossin, le sym p a th iq u e ad jo in t de la com m une . M. l’Adjoint a p rononcé en c e t te c irconstance , u n e 'a l l o c u t i i n pleine de sen t im e n ts ra p p e ­lan t la b on té de la famille T roncin p our la com m une et a d re s s a n t aux j e u n e s époux les fé lic i ta t ions du Conseil m unic ipal et de la populat ion to u t entière .

Les tém oins on t été : M. L o u is - Ju l ien Bapst, capitaine (1e cavalerie en re t ra i te , o f- fieier de la Légion d ’hon n eu r , décoré de la Croix de g u e r re e t M. P ie r re R ousse l de B orest.

l in e quê te fa ite pa r Mlle Gardissal, au profit de la Caisse de l ’U. N. C., sec tion de Chaînant, a p ro d u i t la som m e de 107 f rancs .

Aux tém o ig n ag es de h au te sym path ie a d re ssé s à. M. e t Mme Bapst , et à XI. e t Mme André T roncin e t à Mme la Générale Bapst, q u ’ils n ous p e r m e t t e n t t r è s r e s p e c tu e u s e ­m en t de jo ind re les n ô t r e s les p lus sincères.

CKAMBLYC ln é -P à th é de Chambly. — Les v endred i

18 et sam edi 19 mai, à 8 h e u re s %, la di­rec t ion Barbillon p ré se n te ra au public :

Deuxièm e épisode de « Vidocq », « Les E n fan ts du Soleil ».

« Le sang d ’Allah », g ra n d ro m an d ’a v e n ­tu re s e t d ’am our.

« C ha lum eau poè te e t g a rço n d ’h ô te l », comique.

P r ix o rdinaire dos places.A l ’occasion des fû tes de la P e n tec ô te ,

h ô te l de l ’Harm onie , place du P a r t e r r e , g ra n d ba l de n u i t le 20 mai e t en m atinée le lundi 21 de 3 à 7 h e u re s , m atinée d ansan te , avec b r i l lan t o rc h e s t r e « J a z z -b a n d », (Di­rec t io n P r u t o t ) .

P ro c h a in e m e n t , le 0 ju in , salle Barbil lon, g ra n d e re v u e des to u rn ée s « Comte » au p ro g ram m e « E nglieh spocken », pièce de g ra n d succès.

P a t ro n a g e Sain te-Céoile . — Les j eu d i 10 mai, à 15 h e u re s e t sam edi 12 mai, à 20 h e u re s , les j e u n e s filles du p a tro n ag e Sain- te-Cécile , on t offert à leu rs p a ren ts , amis et b ien fa i teu rs , une. t rè s in té re s sa n te séance réc réa t iv e , au profit de l eu r caisse.

Au p ro g ram m e f igurai t u n splendide d ram e en 3 a c tes do Guy de Lannoy, « Ames d ’es - oiaèes », don t l ’act ion se d é ro u la i t à Rome sous le rég im e de Sep tim e Sévère v e rs la fin du 11° siècle ; Mlles Marie A udem er, G erm ai­ne B e rn a rd ; P a u le G auche t , Suzanne Bréan t , Lucienne B ernard , Lucienne Cornet, Adrienné M alarm e, S imone Douay, Lucie Mon lier et Marie P o r t i e r , on t su, dans les 3 tab leau x -d e co tte p ièce « Le l’éveil de l ' Im ­pé ra t r ice », « Le poison de K erm oor » e t le « P a rd o n de M agda len » qui a v ra im en t été' touchan t , fait re s so r t i r , avec les co s tu m e s appropriés , la b e a u té de ce d ram e , chaque a r t i s te a tenu comm e il convenait; le rôle a s ­signé d ’une façon parfa i te , auss i les loua­bles, efforts des j e u n e s filles on t é té c o u ­ro n n és par les b rav o s r é p é té s de l ’a s s i s t a n ­ce.

Une c h a rm an te saynè te « Cuisinière et fem m e de ch am b re », a te n u sa p a r t dans le succès d ë ’ ces deux séances , Mlles P. Gauchet , L. B e rn a rd e t L. C orne t se son t d is t in g u ées dans l eu r rôle.

Mlle L. C orne t a é té t r è s appréc iée dans son m ono logue « M adam e P ro v e rb e ».

Un joli c h œ u r final « Le Carnaval de V e­nise » e s t v e n u te rm iner , a g réa b le m en t c h a ­cune des séances r é c ré a t iv e s e t a obLenu u n très b r i l lan t succès.

N ous p ré sen to n s nos fé lic i ta t ions à Mme Breton, p ro fe s se u r de piano p o u r son dé ­v o u e m e n t à ven ir a p p ren d re e t à a cco m p a­g n e r les jeu n e s c h an te u s e s à MM. M. e t F... àmis de l ’œuvre , qui d é s i ren t c o n se rv e r l ’anonymat, pour l ’é ta b l is se m e n t des d écors si bien appropriés .

E t nos s incè re s com plim en ts aux sœ u rs du p a tro n ag e Sain to-Cécile p o u r l’o rg an isa ­tion de" ces c h a rm a n te s et t r è s g o û tée s séances réc ré a t iv e s familiales.

Accident m orte l . — Le m an œ u v re Mellé A r th u r , m arié , âgé de 2G ans, d em eu ran t , 15, ru e Raspail à B eaum ont-sur-O is .c , oc ­cupé au d éch a rg em e n t , s u r w ag o n s de rails, de 18 m è t re s à l’a te l ie r de la voie du M o u ­lin Neuf, a é té en tra îné avec la pince don t il se se rva i t par un rail fa isan t « q u a r t ie r » su r l a 'g l i s s iè re île d é ch a rg em e n t , puis to m ­ban t m a lh e u re u se m e n t ass is su r le rail qui gl issa it ‘d o n t le poids es t d ’environ 1.200 kilogs, il s 'en fu t h e u r te r le tas m anipulé e t eu t les j am b e s l i t té ra le m en t broyées.

T ra n s p o r té d ’u rg en ce selon la g rav ité de son é la t à l ’hôpita l Larihoisière, il m o u ru t des su i te s de ses b le s s u re s peu de tem ps ap rès son admission.

M. Mellé nou v e llem en t employé , au c h a n ­t ie r du M o u l in -N e u f avait dé jà acqu is l ’e s ­time de ses n o m b reu x cam arades .

Festival de M usique. — Le g ro u p e m e n t m usica l des Ate lie rs d u Chemin de fer du Nord du Moulin N eu f o rgan ise avec le c o n ­co u rs de la fan fa re de C ham pagne (D irec ­te u r M. C a m u s ) , la fan fa re de M éry (Di­r e c t e u r M. P e l i e v id a in ) , l ’Harm onie des Chem inots d ’E rm o n t (D irec teu r M. D u s a rd ) ,la Chora le de B eau in o n t - sn r -O ise (DirecteurM. C a r p e n t i e r ) , l ’U n io n M u s ic a le cle P e r s a n (D irec teu r M. D re p t in ) , la fan fa re de C h am ­bly (D irec teu r M. G om belle ) , u n g ra n d fe s - tival de M usique qui a u ra lieu le d im anche 27 mai 1923 su r le te ra in des sp o r ts du Moulin Neuf. P ro g ra m m e : R assem b lem en t des soc ié tés p a r t ic ip an te s à 13 h e u re s 30. P lace de la Gare de, C ham bly —- Défilé des Socié tés dans les ru e s de C ham bly e t de la Cité du Chemin de fer du N o rd : les co n ­ce r t s se ro n t ex éc u té s de 2 h e u re s 30 à 5 h e u re s 30, un su p e rb e m o rceau d ’ensem ble exécu té par 250 m usic iens sous la d i rec tion de M. Pa b a t t ie r a u ra lieu à 5 h e u re s 45.

E n trée au S tade : P r ix des P laces , r é ­se rvées ; 3 f r a n c s : p re m iè re s : 2 f r a n c s : pe louse : 1 f ranc . Deux b i l le ts de tombola de pa r tic ipa tion à la fê te émis par le G ro u ­pem en t M usical du M. N. d o n n e ro n t d ro i t à une en tré e su r la pelouse.

Soolété de T ir de Chambly. — C lasse ­m e n ts au 10 mai 1923. — T ir à l’arme de guerre 200 m ètres. — MM. I*1 A. La-

Page 3: LE DE L OIS - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1923-1924/bms_js_1923_05_20_MRC.pdf · elle ne nous en fera pas sortir ... Guerre ont pu survivre à leurs blessures, ... personnalifés

J

p lan te , 135 po in ts . — 2 ’ Leroy, 122. «*- 3 “ Flandin M., 121. — 4 ' Foulon, 118. -— 5 ” P a re n t , 117. — 6 ” b e la c o u r , 111. — 7 e Garpentier , 110. — 8 * Lesage, 107. — 9e M a rg u e t G., 105. — 1 0 ' Robin, 99. — 1 1 ' Danse Rob., 91. — 1 2 ' Dupas, 89. ■— 1 3 ' Roblin, 6 8 . — 14“ T is se ran t , 63. —15. C ourl i la t , 60.

II. — C o ncours à la ca rab in e , 12 m o tres, c a r to n s , 15 zones. -— MM. 1. Danse P . , 163.— 2. Garpentier , 162. — 3. Foulon, 160. -— 4. Laplan te A.; 154. —= 5. Danse H., 154.— 6 . Roblin, l . j ‘2. — 7. Delaoour, 150. -— 8 . Varé Ed., 148. — 9. F landin M., 147. — 10. Lesafe , 146. — 11. Leroy, 143. — 12. P o c h a rd , 142. — 13. P a re n t , 142. — 14. Robin, 140. — 15. M a rg u e t G., 138. —16. Dupas, 127. — 17. V afe Albert, 127. — 18. D eyers in A., 126. — 19. D evers in M., 123. — 20. Danse J. , 115. — 21. T is se ran t , i l l . —- 22. D evers in D., 1 1 0 . .— 23. L esu re P . , 95. — 24. Yiard, 42.

III — C o n co u rs J e u n e s s e A. — - MM. D C o u r t i l a t , 142 . — 2. P o C b a r d B ? - 1 3 3 . —3 . -Delaveaux, 112. --- 4. l tayqr, 105. ---- t>.y i iiigars, ÎOO. — 6 . Bail ler, 84.

IV. — C o n co u rs J e u n e sse B. — MM. 1.L ev asseu r , 120. — 2. Deîigne, 117. — 3.Danse A., 91. — 4. R oussel , 51. — 5. F o n ­taine, 47. — 6 . Duval, 42.

V. — C o ncours P is to le t . —- MM. 1. Robin, 90. — 2. L ap lan te A., 82. — 3. Carpentier , 7 1 . —, 4 . Leroy, 6 8 . — 5. Flandin M., 65.— 6 . Roblin, 55.

VI. — C onoours de Dam es. — M esdam es 1. Foulon, 154. — 2. T is se ran t , 123. — 3. Leroy, 116. — 4. C am us , 111. — :• 5. L a ­plan te A., 108.

La séance d u 21 mai 1923 es t supprim ée . Le prix de la série dans le co n co u rs J e u ­

n e sse es t abaissé à 0 f ran c 40, c a tégor ie A. à 0 f ran c 30. Série B. Une prime de 5 f rancs o f fer te , s e ra a t t r ib u é e au p lu s , b e a u car ton dans chacu n e des d eux C atégories Je u n e sse .

Le P ré s id e n t ,G. TISSERANT

CHANTILLYF ê te G ym nique. — T e n a n t à d o n n e r un

nouvel effort à l ’E duca tion physique dans la région, l ’Union Sport ive de Chantil ly « lu - s ionnée » avec la Société de G ym nastique « La R enaissan te », donna it sous les a u s ­pices de l ’Associa tion des Socié tés de Gym­nas t iq u e ue l ’Oise e t de la M unicipalité de Chanti l ly , u n e Fê te G ym nique, le d im anche 13 mai, jo u r de la F ê te Nationale de Jean n e d ’Arc, à l ’occasion d ’un challenge offert par un g é n é re u x do n a teu r , sous le. nom de C hal­lenge R u p e rt N ew ton.

P o u r l ’a t t r ib u t io n de ce t ro p h ée chaque Société devait p ré se n te r u n e Sec tion de

4 g v m n as te s de 16. à 2 0 ans.Socié tés re p ré se n té e s :La Gompiègnoise, l ’Avenir de Greil, Reveil

de Senlis , La P ro lé ta r ien n e , M onta la ire , De- fense Amblainville, Soc ié tés de Beaurnont, deLaljfnevillc, la R enaissan te de G h an D l ly ^^

A 12 h e u re s , MM. .Toly, p ré s id en t ; P a n n e - t ier , v ice -p ré s id e n t e t B ru n e t de l u . b. u , r ecev a ien t à l ’Hôtel du P a r c M. Delam otte , p ré s id en t de l ’Associa tion d ép ar tem e n ta le ainsi que les m e m b re s du Ju ry .

A 14 h e u re s 30, ap rè s u n c o u r t défile dans les p r incipales ru e s de la Ville, les g y m n as ­te s p é n è t r e n t su r la ne ti te pe louse du cham p de courses , o rgan isée en te r r a in de Fê te .

M algré la pluie les m em b res du Ju ry , MM. Lasalle, sec. H équet , Millery, Delannoy e t R oyer son t à l e u r poste , nos g y m n as te s p u r e n t accom plir toutes* les é p reu v e s im ­posées p o u r l ’a t t r ib u t io n du challenge.

T o u r à to u r n o u s voyons é v o lu e r les fil­l e t t e s de l ’Avenir de Creil, sous l ’habile di­rec t io n d’u n e to u te jeu n e m onitr ice , les p r o ­d uc tions l ib res des Sociétés , pyramides ,, exerc ices avec ou sans engins, etc,

A 18 h e u re s dans la g ran d e salle des fê te s de la mairie avait l ieu la d is t r ibu t ion des r é -c o m p e n s m o ^ ^ ^ C reü egt d é ten tr ice duchallenge avec 211,50. ■

2 . — La Com piegnoise : 210,503 — Société de Beaumint, : 205.4 — Réveil de Senlis : 191.

5. — Société de M onta ta i re : 176.6. — D éfense Amnlainville : 146,50.7. — Société de Laigneville : 137.En d e h o rs de ce Challenge, quinze prix

individuels son t a t t r ib u é s aux quinze p r e ­m ie rs dans l ’o rd re du c la s sem en t généra l.

Nous ne sau r ions te rm in er ce com pte re n d u sans r e m e rc ie r le g é n é re u x d o n a te u r du ch a l lenge M. R u p e r t N ew ton , le Comité de l ’U. S. C., la M unicipalité , p o u r le dé ­v o u e m e n t a p p o r té à l’o rgan isa t ion de la fête . — E sp é ro n s que l ’année p rochaine le beau soléil de mai, s e ra p lus c lém en t envers les Gym nastes .

COYEUne bonne nouvelle . — Samedi de rn ie r

su r la dem ande de q u e lq u e s anc iens de no tre l’anfar.e, nos m usic iens se so n t , réun is , pour se c o n c e r te r afin de ne pas la isse r tom ber n o t re bonne société.

La réun ion a en lieu à la sa lle habitue lle .Félic i tons ‘ces b onnes .volontés, faisons

ries vieux p o u r q u ’ils r é u s s i s s e n t c l pour te rm in er soyons p e r su a d é s que la F a n fa reMunicipale n ’eSt pas m o r te et q u ’il y a u ra encore des b eau x jo u r s pour elle.

Fam ily-Ciném a. —» Dim anche 20 mai à 20 h e u re s 30 : G rande soirée c in é m a to g ra ­phique, u n film à g ra n d spec tac le . Som p­tu eu se m ise en scène : QUO VADIS, une des p lus fo rm idab les reco n s t i tu t io n s h i s to ­r iq u es de l ’époque rom aine, d ’a p rè s l ’im­m o r te l c h e f - d ’œ u v re dé Sienkiewicz : P r ix excep tionnel des p laces : 1 f ran c 7 5 ; 3 fr. é t 5 f ran cs . E n fa n t s de moins de 12 ans : 0 f ran c 75, 2 f ran c s et 4 f rancs .

CREPYLa Je u n e s s e de Crépy. —- Bien que t rès

a t te in te p a r l ’appel d u 1 " c o n tin g en t de la c lasse 1923, les e n tra în e m en ts au x sp o r ts a th lé t iq u es on t com m encé é t nos a th lè te s se d isposen t à fa ire bonne figure a u x é p re u ­ves de ch am p io n n a ts de l ’Union Régionale de l ’Oise qui a u ro n t lieu à Crépy le 1 " ju i l ­le t e t don t l ’o rgan isa t ion es t confiée a la J e u n e sse ' de Crépy. '

Séances ré c réa t iv es . — Ainsi q u ’elles avaien t é té annoncées , les d eux séances on t eu lieu le sam edi 12 e t le lundi 14 c o u ran t d evan t des sa lles a b so lu m en t , bondées . La « M édecine a u x C ham ps », d é jà jo u ée d e r ­n iè re m e n t à la M atinée de la Croix R ouge o b t in t le m êm e su ccès de fou r ire qui l ’avait accueillie à la p rem ière r e p ré sen ta t io n .

. « Moineau d ’Alsace », d ram e vécu, évoque de pénibles souven irs de la g u e r re 1914- 1918. De f réq u e n t s ap p la u d is se m en ts so u ­l ignen t les t irades p a tr io t iq u es p a rsem ées dans c e t te pièce et les j e u n e s a r t i s te s c h a r ­gés de son in te rp ré ta t io n son t rap p e lés à chaque aGte p a r u n public en thous ias te .

La m ise en scène é t les co s tu m e s ne la is ­sa ient r ien à d é s i re r e t l ’on ne p e u t q u ’a ­d re s se r de s incè re s com plim en ts a u x p e r ­sonnes e n a rg e es ne m e u r e au punit, une pièce ne c o m p o r tan t pas m oins de 17 rô les et don t l ’in té rê t é ta i t d ’a u ta n t p lus g rand q u ’elle e s t l ’œ u v re d ’une p e rsonne h ab itan t no tre localité.

Cercle Art is t ique . —■ L ’Assem blée g é n é ­ra le du Cercle A rt is t ique a u ra lieu le samedi 26 mai prochain , à 20 h e u re s 30 dans la Sallè de la Ju s t ic e de Paix . MM. les M em bres de la Société son t in s tam m en t p r iés d ’y a ss is te r .

Cercle Art is t ique . — L es Séances des 15 e t 17 mai on t eu lieu avec une réu ss i te com plè te . Dans la pa r tie de ch an t , Mme No- vio t fa it ap p réc ie r sa jolie voix dans « Sphinx » et « Je v ous aime ». M. P e t i tb o n dans son. ré p e r to ire original est- t r è s a p ­plaudi. Q uan t à M me H eum ont, elle réc i te avec une diction pa rfa i te « La Fiancée du T im balier », e t ob t ien t ensu ite , de concer t avec M. P e t i tb o n u n su ccès t r è s justifié dans l ’in te rp ré ta t io n de « L en o rm an d e t sa P a y se ». E n tre tem p s on a e n te n d u avec plais ir l ’a v en tu r iè re de P o è te e t Paysan , p o u r piano à q u a tr e m ains exécu tée par Mlles Faille.

Fé lic i tons ce te Société de noua faire a p ­p réc ier dans la deuxièm e par tie , la J0*1® une comédie, l ’Abbé C onstan tin don t i® cu tion f u t p a r fa i te . t . a

M. Hardouin , p re sq u e u n d é b u ta n t , “ donné au p e r so n n ag e de l ’Abbé la note J de s implic ité e t de dignité . MM. P- “J 1 et G, Laisier (d e u x n o uveaux venus) TU n è re n t aux p e rso n n ag e s de Je a n Ray“ . e t de P a u l de L avardens leu rs veritam ca ra c tè re s . M. Neuville personnifia it M- Larnac avec son ta len t hab itue l et M. * re l f u t u n p a r fa i t ja rd in ier . . j p

Mme Noirot su t p a ra î tre dans le roie Mme Scott , l ’américa ine dont 1 exoe„S| i£.i„ b on té égale la colossale r ichesse . En . Wÿf - consc iencieuse Mme V andelbe rgh , dan , rôle de la C om tesse de Lavardens a avec b eau c o u p de vé r i té la m ère s ou0‘hal._ de l ’aven ir de son fils. Mlle DeCool, la o mante, B e tt ina Perc iva l a déc laré avec DeT) coup (je. naïveté que les a t ten t io n s ou so u p i ran t la laissait mains indifférente l \ celles des 23 qui l ’avaien t p récéd é et, M1” ' Kôroy, P ay l in e (nouvelle re„orue) f u t la vouée se rv an te fie, rôle duque ls ’acq u i t ta t rè s gen tim ent .

La mise en scène était, pa rfa i te e tvnér itc les p lus s incè re s com plim ents /

L’o rc h es t re , sous la direction de, M. P a ­quet, fit e n ten d re p lu s ieu rs morceaux dont l ’exécu tion fait le p lus g ran d honneur aux m usiciens e t à leu r chef.

NANTEUIL-LE-HAUDOUINNaissance. — Depuis quelques jours.

M. Louis Boileau, no ta ire i Nanteui] et Madame, née Penoyer , sont, les h e u reu x pa ­re n ts d ’une f i l l e t t e 'q u i a .reçu le prénom d ’Yvonne.

Nos m ei l leu rs vœ ux pour ia prospérité de l ’en fan t et nos compliments aux heureux pa ren ts .

PONT-SAINTE-IMAKENCEFête en F o rê t d ’Halntte . Au program m e

de la F ê te en F o rê t d ’Halaltç, organisée par le Syndicat d ’init iat ive do Pont, le jeud i de P e n te c ô te 24 mai, n ous relevons un numéro sensa tionne l : « Les Gaity-Puo », due tt is tes de g en re des C oncerts Parisiens, dans leur rép er to ire . Après la partie concert, il y aura g ran d bal g ra tu i t . Souhaitons que le beau tem p s favorisé les o rgan isateurs p o u r Ja r é u ss i te de ce t te fê te champêtre.',

Un serv ice a u to - c a r fonctionnera à partir de treize h e u re s , d é p a r t de Pont,, p rû r mener les sp e c ta te u r s su r le lieu de la FêV. »

Comité de la -Croix-Rouge. — Journée P a s te u r . — Sous les ausn ices de lalMuril- cipalthh le Comité de la Croix-Rouge f r a n ­çaise à P o n t -S a in te -M ax en ce , p rocédera; dans ta jo u rn ée du d im anche 20 mai, à u n e ju ê t g fa ite p a r les dam es du Comité au prof t des Labora to ires .

Nous ne sau r ions t ro p recom m andera i la populat ion , don t la généros i té s ’est, t o u jW si.Kuiifc»t,tîe si intense, d’apportor à e (VU . œ uvre son obole, des t inée à l 'am él io ra t ion F ran ce de nos Labora to ires , où t a n t de hé­ro s se d év o u en t chaque jo u r p o u r le bien de l ’h u m an i té .

Ville de P o n t -S a in te -M a x en c e — o—

F E T E A N N U E L L ELes Dim anche 20 et Lundi 21 Mai 1923

A 9 h e u re s G rand Bal public , Salle P o u p a r t

Lundi de la P e n tec ô te , à 3 h e u re s P lace d ’Arm es

DONATION PRIMETRemise officielle p a r la- M unicipalité

C o n cert pa r la S o c iété M usicale— P ro g ra m m e —

P o rs m o u th , allegro. (G o u rd in ) .La fê te du R égent , o u v e r tu re . (L. P iv e t) s i tu voulais, b lu e t te . (T u r in i ) .Adieux à Cordoue, fantais ie. (G u i l lem en t) Les Bords du Rhin, m azurka . ( J . N o ë l) . I icardie, pas redoub lé . (G r ig n o n ) .

A 5 h e u re s Vin d’H onneur à la M airie

Mercredi 23 mai, au C h a m p -d e -M a rs F o ir e a n n u e lle d e S a in te -C la ir e

D im anche de la P e n tec ô te , à 3 heures P la c e d ’Arm es

GRANDE FETE ACROBATIQUEorgan isée par la Commission. •— Imprésario

M. Le/houx à O e i l . Avec le concours d ’aptis tes de Pa r is .

P e n d a n t la Fê te C o n cert pa r la S o c ié té M usicale

A 4 h e u re s Je u x d ivers p o u r les je u n e s filles

e t les je u n e s gensFê te foraine : M anèges, chevaux de bois,

ba lanço ires e t a t t r a c t io n s diverses.

Je u d i 24 mai, au P ô te a u du G rand-M aître De 2 h e u re s à 6 h e u re s

FETE EN FORET D’HALATTEOrganisée par le Syndicat d ’init iat ive

de P o n t -S a in te -M a x en c eA 2 h e u re s 30

C oricert C h am p ê treAvec le c oncours d ’a r t i s t e s de P a r i s

M anèges dq chevaux de bois, j e u x divers .Le Maire ; G. DECROZE

Chevalier de la Lég ion d ’hon n eu r , Croix de g u e r re .

ORRY-LA-VILLEA tten tion aux affich es . — V endred i 27

avril de nom b reu ses a ffiches tap issa ien t les ■murs de notre village inv itan t les je u n e s g ens à s ’inscrire à une soc ié té de foo t-ball . N ’a t te n d o n s pas les ap p réc ia t io n s de ceux qui d iron t « La m on tagne a a cco u ch é d ’une souris » pour fé lici ter M. le M aire de son h e u re u se initiative, qui se ra suivie de b e a u ­coup d ’au tre s sans dou te .

Que ne pro f i te - t- i l de la b ien fa isan te influence q u ’il exerce s u r ses adm in is t rés , pour réc lam er d ’une dam e r iche l ’oc tro i d ’u n te r ra in , promis dé jà à la com m u n e qui fe ra i t u n b e au sq u a re pouvan t se rv ir a u x joyeux é b a ts de n o t re belle jeu n e sse .

Un a m a te u r de sp o r ts .

VINEUIL-SAINT-FIRMINM onum ent aux M orts. — A près m ise en

co n cu r ren ce des d ivers e n t r e p r e n e u r s du pays, c ’est M. Ragois qui a é té déc laré a d ju ­d ica ta ire des t ravaux . La M unic ipa l ité e t lé Comité dés i reu x de fa ire édifier le m o n u ­m e n t p ro je té a van t l ’au to m n e , fo n t u n p r e s ­san t appel à la popu la t ion qui e s t conviée à p a r t ic ip e r à la souscr ip t ion ouve r te . Les ■ ioua pouyont ôtr*o adressés h M. Gaillard,conse il ler m unic ipal e t t r é s o r ie r c h a rg é de cen tra l ise r les fonds recueill is . La l is te des p e rso n n es ay an t d é jà so u sc r i t Sera publiée incessam m ent .

VERBERIEP ro g ram m e de la C érém onie de la p ré ­

sen ta tio n de la C roix de G u e rre . — A9 h e u re s 30 : Service So lennel à la M ém oire des E n fan ts e t H ab i tan ts de V erber ie m o r ts pour la France.

A 10 h e u r e s 30, à la Mairie : R écep tion de M. le P r é f e t e t des In v i té s ; Visite aux T om bes des So lda ts e t à l ’Hospioe Sa in t- Corneille.

A 12 h e u r e s : G rand B an q u e t p a r so u s ­cription à l ’Hôtel du T é lég rap h e .

A 14 h e u r e s 30 : R éun ion à la M airie ; D épart p o u r le M o n u m e n t de to u te s les Sociétés locales, avec le co n co u rs de la M usique de S a in t -S a u v e u r ; P ré s e n ta t io n de la Croix de G u e r re ; Remise de Décora t ions .

A 16 h e u r e s : Défilé d ans V erberie , Vin d ’H onneur aux Sociétés , C o n cer t s u r la 1-iace des Fê tes .

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Q u e lq u es -u n e s des a tte s ta t io n s s tr ic te m e n ta u to r isé e s :

Mme FOIREST-NEUTRE, à Hémévillers. par Estréea- Saint-Denis (Oise), recommande chaleureusement la méthode de M. E. JULIEN.

Mme LECOMTE, rue Bonrdaloue, Le Havre.Mme NOLLE Ed., à Dierrey-Saint-Pierre, par

Estissac (Aube).Mme veuve EUSTACHE, 1, boulevard Sadi-Carnot,à

Harfleur (Seine-Infêrieure).Mme Armand COUSIN, à Saint-Aubin-Gourna;

(Seine-lnf.)M. FERVATTE. Alph., A Saponay, par Fêre-«n-

Tardenois (Aisne).M. PRÉVOST Paul, 49, rue des Tauxelles, à Troyea

(Aube).M. Raymond SIMON, 59, rue Lesueur, Le Havre

(Seine-lnf.), guéris de forte hernie en 3 mois.M. FAFET Frédéric-Omer, 103, rue Jean-Jaurès, A

Creil, guéri de hernie.N o u s eng ag eo n s donc to u te s les p e rso n n es

a tte in te s de ces in f irm ité s e t q u i v e u le n t g u é r ir , à se re n d re p rè s du praticien , q u i recev ra de g h e u re s à 4 h e u res à :

N eu illy -en -T h e lle , lundi 14 mai, Hôteldu Centre.

S a in t -J u s t -e n -C h a u s s é e , m ardi 1sHôtel S t-N icolas ;

C reil, mercredi 16, Hôtel du Commerce ; N oyon , jeudi ry, Hôtel du Nord ; P o n t-S a in te -M a x e n c e , vendredi 18,

Hôtel du Commerce ;C om piègne, samedi /p, Hôtel de la

G are ;S e n l i s , m a rd i 2 2 , H ô te l H en r i I V , y ,

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Lescot, à Pont-Sainte-Maxence.

MM

Avis très importantLes n écessités de tirage et

d’expédition de notre Journal nous m ettent dans l’im posslb i- lité absolue d’insérer tou te an­nonce qui parvient après lej — - - -------------- 1 —reaux .

T oute Insertion noue parve­nant plus tard sera reportes d’office au num éro su ivant.

A N N O N C E S JU D IC IA IR E SA r t i c l e 1.

E tu d e de M ' L ouis ESCAVY,d o c te u r en d ro it, avoué à Senlis

(O ise ) , 7, ru e de V illevert.

V ente sur Lieitationau plus olfrant et dernier enchérisseur

EN SIX LOTSDE

TROIS fâftlSOHSs i s e s à LAMORLAYE

(Oise) rue de Lamorlaye

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3 Pièces de Terresises même terro ir.

L ’ad ju d ic a tio n a u ra lieu le M ardi 1 2 Ju in 19 2 3 , à tre iz e h e u re s e dem ie, en l ’au d ien ce des c riées d u T rib u n a l civil de Sen lis , au P a la is de Ju s tic e de la d ite ville anc ien E véché, P la ce N o tre -D a-

On fait savoir à to u s ceux q u ’il appartiendra,

Q u ’en v e r tu e t en e xécu tion d un ju g e m e n t co n tra d ic to i re m en t ren d u par le T r ib u n a l civil de p rem ière in s tance de Senlis^ le 13 m a rs 1923 e n reg is t ré e t signifié.

Aux re q u ê te , p o u rsu i te s e t dili gences de :

M adame A lice -T h é rè se -C lém en ce L ionnet, épouse a ss is tée e t a u to r i ­sée de M ons ieu r Jo s e p h -B e rn a rd Meyer, anc ien c o m m erçan t , avec le ­que l elle d e m e u re à M igennes (Y o n n e ) , avenue V ic tor-H ugo, rési d a n t to u s d eux ac tu e l lem e n t au Lys, com m une de Lam orlaye , e t ce d e rn ie r p o u r h ab il i te r sa fem m e et va lider la p ro céd u re .

P o u rs u iv a n t la vente .Ayant M ' L ou is Escavy, pour

avoué const itué .En p ré sen c e ou eux d û m en t a p ­

pe lés de ;1° M adame Jean n e-E m il ie Lion-

net, veu v e de M ons ieu r G eorges- A lbert Degas , sans profession , d e ­m e u ra n t à V i l le rs-B ocage (Som -

m e ) - , ,P r é s e n t e à la ven te , ay an t MGaston Loir, p o u r avoué const itué .

2» M ons ieu r E u g èn e -L o u is -M a- r ie L ionnet, m a rc h a n d g ra ine tie r , d e m e u ra n t au Lys, com m une de L am orlaye (O ise ) .

P r é s e n t à la ven te , ay an t M' Cliastaing p our avoué const itué .

Il s e ra p ro céd é le m ard i 12 ju in 1923, à tre ize h e u re s 30, en l’a u ­dience des c r iées du T r ib u n a l civil de Senlis , au P a la is de J u s t i c e de la dite ville, place N o tre -D am e, a n ­cien Evéché, à la v e n te a u x plus o ffran ts e t d e rn ie r s en ch é r is se u rs en six lots , des im m eub le s d o n t la désigna t ion su i t :

DÉSIGNATIOND E S I M M E U B L E S A V E N D U

Territoire de LamorlayeP r e m ie r lot

Une p ro p r ié té sise au Lys. com m u n e de Lam orlaye , r u e de La m orlaye n u m éro 10, c o m p ren an t

Maison d ’h ab ita t ion com posée au r e z - d e -c h a u s sé e , de ves t ibu le , sa lle

m an g e r , b u r e a u e t cuis ine ; au p re m ie r é tage de q u a t r e c ham bres , cab inets de to i le t te e t w a te r - c lo - se ts , g ren ie r a u -d e s s u s , cou r d e r ­rière.

D épendances à côté com posées de d ivers b â t im e n ts à u sa g e de r e ­m ise et m agasin , avec g re n ie rs au- d e ssu s ; a u tr e m agasins , remise ,

G o u r au m ilieu de ces b â t im en ts avec en tré e de p o r te c h a r re t iè re su r la ru e de Lam orlaye . J a rd in d e r ­r ière , l ’ensem ble de ces b â tim en ts . P r é à la suite.

Le to u t d ’u n e co n tenance de 1 h e c ta re 34 a res 55 cen t ia res , t ien t p a rd ev an t à la r u e de Lam orlaye , par de rr iè re , à M ons ieu r B ernard . Adolphe e t p a r h a ch e in terne, à M adame veuve F o u q u e t T héodore , d’u n côté E s t à M ons ieu r L e jeu n e E d w a rd et pa r h ach e e x te rn e à M ons ieur B e rn a rd Adolphe ; e t d ’a u t r e côté à l ’a r tic le deuxièm e qui su i t et p a r hach e in te rne à M a­dame Depuiile Auchoix.

C adas tré sec tion I, n u m éro s 43,44 à 55, 56, 174 p, 175, 176, 177 p, 178.

Mise à prix ; 1 0 .0 0 0 francsDeuxièm e lot

Une m aison sise au m êm e lieu, r u e de Lam orlaye , nu m éro 8, com ­p re n an t : au re z -d e -c h a u s sé e ,cham bre , b u re a u , salle à m an g e r et cuis ine. Au p rem ier é tage, t ro is ch am b res e t cab ine t de* to ile tte g ren ie r a u -d ess u s .

Gour d e r r iè re avec a p p en t i s et écurie.

A la su i te , ja rd in co n te n an t 13 a res 65 cen t ia res e t p ré c o n ten an t 3 a res 35 cen tiares .

Le t o u t t ien t p a r d evan t à la rue de Lam orlaye , p a r d e r r iè re à Mada me B e rn ard Adolphe, d ’u n côté Eët à l ’a r t ic le p rem ier c i-d ev an t et par hach e in te rn e à M adam e De puille Auchois e t d ’a u t r e côté fai san t haiche à M ons ieu r B e rn ard Adolphe e t au tre s .

C adas tré sec tion I, n u m éro s 42 p. e t 180.

Mise à prix : 8 .0 0 0 francs T ro is ièm e lot

Une m aison sise au m êm e lieu rue de Lam orlaye, com posée au r e z - d e - c h a u s s é e de : cu is ine et cham bres , au p rem ier é tage, c h a m ­b re m an sard ée , et gren ier .

A dro ite de c e t te m aison, cour c om m une avec p u i ts com m un.

D err iè re , p e t i te cour avec c la ­p iers e t poulai l ler , to it à. porcs. J a rd in à la su i te .

Le ja rd in con tien t 7 a r e s 60 c e n ­t ia res d ’a p rè s t i t re s , le t ç u t f ient par d evan t à la ru e de Lamorlaye, par d e r r iè re au chefnin de B eau- m o n t à Senlis , d ’un côté E s t à la c o u r com m une e t à M ons ieu r L e ­jeu n e E d w a rd e t d ’a u t r e côté à M ademoiselle Heaumé.

• C adas tré sec t ion I, n u m éro s 4, e t 6 p.Mise à p rix : 1 .0 0 0 francs

Quatr ièm e lo t 39 a re s 56 cen t ia re s de t e r re ,

lieu d it « la P e t i t e P la ine du Lys », t e n a n t des d eux cô té s B e rn ard

Adolphe’, d ’u n b o u t Nord, le c h e ­min de B eau m o n t à Senlis e t d ’a u ­t re b o u t la r u e de Lamorlaye.

C adas tré sec tion I, n u m éro s 15 e t 16.

Mise à prix : 4 0 0 francsCinquième lo t

41 a re s 33 cen t ia re s d ’a p rè s t i ­t re s de m ara is sis au lieu di t « le G rand M arais du Lys », ten a n t d ’un côté Nord, M adame veuve F o u q u e t T héodore , d ’a u t r e côté e t d ’u n b o u t E st la com m une d ’Asnières e t d ’a u ­t re b o u t le c h em in de R oyaum ont a u Lys.

Cadas tré sec tion I, nu m éro 184P-

Mise à p r ix : 100 francsSixième lot

8 a res 22 cen t ia res , d ’a p rè s t i­t re s de bois l ieud it « le B o sq u e t de Boran », t e n a n t d ’u n côté Nord,

Bleu J e a n -L o u is , d ’a u t r e côté T e s ­son P au l -E m ile , d ’u n b o u t Est T e s ­son e t d ’a u t r e b o u t le te r r i to i re de Gouvieux.

C adas tré sec tion G. n u m éro 14

Mise à prix 30 fran c s

Total des

Fai t e t réd igé par l ’avoué p o u r ­su ivan t, soussigné.

Senlis , le 16 mai 1923.Signé : ESCAVY

E t en reg is t ré .

S'adresser pour les renseigne­m ents :

1» A MB L ouis E8 CAVY, avoué à Senlis , 7 , m e de Villevert , r é d a c ­t eu r du cah ier des charges .

2“ A M° C h asta ln g , avoué à Senlis , ru e Sain te-Geneviôve , 10, p ré se n t à la ven te .

3° A M8 Loir, avoué à Senlis , ru e S a in te -Y v e s -à - l ’Argent , p r é ­sen t à la ven te .

4° A Rfl' M arcel Vidy, n o ta ire à ^Chantilly.

5° Au Greffe du T r ib u n a l civil de Senlis , où le cah ier des chargée e s t déposé.

6° e t su r les l ieux pour v is ietr .4888

A rt. 2E t u d e s d e M e L o u i s E S C A V Y

docteur en droit, avoué-agréé à Senlis,.7, rue de Villevert

et de M c M A L A P E R T , huissier à Creil.

V E N T EAUX E N C H E R E S P U B L IQ U E S

DE

l o b i l ie r & MatérielDE BUREAU

Matériel de FonderieM atériel, A p p e T ls iü ff lsœ jts

L e s S am ed i 2 6 M ai 19 2 3à 13 heures

e t D im a n c h e 27 M ai 1923même heure

A C R E I L'im passe des Pierres U S IN E S U L P IC E

par le ministère de M’ Malapert huissier à Creil

en vertu d’une ordonnance M. SOMMAIRE, juge

au Tribunal de Commerce de Senlis.

DÉSIGNATIONM atériel de B u reau .

Un bureau américain noyer ciré, bureau chêne verni. 2 bureaux classeurs, une table chêne massif, une table chêne verni, 2 fauteuils basculant tournant, 3 fauteuils de bureau, 8 chaises, un tabouret de dessinateur, 3 classeurs, un casier classeur, un casier pour plans, un bureau de dactylo, une table de dactylo, une petite table bois blanc verni, 2 presses à copier, un banc de presse à copier chêne verni, nécessaire à copier émail, 7 en­criers divers, 4 tampons buvard, 5 corbeilles à pap ier, 2 portes porte-plumes à gradins en verre 2 autres portes porte-plumes rec­tangulaires, 4 sous-main, un regis tre à signature, un tableau télé­phone, deux pupitres, une étagère, un cendrier cuivre étamé, un porte-cacliets, un porte-billets, deux porte-manteaux, un lavabo émaillé, 2 poêles et tuyaux, une lampe, quatre tapis brosse, un tapis métallique, une paire de ciseaux, Otorchons essuies-mains. une balance et sa serie de poids un lit fer complet, sommier, ma­

telas. traversin, oreiller, 2 cou­vertures laine blanche, 2 paires de draps.

M atériel de F onderie.E n v iro n 56 to n n e s c h â ss is

fo u te , 45 gueuses de charge pe­sant 4U kilogs l’une, un arbre de transmission, trois plaques fonte,c o m n a s à verare . d e u x é a u e r r e s p lu s i e u r s r é g lé s , jo u x de loUet ch iffres, modèle à goujon, bagues à trousser, un lot de barres à trousser, une tarière hélicoïdale, un marque à feu, prélarls huilés,7 fouloirs, 30 pelles de mouleurs,14 tamis, 3 tamis à sable, tirants différentes longueurs, 2 pillettes, marteau et truelle de maçon 8 pinces différentes longueurs, 8 pinces forgeron, 5 marteaux, 2 maillets en bois, 2 masses, 2 te­nailles, 4 tréteaux à trousser,10 tranches, différents outils ébar- bage, 2 serre-joints, un lot agra­fes fonte, une chaîne à crochets,4 échelles en bois, 2 échelles mé­talliques, 4 fourches à coke.4 scies à bois, 7 chaînes grosseurs diverses, 8 braseros, 7 brouettes, un diable, 2 tonnelets de 60 litres, un lot de tonneaux, un lot de tré­teaux, une auge à gâcher, souf­flets, 2 balanciers a gorge, une bascule de 500 kilogs et une bas­cule de 200 kilogs et poids, un peson en l ’air force 3.000 kilogs avec sa série de poids, caisse à clous, 3“50 tuyau de plomb, 2 rou­leaux fil de fer, tube à noyaux, plusieurs crapaudines, clef à mo­lette, un lot de clefs doubles et simples différents calibres, une lampe électrique baladeuse, deux baquets bois, un casier étagère à noyaux, une armoire a deu» rayons.

M atériel, A pprovisionnem ents.

Un établi de menuisier avec valet, une varlope, un lingotanti- moine ou plomb pesant 120 kilogs, un lot de bronze, 4 -globes pour lampes de 400 bougies et abats- jour, un lot de pièces pour appa­reils électriques en cuivre, bronze, porcelaine, charbons, etc..., un lot de limes, un lot bougies mo­teur, 2 extincteurs, 5 barres à burins, un millier d’ardoises, un lot de cordes, 3 mètres de grillage carré pour limousin,3 m.5ü tuyau plomb,, tamis sable, 3 tubes acier de 4 m ètres e t de 0 m. 06 de dia­mètre, 17 roues fonte, 2 poulies bois, une de 0 m. 80 et l’autre de 0 m. 26 de diamètre, un bâti avec poulie folle et de commande et

de fourche, chutes courroies balata, une caisse mèches pour noyaux, ûn rouleau tresse pour noyaux, tiges à trousser, 3 balais, 9 meules émeri, fouloirs, plusieurs mètres cable acier, rouleaux fil de cuivre rouge, 2 ventilateurs, un chantier bois, un lot de poteaux de 2 et 3 mètres, 2 poteaux de 4. métrés, 23 bidons à essence de 50 Litres (vides), un récipient à huile de 50 litres (vide), un bidon d’huile à moteur, une niche à cliien, divers modèles bois et métal.

quête de M ons ieu r H e n ry -E u g èn e Girard, p ropr ié ta i re , Chevalier de la Légion d ’hon n eu r , d e m e u ra n t à Plailly ( O i s e ) . -

P o u r leque l domicile e s t é lu à Senlis, 7, ru e de Villevert , en l ’é tu ­de de M ' Escavy, avoué, leque l a été co n s t i tu é s u r la dite notif ica­tion.

'Il.1̂ 1 y aifli OZVJU-IL'IO Up jl-iciluix , JLQia-sier à Senlis , en da te du 3 mai 1923, e n reg is t ré ;

A M ons ieur le P r o c u r e u r de la République, p rè s le T r ib u n a l civil de Senlis.

Ah C om ptant. - F ra is ordinaires.

S'adresser pour'tous renseigné' m ents :

A M' E SC A V Y . avoué-agrééà Senlis, syndic de la faillite 8 ul pice ;

A M ’ M A L A P E R T , huissier à Creil. 4896

A r t . 3.E tu d e de M' Louis ESCAVY,

d o c te u r en droit , avoué à SeRhs (O ise ) , 7, ru e de Villevert.

P u r g e l é g a l e .

Notification a é té fa ite à la re ~

De l’expédition d û m en t en fo rm e d ’un acte d re ssé au Greffe du T r i ­b una l civil de Senlis , le d ix -sep t avril mil n e u f cen t v in g t- t ro is , e n ­reg is tré , c o n s ta tan t le d épô t fait au greffe ledit j o u r par M ' Es- oavy, avoué, de la copie d û m en t t imbrée, colla tionnée e t en reg is t ré d’un ac te re çu p a r M* Langlois, notaire à Senlis , le v in g t-c in q j a n ­vier mil n e u f cen t v in g t- t ro is , co n ­ten an t ven te par M ons ieur A lfred- Ju les Colin, d i re c te u r de c o n te n ­tieux e t M adame M a rg u e r i t e -B e r - l lie-Louise D e lsa rte , son épouse, de lui a ss is tée e t au to r isée , d e ­m eu ran t ensem ble à Beauvais , p la ­ce de l ’Hôtel de Ville, nu m éro 16, à M onsieur H e n ry -E u g èn e Girard, req u éran t et M adam e Marie-C.ene- viève P a n h a rd , son épouse , p ré se n ­te à la ven te qui a acoepté , d ’une maison à u sa g e de co m m erce et de rapport , sise à Senlis , r u e de l ’Ap- p o r t -au -P a in , n u m éro s 6 e t 8 et rue du L ong-F i le t , c e t te m aison qui e s t élevée s u r cave es t divisée en cinq lo g em en ts savoir. P r im o : le p re m ie r ay an t en trée ru e de TApport-au-Pain nu m éro 8, e t .com 'posé au rez-de-chaussée de bou­t ique, a r r i è r e -b o u t iq u e re c o u v e r te de v i trage , escal ie r con d u isan t aux é tages su p é r ieu rs , de scen te de cave, cuisine ayan t sort ie ru e du Long- Filet ; p e t i t r é d u i t e t w a te r - c lo s e t s Au p rem ier é tage, pe ti te cham bre couloir, salle à m anger , p e t i te cu i­sine e t cham bre . Au deuxièm e é ta ­ge, pe ti te cham bre, g ren ie r a u - d e s ­sus, c o u v er t en tu iles. 2° le d e u ­xième ayan t son en trée ru e de l ’Àp p o r t - a u - P a in au n° 6, c o m p ren an t ; b ou tique à usage de salon de coiffu­re, a r r iè re -b o u t iq u e ayant sort ie rue du L o n g -F i le t et w a te r -c lo s e t . Au- d essus du passage con d u isan t de l’a r r iè re -b o u t iq u e à la buanderie , une pe ti te cham bre au p rem ie r et une a u t r e cham bre au second é ta ­ge, g ren ie r . A u-dessus de la b u a n ­derie, au p remier é tage, salle m an g e r e t cuisine. Au deuxièm e é tage, t ro is cham bres , g ren ie r au - dessus . 3 ' Le tro is ièm e si tué au p rem ier étage, com prend : u n e cu i­sine e t deux c h am b res en façade su r la ru e de l ’A p p o r t - a u -P a in . 4 Le quatr ièm e si tué au deuxièm e é tage, e s t composé d ’une ch am b re e t d une cuisine, 5° e t le cinquième contigüe au p ré cé d en t comprend, petite salle à m anger , cu is ine e t deux cham bres , a u -d e s s u s , g ren ie r «ommun aux tro is de rn ie rs loge /nents, cave com m une . Ces tro is d e rn ie rs log em en ts on t leu r accès

un escalier qui a son en trée rue du L ong-F i le t , le to u t ten an t pa rdevan t à la ru e de l ’A p p o r t -au Pain, d e r r iè re à la r u e du Long f i le t , d ’un côté e s t à M adame

Loyeux-Duval et d ’a u t r e cô té i Monsieur G uichard Marcel, e s t por œ à la m atr ice cad as t ra le sous les num éros 1242 e t 1244 de la sec

°.n H. Ainsi que le di t im m euble existe, s ’é tend , p o u rsu i t e t com pôr te sans a u cu n e excep tion ni r é s e r Ve- étant, b ien e n te n d u q u e font partie de la p ré sen te v e n te le ma tériel su ivan t : u n rayonnage su r jes deux cô tés d u m agasin , les é ta l&ges de la d e v an tu re , le com pto ir naisse e t son pup i tre , les com pto irs de ven te e t ce m o yennan t le prix principal de d ix -n eu f mille f rancs Lui d é c la ra n t que la dite notifica­tion lui e s t ainsi fa ite con fo rm é- m ent aux p re sc r ip t io n s de l’article

2194 du code civil p o u r q u ’il a it p r e n d re d ans le délai de deux

m ois te l les insc r ip t ions d ’h y p o th è ­que légale q u ’il av isera e t que fau te p a r lui de ce fa ire d ans ledit délai e t celui passé l ’im m eub le don t s ’agit se ra e t d e m e u re ra défin i t ivement pu rg é e t l ibéré de to u te s h y p o th è ­qu e s de ce t te n a tu re non inscr ites .IX J oleivcaft (, on orakn-s iv XI o XX 0*0 XX X" lo

P r o c u r e u r de la R épub lique que les anciens p ro p r ié ta i re s d u d i t im m e u ­b le son t o u t re les v e n d e u r s Socié­té C oopérat ive Militaire, F e rn an d Cuel e t B o sq u e t te M ar ie-L ucie -A - déline, son épouse , V ic to r-C h a r le s Cuel e t B ruslé V a len t in e -P a u l in e - Charlo t te , son ép o u se ; A glaë-M àde- leine Cuel, épouse G oudour; V ic to r - M arce l Cuel e t O dent M arg u er i te , son épouse. ; Cuel A le x an d re -E u g è -

e t Hue A glaë-A im ée-Zoé, sa veuve ; Cuel G ilbert ; Cuel G eor­ges ; M im ere l A n to in e -Jo sep h -A le -x a n d rc -H e n r i e t B e llanger A u g u s - tine, son épouse ; N.arcisse-*Adrien B e llanger ; B e llanger G u s tav e -A r- sènë e t P o i ré Zoé, son épouse ; Lou is -D en is B ra q u e t ; R o se -L éo - nie B ra q u e t ; G u s tav e -T h éo p h ile B ra q u e t ; L ou ise-O lym pe B raquet , épouse G ad if fe r t ; L o u is - Ju le s B raq u e t ; A l f red -E d o u a rd Braquet; B raq u e t Sophie-M arie , épouse W i- ve r t . E t que to u s ceux du c h ef d e s ­qu e ls il p o u r ra i t ê tre pris des in s ­c r ip t ions d ’h y p o th èq u e légale n ’é ­tan t pas connus du r e q u é r a n t il f e ­ra pub l ie r la p ré sen te notification dans u n des jo u rn a u x jud ic ia i res du d é p a r te m e n t de l ’Oise, c o n fo rm é ­m en t . à la loi.

P o u r insertion . 4887 Louis ESCAVY

de M. André-Alexandre PORTA, a déclaré opter conformément aux dispositions de son contrat de ma­riage reçu par M* Maciet, notaire à Paris, le 11 avril 1922, pour la conservation à son profit du fo n d s de c o m m e rc e de d é b i ta n t r e s ­t a u r a t e u r e t h ô te l ie r , à l’en­seigne d’ Hôtel S a in t - H u b ert , exploite a Moutgrôsin, et qui dé­pendait de la communauté ayant existé entre elle et son mari dé­cédé le 5 novembre 1922.

Les oppositions, s’il y a lieu, devront etre faites à Senlis, en l’Etude de M* Louât, notaire, dans les dix jours qui suivront la se­conde insertion.4905 ’ LOUAT. ,

A r t . 4 .

Etude de M ’ L . C H A ST A IN G ,avoué à Senlis.

A rt. 6.

Etude de M" M a u ric e L E N O IR huissier à Senlis.

Suivant acte s. s. p. en date à Plailly du 15 mai 1923, M. et Mme PH1LIBERT-PROV1N ont vendu

M. et Mme PILAIN-RICARD le fonds de com m erce de déb it de b o isson s, ép icerie , m erce ­rie, c h a u s s u r e s , b on n eterie e t ch arb on s, qu’ils exploitaient à Plailly, rue de Paris, sous l’en­seigne « A u Rendez-Vous des Chevaliers de l’Arc ».

La prise de possession a eu lieu le même jour.

Domicile élu pour les opposi­tions, s’il y a lieu, en l’Etude de Me Lenoir, huissier à Senlis.

Pour prem ière insertion : 4904 LENOIR.

Assistance Judiciaire.Décision du Bureau de Senlis

du 28 Ju ille t 1922.

E xtra it de Ju g em e n t de D ivorce

D’un jugem ent contradictoire ment rendu par le Tribunal civil de Senlis, le vingt-sept décembre 1922, enregistré.

Entre MadameBRENIERLaure- Hélène, bonnetière , . épouse de Monsieur Clotaire-Alfred NATY, télégraphiste, avec lequel elle est domiciliée de droit à Creil, ruede la République ri° 82, niais auto risée à résider e t résidant de fait séparément audit Creil, rue Ribot, n° 10 .

Demanderesse au principal , défenderesse reconventionnelle , ayant M' Chastaing pour avoué.

Et Monsieur Clotaire - Alfred NATY, télégraphiste, demeurant à Creil, rue de la République, n» 82.

Défendeur au principal, deman­deur reconventionnel, ayant M' Loir pour avoué.

11 appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Naty - Brenier, aux,torts et griefs de chacun d’eux.

Pour extrait : Signé : L. CHASTAING.

E t enregistré. 4893

Art. 7.

Etude de M» B O IL E A U , notaire à Nanteuil-le-Haudouin.

qu’ils exploitaient à Pont-Sainte- Maxence.

Les oppositions seront reçues dans les dix jours de la deuxième insertion en i’Etude.

Pour prem ièré insertion : 4900 R obert BOILET.

Art . 9.

Etude de M’Paul LACROIX, notaire à Précy-sur-Oiae,

PREMIERE INSERTION

Suivant acte reçu par M* Lacroix, notaire à Précy-sur-Oise, le 12 mai 1923, M. Edouard-Victor-Charles DELACOUDRE et Mademoiselle Yvonne-IIenriette DELACOUDRE dem eurant tous deux à Gouvieux, ont vendu à M. Jean-Baptiste-Théo- dore-Augustin CARON, jardinier, et Madame Julie GALIEGUE, son épouse, dem eurant ensemble à Précy-sur-Oise, le fonds de com ­m erce de m archand de v in s , café e t logeu r, par eux exploité à Gouvieux, rue de Creil, n* 33.

L’entrée en. jouissance a été fixée au 15 mai 1923.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues dans les dix jours qui suivront la deuxième publica­tion à Précy-snr-Oise, en l’Etude do M8 Lacroix, notaire, où domi­cile a été élu.

Pour prem ière insertion : 4901 P. LACROIX.

PREMIERE INSERTION

Suivant acte reçu par M* Boi­leau, notaire à Nanteuil-le-Hau douin, le 11 mai 1923, Madame Gabrielle-Marie LAMBERT, com­merçante à Nanteuil-le-Haudouin veuve de M. Lucien-Valentin LE­SUEUR, ayant agi tant en son nom personnel qu’au nom et comme tutrice légale de son fils mineur H enri- Gabriel-Valentin- Alexandre LESUEUR, né à Nan- teuil-le-Haudouin. le 10 décembre 1907, et autorisée par jugem ent sur requête rendu par le Tribunal civil de Senlis du 2 mai 1923, a vendu à M. Julien-Louis-Lucien BEDEL, charron à Villeneuve- sous-Dammartin, le fonds de com m erce de m archand ép i­cier. m erc ier e t d éb ita n t de v in s , exploité à Nanteuil-le-Hau­douin, rue Missa, comprenant : 1° le nom commercial, la clien­tèle et l’achalandage ; 2’ le maté­riel servant à son exploitation ; 3° les marchandises en magasin ; 4* le droit au bail des lieux.

Entrée en jouissance : 15 mai 1923.

Oppositions, s’il y a lieu, dans les dix jours de la seconde inser­tion, en l’Etude de M» Boileau. domicile élu.

Pour première insertion : 4894 BOILEAU.

Art . 10.

o COMPTOIR CENTRAL2 7 , ru e du G h em in -d e-F er

V IN C E N N E S

DEUXIEME AVIS

Suivant conventions, les époux BOUGENOT-DONNETE, 29, place de la Halle, à Senlis (Oise), ont cédé à M. P ierre HINAULT, 89, rue de Courcelles, Paris, le fonds de com m erce « C afé Cher- Am i », qu’ils font valoir à Senlis (Oise), 29, place de la Halle.

Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites par acte extra- judiciaireen l’Etude de M’ Lenoir, huissier à Senlis, ou par lettre recommandée au « C o m p to ir C e n tra l », 27, rue du Chemin-de- Fer, à Vincennes, au plus tard dans les dix jours du présent avis.

COMPTOIR CENTRAL27, rue du Chemin-de-Fer

4835 Vincennes.

A rt. 6 .

Etude de M» L O U A T , notaireà Senlis

PREMIERE INSERTION

Suivant acte reçu par M1 Louât, notaire à Senlis, le 15 mai 1923, Madame Eugénie MONNY, débi­tante, dem eurant à Moutgrésin, commune d’Orry-la-Ville veuve

A r t. 8.

Etude de M' R o b ert B O IL E T notaire à Pont-Ste-Maxence

(Suce' de M» R ichard).

Suivant acte reçu par M' Boilet, notaire à Pont-Sainte-M axence. M. e t Mme RUFFIN-LECLERC ont vendu à M. et Mme ROGER LEON, le fo n d s de c o m m e rc e de f e r b la n te r ie e t p lo m b e rie

A r t . 11.

Messieurs les Souscripteurs des Actions de la S o cié té A n on ym e C oopérative d’H a b ita tio n s à bon m arché, en voie de forma­tion « Les Bons Foyers », dont le siège provisoire est à Chantilly, avenue Aumont , 7 b i s , sont convoqués par les fondateur^ en assemblée générale constitutive, à Chantilly, avenue du Bouteiller, n8 3, salle des réunions, pour le M ardi 2 9 Mai 1 9 2 3 , à d ix- huit heures.

ORDRE DU JOUR :1* Vérification et reconnaissance

de la sincérité de la déclaration notariée de souscription et de ver­sement.

2° Nomination des Administra­teurs et d'un ou plusieurs Com­missaires des comptes.

3* Approbation des statuts et constitution définitive de la So­ciété. Vote sur toutes propositions accessoires. 4892

*

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