le cratère, scène nationale d'alès - 20 21 · 2020. 8. 27. · les grands tubes et font revivre...

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20 21

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  • Théâtre

    Mon Traître — 8Sarrazine — 9La Quiche en 5 actes — 11Je me souviens — 13Les Fables ou le jeu de l’illusion — 25Le rouge éternel des coquelicots — 26Le Tartuffe — 31Cul et chemise — 41Jean-Pierre Milovanoff — 45Illusions perdues — 47Ce sera comme ça — 54Phèdre — 57Mars 2037 — 59Ne pas finir comme Roméo et Juliette — 63Un Hamlet de moins — 64

    Danse

    Inventaire — 5Kamuyot — 6The False David — 22Aterballetto — 28Ils n’ont rien vu — 32Fables à la fontaine — 40Room with a view — 43Sao-Paulo Dance Company — 50Vertikal — 65

    Musiques et variétés

    Les Frères Jacquard — 3Rhizomes — 14We love Ella — 20Richard Bona et Alfredo Rodriguez septet — 23Michel Cloup Duo, ZoB et Murielle Holtz — 24Les Founambules — 29Eric Legnini, Six Strings Under — 34Orchestre Avignon-Provence — 46L’amour vainqueur — 49Pomme — 51Impérial Quartet — 52Djazia Satour — 53Le Quatuor Colliard / Elise Efremov — 61Haroun — 62

    Cirque et Arts de la rue

    Tutti Frutti — 16Les Hauts Plateaux — 17Campana — 18Fiq ! — 19間 (ma, aida, …) — 39L’homme canon — 60

    En Famille

    Fragile — 10Billy la nuit — 12Grou ! — 21Gaïa — 27J’ai trop d’amis — 33Ici ou (pas) là — 44Méchant ! — 48Arrivederci — 55

    Festivals

    50e anniversaire du Parc national des Cévennes — 4C’est à lire — 6Itinérances,Festival de cinéma d’Alès — 53Cratère Surfaces — 66

    +

    L’abonnement mode d’emploi — 35Bulletin d’abonnement — 36Club partenaire — 66Service éducatif — 67Représentations en temps scolaire — 67Mentions —68 — 70Scènes nationales et FONDOC — 69Tutelles, soutiens — 71Informations pratiques, restauration — 72Tarifs, équipe — 73

  • Informations pratiques en p. 35

    Les yeux brillants d’envie de vous retrouver…

    La présentation de saison du Cratère en juin dernier était prudente sur la tournure que pouvait prendre la situation sanitaire même si elle annonçait « une saison d’espérer », celle du retour à la normale, aux salles pleines et aux vibrations artistiques. Au moment de rédiger ces lignes, les gestes-barrière sont encore d’actualité et votre scène nationale a planifié leur mise en place pour les respecter dans son enceinte systématiquement désinfectée.

    C’est donc sans appréhension que vous êtes appelés à vivre cette saison très riche des 170 représentations proposées. Pas d’abonnement pour l’instant, nous ouvrons tous les billets par période de trois mois avec une révision possible en décembre.

    Le virus insidieux a eu raison de deux spectacles sur les soixante programmés en juin : décalage de dates et tournée internationale impossible.

    Mais les artistes tiennent à poursuivre les œuvres, à continuer à être les sentinelles émotives et visionnaires de leur époque… et les œuvres n’existent que parce qu’elles sont présentées à un public.

    Les collectivités publiques, l’Agglomération et la Ville d’Alès, les Conseils Départementaux et Régionaux, l’État ont voulu protéger cette relation si forte dans notre pays et sur notre territoire alésien.

    L’équipe du Cratère reste mobilisée avec les précautions d’usage pour ces rendez-vous, mais avec les yeux brillants d’envie de vous retrouver en compagnie des artistes…

    Il ne tient plus qu’à vous, dès lors, à répondre à toutes ces aspirations de beauté, d’imagination, de résistance, de résilience et de sens que nous prodiguent les artistes du spectacle vivant.

    Ensemble, en responsabilité, restons les âmes salvatrices du spectacle vivant dans nos Cévennes.

    Denis Lafaurie, directeuret l’équipe du Cratère

    1

  • St-Privat-des-VieuxAlès

    Anduze

    St-Ambroix

    St-Jean-du-Gard

    Nîmes©

    d-m

    aps.

    com

    St-Martin-de-Valgalgues

    St-Julien-Les-Rosiers

    St Christol-lez-AlèsSt-Jean-du-Pin

    Les Vans

    Le Cratère près de chez vous dans le Gard et ailleurs ...

    Brignon

    Cendras

    Allègre-les-FumadesRousson

    Bessèges

    St-Étienne-Vallée-Française

    Uzès

    La Grand'Combe

    Quissac

    PortesGénolhac

    Bagard

    Générargues

    Bagnols-sur-Cèze

    St-Jean-de-Serre Garrigues-Sainte-Eulalie

    St-Théodorit

    Carnas

  • 3Avec Jean-Stéphane, Jean-Michel et Jean-Corentin — Photo DR

    La Jacquaravane

    mardi 8 sept. / 20h30 › Quissac

    Place du Tivolimer 9 sept.

    / 19h › Saint AmbroixLe Tremplin

    Tarif D11€ - 10€ - 8€ - 6€

    250 places non numérotées 1h30

    [In]certain Regard

    jeudi 15 oct. / 19hven 16 oct. / 20h30

    › Grande Salle

    Tarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€

    880 places numérotées 1h30

    Et aussi, le vendredi 29 janvier à 20h30,

    à Uzès l’Ombrière

    Les Frères Jacquard Les frères Jacquard reprisent tous vos vieux tubes ! Guitares satu-rées, pantalons pattes d’éph en tergal, cravates bariolées dans les tons orangés, lumières stroboscopiques, toutes les années 70 servies sur un plateau, Giscard en moins ! Plus vrais que nature mais décalés en diable, un grand show burlesque où les Frères Jacquard revisitent les grands tubes et font revivre à leur sauce, Anny Cordy, Rika Zaraï, Demis Roussos, Dalida, Nana Mouskouri…

    À éviter absolument. Madame FigaroUn véritable casse-tête pour la recherche génétique. Sciences & Vie

    La JacquaravaneEn collaboration avec la municipalité de Saint-Ambroix et la Communauté de communes du Piémont Cévenol

    L’art de transformer une petite caravane en salle de spectacle gran-diose. Boules à facettes et lumières stroboscopiques

    [In]certain Regard créationEn collaboration avec la Communauté de communes du Pays d’Uzès

    Dans ce tout nouveau spectacle, les Frères Jacquard nous proposent une analyse critique et cocasse de la musique populaire à travers les âges ! Un concert qui assouvira votre soif inextinguible de connais-sance et de savoir où l’on abordera des sujets aussi pointus que : « Les grands chanteurs morts expliqués aux enfants » ou « Musique clas-sique et chansons paillardes : Amours impossibles ».

    Chanson

  • 4 — Photo © Olivier Prohin - PNC

    Une collaboration entre le Parc national des Cévennes, Les Scènes croisées scène conventionnée d’intérêt national de Lozère et Le Cratère scène nationale d’Alès

    du 19 au 26 sept. › Entre le Gard et la LozèreLe programme complet et détaillé sera disponible dès la fin du mois d’août.

    Informations› cevennes-parcnational.fr› lecratere.fr› scenescroisees.fr

    Nos paysages grands ouverts Parc national des Cévennes

    À l’occasion du 50e anniversaire du Parc national des Cévennes, deux structures culturelles s’unissent pour imaginer un événement trans-départemental Gard-Lozère. L’objectif est de créer sur quelques lieux emblématiques du Parc des « soirées événements » partagées entre interventions artistiques, prise de parole d’amateurs et de personnali-tés, visites patrimoniales et dégustation de produits locaux.

    Du début de soirée jusqu’à la profondeur de la nuit, nous célébrons par l’émotion, la convivialité, le plaisir, la vie de ce territoire qui nous rassemble. Nos artistes donneront cours à leurs imaginaires… Les étoiles et la nuit seront les sources de nos observations et de nos rêves mystérieux ! Participez à ces concerts inédits de Piers Faccini qui va de chapelles romanes en chapelles romanes et qui enrichit chaque concert d’un musicien supplémentaire. Laissez-vous emporter par la danse des Dakipaya Danza qui nous font revivre à leur manière la vie des ouvrières des filatures de soie. Découvrez l’univers simple et dépouillé mais pourtant plein de prouesses de l’équilibriste Rémi Luchez. Jacqueline et Marcel, de la Cie L’Art Osé, font résonner, avec humour, les plus belles envolées oratoires de Tchekhov. Entre cirque et danse, la Cie Libertivore nous transportera dans son univers oni-rique, tandis que l’Agence de voyages imaginaires se propose de nous faire redécouvrir Jean de La Fontaine.

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    mardi 29 sept./ 20h30

    › Salle d’à côté

    Tarif C 14€ - 12€ - 10€ - 9€

    180 places numérotées 50 min.

    Dansecréation au Cratère

    Chorégraphie Josette Baïz, avec Lola Cougard et Geoffrey Piberne, costumes, conception sonore et musiques en cours, régie générale Erwann Collet, régie son Matthieu Maurice — Photo © Leo Ballani

    InventaireCompagnie Grenade - Josette Baïz

    Un peu comme une histoire de la danse « à leurs façons ». Un flori-lège ludique pour ressentir et repérer les grands courants de la danse d’aujourd’hui. Lola Cougard et Geoffrey Piberne sont de jeunes dan-seurs formés par Josette Baïz. Ils ont commencé très tôt et malgré leur jeune âge, ont traversé les danses de Wayne McGregor, Hofesh Shechter, Lucinda Childs, Sharon Fridman, Angelin Preljocaj, Abou Lagraa, Jérôme Bel, Lucy Guerin, Barak Marshall, Jean-Claude Gallotta, Ohad Naharin, Richard Siegal, Claude Brumachon et bien d’autres encore... Avec humour et légèreté, ils nous donnent à voir chaque chorégraphe, relatent ces rencontres parsemées de joie, de travail incessant, de questionnements et de grandes surprises.

    Des éclats de vie, de rires et de larmes. Une danse impétueuse, plu-rielle, moderne et ultra-vivante tissée autour des extraits les plus marquants de pièces majeures du répertoire chorégraphique inter-national. Partager, au fil des morceaux choisis, le ressenti des deux danseurs. Josette Baïz

  • Danse

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    KamuyotOhad Naharin / Josette Baïz / Cie Grenade

    L’alchimie qui rend Kamuyot à la fois explosif et joyeux repose sur une trilogie gagnante : une chorégraphie où les quatorze jeunes et excel-lents danseurs de la compagnie Grenade peuvent s’emparer d’une grande variété de registres : solos et unissons, accalmies et explosions, précisions d’ensemble et improvisations de groupe. Une atmosphère festive et partagée avec le public regroupé autour d’une arène à l’inté-rieur de laquelle les interprètes le frôlent, l’envoûtent de leur épous-touflante virtuosité et le font pour ainsi dire rentrer dans la danse. Une danse décomplexée qui, à l’exemple de la formation « Gaga » prô-née par le maître chorégraphe de la Batsheva, Ohad Naharin, libère les corps et explose les frontières entre les genres classique, contem-porain, hip hop, jazz… Les musiques sont à cette invitation : chansons de Lou Reed, électro, mélodies classiques, rock. Le résultat est éton-nant et détonnant. Un public enthousiaste de tout âge et de toute culture s’engouffre avec jubilation dans ce bain de fraîcheur juvénile et communie à l’unisson à cette fête chorégraphique.

    Installée à Aix, Josette Baïz aime le métissage. Ses danseurs maî-trisent tant le classique, le contemporain ou le hip-hop et travaillent avec les plus grands : Wayne McGregor, Angelin Preljocaj ou Jean-Claude Galotta. Elle est régulièrement programmée à Chaillot ou au Théâtre de la ville à Paris où elle est acclamée.

    mercredi 30 sept./ 15h

    jeudi 1er oct./ 19h

    vendredi 2 oct. / 20h30

    samedi 3 oct./ 17h

    › Sur le plateau de la Grande Salle

    Tarif C 14€ - 12€ - 10€ - 9€

    350 places non numérotées 1h

    De Ohad Naharin, créé pour la Batsheva – The Young Ensemble (2003), inspiré de Mamootot et Moshe de Ohad Naharin – Direction artistique Josette Baïz, interprètes 13 danseurs de la Compagnie Grenade Amélie Berhault, Angélique Blasco, Camille Cortez, Lola Cougard, Artémus Grolleau Biroteau, Lola Kervroedan, Geoffrey Piberne, Victoria Pignato, Rémy Rodriguez, Océane Rosier, Lola Ruscica, Ojan Sadat Kyaee, Anthony Velay — Photo © Cécile Martini

  • Théâtre

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    mardi 6 oct. / 20h30› Grande Salle

    dès 12 ans

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€ 700 places numérotées

    1h10

    D'après Mon traître et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon (les textes de Sorj Chalandon sont publiés aux éditions Grasset), adaptation et mise en scène  Emmanuel Meirieu, avec  Jean-Marc Avocat,  Stéphane Balmino et Laurent Caron — Photo © Mario del Curto

    Mon TraîtreSorj Chalandon / Emmanuel Meirieu / Cie Bloc Opératoire

    Grand reporter à Libération, Sorj Chalandon rencontre, dans les années 70, Denis Donaldson, leader charismatique de l'IRA. Ils deviennent amis, très proches. Chalandon épouse la cause de celui qu’il considère comme un frère. Le 17 décembre 2005, Denis Donaldson avoue qu’il a trahi : depuis plus de 20 ans, il collabore avec les services secrets britanniques. Le 4 avril 2006, il est assassiné. Brisé par cette révélation, Chalandon cherche à comprendre. En 2007 il écrit Mon traître, récit du trahi. En 2011, avec Retour à Killybegs, il donne la parole à son ami assassiné. C’est à partir de ces deux romans (Prix Kessel et grand prix de l'Académie Française) qu’Emmanuel Meirieu fait son adaptation.

    D’emblée, nous sommes transportés en Irlande du Nord, sous une pluie fine continue, dans un clair-obscur où se mêlent images d’ar-chives et témoignages rapportés par trois voix. Celle des deux trahis, l’ami et le fils, des questions plein la tête. Celle du traître qui nous fait traverser l’histoire tragique de ce pays, entre pauvreté, humiliations, révolte, répression sauvage, années de prison et les circonstances de cet acte odieux. Les acteurs sont prodigieux de justesse, boulever-sants. À fleur de peau, ils nous font savourer toutes les nuances de cette écriture ciselée. Un choc frontal, la confrontation à la réalité de l’engagement politique, la violence de la trahison et le chagrin incon-solable.

  • 9

    mardi 6 oct. / 17h30

    mercredi 7, vendredi 9,

    samedi 10 oct. /  20h30

    jeudi 8 oct. / 19h

    › Salle d’à côté

    dès 14 ans

    Tarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€

    180 places numérotées 1h30

    Texte Julie  Rossello Rochet, mise en scène  Lucie Rébéré, jeu  Nelly Pulicani, avec les voix de  Bouacila Idiri,  Ruth Nüesch,  Mitchelle Tamariz, collaboration artistique  Lorène Menguelti  et  Nans Laborde Jourdaà, scénographie Amandine Livet, lumière et régie générale Pierre Langlois, son Clément Rousseaux, costumes Floriane Gaudin — Photo © Jean-Louis Fernandez

    SarrazineJulie Rossello Rochet / Lucie Rébéré / Nelly Pulicani / Comédie de Valence

    Une étoile filante. Née en 1937 à Alger de parents inconnus, Albertine Sarrazin connaît une vie pour le moins chaotique, entre prostitution, délinquance, prison et cavale. Son destin est intimement lié à Alès où, après avoir volé une bouteille de whisky au Prisunic en 1964, elle est incarcérée pendant quatre mois au Fort Vauban. Elle y écrit L’astragale. Publié en 1965, c’est un triomphe populaire, salué par la critique, traduit dans de nombreuses langues. Elle savoure trop briè-vement le succès et meurt l’année suivante à 29 ans d’une négligence médicale. Ses livres se sont vendus à plus de trois millions d’exem-plaires.

    Nelly Pulicani naît à Alès vingt-trois ans après la mort d’Albertine Sarrazin. Comédienne formée à Montpellier, Lyon et à la Comédie française, elle s’intéresse et fait des recherches sur les origines de sa famille pied-noir. En 2017, sa mère lui offre un livre qu’elle avait lu cinq fois : L’astragale. Ce spectacle est né du choc de cette lecture et de sa rencontre avec Julie Rossello Rochet. Ensemble, accompagnées de Lucie Rébéré pour la mise en scène, elles nous conduisent dans un parcours intense, fulgurant et sensible, entre ombre et lumière, un voyage d’amour, à mort, pour la liberté.

    Théâtre

  • 10

    En famille

    Manipulation à six mains Isabelle Ployet, Erwan Costadau, Marina Montefusco, création lumière et régie technique Erwan Costadau, conception et réalisation des parties textiles du castelet, assistance à la fabrication des marionnettes et des accessoires Isabelle Ployet, musique originale Laurent Rochelle, costumes Valérie Gosselin, régie tournées Hervé Billerit, scénographie et fabrication des décors, graphisme et communication Jean-Louis Sagot, conception et écriture spectacle, mise en scène, création marionnettes et accessoires Marina Montefusco – Musiciens Nathalie Boulanger violon, Marie Madeleine Mille violoncelle, Marie Florence Picard violon alto, Guy Bardot flûte traversière, Ingrid Obled contrebasse, Cédric Marcucci batterie, Camille Secheppet cornet, Piero Pépin trompette trombone, Olivier Brousse prises de sons — Photo © DR

    FragileCompagnie Le Clan des Songes

    Six mains invisibles donnent vie à une marionnette attendrissante.Une ligne blanche traverse la scène, sur cette ligne parfaitement droite, un petit personnage au visage très expressif et au drôle de chapeau rouge s’avance traînant derrière lui une valise presque aussi grosse que lui. Tout à coup, la ligne se courbe, espiègle, prend vie et donne matière à mille aventures et rencontres pour notre petit voya-geur.

    En quarante petites minutes, Fragile nous fait vivre un voyage vérita-blement plein de surprises, une création poétique, sans paroles, où la musique est un langage au même titre que les images et la lumière. Un petit bijou !

    Vous avez aimé Bout à bout, venez découvrir Fragile de la Cie Le Clan des Songes.

    mercredi 7 oct. / 10h › La Grand’Combe Salle Marcel-PagnolJeudi 8 oct. / 17h15 › Saint-AmbroixLe Tremplin

    dès 3 ans

    Tarif jeune public 9€ (adulte) – 6€ (enfants) 100 places numérotées

    40 min.

  • 11

    Avec Anaïs Fauché et Vincent Clergironnet, musique et mise en scène Michaël Monnin, écriture collective, alexandrins Guy Martin, production Matthieu Legrand, diffusion Marion Battu — Photo © DR

    La quiche en 5 actesCompagnie Azimuts

    Voir jouer une pièce en alexandrins, c'est comme aller écouter un concert. C'est une musique. Guy Martin, chef cuisinier

    Ils pétrissent la pâte en jouant Molière, battent les œufs en jouant Corneille et mettent la quiche au four en jouant Shakespeare ! En cinq actes et en alexandrins, ils nous confectionnent en direct, une belle quiche. Entre improvisations bien senties et tirades légendaires, de Rostand à Barbara, ces deux comédiens tout terrain, confirmés, nous font partager leur plaisir de cuisiner, de faire rire, mais surtout, de jouer et de nous faire savourer cette langue magnifique. Tragique et burlesque, c’est en parlant au ventre qu’on ouvre l’appétit pour le texte classique !

    lundi 12 oct. / 20h30 › St-Martin-de-Valgalgues

    Salle La Fare Alaismardi 13 oct. / 20h30

    › La Grand’Combemercredi 14 oct. / 19h

    › St-Jean-de-Serre Foyerjeudi 15 oct. / 20h30

    › Cendras, Salle Nelson-Mandela

    vendredi 16 oct. / 20h30 › St-Privat-des-VieuxFoyer Georges-Brun

    Tarif D11€ - 10€ - 8€ - 6€

    150 places numérotées 55 min.

    En collaboration avec les municipalités de St-Martin-

    de-Valgalgues, St-Jean-de-Serre, Cendras, St-Privat-des-

    Vieux et La Grand’Combe

    Théâtre culinaire tragico-

    burlesque

  • 12

    Texte et mise en scène Aurélie Namur, collaboration mise en scène Anna Zamore, avec Nicolas Pichot  / Yannick Guégan (en alternance) et Aurélie Namur / Clémence Viandier (en alternance), scénographie et lumière Claire Eloy, création sonore Alexandre Flory, costumes Cathy Sardi, construction décor Quentin Charrois, régie générale Bruno Matalon, regard extérieur Hélène Soulié, collaboration dramaturgique Sarah Fourage, stagiaires Izumi Grisinger et Manon Andréo, administration Elisa Cornillac, production Laure Desmet, diffusion Suzanne Santini et Félix Diffusion — Photo © Christopher Titze

    mardi 13 oct. / 17h30mercredi 14 oct / 10h / 15h › Salle d’à côté

    dès 5 ans

    Tarif jeune public9€ (adulte) – 6€ (enfants)180 places numérotées

    Durée en création

    Séances scolaires Mardi 13 oct. à 9h30, Jeudi 15 oct. à 9h30 et 14h30

    En famille

    Billy la nuitCie Les Nuits ClairesLibrement inspiré du conte Le petit Elfe ferme l’œil d’Andersen

    Billy va dormir seule cette nuit, son père doit partir travailler toute la nuit. Mais pour sa fille, il a tout préparé avant de partir : le repas, la brosse à dent, le pyjama. Même l’histoire du soir est enregistrée et elle n’aura qu’à appuyer sur Play pour écouter et elle pourra s’endormir. À son réveil, son père sera là pour la conduire à l’école. Sauf que Billy n’est pas seule. La nuit, sa chambre s’anime, se trans-forme et laisse place à « L’Elfe ferme l’œil »… « L’Elfe ferme l’œil » se rend auprès des enfants tous les soirs, ouvre son parapluie d’images et leur raconte des rêves extraordinaires…

    Après Les souliers rouges et Mon géant, je souhaitais à nouveau m’ins-pirer d’un conte, mais cette fois plus librement, non pour le mettre au goût du jour ou l’adapter, mais pour ce qu’il m’inspirait de liberté et de poésie. Aurélie Namur

  • 13

    Théâtre visuel

    mercredi 28 oct./ 20h30

    › Grande Salle

    Tarif C 14€ - 12€ - 10€ - 9€

    550 places numérotées 1h

    Conception scénographie jeu Aurélien Bory, Haris Haka Resic, Jelena Covic, Mickael Godbille, conception, scénographie, mise en scène Aurélien Bory, Mladen Materic — Photo © Laurent Padiou

    Je me souviens Le Ciel est loin la terre aussiAurélien Bory / Mladen Materic / Cie 111

    Une rencontre palpitante entre deux artistes importants de la scène actuelle. Certains spectacles nous marquent. Profondément. Ils changent notre vision du monde. Le ciel est loin / La terre aussi est le premier spectacle que le tout jeune Aurélien Bory a vu en arrivant à Toulouse en 1994. Un choc. Il prend conscience ce soir-là qu’il peut inventer son propre théâtre. 25 années ont passé. Quelles traces de ce spectacle peut-on trouver dans le théâtre d’Aurélien Bory aujourd’hui ? La mémoire. Les souvenirs. Que nous reste-t-il ? Entre le réel, le fantasmé, l’oublié. Quelle part d’invention ? De substitution, de glissement, d’effacement ? Aurélien Bory, formidable fabricant d’images, est depuis longtemps hanté par ces questions.

    Au début des années 80, en Yougoslavie, Mladen Materic réinvente un théâtre qui combine sans faille l'image et le son, la lumière et le mou-vement. Sa renommée devient rapidement internationale et ses spec-tacles continuent de tourner dans les grands festivals internationaux.

    Le décor de Le ciel est loin / La terre aussi est stocké depuis le milieu des années 90. Il existe aussi des images du spectacle. Avec Aurélien Bory, sous l’œil de Mladen Materic, nous allons plonger dans ce décor remonté pour l’occasion. Éblouissement garanti.

  • 14

    vendredi 30 oct. / 20h30 › Salle d’à côté

    Tarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€180 places numérotées

    1h30

    Rhizomes autour de l'univers d'Egberto GismontiAntoinette Trio et Denis Badault

    Un équipage étonnant réunissant un spécialiste du Fado, une flûtiste d’exception qui oscille entre musique classique et musiques impro-visées, le ténor de la Cie Lubat et Denis Badault, pianiste et chef d’orchestre renommé (ONJ entre 91 et 94 et la Bande à Badault). Ce projet est né d’une passion commune autour du grand créateur bré-silien Egberto Gismonti. Chaque musicien a travaillé sur des arrange-ments originaux d’œuvres du maestro et des compositions inspirées par son univers.

    Ce quartet, particulièrement sensible au lien entre le jazz et les musiques dites « du monde », applique le principe de « créolisation » inventé par Edouard Glissant en s’imprégnant de l’univers d’Egberto Gismonti pour faire ressortir, de façon énergique et sensible, les spé-cificités artistiques de chacun et créer l’imprévisible.

    Avec Julie Audouin flûte et piccolo, Antoine Leite guitare portugaise, Arnaud Rouanet saxophone ténor et Denis Badault piano — Photo © Luc Greliche

    Jazz En collaboration avec Jazz à JunasRésidence Occijazz 2019

  • Théâtre

    15— Photo DR

    Lectures d’automnemardi 3 nov.

    2020*

    Lectures de vacancesmardi 4 mai

    2021 *

    * programme disponible environ 6 semaines avant

    l’événement

    C’est à lireLe rendez-vous littéraire au CratèreUn partenariat entre la Librairie Sauramps d’Alès et Le Cratère

    Deux soirées autour des nouveautés littéraires. 18h30 — Raconte-moi un livre : dans le Studio Bernard-Glandier du Cratère, des grands lecteurs, des personnalités du coin, nous livrent leurs coups de cœur. Gratuit sur inscription

    19h30 — Casse-croûte autour du bar du Cratère

    20h30 — Voix d’acteurs et d’auteurs : dans la Salle d’à côté du Cratère, en compagnie de leurs auteurs, des comédiens nous donnent à entendre et font vivre trois textes choisis dans l’actualité littéraire. 5€, 3€ pour les moins de 26 ans. (environ 1h20)

    Informez-vous› 04 66 52 52 64 / lecratere.frwww.sauramps.com

  • 16 — Photo © Thomas Amorim

    samedi 31 oct. / 20h › Saint-Julien-les-RosiersSalle Nelson-Mandela

    dès 5 ans

    En collaboration avec la Mairie de Saint-Julien-les-Rosiers Tarifs5€, 3€ (- de 26 ans)300 places non numérotées

    50 min.

    Tutti FruttiCie LPM

    Tonique et tourbillonnant. Déconneurs et surdoués. Ils sont quatre à venir de quatre pays différents  : Brésil, Uruguay, Espagne et Allemagne. Issus de l’école de cirque du Lido à Toulouse, ils sont jon-gleurs, danseurs, magiciens, acrobates, comédiens, manipulateurs d’objets et, même pour ce spectacle, bananes. Ils sont fous, jonglent à la vitesse de la lumière, dansent avec plaisir, font des démonstra-tions de kung-fu, déclenchant des rires. C’est joyeux, bouffon, et n’a comme prétention, que de nous en mettre plein la vue et de fêter la joie de vivre, tout en nous faisant réfléchir sur les dérives de notre monde parfois si absurde.

    En première partie, à 17h30 le même jour, spectacle gratuit. Jonglage, équilibre, danse et imagination. De la technique, de la per-formance, Muchmuche Company crée des images belles, fortes et poétiques.Informations : lecratere.fr

    Cirque en marche # 15Une collaboration entre  La Verrerie d’Alès, pôle national cirque Occitanie et  Le Cratère, scène nationale d’Alès, dans le cadre de «Temps de cirques »

  • 17

    Conception  Mathurin Bolze, avec  Anahi De Las Cuevas,  Julie Tavert,  Johan Caussin, Frédéric Vernier, Corentin Diana, Andres Labarca, Mathurin Bolze, dramaturgie Samuel Vittoz, scénographie Goury, création sonore  Camel Zekri  &  Jérôme Fèvre, création lumière  Rodolphe Martin, création vidéo  Wilfrid Haberey, construction décor par  les ateliers de la MC93 Bobigny, machinerie scénique  Nicolas Julliand, création costumes Fabrice Ilia Leroy, régie lumière Rodolphe Martin en alternance avec Joel L’Hopitalier, régie son Robert Benz, diffusion Julie Grange — Photo © Brice Robert

    vendredi 6 nov.samedi 7 nov.

    / 20h30› Grande Salle

    dès 10 ans

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    700 places numérotées 1h20

    Audio description disponible

    pour la représentation du samedi 7 novembre.

    réalisée par Accès Culture (accesculture.org) grâce à la Fondation Malakoff

    Humanis Handicap.

    Les Hauts plateauxMathurin Bolze / Cie les mains, les pieds et la tête aussiCoproduction Cratère/Verrerie

    Sept interprètes habités par la grâce. Totalement. Capables de ralen-tir ou d’accélérer le temps. Des gens qui tombent, rebondissent, roulent, se portent, s’envolent et inventent des numéros sidérants de virtuosité. Vertiges. Une machinerie importante  : trampolines, plateau mobile, dessous à vue, des plans tantôt horizontaux, tantôt inclinés. À des tables, des hommes travaillent. Dans les dessous, d’autres coupent du métal, rebondissent encore ou plantent des arbres. Au lointain, des paysages défilent, forêts décimées, intérieurs abandonnés, ruines. Des images qui appellent la mélancolie. Belles. Émouvantes, devant ces interprètes sens dessus dessous qui nous livrent un voyage sensible au cœur de notre temps. Juste avant la fin du monde, d’une beauté sublime.

    Cirque en marche

    # 15Une collaboration entre 

    La Verrerie d’Alès, pôle national cirque Occitanie et  Le Cratère,

    scène nationale d’Alès, dans le cadre de «Temps de cirques »

  • 18

    Conception artistes du Cirque Trottola, en piste Titoune & Bonaventure Gacon, aux instruments Thomas Barrière & Bastien Pelenc – Régie lumière et son Joachim Gacon-Douard, fille de piste Jeanne Maigne, costumes Anne Jonathan, équipage chapiteau Sara Giommetti & Florence Lebeau, conseillers techniques, artistiques et acrobatiques  Jérémy Anne, Florian Bach, Filléas de Block, François Cervantes, Grégory Cosenza, François Derobert, Pierre Le Gouallec  &  Nicolas Picot, constructions  Scola Teloni, CEN.Construction, Atelier Vindiak & Lali Maille, fondeur Paul Bergamo – Fonderie Cornille-Havard Visuels Paille (décors cloche), Nathalie Novi (peinture affiche), Philippe Laurençon (photos), communication / Presse Guiloui Karl, production / Diffusion Marc Délhiat — Photo © Philippe Laurençon

    Cirque en marche # 15Une collaboration entre  La Verrerie d’Alès, pôle national cirque Occitanie et  Le Cratère, scène nationale d’Alès, dans le cadre de «Temps de cirques »

    lundi 9 et jeudi 12 nov. / 19hmardi 10 et vendredi 13 nov. / 20h30› Sous chapiteau à La Verrerie

    dès 10 ans

    Tarif B+20€ - 19€ - 17€ - 14€290 places non numérotées

    1h30

    Cirque TrottolaCampana

    Sous un très joli chapiteau rouge, tout intime, ils sont deux, accompa-gnés par deux musiciens multi instrumentistes. Elle, fluette, cheveux en pétard, une plume. Lui, un ogre bourru, mais pas méchant. Tous les quatre ou cinq ans, ils nous bricolent un petit bijou. C’est leur qua-trième spectacle. Du talent à l’excès, une humanité débordante. Une merveille d’artisanat féroce et complexe. Acrobaties, trapèze, numé-ros de clowns, tout est réinventé avec une grâce brutale. On est saisis. Continuellement. Un spectacle qui nous fait voir la beauté du monde. Toute la beauté du monde. Une des plus belles choses qu’il nous ait été donné de voir.

    Le choc du cirque, du grand cirque, cet art de soi téméraire, sauvage et sans limites, explose chaque soir le petit chapiteau de la troupe Trottola. La gifle d’une démesure imaginaire modestement rapportée aux dimensions de la piste fait trembler Campana, nouveau spectacle de Titoune et Bonaventure Gacon, qui lève une tempête si folle que la toile devient cathédrale. Et on en tombe à la renverse, la bouche ouverte, ému devant tant de foi dans le travail et la beauté du geste. Le Monde

  • 19

    Mise en scène, circographie Maroussia Diaz Verbèke, conception scénographie et costumes Hassan Hajjaj, avec Najwa Aarras, Mohamed Takel, Samir Lâaroussi, Hamza Naceri, Hammad Benjkiri, Manon Rouillard, Youssef El Machkouri, Tarik Hassani, Hassan Taher, Bouchra El Kayouri, Ayoub Maani, Zhor al Amine Demnati, Ilyas Bouchtaoui, Achraf El Kati, Nora Bouhlala Chacón, et Dj Key (en alternance) — Photo © Hassan Hajjaj

    samedi 14 nov. / 20h30

    dimanche 15 nov. / 17h30

    › Grande Salle

    dès 6 ans

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    700 places numérotées 1h20

    Une expo dans le hall : seize tableaux, seize

    artistes du Groupe Acrobatique de Tanger à

    travers le regard du photographe

    Hassan Hajjaj.

    Fiq ! (réveille-toi !)Groupe Acrobatique de Tanger / Maroussia Diaz Verbèke /Hassan Hajjaj

    Quinze jeunes acrobates et danseurs hip-hop, cent caisses à bouteille Coca-Cola, un trampoline humain, une moto acrobatique, quelques ballons de foot et un DJ en live. Un grand succès planétaire.

    Il existe au Maroc une tradition acrobatique unique au monde, avec une histoire séculaire, combinant pyramides humaines, roues et sauts, maintenue à un très haut niveau grâce à de nombreuses troupes et familles. Depuis 2003, sous l’impulsion d’une femme pas-sionnée, Sanae El Kamouni, cette tradition se nourrit de l’apport de grands artistes français, alliant l’histoire, le savoir-faire ancestral aux recherches les plus innovantes du cirque actuel.

    Dans un somptueux écrin visuel imaginé par le célèbre artiste pho-tographe Hassan Hajjaj, ces acrobates de talent ont été minutieu-sement choisis aux quatre coins du Maroc par la metteuse en scène Maroussia Diaz Verbèke. Ils parlent arabe, français, anglais, espagnol, mais surtout, avec une énergie phénoménale, la langue sans frontière de l’acrobatie.

    Le groupe acrobatique de Tanger nous rappelle que l’acrobatie fait partie de la culture marocaine depuis des siècles et prouve ainsi que de la tradition peut naître la modernité. Figaro Magazine

    Cirque en marche

    # 15Une collaboration entre 

    La Verrerie d’Alès, pôle national cirque Occitanie et  Le Cratère,

    scène nationale d’Alès, dans le cadre de «Temps de cirques »

    avec le soutien de l’Onda, Office national de diffusion artistique

  • 20

    mardi 17 nov. / 20h30 › Grande Salle

    Tarif unique 19.50€850 places numérotées

    1h30

    Mas de Jon à FontanèsGuillaume Gravegeal, l'ainé aidé de sa sœur Marion s’attache à redonner vie à ce domaine familial au cœur du Pic Saint loup. Armés de leur jeunesse, de leur enthousiasme et d'un savoir-faire, ils travaillent depuis 7 ans pour vous proposer des vins blancs, rouges ou rosés, empreints de leurs caractères.« Domaine du Mas de Jon Tradition Rouge »› www.masdejon.fr

    Jazz millésimé et taste-vin

    Direction artistique Jon Boutellier, Fred Nardin, Bastien Ballaz et David Enhco (« Révélation » aux Victoires du Jazz 2018), chant Célia Kaméni. Trompettes Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot et David Enhco. Trombones Loïc Bachevillier, Aloïs Benoit, Sylvain Thomas et Bastien Ballaz. Saxophones Kenny Jeanney, Pierre Desassis, Éric Prost, Jon Boutellier et Ghyslain Regard. Côté rythmique Thibaut François guitare, Fred Nardin piano, Patrick Maradan contrebasse et Romain Sarron batterie — Photo © Bruno Belleudy

    We Love Ella The Amazing Keystone Big Band

    Quand on demandait à Ella Fitzgerald ce qu'était le swing, Ella écla-tait de rire et disait, en claquant malicieusement des doigts : « Le swing ? C'est ça ! ».

    Créé en 2010, le bouillonnant Amazing Keystone Big Band exprime à la fois l’esprit, l’âme des grandes formations de l’ère du swing-roi, et l’inventivité, l’ouverture, l’insolente virtuosité du jazz d’aujourd’hui. Lauréat des Victoires du Jazz 2018 dans la catégorie « Groupe de l’année », il revient cette fois avec un hommage à Ella Fitzgerald et réinvente à sa manière les plus grands succès de la chanteuse.

    Les dix-sept cadors qui piaffent derrière les pupitres de cette tur-bulente machine à jazz considèrent surtout que cet orchestre d’amis triés sur le volet leur permet d’expérimenter des idées neuves tout en revisitant les perles d’un répertoire insubmersible.

    Pour interpréter celle qui fut l’une des voix les plus marquantes du 20e siècle, le Keystone fait appel à Célia Kameni qui collabore avec le groupe depuis ses débuts. Des interprétations volcaniques, une voix chaude, capable de mille nuances et de scat endiablés.

  • 21

    Écriture Baptiste Toulemonde, mise en scène Arthur Oudar et Baptiste Toulemonde, jeu Adrien Letartre dans le rôle de Charles et Baptiste Toulemonde dans le rôle de Grou, regard extérieur Hugo Giordano, scénographie Bertrand Nodet, création lumières Amélie Géhin, création sonore Guillaume Vesin, régie Isabelle Derr, administration de production Sonia Marrec, production & diffusion Claudie Bosch — Photo © Michel Boermans

    mardi 17 nov. / 17h30

    mercredi 18 nov. / 15h

    jeudi 19 nov. / 19h

    › Salle d’à côté

    dès 7 ans

    Tarif jeune public 9€ (adulte) – 6€ (enfants)

    180 places numérotées 1h

    Séances scolaires mercredi 18 nov. à 10h,

    jeudi 19 nov. à 9h30,vendredi 20 nov. à 9h30 et 14h30

    En famille

    Grou !Cie Effet Mer

    Parler à des enfants de nos origines, de nos racines, c’est le pari de ce spectacle qui vous invite à une revisite en accéléré de l’histoire de l’hu-manité. Grou ! C’est la rencontre improbable entre un homme de Cro-Magnon qui apparaît dans le four d’une cuisine banale et un enfant moderne, Charlie. De cette apparition va naître un sprint d’aventures à la « Indiana Jones ».Les deux comédiens voyagent dans le temps et l’espace pour nous emmener aussi bien aux temps des chevaliers, sous les bombes de la seconde guerre mondiale, que sur la lune.Ce spectacle est truffé d’astuces, de détournement d’objets qui nous font voyager, une simple cafetière fumante et une table à roulettes et voilà soudain l’évocation de l’invention du train à vapeur… Une énergie complice, une imagination débridée, des rebondisse-ments, une invitation ludique à ce voyage épique à travers le temps qui ravira les petits comme grands.

  • 22 — Photo © www.pozaokiem.info

    samedi 21 nov. / 20h30 › Maison de l’eau, Théâtre d’Allègre-les-Fumades

    Tarif D11€ - 10€ - 8€ - 6€160 places non numérotées

    1h

    Danse ButôEn collaboration avec Maison de l’eau, Théâtre d’Allègre-les-Fumades

    The False DavidImre Thormann, chorégraphie et danse, Pierre Lassailly clarinette.

    On dit du Butô qu’il est né sur les cendres d’Hiroshima. Que peut-on danser après la bombe atomique ? Gestuelle minimale, maîtrisée à l’extrême, force du corps, chaque expression, chaque mouvement ramène aux origines pour offrir une vision passionnée et universelle de la vie et de la mort. D’une beauté intense soufflée par des musiques planantes, on y explore les mystères de l’âme, la boucle de l’existence humaine, avec élégance et recueillement, comme une intense médi-tation. Corps presque nu, grimé en blanc, le « Faux David » n'est ni un héros, ni un combattant, au contraire, il jaillit de l'ombre de notre être, là où la douleur d'être né résonne dans un écho infini. 

    Imre Thormann a étudié divers arts martiaux avant d’être champion suisse de Taekwondo. Par la suite, il s’installe à Tokyo pendant 7 ans où il étudie le Butô auprès de l'un de ses inventeurs, Kazuo Ohno, et le Noguchi Taiso (travail corporel japonais), avec son inventeur Michizo Noguchi. Depuis, il a mis en scène plusieurs performances solos en Europe, aux Etats-Unis ainsi qu’au Japon. Une de celles-ci cumule près de 3 millions de vues sur la toile.

    Formé à Strasbourg, Pierre Lassailly est amoureux du son tous azi-muts. Il a promené sa clarinette chez Georges Aperghis où il a joué partout en Europe, s’est mis au service du théâtre avec Stanislas Nordey, Nicolas Frize ou Frédéric Fisbach. Il est aussi à l’aise dans le répertoire de musique de chambre que dans l’improvisation.

  • 23 — Photo © Adam Hart

    Jazz millésimé et taste-vin

    En collaboration avec Jazz à Junas

    mardi 24 nov/ 20h30

    › Grande Salle

    Tarif unique18.50€

    850 places numérotées 1h30

    Moulin de Lène à MagalasLe domaine du Moulin de

    Lène se situe à Magalas, entre Béziers et Bédarieux.

    Vignoble de 65 hectares, nous travaillons sur deux

    appellations, l’IGP Cotes de Thongue et l’AOP Languedoc.

    D’une magnifique richesse de 19 cépages sur 8 terroirs

    différents, nous aimons jouer de notre biodiversité pour créer

    un grand nombre de cuvées originales. « Moulin de Lène

    Igp Côtes de Thongue Réserve de la Famille Rouge »

    › www.moulindelene.com

    Richard Bona et Alfredo Rodríguez septetRichard Bona basse, Alfredo Rodríguez piano, distribution en cours

    La rencontre de deux comètes du jazz : le jeune pianiste cubain pro-tégé de Quincy Jones et le bassiste et chanteur camerounais qui fait frissonner tous les jazzmen du globe.

    À lui seul Richard Bona, cet extraordinaire bassiste à la voix envoû-tante, incarne la musique, comme si intrinsèquement, il possédait tous les rythmes, toutes les cultures. Jazz, bossa, pop music, afro-beat, chants traditionnels, funk, il peut jouer tous les genres, fla-menco, musique indienne, comme s’il les possédait. Nominé aux Grammy Award et aux Victoires du Jazz, il a fait partie des formations de Pat Metheny, Bill Evans, Joe Zawinul, Marcus Miller et même Harry Belafonte.

    Formé dans les rigoureux conservatoires classiques de La Havane, Alfredo Rodríguez est aussitôt pris sous l’aile de Quincy Jones dès son arrivée aux USA. Fulgurant, inspiré tant par Bach que Piazzolla, il pos-sède une subtile touche mélodique mais peut aussi fournir, si néces-saire, une vitesse d’exécution et une puissance de feu incroyables.

    Entre Cuba et l’Afrique, la rencontre excitante entre une étoile mon-tante de la nouvelle scène jazz et un des bassistes les plus reconnus au monde.

  • 24

    vendredi 27 nov./ 20h › Salle d’à côté

    Tarif12€, 8€ (moins de 26 ans)300 places debout

    environ 2h, incluant entracte

    En première partie Lauréate des « Before 2019 »

    — Photo Michel Cloup duo © Jean-Michel Auclair

    Dans le cadre des « Before »Plan de développement des musiques actuelles du Gard - Schéma départemental de la culture - Conseil départemental du Gard – En collaboration avec la FEMAG (fédération musiques actuelles du Gard)

    Michel Cloup DuoMichel Cloup, fondateur de « Diabologum », un des groupes les plus importants du rock français dans les années 90, poursuit son travail avec « Michel Cloup Duo ». Des textes puissants, portés par les tam-bours de Julien Rufié et la guitare flamboyante de Michel Cloup.

    Michel Cloup n’a pas changé, continuant de creuser avec une exi-geante obstination le sillon d’un rock à fleur de peau, en anglo-saxon dans le son et en français dans le texte. Les Inrock

    ZoBTrois personnalités pour un live rougeoyant poétique et moderne. ZoB’ dessine un nouveau trait musical pour son projet entre hip hop poétique et chanson électro où se mélangent : enveloppe de couches de clavier ms10, beatbox, sonorités en soutien d’émotions chantées en français sur quelques routes électroniques et organiques serpen-tées aux abords des villes. 

    Murielle Holtz — SoliphoniesMusicienne et comédienne, pianiste et chanteuse, accordéoniste et improvisatrice Murielle Holtz est une diva atypique, une pianiste rock n’classik, une punk poétique. Si elle a débutée débuté à l’opéra, elle s’est tournée vers la chanson, le jazz, le cinéma et le théâtre. Avec ces « Soliphonies », elle nous offre une véritable symphonie en solo pour une femme, un clavier et un looper. On a pu la découvrir au Cratère en mai 2019 comme comédienne et chanteuse dans le spectacle Les Tondues.

  • 25

    mercredi 2, vendredi 4 déc.

    / 20h30jeudi 3 déc.

    / 19h› Grande Salle

    dès 10 ans

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    700 places numérotées 1h10

    * Le Bourgeois Gentilhomme (février 2011),

    El Cid ! (février 2013), Le Conte d’hiver

    (décembre 2015), La fabuleuse histoire

    d’Edmond Rostand (décembre 2018),

    Antigone, (mai 2011).

    ThéâtreCoproduction Cratère

    Création collective – Avec la contribution de Rémi De Vos, mise en scène Philippe Car, avec Lucie Botiveau, Valérie Bournet, Nicolas Delorme et Vincent Trouble, composition musicale V. Trouble et N. Delorme — Photo © Nicksigo

    Les Fables ou le jeu de l’illusionJean de La Fontaine / Philippe Car / Agence de voyages imaginaires

    À leur manière. Fabuleuse ! Avec leurs loges installées à vue, dans le hall, le spectacle commence sitôt les portes franchies. Un joyeux bazar, expo photos, albums, objets qui évoquent Jean de La Fontaine et au milieu, les comédiens qui se maquillent, répètent leur texte, font des vocalises ou des gammes sur leurs instruments de musique. Et, comme dans un carnaval, ils nous entraînent à leur suite dans la salle.

    Deux-cent-quarante-six fables mettant en scène quatre-cent-soixante-neuf personnages. L’âme humaine décrite à travers des animaux. L’histoire du monde dépeinte dans chaque petite histoire. Dites, jouées, chantées, racontées, une vingtaine nous sont présentées dont quelques incontournables qui, tout en nous apportant la joie viscérale de retrouver nos souvenirs d’enfance, nous révèlent toute l’acuité et l’intemporalité de leurs propos. Ombre, marionnettes, mime et masques se mêlent à des airs de salsa, de rock et de classique. Une grande célébration pour mar-quer le 400e anniversaire de la naissance du célèbre fabuliste.

    Habitués du Cratère, c’est toujours la fête d’accueillir ces éternels voyageurs*. Des comédiens sortis de bandes dessinées qui chantent et jouent d’instruments de musique, un théâtre généreux qui suscite l’enthousiasme, tant pour celui qui découvre la magie du théâtre que pour l’amateur averti.

  • Théâtre

    26

    Écriture et mise en scène François Cervantes, à partir de conversations avec Latifa Tir, un monologue porté par Catherine Germain — Photo © DR

    mardi 8, mercredi 9 déc. / 20h30 › Salle d’à côté

    dès 12 ans

    Tarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€180 places numérotées

    1h

    C’est un spectacle particulier. C’est la première fois que je joue une femme qui existe dans la vie, une femme que j’ai vue boire des cafés, fumer des cigarettes, que j’ai entendue rire, crier après les chats… Catherine Germain 

    Le rouge éternel des coquelicots est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs.

    Le rouge éterneldes coquelicotsFrançois Cervantes / Catherine Germain / L’entreprise

    Cette aventure a commencé en 2013 dans les quartiers nord de Marseille qui occupent en superficie le tiers de la ville et le record d’Europe des inégalités. C’est aussi une solidarité jamais vue ail-leurs. C’est là que François Cervantes a connu Latifa Tir. Elle tient un snack. « J’allais manger chez elle, et nous avons commencé à nous parler. J’étais impressionné par la puissance de son amour pour sa famille, pour ce quartier, pour cette enfance qu’elle a vécue là ». Mais, cette belle histoire devient cauchemardesque lorsque les bulldozers menacent de raser ce havre de convivialité et de solidarité…Latifa est d’origine Chaouïa (Algérie), ses parents sont arrivés à Marseille dans les années cinquante. Au-delà de sa vie, elle incarne son quartier, la ville de Marseille en entier et les grands mouvements migratoires du 20e siècle. Elle fait de son expérience un récit universel. Ce texte est un hommage à cette femme et le récit d’une époque qui est en train de finir violemment, alors qu’elle a été le signe précurseur du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

    Formée à La Rue Blanche, formatrice au Centre national des Arts du Cirque, clown célèbre, Catherine Germain est une superbe actrice. Au sommet de son art, avec truculente et délicatesse, elle s’empare de ce récit qu’elle rend intense et profondément émouvant. Un des grands succès d’Avignon 2019.

  • 27

    D’aprés un réçit de Taï Marc Le Thanh, texte et mise en scène Dominique Lardenois – Illustrations Rébecca Dautremer, comédiennes en alternance Nadine Demange et Sarah Vermande, création sonore Marc Pieussergues, création vidéo et animation Thibault Pétrissans et Nicolas Tourrel, scénographie Dominique Lardenois, régie Générale Gilles Ribes, régie en Itinérance Elsa Innocent, création musicale Christian Chiron, costumes Patricia de Petiville, décors Camion Zoe Skalka, construction décor Alexandre Favaretto (Systémedbois), responsable administration Alexandra Daigneau, chargée de production Nadine Demange, chargée de diffusion Felix Diffusion — Photo ©DR

    mercredi 9 déc./ 10h30 / 14h / 15h30

    › Rendez-vous entrée du Cratère

    dès 5 ans

    Tarif jeune public 9€ (adulte) – 6€ (enfants)

    30 places numérotées 30 min.

    Séances scolaires mardi 8, jeudi 10 et

    vendredi 11 déc. à 9h15, 10h30 et 15h

    En famille

    GaïaLardenois et Cie

    Depuis de nombreuses années, le camion à histoires de la compagnie Lardenois parcourt la France et l’Europe. Le camion à histoires est un espace théâtral inédit sur quatre roues, convivial, chaleureux pour juste 30 petits et grands spectateurs. Après avoir accueilli au Cratère Terrible et L’ours qui avait une épée, il fait de nouveau escale à Alès avec Gaïa.

    Gaïa est l’histoire d’une famille, d’un village, d’un enfant qui quittent leur terre dévastée par un phénomène climatique. Gaïa raconte le chemin, la longue route à parcourir, l’arrivée sur une nouvelle terre, la rencontre avec un autre peuple… Venez, prenez place dans le camion à histoires, vous serez à coup sûr séduit par ce récit qui réunit astu-cieusement théâtre, création musicale et vidéo.

  • 28

    Danse

    vendredi 11 déc. samedi 12 déc. / 20h30 › Grande Salle

    Tarif A28€ - 26€ - 22€ - 16€850 places numérotées

    1h30

    Bliss, de Johan Inger, musique Keith Jarrett, création pour 16 danseurs, 27 min.Traces, de Rihoko Sato, création pour 8 danseurs, 20 min.Secus, d’Ohad Naharin, création pour Batsheva Dance Company (part of Three, 2005), remis en scène pour 16 danseurs, 30 min.

    Bliss, chorégraphie Johan Inger, musique Keith Jarrett, mise en scène Johan Inger, costumes Johan Inger et Francesca Messori, lumières Peter Lundin, assisstant à la chorégraphie Yvan Dubreuil – Production Fondazione Nazionale della Danza / Aterballetto – Prix de la meilleure production italienne de l’année Danza&Danza 2016 / Traces, chorégraphie Rihoko Sato, costumes, lumière et musique Rihoko Sato / Secus, chorégraphie Ohad Naharin, musique Chari Chari, Kid 606 + Rayon (mix : Stefan Ferry), AGF, Chronomad (Wahed), Fennesz, Kaho Naa Pyar Hai, Seefeel, The Beach Boys, son Ohad Fishof, costumes Rakefet Levy, lumière Avi Yona Bueno (Bambi), assistants au chorégraphe Rachael Osborne, Ian Robinson — Photo © Alice Vacondio

    AterballettoDreamers#1 / Johan Inger / Rihoko Sato / Ohad Naharin

    Magnifico ! Profitant d’une grande tournée européenne, le ballet le plus réputé d’Italie s’arrête à Alès. Fondée en 1977, Aterballetto est aujourd'hui reconnue comme étant la première compagnie de danse contemporaine néo-classique en Italie et le premier ballet perma-nent, à l'exception des compagnies d'opéra. Elle est reconnue sur la scène internationale pour la grande qualité de ses 16 danseurs solistes qui tous, possèdent une solide formation classique, tout en étant capables d'appréhender, avec une précision ahurissante, les styles les plus divers.

    Dans ce programme, Aterballetto explore avec grâce, sensualité et humour les univers très différents de trois chorégraphes. Sur une musique sublime de Keith Jarrett, Bliss de Johan Inger lance les seize interprètes dans un triptyque tout en contraste sur la rare beauté du monde. Avec Traces, la jeune chorégraphe et star de la danse japo-naise Rihoko Sato nous emmène dans un rituel d’une grande déli-catesse. Enfin, la compagnie a obtenu le privilège rare de pouvoir monter une pièce du célèbre Ohad Naharin. Un ballet audacieux pour ces seize danseurs qui mêle humour, virtuosité et émotions.

  • 29— Photo © Fabrice Mertens

    mercredi 16 déc. / 15h

    vendredi 18 déc. / 19h

    samedi 19 déc. / 17h

    dimanche 20 déc. / 16h

    › Grande Salle

    Tarif unique 8.50€ 850 places numérotées

    1h

    Séances scolaires Lundi 14 et mardi 15

    décembre à 14h30, vendredi 18 décembre

    à 9h30.

    Humour burlesque

    Les FounambulesDe et par Joseph Collard et Jean-Louis Danvoye

    Pendant 20 ans, entre 1984 et 2004, le duo belge les Founambules parcourt le monde avec ses gags déjantés. Des tournées internatio-nales, des centaines de représentations, de galas, de festivals et de télés, voilà un duo devenu mythique que tout le monde rêvait de voir renaître. Sans un mot, que leur imagination débridée, leur agilité cor-porelle et leur talent de mimes, ils nous propulsent dans leur univers burlesque et développent une incroyable complicité avec le public. À partir de situations ordinaires, ils créent des moments de vrais fous-rires où, rapidement, on se retrouve sur les ailes d’un avion à hélices, dans une forêt profonde, au Far West ou encore sur la Lune. Drôlement clownesque !

  • ThéâtreArtiste associé

  • 31

    mercredi 13 jan. vendredi 15 jan.

    samedi 16 jan. / 20h30

    Jeudi 14 jan. / 19h

    › Grande Salle

    Billetterie à partir du mardi 1er décembre

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    700 places numérotées durée prévue 1h45

    Conception et mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz, avec la Troupe éphémère du ThéâtredelaCité (7 interprètes), scénographie Guillaume Séverac-Schmitz avec l’aimable collaboration d’Emmanuel Clolus, lumières Michel Le Borgne, son Géraldine Belin, assistanat à la mise en scène et dramaturgie Clément Camar-Mercier, assistanat à la mise en scène et coordination du projet Caroline Chausson, réalisation du décor dans les Ateliers de construction du ThéâtredelaCité, réalisation des costumes dans les Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Nathalie Trouvé — Photo © Guillaume Everac Schmitz

    Le Tartuffe De Molière / Guillaume Séverac-Schmitz / ThéâtredelaCité

    Créé en 1664, Tartuffe fut interdit pendant près de cinq ans, sous la pression de l’Église, avant de connaître un immense succès. Tartuffe, habile imposteur et faux dévot, gagne l’affection d’Orgon, prêt à lui léguer sa fortune et lui donner sa fille Mariane.

    Avec ses dernières mises en scène de Richard II, La Duchesse d’Amalfi et Derniers remords avant l’oubli, plébiscitées par la critique et le public, Guillaume Séverac-Schmitz nous a démontré l’efficacité de son théâtre reposant sur une direction d’acteurs inspirée. Imaginatif, concis, il sait rendre la riche palette des sentiments humains, entre humour et tristesse, légèreté et gravité, désir et passion. C’est une grande fierté pour le Cratère de le compter parmi ses artistes asso-ciés.

    Initiée par le ThéâtredelaCité, Centre dramatique national de Toulouse, la « Troupe éphémère » permet à sept comédiens de moins de trente ans, formés dans les meilleures écoles théâtrales, de vivre pendant plus d’un an une réelle expérience de troupe. Il semblait approprié à Guillaume Séverac-Schmitz de lancer ces jeunes acteurs dans cette grande pièce de Molière qui nous montre le combat d’une jeunesse pour faire triompher la vérité contre le fanatisme des pères.

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    mardi 19 jan./ 20h30 › Grande Salle

    Billetterie à partir du mardi 8 décembre Tarif B18€ - 17€ - 15€ - 12€550 places numérotées

    1h20

    Chorégraphie Thomas Lebrun, avec Maxime Camo, Raphaël Cottin, Anne-Emmanuelle Deroo, Karima El Amrani, Akiko Kajihara, Anne-Sophie Lancelin, Matthieu Patarozzi, Léa Scher, Yohann Têté — Photo © Frédéric Iovino

    Danse

    Ils n'ont rien vuThomas Lebrun / Centre chorégraphique national de Tours

    Sur scène, neuf danseurs inspirés par les images du film de Resnais, Hiroshima mon amour, et des témoignages des rescapés de la bombe. Thomas Lebrun nous offre une série de magnifiques tableaux, déli-cats, raffinés, une danse d’une grande pureté, précise, qui se nourrit de la tradition et des cérémonies millénaires du Japon. Danseurs en kimonos chatoyants, origamis, séquences toutes en ruptures enchaî-nant mouvements de groupes ultra rapides et ralentis étouffants.

    « Tu n’as rien vu à Hiroshima  ». Depuis trois ans, Thomas Lebrun est hanté par cette phrase, la première du célèbre livre de Marguerite Duras*. Cette ville toute en délicatesse rayée en un instant par la folie des hommes. Nous qui n’avons rien vu, que nous reste-t-il de toutes ces images que nous avons imaginées et qui s’émoussent avec le temps ? Entre stéréotypes et images de cartes postales, Thomas Lebrun est parti avec ses danseurs sur place, à Hiroshima. Inspiré par Duras et les images du film de Resnais, étayé par ses rencontres avec les hiba-kushas, ces victimes des bombardements atomiques, Thomas Lebrun revisite ce passé proche et nous rappelle l’urgence de la mémoire.*Hiroshima mon amour

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    Texte et mise en scène David Lescot, scénographie François Gautier Lafaye, lumières : Guillaume Rolland, assistante à la mise en scène : Faustine Noguès, costumes : Suzanne Aubert, avec trois comédiennes (en alternance) Suzanne Aubert, Théodora Marcadé, Elise Marie, Camille Roy Marion Verstraeten. Le texte de la pièce est à paraître en février 2020 aux Éditions Actes Sud-papiers, coll. Heyoka jeunesse — Visuel © Anne Simon

    mardi 19 jan./ 17h30

    mercredi 20 jan./ 10h / 15h

    › Salle d’à côté

    dès 8 ans

    Billetterie à partir du mardi 8 décembre

    Tarif jeune public 9€ (adulte) – 6€ (enfants)

    180 places non numérotées 50 min.

    Séances scolaires Mardi 19 janvier à 9h30,

    jeudi 21 et vendredi 22 janvier à 9h30 et 14h30

    En famille

    J’ai trop d’amisCompagnie du Kaïros - David Lescot

    Vous vous souvenez du spectacle J’ai trop peur ? Passer du CM2 à la 6e, le grand saut, vous avez eu très peur… C’est fait, vous y êtes et vous n’avez plus peur, mais il y a du monde, oui, bien plus qu’en primaire. Ça fait beaucoup d’amis mais aussi d’ennemis potentiels. Et surtout il s’agit d’avoir une bonne réputation…

    J’ai trop d’amis évoque avec beaucoup de tendresse ce qui se joue de complexe lors de ces années de collège. C’est une pièce drôle dans la lignée de la précédente. D’avoir trop d’amis, peut parfois créer des situations où l’on se sent plus dans l’embarras qu’autre chose. Ce n’est pas si simple… Être populaire ou ne pas l’être ? Telle est la grande question au cœur de cette nouvelle pièce.

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    Jazz millésimé et taste-vin

    vendredi 22 janv.. / 20h30 › Grande Salle

    Billetterie à partir du vendredi 11 décembre Tarif unique18.50€850 places numérotées

    1h30

    Domaine des Luces à St Césaire de GauzignanAu milieu du triangle Alès, Nîmes, Uzès, vignerons depuis 4 générations, la famille Bourrassol cultive 12 hectares avec comme devise, « un rêve et une passion dans une bouteille ». Sous l’appellation IGP Cévennes, la gamme en Rouge, Rosé et Blanc est issue de sélections parcellaires et de techniques de production respectueuses de l’environnement, certifiées "agriculture biologique".› www.domainedesluces.fr

    — Photo © Marc Obin

    Eric Legnini Six Strings Under / Eric Legnini piano, Hugo Lippi et Rocky Gresset guitares, Thomas Bramerie contrebasse

    Victoire du Jazz 2011, le pianiste Eric Legnini, complice de Joe Lovano, Claude Nougaro, Stefano Di Battista, Aka Moon ou encore d’Ibrahim Maalouf, décide de faire une déclaration d’amour à la guitare qui a bercé toute sa vie. Dans la droite lignée d’un Nat King Cole, Oscar Peterson ou Ray Charles, il reprend l’étonnante formule piano-contre-basse-guitare. Entouré de Hugo Lippi qui maîtrise à la perfection le grand répertoire des standards, de Rocky Gresset, pièce maîtresse de la guitare manouche et de Thomas Bramerie, son contrebassiste qu’il connaît depuis vingt ans, il balaie le répertoire dédié aux six cordes, du boogie des années 30 jusqu’aux reprises de Bowie, en passant par l’afrobeat, le rock, la bossa ou Radiohead. C’est que Legnini, s’il est reconnu pour son groove, est aussi un immense compositeur et arran-geur, un grand mélodiste qui sait multiplier les connexions entre hier et aujourd’hui, art savant et expression populaire.

    En nous offrant une instrumentation allégée de l’élément rythmique, Eric Legnini nous donne de l’air, de l’imagination, et surtout la pulse la plus subtile qui soit, transformant chacune des cellules de notre corps en un petit Fred Astaire. André Manoukian, France Inter

  • — Dispositif adapté aux mesures sanitaires en vigueurs

    Billetterie

    L’abonnement n’est pas possible dans le contexte actuel.

    À partir du 7 septembre, vous pouvez acheter les places pour tous les spectacles de la première partie de la

    saison ( jusqu’à la fin décembre)

    — En ligne : www.lecratere.fr

    — Sur place : Billetterie ouverte du lundi au vendredi de 13h15 à 18h et le samedi de 10h à 13h

    — Par téléphone : 04 66 52 52 64 du lundi au vendredi de 14h à 18h et le samedi de 10h à 13h

    Les places pour tous les spectacles sont numérotées* (sauf dispositifs particuliers) afin de pouvoir respecter

    le principe de distanciation sociale.

    Les places achetées en ligne sont récupérables à la billetterie jusqu’au soir de la représentation.

    Exceptionnellement, vous n’avez pas la possibilité de les imprimer à domicile (elles seront numérotées par

    Le Cratère et attribuées en fonction de la date d’achat du billet). Pensez à arriver un peu plus tôt afin de

    fluidifier la circulation dans le hall.

    Vous pouvez régler les places achetées par téléphone avec votre carte bancaire (paiement sécurisé) ou par

    chèque qui doit nous parvenir au plus tard 48h avant la représentation. Tout paiement non reçu entraînera

    l’annulation de la réservation.

    En décembre nous déciderons, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, si l’abonnement est

    possible pour la deuxième partie de la saison, de janvier à mai. Dans le cas contraire, nous continuerons à

    appliquer les mesures citées précédemment.

    Mesures générales

    — Port du masque obligatoire (dès l’entrée au théâtre et jusqu’à la sortie).

    — Mise à disposition de solutions hydroalcooliques.

    — Respect de la distanciation sociale (1 mètre).

    — L’espace restauration et bar reste ouvert.

    Dans les salles

    — Les jauges des salles seront réduites afin de respecter le principe de distanciation physique.

    — Un siège vacant entre chaque spectateur ou groupe de spectateurs ayant réservé ensemble.

    — L’accès à la salle est impossible une fois le spectacle commencé.

    — Les retards ne donnent lieu à aucun report ou dédommagement.

    — Toute sortie est définitive

    *Incluant Salle d’à côté

    35

  • Antoine Le Menestrel occupe

    le toit et la façade du Cratère,

    le 3 juillet 2020, du lever du jour

    (6h16) à la tombée de la nuit

    (21h30) et apporte un message

    de paix.

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  • 23e édition de ce festival qui permet

    à chacun des 2 000 élèves du lycée

    de voir au moins deux spectacles et

    d’assister à au moins un atelier avec

    des artistes pendant une semaine.

    37

  • Hètre, le 6 juillet 2019

    au Jardin du Bosquet

    pendant Cratère Surfaces.

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    Cirque

    mardi 26, mercredi 27 jan.

    / 20h30› Grande Salle

    dès 8 ans

    Billetterie à partir du mardi 15 décembre

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    400 places non numérotées 55 min.

    Écriture (chorégraphie, scénographie,  lumière, son) Camille Boitel et Sève Bernard, interprétation Tokiko Ihara, Jun Aoki, Camille Boitel, Sève Bernard, invité spécial (musique) Nahuel Menendez — Photo © DR

    間 (ma, aida, …) Camille Boitel et Sève Bernard / L’Immédiat

    Le vertige du cirque, la densité du théâtre, les sensations de la danse. Quatre artistes se livrent corps et âme à une quête frénétique. Trente-six variations sur des histoires d’amour impossibles. Acrobatique, bur-lesque. Grâce aérienne. Images séquencées. Autour d’eux, un décor important et des meubles entassés qui, inexorablement, s’effritent, se délitent, tombent. Une machinerie incroyable pilotée au plateau, tant au-dessus qu’au-dessous, par des manipulateurs d’objets, des techniciens qui font valser les codes et les corps. Réglé au cordeau, comme un immense château de cartes qui s’écroule. S’effondre lit-téralement. On n’en croit pas ses yeux. Du jamais vu. Ahurissant. Un éloge à la machinerie du théâtre. Au milieu de ce chaos, de ce tas de bois mêlé de poulies, de guindes, de rouages, la magie de ces amants terribles habités par la vie. Profondément. Jusqu’à la moelle.

    Un superbe hommage au spectacle vivant : tout ici fait sens, du décor qui se défait aux acteurs-manipulateurs-musiciens qui lui survivent. Poésie à tous les étages en prime. Une des plus belles créations de 2019. Enfin en tournée française. Les Inrocks

    Sans conteste l’un des plus beaux spectacles créés en 2019. Un corps à cœur avec la catastrophe mené selon cette poésie forcenée qui est la signature de Camille Boitel. Le Figaro

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    jeudi 28 jan. / 19h vendredi 29 jan./ 20h30› Salle d’à côté

    dès 4 ans

    Billetterie à partir du vendredi 18 décembre Tarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€180 places non numérotées

    1h

    Séance scolairevendredi 29 jan. à 14h30

    danseRe-création 2020

    Conception et mise en œuvre à la création Annie Sellem, La Petite Fabrique – Recréation / Production Chaillot Théâtre national de la danse — Photo © Benjamin Mengelle

    Fables à la fontaineMassin, Rodrigues, Hervieu / Chaillot Théâtre national de la danse

    Au début des années 2000, la chorégraphe Annie Sellem demande à des confrères et consoeurs de chorégraphier à leur manière une fable de La Fontaine. Ils seront treize à répondre, et pas des moindres. Les pièces doivent être courtes, faire appel à 2 danseurs et sont présen-tées par séries de 3 ou 4 chorégraphies. Le Cratère, à l’époque, en accueille quelques-unes. C’est léger, enjoué et constitue une petite encyclopédie pour tous de la danse d’aujourd’hui.Revoir aujourd’hui les pièces de Béatrice Massin, Lia Rodrigues et Dominique Hervieu qui enchantèrent alors le public, est un bonheur rare. L’élégance d’une gestuelle inventée hier qui demeure toujours aussi innovante.

    Le Loup et l’Agneau › chorégraphie Béatrice MassinDans l’aventure des Fables, la danse baroque est un élément supplé-mentaire pour donner à La Fontaine sa véracité toujours présente.

    Contre ceux qui ont le goût difficile › chorégraphie Lia RodriguesQui sont les forts et qui sont les faibles dans ces deux mondes entre la réalité et l’imaginaire ? Et n’est-ce pas dans les rêves que des mondes nouveaux commencent à être bâtis ?

    Le Corbeau et le Renard › chorégraphie Dominique Hervieu Je rendrai hommage au souvenir, niché au cœur de ma mémoire d’enfance, de cette société fictive peuplée d’humains, d’animaux, de végétaux qui vivent, dialoguent et s’entredévorent.

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    Théâtre

    mardi 26 jan. / 20h30

    › St-Christol-les-Alès Maison pour Tous

    mercredi 27 jan. / 20h30 › Rousson

    Centre Socio-cultureljeudi 28 jan.

    / 20h30 › Saint-Ambroix

    Le Tremplin

    Billetterie à partir du mardi 15 décembre

    Tarif D 11€ - 10€ - 8€ - 6€

    100 places non numérotées 1h15

    En collaboration avec les municipalités de St-Christol-les-Alès,

    St-Ambroix, et Rousson

    Mise en scène Nicolas Oton, avec Brice Carayol et Laurent Dupuy, son Alexandre Flory, lumière et régie générale Mathieu Zabé, costumes et maquillage Christelle Glize — Photo © DR

    Cul et chemise Jean-Marie Piemme / Nicolas Oton / Machine Théâtre

    Sommes- nous les derniers dinosaures d’une pratique obsolète ?

    L’odeur du parquet, le souffle dans la salle quand le rideau s’ouvre. Victor et Louis sont deux frères, deux acteurs un peu en perte de vitesse, tendres, partageant des visions diamétralement opposées de leur métier mais profondément amoureux du théâtre. Ils vivent ensemble dans un tout petit appartement. Deux ouvriers des planches, les mains dans le cambouis, qui ont traversé le répertoire. Shakespeare, Tchékhov ou Beckett. Un soir Louis arrive, une bouteille de champagne à la main, et retrouve Victor qui regarde une télé sans son. Il sort de scène, heureux, avec une proposition pour son frère…

    Un vrai numéro d’acteurs, jubilatoire, drôle et mélancolique, pour ces deux comédiens que l’on suit depuis des années à travers l’aventure de Machine Théâtre. Ici, l’auteur Jean-Marie Piemme joue sur les genres, tout en nous apportant sa vision acérée du monde du théâtre.Tantôt réaliste, quotidien, tantôt autobiographique, son humour constant et sa poésie offrent une liberté totale à l’acteur et un immense plaisir au spectateur.

  • 42

    Danse

  • 43

    jeudi 4 fév/ 19h

    vendredi 5 fév./ 20h30

    › Grande Salle

    Billetterie à partir du mardi 5 janvier

    Tarif A 28€ - 26€ - 22€ - 16€

    850 places numérotées 1h15

    Concept artistique Rone et (La)HORDE, musique Rone, mise en scène, chorégraphie (La)Horde - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel, scénographie Julien Peissel, création lumière Eric Wurtz, costumes Salomé Pouloudenny, hair direction Charlie Lemindu, avec 15 danseur.se.s du Ballet National de Marseille — Photo © Gaelle Astier, Aude Arago

    Ballet national de Marseilledirection (LA)HORDE Room with a view

    Le Ballet national de Marseille est créé en 1972 par Roland Petit. Dès son premier spectacle, celui qui dirige le plus important ballet fran-çais après celui de Paris, marque les esprits en rendant hommage à la musique rock avec Pink Floyd Ballet, bousculant les cadres du ballet classique et travaillant avec les grands artistes de son époque. Le bal-let rayonnera en France et dans le monde entier.

    Quarante-sept ans plus tard, trois jeunes artistes rassemblés sous l’appellation de «(LA)HORDE », reprennent le ballet et continuent de bousculer les codes de la danse. Entourés d’une troupe de vingt très jeunes danseurs qui viennent de presque autant de pays différents, ils créent un ensemble en prise avec l’époque actuelle, planétaire, paritaire, tenant compte des courants « en marge » et des évolutions technologiques, qu’ils définissent sous le terme des « danses post-internet ».

    Dès le départ, on est sidérés par la cohésion du groupe, par l’intensité et l’investissement total de chacun des danseurs. Sur les musiques électro obsédantes de Rone qui irrémédiablement nous donnent envie de danser, un décor imposant qui n’a pas fini de nous surprendre, le groupe se retrouve dans des états souvent proches de la transe, mais étonnamment réglés au cordeau. Une immense rigueur qui se frotte à une grande liberté. Troublant, dérangeant, fascinant, on est devant une telle somme d’énergie, jamais vue, unique, avec des images qui, longtemps après la représentation, continuent de nous hanter. Images terribles, mais pleines d’espoir, d’un monde qui s’écroule pour mieux renaître.

  • 44

    Conception et interprétation Laurent Fraunié, regard extérieur Harry Holtzman, Babette Masson, scénographe Grégoire Faucheux, création lumières Sylvain Séchet, regard chorégraphique Cristiana Morganti, costumière Catherine Oliveira, partenaire plateau, création sonore, recherche musicale et régie Xavier Trouble — Photo © Sylvain Sechet

    mardi 2 fév./ 17h30 mercredi 3 fév./ 10h / 15h› Salle d’à côté

    dès 7 ans

    Billetterie à partir du mardi 5 janvier Tarif jeune public 9€ (adulte) – 6€ (enfants)150 places non numérotées

    1h

    Séances scolairesMardi 2 fév. à 9h30Jeudi 4 et vendredi 5 fév. à 9h30 et 14h30

    En famille

    Ici ou (pas) là De Laurent Fraunié / Cie Label Brut

    Pour terminer le cycle des peurs solitaires, après deux opus desti-nés aux jeunes spectateurs de 3 à 7 ans (Mooooonstres ou la peur de l’endormissement) puis de 6 à 10 ans (A 2 pas de la porte ou la peur de ce qui nous attend) voilà le troisième et dernier volet du triptyque destiné aux enfants à partir de 7 ans, Ici ou (pas) là consacré au ver-tige de l’identité.

    Si dans les deux premiers spectacles le personnage se confrontait au réel, ici, il le quitte pour rejoindre la fiction. Être ici ou là, ou pas là ? Arriver, partir ? Avancer malgré la peur. Il y aura à l’avant-scène, devant un premier rideau de soie rouge, un tourne disque, Il y aura un personnage couvert de couches de vêtements qui mettra un temps fou à se dévêtir pour choisir ce à quoi il veut ressembler pour apparaître, il y aura beaucoup de rideaux qui volent, des rideaux qui tombent, des rideaux à écarter et des rideaux en trompe-l’œil, des espaces à géo-métrie variables. Ce sera un espace « machine à jouer »…

    Depuis plusieurs années, Laurent Fraunié, comédien, manipulateur d’objets, metteur en scène, produit, à partir de minutieuses enquêtes dans des écoles, des spectacles visuels forts qui s’adressent direc-tement à la sensibilité des enfants. Des petits bijoux où le rire côtoie l’émotion.

  • 45 — Photo © Francis de Richemond

    mardi 9 fév. / 20h30

    › Salle d’à côté

    Billetterie à partir du mardi 5 janvier

    Tarif D 11€ - 10€ - 8€ - 6€

    180 places non numérotées 1h10

    Lecture musicale

    Jean-Pierre MilovanoffAccompagné au piano par Raphaël Lemonnier

    Originaire de Nîmes et résidant à Génolhac, Jean-Pierre Milovanoff est un voisin. C’est en ami qu’il franchit la porte. Avec une trentaine de livres publiés, c’est un écrivain qui compte. C’est aussi une voix, une belle voix radiophonique qui nous a charmé pendant des années dans « Les nuits magnétiques » sur France Culture.La Fontaine fait depuis longtemps partie de son univers et il se fait une joie de nous faire découvrir quelques fables moins connues, car non animalières, mais tout aussi savoureuses. Merveilleusement accompagné par le délicat et talentueux pianiste Raphaël Lemonnier, il nous fait partager son plaisir. Une jolie façon de rendre hommage au célèbre fabuliste à l’occasion du quatre centième anniversaire de sa naissance.

  • 46

    jeudi 11 fév./ 20h30› Grande Salle

    Billetterie à partir du vendredi 8 janvierTarif A28€ - 26€ - 22€ - 16€850 places numérotées

    1h50 dont un entracte de 20mn

    Sophie Gail, Ouverture de la Sérénade 6 min.Piotr Illich Tchaïkovski, Concerto n°1 pour piano et orchestre 40 min.Franz Schubert, Symphonie n°9 en do majeur, D.944 60 min.

    — Photo © Delestrade, Bernard Martinez

    Musique

    Orchestre Avignon-ProvenceDirection Debora Waldman / piano Daniel Kharitonov

    Fondé à la fin du 18e siècle, l’Orchestre d’Avignon, composé d’une soixantaine de musiciens, se caractérise par sa rigueur, sa finesse, mais surtout par son plaisir communicatif de jouer. Debora Waldman, nouvelle directrice de cet orchestre est née au Brésil et s’est formée, entres autres, auprès de Kurt Masur à l’Orchestre national de France. Depuis, elle dirige de nombreux orchestres en France et à l’étranger.

    Créé en 1873, le célèbre Concerto pour piano n°1 de Tchaïkovski alterne, tant pour le piano que pour l’orchestre, mouvements déli-cats et mouvements d’une fougue sans limites. Connue sous le nom de Grande Symphonie, la Symphonie n°9 fut créée en 1838, dix ans après la mort de Schubert. Souvent considérée comme sa meilleure pièce symphonique, novatrice, d’une ampleur monumentale, elle se distingue par ses mélodies intensément lyriques. Sophie Gail, compo-sitrice française du début XIX fut la première femme à avoir eu un vif succès à l’Opéra-comique avec cette pièce intitulée Sérénade. Dans cette pétillante ouverture en ut majeur, on ressent une influence de Mozart et de Gluck dont elle était une fervente admiratrice.

    Remarqué en 2015 à l’âge de 16 ans au Concours international Tchaïkovski, le jeune pianiste russe Daniel Kharitonov est acclamé à travers la Russie, la Chine, l’Angleterre et l’Italie.

  • Théâtre

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    lundi 1er mars, mardi 2 mars

    / 20h› Plateau

    et Grande Salle

    dès 15 ans

    Billetterie à partir du mardi 19 janvier

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    400 places non numérotées 2h30,

    sans entracte

    Adaptation Pauline Bayle, d’après Balzac – Mise en scène Pauline Bayle – Avec Charlotte Van Bervesselès, Hélène Chevallier, Guillaume Compiano, Alex Fondja, Jenna Thiam, Viktoria Kozlova ou Pauline Bayle — Photo © Simon Gosselin

    Illusions perduesBalzac / Pauline Bayle / Cie À Tire-d’aile

    On ne peut rien réussir sans se râper le cœur.

    Dans le Paris des années 1820, l’ascension rapide et la chute brutale de Lucien de Rubempré, jeune provincial rempli d’ambition, de can-deur et d’arrogance.

    Un ring et les spectateurs tout autour. Le rapport est direct. Immédiatement, la connivence s’établit. Ils sont six acteurs, incandes-cents, à s’attaquer à ce monument de 700 pages et ses quelques 70 personnages. Six d’une jeunesse folle qui, en deux heures trente, nous précipitent dans ce que le théâtre fait de mieux, concentré et verti-gineux. La salle d’un seul souffle, le cœur battant, respire à l’unisson.

    En s’attaquant aux œuvres fleuves de la littérature classique qu’elle sait brillamment adapter, la jeune metteuse en scène Pauline Bayle s’impose par ses mises en scène épurées, faites d’astucieuses trou-vailles, et par sa rigoureuse direction d’acteurs.

    Un spectacle d’une force, d’une beauté, d’une tenue et d’une qua-lité dramaturgique exceptionnelles. Voilà une pièce qui mériterait des spectateurs très nombreux tant elle réussit à lier une insolente audace artistique à une accessibilité totale. L’excellence à la portée de tous. La Terrasse

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    Texte Anne Sylvestre, mise en scène Sylvia Chemoil, Maëlle Mietton et Anne-Juliette Vassort, avec Sylvia Chemoil, Maëlle Mietton en alternance avec Anne-Juliette Vassort, scénographie Sylvia Chemoil, Maëlle Mietton, construction décor Serge Amari et Colin Lombard, création Graphique Clothilde Staës, création lumière  Olivier Privat,  conception vidéo  Nicolas Doremus, costumes  Anne-Sophie Verdière,  création sonore et régie générale Olivier Privat, développement SCOPIE - Sophie Laurent, administration SCOPIE - Séverine Dricot, diffusion SCOPIE - Clémence Brunet — Photo © Maëlle Mietton

    mardi 2 mars / 17h30 mercredi 3 mars / 10h / 15h › Salle d’à côté

    dès 6 ans

    Billetterie à partir du mardi 19 janvier Tarif Tarif jeune public9€ (adulte) – 6€ (enfants)180 places non numérotées

    1h

    Séances scolairesMardi 2 mars à 9h30Jeudi 4 et vendredi 5 mars à 9h30 et 14h30

    En famille création Cratère

    Méchant ! M Is For Magic

    Inspiré par l’histoire vraie d’un garçon qui aimait trop le goûter des autres. Deux comédiennes nous transportent dans l’ambiance d’une école. Croch’patte est seul dans la cour de la récréation : « J’ai faim ! J’ai faim ! Ça ne change pas, j’ai toujours faim. C’est comme si j’avais une bête, là, qui grogne et qui veut manger. J’ai une faim de loup ! … »

    Biquette est l’amie d’enfance de Croch’patte. Elle est menue, poin-tue, décidée, pas peureuse pour un sou. Cette fois, elle en a assez. Croch’patte ne lui piquera plus son goûter. Elle l’a caché dans un endroit où il ne le trouvera jamais. Elle ne se battra pas. Elle n’aime pas ça. Ça ne sert à rien, qu’à se faire mal et à perdre ses copains. Elle est bien décidée à l’aider à comprendre…

    Nous envisageons dès à présent une scénographie graphique, vidéo et mobile, faite d’objets et de matières, de sons permettant à notre imaginaire d’enfant de s’en emparer et d’inventer continuellement, sur la base du « on aurait dit que » et de l’éternel jeu.

  • 49

    Opérette

    vendredi 5 mars samedi 6 mars

    / 20h30› Grande Salle

    Billetterie à partir du vendredi 22 janvier

    Tarif B 18€ - 17€ - 15€ - 12€

    700 places numérotées 1h

    Texte, mise en scène et musique Olivier Py (L’Amour vainqueur d’Olivier Py est publié aux éditions Actes Sud-Papiers) – Avec Damien Bigourdan, Clémentine Bourgoin, Pierre Lebon, Antoni Sykopoulos, scénographie, costumes, maquillage Pierre-André Weitz, lumière Bertrand Killy, arrangements musicaux Antoni Sykopoulos, construction décor Ateliers du Festival d’Avignon, confection costumes Ateliers de l’Opéra de Limoges — Photo © Christophe Raynaud de Lage

    L’Amour vainqueurOlivier Py / Festival d’Avignon

    Un ravissement. Un petit opéra mené tambour battant avec brio. Un des grands succès du Festival d’Avignon en 2019. On est bluffé par la performance de ces comédiens-chanteurs-musiciens-danseurs qui évoluent dans un ingénieux décor écrin et savent tout faire à la perfection. Dans cette histoire inspirée des contes de Grimm, une princesse, après sept années de réclusion, part à la recherche de son amour perdu. Avec cette opérette en alexandrins Olivier Py confirme, une fois de plus, son art de ré-enchanter le monde.

    Amour de la comédie, du chant, du théâtre, amour vainqueur à tous les étages ! La médecine d’Olivier Py fait des merveilles. Les Echos

    L’engagement des quatre comédiens éblouit : chacun joue, chante, mais se trouve aussi responsable d’un instrument. Libération

  • 50

    mardi 9 mars mercredi 10 mars / 20h30 › Grande Salle

    Billetterie à partir du mardi 26 janvier Tarif A28€ - 26€ - 22€ - 16€850 places numérotées

    1h40

    Agora (2019), Cassi Abranches, 12 danseurs, 20 min.L’oiseau de feu, Marco Goecke, pas de deux, 8 min.Odisseia Joëlle Bouvier, 14 danseurs, 37 min. 

    La compagnie est soutenue par le Gouvernement de l’État de São Paulo avec la direction artistique d’Inês Bogéa – Avec Ammanda Rosa, Ana Roberta Teixeira, Letícia Forattini, Luciana Davi, Luiza Yuk, Renata Peraso, Thamiris Prata, Bruno Veloso, Daniel Reca, Hiago Castro, Joca Antunes, Otávio Portela, Vinícius Vieira ou Nielson Souza, Yoshi Suzuki — Photo © Clarissa Lambert

    Danse

    São Paulo Dance CompanyAbranches / Goecke / Bouvier

    La São Paulo Dance Company fête ses dix ans. Cette jeune compa-gnie ultra-dynamique, à la technique irréprochable, revient à Alès (ils étaient venus en 2017) avec un triple programme aussi specta-culaire que créatif. Créée en 2008 par le gouvernement de l’État de São Paulo et dirigée par Inês Bogéa, la compagnie s’est hissée, de façon fulgurante, au rang des plus importantes compagnies de danse du Brésil, attirant de remarquables jeunes danseurs et chorégraphes. Passionnés, énergiques, avec une touche de sensualité, les interprètes conjuguent à une fluidité et à un swing brésilien, les vocabulaires de la danse internationale.

    Dans Agora, sur des percussions afro-brésiliennes, la chorégraphe Cassi Abranches sculpte les corps des douze danseurs sur les rythmes du compositeur Sebastian Piracés qui mélangent rock et chant. L’Oiseau de feu, de Marco Goecke, est un pas de deux sur des extraits de la partition de Stravinsky, tout en célérité, fièvre et extase. Enfin, Joëlle Bouvier, passée maîtresse dans l’art de chorégraphier pour de grands ballets, réinterroge le mythe d’Ulysse, sur des musiques de Villa-Lobos et de Jean-Sebastien Bach.

  • 51 — Photo © Emma Cortijo

    Chanson

    vendredi 12 mars/ 20h30

    › Grande Salle

    Billetterie à partir du vendredi 29 janvier

    Tarif A 28€ - 26€ - 22€ - 16€

    850 places numérotées 1h30

    PommePomme chant, Caroline Geryl batterie, Clémence Lasme basse et claviers

    Quand les lumières brûlent toutQue la nuit fière s'en foutSi tu voulais me voirMoi, je préfère le noir

    Cette chanson Je ne sais pas danser. Une splendeur. Un choc. Une fois entendue, elle s’accroche et on ne peut s’empêcher de la fredon-ner. Une des plus belles chansons de l’année.

    À 24 ans, après une tournée fleuve de plus de 300 concerts, deux albums dont le dernier sacré « Meilleur album révélation » aux Victoires de la musique, celle qui vit entre Paris et Montréal entame une car-rière qui explose. Des mélodies simples et soignées, des paroles qui frappent, vont à l’essentiel. La naissance d’une grande chanteuse.

    Des textes qui font mouche, un jeu de guitare et d’autoharpe brillant ont su l’imposer comme figure montante de la scène musicale fran-çaise. Télérama

    Un des plus solides espoirs de la chanson française. Libération

    Calme, lucide, voix posée façon Jeanne Moreau, Claire Pommet chante comme on tend la main. Le Devoir (Montréal)

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    Gérald Chevillon et Damien Sabatier saxophones, Joachim Florent basse électrique, Antonin Leymarie batterie, percussions — Visuel © Didier Mazellier

    JazzCréation CratèreArtistes associés

    lundi 15 et mardi 16 mars/ 20h30 › Grande Salle

    Billetterie à partir du vendredi 29 janvierTarif C14€ - 12€ - 10€ - 9€550 places numérotées

    1h30 environ

    En collaboration avec les Municipalités de St-Ambroix, de St-Jean-du-Pin et la Communauté de communes du Pays d’Uzès, le Quartet se déplace dans quelques villages pour vous donner un avant-goût de son nouveau spectacle (entrée libre).Vendredi 12 mars / 20h30 › St-Ambroix Le TremplinSamedi 13 mars / 20h30 › G