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Suivi de course Paris, mercredi 15 juillet 2015

Le Class40 LE CONSERVATEUR à belle allure en direction des Sables d’Olonne

Un bel anticyclone en circulation au large de la péninsule ibérique, et quelques centres dépressionnaires perdus en Atlantique, il n’en faut guère plus pour permettre aux concurrents de la course Les Sables - Horta - Les Sables de tracer une trajectoire des plus rectilignes en direction de la Vendée. Le Class40 LE CONSERVATEUR se montre depuis le départ particulièrement efficace dans cet exercice. Une fois le léger décalage dans le nord de l’archipel des Açores réalisé, Yannick Bestaven et Pierre Brasseur ont placé leur monocoque dans un flux de sud sud-ouest puissant, et dévoré les milles à belle allure. S’imposant en leader de la flotte dès les premières heures de course, ils ont poussé leurs adversaires à multiplier les manœuvres de replacement, entre une trajectoire nord certes plus ventée mais longue à obtenir, et une route plus sud au plus près des vents calmes de l’anticyclone. En moins de trois jours, le Class40 LE CONSERVATEUR a ainsi parcouru la moitié des 1 270 milles de la traversée tout en contrôlant parfaitement ses adversaires.

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« Nous allons tracer notre route et faire notre propre course », indiquait Yannick Bestaven en quittant dimanche soir les pontons de Horta, sur l’île de Faial aux Açores. Fort d’une belle avance à l’issue de la première étape entre Les Sables d’Olonne et Horta, le duo portant les couleurs du Groupe Le Conservateur bénéficie, à la faveur d’un vent arrière, d’excellentes conditions de glisse, configuration idéale pour tirer parti de toute la performance du monocoque. A coups de petits bords de replacements, leurs concurrents immédiats demeurent dans le match et continuent d’exercer de droite et de gauche une certaine pression sur le Class40 LE CONSERVATEUR, contraint lui aussi cette nuit de tirer un bord, pénalisant en milles, pour se recaler dans un flux de vents plus soutenus. Toujours avec une avance, mais désormais réduite à une vingtaine de milles, le duo Bestaven/Brasseur a repris sa route à grande vitesse vers le nord de la pointe occidentale de l’Espagne. Le golfe de Gascogne s’annonce déjà avec un renforcement prévisible des vents dû à une dépression en mouvement dans le nord Atlantique. Ce changement de système météo est toujours délicat à négocier, surtout lorsque la concurrence se fait pressante. « Nos 5 heures et 44 minutes d’avance sont intéressantes » soulignait Yannick, « nous mettrons un point d’honneur à remporter cette seconde étape ». A près de 600 milles du dénouement, le suspense demeure donc entier, alors que la menace d’un groupe de poursuivants très compact se fait de plus en plus précise…

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