le cloud sous toutes ses formes -...

Livre Blanc Le Cloud sous toutes ses formes 1

Le Cloud sous toutes ses formesEnjeux, Impacts & Transformation de l’IT

2 Livre Blanc Le Cloud sous toutes ses formes

Sommaire Introduction 3

Les enjeux du Cloud 4 Les impacts du Cloud 7

Les formes du Cloud 11

Tous les Clouds en un, grâce à Microsoft 14

Le Cloud pour tous 17

Les scénarios du Cloud Hybride 20

Avec quoi et comment démarrer ? 23 Interviews 27• Romain Cagnon, Qual-IT – Directeur Général• Ugo Latargere, Reminiz – Cofondateur• Patrice Trousset, Microsoft – Directeur des systèmes d’information France & Benelux

Remerciements Nous remercions l’aimable participation de :

- Romain Cagnon, Qual-IT – Directeur Général - Ugo Latargere, Reminiz – Cofondateur

2 Livre Blanc Le Cloud sous toutes ses formes Livre Blanc Le Cloud sous toutes ses formes 3

Sommaire Introduction 3

Les enjeux du Cloud 4 Les impacts du Cloud 7

Les formes du Cloud 11

Tous les Clouds en un, grâce à Microsoft 14

Le Cloud pour tous 17

Les scénarios du Cloud Hybride 20

Avec quoi et comment démarrer ? 23 Interviews 27• Romain Cagnon, Qual-IT – Directeur Général• Ugo Latargere, Reminiz – Cofondateur• Patrice Trousset, Microsoft – Directeur des systèmes d’information France & Benelux

Le Cloud sous toutes ses formes

IntroductionDepuis quelques années, par sa faculté à délivrer les workloads sous forme de services et sa capacité à offrir des ressources de « commodité » que l’on consomme à la demande et que l’on paye à l’usage, le Cloud émerge comme une réponse universelle aux besoins d’agilité des entreprises et aux nouveaux enjeux économiques et technologiques.

Pour Romain Cagnon, Directeur général de Qual-IT, un fournisseur de solutions IaaS dans le Cloud, « les entreprises ne sont plus aujourd’hui à se poser la question de savoir s’il faut adopter le Cloud ou quand l’adopter, mais plutôt, comment l’adopter, avec quels partenaires et à quels coûts. ».

Bien plus qu’un Cloud Hybride, Microsoft propose la vision d’un Cloud Universel dans lequel chaque entreprise puise les solutions et ressources dont elle a besoin quelles que soient ses contraintes, quelle que soit son infrastructure, quels que soient ses projets, quelles que soient les compétences et les habitudes de ses équipes de développement ou d’administration des systèmes. Un Cloud conçu pour démarrer rapidement, simplement et sans risque.


Chapitre 1

Les enjeux du Cloud


Les enjeux du Cloud

Les bénéfices du Cloud

Les bénéfices du Cloud sont assez faciles à résumer. Le Cloud accélère les déploiements, donne de l’agilité aux métiers, permet de bénéficier d’un prix à la consommation ou à l’usage, limite les risques intrinsèques à tout nouveau projet, réduit les besoins capitalistiques sur le Data Center, et introduit une logique « Ever Green » où l’on possède toujours la dernière version d’un applicatif.

Par nature, le Cloud Public offre tous ces bénéfices, particulièrement dans sa dimension SaaS. Le Cloud Privé cherche à apporter les mêmes bénéfices aux entreprises qui hésitent, ne peuvent pas ou ne veulent pas placer tout ou partie de leurs données dans le Cloud.

La plupart d’entre elles sont, en effet, confrontées à un certain nombre de contraintes réglementaires, juridiques et régaliennes, qui font que certaines données ne pourront jamais être placées dans un Cloud Public. Le Cloud Hybride associe la commodité, l’ouverture et l’élasticité à moindre coût du Cloud Public au respect des contraintes solutionnées par le Cloud Privé.

« Les motivations qui mènent au Cloud sont une recherche de consolidation d’utilisation, un besoin d’élasticité, une meilleure efficacité, un meilleur équilibre du budget » explique Patrice Trousset, DSI de Microsoft France.

01


Les risques liés au Cloud

Évidemment, il existe aussi des risques propres au Cloud. Le premier d’entre eux est une impérieuse nécessité d’avoir confiance en ses fournisseurs. Le second frein est intimement lié aux contraintes de nature légale et règlementaire freinant aussi l’adoption du Cloud Public. Autre sujet d’inquiétude, les « customisations » sont souvent plus restreintes puisque, dans le cadre du SaaS notamment, on est dans des environnements multi-tenants (plusieurs clients utilisent la même infrastructure) et mutualisés forcément moins souples en la matière. Bien évidemment, le Cloud soulève d’inévitables questions autour de l’intégration avec l’existant, et autour de la sécurité et des pertes d’information. Il pose aussi de nouvelles interrogations en matière de performance en raison des limitations de bande passante existantes. Ces dernières ne doivent pas être négligées. Pour Bernard Ourghanlian, Directeur technique et sécurité de Microsoft France, « Depuis plusieurs années, Microsoft réalise des investissements très importants dans les infrastructures avec la création de Data Centers géants sur tous les continents afin d’avoir des Data Centers plus proches des consommateurs pour garantir les taux de latence les plus faibles possibles. ».

Confiance…

Les questions de sécurité et de confiance sont évidemment au cœur des problématiques Cloud, et tout particulièrement lorsque l’on évoque le Cloud Public. Pour Bernard Ourghanlian « La transparence est vraiment la seule vraie réponse aux questions de sécurité et de confidentialité. C’est l’élément essentiel sur lequel Microsoft veut faire reposer la confiance de ses clients. On est ainsi dans une logique où on adhère de manière volontaire à tout un certain nombre de normes (ISO 27001, ISO 27018, etc.). On fait auditer chacun de nos Data Centers ET chacun de nos services par un tiers, en l’occurrence le British Standard Institute (qui fait la maintenance de la norme 27001 et qui est donc celui qui connaît le mieux le sujet dans le monde). Enfin, on ouvre à nos clients l’accès aux comptes-rendus et à l’attestation ».

… et sécurité

Par ailleurs, pour lutter contre les pratiques de certains services secrets, moralement et légalement douteuses, Microsoft a entrepris des actions assez inhabituelles. L’éditeur a ainsi porté plainte contre le

gouvernement américain autour des pratiques de la NSA, avec pour objectif d’obtenir l’autorisation de publier avec plus de transparence les informations récoltées par la NSA.

Microsoft met également en place un chiffrement, de bout en bout, de la totalité du trafic entre ses Data Centers qui viennent compléter les chiffrements qui existent depuis l’origine entre les clients et ses Data Centers.

L’indispensable mobilité

L’ultra-mobilité est l’un des plus formidables défis actuels. En 2014, on dénombre plus de systèmes mobiles intelligents connectés que d’êtres humains sur la planète. Or, il faut bien que ces terminaux nomades soient connectés quelque part. En l’occurrence, c’est bien au Cloud qu’ils le sont. Tous ces appareils sont hautement dépendants du Cloud et de ses services. C’est lui qui permet à tous les utilisateurs de l’entreprise de rester désormais productifs où qu’ils soient et quel que soit le périphérique qu’ils utilisent.

Pour Patrice Trousset « Le Cloud Public est une composante clé de l’ultra-mobilité. Nous utilisons de plus en plus d’applications en mode hybride, pour permettre aux collaborateurs de s’y connecter aisément en situation de mobilité. Le mode hybride facilite aussi la capture d’informations externes en temps réel, provenant des réseaux sociaux par exemple. La partie frontale de ces applications est dans Microsoft Azure ; elle récolte des alertes depuis les smartphones et écoute les réseaux sociaux en faisant parfois appel à des solutions tierces. »

le Cloud soulève d’inévitables questions autour de l’intégration avec l’existant, de la sécurité et des pertes d’information, et de nouvelles interrogations en matière de performance en raison des limitations de bande passante existantes.


Chapitre 2

Les impacts du Cloud


Les impacts du Cloud

« C’est bien davantage une certaine continuité de tout un tas de concepts qui procèdent d’Internet, de la virtualisation, de la consolidation des Data Centers, etc. En revanche, le Cloud est une rupture sur les modèles Business qui a des conséquences importantes sur les collaborateurs et sur la vie de l’entreprise. Car qui dit changement de modèles dit changement de culture d’entreprise. Dès lors, ce n’est pas une évolution qui se fait de manière transparente. »

Ainsi, si le Cloud est si souvent perçu comme un bouleversement, c’est parce qu’il impacte l’entreprise à plusieurs échelons, qu’ils soient technologiques, culturels ou humains.

« Le Cloud en tant que tel n’est pas une rupture technologique » explique Bernard Ourghanlian.

02


Des impacts technologiques

Pour Romain Cagnon de Qual-IT, le Cloud a d’abord un impact sur toute la gouvernance, notamment en matière de sécurité, l’externalisation des données soulevant nombre d’interrogations. « Les clients demandent toujours où sont stockées les données. Ils sont aussi très pointilleux sur les SLA, et ils ont raison.

La question qui reviendra beaucoup ces prochaines années, c’est celle de la fiabilité du réseau et de sa bande passante. Nombre d’applications internes d’entreprises ne seront pas externalisées sur un Cloud hébergé tant que l’on sera confronté à des problématiques de fiabilité et vitesse du réseau, mais aussi de coûts de la bande passante, le transit aujourd’hui coûtant encore très cher ».

Un avis partagé par Patrice Trousset qui estime que « dès lors que l’on commence à consommer des services en ligne, il faut s’intéresser à son réseau et réinvestir en bande passante. C’est indispensable et inévitable. »

Des impacts humains

Si le Cloud a effectivement des impacts techniques, il a surtout et principalement des impacts structurels et organisationnels notamment sur la DSI. « Avec le Cloud, on n’est pas que sur de la technologie. On est surtout sur de l’humain, de la culture d’entreprise, sur des changements fondamentaux sur la façon dont on fonctionne » souligne Bernard Ourghanlian.

Pour Romain Cagnon, « l’impact du Cloud sur les entreprises est évidemment multiplié, mais l’un des thèmes les plus sensibles est sans aucun doute l’impact sur les métiers. Le Cloud impacte fortement les populations IT.

Certains collaborateurs de la DSI estiment à tort que le Cloud va leur voler leur travail. En réalité, le Cloud induit une transformation de leur métier. La mise en œuvre du Cloud recentre les équipes sur leur valeur ajoutée et leur permet de s'aligner sur les problématiques des métiers ».

« Cela permet de dégager bien des collaborateurs des tâches manuelles plutôt répétitives qui faisaient leur quotidien pour les réaffecter à des opérations qui ont plus de valeur Business » explique Patrice

Trousset en donnant un exemple concret : « Un opérateur Exchange n’a pas de valeur Business intrinsèque. En revanche, s’il vient intégrer des équipes marketing pour les conseiller sur la gestion des emails, ou s’il intègre des équipes qui assurent la formation ou l’adoption des nouvelles technologies, c’est plus intéressant pour lui et plus utile pour le Business de l’entreprise ».

Des impacts organisationnels

Avec le Cloud, certains métiers IT sont amenés à disparaître, certains métiers évoluent et se transforment, et de nouveaux métiers apparaissent (architecture applicative, architecture business, architecture ergonomique, data broking, data scientists).

« Les jobs d’architecte, jusqu’ici très orientés ‘infrastructure’ se sont déplacés vers le fonctionnel, vers les applications et vers les datas, en se démultipliant.

On a notamment créé de nombreux nouveaux métiers qui sont des correspondants Business et qui apportent à la fois beaucoup plus de valeur et beaucoup plus de compréhension sur les enjeux d’une application métier » explique Patrice Trousset.

L’inévitable transformation des DSI

Par ces impacts techniques et humains, l’adoption du Cloud conduit à une transformation non seulement du système d’information dans sa globalité mais aussi de la DSI en tant qu'équipe.

« D’une manière générale, toutes les entreprises qui sont emportées par le numérique, et elles sont de

Certains collaborateurs de la DSI estiment à tort que le Cloud va leur voler leur travail. En réalité, le Cloud induit une transformation de leur métier. La mise en œuvre du Cloud recentre les équipes sur leur valeur ajoutée et leur permet de s'aligner sur les problématiques des métiers.


plus en plus nombreuses, sont obligées de passer par cette transformation. Elles n’auront pas le choix » constate Bernard Ourghanlian.

En effet, rien n’empêche les métiers d’aller, aujourd’hui, picorer sur les offres Cloud Public parfois à l’insu des directions informatiques. Le phénomène devient de plus en plus fréquent. Il se produit chaque fois que les DSI ne se sont pas transformées et ne sont pas devenues suffisamment agiles.

Autrefois, ces dernières étaient dans une logique de clients « prisonniers » qui ne pouvaient consommer que ce qui était fourni en interne. Le Cloud Public, au travers de la multiplicité des offres SaaS et IaaS, est venu briser cette philosophie.

Les métiers aspirent à une plus grande liberté de choix et de manœuvre. « On rentre dans un univers où les DSI devront démontrer leur valeur. Il y a une logique économique presque darwinienne où les entreprises n’ont plus le choix.

A terme, les DSI ne seront plus perçues comme l’entité qui fait tourner le Data Center mais comme des courtiers qui vont offrir des services aux meilleurs prix, pris dans le Cloud Privé ou dans le Cloud Public, mixant Cloud Public et Cloud Privé au travers d’un Cloud Hybride, en fonction de leurs usages, de leurs besoins, de leurs demandes de niveau de service et de leurs contraintes réglementaires » constate Bernard Ourghanlian.

Le nouveau rôle de la DSI

Les DSI doivent évidemment conserver le rôle de « gardien du temple », autrement dit garantir la sécurité et la cohérence du système d’information, notamment au niveau des données et des flux de données. Mais elles doivent transformer leur vision en reconnaissant l’intérêt des offres Cloud et en facilitant leur utilisation.

D’autant que le concept même de Cloud Hybride, facilité par les technologies Microsoft communes au « On Premise » et « Cloud Public », permet de réduire le « Time-To-Market » des projets les plus sensibles tout en gardant le contrôle.

« Si le DSI est tout le temps en train d’administrer les opérations, d’installer des serveurs, et de se

focaliser sur son tableau de bord d’alertes, il n’a pas le temps de parler avec les métiers et son avenir est compromis » note Patrice Trousset. « C’est tout l’enjeu de la DSI agile.

Les offres Cloud sur étagère (autrement dit les solutions SaaS) sont d’excellents leviers pour favoriser cette transformation. Comme je l’explique souvent à mes confrères DSI, prenez votre messagerie, votre CRM, votre plateforme collaborative, et placez-les sur le Cloud Azure. Cela va vous libérer des budgets, débloquer des équipes, et vous allez enfin pouvoir attaquer les problématiques des métiers et renouer un dialogue permanent avec eux ».

A terme, les DSI ne seront plus perçues comme l’entité qui fait tourner le Data Center mais comme des courtiers qui vont offrir des services aux meilleurs prix, pris dans le Cloud Privé ou dans le Cloud Public, mixant Cloud Public et Cloud Privé.


Chapitre 3

Les formes du Cloud


Les formes du Cloud

On paye à l’usage, ce qui permet un meilleur contrôle des coûts et un meilleur alignement de l’informatique sur les besoins métiers.

En optant pour le Cloud, l’entreprise évite les investissements (CAPEX) et s’inscrit dans une dynamique où l’informatique devient une dépense d’exploitation (OPEX) lissée dans le temps.

Les dimensions du Cloud

Le terme Cloud désigne la capacité à consommer des ressources informatiques (matérielles ou logicielles) sous forme de services à la demande. Mais, il cache différentes réalités et concepts. Il s’étend dans deux grandes dimensions : celle du type de services (IaaS, PaaS, SaaS) et celle de l’emplacement des services (Cloud Privé, Cloud Public, Cloud Hybride).

Cette dernière est probablement celle qui est aujourd’hui au cœur de tous les débats.

Elasticité, flexibilité et agilité, dérivent directement de l’adoption du Cloud quelle que soit sa forme. Mais la criticité des données, la nécessité d’en ouvrir l’accès à la mobilité, les besoins de continuité d’activité et les contraintes budgétaires sont autant de questions qui justifient l’existence de ces différentes formes.

De manière générale, le Cloud Computing représente un changement fondamental dans la façon dont les technologies et les applications sont à la fois consommées et délivrées. Applications, services et éléments d’infrastructures, sont proposés en mode souscription.

03


Cloud Public

Le Cloud Public héberge les services proposés aux entreprises sur des infrastructures mutualisées accessibles via Internet. Il fournit des ressources à la demande avec une vélocité et une simplicité inégalées. Il est l’ultime concrétisation du concept de « commodité » car il permet notamment de s’allouer toute la puissance requise sans acquisition matérielle et de profiter de services clés en main au moment même où le besoin est exprimé. En outre, le Cloud Public décharge l’entreprise des tâches administratives. Il permet même souvent d’acquérir une meilleure fiabilité opérationnelle et de simplifier les scénarios PRA. Il est, aussi, le principal accélérateur de la mobilité, parce que son accessibilité est par nature optimale et qu’il permet de placer données et applications au plus proche des consommateurs.

Le revers de la médaille, c’est que l’entreprise perd en partie le contrôle de « où sont stockées ses données ». Outre le sentiment d’insécurité (injustifié) qu’elle engendre, cette réalité entre parfois en conflit avec les contraintes juridiques et réglementaires.

Cloud Privé

Dans un Cloud Privé, les ressources informatiques demeurent hébergées sur un Data Center de l’entreprise (qu’il soit dans les murs de l’entreprise ou à l’extérieur). Elles sont dédiées à l’entreprise et ne sont pas partagées ou mutualisées. Ainsi, l’entreprise conserve un contrôle total sur ses données, ses applications, son infrastructure. Mais elle transforme son Data Center pour en faire un centre de services, agile et dynamique, où les ressources sont allouées à la demande et où de nouveaux services sont aisément ajoutés au catalogue. Pour beaucoup de DSI, le Cloud Privé reste assez mal compris. Nombre d’entre elles considèrent que le Cloud Privé consiste en une consolidation du Data Center via la virtualisation. « Il faut comprendre qu’un Cloud Privé, c’est à la fois entrer dans une logique multi-tenants (en considérant les différentes Business Unit comme des tenants différents) et dans une logique d’automatisation maximale des processus (dans laquelle de moins en moins de gens sont en train d’aller démarrer des machines virtuelles et configurer des serveurs, du stockage ou du réseau) » explique Bernard Ourghanlian.

Évidemment, parce qu’il requiert des investissements matériels et du personnel pour en assurer la maintenance, le Cloud Privé ne profite pas des avantages financiers induits par le Cloud Public et se montre plus coûteux.

Cloud Hybride

Le Cloud Hybride consiste à exploiter des services déployés à la fois dans le Cloud Privé et dans le Cloud Public. L’erreur serait, cependant, de percevoir les deux Clouds (Privé/Public) comme des entités séparées. Il faut, au contraire, les percevoir comme deux ressources de votre Data Center. C’est l’idée même du Cloud Hybride. Comme l’affirmait Brad Anderson, Corporate VP Cloud et Entreprise chez Microsoft, en ouverture du dernier TechEd, « Vous n’avez pas à mettre tout ce que vous avez dans le Cloud Public, mais le Cloud Public peut apporter de la valeur dans tout ce que vous faites ».

Le Cloud Hybride est bien plus que la combinaison des avantages du Cloud Privé et du Cloud Public. En réalité, il les amplifie.

Ainsi, le Cloud Privé optimise l’utilisation des ressources. Mais, il reste restreint par les capacités matérielles existantes. Le Cloud Hybride maximise cet avantage en permettant de déborder sur des ressources du Cloud Public afin de profiter d’une montée en charge sans limite. Si le Cloud Privé tend à améliorer la disponibilité des services, le Cloud Hybride permet d’imaginer des scénarios de reprise d’activité simples à mettre en œuvre et faciles à tester. Il permet d’offrir de la résilience à toutes les applications voire à l’infrastructure elle-même. Le Cloud Hybride assouplit les contraintes financières qui pèsent sur le budget des DSI en permettant d’acquérir des capacités nouvelles sans investissement capitalistique et sans prise de risque.

Avec le Cloud Hybride, l’entreprise acquiert la capacité de placer le curseur comme elle l’entend entre ses contraintes de sécurité, ses besoins d’isolation, ses pressions sur les budgets et ses besoins d’élasticité.

Reste que pour concrétiser ce Cloud Hybride, il est impératif que les services privés et publics sous-jacents offrent une vraie complémentarité, une philosophie commune, un même visage.


Chapitre 4

Tous les Clouds en un, grâce à Microsoft


Tous les Clouds en un, grâce à Microsoft

Un partenaire Cloud pas comme les autres

Pour qu’un Cloud Hybride tienne ses promesses, il est impératif que le partenaire « Cloud Public » soit aussi focalisé et expert sur l’entreprise que peut l’être la DSI avec son Cloud Privé. Et c’est certainement là l’un des points forts de la proposition Microsoft avec Azure.

Notamment en matière de SaaS, bien des entreprises hésitent encore à faire confiance aux grands Clouds Publics redoutant un mélange des genres. Mais, chez Microsoft, « les services "grand public" que l’on opère et qui sont financés par la publicité tels ‘Outlook.com’ sont différents des services professionnels comme "Office 365 Entreprise" » rappelle Bernard Ourghanlian. « Non seulement les plateformes logicielles sont différentes, mais il existe une très forte isolation entre ses services afin de garantir la totale confidentialité et bien évidemment l’absence de toute utilisation à des fins de ciblage publicitaire ».

Chez Microsoft, ce sont bien deux plateformes différentes, deux opérations distinctes. C’est une décision Business différentiante car ce n’est pas le cas de certains acteurs qui hébergent clients grand public et entreprises sur les mêmes plateformes.

Parce qu’il s’étend du Cloud Privé au Cloud Public, le Cloud Microsoft offre aux DSI les outils et services nécessaires pour concrétiser ce Cloud Hybride qui unifie toutes les ressources informatiques de l’entreprise où qu’elles soient et que chacun perçoit comme le vrai visage du Cloud de demain.

04


Une symétrie On Premise-Privé-Public

Mais, il existe une autre différence fondamentale dans l’offre Cloud de Microsoft. « L’une des particularités forte de notre stratégie Cloud est d’offrir une symétrie entre nos services "Cloud Public" et nos applications "Cloud Privé" : SharePoint Server/ SharePoint Online, Exchange Server/Exchange Online, Visual Studio TFS/Visual Studio Online, SQL Server/SQL Azure, Windows Server Active Directory/Azure Active Directory, etc » explique Bernard Ourghanlian. « En dehors de quelques briques spécifiques, le code qui s'exécute sur le On Premise (bâti sur des serveurs statiques), sur le Cloud Privé (au travers d'un Datacenter dynamique) ou sur le Cloud Public (via Microsoft Azure), est le même. »

L’idée est d’avoir un maximum de synergies afin de permettre aux clients non seulement de choisir la solution la plus adaptée à leurs besoins mais surtout de leur permettre de migrer plus facilement et à leur rythme vers le Cloud. Pour Microsoft, le Cloud, n’est pas du « tout ou rien » c’est la liberté de choisir, librement, progressivement.

Des briques identiques

Que l’on soit en local ou sur Azure, les offres « Privé » et « Public » de Microsoft partagent tout un ensemble de briques identiques notamment en matière :

• de développement (les mêmes Frameworks et le même outil Visual Studio sont utilisables),

• d’identité (lorsque l’on crée un utilisateur dans Office 365, il est concrètement créé dans Azure Active Directory et peut être synchronisé et géré depuis l’Active Directory local),

• de virtualisation (Hyper-V sert de fondation aux deux Clouds et System Center administre indifféremment des VMs hébergées dans le Cloud Privé ou sous Azure),

• de management (à travers System Center et Windows Intune).

« L’objectif, c’est d’avoir des briques qui puissent être utilisées par nos clients aussi bien chez eux que chez nous et qu’en plus, ces briques puissent être partagées entre différents services dans le Cloud » explique Bernard Ourghanlian. Ces briques sont également utilisées par de nombreux hébergeurs en France, ce qui garantit aux entreprises une grande flexibilité et l’assurance de ne jamais se retrouver « enfermées » dans l’offre Microsoft. Un service placé sur Azure peut immédiatement être rapatrié en local ou transféré vers un Cloud Privé hébergé ou un autre hébergeur public. Le client est d’autant moins « enfermé » que le Cloud Microsoft prône une grande ouverture et une totale interopérabilité, comme nous allons le voir.

• Eval Center Technet MicrosoftVous pouvez télécharger gratuitement nos produits et les tester pendant 3 mois.

• Microsoft Virtual AcademyVous pouvez suivre nos tutoriels gratuits pour avancer pas à pas.

• Microsoft AzureVous pouvez ouvrir un compte Azure, tester 1 mois gratuitement et démarrer dans le Cloud à votre rythme.

• TechNet, Newsletter, TwitterSuivez-nous, abonnez-vous à nos contenus, venez à nos événements .

Vous souhaitez démarrer dans le Cloud avec Microsoft ?


Chapitre 5

Le Cloud pour tous


Le Cloud pour tous

Un modèle d’ouverture

« Microsoft Azure est un modèle d’ouverture » explique Ugo Latargere, cofondateur de la start-up Reminiz, éditeur d’une app de reconnaissance de célébrités pour mobiles. Les développeurs ne sont pas enfermés dans les technologies et les outils propres à Microsoft (ASP.NET, C#, Visual Studio). Ils peuvent l’exploiter intégralement quels que soient les langages et plateformes qu’ils maîtrisent : Java, PHP, Node.js, Python, Ruby sont des langages « 1re classe » sous Azure.

C’est aussi vrai pour les administrateurs à la recherche de ressources IaaS. Avec Azure, ils disposent non seulement d’une vaste panoplie d’images Linux pour leurs VM mais également d’une immense galerie de VM « clés en main » autour des plateformes Open Source les plus utilisées (WordPress, Drupal, Joomla, Mojo, Umbraco, Kentico, nopCommerce, Django, Flask, Virto, etc.). En outre, ils peuvent aussi orchestrer et industrialiser leurs déploiements à l’aide de technologies Open Source comme Puppet et Chef nativement supportées par Microsoft Azure.

Pour Microsoft, ce n’est ni aux développeurs, ni à l’infrastructure de l’entreprise, de s’adapter au Cloud, mais bien au Cloud de s’adapter aux pratiques, aux connaissances, aux outils, et aux systèmes existants de l’entreprise.Une règle qui s’applique aussi bien en matière de Cloud Public que de Cloud Privé.

05


Des services universels

Cette volonté d’ouverture se retrouve aussi sur les services proposés. De par sa philosophie, Microsoft Azure est un Cloud Public fortement ouvert et accessible au travers d’API qui permettent de bénéficier d’un niveau d’automatisation et d’intégration indispensable à la concrétisation des scénarios hybrides.

Mais au-delà des API, il offre surtout des services originaux qui permettent d’unifier les ressources du Cloud Privé et du Cloud Public afin d’en faire un ensemble cohérent et agnostique. Par exemple, Azure Active Directory permet d’offrir une gestion centralisée des authentifications sur les services internes comme externes.

Il permet aussi de procurer des solutions de Single Sign-On pour authentifier automatiquement les utilisateurs du réseau interne de l’entreprise lorsqu’ils se connectent aux différentes solutions SaaS de l’entreprise même si celles-ci ne proviennent pas de Microsoft et ne sont pas hébergées sur Azure (Gmail, Dropbox, Salesforce.com, Intuit, Sage, et quelques 1500 autres).

Enfin, il ne suffit pas d’offrir des APIs et des services d’intégration pour prétendre à l’universalité. Il faut aussi que les développeurs et les architectes puissent disposer des outils nécessaires à la création d’applications sur toutes les plateformes qu’elles soient fixes ou mobiles.

Azure facilite les développements et fournit des services accélérateurs à l’instar des « Azure Mobile Services » et des « Azure Rights Management Services » qui offrent des SDK non seulement pour les plateformes Microsoft mais aussi les plateformes Apple (MacOS, iOS), Linux ou Android.

Un Cloud Privé agnostique

On retrouve la même ouverture au niveau du Cloud Privé. Ainsi, Hyper-V héberge aussi bien des machines virtuelles Windows que des machines virtuelles Linux (Ubuntu, CentOS, Suse et bien d’autres). Pour Romain Cagnon de Qual-IT, « Hyper-V propose le support officiel d’un plus grand nombre de distributions Linux que ses concurrents ».

Et les outils d’administration du Cloud Privé Microsoft ne font aucune différence entre ces VM offrant ainsi les mêmes fonctionnalités avancées (Live Migration, Mémoire Dynamique, Réplications, etc.) et les mêmes capacités d’automatisation et d’orchestration.

Une ouverture qui s’étend non seulement vers le haut (les machines virtuelles et leurs applications), mais aussi vers le bas (les serveurs physiques, le stockage et le réseau qui animent l’ensemble).

« Ce qui est très intéressant avec System Center, c’est que le produit est totalement agnostique au point que l’on peut orchestrer quasiment tout ce que l’on veut. Il existe un nombre incalculable d’Intégration Packs pour permettre à System Center de piloter n’importe quelle composante de l’infrastructure sous-jacente quels que soient les fabricants de matériels. Avec tout plein d’automatisations préprogrammées et facilement pilotables depuis l’interface graphique » constate Romain Cagnon.

Avec Azure, les administrateurs disposent non seulement d’une vaste panoplie d’images Linux pour leurs VM mais également d’une immense galerie de VM « clés en main » autour des plateformes Open Source les plus utilisées.


Chapitre 6

Les scénarios du Cloud Hybride


Les scénarios du Cloud Hybride

La diversité de ces scénarios est souvent encore mal perçue. Voici quelques exemples.

Sauvegarder ses serveurs dans le Cloud

Avec l’explosion des données, les sauvegardes sont devenues un véritable casse-tête pour les entreprises, quelle que soit la taille du Data Center. Un casse-tête par ailleurs terriblement coûteux puisque les volumétries ne font qu’augmenter.

Le Cloud Public se montre salvateur. Il offre un espace de stockage aisément extensible, bon marché et, de surcroît, externalisé hors de l’enceinte de l’entreprise.

Windows Server 2012, Windows Server 2012 R2 Essentials et System Center 2012 Data Protection Manager intègre des outils de sauvegarde dans Microsoft Azure en standard.

Ces sauvegardes sont incrémentielles de sorte que seules les données modifiées ou ajoutées sont transférées dans le Cloud, ce qui non seulement limite l’utilisation de bande passante et d’espace de stockage mais permet aussi de retrouver différentes versions dans le temps.

La mise en œuvre d’une stratégie Cloud impose notamment d’avoir préalablement classifié ses données afin de déterminer leur niveau de criticité, leur capacité de migration vers un Cloud Public et les niveaux de sécurité qu’il faut appliquer. Elle impose également d’avoir classifié ses applications afin de déterminer celles qui resteront en local, celles qui seront réécrites en mode hybride, celles qui seront basculées sur du IaaS Azure. Cette double classification accélère la mise en œuvre de scénarios hybrides qui tirent le meilleur parti d’un Cloud universel où les ressources sont hébergées et consommées là où elles ont le plus de sens.

06


Chercher de la puissance à la demande

L’une des tâches les plus ardues de toute DSI est d’estimer les besoins en ressources d’une nouvelle application. Il faut trouver le juste équilibre entre limiter les investissements en matériels et disposer d’assez de ressources pour tenir la charge.

Un équilibre bien plus facile à trouver grâce au Cloud Hybride. Étendre sa capacité de calcul revient simplement à mettre en service une nouvelle instance virtuelle du serveur d’applications dans Azure. Avec la fonction « AutoScale », il est même possible de faire automatiquement absorber les « Pics » d’activité par Azure en fonction de contraintes préalablement définies par la DSI.

Un PRA facile grâce au Cloud

Le Cloud permet de réaliser bien plus facilement des Plans de Reprise d’Activité. D’une manière générale, les PRA sont complexes à mettre en œuvre et coûteux, ce qui les limite aux seules applications critiques. Grâce aux nouvelles fonctionnalités d’Azure (tels que Azure Site Recovery), il est désormais possible non seulement de réaliser des PRA pour toutes les applications mais également de les tester très simplement.

Patrice Trousset constate que « avant même la disponibilité de Azure Site Discovery, plus de 97 % de nos applications bénéficient déjà d’un PRA testé. Ceci a été rendu possible par notre infrastructure Data Center très dynamique basée sur Hyper-V et System Center, qui nous permet de le faire simplement, mais aussi parce que nombre d’applications sont aujourd’hui hébergées sur Windows Azure et que l’on n’a plus à s’en préoccuper ».

Gagner en agilité grâce à l’hybride

Concrétiser un Cloud Hybride est une démarche qui réclame de la préparation et une ouverture d’esprit. Mais lorsque les briques sont là, celui-ci accélère considérablement l’inévitable transformation de l’IT et permet de répondre aux besoins modernes qui impliquent une ouverture des applications aux utilisateurs mobiles (via des interfaces utilisateurs hébergées dans le Cloud Public), de sécurité accrue des données (en centralisant les informations critiques dans le Cloud Privé), et d’élasticité (en permettant aux traitements de déborder du Cloud Privé au Cloud Public.

Une réalité que Patrice Trousset résume ainsi : « En tant qu’IT, on s’est positionné comme un broker de services : on a des applications avec des nœuds centraux et un front-end dans Azure, les datas sont dans le Cloud Privé, les points d’entrée sont à l’extérieur et l’on consomme des solutions tierces pour récolter et analyser des informations. »

Simplifier l’équation BYOD

Les étapes qui mènent à la mise en œuvre des scénarios hybrides accélèrent par la même occasion la mise en œuvre d’un projet BYOD et la prise en compte d’une grande variété de terminaux mobiles aux profils de sécurité très différents. « Si l’on regarde notre projet BYOD interne, on note que tout démarre des données, exactement comme pour le Cloud.

On a segmenté les données mais aussi les applications, les types d’appareil et même les collaborateurs en fonction de leur rôle, de leur comportement, etc. On peut ainsi créer des combinatoires de cas autour de la sécurité et de conformité à travers différentes règles afin de prendre les bonnes décisions et d’exposer ou non les informations vers l’extérieur, vers tel ou tel type de devices, d’équipes, de collaborateurs, de profils, etc. ».

Accélérer la mobilité

Le Cloud Public Microsoft Azure joue un rôle particulier dans l’accélération des usages mobiles dans l’entreprise comme ailleurs.

Comme l’explique Ugo Latargere, de la start-up Reminiz, « Azure propose plein de petites briques techniques et accélératrices qui n’existent pas chez la concurrence. Azure Active Directory et les Azure Mobile Services en sont deux exemples frappants. Azure Active Directory permet d’authentifier les utilisateurs de l’entreprise et simplifie la création d’applications d’entreprise connectée.

Les Azure Mobile Services nous permettent de créer plus rapidement des applications reliées aux réseaux sociaux sans avoir à systématiquement devoir produire une nouvelle version de nos Apps chaque fois que ces derniers modifient leurs API de login et de notifications ».


Chapitre 7

Avec quoi et comment démarrer ?


Avec quoi et comment démarrer ?

Certes, l’offre est pléthorique et couvre aussi bien les besoins du Cloud Public, du Cloud Privé et du Cloud Hybride. Pour simplifier, on peut résumer la vision Microsoft aux deux faces d’une même pièce :

* Microsoft Azure regroupe tous les services Cloud Public destinés aux entreprises, et plus particulièrement les services « IaaS » et « PaaS ». À cela, s’ajoutent des services « SaaS » comme Microsoft Office 365 et Microsoft CRM Online, qui s’appuient sur les services Microsoft Azure.

* Hyper-V, Windows Server 2012 R2, System Center et Azure Pack (un ensemble que Microsoft désigne souvent sous le nom de Cloud OS), constituent les fondations d’un Cloud Privé sur lequel s’exécutent les services traditionnels que sont la messagerie Exchange, le collaboratif SharePoint, les bases de données et la BI SQL Server, mais aussi toutes sortes de nouveaux services mis à disposition des métiers par la DSI.

Unifiées par des technologies communes et des briques identiques, ces deux faces offrent les fondations d’un Cloud Hybride.

Toutes ces technologies, toutes ces innovations, toutes ces transformations, tous ces nouveaux termes également, peuvent être intimidants. Pourtant, rien n’est plus accessible que le Cloud Microsoft.

07


Un tour dans l’Azure

Démarrer sous Azure, expérimenter ses usages les plus immédiats, ne requiert aucune compétence particulière ni aucun matériel sophistiqué. En réalité, un simple navigateur Web et une bonne dose de curiosité suffisent.

Commencez par ouvrir un compte d’évaluation de 90 jours (http://aka.ms/AzureVMFreeTrial). Puis connectez-vous au portail d’administration d’Azure (http://manage.windowsazure.com/).

Entièrement dynamique et animé, sa prise en main est triviale et il suffit de quelques clics de souris pour créer une VM, pour héberger vos données dans une base SQL Azure, etc.

La première des opérations consiste à se familiariser avec les Groupes d‘Affinité. En créant un tel groupe, vous vous assurez que toutes les ressources (VM, réseau, stockage) seront gardées au plus proche les unes des autres par Azure afin de réduire les temps de latence et optimiser les performances.

Puis créez votre premier compte de stockage ainsi que votre première machine virtuelle en utilisant le menu Nouveau du portail. Azure vous guide pas à pas dans chaque étape grâce à des assistants interactifs. Découvrez comment vous pouvez tout aussi simplement déployer un Blog ou un CMS à l’aide des Azure Web Sites.

Une fois ces bases maîtrisées, vous pourrez vous amuser à télécharger « Windows Azure PowerShell Module » et découvrir comment toutes les étapes jusqu’ici réalisées peuvent aussi être exécutées depuis des lignes de commande au travers de scripts PowerShell.

Pour aller plus loin, amusez-vous à transférer l’une des VMs de votre infrastructure dans le Cloud Azure et découvrez la simplicité d’une telle opération. Découvrez aussi comment vous pouvez utiliser Azure comme une propre extension de votre infrastructure en créant un réseau virtuel Azure (ou un VPN Site-à-Site) et en intégrant Azure Active Directory à votre AD.

Vous pourrez alors découvrir comment désormais il est possible d’étendre les groupes de haute disponibilité « Always On » de vos bases de données

SQL Server 2014 dans Azure ou comment toute votre infrastructure de machines virtuelles « On Premise » peut aisément bénéficier d’un PRA grâce à Azure Site Recovery.

Assembler votre Cloud Privé

La virtualisation sous Hyper-V est la toute première étape pour évoluer progressivement vers un Cloud Privé. Cette virtualisation permet de consolider vos serveurs sur un nombre restreint de machines physiques. Elle permet de gagner en souplesse et en disponibilité en expérimentant les fonctionnalités comme Live Migration ou Hyper-V Réplicas.

La seconde étape consiste à faire évoluer ce Data Center virtualisé vers un Data Center dynamique grâce à la mise en pool des ressources et surtout à l’automatisation. La suite Microsoft System Center est au cœur du processus d’automatisation. C’est l’outil clé de la transformation du Data Center en Cloud Privé.

Composée de plusieurs modules complémentaires et interconnectés, elle propose notamment un orchestrateur (SCO) pour l’automatisation avancée des processus IT, relié à la fois à un outil de supervision (SCOM) qui gère la remontée des incidents et des alertes et à un système de gestion centralisée des machines physiques et des machines virtuelles (SCVMM).

Pour rapprocher l’expérience de votre Cloud Privé de celle de Windows Azure, vous pouvez adopter l’extension gratuite « Windows Azure Pack ».

Une fois installé dans votre Data Center, le Pack Windows Azure s'intègre à System Center et Windows Server afin de fournir un portail en libre-service similaire à celui d’Aure pour gérer les services tels que les Web Sites, les Machines Virtuelles ou le Bus de Service indispensable au développement d’applications hybrides.


Ressources Microsoft propose gratuitement de nombreuses ressources pour permettre aux IT Pros de s’informer, se former, se documenter et adopter pas à pas les technologies innovantes et agiles.

TechNet, la plateforme web technique Microsoft Pour répondre aux besoins d’informations « on line », les professionnels de l’informatique ont accès, à partir du site web TechNet (aka.ms/technetfr), à un dispositif complet doté d’une newsletter, une librairie technique, un centre de téléchargement, les inscriptions aux événements et la connexion vers l’ensemble de plateformes de réseaux sociaux.

Microsoft Virtual Academy (MVA), la plateforme de tutoriels en ligne Accessible via TechNet ou sur microsoftvirtualacademy.com, cette plateforme rassemble des milliers de tutoriels et ce sont plus de 2 millions d’IT Pros ou développeurs qui ont déjà suivi des cours en ligne. La plateforme est dotée de vidéos, présentations, livre blancs, guides techniques et cours commentés.

Evaluation produit, le centre de téléchargement TechNet « Eval Center » Afin de conserver une maîtrise technologique sans faille mais aussi de tester, évaluer les produits, Microsoft met à disposition des IT Pros un service de téléchargement des produits et solutions. Disponible directement sur TechNet, onglet « téléchargement ».

Twitter, YouTube, SlideShare, LinkedIn Parce que l’information est variée et que chacun la consomme différemment, l’environnement TechNet est disponible sur la plupart des réseaux sociaux plébiscités par les IT Pros. Vidéos, livres blancs, présentations, tous les formats sont à la portée des IT Pros en quelques clics.

L’ensemble de ces ressources sont disponibles gratuitement sur le site TechNet France à l’adresse aka.ms/technetfr


Interviews

Le point de vue de :- Qual-IT - Reminiz - Microsoft


Interview de Romain Cagnon Qual-IT – Directeur général

01

En tant que fournisseur de services Cloud, que proposez-vous à vos clients ?

On propose plusieurs services qui vont de la plateforme virtuelle pour les développements et les tests jusqu’aux plateformes de DaaS (Desktop as a Service). Le tout sur un modèle dédié : chaque fois que l’on provisionne une infrastructure, celle-ci est dédiée à un unique client. Chaque client possède donc sa propre infrastructure dans son Vlan. C’est du « IaaS ++ » en quelque sorte au travers duquel on propose du CRM, de l’ERP, etc. Nos clients sont principalement des TPE/PME, et notamment beaucoup d’agences Web qui profitent ainsi de nos infrastructures élastiques.

Fournisseur Cloud, propriétaire de sa propre infrastructure serveurs, Qual-IT a du bâtir son propre Cloud Privé agile, basé sur les outils Cloud Privé de Microsoft, pour proposer à ses clients, des services Cloud IaaS et des services d’hébergement Web.

Notre offre couvre à la fois des VM sous Windows et des VM sous Linux. Nous proposons des distributions Open Source dites "grand public" comme Ubuntu, CentOS ou Debian. Nous intégrons aussi une solution spécialement destinée aux entreprises grâce à notre partenariat avec SUSE : nos clients orientés Open Source bénéficient ainsi d’un service Premium et d’un support de l’éditeur. Interopérabilité, automatisation et compétitivité constituent les trois piliers de notre stratégie.

Pourquoi avoir opté pour Hyper-V3 et System Center afin de construire votre infrastructure Cloud ?

Plusieurs raisons ont motivé notre choix. Nous avons démarré en 2012, en partant d’une feuille blanche, au moment même de l’arrivée de Hyper-V3. Après une étude de marché, nous sommes parvenus à la conclusion que les solutions de Microsoft seraient les plus efficaces pour atteindre nos objectifs à la fois par leur richesse fonctionnelle et l’assurance de leur pérennité.

La nouvelle version de l’hyperviseur Hyper-V offrait une forte granularité avec des prix de licences bien inférieurs, ce qui nous permettait de respecter notre pacte de départ, à savoir proposer du haut


Concrètement, qu’apporte cette forte automatisation ?

Le traitement des commandes implique de nombreuses opérations IT sur des systèmes variés et complexes. Il faudrait en moyenne 45 minutes à un ingénieur confirmé pour traiter toutes les opérations d’une seule commande. Avec le système d’orchestration, non seulement ce travail ne prend que 2 à 5 minutes mais plusieurs commandes peuvent être traitées simultanément. Grâce à cette stratégie de gouvernance, nos équipes techniques passent très peu de temps aux opérations de support et davantage sur la recherche et l’accompagnement client.

Pour nos clients, c’est l’assurance d’un service très rapide offrant un maximum de contrôles et l’assurance d’un support réactif et à l’écoute de leurs besoins.

Est-elle la garantie qui vous permet de respecter vos SLA ?

Garantir des SLA, c’est d’abord par l’orchestration que cela se fait. C’est elle qui nous permet de proposer des SLA aussi élevés. Quand on a une gestion des incidents totalement automatisée, on réduit énormément l’impact et la durée des incidents. Grâce à la supervision de SCOM, on détecte les problèmes instantanément et via l’Orchestrator, on déclenche automatiquement la méthode de résolution.

Qu’est-ce qui fait la force de votre offre ?

C’est l’élasticité de nos infrastructures pilotées par System Center. Pour nos clients, cela se traduit par de l’ergonomie, de la facilité d’évolution, et surtout des prix très agressifs qui nous situent parmi les moins chers du marché.

Romain Cagnon Qual-IT – Directeur général

de gamme et de la haute granularité à des prix très accessibles. Si vous regardez les benchs publics, vous verrez qu’Hyper-V3 est en avance sur la concurrence, notamment dans l’attribution des ressources et dans la puissance allouable aux machines, etc.

Par ailleurs, cet hyperviseur supporte plus de distributions Linux que ses concurrents ce qui nous permet de proposer une offre IaaS variée répondant à des besoins différents. Enfin, nous souhaitions faire une utilisation très intensive de l’orchestration afin de tout automatiser. Cette automatisation intensive était et est toujours essentielle pour atteindre nos objectifs tarifaires et la réactivité requise par nos clients. System Center et son Orchestrator bénéficient d’un excellent rapport qualité/prix. Il est surprenant de voir l’étendue de ce que l’on peut réaliser pour un prix modéré. C’est imbattable.

Quels sont les points forts de System Center ?

System Center est capable de prendre en charge des environnements hétérogènes ce qui nous permet d’atteindre un niveau d’automatisation plus poussé.

Autre avantage clé, tous les produits System Center s’imbriquent fortement et fonctionnent en parfaite harmonie.

C’est un atout essentiel à nos yeux. Avec System Center, l’interopérabilité entre les modules de management est parfaite, ils proviennent tous d’un même éditeur et ils sont tous supportés par un même éditeur. Pour nous, c’est à la fois plus simple et plus rassurant.

Cette forte intégration et la puissance d’automatisation de System Center et de son Orchestrator, nous permettent des gains considérables en production.

On automatise nos processus IT aussi bien dans le Delivery que dans la gestion des incidents. Plus de 400 processus IT sont ainsi complètement automatisés et contrôlés par le biais d’Orchestrator. Cela nous fait économiser en temps humain et en coûts de production de façon très conséquente.


Interview de Ugo Latargere Reminiz – Cofondateur

02 Pourquoi partir sur du Cloud Public ?

La reconnaissance faciale est lourde en matière de temps de calcul. D’autant qu’il y a une grosse différence entre la reconnaissance sur des images fixes et ce que nous pratiquons.

Notre recherche s’effectue depuis des images animées et les algorithmes doivent prendre en compte des notions d’occlusions, de reflets, de luminosité variable des écrans TV mais aussi de vieillissement des acteurs à partir d’une base capable de reconnaître des visages de célébrités en action, de face comme de profil.

Elle doit aussi s’appuyer sur une gigantesque base de données. Pour une startup comme la nôtre, il est difficile voire impossible de réaliser cela en dehors du Cloud.

Reminiz est une solution de reconnaissance faciale, orientée sur les célébrités, afin de reconnaître un acteur ou le titre d’un film, simplement en prenant en photo, avec son mobile, la télé ou une page de magazine.

Cette startup a opté pour Microsoft Azure afin de donner vie à son projet.


Comment avez-vous choisi Microsoft Azure ?

On a « benchmarké » la concurrence. On a regardé quels étaient l’ensemble des services fournis et le coût de chacun d’eux, la rapidité de déploiement et de développement, l’intégration avec les outils. L’offre Microsoft s’est révélée très concurrentielle.

L’intégration à Visual Studio s’est montrée très pratique et très utile aussi bien pour la manipulation des VM que pour le debugging des projets. On y gagne en vitesse et en confort. En outre, au travers du programme BizSpark, on bénéficiait d’un soutien important qui nous permettait de développer plus rapidement tous nos algorithmes et modules, de mettre en place rapidement les serveurs dont on avait besoin, de profiter de services avancés et originaux comme les Azure Mobile Services et autres petites briques similaires qui n’existent pas ailleurs.

Justement, quelles sont les briques de Microsoft que vous mettez en œuvre ?

On met en œuvre de nombreuses briques d’Azure. Évidemment, on utilise beaucoup les VM pour faire nos tests. On utilise aussi les Azure Web Sites et les redirections DNS pour héberger nos « front-ends » et notre Front-Page « Reminiz.com ». On fait aussi appel aux Azure Mobile Services qui servent de fondation à la brique « sociale » de notre application smartphone (qui nous permettent d’avoir une totale abstraction dans l’intégration de Twitter ou Facebook et ne pas avoir à produire de nouvelles versions à chaque changement de ces services). Bien évidemment, nous exploitons également les Blob Storages pour sauvegarder les images stockées avant d’être envoyées aux serveurs de reconnaissance. On utilise même un service sur la partie PaaS pour agréger de l’information une fois la reconnaissance effectuée.

Ugo Latargere Reminiz – Cofondateur

L’offre Microsoft s’est révélée très concurrentielle. L’intégration à Visual Studio s’est montrée très pratique et très utile aussi bien pour la manipulation des VM que pour le debugging des projets.

Ugo Latargere, Reminiz – Cofondateur

“

“


Interview de Patrice Trousset Microsoft – Directeur des

systèmes d’information France & Benelux

03Patrice Trousset n’est autre que le DSI Interne de Microsoft pour la France et le Benelux. A la tête de la division « Microsoft IT », il opère le système d’information interne de l’entreprise. Il est donc, comme tout autre DSI, consommateur des produits et services Microsoft, y compris de Microsoft Azure, dont les infrastructures sont gérées par une autre division.

Quel est le rôle de Microsoft IT ?

Comme toutes les DSI, celle de Microsoft traite les problématiques de budget, de satisfaction des utilisateurs internes, la performance de ce qui est déployé, etc. Mais c’est aussi le laboratoire de la « maison » puisque l’on déploie toutes les versions de toutes nos solutions, la plupart du temps en avance de phase (en bêta).

Quelle est votre stratégie ?

La stratégie de l’IT chez Microsoft est notamment de continuer à transformer Microsoft en entreprise agile capable de prendre des décisions le plus vite possible (avec comme corollaires de réduire le Time-To-Market des applications mais aussi de capturer des données venant d’ailleurs) et de favoriser l’ultra-mobilité des collaborateurs (leur permettre de travailler de n’importe où, n’importe quand, sur n’importe quel type d’appareils en fonction des règles de sécurité).


La stratégie de l’IT chez Microsoft est notamment de continuer à transformer Microsoft en entreprise agile capable de prendre des décisions le plus vite possible et de favoriser l’ultra-mobilité des collaborateurs.

Patrice Trousset, Microsoft – Directeur des systèmes d’information France & Benelux

“

“

Pourquoi avoir lancé des chantiers Cloud dans toutes les dimensions ?

C’est un peu le reflet de la réflexion de bien de nos clients qu’ils soient petits ou grands.

Chez Microsoft, nous avions des problèmes historiques à régler tels que une grande diversité des applications « métier », le business de la Xbox n’a pas grand-chose à voir avec celui de la partie commerciale grands comptes, qui elle-même travaille très peu avec la publicité en ligne, etc.

Aujourd’hui, on essaye de casser ce mode « silos » chez Microsoft, et la DSI est un levier pour le faire en capitalisant sur les possibilités de consolidation et de mutualisation offertes par les technologies Cloud.

Comment avez-vous abordé ce chantier ?

Nous avions plus de 2300 applications métier pour l'ensemble de Microsoft.

Aujourd'hui, après des efforts de consolidation, nous en avons 1100.

Cet effort s’est concrétisé de trois façons : en faisant la chasse au gaspillage (aux doublons, aux applications « pirates », etc.), en fédérant des offres de service autour de SharePoint et en réalisant une bascule vers le Cloud, notamment vers Azure.

On s’est aperçu qu’il y avait une véritable opportunité à mutualiser les infrastructures pour faire tourner les applications, en mixant Azure, Hyper-V et les briques d’infrastructure de Windows Server 2012.


Quelles sont les applications types qui ont été repensées pour le mode hybride ?

Les applications RH de Microsoft sont sorties comme les meilleures applications candidates à migrer vers le Cloud Hybride. Pourquoi ? Parce que ce sont des applications qui dorment 99,8 % du temps. Et lors des pics d’utilisation, l’infrastructure avait la plus grande difficulté à traiter la demande car, le comportement humain étant ce qu’il est, tous les collaborateurs attendent la dernière minute pour valider leurs objectifs, leurs revues de performance, etc. Du coup, 100 000 collaborateurs y accèdent en même temps. Et les serveurs ne pouvaient tenir la charge.

Voilà des applications qui sont typiquement candidates à être mutualisées avec d’autres applications qui ne tournent pas en même temps et à profiter de l’élasticité du Cloud pour absorber la charge au moment où on en a besoin et uniquement à ce moment-là.

On a décidé de migrer les applications : soit en mode PaaS, soit simplement en IaaS (en utilisant des VM en mode commodité aussi bien sur Azure que sur notre propre Cloud Privé), soit en mode SaaS (notamment pour ce qui n’est pas métier car cela donne de l’air financièrement et libère des ressources).

On s’est dit que toutes les applications nouvelles seraient systématiquement écrites dans Azure, idem pour toutes les applications Business périmées qu’il fallait totalement réécrire.

À terme, nous aurons 25 % des 1 100 applications dans Azure, 70 % seront en mode IaaS (aussi bien sur Azure que sur le Cloud Privé avec à terme une majorité sur Azure) et quelques-unes resteront sur l’infrastructure classique statique.


Patrice Trousset Microsoft – Directeur des systèmes d’information France & Benelux

On s’est aperçu qu’il y avait une véritable opportunité à mutualiser les infrastructures pour faire tourner les applications, en mixant Azure, Hyper-V et les briques d’infrastructure de Windows Server 2012.

Patrice Trousset, Microsoft – Directeur des systèmes d’information France & Benelux

“

“

Quel est le retour sur investissement d’une telle migration ?

L’une de nos applications de Licencing était ancienne, très riche et devenue très complexe.

On l’a intégralement réécrite en Azure. On a calculé ce que nous avait coûté le cycle de développement précédent de cette application et comparé au cycle de développement de la nouvelle version Cloud Hybride. Notre constat, c’est que dans le cadre du cycle de vie d’une application (développement, test, pré-production, production, hébergement, maintenance, support), on fait baisser le budget global de 30 %.

Dans le détail, on gagne 20 % sur la phase dév/test/pré-prod, les coûts de hosting sont réduits de 52 % et l’on gagne 30 % sur la maintenance. Pour notre application de e-learning qui fait un usage très intensif de la vidéo et qui a été presque intégralement basculée sur Azure, nous avons divisé le coût par 15. Simplement par le fait de ne plus utiliser une infrastructure classique mais une infrastructure mutualisée et élastique nécessitant beaucoup moins de hard.

Comment vos collaborateurs ont-ils vécu la transformation de leur métier ?

Ce qu’il faut comprendre, c’est que cela ne se fait pas du jour au lendemain.

Il faut un plan d'accompagnement, de transformation, au sens montée en compétences et évolution des rôles. Sensibiliser les équipes à cette mutation permet de devenir plus dynamique et de mieux gérer les budgets IT. Au delà des nouveaux métiers, nous avons aussi poussé les collaborateurs IT à adopter un nouveau vocabulaire, celui de la finance, du marketing, des RH, etc. Au final, les mots ont donné un renouveau à l'état d'esprit…


©2014 Microsoft France. Tous droits réservés. Microsoft France, R.C.S. Nanterre 327 733 184, 37-45 Quai du Président Roosevelt, Issy-les-Moulineaux - Ne pas jeter sur la voie publique. Imprimé en France. Réalisation : Agence Com4medias.

le cloud sous toutes ses formes -...

Documents