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IUFM de Bourgogne : mémoire professionnel, PLC2 anglais
L’objectif culturel : sa place dans l’enseignement de
l’anglais au collège
GAVIGNET Angélique
Collège Jean Bertin, 89000 Saint Georges sur Baulches
Numéro de dossier IUFM : 0401792F
Date de soutenance : 13 Avril 2006
Directeur de mémoire : Alain MORIZOT
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Table des matières
Introduction ………………………………………………………………………….3
I. Les différents supports ...………………………………………………………….5
1. Le document écrit …………………………………………………………………..5
2. Le document iconographique ………………………………………………………7
3. Le document sonore ………………………………………………………………..8
4. La vidéo …………………………………………………………………………….9
5. Les nouvelles technologies …………………………………………………………10
II. Apport culturel : quel thème choisir et comment l’intégrer ? …………………12
1. Deux niveaux : 5ème et 3ème : exploitation du même fait civilisationnel ……………12
2. Garder le même thème tout au long de l’année : but et quand ? ……………………13
3. Apport en ‘miettes’ ? ……………………………………………………………….14
4. Exemple de séquence ……………………………………………………………….15
III. L’objectif culturel et la séquence en cours ……………………………………..25
1. A quelle fréquence ? ………………………………………………………………...25
2. Pour anticiper ………………………………………………………………………..26
3. Pour approfondir …………………………………………………………………….27
4. Pour réactiver ………………………………………………………………………..28
5. objectif méthodologique …………………………………………………………….30
IV. Evaluation des connaissances culturelles ……………………………………….31
1. A quelle fréquence ? ………………………………………………………………...31
2. Comment ? …………………………………………………………………………..34
3. Quoi ? ……………………………………………………………………………….35
Conclusion ……………………………………………………………………………37
Annexe ………………………………………………………………………………..38
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Introduction
L’objectif culturel est un objectif à part entière, il a la même place et importance
que les objectifs communicationnel, conceptuel et méthodologique. Cependant, dans les
faits, langue et culture restent séparées. L’objectif culturel est trop souvent une simple
accumulation de savoirs ponctuels de nature historique, géographique ou d’ordre
sociologique sur les pays anglophones.
Les Instructions Officielles nous disent que pendant le cycle d’adaptation les
élèves doivent être sensibilisés à des spécificités culturelles, il faut donc les amener à
prendre conscience à la fois des similitudes et des différences qui peuvent exister entre
leur pays et les pays dont ils apprennent la langue, dans les usages sociaux, les
coutumes, les mentalités, les institutions. Pour le cycle central, les Instructions
Officielles préconisent un apprentissage culturel étroitement lié à l’enrichissement
linguistique. L’objectif essentiel de cette initiation est la prise de conscience des réalités
les plus immédiates de la civilisation des pays anglophones, notamment dans le
domaine des usages, des modes de vie, des institutions, de l’histoire et de la géographie.
L’élève devra être capable de repérer sur une carte et nommer les îles Britanniques, les
Etats-Unis, le Canada ; de situer et nommer quelques capitales, grandes villes, grands
fleuves, grandes régions ; situer et nommer quelques pays de l’Union Européenne ;
reconnaître et associer à un pays, une région, une ville, quelques paysages naturels ou
architecturaux. L’élève devra être initié à l’histoire à travers quelques grands
évènements, personnages illustres, lieux symboliques ayant contribué à façonner le
monde anglo-saxon contemporain. L’élève devra être familiarisé avec les différents
aspects de la vie courante, et notamment avec les usages sociaux, les moments de la
journée et de l’année, le travail, l’école, les loisirs et les sports. Le professeur doit faire
manipuler la langue à partir de documents à contenu culturel qui permettent d’éviter la
« leçon » de civilisation plaquée artificiellement entre deux leçons de langue et
apportent néanmoins aux élèves les notions culturelles fondamentales. En ce qui
concerne la classe de troisième, il faut sensibiliser les élèves à des spécificités
culturelles. En fin de cycle les capacités des élèves sont les mêmes qu’en fin de cycle
central et on leur demandera en plus de connaître des symboles et des emblèmes
nationaux de quelques grandes institutions tels que BBC, CGSE, RSPCA, WWF, UNO.
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Néanmoins, en troisième les documents devraient tous être authentiques et non plus
authentiques ou didactisés.
Quelque soit le cycle, les sujets doivent être choisis en fonction des possibilités
lexicologiques de chaque niveau, de manière à être présentés sous une forme facilement
accessible, permettant le dosage des matières nouvelles, tout en tenant compte de
l’acquis de la classe. Les sujets doivent correspondre à l’âge et à la mentalité des élèves.
Pendant cette année de stage, j’enseigne l’anglais à des élèves de 5ème et
de 3ème. J’ai remarqué que dans les deux manuels (New Wings 5ème et Surf in English
3ème) l’objectif culturel est souvent rejeté à la fin des unités et il n’a pas toujours un lien
direct avec les leçons qui le précèdent. Je me suis alors demandé comment intégrer
l’objectif culturel dans une séquence, voire une séance, et éviter l’enseignement en
‘miettes’. Dans un premier temps je me demanderai quels supports peuvent être
utilisés. Ensuite, je m’interrogerai sur le contenu des documents permettant d’enrichir
les connaissances culturelles des élèves et comment les intégrer à la séquence ou séance
en cours. Je me demanderai aussi comment l’apport culturel peut être exploité et, en
dernier point, j’étudierai les différentes façons d’évaluer les connaissances
civilisationnelles.
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Les différents supports
La civilisation peut être abordée à partir de documents divers. Plusieurs supports
sont possibles, comme nous l’explique Renée Dickason dans son livre intitulé
‘Enseigner la civilisation des pays anglophones’. En effet, on peut exploiter des
photos, des publicités, des tableaux, des textes littéraires, des documents filmiques ou
des bandes-son. L’étude d’un fait culturel offre donc un choix large et varié de
documents. De plus, il ne faut pas oublier que la culture d’un pays ne se limite pas à
son histoire et au folklore puisqu’elle englobe tous les éléments qui ont construit le ou
les pays dont nous étudions la langue (manière d’agir, façon de vivre, grands hommes,
paysage). La langue est elle-même influencée par tous ces éléments, en effet les
expressions idiomatiques et la syntaxe ne sont pas les mêmes qu’en français.
Dans cette première partie, j’analyserai donc les différents documents que j’ai
utilisés avec mes deux classes afin de voir si mes objectifs culturels ont pu être atteints.
1. Le document écrit
Un texte est le support le plus utilisé pour étudier un fait civilisationnel.
Cependant, j’ai constaté que dans le manuel des 5ème (New Wings) les traces écrites
étaient rares.
Par exemple, dans Part 1, Lesson 5, Holly, l’un des personnages principaux, part
à New York chez sa correspondante. Le titre de la séquence est A trip to New York, on
s’attend donc à avoir des informations sur cette ville, mais rien n’est expliqué. J’ai donc
décidé de donner aux élèves un document écrit accompagné de documents
iconographiques authentiques afin qu’ils découvrent cette ville. (voir annexe). Mon
objectif n’était pas de leur faire apprendre du vocabulaire, mais d’approfondir leurs
connaissances. Ils ont découvert des monuments et des lieux tout en apprenant ou en
rebrassant des questions liées aux voyages et visites telles que : ‘What can you visit in
Mahattan ?’, ‘Where is Central Park ?’, ils ont donc approfondi l’objectif
communicationnel consacré à l’échange d’informations sur une ville ou un pays. Par
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deux, ils ont du répondre à des questions telles que : Names of the five boroughs,
monuments and places of interest, when did British ships capture the city ? Afin de les
aider, je leur ai donné une aide lexicale (17 mots). Cette séance a permis d’introduire la
séquence et elle a plu aux élèves puisque nous sommes ‘sortis’ du livre. Les élèves ont
eu une autre approche de l’anglais, plus ‘touristique’ à leurs yeux car le document ne
parlait pas des personnages du manuel mais des monuments, parcs et quartiers
touristiques de la ville, le texte était donc semblable à un guide touristique et non pas à
un manuel scolaire. De plus, ils ont vu qu’ils pouvaient comprendre des documents
écrits autres que ceux du livre. Les documents iconographiques ont été donnés en
couleur, ce qui a tout de suite focalisé leur attention.
Dans le même manuel, Part 2, Lesson 2 porte sur Halloween. En fait, ce point
culturel sert de prétexte à l’objectif grammatical (le superlatif des adjectifs longs). On
demande aux élèves pourquoi les personnages ont fait des masques et de les comparer,
mais aucune information concernant Halloween n’est donnée. J’ai commencé la séance
par une description du document iconographique du manuel et ensuite je leur ai
demandé ce qu’ils savaient sur Halloween. Ensuite, je leur ai distribué un document
écrit sur Halloween (voir annexe) accompagné de wh- questions (what, where, when,
why , Halloween characters, what is a Jack-o’- lantern ?). Pour cette séance, l’objectif
culturel est associé à l’objectif lexical puisque les élèves devront apprendre et savoir
réutiliser le vocabulaire d’Halloween. Les élèves ont comparé Halloween et Mardi Gras,
ils ont donné leur point de vue en utilisant le superlatif des adjectifs longs. Ils ont aussi
rebrassé le comparatif et le superlatif des adjectifs courts ainsi que le comparatif des
adjectifs longs. Ils ont produit des phrase telles que : ‘Halloween is the most frightening
festival’, ‘Ghosts, witches and bats are the most common characters for Halloween’.
Pour cette séquence, je regrette que le manuel ne suive pas l’année scolaire. Au début de
l’année scolaire les personnages du manuel partent en vacances, il y a donc un décalage
de deux à trois mois entre la période à laquelle les élèves étudient une unité et les faits
culturels qui sont mentionnés. Ici il me semblait impossible d’aborder cette séquence fin
octobre car les élèves n’avaient pas encore abordé la comparaison et le prétérit.
Cependant, j’aurais pu parler d’Halloween fin octobre et ils auraient alors réactivé leurs
connaissances culturelles lors de l’étude de Part 2, lesson 2. La comparaison n’était pas
nécessaire pour étudier ce fait civilisationnel et j’aurais pu commencer à introduire le
prétérit.
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Le manuel utilisé avec les 3ème, Surf in English, apporte des informations
culturelles dans presque toutes les séances. Par exemple, unit 1, time to talk, aborde le
sujet du bénévolat. Les élèves ont tout d’abord été confrontés à un document écrit. Une
jeune anglaise explique pourquoi elle a fait partie d’une association caritative (The
National Trust) et explique ses différentes missions. En début de séance suivante, j’ai
préparé un brainstorming. Au tableau, j’ai écrit ‘Voluntary work’, puis j’ai fait deux
colonnes : ‘for’ - ‘against’. Ensuite, je leur ai demandé de me dire ce qu’ils en
pensaient. Grâce à l’étude du document écrit lors de la séance précédente, les élèves ont
pu s’exprimer et donner des exemples. Une fois le brainstorming terminé, j’ai choisi une
de leurs phrases et je leur ai dit :’he said teenagers should not work during the holidays,
do you agree ?’. Les structures permettant d’exprimer son point de vue (‘I agree with
you’, ‘I think you are wrong’…) ont toutes été utilisées au minimum trois fois par les
élèves sans que j’aie besoin d’intervenir. A la fin de cette activité, je leur ai distribué
une fiche intitulée ‘ accord / désaccord’ qui reprenait toutes les structures que les élèves
venaient d’utiliser. Ils ont ainsi révisé le vocabulaire vu la veille et approfondi leurs
connaissances lexicales. Mon objectif culturel a été parfaitement atteint puisqu’ils ont
appris différents sigles tels que RSPCA, RSPCC, OXFAM et BBC Children in Need et il
a été associé à l’objectif communicationnel car ils ont du défendre leurs idées, les
expliciter et donner leur point de vue.
2. Le document iconographique
Les documents iconographiques sont très propices à l’étude d’un fait culturel.
Les élèves appréhendent moins un document iconographique qu’un document écrit
(‘Madame, il est trop long le texte, je ne comprends rien’). Différents types de
documents iconographiques peuvent être utilisés : photographie couleur ou noir et
blanc, tableau, dessin humoristique, affiche d’un film, page de couverture d’un livre. Ils
permettent par exemple d’anticiper un document écrit ou sonore, de traiter différentes
périodes historiques ou d’acquérir du vocabulaire.
Avec les 3ème, nous avons étudié une photographie de Marilyn Monroe.
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Je leur avais donné au préalable un texte sur Marilyn Monroe, dont l’étude a débouché
sur sa biographie, afin qu’ils aient des renseignements sur sa vie qui pouvaient être
utiles lors de l’étude de cette photo. Ce document a permis aux élèves d’acquérir une
méthode pour décrire tout type de document iconographique (background, foreground,
middleground etc) et de réutiliser le vocabulaire qu’ils ont appris lorsqu’ils ont écrit sa
biographie (I have the impression that she is sad, she may be remembering her past).
3. Le document sonore
Les élèves ne sont pas habitués à écouter des documents à contenu culturel. En
effet, les enregistrements des manuels ne sont que très rarement authentiques.
Cependant, il ne faut pas oublier que la civilisation ne se limite pas à l’histoire d’un
pays. En effet, on peut imaginer exploiter un dialogue ou une interview, ou encore une
chanson. Le groupe U2 est souvent utilisé lorsque les élèves abordent l’Irlande du Nord,
mais d’autres chanteurs sont laissés de côté. On pourrait par exemple étudier la
ségrégation raciale aux Etats-Unis en étudiant du Blues (Nina Simone, John Lee
Hooker, B.B.King) ou les 60s et 70s en écoutant et analysant des chansons de Bob
Dylan, des Rolling Stones, des Beatles ou Aretha Franklin.
L’Unité 1, lesson 1 du manuel des 3ème avait pour sujet principal le Dr David
Livingstone. Les élèves ont écouté un enregistrement et complété une grille d’écoute.
Malheureusement, ce document sonore ne les a pas du tout intéressés. Le thème
principal de cette séquence était les explorateurs, la première activité proposée par le
manuel était une comparaison entre deux bateaux puis les élèves avaient trois
reproductions de tableaux représentant le Docteur Livingstone pendant ses explorations
en Afrique. Pendant la description des reproductions, les élèves ont été relativement
actifs et ils ont utilisé les éléments de la biographie de Livingstone que le manuel leur
donnait. Les élèves avaient donc tous les renseignements nécessaires pour l’écoute de
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l’enregistrement sonore. Avant le début de l’activité, on leur a expliqué qu’ils allaient
entendre le Dr Livingstone. Pour eux, cela n’était pas possible puisque qu’il est mort au
19ème siècle. De plus, les bruitages parasitaient le récit du prétendu Dr Livingstone. Il
est vrai que les bruitages servent d’aide pour les élèves (bruit de cascade lorsque le
Docteur Livingstone parle des Victoria Falls), mais ici les bruits de fond masquaient les
paroles. Il aurait peut être été préférable d’avoir par exemple deux personnes qui se
posaient des questions sur le Dr Livingstone. Avant l’étude d’un document sonore,
pendant les activités d’anticipation, il faut donner aux élèves les éléments qui leur
permettront de comprendre l’enregistrement et aller du simple au complexe afin que
leur activité d’écoute se passe dans de bonnes conditions. Il est vrai qu’en milieu
authentique les bruitages sont présents, il faut donc habituer progressivement les élèves
à tous les éléments extérieurs qui parasiteront une conversation.
4. La vidéo
La vidéo est un support plus flexible. On peut facilement mettre en place
différentes activités. Dans le cadre de l’objectif civilisationnel, on peut par exemple
visionner une vidéo sur un pays ou une ville sans le son et demander aux élèves de créer
les commentaires. Ils peuvent ainsi revoir le nom des villes ou des monuments, réviser
du vocabulaire et en acquérir. On peut aussi accompagner le visionnage d’une grille de
compréhension orale en fonction des objectifs de la séance et de la séquence. Il ne faut
pas oublier que la difficulté du document doit être en fonction des élèves. Les images
ont un rôle important puisqu’elles reflètent les pensées et l’état d’esprit du réalisateur.
On peut par exemple étudier deux vidéos portant sur le même sujet et voir quelles
images ont été choisies en fonction du message que le producteur veut faire passer. Les
images permettent aussi de véhiculer un message sans qu’il soit exprimé oralement
(regards, gestuelles, personnes présentes). Les élèves acquièrent aussi le vocabulaire
propre à l’étude d’un film (wide-angle shot, close shot, extreme close-up) et leurs
fonctions. Ils apprennent par exemple qu’un horizon très bas donne une sensation de
liberté et de grands espaces. Ils découvrent alors que le placement de la caméra est
important puisqu’il exprime une idée de façon implicite. Ceci permet le passage de
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l’explicite à l’implicite, ce qui leur sera demandé en fin de premier cycle et pendant le
second cycle.
Avec ma classe de 3ème, j’envisage de passer un extrait du film ‘Angela’s Ashes’
de Franck McCourt lors de l’étude de l’Irlande. En effet, ils auront un aperçu de la vie
d’un enfant irlandais pendant la Dépression. Le visionnage sera accompagné d’une
grille d’écoute.
L’unité 4 a comme thème général All men are created equal. Dans cette unité,
les élèves aborderont le sujet de la ségrégation raciale aux Etats-Unis, ils étudieront
donc des grandes figures comme Martin Luther King et Rosa Parks. Pendant cette
séquence, ils écouteront un extrait du discours de Martin Luther King (I have a dream)
et verront un reportage sur Rosa Parks. Cette activité liée au visionnage incorporera des
objectifs communicationnels, grammaticaux et culturels. Cette séquence est détaillée
dans ma seconde partie.
5. Les nouvelles technologies
Les Instructions officielles préconisent l’emploi des nouvelles technologies afin
de permettre aux élèves d’acquérir des techniques de recherches. Ceci n’est pas toujours
réalisable lorsque l’effectif d’une classe est supérieur à 25 élèves. Cependant, internet
fournit un grand nombre de renseignements quand on sait l’utiliser. Lorsque le
professeur demande à ses élèves de faire des recherches sur internet, il doit leur donner
des informations précises (mots clefs, moteurs de recherche, sites) afin de les aider et de
les guider.
Dans le manuel des 5ème, Part 2 Lesson 3 s’intitule News From Australia. Les
élèves sont en présence d’un document écrit, une lettre qu’une mère de famille habitant
en Australie envoie à sa sœur en Angleterre. Les seules informations concernant
l’Australie sont : ‘It’s very warm here as usual! It’s going to be a very hot summer!’ .
Ici encore le titre de la leçon et la lettre n’ont aucun rapport avec l’objectif
civilisationnel auquel on s’attend. En accord avec la documentaliste de mon
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établissement, j’ai décidé d’emmener les élèves au CDI pendant une séance. Ils ont eu
pour tâche de remplir une carte muette et de trouver des informations (cf : annexe).
J’étais présente pour les guider et les aider dans leurs recherches. Avant qu’ils
commencent les recherches, je leur ai donné les consignes (que des sites anglais et un
élève par poste informatique). Je leur ai indiqué où ils pouvaient trouver les
informations nécessaires pour remplir la grille et répondre aux questions (google.co.uk
et wikipdia.com). Les élèves ont vu que l’anglais est très utile lorsque l’on navigue sur
internet puisque beaucoup de sites sont en anglais. Ils se sont alors rendu compte de
l’importance et de la place de l’anglais dans le monde actuel. Cette séance s’est
déroulée dans le calme car j’avais divisé la classe en quatre groupes de 6. Chaque élève
a pu faire les recherches individuellement pendant 30 minutes. Je les ai aidé à trouver
les informations en leur indiquant quel paragraphe regarder lorsqu’ils étaient sur
wikpedia. Ils ont donc appris du vocabulaire (‘major tourist attractions’, ‘area’, ‘search’
par exemple) et ils ont fait le lien entre ce que nous avons vu lors des séquences
précédentes et cette séance. Beaucoup m’ont demandé : ‘Madame, cet état s’appelle
New South Wales, ce sont donc des gallois qui ont découvert cet endroit ?’. Ils ont aussi
vu des photos de villes, de monuments et d’animaux, ce qui a beaucoup plu. Plusieurs
élèves m’ont demandé si nous pouvions aller au CDI plus souvent. Lors de la séance
suivante, nous avons mis en commun ce qu’ils avaient trouvé et une partie de leur
évaluation sommative portera sur l’Australie (ils devront écrire un paragraphe pour
présenter ce pays, ils auront pour consignes de me donner au minimum le nom de la
capitale, quelques grandes villes, certains monuments touristiques à Sydney et la
localisation de la Barrière de Corail. D’un point de vue de la communication, les élèves
doivent employer les structures et le lexique qui permettent de présenter un pays).
J’attends des apprenants les phrases suivantes : Canberra is the capital city of Australia.
Australian people speak English. The Prime Minister is called John Howard. The Great
Barrier Reef is the world’s largest coral reef, it’s in the Coral Sea. In Sydney you can
visit Chinatown, Sydney Harbour and Sydney Opera for example.
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Apport culturel : quel thème choisir et comment l’intégrer ?
Les Instructions Officielles préconisent des thèmes sans surcharge lexicale et
adaptés au niveau et besoin des élèves. Lorsqu’ils quittent le collège, les élèves doivent
avoir eu un aperçu du monde anglophone et connaître les pays qui le constituent,
quelques dates importantes et les personnes dont l’influence a joué un rôle majeur dans
l’histoire des pays que nous étudions. Ces indications restent vagues et c’est au
professeur de juger ce que les élèves doivent connaître et comment transmettre ces
savoirs.
1. Deux niveaux : 5ème et 3ème : exploitation du même fait civilisationnel
Il est tout à fait possible d’aborder un même thème avec deux classes de niveau
différent. Pour les plus jeunes, l’aide lexicale et / ou grammaticale apportée par le
professeur sera plus conséquente que celle apportée pour une classe de troisième. Avec
des 5ème, on s’attachera principalement à l’explicite alors qu’avec une classe de 3ème on
ira petit à petit vers l’implicite afin de les préparer au passage à la seconde. Le
professeur peut aussi essayer de travailler sur l’implicite avec des élèves de 5ème, mais il
doit dans un premier temps leur expliquer comment repérer et comprendre les non-dits.
Mon but ici n’est donc pas d’exploiter le même document avec toutes mes classes mais
de voir s’il est possible ou non d’adapter un document à contenu civilisationnel
authentique ou didactisé en fonction du niveau des classes.
Les points importants seront les mêmes. Par exemple, on attendra des deux
classes de connaître la date d’indépendance des pays étudiés ainsi que les grandes
figures qui ont constitué les pays (Ghandi pour l’Inde, Mandela pour l’Afrique du Sud),
mais avec une classe de 3ème l’analyse sera plus poussée.
Utiliser le même support ne veut pas forcément dire travailler le même point
grammatical. Avec des élèves de cinquième, on pourra revoir les deux présents et le
prétérit alors qu’avec des troisièmes on étudiera la probabilité par exemple et on
rebrassera un point lexical et un point grammatical. Du point de vue de la
communication, l’objectif peut être le même, mais il ne sera pas introduit et étudié de la
même façon. Si nous prenons comme support l’étude d’un pays, avec des cinquièmes le
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professeur expliquera comment demander et donner des informations (what can you
visit in this country ? What’s the name of the church ? This country is the most
beautiful) alors qu’avec des troisièmes le professeur commencera par réactiver les
savoirs et savoirs-faire acquis pendant les années précédentes pour introduire par la
suite d’autres notions qui permettent aux élèves de produire des énoncés complexes et
de donner leur point de vue. L’étude du pays sera moins factuelle, le professeur attendra
des élèves un esprit critique (This building was built to commemorate the end of the
war, thus it has a symbolic meaning for the people.)
2. Garder le même thème tout au long de l’année : but et quand ?
Le problème principal de l’objectif civilisationnel est l’enseignement en miettes
car le professeur aimerait que sa classe voie un maximum de thèmes culturels pendant
l’année. Après avoir feuilleté des cahiers de grammaire et d’exercice, je me suis
demandée pourquoi il ne serait pas possible d’aborder un même thème à chaque
nouveau point de grammaire lorsque cela est possible .Intégrer un point de civilisation
et le développer lors de la conceptualisation me semble être une façon de montrer aux
élèves que la grammaire est au service de la communication..
Avec ma classe de 5ème, j’ai choisi le thème de Robin Hood. Lors de la création
de fiches de grammaire en cours, je propose aux élèves un exercice portant à la fois sur
le point de grammaire et sur le sujet de civilisation que j’ai choisi. Lorsque les élèves
ont abordé le prétérit de be, je leur ai donné l’exercice suivant :
Robin Hood ____________ a famous English hero. In fact his real name __________ Robin
Locksley. He _________ a legendary outlaw whose adventures took place around 1200 at the
time when England _________ ruled by Richard The Lionheart. When Richard left for the
crusades and ______ taken prisoner his brother took his place on the throne but
he_____________not popular at all. Fortunately a man decided to rebel against him, and that
man ___________ Robin Hood.
Les élèves ont donc pu mettre en pratique l’objectif conceptuel de la séance, à savoir le
prétérit de be, et découvrir la vie de Robin des Bois. Ils ont aussi appris à écrire une
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biographie, à donner des informations sur une personne, dans ce cas précis Robin des
Bois.
3. Apport en ‘miettes’ ?
L’apport en ‘miettes’ est l’une des préoccupations des Instructions Officielles.
En effet, comment peut-on apporter des connaissances de façon ponctuelle sans que
celles-ci soient superficielles ou dépourvues de sens ? Le monde anglophone regroupe
un certain nombre de pays tous plus intéressants à étudier les uns que les autres. Bien
sûr, certains points sont inévitables : la ségrégation raciale et la Guerre de Sécession aux
Etats-Unis, l’Apartheid en Afrique du Sud, Gandhi en Inde, la Monarchie en
Angleterre, le conflit entre Protestants et Catholiques en Irlande du Nord… Le
professeur doit trouver comment intégrer ces grands classiques de façon à ne pas lasser
les élèves. Il faut donc faire preuve d’originalité. Dans le manuel que j’utilise avec les
troisièmes, ‘Romeo et Juliette’ permet d’introduire le thème de l’amour, les élèves sont
donc plus intéressés par cette pièce de théâtre car elle n’est pas étudiée comme telle
mais comme un exemple d’amour impossible entre deux adolescents. Il me semble qu’il
est plus facile de capter l’attention des élèves lorsque les sujets abordés sont traités en
fonction de ce qui les intéresse, de leurs goûts et âges. Les collégiens aiment ce qui est à
la mode et ce qui les concerne directement, il me semble alors que des chansons
récentes le sport et les sujets d’actualité sont de bons points de départ pour aborder un
objectif communicationnel. Le professeur doit trouver des sujets qui permettent aux
élèves de parler et de créer une réelle situation de communication, il faut donc que les
élèves se sentent concernés par le thème choisi et qu’ils aient la possibilité de
s’exprimer. En ce qui concerne l’actualité, les élèves n’ont pas toujours assez de recul,
surtout lorsqu’ils sont jeunes. Il me paraît cependant intéressant de choisir un sujet ou
thème actuel. Les apprenants en auront peut-être entendu parler, ils auront donc plus
d’idées pour leurs productions orales. Lorsque le professeur choisit d’étudier un sujet
d’actualité, il peut comparer différents articles de presse pour montrer aux élèves que les
journalistes ont leur propre point de vue et essaient de ‘manipuler’ les lecteurs. Le
professeur doit préparer ses élèves à ce genre de documents afin que les difficultés
soient croissantes. Le vocabulaire journalistique est précis et le niveau de langue est
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soutenu, il faut donc que les élèves y soient préparés. Le document ne doit pas avoir une
surcharge lexicale trop importante car elle entraverait la compréhension et l’expression
orale des élèves.
Le rôle du professeur semble être de hiérarchiser tous les évènements afin
d’apporter aux élèves des connaissances utiles et réutilisables. Au collège, les points
abordés dépendent majoritairement du manuel utilisé par les élèves, des instructions
officielles et des objectifs communicationnels. Afin d’éviter d’aborder un point de
civilisation entre deux séances, il faut l’incorporer à la séance en cours, se demander
quel aspect devrait être traité et comment. La grammaire et le vocabulaire sont
approfondis séance après séance, pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’objectif
civilisationnel ?
4. Exemple de séquence
Cette séquence de 6 séances a pour objectif d’apprendre aux élèves de troisième
comment parler d’une personne et des conséquences de ses actes sur tout un peuple
ainsi que de l’influence sur autrui. Les pages du manuel sont en annexe. Pour préparer
cette séquence, je ne me suis pas uniquement appuyée sur les documents du manuel, j’ai
trouvé d’autres exploitations possibles dans The book of days d’Adrian Wallwork et j’ai
exploité un extrait de la vidéo intitulée Martin Luther King, Jr : from Montgomery to
Menphis, Nathan video langues même si cette dernière est plus préconisée pour des
élèves du second cycle.
Séquence 1 : Struggles….achievements
Séance 1 :
Lors de cette première séance, les élèves ont parlé de ce que des personnes ont
fait (Emmeline Pankhurst et Martin Luther King) et dressé un premier bilan de leurs
actions. Ils ont acquis du vocabulaire lié à la lutte (demonstrate, struggle, fight for par
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exemple) et ils ont rebrassé le vocabulaire spécifique à la description de documents
iconographiques
Pour commencer cette nouvelle unité, les élèves ont du décrire 3 documents
authentiques (voir annexe) en rapport avec le thème civilisationnel de la séquence. Les
apprenants ont découvert et utilisé le vocabulaire qui leur sera utile tout au long de la
séquence. Cette activité était orale :
Look at the 3 pictures page 63: Guess (ils n’auront pas d’autres documents, je
chercherai à vérifier leur culture générale) where, who and why. Use the vocabulary
page 62.
Productions orales possibles: Picture 2a: the scene takes place in a street, a woman is
being arrested by policemen. Thanks to the way they are dressed, we can guess it
happened in England.
Picture 2b: A woman is voting/ casting her ballot. I
suppose she was one of the first women ever to cast her vote. She’s happy because
women have achieved their goal.
Picture 3: I can see a Black man, he may be a priest. The
scene takes place in the United States, in Washington. It may be a peaceful march.
Productions orales des élèves: The scene takes place in a street. The policemen are
dressed like English policemen so it’s in England. The woman may be a thief because
they’re arresting her.
The woman is voting / casting her ballot. Women have
got the right to vote.
A man is delivering a speech. I think he’s Martin Luther
King / he must be Martin Luther King. He’s the leader of Black / coloured people.
Après l’activité d’introduction et les hypothèses émises, les élèves se sont
concentrés sur les photos de E.Pankhurst et Martin Luther King, ce qui a permis
d’introduire lesson 1. La classe a été divisée en 2 groupes: group 1 : picture 2a : who
was she ? Read her biography page 188 and sum up the main ideas.
group 2: picture3: who
was he? Turn to page 187 to read his biography and sum up the main ideas.
Pour la mise en commun des informations, j’interrogerai deux élèves de chaque groupe.
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Productions orales des élèves: Emmeline Pankhurst defended the rights of women, she
wanted them to vote. She was sent to prison because her campaign was violent. Her
daughters were like her.
Martin Luther king was a Black man who wanted
equality between all the races. His actions were peaceful / He organized peaceful
marches. I think he was a generous man because he helped coloured people.
Ensuite, nous avons procédé à une trace écrite :
What did they have in common? What did they want? What did they fight for?
Trace écrite possible: M.L.King and E.Pankhurst wanted people to be equal. E. wanted
English women to have the right to vote and MLK wanted Black/ coloured people to
have the same rights as White people. They both wanted equality and freedom.
E.Pankhurst’s campaign was sometimes violent whereas M.L.King’s led a peaceful
fight.
Trace écrite qui correspond aux productions orales des élèves: Martin Luther King and
Emmeline Pankhurst wanted equality between all the people. They wanted to change the
world / the world to be better / fairer. They thought people had to be equal, so they
fought against discrimination. Black people / Coloured people were discriminated
against, that’s why Martin Luther King fought for freedom and equality.
Ensuite les élèves ont fait un exercice de dérivation dans leur workbook. A partir
du nouveau vocabulaire vu pendant la séance, les élèves ont appris comment se forment
les mots (préfixation et suffixation), ce qui leur permettra d’enrichir leur vocabulaire
lorsqu’ils rencontreront un mot nouveau. (Voir annexe)
Cette première séance a été satisfaisante puisque presque tous les élèves ont pris
la parole et leurs productions ont toutes été intéressantes. Certains élèves ont reconnu
Martin Luther King et expliqué à leurs camarades qui il était.
Séance 2
Les objectifs de la deuxième séance sont presque les mêmes que ceux de la
première, mais les élèves commencent à parler de l’influence sur autrui et ils découvrent
le vocabulaire propre à la ségrégation.
18
La séance a commencé par un contrôle des connaissances. Cette première
activité a permis de rebrasser le vocabulaire appris pendant la séance précédente. Je
leur ai demandé de traduire du français à l’anglais puis de l’anglais au français le
vocabulaire qu’ils ont utilisé lors de la séance précédente. Afin d’éviter le recours au
français, j’aurais pu leur donner des mots en anglais et leur demander un synonyme ou
de reformuler des phrases.
Ensuite, les élèves ont fait l’activité page 64 intitulée Words in use. Les élèves
devaient mettre des évènements par ordre chronologique. Cet exercice leur permettait
aussi de rebrasser le passif: The man broke the law, he was arrested, he was accused, he
was tried, he was sentenced to six months in prison and he was sent to jail.
La troisième activité de cette séance était liée à un document sonore et elle
permettait de préparer les élèves à l’exercice qui suivait. Les verbes étaient donnés à
l’infinitif et les élèves devaient retrouver les participes passés. De plus, les verbes étant
principalement des verbes réguliers, les élèves ont rebrassé la prononciation du
morphème -ed.
Une fois l’écoute du document sonore terminée, les élèves ont fait l’exercice 3
page 64 qui permettait de rebrasser le passif ainsi que le vocabulaire de words in use. La
trace écrite fut la suivante: M.L.King was arrested for resisting the police, he was
accused of speeding .He was known for his actions against racial discrimination and
segregation.
E. Pankhurst was tried for resisting the police and she was sentenced for breaking the
law.She was imprisoned 12 times.
Pour terminer cette séance, je leur ai donné le vocabulaire sur la ségrégation. Les
élèves ont lu les mots pour vérifier leur prononciation et ils ont fait des phrases. Je leur
ai donné un exemple. Productions attendues: White people were disrespectful to Black
people, Black people were deprived of democratic rights, The tone of Martin Luther
King’s speech was hopeful, Martin Luther King stressed the theme/ idea of
brotherhood. Du point de vue de la communication, les apprenants ont décrit la façon
dont les blancs traitaient les noirs aux Etats-Unis, ils ont donc parlé de la ségrégation.
Productions orales des élèves: White people were jealous of Black people. Martin
Luther King gave a speech in Washington. White and Black people were not equal.
19
Black people were deprived of freedom / political roles. White people thought Black/
coloured people were a threat. E. Pankhurst and M.L.King were very hopeful, they
wanted women and Black people to have more rights.
A la maison ils devaient faire un exercice sur les Aborigènes qui étaient
persécutés pendant la colonisation. Cet exercice permet aux élèves de voir la structure
des phrases lorsque le locuteur veut exprimer une influence exercée sur un peuple. Pour
ne pas changer le thème de la séquence, j’aurais pu leur donner un texte à compléter sur
la ségrégation des noirs.
Séance 3
Pour cette troisième séance, les élèves vont rebrasser les objectifs
communicationnels des deux séances précédentes, enrichir leur vocabulaire et découvrir
une autre grande figure de la lutte des classes : Rosa Parks.
Le contrôle des connaissances portera sur le vocabulaire de la ségrégation.
L’exercice à faire à la maison est ensuite corrigé et il permet de rebrasser le passif,
structure qui sera employée pendant l’écoute du document sonore.
Le document sonore a pour thème principal Rosa Parks, et plus précisément sur
la ségrégation raciale dans les transports en commun aux Etats-Unis. Les élèves doivent
compléter un paragraphe. Cette première activité concernant Rosa Parks permet de
découvrir les événements principaux de sa vie et de faciliter le visionnage de la vidéo
pendant la séance suivante. Les élèves découvrent aussi l’emploi du prétérit be+ing pour
parler du passé. Après la correction du paragraphe, je demanderai aux élèves de me
donner oralement leur point de vue sur cette ségrégation. Le prétérit be + ing n’est pas
mon objectif principal pour cette séquence, il sera étudié lors de l’unité 7, il est donc vu
en jalon.
Séance 4
Pour cette séance, j’ai décidé de focaliser l’attention des élèves sur Rosa Parks et
The Montgomery Bus Boycott. Les objectifs restent les mêmes et leur vocabulaire est
enrichi.
20
La séance commence par une évaluation formative pour vérifier les
connaissances lexicales des élèves (2 sujets, vocabulaire pages 62 et 64 et la
ségrégation). Ensuite, je prépare les élèves au visionnage de la vidéo. Ils n’ont encore
jamais fait de vidéo en cours, c’est pourquoi j’ai préféré attendre qu’ils connaissent
assez de vocabulaire sur la ségrégation et qu’ils aient déjà eu un document sur Rosa
Parks et Martin Luther King avant de passer cette vidéo.
I. exercice de vocabulaire. Les élèves doivent associer des mots à leur définition, ce qui
permet d’anticiper l’activité d’écoute liée au visionnage de la vidéo.
The Montgomery Bus Boycott:
Protest The separation of racial groups
Car pool Expression of dissatisfaction
Citizenship end racial segregation
Segregation Showing hate or anger
Struggle Refusing to use violence in any way
Bitterness Having all the usual rights
Passive resistance refuse to use certain services
desegregate People sharing one car
boycott Hard fight or effort
II. Grille de compréhension. Je la parcourrai avec les élèves pour vérifier si ils ont
compris quelles informations ils doivent trouver. Je passerai la vidéo une fois en entier
puis 1 ou 2 fois en arrêtant à chaque information importante.
Where:…………………………………………………….
Who started it:……………………………………………..
How it started:……………………………………………..
Why it started:……………………………………………..
What its goal was:…………………………………………
How Blacks travelled:…………………………………….
How long it lasted:………………………………………...
How many blacks lived in the city:……………………….
How it ended:……………………………………………..
III. Je leur laisserai 3 minutes pour qu’ils préparent le recap puis je demanderai à 2
élèves de reformuler les informations à l’oral sous la forme d’un paragraphe structuré,
ce qui prépare apprenants pour la PPC de la séance suivante.
21
Production orale possible: On her way home from work, Mrs Parks, a Negro woman,
who was sitting in the Negro section / at the rear of the bus, was nevertheless asked to
give up her seat to a white passenger. As she refused, she was arrested. Negroes were
humiliated by segregation laws, they were looked down on. The aim of the Bus Boycott
was to end segregation on public transport. Blacks used to share cars, which was called
car pools, or to walk. The boycott lasted 11 months, until the U.S. Supreme Court ruled
that bus segregation in Alabama was unconstitutional.
Production orale d’une élève: The bus boycott took place in Montgomery because Rosa
Parks refused to give up her seat in the white section of a bus and because she thought
Negroes were humiliated by segregation laws. Its goal was the end of segregation in
public transportation. Blacks shared cars or walked. It lasted 11 months. It ended when
the U.S. Supreme Court ruled that bus segregation in Alabama was unconstitutional.
IV. exercice sur la suffixation, réactivation de ce point qui a été vu pendant la séance1 et
qui permet aux élèves d’acquérir du vocabulaire.
Words suffixes answers
bitter -ment ………………………..
segregate -ship ……………………….
improve -ness ……………………….
citizen -ion ………………………
La vidéo a intéressé les élèves puisqu’il ne s’agissait pas d’une activité habituelle.
L’enregistrement n’étant pas de grande qualité, je l’ai déjà visionné en totalité pour
qu’ils aient un premier aperçu et ensuite j’ai passé au minimum deux fois les passages
qui permettaient de répondre aux questions.
Séance 5
Pour cette avant-dernière séance, les élèves rebrassent les objectifs
communicationnels étudiés pendant la séquence et ils apprennent à exprimer des rêves
et souhaits pour le futur. L’objectif culturel porte cette fois-ci sur Martin Luther King et
son discours ‘I have a dream’.
22
Pour le contrôle des connaissances, j’ai procédé à deux PPC. Pendant que les
élèves passaient à l’oral, leurs camarades notaient leurs erreurs de prononciation, de
syntaxes et grammaticales : Tell me what happened to Rosa Parks and why.
Production orale d’un élève : The boycott started in Montgomery when Rosa Parks
refused to give up her seat in a bus. Black people were humiliated by the laws. The aim
of the boycott was the end of segregation on public transportation. Coloured people
shared cars or walked. It lasted 11 months until the U.S. Supreme Court ruled that bus
segregation in Alabama was unconstitutional.
Ensuite, les élèves ont fait un exercice sur les phrasal verbs, ils ont donc enrichi
leur vocabulaire et rebrassé celui vu pendant la séance précédente.
Rosa parks was too tired to give …………… her seat.
Negroes decided to stay ……………………… buses.
Negroes could not turn …………………… in their struggle.
The highest court of law ruled ………………………. segregation in buses.
The boycott was then called ……………………….
Cet exercice était suivi d’un document sonore, un extrait du discours de Martin
Luther King que les élèves devaient compléter ( voir annexe ). Je leur ai donné le texte
à trous et les mots qu’ils devaient remettre à leur place, ils ont lu le discours et nous
avons parcouru ensemble le vocabulaire inconnu avant l’écoute.
Ensuite, j’ai demandé aux élèves de répondre oralement à cette question : Can you sum
up his dream ? Cette activité permet d’anticiper la trace écrite de la dernière séance.
Séance 6 :
Pour cette dernière séance, les élèves ont rebrassé tous les objectifs de la
séquence.
En début de séance, je les ai interrogé sur le vocabulaire du discours de Martin
Luther King et sur les phrasal verbs.
Ensuite, j’ai demandé aux élèves de résumer oralement le rêve de Martin Luther
King et de donner leur point de vue sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Puis, j’ai
posé la question suivante: What would you have done if you had been M.L.King or
23
Rosa Parks? Use the vocab of segregation. Ces structures assez difficiles n’ont pas
encore été employées par les élèves, c’est pourquoi j’ai écrit les amorces suivantes au
tableau pour les aider:
If I had been ……, I would have…….
I would not have………………
I think segregation is/was……………because…………….
According to me segregation is/was………………………
In my opinion, segregation is / was………………………..
As I see it, segregation is/was ……………………………
Trace écrite des élèves : If I had been M.L.King, I would have given / delivered
speeches. If I had beenM.L.King, I would have organized protest marches. If I had been
E. Pankhurst I wouldn’t have been violent because violence didn’t solve the problems.
In my opinion, segregation was unfair because people are created equal. According to
me / As I see it segregation was unfair.
Je cherchais à savoir si les élèves étaient capables de répondre à des questions plus
difficiles car certaines de leurs productions orales et écrites montrent qu’ils peuvent
faire face aux difficultés. Il me semble que les élèves ont employé les amorces sans
difficultés car ils possédaient assez de vocabulaire pour parler de la ségrégation et je les
invite à produire des phrases complexes à chaque séance.
La trace écrite qui a terminé la séquence était intitulée: Black people and
segregation. Cette activité orale suivie d’une trace écrite dans Diary permettait de
rebrasser le vocabulaire sur la ségrégation et d’acquérir de nouvelle structures
permettant d’exprimer l’influence exercée sur autrui.
Au rétroprojecteur, j’ai donné des amerces aux élève ( despise someone for sth / V-ing
- Not to be allowed to - Be looked down on by someone - Have the same rights as -
Be considered equal to someone - Be used to + V-ing - Be resigned to+ V-ing -
+ link words ). Exemples d’énoncés attendus: Black people were not allowed to sit
where they wanted on the bus, that’s why Rosa Parks was arrested.
Black people were looked down on by white people, they were not considered equal to
the Whites. They were used to being segregated. They were resigned to giving up their
freedom, that’s why M.L.King delivered his speech.
Trace écrite: Coloured people should not be looked down on because we all have the
same rights. Black people were not allowed to sit on buses when the white section
was full. Nowadays Black people have the same rights as white people. Coloured
people were resigned to being segregated.
24
Le bilan de cette séquence est tout à fait positif, les élèves ont acquis des savoirs
et savoirs faire qu’ils pourront réutiliser pendant la séquence suivante et le sujet de la
ségrégation les a intéressés.
25
L’objectif culturel et la séquence en cours
L’objectif culturel n’est pas un élément de l’apprentissage d’une langue
qui se suffit à lui-même. Comme nous venons de le voir, il doit être incorporé à la
séance ou séquence en cours, il doit permettre aux élèves d’acquérir, de rebrasser ou de
réactiver des objectifs communicationnels, on peut donc lui trouver différentes
fonctions.
1. A quelle fréquence?
A cette question, je répondrai aussi souvent que possible. Il faut cependant que
le thème abordé ait un rapport avec la séance. Le point de civilisation doit permettre
d’aborder les objectifs communicationnels, conceptuels, lexicaux et phonologiques, il
doit être le point de départ qui permet aux élèves de s’exprimer et d’acquérir des savoirs
et savoirs-faire.
Si on regarde les deux manuels, on se rend compte que dans New Wings 5ème le
point de civilisation vient après trois leçons. Si on s’intéresse à Part 1, lessons 1,2 and
3, on apprend que Matt, un des personnages, part en Irlande chez son correspondant.
Après la troisième leçon, les élèves découvrent une double page sur ‘Leprechauns, an
Irish Legend’ suivie d’une autre double page intitulée ‘Places to see and things to do’.
Il y a effectivement un lien avec les trois leçons puisque ces doubles pages traitent de
l’Irlande et du Royaume Uni, mais il aurait été plus judicieux d’incorporer ces
informations aux leçons. Ces thèmes semblent servir uniquement à du rebrassage lexical
et grammatical.
Dans le manuel des 3ème, il y a presque toujours un apport culturel pour chaque
séquence. Il y a aussi deux double pages en fin d’unité pour approfondir les
connaissances des élèves, mais le lien n’est pas toujours logique. Le thème principal de
l’unité 1 est holidays, travel and adventure. A la fin de cette unité les élèves sont invités
à réfléchir sur From Empire to Commonwealth. Ici, on peut se demander quelle est la
26
pertinence de ces doubles pages. Dans l’unité 2, on dit à l’élève: say all you know about
India : its history, climate and food. Cette première question est sensée anticiper l’étude
d’un extrait de roman d’Anita Desai. Aucune des informations que les élèves ont
trouvées ne sera réutilisée pendant la séquence. Les élèves se sont alors demandé
pourquoi on avait voulu qu’ils effectuent des recherches si elles n’étaient pas utiles pour
la compréhension et l’étude du texte. Je leur ai expliqué que l’histoire de ce pays avait
influencé l’écrivain et sa vie. Dans cet extrait, le protagoniste devait quitter son village
natal pour trouver un emploi en ville et il expliquait comment l’industrialisation avait
changé la vie des habitants de son village. Je les ai invité à utiliser les faits historiques
qu’ils connaissaient pour expliquer les choix que le protagoniste avait dû faire.
2. Pour anticiper
Du fait de la grande variété de documents exploitables pour atteindre l’objectif
culturel, on peut tout à fait se servir d’un point de civilisation pour anticiper une séance
ou séquence.
Si nous reprenons l’exemple de l’Inde avec ma classe de 3ème, les recherches que
les élèves ont effectuées sur le pays leur ont permis d’anticiper le document. En effet, ils
savaient dans quel pays vivait le protagoniste et ils ont eu un aperçu concernant le mode
de vie et l’histoire de l’Inde. L’extrait du manuel opposait l’Inde au début du siècle et
l’Inde après l’industrialisation. Grâce à leurs recherches, les élèves ont plus facilement
compris pourquoi le protagoniste devait partir de son village et aller en ville pour
trouver du travail. Pendant la création de la fiche sur ce pays, nous avons abordé la
mousson, thème récurrent dans la littérature de l’Inde puisqu’elle a un rôle capital tant
pour la culture que pour les légendes et rites. Sans un travail préalable sur l’Inde, les
élèves n’auraient pas compris pourquoi le protagoniste évoquait des offrandes à la mer
par exemple.
Pour les 5ème, le document écrit sur New York leur a permis de comprendre le
nom des lieux où se trouvait le personnage lors de l’écoute du document sonore du
manuel et d’en avoir une représentation mentale. Ils ont découvert le thème principal de
la séquence en douceur et ils ont pu produire des phrases plus riches (‘Holly is in New
27
York. She can visit the Statue of Liberty’). Ils ont aussi appris à demander et donner des
informations sur une ville et ils ont approfondi leur culture générale.
3. Pour approfondir
Un document civilisationnel peut aussi permettre d’approfondir un point
grammatical ou lexical et il doit surtout permettre aux élèves de s’exprimer et d’acquérir
de nouveaux outils de communication. Il doit permettre aux élèves de s’exprimer en
réactivant les savoirs et savoirs-faire acquis pendant la séquence. L’expérience et les
connaissances des élèves sont alors sollicitées, ce qui favorise leur prise de parole car ils
se sentent concernés et libre de dire ce qu’ils pensent.
Ma classe de 3ème a déjà abordé le passif, les élèves le réutiliseront et
approfondiront leurs connaissances lors du visionnage des films sur martin Luther King
et Rosa Parks. Lors des différentes activités de cette séance, les élèves devront employer
le passif pour parler de la condition des Noirs aux Etats Unis. Leurs productions orales
seront au passé et au présent, ce qui leur permettra de réactiver le passif et de
l’approfondir. Ils pourront formuler des énoncés tels que : ‘Black people were looked
down on by White people. They were not allowed to go to the same schools whereas
today White and Black people live in the same areas’. Lors de cette séance les élèves
verront que le passif permet d’exprimer une influence exercée sur autrui puisque le sujet
est considéré comme celui ‘subissant l’action’.
A la fin de la première partie du manuel des 5ème, les élèves m’ont rendu un
devoir à faire à la maison sur Finn MacCool, Molly Malone et Leisure in the USA.
Pendant la séquence, ils ont étudié le prétérit et appris comment exprimer leurs goûts
(like, love, hate, dislike ). Je leur ai donc demandé de trouver les verbes conjugués au
prétérit et de me donner leur base verbale. Ils ont aussi répondu à des questions au
prétérit et comparé leurs goûts à ceux des américains. Ils ont donc pu réviser les
différents points abordés pendant la séquence et apprendre à parler du passé en utilisant
de nouveaux verbes irréguliers et le lexique des activités sportives.
28
4. Pour réactiver
Il semble tout à fait possible d’utiliser un document culturel pour réactiver du
vocabulaire ou de la grammaire, c’est-à-dire l’objectif communicationnel. Les
documents peuvent être exploités de différentes manières en fonction des objectifs fixés
par le professeur.
J’ai utilisé les deux doubles pages intitulées From the Rule of Kings to Modern
Democracy avec les 3ème pour réactiver le vocabulaire. Le thème culturel de la
séquence était les différents devoirs et missions du souverain anglais. Grâce aux
documents écrits, les élèves ont pu réutiliser des structures telles que : When the Queen
dies, Prince Charles will become King. He will have to open Parliament. If I were a
prince, I would travel around the world. Kings used to have power whereas
today they are a symbolic figure.
Cette activité de réactivation faite à l’oral a permis aux élèves de corriger leurs erreurs
et de réutiliser les structures dont ils avaient besoin pour l’évaluation sommative qui a
suivi. Ici j’ai privilégié l’autocorrection ainsi que l’inter-correction. Si un élève faisant
une erreur, ‘When the Queen will die’ par exemple, je lui demandais : ‘When the
Queen WILL die ?’, leur erreur était donc signalée et ils pouvaient se corriger .
Lorsqu’un élève commet une erreur, le professeur peut aussi lui dire : ‘When the Queen
will die, or : when the Queen dies ?’. Il est aussi possible de demander aux autres élèves
d’aider leur camarade en disant ‘can you help him?’ ce qui réduit la prise de parole du
professeur. Pour signaler leurs erreurs, j’aurais aussi pu leur dire : ‘tense’. Leurs erreurs
auraient été fléchées et les élèves se seraient corrigés seuls. Les objectifs de la séquence
ont donc été rebrassés en étudiant un fait civilisationnel.
Avec les cinquièmes, j’ai préparé une séquence de révision en vue d’une
évaluation commune à tous les cinquièmes. Pour cela, j’ai utilisé des évènements
anglais (The ‘Proms’, Royal Ascot, Notting Hill Carnival, the oxford-Cambridge Boat
Race, The Trooping of the Colour, Wimbledon) pour qu’ils réactivent des savoirs et
savoirs-faire communicationnels, conceptuels, lexicaux, phonologiques et
méthodologiques. Lors de la première séance, ils ont du donner des informations stables
et commenter des documents iconographiques, cet objectif communicationnel leur a
permis de rebrasser le présent simple et le présent be+ing, les différentes prononciations
29
de la lettre ‘o’ et le vocabulaire des activités (row, horse-race). Les documents
iconographiques authentiques sont des photographies du carnaval de Notting Hill, the
Oxford-Cambridge Boat race, Royal Ascot, the Trooping of the Colour, the ‘Proms’ et
Wimbledon.
Dans un premier temps, les élèves ont du décrire les photos, ce qui a permis
d’introduire l’objectif civilisationnel et de revoir la méthodologie propre à la
description d’un document iconographique. Ils ont employé le présent simple pour
donner des informations stables (who, where, when, why) et le présent be + ing pour
décrire ce que les personnes font. Ils se sont ensuite posés des questions sur les ‘Proms’
(when ?, Where ?, How long ?, Who?, Music?, Promenaders?). Ces wh- questions
sont essentielles lors de l’étude de tout document et les élèvent ont rebrassé les
questions au présent simple. Les élèves ont découvert que les ‘Proms’ se terminent par
‘Rule Britannia’, je leur ai donc fait écouter une partie de cette chanson afin que ‘Rule
Britannia’ ne soit pas qu’un nom pour eux.
Lors de la seconde séance, les élèves ont rebrassé tout d’abord les questions au
présent simple en se posant des questions sur les différents événements vus pendant la
séance précédente. Ensuite ils ont décrit une document iconographique et utilisé ce
qu’ils ont appris sur les ‘Proms’ pour émettre des hypothèses et justifier leurs choix (A
lot of people are standing and watching, they are waving flags, so it must be the last
night and everyone is singing ‘Rule Britannia’ : attentes des auteurs du manuel. Mes
attentes: It’s the last night of the Proms because I can see people standing and singing.)
Ce décalage s’explique par le fait que les élèves étaient par groupes de niveau en
sixième, ils ne maîtrisent pas les mêmes savoirs et savoirs-faire et la majorité n’avait
encore jamais employé le modal ‘must’. De plus, les attentes du manuel ne
correspondent pas toujours au niveau des élèves puisque les auteurs se basent sur ce que
les élèves auraient du voir en sixième et non pas ce qu’ils ont réellement appris. Puis ils
ont associé des descriptions et des documents iconographiques. Pour cette activité ils
ont justifié leurs choix en s’appuyant sur les documents dont ils disposaient. Pour la
dernière activité, les élèves ont choisi un document iconographique qu’ils devaient
décrire. Leurs camarades devaient deviner de quelle photo il s’agissait et poser des
questions si besoin était. Cette activité a permis une réelle interaction entre tous les
élèves et ils ont rebrassé le vocabulaire vu ou revu pendant les deux séances ainsi que
les deux présents.
30
5. Objectif méthodologique
L’étude de la civilisation peut se faire avec différents supports, les élèves
acquièrent donc des méthodes transférables pour tous les types de documents.
Lors de l’étude d’Halloween avec ma clase de 5ème, les élèves vont apprendre les
questions de base (les wh- question ) qui servent à écrire une introduction lors de l’étude
d’un document. En effet, quelque soit le document, les questions de repérages sont
toujours les mêmes.
Lorsque nous effectuerons des recherches sur internet dans le cadre de l’étude de
l’Australie, les élèves vont apprendre à se servir des ressources en ligne et repérer les
éléments importants. Cet apprentissage est transférable puisque les méthodes de
recherche sont les mêmes quels que soient les renseignements que les élèves
recherchent.
Avec les 3ème, la séquence consacrée à Marilyn Monroe leur a permis
d’apprendre comment écrire une biographie et comment décrire un document
iconographique. Je leur ai ensuite donné un document iconographique représentant les
Simpsons et ils ont du faire le commentaire à la maison. Ils ont réutilisé le vocabulaire
propre à la description d’une photo ou d’une image (in the background) et ont donné
leur point de vue sue le rôle symbolique des Simpsons (typical American family,
criticism of the American way of life). Ils ont appris à écrire un commentaire
(introduction, développement, conclusion) et à organiser leurs idées, ce qui leur sera
indispensable lors de l’étude de tout type de document. Pour cela, je leur ai dit de
s’aider du commentaire sur Marilyn Monroe que nous avions fait en cours. Ils m’ont
d’abord rendu une première ébauche et je leur ai indiqué leurs erreurs et comment
construire des paragraphes si besoin était; ils m’ont ensuite rendu leurs commentaires.
Je leur avais expliqué qu’ils devaient utiliser la tool box intitulée ‘Describe a visual
document’ et indiqué comment hiérarchiser et organiser leurs idées.
31
Evaluation des connaissances culturelles
L’évaluation des connaissances culturelles n’est pas toujours prévue par les
manuels. Cependant, comment contrôler si un fait culturel a bien été compris par un
élève ? Lors de l’évaluation d’un point de civilisation, on cherche à vérifier ce que
l’élève a retenu et s’il a compris les enjeux. De plus, plusieurs points culturels sont
associés à du vocabulaire précis (la constitution britannique, la ségrégation, le conflit en
Irlande du Nord…) qui doit être utilisé dans un contexte bien particulier. Ici, on veut
voir la capacité de l’élève à prendre du recul par rapport à un sujet et à donner son point
de vue. L’histoire d’un pays influence la pensée, la manière de s’exprimer et donc le
langage. Elle permet ainsi de comprendre pourquoi les Anglo-saxons emploient une
tournure alors que nous, français, en emploierions une autre. Les élèves découvrent
pourquoi les coutumes et modes de vie ne sont pas les mêmes dans tous les pays. De
plus, un fait historique ou une personne célèbre est un bon point de départ pour une
expression écrite ou orale. En effet, les élèves ont plus d’idées et sont plus à l’aise
lorsqu’on leur demande leur point de vue.
1. A quelle fréquence ?
Il est possible d’évaluer les connaissances de différentes façons. Le professeur
peut par exemple contrôler les connaissances en procédant à une PPC (Prise de Parole
en Continu) en début d’heure. Il est possible d’interroger plusieurs élèves et les
productions seront alors peut être différentes. Pour cela, le professeur doit demander ou
donner aux élèves des synonymes, des tournures de phrases différentes ; les élèves ne
doivent pas penser que seule la trace écrite du professeur est correcte. La trace écrite des
élèves correspond à leurs productions orales car j’estime qu’ils se sentent valorisés et
ont plus envie de participer lorsque je ne leur impose pas mes idées. Lors des
évaluations, je valorise leur enrichissement personnel et leur prise de risque (mots ou
expressions cherchés dans le dictionnaire, expression riche et variée).
32
L’évaluation formative est une autre évaluation possible qui permet de vérifier
les acquis et lacunes des élèves. Le professeur peut leur demander de restituer un point
vu pendant une séance ou donner un sujet ayant un rapport direct avec le point abordé
pendant la séquence. En guise d’évaluation formative, j’ai demandé aux élèves de me
rendre une expression écrite à faire à la maison lorsque nous avons étudié l’évolution
des moyens de communication. J’ai constaté que peu d’élèves s’aidaient des traces
écrites produites en cours. De plus, les élèves qui participent rarement à l’oral ont
rencontré plus de difficultés que ceux qui prennent régulièrement la parole. Cette forme
d’évaluation m’a permis de corriger les erreurs des élèves et de les préparer à
l’évaluation sommative. Dans la marge, j’ai signalé leurs erreurs (tense, vocab,
syntaxe..) et demandé aux élèves qui n’avaient pas utilisé la structure manipulée en
cours de réécrire leurs phrases en l’utilisant. Ensuite ils ont du produire à l’oral des
énoncés respectant les objectifs de la séquence. J’ai interrogé en priorité les élèves qui
participaient peu ou qui n’avaient pas réussi leur expression écrite et j’ai expliqué qu’ils
devaient rebrasser ce qui avait été vu en cours.
Il est aussi possible d’intégrer le point culturel à une évaluation sommative en
fin de séquence. Le professeur peut par exemple demander aux élèves de produire une
expression écrite. Avec ma classe de cinquième, je me suis contentée de leur demander
d’écrire un cours paragraphe, ce qui m’a permis de me rendre compte que les élèves
réfléchissent en français et beaucoup de leurs phrases n’ont donc plus de sens. Grâce à
ce bilan, je me suis rendue compte que je devais demander à mes élèves de me rendre
des expressions écrites plus souvent afin de corriger les erreurs qu’ils commettent
régulièrement. Les consignes doivent être précises, le professeur doit dire clairement
quels objectifs communicationnels sont à employer.
Dans le cadre de l’étude d’une nouvelle ou de l’extrait d’un roman, le
professeur peut demander aux élèves d’imaginer la fin de l’histoire tout en utilisant les
notions-fonctions vues pendant la séquence (Imagine a conversation between Colleen
and one of her friends after the confrontation sur she has just had with her parents and in
which she will express her disappointment, her anger, her revolt…). Avec mes
troisièmes, nous avons étudié un extrait du roman de Malachy Doyle intitulé Who is
Jesse Flood ? Pendant la séquence, les élèves avaient appris à émettre des hypothèses
en utilisant la probabilité. Je leur ai demandé d’imaginer la fin de l’histoire et nous
33
avons vérifié leurs hypothèses en écoutant l’enregistrement de la fin du roman. Cette
activité leur a plu car ils ont pu laisser libre cours à leur imagination. Cependant, je
regrette que cette activité n’ait pas donnée lieu à une situation de communication entre
les élèves car ils n’ont pas réagi lorsque l’un d’entre eux donnait son avis. J’aurais aimé
qu’ils emploient ‘moi aussi, moi non plus’ afin que mon rôle ne soit que secondaire. Je
leur avais demandé d’imaginer la fin de l’histoire et de me dire si ils étaient du même
avis que leurs camarades, mais les élèves n’osent pas se contredire. Pour qu’ils
acquièrent cet automatisme, je leur demanderai à chaque fois si ils sont d’accord et
j’emploierai ‘me neither, so do I’ à chaque fois que je le pourrai.
La première unité du manuel des troisièmes portait sur les associations
caritatives. Pour leur évaluation sommative, je leur ai donné un sujet portant sur ce
thème : ‘ you have created a non-profit-making organisation, ‘World Doctors’, and are
writing a letter to a teenage magazine to tell them about your experience (achievements
and failures). Use the present perfect, the preterite and the present tense.’. Cette activité
a permis de rebrasser et d’utiliser tous les objectifs vus pendant la séquence. Ils avaient
appris à rédiger une lettre, ils ont donc réinvesti tous les savoirs et savoirs-faire de cette
séquence. J’ai constaté que le fait qu’ils aient à parler à la première personne du
singulier, donc d’eux, leur plaisaient plus que s’ils avaient à parler d’un personnage du
livre et de son expérience. (Voir annexe)
Lors de l’étude de Part one, lesson six, les élèves de cinquième ont appris à
exprimer leurs goûts, à parler d’activités sportives et de ce qu’ils savaient faire. A la fin
de cette unité, une double page était consacrée aux loisirs des américains. Après avoir
étudié les différents paragraphes ensemble, j’ai demandé aux élèves d’écrire un
paragraphe de 30 mots. Ils devaient parler de leurs goûts et dire quelles activités
américaines ils aimaient et pourquoi. Ils devaient aussi comparer leurs passe-temps aux
loisirs des américains. Ainsi, ils ont rebrassé les savoirs et savoirs-faire acquis pendant
la séquence et ils ont découvert un aspect de la vie américaine.
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2. Comment ?
Il est possible d’avoir recours à des QCM, des PPC, des cartes muettes, des
documents iconographiques ou des expressions écrites.
Pendant l’évaluation sommative des 5ème, je leur ai demandé d’écrire un
paragraphe sur l’Australie. Ils avaient pour consigne de me donner au minimum le nom
du Premier Ministre, la capitale, les villes principales et la date d’indépendance. La
majorité des élèves a écrit : ‘The Australian states are : Queensland, Victoria, Western
Australia, New South Wales, Northern Territory, South Australia and Tasmania. The
Prime Minister is John Howard. The official language is English and they’re Australian.
The capital city is Canberra and the main cities are Sydney, Adelaide, Brisbane, Perth,
Melbourne and Cairns. Australia was granted independence on the 1st January 1901.’
Après avoir travaillé sur l’Inde avec les 3ème, j’ai demandé à trois élèves de me
dire ce qu’ils savaient sur l’Inde. Ceci m’a permis de noter leur production orale. Voici
la production orale d’un élève : India is in Asia. It’s the second most populous country
in the world. India was a major part of the British Empire before gaining independence
in 1947. India is a Democratic Republic. Indian people eat hot, spicy food and most of
them are vegetarian.
L’unité 3 du manuel des troisièmes est intitulée : ‘ Getting in touch’. Pendant
cette séquence les élèves ont étudié l’évolution des moyens de communication depuis
de le dix-neuvième siècle en Angleterre jusqu’à nos jours. Ils ont appris à comparer des
époques différentes, donner leur point de vue, émettre des hypothèses et parler de la
capacité et de l’impossibilité. Pour les aider à acquérir ces objectifs communicationnels,
je leur ai proposé d’étudier différents documents (un tableau de H. King, un document
iconographique récent trouvé sur internet et une scène du film ‘Bend it like Beckham’).
Ils ont du dans un premier temps décrire les différents documents iconographiques,
parler du passé et du présent. J’ai petit à petit introduit ‘used to’ lorsqu’ils comparaient
les différentes périodes pour parler de l’évolution de la société (A lot of things have
changed since the 19th century because the means of communication have evolved.
People used to send letters instead of sending text messages or e-mails. People could not
use their phones where and when they wanted). Ensuite, je leur ai demandé ce qu’ils
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pensaient des téléphones portables, si pour eux il était utile d’en avoir un et pourquoi.
Suite à ce travail effectué en cours, je leur ai donné une expression écrite à faire à la
maison (How did people communicate in the past ? Could you do without a mobile?).
Lors de l’évaluation sommative, je leur ai donné le sujet suivant: ‘Your grandmother is
giving an interview on the local radio, in which she talks about her childhood : the
differences between then and now, the things she had and the things that did not exist,
how she communicated with her family and friends. Choose her point of view: a. she is
for new technology. b. she thinks modern invention are useless.’
Voici la production écrite d’une élève:
_Do you think modern inventions are useless or are you for new technology?
_I am for new technology but I also think people must remember how people
communicated in the past.
_Can you tell us how you communicated in the past?
_I used to send letters to my friends or I used to meet them. I think it was friendlier but
nowadays, with new technology, people can communicate quicker, anywhere and when
they want.
_Have you ever got a high-tech mobile phone?
_No, I never got one because it is so complicated for me! My daughter lent me one and I
have been trying to use it all day but I don’t know how it works so I’ll send letters
instead of sending text-messages.’
Cette élève a donc su réinvestir les objectifs communicationnel, grammmatical, lexical
et civilisationnel de la séquence.
Le professeur peut aussi se procurer un document sonore et préparer une grille
d’écoute.
3. Quoi ?
Lors de l’étude d’un pays, le professeur s’attend à ce que les élèves aient retenu
le nom de la capitale, des grandes villes, des personnes qui ont eu un rôle important
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dans la construction du pays et les grands événements. Ils doivent être capables
d’expliquer comment et pourquoi l’histoire du pays étudié a influencé les habitants. Les
élèves doivent aussi être capable de donner leur point de vue sur un sujet précis et
développer leurs idées en s’appuyant sur leurs connaissances. Dans le cadre d’une
expression écrite, le professeur peut par exemple leur demander : ‘ What would you do
if you were in the same position’ ou ‘A father is talking to his son and he is explaining
how this particular event changed his life. Imagine their conversation’.
Lorsque la séquence porte sur une personne, les élèves doivent être capables de
donner ses dates de naissance et de mort, sa nationalité et expliquer pourquoi cette
personne est connue en donnant des exemples concrets.
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Conclusion
L’objectif culturel sert souvent de point de départ à une séquence en lycée, mais
les professeurs en collège semblent le délaisser. Comme j’ai pu le constater pendant
cette année de stage, un support culturel plait aux apprenants, ils s’impliquent plus et
ont envie de participer. En effet, un document authentique ou didactisé est plus attrayant
qu’un document didactique car il est réel.
Mes cinquièmes étaient réticents lorsque je leur ai donné le document écrit sur
New York car ils pensaient qu’ils n’arriveraient pas à le comprendre (ils n’étaient
jamais sortis du manuel). Petit à petit ils ont acquis des savoirs et savoirs-faire qui leur
permettent à présent d’aborder plus sereinement un document authentique à caractère
culturel.
Les productions orales de mes troisièmes sont toujours plus riches lorsque nous
étudions un document civilisationnel. Ils échangent plus facilement leurs idées et j’ai
constaté que l’aide que je leur apporte est de plus en plus minime.
Avoir choisi la civilisation au collège comme sujet de mémoire m’a permis de
me rendre compte qu’il est tout à fait possible et même primordial d’utiliser des
documents civilisationnels au collège. Enseigner l’anglais ne signifie pas uniquement
enseigner des structures et du vocabulaire, mais faire découvrir des évènements, des
pays, des personnes aux élèves afin qu’ils acquièrent des connaissances qui leur
permettent de prendre part à une conversation non seulement en cours mais aussi
lorsqu’ils se trouvent à l’étranger. Le professeur ne doit pas oublier que les documents
civilisationnels utilisés doivent respecter la progression de la séquence ainsi que la
progression annuelle. Les objectifs, les difficultés et la longueur des documents écrits
ou sonores doivent être cohérents.
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Annexe Annexe 1 : New York
New York
New York City , officially named the City of New York, is the most populous1 city in the United States. New York City proper comprises2 five boroughs3: Brooklyn, the Bronx, Manhattan, Queens, and Staten Island. The city includes large populations of immigrants from over4 180 countries who help make it5 one of the most cosmopolitan places on earth. New York City is sometimes called “The City That Never Sleeps”.
The five boroughs: 1. Manhattan, 2. Brooklyn, 3. Queens, 4. Bronx, 5. Staten Island
In 1664, English ships captured the city. The city was renamed6 New York, after James, Duke of York.
Tourism is a major local industry, with hundreds of attractions and 39 million tourists visiting the city each year on average7. Many visitors make it a point to8 visit the Empire State Building, Times Square, Radio City Music Hall, the Statue of Liberty, Ellis Island, Wall Street, United Nations Headquarters, the American Museum of Natural History, St. Patrick's Cathedral and the Brooklyn Bridge, among other attractions.
The Statue of Liberty in Upper New York Bay has welcomed many immigrants to the city.
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There are over 28,000 acres (113 km²) of parkland9 found throughout10 New York City, comprising over 1,700 separate parks and playgrounds. The best known of these is Central Park.
Central Park in Manhattan
Shopping is popular with many visitors, with Fifth Avenue being a famous shopping corridor for luxury items11. Macy's, the nation's largest department store12, and the surrounding area13 of Herald Square are a major destination for more moderately-priced14 goods. In southern Manhattan, Greenwich Village is home to hundreds of independent music and book stores
New York is a city of great museums with the Metropolitan Museum of Art's assemblage of historic art, the Museum of Modern Art and Guggenheim Museum's 20th century collection, and the American Museum of Natural History and its Hayden Planetarium focusing on15 the sciences. There are also many smaller specialty museums, from El Museo del Barrio with a focus on Latin American cultures to the Cooper-Hewitt National Museum of Design. In addition to16 these museums, the city is also home to a vast array17 of spaces for opera, symphony, and dance performances.
A typical subway entrance in the financial district
Vocabulary: 1. très peuplé 2. comprendre/ être composé de 3. arrondissement 4. plus de 5. qui font de la ville 6. renommé 7. en moyenne 8. ne manquent pas de 9.park 10. partout dans 11. articles 12. shop 13. quartier environnant 14. not too expensive 15. portant sur/se consacrant à 16. en plus de 17. ensemble
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Annexe 2: Halloween
Halloween
Halloween is an observance celebrated on the night of October 31, most notably by children dressing in costumes and going door-to-door collecting candy. It is celebrated in much of the Western world, though most common in the United States, Puerto Rico, Ireland, the United Kingdom, Canada and sometimes in Australia and New Zealand. Irish, Scots and other immigrants brought older versions of the tradition to North America in the 19th century. Most other Western countries have embraced Halloween as a part of American pop culture in the late 20th century.
In Britain and Ireland in particular, the pagan Celts celebrated the Day of the Dead on All Hallows Day (1st November). The spirits supposedly rose from the dead and, in order to attract them, food was left on the doors. To scare off the evil spirits, the Celts wore masks.
Halloween's theme is spooky or scary things particularly involving death, magic, or mythical monsters. Commonly-associated Halloween characters include ghosts, ghouls, witches, bats, black cats, owls, spiders, goblins, zombies, skeletons and demons, as well as certain fictional figures like Dracula and Frankenstein's monster. Homes are often decorated with these symbols around Halloween.
Black and orange are the traditional colors of Halloween. Elements of the autumn season, such as pumpkins and scarecrows, are also reflected in symbols of Halloween.
Jack-o’-lanterns
Jack-o'-lanterns may be carved with funny faces.
The jack-o'-lantern, a carved vegetable lit by a candle inside, is one of Halloween's most prominent symbols. Many families that celebrate Halloween carve a pumpkin into a frightening or comical face and place it on their home's doorstep after dark. The practice was originally intended to frighten away evil spirits or monsters.
Trick-or-treating and guising
The main event of modern US-style Halloween is trick-or-treating, in which children dress up in costume disguises and go door-to-door in their neighborhood, ringing each doorbell and yelling "trick or treat!"
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Annexe 3: Australia Australia
Capital city: ………………………………………………………………………………………
Flag: ………………………………………………………………………………………………
Main cities: ……………………………………………………………………………………
Language: ………………………………………………………………………………………
Nationality: ……………………………………………………………………………………
Population: ………………………………………………………………………………………
Animals: …………………………………………………………………………………………
Prime Minister: …………………………………………………………………………………
Date of independence: …………………………………………………………………………
Great Barrier Reef: ………………………………………………………………………………
Main monuments in Sydney: ……………………………………………………………………..
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Annexe 4: Struggles …achievenments
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Work on word formation
Noun Verb Adjective ( positive )
Adjective (negative )
Adverb
freedom free free X freely law X lawful lawless
unlawful lawfully
equality equal equal unequal equally work work X X X
fairness X fair unfair fairly
Complete the extract from M.L.King’s speech
American dream injustice color of their skin four little children
meaning together freedom created equal day friends
red hills difficulties hands
I say to you today, my ……………., so even though we face the ……………….. of today and
tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the ……………… dream.
I have a dream that one ……………. This nation will rise up and live out the true
…………….of its creed: ‘We hold these truths to be self-evident: that all men are
………………….’.
I have a dream that one day on the ……………….. of Georgia, the sons of former slaves and
sons of former slave owners will be able to sit down …………….. at the table of brotherhood.
I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of
…………, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of ……..
and injustice.
I have a dream that my ………………… will one day live in a nation where they will not be
judged by the ………………….. but by he content of their character. I have a dream today.
I have a dream that one day down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having
his lips dripping with the words of interposition and nullification, one day right down in
Alabama little black boys and black girls will be able to join …….. with little white boys and
white girls as sisters and brothers. I have a dream today.
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Annexe 5: World Doctors
Exemple de production écrite: World Doctors is a non-profit-making organisation. We
created it a year ago, and it has been an incredible experience. We have had a lot of help from
young volunteers, but it has been quite difficult to raise funds. It was sometimes discouraging,
for example our plan to build a hospital in Africa failed. But one of our achievements was to
attract many young people who wanted to give time to other people.
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Résumé
Comment intégrer l’objectif civilisationnel dans une séquence et / ou une séance
au collège ? L’objectif culturel est souvent mis de côté dans les manuels au collège ou il
est en fin de chapitre et n’a donc pas de rapport direct avec les savoirs et savoirs faire
que les apprenants ont acquis pendant la séquence. Ce mémoire a pour but d’explorer
les différentes possibilités que les enseignants ont pour incorporer un ou des objectifs
culturels dans leurs séquences et évaluations.
Mots clefs
Objectif culturel / civilisationnel
Civilisation
Le monde anglophone
Exemple de séance
Etablissement
Collège Jean Bertin
89000 Saint Georges sur Baulches
Niveau
5ème
3ème LV1 anglais