l'aperçu, journal de la fonderie // n°3 // décembre 2012

32

Upload: journal-lapercu

Post on 07-Mar-2016

222 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

Journal de La Fonderie-Aix en Provence Numéro 3 - Sortie hiver 2012 Journal Bio Gratuit // tiré à 20000 exemplaires Distribué sur 300 points sur la région Aix-Marseille

TRANSCRIPT

Page 1: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012
Page 2: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012
Page 3: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

in 2012, on y est. On fait les bilans, on ré! échit et on imagine des changements, on amorce des virages à prendre ou pas, l’horizon est là, tout proche, mais la voie est immense…Il faut rester concentré, axé sur l’ambition qui nous anime, ne pas dévier, ne pas se soumettre, jamais ! Face à cette enclume qui porte tous ses noms : mondialisation,

marchés " nanciers, CAC 40, crise, globalité, dette, grande distribution, racisme, sécu-rité, peur… Non !! On lutte tous pour mieux vivre et ensemble, c’est possible ! Chacun doit y croire…

A l’aube de ce grand rendez vous international, Marseille Provence 2013, Capitale eu-ropéenne de la Culture et de la merguez (référence au collectif du Marseille 2013 OFF, fort de propositions artistiques et d’humour, ça fait pas de mal !!)Que va t’il se passer pour nous ? Citoyens de ce territoire, acteurs culturels, artistes, organisateurs de spectacles vivants, responsable d’espace culturels ??? Pour les petits, rien du tout, c’est certain… pour les moyens, peut-être la chance d’avoir un label ? un pins ? la promesse d’une petite subvention ? Pour les gros, c’est une autre histoire qui a l’air bien plus alléchante… et les artistes concernés ? C’est pareil : tapis rouge pour les grandes stars connues et reconnues et peu de place pour les locaux, même ceux de très grande valeur, même ceux qui défendent et portent l’identité de cette région… On en reparlera plus tard, dans le prochain Aperçu.

Dans l’immédiat, vous trouverez dans ce numéro d’hiver, un dossier spécial Musiques actuelles… A vous de découvrir en même temps que nous, professionnels de ce sec-teur, comment se passe un travail de concertation avec les politiques pour faire valoir ce domaine d’actions qui n’a pas (encore) eu ses lettres de noblesses et les moyens de se développer dans le pays d’Aix…Et puis, restons légers, l’Aperçu vous offre aussi des pages graphiques, des sujets de société qui nous concernent tous.Ce petit journal est l’occasion de parler de toutes ces personnes qui fabriquent la cité, le territoire et nous questionnent sur le comment vivre ensemble, comment évoluer et grandir dans une société qu’on dit malade, dans ce vingt et unième siècle loin des lumières et plus proche de l’obscurantisme.

Mais on vit… et on veut en pro" ter et surtout que tout le monde en pro" te ! On reste mobilisé, actif, plein de rêves encore dans la tête, bourré d’idées, de projets, de désirs. L’énergie reste grande et intacte malgré tout quand il s’agit d’art, de musique, de poésie, oxygène intellectuel et culturel vital pour faire battre nos cœurs de femmes et d’hommes… On continue à défendre la culture et nous vous invitons à la vivre. Nous ne vous souhaitons pas un joyeux Noël (nous n’avons jamais cru à cette histoire de vilain gros bonhomme barbu, icône de la consommation) même si on adore les repas en famille qui n’en " nissent plus et faire plaisir aux amis.

Alors, très heureuse " n d’année à tous, soyez dans le bonheur et l’espoir, c’est conta-gieux, ça se partage ! Culture et champagne pour tous !

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

MUSIQUES ACTUELLESDossier Spécial MA Le MaPA p.4Intro dossier / Musical Riot p.5Conservatoire / Entre Peaux p.6Aix Qui ? / Seconde Nature p.7Sophie Joissains p.8Jean-David Ciot /Fin dossier p.9

ARTS GRAPHIQUESKa Divers p.10Rachel Renault p.11Jaw p.12Galerie Susini p.13-14 Pages 28th Box p.15-18

ECOCITOYENNETERecyclage / Pôle écocitoyen p.19Un Salon dans le salon p.20Tables (pour tous) p.21Technopôle de l’Arbois p.22

SOCIETE

Emmaus Cabries p.23-24FPPA p.24Association Sémélé / IMPGT p.25

CULTUREArcade p.26Théâtre du Maquis p.27 Cinéma Mazarin p.28-29Concours af! che Zik Zac p.30Zoom Talent p.31

Direction de la publication : Jean-Michel LasserreDirection de la rédaction : Camille Victor-PujebetOnt collaboré à ce numéro : Clémence Fages, Emnamuelle Klein, Jean-Luc Irondelle, Pascale SeveracConception graphique : Mat Cerato et Vinz pour 28th Box1° de couv : Mat Cerato - 4° de couv : Rachel Renault

Maquettiste : Emmanuelle Klein (Bio-Graphique pour les éco. de la terre)Crédit photos : Mat Cerato - Cédric Moulard - P. Gherdoussi

L’Aperçu, journal de La Fonderie, 14, Cours St Louis, 13100 Aix-en-ProvenceTél. : (33) 04 42 63 10 11 - Courriel : [email protected]

Ce journal est imprimé dans le respect de l’environnement Imprimé par INDUGRAF OFFSET SA 43120 CONSTANTÍ (Tarragona)Tél.: (+34) 977 296 477 Dépôt légal n° 40080 N° INPI 03 3223098 - 100 % recyclé

Page 4: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

4

o-fondateur et co-gestionnaire de salles mythiques comme le Méga-faune d’Avignon ou la Fonderie d’Aix, graphiste, animateur émérite d’Aix en Live*, le surnommé “Pe-

pito” est toujours « en mission pour le seigneur ».

Le schéma de concertation des Musiques actuelles en pays d’Aix (MaPA), qu’es aco ?Le MaPa est le nom donné au processus que la Communauté du Pays d’Aix (CPA)* a engagé. Il s’agit d’une démarche ap-profondie. Elle se veut englobante, tant à l’échelle du territoire, que des axes de ré! exion. Car si nous voulons réussir une politique ef" ciente, il faut raisonner à l’échelle des 34 communes et sur l’en-semble des thématiques que recouvrent les pratiques considérées. Il s’agit d’une sorte d’écosystème où les enjeux sont importants et divers.Dégager une vision de la réalité actuelle est le sens du diagnostic en cours. C’est le premier maillon de la concertation territoriale qui s’engage avec les divers opérateurs. Notre modèle dérive du pro-cessus dit “SOLIMA”* qui fait référence sur le sujet.

Cette démarche, cette étude a été réalisée auprès de qui ?Cette étude a été effectuée auprès des élus, des responsables des services culture des 34 communes de la CPA. 20 communes y ont répondu, ce qui repré-sente 85% des habitants de la CPA.

Peux tu nous expliquer ta méthode de ce ‘’déblaiement’’ de terrain ?A dire vrai, le terrain s’est déblayé tout seul au " l du temps par l’action des opérateurs et la demande croissante des gens. Mais il persiste la dif" culté de dégager une vision claire, un abord

large, de ce que recouvrent les musiques “ dites “ actuelles. Cette dif" culté, est sans doute l’écho d’une incompréhen-sion entre société et cultures dites ins-tituées et l’émergence de nouvelles formes, de nouveaux moyens d’expres-sion. Cet abord brouillé est je crois le cœur du problème aussi pour les insti-tutions. Historiquement d’ailleurs, pareil décalage est récurent dans bien d’autres formes d’expression.Mais la conscience évolue rapidement, de part et d’autre du fossé apparent entre acteurs de terrain, artistes et collec-tivités publiques.A ce stade mon travail est justement de ne pas agir isolément, mais de chercher à créer les conditions d’un dialogue public organisé. Pour savoir “quoi“ et “com-ment“ faire sur ce terrain, il faut d’abord dégager le sens de l’action publique.

Après des années d’activisme asso-ciatif, tu es maintenant du coté institu-tionnel… Est-ce deux mondes si diffé-rents ? Ouf !! En gros résumé, j’ai toujours considéré qu’il s’agissait des deux faces de la même monnaie. Si la citoyenneté doit avoir un sens pour tous, alors il faut qu’elle embrasse chacun, peu importe sa gueule, ses mots, ses modes. Les institutions ne doivent dans l’idéal que structurer le sens qu’on donne à ‘’vivre ensemble’’. Et pour ça il faut des mili-tants. On en trouve partout. D’ailleurs le processus actuel doit sa part à la prise en compte des mobilisations du passé.

La création de ton poste à la CPAsemble indiquer une réelle volontéd’implication des politiques sur le sujet.. Le paysage change vite. Je sens une volonté sincère. Elle s’af" rme un peu par-tout sur le Pays d’Aix, de tous les bords politiques d’ailleurs et à tous les niveaux

de responsabilité. Bien sûr, cela fait écho à une demande croissante du public, mais aussi re! ète l’évolution culturelle de nos responsables et élus de plus en plus réceptifs, conscients de cette probléma-tique. Il y a là aussi des activistes ( gare aux caricatures… )

* Aix en Live : Aix Qui ?, Comparses et Son, EMA Prévert, La Fonderie, Musical Riot, Radio Zinzine.* CPA : institution politique territoriale regrou-pant 34 communes sur deux départements (13, 84) pour un bassin de population de 360 000 habitants dont les compétences obli-gatoire sont: Le développement économique, L’aménagement de l’espace communautaire, L’organisation des transports, L’équilibre so-cial de l’habitat, La politique de la ville et les dispositifs d’insertion économique et sociale. Une des compétences optionnelles: Les équi-pements culturels et sportifs d’intérêt commu-nautaire. Plus d’info : www.agglo-paysdaix.fr* SOLIMA : dispositif permettant d’établir des «schémas d#orientation de développement des lieux de musiques actuelles» élaboré par L#Etat, les collectivités locales et les fédéra-tions nationales (Fédurok, FSJ, Fneijma...).

“MaPA“, quelques chiffres :- 16 villes représentant 85 % des habitants de la CPA ont répondu à l’étude de concertation.- 100 % des interrogés trouvent légitime que la CPA prenne en compte les musiques actuelles (MA) dans sa politique d’action culturelle.- 65 % des réponses font apparaître le senti-ment d’une demande importante (60 %), voire très importante (5 %) des administrés.- 65 % des interrogés pense que les “MA“ re-présentent un enjeu d’attractivité et de qualité de vie pour le Pays d’Aix.- 66 % pense que la tranche d’âge concernée va au moins jusqu’à 45 ans, 33 % pour toutes les générations.- 63 % des communes engage un volet d’ac-tions spéci" ques sur les “MA“. A la question :Dans la politique culturelle Municipale, les MA représentent un enjeu : Prioritaire : 10 %, Important : 25 %, A développer : 20 %, Parmi d’autres : 30 %, Négligeable : 10 %, NSP : 5 %.

André Marie Gracia Potez aka Pepito, chargé de mission des Musiques Actuelles pour la CPA (Communauté du Pays d’Aix), nous présente le MaPA.

Chargé de mission des Musiques Actuelles

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

André Gracia aka Pépito

Page 5: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Le 17 septembre dernier, une douzaine d’associations*

du secteur a répondu présent à l’invitation de Sophie Jois-sains, Adjointe à la Ville et à la C.P.A (Communauté du Pays d’Aix) en charge, entre autres, des musiques actuelles, Séna-trice des BdR), pour une réunion d’information sur la nouvelle po-litique qu’elle entend conduire sur le sujet. Un grand événe-ment, espéré par un milieu pour le moins en attente depuis nombre d’années.L’élue, assistée des directeurs des services culture et des chargés de mission des deux institutions, a dévoilé un plan d’actions s’ap-puyant sur une étude approfon-die réalisée par les services de la CPA sur les 34 communes

(lire ci-contre) “ Concertation Musiques actuelles en

Pays d’Aix (MaPA) “, qui aboutirait à la

décision de créer une nouvelle salle entièrement dédiée aux musiques actuelles.Pour résumer : cette SMAC (Scène de Musiques Actuelles) fera partie d’un vaste ensemble immobilier :la construction d’un nouveau quar-tier à Aix, la ZAC de la Constance. Au milieu de 400 logements étudiant, de milliers de m2 de bu-reau, d’un centre commercial... et de tous les accès, routes, parking et viabilisations nécessaires, elle serait composée de deux espaces

scéniques (300 et 1200 places ?), de studios de répétition, d’enregis-trement, d’un lieu de vie et même d’un terrain adjacent permettant d’accueillir une grande jauge de plein air. Ce projet devrait être réalisé dans un terme de 2 ans et il est demandé aux “acteurs locaux“ d’intégrer des comités de pilotage pour apporter leur expertise à la ! nition des di-vers dossiers et cahiers des charges

concernant les aménagements techniques, les missions, les modes de gestion et de ! nancement, etc…Rendez-vous est pris pour établir le calendrier des réunions de tra-vail, la machine est lancée, rien ne pourra l’arrêter et il faut aller vite… dont acte. Alors, réelle volonté politique de prendre en compte la théma-tique des Musiques Actuelles à Aix, avec de vraies propositions, un processus de concertation, une politique raisonnée, ou effetd’annonce, histoire de gagner en-core un peu de temps jusqu’aux prochaines promesses électorales ?L’Aperçu offre la parole à tous les protagonistes concernés, certains on accepté et choisi de s’exprimer dans les pages qui suivent.

* Structures invitées : Aix Qui?, Charlie free, Comparses et sons, Conservatoire d’Aix, Cosmopolizen, Entre-Peaux, Festival de la Chanson Française, La Fonderie, La Maison Commune, MJC Prévert, Musical Riot, Salle Jas Rod, Seconde Nature.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

ors de cette réunion du 17 septembre 2012 à la Mairie d'Aix en Provence, nous avons bien noté que Sophie Joissains a évoqué le projet de construire une salle de spectacles dédiée aux musiques actuelles, ainsi qu'un lieu de plein air, qui pourraient voir le jour dans un délai de 2 ans.

En attendant, nous constatons que l'édition 2012 de notre festival, le Peyrolles Splash, qui devait marquer nos 10 ans d'existence n'a pu se tenir ni à Peyrolles en Provence, ni à Aix en Provence, ces 2 communes ayant refusé de nous accueillir ; de fait nous avons été contraint de l'annuler.

Or, nous tenons à rappeler que notre association qui a vu le jour à Aix en Provence ne peut toujours pas exercer son

activité sur ses terres. De plus, cela fait 15 mois que nous avons été expulsé de notre bureau du 37 Boulevard Aristide Briand sans être relogé. A ce jour, notre activité tient sur le travail d'un seul salarié, et le dévouement d'une vingtaine de bénévoles.

Malgré la portée internationale de notre travail, nous ne jouis-sons d'aucune reconnaissance de la part des élus de notre propre ville, et sans un soutien immédiat, nous doutons de pouvoir pro! ter, un jour, de cette salle de spectacle."

musical  riot

Musical Riot remplit des salles comme le Dock des Suds de Marseille ou le Cabaret Sauvage à Paris, enchante le Garance Reggae Festival à Bagnols/Cèze ou le Rototom Sunsplash de Benicassim et a créé le premier festival Dub du coin : le Peyrolles Splash. Sebastien Grau nous donne son avis :

Du neuf pour les Musiques actuelles en Pays d’Aix ? Après tant d’années de “stand by“, il semblerait que le sujet revienne à la surface.

L’Aperçu, journal de la Fonderie, vous propose un dossier spécial.www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

5www.musicalriot.org

La Fonderie - 14 Cours St Louis - 13100 Aix en Provence - [email protected]

Page 6: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

ous nous étions presque habitués aux absences de lieux, au gaspillage des deniers publics, aux choix non adaptés à la demande des publics, au mépris face à la jeunesse et au

refus de la concertation. A l'approche d'échéances élec-torales redoutées !! et pour mieux revendiquer son statut de ville culturelle pour 2013, la mairie d'Aix se ré-veille! Elle décide de lancer un projet en direction des cultures dites « musiques actuelles » : la construction d'une salle de concert !!??...

L'association Entre Peaux aurait aimé ap-plaudir des deux mains car ce projet nous le portons depuis 2005 dans un « livre blanc » diffusé à l'ensemble des institutions et décideurs. Nous avons appris à ne plus avoir con!ance. La réunion en mairie du 17 septembre 2012 a permis à Sophie

Joissains de se dédouaner de ses manques et de ses absences sur le terrain aixois et d'obtenir un article de presse dans la Provence, validant l'action muni-cipale en faveur de la jeunesse.

Nous avons assisté à un simulacre de démocratie locale : tout est déjà dé-cidé, le lieu, le

!nancement, l'appel d'offre, le mode de gestion... si notre avis n'est pas pris en compte avant le projet, à quoi allons nous servir après? En!n pour achever ce projet, la mairie via la C.P.A fait appel aux rapports d'experts, bureaux d'études et de conseils qui sentent le réchauffé et font plus indigence qu'intelligence en matière de situations des musiques et expressions actuelles.L'association Entre Peaux souhaite que cette salle de concert ne soit pas qu'un lieu de diffusion mais un lieu de savoir,

d'apprentissage, un lieu de fête, de spec-tacle, vivant et populaire: en attendant cette utopie!!! n'oubliez pas qu'après la grande messe célébrant la capitale eu-ropéenne en 2013 où l'argent va couler à "ots et que les pilleurs de subventions auront tout englouti, en 2014, quand il n'y aura plus rien après la réforme terri-toriale, il restera encore des associations comme la notre dont l'objet est l'excel-lence et la créativité.

Tu as beaucoup travaillé sur l’étude du milieu des musiques actuelles à Aix. Que penses- tu de “MaPA” ?Je ne peux que souscrire et m'inscrire dans cette démarche. L'intercommuna-lité est une réalité pour le département musiques actuelles du conservatoire qui a déjà des partenariats avec ''Charlie Free'' à Vitrolles, la ''boîte à musique'' à Lambesc ou le Jasrod aux Pennes Mi-rabeau. Le rapport d’André Gracia est important car il recense tous les acteurs musiques actuelles de la CPA, tant dans le domaine de la diffusion, de la répé-tition, que de l'enseignement. Cette étude sera un support important pour mieux connaître les personnes et les

lieux ressources a!n d'échanger des compétences et de partager des pro-jets tant artistiques que pédagogiques.

Le conservatoire d’Aix va être (en!n) doté d’un formidable outil "ambant neuf. Comment imagines-tu les passe-relles entre les 2 futurs équipements ?Le nouveau bâtiment du conservatoire est une bonne nouvelle par son implan-tation dans un pôle culturel d'exception. L'auditorium de 500 places devrait per-mettre à tous les départements de pré-senter des projets ambitieux dans des conditions professionnelles. Il est égale-ment prévu d'ouvrir cet équipement aux projets musicaux et aux associations de la ville d'Aix et de la CPA. Sur un plan plus ''pédagogico-artistique'' j'espère que nous aurons l'opportunité de travailler ensemble avec les respon-sables de cette SMAC à venir. Notre priorité est l'accompagnement des artistes ama-teurs et en voie de professionnalisa-tion. C'est notre mission, un service pu-blic mais aussi un service au(x) pubilc(s). Notre travail en tant qu'enseignant n'est pas déconnecté de la réalité du terrain. Les différents groupes, et Deluxe en est

un des plus beaux exemples, ont tous été accompagnés par les différents acteurs

du territoire à un moment donné : Class-rock, l'EMA, Seconde Nature, Théâtre et chanson, la Fonderie, Com-parse et sons... et

j'en oublie. Je souhaite que nous colla-borions toujours mieux entre nous pour faire en sorte que le parcours de ces jeunes artistes ne soit (presque) plus un parcours du combattant.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

conservatoire

Thierry Riboulet, musicien, professeur coordinateur aux musiques actuelles du Conser-vatoire Darius Milhaud d’Aix.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

entre-­  peaux

Entre Peaux oeuvre dans le management de groupes, la production scénique et discographique, l’édition et l’organisation d’évène-ments. Alain Richard, président de l’association nous livre son sentiment : “ La vérité du Boniment “.

6www.entre-peaux.org

www.mairie-aixenprovence.fr/-Conservatoire-D-Milhaud-

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

L’intercommunalité est une réalité pour le

département musiques actuelles du conservatoire

Entre Peaux aurait aimé applaudir des deux mains

Page 7: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Comment perçois tu le processus de concertation mis en place par la CPA et l'annonce de ce futur équipement?Personnellement, étant concerné et as-socié à ce projet, je le perçois encore comme lointain pour l'instant. Le pro-cessus mis en place en est à un stade embryonnaire. Mais j'espère qu'il pourra inscrire une réelle dynamique et abou-tir, car l'idée d'une salle de spectacles dédiée à la musique actuelle s'impose de toute urgence dans notre bassin de

vie. Au demeurant, je sais que les gens attendent du concret. Ils ont lu la presse et savent plus ou moins bien ce qui est envisagé en la matière. Notre programmation musicale accueille près de 15 000 per-sonnes par saison, et j'ai souvent l'oc-casion d'échanger avec nos publics. Les retours sont nombreux, contras-tés, mais généra-lement, je peux t'assurer que les gens sont désireux de pouvoir assister ici à de beaux concerts tout au long de l'année.

Quelles passerelles imagines-tu entre l'espace Seconde nature et la SMAC.Toutes sortes de passerelles ! En matière de diffusion, de création/recherche ou de transmission ! Notre lieu, comme tu le sais, est un laboratoire pour les artistes et pour expérimenter les idées artistiques en grandeur nature, il faut un dispositif de plus grande capacité. Pour moi, le !l est donc tout trouvé, à la condition que

cela ait un sens et que l'écriture artistique trouve son adéquation avec le public et le territoire. En effet, il ne s'agit pas de faire de la pro-grammation pour de la programmation...

le "name drop-ping" ou le "name bombing" que l'on voit se déve-lopper un peu par-tout n'est pas très pertinent, ni pour les artistes, ni pour

les publics. Pour ma part, je souhaite qu'entre Seconde Nature et ce futur lieu, on puisse construire des "histoires". C'est un exercice exigeant, un apprentissage aussi, mais qui portera toujours ses fruits. Ensuite, j'ai toujours considéré que seul on pouvait faire des choses, mais qu'à plusieurs, c'était toujours mieux et plus enrichissant, à la condition de savoir bien partager et savoir garder nos exigences artistiques propres.

uels sont les problèmes ? Quelles sont les solutions proposées ?On peut dire sans parti pris, qu'à l’échelle du Pays d'Aix, le théâtre a eu une réponse (on peut discuter

de la forme et du fonctionnement, mais Le Grand Théâtre de Provence montre qu'une certaine ré"exion fut menée) ; même chose pour la danse avec Le Pavillon Noir (mêmes réserves, mais même tentative de réponse) ou encore l'art lyrique, l'enseignement artistique, le conservatoire, le numérique… En bref, à peu près tous les secteurs culturels - même ceux de la variétoche puisque le Pasino est là, tous oui, tous sauf un : celui regroupé sous l’appellation « musiques actuelles ».

A l'échelon de ce bassin de population de près de 360 000 habitants qu'est le Pays d'Aix, il n’existe qu’une seule salle musiques actuelles : le Jas Rod aux Pennes-Mirabeau, et une nouvelle tenta-tive du côté de Vitrolles avec Le Roucas (3e ou 4e génération), quelques locaux de répétitions à la MJC Prévert (Espace Nadine Claveirolle) ouverts en 1996. Si

on ajoute à ça, le Korigan à Luynes, qui survit grâce à l'énergie d'une poignée de samouraïs, les locaux de répétitions privés de Zik Box aux Milles et ceux de La Farinière aux Pennes-Mirabeau, on a fait le tour. Peut-on alors parler, comme d'autres avant nous, de « désert culturel » ? Certainement.

Face à ce constat, la Communauté du Pays d’Aix et la ville d'Aix-en-Provence, par la voix de Sophie Joissains, proposent :

1/ Une étude qui, en deux ans, aura servi à montrer les besoins des communes en matière de pratique et de diffusion des musiques actuelles. Fallait-il pour autant attendre deux ans, pour qu’en plus seulement la moitié des villes de la CPA y participent ?

2/ Une salle de musiques actuelles devrait voir le jour à la ZAC de la Constance (entre le golf de Vasarely et l'ancienne route des Milles). Elle ne pourra cependant pas être une réponse

à l'échelle du Pays d'Aix. Par ailleurs, le timing « horizon 2014… !n des travaux »

parait très hypothétique. En!n, l'épicentre de la ville d’Aix-en-Provence à ce moment-là sera sans doute plus situé du coté

de la zone du Coton Rouge, avec l'arri-vée imminente du plan Campus.

On se souvient en 1980 de la réponse du Maire d'Aix de l'époque, à la demande d'une salle de concerts par les jeunes musiciens du cru « Messieurs, il vous fau-dra apprendre la patience… ». So, patience…

L’équipe d’Aix’Qui ?

7www.secondenature.org

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

aix  qui  ?

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

seconde  nature

www.aixqui.fr

L'association Aix’Qui ? note, avec un certain plaisir, que la ville d’Aix-en-Provence décide, à la !n de son second mandat, de se pencher sur la thématique devenue problématique dans le Pays d'Aix depuis plus de 20 ans : les musiques dites « actuelles ».

Désert culturel ? Certainement

Que l’écriture artistique trouve son adéquation

avec le public et le territoire

Entretien avec Raphaël Sage, directeur du centre des arts numériques Seconde Nature à Aix-en-Provence.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 8: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Vous avez demandé une étude sur les musiques actuelles. Qu’en avez-vous appris ? Quels ont été les points déterminants pour l’élaboration du nouveau projet ?Cette étude portait sur la perception des communes. Une seconde en partenariat avec l’Arcade et l’IMPGT devrait per-mettre de compléter la vision des élus en s’adressant aux associations et aux citoyens.La première étude faite directement par le service Culture de la CPA et plus spé-ci!quement par le chargé de mission re-cruté sur cette thématique, a montré que les élus sont beaucoup plus sensibles qu’auparavant. Les musiques actuelles font aujourd’hui partie des demandes des administrés. Ce n’était pas le cas il y’a quelques années. Auparavant la demande émanait de professionnels et de jeunes qui n’avaient pas intégré une culture de dialogue avec les collectivi-tés. On peut observer d’une part que les tranches d’âge sont désormais beau-coup plus larges, et en second lieu que la pratique amateur s’est généralisée. Elle dépasse la simple réunion amicale privée, au point de s’enquérir des équi-pements publics existants et le cas échéant d’en demander l’installation.

Ceci nous a amené à une double ré-"exion :- adapter et compléter les équipements présents.- créer un site particulier qui comprenne un lieu d’accueil convivial regroupant une salle de taille moyenne permettant rencontres et événements associatifs réguliers ; ainsi qu’un équipement plus professionnel d’une jauge supérieure. Aménagé de studios de répétition, d’enregistrement, de bu-reaux, etc.Ceci en faisant très atten-tion aux coûts générés. Ces équipements doi-vent être viables et tenir compte des problèmes !nanciers qui se poseront inéluctablement aux collectivi-tés. C’est autant sur ce plan que sur celui d’un besoin évident de lisibilité qu’une étude globale permettant complémenta-rité et rationalisation était nécessaire.

Vous prônez un processus de concer-tation avec les acteurs. Quels en sont les dif!cultés et les enjeux ?La dif!culté est toujours de répondre à l’ensemble des demandes. La collectivité doit répondre le mieux possible en res-tant sur une démarche d’intérêt général.Les besoins seront traités selon deux objectifs : - l’égal accès des associations à l’utilisa-tion de l’équipement - permettre aux professionnels et aux amateurs de présenter leur travail et de se rencontrer dans un lieu ouvert qui permette une émulation constructive.

Pouvez vous préciser vos intentions à court et moyen terme ?- Lancer le programme de l’équipement et ré"échir à son mode de gestion en concertation permanente avec le monde associatif.- À présent que les équipements du Pays d’Aix sont répertoriés, examiner avec les élus la possibilité de les compléter selon les besoins exprimés.

- L’équipement devant se situer dans un nouveau quartier, il faut trouver un ter-rain éloigné de tout voisinage pour les concerts de plein air. Ceci est en bonne voie.

Quelle devrait être la place des mu-siques actuelles dans la cité. À quels en-jeux de société devront-elles répondre ?Une place qui comme pour d’autres sec-teurs culturels, soit naturelle et facile à

pratiquer. Tant pour les amateurs que pour les professionnels. Une dif-fusion de concerts régu-lière. L’enjeu est ici un véritable maillage du

Pays d’Aix.Il est à noter qu’au sein du nouveau conservatoire un département musiques actuelles devrait permettre d’ouvrir plus largement l’accès à ce domaine.Au delà, cette pratique doit aider à un renforcement de la cohésion sociale. Nous le souhaitons d’autant plus que la crise en accentue fortement le besoin.

Concertation permanente avec le monde associatif

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

sophie  joissains

Sophie Joissains, première élue à endosser la charge d’une délégation Musiques Actuelles à Aix-en-Provence et initiatrice du « processus » répond à nos questions :

www.facebook.com/sophie.joissains

8

Page 9: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

e premier, forts d’expériences, nous vivons tout cela avec un sentiment de prudence. En effet, il arrive qu’à certaines périodes, en phase avec le cycle électoral, une certaine agitation

devient palpable, des études sont mises en route, des bâtiments sont préemptés par la Ville, des budgets d’équipement sont votés, des promesses sont faites, et puis ? Et bien, ça fait dix ans, cette année, que La Fonderie est fermée, en attente de travaux, dix ans que les musiciens et les publics ont bien du mal à trouver une salle sur Aix. Et ça fait encore plus longtemps (toujours ?) qu’on a vraiment le sentiment que cette ville est complétement hermétique à toutes ces musiques barbares et pas savantes.

Alors, bien sûr, La Fonderie a su dévelop-per d’autres projets, le festival Zik Zac est devenu un grand événement populaire, mais il reste cette réalité : il n’y a pas de salle de musiques actuelles à Aix et c’est un cas unique en France pour une ville de 150 000 habitants. Sans oublier que certaines associations se retrouvent régu-lièrement en grandes dif!cultés malgré leur pertinence, leur savoir faire et leur pugnacité.

Le second, nous vivons aussi un grand sentiment d’espérance ; on voit bien que ça bouge. Les musiques actuelles devien-nent un vrai dossier, un enjeu. Les élus, les techniciens et les associations se réunissent après trois ans de silence radio. Un nouveau poste de chargé de mission spéci!que des musiques actuelles est créé au sein de la direction culture de la CPA. C’est un homme du terrain et du territoire, André Gracia, connu et respecté par tous les “acteurs“ et professionnels du secteur qui est nommé. Ça nous change déjà de tous les arrivistes parachutés qu’on a vu dé!lé ces quinze dernières années. Nous savons qu’avec lui nos légitimes préoccupations et concrètes revendica-tions ne seront pas sacri!ées sur l’autel

de je ne sais quelle mode, lubie ou plan de carrière.

Le processus de concertation est lancé. Le “MaPA“ est sans doute, la première étape indispensable qui servira(it ?) de base au futur édi!ce. Et quand je parle d’édi!ce je ne pense pas seulement à un bâtiment, mais plutôt à un plan, une vi-sion, une volonté inconditionnelle. Il faut faire les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux (O. Wilde). Imaginons : les élus, convaincus et motivés !xent le cap, en concertation sincère avec le terrain. Le dit terrain, solidaire et mobi-

lisateur, faisant ! de ses disparités, élabore les cahiers des charges. En!n, les techni-

ciens, confortés et sereins quant à leurs missions mettent en marche la “machine“ aux innombrables rouages et s’assurent des conditions nécessaires à sa péren-nisation. Ça pourrait ne pas être si com-pliqué. Ça ne dépend !nalement que de la sincérité de l’engagement de tous.En tous cas, ça vaut le coup d’essayer. L’Aperçu vous tiendra au courant des évo-lutions du dossier. En attendant, comme dit souvent quelqu’un (il se reconnaitra) : « N’oublions pas de rêver ».

Jean-Michel Lasserre

ean-David Ciot, nouveau député d’Aix, prend sa plume pour adres-ser à Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, une lettre lui demandant d’accorder une attention particulière

à la problématique des Musiques Ac-tuelles à Aix-en-Provence.

Parmi les nombreux sujets en ur-gence, celui des musiques actuelles vous paraît-il un enjeu sociétal impor-tant et pourquoi ?Faire vivre la pluralité des expressions culturelles constitue indiscutablement un enjeu majeur dans notre société. C’est une question de liberté, de tolérance, de respect et d’écoute mutuels. Je crois que la diversité culturelle est intimement liée à la diversité politique, et qu’elle ne

doit jamais être censurée. Les musiques actuelles sont une composante parmi d’autres de cette effervescence démo-cratique. Elles sont particulièrement plébiscitées par les jeunes, qui doivent pouvoir disposer de lieux de spectacle et de création adaptés. Cela n’est pas le cas aujourd’hui, et cela nuit au vivre-en-semble.

Le fait que la thématique ait été si peu prise en compte à Aix depuis 30 ans est-il le résultat de la fatalité? Et est-ce réversible?Il est vrai que la politique culturelle à Aix s’est plutôt historiquement centrée sur l’organisation de grands événements prestigieux, au détriment du reste. Mais rien n’est irréversible, dès lors qu’une volonté politique s’af!rmera. Je pense qu’il faut s’engager de manière volonta-riste dans la structuration de !lières cultu-relles, qui rassembleront les événements et initiatives aujourd’hui épars sur la ville, pour faire vivre concrètement cette pluralité.

La communauté du Pays d’Aix, dont vous êtes vice-président, a lancé une étude de concertation (MaPA). Qu’en avez vous pensé? (de la démarche aux résultats) ?C’est une bonne démarche, tant sur la forme que sur le fond. Je félicite les

services qui travaillent quotidienne-ment pour faire vivre cette initiative, avec conviction et dévouement. Je n’ai d’ailleurs pas manqué d’y répondre, comme maire du Puy Ste Réparade. Néanmoins le plus dif!cile, dans le pays d’Aix, reste souvent de passer du stade des études à celui des réalisations. J’es-père que nous pourrons assez vite avoir l’opportunité de discuter de la création d’un lieu pour les musiques actuelles en pays d’Aix, ce qui me paraît être une question essentielle.

www.facebook.com/jdciot

Il faut s’engager de manière volontariste

Jean David CiotDéputé, vice président de la CPA, Maire du Puy Ste Réparade répond à l’Aperçu.www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

jean-­david  ciot

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

La  Fonderie

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Pour !nir ce dossier, en ce qui concerne La Fonderie, nous sommes sur deux registres.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

9

Un plan, une vision, une volonté inconditionnelle

La Fonderie - 14 Cours St Louis 13100 Aix-en-Provence

Page 10: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

rois plasticiens graffeurs (Deuz, Rémy Uno, Sack) pour des mètres de toile tendue. Vivre en live la création, l’ex-pression lâchée sur le support, la subtilité de la technique, la poésie pure dans la couleur. Regarder le mouvement précis du bras, de la main, le contrôle génial du graffeur…

Un souf! e de bombe et un nuage de particules de peinture trouve la toile pour s’y poser…instant magique, unique.

Deux écrans géants :- S’époustou! er des subtiles œuvres si ré! échies de STF Moscato. Des œuvres à message du roi marseillais de l’af" che pochoirisée. L’imagerie initiale est décalée, transformée, une ré! exion sur la société du marketing à tout va qui nous touche en pleine poire…ouf ! l’humain reste l’essentiel- Admirer les créations du talentueux Sack, ce jeune étudiant à Aix est un phénomène venu d’Orient. Il nous emmène dans son univers tradi-sino-Hip-hopien, empreinte d’une jeunesse, terriblement vivante, mouvante qu’il mêle à sa culture, à la spiri-tualité de sa Chine natale… On le rappelle la galerie Mathgoth l’a choisi parmi les grands de l’art contemporain pour l’exposer à Paris…Grand talent à suivre...

Modoki a rencontré le public. Appuyez-vous à la toile trans-parente et Modoki vous dessine, vous croque. Seul, en amou-reux, pour un corps à corps graphique. En " n de soirée du

festival, apparait une fresque en noir et blanc tachée de rouge (à lèvres…). Des créations touchant d’humanité et d’esthétisme.

Une tente investie par Tooza Theîs, artiste tout terrain avec une exposition de ses créations. Multitude de photos de graff

des villes voyagées, des mots, des phrases, encadrés à sa façon, un street art tout en " nesse...Les ! eurs et sphères de papier " n multicolore ar-ticulées de jonc de rotin réalisées grâce à son talent pédagogique par le public féminin des centres sociaux d’Aix a été mis en lumière, exposées.Un beau résultat des ate-liers proposés durant l’an-née par Ka Divers avec Tooza sur les centres sociaux d’Aix (Albert Camus et Aix Nord). Initier et inciter à la création, à l’expression et vivre en" n l’évasion…

Nous sommes ravis d’avoir pu accueillir ce groupe fé-minin sur le festival et leur proposer cet espace d’expo-sition, une mise en valeur... échanger, partager dans les arts et dans la fête…

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Retour en images des superbes créations graphiques des artistes invités par Ka Divers au Zik Zac Festival. Du live painting, du street art et des instants d’émotion

Deuz

STF Moscato Rémy Uno

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

10http://kadivers.canalblog.com - [email protected]

Page 11: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

ous rencontrons une jeune femme drôle, ironique, pleine de !nesse, de pétillance et de doutes…Elle a 30 ans, est née à Strasbourg et vit à Aix depuis l’an-née 2000 où elle obtient en 2004 sa maitrise d’art plastique à l’Université de Provence Aix-Marseille.

Expérience de la vie

Un peu forcée par des raisons économiques, elle a mis sa créa-tion artistique entre parenthèses ces derniers temps. Rappe-lons qu’il n’y a pas de statut particulier de soutien et d’aide aux jeunes artistes plasticiens. Créer, organiser des expositions, rencontrer les professionnels, demande un temps et une énergie considérable. C’est un engagement intellectuel, physique et !nancier total.Alors, depuis septembre, elle est profes-seur d’art plastique dans le collège Ro-queveyre d’Aubagne jusqu’à !n juin sûrement. Expérience nou-velle et enrichissante pour l’instant, qui lui demande beaucoup

d’investissement. Rachel vit une période de ré"exion, de gestation qui on l’espère va la pousser à retrouver l’envie et la force d’entamer bientôt un processus de création.

Comment j’aborde la création

Quand je suis en période de création, un enchevêtrement d’images me submergent, se présentent à moi, j’essaie de les peindre sur la toile... ce travail né d’un besoin de retranscrire un état intérieur en moi, cela me prend beaucoup d’énergie, de temps. Je n’atteins jamais vraiment ce que j’ai imaginé, ce que j’ai vu en moi et cela est une des choses qui m’intéressent.

Je n’ai pas de travail préparatoire, je ne fais pas de croquis préliminaires. C’est une approche spontanée, instinctive, ressen-tie. Elle est dirigée par une ligne directive qui évolue, qui s’approfondit au fur et à mesure.

Un univers trouble, paradoxal

Son monde est composé d’imagerie colorée, presque enfantin où l’animal a une place particulière, omniprésente. Les sujets sont transportés et arra-chés de leur représenta-tion initiale et !gurative pour les projeter dans une autre dimension, sensorielle étrange... Quand on regarde les œuvres de Rachel, une émotion ambiguë nous envahit, quelque chose de connu, familier et en même temps fantasma-gorique, onirique, in-quiétant.‘’J’aime les peintres classiques de la Renaissance. Manet ; je l’aime beaucoup ainsi que Peter Doig. Côté art contemporain, j’apprécie Urs Fischer, Wim Delvoye, le Gentil Garçon ou encore Thomas Mercier. Côté littérature, pour faire court, j’aime beau-coup Raymond Queneau, Georges Bataille et Haruki Murakami ’’

Rachel, on attend avec impatience de redécouvrir ton talent et de nouvelles œuvres…

ParcoursExposition ‘‘I do’’ à la galerie NM / AIx - Février 2012Festival Gamerz 07 / Aix - 2009Exposition à la Mezzanine Espace Expo d’Art Contemporain / Aix - !n 2009Huitième édition d’Art Cité / Fontenay-sous-Bois - Juin 2007Exposition collective ‘‘Immersion 2030’’ à la Galerie de l’école d’art d’Aix - 2007Résidence avec le collectif La Force Molle à Draguignan Seul le diamant reste éternel - technique mixte sur toile 116x89cm

[email protected]

Coup de cœur

Artiste plasticienne

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarinMa peinture est

ré!exive, elle est une pensée en construction

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 12: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

[email protected]

AW plasticien graffeur de 30 ans aime voyager, en quête de nouvelles expé-riences de création, seul ou en col-lectif. Il est plébiscité dans le monde entier : Meeting of Styles / New York,

Brussels Graf!ti/ Bruxelles, Festival Mir Caravan- Moscou, Russie, Festival Mir Caravan/Moscou/ Expo collectives : French Kiss /Hong Kong/ Da Mental Vaporz - Melbourne, Australie…

Enthousiaste, il revient tout juste de Londres où il a participé à Urban Mas-ters, grande rencontre du street art et de l’art contemporain en général. Il expose régulièrement en France et a clôturé une très belle exposition à la Seize Galerie de Marseille ce mois de novembre.Il découvre le graf!ti à 16 ans. Son Bac ES en poche il s’inscrit à l’école de com-munication visuelle Axe Sud, à Marseille et s’initie à l’illustration, au graphisme et à la création multimédia en général, obtient son dîplôme.

Il rejoint le collectif marseillais L’Art-mada en 2002, ils réalisent ensemble de nombreuses fresques et différents projets autour du graf!ti. Ils organisent des échanges culturels à l’étranger, des expositions collectives etc …

Il continue toujours à peindre avec le collectif DMV (Da Mental Vaporz crew). ‘‘Avec ces graffeurs de ce collectif, qui sont des amis depuis le début en 2000, on a fait pas mal de chemin ensemble. Certains, comme Kan et Bomk, sont vraiment à l’origine de ma passion pour le graf!ti et le dessin…’’

En parallèle, il a monté sa propre struc-ture, Drops (www.drops.fr), où ils sont 4 plasticiens. Structure plus axée sur le graphisme, le web design, l’illustra-tion et la conception d’idendité visuelle/ logos. Il réalise aussi des peintures, déco-rations et des illustrations. Elaborées comme des fresques, ses oeuvres ne s’apparentent pas aux clichés

connus du Hip-hop.Il évolue sans cesse vers un travail plus élaboré. Ses réalisations souvent XXL témoignent de son humour grinçant, de son obsession pour la déformation de la chair, des corps et de l’esprit. Elles re"ètent son affection évidente pour le mouvement et révèlent une grande mai-trise de la lumière. Les thèmes de la mort, la nature et de l’éternel mystère féminin sont récurrents dans son travail.

Ses techniques :

Il expérimente diverses techniques sur toile : mélange de bombes aérosols, peintures acryliques, projections et parfois du collage, iutilise le couteau et les pinceaux,. Il change et teste souvent des choses pour changer de matière et jouer avec les accidents. “J’essaye de dépasser la technique classique sur toile, c’est une approche plus perso de la peinture qui me fait avancer…’’

Publications

Il collabore à « La France d’en bas » (12 000 ex.), et apparaît dans de nombreux ouvrages (« Rétroactif 2 » , « Graf!ti », « Mausolée »,...), il est souvent présenté dans la presse spécialisée.

Liens web :

www.javvs.frhttp://drops.fr/http://www.damentalvaporz.com/http://lartmada.com/

JAW, plasticien-graffeur est plébiscité dans le monde entier. Il revient d’Urban Masters, à Londres

The old school way

Money talk

12

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

jaw

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 13: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

atrick Monge est le responsable et propriétaire de la Galerie Susini. Il nous ouvre ses portes, comme il sait le faire, avec simplicité, sincérité et attention.

On ne présente plus la Galerie du Susini du cours Sextius située en plein cœur d’un quartier populaire, vivant, un des rares axes culturels du vieil Aix.Tout proche de l’école d’art, face à l’espace Seconde Nature, jouxtant le Sextius Bar (qui accueille Radio Zinzine tous les jeudis soirs) et où se retrouve une grande majorité de la jeunesse qui aime ce lieu pour échanger, faire la fête aux sons des groupes locaux invités ou des très bonnes play liste concoctés par l’équipe de Thierry, le maitre des lieux…sans oublier nos amis et parte-naires de la 28th Box non loin de là… Tous ces acteurs culturels se connaissent, se croisent et partagent ce territoire de vie et de culture, imaginent les nouveaux espaces d’arts et d’échanges à la portée de tous.

C’est une histoire de famille la galerie Susini. Ce local est l’héritage de son grand père, le graveur aixois Joseph Susini. Du sous sol au 1er se trouve la galerie, le bureau et un tout petit studio, au 2ème et 3ème étage sont les appar-tements du frère de Patrick, Philippe, proche et engagé moralement, affective-ment dans l’histoire de ce lieu d’exposi-tions.

Ouvrir la galerie, une passion, une aventure, la lutte

« Il n’y a pas d’école de galeriste » comme le souligne Patrick Monge. En 1993, il s’est jeté dans l’aventure avec passion, son diplôme de l’école d’art en poche, après avoir cherché, voyagé et s’être enrichi d’expériences diverses du-rant quelques années comme tout jeune artiste qu’il était.Il nous raconte combien le projet, la lutte pour exister fut dif!cile avant d’être soutenu et reconnu par les institutions (pas toutes). La galerie est !nancée au bout de toutes ses années de propo-sitons culturelles, d’engagement et de

développement par le Conseil Général et la ville d’Aix.

L’esprit de la galerie

Patrick a toujours voulu que cette gale-rie soit un espace de liberté d’expression de l’art contempo-rain et en particulier un moyen de pro-mouvoir et soutenir les jeunes créateurs du pays d’Aix au sens large. Un es-prit militant, engagé pour défendre des valeurs au travers des choix artis-tiques éclectiques. Cette galerie se veut ouverte à tous, d’ailleurs lors des vernissages, nous retrouvons les !-dèles amateurs d’art, la jeunesse sen-sible et intéressée et bien entendu les jeunes artistes de l’école d’art. A chaque nouvelle exposition, de nouveaux vi-sages, de tous âges, de toutes appar-tenances… La mixité, la diversité est la preuve d’un travail d’accueil et d’ou-verture réalisé par le maître du lieu.

Acte militant

« Dans les années 1997, on a orga-nisé l’exposition ’’L’art dégénéré 2’’, en réaction au Front National qui avait conquis les mairies de Marignane, Vitrolles, Toulon, Orange.

Une exposition qui a fait du bruit en référence, rappelons le, à l’exposition or-ganisée par le ré-gime nazi et Goebels en particulier dans le

but de nier, tuer l’art moderne (dont les illustres Chagall, Nolde et Picasso entre autres, participaient), tout cela en faveur d’un art of!ciel appelé ‘’l’art héroïque’’. On en tremble encore…La galerie Susini voulait et a su mon-trer, dénoncer et dire ‘’voilà ce qui nous attend si le FN prend le pouvoir’’. L’art sert aussi à cela, défendre des valeurs, parler d’humanité, faire comprendre à travers des œuvres d’artistes pour parta-ger des messages et résister, combattre l’ignorance et montrer.

13

Patrick Monge

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Un esprit militant, engagé pour défendre

des valeurs

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 14: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Choisir et accompagner, soutenir la jeune création

‘’ On travaille avec l’école d’art d’Aix. Chaque !n d’année, on se rend à la présentation des diplômes et en fonction de ce qu’il en ressort, on choisit 4 ou 5 jeunes artistes pour leur proposer de participer et d’exposer leurs oeuvres dans la galerie. ‘‘Un réel travail de suivi des artistes est réalisé ici, ceux qui ont exposé à la galerie Susini, sont souvent re-exposé quelques années plus tard pour présenter à nouveau leurs travaux.La galerie met tous les moyens nécessaires pour prendre en charge !nancièrement l’organisation des expositions et des résidences. Elle réalise un travail d’accompagnement et d’aide pour que l’artiste se mette en relation avec les professionnels de l’art contemporain. C’est certainement une des rares galeries sur Aix qui ne prend aucun pourcentage sur la vente des créa-tions exposées.

Lieu d’accueil

Une fois exposé dans ce lieu d’accueil, de liberté et de tolé-rance, la porte reste ouverte. Patrick continue à suivre ces jeunes artistes, il souhaite vraiment entretenir la relation, il les connait bien. Si l’un deux a besoin d’un lit un soir, d’une douche, c’est possible, le petit coin studio est là aussi pour les accueillir, c’est l’esprit Monge.

Fédérer et développer l’esprit de groupe et de solidarité des jeunes artistes

‘’J’en avais assez d’aller chercher l’artiste dans son atelier, qui travaille seul, isolé… le faire venir à la galerie pour 15 jours d’expo et ensuite, c’était !ni, il repartait ‘’. Il s’impose un travail d’accompagnement ‘’Je souhaite les pousser à être dans une synergie, à vivre le groupe…Ce qui est formidable dans le milieu du spectacle, ce sont des gens qui travaillent en groupe et en équipe’’.A!n que l’artiste ne reste pas isolé ’’ je suis là pour remettre de l’ordre et les pousser à partager, à concentrer les informations’’. Ils discutent ensemble des projets à venir, des expositions qui ont lieu ici ou ailleurs, ils évoluent ainsi de façon plus solidaire, plus fédératrice.

Galerie de renom

Cette galerie a accueilli depuis 1993, plus de 150 artistes, même si l’essentiel de sa programmation est tournée vers la jeune création contemporaine, elle a également accueilli des artistes reconnus internationalement : Hervé di Rosa, Yvon taillandier, Sébastiano Fini, Julien Blaine, Jean-Jacques Ceccarelli ...Elle a participé, et continue, à de grands rendez-vous cultu-rels comme : L’Art Dégénéré nous le rappelons, Pur Impur, Un Eté Chinois, le festival de la BD d’Aix-en-Provence, le festival Gamertz et à certaines actions caritatives avec Aides Provence ou le Réseau Santé Provence. Sans oublier les rencontres inter-nationales comme Art-Jonction à Cannes, Nice et la foire d’Art Contemporain de Stockholm.

20 Ans

Elle fêtera ses 20 ans en 2013 !! Une coïncidence avec cette grande fête attendue et organisée que nous prépare les comités de pilotage et autres institutions pour Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture.

Nous espérons vivement que les milliers de visiteurs attendus et escomptés par les porteurs de projets pour ce grand événe-ment international, viendront découvrir les artistes exposés à la galerie Susini, souf"er ses 20 bougies et vivre en!n un vrai mo-ment d’art, d’émotion et d’échange. Rencontrer les vrais acteurs culturels locaux et professionnels du territoire dont certains sont un peu oubliés...

14www.galerie.susini.fr

Page 15: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

n pourrait dire de lui : ! 22 ans et toutes ses dents, mais la formule la plus adéquate serait 22 ans et bourré de talents.! Tellement bourré qu’il ! laisse de côté sa carrière d’humoriste amateur. Exercice maitrisé de la photographie et de son sujet, Théo se cherche et nous livre aujourd’hui

son âme dans la peinture.

Salut Théo, pourquoi tes personnages ont des longs bras et des têtes allongées ?Hey Mat, bah écoute, j’ai moi même la tête allongée et disons que chacun se représente, plus ou moins, quand il dessine. Pour les bras, je ne sais pas, c’est plutôt drôle de faire des bras longs.

Ah, peut être une référence aux 4 Fantastiques, sinon bla-gue à part, on retrouve sur tes dessins un peu toujours les mêmes visages dans différentes situations, est ce qu’il y a un rapport avec l’univers BD ?J’y ai jamais pensé, mais après coup, t’as pas tout faux coco. C’est vrai qu’ils auraient pu s’enfuir de n’importe quelle BD, mais malheureusement pour eux, ils doivent se contenter pour l’instant, d’une feuille chacun.

En fait c’est l’histoire de ta vie, c’est donc à nous de l’interpréter ?C’est pas vraiment ma vie, c’est surtout des idées, des phrases, des images qui me traversent l’esprit et que j’arrive à retranscrire visuellement grâce à mes dessins.

Je sais que tu fais aussi beaucoup de photos. Ces derniers temps tu as transposé tes dessins sur tableaux avec un peu plus de couleurs et de techniques diverses, et tu poses en photo avec tes tableaux, c’est une mise en abime ?Ah tu veux dire que sur mes tableaux, c’est moi et que moi… je tiens mes tableaux sur mes photos où il y a mes tableaux…que j’ai peint, etc.. etc… etc… ? Oui, c’est ça, en"n presque.

Bon au niveau de ton acte, tu fais quoi prochainement ?En décembre, mes petits dessins vont découvrir Paris. J’expose dans la galerie Nicolas Hugo située 60 rue Monsieur Le Prince dans le 6éme. C’est une expo collective et ça me fait super plaisir d’y être vu avec les artistes qui y exposent.

Ouais donc en décembre, t’es pas libre, du coup, en mars ça va ? Le 28 ?

Ouais, tu te sens d’exposer chez nous ? Yes, ok, let’s go! Rendez vous le 28 mars à la 28th Box, 28 rue de la Treille - Aix en Provence

Interview réalisée par Mat et Vinz

Rencontre avec Théo Haggaï ou ma caille comme j’aime à l’appeler (autosatisfaction personnelle de côtoyer un « grand Nom »)

Artiste gribouilleur

15http://theo-haggai.tumblr.com

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 16: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

16http://theo-haggai.tumblr.com

Page 17: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

n a trouvé pour vous la solution, ‘’Death Case’’ vous propose d’habiller votre seconde peau, celle de votre GSM, ou cellulaire, en!n votre smart-phone comme on dirait aujourd’hui et il deviendra vraiment smart.

Les grands artistes du tatouage s’associent à la marque Death Case pour produire des coques iPhone collecter numérotées (édition limitée à 50 exemplaires) et au graphisme unique.

La coque est présentée dans un coffret «Edition Prestige» accompagnée de l’illustration originale de l’artiste et d’un certi!cat d’authenticité, tout cela"sous enveloppe"cachetée d’un sceau de cire rouge.Une oeuvre, une pièce de tatouage unique pour votre téléphone

Disponible prochainement chez BSABody Seasons Authentik - 20 rue Paul Bert à Aix-en-Provence

Facebook : Death Case

Body Seasons Authentik

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

death  caseVous avez envie d’un tatouage par un maître de la discipline, mais pas forcément envie d’y laisser un bout de peau

17

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 18: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Les Nocturnes Artistiques…L’art dans la rueSamedi 8 décembre 2012 - Rue Aumône Vieille à Aix

18

ne rue + des gens + des artistes = un esprit d’art Eh oui ce n’est pas MP 2013 et cet évènement prend place sans subvention de l’Europe, ça se passe à Aix dans la rue Aumône Vieille.Tout a commencé par l’envie de faire connaître les com-

merces de proximité, mêlé au désir d’aider des artistes, qui ont peu de facilité sur Aix-en-Provence pour montrer leur travail. Cela a donné naissance à ces Nocturnes Artistiques, soirées de partage de connaissances et de convivialité ! Deux nocturnes artistiques se sont déjà déroulées dans la rue Aumône Vieille en 2011 et en 2012.Sans prétention, sans snobisme, sans aucune restriction artis-tique de leur part, les commerçants, galeristes et restaurateurs de la rue vous invitent à vivre un bon moment.

Pour que « Aix ville d’eau, ville d’art » devienne réalité ! Bon, ok, rue Aumône Vieille on ne vous servira pas que de l’eau...Parcours artistique dans toute la rue. Animations culinaires et musicales. Un goûter de Noël vous sera proposé par les Doll’s, un délicieux vin chaud vous sera servi, de la musique, de l’animation… tout cela dès le milieu de l’après-midi !Pour vos achats de Noël, c’est l’occasion idéale de dénicher des cadeaux uniques et originaux, faits et crées sur place !Venez nombreux.

Au programme :- Photo Cynthia Aymes chez Jacquou le Croquant- Expo photos / lithogrohye / t-shirts / skullz custom par US AND THEM chez Alter Ego- Surprise de Maxence chez Only Colors- Peinture Lily B et Wanting chez Rêve de Manga- Peinture Mélanie Brochet et les sculptures de Malou à l’Atelier Luinwé- Dessin de Remi D’Aix chez Thierreez Barbershop- Masque, sculptures de M.Jo Hostache à la Cordonnerie des Tanneurs- Casquettes, toiles de Q.TER au Netgames. Avec l’aimable par-ticipation du groupe de jazz manouche Gala Swing Quartet et l’animation culinaire « La bonne pasta d’Alfonso».

« Dis papa, est-ce qu’on peut se faire raser la barbe (1) tout en lisant un bon manga (2), manger de succulents petits plats (3) et contempler des ouvres d’art (4) ; acheter un bijou unique (5) en se faisant faire un balayage (6), acheter une nouvelle tenue pour maman (7), rechercher un appartement (8) et se faire piercer le nombril (9) ; déguster un thé à la menthe (10) en attendant la re-touche de son pantalon (11) ou le ressemelage de ses chaussures préférées (12) ? Tout ça en twittant avec les z’amis bien sûr (13)?»

« Ben... oui... rue Aumône Vieille, c’est possible... »« Alors, papa, qu’est-ce qu’on fait aux Allées Provençales ? »« Euh….je sais pas »....

(1) Thierreez Barbershop(2) Rêve de Manga(3) L’évènement, Jacquou le croquant, Saigon, Bentoka, Nirvana, La case créole, Le Boudoir(4) Galerie Alter Ego(5) Atelier Luinwe(6) Only Colors(7) Timomo, Le Curieux (8) Roux Immobilier(9) Touky Piercing (10) Touareg (11) Josephine Retouches (12) Cordonnerie des Tanneurs (13) Net Games

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

l’art  dans  la  rue

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 19: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

epuis près de six mois, un pôle d’in-formations a ouvert ses portes dans la galerie de l’Oxylane Village de Bouc-Bel-Air pour renseigner toutes les personnes désireuses d’en savoir

plus sur « les gestes écocitoyens ». En ef-fet, vous y trouverez, du lundi au samedi de 10h à 19h, les réponses à toutes vos questions sur des thèmes aussi variés que l’habitat, le jardin, les énergies, le bien-être ou encore la ! nance solidaire. Vous découvrirez que les actions qui ponctuent notre quotidien peuvent être lourdes de conséquences, non seule-ment sur notre planète mais aussi sur la société dans son ensemble. Opter pour

la ! nance solidaire ou acheter des lé-gumes bio ont ceci en commun que ce sont deux actions qui viennent soute-nir une démarche de développement durable dans notre société. Vous trouverez un réseau d’acteurs com-pétents pour vous donner des trucs et astuces, pour vous aider à concrétiser vos projets d’ameublement, de jardinage ou de remise en forme dans le respect des autres et du monde qui vous entoure.C’est pour répondre à toutes vos inter-rogations citoyennes petites ou grandes,

existentielles ou non, que le pôle d’in-formation vous accueille : entreprises, associations, collectivités et bien sûr particuliers pour vous informer sur les gestes écocitoyens. Envie d’une piscine ?Envie de voyage ? Participer à ou orga-niser un éco-festival ? Les partenaires du pôle d’information sont là pour vous surprendre !

Pôle d’informations les éco. de la terreL’Oxylane Village, La Petite Bastide - RN8 13320 Bouc-Bel-Air

éalisée par CAP3C, bureau d’études coopératif cherchant à appuyer des projets de l’économie sociale et solidaire, cette étude a pour but d’identi! er les potentialités de dé-veloppement des projets de type recyclerie ressourcerie sur le territoire de la CPA.

Parmi les dix-huit déchetteries que compte le pays d’Aix, l’étude a évalué le potentiel de valorisation des déchets par le réemploi, c’est-à-dire la réutilisation, dans le cadre de leur usage initial, des substances, matières ou produits collectés et encore utili-sables. Ainsi est mise en avant la possibilité de réemployer près de 550 tonnes de déchets.

Un appel à projet pour développer la recyclerie-ressourcerie

Forte de ces données, la CPA a les moyens de compléter sa politique d’élimination des déchets, mise en place depuis 2003 et qui se concrétise par le tri sélectif, la distribution de compos-teurs ou encore la collecte de cartons auprès des commerçants d’Aix et de Pertuis.Des caissons de réemploi vont être installés dans les déchet-teries selon la localisation et le volume de déchets traités. Un appel à projet a été lancé auprès du monde associatif et

des entreprises pour déterminer quelles actions peuvent être menées.« L’idée, c’est de con! er soit au gardien de la déchetterie, soit à une association, le soin de trier et de collecter dans les caissons les objets récupérables. Les caissons seront ensuite transférés, en fonction des besoins, en atelier et les objets seront retapés pour être revendus, explique Emmanuel Lesimple, de la direc-tion du traitement des déchets de la CPA. C’est une activité sur laquelle la CPA ne touchera aucun béné! ce, précise-t-il. Nous mettons gratuitement le produit à disposition et encoura-geons l’activité qui va suivre. »

Vers la création d’un véritable circuit économique

Si ce projet permet de donner un coup de pouce à la création d’emplois dans les associations, il contribuera aussi à la diversité des canaux de distribution pour les consommateurs, hors des grandes surfaces et des circuits habituels.Une initiative qui montre à nouveau qu’entre emploi et réem-ploi, les possibilités d’actions sont nombreuses et utiles.

Clément Fages, les éco. de la terre

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

19www.lesecodelaterre.fr

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Suite à une étude menée sur les potentialités du recyclage sur son territoire, la Communauté du pays d’Aix (CPA) cherche à s’investir en faveur du réemploi des objets jetés.

Un pôle d’informations écocitoyen pour vous servir…

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

les  eco.  de  

la  terre

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

Page 20: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

rop de nuisances et de laisser-aller dans cette ruelle du vieux centre, une fréquentation en baisse plus des charges et des frais qui explosent : la décision est prise : elles instal-leront leur salon de coiffure dans leur salon, à la maison… et c’est parti.

Depuis elles acceuillent les clients dans une ambiance cha-leureuse, avec un petit café, dans la musique, on rigole, on discute, on se fait coiffer !!

Les générations se mélangent, se rencontrent, le salon du centre ville est devenu un lieu familial du quartier.Marie et Manu sont là pour vous recevoir, du mardi au samedi, toujours avec le sourire et la bonne humeur. Les tarifs sont à l’image de l’ambiance: doux et accessibles, 30 ! shampooing traitant, soin, coupe et brushing. Elles proposent aussi des lissages coréens à partir de 150 ! et brésiliens à partir de 100 !.

Pas de problème pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer : elles pratiquent la coiffure à domicile. Et si vous avez des dif"cultés de mobilité et que vous tenez vrai-ment à venir vous faire coiffer ‘’à la maison’’, elle se proposent de venir vous chercher…C’est le salon toutes options !

Pour compléter leurs activités et satisfaire toujours plus leurs clientèles, elles ont déve-loppé des activités annexes en proposant à la

vente des produits naturels et bio pour l’hygiène, la beauté, les soins du visage et du corps, le bien être, une gamme est prévu pour la maison sans oublier une sélection de petit prêt à porter...

plein de choses à découvrir, pour faire plaisir et se faire plaisir....

N’hésitez pas, si vous avez envie d’une belle coupe dans une ambiance familiale et convi-viale, courrez chez Marie et Manu Torres.2 Bd. Ferdinand de Lesseps – Rés. Europe - Bat B à Aix-en-Pce Tel : 04 42 27 03 30 ou 06 34 55 22 39.

Marie et Manu, 2 soeurs jumelles, avaient depuis 15 ans un salon de coiffure en centre ville d’Aix. En janvier 2012, elles décident d’emménager à Encagnane, un peu plus à l’ouest, et de changer de fonctionnement.

Marie et Manu Torres - 04 42 27 03 30 / 06 34 55 22 39

20

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

un  salon  

dans  le  salon

Les générations se mélangent, se

rencontrent, ce salon est devenu un lieu familial du quartier.

On a goutté les boissons bio énergiseantes et savoureuses de N’Jak Wab...

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

N’jak  wab

abriquées dans les Hautes Alpes avec de l'eau de source et des ingrédients bio, ces boissons énergiseantes sont trés peu sucrées et fortes en saveurs, gingembre frais rapé, nectar de cassis. C’est une fabrication artisanale selon la recette originale d'Afrique de l'ouest. Vendue dans une bouteille en verre consignée pour l'écologie.

Idéale pour le sport, pour les cocktails. On peut aussi les boire chaudes pour les sports d'hiver

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

http://limbixify.com

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 21: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

orsque les villes sont grandes, il arrive que le passant s’y perde. Surtout si elles sont belles. De jour comme de nuit. Lorsqu’elles sont petites, le même passant impatient n’en termine jamais le tour, persuadé d’en tout connaître.Ainsi à Pertuis !

Tout près du centre ancien de Pertuis, rue Silvy, se trouve Les tables (pour tous), restaurant solidaire ouvert du mardi au sa-medi, midi et soir. Derrière la vitrine de ce qui était auparavant une papèterie, les Tables y dressent les nappes d’une histoire d’homme.

Lui, c’est Daniel Gobin.

« Economiste, chercheur au CNRS, j’ai démissionné en 1981 pour partir en Afrique a!n d’aider les petits frères africains. Je suis res-té 14 ans là-bas. Au passage, j’ai eu une deuxième mission dans la fonction publique. Je suis rentré en 1994 et je suis resté en France. C’est là que j’ai créé une société de conseil en informa-tique et en formation. Ensuite j’ai fondé une société de commer-cialisation de vins. Ca marchait, mais il manquait quelque chose. J’avais beau faire pas mal de bénévolat que ce soit en culture, en sport ou à l’UFC, il manquait quelque chose ! »

Aux services des autres

Quoi de plus convivial alors, pour réaliser cette tâche, que de servir les autres au sein de sa nouvelle petite entreprise ? « Un jour, j’ai entendu sur France Inter, à l’émission Carnets de Campagne, à 12.30, un gars qui avait monté un restaurant solidaire à Mulhouse. Je me suis dit, c’est ce que je dois faire. Depuis, je bosse quatre fois plus, je gagne quatre fois moins, mais je suis heureux !»Animé par l’esprit solidaire d’une équipe de rugbymen locale, les voilà lancés à l’aménagement de ce restaurant pour tous. Au !l du temps disponible des uns et des autres, de leur engagement au cœur de la mêlée du chantier, ils marquent l’essai tac-tique de ce changement de vie, avant la transformation qui ouvrira le store sur une nouvelle enseigne.Appuyé par les conseils avisés d’un chef de cuisine, de ses amis, Daniel se met aux fourneaux d’un côté, fait les comptes de l’autre, avant tout à la recherche de l’expression de la solidarité.

Insertion par le travail

Aussi, il commence à se mettre en relation avec la DIRET et le Conseil Général a!n de faire de son modeste établissement un centre d’insertion par le travail pour des personnes depuis longtemps à la recherche d’emploi.

Polyvalence pour tous

Il remplit alors trois emplois multi-fonction. Tout le monde fait tout, cuisine, salle et plonge. Les employés restent au maximum deux ans, ils peuvent se prévaloir d’une expérience profes-sionnelle. Durant ce temps, ils ont un suivi socio-professionnel par Daniel lui-même et l’aide des organismes compétents. Par exemple, ils peuvent béné!cier d’une prise en charge du permis de conduire ou de cours d’alphabétisation en sus de leur cursus.

« Ce que je leur donne, dit Daniel, c’est une formation profes-sionnelle et une attitude, une manière d’être. »Ainsi s’exprime un premier principe de solidarité.

Petits prix solidaires

Le second s’applique au prix du repas. Si tout un chacun s’acquitte d’un repas à 12 ", comprenant une entrée, un plat principal et un dessert, les personnes les plus démunies ne paient que la moitié pour le même menu. Ils peuvent alors re-vivre le lien social que bien des misères brisent habituellement. Venir manger au milieu d’autres clients, écouter, regarder, voire échanger permet une réadaptation à la vie, aux envies.

Des produits sains

Un troisième principe prévaut aussi chez Les tables (pour tous) : « Des repas sains et équilibrés : pour lutter contre la malbouffe, pour rendre les gens conscients de ce qu’ils mangent. Les gens les plus démunis sont les plus touchés par la malbouffe... Se nourrir de manière saine est un de mes objectifs, c’est pour cela que j’ai ouvert le tarif à 6" aux lycéens de Pertuis. »En!n, le quatrième principe concerne l’aspect culturel. Chaque mois, une exposition de peinture, un café philosophique et assez régulièrement des rencontres d’amateurs de musiques. Un coin bibliothèque géré directement par les clients, se niche au bout de la salle. Les livres circulent entre ceux qui en amènent et ceux qui en empruntent. Les rayons du bas sont même réser-vés aux enfants. Elle est pas belle la vie !Il faudrait aussi évoquer le travail auprès des handicapés et les

ateliers thérapeutiques. Mais, le plus simple serait de découvrir sur place cet homme qui aime tant ce qu’il fait pour qui le partage est un grand plaisir. Il vous parlera de ses pas-sions. Alors, si vous vous rendez à Pertuis, ne passez pas. Arrêtez-vous le temps d’un repas ou d’une soirée. Daniel sera heureux. Et vous aussi.

Jean-Luc Irondelle

Les rendez-vous des Tables (pour tous) :Le 13 décembre, resto-philo sur le thème « Le fruit du hasard ? »Le 14 décembre, vernissage de l’exposition de Tatiana Caruana. Laissez-vous entrainer dans l’univers de Pirouette Cacahuète pour découvrir que le carton se récupère et offre des créations originales et étonnantes.

Jean-Luc Irondelle pour l’Aperçu a rencontré Daniel Gobin dans son nouveau restaurant solidaire à Pertuis

21Restaurant les Tables (pour tous) 115 rue Silvy - Pertuis 04 86 78 44 24 / 06 35 27 42 74

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

les  tables  

(pour  tous)

Animé par l’esprit solidaire d’une équipe de rugbymen locale,

les voilà lancés à l’aménagement de ce restaurant pour tous

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Page 22: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

22

Page 23: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

ous remercions Jean-Luc Maho et Samir Brihmat, les responsables ainsi qu’ Aurélie Hoarau, intervenante so-ciale, de la communauté d’Emmaüs Cabries qui nous ont accueilli chaleureusement. Ils nous parlent des actions so-lidaires qu’ils portent et mènent tout au long de l’année…

Des actions, des manifestations et des actes politiques forts.

Nous commençons par l’actualité : une réquisition citoyenne. A l’initiative du collectif Emmaüs Pointe Rouge, St Marcel et Cabriès, l’ancienne caserne de gendarmerie du 91 Bd de Plombières, quartier de la Belle de Mai à Marseille, abandon-née depuis plusieurs années et dans un état lamentable, est réquisitionnée pour reloger des familles roms. L’objectif est d’exiger de l’Etat que cette réquisition citoyenne soit décré-tée « réquisition légale », et que des moyens importants soient débloqués rapidement pour réhabiliter le lieu où une dizaine de familles, environ 100 personnes, est accueillie.

Dans un communiqué, la ministre du logement a solennelle-ment promis que des réquisitions auraient lieu lorsque l’ur-gence s’imposera… Ce qui a été promis ? C’est que chacun puisse avoir un toit et ne vive pas dehors. L’état est prêt à faire des réquisitions, sauf que cette démarche est longue. Ici, on a donc forcé un peu le destin, on a mis en place un collectif de plusieurs associations sociales avec Emmaüs en tête de pont pour réquisitionner ce bâtiment (établissement qui appartient à l’état avec un projet d’aménagement d’habita-tion en locatif qui traine).L’objectif ? C’est de faire réagir les politiques là-dessus. Ça fait partie de nos actions, combattre les causes d’exclusion et de précarité par des actes politiques comme celui-ci. La loi existe mais ils ont du mal à la mettre en place, il y a des résistances.

Comment ça se passe au quotidien sur le 91 Plombière ?

Dans la journée, il y au moins une quinzaine de personnes et la nuit un peu moins, d’autres prennent le relais et y dorment. Les responsables et personnels d’Emmaüs mais aussi des compagnons, les plus militants et actifs. L’équipe d’Emmaus Cabries travaille plutôt sur la logistique. Amener des mate-las, des jouets pour les enfants, des vêtements, du mobilier. Deux groupes électrogènes ont été fournis par Emmaüs, il n’y a pas d’électricité. Il faut vite viabiliser et sécuriser le site qui est vraiment dans un état d’abandon total.Il y a plusieurs commissions qui ont été mises en place. Dans l’immédiat, des personnes s’occupent de la santé, de la scola-risation et de la nourriture bien sûr (avec d’autres associations) suivra l’accès à l’alphabétisation et d’autres accompagnements.

Comment réagissent les habitants du quartier ?

Le voisinage est inquiet voire en colère, il doit être rassuré, écouté. Cela doit s’insérer dans la cité, dans le quartier. On est

là pour montrer que c’est possible, on peut vivre ensemble. On peut arriver à intégrer ces personnes accueillies. C’est un travail d’ac-compagnement et de changements de menta-lités. Il faut une acceptation de part et d’autre de ces populations. D’une part, faire en sorte que les habitants du quartier acceptent ces

nouveaux résidents et, d’autre part, que les roms qui n’ont pas l’habitude d’être ensemble, qui n’ont pas forcément la même façon de vivre apprennent à évoluer dans ce contexte parti-culier et urbain. Tout cela demande de l’organisation, de l’en-cadrement, des moyens humains. Les cultures se confrontent, les habitudes de vie sont différentes.

Présentez-nous les autres actions solidaires d’Emmaüs :

On a une Commission de solidarité qui se réunit toutes le se-maines qui étudie toutes les demandes des services sociaux d’Aix et Marseille sur lesquelles on travaille : demande de mo-bilier en majorité mais pas que… Ces actions solidaires peuvent être des aides ! nancières.

On organise des actions à différentes échelles au niveau local : pour des familles en situation précaire qui ont besoin de meubles, des associations qui ont besoin d’un petit coup de pouce ! nancier ponctuel, ça peut être fournir des couvertures et des radiateurs à des jeunes qui vivent dans un squatt, du bois pour des familles roms qui ont été expulsées.

Une journée de vente spéciale étudiants est organisée dans nos magasins où le jeune peut acheter, sur présentation de sa carte, tout à 50 %.

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

23

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

On le sait, la communauté Emmaüs aide ponctuellement les plus précaires, les plus démunis mais elle sait aussi occuper le terrain, sensibiliser et impacter le plus grand nombre. Elle fait un vrai travail pour engager les instances et les pouvoirs publics à soutenir ce combat contre la pauvreté (et non contre les pauvres).

Que chacun puisse avoir un toit et ne pas vivre dehors

Page 24: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

out au long de l’année Emmaüs travaille sur l’accès à la culture, ce qui permet aux gens de grandir. On essaie de favoriser ça, offrir aux compagnons la possibilité d’expri-

mer leurs passions (organisations d’ex-positions, production de cd, par exemple le disque de Clocheman, !nancé par la communauté…)

Continuer à développer la maison d’Em-maüs du centre ville d’Aix qui marche bien, c’est une autre ouverture, une autre vitrine, on touche ainsi d’autre type de personnes. C’est une réussite, une vraie plus value pour la communauté.

(On le rappelle, La Maison d‘Emmaus n’est pas qu’un espace de vente, elle est ouverte à toute proposition d’exposi-tion, d’évènements)

D’autres actions et temps forts ?

Tous les mois, nour organisons un ras-semblement devant la mairie de Mar-seille avec les associations du secteur social et solidaire pour interpeller les politiques, c’est un moment d’échange et de partage avec les citoyens. Le 17 octobre, c’était la journée mon-diale pour le refus de la misère, bien en-tendu on était là.Contre l’arrêté interdisant la mendicité, (38 euros de contravention pour les per-sonnes qui font la manche ou les pou-

belles, cela concerne aussi la consomma-tion d’alcool sur la voie publique), nous organisons un grand rassemblement de-vant la mairie de Marseille pour un repas de Noël. Commencé l’an dernier, cette action est renouvelée en 2012. Un gâ-teau d’anniversaire a été fait et partagé, pour fêter ce décret qui a un an, un acte fort réalisé en direction des politiques.

Sur Aix-en-Provence : tous les 2ème sa-medis du mois aux Allées Provençales, on fait le cercle du silence pendant une demi heure, avec pancartes, informa-tions, une centaine de personnes y parti-

cipent. C’est un mo-ment très particulier, très fort.On peut faire des distributions de sou-

pe, c’est ponctuel sur une journée, c’est utile et on interpelle les pouvoirs publics, les politiques.

Un rassemblement est organisé le 22 janvier pour marquer le jour de la mort de l’Abbé Pierre et ne pas l’oublier.Début novembre, c’est La Grande Vente. une journée où les objets de qualité sont sélectionnés avec soin et mis en valeur pour attirer une plus large clientèle.

Tous les ans, nous participons à la jour-née de l’eau, le 22 mars, jour du prin-temps avec des centres sociaux.

Et les actions d’aide au niveau interna-tional ?

On travaille avec plusieurs pays (Bénin, Burkina Faso, Roumanie), soit !nancière-ment, soit matériellement, soit humaine-

ment, on envoie des équipes sur place.Ce 20 novembre, un camion de 30m3 est parti pour le Bénin chargé d’objets, mo-bilier à retaper et mettre en vente. On leur apporte du travail et non de l’argent.

La Communauté Emmaus : un vrai lieu de vie, d’accueil, de solidarité, de concertation, de travail, de projets qui mène ce combat contre la pauvreté porté par l’Abbé Pierre qui aurait cent ans aujourd’hui.On aimerait fêter cette date mais le cœur n’est pas à la fête quand on constate l’accroissement de la paupérisation dans notre pays. N’oublions pas que les étu-diants et les femmes en sont de plus en plus touchés...

La lutte reste entière, elle est plus que jamais utile, nécessaire et nous concerne tous…

ous vous l’avions annoncé dans le dernier numéro de l’Aperçu, l’espace solidaire de l’association Féminin(s) Pluriel(s) en Pays d’Aix a ouvert ses portes début novembre

dans les quartiers Sud d’Aix-en-Pro-vence.

Un lieu convivial d’accueil, d’informa-tion et de services solidaires dédié aux femmes qui sont touchées par la préca-rité. Cet espace est situé à proximité du centre ville et à deux pas des universités.

Un projet innovant où l’équipe de FPPA a créé un lieu chaleureux qui propose

d’accueillir par un petit déjeuner ou une collation des femmes qui sont en situa-tion dif!cile et leur permettre avant tout l’accès aux douches, à une salle laverie...)Des permanences spécialisées (santé, logement, culture, violences) sont éga-lemetn prévues en lien avec des parte-naires extérieurs.

Féminin(s) Pluriel(s) en Pays d’Aix4 ch. du Coton RougeRés. les Lierres, Bat. 2C13100 Aix en Pce

Pour plus d’informations et pour connaitre les horaires d’ouverture contactez-nous :

[email protected]

-ciation partenaire le Relais au :04 42 23 49 63 (numéro temporaire, ligne téléphonique directe en cours de construction)

24

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Un  espace  

d’accueil  pour  

femmes

L’espace d’accueil inconditionel pour les femmes a ouvert ses portes à Aix depuis début novembre !

FPPA - [email protected]

Emmaus travaille sur l’accès à la culture

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

Page 25: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

‘association étudiante Sémélé se veut force de proposition au sein du milieu étudiant représentant 140 000 inscrits à “Aix Marseille Université”. Elle a pour objectif l’organisation

et la diffusion d’événements culturels et sportifs sur le Pays d’Aix.

Leur ancien slogan ‘’Sport et culture’’, illustrait qu’il était plus facile de mo-biliser les étudiants par des évènements sportifs a!n de les amener à la culture. Cette devise un peu ‘’ ringarde ’’ devient “ Catalyseur d’énergies ”. Tout un pro-gramme…Sémélé est aussi un support associatif pour les étudiants qui cherchent à concré-tiser un projet : conseils, gestion, commu-nication, recherche de !nancements et de partenaires. Accompagnement réalisé entre autre auprès des élèves de l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale (IMPGT) d’Aix, car Guillaume

pointe un manque certain de fédération au sein du campus.

Comment comptez-vous travailler au sein de l’association Sémélé ?En intégrant dans la structure, des jeu-nes actifs, jeunes diplômés. On aborde

ainsi l’important débat sur l’em-bauche d’un con-trat civique, ce qui viole un peu tous les principes ancrés dans le secteur associatif étudiant, comme quoi l’asso

ne doit être gérée que par des étu-diants… Il faut avoir une action de synergie et de fédération du milieu étudiant en général pour constituer un réseau, une communauté d’étudiants qui se retrouvent dans notre projet

Quelles idées et quelles proposi-tions avez-vous?On souhaite proposer des projets cultu-rels et sortir de l’animation DJ et des

soirées ‘’discothèques’’ sponsorisées par les marques d’alcool qui se font le plus souvent malheureusement. On a déjà organisé des expositions lors de soirée et cela fonctionne. Le jeune vient pour faire la fête dans la musique et du coup il découvre une expo, un live painting, là on peut dire qu’on a réussi notre action…

Vos projets pour 2013 ?Trois projets de festival : un festival ciné-concert (Création musicale en live sur des projections de !lm), ‘’Lieux communs’’ : un travail sur la réappropriation de l’es-pace public, projet engagé et citoyen axé sur le spectacle vivant, le théatre de rue et un festival de musique tendance électro-instrumental pour sortir du cli-ché de l’électro et proposer autre chose qu’un DJ qui mixe tout seul sur sa platine.

Nous souhaitons à Sémélé de tenir ce cap et d’être forte de propositions culturelles de qualité...

Rencontre avec Guillaume Giraud, jeune actif, comme il le souligne, qui porte avec force et conviction le projet de professionnalisation de l’association Sémélé ou comment amener l’étudiant à la culture.

Guillaume Giraud

[email protected] / 06 84 35 75 01

outenues par l’université (AMU), ces six jeunes !lles* veulent se confron-ter à la réalité de la vie culturelle, de ses institutions et de ses acteurs en se rassemblant autour d’une

envie commune : valoriser le patrimoine culturel aixois. Pour s’écarter des pratiques artistiques courantes, elles proposent du live-painting, du numérique participatif, et autres per-formances dans les vieux murs aixois.

« Les Nuits Aixtravagantes » sont un par-cours de nuit dans cette antique ville d’Aix-en-Provence prévus sur 3 lieux emblématiques : L’hôtel Olivary, la rue Mignet et la cour de l’Hôtel Maynier d’Oppède. Dans chaque lieu un artiste attendra le public pour une performance placée autour de leur mot d’ordre : l’insolite. Par ce projet, nous souhaitons sensibiliser les habitants, étudiants, touristes, ama-

teurs, initiés, à la beauté du patrimoine aixois tant architectural qu’artistique.

* Déborah Boeno, Sophie Castagnet, Diane Imbert, Marie Amblard, Candice Besnard, Clémence Philippe.

www.asso-semele.fr/

Approche du terrain pour les jeunes étudiants de l’IMPGT, présentation de leur projet : « Les nuits Aixtravagantes ».

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

Projet  culture  

IMPGT

Pour sortir de l’animation DJ et

soirées ‘‘discothèques’’ sponsorisées par des

marques d’alcool

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

Page 26: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

nstallée dans le célèbre Logis du Bras d’or à Aix-en-Provence, appelé égale-ment Maison Darius Milhaud, les acti-vités de l’Arcade rayonnent sur toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

L’agence accueille dans ses locaux les professionnels et les amateurs du spec-tacle issus du pays d’Aix et de toute la région.L’Arcade est une mine de ressources pour tous ceux qui souhaitent s’informer sur la musique, la danse, le théâtre et les arts de la rue et du cirque.Son site Internet « arcade-paca.com » est déjà à lui seul un formidable réser-voir d’information fréquenté par plus

de 1500 visiteurs par jour et dans lequel on peut trouver des offres d’emploi, un agenda des spectacles et un annuaire professionnel recensant l’ensemble des opérateurs culturels et leur activité.

Sur place, au 6 place Niollon, l’Arcade vous accueille dans son centre de documentation. Les conseillers sur les mu-siques actuelles, les musiques traditionnelles et du monde, le théâtre et la danse, vous reçoivent également pour un suivi individualisé de vos projets.

D’autres conseillers vous orientent sur le programme de formation proposé par l’Arcade et sur les questions de forma-tion professionnelle. Si vous êtes orga-nisateur de spectacle, la plateforme Aér vous guide et conseille, individuellement ou collectivement, sur les questions d’éco-responsabilités.

Tous les mois, ont lieu sur place des ren-contres d’information professionnelles : Les Zoom. Ces temps d’échange abordent des questions aussi diverses que « les modes

de rémunérations des artistes » ou « les droits d’auteurs dans l’environnement numérique ».

En!n, l’Arcade est devenue un lieu d’ex-position multimédia. L’agence accueille

notamment en perma-nence les expositions du festival Gamerz ainsi qu’une projection per-manente sur le compo-siteur Darius Milhaud et

l’histoire du Logis du Bras d’Or.

Quelques-uns des multiples services pro-posés par l’Arcade, destinés à tous ceux qui veulent s’orienter et se professionna-liser dans la !lière du spectacle.

Arcade 6 Place Barthélémy Niollon, Aix04 42 42 21 78 00 www.arcade-paca.comOuverture de 9h à 12h30 // 14h à 18h

L’Arcade : une agence régionale pour les arts du spectacle

26

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

L’ARCADE

www.arcade-paca.com / 04 42 42 21 78 00

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

L’Arcade est une mine de ressources

pour tous

Page 27: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

27

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

our l’Aperçu, la compagnie nous dévoile son web projet : “ CRISIS ON A CAKE “ (la crise sur le gâteau) : la création d’une web série théâtrale sur le thème de la Crise.Tous les 1ers lundis du mois, à 19h30, à partir du 2 février 2013, connecte-toi : sur le web en direct, tu as rendez-

vous avec les comédiens du Maquis dans leur grenier du cours Sextius, à Aix-en-Provence.

Au menu, LA CRISE !Car ! gure-toi que nous autres les comédiens, nous en sommes les vrais experts : crise du théâtre, crise du public, crise des intermittents,… tu vois qu'on n'a pas attendu les Grecs. Quant à nos revenus, ça fait dix ans qu'ils fondent. Autant dire que s'il y a des gens qui savent comment sur-vivre à la crise, c'est bien nous.

Des solutions, il y en a…Y a les trucs connus : la foi, par exemple, ou la guerre. Ou les deux à la fois.Ou bien, à défaut d'améliorer sa vie, on peut pourrir celle des autres : du coup, par com-paraison, on se sent tout de suite mieux. Ou encore, on peut continuer à faire con! ance aux banquiers : si, si, c'est incroyable mais ça peut encore mar-cher. Mais nous, on a nos petits trucs, on va pas te les dire à

l'avance, il faudra que tu te connectes à l'heure dite.Et attention ! On n'archive pas. C'est 100% éphémère. Si tu rates le truc, c'est ! ni pour toujours. Comme le théâtre, quoi.Notre ambition : t'aider à survivre à la crise, aider François Hollande à sauver la France, la planète, le Crédit Foncier, et le régime des intermittents du spectacle.

Est-ce que c'est payant ?

Oui et non. On reste dans notre tradition. On fait la manche, on passe le chapeau. Un web-chapeau en l'occurrence. Parce qu'on ne veut pas de pub. On veut être libre. Alors on passe le web-chapeau. Tu donnes ce que tu veux. Rien du tout éven-tuellement. Mais ré" échis : tu les payes aussi les sites gratuits. Tu ne t'en rends pas compte mais tu les payes.Le théâtre s'est démocratisé lorsqu'il est devenu payant, à Venise, au début du XVIIème siècle. Mé! e-toi des spectacles gratuits.

Comment ça marche ?

Ça, au fond, je n'en sais rien. Je peux te dire des mots, je n'y comprends rien, et on se demande si quelqu'un y comprend vraiment quelque chose. Voilà : c'est du streaming en live.

Concrètement, les comédiens, réalisateurs, techniciens, in-fographistes, web master etc… se donnent rendez-vous

tôt matin, le 1er lundi du mois dès potron-minet, brain storming, on décide de la scène qu’on va

enregistrer le soir, répétition dans la foulée et à 20h30, c’est le direct : la prestation est ! lmée et retransmise en direct.En direct, et d’ailleurs, en public (tout petit public, parce que notre salle de ré-pétition ne peut pas accueillir beaucoup de monde).

Nos partenaires

Seconde Nature, Centre d'Arts Numé-riques, avec qui nous partageons nos lo-caux de l'Espace Sextius, mettra des moyens

logistiques et de communication à notre disposition. Le projet rentre dans le cadre plus vaste d'une mutualisation du lieu. (www.secondenature.org).

30 ans.. Pour fêter ses noces de perle avec Aix en Provence, Le Théâtre du Maquis nous promet pour 2013 une saison absolument exceptionnelle.

Car ! gure-toi que nous autres les comédiens, nous en sommes les vrais experts : crise du théâtre, crise du public, crise des intermittents,… tu vois qu'on n'a pas attendu les Grecs.

Ou bien, à défaut d'améliorer sa vie, on peut pourrir celle des autres : du coup, par com-paraison, on se sent tout de suite mieux. Ou encore, on peut continuer à faire con! ance

Concrètement, les comédiens, réalisateurs, techniciens, in-fographistes, web master etc… se donnent rendez-vous

tôt matin, le 1er lundi du mois dès potron-minet, brain storming, on décide de la scène qu’on va

enregistrer le soir, répétition dans la foulée et à 20h30, c’est le direct : la prestation est ! lmée et retransmise en direct.En direct, et d’ailleurs, en public (tout petit public, parce que notre salle de ré-pétition ne peut pas accueillir beaucoup de monde).

Nos partenaires

Seconde Nature, Centre d'Arts Numé-riques, avec qui nous partageons nos lo-caux de l'Espace Sextius, mettra des moyens

logistiques et de communication à notre

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

www.theatredumaquis.com - 04 42 38 94 38

Page 28: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Jean Chenu, programmateur des cinémas indépendants Le Mazarin et le Renoir* depuis 1988, continue à porter, à défendre le cinéma, sa passion depuis plus de 30 ans…

28

Jean Chenu nous fait son cinéma !

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

’est avec cette passion et une totale liberté de choix, qu’il défend un esprit, et propose une programmation riche et variée. Un travail méticuleux de développement et d’accompagnement, de diffusion, de découverte et de rencontres autour du cinéma.

Avant d’être programmateur, quel a été ton parcours ?J’ai travaillé dans l’hôtellerie, pendant 10 ans, j’en ai eu ras le bol, envie de voyager… J’ai suivi une formation de menuiser, je me suis spécialisé en ébénisterie chez un artisan pendant 2 ans, puis, je me suis à mis à mon compte pendant plus de 10 ans, à Tours.En parallèle, j’étais investi bénévolement pour Cinéma Stu-dio, sans doute le plus gros cinéma Art et Essai en dehors de Paris, 25 000 adhérents, 7 écrans, une énorme structure, avec un esprit très à gauche. J’étais bénévole et président de l’asso-ciation Cinéma National Populaire, ce qui veut bien dire ce que ça veut dire, c’était dans les année 84. Le directeur administratif est parti, on a voulu travaillé en autogestion, c’était les belles années, mais le personnel composé de 19 salariés a majoritai-rement refusé. Alors, on m’a demandé d’être coordinateur des associations, il y en avait 5 ou 6 qui faisaient fonctionner les studios. Au bout de 7 ou 8 mois, il y a eu un attentat à cause de la projection de ‘’Je vous salue Marie’’ de Godart, les 3 salles ont cramé. J’ai suivi la reconstruction pendant 3-4 ans. Quand tout a été !ni, il y a eu un clash politique, c’est là qu’on ma pro-posé de venir à Aix, ça tombait bien, dans ma vie j’avais envie de changement, mes histoires d’amour, tout ça… et hop je suis arrivé ici, c’est une ville qui m’a vite plu.

Explique nous comment fonctionne le Mazarin et le Renoir ?C’est une entreprise commerciale à 100 % qui a ce côté culturel de par sa programmation. Au Renoir, nous avons un seul label : Recherche et découvertes, au Mazarin, 3 : Recherche et découvertes, Répertoire et Jeune public. Les deux lieux sont classés “Art et Essai“.

Les cinémas indépendants sont soutenus par le ministère de la culture via le Centre National du Cinéma (CNC), qui nous aide à hauteur de 4 ou 5 % du chiffre d’affaires.Le Mazarin est également labellisé Europa Cinéma, ce qui implique une programmation de !lms européens. On se doit de consacrer 35 % des séances à des !lms européens non na-tionaux, ça fait beaucoup. Je fais en sorte de les diffuser sur le Renoir et le Mazarin, je jongle. Il y a aussi des petites aides pour diffuser les !lms asiatiques et africains.

Concernant la fréquentation ?En terme de fréquentation, 2011 fut une année extraordinaire, 180 000 entrées au Mazarin et 175 000 au Renoir. En général, on tourne plutôt à 150, 160 000 ce qui est juste au dessus du seuil de rentabilité (140 000 par salle). Les charges sont lourdes, les loyers exhorbitants, une fois que tu as tout payé, charges salariales, entretien, la Sacem, la TVA, la TSA et les droits d’ex-ploitation.

Tu soutiens et programme la jeune réalisation ?J’aime bien présenter les premiers !lms et inviter les réalisa-teurs, je le fais assez souvent. J’en accueille tous les 15 jours. On reçoit pas mal de gens connus, au !l du temps, il y a aussi des amitiés, des liens qui se créent. Alain Cavalier, je l’ai reçu pour tous ces !lms, il vient à Aix, c’est quelqu’un que j’estime beaucoup et c’est toujours un plaisir de passer des moments avec lui. J’ai reçu aussi Carine Tardieu, François Ozon, Costa Gavras…

Concernant la programmation jeune public ? Je fais un vrai travail depuis une quinzaine d’années avec « Ecole et cinéma », un dispositif national qui accueille plus de 10 000 gamins, les écoles s’engagent à venir voir trois !lms dans l’année. On offre une carte postale aux enfants et une !che pédagogique aux enseignants. Depuis 3 ans, j’ai mis en place Ciné Bout’Chous, pour les maternelles, programmation de courts métrage, 40 minutes d’attention pour les petits cela suf!t. C’est un gros boulot, je ne sais pas si les gamins que j’ai accueillis il y a 15 ans vont au cinéma maintenant, il y a des en-fants qui viennent pour la première fois au cinéma en primaire, on essaie de leur donner l’envie du cinéma.On réalise aussi un travail important sur les !lms documentaires. On organise régulièrement des rencontres avec débats.

Comment sélectionnes-tu les !lms, tu les vois tous ?Il sort entre 10 et 18 !lms par semaine, on ne peut pas tous les voir. Certains si je ne les vois pas, ce n’est pas grave comme les !lms d’Almodovar ou Tarentino, une valeur sûre, c’est ce qui fait bouillir la marmite. Je reçois les cartons presse d’invitation des projections sur Paris où je me rends. J’essaie de regrouper, j’y reste 3 jours pour voir 7 à 8 !lms une ou deux fois par mois.

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

Page 29: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Et les festivals ?Berlin et Venise, j’aimerais y aller mais, ça tombe dans des périodes assez fortes pour moi, il faut beaucoup de temps, et ça coûte aussi très cher. Par contre, je vais au Festival de Cannes depuis 29 ans, durant deux semaines… Avant l’ouverture du Festival, il y a les Rencontres professionnelles Art et Essai. A la !n du festival, j’y ai vu plus de 50 !lms. C’est hyper important, presque tous les sections y sont représentées, ‘’Un certain re-gard’’, ‘’La sélection of!cielle’’, ‘’La critique’’, il faut les voir.J’en vois beaucoup chez moi aussi, les producteurs m’envoient les dvd, environ un par jour. Certains, ne veulent pas que je les vois en dvd alors ils m’envoient le dcp, (c’est un disque dur avec le !lm) on le rentre dans la bibliothèque du Mazarin. Je les préviens quand je veux visionner il me transmette une clé (un code) et là je le visionne dans de bonnes conditions.

Comment cela se passe-t’il avec les distributeurs quant au choix des !lms ?Une fois que j’ai vu le !lm, je discute avec les distributeurs, je dis toujours ce que je fais, contrairement à d’autres, s’il pas-sera sur 2 séances par jour pendant 2 ou 3 semaines en sortie nationale par exemple. Je leur donne mon point de vue. Avec l’expérience on arrive assez bien à estimer les !lms, ce n’est pas une science exacte, et heureusement, mais on se trompe peu… Je peux dire si le !lm va faire 500, 1 000 ou 2 000 entrées par semaine.Si j’estime que cela fera moins de 100 entrées par semaine, je ne les diffuse pas en sortie nationale, je les sors 3 ou 4 semaines après leur sortie et je demande à récupérer une copie qui vient de Montpellier par exemple. On essaie de faire tourner les co-pies pour éviter les frais.Les contrats sont verbaux, même si je reçois les contrats des Majors américaines, je ne les signe jamais, on s’accorde au té-léphone. Le distributeur est payé au pourcentage de la recette guichet, en général c’est 50 % hors taxe pour la 1ère semaine d’exploitation et cela baisse quand on garde le !lm 3 ou 4 semaines, ça peut aller jusqu’à 35 %... à négocier.Tous les lundis matins on fait le point et on renégocie suivant les entrées de la semaine. Avant, les distributeurs nous appe-laient tous les jours, maintenant avec le net, ils connaissent les chiffres.En sortie nationale, on se fait une idée sur le succès du !lm dès la séance de 14h, si on fait 30 entrées, je me dis ce n’est pas mal, si on en fait 50 c’est très très bien. Dès le 1er jour, on connait la carrière d’un !lm.Avant le numérique, quand c’était la sortie nationale du !lm, souvent tout le monde était réuni, le distributeur, le producteur, les acteurs, le réalisateur, le champagne au frais, c’était une fête. Avec le net, chacun reste chez soi et connait les résultats, hélas…

Explique nous le rôle du CNC Le CNC aide beaucoup la production du cinéma français via la TSA (Taxe Spéciale Additionnelle) prélevée sur le billet d’entrée (+/-11%). On la paye tous les mois. Elle est centra-lisée par le CNC et redispachée à la production, la distribu-tion et l’exploitation. La TSA est aussi prélevée sur les !lms américains (48% de la fréquentation), mais le CNC ne la redistribue pas aux ma-jors, elle reste en France. C’est l’excep-tion culturelle française. Ça fait des années que les majors se battent pour récupérer cette taxe qui représentent un sacré magot, la Warner pro-duit maintenant des !lms français parce qu’ils savent qu’ils peuvent récupérer cette partie là, ce sont des productions assez importantes.En tant qu’exploitant, on en retouche une part quand on fait des travaux de rénovation pour le confort du spectateur, on peut percevoir jusqu’à 60 à 80% du montant des travaux.Les petits distributeurs ont des aides. La sortie d’un !lm coûte beaucoup d’argent, il faut acheter les droits, il faut montrer le

!lm à la presse, ça se passe dans des salles privées à Paris, il faut payer un attaché de presse, le tirage des copies, les af!ches… cela s’élève à 200 000 ou 300 000 euros.Le CNC gère tous les droits audiovisuels, cela représente des fortunes. Cela concerne tous les programmes télévisuels qui payent une taxe qui est aussi redistribuée. Les réalisateurs perçoivent également une aide du CNC grâce à la TSA. Le cinéma français se porte plutôt bien grâce à ce système.

Et le passage au numérique, qu’en penses-tu ?Au début j’étais réfractaire mais maintenant je trouve que c’est un vrai plus. Avec le 35 mm, qui est du 24 images par seconde, ça tremblait pour les sous titres, il y avait souvent des "ous. En numérique, les sous titres sont nikel, l’image est stable.Au niveau économique, il va y avoir des réductions de poste, surtout sur les gros sites. Avec le numérique, tu programmes tes séances, tu touches plus à rien après... Au Mazarin, je ne pense pas, la transition s’est faite avec les opérateurs pour qu’ils aient leurs heures, ils sont polyvalents, ils font de l’accueil aussi, ce qui est bien.Les anciennes cabines en 35 mm duraient 40 ans, les opérateurs savaient entretenir. Maintenant que c’est de l’électronique on nous dit que cela va durer 7-8 ans, mais je pense qu’au bout de 5 ans il faudra changer à nouveau et se re-équiper…

Ton départ à la retraite nous inquiète. Tu incarnes le Maza-rin, un vrai lieu de vie et d’échange, tu portes des valeurs. Si tu n’es plus là, ‘’ton’’ cinéma va changer d’esprit. La relève est elle assurée ?C’est vrai que ça me plait énormément ce travail, encore 2 ans et demi peut être… C’est dif!cile d’en parler, je ne sais pas en-

core, il faut qu’on en discute avec mon boss. Mais je ne partirai pas du jour au lendemain, cela se fera en douceur, j’accompagnerai sû-rement un peu la chose.J’y suis investi socialement. J’organise des

rencontres avec les associations depuis longtemps : Amnesty International, LDH, Attac... Ce sont des rencontres citoyennes, c’est politique, mais jamais je ne travaillerai avec les partis po-litiques.

* Cinémas d’art et essai à Aix-en-Provence, gérés par Le cinéma Le Cé-zanne, avec une direction générale associé à Europalace, grosse struc-ture d’exploitation en France et Europe (24% de part de marché avec 73 cinémas et 740 salles en France).

29

Le cinéma français se porte plutôt bien

www.lescinemasaixois.com

Page 30: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

Participez au concours !Festival des Musiques Actuelles du Monde du pays d’Aix16 ème édition // 19, 20 & 21 Septembre // Aix en Provence

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

concours  affiche

zik  zac  2013

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

a Fonderie-Aix en partenariat avec Ka Divers, renouvelle l'appel à participation pour le concours af!che. Pour cet évènement culturel majeur de la rentrée aixoise, Ka Divers invite tous les étudiants, jeunes diplômés ou toutes personnes intéressées, à concevoir, inventer et proposer

l'af!che du Zik Zac 2013.

Date limite de présentation du projet : le 2 février 2013

Comment participer : Se rendre sur le site www.zikzac.fr / concours af!che 2013 ou envoyer un mail à [email protected] avec !che de rensei-gnement remplie : Nom, Prénom, Age, Profession ou Ecole, Adresse, Contact mail et Site/blog.

Les contraintes techniques : Format : 21 x 27,7 cm, 300 dpi. Illustrations et textes sur des calques différents. Les textes à insérer dans l'af!che sont :- FESTIVAL, ZIK ZAC, 2013 - 19, 20 et 21 septembre 2013- 16ème édition- Aix en Provence

- La Fonderie-Aix présente (corps réduit)- www.zikzac.fr- 4 octobre : La Réplik, Seconde Nature- Prévoir l'espace pour le nom des groupes (environ 15 groupes)

Les avantages :- L'auteur de l'af!che retenue percevra une contribution !nan-cière et recevra une carte/pass VIP pour participer aux soirées du festival. Une page dans l’Aperçu du printemps 2013 lui sera consacrée.- Tous les participants à l'appel à projet auront une invitation pour 2 personnes pour chaque soirée du Festival Zik Zac 2013.- Tous les projets d'af!ches seront diffusés en ligne sur le site Web de La Fonderie Aix, avec le nom de l'auteur. - 30 visuels sélectionnés par le jury seront exposés au festival.

Pour comprendre l'esprit du festival, nous vous invitons à parcourir le site www.zikzac.fr

C'est parti, balancez vous dans la création et appropriez-vous l'esprit du Festival pour inventer la nouvelle af!che du Zik Zac 2013 !!Déjà merci de votre participation et à très vite...

30

www.zikzac.fr

Page 31: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

u début est le rock, et la révélation arrive en plein désert, lors d’une résidence intense à Beni-Abbès (Algérie) organisé par l’associa-tion Nuits Métis. Le groupe se forme avec à la basse, Jérôme

Bernaudon, à la batterie, Djamel Taouacht et à la guitare lead, Hassan Tighidet.

Après deux ans de tournée des deux cotés de la méditerrannée, “ les enfants du rock et du chaabi “ font la rencontre de Mathieu Hours et de ses samples qui modernisent et parachèvent le son du groupe. Ils enregistent un premier EP “Haïnik“ (Label NomadCafe), disponible sur : www.1D-PACA.com. Après un passage remarqué au Babel Med Music, ils participent aux CAC (Conseil artistique à la création) de la Région PACA et sont sélectionnés pour les “Inouïs “ 2013 (découverte Printemps de Bourges). Alors, 2013, année TEMENIK ? Photo Cédric Moulard

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

temenikelectrik

Medhi Haddjeri, le “songwriter à la barbe noire “ nous l’avoue : “Je connais mieux Ben Harper que Cheikha Rimiti, mieux U2 que Khaled “.

Facebook, Myspace, 1D-PACA.com

n n’a pas regretté du tout d’affronter les éléments dé-chaînés pour aller voir Naïas à la Fiesta des Suds, samedi 29 octobre 2012. Le groupe y a livré une prestation remarquable de !nesse et d’équilibre dans une énergie puissante et maitrisée.

Bon son, bonne scénographie, on part en voyage : Maghreb, Italie, Espagne, Grèce… Les mandoles, l’accordéon, la basse, la batterie et les percussions nous offrent “une chan-son méditerranéenne ardente et sans frontière, empreinte de poésie et de mémoire“. En français, occitan ou en espagnol, Nielo nous raconte la vie dans ces villes portuaires où se mêlent les cultures et les langues, les rêves d’ailleurs et l’énergie des peuples.

Le groupe a passé un sacré cap, et on peut s’en réjouir. A noter que se sont aussi des enfants de Nuits Métis, qu’il font aussi partie du CAC 2012, et qu’ils seront sûrement program-més au prochain Zik Zac.

* NAÏAS : Nom du dernier bateau réalisé sur le Chantier et Ate-liers de Provence lancé en 1966, baptisé Provence, c’est sous le nom de Naïas qu’il fut désarmé et démoli en Grèce en 2003.

Nielo Gaglione : mandole, chant / Mateo Goust : Batterie, Cale-basse, Sherman, Chœurs / Noël Baille : Basse, Choeurs / Malik Ziad : mandole, Chœurs / Yves Beraud : Accordéon, Choeurs.

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica Neue BoldHelvetica Neue Regular

Helvetica Neue RegularHelvetica Neue Bold

arts  graphiques

MUSIQUEs  ACTUELLES

ECOCITOYENnete

SOcieteculture

1

Rachel  renaultgalerie  susini

theo  haggaimapa

ASSO  SEMELE le  mazarin

naiasCap au large pour le groupe NAÏAS* avec son nouveau spectacle "United Chapacan". Un vibrant moment musical pour les âmes éprises de liberté...

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçu L’aperçuL’aperçu

solidaire

FONDERIE

KA-­DIVERT

ECO-­citoiyen

www.siteinternet.com credi photo 30

Helvetica  Neue  Bold

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Regular

Helvetica  Neue  Bold

les enfants du rock et du chaabi

Empreinte de poésie et de mémoire

31Facebook, Myspace, Deezer

Photo : P. Gherdoussi

Page 32: L'Aperçu, Journal de la Fonderie // N°3 // décembre 2012

La baigneuse et le maquereau / Rachel Renault