ROBERTO J. PAYROLE CAPITAINE VERGARA

LIVRE DEUXIEMEVERS L’INTERIEUR DES TERRES

IIIL’ECRIVAIN PUBLIC « LA FOUINE »

Les Espagnols avaient fait de grands feux pourcuisiner une nourriture que le plus ascétiqueanachorète n’aurait pas voulu pour un jour demaigre. Seul, l’un ou l’autre fortuné, hommed’action ou de ressources, avait capturé une piècede gibier ou retiré du fleuve un savoureux poissonà la pointe de l’hameçon. Alors que les autres secontentaient de la portion congrue, sous la cendredu brasier autour duquel ils étaient assis, DiegoDelgado, Rodrigo Ríos, Antón Martínez et JácomeColo, camarades inséparables, faisaient rôtirlentement quelques apereás, semblables à despetits lapins– pour ne pas dire à des rats – et une

corpulente raie, dont la peau gonflait et craquelaiten répandant du jus sous l’action de la flamme,aiguisant déjà l’appétit canin des conquistadores.

L’écrivain public Pero Hernández, qui fouinait

dans le campement et qui se pourléchait lesbabines comme un chat affamé, s’approcha ducercle et, d’un air indifférent, noua la conversationen se livrant à des conjectures concernant le sortde l’ecclésiastique Aguilar et faisant son élogeavec des mots chaleureux.

- Cependant – conclut-il – il a très mal agi endésobéissant alors qu’il s’agissait de sa peau.Mais … que voulez-vous ... c’est l’estomac quicommande et, d’autant plus, avec la faminequi règne sur ces maudites terres ... Moi-même, je ne tiens presque plus sur mesjambes, tant je suis faible.

- Ne vous plaignez plus, monseigneur l’écrivain– dit Delgado, comprenant la demandeindirecte –. Il y en a ici pour tous et il suffit deprendre son mal en patience jusqu’à ce queces bestioles soient à point.Hernández ne se fit pas prier et continua la

discussion, abordant son sujet favori, enl’occurrence casser du sucre sur le dos ducapitaine Vergara en le dénigrant doucettement.

- Avez-vous vu – murmura-t-il – comme notreami s’empresse d’avoir des nouvelles ducapitaine Ayolas ? Mieux vaut tard quejamais ! Il aurait mieux valu aller à sarecherche alors qu’il était encore temps plutôtque de le perdre à interroger maintenant ceux-là même qui, probablement, ont le plus grandintérêt à se taire. Mais voyez-vous … cela

l’arrangeait … Et je me demande moi, monDieu, ce qu’il est advenu d’Ayolas. Qu’en est-ildu père Aguilar ? Qu’en est-il des deuxsoldats? En vérité, je vous le dis : nouspourrions disparaître tous, l’un après l’autre,sans avoir de réponse à la question.

- Pauvre père Aguilar ! A cette heure, il est,sans doute, un saint martyr de plus ! –s’exclama Jácome.

- On est peu de choses, mon vieux – ditphilosophiquement Martínez, celui qui avaitraconté l’histoire de la Maldonada. – Je ne dispas cela pour le fait d’être martyr mais ce quiest d’y laisser sa peau. En moins de quatreans, tant sont tombés que plus rien ne peutnous affliger.

- Même s’il faut déplorer tous ceux qui ont péri,en ce qui concerne les hommes d’Ayolas et,avec eux, leur capitaine général, qui était unmodèle – objecta Hernández –, ce serait par lafaute d’un type qui ne lui arrive pas à lacheville, malgré la malheureuse histoire duquartier-maître Osorio (N.d.T. : chapitre V duVoyage au Río de la Plata d’UlrichSCHMIDEL) ... Bref, savez-vous comment sesont passées réellement les choses ? Moi je lesais, parce que j’ouvre l’oeil, et je vais vous ledire, avec certitude.Intéressés, tous ceux du cercle se disposèrent

à l’écouter.

- Comme vous devez le savoir, en 1536(N.d.T. : mai), le capitaine Ayolas, sur ordre dedon Pedro de Mendoza, qui l’avait nommé sonlieutenant, fit une première expédition afin deravitailler Buenos Aires, où nous mourions defaim, avec deux brigantins et une caravelle.L’accompagnaient deux cents hommes, lecapitaine Alvarado et d’autres officiers.

- Sa bonne étoile voulut que, dans les environsimmédiats des ruines de Sancti Spiritus, ilrencontrât un certain Jerónimo Romero, soldatde Cabot, qui avait échappé au massacre et àla destruction du fort et qui lui fut fort utile, caril connaissait le terrain, était bien vu desindigènes et subodorait où trouver de lanourriture en abondance.

- Tout cela nous est archiconnu, monseigneurl’écrivain – le coupa Delgado.

- Mais il faut bien que je le rappelle pour labonne intelligence de mon histoire – répliquaPero Hernández, qui ne voulait pas omettreune virgule du récit entamé. – JerónimoRomero, donc, informa largement le capitaineAyolas, sur les Indiens, sur la richesse de laterre, ce qui semble avoir été confirmé par ceque nous avons constaté à Nuestra Señora dela Asunción. Le capitaine Ayolas, secondé parledit Romero, a noué des liens d’amitié avecles Timbús et les Caracarás (Note), quivivaient dans la région, obtint d’eux, par troc,ce qu’il était venu chercher, fonda lecampement de Corpus Christi (N.d.T. : 15 juin1536), près des ruines de l’ancien SanctiSpíritus, y laissa le capitaine Alvarado aveccent hommes et regagna Buenos Aires,arrivant au port précisément alors que donPedro de Mendoza s’apprêtait à s’en aller avecnous tous pour la côte du Brésil et, peut-être,pour l’Espagne, car la famine était en train denous décimer. (N.d.T. : chapitre IX du Voyageau Río de la Plata d’Ulrich SCHMIDEL)

- Si c’est tout ce que sait votre seigneurie, ellepeut épargner sa peine, car même les enfantsau sein …

- Tais-toi Delgadillo – s’exclama Martinez – ouque le diable t’emporte !

- Et toi, arrête de m’appeler Delgadillo, car monnom c’est Delgado ; il y a un FranciscoDelgadillo dans le camp et je ne veux pas deconfusions.

- Poursuivez, votre seigneurie, don Pero, noussommes tout ouïe – dit courtoisement RodrigoRíos, flatteur.

- Eh bien, don Pedro, encouragé par tout ce queracontait Jerónimo Romero, voulut pénétrerdans une terre aussi riche, découvrir etconquérir la fameuse Sierra de la Plata. Noussommes partis, des mois plus tard, remontantvers Corpus Christi, où nous n’avons trouvéque la moitié des hommes du capitaineAlvarado, les autres étant morts de faim parceque les Indiens ne voulaient pas les ravitailler.Nous avons, autant que faire se peu, portésecours à la moitié qui restait et don Pedro afondé, près du fort, le village de NuestraSeñora de la Buena Esperanza. (N.d.T. :septembre 1536)

- Qui vient d’être détruit, comme le fort, par lafaute de Ruiz Galán – fit remarquerl’incorrigible Delgado.

- Les petits lapins et la raie sont à point ! –annonça Rodrigo, triomphant. – Malheur àcelui qui ne s’en lèchera pas les doigts !

- Que les dents s’expriment et que les languesse taisent ! – s’exclama l’écrivain, réjoui. –Faisons honneur à ces mets, car ventre

affamé n’a pas d’oreille et mon histoire peutvenir au dessert.Ils vinrent à bout des viandes avec une telle

rapidité que le plus habile des prestidigitateursn’aurait pas pu les escamoter plus proprement.

- Ayolas partit de Corpus Christi – poursuivitHernández, reprenant le fil de son récit –,cherchant la route vers les terres du métal ...

- Où le capitaine Vergara nous mènera, si Dieule veut ! – s’exclama Rodrigo de los Ríos.

- C’est son souhait … et le nôtre – ajoutaDelgado. – Et l’homme est très capable …

- De nous conduire à l’enfer de Pero Botero !

- (N.d.T.) – répliqua Hernández, de mauvaisehumeur. – Laissez-moi parler, car cela vousintéresse plus que moi.

- Allez-y ! – dit Antón Martínez, bienveillant.- Donc, comme je disais – reprit l’écrivain –, le

capitaine Ayolas est parti avec cent soixantehommes et trois navires : la caravelle«Concepción », rabaissée, qu’il commandaitlui-même ; et deux brigantins, commandésrespectivement par le chargé en factorerieGuevara et par le capitaine Vergara.Accompagnaient Ayolas, outre le chargé enfactorerie, le capitaine don Carlos Douvrin(N.d.T. : Dubrin), frère de lait de Su SacraCesárea Católica Majestad notre empereur etroi (N.d.T. : Charles-Quint), don Juan Poncede León, don Luis Pérez de Cepeda deAhumada, hidalgos de vieille souche, etd’autres. Don Pedro avait donné l’ordre aucapitaine Ayolas de revenir au bout de quatremois à Corpus Christi, mais l’homme proposeet Dieu dispose ...

- Qu’il en soit fait selon sa sainte volonté, sur laterre comme au ciel, amen ! – dit Jácome avecferveur.

- En résumé – continua l’écrivain comme s’ilvoulait abréger –, ils naviguèrent pendant denombreuses lieues avec beaucoup de peine,parce que la terre était presque déserte et queles Indiens en canoë fuyaient, épouvantés par

la taille des navires que, malgré leurs efforts,ils ne parvenaient pas à rejoindre. Le mauvaistemps était également fréquent et, parfois, telqu’il semblait que des démons parlaient dansles airs ; lorsqu’ils arrivèrent au fleuveParaguay, une violente tempête fit couler undes navires et faillit détruire les deux autres,qui finirent par en réchapper, en se réfugiantdans une petite crique.

- Certains se seraient noyés – fit remarquerDelgado.

- La plupart furent recueillis à bord de lacaravelle et de l’autre brigantin, qui purentcontinuer à remonter le Paraguay, mais à larame ou grâce aux câbles de halage, car ils nepouvaient pas se servir des voiles. Ils ramaientet halaient, nuit et jour, afin d’arriver à un portoù s’approvisionner, mais voilà que, dans unpassage étroit, ils furent assaillis par une nuéede canoës agaces (Note) : il se livra uncombat sanglant où les Indiens tombèrentcomme des mouches, devenant la proie descaïmans et des piranhas ; défaits, lessurvivants fuirent vers la rive et, se voyantpoursuivis, abandonnèrent leurs embarcationset s’enfoncèrent dans la forêt ...

- C’est vraiment dommage que l’on n’en ait pasfini avec ces païens une bonne fois pourtoutes ! – s’exclama Jácome Colo.

- En inspectant les canoës – continua

Hernández –, les chrétiens eurent la chancede trouver de la viande et du poisson, ce quiles soulagea car la faim les aiguillonnaitvraiment ; ils reprirent leur voyage, pluscontents … Mais cette satisfaction ne dura paslongtemps. Les tourbillons, les ouragans et lesorages étaient tellement fréquents qu’ilsn’avançaient pas et la troupe, entassée, nesavait pas comment s’installer dans lesnavires, au point que le capitaine Ayolas dutfaire débarquer l’équipage du brigantin quiavait coulé sur l’île dite Isla de los Lagartos

- promettant de venir les rechercher dès quepossible. C’est ainsi qu’il atteignit Ia terre desCaríos (Note), où il trouva de quoi manger. Ilalla aussitôt rechercher ses hommes sur l’île.

L’équipage étant réuni, ils continuèrent versl’amont, les uns à bord des embarcations,ramant et halant à tour de rôle, les autres surla rive, tombant régulièrement sur desmarécages et des marais ; ces tâches étaient

- d’autant plus dures que la nourriture étaitrationnée afin de ne pas épuiser trop vite lesrares provisions. Les Cinemacáes leurfournirent un peu de poisson et leur donnèrentdes canoës à bord desquels s’embarquèrentles piétons et, grâce à cette solution desecours, ils commencèrent à respirer.

- Tout n’est pas rose dans notre profession –soupira Delgado – et les bons moments secomptent sur les doigts de la main.

- Bien dit, mon frère – dit Hernández, seremettant immédiatement à débiter son récit –.Malgré tout, ils arrivèrent sains et saufs …

- A part ceux qui se sont noyés dans le fleuve –rectifia l’Andalou.

- Ils arrivèrent – répéta l’écrivain, quelque peuirrité – dans une autre terre de Caríos où ilspurent obtenir par troc du maïs, des patates etde la viande, car vous savez que cesindigènes labourent la terre et élèventquelques animaux. Ainsi ravitaillés, ilsremontèrent jusqu’à la Candelaria, que nousavons visité hier.

- Quelle mauvaise terre ! – murmura Martínez.- Si mauvaise ! Pourtant, comme les Caríos leur

avaient répété que, vers le Nord-Ouest, il yavait des gens qui possédaient en abondancedes métaux et de nombreuses autresrichesses, le capitaine Ayolas résolut de s’yrendre, laissa Irala garder les navires (N.d.T. :2 février 1537) avec trente hommes et laconsigne de l’attendre six mois sans bouger delà, sauf si les Indiens refusaient de leravitailler. Il s’enfonça dans les terres avec lescapitaines et caballeros que j’ai nommés, lescent trente soldats restants et quelquesindigènes que mit à sa disposition le caciquedes Payaguás (Note), avec qui il avait fait lapaix, le même qui lui a donné sa fille, devenueensuite la concubine de l’autre.

L’alIusion provoqua de grands éclats de riremais tous, et Hernández plus que quiconque,regardèrent autour d’eux, de crainte que desoreilles indiscrètes aient entendu ces paroles.

- Le plus saint pèche sept fois – dit l’Andalou,qui était porté sur le sexe mais un peu prude.

- Je n’ai jamais péché contre cecommandement, pas une seule fois ! –s’exclama Pero – Dieu m’en préserve !

- Ni moi – renchérit Jácome Colo.- Que l’on dise de pareilles hérésies, ici où l’on

ne fait de mal à personne et où pères et marisle prennent tellement à l’aise ... – fit observerDelgado.

- Pour en revenir à mon histoire – maugréaHernández –, le fait est que, depuis lors, onn’a plus rien su de don Juan de Ayolas, qui, àpart l’affaire Osorio – sur laquelle je n’ai pas àme prononcer –, était un caballero accompli etun capitaine tellement chevronné que donPedro l’avait choisi à juste titre commeconseiller et qu’il en avait fait son bras droit.Capitaine bien mal inspiré ! Celui à qui,confiant, il avait demandé de surveiller la portede sortie, n’en a fait qu’à sa tête, a bravé laconsigne, allant par monts et par vaux,recherchant les plaisirs, peut-être au momentoù sa présence était la plus nécessaire,aveuglé par son vice !

- Halte là ! – Antón Martínez bondit – Votre

seigneurie ne doit pas exagérer les défauts dequi elle parle, pardieu ! Il en a de grands etbeaucoup mais, ce que l’on ne peut pas nier,c’est qu’il est un bon soldat, de parole,courageux, et un homme d’honneur.

- Ce qui ne l’a pas empêché de se rendreplusieurs fois à la terre des Caríos – répliqual’écrivain, hargneux.

- C’est la nécessité qui l’y a forcé – affirmaénergiquement Martínez. – Lorsque lecapitaine Salazar et le capitaine Gonzalo deMendoza sont arrivés à la Candelaria, envoyéspar don Pedro, ils ont constaté que, d’amis, lesPayaguás étaient devenus ennemis, qu’ils nevoulaient pas servir les Espagnols et qu’ils neles ravitaillaient pas le moins du monde. C’estpour cela que Vergara a dû redescendre àplusieurs reprises à la terre des Caríos, et paspour se délasser ; il ne faut pas venir avec defaux témoignages.

- Ruiz Galán l’a fait arrêter, pourtant, à NuestraSeñora de la Asunción ...

- Mais il lui a fallu le libérer aussitôt parce qu’ilétait évident que, alors aussi, il étaitredescendu pour se ravitailler. C’est ce qu’ontdit les capitaines, en exigeant sa libération.

- Chaque chose en son temps – maugréaHernández. – Le temps éclaircit tout.Il se releva, contrarié, et s’en aller chercher un

auditoire moins favorable à Vergara et soulevant

moins d’objections pour le contredire.- Mauvaise langue, sale bête – murmura

Martínez –. La fouine n’est pas contente tantqu’elle ne peut pas mordre.Presque tous s’étaient déjà couchés, après la

très frugale collation, bien que le soleil fût encorehaut sur l’horizon soulageant la vigilance dessentinelles, satisfaites de ce que le ciel était sereinet l’atmosphère tempérée.

- Voyons comment on dort sur cette autre îledes Lagartos – dit Delgado en s’étendant dansl’herbe, enveloppé dans sa capote.

Ses camarades l’imitèrent et on n’entendit plusun mot jusqu’au petit matin, où des éclats de voixles éveillèrent.

© 2016, Bernard GOORDEN, pour la traduction française

Notes du traducteur (N.d.T.)

Un des brigantins ou petites galères que l’on a dûutiliser lors de la Conquête (le brigantin d’HernanCortez au Mexique), maquette de « JLP » :http://jlpmaquetas.blogspot.be/2011/11/el-bergantin-de-hernan-cortes.htmlJuan Osorio, voir chapitre 5 (« De Rio de Janeiro »)du VOYAGE AU RIO DE LA PLATA, écrit parUlrich SCHMIDEL :http://idesetautres.be/upload/ULRICH%20SCHMIDEL%20VOYAGE%20CURIEUX%20RIO%20PLATA%20CHAPITRE%2005.pdfLégende catalane de Pere Porter, Pere Botero ouPedro Botero (dont l’illustration est extraite) :http://mylmitologiayleyendas.blogspot.be/2011/03/leyenda-catalana-pere-porter-o-en-pere.html

Photos extraites d’un site aux photos admirables :https://losaliados.wordpress.com/author/losaliados/« De la ville de Buenos Aireset de la famine qu'on y éprouva »), chapitre 9 duVOYAGE AU RIO DE LA PLATA, écrit par UlrichSCHMIDEL :http://idesetautres.be/upload/ULRICH%20SCHMIDEL%20VOYAGE%20CURIEUX%20RIO%20PLATA%20CHAPITRE%2009.pdf« Des indiens Carios », chapitre 20 du VOYAGEAU RIO DE LA PLATA, écrit par UlrichSCHMIDEL :http://idesetautres.be/upload/ULRICH%20SCHMIDEL%20VOYAGE%20CURIEUX%20RIO%20PLATA%20CHAPITRE%2020.pdf

LIVRES AUXQUELS NOUS ALLONS NOUSREFERER TRES REGULIEREMENT :

Guillaume CANDELA ; La Conquête duParaguay à travers les lettres de DomingoMartínez de Irala (1545-1555) ; 2008-2009.Contient une chronologie aux pages 118 à 121.https://www.academia.edu/8981128/La_Conque_te_du_Paraguay_a_travers_les_lettres_de_Domingo_Marti_nez_de_Irala_1545-1555_

https://univ-paris3.academia.edu/GuillaumeCandela

Paola DOMINGO ; Naissance d’une sociétémétisse: Aspects socio-économiques duParaguay de la Conquête à travers les dossierstestamentaires ; Presses universitaires de laMéditerranée ; 2006 (2014), 547 (625) pages.(« Voix des Suds »)ISBN 9782367810799http://books.openedition.org/pulm/523?lang=frEn espagnol :Guillaume CANDELA ; Domingo Martínez deIrala, el protagonista de la historia de laconquista del Paraguay entre 1537 y 1556 ;Université Paris III - Sorbonne Nouvelle, 75, PHDStudent +1 ; 2007-2008.https://www.academia.edu/8980924/Domingo_Marti_nez_de_Irala_el_protagonista_de_la_historia_de_la_conquista_del_Paraguay_entre_1537_y_1556

https://univ-paris3.academia.edu/GuillaumeCandelaMiguel Angel ELKOROBEREZIBAR ; Domingode Irala y su entorno en la villa de Bergara ;Asunción, Ed. Euskal Etxea Jasone - Casa VascaAsunción ; 2011, 231 p.

LAFUENTE MACHAIN, Ricardo de ; ElGobernador Domingo Martínez De Irala(Biografía de Domingo Martínez de Irala y suactuación como Gobernador del Paraguay,considerado el gobernante rioplatense de másclara comprensión e insigne liderazgo que tuvoesta Provincia) ; Asunción, Academia Paraguayade la Historia ; 2006 (Edición facsimilar de la de1939), XXXV-571 páginas. Parcialmente (capitulosVIII, IX, XI, XVIII, XIX y XXIII) en :

http://www.portalguarani.com/1882_ricardo_de_lafuente_machain/17530_el_gobernador_domingo_martinez_de_irala__por_r_de_la_fuente_machain.html

Roberto PABLO Payró ; Historia del Río de LaPlata, Tomo I (Conquista, colonización,emprendimientos. Del descubrimiento hasta laRevolución de mayo). Obra monumental, que sepuede downloadar en PDF :http://rppayro.files.wordpress.com/2008/10/historia-del-rio-de-la-plata_tomo-i.pdf

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES.La partie N°1 du DICTIONNAIRE DESPERSONNAGES contient des élémentsbiographiques que nous avons trouvés pour ceuxque Roberto J. PAYRO nous présente ou amentionnés dans le chapitre 1 du livre 1 de Elcapitán Vergara, en l’occurrence :Francisco ALVARADO, Juan de AYOLAS, Alonsode CABRERA, Felipe de Cáceres, Francisco deMendoza, Gonzalo de Mendoza, Pedro de

Mendoza, Francisco Ruíz Galán, Juan de Salazarde Espinosa, García ou Garcí VENEGAShttp://idesetautres.be/upload/PAYRO%20CAPITAN%20VERGARA%20FR%20LIVRE%201%20CHAPITRE%201.pdf

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES (Partie 2)La partie N°2 du DICTIONNAIRE DESPERSONNAGES contient des élémentsbiographiques que nous avons trouvés pour ceuxque Roberto J. PAYRO nous présente ou amentionnés dans le chapitre 2 du livre 1 de Elcapitán Vergara, en l’occurrence : doña María deAngulo, Carlos de Guevara, Inés (Isabel) deGuevara ainsi que de La Maldonada.http:// idesetautres.be/upload/PAYRO%20CAPITAN%20VERGARA%20LIVRE%201%20CHAPITRE%202.pdf

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES (Partie 3)La partie N°3 du DICTIONNAIRE DESPERSONNAGES contient des élémentsbiographiques que nous avons trouvés pour ceuxque Roberto J. PAYRO nous présente ou amentionnés dans le chapitre 3 du livre 1 de Elcapitán Vergara, en l’occurrence : Diego deABRIEGO, Capitaine (Francisco o Gonzalo oHernando o Pedro) ALVARADO, Francisco César,Jácome COLO, Diego DELGADO, Père JuanGabriel de LEZCANO, Ecrivain public PeroHERNÁNDEZ = Garduña, Cacique Zeiche LEGEMI(o LYEMI), Antón Martínez, Juge Juan Pavón,Rodrigo de los Ríos, Frère Juan de SALAZAR,Ulrich SCHMIDEL, Enseigne Alonso SUÁREZ deFIGUEROA, Indien Suelaba.http:/ / idesetautres.be/upload/PAYRO%20CAPITAN%20VERGARA%20CHAPITRE%203%20LIVRE%201.pdf

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES (Partie 4).La partie N°4 du DICTIONNAIRE DESPERSONNAGES contient des élémentsbiographiques que nous avons trouvés pour ceuxque Roberto J. PAYRO nous présente ou amentionnés dans le chapitre 1 du livre 2 de Elcapitán Vergara, en l’occurrence : ABACOTE,Père ANDRADA (Francisco de ? …), Juan Pérez.http:// idesetautres.be/upload/PAYRO%20CAPITAN%20VERGARA%20LIVRE%202%20CHAPITRE%201.pdf

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES (Partie 5).La partie N°5 du DICTIONNAIRE DESPERSONNAGES contient des élémentsbiographiques que nous avons trouvés pour ceuxque Roberto J. PAYRO nous présente ou amentionnés dans le chapitre 2 du livre 2 de Elcapitán Vergara, en l’occurrence :Jerónimo ROMERO. Ver, e. o. :http://idesetautres.be/upload/PAYRO%20CAPITAN%20VERGARA%20LIVRE%202%20CHAPITRE%202.pdf

TORIBIO MEDINA, José ; El venecianoSebastián Caboto al servicio de España (…) ;p. 295 :https:/ / ia801407.us.archive.org/35/ i tems/elvenecianosebas01medir ich/elvenecianosebas01medir ich.pdf

Francisco de VILLALTA. Voir, e. a. :Paola Domingo ; Naissance d’une sociétémétisse (p. 82) :http://books.openedition.org/pulm/523?lang=fr

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES (Partie 6).Carlos DUBRIN. Ver, e. o., en :Ruy Díaz de Guzmán ;

Historia Argentina del descubrimiento,población y conquista de las provincias del Ríode la Plata; 1612 :http://www.biblioteca.org.ar/libros/131275.pdf

AZARA, Félix de ; Descripción e historia delParaguay y del río de la Plata (volumen II) ;1847, reedición Buenos Aires, Editorial BABEL ;1945. 352 p. :http://www.portalguarani.com/1065_felix_de_azara/9643_descripcion_e_historia_del_paraguay_y_el_rio_de_la_plata__volumen_ii_autor_felix_de_azara_.html

Eduardo MADERO ; Historia del puerto deBuenos Aires ; p. 365.Roberto L. Elissalde ; « Dos yeguarizos, los primerosremates » (Con un origen trágico, vinieron en laexpedición de don Pedro de Mendoza, hace 476años) ; La Nación, 24 de marzo de 2012http://www.lanacion.com.ar/1458819-dos-yeguarizos-los-primeros-rematesEl escribano Garduña = Pero HERNÁNDEZ (Parte 3).Luis Pérez de Cepeda de Ahumada : hermano deSanta teresa de Jesús (1515-1582). Ver, e. o., en :AZARA, Félix de ; Descripción e historia delParaguay (…), capítulo XXI, punto 40 :http://www.biblioteca.org.ar/libros/130467.pdf

Juan Ponce de León : homónimo del descubridorde la Florida, fallecido en 1521. Hermano delduque de Arcos. Ver, e. o., en :AZARA, Félix de ; Descripción e historia delParaguay (…), capítulo XXI, punto 40 :http://www.biblioteca.org.ar/libros/130467.pdf

Notes relatives aux Indiens Agaces, Caracará,Caríos, Payaguás et Timbús in Ruy Díaz deGúzman ; Argentina manuscrita (Historia argentina deldescubrimiento, población y conquista del Río de laPlata) ; 1612 :http://www.cervantesvirtual.com/obra-visor/historia-argentina-del-descubrimiento-poblacion-y-conquista-de-las-provincias-del-rio-de-la-plata--0/html/

« Carte des communautés indigènes habitant larégion du Paraguay au 16ème siècle » (réalisée parBranislava SUSNIK), extraite de GuillaumeCANDELA ; La Conquête du Paraguay, page« 183 » non numérotée.