l’optimisme en pratique...avec ce défi, au lieu de prendre une posture de « mentor » ou de «...
TRANSCRIPT
L’OPTIMISME EN PRATIQUE U N E A V E N T U R E I N T E R I E U R E q u o t i d i e n n e
Michel Poulaert
llustrations par Nicolas Tabary
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Merci de votre confiance ! Ce livre a été écrit sans aucune prétention, surtout pas celle de changer votre vie. Cela peut vous étonner, cependant aucun livre, aucun séminaire, aucune formation n’a changé qui que soit si l’intéressé n’est pas passé à l’action et n’a éprouvé le désir de se donner les moyens pour changer ce qui ne lui convient pas ou plus. Au mieux, un livre inspire et crée l’espoir que « si c’est possible pour tant d’autres qui y sont arrivés, dans leurs contextes qui sont bien souvent similaires au mien, ça doit aussi être réalisable pour moi aussi ! ». Ma démarche s’inscrit dans une volonté de partager, en toute simplicité, mon expérience personnelle et quotidienne mais aussi celle de ceux que j’ai accompagné dans leurs projets et désirs de changement depuis plusieurs années. Car s’il y a bien une valeur qui m’anime profondément c’est celle de la générosité et de l’authenticité, car c’est selon moi, une manière efficace et communicative pour espérer changer le monde en commençant par améliorer notre qualité de vie, notre for intérieur. Commencer par soi-même pour ensuite le partager à d’autres. C’est comme le bonheur : avant de prétendre le donner à l’autre, il est indispensable de le vivre soi-même ! Ce livre numérique n’a que pour objectif et ambition de susciter un désir, un déclic, une étincelle, une inspiration et générer une confiance en vous dont vous avez peut-être besoin pour vous pousser vers le palier suivant : celui de passer à l’action avec ferveur et passion ! Michel Poulaert, Conférencier international et coach professionnel spécialisé en optimisme et leadership positif.
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dans le domaine public. Il ne peut pas être partagé, distribué, reproduit ou
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Publié par Michel Poulaert MP TALK –TRAINING –STRATEGY SARL
1, rue de l’Airial Bat 8, Appt 23 40220 Tarnos
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Sommaire
Mots de l’auteur 2
Pourquoi cet ouvrage ? 6
Qu’est-ce que ça va changer pour vous ? 10
Le premier palier 10
Le second palier 10
Le troisième palier 12
Optimisme VS pessimisme 14
Qu’est ce que l’optimisme ? 18
La motivation 19
La plasticité cérébrale 20
Le bonheur... Une question de chance ? 22
Distorsions et généralisations 24
Les mots qui ont toute leur importance 24
L’optimisme ne rend pas invincible 26
L’action, l’échec et le succès 28
Quand les neuroscience s’en mêlent 31
Le système réticulé activateur 32
Et ceux qui n’ont pas de succès ? 33
Quand la chance est à répétition 33
Souplesse face aux changements 36
Quand le vent tourne 37
Quand les prises de décisions sont problématiques 39
Le pouvoir de la résolution 43
Quelques exercices pratiques 46
Qui est l’auteur ? 49
Ils ont dit de lui 52
Le programme 54
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Merci à Nicolas Tabary, dessinateur du célèbre et infâme
Iznogoud, qui encore et toujours voudrait devenir calife à la place
du calife, pour ses merveilleuses illustrations !
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Pourquoi cet ouvrage ? Cet e-book a pour but de vous apporter des éléments et des
pistes qui vont pouvoir vous aider à créer ou entretenir votre
motivation et votre bien-être au quotidien, sans aucune
prétention de ma part : la seule « vérité » que je détienne, c’est
celle qui m’anime, c’est mon expérience appuyée par les
recherches les plus récentes, car oui, aujourd’hui il existe une
science du bonheur et de l’optimisme que j’enseigne au
quotidien dans mon activité professionnelle ! Mais avant toutes
ces sciences, ce mode de vie a contribué à faire de moi un
homme heureux, épanoui, toujours en quête de partage. Car si
pour certains l’adage « vivons heureux, vivons caché » est une
évidence, même si un temps j’y ai cru moi-même, depuis mes 32
ans, ma vision a bien changé...
Comment espérer voir le monde se renouveler si nous cachons
aux yeux de tous notre bonheur tout en insistant sur les atrocités
et des dysfonctionnements de ce monde ?
Comment entretenir l’espoir qu’une vie épanouie est possible si
c’est pour la vivre en secret ?
Comment espérer un futur optimiste si nous cachons notre
trésor ? A quoi sert-il si nous ne voulons pas le partager ? Le
prendre avec nous dans la tombe ? A quoi bon ?
Alors oui, des atrocités et des dysfonctionnements, il y en a tout
autour de nous, peut-être même dans nos propres vies, mais il
n’y a pas que des horreurs et dysfonctionnements, il y a aussi de
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merveilleuses choses qui rend le genre humain si beau, fascinant
et émouvant. Il y a encore plus de modèles qui fonctionnent et
qui apportent une marrée de réjouissance dans le monde !
Sur quoi vous concentrez-vous principalement ?
La réponse à cette question vous apporte déjà une piste de la
raison de votre état émotionnel et de vos perceptions en ce
moment.
Nous vivons une ère extrêmement passionnante : l’Ère du
Numérique ! Quel privilège : nous vivons une période charnière
dans l’Histoire de l’Humanité. Beaucoup de choses ont changées
et d’autres vont encore se bouleverser dans les années à venir.
Nous savons tout sur tout et très vite, une histoire, un fait divers
fait le tour du monde en un seul temps de faire un « clic » de
souris. Triste constat, ces informations sont principalement
anxiogènes : catastrophes naturelles, racisme, terrorisme, crise
économique, chômage, délocalisation, impôts lourds, crimes en
tous genres,... Face à tant de nouvelles angoissantes qui
alimentent notre inconscient collectif, pourquoi donc vouloir
cacher son bonheur alors que l’Humanité a tant besoin de le
vivre ? Face à tant de pessimisme, en contrepartie, le genre
humain a besoin de savoir qu’il est possible de vivre heureux, de
vivre en harmonie avec soi-même, en paix avec son âme, son soi
intérieur... Comment espérer en un autre monde si ce
changement ne s’opère pas... tout d’abord en nous, pour le
partager ensuite ?
Alors pourquoi cet ouvrage ?
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C’est simple, il fait partie d’un programme que j’ai développé
que je veux innovant, pédagogique, sincère et fidèle à mes
valeurs.
Ma démarche est simple : dans mon parcours de vie, tant
professionnel, social qu’associatif, j’ai vite compris que
manager, c’est avant tout... montrer l’exemple, que le respect et
le succès est quelque chose qui se mérite.
A l’issue de mes interventions en entreprise et publiques,
nombreux sont ceux qui viennent me parler pour me dire « vous
savez, ce que vous avez dit, c’est du bon sens. » ou « tout ceci est
tellement évident, MAIS... » oui voilà, il y a cette éternelle
fichue question « mais »... « COMMENT METTRE TOUT
CECI EN PRATIQUE ? »
C’est de là qu’est parti ma réflexion : « comment aider les autres
à mettre en pratique ce qu’ils savent souvent déjà ? »
J’ai alors imaginé un programme d’un nouveau genre : au lieu
de dispenser de la théorie et des exercices pratiques, je partage
ouvertement mon quotidien en vidéo. Je me suis filmé toute une
année, que les jours aient été bons ou moins bons. Cette
formation est devenue un défi personnel qui m’a forcé à analyser
mes comportements, mes émotions, mes prises de décisions et
mes actions, et j’en explique les mécanismes et méthodes mises
en place qui donnent du sens et de la profondeur pour ceux qui
suivent ce programme. Il apporte un regard différent sur
l’accompagnement. En effet, je me suis engagé à me filmer
quelques minutes par jour pour partager mon quotidien, du
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moins, les aspects les plus marquants d’une journée, ceux qui
ont du sens, ceux qui me rendent vulnérables dans des situations
que nous vivons tous au quotidien. Car, oui, nous avons tous,
globalement, des vies similaires : nous devons tous faire face à
l’adversité, à la déception, à la trahison, à la maladie, aux
querelles, à l’échec, au stress, à l’inattendu,... Mais aussi aux
joies et bonheurs. En revanche, la façon dont nous
appréhendons ces événements du quotidien, elle, a toute son
importance sur la qualité de votre vie !
Comment vous sentez-vous, comment gérez-vous l’imprévu et
l’adversité ?
Quelle est votre attitude face aux déceptions et aux échecs ?
Mais surtout, si on désire changer sa vision et sa qualité de vie...
COMMENT s’y prendre ?
Avec ce défi, au lieu de prendre une posture de « mentor » ou de
« donneur de leçon », ce programme constitue une sorte de
fenêtre sur des « possibles » en vous montrant comment vit un
optimiste en partageant avec vous mon quotidien et en vous
expliquant les mécanismes mentaux qui me permettent de vivre
avec le succès et le bonheur en partenaires.
Je vous souhaite une bonne lecture et de vivre beaucoup de
plaisir à parcourir cet ouvrage et à suivre ce programme !
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Qu’est ce que cela va changer pour vous ?
Franchement ?
Tout dépend de votre démarche, cela dépendra de ce que vous
voulez en faire.
Si, si, comme je vous le disais un peu plus haut, on peut suivre
ce programme selon ses envies, son état d’esprit ou sa
préoccupation du moment et choisir de suivre les différents
paliers. Laissez-moi vous expliquer :
Le premier palier
Vous l’avez sous les yeux : cet ouvrage qui, après ce petit
chapitre d’introduction, vous apportera un regard expert sur la
perception que vous vous faites de votre vie, de votre vous
intérieur et de votre entourage. Il vous est offert en guise de
remerciement : vous m’avez communiqué votre courriel, je vous
l’échange avec cet ouvrage qui constitue déjà ce palier où vous
avez le désir d’en savoir plus et de découvrir ma méthode.
Le second palier
Vient alors le second palier, celui d’être un « spectateur de la vie
d’un optimiste au quotidien ». Cette étape répond, de façon
amusante voire divertissante, à la question cuisante qui m’est
souvent posée : « comment vivre en optimiste chaque jour,
concrètement, face aux difficultés de la vie ? ».
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C’est en cela que réside l’aspect innovant du programme
« Millésime, votre meilleure année » qui se veut ludique, léger,
simple, accessible à tous, qui commence par l’observation au
jour le jour d’un optimiste professionnel vivre son quotidien.
Oh, pas que ma vie soit plus fascinante qu’une autre, non, mais
parce que je cherche à répondre à cette question qui m’est
familière depuis mon enfance : « comment vous faites ? ».
Mon postulat de départ est de vous montrer comment je vis mon
quotidien, comment je le vis en optimiste dans les cas concrets
de la vie de tous les jours, sans tabous ni complexes, en toute
franchise, avec spontanéité, sans me prendre au sérieux, vous le
verrez.
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Je vous explique dans ces petites capsules vidéo, très courtes, ce
qui m’a touché dans la journée et comment je m’y prends pour
faire de mon quotidien des cadeaux de la vie. Et je vous garantis
qu’il y a des jours où rester optimiste n’est pas facile ! Mais c’est
en ça que réside tout l’intérêt : « comment je m’y prends »...
J’insiste sur ce point : je ne me considère pas comme un
« exemple à suivre » ni ne pense que je sois le « mentor qu’il faut
écouter », non ! C’est la posture de l’enseignement par l’exemple
qui a motivé la création de ce programme « Millésime, votre
meilleure année ». Dans le monde du sport, par exemple,
reproduire des schémas de succès d’anciens champions accélère
le succès des champions d’aujourd’hui.
Le troisième palier
Je vous propose ensuite d’autres paliers qui donnent un vrai sens
à ces vidéos quotidiennes. Observer, c’est une chose,
comprendre et mettre en pratique, c’est ce qui apporte le sens et
l’intérêt pédagogique de ce programme !
Ce palier est constitué de vidéos hebdomadaires qui décryptent
les mécanismes comportementaux, des stratégies mentales mises
en place lors de la semaine écoulée : que s’est-il passé et
comment optimiser et donner un sens constructif à ce qui est
arrivé ?
C’est à ce stade que je vous dispense alors des conseils, offre des
outils et des exercices issus de la psychologie positive, de la
neuropsychologie et d’autres sources. Ainsi, vous recevrez les
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outils nécessaires pour que vous l’appliquiez dans votre
quotidien !
« Millésime, votre meilleure année » est construit avec une
pédagogie bien pensée qui va vous aider à améliorer votre
quotidien en passant à l’action ! Pour que l’année que vous allez
vivre avec moi... devienne VOTRE MEILLEURE ANNÉE !
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Optimisme VS pessimisme
Ce titre ne m’emballe pas vraiment... Mais il est quelque peu
provocateur, c’est voulu :D
Au fil des chapitres, je m’appuierai sur les études et découvertes
les plus récentes issues de la psychologie positive, des
neurosciences et de la neuropsychologie. Des
neuropsychologues spécialisés dans ce domaine
approfondissent les mécanismes et les fonctionnements de
l’optimisme et démontrent ses bienfaits et conséquences sur non
seulement nos émotions, nos perceptions et prises de décisions,
mais aussi sur notre bien-être, notre taux de bonheur et nos
succès. Les conclusions et résultats de ces études et recherches
sont pour le moins étonnants.
Je ne vais donc pas tenter de vous prouver qu’une attitude est
meilleure que l’autre ou opposer systématiquement l’optimisme
au pessimisme. Si pour les uns un état pessimiste est synonyme
de réalisme, d’autres ne jurent que par un optimisme parfois
bien loin des réalités qui les entourent. Vous savez, cet
optimisme que l’on confond avec sa caricature, cet optimisme
béat qui voit tout en rose... mais dont la vie n’est qu’une
succession de plaintes et de jérémiades. Pour eux, l’optimisme
est une posture de politesse, parce qu’il est politiquement correct
de faire croire que « nous gérons », alors que l’on en pense rien !
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Dire « tout va bien » alors que rien ne va et que nous
n’entreprenons rien pour que les choses changent est un leurre !
Sans l’action, l’optimisme est inerte !
Optimistes et pessimistes, les bénéfices des deux états d’esprit
sont identifiés par diverses recherches. Et chacun ont aussi leurs
cotés obscurs, leurs dangers, s’ils deviennent un terreau
d’isolement, d’aliénation, d’échecs et de mal-être à répétitions.
La vie puise ses couleurs dans le fait que nous avons tous nos
individualités et nous verrons ô combien nous avons besoin des
deux états d’esprit pour aspirer à un monde équilibré. Il n’y a
pas d’état plus réaliste qu’un autre. Optimisme et pessimisme
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sont des modes d’interprétation du monde qui les entourent
autour d’une même réalité. Tous deux sont réalistes ! C’est juste
que leur angle de perspective est plutôt positive ou négative. De
plus, nous avons tous une part d’optimisme et de pessimisme en
nous. Ce sont les proportions qui changent. Et parfois les
contextes nous font aussi changer nos rapports avec ces deux
états d’esprit.
Ce qui, au fond, est le plus intéressant, c’est de savoir quelle
attitude est la plus intéressante.
Quelle version génère de l’énergie qui pousse à la créativité et à
l’action ?
Quelle interprétation suscite et engendre plus de confiance en
soi, plus de confiance en une idée, un projet, une équipe, un
groupe,...
Une vision optimiste produit le plus souvent un désir d’aller de
l’avant et éveille nos sens et nous positionne dans un mode
« solutions » ! C’est en cela que cet état psychologique est plus
fécond.
L’optimisme prend tout son sens dans l’action !
Suivre ce programme ne vous offrira pas de formule miracle qui
vous changera d’un claquement de doigts sans efforts. Le
changement, cela requiert du travail et de la persévérance. Au
même titre que pour acquérir une compétence, la pratique est
indispensable, vous serez appelé à passer par des exercices qui
favoriseront votre apprentissage et perfectionnement vers des
états plus positifs et optimistes.
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La théorie c’est bien, néanmoins, vous savez que lire des livres
ou écouter des formations n’a jamais changé qui que ce soit s’il
ne met rien en pratique ni n’éprouve les méthodes proposées.
Lorsque l’on apprend à conduire, on commence par apprendre
le code de la route. Cependant, connaître ce code ne vous rend
pas encore compétent à la conduite. Vous devez passer par une
mise en pratique régulière et peut-être plus ou moins longue
pour accéder à votre papier rose. Je reviendrai plus tard sur cette
image allégorique.
Il est important de se mettre d’accord sur un point : le monde est
constitué d’optimistes et de pessimistes et nous avons tous
besoin des uns et des autres pour faire avancer le monde, notre
monde et puis, surtout, c’est pour cela que vous êtes derrière cet
écran : votre monde à vous!
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Qu’est ce que l’optimisme ?
Faisons un petit détour étymologique du mot « optimisme »,
c’est parfois éclairant de se souvenir de ce que veut réellement
dire un mot qui, parfois, a été altéré par le temps et les contextes
temporels.
Notre langue est riche de diverses cultures dont celles du monde
latin. Lorsque dans le Monde Antique on communiquait la
notion de meilleur, cela se disait « optimum », ce mot qui veut
dire « meilleur ».
L’optimisme, c’est aller chercher le meilleur.
Le meilleur de quoi ?
Eh bien, c’est aller chercher le meilleur en toutes choses, en
toute personne, même soi-même, afin d’en tirer un résultat
positif, satisfaisant et surtout qui favorise la créativité, la
motivation, l’enthousiasme, le bien-être, la paix intrinsèque et
l’envie de continuer. Que cela concerne un état émotionnel,
mental, physique, ou d’une action, d’un exercice, d’un travail,
d’un résultat économique ou entreprenarial, les optimistes ont
cette capacité d’aller chercher tout ce qui va favoriser sa
croyance que tout peut avoir une issue favorable. Il va se nourrir
de toutes les petites ressources possibles qui sont à sa portée. Un
optimiste aura tendance à chercher toutes les situations ou les
scénarios positifs, bénéfiques.
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A les entendre : tout va bien se passer et mieux encore, on risque
de s’éclater !
La motivation
La motivation est, elle aussi, une notion individuelle, complexe,
souvent mal comprise et mal interprétée et cependant essentielle,
voire vitale. Sans elle rien ne se passe. Sans elle, nous serions
inertes, passifs, immobiles, sans vie... Illustrons cela : lorsque
nous avons soif, « la soif », c’est ma motivation qui va me
pousser à passer à l’action. C’est cette motivation qui va nous
pousser à aller prendre un verre, le remplir d’eau pour
finalement le porter à sa bouche et boire. Cela peut paraître
simpliste comme exemple, cherchez-y le principe, la mécanique
cérébrale de fonctionnement.
La soif a été pour cet exemple le « motif de votre action ». Vous
mettez en place diverses énergies et mouvements qui vont faire
en sorte que la soif soit étanchée. Et plus cette soif sera grande,
plus fort sera votre désir de vous désaltérer ! Le besoin devient
« vital » ! Et plus cela devient vital, plus cela s’avance dans notre
tableau des priorités, moins on se trouve d’excuses.
Votre cerveau va répondre à votre besoin, à votre demande et
mettre en place un processus de réalisation de ce besoin.
C’est en commençant par comprendre des choses simples,
devenues automatismes, que l’on peut arriver à mieux
comprendre des processus plus complexes.
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On peut dire que la motivation, c’est le « MOTIF QUI POUSSE
À L’ACTION ». Sans elle, nous ne pouvons pas avancer, ni
apprendre, ni progresser, ni comprendre, et ainsi de suite.
Tous les jours, nous effectuons des actions par automatisme et
par habitude. Ces processus sont guidés par nos expériences
répétées, nos valeurs et croyances acquises par toutes nos
expériences et environnements passés.
Nous ne naissons pas avec nos jugements ou nos croyances et
valeurs. Nous les acquérons progressivement depuis de notre
prime enfance et certaines même déjà avant la naissance !
Le corps et le cerveau ont commencé à percevoir des émotions,
des sons, des mouvements et à les enregistrer et cela continue
toute notre vie durant.
C’est cette constatation qui a inspiré mon adage : « nous ne
naissons pas avec une prédisposition à l’échec. Nous pouvons
tous réussir ! ».
Nous avons en nous tous des potentiels pour réussir et être
heureux ! Vous ne le réalisez peut-être pas encore.
La plasticité cérébrale
Longtemps, les scientifiques ont cru que le cerveau, une fois
mature, se caractérisait par la stabilité de ses connexions, jugées
définitives. Pendant des années, ils pensaient que le cerveau
s’arrêtait d’évoluer. Nous étions donc convaincus que si nous
sommes tels que nous sommes, nos comportements, modes de
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pensées et perceptions étaient théoriquement chose quasi
impossible à changer.
Rien n’est plus faux, et c’est encourageant !
Les recherches en neuropsychologie les plus récentes
démontrent que le cerveau, quel que soit notre âge, est en
perpétuel formatage, modelage, apprentissage. Lorsque de
nouvelles situations se présentent, il s’adapte à une vitesse
inouïe. En neuroscience, cela appelle la « plasticité cérébrale » :
le cerveau modifie l’organisation de ses réseaux neuronaux suite
aux expériences et perceptions que nous vivons.
A tout âge nous pouvons apprendre à notre cerveau à s’adapter.
C’est une merveilleuse découverte des plus encourageantes !
Plus d’excuses : nous pouvons le faire !!!
Les expériences que vous vivez maintenant et celles de demain
modifient votre structure cérébrale de façon continue. C’est une
merveilleuse découverte qui ouvre les portes du changement. Là,
en ce moment, si vous pensiez qu’apprendre était lié à une
propension liée à un (jeune) âge, vous venez de modifier un
élément de votre réseau cognitif. Nous pouvons tous à tout
moment changer nos méthodes de pensées, d’actions et par
conséquent, les résultats qui en découlent !
Vous pouvez vous « modeler » à la réussite et à la confiance en
vous !
Vous pouvez reconfigurer l’organisation neuronale qui vous
limite ou qui vous bloque !
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Le bonheur... une question de chance ?
D’autres études récentes démontrent que la « perception de
bonheur » est une affaire de génétique à hauteur de 50% de notre
« niveau de bonheur ».
Les psychologues ont démontré que les conditions de vie n’y
jouent qu’un rôle limité. Selon ces études, les conditions de vie
(notre confort, ce que nous possédons, notre environnement,
notre compte en banque positif,...) ne forment que 10% de notre
état de bonheur.
Dans un premier temps, nous pouvons donc conclure que tous
nos biens matériels ne forment pas le bonheur en soi. Mais
bon... ça on le savait, non ?
Ce n’est pas le fait de posséder ou de vivre dans un beau manoir
qui fait de nous des gens profondément heureux.
Cette constatation est donc extrêmement encourageante, il reste
une part non négligeable sur laquelle nous pouvons être maître
de notre perception du bonheur ! Toujours selon cette étude,
nous pouvons être maîtres et acteurs de la construction de notre
bonheur à hauteur de 40% !
Nous sommes donc responsable de notre état de bonheur !
Ce n’est ni une affaire de « chance », de « hasard », ni d’ « étoiles
», ni de « destin » !
Ceci nous confirme l’importance de la responsabilité
individuelle sur nos ressentis. Est-ce la faute de mon
environnement ou celle de mon interprétation et de ma vision
qui fait la différence ?
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C’est fort de ces diverses constatations, appuyé sur la
psychologie cognitive et positive que vous pouvez changer les
choses.
Vous avez votre vie entre vos mains, ou du moins entre vos «
neurones ». C’est prouvé !
On découvre donc avec satisfaction qu’il reste une part notable
sur laquelle nous pouvons agir et influencer : 40% de notre « état
de bonheur » se cultive par un travail sur soi !
NOUS POUVONS CHANGER CE QUE NOUS
RESSENTONS et modifier nos perceptions de ce qui nous
arrive ! C’est votre marge de manœuvre, votre part de
responsabilité !
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Le plus important pour le bonheur, ce n’est pas la réalité, mais
ce qu’on perçoit de la réalité et du sens que nous allons donner
à ce qui nous arrive.
Distorsions et généralisations
On peut avoir tendance, quand les choses vont mal, à
généraliser de façon un peu anarchique les émotions négatives
que l’on ressent : la tristesse se transforme progressivement en
désespoir, et l’on passe d’un sentiment ponctuel à une vision
générale négative de la vie. C’est en général dans ces moments là
où nous avons l’impression que plus rien ne va, que tout nous
tombe dessus. Mais pourquoi donc ?
Il faut essayer de se libérer de cette fâcheuse manie que l’on peut
avoir à tout disproportionner, à donner une importance
démesurée, de cette distorsion, qui peut prolonger durablement
la sensation de malheur. Les choses sont-elles réellement si
graves qu’on ne se le projette ?
L’optimisme influe sur le fonctionnement neuroendocrinien et
sur la production de cortisol, l’hormone secrétée en réponse au
stress. Les optimistes secrètent moins de cortisol que les autres.
Les mots qui ont toute leur importance
Si vous voulez que votre vie change, il est indispensable de
changer son niveau de valeurs, de changer ses pensées, ses
actions, ne vous contentez pas d’intentions. Les intentions n’ont
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jamais changé qui que ce soit... Si vous voulez changer, vous
devez commencer par changer les mots qui expriment votre
quotidien. Mais aussi par changer votre vision de ce que vous
méritez.
Par exemple, essayez de ressentir ce que vous évoquent les
affirmations « je devrais » et « je dois ».
En quoi ces deux affirmations sont-elles différentes, alors que
dans le fond, elles disent la même chose ?
Laquelle aura plus tendance à pousser à l’action et laquelle
ressemble plus à une intellectualisation stérile ?
Utilisez-vous dans votre quotidien des mots plutôt positifs ou
négatifs ?
Utilisez-vous souvent des négations pour exprimer une idée
positive ? Comme par exemple : « c’est pas mal » au lieu de
« c’est bien », ou « c’est pas mauvais » au lieu de « c’est bon ».
Les choses et les mots sur lesquels vous vous concentrez influent
sur vos ressentis ! Concentrez-vous sur les choses qui édifient et
construisent ! En ressassant un évènement, vous le revivez,
encore et encore qu’il soit positif ou négatif ! Faites-en votre
avantage.
A retenir :
Les mots que vous utilisez, les images que vous entretenez et
votre état d’esprit définissent votre perception et par
conséquent ont un impact sur vos prises de décisions (ou de
non décision) et vos actions (ou vos inactions).
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L’optimisme ne rend pas invincible
Tordons le coup immédiatement à ce cliché réducteur qui tente
à faire croire qu’être optimiste, c’est se sentir invulnérable et
indifférent face aux difficultés de la vie, voire même insensible et
aveugle. C’est faux ! Les optimistes seraient-ils dépourvus de
sens profond de sensibilité et de pragmatisme ? Non !
L’optimisme ne dispense personne de l’adversité et des aléas de
la vie. Ici encore une étude menée par le professeur Richard
Wiseman démontre que 87% des personnes qui ont participé à
une analyse socio-biographique, qu’ils soient optimistes ou
pessimistes, vivent des événements similaires au cours de leur
vie. Mais alors, qu’est-ce qui fait la différence ?
Laissez-moi illustrer cela simplement :
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Des dizaines d’ingénieurs se penchent sur le développement de
nouvelles voitures. Ainsi, les experts spécialisés dans la sécurité
des passagers se penchent avec beaucoup de sérieux sur ce qu’on
catégorise, dans le monde de l’automobile, la « sécurité ́ active »
et la « sécurité passive ».
Ces deux modes de sécurité interviennent dans la prévention
d’un impact ou d’une anomalie sur la route et dans la garantie
de préserver au maximum la vie des occupants du véhicule en
cas de grave accident.
Est-ce que ces éléments de sécurité indiquent que vous allez
avoir à coup sûr un accident ?
Non. Nous savons tous que cela peut nous arriver. Cependant,
en règle générale, nous prenons la voiture avec la conviction que
nous allons arriver à bon port. L’inverse vous gâcherait le
voyage, le rendrait angoissant, insupportable.
La vie, ressemble à cette image : l’anticipation, la prudence, la
sagesse, la connaissance et la conscience que les choses «
peuvent mal tourner » ne veut pas dire que « ça va mal tourner ».
Combien de fois ne vous êtes-vous pas fait de mauvais sang pour
quelque chose qui, au final, s’est très bien passé ?
Combien de fois ne vous faites-vous pas « votre film » ?
S’attendre à un résultat négatif est une chose, mais ne visualiser
que cette option et considérer son contraire comme un cadeau
est une erreur de pensée et un gaspillage d’énergie.
Souvenez-vous aussi quel état d’esprit cela a généré en vous et
comment vous vous sentez dans les deux cas et faites-en votre
force.
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L’action, l’échec et le succès
Un vrai optimiste est aussi dans l’action et l’engagement. Les
résultats sont aussi à la hauteur de toutes les énergies qu’il met
en œuvre. Il y a toujours quelque chose à tenter, à faire, inventer
à envisager. Par cette attitude de l’action et de la persévérance,
les études démontrent que les optimistes ont aussi plus de
chance que les autres. Pas cette chance de l’inopiné ou du
hasard ou encore des étoiles et du destin, non, cette chance qui
alimente les succès au milieu de ses échecs. Car oui, des échecs,
un optimiste en rencontre aussi et probablement plus souvent
qu’un pessimiste.
Ceci fait tout simplement écho à une valeur mathématique
simple : plus vous essayez, plus vous avez de chances de réussir
et en marge aussi d’échouer, parce que, tout simplement, tout ce
que nous décidons ne fonctionne pas du premier coup.
Ce qui favorise ses succès au milieu des échecs, c’est cette
capacité à essayer de façons différentes.
Combien de gens se plaignent de ne pas arriver à atteindre leurs
objectifs. Ce n’est pas faute d’avoir essayé encore et encore. Ce
n’est pas une question de quantité de tentatives, mais dans la
stratégie des actions. Chaque tentative doit être différente de la
précédente, même s’il s’agit de petits ajustements. Le détail...
qui fait toute la différence. Le degré supplémentaire qui fait la
différence entre une eau chaude et une eau bouillante.
Le principe est simple : si vous désirez atteindre d’autres
résultats, mais que vous procédez toujours de la même façon, les
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aboutissements seront toujours identiques. Et en ceci réside une
leçon importante : si vous voulez atteindre un autre résultat que
celui que vous avez toujours atteint jusqu’ici, quel qu’il soit, une
stratégie, une résolution, dans une relation, dans votre mode de
communication, essayez des approches différentes, utilisez
d’autres mots, peut-être faut-il procéder dans un autre ordre, ou
avec d’autres personnes ou repenser l’objectif comme si vous
aviez une page blanche à remplir.
« Il n’y a que deux facons de vivre
votre vie : soit de voir tout comme
si rien n’etait special, soit de voir
tout comme si c’etait un miracle »
Albert Einstein
Essayez :
Vous avez tous vécu l’amour, vous savez ce qu’il provoque en
vous !
L’amour n’est pas qu’une émotion, c’est aussi une incroyable
énergie qui pousse les gens à se surpasser.
La passion est un carburant inépuisable qui vous dicte d’aller
encore plus loin, de faire encore plus, d’oser faire ce que vous
n’avez jamais osé auparavant !
30
Qui ne s’est pas surpris à faire des choses inimaginables par
amour ?
Qui ne s’est pas surpris sous l’emprise de l’amour ?
Tous vos sens sont attisés, avivés, exacerbés et vont servir votre
envie de réussir à charmer celle que vous voulez conquérir,
plaire, séduire.
Souvenez-vous de ces moments euphoriques où vous avez été
mus par l’amour.
Qu’éprouviez-vous ?
Quel était le taux de votre énergie ?
Allez-y, replongez vous dans ce souvenir… dès que vous l’avez,
maintenez-le.
Comment vous sentez-vous ?
N’est-ce pas un sentiment positif, constructif ?
Limite un sentiment d’invulnérabilité, non ?
C’est ça la motivation !
C’est cette passion, cette conviction qui devient votre moteur qui
vous propulsera à l’action sans chercher à lâcher prise, vous
voulez y arriver coûte que coûte et on ne se trouve aucune
excuse.
31
Quand les neurosciences s’en mêlent...
Vous vous souvenez de ces moments où vous pensiez voir des
choses qui vous semblaient banales ou peu importantes ?
D’ailleurs, elles sont tellement banales, que vous ne les
remarquez plus. Tenez, prenez un exemple concret : voyez-vous
tous les jours des femmes enceintes ? Vous répondrez
probablement que « non ». Cependant, il y en a beaucoup, mais
on n’y prête pas attention. Pourquoi ? Parce que notre cerveau
ne va se concentrer que sur ce qui nous intéresse. Cependant, il
suffit que vous attendiez vous aussi un heureux événement pour
que soudain, comme par enchantement, vous ne voyez que des
femmes enceinte autour de vous !
Dès que vous vivez quelque chose, que vous êtes occupé à
construire une idée, à préparer un projet, à vivre une nouvelle
expérience, à vous renseigner sur l’une et l’autre chose qui vont
alimenter votre projet, votre esprit est tellement occupé à nourrir
votre vision, que vous ne voyez que ça ou, comme par miracle,
vous rencontrez des gens qui vont alimenter votre projet !!!
Etrange !
Frustrant peut-être aussi.
Peut-être pas au fond...
Rassurant, très certainement !
Mais qu'est-ce que ce phénomène incroyable qui fait que dès que
vous vivez quelque chose, votre entourage semble lui aussi le
vivre ? Eh bien, soyez rassuré, votre environnement ne vous
copie pas. Cette capacité cognitive de remarquer des choses que
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vous ne voyiez pas auparavant s’appelle le système réticulé
activateur.
Le système réticulé activateur
Au travers de nos 5 sens, notre cerveau traite, alors que nous
n’en avons heureusement pas conscience, 2 milliards
d’informations à la seconde. Pour éviter que nous devenions
fous, le cerveau procède à une sélection, un tri, de tout ce qui
intéresse notre personnalité et ce qui nous occupe en ce moment
dans le contexte dans lequel nous nous trouvons.
Je schématise bien entendu, mais c’est en gros comme cela que
ça fonctionne.
Les neuroscientifiques décrivent le système réticulé activateur
comme un système en réseau qui connecte les neurones et zones
du cerveau qui vont répondre aux stimuli externes et internes, de
votre environnement et de votre pensée et vont répondre à vos
demandes et enclencher des « fonctions exécutives » en
exacerbant vos sens et votre attention en réponse à ce qui occupe
votre esprit.
Au travers de ces fonctions exécutives, notre cerveau organise
ou réorganise nos actions de façon à pouvoir atteindre ces
objectifs. Vous êtes plus vigilant, plus sensible, plus curieux, plus
à l’écoute. Alors ceci, dans un esprit optimiste et positif, a du
sens lorsque vous utilisez cette capacité à servir vos visions
constructives et vos actions. A l’inverse, si vos pensées sont
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tournées vers tout ce qui vous tire vers le bas ou va alimenter
une certaine victimisation, vous ne trouverez probablement que
des preuves qui vont nourrir votre mal être. On comprend mieux
maintenant ces gens qui semblent n’attirer à eux que les
malheurs alors que d’autres ne semblent avoir que des succès…
Et ceux qui n’ont que des succès ?
Pour ce qui est de ceux qui n’ont que des succès, ne vous
méprenez pas et souvenez-vous que cette opinion est suggestive :
vous voyez le succès des autres, mais vous n’avez pas
connaissance de toutes les galères et déboires qu’ils ont du
endurer pour arriver à ce résultat.
L’optimiste a cette capacité à toujours rebondir et faire des
échecs de réels succès.
Être optimiste, vous l’avez compris, ce n’est pas qu’un état
d’esprit, ce n’est pas qu’une façon de réfléchir, de percevoir ou
penser, c’est un état qui pousse à agir.
Quand la chance est à répétition
Les optimistes chanceux ont un sens intuitif très développé. Ils
font confiance en ce qu’ils ressentent, sont plus curieux que la
moyenne, ont des réseaux plus importants, ils ont ce talent
incroyable de flairer les opportunités. Ils ont l’habitude de vivre
avec leur « petite voix intérieure » et lui font confiance.
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Les chanceux sont dans l’attente, non, ils savent qu’ils vont
rencontrer des occasions positives qui vont leur permettre de
réaliser leurs objectifs. Cela s’appelle la puissance de
l’anticipation positive, cette capacité à anticiper un événement
heureux, à se l’imaginer, à se le visualiser et par conséquent
nourrir ce système neural qui va servir votre vigilance pour
atteindre les résultats que vous cherchez. Ils savent qu’ils vont
faire de belles rencontres, qu’ils vont rencontrer des gens
passionnants, intéressants, géniaux,…
Pour info : Le système neural est lié au système nerveux, le « système
de commande qui active vos actions ». Ne pas confondre avec
« système neuronal » qui touche les neurones.
Au même titre que l’optimisme, la chance, quand elle se fait
fréquente, c’est une compétence, quelque chose qui s’entretient,
qui s’apprend avec discipline et patience.
Qu’est ce qui fait que ceux qui ont du succès, semblent réussir
tout ce qu’ils entreprennent ?
Qu’est ce qu’ils ont en commun ?
Que font-ils pour « y arriver » ?
Les gagneurs contrôlent (consciemment ou inconsciemment) la
façon dont ils mettent en place leurs actions, dans un ordre bien
particulier, combiné avec d’autres actions.
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Soyez rassuré, ces gens connaissent eux aussi l’échec (ouf !), ne
faisons pas l’erreur de penser que tout leur réussit. Personne ne
réussit tout le temps.
En revanche, ils semblent arriver à surmonter découragements et
obstacles et essayent encore et encore. Ils ont tellement foi en
leur « vision », leur « idée », qu’ils misent tout pour y arriver.
Bien entendu, il y a plusieurs facteurs qui contribuent à la
réussite. Il n’y a pas de recette type, mais ils ont compris que
c’est un processus.
Ils sont capables d’accueillir les opportunités. Aussi parce
qu’ils y sont préparés, parce qu’ils s’y attendent.
Les « gagnants » ont des traits spécifiques qui les font réussir.
L’un d’eux, parmi les autres, c’est la passion. Souvenez- vous de
l’état interne « amoureux », l’état d’esprit qui nous donne des
ailes : on est capable de tout, on est plus créatif, on ose
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beaucoup plus, on fait des choses incroyables lorsque l’on se
sent amoureux !
Il existe toujours plusieurs voies, plusieurs solutions jusqu’à
arriver au résultat attendu, le savoir et le croire, c’est déjà un
avantage : vous allez chercher pour trouver !
A retenir :
Ce qui est possible pour d’autres, l’est aussi pour vous ! On ne
parle pas d’avoir les mêmes résultats, mais de savoir comment
ils ont fait ! Et vous le pouvez vous aussi !
C’est aussi l’essence du programme « Millésime, votre meilleure
année » : apprendre par l’exemple en observant quelqu’un qui
pratique l’optimisme au quotidien.
Souplesse face aux changements
C’est aussi faire preuve de souplesse face aux changements, c’est
faire preuve d’ouverture aux opportunités et aux nouvelles
choses, c’est savoir s’adapter aux situations en cherchant tout le
meilleur qu’il est possible de tirer des situations. Un optimiste
offre moins de résistance au changement. Au contraire, il voit le
changement comme une source infinie de nouvelles
opportunités !
L’optimiste est acteur de sa vie ! Il est dans l’action.
37
Quand le vent tourne...
Laissez-moi vous raconter une histoire qui a une signification
métaphorique.
Il m’est arrivé de faire de la voile.
Plein d’enthousiasme et motivé, on se prépare toujours pour un
tel événement agréable, que ce soit matériellement que
mentalement. On commence à se faire des idées de ce que cela
pourrait devenir, ce que nous allons vivre, du temps qu’il fera,
de préférence beau avec suffisamment de vent pour nous faire
avancer,…Vous vous attendez à vivre des moments
inoubliables, faire de belles rencontres et surtout vivre quelque
chose de nouveau. Toutes ces pensées vous mettent dans des
conditions favorables : vous avez hâte, vous avez mentalement
déjà vécu ce que vous allez vivre, ou presque, vous vous sentez
prêt !
Le jour J est enfin arrivé ! Vous prenez place dans le voilier, un
navigateur expérimenté vous donne les instructions à suivre.
Des consignes de sécurité, et aussi des conseils d’actions à
mener lorsque les situations le demanderont. Vous n’êtes pas
seul, il y a, heureusement d’autres personnes avec vous qui
formeront un équipage… de novices, certes, mais un équipage
volontaire.
Une fois en train de naviguer, la course déterminée, les voiles
positionnées de telle façon que la vitesse est optimale, la barre
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fermement ancrée dans les mains, il arrive que le vent tourne.
C’est à ce moment là que nous avons le choix de faire ou de ne
pas faire, d’agir ou de ne pas agir. De faire preuve d’héroïsme ou
de donner raison aux peurs qui nous paralysent. On peut aussi
imaginer que nos habitudes prennent le dessus, que nous
refusions que le vent tourne et rester obstinément rivé à cette
barre parce-que-nous-avons-décidé-que-rien-ne-nous-détournera-
de-notre-cours-donc-je-reste-comme-je-l’ai-décidé-parce-que-je-
suis-comme-ça !
Ou encore commencer à insulter le vent, les flots, les vagues et le
bateau de ne pas nous aider : c’est la faute du vent, j’y peux rien.
C’est le vent qui a changé de direction ou pourquoi n’est-il pas
resté tel qu’il était, il était bien là dans mon dos !
Mais pendant ce temps, pendant que vous vous posez toutes ces
questions ou que vous décidez de ne pas changer votre méthode
d’action, votre bateau commence à s’incliner de plus en plus et
vous restez sur votre position jusqu’à ce que l’inévitable arrive :
vous chavirez, vous coulez et vous continuez à vous demander «
mais pourquoi ? », « pourquoi moi ? », « pourquoi maintenant ?
», « qu’ais-je fais au ciel pour mériter ça ? »,… ça sent le vécu ?
Nous savons tous que nous ne pouvons pas changer le vent, et
non, vous n’avez rien fait au ciel, vous n’avez rien fait qui mérite
punition, pendant que vous vous posez ces questions, vous
n’êtes pas dans cette énergie qui vous poussera à agir, à vous
lever pour changer la position des voiles qui vous permettent de
continuer à avancer.
Alors certes, il se peut que vous avez du changer quelque peu le
cours de votre trajectoire, que vous ayez perdu un peu de
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temps,… Mais vous avez agi ! Il est même possible d’avancer
avec le vent de face ! et puis, ce vent de face qui semble si
oppressant, n’est-il pas indispensable pour faire décoller les
avions ?
Quand les prises de décisions sont problématiques
Vous les connaissez ces gens qui n’ont de cesse de vouloir
tellement intellectualiser leurs choix, qui cherchent à peser tous
les pour et les contres, qu’au fond... ils n’arrivent plus à se
décider car ils alimentent progressivement une peur : la peur de
faire le mauvais choix donc, on ne décide pas... Et puis il y a
ceux qui attendent d’avoir toutes les certitudes avant de se
lancer... Et à force d’attendre des certitudes qui ne peuvent pas
exister, car l’avenir ne nous offre aucune certitude, ils ne
décident rien.
Avez-vous vous-même déjà éprouvé des difficultés à prendre des
décisions ? Certainement, ça nous arrive à tous à des moments
clés de notre vie. Ne vous inquiétez pas : vous êtes normal :D !
Faites-vous partie de ces gens qui n’arrivent pas à trancher entre
plusieurs possibilités, cherchant à avoir une confirmation qu’une
voie sera plus favorable que l’autre ? Sans parler de l’incertitude,
car, dans ces situations-là, ce qui nous bloque le plus souvent,
c’est de faire face à trop d’incertitudes : de quoi demain sera
fait ?
Où que vous vous trouviez, quel que soit le contexte dans le
lequel vous êtes en ce moment, face à de multiples choix avec
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lesquels vous vous torturez, vous voulez avoir une garantie que
ce choix sera le meilleur.
Et c'est normal.
Alors, vous réfléchissez, évaluez, intellectualisez, comparez,
sous-pesez, imaginez différents scénarii selon les choix que vous
adopteriez,...
J’ai une bonne nouvelle pour vous : le meilleur choix que l’on
peut faire, c’est d’en faire un !
Pourquoi ?
Voici un exemple concret et vous comprendrez très vite pour
l’avoir vécu au moins une fois dans votre vie.
Prenons quelque chose de simple : choisir une destination pour
les prochaines vacances.
Allez-vous rester ici ?
Allez-vous partir là-bas ?
Oui mais où là-bas... il y a tellement de destinations qui nous
font rêver ! Alors, il y a la plage, la montagne, une grande ville,
Paris peut-être, pour enfin monter dans la Tour Eiffel !
Oh non, attends, je sais : on va se faire les châteaux de la Loire,
ça fait des années que j’en rêve !
Oh mais, t’as vu : il y a des promos incroyables pour un voyage
à New York ! Oh oui, New York, Times Square, Central Park,
Manhattan,... !
Eh mais si on débourse une telle somme pour partir, on pourrait
aussi aller au Japon ou en Thaïlande, non ?
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Puis après réflexion, non, on pourrait plutôt garder tout ce
budget voyage pour en profiter lors d’un voyage moins cher ! On
pourrait alors se prendre un hôtel plus luxueux, aller dans de
grands restaurants,...
Face à ce choix, vous tournez en rond, parce toutes ces
destinations vous semblent intéressantes et dans chaque
destination vous avez repéré les avantages...
Toutes ces destinations vous semblent aussi excitantes les unes
que les autres !
Vous êtes alors torturé par l’indécision : mais où passer ces
fichues vacances ?
Dans votre tête vous venez de faire le tour du monde, vous avez
parcouru des dizaines de blogs, vous avez visionné des vidéos
sur Youtube, enfin, vous voyez où je veux en venir ?
C’est fou : plus on a de choix, plus c’est dur de prendre une
décision ! Serait-ce le prix à payer de la liberté ? Non, rassurez-
vous, le problème ne se trouve pas dans cette liberté !
Mais en attendant, impossible de visualiser ces fichues vacances.
Et puis, allez, enfin vous vous décidez !
Vous avez tranché : on ira à New York !
C’est alors que, comme par enchantement, tout s’enchaîne et
tout devient plus clair dans votre tête : vous cherchez
maintenant un hôtel, vous regardez dans quel quartier il se
trouve, s’il est à proximité du métro afin de pouvoir vous
déplacer sans difficultés sans devoir aller à l’autre bout du
quartier. Vous allez sur GoogleMap et vous voilà en train de
visiter virtuellement le quartier dans lequel vous allez dormir !
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Cool ! « C’est comme si on y était ! » vous dites-vous ! Vous ne
pensez pas si bien dire : pour votre cerveau, la sensation est la
même, car il ne fait aucune différence entre une expérience
imaginée, évoquée et une expérience vécue ! Pour lui, c’est
simple : vous vivez vos vacances et il engendre alors toutes les
émotions qui vont avec !
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Le pouvoir de la résolution
Ce que je viens de vous suggérer plus haut, c’est que le processus
de prise de décision n'est qu'un processus cérébral logique et
décrypté par les neurosciences.
A retenir :
A partir du moment où l’on se décide, où l’on prend une
décision, notre cerveau se rend alors disponible pour une
projection agréable de ce à quoi vont ressembler vos vacances
et cette projection va alimenter la mise en place et les actions
qui vont vous mener à la réalisation concrète de ce projet !
Votre esprit sera vivifié, plus vigilent pour tout ce qui pourrait
alimenter ce qui vous anime.
Et ce n’est qu’à partir de ce moment là que vous pouvez
commencer à vivre de façon imaginaire vos vacances
(comprenez : votre projet) et vous pouvez enfin vous y préparer !
C’est le pouvoir de la résolution.
Pour que nous puissions accorder de la valeur à un projet, pour
que nous puissions le visualiser, il faut que nous l’ayons défini,
choisi et décidé !
Ce n’est pas que New York ou Paris soient moins intéressant,
non, c’est parce que vous avez tranché, vous avez fait un choix.
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Vous êtes allés au-delà de la torture inutile : quel est le meilleur
choix à faire ? Et vous ne décidez rien parce que, au fond, vous
vous posez la mauvaise question.
Ce n'est pas une question de « meilleur choix », mais une
question de prendre une décision avec laquelle nous sommes en
paix et autour de laquelle nous allons mettre toute notre énergie
pour passer à la réalisation de ce projet qui, maintenant, nous
emballe ! Et n’oubliez pas... la passion ! L’amour du projet dont
je faisais mention plus haut.
Diverses expériences scientifiques nous apprennent que lorsque
nous choisissons quelque chose, peu importe quoi, c’est à partir
de ce moment là que l’on commence à lui accorder de la valeur
et notre cerveau va se mobiliser pour servir votre vision et votre
résolution.
En plus, choisir donne plus de plaisir : vous avez la sensation de
maîtriser votre vie parce que vous avez choisi !
Cessez de vous torturer l’esprit indéfiniment.
Bien entendu certains choix doivent être réfléchis et évalués,
certes, on ne décide pas tout sur un coup de tête, certaines
décisions sont en effet plus importantes que partir en vacances, il
ne s’agissait ici que d’un exemple pour illustrer un principe de
fonctionnent, un principe de « stratégie mentale » et neuronale.
Ce principe s’applique dans toutes les autres conditions de vie,
dans tous les domaines de vie, tant personnel, familial que
professionnel.
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Si en ce moment vous devez prendre une décision : tranchez et
cessez de vous torturer !
Et lorsque vous avez tranché, croyez-y du plus profond de votre
âme, car sans ça, la réussite est déjà compromise...
Trancher, c’est une chose, vivre son projet en est une autre.
Sans cette deuxième condition, difficile d’y arriver !
C’est pour cela qu’il est indispensable de visualiser votre projet
dans le moindre détail.
Chaque détail viendra nourrir votre motivation et votre
enthousiasme, parce que cela deviendra tellement clair que cela
deviendra alors... une évidence !
En général, lorsqu’un projet n’aboutit pas, c’est qu’il n’a
probablement pas été suffisamment clair dès le départ.
Ensuite, donnez-vous les moyens d’y arriver. Comme quand
vous éprouvez un amour profond pour quelqu’un ou une
passion sans fin pour un hobby : rien ne nous arrête !
« Les seules limites a nos
realisations de demain sont nos
doutes d’aujourd’hui »
Franklin Roosevelt
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Quelques exercices pratiques
• Faites une liste de tous vos petits succès, aussi familiers et
ordinaires puissent-ils paraitre. Une réussite, une victoire,
n’importe quoi, commencez par exemple par des choses simples
: vous savez parler, marcher, écrire, conduire, vous avez un ou
plusieurs diplômes, et continuez ainsi crescendo vers des
réussites de plus en plus complexes. Ne banalisez et ne sous
estimez pas vos réussites !
Ce n’est pas parce c’est aujourd’hui routinier que cela enlève la
valeur du travail derrière ces succès !
Ce n’est pas parce que « tout le monde » y arrive que ça en fait
un exploit moins intéressant !
• Vous l’avez oublié, mais avant d’arriver à maitriser tout ce que
vous savez faire, vous avez galéré !
Vous avez fait preuve de persévérance et avez dû essayer encore
et encore.
Il n’y a pas de limites quantitatives : inscrivez tout ce qui vous
passe par la tête ! Allez, soyons fou : notez au moins 50 succès
depuis aussi loin que vous pouvez vous souvenir.
• Notez tous les moments de votre vie où vous vous êtes forgé de
nouvelles expériences de vie. Au moment où vous l’avez vécu,
ce n’était peut-être pas facile, mais vous les avez surmontés et
vous avez progressé dans l’école de votre vie. Ce sont les
épreuves qui nous ont fait progresser ou aidé à changer !
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• Occupez votre esprit par autre chose que vous même et ce qui
vous préoccupe.
Non, ce n’est pas du déni, parce que vous y reviendrez plus tard,
seulement au moment où vous serez dans un « état interne » plus
fécond, cela vous aidera à appréhender ce problème
différemment et de façon plus créative !
Juste lâcher prise, le temps de se rafraichir l’esprit.
Laisser du temps au temps. Ce n’est pas une parole vaine !
• Vous pourriez par exemple vous occuper d’autres personnes,
du jardin, pratiquer un hobby et videz-vous la tête ! Avez-vous
remarqué que c’est quand vous ne vous concentrez plus sur la
chose que vous aviez oubliée que ça vous revient ?
C’est le même principe cognitif : donner au cerveau autre chose
à faire, stimuler d’autres régions cérébrales. Faites autre chose
que penser à vous ou à votre « problème », le temps de recharger
vos batteries. Cela vous forcera aussi à prendre du recul, à
occuper votre esprit à autre chose que ce qui vous préoccupe. Et
cette pause, souvent, vous permet de revoir, de revisiter votre
préoccupation. Vous êtes alors plus apte à relativiser.
• Osez vous lancer dans de nouveaux projets !
Les projets, les plans, les idées stimulent la motivation.
Quand est-ce la dernière fois que vous avez fait quelque chose
pour la première fois ?
Souvenez-vous de toutes vos « premières fois » et des états et
émotions dans lesquels vous étiez : n’était-ce pas énergisant ?
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Reproduisez ce que vous connaissez déjà inconsciemment ou ce
que d’autres savent faire.
Il est possible de recréer ces moments forts en votre faveur !
Allez les chercher pour vous (re)motiver !
49
Qui est l’auteur ?
Conférencier professionnel spécialiste de
l’optimisme et du leadership positif, auteur,
bloggeur, youtuber, Michel Poulaert est un
intervenant qui ne laisse personne indifférent.
Sa clarté, sa franchise et son talent à rendre les
sujets complexes accessibles à tous, font de lui
un orateur apprécié, marquant et
charismatique.
Une carrière prometteuse
Après plus de vingt ans de commerce international à succès,
après avoir vécu plus de 12 ans aux Pays-Bas, après différentes
expériences de vie professionnelles importantes et moins
importantes, une remise en question bouscule sa vie. Il ressent
un besoin viscéral de se sentir aligné avec ses valeurs et de vivre
la vie qui lui ressemble. L’année 2007 deviendra une année dite
« de bascule » pour sa carrière, mais aussi sa vie personnelle : il
décide de changer de cap, il plaque tout et déménage dans le
Sud-Ouest de la France pour se concentrer sur ce qui l’anime le
plus : les Hommes. C’est alors qu’il suit des formations
diplômantes dans l’accompagnement et le coaching
50
Source d’Optimisme
En 2008, il lance sa propre activité dans l’accompagnement le
coaching et commence à donner des conférences publiques. En
parallèle, il crée un blog et une page sur Facebook dans lesquels
il publie quotidiennement des articles inspirants, des vidéos et
des chroniques motivantes.
Le succès est aussi phénoménal qu’inattendu. Le contenu
répond visiblement à un besoin et la qualité de ses publications
fait une différence évidente.
La page « Sources d’optimisme et de réflexions positives » est
devenue l’une des plus populaires du monde francophone dans
ce domaine. Sa sensibilité, sa spontanéité et ses publications
touchent aujourd’hui près de 200.000 fans sur Internet !
Ces nombreuses publications, son assiduité quasi quotidienne et
leurs contenus de qualité font de lui un référent dans le domaine.
Une simple consultation sur Google avec les mots clés
« optimisme », « histoire inspirante » ou « vidéo inspirante » le
place dans les toutes premières places des résultats et ce, rien
qu’en référencement naturel, sans débourser un euro en
campagnes publicitaires !
A son tour, son blog sourcedoptimisme.com est devenu une
référence incontournable pour des dizaines de milliers
d’internautes qui l’ont visité !
51
Il maîtrise divers outils du web 2.0, tient des webconférences
internationales en ligne. En 2009, il est repéré par l’une de plus
importantes plateformes du développement personnel et
professionnel au Canada : Conversation Papillon et
RessourcePro dont il fait partie des experts les plus sollicités et
appréciés.
Youtube
Amateur de vidéo depuis son plus jeune âge, ancien employé de
la télévision belge alors qu’il était encore étudiant, cette
expérience lui donne un élan et un œil aguerri pour produire,
depuis 2006, des vidéos inspirantes sur Youtube.
A la fin 2014, sa chaîne totalisait plus de 2,2 millions de vues !
Il crée régulièrement de nouveaux contenus largement diffusés
sur la toile.
Une légitimité reconnue
Il est membre et intervenant accrédité de l’Association Française
des Experts et Conférenciers Professionnels et de La Ligue des
Optimistes de France et de l’internationale Global Speakers
Federation.
Diverses agences de conférenciers internationaux font appel à
lui pour intervenir dans les plus grandes entreprises et
organismes dans le monde.
52
Ils ont dit de lui...
« Les adhérents du réseau étaient unanimes sur les enquêtes
satisfaction pour dire que c'était très très bien.
Ils sont repartis très motivés, avec plus de confiance en eux et
prêt à "oser". »
« Le contenu des ateliers était très pertinent. Et la formation
apportée aux jeunes leur a permis de se dépasser sur cet exercice,
qui était une première pour eux.
Eux même en sont ressortis grandi, motivé avec aussi plus de
confiance en eux. »
« Je renouvelle mes remerciements pour la qualité de la
conférence et de la formation. »
« Nos collaborateurs ont apprécié le style et le message
véhiculé. »
« Ce type y croit. Il est drôle. »
« Je tenais à vous remercier personnellement et au nom de notre
D.G. pour la qualité de votre intervention.
Ce séminaire a fait l’unanimité auprès des collaborateurs de la
Direction et plus encore au vue des messages reçus, il restera
longtemps gravé dans les mémoires. Vous y en êtes un peu
responsable !
53
J’espère que nous aurons l’occasion de retravailler avec vous. »
« Nos participants nous ont renvoyé un taux de satisfaction
proche des 100% »
« Génial, motivant, envie d'oser, j'adore ! »
« Il faudrait faire voir et revoir ses métaphores à un maximum
de pessimistes qui ne jurent que par des critiques constantes sur
tout. »
« Un contenu rempli d’intelligence, d'humour, de raisonnement,
c’était juste magique. Mille merci ! »
« Merci Michel, pour tes "transports", tes rires, ta
détermination, ton regard pétillant de malice au-delà du contenu
DENSE et OUVERT que tu nous as fait partager ! »
« Ce que j’ai aimé dans son intervention ? Son dynamisme,
l’utilisation d'exemples concrets simples à comprendre et très
imagés (cf. métaphore du sac poubelle), son humour, sa capacité
à trouver rapidement ce qui nous bloque et à détourner le
blocage pour arriver au but recherché. »
« J’aime beaucoup l'authenticité et la générosité de Michel. Les
métaphores jouées qui viennent nous interpeler chacun là où on
en est personnellement. Le dépassement de soi en fin
d'intervention avec le "cassage de planche". »
54
Vous voulez en savoir plus ?
Non, en faire plus, pour vous ?
Cet e-book n’est qu’un premier palier d’un programme bien plus important qui développe chaque point évoqué et va beaucoup plus loin. Un programme de 365 jours constitué de vidéos quotidiennes, de formations hebdomadaire que vous pouvez regarder quand bon vous semble ! Sans oublier les « Life on Line Training », les entrainements en ligne au travers de webconférences où je réponds à vos questions en direct et les coaching individuels pour vous accompagner dans ce programme que vous vivrez à votre rythme !
Rejoignez sans tarder le
programme ! Vous trouverez le lien qui vous y mènera dans le mail
que vous avez reçu avec cet ouvrage ou en rejoignant :
http://programme-millesime.com/