le couloir des miroirs

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Avec le soutien de la Région Limousin et de l’Etat (Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Limousin). Les Coopérateurs impasse des Charentes F-87100 Limoges 33 (0)5 55 77 08 98 - 33 (0)5 55 77 90 70 - [email protected] www.fraclimousin.fr lectures de l’exposition lectures de l’exposition lectures de l’exposition lectures de l’exposition de 18h30 à 19h30 entrée libre > le jeudi 10 décembre 2008: par Yannick Miloux, directeur du FRAC Limousin > le mercredi 21 janvier : par Patrick Javault, critique d’art > le jeudi 12 février : par Michel Aubry, artiste

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Exposition organisée par le Frac Limousin

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Avec le soutien de la Région Limousin et de l’Etat (Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Limousin).

Les Coopérateurs impasse des Charentes F-87100 Limoges � 33 (0)5 55 77 08 98 - � 33 (0)5 55 77 90 70 - � [email protected] www.fraclimousin.fr

lectures de l’expositionlectures de l’expositionlectures de l’expositionlectures de l’exposition de 18h30 à 19h30 entrée libre

> le jeudi 10 décembre 2008: par Yannick Miloux, directeur du FRAC Limousin > le mercredi 21 janvier : par Patrick Javault, critique d’art > le jeudi 12 février : par Michel Aubry, artiste

Depuis longtemps, je suis fasciné par ces dessins de 1971 de Robert Smithson, « Underground Projection Room » (Utah Museum Plan), et

« Towards the Development of a Cinema Cavern », qui proposent de recycler une ancienne mine en salle de cinéma souterraine et d’y projeter les étapes de sa construction.

En 2002, nous avions présenté en deux temps l’expo-

sition « L’art vu à distance » qui explorait les rapports entre art et télévision, d’abord à partir des collections vidéos du MNAM Centre Pompidou et, l’été suivant, sur la base historique du premier environnement multimédia (Le Corbusier/Xénakis/Varèse : pavillon Philips, Bruxelles 1958) et de la « fernseh-galerie » (galerie-télévision) de Gerry Schum.

En prolongement de ces deux précédents chapitres, nous

souhaitons ouvrir cet automne un nouvel axe de réflexion consacré aux relations entre l’art et le cinéma et marquer ainsi notre impli-cation dans l’événement « Pause » organisé pour la première fois cet automne en Limousin.

Les relations entre art et cinéma sont historiques, bien sûr, et on peut les faire remonter aux premières séances de films des frères Lumière, ou encore mieux aux premiers praxinoscopes et autres inventions qui essaient de conjuguer image et mou-vement dès le XVlll ème siècle.

On peut également parcourir cette relation entre cinéma

et art (c’est à dire peinture, sculpture, architecture, mais aussi théâtre, littérature, musique et poésie) en lien avec l’évolution des techniques de l’image-mouvement : cinéma parlant, en couleurs, en 3D, en Odorama,… apparition de la télévision, en noir et blanc, puis en couleur avec le reformatage de certains films, puis de la vidéo sur support magnétique, du portapack, du digital, du numérique, etc. et vérifier qu’à chaque fois que de nouveaux outils appa-raissent, les artistes s’en emparent.

Et constater aussi que le 7ème art est celui de l’industrie, du taylorisme, de la séparation des activités entre le réalisateur, le scénariste, les acteurs, les photographes, les éclairagistes, les décorateurs, les maquilleurs, habilleurs, les preneurs de son, les monteurs, etc… et qu’il s’adresse à la foule, à la masse, jusqu’à devenir un véritable outil de propagande.

Pour organiser cette réflexion qui vise d’abord à explorer les collections du FRAC Limousin, nous avons réfléchi en terme de format, aussi bien en tant que surface de projection qu’en tant que durée. Dans le cinéma, ne parle-t-on pas de court, moyen ou long métrage ?

Dans l’exposition, une salle de cinéma est reconstituée qui présente en séances des programmes de films de moyen métrage, avec un

début et une fin (films de la galerie du cartable, d’Olivier Leroi, Gabriele Di Matteo, Boyd Webb… ). Une autre petite salle plus étroite et plus sombre accueille des films courts, à caractère souvent expérimental, dans la lignée des films

grattés, découpés, altérés par la chimie des premiers essais sur ce nouveau support, mais avec les techniques d’aujourd’hui, qui sont autant d’expériences sur l’image animée et sur les limites de la perception. On parle souvent d’art et d’essai pour le cinéma.

Entre ces deux espaces de diffusion, des vidéoprojections et autres sculptures vidéos sont présentées. Elles ont pour point commun d’être des « loops », des boucles de plus ou moins longue durée, et proposent au spectateur une relation décontractée, sans début ni fin, où il peut accéder à l’oeuvre en cours et la quitter quand il le souhaite. Des vidéo-projections monumentales et souvent paysagères condui-sent le visiteur de Nice (Durand) à Saint Tropez (Raffray), puis à Brooklyn (Bertrand) et Bamako (Pichard), en voiture sous la neige (Tribe) et près d’une ville scandinave (Köner), puis dans un magasin d’une nature plurielle (Mahé), avant de s’approcher d’un d’un fleuve majestueux, le Rhône (Toulemonde), d’un tonneau transformé en salle de cinéma individuelle (Sabrier) et de finir tout près d’un tapis animé en forme de jeu vidéo (Aubry).

Un voyage qui rappellera à certains le déroulement proposé dans l’exposition « Où sommes-nous ? Paysages avec (ou sans) personnage(s) » durant l’été 2005. Enfin, en contrepoint, quelques œuvres fixes et muettes (dessins, peintures, affiches, photographies) qui croisent le cinéma, son histoire ou ses poncifs, ponctuent le parcours.

L’exposition « le couloir des miroirs » est conçue comme une succession de séquences où l’on peut flâner devant une large vidéoprojection environnementale, lente comme un papier peint, ou être captivé pendant une ou deux minutes par un effet visuel et/ou sonore, s’asseoir dans une cabine optique, errer encore, enfin s’arrêter pendant quinze ou vingt minutes pour visionner un film.

Robert Smithson, Towards the Development of a « Cinema Cavern », 1971 ; pencil, photograph, tape; 12 5/8 x 15 5/8. Collection Estate of Robert Smithson, Courtesy John Weber Gallery. ©Nathan Rabin (Extrait du catalogue Robert Smithson : Sculpture, 1981 Cornell University Press, London)

Boyd WEBB Boyd WEBB Boyd WEBB Boyd WEBB Love StoryLove StoryLove StoryLove Story, 1995 Béta-SP, sonore, durée : 7'30'' Collection Frac Limousin / B. Webb

Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, 2003 DVD, sonore, durée : 25'40" Collection Frac Limousin / DR

Olivier LEROI Olivier LEROI Olivier LEROI Olivier LEROI La piste est mon logisLa piste est mon logisLa piste est mon logisLa piste est mon logis, 2001 DVD-Vidéo, sonore, durée : 29'52" Collection Frac Limousin / O. Leroi

FRAC LimousinFRAC LimousinFRAC LimousinFRAC Limousin Les Coopérateurs impasse des Charentes F-87100 Limoges � 33 (0)5 55 77 08 98 - � 33 (0)5 55 77 90 70 � [email protected]

HorairesHorairesHorairesHoraires :::: de mardi à samedi 14h - 18h / les 24 et 31 décembre : 14h - 17h Fermé : dimanche, lundi & jours fériés, les 26 et 27 décembre 2008 et les 2 et 3 janvier 2009 Visites commentées sur rendez-vous. Tarifs des entréesTarifs des entréesTarifs des entréesTarifs des entrées : Tarif plein : 1,50€ / Tarif réduit : 0,70€ Entrée gratuite pour les adhérents à l’Association des Amis du FRAC Limousin, les chômeurs, journalistes, étudiants, scolaires… AccèsAccèsAccèsAccès : : : : Le Frac Limousin se trouve dans Limoges, à 5 mn à pied des places Denis-Dussoubs et Carnot, et du Centre Saint-Martial. Bus n°1 , arrêt « Rectorat ». Le Frac Limousin dispose d’un accès pour les personnes handicapées. Toute l’actualité du FRAC Limousin sur www.fraclimousin.frwww.fraclimousin.frwww.fraclimousin.frwww.fraclimousin.fr

11115 novembre au 15 décembre 20085 novembre au 15 décembre 20085 novembre au 15 décembre 20085 novembre au 15 décembre 2008 Un événement d’une durée d’un mois qui fédère les structures participantes et les publics autour du film, cinéma et/ou vidéo,

et de l’image animée. Des expositions, des soirées de projections, des « veillées vidéo”, des rencontres avec des artistes, des critiques spécialisés,… émaillent ce mois de manifestations diverses et variées, ponctuelles ou de durée plus longue, à la rencontre d’un public d’ama-teurs (cinéphiles et/ou téléphages) et de curieux. Faites-une pause ! Prenez le temps de découvrir…

5,255,255,255,25 Réseau art contemporaiRéseau art contemporaiRéseau art contemporaiRéseau art contemporain en Limousinn en Limousinn en Limousinn en Limousin Le 1er avril 2008, l’association 5,25 – Réseau d’art contemporain en Limousin s’est créée pour promouvoir l’art d’aujourd’hui et développer l’accès du plus grand nombre à la création plastique de notre époque. Pour réaliser son objet, l’association 5,25 anime un réseau de structures de production et de diffusion de l’art contemporain en Limousin et participe à la professionnalisation et à la structuration du secteur.

Programme détaillé de pause sur : www.limousin.culture.gouv.fr www.limousin.culture.gouv.fr www.limousin.culture.gouv.fr www.limousin.culture.gouv.fr et sur www.frwww.frwww.frwww.fraclimousin.fraclimousin.fraclimousin.fraclimousin.fr

Dans sa conception, elle s’appuie surtout sur le modèle de la plus récente somme présentée

sur le sujet, l’exposition « Hall of mirrors, art & film since 1945 » MOCA Los Angeles 1996, où trente artistes visuels (parmi lesquels Marclay, Messager, Ruppersberg, Ruscha, Sherman … pour ne citer que des artistes présents dans notre collection) étaient présentés en même temps que trente cinéastes (de Fellini à Godard, de Scorcese à Truffaut) avec projections de films et photos de plateau à l’appui. A Hollywood, le casting était majoritairement américain, surtout pour les artistes « visuels ». En toute modestie, il s’agit pour nous d’utiliser ce modèle comparatif entre cinéma et art pour explorer, par le biais des formats (espaces de projection et durée), notre relation à l’image animée et donner envie à chaque spectateur, cinéphile et/ou téléphage, d’y faire une « pause ». En complément de l’exposition, trois lectures d’exposition sont proposées : par Yannick Miloux, directeur du Frac Limousin, Patrick Javault, critique d’art et membre du Comité Technique du Frac Limousin et Michel Aubry, artiste, pour une soirée « Répliqüres ». Chaque samedi, de 15h à 17h, un directeur de Frac présente une sélection de films et vidéos de la col-lection dont il a la charge (programme détaillé sur le site internet du Frac). Si le projet de transformer une ancienne mine en « caverne cinéma » inaugure ce texte, au moment de l’achever, je repense à un fameux extrait d’Alphaville de Jean-Luc Godard où Eddie Constantine ouvre une succession de portes. C’est peut-être aussi cela, le couloir des miroirs. Yannick Miloux, octobre 2008

Bibliographie consultée :

> “Passages de l’image”, MNAM Centre Pompidou, 1990, itinérance à Barcelone, Toronto, Columbus et San Francisco. > « Hall of Mirrors, Art and Film since 1945 », MOCA, Los Angeles, 1996, itinérance à Columbus, Rome et Chicago. > « Action, on tourne », une série de 4 expositions organisée par la Villa Arson en 2000-2001.

Robert Smithson, Projection Room (Utah Museum Plan), 1971; pencil; 9 x 12 . Collection of Robert Smithson. Courtesy John Weber Gallery. ©Nathan Rabin (Extrait du catalogue Robert Smithson : Sculpture, 1981 Cornell University Press, London)

Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Happy AgainHappy AgainHappy AgainHappy Again, 2006 Vidéo sonore, durée : 5' Collection FRAC Limousin / DR

Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Promenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglais, 2000 DVD, impression numérique sur toile, sonore 230 x 340 cm, durée : 2'30" Collection Frac Limousin / Ph. Durand

Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Near MissNear MissNear MissNear Miss, 2005 Film 35 mm transposé sur DVD (sonore), durée : 5'25" Collection Frac Limousin / K. Tribe

1 1 1 1 ---- accueil : accueil : accueil : accueil : Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO La vie illustrée de Marcel Duchamp, avec 12 dessins d'André Raffray, 1993-2001 (Extrait n°8 : tournage d’ « Entracte » de René Clair) Reproduction photomécanique retouchée à l'huile, 183 x 147 cm A l’origine, la fameuse série d’images réalisée par André Raffray pour l’ouverture du Centre Pompidou, qui raconte en douze épisodes la vie de Marcel Duchamp. Publiée sous la forme d’un petit livre pour enfant, cette série sera reprise dans son intégralité, couverture comprise, par Gabriele Di Matteo et deviendra une série de 13 tableaux à l’huile de grand format en 1993. En 2001, après qu’une édition anglaise du livre fut réalisée, l’artiste réalisa une seconde série de tirages photographiques sur toile au même format que les tableaux, chacune des images étant rehaussée partiellement à l’huile par un peintre « commercial » napolitain. La légende de l’image reproduite dans le livre pour enfants précise : « le joueur d’échecs Marcel Duchamp, acteur improvisé du film Entracte, dirigé par René Clair et Francis Picabia, sous le regard amusé d’Erik Satie » . 2 2 2 2 ---- Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Promenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglais, 2000 DVD, impression numérique sur toile, sonore, 230 x 340 cm, durée : 2'30" Une vue de la promenade des anglais, sur les chaises et les bancs, quelques personnages, tous de dos. La pergola en bois « cadre » et « architecture » l’espace, semblant le fermer et évoquant intuitivement l’architecture d’une salle de cinéma. Cette impression numérique sur toile sert d’écran à la projection, la vidéo est projetée entre les colonnes, l’image déborde sur les personnages. Le DVD est un plan séquence de 2’30 du même point de vue sur la promenade. 3 3 3 3 ---- André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY Le Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri Matisse, 1998 DVD, muet, 210 x 138 cm, Durée : 30'18" « En 1998, la Kunsthalle de Bonn qui préparait une rétrospective de mon travail, avait décidé de me consacrer un film. Le réalisateur choisi fut Horst Brandenburg, grand spécialiste allemand des films sur l‘art. Dès que je le connus, le courant – comme on dit – passa entre lui et moi. Le scénario prévoyait de nombreux tournages sur la côte normande, et plus spécialement dans le pays de Caux dont j’avais peint ou dessiné de nombreux sites. Cependant, Horst souhaitait aussi me mettre en scène dans la réalité de mes recherches, et nous envisageâmes l’éventualité d’un tournage dans le sud. Le Luxe d’Henri Matisse montrait trois femmes devant la mer et les collines de Sainte-Maxime, vues de Saint-Tropez. Pourquoi ne pas filmer mes recherches de cette célèbre composition ? »

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Sébastien LEROY Sébastien LEROY Sébastien LEROY Sébastien LEROY Du haut de La SouterraineDu haut de La SouterraineDu haut de La SouterraineDu haut de La Souterraine, , , , novembre 2005 Mini DV, durée : 23'54" Pendant sa résidence à la Souterraine en 2005, Sébastien Leroy a beaucoup observé les habitudes, les comportements, ren-contré les professeurs et les élèves du lycée, mais aussi les sostraniens. « Du haut de La Souterraine » est une séquence vidéo filmée en contre-plongée qui montre l’impressionnant clocher de l’église entouré de corbeaux menaçants. Une vision certes quotidienne pour les sostraniens mais qui, par sa répétition et sa mise-en-scène, devient lancinante et presque angoissante. Hitchcok n’est pas loin…

5555 ---- André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY Encyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma français, 1977-1978 ensemble de 4 gouaches sur papier, 43 x 54 cm chaque Jean Epstein eJean Epstein eJean Epstein eJean Epstein en Bretagnen Bretagnen Bretagnen Bretagne, 1977-1978 Les PrécurseursLes PrécurseursLes PrécurseursLes Précurseurs, 1977-1978 La projection du premier film LumièreLa projection du premier film LumièreLa projection du premier film LumièreLa projection du premier film Lumière, 1977 Jean Grémillon en BretagneJean Grémillon en BretagneJean Grémillon en BretagneJean Grémillon en Bretagne, 1977-1978 Le parcours d'André Raffray est un long métrage qui associe à la fois sa passion pour le cinéma et celle qu'il entretient avec la peinture. Les 12 peintures illustrant la vie de Marcel Duchamp suscitent l'engouement de Claude Jean Philippe qui lui propose de réaliser dans le même esprit des illustrations pour son émission télévisée L'encyclopédie audiovisuelle du cinéma français. Les 18 gouaches (dont 4 appartiennent aux collections du FRAC Limousin) sont des arrêts sur images. Le statisme dont font preuve les personnages renvoient immanquablement à une iconographie qui rappelle celles de l’imagerie populaire du début du XXème siècle. Mais de cette théâtralisation se dégage avant tout une tendresse et une admiration pour tous ces hommes qui, des frères Lumières à Godard, ont fait le cinéma français. 6 6 6 6 ---- Jean Jean Jean Jean----Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Passing ThroughPassing ThroughPassing ThroughPassing Through, 2002 Video couleur sur DVD, sonore, durée : 7'23" Il s'agit d'une boucle réalisée à partir de 7 secondes d'images du film "Eyes Wide Shut" de Stanley Kubrick : plan intermé-diaire entre deux séquences du film au cours duquel une voiture jaune roule sur un pont suspendu. Le Preludio Adagio de la suite n°4 op.50 de Nicolas Bacri crée un espace sonore qui absorbe en quelque sorte l’espace de l’image, en matérialise le silence – une durée en suspens. 7 7 7 7 ---- Stéphane PICHARD Stéphane PICHARD Stéphane PICHARD Stéphane PICHARD Comme de jourComme de jourComme de jourComme de jour, 2006 DVD, durée : 2'20'' Qu’il filme la banlieue parisienne depuis une mobylette, Bamako depuis une chambre de Sofitel, ou le paysage depuis un train Corail, Stéphane Pichard superpose un registre des perceptions à une grammaire élémentaire du cinéma. L’homme à la caméra est aujourd’hui l’homme du commun qui souvent ne distingue plus ce qu’il voit de ce qu’il filme. (…) La mémoire du cinéma, celui des plans et des photogrammes, croise ici le présent de l’enregistrement permanent et du stockage de données. L’écran 4/3 partagé verticalement grouille de pixels noir et blanc. Il y a quelque chose d’intense, que l’on distingue confusément dans le souffle, le bruit. Progressivement les pixels vont se résorber, à l’avantage d’une scénette, d’un personnage certainement. C’est un zoom numérique devenant optique, toujours arrière. Comme une vaste inspiration, la ville de Bamako grandit de nuit, les poumons chargés de chaleur et de poussière. 8 8 8 8 ---- Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Near MissNear MissNear MissNear Miss, 2005 Film 35 mm transposé sur DVD (sonore), durée : 5'25" Mémoire, perception et subjectivité sont récurrents dans l’œuvre de Kerry Tribe. A travers Near Miss, l’artiste cherche à mettre en évidence la complexité à communiquer objectivement une expérience subjective. L’œuvre, réalisée suite à un accident de voiture vécu par l'artiste une dizaine d’années auparavant, se compose de trois prises de vue quasi identiques avec, pour chacune de ces prises, une bande son différente.

PPPProgramme 2 :rogramme 2 :rogramme 2 :rogramme 2 :

La Galerie du CartableLa Galerie du CartableLa Galerie du CartableLa Galerie du Cartable Tous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par Othon, , , , 2000-2004 Vidéo numérique, sonore, durée : 1h50' La galerie du cartable présente Tous les Chemins passent par Othon (film sur double-écran, vidéo HD, 120 min, 2000-2004), réintroduction des scènes de "Les Yeux ne veulent pas en tout temps se fermer, ou Peut-être qu'un jour Rome se permettra de choisir à son tour", film de 1969 de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, d'après "Othon", tragédie de Corneille de 1664, dans des scènes du quotidien, par des amateurs en toge, n'importe où et n'importe quand, un cartable-vidéo sur le dos. Tous les chemins passent par Othon est un film réalisé par la galerie du cartable (Fabrice Cotinat, David Legrand, Henrique Martins-Duarte). C’est une nouvelle version de "Les Yeux ne veulent pas en tout temps se fermer, ou Peut-être qu'un jour Rome se permettra de choisir à son tour » un film réalisé en 1969 par les cinéastes radicaux Straub et HuilletStraub et HuilletStraub et HuilletStraub et Huillet.

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10 10 10 10 ---- Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental :

Programme n°1 :Programme n°1 :Programme n°1 :Programme n°1 :

Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE AutobahnAutobahnAutobahnAutobahn----KopfKopfKopfKopf,,,, 1988-1989 Film 16 mm sonore transposé sur DVD, durée : 10' « La « nécessité » de faire un film est apparue à la fin des années 70, quand j’ai voulu voir bouger mes dessins statiques. J’ai fait mon premier film en 1980. C’était une animation de 650 voitures faites en boites d’allumettes et qui bougaient sur une grande maquette d’autoroute en carton. Presque 10 ans après, Autobahn-Kopf, que je réalisai avec Stefan Seibert, fut vraiment un bond en avant. Nous avons travaillé avec une tête comme contenant et des voitures sur une autoroute comme contenu. En produisant un énorme effort (à cause de la basse technologie), nous avons mis presque une année entière à produire ce film. »

Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Happy AgainHappy AgainHappy AgainHappy Again, 2006 Vidéo sonore, durée : 5' Happy again est une étude numérique de mouvement inspirée par le travail « chronophotographique » d’Etienne-Jules Marey. La scène culte de la comédie musicale hollywoodienne est coupée en sept couches. Chaque couche se déplace à une vitesse différente et est visible dans la superposition. Au point temporellement central, tous les éléments visuels et audio fusionnent dans une armature simple. Le résultat donne un nouveau film (images, musique et danse) qui disparaît dans la séquence iconique si familière.

TTTThomas BAYRLE homas BAYRLE homas BAYRLE homas BAYRLE (b)alt(b)alt(b)alt(b)alt, 1997 Vidéo Beta, sonore, durée : 4' Cette séquence en boucle est un tissage mouvant de « superimages » qui interroge la destinée humaine, le « où allons-nous ? » de Gauguin. Au coeur d’un autoportrait de l’artiste au réveil (il dort, se rase, se brosse les dents) apparaît l’image de son petit fils bébé nu sur un couette rouge foncé. C’est aussi très simple de penser que le grand-père pense à sa propre mort et à la vie qui pourtant se prolonge « en se rasant ». Une sorte de perpetuum mobile dont la bande son amplifie les effets. Franck EON Franck EON Franck EON Franck EON XXXX----WomanWomanWomanWoman, , , , 2005 Images numériques sur DVD, sonore, durée : 7' L’intérêt marqué par l’artiste pour la (science) fiction trouve toute son ampleur dans l’œuvre vidéo dont le titre, X-Woman, renvoie à des héros aux étranges pouvoirs. Là encore, cette animation n’est qu’une version. Il en existe d’autres, comme si l’artiste offrait la possibilité à ses œuvres de connaître des vies parallèles ; mais où l’amnésie opère, de sorte que chacune puisse être complètement autonome. Le rôle principal est tenu par le professeur de sociologie de John Currin (*). (*) John Currin, Sociology Professor, 1992, huile sur toile, 116 x 96 cm, Coll. FRAC Poitou-Charentes. Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Hackensack MotetHackensack MotetHackensack MotetHackensack Motet, 2006 Vidéo sonore, durée : 5' A la manière d’un Bayrle, Biermann a utilisé un logiciel informatique pour répéter et façonner des images (des vues d’Hackensack, la ville où il habite) et les transformer en une singulière vision fragmentée et cependant toujours construite : autour d’une sphère centrale qui galbe l’image à la manière d’un fish-eye s’organisent des vues latérales fuyantes. Comme si la promenade s’effectuait à travers un kaléidoscope. L’adéquation avec la musique est telle que les images semblent jouer le rôle des voix du motet. Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel), 1999-2003 DVD, durée : 2' Il s’agit du déroulement régulier et continu autour d’un axe vertical des pages d’un livre virtuel. Le motif de départ est le schéma technique simplifié d’un moteur et chaque page est découpée selon les contours d’un profil humain stylisé. Précisons que ce film servira également de matrice à une œuvre utilisant la matière imprimée, Chambert utilisant pour ce faire un botin téléphonique périmé du département de la Creuse. ThomThomThomThomas BAYRLEas BAYRLEas BAYRLEas BAYRLE Dolly AnimationDolly AnimationDolly AnimationDolly Animation, non daté Vidéo Beta, sonore, durée : 6'36" Ce film entrecroise les images de Dolly, première brebis clonée avec celles d’un prêtre catholique célébrant l’eucharistie dans une église allemande. Les démultiplications des images, leur pixellisation, mettent en relation l’opération de reproduction de l’image (les mains de l’artiste et de ses assistants appliquent la photographie noir et blanc de la brebis sur une photocopieuse) avec celle de la transubstantation. Une question de croyance ? Christian MARCLAY Christian MARCLAY Christian MARCLAY Christian MARCLAY Telephones, Telephones, Telephones, Telephones, 1995 Betacam SP, sonore, durée : 7'30" Cette oeuvre s’inscrit dans le vaste courant de relecture du cinéma par les artistes, favorisé par l’apparition du magnétoscope de salon. Il s’agit de très brèves séquences tirées de classiques du cinéma où l’un des personnages téléphone ou répond à un appel. Ce fil narratif de 7’30’’ qui ne raconte rien préfigure le chef d’œuvre filmique de Marclay que sera Quartet. Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Jardins, Jardins, Jardins, Jardins, 1988-2000 Transfert d'un film super 8 sur DVD, sonore, durée : 25' Cette série de films super-8 est une œuvre de jeunesse de l’artiste réalisée dans le jardin de sa grand-mère. Il s’agit de capter et de restituer les mouvements subtils du vent dans la végétation ou de saisir les déplacements discrets des insectes. Lors du transfert en vidéo, l’artiste a souhaité conserver le bruit ronronnant du projecteur super-8. “je définirai Jardin comme un film organique. J’ai réalisé ce film sur une année, au long des différentes saisons, dans un même jardin de banlieue. Il s’agissait de tenter de capter les valeurs fines des énergies : air, vent, lumière…tous les éléments et leur combinaison. Ce film n’est ni narratif, ni évolutif. C’est un état permanent, des tranches d’état. C’est un cinéma méditatif, hors-langage. » Salle cinéma expérimental :Salle cinéma expérimental :Salle cinéma expérimental :Salle cinéma expérimental : Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 : Claude CLOSKY Claude CLOSKY Claude CLOSKY Claude CLOSKY Les premières vidéos de Closky sont dans le droit fil de ses livres et de ses dessins. Elles explorent une voie plus spécifique à partir du moment où elles tirent parti de films existants, encore sous le prétexte de la taxinomie pour commencer, puis bientôt dans l’intention de montrer, monter ou démonter des séquences spectaculaires ou jugées telles, usant de codes cinématographiques élémentaires.

Mes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préférées, 1993 U-matic PAL monocolor, durée : 20' de la série : Quatre vidéos issues de Mon désoeuvrement et de mon désir de faire quelque chose malgré tout, 1993. Cette série filmée par Rebecca Bournigault nous montre des successions de moments horaires dont les chiffres forment des séquences ou des répétitions.

Double sixDouble sixDouble sixDouble six, 1994 U-matic PAL mono, durée : 5'12" Les lancers de dés sont répétés inlassablement de façon à obtenir la figure du double six, en une sorte de pari sur le gain et non la perte, l’aléatoire corres-pond ici à une multiplication « calculée » par le geste des probabilités où la réussite a force de loi. Un coup de dés qui abolit le hasard. Pièce anti-mallarméenne. Une représentation plate de la chance qui se contredit elle même par sa répétition.

9999 ---- Thomas KONER Thomas KONER Thomas KONER Thomas KONER Banlieue du vide, Banlieue du vide, Banlieue du vide, Banlieue du vide, 2003 DVD, sonore, durée : 12' Nous sommes dans une zone urbaine du nord de la Finlande près du cercle polaire. Semblable à des centaines d’autres banlieues d’Europe, celle-ci n’a pour particularité que sa couverture de neige, qui neutralise les couleurs, voile les contours ; la rend encore moins identifiable. Glacis, nappes luminescentes des congères, la vision prolongée de ces masses froides engourdit l’esprit, ralentit la pensée, la suspend par moments : c’est sur ce mode de la discontinuité – bien que sous forme d’enchaînements fondus – que Thomas Köner a choisi de restituer en vidéo une mémoire de ces lieux isolés. 11 11 11 11 ---- Mac ADAMSMac ADAMSMac ADAMSMac ADAMS Port AuthorityPort AuthorityPort AuthorityPort Authority, 1975 Photographie noir et blanc, 102 x 186 cm Port Authority est le nom d’une gare pour autobus célèbre à New York. Située 42ème rue, des gens y arrivent et en partent en direction des quatre coins de l’Amérique. Lieu à la fois de rencontre et d’anonymat le plus complet, puisque personne ne prête réellement attention aux allées et venues des autres voyageurs. 12 12 12 12 ---- Gilles MAHGilles MAHGilles MAHGilles MAHÉÉÉÉ ChinatownChinatownChinatownChinatown, 11 août 1978 DVD tiré d'un film 35 mm, muet, durée : 8' En 1975, Gilles Mahé ouvre un magasin de produits orientaux à Garches. Il crée là, avec sa femme, un lieu convivial, lucratif un temps, mais aussi idéal pour des activités d’atelier, des réunions de rédaction de son édition Gratuit, ou de répétitions musicales… Le film 35 mm Chinatown consiste en un long travelling avant qui traverse le magasin de part en part : les rails sont disposés depuis le trottoir jusqu’au fond du magasin. La caméra traverse chaque pièce où se déroule une scène ou une action différente, à l’image des activités diverses ayant pour cadre le magasin. 13 13 13 13 ---- Jean SABRIER Jean SABRIER Jean SABRIER Jean SABRIER Le Flanc du Tonneau, ArcheLe Flanc du Tonneau, ArcheLe Flanc du Tonneau, ArcheLe Flanc du Tonneau, Arches, Le Coffre, Le Puitss, Le Coffre, Le Puitss, Le Coffre, Le Puitss, Le Coffre, Le Puits, 1989 Sanguine, minium, chaux, caséïne et bitume sur bois, écran à cristaux liquides relié à lecteur DVD, 84 x 73 x 43 cm « J’assemblais deux sections du galbe d’un tonneau afin d’en juxtaposer les surfaces externes et internes. Les surfaces concaves de l’une et convexe de l’autre sont recouvertes d’un enduit à base de chaux et de caséine. Un détourage au minium laisse apparaître un géant miniature, anamorphose à peine rehaussée de quelques traits à la sanguine. Un cerclage d’acier entoure le bouclier de bois poli. La surface interne de l’autre partie est enduite d’une épaisse couche de bitume, un couvercle de plexiglass en referme le volume. Le bois et le bitume sont les matériaux qui entrent dans la construction de l’arche. A son origine le mot utérus désigne le flanc du cheval de Troie, le galbe d’un tonneau. A condition de prendre physiquement la posture du personnage représenté, c’est à dire les deux mains appuyées sur le cerclage elliptique, le spectateur réfléchira son image comme se réfléchit la tête du personnage se hissant du tonneau. » 14 14 14 14 ---- Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Le FleuveLe FleuveLe FleuveLe Fleuve, 2001 DVD Pal couleur, sonore, durée : 10'30" Dans « le fleuve », des corps se laissent entraîner dans le courant du Rhône, inexorablement. Ces corps n’agissent plus, il subissent le temps qui passe. Ces nageurs s’amusent pourtant comme pour profiter de l’instant présent, seule échappatoire restante. Le spectateur aussi se laisse entrainer par cette vidéo, il part dans la projection sans réaction, bercé par la beauté hypnotique des images et du son. 15 15 15 15 ---- Michel AUBRY Michel AUBRY Michel AUBRY Michel AUBRY Les Tapis AnimésLes Tapis AnimésLes Tapis AnimésLes Tapis Animés, 2000 Film numérique DV Pal gravé sur DVD, sonore, durée : 26'25" Les tapis afghans créés depuis l’invasion soviétique (1979), ont été diffusés d’abord comme souvenirs parmi les militaires russes, puis en occident depuis l’effondrement économique de l’ex URSS (1990). Dominent en arrière-fond et en contrepoint, les circonstances où ces tapis ont surgi : concrètes et bien tragiques, puisque c’est la guerre, évoquée dans le poème qui ouvre le livre, qui les façonne. Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de la biennale de Lyon. Travaillée image par image à la manière d’un dessin animé cette œuvre ressemble à un jeu vidéo déjà daté. Le son est de Rainier Lericolais, l’image de Laurent Barbin et l’assistant est Sébastien Hélaouët. Une signature numérique particulière à chaque tirage permet de l’identifier.

200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir, 1994 U-matic, durée : 5' Cette vidéo est le sampling de deux cents séquences extraites de publicités télé qui montrent des bouches en gros plan engouffrant des aliments.

Pruneaux d'AgenPruneaux d'AgenPruneaux d'AgenPruneaux d'Agen, 1994 Vidéo, PAL, couleur, muet, présentée sur moniteur, durée : 20" J’ai simplement pris l’image d’une jeune femme bougeant doucement la tête avec ses cheveux flottant au vent, et comme le mouvement fonctionne avec les images, ce mouvement apparaît presque infini. Comme en boucle. Cette scène particulière a été conçue pour aider à l’achat de pruneaux d’agen et la réaction de cette fille est étudiée pour faire acheter des pruneaux mais elle pourrait être identique pour un shampoing, une voiture ou tout autre produit.

BrrraoummBrrraoummBrrraoummBrrraoumm, 1995 Vidéo, PAL, couleur, muet, présentée sur moniteur, durée : 7' Cette vidéo montre l’une après l’autre une série d’explosions tirée de sources télévisuelles anonymes.

Blanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noir, 1995 Vidéo U-Matic, PAL, muet, durée : 8' Des voitures défilent , par ordre de couleur, les unes après les autres sur une route à deux voies : vingt voitures blanches, puis vingt voitures rouges, puis vingt grises, etc. circulant sur la même voie sont filmées en contre-plongée. La mise en scène est ici évidente : le montage vidéo a permi ce classement. Ce petit film nous rappelle les jeux qu’aiment inventer les enfants : compter le nombre de voitures d’une certaine couleur ou d’une certaine marque.

Objets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droite, 1996 Vidéo, PAL, couleur, son mono, durée : 4'30" Des objets divers et hétéroclites semblent attirés comme par un aimant invisible le long d’une table de cuisine bien que celle-ci soit dans un plan tout à fait horizontal. Un vrai tour de magie…

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Liste des œuvres présentées, collection FRAC LimousinListe des œuvres présentées, collection FRAC LimousinListe des œuvres présentées, collection FRAC LimousinListe des œuvres présentées, collection FRAC Limousin

1 1 1 1 ---- Accueil / salle d’actualité : Accueil / salle d’actualité : Accueil / salle d’actualité : Accueil / salle d’actualité : Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO La vie illustrée de Marcel Duchamp, avec 12 dessins d'André Raffray, 1993-2001 Reproduction photomécanique retouchée à l'huile 183 x 147 cm André RaffrayAndré RaffrayAndré RaffrayAndré Raffray Gouache pour le trucage vidéo "Le luxe" de Henri Matisse, 1996 Gouache sur papier 36 x 27 cm Jean SabrierJean SabrierJean SabrierJean Sabrier Le Flanc du Tonneau, 1987 Huile et détrempe sur bois 24,1 x 17,6 cm 2 2 2 2 ---- Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Promenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglaisPromenade des anglais, 2000 DVD, impression numérique sur toile, sonore 230 x 340 cm Durée : 2'30" 3 3 3 3 ---- A A A André RAFFRAY ndré RAFFRAY ndré RAFFRAY ndré RAFFRAY Le Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri MatisseLe Luxe d'Henri Matisse, 1998 DVD, muet 210 x 138 cm Durée : 30'18" 4 4 4 4 ---- Salle cinéma : Salle cinéma : Salle cinéma : Salle cinéma : Programme n° 1 :Programme n° 1 :Programme n° 1 :Programme n° 1 : Boyd WEBBoyd WEBBoyd WEBBoyd WEBB B B B Love StoryLove StoryLove StoryLove Story, 1995 Béta-SP, sonore Durée : 7'30'' Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Gabriele DI MATTEO Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, Voyage sur la terre, 2003 DVD, sonore Durée : 25'40" OlivOlivOlivOlivier LEROI ier LEROI ier LEROI ier LEROI La piste est mon logisLa piste est mon logisLa piste est mon logisLa piste est mon logis, 2001 DVD-Vidéo, sonore Durée : 29'52" Sébastien LEROY Sébastien LEROY Sébastien LEROY Sébastien LEROY Du haut de La SouterraineDu haut de La SouterraineDu haut de La SouterraineDu haut de La Souterraine, , , , novembre 2005 Mini DV Durée : 23'54" Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 : La Galerie du CartableLa Galerie du CartableLa Galerie du CartableLa Galerie du Cartable Tous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par OthonTous les chemins passent par Othon, , , , 2000-2004 Vidéo numérique, sonore Durée : 1h50' 5 5 5 5 ---- André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY André RAFFRAY Encyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma françaisEncyclopédie du cinéma français, 1977-1978 ensemble de 4 gouaches sur papier 43 x 54 cm chaque Jean Epstein en BretagneJean Epstein en BretagneJean Epstein en BretagneJean Epstein en Bretagne, 1977-1978 Les PrécurseursLes PrécurseursLes PrécurseursLes Précurseurs, 1977-1978 La projection du premier film LumièreLa projection du premier film LumièreLa projection du premier film LumièreLa projection du premier film Lumière, 1977 Jean GrémilloJean GrémilloJean GrémilloJean Grémillon en Bretagnen en Bretagnen en Bretagnen en Bretagne, 1977-1978 6 6 6 6 ---- Jean Jean Jean Jean----Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Pierre BERTRAND Passing ThroughPassing ThroughPassing ThroughPassing Through, 2002 Video couleur sur DVD, sonore Durée : 7'23" 7 7 7 7 ---- Stéph Stéph Stéph Stéphane PICHARD ane PICHARD ane PICHARD ane PICHARD Comme de jour, 2006 DVD couleur, sonore Durée : 2'20'' 8 8 8 8 ---- Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Kerry TRIBE Near MissNear MissNear MissNear Miss, 2005 Film 35 mm transposé sur DVD (sonore) Durée : 5'25" 9999 ---- Thomas KONER Thomas KONER Thomas KONER Thomas KONER Banlieue du vide, Banlieue du vide, Banlieue du vide, Banlieue du vide, 2003 DVD, couleur, sonore Durée : 12'

10 10 10 10 ---- Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental : Salle cinéma expérimental : Programme n°1 :Programme n°1 :Programme n°1 :Programme n°1 : Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE AutobahnAutobahnAutobahnAutobahn----KopfKopfKopfKopf,,,, 1988-1989 Film 16 mm sonore transposé sur DVD Durée : 10' Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Happy AgainHappy AgainHappy AgainHappy Again, 2006 Vidéo sonore Durée : 5' Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Laurent CHAMBERT Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel)Le Moteur (00 virtuel), 1999-2003 DVD Durée : 2' Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE Thomas BAYRLE (b)alt(b)alt(b)alt(b)alt, 1997 Vidéo Beta, sonore Durée : 4' Franck EON Franck EON Franck EON Franck EON XXXX----WomanWomanWomanWoman, , , , 2005 Images numériques sur DVD, sonore Durée : 7' Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Gregg BIERMANN Hackensack MotetHackensack MotetHackensack MotetHackensack Motet, 2006 Vidéo sonore Durée : 5' Thomas BAYRLEThomas BAYRLEThomas BAYRLEThomas BAYRLE Dolly AnimationDolly AnimationDolly AnimationDolly Animation, non daté Vidéo Beta, sonore Durée : 6'36" Christian MARCLAY Christian MARCLAY Christian MARCLAY Christian MARCLAY Telephones, Telephones, Telephones, Telephones, 1995 Betacam SP, sonore Durée : 7'30" Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Philippe DURAND Jardins, Jardins, Jardins, Jardins, 1988-2000 Transfert d'un film super 8 sur DVD, sonore Durée : 25' Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 :Programme n°2 : Claude CLOSKY Claude CLOSKY Claude CLOSKY Claude CLOSKY Mes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préféréesMes 20 minutes préférées, 1993 U-matic PAL monocolor Durée : 20' Double sixDouble sixDouble sixDouble six, 1994 U-matic PAL mono Durée : 5'12" 200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir200 bouches à nourrir, 1994 U-matic Durée : 30' (6 boucles de 5') Pruneaux d'AgenPruneaux d'AgenPruneaux d'AgenPruneaux d'Agen, 1994 Vidéo, PAL, couleur, muet Durée : 20" en boucle BrrraoummBrrraoummBrrraoummBrrraoumm,1995 Vidéo, PAL, couleur, muet Durée : 7' en boucle Blanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noirBlanc, rouge, gris, bordeaux, gris métallisé, noir, 1995 Vidéo U-Matic, PAL, muet, projection sur mur blanc Durée : 8' en boucle Objets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droiteObjets se déplaçant de gauche à droite, 1996 Vidéo, PAL, couleur, son mono Durée : 4'30" 11 11 11 11 ---- Mac ADAMSMac ADAMSMac ADAMSMac ADAMS Port AuthPort AuthPort AuthPort Authorityorityorityority, 1975 Photographie noir et blanc 102 x 186 cm 12 12 12 12 ---- Gilles MAHEGilles MAHEGilles MAHEGilles MAHE ChinatownChinatownChinatownChinatown, 11 août 1978 DVD tiré d'un film 35 mm, muet Durée : 8' 13 13 13 13 ---- Jean SABRIER Jean SABRIER Jean SABRIER Jean SABRIER Le Flanc du Tonneau, Arches, Le Coffre, Le PuitsLe Flanc du Tonneau, Arches, Le Coffre, Le PuitsLe Flanc du Tonneau, Arches, Le Coffre, Le PuitsLe Flanc du Tonneau, Arches, Le Coffre, Le Puits, 1989 Sanguine, minium, chaux, caséïne et bitume sur bois, écran à cristaux liquides relié à lecteur DVD 84 x 73 x 43 cm

Salle d’actualité

14 14 14 14 ---- Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Muriel TOULEMONDE Le FleuveLe FleuveLe FleuveLe Fleuve, 2001 DVD Pal couleur, sonore Durée : 10'30" 15 15 15 15 ---- Michel AUBRY Michel AUBRY Michel AUBRY Michel AUBRY Les Tapis AnimésLes Tapis AnimésLes Tapis AnimésLes Tapis Animés, 2000 Film numérique DV Pal gravé sur DVD, sonore Durée : 26'25" ©FRAC Limousin pour toutes les images.