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eDuCATion Les coûts liés à la rentrée scolaire au Canada Trois villes canadiennes dans le top 10 PALmArèS DeS viLLeS offrAnT LeS meiLLeureS QuALiTéS De vie Au monDe P. 10 P. 2 à 6 Le Bulletin d’informations et d’analyses au service de l’immigration au Canada 30 ème parution DéveLoPPemenT Compétitivité de l’industrie aérospatiale canadienne sur le plan mondial Abondance d’emplois, d’alléchants revenus QueBeC Favoriser le transfert des compétences dans le secteur de l’environnement Les chances d’intégration professionnelle pour les immigrants SeCTeur De L’énergie en ALBerTA Opportunités de recrutement, mais très peu de candidats compétents CAnADA De bonnes perspectives d’emploi au dernier trimestre de l’année 2011 P . 13 P. 7 P. 10 SAnTé monTréAL 153 000 nouveaux emplois d’ici 2014 P. 10 à 11 nouveAu-BrunSwiCk P. 14 P. 15 P. 7 P. 13 ToronTo Une économie plus vigoureuse que celle des autres villes canadiennes eDuCATion P. 11 P. 24 Le prix des choses Vous avez ici quelques propositions de prix de certains ordinateurs portatifs au Québec. Les finances publiques affichent de bons signes P. 16 à 17 La Saskatchewan en quête de main-d’oeuvre européenne Pénurie De méDeCinS Le meilleur canal pour réussir son immigration Les Canadiens satisfaits de leur système de santé D’excellentes perspectives d’emploi pour les médecins spécialistes de la Saskatchewan Moins coûteux de se soigner au Canada Acheter des ordinateurs portatifs au Québec P. 27 P. 22 Les universités canadiennes parmi les meilleures du monde P. 21 Moment de grande euphorie pour les apprenants enthousiastes de retrouver les anciens camarades de classe, la rentée scolaire constitue souvent pour les parents d’élèves, une période de stress et de grandes préoccupations à cause des exigences liées aux dépenses scolaires.

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Page 1: LDueCAsTio cn oûts liés à la rentrée scolaire au Canada · système éducatif canadien vaut son coût. C’est pourquoi, parlant de l’augmentation des frais de scolarité, Pierre-Yves

eDuCATion

Les coûts liés à la rentrée

scolaire au Canada

Trois villes canadiennes dans le top 10

PALmArèS DeS viLLeS offrAnT LeS meiLLeureS

QuALiTéS De vie Au monDe

P. 10

P. 2 à 6

Le Bulletin d’informations et d’analyses au service de l’immigration au Canada 30ème parution

DéveLoPPemenT

Compétitivité de l’industrie aérospatialecanadienne sur le plan mondial

Abondance d’emplois, d’alléchants revenus

QueBeC

Favoriser le transfert des compétences

dans le secteur de l’environnementLes chances d’intégration professionnelle pour les immigrants

SeCTeur De L’énergie en ALBerTA

Opportunités de recrutement, mais

très peu de candidats compétentsCAnADA

De bonnes perspectives d’emploi au dernier trimestre de l’année 2011

P. 13

P. 7

P. 10

SAnTé

monTréAL

153 000 nouveaux emplois d’ici 2014

P. 10 à 11

nouveAu-BrunSwiCk

P. 14

P. 15

P. 7

P. 13

ToronTo

Une économie plus vigoureuse que celle des autres villes canadiennes

eDuCATion P. 11

P. 24Le prix des choses

Vous avez ici quelques propositions de prix decertains ordinateurs portatifs au Québec.

Les finances publiques

affichent de bons signes

P. 16 à 17

La Saskatchewan en quête de main-d’oeuvre européenne

Pénurie De méDeCinS

Le meilleur canal pour réussir son immigration

Les Canadiens satisfaits de leur système de santé

D’excellentes perspectives d’emploi pour lesmédecins spécialistes de la Saskatchewan

Moins coûteux de se soigner au Canada

Acheter des ordinateursportatifs au Québec

P. 27

P. 22

Les universités canadiennesparmi les meilleures du monde

P. 21

Moment de grande euphorie pour les apprenants enthousiastes deretrouver les anciens camarades de classe, la rentée scolaire constituesouvent pour les parents d’élèves, une période de stress et degrandes préoccupations à cause des exigences liées aux dépensesscolaires.

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Les mois d’août et de septembre représententla période des inscriptions scolaires au

Canada.

Moment de grande euphorie pour les apprenantsenthousiastes de retrouver les anciens camaradesde classe, la rentée scolaire constitue souventpour les parents d’élèves, une période destress et de grandes préoccupations à causedes exigences liées aux dépenses scolaires.

Cette année encore, la rentrée scolaire estdevenue plus préoccupante du fait del’incertitude économique mondiale provoquéepar la tempête boursière de ces dernièressemaines.

La conséquence qui en découle, se traduit parl’inflation constatée sur les différents marchésdes pays d’Europe et d’Amérique du Nordcomme aux Etats-Unis, à l’exception duCanada qui, selon l’édition 2011 du rapportde l’Organisation de Coopération et deDéveloppement Economiques (OCDE),demeure « l’un des rares pays à avoir ajusté lesparamètres des prestations de chômage, enréponse aux changements intervenus sur lemarché du travail ».

Et pourtant, les parents d’élèves restenttoujours prudents au cours de cette rentréescolaire au Canada.

Cette attitude n’arrange guère la plupart desdétaillants sur le marché des fournituresd’école à une période qualifiée par le cabi-net de conseil international Ernest & Young,comme étant la deuxième saison « la plusfaste pour les détaillants canadiens après letemps des fêtes ».

Le cabinet Ernest & Young trouve que la lentecroissance de l’économie canadienne, malgréla considération dont elle jouit sur le planinternational, ajoutée à la confiance des

consommateurs aujourd’hui affaiblie par lachute des marchés mondiaux, amènent lesdétaillants à redouter une certaine stagnationdes dépenses liées à la rentrée scolaire.

« La rentrée scolaire, en août et septembre, estnotre plus importante saison de l’année. Maiscette année, je m’attends à une croissance denos ventes réduite de moitié par rapport aux10% dont nous avons bénéficié depuisquelques années », confie Charles Clément,PDG de la chaîne de 32 magasins Clément,spécialisée dans les vêtements pour enfantset adolescents.

Adrienne Warren, économiste principale à laBanque Scotia, reste dans la même logique àtravers son analyse :

« Il semble que les consommateurs canadiensvont rester des acheteurs prudents pourl’instant (…) Malgré que la croissance écono-mique et la création d’emplois aient progresséà un bon rythme au cours de l’année écoulée,l’instabilité des marchés financiers et les signes deralentissement de la croissance mondiale inciterontles ménages à dépenser avec modération », a-t-ellefait remarquer, surtout avec la hausse desdroits d’inscription scolaire qui s’annonce parexemple au Québec.

Les coûts liés à la rentrée scolaire au Canada

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Ambiance dans un magasin de fournitures scolaires

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En effet, le gouvernement envisage dans cetteprovince une hausse substantielle des droits descolarité dans les universités à compter de sep-tembre 2012. Cette augmentation devraitatteindre 500 dollars canadiens par annéependant trois ans.

Les réactions suscitées par cette mesure ontsoulevé des passions dans le milieu des acteursdu système éducatif. Surtout que bien avantcette mesure, ces frais de scolarité faisaientpartie des plus bas du pays : 2 415 dollars auQuébec contre une moyenne nationale de 5 138dollars pour les étudiants à temps complet du 1er

cycle par exemple.

L’on ne saurait admettre une telle augmentation,selon Leo Bureau-Blouin, Président de laFédération Etudiante Collégiale du Québec (FECQ).

« La hausse des droits de scolarité du gouvernementCharest est tout simplement injustifiable. Toutesles études sérieuses démontrent que la haussedes droits de scolarité réduira l’accès aux étudesuniversitaires et augmentera l’endettement desétudiants et de leurs familles », a-t-il affirmé.Même logique avec Lorraine Desjardins,porte-parole de la Fédération desAssociations de Familles Monoparentales etRecomposées du Québec, qui estime que « tousles parents veulent aider à payer les études deleurs enfants, mais plusieurs ne sont pas enmesure d’y apporter une contribution suffisante.Les enfants doivent travailler plus, et ça met enpéril leurs études ».

Pour sa part, le Porte-parole du ministère qué-bécois de l’éducation, Dave Leclerc, expliqueque cette décision a été prise après avoirconsulté les différents acteurs du milieu éduca-tif. Selon lui, « tout le monde doit contribuer. Il yaura une hausse des droits. L’aide financière seraajustée en conséquence. »

Cette idée est davantage commentée par GuyBreton, Recteur de l’Université de Montréal : «Si une hausse des droits de scolarité est aujourd’hui

incontournable, c’est parce que depuis long-temps nous n’avons pas eu collectivement lecourage de demander à chacun de faire sa justepart. (…) Il faudra être imaginatif et favoriserla contribution de chacun des secteurs de lasociété parce que des universités de qualité pro-fitent à l’ensemble de la société ».

Pour Pierre Simard, Professeur à l’EcoleNationale d’Administration Publique à Québec, ils’agit surtout de mettre en exergue la responsa-bilisation des étudiants en les amenant à s’inves-tir davantage dans l’éducation, malgré lesdiverses et importantes contributions du gouver-nement canadien.

« Les études univer-sitaires sont d’abordet avant tout un inves-tissement privé. Lediplômé universi-taire gagnera en

moyenne un salaire beaucoup plus élevé que l’indi-vidu moyen » affirme t-il.

Pierre Simard estime que l’augmentation desfrais de scolarité aura l’avantage de contrerpartiellement l’illusion de la gratuité ; parcequ’elle forcera une certaine responsabilisationdes étudiants face à leur investissement et obligerales universités à faire la démonstration que ceshausses se traduisent par une meilleure qualitéde l’enseignement.

Cette dernière idée du professeur Pierre Simardtraduit éloquemment les réalités du systèmescolaire canadien, dont la performance interna-tionale est une évidence aujourd’hui.

Les conditions d’études sont des plus prisées aumonde avec plus de 10 000 programmes depremier et de deuxième cycle offerts dans lesuniversités du pays.

Les diplômes canadiens sont beaucoup reconnuspartout dans le monde et c’est à juste titre que ledocument de référence Plan d’Action pour laPromotion de l’Education Internationale a mentionnéen juin 2011, à la suite de sérieuses recherches,que « le Canada est la principale considérationdans la prise de décision des gens à la recherched’une destination d’études internationales ».

L’éducation estd’abord un investis-sement personnel.

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Une autre étude dévoilée il y a quelquessemaines par la firme britannique QuacquarelliSymonds World University Ranking, a classél’Université Montréalaise McGill dans le top 20des meilleures universités du monde.

La qualité du système éducatif canadien parleainsi d’elle-même et emprunte déjà avec succèsla voie de l’expertise.

La visite officielle au Canada du ministre françaisde l’éducation, Luc Chatel, en est la preuve. Il aété séduit durant les trois jours de sa visite.

« Je crois qu’il faut plutôt essayer de regardercomment ceux qui ont de meilleurs résultats fontet comment ils ont progressé. L’Ontario et leQuébec sont bien mieux placés que nous, 4ème et5ème places. », reconnaît Luc Chatel après avoiranalysé les résultats d’une enquête internationalemenée par l’OCDE tous les trois ans et quimesure les performances des systèmes éducatifsde 65 pays ; une étude qui a classé la France àla 22ème place.

On peut donc affirmer que la qualité dusystème éducatif canadien vaut son coût.

C’est pourquoi, parlant de l’augmentation desfrais de scolarité, Pierre-Yves McSween exhorteapprenants et parents d’élèves à plus decompréhension et de sacrifice.

« Les études universitaires représentent un inves-tissement, pas seulement pour la société, maissurtout pour l’étudiant lui-même (…) Les étudessont une période de sacrifice où chacun s’investitmentalement, physiquement, intellectuellement etfinancièrement pour se doter d’une position plusavantageuse pour son avenir ».

Les citoyens canadiens comprennent sûrementcette idée à travers leur détermination affichée faceaux coûts liés à la rentrée scolaire chaque année.

En dehors des frais d’inscription que les parentsd’élèves ou les apprenants doivent payer, il faudrapenser aux articles scolaires tels que lescrayons, les cartables, les cahiers, les frais

d’habillement pour les cours d’éducationphysique ou pour les jours de classe.

Il y a aussi bien d’autres coûts liés par exempleaux services de gardes, aux sorties éducativescomplémentaires, (comme les visites au musée),les services pour les lunchs (nourriture, boîte àlunch, thermos…).

Les frais relatifs à ces services complémentairessont parfois fixés dès l’inscription contrairementà d’autres établissements où les parentsd’élèves sont obligés de prendre des dispositionspersonnelles pour favoriser aux apprenants ledéroulement d’une année académique sereine.

Léger Marketing, un important institut desondage au Canada, a mené une étude dans lapremière quinzaine du mois d’août de cetteannée sur les coûts liés à la rentrée scolaire auCanada.

A l’aide des donnéesde Statistique Canadaet suite aux entrevueseffectuées auprèsd’un échantillonreprésentatif de 1 508Canadiens et Canadiennes,il a été établi que les

dépenses des familles pour la rentrée scolaireseraient plus élevées cette année.

D’après l’étude, 48,7% des ménages ayant unou des enfants au primaire ou au secondairepensent que les dépenses liées à la rentréescolaire de cette année seront plus élevées alorsque 37,1% disent qu’elles seront égales à l’andernier et 7,1% soutiennent qu’elles serontmoins élevées.

« C’est davantage la perception de 65% des gensde la Colombie-Britannique et 54,3% despersonnes dont l’âge varie entre 25 et 44 ans ».

Léger Marketing fait surtout remarquer que lescoûts se multiplient systématiquement en fonctiondu nombre d’enfants.

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Les dépenses pourla rentrée scolaireseraient plus éle-vées cette année.

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Par exemple, pour le matériel scolaire et lesvêtements, les dépenses moyennes envisagéesseront de 577 dollars pour un enfant, de 659dollars pour deux enfants et 810 dollars pourtrois enfants. Les parents prévoient que lesactivités parascolaires demanderont dedébourser en moyenne 488 dollars et 215dollars de transport.

En revanche, une autre étude similaire menéepar la BMO, a indiqué que cette année, larentrée scolaire pourrait être plus calme qu’àl’accoutumée.

Selon BMO, environ deux tiers (2/3) desconsommateurs ont indiqué qu’ils prévoyaientdépenser autant ou plus que l’année dernière ;ce qui signifie qu’un tiers (1/3) s’attendait àdépenser moins.

« Les taux d’intérêt vont rester bas, ce qui favori-sera les ventes, même si les inquiétudes concernantl’économie mondiale auront une incidence sur lemagasinage pour la rentrée des classes », adéclaré Sal Guatieri, économiste principal à laBMO Marchés des capitaux.

Cependant, la rentrée est bien effective et lesparents d’élèves usent de leurs moyens et expé-riences pour faire face aux exigences del’heure.

En vue de conteniralors le stress de larentrée scolaire aumoment des achatsdes fournitures, desparents d’élèvesoptent pour le maga-

sinage en ligne. Il s’agit, selon ces derniers,d’éviter les grandes affluences dans les magasinset surtout réduire les longs temps d’attente.

Pour Mme Christy Kaiser, mère de 4 enfants etConsultante en marketing à temps partiel, il estpréférable de faire ses boutiques depuis lamaison pour les sacs de lunchs, les sacs à dos,les chaussures et vêtements des enfants.

« C’est tellement facile de le faire de la maison,surtout quand j’ai quatre enfants », a-t-elleconfié.

Un sondage mené par Visa Canada, une entreprisemondiale de technologie de paiement, rapporteque 45% des Canadiens ont indiqué que lameilleure façon d’éliminer le stress de la rentréescolaire est de se rendre dans les boutiques àl’avance, tandis que 27% estiment que lesachats en ligne constituent la seconde meilleurefaçon.

Mais pour Martin Leman de Marstercard, larentrée n’a pas besoin d’être une expériencestressante.

« Le simple fait de dresser une liste à l’avance,d’acheter des articles de base sans les enfants etde choisir le bon moment pour se rendre dansles magasins pourra faciliter grandement lemagasinage de la rentrée », a-t-il fait observer.

En effet, bien d’ob-servateurs avertistrouvent que lesc o n s o m m a t e u r sdevraient insérer les

dépenses liées à la rentrée scolaire dans leurbudget annuel. Cela devrait donc les amener àéconomiser tout au long de l’année afin de nepas se faire prendre au dépourvu et avoirrecours au crédit. Les parents d’élèves pourraientpar exemple se renseigner auprès de la commissionscolaire en ce qui concerne les frais de scolaritépour la possibilité de paiement échelonné ousur l’existence de différents programmes desoutien.

Ces conseils de BMO Marchés de capitaux nemanquent également pas de pertinence. « Sivous prévoyez dépenser des sommes importantesà l’occasion de la rentrée des classes, maximisezvotre pouvoir d’achat en magasinant chez lesdétaillants qui offrent des récompenses ou quiparticipent à des programmes de fidélités », aindiqué Cathy Pin, Vice-président Services bancairesaux entreprises de BMO.

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Les parents d’élé-lèves face auxexigences de larentrée scolaire

Comment réusirsa rentrée scolaire

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Des parents d’élèves, à travers leur petiteexpérience, parviennent à s’en sortir de la plusbelle manière en magasinant dans les friperieset les grandes surfaces plutôt que les boutiquesspécialisées.

Mais le cas de Dorothé Kabali, une nouvellearrivante au Manitoba, a été plus édifiant.

Réussir la rentrée scolaire de ses neuf (09)enfants âgés de 8 à 23 ans n’a pas été unemince affaire. Le défi financier est bienimportant.

« L’achat de matériel scolaire a dépassé les1 000 dollars. C’est plus que ce à quoi jem’attendais, et ce n’est pas fini car je ne sais pasencore ce dont mes deux enfants à l’universitéauront besoin. La rentrée coûte vraiment cher,sans compter qu’il y aura encore d’autres frais àpayer à l’école, ainsi que le transport».

Dorothé Kabali met cependant en place unestratégie qui a connu du succès.

« Avec mes grandes filles, on a trié le matérielscolaire à la fin de l’année scolaire dernière pourgarder ce qu’on pouvait récupérer. Ensuite, justeavant la rentrée, je regarde les listes de fournitureset je rajoute ce qui manque. On a pu garder descrayons, des cahiers, quelques petites choses del’année dernière ».

Bien avant la période de la rentrée scolaire, lanouvelle arrivante a commencé à magasinerdes fournitures scolaires, et a pris le temps derechercher les prix les plus bas.

« Tout l’été, on a regardé dans les dépliants poursavoir quand et où les fournitures scolairesétaient moins chères (…) En achetant petit àpetit, c’est un peu plus facile à financer qu’enune seule fois ».

La rentrée scolaire au Canada comme dans laplupart des autres pays du monde n’est doncpas sans exigences.

Elle appelle de la part des apprenants etsurtout des parents d’élèves, la plus grandeingéniosité pour sa réussite. Les défis financiersqu’elle impose sont diversement appréciés parles différents acteurs du système éducatifcanadien.

Mais comme le souligne Pierre-Yves McSween,les études sont pour l’apprenant « une périodede sacrifice » à l’issue de laquelle il pourra sedoter d’une « position plus avantageuse » dansle futur.

Plusieurs parents d’élèves semblent d’ailleursle reconnaître à l’analyse des résultats decette étude de Léger Marketing qui indiqueque les Canadiens sont satisfaits à 70,5% deleur système d’éducation alors que 27,9% sedisent insatisfaits.

« En Alberta, le degré de satisfaction atteint81,1% alors qu’il descend à 63,4% en Ontario.Cette satisfaction à l’égard du système d’éducationse manifeste à 80,4% chez les personnes âgéesde 18 à 24 ans et chez 78,5% des gens demeurantau foyer », fait observer Léger Marketing.

faites savoir à vos parents et amis qu'en matière d'immigration commedans tout autre domaine, il ne faut jamais envoyer d'argent à despersonnes qu'ils ne connaissent pas. Le nombre de fraudes par internet enmatière d'immigration et autres est très important et, en général, les nomsde firmes existantes sont utilisés par les fraudeurs.

PAr SéCuriTé

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Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

L’économie canadienneEn brèves…

manpower a livré il y a quelques semaines,les résultats de l’enquête prospective sur

l’emploi pour les trois derniers mois de l’annéeau Canada.

Les résultats de cette étude ont révélé unclimat de recrutement très positif pour lequatrième trimestre de l’année 2011.

Selon Manpower, c’est au Québec que lesrésultats sont les plus favorables.

L’industrie minière vient en tête des secteursoù les personnes en quête d’emploi trouverontles intentions d’embauche les plus optimistes.

L’enquête menée auprès de plus de 1 900employeurs partout dans le pays révèle que20% comptent embaucher du personnel aucours des trois prochains mois tandis que 8%estiment devoir réduire leurs effectifs.

« Les personnes en quête de travail devraienten fait envisager avec confiance le marché del’emploi au Canada, les employeurs ayantrévélé dans l’ensemble un rythme d’embauchesoutenu », a confié Mme Lori Procher,

Vice-présidente et Directrice Générale deManpower Canada.

En plus de l’industrie minière, ce sont les secteurstransport et services publics, fabrication debiens durables, administration, construction etservices, qui affichent des perspectivesd’embauche positives pour le quatrièmetrimestre de 2011.

L’enquête de Manpower sur les perspectivesd’emploi est menée trimestriellement et constituela plus vaste enquête prospective au mondeen matière d’emploi.

Quatre associations canadiennes desindustries aérospatiales et de la défense

ont reçu au cours du mois d’août dernier unfinancement de 300 000 dollars de la partdu gouvernement Harper.

L’objectif visé est d’aider le Canada à semesurer à la concurrence mondiale et à créer desemplois bien rémunérés pour les travailleurs.

De bonnes perspectives d’emploi au dernier trimestre de l’année 2011

Abondance d’emplois dans l’industrie aérospatiale au Canada

CAnADA

De bonnes perspectives d’emploi au dernier trimestre de l’année 2011

DéveLoPPemenT

Compétitivité de l’industrie aérospatiale canadienne sur le plan mondial(Abondance d’emplois, d’alléchants revenus)

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Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

Le marché de l’emploi est en hausse dansla région du Bas-Saint-Laurent.

Les données d’Emploi-Québec et celles duMinistère du Développement Economique, del’Innovation et de l’Exportation indiquent que7 000 nouveaux emplois ont été enregistréscette année comparativement à la mêmepériode en 2010.

Il s’agit là d’une excellente nouvelle quant onsait qu’en 2010, l’évolution du marché dutravail dans cette région a affiché une

tendance à la baisse pour une deuxièmeannée d’affilée.

Aujourd’hui la région du Bas-Saint-Laurentaffiche des perspectives d’embauche encou-rageantes.

« On essaie de maximiser l’affichage puis dedonner le plus d’informations possible sur letype d’emploi disponible », a expliqué leDirecteur du Développement Organisationnelde l’Entreprise, François Deschênes.

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Selon le Ministre du Commerce internationalet ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, Ed Fast, cet appui financier aurapour effet de favoriser la croissance économiqueet de créer de nouveaux emplois.

« Les secteurs de l’industrie aérospatiale et dela défense du Canada sont de calibre mondial

et des moteurs de l’économie canadienne : ilsinjectent des milliards de dollars dans notre PIBet emploient plus de 100 000 Canadiens », aprécisé Ed Fast.

Plus de 80% de toutes les recettes des industriesaérospatiales et de la défense proviennentdes marchés mondiaux.

Le guide « Les Carrières d’Avenir 2011 » indique debonnes perspectives d’emploi dans l’industrieaérospatiale au Canada.

A l’instar d’autres secteurs, les etats-unisd’Amérique demeurent le partenaire commercialle plus important du Canada, avec un peu moinsde 30% des biens exportés. L’europe vient enseconde position, suivie de l’Asie.

Selon le guide, les entreprises privées de cesecteur profitent d’alléchants revenus.

Les données statistiques de l’Agence SpatialeCanadienne (ASC) annoncent que les revenusprovenant du secteur public ont stagné depuisl’an 2000 tandis que ceux du secteur privéauraient bondi de 250%.

Pour gilles Leclerc, Porte-parole de l’ASC, « C’est

un signe de maturité. La croissance devrait se poursuivrependant plusieurs années ».

Plus de 200 sociétés privées, centres de recherches,universités ou organismes gouvernementauxoeuvrent dans le secteur spatial au Canada.

L’ontario est le moteur de cette industrie. Cetteprovince, selon le guide « Les Carrières d’Avenir2011 » représente 68% des revenus intérieurs.

Le Québec, la Colombie-Britannique et la régiondes Prairies représentent chacun environ 7%. Larégion de l’Atlantique génère les 10% restants.

Selon gilles Leclerc, un ingénieur qui a unecertaine expérience dans le secteur, peut gagnerplus de 100 000 dollars canadiens.

L’industrie aérospatiale et les perspectives d’emploi

BAS-SAinT-LAurenT

Des perspectives positives sur le marché du travail(20 000 nouveaux emplois d’ici 2014)

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En effet, plus de 600 offres d’emploi sontactuellement affichées sur le site Internetd’Emploi-Québec et plus de 800 dans lasection emploi de la Vitrine du Bas-Saint-Laurent.

Selon les prévisions d’ « Emploi-Québec »,plus de 20 000 postes devront être pourvusdans la région d’ici 2014.

Le Bas-Saint-Laurent est une région adminis-trative du Québec, sur la rive sud de l’es-tuaire du fleuve Saint-Laurent.

Elle est constituée de 8 municipalités régionalesde comté (MRC) et de 114 municipalitéslocales.

L’emploi a progressé au cours de ces 12derniers mois de 1,3% au Canada.

L’Alberta et l’Ontario viennent en tête desprovinces ayant réalisé un bon score en lamatière.

Statistique Canada, à travers son derniercommuniqué de l’Enquête sur la PopulationActive (EPA), fait observer que ces deuxprovinces ont enregistré une croissance del’emploi supérieure à la moyenne nationaleentre août 2010 et août 2011, même si leurstaux de chômage est resté inchangé.

L’Alberta occupe le peloton de tête dans ceclassement avec une hausse de l’emploi de4,2%, suivie de l’Ontario avec une croissancede 1,5%.

L’EPA indique également que la Nouvelle-Ecosse a enregistré 4 100 nouveaux travailleurs,ce qui a fait baisser le taux de chômage de0,6 point de pourcentage pour s’établir à 8,9%.

Les secteurs des soins de santé et de l’assis-tance sociale ont connu un nombre importantde travailleurs au cours du mois d’août 2011.

Sur le plan national, le taux de chômages’est établi à 7,3%. Découvrez ci-dessous, lestaux de chômage des différentes provincesdu Canada. Ils sont issus du dernier communiquéde l’Enquête sur la Population Active (EPA)paru le 09 septembre 2011, pour la périodede juillet à août de la même année.

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

Alberta………….......................................................................……de 5,5 % à 5,6 %Saskatchewan……..................................................................……..de 4,9 % à 4,5 %Manitoba …………..........................................................................de 5,7 % à 5,4 %Colombie- Britannique.....................................................................de 7,3 % à 7,5 %Ontario………....…......................................................................….de 7,5% à 7,5 %Québec…...........................................................................................de 7,2% à 7,6 %Nouvelle-Ecosse….............................................................................de 9,5 % à 8,9 %Nouveau-Brunswick…......................................................................de 10,1 % à 9,2 %île-du-Prince-Edouard….................................................................de 11,6 % à 11,4 %Terre-Neuve-et-Labrador ...............................................................de 11,9 % à 13,7 %

taux de chômage/ moisde Juillet à août 2011

Provinces canadiennes

L’emploi a progressé dans le secteur des soins de santé au cours du mois d’août 2011.

AoûT 2011

L’emploi progresse en Ontario et en Alberta

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30ème parution 10

mArChé De L’emPLoi

Taux de chômage dans les grandes villes du Canada de juillet à août 2011Vous avez ci-dessous, les taux de chômage dans les grandes villes du Canada au cours

de la période de juillet à août 2011.

— Saint-Jean (Terre-Neuve-Et-Labrador) 6,0% de juillet à 6,5% à août 2011— Halifax (Nouvelle-Ecosse) 6,3% de juillet à 6,3% à août 2011— Moncton (Nouveau-Brunswick) 7,6% de juillet à 7,1% à août 2011— Saint-Jean, (Nouveau-Brunswick) 6,3% de juillet à 5,8% à août 2011— Québec (Québec) de 4,8% à 4,8% — Trois-Rivières (Québec) de 8,1% à 8,4% — Sherbrooke (Québec) de 6,6% à 7,0% — Montréal (Québec) de 8,0% à 8,4% — Gatineau (Québec) de 6,3% à 6,3% — Ottawa (Ontario) de 5, 3 % à 4, 9%— Toronto (Ontario) de 8, 3% à 8, 1 % — Winnipeg (Manitoba) de 5, 7% à 5, 8 %— Regina (Manitoba) de 5,2% à 4, 7% — Saskatoon (Saskatchewan) de 5,4% à 5,1% — Calgary (Alberta) de 5,8% à 6,0% — Edmonton (Alberta) de 5,4% à 6,3% — Vancouver (Colombie-Britannique) de 7,0% à 7,3 %— Victoria (Colombie-Britannique) de 6,4% à 6,2 %

Des chercheurs de l’Université de Torontoont mené une étude comparative sur le

coût de la pratique médicale au Canadaet aux Etats-Unis.

Selon les résultats de cette recherche, lespratiques médicales canadiennes seraientplus efficaces et moins coûteuses que cellesqui ont cours dans le réseau de santé desEtats-Unis.

L’étude révèle qu’aux Etats-Unis, les pratiquesmédicales coûtent annuellement prèsde 83 000 dollars par médecin contre22 000 dollars au Canada.

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Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

SoCiéTé…

Il est moins coûteux de se soigner au Canada

SAnTé

Moins coûteux de se soigner au Canada

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30ème parution 11

Selon l’étude dévoilée par QuacquarelliSymonds World University Rankings, une

université canadienne fait partie du top 20 desmeilleures universités du monde.

L’Université montréalaise McGill a occupé la17ème position devant une dizaine de ses homo-logues canadiennes qui ont également réussi àfaire partie de ce palmarès international des300 prestigieuses universités.

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

SoCiéTé…

Deloitte, l’un des cabinets de services profes-sionnels les plus importants au Canada, amené récemment une étude sur le système desanté auprès de 2 304 Canadiens d’un bout àl’autre du pays.

il ressort que les Canadiens se sont déclaréssatisfaits de la qualité du système de santédans leur pays.

D’après l’étude dont fait également échoradio-Canada, la majorité des personnessondées ont accordé « une bonne note » aurendement du système de santé canadien ; soitune hausse de 07 points par rapport à la

précédente étude, qui datait de 2009.

non seulement les Canadiens sont convaincusque leur système de santé est l’un des meilleursau monde, mais 75% d’entre eux reconnaissentque la qualité des soins offerts par leurs médecinsest « élevée ».

malgré tout, les Canadiens souhaitent toujoursqu’il y ait de l’amélioration dans les servicesde soins qui leur sont offerts.

Selon l’étude, 28% par exemple des personnessondées évoquent des inquiétudes sur lesproblèmes d’accès aux soins.

Les Canadiens satisfaits de leur système de santé

L’Université montréalaise McGill se trouve dansle top 20 des meilleures universités du monde

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Cela serait dû au fait qu’aux Etats-Unis lesmédecins devront interagir avec diffé-rentes compagnies d’assurance et payeurs,tandis qu’au Canada, ceux-ci sont habi-tuellement rémunérés par le biais de plansprovinciaux de couverture médicale. Lesmédecins canadiens n’ont généralement àfacturer qu’un seul débiteur.

L’étude indique également que les médecinsaméricains perdent environ 3,4 heures parsemaine à régler des questions de rému-nération avec les assureurs, contre 2,2 heures

pour les médecins ontariens.

« Aux Etats-Unis, le personnel non médicalde soutien passe énormément de temps àobtenir des autorisations de traitement et àeffectuer de la facturation », a expliqué leprofesseur Dante Morra, l’un des auteursde l’étude qui précise par ailleurs qu’auxEtats-Unis, les infirmières et assistantsmédicaux consacrent 20,6 heures parsemaine à des tâches administratives,contre 2,5 heures pour leurs homologuescanadiens.

eDuCATion

L’université montréalaise McGill dans le top 20 des meilleures universités du monde

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30ème parution 12

Nouvelles du CanadaNouvelles du Canada

SoCiéTé… C’est pour la cinquième année consécutive quel’Université montréalaise McGill occupe ainsi,l’une des 20 premières positions du palmarèsdes meilleures universités du monde.

Située dans la province du Québec, elle estl’une des plus anciennes au Canada et estreconnue comme la principale université derecherche du pays.

Ce palmarès international a été surtout dominépar les universités britanniques et américainescomme on pourrait le remarquer dans les 10premières positions :

- université de Cambridge (Royaume-Uni) - université harvard (États-Unis) - massachussetts institute of Technology (États-Unis)- université Yale (États-Unis) - université d'oxford (Royaume-Uni) - imperial College London (Royaume-Uni) - university College London (Royaume-Uni) - université de Chicago (États-Unis) - université de Pennsylvanie (États-Unis) - université de Columbia (États-Unis)

Pour établir son palmarès, la firme britanniqueQuacquarelli Symonds (QS) a évalué plus de

700 universités selon six critères : réputation ausein du milieu universitaire (40%), réputationauprès des employeurs (10%), proportion desétudiants par faculté (20%), professeurs citésdans des recherches (20%), proportion desenseignants étrangers (5%) et proportion desétudiants étrangers (5%).

Au total, en dehors de l’université mcgill, 13universités canadiennes, dont six en ontario,se sont taillées une place dans ce palmarèsdes 300 meilleures universités du monde : université de Toronto (ontario) université de Colombie-Britannique université d'Alberta université de montréal (Québec) université Queen's (ontario) university of western ontario université mcmaster (ontario) université de waterloo (ontario) université de Calgary (Alberta) université de Dalhousie (nouvelle-écosse) université d'ottawa (ontario) université Simon fraser (Colombie-Britannique)université de victoria (Colombie-Britannique) .

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30ème parution 13

L es nouvelles duL es nouvelles du QuébecQuébec

De belles perspectives d’emplois’annoncent dans la métropole de

Montréal (Canada).

Le ministère québécois de l’emploi a indiquéle 05 août dernier, que d’ici 2014, prèsde 153 000 nouveaux emplois serontdisponibles dans la région montréalaise.

Les secteurs d’activité les plus prometteursen matière de création d’emploi sont lasanté, les services sociaux, les servicesprofessionnels, l’immobilier, le commerceen gros, le transport et l’entreposage.

« Dans la construction, on voit une tendanceà la hausse. Il y a eu une petite diminutionau moment de la récession, mais cela semblerevenir à la hausse. On remarque aussi uneaugmentation dans les services professionnelsscientifiques et techniques et dans lesservices d’hébergement et de restauration »,a précisé Emmanuelle Bourbault, analysteà Statistique Canada.

Le taux de chômage au cours du mois dejuillet dernier est resté stable. Il a été de8% comme le mois précédent.

Il faut également noter qu’au cours de lamême période, l’indice d’offre d’emploidu Conference Board indiquait que lesperspectives d’embauche au Canadaétaient favorables dans 19 régions métro-politaines de recensement (RMC), dontSaguenay, Sherbrooke et Montréal.

Le gouvernement du Québec a décidéde soutenir financièrement le processus

de transfert des compétences dans lesecteur de l’environnement.

Le Ministre du Développement Durable,de l’Environnement et des Parcs, PierreArcand a annoncé un soutien financier de106 888 dollars octroyé au Comité

Sectoriel de la Main-d’œuvre del’Environnement (EnviroCompétences).

L’objectif visé est de mettre en place unprocessus de transfert intergénérationneldes compétences qui profitera à 36 entre-prises du secteur environnemental auQuébec.

monTréAL

153 000 nouveaux emplois d’ici 2014

mArChé Du TrAvAiL

Du soutien financier pour appuyer le processus de transfert

des compétences dans le secteur de l’environnement

De belles perspectives d’emploi s’annoncent dans la métropole de Montréal

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30ème parution 14

L es nouvelles duL es nouvelles du QuébecQuébecEn effet, les acteurs du domaine ne veulentsurtout pas se faire surprendre par lesdéparts massifs à la retraite en perspective ;d’où le développement de ce projet deformation pour répondre à ce besoin.

« Ultimement, ce soutien nous permet defranchir une étape additionnelle dans laréalisation de notre mission visant à soutenir

les employeurs et la main-d’œuvre en réalisantdes projets de développement des ressourceshumaines et des compétences », a préciséla Directrice Générale d’Enviro-Compétences, Dominique Dodier.

L’environnement reste aujourd’hui unsecteur d’activité en émergence dans laprovince du Québec.

Au cours d’une conférence organiséepar l’organisme Perspective Carrière,

Yves-Thomas Dorval, président du Conseil duPatronat a annoncé qu’il y avait plus d’espoirpour l’intégration professionnelle desimmigrants au Québec.

En s’appuyant sur des données d’Emploi-Québec, le conférencier indique que l’immigrationpourrait combler quelque 15% des besoinsfuturs de main-d’œuvre.

« La disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiéereprésente un des principaux enjeux préoccupantles employeurs que nous représentons et l’immi-

gration constitue sans contredit une des réponsesà cette préoccupation », a affirmé Yves-ThomasDorval au début de la conférence.

Il rappelle également une étude récente duConference Board, selon laquelle, les sociétésles plus innovantes sont celles qui font le plus deplace aux travailleurs étrangers.

Un sondage commandé dans le même sens parle Conseil du Patronat du Québec révèle que « 67%des dirigeants d’entreprise interrogés sontdisposés à embaucher des travailleurs immigrantsn’ayant encore jamais travaillé au Québec ».

mArChé De L’emPLoi

Les chances d’intégration professionnelle de plus en plus grandes

pour les immigrants au Québec

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L es nouvelles deL es nouvelles de l’Albertal’Alberta

Le gouvernement du Canada a initié uneformation en vue d’accroître la qualification

de la main-d’œuvre en Alberta.

Il s’agit d’améliorer les possibilités de formationdestinées à développer et à perfectionner lescompétences en conduite de matériel lourd.

C’est dans ce sens que s’inscrit la contributionfédérale de 195 000 dollars octroyée auCollege Portage pour l’achat de huit simulateursinformatisés de matériel lourd et une remorquede 53 pieds.

Cela devrait permettre aux étudiants de se

familiariser avec les commandes des engins etde mieux comprendre les procédures deconduite.

Par cette initiative, le gouvernement duCanada entend ainsi améliorer la productivitédes entreprises de la province.

« Notre investissement permettra d’attirer et degarder des travailleurs industriels qualifiés, quiaideront à jeter les bases de la croissance écono-mique », a confié le représentant du Ministèred’Etat à la Diversification de l’Economie del’Ouest canadien.

fACiLiTer L’ACCèS à une mAin-D’œuvre QuALifiée en ALBerTA

Accroître la productivité des entreprises dans la province

30ème parution

SeCTeur De L’énergie

De nombreux recrutements en Alberta, mais très peu de candidats compétents

Le secteur de l’énergie dans la provincecanadienne de l’Alberta affiche un grand

besoin de recruter de la main-d’œuvre. Mais ilse retrouve confronté à une rareté de candidatscompétents.

Ce constat a été fait en septembre 2011 aucours de la foire à l’embauche. Les recruteursdu secteur de l’énergie affichaient lors de cetévènement plusieurs centaines d’offres d’emploi.

La société High Artic n’a pu retenir plus dedeux curriculum vitae à la mi-journée alorsqu’elle était à la recherche de 35 recrus.

La multinationale Sanjel était par exemple àla recherche de près de 300 opérateurs pourses machines dans les sables bitumineux.

Les différentes sociétés présentes à cette foirede l’embauche ont été peu satisfaites devantcette rareté de bons candidats, car les recruteurs

ont été très regardants sur les compétences deleurs futurs employés.

Les gens moins formés et les personnes plusâgées ont eu du mal à se faire remarquer aucours de cette foire à l’embauche. Plusieursd’entre eux se sont plutôt rabattus sur lesstands qui recherchaient des candidats pour lesecteur de l’administration, de la santé ou de larestauration.

Il faut noter que l’emploi est en hausse enAlberta. Selon les statistiques du gouvernementprovincial, plus de 35 000 emplois ont étécréés dans la province entre décembre 2010et février 2011.

Pour Angus Watt de la Banque Nationale, ils’agit d’un signe de reprise économique. Enfévrier 2011, le taux de chômage se situait à5,7% contre une moyenne nationale de 7,8%.

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30ème parution 16

La Saskatchewan se tourne aujourd’huivers l’Europe pour régler le problème

de pénurie de médecins dans sa province.

Une importante campagne de recrutementest actuellement en cours en Grande-Bretagne et en Irlande pour faire venirdans la province des médecins.

Selon le PDG de l’Agence de Recrutementdes Médecins de la Saskatchewan, EdMantler, les différents salons de l’emploiorganisés dans ce sens à Londres, Leeds etManchester ont connu un grand succès.

Ed Mantler fait surtout observer le grandengouement des médecins européens,dont certains auraient même déjà entamédes démarches pour obtenir un droit depratique au Canada.

Une autre campagne de recrutement estégalement en préparation à travers plusieursfoires à l’emploi qui devront se tenir àDublin en Irlande.

Il faut noter que l’Agence de Recrutementdes Médecins de la Saskatchewan concen-trait autrefois ses efforts en Afrique duSud à cause de la bonne qualité desmédecins qui s’y trouvent.

Normand Poirier, Directeur Général del’Hôpital Saint-Joseph reconnaît que « lesmédecins sud-africains apportent une valeurajoutée (…). Ils sont souvent formés à la foiscomme anesthésistes et médecins defamille… ».

Mais d’après l’Agence de Recrutementdes Médecins de la Saskatchewan,l’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) auraient demandé aux pays occi-dentaux d’éviter de recruter sur le continentafricain, qui est confronté également àune pénurie de médecins.

Le secteur de la santé est confronté à unvieillissement de médecins spécialistes

dont la majorité travaille à Regina,Saskatoon et ses environs.

Emploi-Avenir de la Saskatchewan indiqueque le vieillissement de la population dela province aura pour effet d’accroître la

demande de services médicaux.

Le manque de ressources humaines qualifiéesqui se précise de plus en plus, est lapreuve des nombreux débouchés quis’offriront dans la province d’ici lesprochaines années.

Pénurie De méDeCinS

La Saskatchewan en quête de main-d’oeuvre européenne

SAnTé

D’excellentes perspectives d’emploi pour les médecins spécialistes de la Saskatchewan

L es nouvelles de la L es nouvelles de la SaskatchewanSaskatchewan

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La Saskatchewan se tourne aujourd’hui vers l’Europepour régler le problème de pénurie de médecins.

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30ème parution 17

Les médecins spécialistes exercent généra-lement en médecine clinique, en médecinede laboratoire, en chirurgie et dans biend’autres domaines spécialisés.

Ils peuvent consulter d’autres médecins etdiagnostiquer, traiter les maladies etprendre diverses autres mesures auprèsdes patients.

Ils portent plusieurs appellations d’emplois,notamment les spécialistes en médecineclinique, les anesthésistes, les cardiologues,les dermatologues, les hématologistes, lesneurologues, les pédiatres, les psychiatres,les respirologues, les orthopédistes, lesoto-rhino-laryngologistes, les urologues… .

Selon Emploi-Avenir de la Saskatchewan,les médecins spécialistes sont les profes-sionnels les mieux rémunérés de la province.

En 2005 par exemple, leur revenu moyend’emploi à temps plein était de 230 000dollars canadiens par an. Ce niveau estconsidérablement supérieur à la moyenneprovinciale des revenus d’emploi à tempsplein pour l’ensemble des professions(42 300 dollars canadiens) au cours de lamême année.

Précisons qu’après leurs formations, tousles médecins praticiens de la provincedoivent être inscrits au Collège des médecinsde la Saskatchewan.

Il faut également noter que l’Université dela Saskatchewan offre un programme debaccalauréat option sciences spécialiséesen médecine et que de nombreux programmesd’études supérieures de durée variablesont aussi offerts aux étudiants qui souhaitentse spécialiser.

Les jeunes de la ville de Saskatoon ontobtenu un important soutien de la part du

gouvernement fédéral pour leur permettreune meilleure préparation de leur carrière.

Les jeunes de cette ville devront bénéficierd’un certain nombre d’activités, d’événementset de stages dans le but d’obtenir desrenseignements sur le marché de l’emploi,de disposer de stratégies de planification

de carrière et d’acquérir une expérience detravail.

Selon le représentant de la Ministre desRessources Humaines et du Développementdes Compétences, « Il est plus important quejamais que les jeunes Canadiens puissentacquérir les compétences et obtenir les rensei-gnements dont ils ont besoin pour participer aumarché du travail et y réussir ».

SASkATChewAn

De l’appui aux jeunes pour la préparation de leur carrière

L es nouvelles de laL es nouvelles de la SaskatchewanSaskatchewan

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30ème parution 18

Selon le rapport de la « Banque

TD Canada Trust », les étudiants

du Manitoba et de la Saskatchewan

terminent leurs études moins endettées

que la moyenne des autres étudiants

du Canada.

Ces résultats peuvent s’expliquer

par les différentes mesures prises

par chacune des provinces du pays

pour améliorer les conditions

d’études des apprenants.

Au nombre de ces mesures on pourrait

noter la baisse des droits de scolarité et

bien d’autres mesures motivantes dont les

prêts-bourses.

Au Manitoba, le gel des droits de scolarité

imposé jusqu’en 2009 par le gouvernement

aurait permis à plusieurs étudiants de ne

pas s’endetter.

Au Collège universitaire de Saint-

Boniface (CUSB) situé en Saskatchewan,

seulement 5% des étudiants rempliraient

une demande de prêt.

Popol Mayombo, étudiant en sciences

infirmières au CUSB explique les avantages

d’une telle initiative.

« Prendre un prêt-bourse est un peu plus

bénéfique, en ceci que je n’ai pas besoin de

travailler pendant l’année. Je suis un peu

concentré sur mes études, au lieu de partager

mon temps entre les études et le travail »,

a-t-il confié.

Popol Mayombo reconnaît tout de même

qu’il sera endetté à la fin de ses études,

mais estime avoir des garanties d’emploi

plus sûres au Manitoba. Avec le coût de

vie relativement faible, il est certain de

pouvoir rembourser sa dette deux à trois

ans après ses études.

D’APrèS une éTuDe De LA « BAnQue TD CAnADA TruST »

Au Manitoba et en Saskatchewan les étudiants s’endetteraient

moins que ceux des autres provinces du Canada

L es nouvelles duL es nouvelles du ManitobaManitoba

Des étudiants dans un amphi

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30ème parution 19

Selon les données de Statistique Canada,les droits de scolarité pour l’année univer-sitaire 2010-2011 avaient par exempleconnu une hausse de 4% au Canada aupremier cycle.

Nous vous proposons ci-dessous la

moyenne des frais de scolarité pour lesétudiants à temps complet du premiercycle selon certaines disciplines auCanada et dans les provinces duManitoba, de la Saskatchewan, duQuébec .

Frais de scolarité pour les édutiants à temps complet du

premier cycle selon certaines disciplines au Canada : 2010-2011De façon générale ces frais sont estimés à5 138 dollars.

Commerce, gestion et administrationpublique : 5 422 dollarsgénie ............................. : 5 881 dollarsmédecine ...................... : 10 244 dollarsSciences infirmières ... : 4 679 dollarsPharmacie .................... : 9 250 dollars

Frais de scolarité pour les édutiants à temps complet dupremier cycle selon certaines disciplines au Manitoba : 2010-2011De façon générale ces frais sont estimés à3 588 dollars.

Commerce, gestion et administrationpublique : 3 967 dollarsgénie ............................ : 5 384 dollarsmédecine ...................... : 7 187 dollarsSciences infirmières ... : 3 740 dollarsPharmacie .................... : 6 110 dollars

Frais de scolarité pour les édutiants à temps complet dupremier cycle selon certaines disciplines en Saskatchewan :2010-2011De façon générale ces frais sont estimés à5 431 dollars.Commerce, gestion et administrationpublique : 5 471 dollarsgénie ............................. : 5 748 dollarsmédecine ...................... : 12 276 dollarsSciences infirmières ... : 5 141 dollarsPharmacie .................... : 7 510 dollars

Frais de scolarité pour les édutiants à temps complet dupremier cycle selon certaines disciplines au Québec : 2010-2011De façon générale ces frais sont estimés à2 415 dollars.

Commerce, gestion et administrationpublique : 2 309 dollarsgénie ............................ : 2 336 dollarsmédecine…................... : 2 613 dollarsSciences infirmières ... : 2 183 dollarsPharmacie .................... : 2 179 dollars

L es nouvelles duL es nouvelles du ManitobaManitoba

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30ème parution 20

Bateau à fonctionnement électrique, auxpiles à hydrogènes et au carburant

diesel à faible taux d’émission. Un systèmehybride qui fournira juste la puissancenécessaire pour les manœuvres à faiblevitesse…

L’innovation et la recherche océaniquedeviennent ainsi plus fructueuses àl’Université de Victoria.

L’équipe de recherche sur les transportsécologiques de cette université entendréaliser le premier bateau « vert » dumonde.

Cette innovation devrait ouvrir la voie àune multitude d’applications dans le sec-

teur marin pour des fins commerciales oude recherches.

Pour la Ministre d’Etat Chargée de laDiversification de l’Economie de l’Ouestcanadien, Lynne Yelich, ces initiatives méritentd’être soutenues.

« Concevoir des technologies marines inno-vatrices et écologiques est essentiel pour laréussite du Canada dans le secteur del’énergie non polluante », a-t-elle confié.

Selon le Dr Howard Brunt, Vice-présidentà la recherche de l’Université de Victoria,ce soutien financier représente une aideprécieuse.

innovATion eT reCherChe oCéAniQue à L’univerSiTé De viCToriA

Vers la création du premier bateau « vert » au monde

L es nouvelles de laL es nouvelles de la Colombie-BritanniqueColombie-Britannique

L’université de victoria est une uni-versité publique canadienne fondéeen 1903. elle est située à victoriaen Colombie-Britannique.

Les douze facultés dont celle dedroit et de business que comptel’université de victoria font d’elleune référence du pays.

elle est fortement tournée vers l’inter-national avec près de 45 universitéset business schools associées.

L’université de victoria se tourneégalement vers la recherche et l’in-novation.

L’une de ses plus récentes réalisa-tions novatrices est la directioncanadienne du projet neptune :elle vise selon les sources de l’uni-versité, à créer « un vaste réseaud’observation scientifique de pointepour l’observation des fonds marinss’étendant de la Californie à l’Île deVancouver ».

L’université de victoria est dotée d’unvaste programme d’enseignementcoopératif qui permet d’allier desétudes universitaires avec unepertinente expérience de travail.

L’Université de Victoria, une référence au Canada

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30ème parution 21

L es nouvelles de laL es nouvelles de la Colombie-BritanniqueColombie-Britannique

PALmArèS DeS viLLeS offrAnT LeS meiLLeureS QuALiTéS De vie Au monDe

Trois villes canadiennes dans le top 10

Trois villes canadiennes figurentparmi le top 10 au palmarès des

villes offrant la meilleure qualité de vieau monde.

vancouver, Toronto et Calgary occupentrespectivement la troisième, quatrièmeet cinquième place dans le classement.

Selon la revue ‘’ The economist ’’l’Australie et le Canada dominentlargement ce palmarès.

C’est la ville de melbourne, enAustralie qui tient le peloton de têteaprès l’enquête réalisée par la revuebritannique. elle est suivie par vienne,la capitale autrichienne.

Pendant près de dix ans, la premièreplace de ce classement était occupéepar la ville de vancouver (Canada).

L’enquête réalisée par ‘’The economist ’’a pris en compte 140 villes du mondeselon des critères liés à cinq grandsthèmes à savoir : stabilité politique,soins de santé, culture et environnement,éducation et infrastructures.

Découvrez ci-dessous, le top 10 desvilles offrant les meilleures qualitésde vie au monde :

1- melbourne (Australie)2-vienne (Autriche)3- vancouver (Canada)4- Toronto (Canada)5- Calgary (Canada)6- Sydney (Australie)7- helsinki (finlinde)8- Perth (Australie)9- Adelaïde (Australie)10- Auckland (nouvelle-Zélande)

Calgary fait partie des trois villes canadiennes du Top 10

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30ème parution 22

SeCTeur De L’énergie

Des retombées économiques dans l’exportation de l’électricité en Ontario

Découvrez ci-dessous le top 25 des villes les plus performantes économiquement au Canada, selon le rapport de la CIBC

1- Toronto2- Kitchener3- Winnipeg4- Regina5- Montréal6- Québec7- Vancouver8- Halifax9- Ottawa

10- Hamilton11- Edmonton12- Trois-Rivières13- Sudbury14- St.John’s, à Terre-

Neuve-Et-Labrador15- Calgary16- London17- Victoria

18- St. Catharines-Niagara19- Saskatoon20- Kingston21- Windsor22- Sherbrooke23- Saint John, au

Nouveau-Brunswick24- Thunder Bay25- Saguenay

Les exportations d’électricité génèrentd’importantes retombées économiques en

Ontario.

Au cours du mois de juin dernier, le marchéontarien de l’électricité a généré plus de 29 millionsde dollars grâce aux exportations.

D’après le ministère de l’énergie de cetteprovince, cela porte le total des revenus netsde l’exportation à plus de 191 millions dedollars cette année.

Le gouvernement McGuinty a opté depuisquelques années pour des sources propresd’électricité comme l’énergie éolienne, solaireet bioénergétique.Les importantes retombées économiquesattendues devront aider la province à continuerd’offrir de bas prix aux familles et entretenirun réseau d’électricité fiable et moderne.

Il faut noter que le réseau de transmission àhaute tension de l’Ontario est connecté auManitoba, au Québec, et à trois autres villesdes Etats-Unis à savoir New-York, Michiganet Minnesota.

Près de 50 000 emplois sont prévus dans lesecteur de l’énergie verte dans la provinced’ici la fin de l’année 2012 et plus de 20 000ont été déjà créés .

L es nouvelles de l’L es nouvelles de l’ OntarioOntario

Toronto : une économie plus vigoureuse

que celle des autres villes canadiennes

L’économie de Toronto est la plus dynamiquede celle des autres grandes villes duCanada.

Le rapport publié par la CIBC, l’une des plusimportantes banques du pays, positionne laville de Toronto en tête des métropoles cana-diennes pour la performance de l’économie.

Kitchener (Ontario), se classe en 2ème position,suivie de Winnipeg (Manitoba), Regina(Manitoba) et Montréal (Québec).

Selon la CIBC, l’indice a porté sur la croissancede la population, les faillites personnelles, lesfaillites des entreprises, la croissance del’emploi, les mises en chantier, les ventes demaisons et les permis de bâtir .

La performance économique de la ville deToronto a été surtout favorisée par lavigueur du marché du travail et du secteurimmobilier.

CIBC indique qu’au cours du premier trimestrede cette année, l’emploi dans la ville deToronto a crû de 2% et que les mises enchantier ont presque doublé comparativementaux douze derniers mois.

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30ème parution 23

L es nouvelles de l’L es nouvelles de l’ OntarioOntario

Avec près de 2,6 millions d’habitants,la ville de Toronto a l’une des popula-

tions les plus multiculturelles du monde :on y parle plus de 100 langues et dialectes.

elle est située dans la province del’ontario (5,4 millions d’habitants) et vienten tête des villes ayant le plus de sociétésnationales et internationales de hautniveau au Canada.

Cette ville compte 76 000 entreprises quimobilisent une importante main-d’œuvrequalifiée et multilingue.

elle regroupe environ 1,4 millions depersonnes, soit un sixième de lamain-d’œuvre du Canada. Plus de 800000 travailleurs possèdent une formationuniversitaire ou collégiale.

Plusieurs secteurs d’activité animentl’économie de la ville de Toronto notamment

le secteur de l’industrie aérospatiale, desservices aux entreprises, de mode et vêtements,de cinéma et télévision, des services financiers,du tourisme.

il faut également noter que cette ville seclasse parmi les grandes métropoles lesplus sûres au plan sécuritaire d’Amériquedu nord.

Une vue partielle de la ville de Toronto

La ville de Toronto

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Les nouvelles dans les

Autres Provinces Canadiennes

Les finances publiques du Nouveau-Brunswick affichent de bons signes pour

l’économie de la province.

Selon le ministre provincial des Finances,Blaines Higgs, le Nouveau-Brunswick a réduitde 115 millions de dollars le déficit prévupour l’exercice financier courant.

Pour parvenir à ce résultat, d’après le

Ministre des finances, il a fallu prendre desmesures draconiennes, dont la réduction de2% des budgets de tous les ministères.

Il fera surtout remarquer que le déficit actueldu Nouveau-Brunswick estimé à 750 millionsde dollars aurait été plus élevé si l’économiede la province n’était pas vigoureuse.

nouveAu-BrunSwiCk

Les finances publiques affichent de bons signes

Le Premier ministre de l’Île-du-Prince-Edouard, Robert Ghiz a annoncé au cours

du mois d’août dernier, la construction d’ungrand centre des congrès dans le secteurriverain de Charlottetown.

D’un coût total de 17,7 millions de dollars, ceprojet devrait stimuler l’économie locale parla création de nombreux emplois.

Composé de salles de réunions, d’une salle àusages multiples pour les congrès et lesréceptions, d’un stationnement souterrain etquelques bureaux, le nouveau centre descongrès représenterait une véritable infra-structure touristique.

« Le nouveau centre des congrès stimuleraconsidérablement le tourisme dans l’Île-du-Prince-Edouard, ce qui permettra de générer desrevenus de plusieurs millions de dollars pour lesentreprises de la province (…) De plus, leprojet aura pour effet d’améliorer la vue surl’eau à partir de la rue Queen.», a indiqué lePremier Ministre, Robert Ghiz.

Le Canada et l’Île-du-Prince-Edouard continuentde collaborer en vue de créer des emplois etrenforcer l’économie. D’importants investissements(dont celui relatif à la construction du centredes congrès) sont faits dans la province pourpermettre aux collectivités d’améliorer leursinfrastructures.

Les gouvernements du Canada et de la

Nouvelle-Ecosse cofinancent deux projets

pour aider des personnes âgées à perfec-

tionner leurs compétences et à retourner sur

le marché de l’emploi.

Cela concerne surtout les travailleurs âgés despetites collectivités de la Nouvelle-Ecosse.

Les deux gouvernements ont conjointementannoncé au cours du mois d’août dernier cesprojets qui s’inscrivent dans le cadre de l’ « Initiativeciblée pour les travailleurs âgés »

« Les milieux de travail changent, il faut doncque nous changions notre perception envers lestravailleurs âgés. Nous reconnaissons l’expérience,la maturité et le savoir que les travailleurs âgésapportent à notre population active … », aconfié le représentant du Ministre du Travail etdu développement de la main-d’œuvre dela Nouvelle-Ecosse.

L’ « Initiative ciblée pour les travailleurs âgés »est un important outil de stratégie du gouver-nement du Canada visant à créer la main-d’œuvrela plus instruite, la plus compétente et la plussouple du monde.

CréATion Du CenTre DeS CongrèS De L’ÎLe-Du-PrinCe-eDouArD

Créer des emplois et favoriser un meilleur attrait touristique

nouveLLe-eCoSSe

Deux projets pour la réintégration professionnelle des personnes âgées

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Nouvellesrelatives aux programmes d’intégration

Le Canada a accueilli à la fin du moisde juillet dernier de nouveaux

Canadiens dans le cadre de huit cérémoniesde prestation pour la citoyenneté canadienne.

Il s’agit d’une cérémonie au cours delaquelle des personnes passent du statutde résident permanent à celui de citoyencanadien.

Pour ces huit dernières cérémonies, 1 140personnes ont prêté le serment decitoyenneté canadienne et ont juré sincèreallégeance à la Reine du Canada pourdevenir finalement citoyennes du pays.

En contrepartie, elles sont assurées devivre dans la liberté, la démocratie et lerespect des droits constitutionnels duCanada.

« Ces cérémonies de citoyenneté nousrappellent la grande valeur de notrecitoyenneté », a déclaré Jason Kenney,Ministre de la Citoyenneté, de l’immigrationet du Multiculturalisme.

Il faut noter que ces cérémonies sontorganisées tout au long de l’année dansle pays. Elles marquent l’entrée officielledes nouveaux citoyens dans la famillecanadienne.

Cérémonie De PreSTATion De SermenT Pour LA CiToYenneTé CAnADienne

1 140 immigrants deviennent désormais citoyens canadiens

Le gouvernement de l’Ontario reconnaît lanécessité de mieux faciliter l’intégration

des nouveaux arrivants sur le marché del’emploi.

Deux raisons principales lui ont permis de serendre à cette évidence.

En premier lieu, le gouvernement de l’Ontarioa constaté que sa population active estconstituée de 47% d’immigrants.

En second lieu, il évoque les dernières projectionsdu ministère des finances de la province quiindiquent que d’ici 2014, « la hausse nette dela population en âge de travailler proviendrades immigrants et immigrantes ».

C’est pourquoi les autorités compétentesprovinciales ont décidé de redoubler d’efforts

pour sauter les obstacles les plus communsauxquels se heurtent les nouveaux arrivantsqualifiés notamment la langue, l’absenced’expérience canadienne, la non-reconnaissancede la formation et de l’expérience acquises àl’étranger, la durée des programmes deremise à niveau exigés et la complexité desdémarches pour obtenir le permis d’exercer.

Dans son souci de supprimer davantaged’obstacles pour les nouveaux immigrantsqualifiés, le gouvernement McGuinty continuede prendre des initiatives.

Il est envisagé par exemple parmi les nombreusesmesures prises dans ce sens, l’élargissementd’Expérience Globale Ontario pour accroîtrele soutien pour les mentorats, les stages et leréseautage.

LeS immigrAnTS Sur Le mArChé Du TrAvAiL

L’intégration professionnelle des nouveaux arrivants préoccupe

davantage le gouvernement de l’Ontario

é

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Dans ses initiatives passées, le gouvernementde l’Ontario avait aidé des milliers de profes-sionnels formés à l’étranger grâce aux rensei-gnements, conseils et programmes offerts parProfessionSantéOntario.

Près de 220 programmes de formation relaisvisant une centaine de professions et métiers

ont été également créés afin d’aider plus de42 000 immigrants.

Il faut noter aussi l’adoption de la Loi de 2006sur l’accès aux professions réglementées. Cetteloi a pour objectif de permettre aux profes-sionnels formés à l’étranger de travailler dansleur domaine plus rapidement.

Nouvellesrelatives aux programmes d’intégration

L’ontario veut obtenir de la part du gou-vernement fédéral des pouvoirs plus

grands afin de mieux aider les nouveauxarrivants qualifiés à contribuer à lacroissance économique de la province.

un appel a été lancé dans ce sens à la findu mois de juillet dernier par le gouvernementmcguinty, qui estime que les provinces duQuébec, du manitoba et de la Colombie-Britannique reçoivent plus de ressources etde grands pouvoirs pour aider les nouveauxarrivants à s’établir. L’ontario entend doncbénéficier des mêmes avantages.

il faut préciser que l’ontario accueille unplus grand nombre de nouveaux immigrantsque tous les territoires, les provinces de

l’ouest et celles de l’atlantique combinées.

Selon le « Conference Board du Canada », lefait de ne pas utiliser les compétences desnouveaux arrivants coûte au Canada entre3,4 et 5 milliards de dollars par an.

Le sondage du Toronto region immigrantemployment Council (TrieC) mené il y aquelques semaines sur la contribution desimmigrants qualifiés à la croissance desentreprises, est bien édifiant.

D’après cette étude, 83 % des employeursà Toronto estiment que l’apport des immigrantsqualifiés embauchés s’est avéré réel pourleur entreprise.

Un meilleur accès des nouveaux arrivants qualifiés

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………..… 485,74 F CFA ………..... 0,74 Euro…………. 8,32 Dirhams (Maroc) ………..... 1,43 Dinar (Tunisie)

……………... 1,01 Dollar américain (USA)

…………....…3,15 Lei roumain

Ce tableau permet d’effectuer la conversion du dollar canadien en

certaines devises internationales en fonction du taux de change sur le

marché. Ainsi, à la date du 18 septembre 2011 :

1 dollar canadien valait :

Il est à mentionner que ces taux ne sont pas applicables au versement des frais gouvernementaux par nos

clients qui doivent tenir compte de potentielles variations mais aussi de frais de rapatriement incluant

des commissions de change et des retenues à la source du pays d’origine. Ces éléments expliquent la

différence.

Chaque client peut, s’il le désire, fournir sa propre traite bancaire pour acquiter ses frais gouvernementaux .

*

Le prix des choses

Acheter des ordinateurs portatifs au QuébecVous avez ici quelques propositions de prix de certains

ordinateurs portatifs au Québec.

Conversion du dollar canadien

Produits Prix

299,99 dollars canadiens,soit (221,99 euros)

349,99 dollars canadiens,soit (258,99 euros)

517,99 dollars canadiens,soit (383,31 euros).

708,99 dollars canadiens,soit (524,65 euros).

ordinateur portatif de 11,6 po d’Acer avec processeurC50 d’AmD (A0722-B610) – noirLe miniportable One A0772- BZ610 d’Acer est équipé d’un processeur C50 d’AMD et d’une mémoire de 2Go.

ordinateur portatif de 11,6 po d’Acer avec processeur C50 d’AmD (A0722-BZ634) – noir

Le miniportable One A0772 – BZ634 d’Acer est équipé d’un processeur C50 d’AMD et d’une mémoire de 4Go.

ordinateur Pavillon de 11,6 po de hP avec Athlon ii e-350 bicoeur d’AmD (LY074u / ABC) – noirCet ordinateur portatif Pavillon de 11,6 Po de HP avec processeur àdouble cœur Athlon II E- 350 d’AMD procure suffisamment d’espacede stockage pour emporter des photos, de la musique et des films.

ordinateur portatif Travelmate d’Acer de 11,6 po avec Core i5 d’intel (Tm8172-3264) – noirFacile à trimbaler, que ce soit dans les réunions ou lors des déplacementsautour du monde. La pile offre jusqu’à huit heures d’autonomie etl’écran mesure 11,6 po.