l'au delà et la survivance de l'être

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Oui, il y a d'autres vies ! Oui, il y a un au-delà ! Rien n'est perdu de nos souffrances, de nos travaux, de nos larmes. Aucune épreuve n'est inutile ; nul labeur n'est sans profit, aucune douleur sans compensation

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L E O N D E N I S

L’au-delà

et la survivance de l’être

Après la mort. Exposé de la doctrine des Esprits à travers les âges.Solutions scientifique des problèmes de la vie ; nature du monde invi-sible avec ses phénomènes et ses témoignages scientifiques, explicationsdes vies successives, de l’au-delà et commentaires des lois morales.

Le problème de l’être et de la destinée. Léon Denis, dans sonstyle élégant et expressif, aborde le problème de l’être dans son inté-gralité, traite de la destinée et de l’évolution de l’Esprit au travers desvies successives. Ce livre est étayé de témoignages et de faits qui nouspermet de mieux comprendre toute l’ampleur de la doctrine spirite surla vie de chacun.

Christianisme et Spiritisme. Nous savons tout ce que la doctrinedu Christ renferme de sublime. Est-ce là celle qu'enseigne l'Égliseromaine ? Ce livre s’attache à dégager de l'ombre des âges, la penséemaîtresse, pensée de vie qui est à la fois la source pure, le foyer intenseet radieux du christianisme, et l'explication des phénomènes étrangesqui caractérisent ses origines.

Dans l’invisible. Un ouvrage essentiel sur le spiritisme et lamédiumnité, qui traite des lois de la communication, des faits au tra-vers d’exemples marquants et aborde la pratique et les dangers de lamédiumnité, les conditions dans lequel doivent se dérouler lesséances spirites.

Le genie celtique. Inspiré par de nombreux Esprits, ce livre nousdresse le portrait fidèle de nos ancêtres. Un ouvrage émouvant quinous entraîne aux origines de la France.

La grande enigme. Inspiré par les «Voix d’en haut», ce livre «résumetout ce que l’âme humaine doit connaître pour orienter sa vie ;démontre à tous que la vie n’est pas une chose vaine, que l’on use aveclégèreté, mais une lutte pour la conquête du Ciel…».

Disponibles sur la libraire spirite :

www.editions-philman.com

Cette édition a été réalisée avec la collaborationdu Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec

http://www.cslak.fr

Imprimé en Europe — Dépôt légal : mai 2011

ISBN : 978-2-913720-62-6— EAN : 9782913720626

D u m ê m e a u t e u r

L E O N D E N I S

L’au-delà

et la survivance de l’être

Nouvelles preuves expérimentales

N'avez-vous pas perçu quelquefois, dans lesilence profond des heures nocturnes, desheures d'insomnie, lorsque tout reposeautour de nous, n'avez-vous pas perçu

quelque bruit mystérieux, qui ressemblait àun avertissement d'ami ou bien encore le

murmure d'un être cheressayant de se faire entendre ?

La survivancede l’être

Je me propose d'aborder, en ces pages, une desquestions les plus hautes et les plus graves qui sedressent devant la pensée humaine. Y a-t-il en nousun élément, un principe quelconque, qui persisteaprès la mort du corps ? Y a-t-il quelque chose denotre conscience, de notre personnalité morale, denotre intelligence, de notre moi, qui subsiste aprèsla décomposition de notre enveloppe matérielle ?

Dans cette courte étude, nous laisserons de côtéle domaine des espérances religieuses, si respectablesoit-il, ainsi que celui des théories philosophiques,pour rechercher exclusivement les preuves expéri-mentales susceptibles de fixer notre opinion.Aujourd'hui, les affirmations dogmatiques, lesthéories spéculatives ne suffisent plus. L'esprithumain, rendu plus difficile par les méthodes scien-tifiques et critiques en usage dans notre temps,exige pour toute croyance une base positive, uncritérium de certitude.

Tout d'abord, dans cet examen, une chose nousfrappe. A notre époque, où tant de convictionss'affaiblissent et s'éteignent, où tant d'illusionstombent en lambeaux, le respect, le culte de la mortrestent une des rares traditions vivantes. Le souvenir

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des êtres chéris persiste, intense et profond, au coeurde l'homme. C'est à Paris, ne l'oublions pas, ques'est établi l'usage de saluer au passage les convoisfunèbres.

N'est-ce pas un touchant spectacle que de voir,les 1° et 2 novembre, sous un ciel généralement baset sombre, et souvent même sous une pluie opi-niâtre, maussade et glacée, des foules nombreusess'acheminer vers les cimetières, pour aller fleurir dechrysanthèmes les tombes de ceux qu'elles ontaimés ! Pour tous ceux qui viennent d'accomplir cepieux pèlerinage et même, à toutes les époques del'année, pour ceux qui accompagnent un convoimortuaire, est-ce que la question ne se pose pas ?Qu'est-il advenu de tous ces voyageurs qui ontfranchi le seuil du monde invisible ? Et notrepensée interroge l'océan silencieux des morts !

Oui, malgré l'amour effréné de la matière quicaractérise notre temps, malgré cette lutte ardentepour la vie qui nous saisit dans son engrenage etnous absorbe tout entiers, la pensée de l'au-delà sedresse à chaque instant en nous. Elle est suscitée parle spectacle quotidien des deuils de l'humanité, parla vue des générations qui se succèdent et passent,par les arrivées et les départs qui se produisentautour de nous, par ces passages constants d'unmonde à l'autre de ceux qui ont partagé nos tra-vaux, nos joies, nos douleurs, de ceux qui ont tisséà nos côtés la trame parfois si douloureuse del'existence.

A tous ceux qui se sont posé cette question jedirai : n'avez-vous pas perçu quelquefois, dans le

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silence profond des heures nocturnes, des heuresd'insomnie, lorsque tout repose autour de nous,n'avez-vous pas perçu quelque bruit mystérieux,qui ressemblait à un avertissement d'ami ou bienencore le murmure d'un être cher essayant de sefaire entendre ? N'avez-vous pas senti passer survotre front comme un souffle léger, doux commeune caresse, ou comme le frôlement d'une aile ?Cela, je l'ai ressenti bien souvent.

Mais, me direz-vous, cela est beaucoup tropvague et très peu concluant. Il faut à notre époquesceptique des manifestations autrement précises,des phénomènes plus tangibles, plus probants. Or,ces manifestations existent, et c'est d'elles que nousallons nous entretenir, abordant ainsi le domainedu spiritualisme expérimental, de ces sciences psy-chiques nouvelles qui jettent sur le problème del'au-delà une vive lumière. Ces sciences ont prisune extension considérable depuis quelques annéeset il n'est plus possible à tout homme intelligent deles ignorer ou de les dédaigner. En dépit des fraudeset des supercheries, les phénomènes psychiquesréels, de tous ordres, se sont tellement multipliésque leur possibilité ne saurait plus être mise endoute. Si certains savants les discutent encore, c'estbien plutôt au point de vue de l'explication descauses en action, que de la réalité des faits pris eneux-mêmes.

Depuis vingt ou trente ans, une nouvelle scienceest née. Brisant le cercle étroit dans lequel la scienced'hier, la science matérialiste, s'était confinée, elle aouvert à l'esprit humain d'immenses trouées sur la

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vie invisible.La découverte de la matière radiante, c'est-à-

dire d'un état subtil de la matière qui échappaitcomplètement à nos perceptions, la découverte desrayons X, des ondes hertziennes et de la radioacti-vité des corps ont démontré l'existence de forces, depuissances incalculables et la possibilité de formes devie que nos sens chétifs et bornés sont insuffisants àpercevoir. De même que le monde des infinimentpetits nous demeurait inconnu avant l'invention dumicroscope, de même, sans les découvertes de W.Crookes, Roentgen, Berthelot et Curie, nous igno-rerions encore qu'un infini de forces, de radiations,de puissances nous entoure, nous enveloppe, nousbaigne dans ses profondeurs.

Mais, après ces constatations, quel homme ose-rait, désormais, fixer des limites à l'empire de la vie ?La mort, elle-même, ne semble être qu'une porteouverte sur des formes impalpables, impondérablesde l'existence ; les flots de la vie invisible roulentsans cesse autour de nous.

On se demande souvent où est l'au-delà ; maisl'au-delà et l'en deçà se pénètrent, se confondent :ils sont l'un dans l'autre. L'au-delà est simplementce que nos sens n'atteignent pas. Ceux-ci sont trèspauvres, on le sait. Ils ne nous laissent distinguer queles formes les plus grossières de la vie universelle.Les formes subtiles leur échappent absolument.Pendant longtemps, qu'est-ce que l'humanité a sude l'univers ? Presque rien ! Le télescope et le micro-scope ont élargi, en deux sens opposés, le champ denos perceptions. A celui qui, avant la découverte du

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microscope, aurait parlé des infusoires, de cette viedébordante s'épanouissant en myriades d'êtres dansles airs et dans les eaux, on aurait répondu par unhaussement d'épaules.

Voici que de nouvelles perspectives s'ouvrent, etdes domaines inconnus de la nature se révèlent. Onpeut dire que l'enfance du vingtième siècle marqueune nouvelle étape de la pensée et de la science.Celle-ci s'affranchit de plus en plus des limitesétroites dans lesquelles elle a été enfermée si long-temps, pour prendre son essor, développer sesmoyens d'investigation et de raisonnement, etexplorer les vastes horizons de l'inconnu. La psy-chologie, notamment, est entrée dans des voiesnouvelles. L'étude du moi, de la personnalitéhumaine, est passée du domaine de la métaphysiqueà celui de l'observation et de l'expérience. Parmi lessciences nées de ce mouvement, figure le spiritua-lisme expérimental.

Sous ce nom, le vieux spiritisme, tant raillé etbafoué, si souvent enterré, a reparu plus vivant etvoit s'accroître de jour en jour le nombre de sespartisans. N'est-ce pas là une chose singulière ?Jamais peut-être on n'avait vu un ensemble de faits,considérés d'abord comme impossibles, dont l'idéene soulevait, dans la pensée de la majorité deshommes, que l'antipathie, la méfiance, le dédain,qui étaient en butte à l'hostilité de plusieurs insti-tutions séculaires, finir par s'imposer à l'attentionet même à la conviction d'hommes instruits, desavants compétents, autorisés par leurs fonctions etleur caractère. Ces hommes, d'abord sceptiques, en

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sont venus, par leurs études, leurs recherches, leursexpériences, à reconnaître et à affirmer la réalité dela plupart des phénomènes spirites.

Sir William Crookes, le plus grand physiciendes temps modernes, après avoir observé, pendanttrois ans, les matérialisations de l'Esprit de KatieKing et les avoir photographiées, a déclaré : «Je nedis pas : cela est possible, je dis : cela est.» On aprétendu que W. Crookes s'était rétracté. Or, il arépondu lui-même à cette insinuation dans sondiscours d'ouverture au congrès de Bristol, commeprésident de l'association britannique pourl'avancement des sciences. Parlant des phénomènesqu'il a décrits, il ajoute : «Je n'ai rien à rétracter, jem'en tiens à mes déclarations déjà publiées. Jepourrais même y ajouter beaucoup.»

Russell Wallace, de l'académie royale de Londres,dans son ouvrage intitulé : le Miracle et le modernespiritualisme, a écrit : «J'étais un matérialiste si par-fait et si éprouvé que je ne pouvais, en ce temps,trouver place dans ma pensée pour la conceptiond'une existence spirituelle... Les faits, néanmoins,sont choses opiniâtres : les faits m'ont vaincu.»

Le professeur Hyslop, de l'université deColumbia, New-York, dans son rapport sur lamédiumnité de Mrs. Piper entrancée, a dit : «A enjuger d'après ce que j'ai vu moi-même, je ne saiscomment je pourrais me dérober à la conclusionque l'existence d'une vie future est absolumentdémontrée.»

F. Myers, professeur à Cambridge, dans son belouvrage : la Personnalité humaine, en arrive à cette

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conclusion, «que des voix et des messages nousreviennent d'au-delà de la tombe».

Parlant de Mrs. Thompson, il ajoute : «Je croisque la plupart de ces messages viennent d'Esprits,qui se servent temporairement de l'organisme desmédiums pour nous les donner.»

Richard Hodgson, président de la société amé-ricaine des recherches psychiques, écrivait dans lesproceedings of society psychical research : «Je crois,sans avoir le moindre doute, que les communicantsspirites sont bien les personnalités qu'ils disent être ;qu'ils ont survécu au changement que nous appe-lons la mort, et qu'ils ont communiqué directementavec nous, les soi-disant vivants, par l'intermédiairede l'organisme de Mme Piper endormie.»

Le même Richard Hodgson, décédé endécembre 1906, s'est communiqué depuis à son amiJames Hyslop, entrant dans des détails minutieuxau sujet des expériences et des travaux de la sociétédes recherches psychiques. Il explique comment ilfaudrait les conduire de manière à prouver absolu-ment son identité(1) . Ces communications sonttransmises par différents médiums, qui ne seconnaissent pas, et elles se confirment les unes parles autres. On reconnaît les mots et les phrases quiétaient familiers au communicant pendant sa vie.

Sir Oliver Lodge, recteur de l'université deBirmingham et membre de l'académie royale, écrit,dans The Hilbert Journal, ce qui suit (reproduit parLight du 8 juillet 1911) : «Parlant pour mon compteet avec tout le sentiment de ma responsabilité, j'ai à

(1) Voir les Proceedings S. P. R.

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constater que, comme résultat de mon investigationdans le psychisme, j'ai à la longue et tout à fait gra-duellement acquis la conviction, et suis maintenantconvaincu, après plus de vingt ans d'études, nonseulement que la persistance de l'existence person-nelle est un fait, mais qu'une communication peutoccasionnellement, mais avec difficulté et dans desconditions spéciales, nous parvenir à travers l'espace.»

Et dans la conclusion de son livre récent : laSurvivance humaine(1), il ajoute : «Nous ne venonspas annoncer une nouvelle extraordinaire ; nousn'apportons aucun moyen nouveau de communi-cation, mais simplement une collection de preuvesd'identité soigneusement établies, par des méthodesdéveloppées quoique anciennes, plus exactes et plusvoisines de la perfection, peut-être, que celles obte-nues jusqu'ici. Je dis des preuves soigneusementétablies, car l'ingéniosité avec laquelle elles ont étépréparées se rencontre autant de l'autre côté de labarrière que du nôtre ; il y a eu distinctementcoopération entre ceux qui sont dans la matière etceux qui n'y sont pas.»

Le professeur W. Barrett, de l'université deDublin, déclare(2) : «Sans doute, pour notre part,nous croyons qu'il y a quelque intelligence active àl'oeuvre derrière l'automatisme (écriture mécanique,transe et incorporations) et en dehors de celui-ci uneintelligence, qui est plus probablement la personnedécédée qu'elle affirme être, que toute autre chose

(1) La Survivance humaine, par sir Oliver Lodge, traduit del'anglais par le docteur Bourbon. Paris, 1912. Félix Alcan, éditeur(2) Annales des sciences psychiques, nov. et déc. 1911..

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