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Rêverie sur Berge
Les reflets jouent sur L’onde… Les tons chauds et bleutés
Bercent le bain ambré De cette eau vagabonde.
Les plumeaux argentés
Serrés sur le rivage, Balayent les nuages
De l’azur orangé.
Balancés par le vent Ils offrent leur parure
Aux peintres de la nature Gratifiés de talent.
Notre artiste jubile…
Sur cette berge instable, Installée dans le sable La barque dort, fragile.
Les teintes de la saison Contaminent les arbres.
Nos muses alors palabrent Et tombent en pamoison.
La vue qui s’offre à elles
Devient leur proie docile. Les couleurs se faufilent,
Elles se lient et s’emmêlent.
Épousailles de gala, Entre ombre et lumière…
L’instant passe, éphémère, Mais l’œuvre restera…
Le blanc chemin
J’ai suivi la lisière, J’ai franchi la barrière, J’ai trouvé sur la terre
Le plus beau des chemins
Extrait de «Le plus beau des chemins »
Du même auteur
Aigues Mortes
Le ciel d’un bleu intense, Surplombe l’eau azurée,
Au, loin les murs immenses Préservent leurs beautés.
Le reflet des tourelles Se fige dans ce miroir,
Elles plongent, éternelles Avec son lot d’histoire.
Tendrement enlacées Aux ajoncs des marais, Les herbes emplumées Tremblotent affolées.
Parsemées de nuages, Les nuances orangées
Parcourent à pas légers L’âme de ce paysage
Le cingle de Domme (24)
Bordées d’auberges accueillantes, D’agréables routes vous conduisent Jusqu’aux longues berges exquises
De la rivière qui glisse, éclatante.
Fièrement, les orgues de pierres Plongent dans ce ruban d’argent
Qui reflète très fidèlement La courbe douce des coteaux verts.
D’en haut, la vue est imprenable, Les Cingles, au cœur de la vallée, Vous offrent une image colorée
Des terres aux formes impeccables.
Extrait de « Vacances en Dordogne »
Du même auteur
« Fleur » parmi les fleurs J’ai mis ma robe blanche, Ma tenue du dimanche, J’admire les couleurs De la prairie en fleurs Le ciel se trouve beau Dans le miroir de l’eau.
L’allée de feuillus
J’aime de l’automne, les parfums, La senteur des feuilles tombées Que l’on ratisse dans les allées,
L’odeur boisée des herbes brulées Qui persiste jusqu’au matin.
Extrait de »Automnal »
Du même auteur
Arbres se mirant dans l’eau » Figés dans la prairie Jonchée de fines herbes, Les troncs d’arbres imberbes S’enveloppent de gris Dans un glacis superbe… Rêve ou mélancolie ?
Extrait de la poésie »le couchant » Du même auteur
Le miroir des dieux
Les flots jouent la romance Des clapotis sur l'onde.
Parée de voiles blondes, L’embarcation avance.
Ballet de l'élégance Esquissé à la ronde, Musique vagabonde
Qui tire sa révérence.
La plage de sable fin Se prélasse au soleil,
Le voilier prend son bain Sous le regard du ciel.
Mon cœur bat la chamade
Tout est beau! Tout est bleu! La terre se regarde
Dans ce miroir des dieux.
Vieux pont
Des pierres vermoulues, Une toison de lierre,
La nature a voulu L’habillement austère.
Un buisson émeraude
Une percée dorée, Le soleil galvaude
Sur l’arche délabrée.
Ce vieux pont Romain À Saint Jean Pied de Port
Nous plonge dans l’histoire…
Le vol d’un ange
Comme les ailes d’un ange, Tu as ouvert tes voiles,
Elles percent le ciel orange Jusqu’au seuil des étoiles.
Sur ce miroir étrange
Tu tangues et te regardes, Personne ne dérange
Le fil de ta ballade.
Les branches, telles une frange, S’alignent à ton passage,
Leurs ombres se mélangent Aux couleurs des nuages.
Voilier, mon bel archange,
Tu m’apportes du rêve. De ce monde où tout change,
Toi seul deviens l’orfèvre.
Palette Corse Plage de miel Sur une mer d’argent, Fleurs vermeilles Aux parfums enivrants, Si vous êtes d’accord Pour rêver au soleil, Venez dans le décor De mon île aux merveilles.
Extrait de « l’île aux merveilles » Du même auteur
Les grands arbres
Penchés sur le miroir, Noirs soldats des talus, Sans soucis d’équilibre
Les grands troncs vous saluent
Un doux parfum du soir, Mystérieux, bienvenu,
Caresse feuilles et fibres De leurs branches ténues.
Au Jardin
Si tu veux, mon aimé, Partons à l’aventure Allons dans ce verger
Jouir de la nature. Dans ce jardin d’été
Nous cueillerons des roses, Du lilas, des bleuets
Et de bien belles choses.
Extrait de « si tu veux mon ami » Du même auteur
Au fil de la Garonne…
S’étirant vers le large, La gironde, en été,
Blonde comme les blés, Somnole sous les nuages.
L’immense perspective D’une riche plantation
Lardée de bruns sillons, Plonge droit vers la rive.
Géométrie savante, Le superbe vignoble,
Aux pieds fiers et nobles, Côtoie l’onde fuyante.
Extrait de « La vigne » Du même auteur
Le pré rougissant
Le printemps est pressé, Par respect pour la date, Les coqu’licots éclatent.
La couleur est posée.
Timides ou enflammés, Dans leurs robes intactes,
Ils rougissent à la hâte Pétales déployés.
Il ya le feu au pré,
Le temps abat ses cartes, Les autres fleurs s’écartent,
Eux seuls sont admirés.
Tiges et feuilles serrées, À nos yeux qui les flattent,
Ils ondulent écarlates Par le vent, caressé.
Aurore tropicale
Plante d’étain, Chemin de craie, Feuilles de zinc. Cailloux nacrés,
Arbre de fer, Au bois si vieux,
Ton ombre bleue Fraîchit la terre.
Je cueille, toute éblouie, Des fruits couleur rubis,
Je décore mes habits De fleurs de paradis.
Extrait de « Le chaud Pays »
Du même auteur
L’escalier
Roses, reines des fleurs, Vos robes de lumière
Sur l’escalier, flamboient, Elles irisent la pierre…
Je sens monter en moi, La magie des couleurs !
Extrait de
« La vigne dans l’escalier » Du même auteur
Forêt en Chalosse
Enlacées, les fougères verdoyantes Protègent les bruyères qui se prélassent. Les pins landais aux cimes dominantes Se dressent au bord de la blanche passe. Pour le peintre ou poète, que les « verts » enchantent, La forêt en Chalosse est un terrain de chasse.
Le ruisseau bleu
Langoureuse chenille
Aux nuances argentées, Le ruisseau bleu scintille
Au pied de la forêt.
Sur ses eaux fuselées, Les branches romanesques
S’inclinent, indomptées, En folles arabesques.
Sur l’ourlet de sa robe, Se serrent mille pierres,
Qui retiennent et enrobent Une flore éphémère.
De jeunes et tendres pousses
S’abreuvent dans l’onde claire. Un vert chemin de mousse
Accompagne la rivière.
Dans un voile d’opale, Au lointain, il s’efface,
L’horizon rose pâle Vient estomper sa trace.
Au bout du rouleau Quand fuit la marée basse, Sur sa grève brûlante, Les vagues avec audace, S’avancent entreprenantes ; Le sable alors efface L’écume chatoyante Qui recouvre et enlace La plage encore dormante.
Extrait de « l’île aux merveilles »
Moulin, tu dors
Sous un beau ciel d’été, Effleurant les nuages,
Les grands genets dorés Sauvages et libertins, Caressent le moulin.
Quand ses ailes tournaient
Parées pour le voyage, De ses voiles gonflées Par le vent du matin,
Le meunier se souvient...
La meule en mouvement, Le blé d’or en grains, La farine de froment,
Pour sentir dans les mains, La bonne odeur du pain.
Les oiseaux, étonnés
Par ce toit d’un autre âge, Se posent à son sommet…
Ils paradent, volages Seuls maitres en ce moulin.
« Rêverie » Le ciel et la mer se confondent, Les voiliers dansent sur l’onde. Mêlé de turquoise et de rose L’azur se métamorphose… Le rêve devient ma chose, Sur ma toile, elle se pose.