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LE LASER PRÉSENTATION Laser, dispositif qui amplifie la lumière et la rassemble en un étroit faisceau, dit cohérent, où ondes et photons associés se propagent en phase, au lieu d'être arbitrairement distribués. Cette propriété rend la lumière laser extrêmement directionnelle et d'une grande pureté spectrale. Le mot « laser » est l’acronyme de l'anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation (« amplification de la lumière par émission stimulée de radiations »). D'abord cantonnés à la lumière visible, les lasers couvrent aujourd'hui toute la gamme des rayonnements électromagnétiques, des rayons X et ultraviolets aux ondes infrarouges et micrométriques.

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LE LASER

PRÉSENTATION

Laser, dispositif qui amplifie la lumière et la rassemble en un étroit faisceau, dit cohérent, où ondes et photons associés se propagent en phase, au lieu d'être arbitrairement distribués. Cette propriété rend la lumière laser extrêmement directionnelle et d'une grande pureté spectrale.

Le mot « laser » est l’acronyme de l'anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation (« amplification de la lumière par émission stimulée de radiations »). D'abord cantonnés à la lumière visible, les lasers couvrent aujourd'hui toute la gamme des rayonnements électromagnétiques, des rayons X et ultraviolets aux ondes infrarouges et micrométriques.

HISTORIQUE

Le principe de l'émission stimulée (production sur commande d'un photon par un électron) est décrit par Albert Einstein dès 1917. Toutefois, la première application pratique ne voit le jour qu’à la fin de l’année 1953, dans le domaine des micro-ondes : il s’agit du maser (acronyme de Microwave Amplification by

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Stimulated Emission of Radiation). Si le premier maser est l’œuvre d’une équipe de physiciens américains, composée notamment de Charles Townes et Arthur Schawlow, les bases de cette technologie sont également développées parallèlement et indépendamment par une équipe russe constituée par Aleksandr Prokhorov et Nicolaï Bassov, qui réalisent à leur tour un maser au début de l’année 1954. Cependant, la réalisation de masers optique ou infrarouge, c’est-à-dire de lasers, reste un défi pour la communauté scientifique.

En 1958, Townes et Schawlow publient et brevètent leur théorie sur le principe de fonctionnement d’un laser (l'antériorité de l'invention a été contestée par le physicien et ingénieur américain Gordon Gould, qui a obtenu gain de cause en 1977 pour l'une des composantes du système). Finalement, c’est leur compatriote Theodore Maiman qui obtient pour la première fois une émission laser en 1960, en excitant des cristaux de rubis. Un an plus tard, en 1961, le physicien américain d'origine iranienne Ali Javan met au point un laser à gaz (hélium et néon). Puis, en 1966, le physicien américain Peter Sorokin construit le premier laser à liquide. D’autres types de lasers suivront (lasers à semi-conducteurs et à électrons libres), toujours plus perfectionnés et adaptés aux besoins des diverses industries et de la recherche scientifique.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Principe du laser

Le principe du laser consiste à exciter les électrons d'un milieu, puis à y déclencher l'émission de photons en cascade sous forme de rayon.

Pour ce faire, le dispositif du laser consiste en un réservoir d'électrons (milieu fertile qui peut être solide, liquide ou gazeux) appelé milieu actif, associé à une source excitante qui élève les

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électrons à des niveaux d'énergie supérieurs. Cette excitation du milieu actif est appelée « pompage ».

Dans une seconde phase, de la lumière est injectée dans le milieu, provoquant des collisions entre électrons excités et photons. Lors de ces collisions, les électrons excités retournent à leur niveau d’énergie initial en émettant de nouveaux photons. Ce processus d’émission stimulée, d’origine quantique, produit l'amplification de la lumière. Deux miroirs situés aux extrémités du laser se réfléchissent les photons émis, la lumière se densifiant à chaque parcours. L’un des deux miroirs est semi-réfléchissant, ce qui permet à une fraction de la lumière d’être relâchée à chaque aller-retour.

La lumière laser doit sa cohérence au fait que les photons du milieu naissent sur le passage d'autres photons qui sont en phase avec eux dans leur déplacement. De plus, les photons obtenus par émission stimulée ont la même énergie et la même direction que les photons incidents, ce qui explique la pureté et la directivité du faisceau (les photons qui ne se déplacent pas dans l’axe des miroirs vont se perdre dans les parois opaques).

Dans le cas de lasers impulsionnels, il n’y a pas de miroir semi-réfléchissant : le laser est équipé d’un obturateur qui libère le faisceau lorsque l’on commande le tir. Entre deux impulsions, il faut un certain temps pour que le milieu actif soit convenablement pompé.

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LES TYPES DE LASERS

Les lasers sont classés en cinq grandes familles, selon la nature du milieu excité : lasers à solide, lasers à gaz, lasers à semi-conducteurs, lasers à liquide et lasers à électrons libres.

Lasers à gaz

Comme son nom l'indique, le milieu actif de ce type de laser est un gaz, pur ou en mélange. Le milieu est habituellement excité par une décharge électrique, mais le pompage peut aussi être optique. Les lasers de ce type sont d'une efficacité moyenne, d'une directivité du faisceau exceptionnelle et d'une puissance variable.

Atomes neutres

Dans ce type de laser, le milieu actif est exclusivement constitué d'atomes neutres à l'état gazeux. Le meilleur exemple en est le laser hélium-néon (HeNe), connu pour la pureté de sa longueur d'onde d'émission et la directivité du faisceau obtenu. Il a été le premier laser à gaz construit. Il possède une petite

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puissance de sortie et est peu coûteux à produire. C'est pour ces raisons qu'il est utilisé pour le positionnement du patient pour des radiographies, pour la lecture des codes-barres ou pour des expériences en optique. Dans ce laser, l'hélium est excité par la décharge électrique. Ces atomes vont ensuite exciter les atomes de néon par collision. Finalement, le néon émet de la lumière. Le laser HeNe est particulièrement utilisé pour son émission dans le rouge, à 632,8 nm, bien qu'il émette à quelques autres longueurs d'onde.

Tube de laser HeNe en fonctionnement. La lumière rose n'est pas l'émission laser mais plutôt la lumière émise par fluorescence par l'hélium.

Moléculaires

Le laser à gaz moléculaire le plus connu est certainement le laser à dioxyde de carbone (CO2). Il est surtout reconnu pour sa forte puissance (1 W à 1 kW). Cette caractéristique exceptionnelle lui permet de sectionner un tissu organique et d'empêcher le saignement au cours de la découpe. La cicatrisation se fait alors dans de bonnes conditions suivant le processus naturel. Le milieu actif de ce laser est le plus souvent constitué d'un mélange d'hélium, d'azote et de dioxyde de carbone, mais c'est le CO2 qui produit le rayonnement laser. Il émet à de nombreuses longueurs d'onde dans l'infrarouge mais est surtout utilisé à 9,4 et à 10,4 µm. D'autres gaz moléculaires sont utilisés couramment dans la fabrication de laser : N2, H2, CO et N2O.

Ioniques

Le milieu actif est dans ce cas-ci composé d'ions sous forme gazeuse. Le mieux connu d'entre eux est le laser à argon ionique (Ar+). Il peut émettre à une vingtaine de longueurs d'onde, allant du vert à l'ultraviolet, avec des puissances variant de 100 mW à

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10 W. Les longueurs d'onde de faible puissance sont souvent utilisées dans des spectacles sons et lumière.

Excimer

Le milieu actif d'un laser excimer est un gaz de molécules diatomiques excitées, comme le Xe2, le Kr2 et l’Ar2. Ce type de laser a été développé pour sa grande puissance (10 à 100 MW) d'émission dans l'ultraviolet. Le laser excimer a de plus une grande efficacité (1,5 à 2 %) et produit de petites impulsions qui permettent de faire l'ablation des surfaces de tissus ou des incisions. C'est pourquoi il est utilisé pour les chirurgies de la cornée.

Lasers à solides

Les lasers à solide utilisent des verres ou des cristaux comme milieu actif. Le milieu actif se présente sous forme de tige dont les extrémités sont parfaitement parallèles et ont été recouvertes d'un matériau réfléchissant. De tous les lasers, ce sont ceux qui fournissent la plus grande puissance utile et sont généralement utilisés dans un mode à impulsions. Les lasers à solide fonctionnent généralement grâce à un pompage optique, que ce soit par la lumière émise par une lampe à décharge ou par un autre laser. Les lasers à solide couvrent une grande partie du spectre électromagnétique, de l'infrarouge à l'ultraviolet. Un désavantage des lasers à solide est que le milieu actif s'endommage si sa température devient trop élevée. Les défauts qui sont ainsi créés nuisent à la qualité du faisceau laser. C'est d'ailleurs pour cette raison que les lasers à solide fonctionnent généralement en mode à impulsions, ce qui permet de ménager le matériau.

YAG

YAG est l'acronyme d’Yttrium Aluminium Garnet et désigne le composé solide Y3AL5O12. La lumière, dans ce type de laser, est émise par des impuretés (on dit alors que le cristal est dopé) de néodyme (Nd3+). Les lasers de ce type produisent du rayonnement infrarouge dont la puissance varie généralement de 10 à 100 W. Ils sont entre autres utilisés pour façonner des diamants et autres pierres précieuses et pour découper des

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métaux. Il existe aussi des lasers YAG dopés à l'erbium (Er3+), qui sont particulièrement utilisés en chirurgie plastique pour « effacer » des imperfections de la peau.

Rubis

Le premier laser fonctionnel était un laser à rubis. Le rubis est un cristal d'oxyde d'aluminium (Al2O3) contenant des impuretés de chrome (Cr3+). Ce sont ces ions qui donnent au rubis sa couleur rouge et qui lui permettent d'émettre du rayonnement

laser lorsqu'ils sont excités par la lumière émise par une lampe au xénon. Le laser à rubis émet à une longueur d'onde de 694 nm et est utilisé pour l'épilation au laser.

Néodyme

Le milieu actif pour ce type de laser est une petite plaquette (moins de 1 mm d'épaisseur) de composés contenant du néodyme, comme le NPP (NdP5O14) et le LNP (LiNdP4O12), qui est excitée par un laser à argon.

Lasers à semi-conducteurs

Le mode d'émission du rayonnement laser dans un matériau semi-conducteur est très différent de celui décrit précédemment.

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Dans un cristal, les énergies permises pour les électrons sont sous forme de bandes, plutôt que sous forme de niveaux discrets bien séparés les uns des autres, comme c'est le cas pour des atomes seuls. Cela est dû à la superposition des niveaux énergétiques de chacun des atomes constituant le cristal. Pour un semi-conducteur, les deux dernières bandes sont celles qui joueront un rôle dans l'émission laser. Ce sont les bandes de valence et de conduction, qui sont séparées par une zone d'énergie interdite. À température normale, une petite portion des électrons de la bande de valence a assez d'énergie pour passer à la bande de conduction, ce qui permet à un courant électrique de circuler dans le matériau.

Les semi-conducteurs purs, comme le silicium ou le germanium, sont de peu d'intérêt pour la fabrication des lasers. En effet, on utilise plutôt des semi-conducteurs dopés, contenant des impuretés, comme l'arséniure de gallium (GaAs) dopé à l'aluminium. On peut alors fabriquer des semi-conducteurs de type n, qui ont un excès d'électrons de conduction et d'autres de type p, qui ont plutôt une déficience en électrons de conduction. Souvent, on considère que les semi-conducteurs de type p ont un surplus de « trous », qui se comportent comme des charges positives. Ces deux types de semi-conducteurs sont le plus souvent juxtaposés, pour former ce qu'on appelle une jonction p-n. Cette jonction est à la cour du fonctionnement d'un grand nombre de pièces électroniques comme les transistors.

Lorsqu'un potentiel positif est appliqué au semi-conducteur de type p et un potentiel négatif au type n, un grand courant peut traverser la jonction. Des électrons sont injectés dans le semi-conducteur de type p et des trous dans celui de type n. Il peut alors y avoir des recombinaisons trou-électron, qui se font avec l'émission de lumière. Lorsque le courant traversant la jonction p-n est faible, l'émission est peu directionnelle et n'est pas monochromatique. C'est de cette manière que fonctionnent les diodes électroluminescentes (aussi appelées LED), ces petites sources lumineuses que l'on retrouve sur bon nombre d'appareils électriques. Cependant, au-dessus d'un certain courant de seuil, la lumière devient plus intense, plus directionnelle et

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monochromatique. La jonction p-n, qui joue alors le rôle de milieu actif, produit un faisceau laser.

Les lasers à semi-conducteurs sont particulièrement compacts. Ils sont typiquement d'une longueur de 100 à 500 µm et la couche active à une épaisseur entre 0,1 et 2 µm. Ils possèdent également une efficacité très appréciable d'environ 50 %. Le faisceau résultant d'un tel laser est cependant peu directionnel, ayant une divergence de 5° à 30°, parce qu'il est émis par une petite surface de moins de 20 µm de côté. Il est aussi peu puissant : entre 1 et 100 mW. Les lasers à semi-conducteurs sont notamment utilisés pour les imprimantes laser, les lecteurs de disques compacts et comme source lumineuse pour la fibre optique, principalement à cause de leur petite taille. Ce sont aussi eux que l'on retrouve dans les fameux pointeurs laser.

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Tableau comparatif des lasers à solides et gaz

LA COMPRESSION TEMPORELLE

Certains lasers impulsionnels émettent des rayonnements composés de la superposition de plusieurs longueurs d’onde différentes. On peut dans ce cas augmenter la puissance du laser à peu de frais. On commence par séparer les différentes longueurs d’onde à la sortie du laser. Se fondant sur le fait que la vitesse de propagation d’un rayonnement électromagnétique

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dans un milieu dépend de sa longueur d’onde, on interpose alors sur le trajet de chaque rayonnement un jeu d’optique (lentilles, miroirs, etc.). Puis les rayonnements sont à nouveau combinés en un seul avant d’atteindre la cible. Si le jeu d’optique est judicieusement choisi, les divers faisceaux arrivent en même temps sur la cible, et la durée de l’impulsion est ainsi réduite. Le gain en puissance obtenu par cette technique peut atteindre un facteur dix.

* APPLICATIONS DU LASER EN MEDECINE

Le laser est un outil précieux dans l'industrie, la géodésie, la recherche scientifique, la physique des ultrabasses températures, les télécommunications, la médecine, la technologie militaire et les arts.

L’anatomie de l’œilLes globes oculaires sont logés dans le tissu graisseux des

cavités orbitaires (deux alvéoles osseux) du crâne, où ils sont situés au-dessus et latéralement par rapport au centre. De tous les sens, la vue est souvent considérée comme le plus important. Selon une estimation, les quatre cinquièmes de ce que nous connaissons sont transmis au cerveau par l'intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux continus d'images au cerveau par l'intermédiaire de signaux électriques. Les yeux reçoivent l'information à partir des rayons lumineux. Les rayons lumineux sont absorbés ou réfléchis. Les objets absorbant tous les rayons lumineux apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et réfléchissent les autres. Quand vous regardez quelque chose, les rayons réfléchis par l'objet pénètrent dans l'œil. La lumière est réfractée par la cornée et traverse l’humeur aqueuse et la pupille et se dirige vers le cristallin. L'iris contrôle la quantité de lumière pénétrant dans l'œil, puis le cristallin focalise la lumière qui traverse l’humeur aqueuse et atteint la rétine, formant une image inverse. Les cellules photosensibles de la rétine transmettent

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l'image au cerveau par des signaux électriques. Le cerveau " perçoit " l'image dans le bon sens.

Exp. Laser (soins de l'œil)

L'une des principales applications médicales du rayon laser est l'ophtalmologie. On peut en effet atteindre la rétine à travers la cornée et le cristallin, notamment pour cicatriser une déchirure et prévenir ou soigner un décollement de la rétine. En raison de leur précision directionnelle, les rayons laser servent à couper et à cautériser les tissus organiques, sans endommager les tissus sains environnants. Ils sont utilisés notamment dans les opérations de décollement de la rétine, pour ressouder les tissus, ainsi que pour cautériser les vaisseaux sanguins et vaporiser les lésions. Le laser est également utilisé en laboratoire dans les analyses d'échantillons biochimiques.

Les lasers par classe thérapeutique

Nous avons vu, en première partie, les différentes familles de laser en distinguant les technologies. On peut également classer les lasers selon leurs indications thérapeutiques par famille

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d'orientation: lasers esthétiques dépilatoires, pigmentaires, vasculaires, de rajeunissement, de resurfacing, ...

Laser dépilatoire

Il existe plusieurs lasers dépilatoires. On distingue schématiquement les lasers pour les peaux claires et les lasers pour les peaux foncées. Pour les teints clairs (poils noir et peau peu hâlée), il est habituel d'utiliser un laser alexandrite. Pour les types de peaux méditerranéennes et noires, on choisit volontiers un laser Nd:YAG

Le principe des lasers dépilatoires est de chauffer et détruire le poil. Ils nécessitent pratiquement toujours l'organisation de plusieurs séances en fonction des zones à traiter et du type de patient. Compter entre 4 et 6 séances habituellement. Dans d'autres cas, ils peuvent être couplés à des systèmes d'impacts automatisés (scanner) qui répartissent automatiquement la lumière et évitent un nouveau passage tout en diminuant les sensations douloureuses.

Le traitement aboutit à la raréfaction des poils et à un calibre de plus en plus fin. On parle d'épilation progressivement définitive. Dans de rares cas, certains patients pourront nécessiter une à deux séances d'entretien par an, parfois moins.

Laser pigmentaire

Il existe plusieurs types de lasers à orientation pigmentaire. Leur rôle vise à pulvériser les taches de pigments de la peau. Pour parvenir à cette réaction, on cherche à obtenir du laser une puissance importante pendant un temps très court. Ainsi, les lasers les plus adaptés au traitement des lésions cutanées pigmentaires sont les lasers Q-Switch ou les lasers à temps de tir très court (pulse court) comme les Yag ou KTP.

D'autres lasers pigmentaires ont la possibilité d'agir sur certaines lésions par phénomène d'abrasion: Co2, Erbium

Laser vasculaire

Les lasers vasculaires regroupent différences technologies. On compte bien sûr parmi eux les lasers nd: Yag ou KTP, mais aussi

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les lasers à colorant pulsé. Ces lasers peuvent être utilisés manuellement par le praticien. Dans d'autres cas, ils peuvent être couplés à des systèmes d'impacts automatisés (scanner) qui répartissent automatiquement la lumière et évitent un nouveau passage. Les dispositifs de scanners sont particulièrement confortables pour les zones étendues. Ils permettent également de limiter les sensations douloureuses.

Laser de remodelage, rajeunissement

De nombreux lasers permettent le photo-rajeunissement ou le remodelage. Le remodelage vise à faire pénétrer la lumière laser au dessous de l'épiderme dans les tissus sous-jacent afin de stimuler la croissance de molécules (le collagène). Cette croissance modifie les forces de traction sur la peau et effectue en quelque sorte un 'lifting soft'. Les lasers de type nd:Yag sont bien adaptés à ce type de traitement.

Le photo-rajeunissement (on photo-rajeunissement) consiste à gommer les imperfections de la peau, notamment à éclaircir le teint et à diminuer ou supprimer les taches cutanées. Les lampes flash pulsées restent les équipements les plus adaptés au photo-rajeunissement.

Laser de relissage

Les lasers de relissage sont utilisés pour leur propriété abrasive. Ils 'rabotent' la surface de la peau pour en retirer les couches superficielles: ils agissent selon le même processus que le peeling.

On regroupe parmi les lasers de relissage deux types principaux de matériel:

les lasers CO2

les lasers Erbium

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Ces lasers nécessitent, la plupart du temps, une anesthésie locale ou générale et demandent un temps de cicatrisation qui peut gêner la reprise immédiate d'une activité.