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François, 61 ans, a déménagé son chantier naval à l’espace Grimaud en 2003. Il attend avec impatience la livraison du port de plaisance Pages 26 à 31 Cap sur la mer ! LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER Novembre 2009 N°9 Actualité L’événement 70 000 croisiéristes en 2010 pages 4 à 6 Un nouveau complexe sportif page 7

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Page 1: L’événement · boutique de vêtements “Impuls” :«Il fau-drait rester plus souvent ouvert entre midi et deux.Une fois par semaine,pour une ville de 60 000 habitants, ce n'est

François, 61 ans, a déménagé sonchantier naval à l’espace Grimauden 2003. Il attend avec impatiencela livraison du port de plaisance �Pages 26 à 31

Cap sur la mer !

LE MAGAZINE DE LA SEYNE-SUR-MER Novembre 2009 N°9

Actualité

L’événement

70 000 croisiéristes en 2010

pages 4 à 6

Un nouveau complexe sportif

page 7

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2/ SOMMAIRE

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

�Evénement

70 000 croisiéristes 4�Actualités

Inauguration du complexe Léry 7

�Territoire

L’Europe pour lechauffage durable 13�Portfolio

Biennale à succès 14�Reportage

Le foyer Bartolini 16�Portrait

Thierry Murie 18�A votre service

L’Etat civil 20�Le journal des quartiers

Beaussier 21�D’Aqui

Sietadas sanas edemocraticas 25�Vos élus

Marie Viazzi 33�Mémoire

1ère auto-école seynoise 34

�Gastronomie

Poulet curry vert 37�Annonces

De vous à vous 38

En couverture : Le dossier 26

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Le cap

LE BILLET DU MAIRE /3

Marc Vuillemot, maire de La Seyne-

sur-Mer et vice-président de TPM

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

« Des signes dedynamisme »

Grand succès de la Semaine du

fantastique 2009 et, ici, de

l’Ecole de la magie. Un parte-

nariat entre la municipalité et la

Marine nationale, pour le plus

grand plaisir de milliers de

petits... et de grands !

Ce mois-ci, Le Seynois tente de

montrer à quel point notre avenir

est tourné vers la mer. Nous repar-

lons, bien sûr, du projet de port de

plaisance qu'avait lancé l'ancienne

équipe municipale, et pour lequel

nous nous battons à notre tour ;

nous évoquons le formidable

potentiel du "Pôle de compétitivi-

té mer" à vocation mondiale, et

dont notre ville est l'un des acteurs ;

nous traitons de l'accueil en hiver-

nage de yachts de haute plaisance,

que nous avons lancé voici quelques

mois. Tout cela, c'est l'économie de

la mer, avec ses forces vives, à l'ima-

ge d'Ifremer, qui investit, ses entre-

prises, ses chercheurs... Nos atouts

sont immenses. Encore faut-il les

jouer. D'emblée, je voudrais saluer

les efforts de celles et ceux qui ont

fait le succès de l'accueil de la

croisière sur le quai d'armement.

Les services de la Chambre de

commerce et d'industrie du Var

bien sûr, sous l'égide du Syndicat

mixte des ports de Levant, du

Département et de TPM, ceux de

la municipalité, nos commerçants

du centre-ville... Ces derniers,

avec leur opération "“Vendredi

c'est permis”, ont montré qu'ils

jouaient le jeu. L'animation, les fes-

tivités, que nous préparons ensem-

ble pour Noël, constituent elles

aussi des atouts et des signes de

dynamisme. Décidément, malgré

toutes les difficultés à surmonter,

ces efforts sont déterminants et

positifs. Gardons ce cap.�

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4/ L’ÉVÉNEMENT

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

C'est officiel, le môle d'armement seynois a été choisi pour accueillir 22 escales dunuméro 2 mondial des croisières,Royal Caribbean Cruise Lines (RCCL).Une trèsbonne nouvelle pour le commerce local (voir page 6).

Tourisme

70 000 croisiéristes en 2010

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N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

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Pendant 150 ans les Seynois ont construit,puis regardé partir les paquebots,aujourd'hui, ils les voient arriver ».

Marc Vuillemot ne cache pas sa satisfaction.En octobre, trois des plus gros navires aumonde ont fait quatre escales au môle d'ar-mement seynois. La municipalité a mis enplace un solide dispositif d'accueil des croi-siéristes qui a, semble-t-il, séduit l'armateuraméricano-norvégien et les tour-opératorspuisque le Var Provence Cruise Club et laChambre de commerce et d'industrie du Varannoncent officiellement 22 escales à La Seyneen 2010. Numéro deux mondial de la croi-sière, la RCCL possède avec son concurrentCosta, leader en Europe, la plus imposanteflotte de paquebots au monde.Avec plus 300mètres de long,ces véritables immeubles flot-

tants accueillent plus de 3 000 passagers et1500 membres d’équipage.Multipliés par 22escales, la Ville se prépare à un déferlementde croisiéristes en 2010.A ces quelque 70 000passagers prévus,il faudra ajouter ceux détour-nés pour cause de mistral, comme le CostaConcordia les 17 et 24 octobre derniers ouencore le Voyager of the seas.La ville possède l'un des rares quaispou-vant accueillir des paquebots de grande enver-gure en toute sécurité. Orienté face au mis-tral pour limiter la prise au vent, avec ses dixmètres de tirant d'eau, le quai peut recevoirdes structures de plus de 300 mètres.L'accueildes Seynois,notamment les commerçants ducentre-ville,la mobilisation de l'office de tou-risme et des services municipaux ont fait lereste. Aussi les boutiques seynoises s'apprê-tent à accueillir des milliers de croisiéristesdisposés à dépenser entre 150 et 200 euros parpersonne (estimation moyenne).Une vérita-ble manne pour le commerce du centre -villeet un réel regain d'image positive pour la villequi se fait connaître à travers le monde.« Unenouvelle page s'ouvre, se réjouissait le maire,invité par le capitaine Bang,commandant duNavigator of the seas. « Faisons de l'escale deLa Seyne un succès. Vous allez découvrir nosatouts touristiques ».Pour répondre aux atten-tes des croisiéristes, l'office de tourisme tientun chalet d'information au pied de l’embar-cadère.La Ville a édité un document d'infor-mation en quatre langues. Et pour comblerles envies de shopping, elle met en place unedesserte gratuite jusqu'au centre-ville quidevrait largement profiter de ces nouveauxchalands.Et comme une bonne nouvelle n'ar-rive jamais seule, il se murmure que d'autresétapes dans la rade seraient en pourparler,relevant à une cinquantaine le nombre d'es-cales prévues par la RCCL.Pratiquement unbateau par semaine ! A suivre.�

Sylvette Pierron

[email protected]

«

Ci-dessus : Le “Navigator of the seas”, l’un

des plus gros navires au monde, en escale à

La Seyne-sur-Mer. Ci-dessous : A l’embar-

cadère, Joyce O’Donoghue, de l’office du

tourisme, indique leur chemin à deux

croisièristes

Une chance pour La Seyne

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6/ L’ÉVÉNEMENT

Christophe Chabert,président de l'as-sociation “Vitrines seynoises”,pré-sente ainsi cette première phase de

l'opération appelée “Le vendredi c'est per-mis”.Avec l'espoir de continuer l'an prochainet de voir grossir la liste des commerçants

ouverts entre midi et deux.Actuellement, ilssont cinquante-cinq : « Avec des centainesd’employés municipaux, des salariés issus dusecteur privé et les croisiéristes, rester ouvertpendant l'heure du déjeuner répond auxbesoins des acheteurs.Avec les RTT,(Réductiondu temps de travail) les salariés sortent sou-vent à midi le vendredi. Ils sont alors en week-end et prennent le temps de flâner et de faireleurs courses avant de rentrer chez eux », pré-cise le président.Et pour fidéliser la clientèle, commer-çants et restaurateurs offrent avantages,cadeaux et promotions entre 12h et 15h.De quoi inciter les gens à rester sur place.Christophe Chabert : « Nous y croyons. Lamunicipalité a soutenu cette initiative et nousa beaucoup aidés ». Chez “Hot Dog Escape”ouvert depuis le 3 octobre, le patron met lepaquet : « Nous avons développé un nouveauconcept, avec de bons produits, et des frites“maison”. On peut se le permettre dans lapetite restauration ». Lui, fait déjà non-stoptous les jours,du lundi au dimanche inclus :« C'est normal, nous venons d'ouvrir »,

ajoute-t-il. Vendredi 23 octobre, premierjour de l'opération, une clientèle différenteavait envahi les rues du centre-ville.Certainspassagers du paquebot “Navigator of theseas”, l'un des fleurons de la Royal CaribbeanCruise Line (RCCL), déambulaient entremidi et deux, à la recherche de quelquessouvenirs ou emplettes à faire.Un événement qui constitue la deuxièmephase du lancement de la campagne “Le ven-dredi c'est permis”. Evelyne Vaslin, installéerue Cyrus Hugues depuis 12 ans, dirige laboutique de vêtements “Impuls” : « Il fau-drait rester plus souvent ouvert entre midi etdeux. Une fois par semaine, pour une ville de60 000 habitants, ce n'est pas assez. Je fais cemétier depuis 31 ans, et cette année a été dif-ficile ».Des touristes descendus du Navigatoront acheté des vêtements.En quelques minu-tes Evelyne Vaslin a réalisé un chiffre d'af-faire supérieur à celui d'une semaine. Lespassagers,à terre,aiment faire les boutiqueset acheter “Français”. Gunther, un touristeallemand, en tee-shirt et bermuda, est ravi :« Quelle jolie ville ! Nous sommes vraimenttrès heureux de nous retrouver ici ».A la bou-tique de bijoux du monde,Maloa,StéphanieDouat vient de servir pour la troisième fois,des passagers du “Navigator”. Des califor-niens : « Ils sont encore plus nombreux quelors de la première escale. Généralement, ilsentrent dans un commerce pour acheter ».Elle aussi guette l'arrivée des bateaux. Unechose est sûre : clientèle locale ou croisiéris-tes, les commerçants feront tout pour lessatisfaire.�

Chantal Campana

[email protected]* Jusqu'au 18 décembre. Si le bilan est positif,

l'opération sera reconduite en 2010.

Centre-ville

Les commerçants

se mobilisent

Pour dynamiser le cen-tre-ville,53 commerçantsparticipent à l'opération“Le vendredi c'est per-mis”. Objectif : resterouverts non-stop tous lesvendredis* pour satisfaireune clientèle locale maisaussi accueillir les croisié-ristes, de plus en plusnombreux.

Vendredi 23 octobre, 2ème escale du paque-

bot “Navigator of the seas” avec 3 000

passagers à bord. A la boutique de

Stéphanie Douat, un couple californien fait

quelques emplettes.

Attirer la clientèle

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

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Emploi

Parrainage 9Sport

La Coupe des Lyons 10Espaces verts

Eco responsables 11Patrimoine scolaire

Entretien des écoles 12

7/ ACTUALITÉDernière minute

Lancé au mois de septembre, l’appel contre la

fermeture de la maternité a d'ores et déjà

recueilli plus de 5 000 signatures.Les pétitions

sont disponibles à l'accueil de l'hôtel de ville

ou directement sur www.la-seyne.fr.

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Les Seynois ont désormais unestructure sportive digne de cenom. Samedi 28 novembre,

derrière Auchan,le magnifique com-plexe sportif de Léry va être inauguréle matin, avant de laisser le publicdécouvrir ce terrain de jeu gigantes-que l'après-midi. Le public pourras'initier gratuitement sur le plus haut

mur d'escalade de la région ainsi quedans les espaces boxe,tennis de tableet trampoline. Un bâtiment de2600m2,construits aux normes HQE(Haute Qualité Environnementale),regroupe des salles spécifiques,équi-pées de plusieurs vestiaires,locaux etbureaux ainsi qu'une infirmerie etd'une salle polyvalente high-tech. « Les Seynois vont avoir lachance de venir pratiquer leur acti-vité favorite dans une structuremoderne, se félicite l'adjoint auxsports, Toussaint Codaccioni. Lesclubs de trampoline, de tennis detable et de boxe ont désormais unespace adapté à leur besoin, pour lapratique du haut niveau notam-ment. Je ne parle même pas de lasalle d'escalade qui est la plus bellede toute la région PACA. J'espèreque dans les dix ans à venir, nouspourrons réaliser d'autres structu-res de ce type qui manquent à la vieassociative seynoise ».A événement exceptionnel,

homme exceptionnel. Ainsi, lejour de l'inauguration, le cham-pion du Monde d'escalade, AlexChabot,viendra réaliser une démons-tration avant de projeter un film surses exploits dans la salle polyvalentede 200 places ! A noter que le murd'escalade de 11,50 m de haut estéquipé de prises pour les non-voyants,« qui est dans la droite ligne de la poli-tique de la ville d'intégrer les person-nes handicapées dans les clubs »,ajoutele directeur des sports, Jean-JacquesBrès.Les élèves de Langevin ainsi quede nombreuses écoles bénéficierontde cette structure dans la journée,avant de laisser place aux clubs en soi-rée. Toutes ses activités débuterontlundi 30 novembre.�

Sébastien Nicolas

[email protected]

� Lors

Après deux ans de travaux, les 2 600 m2 ducomplexe sportif de Léry,derrière Auchan,sont inaugurés le samedi 28 novembre.LesSeynois sont conviés à une journée “por-tes ouvertes” pleine de surprises. Débutdes activités le 30 novembre.

Journée Portes ouvertes

Bienvenue aucomplexe Léry !

Le complexe sportif Léry abrite

le plus haut mur d'escalade

de la région PACA

Initiations gratuites

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� Si vous n’avez jamais été inscrit(e) sur des listes électorales, si

vous atteignez 18 ans avant le 28 février 2010, si vous résidez depuis peu

à La Seyne-sur-Mer, ou avez changé d’adresse sur la commune, rendez-

vous au Service des Elections (rez-de-chaussée de l'hôtel de ville).

Ouverture du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h15. Renseignements au

04.94.06.90.55 ou au 04.94.06.90.71 pour les pièces nécessaires.

� Samedi 14 novembre, de 9 h à 17 h, l’association pour l’histoire et

le patrimoine seynois organise au centre RATP, chemin de l’Evescat, son

10e colloque annuel intitulé “Le temps des changements”. L' entrée est

libre et gratuite. Le programme complet sur www.histpat-laseyne.net

� Le Football Club Seynois organise un loto samedi 28 novembre

à partir de 18h à la Bourse du travail. A cette occasion, de nombreux

lots seront distribués. Rappelons que le tarif est de 7 euros le carton et

20 euros les quatre cartons. Une bonne soirée en perspective, convivia-

lité assurée.

� Le Dojo Théâtre propose des ateliers de théâtre pour adultes et

adolescents : travail du corps, de la voix, de la diction, improvisations

et approche des textes classiques et contemporains. Animés par Francine

Di Mercurio. Tél. 06 89 90 93 48. Courriel : [email protected]

� L'Armée de Terre et l'Armée de l'Air renouvelleront leur après-

midi d’information jeudi 26 novembre de 14h à 16h à la Maison des

Services Publics (Le Germinal A4, Quartier Berthe). Pour plus d'infor-

8/ ACTUALITÉ

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Que faire des jeunes accueil-lis par la Protection del'enfance quand ils sont

majeurs ? Les lâcher dans la nature ?L'ADEPAPE présidée par PierreMarie, prend le relais de la protec-tion de l'Enfance et participe à l'ef-fort d'insertion du jeune adulte.« Jesuis un ancien placé, raconte le pré-sident. J'ai été baladé de foyers enfamilles d'accueil. Notre objectif, estd'aider les jeunes adultes issus de laProtection de l'enfance, souvent fra-

giles, à acquérir une aisance finan-cière, sociale et morale.» L'asso-ciation met en place une série d'ai-des, et organise des sorties, un arbrede Noël pour les enfants hébergésen foyers d'accueil, des lotos...Avecsa commission Handicap, l'asso-ciation était présente au salon épo-nyme qui s'est déroulé à Toulon les6 et 7 novembre derniers. Le 21novembre, elle célèbrera le 20ème

anniversaire des Droits de l'Enfantet participera à la Journée de

“L'enfance délaissée et l'adoption”.« Nous siégeons dans diverses com-missions dans le cadre du schémadépartemental sur la parentalité

adoptive », souligne Nelly Woolleyqui anime la permanence le pre-mier mardi matin du mois à la mai-rie sociale rue Renan. « Les foyerssont pleins, déplore Pierre Marie,mais les enfants ne sont pas adopta-bles car on estime qu'on ne peut leséloigner définitivement de leurfamille d'origine sous prétexte qu'el-les sont dans la précarité. De l'autrecôté, des parents en manque d'en-fants attendent désespérément. Enfin,il faut savoir qu'aujourd'hui, surtrois SDF de 18 à 25 ans, deux ontété placés par la Protection pour l'en-fance ». L'égalité des chances resteà conquérir.�

Sylvette Pierron

[email protected]* Association d'entraide entre les per-

sonnes accueillies à la protection de

l'enfance du Var

Mairie Sociale

Accompagnerl'entrée dans la vie

Scéance de travail avec les élus et

les partenaires de l’ADEPAPE le 6

octobre dernier

Guider lejeune adulte

L'ADEPAPE 50 rue J.-Gasquet

Immeuble le Périclès n°8 - St-

Jean du Var 83100 Toulon.

04 94 31 60 31. Courriel :

[email protected]

Internet : www.adepape83.com

Permanence à la mairie sociale

1 rue Renan La Seyne le premier

mardi du mois de 9h à 12h.

L'ADEPAPE* quiprend le relais dela protection del'Enfance ouvreune permanence àla mairie sociale.

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mations, appeler le CIRFA (Centre d'Information et de Recrutement

des Forces Armées) au 04 94 02 00 86.

� La bibliothèque du centre-ville, rue François Coste, fête ses 40

ans le vendredi 13 novembre prochain. De 18h30 à 21h00, l'Association

“Energie Slam” animera une scène ouverte slam avec Sylvie Combe.

Par ailleurs, une exposition “mail art” sera visible jusqu'au 21 novembre.

Tous les amoureux de la lecture et des bons mots sont conviés.

� Mini réveillon de Noël. Jeudi 17 décembre au Capitole à Camp

Laurent. Cette manifestation connaît chaque année un tel succès qu'il

est obligatoire de réserver, le nombre de places étant limité à 500 per-

sonnes. Bûches de Noël, champagne et animation musicale avec l'or-

chestre Mélodia sont au menu. Les inscriptions sont ouvertes à comp-

ter du 16 novembre auprès du service Animation 3ème âge, mairie sociale,

1 rue Renan. 1er étage. Tél. 04 94 06 97 48. Tarif : 5 euros pour les Seynois

et 8 euros pour les non Seynois.

� Spectacle de la troupe municipale Daniel Paganelli à Circoscène.

Mardi 22 décembre dès 14 heures. Composée d'une trentaine de seniors,

la troupe vous propose une série de tableaux sur le thème “Les pays du

monde”. Au terme de cet après-midi récréatif, un goûter sera servi.

Ouvert à tout public. Aucune réservation obligatoire. Toutefois, pour

des raisons de sécurité, il est demandé de s'inscrire au préalable soit

auprès du service Animation 3ème âge, mairie sociale, 1 rue Renan. 1er

étage. Soit par téléphone au 04 94 06 97 48.

9

La Mission intercommunaleaction jeunes, a célébré lesdix ans de son opération de

parrainage au fort de l'Eguillette le20 octobre dernier. Cette journéede rencontres et de travail étaitorganisée dans le cadre de laJournée de la diversité et de l'éga-lité des chances dans l'emploi.L'occasion aussi pour la missionlocale de l'Ouest Var de lancer unappel aux bénévoles. « Quand unjeune a cumulé les difficultés, le par-rain ou la marraine est là pour luiredonner confiance explique Phi-lippe Zittel, le directeur. C'est la cléde voute de cette action qui accom-pagne le jeune en parallèle de nosactions d'insertion et de formation ».

A l'instar de Chohan Bou Oud, 22ans, titulaire d'un BTS d'assistantde gestion. « Je ne savais pas com-ment orienter ma recherche d'em-ploi. J'avais tendance à m'éparpil-ler. Mon manque d'expérience étaitégalement un frein dans mes recher-ches. Avec Daniel, qui m'a donné deprécieux conseils, j'ai pu cibler lesentreprises et entrer en contact avecelles ». Daniel Vuillermoz est le par-rain de Chohan. Ce retraité res-

ponsable d'un laboratoire

d'analyse à EDF se souvient qu'« il a fallu le booster. RemettreChohan sur les rails car il était décou-ragé ». Pour Daniel, le parrainagelui permet « de rester dans le mondedu travail et de créer des liens privi-légiés avec les jeunes ».Philippe Zittel affirme que « les liensétablis entre les parrains et les filleulssont différents de ceux que les pro-fessionnels de la MIAJ peuvent tis-ser avec les jeunes. Un respect mutuels'établit et une amitié parfois se crée.Ce qui optimise bien souvent lesopportunités de réussite ».Daniel a parrainé une trentaine dejeunes : « Je vais continuer tant queje le pourrai. Je consacre une demi-journée de ma semaine à mon fil-leul. Mais il a mon numéro de por-table et mon mail, je suis disponibleen permanence ».Une disponibilité et une écoute quifont sans doute la “success story”du parrainage de la MIAJ depuis10 ans.�

Sylvette Pierron

[email protected]

10 ans de parrainage de jeunes

Un cheminversla réussite

MIAJ 355 avenue d’Estienne

d’Orves - Tél : 08 26 88 68 10.

Courriel : [email protected]

Le parrainage de la mission locale est uneréussite pour le millier de filleuls, et uneexpérience altruiste pour la centaine de par-rains et marraines.

Plus d’un millier de jeunes ont été

parrainés en dix ans. Une action

célébrée au fort de l’Eguillette.

« Redonner confiance »

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N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

� Colis de Noël Mercredi 9 décembre de 14h à 17h à la Bourse du tra-

vail. Réservé aux Seynois ayant déposé un dossier avant le 2 octobre et

remplissant les conditions de ressources. Un goûter sera offert à cette

occasion. Pour retirer votre colis, munissez-vous de votre invitation. En cas

d'empêchement, vous pouvez faire une procuration. Tél. 04 94 06 97 48.

� Port de St-Elme Dans le cadre de la concertation sur le réamé-

nagement du port, une enquête publique se déroulera du 25/11 au

16/12 dans les locaux de la mairie et de la base nautique. Infos au

04 94 06 95 00 et sur www.la-seyne.fr

� Mercredi 25 novembre à 14 heures, la Bourse du travail accueil-

lera un thé dansant. Renseignements au 04 94 06 97 48.

� Les 4, 5 et 6 décembre prochains, la pelouse du stade Marquet

accueillera de 9 heures à 19 heures une bourse aux skis. A l'initiative de

cette manifestation, le section ski du Club Sportif Municipal Seynois

propose aux amateurs de sports d'hiver une large gamme de matériel

neuf et d'occasion. Plus de renseignements au 06 16 14 04 18.

� La Ville a mis à disposition d’une AMAP (Association pour le main-

tien d'une agriculture paysanne) de La Seyne une partie des locaux de

l'espace Coste, situé 64 chemin Aimé Genoud. L'occasion de proposer

tous les vendredis de 17h45 à 20 heures des produits d'agriculteurs locaux

acquis par le biais d'un engagement contractuel et solidaire. L'inscription

se fait en fonction des places sur [email protected] ou sur

[email protected] (voir aussi la rubrique D'Aqui p.25).

10/ ACTUALITÉ

C'est une régate dont leséchos portent jusquedans la capitale des

Gaules. Organisée dans la rade deToulon, avec le soutien de la muni-cipalité et du Yacht Club des Sablettes,la Coupe des Lyons a pour la 3ème

année consécutive choisi La Seyne etson site de l'esplanade Marine.Depuis 23 ans, les équipages de larégion Rhône-Alpes viennent semesurer chaque année à ceux de laMéditerranée et d'autres horizons.Cette fois encore, la commune aaccueilli cette compétition qui a réunipendant quatre jours 50 voiliers sur

le site de la grande forme de l'espla-nade Marine, soit plus de 200 réga-tiers. Une course croisière qui a déjàvu des vainqueurs de renom tels JeanLe Cam en 1997 ou le médaillé olym-pique Xavier Rohart en 2003. Auterme de huit courses de vitesse surdes parcours de types côtiers ou bana-nes, les concurrents ont offert unsuperbe spectacle. S'il y a eu de labagarre sur le plan d'eau, l'atmos-phère était tout autre à terre où l'am-biance fut chaleureuse.«Notre objec-tif d'organisateurs est de continuer àattirer des bateaux et des équipagesamateurs de qualité afin que l'espritde compétition soit bien présent sur lebassin, explique Michel Vallet duYacht Club du Rhône, qui travailleen collaboration étroite avec le YachtClub des Sablettes (YCS). Outre lespetits déjeuners communs et les cock-tails de fin de journée, le YCS a conduitdes initiatives sympathiques (soiréescrêpes, lotos) qui participent à la bonneambiance, autre clef du succès de laCoupe des Lyons.Enfin, il faut remer-cier la municipalité de son soutien,notamment pour la mise à dispositiongratuite des bassins de l'esplanadeMarine ».A noter que cette régate est la

quatrième épreuve majeure de

l'année 2009 pour le Yacht Clubdes Sablettes.Après la coupe des prin-temps des 470, la ligue d'optimist etl'arrivée du tour de France à la voile,le club présidé par Guilhem Boyerest à nouveau sur le devant de lascène. La coupe des Lyons clôtureainsi une année 2009 plutôt faste enterme de compétions de voiles qui apermis à la Ville et à ses associationsnautiques de démontrer tout leursavoir-faire.�

Sébastien Nicolas

[email protected]

Plus de 200 concurrents,venus pour la moi-tié de la région lyonnaise et du bassin tou-lonnais, ont participé à la 23ème édition dela Coupe des Lyons.

Coupe des Lyons

Une régate deprestige

50 dériveurs habitables ont

concouru quatre jours durant

Dernièreépreuve de l'année

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11� Le Sagarose, paquebot de croisière construit à La Seyne sous le nom

de Sagafjord de 1961 à 1965, sera en escale à Toulon le 28 novembre.

L'armateur lance un appel aux Seynois qui ont collaboré à sa construc-

tion. Contacter Isabelle Le Dez au 01 49 64 20 09 ou sur ledez@age-

natramp.fr

� La foire aux jouets se déroulera dans les rues du centre-ville le

samedi 28 novembre de 9h à 16h30. La réservation des places se fera

mercredi 25 et jeudi 26 novembre de 8 heures à 13 heures auprès du

service des emplacements, situé place Ledru-Rollin dans les locaux de

la police municipale. Se munir du livret de famille ou de la pièce d'iden-

tité de l'enfant (âge limite d'inscription : 16 ans). Une place par enfant

et par famille.

� La station de mesure de la qualité de l'air sera inaugurée vendredi

20 novembre à l'espace Jean-Baptiste Coste, situé chemin Aimé Genoud.

Il s'agit pour la Ville de disposer d'un outil de mesure suivant l'exposition

moyenne de la population aux phénomènes de la pollution atmosphé-

rique. Ce site complètera le dispositif de mesures en continu et de sur-

veillance sur la région PACA, et participera au calcul de l'indice de qua-

lité de l'air de l'agglomération toulonnaise.

� Appel des Restos du Cœur ! Plus que jamais les Restos en appel-

lent aux dons de jouets et de nourriture. L’antenne seynoise aide 250

familles à “remplir la gamelle”, contre 140 en 2008. Soit une augmen-

tation de 60 % en un an. La campagne commencera le 1er décembre.

Inscriptions les lundis et jeudis de 9h à 11h30. Tél. 04 94 30 08 08.

Rester dans une démarched'économie d'eau et dedéveloppement durable,

tout en gardant de beaux espacesfleuris, nécessite une parfaiteconnaissance des plantes méditer-ranéennes. Les agents du servicedes Espaces verts ont suivi une for-mation de “Gestion des espacesverts du pourtour méditerranéen”,avec pour thème principal, “Laconnaissance des plantes méditer-ranéennes, leurs cultures et misesen valeurs”.

Au programme, de la théorie : lescaractéristiques physiologiquesd'adaptation, l'aménagement pay-sager, le choix et la plantation desvégétaux, les couleurs et l'entre-tien ; et de la pratique : modifica-tion complète du paysage, placeLedru-Rollin avec plantation de1 574 arbustes méditerranéens etde plantes de terrains secs sur400 m2. Objectif principal, sup-pression de tous les espaces enga-zonnés du massif qui nécessitaienttrop d'arrosage.

A terme, le massif sera fleuri unegrande partie de l'année sansconsommer beaucoup d'eau,comme tous les végétaux une foisadaptés au milieu naturel. L'annéeprochaine, la consommation d'eausera divisée par 4 et d'ici 2 à 3 ans,elle sera divisée par 10.Suivant l'exemple de l'entrée

du stade Léry plantée d'espècesvégétales endémiques, tous lesautres sites paysagers seront réamé-nagés sur le même shéma : le rond-point de la pyrotechnie à l'entréede Toulon (en cours de plantation),celui de Janas (aux alentours de laNoël), le carrefour de Fabrégas etdébut 2010, les abords de l'hôtelKyriad. Au sol, un paillage spécialà usage horticole en fibres de bois100 % naturel de protection seraépandu.Dans un an environ, l'objectif dela municipalité aura été atteint :remplacer une grosse partie despelouses en décoration dans lesespaces verts de la ville. Le parc dela Navale, quant à lui, conserve sapelouse et reste un lieu de détenteet de convivialité.�

Chantal Campana

[email protected]

Espaces verts

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Place Ledru-Rollin, 1 574 arbustes

méditerranéens et plantes de ter-

rains secs ont remplacé le gazon.

Supprimer tous les espacesengazonnés qui nécessitenttrop d'arrosage

Eco responsables

Dans le cadre d'uneformation,le servicedes Espaces vertsrevoit l'aménage-ment paysager de laVille,pour réduire sac o n s o m m a t i o nd'eau.

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N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

� L'hôtel trois étoi-

les Kyriad Prestige

sur le port a été inau-

guré devant plus de

450 personnes jeudi

22 octobre dernier.

L'occasion pour le

maire, MarcVuillemot,

de rappeler devant les

personnalités écono-

miques que la collec-

tivité «devait encore améliorerson offre d'hébergements, de loisirsavec la pré-sence d'un casino », et « qu'on ne fera pas ça sans vous, les investisseurs ».

� Rencontres de l’économie sociale et solidaire à La Seyne

Le 3 décembre prochain à La Bourse du travail, La ville de la Seyne-

sur-Mer accueille les rencontres de l'économie sociale et solidaire.

Sous l'intitulé “Ma petite entreprise ne connait pas la crise”, cette

manifestation coordonnée par la Ligue de l'enseignement-fol83 et

sous l'égide de la Chambre régionale de l'économie sociale et soli-

daire (CRESS PACA) regroupera les acteurs de cet économie alter-

native plaçant l'homme et la femme au cœur du système d'échanges

et de services. De l'association jusqu'à la petite entreprise, en passant

par les banques coopératives, les fondations et les mutuelles, de 8h30

à 17h l'occasion est donnée de venir découvrir les acteurs et partenai-

res de cette économie alternative. Débats, stands d'information, échan-

ges. Infos au 04 94 24 72 96.

12/ ACTUALITÉ

Al'initiative de ChristineSampéré, adjointe au mai-re déléguée à l' Education

scolaire, la commission des tra-vaux dans les écoles a permis demettre à jour les besoins des éta-blissements scolaires de la ville.Mais en préambule, l'adjointe àl'Education scolaire a dû mettrel'accent sur les gros problèmes queposait le financement de ces tra-vaux, en rappelant la difficultépour la Ville de devoir assurer des

dépenses qu'elle n'assurait pasavant, suite au désengagement del'Etat : « Ce qui nous oblige à fonc-tionner par priorité, et la prioriténuméro un reste la sécurité desenfants » explique ChristineSampéré.Et en matière de sécurité, même sibeaucoup de travaux ont déjà étéréalisés, il reste toujours à faire :demande de sanitaires supplémen-taires à St Exupéry, goudronnagedans les deux cours de MarcelPagnol, installation d'un portailélectrique à Malsert 1, rehausse-ment du garde corps d'escalier deJules Verne, protéger les extrémi-tés anguleuses des appuis de fenê-tre de Jean Jaurès... Muriel Moutte,responsable des Bâtiments com-munaux annonçait : « Six écolesseront informatisées l'année pro-chaine et six autres l'année sui-vante ».Elle relevait également diver-

ses demandes d'installation depoubelles et dans certains cas, despaniers de basket à remettre auniveau des enfants, car trop hauts.Quatorze écoles avaient demandéun traçage au sol de différents jeux(marelle, escargot...) : « Pour l'écoleToussaint Merle, la cour et le tra-çage seront effectués en février ». Lamajorité des directeurs d'écoles aégalement demandé que soit appo-sée la devise républicaine à l'en-trée : Liberté, Egalité, Fraternité.Le calendrier des travaux est encours d'élaboration, il faut main-tenant que tous les conseils d'éco-les soient passés pour faire le pointet pouvoir ainsi améliorer la qua-lité d'accueil dans les établisse-ments scolaires.�

Chantal Campana

[email protected]

Education-Enfance

L'entretiendes écolesLe 13 octobre dernier, élus, responsablesdes services et délégués départementauxde l'Education nationale ont fait le pointsur les travaux restant à réaliser dans lesécoles.

La sécuritéavant toutLes 16 écoles élémentaires

et les 17 écoles maternelles

de la ville requièrent

un entretien régulier

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L’ensemble HLM deBerthe pourrait êtredemain chauffé grâce

aux déchets valorisés par l’Unitéd’Incinération de Déchets Ména-gers de Lagoubran, à Toulon.L’incinérateur que gère le Sittomat(Syndicat mixte intercommunalde transport et de traitement desordures ménagères de l’agglomé-ration toulonnaise) chauffe déjàainsi une cité HLM de Toulon, LaBeaucaire.

La Ville discute actuellement despossibilités d’étendre ce réseaude chaleur jusqu’aux immeublesde Berthe. Si elle se faisait, l’opé-ration permettrait de produirele chauffage et l’eau chaude d’en-viron 2 500 logements seynois àbon prix, tout en redorant le bla-son du contenu des poubelles,requalifié pour le coup enmatière première. Mais les équi-pements publics, a minima ceuxgérés par la Ville, telle que l’écoleet la crèche, profiteraient eux

aussi du réseau de chaleur. En2007 une étude de faisabilitéavait été lancée.Fait assez rare, la Communautéeuropéenne avait co-financé cetteétude (voir ci contre). « Les dis-cussions en cours laissent espérerun coût d’extension du réseau dechaleur et l’installation des échan-geurs avec une station par immeu-ble dans une fourchette de 8 à 12M d’euros », indiquent les servi-ces communaux de l’Energie. Unegrande partie serait bien sûr sub-ventionnée par divers organis-mes. D’autres systèmes avaientété étudiés comparativement,comme l’énergie bois ou la géo-thermie, avec ou sans systèmed’appoint solaire. Finalementc’est l’opportunité du procheincinérateur qui a semblé la pluspertinente. Si cette solution étaitfinalement retenue, il faudrait

encore 20 mois d’études et tra-vaux pour amener les caloriesescomptées jusqu’aux foyers deBerthe. Chaque année, alors,quelque 29 000 Mégawatts parheure seraient consommés pourchauffer à bonne températureenviron 177 000 m2 habitables.�

Michel Neumuller

[email protected]

TERRITOIRE /13

La proximité de l’incinérateur de

Lagoubran plaide pour le projet

2 500 logements concernés

C’est en discussion, l’usine d’incinérationde Lagoubran pourrait demain fournirla chaleur et l’eau chaude de l’ensembleHLM seynois.Les déchets étaient un pro-blème, ils deviendraient alors une sourcede bienfaits.

Une étude soutenue par l’Europe

L’incinérateur pour

chauffer Berthe ?

Le Feder et l’Ademe avaient

aidé l’étude de faisabilité

Les aides du Fonds Feder (Fonds

européen de développement régio-

nal) ne sont pas si faciles à obtenir.

L’inventivité des solutions imaginées

à La Seyne a pourtant décidé l’Union

Européenne à financer l’«étude stra-tégique sur les énergies et les modesde production de chaleur à l’échelledu quartier Nord de la Commune ».Confiée au bureau d’études Explicit

(Paris) et pilotée par le Pôle

Technique opérationnel de La Seyne,

cette étude de 52 000 euros avait

de quoi séduire les financeurs

puisqu’elle permettait d’envisager

demain de transformer des déchets

ménagers en kilowatts chauffant

des logements sociaux. Le Feder a

doncaidé à hauteur de 30% cette

étude, tout comme l’Ademe, la

Ville prenant en charge les 40%

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14/ PORTFOLIO P H O T O G R A P H E : P A S C A L S C A T E N A

Du 10 au 25 octobre dernier, s’est tenue la 5ème édition de la Biennale régionale de

la mémoire populaire. De l'exposition des photos de familles de la Bourse du tra-

vail,aux projections d'extraits de journaux de l'INA à la salle Apollinaire,des cen-

taines de Seynois et de visiteurs ont découvert des œuvres d’ici ou d’ailleurs.Plaisir

de se retrouver,mais aussi d'être confrontés aux réalisations de plasticiens contem-

porains. Rendez-vous dans deux ans, dans une autre ville de la région PACA...

Quand la mémoire rencontre l'art...

Biennale régionale

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L'hommage à la mémoire populaire a été bien rendu du 10 au 25 octobre sous le thème

“Rien n'est jamais pareil”. Le long des grilles du parc de la Navale, une rétrospective

du photographe Jacques Windenberger sur les chantiers navals des années 60 à 80 et

les actions militantes contre la fermeture des chantiers en 1989 (en haut à gauche). Au

Centre culturel Nelson Mandela, Alexa Brunet a présenté ses clichés “d'autoconstruc-

teurs” (en haut à droite). Bourse du travail, les photographes exposent leurs travaux et

portent une réflexion sur le monde du travail. Tous les artistes ayant participé à la bien-

nale, réunis à la salle Guillaume Apollinaire dans laquelle ont été projetés des films sur

« La Seyne et les chantiers navals de 1948 à 1984 et 1998 », avec extraits de journaux

télévisés (en bas à droite).

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16/ REPORTAGE

Le grand portail blanc du foyer Jean Bartolini est ouvert. L'allée ornée de dallesmonte légèrement,jusqu'au rez-de-chaussée de cet immeuble à l'apparence d'unepaisible maison de campagne.Au fil des ans, la vigne vierge a envahi le mur,don-nant au lieu un petit côté champêtre.En haut de l'allée,trois marches débouchentsur une terrasse. Un élégant banc en fer blanc, accompagné de chaises de jardin,invite à la détente. A deux pas du centre-ville, le foyer Jean Bartolini, ressemble àune coquette résidence.

Tous les midis, des menus variés, dignes des meilleures tables de restauration. Et le choix : menu régime ou menu normal

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Seniors

Ainsi va la vie

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Avec le foyer Ambroise Croizatdu centre-ville,le foyer-loge-ment Jean Bartolini est l'une

des deux structures municipalesgérées par le Centre Communald'Action Sociale (CCAS) Rien à voiravec un établissement médicalisé.Ici,pas de soins, les résidents sont par-faitement autonomes et visités parleur médecin personnel ou leur infir-mière,uniquement à leur demande.Car le foyer n'est ni un hôpital,ni une

maison de retraite. Avec sa quaran-taine d'appartements*, cette petitestructure familiale de deux étages,estavant tout un lieu de vie.Et ici, la viecontinue,au rythme de chacun.Dansle vaste hall d'entrée, un panneaurecèle d'informations : inscriptionsaux diverses activités proposées,changement d'heure, précautions àprendre pour éviter la grippeH1/N1... tout est soigneusementdétaillé.Sur un long pan de mur, s'éta-lent les boîtes aux lettres des rési-dents. A gauche, un salon aménagéavec écran télé géant,distributeur deboissons chaudes, et une bibliothè-que largement fournie,dont la variétéde livres semble satisfaire tous lesgoûts. Sur le devant de l'étagère, lelivre de Rika Zaraï “Ma médecinenaturelle”semble avoir fait des adep-tes. Le rez-de-chaussée abrite égale-ment la grande salle de restaurantavec vue imprenable sur l'immensejardin qui fait le tour de la propriété.Les repas y sont pris le midi.On choi-sit sa table, ses convives, et même sesmenus. Au premier étage, un petitsalon et les appartements des rési-dents.Marianne Esquier,93 ans,s'estinstallée dans le sien il y a tout justeun an. Avec un grand sourire, elleavoue apprécier son indépendance :«Personne ne me commande».Sur sacommode, l'essentiel de sa vie : pho-tos de famille,bibelots et une Sainte-Vierge remplie d'eau bénite. Sur sonlit, trône une grande poupée,gagnéelors d'une fête foraine en 1953.Vêtued'une robe rouge et blanche queMarianne lui avait tricotée, la pou-pée va bientôt avoir une autre robe :« Je la ferai bleue et blanche celle-là »,prévient Marianne.Car à 93 ans,ellemanie les aiguilles et le crochet avectoujours autant de dextérité. Elle aconfectionné,au crochet,la nappe desa table,ses napperons,et s'apprête àterminer un joli chemin de table.Audeuxième étage, même configura-tion : salon et appartements. Entou-rant Frédéric Edouin, directeur del'établissement depuis février 2008,une douzaine de personnes veillentau bien-être et au confort des occu-pants. A l'accueil, Gérard, jeuneretraité de 62 ans, mis sous tutelle,s'apprête à aller faire un petit tour àLa Seyne. Il attend que Clémentine,la secrétaire, lui change son billet de5 euros en menue monnaie. « C'est

plus pratique », dit-il. Dans quelquetemps, les pensionnaires du foyerBartolini pourront prendre le Busmalin pour aller en ville,car un arrêtsera prévu devant le foyer. Une ini-tiative de Danièle Dimo Perez-Lopez,conseillère municipale déléguée àl'animation sociale et de SolangeAndrieu, adjointe déléguée aux soli-darités et vice-présidente du CCAS.Toutes deux ont à coeur de chou-chouter les résidents et de faire ensorte que leur lieu de vie soit le plusagréable possible.Le grand jardin quientoure la résidence fait la fierté desrésidents.Le coin potager est savam-ment entretenu par les enfants ducentre de loisirs Martini, dans le cadredes activités intergénérationnellesdurant lesquelles enfants et seniorsparticipent ensemble à certaines ani-mations. Solange Andrieu : « A par-tir de janvier 2010, une fois parsemaine, les “papis et mamies” deBartolini joueront avec les enfants dela crèche Elsa Triolet, soit à la crèche,soit à la résidence ». Maria Garcia, 76ans,revient du centre-ville.Avant demonter l'allée, elle vérifie attentive-ment les plantations dont elle s'oc-cupe. Le jardinage est son dada.Fièrement,elle annonce à tous qu'elleva planter des rosiers et des géraniumspour l'hiver.Pour l'heure,elle se pré-pare à recevoir sa fille qui vit à Gapavec sa petite-fille. Toutes les deuxviendront passer quelques jours avecelle. Cet été, sa petite-fille est restéedeux semaines à la résidence. Elle aaimé le bassin du jardin et ses pois-sons rouges, le boulodrome où lesparties de pétanque animaient les soi-rées d'été. Eva Mammoliti, l'infir-mière, vient d'arriver à la résidenceBartolini. C'est son deuxième pas-sage. Elle en fait trois par jour, à lademande de ses patients. Mais trèssouvent,d'autres résidents lui deman-

dent des explications sur des traite-ments ou ordonnances. Cela fait 20ans qu'Eva visite le foyer.Elle connaîttout le monde : « C'est un foyer trèsattachant, à dimension humaine etfamiliale,pas impersonnel.Les person-nes s'y sentent bien ». Et pour cause,ici tout est fait pour que chacun sesente indépendant et en sécurité.Danschaque appartement,il y a deux son-nettes pour les appels en cas d'ur-gence.L'une dans la pièce principale,l'autre dans la salle de bain.Le personnel est présent de 8h à

19h, ensuite ce sont les deux gardiensqui prennent le relais.Tous deux habi-tent des logements de fonction etassurent les nuits en alternance,à par-tir de 20 h.Ainsi 24 h/24 les résidentssont encadrés. Frédéric Edouin, ledirecteur,prend soin de ses pension-naires : « L'ambiance est sereine, pai-sible.Ceux qui sont là, sont venus pourrompre l'isolement, même s'ils pou-vaient encore vivre seuls. Le cadre estsécurisant et ils ont une ouverture surl'extérieur.Ici,c'est un lieu de vie et pasde fin de vie ». Le foyer a 31 ans et,comme l'ensemble des résidents, ilne fait pas son âge.�

Chantal Campana

[email protected]

*La structure dispose de 35 appartements

de 30m2 et de 6 appartements de 20m2.

Actuellement, 37 appartements sont occu-

pés. Le plus jeune résident a 55 ans et

deux autres sont âgés de 57 ans. Le plus

âgé a 97 ans. La moyenne est de moins

de 78 ans.

Une petite structure à taille

humaine dans un décor champêtre

Rompre l’isolement

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18/ PORTRAITS

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Il s’en est fallu de peu pour que l’UnionSportive Seynoise (USS) évolue cettesaison en fédérale 2.Sans l’aide des col-

lectivités et la participation active des frèresPhilibert (60 000 euros à deux),le club auraitété relégué par la commission des comptes(DNACG) de la Fédération Française deRugby. Finalement, tout s’est bien terminé.Mais cet incident n’a pas été sans conséquence.A la demande des co-présidents Patrick etOlivier Philibert, Thierry Murie a été pro-pulsé lui aussi à la tête de l’USS.Chacun avecun rôle spécifique.Celui de Thierry concernela partie administrative et les finances.Il fautdire que l’ex-patron des transports Murie,qui a vendu son entreprise l’an dernier, estconnu pour sa rigueur et son savoir-faire enmatière de gestion. « Avec nos commerces, le

rugby et la vie de famille, il est difficile de toutconcilier,avouent les frères Philibert.Thierry,qui a du temps libre et qui connaît bien leclub, avait le profil idéal pour nous aider. Ila accepté ». Après seulement quatre moisde gouvernance, Thierry Murie fait déjàl’unanimité.Non sans grincements de dents.« Mais il fallait en passer par là, explique leprincipal intéressé.Le plus dur a été de bous-culer les habitudes. Il est difficile de faire com-

prendre certaines choses à des gens qui pra-tiquent d’une autre façon depuis vingt ans.Mon objectif est de mettre en place une poli-tique de gestion rigoureuse. Non pas pour leplaisir.Mais par nécessité.Le club tourne avecun budget de 860 000 euros. Il faut donc legérer comme une entreprise, et non commeune simple association ».Sa première initiative a été d’embau-

cher une directrice administrative etfinancière pour l’aider dans sa tâche. Uneemployée qu’il rémunère à ses frais. Si lesmois de juillet et août ont donc servi à réor-ganiser le système de gestion financière decette association qui compte près de 600 licen-ciés,les mois de septembre et octobre ont étéconsacrés au match de gala du 7 novembredernier entre l’USS et Marseille-Vitrolles austade Mayol.L’idée folle d’évoluer dans l’en-ceinte du RCT s’explique par l’arrivée de lastar Néo-Zélandaise Jonah Lomu dans la citéphocéenne.« Quand Lomu a signé à Marseille,on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose despécial,racontent les trois présidents.Le stadeMarquet aurait été trop petit pour l’accueillir,avec le public et la centaine de journalistes .Ona donc pensé à Mayol. Nous avons décidé detenter le coup ». Réponse positive, d'autantplus qu'aucun frais de location du stade n'étaitexigé par la Ville de Toulon. Reste que l’or-ganisation d’un tel événement a demandéune logistique énorme.« Mourad Boudjellal,le président de Toulon, nous a donné un coupde main alors qu’il n’était pas obligé de le faire,reconnaît Thierry Murie. Nous lui en som-mes reconnaissants ». En fait, seules la sécu-rité, la sono, l’animation et la réceptiond’après match étaient à la charge de l’USS.Sans compter les 10000 places à imprimer età distribuer dans les différents points de vente.« Je savais qu’en m’engageant à l’USS, j’auraisdu boulot. Peut-être pas autant quand même,déclare Thierry avec le sourire.Cela reste unesuperbe aventure,avant tout humaine.Quandon voit le bonheur que l’on procure,c’est génial.Je ne regrette pas d’avoir accepté la propositionde Patrick et Olivier ». Il sait,néanmoins,queseul l’aspect sportif donnera du relief à leurdébauche d’énergie. Aux joueurs de répon-dre présents. Une toute autre histoire...�

Sébastien [email protected]

Thierry Murie

Un gestionnaireà l'USS

L’arrivée de Thierry Murie a été une bouffée

d’oxygène pour le club de rugby seynois,

grâce au savoir-faire de cet ex-patron d’une

grande entreprise de transport routier.

« Diriger le club comme une entreprise »

Thierry Murie,48 ans,ex-patron des transportsMurie, est venu prêtermain forte aux deux frè-res Patrick et OlivierPhilibert. Rencontre.

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Passionnée depuis toujours par lesdanses du monde, Joëlle Noiréavoue n'avoir jamais été attirée par

la danse classique ou contemporaine. Aucentre Tisot, elle a commencé par le HipHop, avant de pratiquer la danse orien-tale avec l'association “Femmes dans lacité”et de s'intéresser à la Salsa. Mais selonla volonté de sa mère, elle n'a jamaisdélaissé ses études. A 18 ans, la jeune pas-sionnée commence à enseigner la Salsa

et la danse orientale et à 21 ans, elleobtient une licence en droit. Bientôt,l'amour frappe à sa porte et à 23 ans, ellepart en Tunisie rejoindre son mari, dan-seur lui aussi. Tous deux montent desspectacles et travaillent pour les voyagesFRAM, un peu partout dans le monde.Chorégraphe, Joëlle forme les animateurset participe aux spectacles. Au bout d'unan, l'envie d'avoir sa propre école latenaille. Sa vie privée n'a pas résisté à savie d'artiste, elle revient à La Seyne-sur-Mer et crée son Ecole de danses dumonde : « Je voulais aussi véhiculer l'his-toire de ces danses. Elles sont presque tou-tes issues de l'Afrique, même si après, lesracines se sont croisées avec l'Espagne etd'autres pays. La philosophie est la même :transformer le négatif en positif ».

Depuis cette rentrée, Joëlle Noiré a réa-lisé son rêve.�

Chantal Campana

[email protected]

Joëlle Noiré pratique la danse depuis l'âge de 11 ans.Sans tutu ni chaussons roses.

Avec une solide expérience de 12 ansdans des quatre étoiles de Paris etdu Canada, le Seynois Olivier

Jégou revient sur ses terres et postulecomme responsable de la restauration dansune maison de retraite de Mar-Vivo. « J'ai

découvert une autre forme de service à lapersonne. Car c'est un public particulier. Onest confronté à la mort, à la maladie. J'aiéprouvé un réel intérêt humain dans monnouveau métier. » L'année dernière, le jeunehomme se lance. « Je voulais être mon pro-pre patron ». Il y a un an, en quelques clics,il monte son auto-entreprise sur Internetet s'installe rue Taylor. « Au départ, monactivité se basait autour des services aux per-sonnes âgées. Mais vu les demandes, je pro-pose aussi des gardes d'enfants, entretien dedomiciles, jardinage, aides au repas, accom-

pagnement scolaire et aides aux devoirs. »L'exonération d'impôts affectée à ces ser-vices a véritablement boosté les activitésde sa jeune société. A tel point qu'OlivierJégou embauche.Mais attention,pour lui,« le service, c'est un vrai métier ! » Une voca-tion même. Alors à vos CV !�

Sylvette Pierron

[email protected]

Olivier Jégou

Retour au paysA 29 ans, ce “pro” de l'hôtellerie de luxe a montéune société de services à la personne.

Olivier Jégou, derrière sa vitrine

Joëlle Noiré

Dansesdu monde

Joëlle Noiré, 26 ans, enseigne

le West Coast Swing, la Salsa cubaine

et la Danse orientale.

ECOLE DE DANSES DU MONDE

(ancien Dojo de La Seyne)

Association « Just Dance it ! »

1, rue Diderot

06 68 44 52 27

www.justdanceit.fr

Home sweet home 2 bis rue Taylor

04 94 46 11 25

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20/ A VOTRE SERVICE

Ils sont tous officiers d'Etat-civil par délégation du Maire,sous la double autorité du

Procureur de la République et duMaire. Et pour cause. La Ré-publique leur confie la lourdetâche d'enregistrer presque tou-tes les étapes de la vie de leursconcitoyens. Naissances, maria-ges et décès passent en effet parles bureaux des huit agents ins-tallés au rez-de-chaussée de l'hô-tel de ville. « Les demandes d'ac-tes se font directement aux guichets,ou par courrier, ou par Internet.Elles émanent d'administrés (pourun mariage, un passeport), denotaires (ventes, successions) oud'avocats (divorces) », expliqueJosiane Le Strat, responsableadjointe du service population.Des actes délivrés sous conditions,aux guichets du service formali-tés administratives :« Contraire-ment aux actes de décès, les requé-

rants ou leurs ascendants-descen-dants majeurs doivent prouver leuridentité pour obtenir les actes denaissance et de mariage »,préciseEvelyne Rossi, référent Etat-civilet formalités administratives.Confidentialité et rigueur com-mandent en effet les démarches.« Il s'agit d'une part de respecterla vie privée des usagers, d'autrepart de limiter les fraudes à l'iden-tité », rappelle Josiane Le Strat.Deuxième mission de l'État-civil,la délivrance des livrets de famille.Sans oublier leur mise à jour etleur duplication :«En cas de nais-sance, comme en cas de perte, lamairie de domicile du foyer faittoutes les démarches nécessairesauprès de celle de naissance.Le ser-vice public doit aussi permettre defaciliter les démarches administra-tives»,poursuit-elle.Par ailleurs,mariages,reconnaissances,divor-ces et décès sont mentionnés sur

l'acte de naissance et sur l'acte demariage. Reflets de la vie descitoyens, ces mentions sont sys-tématiquement apposées etnumérisées :«Leurs origines sontdiverses. Les communes signalentnotamment décès, naissances etmariages.Les avocats, les divorces.Et les tribunaux les rectificationsd'Etat-civil et les PACS », raconteEvelyne Rossi.Des mentions pas vraiment

banales : « L'orthographe dunom, l'acquisition de la nationa-lité, le lieu de naissance, la misesous tutelle et la signature d'unPACS (pacte civil de solidarité)modifient l'acte de naissance »,souligne Evelyne Rossi.En outre,

la maternité (NDLR :NOTRE ÉDI-TION DE FÉVRIER) accueille depuisjanvier une antenne de la mairie.L'occasion de délivrer sur placeles actes de naissance : « Il s'agitlà encore de rapprocher l'adminis-tration des Seynois en leur offrantune oreille attentive et un conseilpersonnalisé, par exemple sur lenom de famille » précise FannyMagagnosc-Vanni, responsabledu Pôle Proximité. Autres mis-sions,la constitution des dossiersde mariage (remise des pièces,dépôt du dossier, cérémonie ensalle des mariages), la délivrancedes certificats de vie communeet des certificats d'hérédité, souscertaines conditions. Depuis le1er août dernier, la Ville offre auxadministrés la possibilité d'unecérémonie de PACS : « C'est unevolonté municipale qui ne dispensepas de la signature officielle au tri-bunal d'instance.Mais la cérémo-nie en salle des mariages permetd'humaniser ce contrat », expli-que Josiane Le Strat. Enfin, lesbaptêmes républicains,avec par-rain et marraine,se déroulent ensalle du conseil municipal. Unecérémonie laïque sous le signe dela devise républicaine.�

Gwendal Audran

[email protected]

Chaque mois,Le Seynois vous fait pénétrer dans les coulisses d'un service muni-cipal. Ce mois-ci, l'État-civil. Ses agents transmettent actes de naissance, demariage et de décès, établissent et mettent à jour les livrets de famille et diverscertificats, organisent cérémonie du PACS et baptêmes républicains.

Service Etat-Civil

Faciliterles démarches

Les agents du service Etat-civil

entretiennent une relation

privilégiée avec les administrés

Confidentialitéet rigueur

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

INFORMATIONS

PRATIQUES

Permanences physiques le

samedi matin et les jours

fériés de 10 h à 11 h (décès).

Renseignements au

04 94 06 95 01

[email protected]

Page 21: L’événement · boutique de vêtements “Impuls” :«Il fau-drait rester plus souvent ouvert entre midi et deux.Une fois par semaine,pour une ville de 60 000 habitants, ce n'est

QuartiersL E J O U R N A L D E S

C'est auxsons desrécrés etdes re-prises dec o u r s

que vivent les habitants deBeaussier.Autour de Notre-Dame de Bon Voyage, lelycée éponyme, le CNR, lesmaristes, les crèches et lesécoles assurent l'animationde ces ruelles aux allures devieux village. « Au XVIIesiècle, raconte Marc Qui-viger,président du CIL cen-tre-ville, des potiers sontvenus s'installer ici car le solest argileux ». Cette richesseminérale et la présence detrois puits dans le quartierexpliquent sûrement lesjolis jardins, invisibles

depuis la rue. « C'est unquartier convivial avec unebonne entente entre voisins.Les jeunes donnent de la vieà notre petite rue étroite.Beaussier a su garder soncharme malgré la modernitédu CNR » .Est-ce la présence de laBonne Mère qui a donnésa vocation sociale au quar-tier ? Peut-être... Ce qui estcertain c'est qu'à l'époque,« à la place du CNR il y avaitl'orphelinat St-Vincent édi-fié sous Napoléon III et, plustard, un dispensaire de laCroix Rouge. En 1966, lelycée est construit sur les ter-res du château Constant(NDLR : PROPRIÉTÉ À CÔTÉ

DU LYCÉE QUI VIENT D'ÊTRE

ACQUISE PAR LA RÉGION).

Puis l'Office municipal d'ac-tion socio-éducative s'est ins-tallé à proximité.Deux crècheset le logis familial varois ontensuite été construits. Toutesces institutions ont donné uneâme à ce quartier ».Aujourd'hui, c'est à l'heuredu déjeuner que Beaussierfourmille. Autour dessnacks, du figuier et sur lesmarches de l'église, la jeu-nesse se sustente. « Dans lesannées 60, il y avait la pluscélèbre des épicières seynoi-ses, madame Cogotti et saboutique jaune citron ».Hasard ou coïncidence,

c'est en jaune qu'AgnèsFerudja a choisi de peindreson snack, le So Good.Toutcomme Marc Quiviger, elletrouve qu'il manque unespace de vie pour leslycéens : « Un endroit où ilspeuvent se retrouver » expli-que l'ancienne banquièreentre deux panini auNutella. « Un jardin d'en-fant a été aménagé il y a unedizaine d'années, mais il n'ajamais été ouvert car il n'estpas aux normes, c'est dom-mage » déplore MarcQuiviger. « Rien n'indiquequ'il y a un lycée ici, assure

Agnès Ferudja. Le quartierest cloisonné, le stationne-ment anarchique. Pour évi-ter les tags, pourquoi ne pasfaire faire des fresques pardes graffeurs comme devantles maristes ? »Et oui, la rencontre d'undes plus vieux quartiers deLa Sagno et de la jeunessedu XXIe siècle impose par-fois ses limites. Mais il fautbien que jeunesse se passe.Et à Beaussier ça se passepas trop mal.�

Sylvette Pierron

* Conservatoire national

de région

B E A U S S I E R

L’ancienne cha-

pelle à l’intérieur

du Conservatoire

Le quartier des potiers estrythmé par la vie des maristes,des lycéens et du CNR*. Des jardins secrets se cachent derrière les ruelles.

Authentique et moderne

Il y a les tags qu’on déteste et les

autres...

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Excédés par diversproblèmes, lesrésidents duVendémiaire ontsouhaité un ren-dez-vous avec

leur adjoint de quartier.Le 23octobre,ce dernier accompa-gné de Nadine Bellazini, serendait donc à leur rencon-tre pour écouter leur doléan-

ces et mettre en place les solu-tions adéquates.«La propretédes immeubles laisse à désirer,déplore Thierry Billoire,membre de la Confédérationnationale des locataires duPrairial.On voit de plus en plusde voitures épaves qui ne sontpas enlevées.Les extérieurs sontlaissés à l'abandon malgrél'augmentation des charges

(NDLR : 20 EUROS POUR UN

LOYER DE 400). On aimeraitbien des nouvelles plantations.Idem pour l'entretien des bâti-ments publics ».Pour illustrerson propos, Thierry Billoirea invité l'adjoint au maire àse rendre à l'escalier qui mène

à l'école Jean-Zay.Ce dernierest fendu sur une largeur d'aumoins 10 centimètres, lais-sant apparaître la féraille dubéton à nue.Un danger pourles centaines d'enfants et leursparents qui empruntent cetescalier tous les jours.«Je suisoriginaire du quartier.J'ai vécuà Toulon pendant 20 ans. J'airetrouvé un quartier particu-lièrement délabré ».Compteur de gaz fracassé

fréquemment, boîtes auxlettres éventrées, aucunebouche à incendie en fonc-tion, ascenseurs fréquem-ment en panne : les locatai-res ont profité de la venuede l'élu pour mettre à platleurs problèmes du quoti-dien. « C'est la première foisqu'on nous écoute, c'est unbon début » se réjouissent leslocataires du Vendémairequi se sont déplacés en nom-bre pour cette rencontre.« Nous sommes là pour lesécouter et mettre en place lessolutions adéquates à leursproblèmes. Mais au-delà deces problèmes techniques, c'estune écoute que les habitantsdemandent avec ces rencon-tres et nous sommes là pourça » rappelle ChristianBianchi. Le Vendémiaire nepossède plus d'amicaledepuis longtemps.Sous l'im-pulsion des résidents,Thierry Billoire souhaite laremonter afin de défendreau mieux les intérêts deslocataires du Vendémiaire.�

S.P

SAINT-ELMEErratumContrairement à ce quenous annoncions dans laprécédente édition, le portde Saint-Elme est géré parle Syndicat mixte des Portsdu Levant, et non par leConseil général.

FABRÉGASLe Fort de Peyras Après le succès et l'en-gouement des visiteurs duFort de Peyras, lors desjournées du Patrimoine,une nouvelle visite est pré-vue avec les élèves del'Institut de Formation auxMétiers de la mer. L'adjointde quartier sud, Alain Lopez,travaille pour étendre cettevisite aux jeunes élèves duprimaire et du secondaireafin de « sensibiliser audevoir de mémoire véhiculépar l'association du Fort dePeyras ».

JANASSuccès du vide-grenierAprès le succès du vide gre-nier de Janas organisé parle CILLSOS (Comité d'In-térêt Local La Seyne Ouestet Sud), la municipalité étu-die les demandes d'agran-dissement de la zone. Ils'agirait d'aménager unespace stationnement et demieux organiser la dispo-sition des stands.

MAUVÈOUFête à la micro crècheSamedi 17 octobre, la microcrèche“Les Bisounours” aorganisé un après-midi “portes ouvertes”. L'occa-sion pour le président M.Mathonet et son équipe defaire découvrir aux parentscette structure installée1 177, av. Pierre AugusteRenoir. Plus d'informationsau 04 94 98 74 20.

QUARTIERS SUDSuite à notre dossier dumois dernier sur la révisiondu Plan local d'urbanisme,le président du Comité d'in-térêts de quartier de LaSeyne Ouest et Sud, Jean-

2 2

L E V E N D É M I A I R E

A l'écoutedeslocataires A leur demande, l'adjoint

de quartier ChristianBianchi est allé à la ren-contre des habitants duVendémiaire.

Un riverain du Vendémiaire

pointe à Christian Bianchi

des dégradations sur un

compteur de gaz

Problèmesquotidiens

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Claude Bardelli, tient à pré-ciser qu'il est joignable uni-quement sur le portablesuivant : 06 70 88 10 78.

LES SABLETTESContrôles routiersaccrusLes riverains des Sablettes etenvirons ont rencontré l'ad-joint de quartier Sud, AlainLopez, le 24 octobre pour expo-ser leurs doléances. La plupartd'entre elles avaient pourpoints communs : la vitesse, lebruit et le stationnement anar-chique. Toutes les probléma-tiques relevant directement denos services ont fait l'objet d'unrapport immédiat, en vue detrouver rapidement les solu-tions adaptées. Un contrôle devitesse a été mis en place dèsle 27 octobre, qui s'est traduiten moins de 2 h par trois excèsde vitesse (autour de 70 km/h)et trois portables au volant.Suite à la demande du prési-dent du CIL Sablettes et envi-ron, cette opération serarenouvelée… à un autreendroit !

MAR-VIVOUn pointu de fleursLa ville avait accueilli sur legiratoire du Docteur Sauvetun pointu. Pas n'importequel pointu ! Le “LaisséDire”, faisait partie de l'en-vironnement local. Maisl'âge a fini de faire sonœuvre et le “Laissé dire”s'en est allé, remplacé pardeux ancres. Un nostalgiquea bien essayé de redonnerun peu de souffle marin aurond point, mais le plastiquene remplacera jamais lebois. « Alors pourquoi, sug-gère Alain Lopez, ne lance-rions-nous pas la recherched'un autre bateau à voca-tion florale ? » Un pointu quipourrait accueillir des mas-sifs fleuris dans son ventreet arborer fièrement lescouleurs locales. Le “Laissédire” est parti, à quand larenaissance du “retour auport” ? Toute propositionpeut être envoyée à : [email protected] ou au06 78 25 90 95

2 3

L E S S A B L E T T E S

Entre deux sessions de canoë

et de catamaran,

les élèves ont vidé

la plage de ses détritus

Entraide et cohésion

KayaketnettoyageC'

est ce quel'on ap-pelle unejournéeintégra-tion. Une

journée hors les murs dulycée, où les élèves d'unemême classe, pas forcémenthabitués à travailler ensem-ble, s'investissent dans unprojet. « Les 6 élèves de l'op-tion voile voulaient fairedécouvrir la pratique du

catamaran et du canoë kayakà leurs 34 camarades. Cela aété l'occasion de nettoyerdans le même temps la plagedes Sablettes et de Saint-Elme », explique CélineLassus, professeur d'EPS.En attendant leur tour, lesmarins en herbe ontarpenté les dunes desSablettes : « De la base nau-tique de Saint-Elme à Mar-Vivo, les largades successivesavaient déposé plastiques,

boîtes de conserve et mor-ceaux de planches à voile.Nous avons, à notre échelle,donné un coup de pouce à lanature », poursuit-elle.Un coup de pouce facilitépar Le Yacht club desSablettes et le club de laMéduse, qui avaient gra-cieusement mis à disposi-tion des élèves les embarca-tions : « Seuls en kayak outrois par catamaran, les élè-ves ont pu surfer puis se

découvrir en pique-niquantensemble. Cela a été un vraifacteur d'entraide et de cohé-sion », se félicite l'en-seignante, pour qui la meil-leure récompense a étéd'entendre réclamer d'au-tres journées de ce type parses élèves.Rappelons que la Secondevoile du lycée Beaussieravait remporté l'an dernierla Croisière corse.�

G.A

Le 23 octobre, les 40élèves de la Secondevoile et mer du lycéeBeaussier ont nettoyé laplage des Sablettes. Uneaction citoyenne épauléepar le prêt de catamaranset de canoë-kayaks.

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Comment peut-on nepas accompagner lesjeunes à ce point-là ? ».Est-ce sur cette ré-flexion indignée quedoivent se conclure les

dix ans de tournage que NatachaCyrulnik aura effectués avec lesjeunes et la population de Berthe ?Il faut dire que malgré tout, mal-gré la richesse des gens et des ren-contres, malgré le travail des asso-ciations, malgré la présence denombre d'acteurs sur le terrain, laréalisatrice ressent, dix ans après,un regard encore faussé (ouabsent) sur Berthe et des jeunestrop souvent livrés à eux-mêmes.Pourtant, au fil des films réalisés

entre 1999 et 2009, les acteurs etactrices (et co-réalisateurs) de celong, très long métrage de dix ans,se voient grandir, à tous les sensdu terme, sous l'œil de la caméra.La caméra de Natacha Cyrulnikn'est là ni pour les diaboliser, nipour les sacraliser. Elle les renvoieà eux-mêmes. Elle est présente...C'est déjà beaucoup. Les acteursréfléchissent, du coup, et "se" réflé-chissent... Les ateliers de l'image,l'association au sein de laquelleNatacha Cyrulnik a travaillé, toutau long de ces années, est là pourça : "l'éducation à l'image"...L'image... et le son. « Si j'ai entre-pris de montrer ces dix ans de tra-vail, explique la réalisatrice, c'est

pour faire entendre la parole desgens de Berthe, c'est pour montrerles énergies, le dynamisme de seshabitants ! ». Des gens, des idées,une culture, des cultures... C'esttout cela qui s'est inscrit sur grandécran durant six jours. Etaient aurendez-vous, selon les soirs, les jeu-nes filmés par Natacha Cyrulnik,des adultes habitant Berthe ounon, des éducateurs, des universi-taires - parfois de renom - commePhilippe Meirieu, venu tout spé-cialement de Lyon pour participerau débat du 24 octobre... Et puisun "accompagnateur" fidèle : Jean-Pierre Daniel, Directeur del'Alhambra Cinémarseille (le "Pôlerégional d'éducation artistique aucinéma et à l'audiovisuel"). « Desgens très divers ont assisté aux soi-rées. Et cela, j'en suis fière ».Que pouvait-on attendre de "CinéBerthe" ? « J'espère que cela auracontribué à une prise de consciencede tout ce qui reste à faire. » Et puis,comme le dit en substance Agnès,l'une des adolescentes du film "10ans à la cité Berthe" : « Quand onfaisait les films ensemble, on étaitencore plus ensemble. » Au fil desannées et des tournages, Steve,Sophian, Momo, Aurélie, Faissal,Virginie, Sandra, Anais, Najet,William,Assoun, et tous les autres,s'y sont retrouvés. C'est déjà ça.�

S.P

Une culture,des culturesNatacha Cyrulnik qui a réalisé de

nombreux films sur Berthe, a

échangé ses impressions avec les

jeunes du quartier

Retour surimages

B E R T H E

N'hésitez pas à contacter lesadjoints de quartier. Ils sont disponibles pour vous recevoir.

quartier Nord- MARDI ET JEUDI DE 14H30 À 17H30Uniquement sur rdv04 98 03 09 03

quartier Sud- LUNDI DE 9H À 12H

- MERCREDI DE 15H À 18H

06 78 25 90 95Maison St GeorgesRoute de Fabrégas - JEUDI ET VENDREDI SUR RDV

À DOMICILE : 04 94 22 23 74

quartier Ouest04 94 06 95 00Uniquement sur rdv

quartier Centre-Est 9, rue B. Paul- MARDI ET JEUDI DE 10H À 12H30Batterie Bonaparte - Rouve- MERCREDI 16H30 À 18H3004 94 06 95 80

PERMANENCESADJOINTS DE QUARTIER

CHRISTIAN BIANCHI

ALAIN LOPEZ

BERNARD TROUCHET

MARTIAL LEROY

DR

Un long dialogue de dix ansde Natacha Cyrulnik avecles jeunes et la populationde Berthe. Quatorze films etsix jours de retrouvailles,le mois dernier, de Tisot àMandela en passant parApollinaire...

«

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D’AQUI /25

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Ben lèu l’espaci Joan-TistetCòste s’emplirà de bledas,pòrris, barraquetas, fenolhs

e autrei pastenargas, tot d'ortolalhad’agricultura biologica se vos platz !Es que l'Associacion de Mantenençanòva de l’Agricultura Paisana,Amap-La Seina, vèn de se veire autorizadade distribuir seis èrbas dins aquelaanciana escòla,que lo municipe acabade mudar en luec per leis associacions.“Era pas jogat a l'avança!” que reco-noisse dòna Nadina Bastié, la presi-denta de l’Amap.« Nos faliá segur unendrech per recampar lo paísan del’Amap, e lo teulisson de l’escòla sariája estat ben pron. Urosament que la

Ciutat, que i demanderiam d'aquestestiu, a lèu respondut ». L’Amap LaSeina,son quaranta familhas que cadadivendres de vèspre vendràn querresa banasta païsana. Lo principi n’esaisat de comprendre : l’associacionque recampa lei familhas, fa pachaambe un païsan, lo Rudòuf Moudatque rèsta au Castelet, e s'entendondei èrbas que farà venir.Un còp la set-mana l'agricultor menarà sa produc-cion a La Seina.Lo païsan,eu,s'obliga,per exemple de far d’agricultura bio-logica ;e sa practica,que se dison maivolontiers de “consomactors”, elei,donan la man per distribuïr,e gover-nan tot çò que releva pas de la pro-

duccion. Totei li tròban son avan-tatge : la practica manja ben e soncontents de rescontrar d’autreis ama-pencs, es una escòla de la democra-cia responsabla ; lo païsan,eu,escapaau sistèma de la distribucion de massaorganizat qu’esquicha sei revenguts ;l’Amap, eu, i paga d’avança tota saproduccion.A banda lei menaças dela granissa e dau gèu, lo gast dau tal-haceba e de la pesolhina !Mai tot va pas lisc. « Nos a faugutun an per far nàisser lo projècte » dedire encara, en francés, dòna Bastié,« avètz pas idèa de çò qu'es malaisat detrobar un pichon bèn en riba de mar ! »Lo pretz de la tèrra empacha lei paï-

sans de s'entraïnar, que son lei pro-motors e ren qu'elei que pòdon crom-par.Lei teneires d’agricultura païsanapasmens an sachut se recampar dinsun malhum que son sèti n'es a Tolon,Aliança Provença fa lo liame entrel’associacion e lei productors.« A l’ora

que se parla dau Scot** de ProvençaMiegterrana, demandam que finigande roïgarmila ectaras de territòri agri-còla cada an que passa !» que nos ditzGaëtan Vallée, l’emplegat d’aquelaestructura. Es ansin que leis Amapengatjadas dins Aliança Provença (quen’i a d’autrei en defòra) son 140 enProvença, qu’acampan aperaquí20 000 personas e que permetan aseissanta païsans, ren que per Var,demantenir una agricultura sanitosa deproximitat.L’Amap La Seina per soleta que sie-gue dins lo relarg de la comuna a decosinas,una autra se tròba an Oliulas,Leis Olivadas,e una autra a La Crau.D'autrei vendràn, pron de metre enfatiga e de facturar. Mai après, asse-tats davant la sieta setmaniera seretzpas en rèsta !�

Michel Neumuller

* L'inscription se fait en fonction des

places sur amaplaseynesurmer@hot-

mail.fr ou sur allianceprovence@wana-

doo.fr (voir aussi notre brève en p. 10)

**Schéma de cohérence et d’orienta-

tion territoriale, en français.

Article écrit en graphie classique avec

les suggestions de Pèire Brechet, res-

ponsable du Service de la Langue à

l’Institut d’Estudis Occitan Paca.

L’Amap La Seyne était en gestation depuis un an et servira en légu-mes bio de saison une quarantaine de familles associées avec unpaysan du Castellet. Depuis début novembre, la Ville met à dis-position l’espace Coste pour les distributions*.

@Lecture du texte

et traduction sur

www.la-seyne.fr

LES MOTS

DES CULTURES

banasta = panier

barraqueta = salade scarole

bledas = blettes

faire venir : cultiver = planter qc

granissa = grêle

ortolalha, èrba = légume frais

liume = légume sec

pastenarga = carotte

pòrri = poireau

s'entraïnar =se mettre à son compte

roigar - rosigar = ronger, manger,

grignoter

facturar =cultiver, travailler la terre

un bèn = terrain agricole

talhaceba = courtillière

pesolhina = les pucerons

Le paysan échappe aux conditions

imposées par la grande distribution

et traite directement avec les

familles qui achètent par avance sa

récolte. Les « Amapiens » y gagnent

une alimentation saine, sauvent des

variétés oubliées et contrecarrent la

disparition des agriculteurs.

Il faut justeadmettre de nepas manger de tomates en décembre !

Sietadas sanase democraticas

Paniers paysans à l’Espace Coste

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26/ DOSSIERLa dépollution du futur port de plaisance, à l'étude actuellement, est la dernière

condition à l'exécution des travaux. 700 anneaux, un yacht club, 30 boutiques, 15

restaurants,des services... Le futur port de plaisance devrait être livré en 2012.Un

tournant pour l'économie de la ville orientée vers la mer,avec l’Institut de Promotion

et de Formation aux Métiers de la mer, l'activité grande plaisance, les escales de

croisières et l'installation imminente du pôle de compétitivité mer.

Economie

Cap sur la mer !

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

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De Monaco à la frontièreespagnole, les ports sontsaturés. La Seyne-sur-Mer

possède la seule infrastructure déjàconstruite,disponible,en eaux pro-fondes et bien exposée. Notre villedispose d'accès privilégiés en ter-mes routiers et autoroutiers, ferro-viaires (projet de future gare TGV)et aériens (aéroport de Hyères,aérodrome du Castellet). La pré-sence de la Marine nationale assureégalement une sécurité optimaledu plan d'eau. « La Municipalité nepouvait passer à côté d'une telleopportunité de développement,explique Philippe Mignoni,adjointà l’économie. Outre la valorisationde son patrimoine, la Ville comptesur des recettes permettant de modi-fier la physionomie du budget com-munal, de réduire substantiellementla dette et de revenir ainsi à une fis-calité normale. Et par là-même, pro-fiter au contribuable et au tissu éco-nomique seynois ». Le projet de portde plaisance s’inscrit dans ce cadre.Concédé pour 30 ans à un grou-pement d’entreprises via une délé-gation de gestion de service public,dont le contrat a été signé en sep-tembre 2007, l’exploitation du portdevrait rapporter à la communedes recettes significatives dès la pre-

mière année. L'entrée en vigueurdu contrat, prévue initialement aumois de mai dernier, a été différéeau 31 décembre 2009.Selon Thierry Dalmas, directeurgénéral des services, l’explicationréside dans le fait que le délégatairen’avait pas mené à son terme lesétudes de dépollution du site. Ledélégataire a donc demandé uneprolongation du délai initial pourparachever ces études. « Rappelonsen outre que ce projet représente uninvestissement d’environ 50 millionsd'euros. Il est donc normal que cequi peut être interprété comme desatermoiements ne sont, en réalité,que de vraies réflexions eu égard àl'enjeu dans le contexte actuel detension financière. Par ailleurs, lechangement de réglementation dansle domaine de l’amodiation (achatd’anneaux) courant 2008, acontraint le délégataire à revoir son

plan de financement de l’opération.En effet, jusqu'à présent, les plaisan-ciers achetaient un anneau pour untemps indéfini et pouvaient le reven-dre en réalisant une plus-value.Aujourd'hui, il s'agit d'une garan-tie d'usage (forme de loyer). Pourles plaisanciers, c’est donc un place-ment d’une nature différente. »Si tout va bien, les travaux

pourraient débuter lors du pre-

mier semestre 2010 pour unelivraison au cours du premiersemestre de 2012 au plus tard.Depuis le mois de juin, le projet abien avancé : « La dépollution a étéchiffrée. Nous devons à présent véri-fier la proposition du délégataire carle contrat stipule que la Ville doitassurer une participation financière.Or il s’agit d’un secteur où l’accu-mulation des contraintes juridiques(normes de dépollution de plus enplus draconiennes) impacte forte-

D O S S I E R R É A L I S É P A R

C H A N T A L C A M P A N A E T S Y L V E T T E P I E R R O N

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

27�La grande plaisance se met au vert

L'hivernage des yachts lancé fin 2008 par la

municipalité sur l'esplanade Marine, connaît

un franc succès. A tel point que la ville est

fréquemment citée dans les magazines spé-

cialisés et la presse quotidienne. Le 21 octo-

bre, un article de la Provence sur l'écologie

et la grande plaisance citait le formidable

potentiel seynois en matière d'hivernage. Il

semblerait qu'en matière de construction de

bateaux écologiques et de transformation

des bateaux existants en “yachts verts ”, La

Seyne ait une carte à jouer. « Une dizaine de

chantiers sont actuellement positionnés sur cecréneau entre Antibes et Marseille, explique

l'article. Répartis sur trois sites principaux, LaSeyne, La Ciotat et Marseille, ils emploient entre1 500 et 2 000 personnes. »

�Elaboré par la Communauté d'agglomé-

ration TPM, le Grand Projet Rade com-

prend notamment : un technopôle de la mer

à La Seyne et Ollioules répondant aux

besoins du pôle mer PACA, pour le déve-

loppement ou l'implantation d'entreprises

de haute technologie, la mise à niveau des

équipements portuaires afin de favoriser

l'intégration ville / port, le développement

du Parc d'activités marines à Saint-Mandrier

consacré à la réparation navale de grande

plaisance et aux hautes technologies mari-

nes et sous-marines, la création d'un cen-

tre d'activités et d'affaires à vocation métro-

politaine au cœur de Toulon, sur l'axe des

gares, le Contrat de baie, outil essentiel

pour une politique de haute qualité envi-

ronnemental et l'aménagement de la grande

jetée de Toulon.

Un moteurpour l’économieLes travaux du port de plaisance

devraient débuter au premier

semestre 2010

L’hivernage des yachts dans la grande darse de l’esplanade Marine

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ment le coût final. Cela étant, nousavons aussi connaissance d’informa-tions encourageantes dans le domainede la précommercialisation », sou-tient Thierry Dalmas.Autre espoir de recettes pour

les finances communales, lefutur casino mis en DSP. Celui-cidevrait rapporter à la Ville une rede-vance annuelle substantielle en plusdes taxes sur les jeux. L'enjeu pourla ville devient alors le suivant :« Mettre en cohérence les équipementsexistants (le parc, l'hôtel), les entre-prises installées sur l'espace Grimaud,les problématiques de l’aquaculture,la valorisation du patrimoine mari-time et assurer à la ville une vérita-ble économie tournée vers la mer »,précise Philippe Mignoni. Lesretombées financières seront im-portantes : commerce local,emploisdirects et indirects induits, secteurde la construction navale relancé…A cela, s'ajoutent les taxes portuai-res encaissées pour l'hivernage desyachts de luxe à la grande darse.« Lagrande plaisance génère déjà desemplois de proximité et pourraitrelancer des filières artisanales commele travail du bois précieux, la selle-rie », constate l’adjoint. Cerise surle gâteau, les efforts conjoints de lamunicipalité, de la Chambre decommerce et d'industrie du Var etde son allié le Var Provence CruiseClub ont été récompensés. 22 esca-les de paquebots ont été planifiéespour 2010 (voir p. 4 et 5). « Il fau-dra y ajouter les escales déroutéespour cause de mauvais temps. Et sila gare TGV s'installe à La Seyne,nous ne serons plus une ville escalemais une ville étape. Avec, à la clé,l'arrivée en ville de plus de 3 500 pas-sagers qui séjournent et consommentsur place pendant une semaine avantd’embarquer ». Le futur port de plai-sance demeure bel et bien la pierreangulaire du développement éco-nomique de la ville. « On peut êtreraisonnablement optimiste car si toutfonctionne bien, en 2012, avec le portde plaisance, l'hivernage des yachts,les croisières et les industries de pointequi composent le futur pôle de com-pétitivité Mer (NDLR : VOIR ARTICLE

PAGE 29), la Ville pourrait enfin sor-tir la tête de l'eau », conclut PhilippeMignoni.�

C.C et S.P

A 61 ans,François Dettori est à la tête des chantiers navals fondéspar son père. L'entreprise familiale, installée à Grimaud, attendavec impatience le futur port de plaisance.

Dominique Dettori amonté sa petite entre-prise en 1959. « J'ai pris

sa suite en 78 se souvient son filsFrançois, j'ai été son ouvrier pen-dant des années. Mon père était uncharpentier hors pair. Je suis commelui, passionné par le bois ». Mêmeà la tête d'un des plus gros chan-tiers navals seynois, FrançoisDettori aime à se retrouver aufond de l'atelier, là où ça sent lacolle à bois et les copeaux fraîche-ment rabotés. C'est là qu'ilconstruit le prototype d'un toutpetit voilier en bois. « Il est toutsimple. Sans haubans. C'est unpointu transportable sur remorquede 4m50. Je l'ai appelé Pointu 450.C'est un voilier du dimanche. » Un“voilier-pointu transportable” qui

aurait, malgré tout sa place dansle futur port de plaisance, trèsattendu par les Dettori. « Même sije ne me plains pas, j'attends plusde clientèle avec le port. En 2003,on a déménagé de Bois-Sacré àGrimaud pour sa proximité avec lefutur port. Ce site est un peu aban-donné, le port va l'embellir ».Même si la nouvelle loi sur les

ports concède dorénavant desgaranties d'usage (loyers) et nondes concessions, François Dettorine doute pas du succès commer-cial du futur port : « Il va vite seremplir. Tous les jours, des clientsme demandent s'il y a des places deport libres à proximité. On vendraitplus de bateaux si on avait desanneaux dans le coin. Je rate pasmal de ventes à cause de ce man-

que. » Car si la majeure partie dessecteurs industriels connaissentaujourd'hui des difficultés, ce n'estpas le cas de la plaisance. « Dansle bateau, il n'y a pas de crise. Onne se plaint pas. L'avenir du sec-teur est à la haute plaisance verteavec des moteurs électriques. »Les milliardaires ont la fibre éco-logique (voir page précédente). Unevéritable opportunité de dévelop-pement pour les chantiers navalsqui s'engouffreront les premiersdans cette niche prometteuse.�

Sylvette [email protected]

François a construit lui-même un

prototype de 4,5m

De Bois Sacré à Grimaud

François Dettori

« Pas de crisedans le bateau »

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Les principales activités maritimes et portuaires de Brégaillon à l’Eguillette

La Seyne est fière d’accueil-lir la seule implantationméditerranéenne de l’Institutnational de recherches mari-nes, Ifremer, partenaire duPôle Mer PACA, labellisé en2005 pôle de compétitivité àvocation mondiale.

Initiative d’un noyau dur d’entrepreneurset de laboratoires (DCN Thales, ECA,CNIM, Ifremer, Principia, USTV), le Pôle

Mer rassemble des acteurs de la recherche etde l’enseignement ainsi que des industriels dansles domaines de la sécurité, de la sûreté mari-time et du développement durable. Dans ceprojet phare, la ville accueillera, dès 2011, unCentre Européen de Technologie Sous-Marine(voir p.31). A terme, le technopôle de la merdevrait générer près de 3 000 emplois dansl'Agglomération.Depuis l'été dernier, la zone d'activités desPlayes accueille le siège du pôle mer. Une tra-

dition navale s’est par ailleurs perpétuée autravers de petits chantiers de construction, deréparation et la création d’un réseau d’entre-prises, Riviera Yachting Network, réunissantplus de soixante chefs d’entreprise intervenantdans le domaine de la grande plaisance. Desbureaux d’études en ingénierie maritime sesont développés, parallèlement à une activitéde recherche liée au milieu marin. Le lien his-torique entre la ville et la mer sera renforcé parla livraison, en 2012, d’un nouveau port deplaisance de 700 anneaux, enjeu majeur dudéveloppement touristique seynois.�

Consortium

La Seyne au cœurdu pôle mer

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Un taux de réussite de 80 à90 %,60 à 70% de taux deplacement,chaque année,

l'Institut de Promotion et deFormation aux Métiers de la Merforme 200 apprentis et 300 stagiai-res adultes*.Un motif de satisfactionpour son directeur général, Eric

Lavallée : « Il s'agit de mettre en adé-quation les besoins des entreprises etdes futurs salariés dans le domaine dunautisme, du commerce maritime etde la pêche », indique-t-il (NDLR :UNE ANNEXE EST ÉGALEMENT CONSA-CRÉE À L'AUTOMOBILE).Pourcela, la formation se doit d'être

au fait des dernières évolutions tech-niques des PME locales et interna-tionales : « Les rencontres technologi-ques MIEC ont notamment permis demieux appréhender les matériauxcomposites. Ces derniers trouvent desapplications aussi bien dans le nau-tisme que dans l'aéronautique et l'au-

tomobile... », remarque Coralie Ney,conseiller en développement écono-mique. 70 stands, 6 tables rondes etdes démonstrations ont ponctué cestrois journées : « De la fabricationd'un bateau sous-vide,à la formationsur des logiciels d'éco-conception enpassant par des débats sur le dévelop-pement durable, les professionnels ontpu croiser leurs expériences et les com-muniquer à nos apprentis », raconteArnaud Guillard, conseiller en for-mation professionnelle.A noter quel'IPFM dépend de la Chambre desmétiers et de l'artisanat du Var.�

G.A.

[email protected]

* Des stagiaires adultes, demandeurs

d'emploi, salariés ou chefs d'entreprise,

du CAP au bac professionnel.

Formation

La merpour métierPour la 2ème année, l'IPFM (Institut de Promotion et deFormation aux Métiers de la Mer) accueillait début octobreles rencontres technologiques MIEC (Matériaux InnovationEco Conception). Trois journées où l'Institut Michel Serraétait au centre de l'innovation.

Renseignements

04 94 10 26 80

www.ipfm.fr

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�L'investissement financier du projet de

Centre européen de technologies sous-mari-

nes s'élève à 5 M euros

Le projet est supporté par le Fonds euro-

péen de développement régional (Feder) :

1,4 M euros, Ifremer : 1,2 M euros, le Conseil

régional Paca : 1,2 M euros (conformément

aux engagements du contrat de projet Etat-

Région), le Conseil général du Var : 600 000

euros (400 000 pour la partie placée sous

maîtrise d'ouvrage Ifremer) et Toulon-

Provence-Méditerranée : 600 000 euros

�Z.I. de Brégaillon et la Provençale

Située en entrée de ville, à l’Est, la zone

industrielle de Brégaillon appartient pour

partie au domaine public maritime. Créée

en 1979, la partie sud de cette zone d’acti-

vité (Zone Industrialo-Portuaire) a été concé-

dée par l'Etat à la C.C.I.V. pour son aména-

gement et sa commercialisation. La zone

industrielle de Brégaillon dispose d’un port

marchand dédié au trafic de marchandises.

La Communauté d’agglomération désire

faire de la ZIP la vitrine du Pôle de compé-

titivité “Mer, Sécurité et sûreté maritimes,

Développement durable” à vocation mon-

diale en y aménageant sa base marine.

�Espace Grimaud

Cette zone d'activité a été conçue suite à la

fermeture des chantiers navals. Elle s'est déve-

loppée sur une dizaine d'hectares du Domaine

Public Maritime concédés à la Ville de La

Seyne-sur-Mer pour une durée de 50 ans,

depuis le 31 décembre 1993. Au regard de

son statut, cette Z.A. a vocation à accueillir

exclusivement des entreprises ayant une acti-

vité liée à la mer.

Elus, représentants de l'Etat* etresponsables d'Ifremer (Institutfrançais de recherche pour l'ex-

ploitation de la mer) se sont saisis dela truelle,pour poser la première pierredu Centre européen de technologiessous-marines d'Ifremer Méditerranée,implanté sur le site portuaire deBrégaillon à La Seyne-sur-Mer.Le bâti-ment de 500 m2 devrait être terminéen 2011.C'est le premier projet lancé

sur la base marine de Brégaillon,choi-sie pour sa situation géographiqueprivilégiée et la présence immédiatede grandes profondeurs.Inscrit dansle cadre du développement du tech-nopôle de la mer Paca à vocation mon-diale, le projet repose sur trois axesmajeurs : accroître les capacités d'ac-cueil scientifique et technique deBrégaillon, renforcer les capacités dedéveloppement et d'évaluation à la

mer des systèmes sous-marins, etmutualiser les équipements. Le bâti-ment CETSM, véritable “bateau àterre” réalisé aux couleurs d'Ifremerdans des matériaux “marins”,sera rat-taché au télescope sous-marin Antarès,ancré dans la fosse de Porquerollespar 2 500 mètres de fond. La passe-relle du centre sera perçue dès l'en-trée du port de La Seyne et depuis leParc de la navale.

Avant de sceller la première pierre,les“financeurs” rassemblés dans le halldes engins non habités, étaient avanttout remerciés par Jean-Yves Perrot,PDG d'Ifremer qui précisait :«Ce pro-jet vise à fédérer les activités scientifi-ques et technologiques françaises,et per-met à la France de se placer à la tête descinq pays en capacité technologique dedescendre à moins de 500 mètres ». Etde rappeler les 25 années de techno-logies sous-marines d'Ifremer.Si l'Institut dispose déjà d'une

compétence et d'une expérience auniveau international, l'implantationdu Centre européen de technologiessous-marines va permettre au site deBrégaillon de se positionner auniveau de la recherche sous-marine.Et de constituer, à terme, un formi-dable atout local.Ce que confirme lemaire Marc Vuillemot, pour leSeynois : « La recherche est, sansconteste, un atout majeur pour LaSeyne et le département ».�

C.C.

[email protected]

* Autour de Jean-Yves Perrot, PDG

d'Ifremer et en présence du préfet mari-

time et de son directeur de cabinet :

Michel Vauzelle, président du Conseil

régional PACA, Horace Lanfranchi, prési-

dent du Conseil général du Var, Marc

Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer

et Hubert Falco, président de TPM

Ifremer

Un centreeuropéenVendredi 23 octobre dernier, avait lieu le lancement du chantierde construction du Centre européen de technologies sous-mari-nes (CETSM). La première pierre a été posée.

Le maire Marc Vuillemot apporte

sa pierre à l'édifice, entouré

des élus, des représentants

de l’Etat et d’Ifremer

Accès littoral

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Expression de l’oppositionLA SEYNE EST EN PANNE- En panne d'un plan de circulation cohérent quidevait être l'acte premier de Marc Vuillemot. Lesconditions de circulation s'aggravent dans beau-coup de secteurs de la Ville et des plots servent decarrefour provisoire, ou de sens interdits.- En panne de son parking avec le mutisme totalqui entoure le laisser-faire de la municipalité qui aallumé l'incendie en revenant sur la délégation

de service public.- En panne de son port de plaisance dont les tra-vaux n'ont pas commencé.- En panne d'un projet présenté aux élus sur la réha-bilitation de la partie est du site des chantiers.- En panne de bacs à ordures ménagères qui débor-dent en divers points du canton sud.- En attentisme, par suite du réaménagement dedossier sur l'espace Tisot.

- En attentisme sur le projet de casino qui devaitabonder pour les élus de gauche, les finances dela Ville au nom du libéralisme financier.- En attente du futur plan local d'urbanisme,concocté dans les officines des services techniquessans que l'opposition n'ait eu à connaître ses pro-positions (rapport de présentation et règlement).Bref, on a l'impression que la Ville qui bougeaitentre dans un interminable hiver.�

32/ VOS ÉLUS

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Remise du premier Prix d'honneur de la Ville

A l'occasion de la première escale du navire de croisière “Navigator

of the seas”, le maire, Marc Vuillemot, accompagné de la pre-

mière adjointe, Raphaële Leguen, a remis le mardi 13 octobre

dernier en présence de nombreuses personnalités le premier

Prix d'honneur de la Ville au capitaine Bang. En anglais dans le

texte.

Cérémonie des Noces d'or

Des couplesqui durentL

e 23 octobre dernier, la Villa Tamaris accueillait la tradition-nelle cérémonie des noces d'or, de diamant et de platine.L'occasion pour les 27 récipiendaires de célébrer 50, 60 voire

70 ans d'union en présence du maire, Marc Vuillemot, et de l'ad-jointe à la solidarité et aux personnes âgées, Solange Andrieu. Al'issue de la remise de la médaille des noces d'or, chaque couple aété photographié et a reçu un bouquet de fleurs.

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La scène pourrait être filmée par unesuper 8 Ektachrome aux couleurs pas-sées.Forêt de Janas dans les années 70.

Un incendie vient de ravager plusieurs hec-tares de chênaie. Marie, alors enfant scolari-sée à l'école Toussaint-Merle, participe aureboisement des collines : « Nous étions toustrès motivés. C'est une partie de notre patri-moine que nous contribuions à panser »,raconte-t-elle. Les années passent, La Seynedemeure plus que jamais son univers fami-lier. Les séances de cinéma à l'ABC (NDLR :L'ACTUELTHÉÂTREGUILLAUMEAPOLLINAIRE)suc-cèdent aux escapades à la fête foraine place dela Lune.Et les étés s'enchainent :«Adolescente,je passais beaucoup de temps chemin Rey à Mar-Vivo,où les maisons me faisaient rêver»,se sou-vient l'ancienne élève de Paul-Eluard et deBeaussier. Jeune adulte,Marie Viazzi ressent ànouveau le besoin de faire quelque chose pourLa Seyne.Après avoir passé quelques années àMarseille et Clermont-Ferrand, elle revientdans sa ville natale et trouve son épanouisse-ment dans le milieu associatif :«Je voulais par-ticiper, à mon échelle, à l'amélioration de la viedes gens. C'est aussi pour cela que la rencontreavec Marc (NDLR : VUILLEMOT) m'a donnéenvie de continuer de faire de la politique»,confiel'élue. Cette rencontre de l'été 2007 déboucheen effet sur son adhésion à la liste “La Seynedans le bon sens”: « J'ai trouvé là une grandediversité de caractères et d'origines.Mais un seulet même amour de la ville. L'autre ciment fut lesoir de notre élection, tellement extraordinaireet stressant à la fois ! ».Car voici la passionnée d'Aristote

conseillère municipale, chargée de l'éclai-rage public et de la voirie. « Une délégationdifficile faute de moyens financiers, mais ôcombien enrichissante humainement » :« J'apprécie d'aller sur le terrain, à la ren-

contre des gens en compagnie de techniciens.La disponibilité, le dialogue et l'informationy sont primordiaux », souligne-t-elle.L'usager n'a en effet que faire du millefeuilleadministratif et des lourdeurs procédura-les : « Que les voies soient de la compétencede l'agglomération TPM, du Conseil géné-ral ou de la mairie, nous sommes son pre-mier interlocuteur. Et lui devons des expli-cations ». Aujourd'hui, Marie Viazziparticipe aux côtés de Claude Astore,adjoint à l'urbanisme, à la politique de

retour des travaux en régie : « La ville compte230 km de voirie. Pour son entretien, l'équipemunicipale préfère investir dans le matérielet le personnel que d'avoir recours à des socié-tés privées coûteuses », pointe-t-elle avantde conclure : « Il faut revaloriser le travailde nos agents et assurer en retour un servicepublic de qualité à nos concitoyens ».Contribuer à mieux vivre ensemble, ensomme.�

Gwendal Audran

[email protected]

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Marie Viazzi n'aurait sansdoute jamais imaginédevenir un jour conseillèremunicipale chargée del'éclairage public et de lavoirie.Juriste de formation,cette maman de deuxenfants, amoureuse de saville, s'est pourtant lancéedans l'aventure à la rencon-tre de ses concitoyens,avecun leitmotiv :construire le“vivre ensemble”.

Marie Viazzi

Disponibilité et dialogue

Marie Viazzi privilégie le terrain pour,

en compagnie des techniciens, répondre

aux préoccupations des usagers de la voirie

et de l'éclairage public.

Mieux vivre ensemble

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34/ MÉMOIRE

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Suzanne Bessone, qui a fondé avec son mari Fernand, la première auto-

école seynoise, raconte l'histoire du papier rose. Depuis les années 60, les

différentes modifications du permis de conduire l'ont rendu plus cher à

préparer, plus difficile à obtenir et d'autant plus ardu à conserver. En même

temps, ces différentes mesures ont permis une baisse substantielle du nom-

bre de morts sur la route.

L’auto-école d’antan

Le papier rose1965, boulevard Stalingrad, inauguration du centre d'examen de La Seyne en présence du maire Toussaint Merle, (4ème en partant de la gauche), de Suzanne et Fernand Bessone (à droite)

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C'est au tout début desannées 60 que la pre-mière auto-école de la

ville est fondée par la familleBessone. Depuis, c'est grâce auxBessone que des milliers deSeynois ont obtenu leur précieuxpapier rose. Suzanne Bessone sesouvient de cette époque : « On acommencé avec une Dauphine ».L'obtention du papier rose a bienchangé depuis : « Avant, les élèvespassaient le code dans la voiture enmême temps que le permis. On s'estbattu à l'époque pour avoir un cen-tre d'examen à La Seyne. Il n'y enavait qu'un à Toulon et les inspec-teurs ne voulaient pas vraiment sedéplacer jusqu'ici. En 1965, sousl'impulsion du maire Toussaint-Merle, on a inauguré le premier cen-tre d'examen seynois à proximitéde la mairie sociale. Les Seynoisconnaissent bien cet endroit pour yavoir attendu leur tour. La théorie(le code) et la pratique (la conduite)ont été séparées en 1975. Un bonnechose car, avant, on apprenait lecode comme des perroquets, sansvraiment comprendre son impor-tance. Avec l'image et la mise ensituation par diapositives, etaujourd'hui le CD interactif, l'élèveest maintenant confronté à la réa-lité de la route. » A l'heure où

Fernand et Suzanne Bessone mon-tent leur première école, ce nou-veau sésame pour la liberté indi-viduelle n'est réservé qu'à la seulegente masculine. En féministeconvaincue, Suzanne Bessone, quidétient tous les permis deconduire, bus et le poids-lourdinclus, se souvient : « Les femmesn'osaient pas rentrer sans l'accordde leur mari. Alors, j'allais les cher-cher sur le trottoir et je faisais toutpour qu'elles obtiennent leur per-mis de conduire, cette nouvelleliberté qui leur était offerte ».Une autre époque en effet. La sécu-rité au volant n'était pas la prio-rité. La ceinture n'était pas obli-gatoire, le casque non plus. EtSuzanne Bessone d'ironiser : « Ilaurait pu l'être pour les inspecteursquelque peu malmenés par des can-didats mécontents. Un de mes élè-ves a voulu casser la gueule de l'ins-pecteur, il a fallu que je le calme.Un autre a carrément sorti un révol-ver et menacé l'inspecteur ».Même si, grâce aux différentesmodifications du permis deconduire depuis les années 60,elle se réjouit de la diminutiondu nombre de tués sur la route,Suzanne Bessone émet un bémolquant à la conduite accompagnée.« Quand les parents se mettent au

milieu, ils communiquent leursmauvaises habitudes. Mais forceest de constater que les Seynoisconduisent mieux de nos jours. Etmalgré les clichés, nos jeunes com-prennent mieux les risques qu'ilsencourent sur la route. »Outre les leçons pour l'ob-

tention du permis, la familleBessone a toujours proposé des for-mations et des remises à niveau afinde permettre aux automobilistes dese mettre ou remettre à niveau. « Al'époque des mises en place des nou-veaux sens giratoires au début desannées 80, on a offert des cours à ceuxqui ne comprenaient pas les nouvel-les priorités à gauche.» L'époque “dupermis à vie”est bel et bien révolue.La formation continue est aujour-d'hui au cœur de la politique péda-gogique des auto-écoles. PatriceBessone, qui a pris la suite de sesparents, vient d'acquérir un simu-lateur dernier cri.Il rappelle tout l'in-térêt de pouvoir travailler avec tousles états dégradés de la route (neige,verglas,grosse pluie...),chose impos-sible en leçon classique.« Nous pou-vons mettre l'élève en situation avectoutes formes de scénarii. Nous som-mes très fiers d'être la seule auto-écoledu Var à le détenir». �

Sylvette Pierron

[email protected]

Suzanne Bessone, aujourd’hui

montre la photo du kiosque

de l'auto-école qui était situé

sur le boulevard Stalingrad.

L’auto-école,une histoire

de famille

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36/ DISTRACTIONS

Al'initiative de Jean Michel, conseil-ler municipal délégué dans le do-maine du Contrat de Baie et de la

Forêt, la ville de La Seyne s'est associée àl'association “Agir pour l'environnement”etaux autres réseaux nationaux pour orga-niser “Le Jour de la Nuit”: « C'est la pre-mière année que la ville participait à cetteopération et c'était pour nous un essai.Samedi 24 octobre, l'éclairage public a étééteint de 22h à minuit à certains endroitsde la ville. L'année prochaine, nous espéronscouvrir davantage de lieux et agir sur uneplus longue durée ».Un moyen, pour toutes les collectivités

qui s'engagent à éteindre une partie de leuréclairage public (voirie,monuments...) d'ex-primer leur prise de conscience face auxenjeux climatiques. La généralisation del'éclairage public a entraîné une nouvelleforme de nuisance environnementale,la pol-lution lumineuse. Jean Michel : « La lumièreartificielle affecte les écosystèmes en estompantde plus en plus l'alternance du jour et de lanuit. La disparition du ciel étoilé gêne l'obser-vation astronomique, les oiseaux migrateurs

sont désorientés et l'éclairage excessif alourditla facture énergétique.La protection de la bio-diversité nocturne nous concerne tous ».�

Chantal [email protected]

Environnement

Le jour de la nuit

Originaire d’Amérique,la courge estcultivée depuis des siècles par lespeuples autochtones.Aujourd’hui,

le Québec et l’Ontario en sont les deux plusimportants producteurs au Canada.Il existede nombreuses variétés de courges.Des vertus diététiques. Généralementaqueuses et fibreuses, les cucurbitacées ontun apport calorique relativement faible, cequi les rend d'autant plus sympathiques !Elles renferment des quantités intéressantesde phosphore,de magnésium,de potassium,de vitamine C et de carotène. Idéal pouraffronter l'hiver ! Une croissance spectaculaire ! Mars/avril,semis de 3 à 4 graines en godet sous abri.Ne conserver qu’une plante par godet. Lesmettre en place en mai à 1,50 m en tous

sens. Fin avril à juin, semis en paquet de 3à 4 graines à 2 cm de profondeur. Arroserfréquemment, pailler pour garder le solhumide. Tailler les branches pour ne gar-der que quelques fruits, suivant la grosseurque vous désirez.Ou bien,vous pouvez aussiles faire grimper sur un support de votrefabrication.L'amie des enfants. Rares sont les légu-mes appréciés des enfants. La courge enest pourtant un bel exemple. La douceurde sa chair, les formes et les couleurs châ-toyantes font le bonheur des enfants. Celégume apparait d'ailleurs dans de nom-breux contes et légendes enfantins (ex :Cendrillon, Halloween...)�

Guilhem Bresson

[email protected]

Plantes

Les courges

La disparition du ciel étoilé gène

l’observation astronomique

Préserver la biodiversité nocturne

Le 24 octobre, l'opé-ration “Le Jour de laNuit” a sensibilisé lepublic à la pollutionlumineuse.

Lorsque l'automne arrive,il apporte avec lui cour-ges, citrouilles, potirons,potimarrons et autrescucurbitacées qui colo-rent nos jardins de nuan-ces orangées.

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Ingrédients :

Le New Saïgon

Poulet curry vert

Retrouvez les solutions des mots croisés le mois prochain p.39

Tuyet Nga De Parseval, la chef et Kim au service

Boat-people arrivée d'Hanoï en 91,Tuyet Nga De Parseval a repris leNew Saïgon il y a deux ans.Passionnée de cuisine, elle nouslivre sa recette du poulet au curryvert thaï.

� Mots croisés �Brigitte Hourtal

Préparation : Pour la sauce, mettre tous les ingrédients dansun mixeur. Emincer le poulet. Faire revenir les oignons, ajouterle poulet émincé. Faire dorer. Ajouter les carottes, les champi-gnons, les pousses de bambou, le choux, les feuilles de basilic etle lait de coco. Faire cuire 5 minutes à feu vif. « Pas plus, les légu-mes sont toujours croquants dans la cuisine thaï », assure TuyetNga. Verser la sauce sur le poulet, servez.

Accompagnement : Riz thaï. Jus de goyave.

Chaque mois, un professionnel seynois nous révèle l’un de ses secrets gastronomiques. En décembre le Mille feuilles de filet de rougets et son

confit provençal de légumes de l’Agua Lemon

LE NEW SAÏGON : Sur place et emporté. Les Jonquilles,

avenue Jean-Baptiste Ivaldi. Pont de Fabre.

Fermé le mardi. 04 94 94 74 31

Horizontalement

1 - On finit par y passer son tempslibre2 - Premier / Appris / Mieux vautne pas l'avoir bon3 - Utiles au classement4 - Jeu de cartes italien / Greffe5 - Déposés avec peine / Bienconservés6 - Fait voyager / Talent hors ducommun7 - Liqueur à base de noyaux depêches8 - De l'Antiquité romaine 9 - Fardeau de vieillard / Issus / Desix à vingt-sept10 - Note / Etoile de mer

Verticalement

I - Epizootie bovine / JournalisterenverséII - Dévoilé / Bâtiment de la flotteIII - Ne causent point de douleurIV - Raid de prédateur / Se faitprierV - Décrassions avant la lessiveVI - N'ont pas le bras long /Transpire si découvertVII - C'est-à dire / QuerelleVIII - A la carteIX - Lent animal de course / A fait malX - Traversent de beaux quartiers / Fatiguée

• Blancs de poulet, oignons,

échalotes, pousses de bam-

bou, carottes

• En boutique d'alimentation

asiatique : choux chinois,

champignons thaï, feuilles

de basilic thaï, lait de coco

• Sauce : gingembre, malaga,

piment vert, citronnelle,

sauce tamarin, nuoc mam

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38/ ANNONCES

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Blo

c-n

ote

s > MAIRIE

Hôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Clic 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 93 16Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00> BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES /CULTURE

Archives municipales 04 94 87 52 24Le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 06 95 52

04 94 87 39 59École des Beaux-arts 04 94 10 83 09

Les galeries du Fort Napoléon 04 94 87 83 43Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85> SÉCURITÉ / SECOURS / JUSTICE

Police municipale 04 94 06 90 79(renseignements 04 94 06 95 28)Police nationale 17 (renseignements 04 98 00 84 00)

Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60

SOS médecins 04 94 14 33 33Ambulances Var Assistance 04 94 10 22 22Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénérationnelle St Georges 04 94 64 48 17Bureau Information Seniors 04 94 06 97 04Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77BIJ 04 94 06 07 80> PRATIQUE

Allo service public 39 39Office de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28

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et 1 en coque ) ; 1 écran ordina-

teur ; 1 camescope Sony 8mm

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teur DVD inclus.

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électrique ; 1 magnétoscope ;

des disques vinyl ;

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De vous àvousLes petites annonces sontgratuites...

POUR PUBLIER UNE

PETITE ANNONCE

Dans le mensuel• par courrier :

Mairie de La Seyne

Direction

de la Communication

2, rue Léon Blum

83500 La Seyne

• par courriel :

[email protected]

MAGAZINE MUNICIPAL • Hôtel de Ville •

83500 La Seyne - 04 94 06 90 00

• Internet : www.la-seyne.fr •

[email protected]. Directeur de publi-

cation : Marc Vuillemot, maire de La Seyne-

sur-Mer. Directeur de la communication :

Gilles Gaignaire. Directeur adjoint de com-

munication : Laurent Dupuy. Rédacteur en

chef : Gwendal Audran. Rédaction : Sylvette

Pierron, Chantal Campana, Jean-Luc Paladini,

Sébastien Nicolas (Sports), Jean-Christophe

Vila (Culture). Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi. Photos : François Laï,

Pascal Scatena. Conception graphique :

Sacha Kleinberg - Mise en pages : Lise Kubli

Impression : Hémisud. Diffusion : 35 000

exemplaires.

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ETAT-CIVIL /39

PÉRIODE D’OCTOBRE

•FRANSSEN Peteret ROQUET Priscilla, Séphora•IFRI Boualemet AJILI Amel•JANNAS Géraldet GIACALONE Sylvie, Cécile,Odile•KREBER Laurent, Eugène,Charles et GLASSERAlexandrine, Monique, Evelyne•MAS Manuelet BENAZZA Chahrazad•ZARAGOSA Fabien, René,François et PERRIER Bérangère,Colette, Berthe

•ABADIE André, Eugène•ANTOINE Edmond, Emile•BARBIERI Miranda•BONGIOVANNI Francesco•BOSSOLASCO Ernesta,Micheline•BRESAZ Guido•CAPOBIANCO Joseph, Marius•CARLE Marguerite, Louise,Hélène, Vierge•CARRUS Guérin, Victor,Thomas•CASANOVA Marguerite Juliette•CHARLES Yvette, Adrienne•DI ROLLO Annita•ESCOLANO René, Antoine,Louis•ESPINOSA Albert•FERRERO Anna, Angeline•FERRUCCI Elba, Galdina•GALLY Yvonne, Marcelle•GOUSSARD Jacqueline•LASTRA Marie, Laurence•LÉONI Pierrette•MANCIOPPI Antoine•PELVET Sabine, Marie,Jehanne, Alice•PLUTINO Marie, Louise•PODDA Salvatora, Angela,

Antonia•RESTAGNO René, Dominique,Louis•RICHARD Maryse, Bernadette,Carmen•ROBION Elie, Florentin•ROMANO Christiane, Georgette•ROMÉO Raymond, Sauveur•ROULIN Henri, Anselme•ROUVIÈRE Suzanne, Louise,Rose•SAINT-MARTIN Cyril, Michel,Paul•SARTORI Marie, Jeanne,Françoise•TORRES Renée, Odette•ZINI Hortense

•ABDELLAOUI Marwan, Imrane•ABECASSIS Victor, Yves,Jacques•AFONSO Allyah•AGUIE Darren, Aboua,Benjamin•AZIZ Maydinn, Nassim, Moulay•BACHINI Maë, Raphaël, André•BANTWELL Lily, Nathalie,Emmanuelle•BEJAOUI Zora, Dora•BEN HAJ-SALEM Elyes•BENAÏSSI Manëlle, Aname•BENNOUR HAMZA Ali•BERGALA Victor, Jules,Antoine•BEYER Johan, Yves, Thonyo•BINET Lily, Marie•BOUKADIDA Mehdi, Nejib•BOURAGHDA Feriel•BOUSDIRA Lina•BOUSSANDEL Chelbia•BRAQUET Manon, Michèle,Sabine•BRUN - SURANO Eléa, Natalie•CABRITA Titouan•CAREN Elodie, Maelys•CARRASCOSA Lou, Alice,Manuela•CARRIER Adrien, Florent,Sydney•CASSARINO Eléna, Anaïs•CHAMKHIA Zahra•CHMIELEWSKI Angélina,Laurence, Concepta•CHODRON de COURCELAlexis, Jérôme, Pascal, Armand,Gérard•CHOILLOT Tohan, Nicolas,Jean-Luc•CIZELLE Clémence, Valérie,

Alice•CROISET Nolan, Bernard•DALLALI Shahyne, Ridha•DAMOUR Lou, Fanny, Mireille•DEMAERTELAERE Mathéo,Patrick, Jean-Jacques•DHIB Kenza•DKHIL Oussayna•DOIRAT Shéryl, Sandra, Stécy•ESTIENNE Angelina, Teresa•FATON Gilles, Patrick•FLORET Célia•GBEHI Marlhey, Mahey•GIORDANO Alessandro•GORRIAS Kylian, Franck•GRACIA Lenzo, Alexandre•GRISOT Corentin, Dominique,Marcel•GUARINO Gérémi, Pierre, Alain•HADJI Maïssa, Sabrina, Malika•HEREDIA - DANI Antoine, Elie,Marius•HERVIER Hugo•HEURTIER Noah•HUART Axelle•KARMOUS JEDAA Zeyneb,Mounè, Soumeyyèh•LAGARDE Mélyna, Sonia,Laëtitia•LEBLOIS - ROLLAND Chloé,Rose, Yveline•LEGAY Thomas, José, Yves•LEHMANN Romain, Christophe•LO MONACO Amandine•MARTIN Léa, Claudine,Michelle, Marie•MENDY Carlotta-Fiaque•MINANA Léa, Corinne,Danielle, Joséphine•MORAZE Joseph, Claude, René•MOREAU Eliot, Pierre, Louis,Henri•NEUVILLE Paul, Florian,Estebanne•NINOTTA Charlie, Marie-Rose,Jeanne•PARISI Noah, Hervé, Jean-Loup•PASCAL Lilou, Marie, Julie•PELLEGRINO Chloé, Nadine,Brigitte•PELLICER Nathaël•POINT Arthur, Gabriel•POTEL Lola, Lili•PRIN Allan, Mathieu, Anthony,Nicolas•PUGNALE Maya-Lyn•QADAOUI Yasmina•QUELLIER Joris, Nicolas•ROGER Tom, Daniel, Didier•ROUSSERIE Noémie•ROUSSET Anna, Coralie•ROUVE Maëlia, Elena, Flora•RUAU Logan, Bernard, Roger•SAADAOUI Wassim

•TODISCO David, Philippe,Sébastien•TRAPANI Evan•TRAPANI Loris•TRAVERSO - GONCALVESJulia•VIGNAUX Agathe, Marie,Francine•WICKY - DEMARIAAxelle, Liza, Julia•YAGOUBIMaïssa

Ils nousontquittésLe Seynois présente ses sincères condoléancesaux familles

Bonjour lesbébésLe Seynois s’associe à la joie des parents

� Mots croisés �

N O V E M B R E 2 0 0 9 � N ° 9

Ils S’aimentLe Seynois adresse toutesses félications aux nou-veaux mariés

Maternité :

la protestation

s’affiche