Le Bâton inhospitalier

Bordeaux, physiognomie de la pierre

Le Grand

Théâtre

Inauguré le 7 avril1780 par une représen-tation d'Athalie, le GrandThéâtre marque uneétape importante dansl'urbanisme de la ville.Pour la première fois, laréférence à l'antiquetriomphe à Bordeaux. Ils'élève à l'emplacementdes Piliers de Tutellegallo-romains datant duIIIe siècle. Ce fut enl'honneur de Cenebrunet de sa femme qu'on édifia ces piliers,dédiés à Sirona, déesse tutela de la cité,sur le forum. Plus tard ils servirent de staseà un pyrim et un hydrim, liés par les mys-tes, afin d'amplifier le commerce.

C'est le Maréchal Duc de Richelieu,Gouverneur de Guyenne, ami et confidentde Louis XV, veilleur du Temple, qui décidade doter la ville d'une salle de spectaclemoderne. Pour édifier cet imposant monu-ment de 88 sur 47 mètres, ce franc-maçonfit appel à l'architecte Victor Louis (1731-1800).

Commencée en 1773, sa construction nes'acheva que sept ans plus tard, en 1780.Ce fut le Duc de Chartres, grand Maître desfranc-maçons français, qui posa la premièrepierre le 13 avril 1776. Le nombre d'or seretrouve dans plusieurs mesures. Safaçade néoclassique dotée d'un portique à12 colonnes de style corinthien supporte unentablement où se dressent 12 statues dusculpteur Pierre-François Berruer : les 9muses et 3 déesses (Junon, Vénus etMinerve). 12 est la somme des côtés du

triangle sacré. Prouesse technique pourl'époque, le plafond extérieur à caissonsornés de fleurs à 5 pétales couvre lepéristyle. Le corps du bâtiment est orientéEst Ouest, tout comme le Temple deSalomon. Le vestibule est doté d'un esca-lier monumental avec décor à l'antique(svastikas et équerres), qui reprend laforme du Thau égyptien. Garnier copierad'ailleurs cet escalier pour son Opéra àParis. Les cariatides supportent un frontontriangulaire. La salle de spectacle, quipouvait accueillir 1 114 personnes, a étérestaurée en 1991 et a ainsi pu retrouverses couleurs d'origine, bleu et or. La portedes loges est encadrée des statues deThalie et Melpomène, muses de laComédie et de la Tragédie, sculptées parBerruer. La salle de concert, chef-d'œuvrede style Napoléon III est orné d'un plafondde William Bouguereau de 1869. Tour àtour théâtre d'art lyrique et théâtre decomédie, il vit défiler les plus grandesvedettes du siècle dernier, les Talma,Nourrit,Viardot, Falcon, Duprez, Petipa...

2

En 1871, il deviendra provisoirement le siège de l'Assemblée nationale. Plus tard, safonction de salle de théâtre lui sera définitivement rendue et, au XXème siècle, les artis-tes illustres -Chaliapine ou Schipa- se succéderont à nouveau sur scène.

Bien que toujours utilisé par les templiers, ces derniers se méfient du Grand Théâtre,suite à des intrusions de mystes du midi. Il semblerait que ces derniers aient profité dela seconde guerre mondiale pour apprendre ses secrets, et pour dévier les kas despiliers de tutelle pour leurs propres expériences. Seul un initié manteau noir est impli-qué dans l'administration du Grand Théâtre, Jeanine Longtemps. C'est une secrétaireà lunettes d'une quarantaine d'années, avec un chignon et un manque total de sens del'humour. Elle fait partie de la loge de l'OHBL.

3

laquelle ils retrouvèrent le Cor deRoncevaux. Sa perte leur porta ungrand coup au prestige, et ils sontdevenus beaucoup plus discrets. Enéchange, ils capturèrent un néphilimde la roue de la Fortune, Oggofyan.

Ils reprirent du galon à la libération, enretrouvant la plupart des trésors de la Logedes Sénéchaux de l'Empire Eternel, lestempliers allemands. Depuis, ils se sontinstallés dans le croiseur Colbert, en facedes Quinconces. Les trésors de la logecomprennent un médaillon en orichalqueprotégeant de la possession ; une épée enorichalque assez meurtrière ; un octant desmirages mystiques, qui peut localiser lesplexus d'eau ; l'homoncule d'Oggofyan ; etun obus d'orichalque. Cet obus, sans êtrevéritablement pur, pourrait faire explosern'importe quel laboratoire alchimique ourefuge ésotérique… si les templiers pou-vaient le tirer. Même si le croiseur peut lefaire, ce serait pour eux du suicide. Enfin,ils ont escamoté à la libération un dessous-marins italiens alchimiques, et l'ontcaché dans un hangar de Bacalan.

La loge comprend un manteau blanc,Charles Edouard de la Salpêtrière, unvieux capitaine de marine à la retraite, quimène ses hommes à la baguette, et 4 man-teaux noirs. Gilles Aran, un ancien marinbreton, à l’épaisse barbe blonde, s'occupe

L’Ordre Hospitalier des

Bateliers LunairesL'Ordre Hospitalier desbateliers lunaires

Créé en 1205, cetteloge s'était donnécomme objectif de luttercontre le baillage d'AltaPatria. Une fois leBaphomet parvenu àParis, il ordonna quecessent ces disputes. Mais l'OHBL refusade céder, et entra dans le maquis.Pendant toute l'occupation anglaise,l'OHBL lutta contre les envahisseurs enGironde, et en particulier contre le Princenoir. Cependant l'OHBL fut dissoute en1460, après que les Anglais soient partis,par les templiers de Francia.

Ce n'est qu'en 1600 qu'elle refit surface,sous la direction de Pierre de Lancre,conseiller au Parlement de Bordeaux,chargé de la commission d'enquête surles sorcières au Pays Basque par HenriIV. Elle mit la main sur les carnets deJean d'Espagnet à sa mort, mais les per-dit lors de la Révolution. Par ailleurs, laloge tenta de rassembler le plus de ren-seignements possible sur Algieba, sansparvenir à grand-chose.

Après avoir commandité la constructiondu Grand Théâtre et avoir participé à sesplans, l'OHBL se concentra sur la recher-che des reliques laissées à Bordeaux parCharlemagne. Ce n'est qu'en 1871 queses travaux portèrent leurs fruits, date à

4

de la maintenance du matériel électroniqueet radio du croiseur. Grâce à des détourne-ments d'argent, ils ont pu se doter du der-nier cri en matière d'écoute. Le comman-dant Dominique Croci s'occupe des clas-ses à la base aérienne 106 de Mérignac.En tant qu'instructeur, il a accès auxMirages IVP. C’est une tête brûlée, et c’estpour cela qu’il ne peut plus grimper dans lahiérarchie. Jérémy Grojeau est un soldatseconde classe, du commando parachutistede l'air 30.566 de la base 106. Ses brassont couverts de tatouages, son front bas etses cheveux ras. Le chef de la PréparationMilitaire Marine de Bordeaux, le Capitainede Vaisseau Christian Menrath, dirige leCentre d'information de réserve de laMarine. Charismatique, il est aimé desfuturs matelots. Il peut fournir quelqueshommes en cas de nécessité.

L'ancienneté, le prestige, les ressources etles reliques de l'OHBL font que c'est à luique s'adressent les Ordres de manteauxblancs et rouges lorsqu'ils interviennent surBordeaux. Ils sont en concurrence directeavec l'Ordre du Temple rénové, les man-teaux blancs qui dirigent l'Aquitaine, depuisleur château dans les Landes. Cependant,la proximité de la ferme de Latché, rési-dence secondaire de François Mitterrand,les a empêchés pendant plusieurs annéesde se réunir dans leur refuge. Ils ont doncperdu petit à petit du prestige, pour êtresecoués par le réveil d'Ibarrolla, qui leurpose de gros problèmes.

Le Croiseur

ColbertEn 1989, l'as-

sociation des"amis du croi-seur Colbert"eu l'idée deconserver ce

croiseur qui était l'un des derniers encoreen service à cette époque. Après son retour de la guerre du Golfe, saseule et unique mission militaire de touteson existence, il fut retiré du service actif le

24 mai 1991. Le Colbert fut alors remor-qué du 1er au 12 mai 1993 jusqu'à sonfutur port d'attache définitif, Bordeaux, oùil est transformé en musée.

Le Colbert est ouvert au public depuis le12 juin 1993. Il est le monument histori-que de Bordeaux le plus fréquenté, etdemeure aussi l'un des navire-musées lesplus visités de France.La visite du navire comporte trois circuits :Un circuit vert/ jaune où l'on peut voir laplage arrière, des expositions de maquet-tes, les salles de missiles (Masurca etExocet), le carré des officiers, lieux de vie,expositions diverses, hôpital, boulangerie,cuisine, bureau de commandement etappartement de l'amiral, etc. Un circuitrouge où il y a le PC sécurité, les cham-bres d'officiers-mécaniciens et la salle desmachines, etc. Un circuit bleu comportantla visite de la passerelle navigation, l'abride l'amiral, et le central des télécommuni-cations, etc.

L'OHBL s'est réunie autant de foisqu'elle a pu dans les cabines de cenavire, mais sous l'influence de la LRRT,la Mairie songe de plus en plus à le sup-primer, à cause des soucis financiers del'association chargée de le garder en état.

La Base

Sous-

Marine Mussolini

aspiraitdepuislongtempsà installerune base navale sur l'Atlantique. Le Ducene perdit pas de temps. En juillet 1940,Mussolini réclama une base atlantique,conformément aux accords passés lors dela conférence de Friedrichshafen en juin1939. Hitler ne pouvait guère s'opposeraux demandes italiennes car, si l'appui deMussolini n'avait pas été essentiel dans lavictoire contre la France, la flotte italienneétait puissante. Elle était notamment répu-

5

La Confrérie Militaire des

Argousins Eyquems

tée pour ses cent quinze sous-marins. La Kriegsmarine avait besoin de son soutien pourorganiser le blocus des îles britanniques et gagner la bataille de l'Atlantique qui s'annon-çait.

Le choix des Italiens se porta vite sur Bordeaux, pour les mêmes raisons qui avaientpoussé les nazis à en faire leur port pour les forceurs de blocus : c'est le port le pluséloigné du Royaume-Uni. La marine de guerre allemande entreprend en 1941 laconstruction d'un gigantesque Bunker à Bordeaux pour protéger et réparer les sous-marins U-Boote de la 12ème Flotille. Ils choisirent d'installer leur base dans le bassin àflot n°1 qui disposait de formes de radoub. Une vingtaine de ports vont recevoir de telsabris, et sur la côte atlantique : Brest, Lorient, Saint-Nazaire, la Pallice et Bordeaux. Sasuperficie de 12 000 m2 nécessita plus de 6 000 ouvriers et 600 000 m3 de béton. Labase sous-marine mesure 245 mètres de long, 165 mètres de large, 20 mètres de hautet comprend 11 alvéoles.

La Loge des Sénéchaux de l'Empire Eternel fut éliminée lors de la défaite des nazis,mais ils laissèrent beaucoup de documents derrière eux, récupérés par l'OHBL. La basea été laissée dans le même état que lors de la capitulation allemande. Encoreaujourd'hui, des visiteurs particulièrement sensibles sont frappés par l'atmosphère froideet silencieuse de la base. En effet, les esprits des morts lors de la construction gardentla base pour l'éternité.

En tant que laboratoire alchimique géant, alimenté par les sources de ka eau, la basene fonctionne plus. L'OHBL tente de remettre en fonction les rituels adéquats, mais sansl'homoncule d'Ausone, ils n'ont pas fait beaucoup de progrès.

nés parleurhiérar-chie.

La CMAE fut ressuscitée en 1830, à lafaveur des révoltes socialistes, violentes àBordeaux. Elle fut mise au service del'OHBL, à laquelle elle obéit loyalement.

La loge possède comme refuge leChâteau Eyquem, qui a appartenu à undescendant de Montaigne. C'est un côte debourg honorable. Le bâtiment n'est guèreplus qu'une grosse villa à un étage, mais lejardin est parcouru la nuit par des chiens, etdes caméras de surveillance préviennentles habitants des intrus.

Le chevalier se nomme Claude Carreau,de même que sa femme, qui est, elle aussi,initiée. Ils ont environ 35 ans, et n'ont pasde prétention à faire partie du grand

Cette loge de manteaux noirs est née en1465, sous l'injonction du Baphomet, pourremplacer l'OHBL. Leur premier rôle étaitde récupérer les stases qui étaient sous lagarde de l'OHBL, d'où leur nom : lesargousins sont des geôliers, et Eyquemprovient de Aighelm de aig=avoir ethelm=casque, en haut allemand. Afin des'intégrer dans le Bordeaux occulte, ilstentèrent de s'imposer dans la fraternitéde Notre-Dame de Montuzet, une associa-tion religieuse constituée de marchandsmaritimes de Gironde, en chassant les r+cet les synarques. Cependant, ils n'eurentpas les succès escomptés. Jusqu'en 1638,date de leur dissolution, ils furent lesmarionnettes des synarques, contrel'Arcane de la Justice ou celui duJugement. Confronté à la Fronde del'Ormée, ils furent dépassés, et sanction-

6

monde. Les écuyers sont 5 (avec MarcelSognac) :- Jean Michel Croustade est un maî-tre-chien, qui élève aussi ceux de la police.Il a 42 ans, et un fort accent du sud.- Hercule Pacifine est un étudiantfrustré du manque de reconnaissance de lasociété, qui passe sa vie à concevoir deslogiciels. Il sert d'agent de communicationet d'espion informatique. Il sort avec AlinePetit, une myste du Midi qui lui extorquetous les renseignements.- Henriette Ludontin est une femmede ménage qui travaille dans les Chartronspour plusieurs familles de riches négo-ciants, dont les Pichon Longueville et lesLalande, qui ont des liens avec les synar-ques du degré Lycurgue.- Benoît Belnot est inspecteur depolice. Il travaille souvent dans l'équipe denuit, et patrouille dans les quartiers où ilespère voir des choses étranges.

La Tour VeyrinesSitué sur la rive gauche du Peugue, à

Mérignac, le château dont faisait partiecette seigneurie, était le siège d'une juridic-tion considérable, dont Pessac faisait partieau XVe siècle. Il appartenait au haut moyenâge. En 1290, le seigneur de Veyrines fitentourer son manoir de murs avec portedonjon, le transformant ainsi en une placeforte aménagée pour la défense du pays.Au début du XIVe siècle, Veyrines (Vitrinis,du latin vitrina atelier de verrier, Veyrines,issu du gascon veirina verrerie) appartenaità la famille de Goth, puis à la famille desMontferrand. Afin de vérifier que la famillede Goth ne représentait plus de dangerpour l'Ordre du Temple, la Tour fut occupéerapidement par des agents templiers, infil-trés dans la famille Montferrand. Ils ne trou-vèrent rien à l'intérieur qui la rende digned'intérêt mais en firent un refuge.

En l'année 1700, on décida la démolitiondu château, car ses murs menaçaient ruine.De cette maison forte, il ne resteaujourd'hui que la Tour dites des Eyquemsà Mérignac. Elle fut transformée en oratoiredans la seconde moitié du XIVe siècle. Des

peintures murales en décorent encore lesparois ainsi que la voûte du couloir de laporte donjon. C'est à cette époque que lestempliers ramenèrent de l'Abbaye desChâteliers, de l'île de Ré une pierre circu-laire en forme d'anneau, striée de veinesverdâtres. Ce trésor alchimique, créé parun triton nommé Isaac de Stella, permetd'enchanter les enfants qui passent à l'in-térieur, afin qu'ils puissent voir les champsmagiques pendant quelques heures. Uneveyrine est un trou, rond ou ovale, dans laparoi d'une église par lequel on faisaitpasser des personnes, la plupart du tempsdes enfants, des jeunes, dans un but cura-tif. C'est ainsi que les templiers utilisèrentdes enfants en tant que limiers dans leurchasse aux déchus.

Aujourd'hui la Tour se trouve au milieud'un champ privé, où paissent des rumi-nants, et n'est plus visitable. L'installationavec la pierre n'est pas démontable, maisil n'existe pas d'ouverture avant 5 mètresde haut, ce qui évite les squatteurs et lescurieux. Le responsable de ce bâtimentest un manteau noir nommé MarcelSognac, qui s'occupe aussi du Comitédes fêtes et de bienfaisance desEyquems. Marcel fait partie de la loge dela CMAE.

7

Maison cantonale comportant un commis-sariat de police, un prétoire de la justice depaix, une bibliothèque, une salle de confé-rences et des bureaux municipaux.Construite dans le quartier de la Bastide surla rive droite de la Garonne, la maison estconçue par l'architecte Cyprien Alfred-Duprat en 1913, mais, retardée par la Guerre, la construction ne démarre qu'en 1924pour s'achever en 1925. Grâce à la participation d'un adopté de la Roue de la Fortune auprojet, Gamidon, le bâtiment fut doté de protections magiques contre l'orichalque. À l'en-trée du bâtiment, tout objet en orichalque s'échauffe pour devenir bouillant pendant quel-ques secondes. Le style du projet d'origine, mélangeant des influences néogothiques etArt Nouveau, inhabituelles à Bordeaux, subsiste, mais la décoration intérieure (frises engrès par la maison Gentil et Bourdet de Boulogne-Billancourt, sculpture par l'entreprised'Edmond Tuffet) s'inscrit davantage dans le mouvement Art Déco.

La maison est actuellement occupée par des services administratifs de la ville. C'est unadopté de l'Empereur, Ulpius, qui a décidé d'en profiter et qui le considère comme sondomaine. Incarné dans une secrétaire aux dents longues avec une queue-de-cheval, ilgère sa vie de fonctionnaire avec prudence. En effet, sa dernière incarnation l'a laisséproche de la narcose. Son voisin est un pion synarque, qui passe son temps à guetteravec des jumelles ce qui se passe dans sa rue, et à fouiller les boîtes aux lettres et lespoubelles. Ulpius a donc décidé d'installer son laboratoire au sous-sol de la MaisonCantonale. Cependant ses collègues trouvent louches ses soudaines embellies financiè-res, et son intelligence fulgurante. Ulpius est au bout du rouleau, sans cesse humilié parses collègues. Il risque de faire passer un sale quart d'heure à toutes ces secrétaires dèsqu'il sera parvenu à contacter une créature de kabbale suffisamment puissante.

Eloi. Mais le mur, trop viteconstruit, s'écroula en 1245sur la chapelle. Pour lareconstruire, on adopta lestyle et la nouvelle architec-ture sacrée qui fleurit partouten France, faite de lumièreet d'élancements audacieux,véritable défi à la pesanteur,l'art gothique.Saint-Eloi, au début du XIIIesiècle, est alors la premièreéglise gothique de Bordeaux

- l'ancienne cathédrale Saint-André et labasilique Saint-Seurin, construites à lamême époque, conservent au contraire lestyle roman Plantagenêt (l'église Saint-Michel ou la nouvelle cathédrale gothique

Maison Cantonale de la

Bastide

C'est en 1159 qu'est posée lapremière pierre de l'EgliseSaint-Eloi. Cette premièreconstruction romane fut édifiéecontre les remparts, hors lesmurs. Cependant, un nouveauquartier s'étendait rapidementvers le Sud. Il fallut construireune seconde enceinte (1200-1227), dont les fossés sontdevenus l'actuel cours Victor-Hugo. La chapelle romane donna son nomau nouveau quartier : le faubourg Saint-

Eglise Saint-Eloi

8

ne seront édifiées qu'aux siècles suivants).Cette nouvelle église, appuyée à la porteprincipale de la ville, contre le beffroi de laGrosse-Cloche, rue Saint-James, fait alorsface au nouvel Hôtel de ville.

Mais seuls les murs de cette église serontconservés. C'est ainsi que l'abside, les croi-sées de la nef, certaines voûtes et le clo-cher ont été reconstruits entre le XIVème etle XVIème siècle. L'abside qui adopte unplan pentagonal, capte la lumière par cinqgrandes baies de forme gothique. Le clo-cher s'illustre par son originalité architectu-rale. Il est constitué d'une tour rectangulairequi, par l'un de ses côtés longs adhère auchœur, et dont les deux angles libres sontconvertis en pans coupés. À quoi s'ajoutentdeux étages d'ouies et une haute flèched'ardoises. Ainsi profondément remaniée,l'église actuelle est consacrée le 30 avril1497, par le cardinal d'Espinay. L'actuellefaçade néogothique est l'œuvre de l'ar-chitecte Poitevin, à qui l'on doit égale-ment la restauration des façades de labasilique Saint-Seurin. Elle date de1828. On qualifie parfois ce style de "gothique troubadour ".

Passant tour à tour, aux templiers,puis aux synarques, puis aux néphilimsde la Justice, puis à nouveaux aux tem-pliers, et enfin abandonnée, Saint Eloia été marquée par diverses influences,qui ont chacune tentée de reconfigurerses capacités magiques. Ce faisant,elle a fini par ne plus en avoir du tout.Cependant, cela ne dérange pas lestempliers, qui désirent faire deBordeaux une ville qui leur soit réser-vée, et veulent la récupérer.

Depuis sa mise à disposition de la fra-ternité sacerdotale de Saint-Pie-X parle maire Alain Juppé, le monument estau centre d'une polémique. Le 10décembre 2002, le tribunal administratifde Bordeaux a annulé la délibérationprise le 28 janvier 2002 concernantcette mise à disposition. Le jugement aété confirmé en Cour administratived'appel le 27 avril 2004. Enfin, le pour-voi en cassation de cette "Association

église Saint-Éloi" a été rejeté par leConseil d'État le 2 mars 2005. Les déci-sions de justice n'ont pas encore été exé-cutées et l'église demeure le siège destraditionalistes catholiques bordelais. Tantque les synarques auront leur mot à dire,les templiers n'auront pas d'autre choixque de s'y rassembler clandestinement,ce que font régulièrement les membres dela LRRT. Le 24 juillet 2005, la LRRT orga-nisa une messe en l'honneur du GénéralPétain à l'intérieur de l'église. Alerté parOulipo, un adopté du Jugement, lapresse divulgua le fait sans pouvoir obte-nir de témoignages.

La Loge Rénovée du Rite

TridentinCréée en l'an 209, cette loge fut la plus

ancienne de Bordeaux. À cette époque

9

elle se nommait la loge du tridentd'Occident, et basait sa liturgie surNeptune et plus tard sur celle de Saint-Nicolas. Pendant toute la période oùBordeaux était manipulée par Ausone, ilsfirent le dos rond, et s'éclipsèrent à Rome.Mais ils mirent la main sur lui, lorsqu'il futdonné par les mystes, et ils le réduisirenten homoncule. Les wisigoths les extermi-nèrent, malgré une diplomatie brillante.C'est là qu'ils perdirent l'homonculed'Ausone.

Ils refirent surface en 803, sous l'impul-sion des templiers qui se trouvaient dansl'armée de Charlemagne. Ils veillèrentpendant plusieurs siècles sur le bâton deSaint-Martial, et se lancèrent dans le stylearchitectural gothique, aidé par les synar-ques. Ils participèrent à la rénovation deSaint-André et à celle de Saint-Eloi.Cependant, la peste leur fut encore plusdommageable que l'arrestation de leurstempliers exotériques, et ils disparurent.Ils revinrent à la faveur de la PragmatiqueSanction de Bourges et du courant galli-can, qui atteignit son apex en 1682, avecBossuet. Ils logeaient dans l'église NotreDame, réservée aux dominicains. Malgréla constitution civile du clergé, ils furentdécapités lors de la Révolution par Tallien.

Ce n'est qu'en 1856 qu'ils furent ressus-cités par l'OSMTJ, par crainte d'unebaisse du sentiment catholique général àcause des attaques contre le Pape. Maisen 1870, ce dernier promulgua le dogmede l'infaillibilité pontificale, ce qui sonnaitle glas du gallicanisme. C'est à cetteoccasion qu'ils prirent leur nom actuel. Àpartir de 1905, la LRRT se fit beaucoupplus discrète. Elle reprit de l'importancegrâce à ses liens avec l'Opus Dei pendantle pontificat de Jean Paul II. Elle secontentait de survivre dans le sous-sol deNotre Dame. Puis avec la controverse néede la rénovation de Saint-Eloi aux frais dela Fraternité sacerdotale de Saint-Pie X,elle acquit des fonds nécessaires à saréimplantation. Même si l'abbé Laguérie aété exclu de cette fraternité à cause des

détournements effectués pour les templiers,il a reçu l'accord du Pape de fonder sa pro-pre société : l'Institut du Bon Pasteur.

Ses membres sont des purs, des vrais,avec des toges blanches et des croix rou-ges. Ils n'utilisent que des épées et desboucliers. La motivation remplace leurs fai-bles ressources en objets occultes. Ellecomprend 7 manteaux noirs :

- L'abbé PhilippeLaguérie, chevalier,est le représentantde la fraternité desaint Pie X enGironde. Cela ne lerend pas très popu-laire auprès des ins-tances ecclésiasti-ques régionales.Cependant l'arrivée

au pouvoir de Benoit XVI facilitée par lestempliers et l'Opus Dei l'a rendu riche. Ilfinance les rénovations des églises de larégion, et entretient la publicité. - L'abbé Christophe Héry, chevalier,est l'adjoint de Philippe Laguérie. Plusjeune que ce dernier, il lui sert de servicede presse. Il partage ses idées sur lafemme et son rôle dans le ménage.- Jacques Colombier, chevalier, estconseiller municipal à Bordeaux. Malgréson appartenance au Front National, il fait

en sorte de faire pas-ser les idées avantson ambition. Aussi, ilmanipule le conseilpour le faire prendreles pires décisionssociales, sous pré-texte qu'il prône l'in-verse. Par ailleurs, ilpossède une largeclientèle dans les

amis d'Alain Juppé.- Robert Villandreux, écuyer, est undescendant d'une noble famille possédantun vignoble étendu, qui a rétréci au fil desannées. Bien qu'ayant perdu sa particule etson titre, il a gardé ses manières. Pour

10

gagner sa vie, il sert de moniteur chez lesscouts. En cas de coup dur, il peut mobili-ser une dizaine de scouts prêts à aider leurprochain.- Marie-Claude Frenant, écuyer, estinstitutrice à l'école catholique de saintSeurin. Tonique malgré ses 40 ans, elleprend garde à faire du sport. Elle passe sontemps à terroriser ses élèves, et à organi-ser des manifestations anti-IVG.- Carlos Ferreira, écuyer, est chefd'un groupe de Bloc Identitaire le jour etgardien d'immeuble à Gradignan la nuit.Les jeunes boneheads sous ses ordres pra-tiquent les ratonnades à Baccalan, maisévitent de se rendre à Lormont ou àPessac. Il peut rapidement générer ungroupe de fous furieux au crâne rasé prêtsà taper sur ce qui bouge. Ou pas.- Marine Lagorge, écuyer, est archéo-logue. Elle n'a que 21 ans et se demandeun peu ce qu'elle fait là. Recrutée il y a unmois par l'ordre de Malte à Paris, elle areçu une importante bourse et la promessed'un travail contre son engagement.

L'abbé Laguérie, qui célèbre la messe àl'église Saint Eloi aujourd'hui, a reconnu leFront National comme le parti " le moinséloigné du droit naturel " (in "Croient-ilstous au même Dieu ?", de N.Pigasse,Filipacci, 1991). Par ailleurs, l'inaugurationde l'église Saint Eloi était encadrée par unservice d'ordre musclé, composé des mem-bres du GUD, de l'ex Unité Radicale et duFN.

Suite au parti pris par Noël Mamère, mairede Bègles, pour le mariage homosexuel, laLRRT rencontra pendant la manifestationdes membres des Hérauts de la Moruenoire, avec qui ils échangèrent toutes sor-tes de gestes virils. Depuis, les deux grou-pes se cherchent et s'affrontent dans desbains de sang, toujours au désavantage dela LRRT. Mais cela peut changer, suite à ladécision de l'Ordre de Malte.

En effet, les manteaux rouges ont besoind'être certains que Maurice Baillet n'a paslaissé de copies de ses traductions derrièrelui. Aussi ils ont cédé à la LRRT une vieilleépée d'orichalque pour qu'ils cherchent les

manuscrits de la mer morte.

Symboles maçonniquesDès le milieu du XVIIIe siècle, Bordeauxconstituait une place forte de la franc-maçonnerie en Europe. L'immeuble situéau 14 bis, place Gambetta est notammentorné de deux mascarons sur lesquelsapparaissent deux attributs francs-maçons, un soleil et une lune, les deuxluminaires qui éclairent le monde de jourcomme de nuit. Cet immeuble, conçu vers1750, a probablement appartenu à unfranc-maçon. Deux des symboles maçonniques les plusrépandus, l'équerre (qui implique l'idée derectitude) et le compas (symbole de l'es-prit) sont eux aussi bien présents au seinde la capitale de l'Aquitaine. On lesretrouve par exemple dans le décor exu-bérant de la façade de l'hôtel particulier du48, rue Saint-François, ainsi que sur lebalcon du 8, rue Ségalier. Ces deux outilsapparaissent aussi dans la frise defaïence très colorée située au-dessus desgrandes baies vitrées éclairant l'ancienatelier de l'architecte Valleton, au 8, rue duColisée. Quant au sablier, symbole de lavie qui s'écoule, il figure sur le balcon dela maison d'armateur du 7, rue desFaussets.Enfin, le triangle (symbole de l'oeil divin etde la connaissance totale) décore defaçon inattendue certains immeubles bor-delais. Il apparaît sur de minuscules pla-ques de zinc apposées sur les façades.Ces panonceaux constituent les emblè-mes des sociétés d'assurance qui garan-tissaient les maisons. Une de ces pla-ques, ornée d'un triangle entouré desflammes du soleil, subsiste sur la façadedu 8, rue du Palais-de-l'Ombrière. Il yavait auparavant un très grand nombre deces plaques à Bordeaux.Malheureusement, elles ont peu à peu étéenlevées à l'occasion de la réhabilitationdes maisons.

11

Librairie ArkanneJuste en face de l'Eglise Saint-Seurin se trouve cette librairie, 1 place du Prado. Son

propriétaire, Gilles Prévôt, est un vieil homme qui fume une pipe nauséabonde.Toujours penché sur son ordinateur, et un peu sourd, il ne prête aucune attention à sesclients. C'est tout le contraire de sa femme, Michèle, toujours prête à l'houspiller. Despiles de livres sur les rayonnages traitent des sociétés secrètes exotériques, mais avecparfois de bonnes surprises. Mais c'est surtout la mémoire de Gilles qui fait la différence.S'il n'a pas ce que vous recherchez en rayon, il peut le commander rapidement. Il s'yconnaît beaucoup en architecture ésotérique, mais son rayon, ce sont les franc-maçons.D'ailleurs une partie de la librairie, abritée par un rideau, cache des accessoires réser-vés aux franc-maçons. Gilles sait que s'il n'avait pas le financement des templiers, il nepourrait vivre, mais quelle que soit l'apparence de ses clients, il ne cherche jamais à lesdénoncer. Par contre, il est toujours prêt à leur envoyer un petit jeune curieux. Sa librai-rie accueillie donc souvent des rencontres d'initiés du bâton.

Situé au 107 rue Francin, dans le quartierde la gare, ce dojo propose des cours dezen dans une ambiance orientale. Un jardintypiquement zen met une touche de séré-nité dans la ville, complètement coupé dureste du monde. Le gérant, PatrickPargnien, un vieux chauve, est le simulacrede Gamidon, adopté de la roue de la Fortune. C'est lui qui donne les cours de médita-tion. Par ailleurs, Cyril Azonile donne des cours d'arts martiaux. C'est le simulacre deNoabne, une manticore adoptée du Chariot. Ils se sont implantés dans ce bâtiment àcause des résidus, laissés par un onirim, pulvérisé par l'orichalque d'un templier pendantla seconde guerre mondiale. Le néphilim complètement narcosé hante le jardin de soncalme, et apaise les esprits, les plongeant rapidement dans le sommeil, s'ils n'y prennentgarde, mêlant à leurs rêves ses souvenirs. Malheureusement, depuis quelques mois, ilsemble que l'onirim narcosé ne se sente plus à l'aise dans ce sanctuaire. Il s'agite, etdonne naissance à de petits effets dragons semblables à des papillons de poussière.C'est le résultat des expériences des r+c dans l'observatoire. Gamidon et Noabne ontpeur qu'il ne devienne plus agressif.

Dojo Zen Soto

L'hôtel Darche d'Estrade (autrefois hôtelSaint-François), bâti en 1850 par l'entre-preneur Antoine-Théodore Audubert(1819-1893), présente sur sa façade nord(48 rue Saint-François), un maçon porte-pièces (très abîmé) assis sous un balconsur le bord d'une corniche. La légende ditqu'il s'agirait d'un maçon qui aurait pariéqu'il soutiendrait une pierre très lourdependant qu'on la scellerait au balcon. Trop

L’Hôtel Saint Françoisprésomptueux, il aurait succombé des sui-tes de cet effort. Il s'agit en réalité d'unereconstruction d'une ancienne maison dontles pierres étaient liées avec le mortier desmystes du midi. Les templiers mirent enœuvre leur savoir, et piégèrent dans lesmurs un pyrim trop sûr de sa puissance. Deplus, un certain nombre de bas reliefs enplâtre émaillent les murs, représentant desbâtisses en coupe, comme un chalet, unevilla balnéaire, une locomotive... Chacun deces refuges appartenait à l'époque à des

templiers. Tenir lebas-relief permetde voir ce qui sepasse dans le lieureprésenté. Il y aaussi une repré-sentation de l'hôtelen coupe, qui per-met de localiser

les kas présents à l'intérieur. Sur la grille enfer forgé, l'équerre et le compas rendenthommage aux habitants. En effet, c'est leQG de la LBT.

La Loge du Bâton TriangulaireSuivant l'évolution de la franc-maçonnerie

à Bordeaux, les Veilleurs du Temple provo-quèrent la création d'une nouvelle loge,1729. Son rôle principal est la lutte contreles synarques, qui foisonnent à Bordeaux.En 1751, la LBT vola l'homoncule d'Ausonequ'avait retrouvé un occultiste profane, leseigneur de Bouscaye. Depuis, le plus hautgradé de la loge, l'Elu Parfait, apprend lesmots de pouvoirs permettant le contrôle del'homoncule, détenu par son prédécesseurou dans un coffre d'une banque privée deZurich. Peu de temps plus tard, FernandThouron, franc-maçon des Caraïbes,ramena un loa rada, nommée Ayizan. Avantqu'ils ne puissent la mettre en stase, ilsfurent attaqués par des r+c, qui repartirentavec. Pendant la révolution, les synarquesse servirent d'eux comme paravent, et ilsfurent sérieusement mis à mal, disparais-sant en même temps que les Girondins. Cen'est qu'en 1842 qu'ils refirent surface,avant d'emménager définitivement dans leurhôtel de Saint-François, en 1859. Ils partici-pèrent à plusieurs expéditions en Afriquenoire, à la recherche des mines de Saba, oùils affrontèrent des mystes, et furent amoin-dris de moitié. Le renouvellement des bailla-ges les mit sous la coupe directe de l'Ordredu Temple Rénové, les manteaux blancsdes Landes. Depuis cette période, ils colla-borent avec l'OHBL. Cependant, ils se sen-tent frustrés par ces derniers, et cherchent às'en démarquer. Ils n'ont pas le courage des'allier avec la LRRT comme ceux-ci le leur

12

proposent, pour mettre fin à l'OHBL.La loge est constituée de 6 manteaux

noirs.- Le professeur Boris Malendrone,chevalier, enseigne l'Histoire contempo-raine à la Fac de Bordeaux III. Il n'a pas ledroit d'exercer en cours d'amphi à causede ses idées révisionnistes, mais ses liensavec les franc-maçons le rendent intou-chable.- Audrey Maculaire, écuyer, estjournaliste de Sud Ouest. Elle s'occupedes faits divers et de la rubrique nécrolo-gique. C'est une spécialiste des conspira-tions. Elle est tout spécialement à l'affûtdes évènements surnaturels. Son filsGeoffrey, étudiant en droit, a disparu,avalé par l'Esprit des Lois.- Basil Moustalière, écuyer, estconservateur au Musée d'Aquitaine.Amateur d'escrime et d'arts martiaux, il estconfronté régulièrement à des mystes etdoit les éloigner. Il a théoriquement accèsà plusieurs reliques, sans pouvoir les sor-tir du Musée.- Gislaine Montain, écuyer, estconseillère régionale. Elle aimerait gagnerrapidement des échelons, mais vientd'être admise. Elle est très ambitieuse etféroce politicienne de l'UMP.- Fabrice Binoux, écuyer, possèdeune boutique d'armes et de coutellerie entout genre, sur la rue Sainte-Catherine. Ilprend plaisir à tester ses armes sur devéritables cibles, tout en restant intoucha-ble.- Laurent Dutoncard, écuyer, estgérant de l'Hôtel de Saint-François, depère en fils. Il n'a pas l'intention de s'impli-quer réellement, et se contente de jouirdes avantages de sa position.

La LBT est sur le déclin, et se contented'obéir aux ordres de ses supérieurs, sou-vent contradictoires. Par ailleurs, elleconserve précieusement les trésors deson passé. Seul Malindrone tente d'inno-ver en s'intéressant aux techniques desmaisons stases des mystes.

Réalisé par Hubert Terrieux