l’ambassade des États-unis construit un centre des … · 2017-08-14 · le processus électoral...

L’ambassadeur des États Unis au Sénégal, M. James Zumwalt, et le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mme Awa Marie Coll Seck, ont présidé le 16 août 2016 la cérémonie de pose de

la première pierre du futur Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), une structure d’un coût de plus de 2 millions de dollars.

Mme Awa Marie Coll Seck a indiqué « nous avons besoin d’une structure pour nous permettre d’améliorer toutes les données sanitaires, afin de préparer les populations à une riposte en cas de besoin ».

L’ambassadeur Zumwalt a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le Sénégal pour relever les défis de la santé publique à travers le pays, « une fois achevé, ce centre sera un exemple concret de la solidité de nos liens bilatéraux et servira de rempart contre d’autres épidémies qui pourraient éventuellement survenir ».

Le concept de Centre des Opérations d’urgence sanitaire remonte à l’épidémie d’Ebola. En effet, en novembre 2014, les États-Unis et le Sénégal ont renforcé leur collaboration autour de la détection, de la prévention et de la réponse aux urgences de santé publique.

N° 146 > Novembre - Décembre 2016

ACTUALITEâ L’Ambassade des États-Unis construit un Centre des

opérations d’urgence sanitaire pour le Sénégal ..........1â La soirée électorale américaine chez l’ambassadeur ..2â Donald Trump, le prochain président des États-Unis ..3â Le Fonds d’Auto-Assistance de l’ambassadeur

soutient les communautés .............................................4â Une délégation du Vermont visite le Sénégal ............5â L’ambassadeur Zumwalt emprunte le « Chemin

de la Paix » lors de sa visite en Casamance .................6

FOCUS SUR l’après élection américaineâ Obama reçoit Donald Trump à la Maison Blanche ...7â Hillary Clinton : « On doit lui donner la possibilité

de gouverner » ................................................................8â Le président s’en va, les fonctionnaires restent .................9â Donald Trump nomme Rex Tillerson à la tête

du département d’État ...........................................................10â Que réserve l’avenir à Barack et Michelle Obama......11

â QUOI DE NEUF ............................................................12

L’Ambassade des États-Unis construit un Centre des Opérations d’urgence sanitaire pour le Sénégal

L’ambassadeur Zumwalt et le ministre Awa Marie Coll Seck posent la première pierre du futur Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS).

ACTUALITÉS PANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

http://dakar.usembassy.gov - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar2 >

L’ambassadeur Zumwalt discute avec des invités.

Une invitée dépose son bulletin pour le vote fictif. La journaliste américaine explique le rôle de la presse dans les élections américaines.

Le futur Centre des opérations d’urgence sanitaire.

L’ambassadeur Zumwalt a organisé une soirée électorale à sa résidence pour 180 jeunes

sénégalais, dont des boursiers du département d’État américain. Des volontaires de diverses sections de la mission américaine et des professeurs américains au Sénégal ont animé des stands pour expliquer le processus électoral américain. Les invités ont visité les divers stands et ont participé à un vote fictif. Une journaliste américaine de Associated Press avait aussi un stand pour expliquer le rôle de la presse dans les élections américaines.

Dans son allocution, l’ambassadeur Zumwalt a souligné les principes démocratiques américains et les valeurs partagées entre les États-Unis et le Sénégal. La section de Presse de l’Ambassade a diffusé quelques parties de l’évènement via Facebook Live. Des journalistes de la presse écrite, en ligne, et de la télévision ont aussi couvert l’événement.

La soirée électorale américaine chez ambassadeur

ACTUALITÉSPANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

> 3 http://dakar.usembassy.gov - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar

Donald Trump, le prochain président des États-Unis

Les électeurs ont tranché : le républicain Donald J. Trump sera le 45ème président des États-Unis.

Le futur hôte de la Maison Blanche est un homme d’affaires qui a promis d’utiliser son expertise financière pour aider les Américains à améliorer leur niveau de vie.

Le magnat de l’immobilier a battu l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, qui espérait devenir la première femme à diriger les États-Unis.

En acceptant sa victoire au matin du 9 novembre, Donald Trump a déclaré : « à tous les républicains, les démocrates et les indépendants de ce pays, je dis qu’il est temps d’agir en peuple unifié. … Je m’engage envers chaque citoyen de ce pays à être le président de tous les Américains ».

L’expérience du monde des affaires

Donald Trump, dont le nom figure sur des hôtels de luxe, des gratte-ciel et des terrains de golf dans le monde entier, emboîte le pas à d’autres hommes d’affaires qui ont occupé la fonction politique suprême du pays. Parmi eux, George W. Bush qui, comme son père George H.W. Bush, avait de l’expérience dans le secteur pétrolier. Il avait également été propriétaire d’une équipe de baseball de la Ligue majeure.

On peut aussi citer Jimmy Carter, qui s’était lancé dans la culture de l’arachide ; Herbert Hoover, ingénieur des mines ; et Warren Harding, éditeur d’un journal.

Mais ces anciens hommes d’affaires élus présidents avaient tous fait de la politique avant de briguer la Maison Blanche. Donald Trump est le seul qui soit passé directement du secteur privé au Bureau ovale.

Pendant sa campagne électorale, Donald Trump, auteur et ancienne personnalité de télévision, a mis en relief son savoir-faire du milieu commercial. « On a besoin à Washington de gens qui savent négocier un accord », avait-il souligné.

Sa campagne est sortie des sentiers battus. Donald Trump a accordé un rôle important aux réseaux sociaux. Il tweetait souvent, s’adressant directement à ses abonnés dont le nombre s’élève à 25 millions.

La fin de la candidature historique d’Hillary Clinton

La victoire de Donald Trump a étonné beaucoup de gens. Hillary Clinton passait pour être parmi les candidats parmi les plus qualifiés à jamais briguer la Maison Blanche. Elle y avait résidé huit ans quand

son époux, Bill Clinton, dirigeait le pays. À la fin du second mandat de Bill Clinton, elle avait été élue sénatrice en 2000 : c’est la seule Première Dame qui ait occupé un poste électif.

En sa qualité de secrétaire d’État, Hillary Clinton s’est rendue dans 112 pays, de 2009 à 2013, pendant la présidence de Barack Obama. Cette année, elle est devenue la première femme à recevoir l’investiture d’un parti principal à l’élection présidentielle américaine.

Hillary Clinton et le président Obama se sont tous deux engagés à collaborer avec Donald Trump pour réaliser une transition pacifique en faveur d’une Amérique plus forte.

L’ancienne secrétaire d’État a exprimé l’espoir que Donald Trump sera « un président couronné de succès pour tous les Américains ».

S’exprimant à la Maison Blanche, le président Obama a reconnu l’existence « de différences d’opinions plutôt considérables entre lui et le président-élu ». Mais il a ajouté : « nous voulons tous ce qu’il y a de mieux pour ce pays ».

ACTUALITÉS


Le Fonds d’Auto-Assistance de l’ambassadeur soutient les communautés

Le 27 septembre, l’ambassadeur des États-Unis, M. James Zumwalt, a accordé six subventions à six

groupes communautaires du Sénégal par le biais du programme d’Auto-Assistance de l’ambassadeur.

Les subventions serviront à la construction d’un centre social pour les personnes handicapées à Dakar, à lancer des activités génératrices de revenus à Kaffrine, Louga et Ziguinchor ; à la construction d’une salle de classe à Saint-Louis et au travail de sensibilisation et de prévention du paludisme à Thiès.

Selon l’ambassadeur Zumwalt, « cette année, les projets concernés vont de l’achat de matériel pour la case de santé, au traitement des céréales et aux broyeuses, en passant par la construction de salles de classe, de latrines et d’espaces de rencontres communautaires. En donnant des fonds à de petits projets communautaires, le gouvernement des États-Unis vise à renforcer l’autonomie économique et le bien-être social ».

Lancé en 1964, le programme d’Auto-Assistance de l’ambassadeur est devenu l’un des outils d’aide au développement à la base

les plus réussies en Afrique. Ce programme innovateur donne aux ambassadeurs américains et au personnel de la Mission la capacité et les ressources pour soutenir les petites initiatives communautaires durables qui ont un impact immédiat et réel sur les communautés locales.

Le Programme d’Auto-Assistance de l’ambassadeur au Sénégal soutient des activités de petite échelle qui favorisent l’autonomie et le développement à travers des projets communautaires novateurs.

L’ambassadeur James Zumwalt entouré des récipiendaires.

PANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

ACTUALITÉS



Une délégation du Vermont visite le Sénégal

Remise du don de ballon à Special Olympics Sénégal.

coordination est exactement ce que l’équipe basée au Vermont voulait partager avec leurs homologues sénégalais. En rassemblant toutes les parties prenantes au cours de la phase de préparation, tout le monde devient mieux préparé à agir en cas d’urgence.

Au cours de leur visite, la délégation du Vermont s’est également rendue dans les locaux de Special Olympics Sénégal, qui est, depuis longtemps un partenaire de

l’Ambassade, pour leur remettre un don de 24 ballons de football. Christopher Herrick, directeur de la gestion des urgences et de la sécurité intérieure de l’État du Vermont, a déclaré que les ballons « sont un cadeau du peuple du Vermont ». Special Olympics Sénégal a été heureux de recevoir le don, et utilisera les ballons à la 4ème édition du Championnat National de Football Unifié de Special Olympics Sénégal.

Une délégation de l’État du Vermont et de la Garde nationale du Vermont a visité le Sénégal au mois

de septembre dans le cadre d’un programme d’échange continu pour la préparation aux catastrophes. La délégation, composée à la fois de militaires et de civils, est chargée de préparer les catastrophes naturelles et autres urgences dans le Vermont, grâce à des efforts coordonnés entre les différents secteurs du gouvernement. Cette

http://dakar.usembassy.gov - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar6 > 6 >

ACTUALITÉS PANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

L’ambassadeur James Zumwalt s’est rendu en Casamance du 16 au 21 novembre et a visité Ziguinchor,

Samine, Kédioube, Kafountine, Oussouye et Kabrousse.

L’objectif de cette visite était d’examiner les progrès accomplis dans le cadre de projets financés par le gouvernement des États-Unis, tels que les risques liés aux mines terrestres, la construction de routes, l’éducation des enfants, la prestation de soins de santé et la création de nouvelles possibilités économiques. Avec ces projets, les États-Unis accompagnent les populations de la Casamance dans le « chemin de la paix» qu’elles ont tracé pour un avenir meilleur.

L’ambassadeur Zumwalt a attiré l’attention sur un véritable « chemin de la paix » dans le village de Samine où il a inauguré la route nouvellement reconstruite qui relie la campagne aux marchés régionaux. La route qui va de Samine à la frontière de la Guinée-Bissau fait partie des 130 kilomètres de pistes de production réhabilitées en Casamance depuis 2013 par l’ONG américaine Shelter for Life, avec un financement du département américain de l’Agriculture.

À Ziguinchor, l’ambassadeur a rencontré des femmes bénéficiaires du Projet de leadership et de journalisme civique de l’USAID, conçu pour offrir aux femmes les moyens d’acquérir les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour devenir des leaders dans leurs communautés. « Les femmes fortes de la Casamance peuvent devenir des défenseurs forts du processus de paix si elles acquièrent les outils, les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires », a déclaré l’ambassadeur. Lors de cette visite, l’ambassadeur a rencontré de nombreuses jeunes femmes qui avaient été formées pour devenir journalistes. Elles écrivent maintenant sur les questions liées au genre et qui touchent leurs communautés, ce qui leur permet d’obtenir des informations sur les droits des citoyens et d’autres questions d’actualité.

ses moments préférés de son travail. À la radio, il a réaffirmé l’engagement des États-Unis à aider à trouver une solution durable pour la paix en Casamance.

« Il y a quatre ans, le président Macky Sall avait invité les États-Unis à se joindre à ses efforts pour créer un espace de dialogue et de négociation. Nous respectons notre engagement à aider partout où nous pouvons être utiles dans ce travail important. Cet engagement est important pour moi en tant qu’ambassadeur des États-Unis au Sénégal. Je continue à travailler pour promouvoir le dialogue et le prochain ambassadeur des États-Unis fera de même, en partenariat avec le gouvernement du Sénégal et tous ceux qui désirent la paix », a déclaré l’ambassadeur lors de l’émission.

En partenariat avec le gouvernement du Sénégal, l’Ambassade des États-Unis à Dakar s’efforce de maintenir ouvertes les voies de communication pour mettre fin au conflit en Casamance. Dans le cadre de cet effort, deux fonctionnaires de l’Ambassade des États-Unis ont continué la pratique des représentants du gouvernement américain rencontrant le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance pour écouter leurs points de vue sur le processus de paix.

Toujours à Ziguinchor, l’ambassadeur a rencontré des partenaires d’exécution de l’USAID, dont le Synapse Center, qui œuvre depuis plus de dix ans à la paix en Casamance. Le lendemain, il a rencontré à Fogni, l’Association d’Appui aux Initiative de Paix et Développement (AIPD) pour discuter de leurs efforts pour faire baisser les taux de pauvreté et soutenir le renforcement des capacités de la société civile. L’USAID a fourni près de 1,2 million de dollars à 11 partenaires, dont l’AIPD, pour un projet de trois ans portant sur 14 forêts communautaires.

De retour à Ziguinchor, il a rencontré la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance, une organisation qui travaille à unifier les associations de femmes en Casamance et qui œuvre collectivement vers la paix.

À Kabrousse, il a honoré le souvenir d’Aline Sitoé Diatta, une héroïne de la résistance casamançaise, en déposant une couronne de fleur au tombeau de sa fille unique, puis a participé à l’émission radiophonique Carrefour de la paix, sur le Zig FM.

L’ambassadeur a visité cinq fois la région de la Casamance depuis qu’il a commencé sa tournée au Sénégal, disant que c’est l’un de

L’ambassadeur Zumwalt emprunte le « Chemin de la Paix » lors de sa visite en Casamance


FOCUSPANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

Obama reçoit Donald Trump à la Maison Blanche

Au cours d’une rencontre cordiale, la première dans le cadre de la passation de pouvoir entre leurs gouvernements, le président Obama et

le président-élu Donald Trump se sont entretenus à la Maison Blanche le 10 novembre.

Barack Obama a qualifié la conversation de 90 minutes d’« excellente ». Son successeur a dit quant à lui avoir hâte de recevoir les « conseils » du président sortant.

« Nous allons devoir à présent faire tout notre possible pour vous aider à réussir, parce que si vous réussissez, le pays va réussir », a déclaré Obama à Trump.

Les deux hommes, qui se sont souvent critiqués dans le passé, se rencontraient pour la première fois, a indiqué Trump. Le républicain s’est dit impatient « d’être en contact avec le président dans l’avenir, notamment pour des conseils ».

La réunion marquait symboliquement le début de la passation de pouvoir au 45ème président des États-Unis.

Trump devait ensuite rencontrer les élus du Congrès à propos du programme législatif des Républicains pour l’an prochain.

Donald Trump est arrivé à Washington de New York à bord de son avion privé. Rompant avec la tradition, il n’avait pas invité de journalistes à l’accompagner, ni pendant le vol ni dans son cortège, pour cette visite historique à la Maison Blanche.

La Première dame Michelle Obama a eu un entretien à part avec Melania, l’épouse de Trump, dans les quartiers privés de la demeure présidentielle. Pour sa part, le vice-président Joe Biden devait rencontrer son successeur-élu, Mike Pence.

En sa qualité de président-élu, Donald Trump a droit au même briefing quotidien que Barack Obama en matière de renseignement. Il comprend, entre autres, des notes sur les opérations secrètes des États-Unis, des rapports sur les événements dans le monde et des données rassemblées par les 17 agences de renseignement des États-Unis. La Maison Blanche a indiqué qu’elle organiserait deux exercices qui feront intervenir de multiples agences pour aider l’équipe de Trump à savoir réagir en cas d’évènements internes majeurs.


FOCUS PANORAMA > N° 146 > NOV.- DÉC. 2016

Hillary Clinton : « On doit lui donner la possibilité de gouverner »

Le verdict des urnes a été favorable à Donald Trump, et c’est lui qui a prononcé le discours d’acceptation. Mais les Américains voulaient

aussi entendre la réaction de sa rivale, l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton. Elle s’est adressée à ses partisans à New York, le lendemain, dans la matinée.

« Donald Trump sera le président. Il mérite qu’on garde un esprit ouvert et on doit lui donner la possibilité de gouverner, a-t-elle déclaré le 9 novembre. Notre démocratie constitutionnelle consacre la passation pacifique du pouvoir. Nous devons non seulement respecter ce principe, mais aussi le chérir ».

Aux États-Unis, les perdants félicitent les gagnants, même si la campagne a été âprement disputée. Ils reconnaissent la légitimité des résultats et encouragent leurs partisans à se tourner vers l’avenir.

« La passation pacifique du pouvoir est emblématique de notre démocratie … et au cours des mois à venir, nous allons le prouver au reste du monde », a souligné le président Obama, peu après le discours d’Hillary Clinton.


FOCUSPANORAMA > N° 146 > NOV. - DÉC. 2016

Les principales nominations présidentielles sont en train d’être décidées. Voici notre guide pour comprendre comment les personnalités sont passées au crible.

L’élection d’un nouveau président apporte de nouvelles idées et de nouveaux visages à Washington, mais

les agents publics fédéraux sont une présence constante. Leur rôle : faire en sorte que le gouvernement continue de fonctionner sans interruption, indépendamment du locataire de la Maison Blanche.

Comme tous ses prédécesseurs, le président-élu Donald Trump va s’entourer des personnes qu’il estime les plus capables de concrétiser sa vision. Le jour même de l’investiture, 4 000 titulaires de postes plient bagage pour leur céder la place. Mais ceux qui restent sont beaucoup plus nombreux. Et ils jouent un rôle crucial.

« La réalité, c’est que les fonctionnaires de carrière assurent la continuité d’un gouvernement à un autre. Ce sont eux qui savent comment le système fonctionne et comment le faire marcher », explique Max Stier, président de l’association Partnership for Public Service. Les États-Unis tirent une grande fierté de la passation du pouvoir sans accroc. Plus de six mois avant l’élection du nouveau président en novembre, toutes les agences fédérales commencent à mettre en place un plan de transition. Dans chacune d’entre elles, c’est un fonctionnaire de carrière de haut niveau qui est aux commandes.

« Pour réussir dans ses fonctions, toute personne nommée par le président devra être en communication avec les cadres supérieurs qui appliqueront les orientations du gouvernement et fourniront des informations », fait observer Paul Light, professeur de sciences politiques à la New York University.

Un autre rôle des fonctionnaires : occu-per à titre intérimaire les postes en attente d’être pourvus. Sur les 4 000 nominations politiques qui seront annoncées par le nou-veau président, plus de 1 200 devront être confirmées par le Sénat. Cela peut prendre

questions auxquelles on doit faire face ?” Les cadres supérieurs, que je crois absolument astucieux, honorables et communicatifs, ont toutes ces informations », souligne-t-il.

Qu’ils assument temporairement la responsabilité de diriger une agence ou qu’ils aident les personnes nouvellement nommées à être efficaces dès leur entrée en fonction, les fonctionnaires garantissent la continuité pendant les transitions présidentielles.

« Ils possèdent une tonne d’informations sur la façon dont les choses se passent et une grande expérience à partager », résume le professeur.

du temps. Certaines agences attendent un petit nombre seulement de collègues dits « politiques ». Uniquement 88 au département des Transports, par exemple. D’autres se préparent à en accueillir des centaines : 339 au département de la Justice et 401 au département d’État, pour ne citer qu’eux.

Quand les nouveaux venus assumeront leur poste, les fonctionnaires seront prêts à les familiariser avec le fonctionnement de leur agence. Paul Light leur conseille de prendre rapidement contact avec les employés du département ou de l’agence où ils sont nommés. « “Qu’est-ce qui est en cours de réalisation ? Quelles sont les grandes

Le président s’en va, les fonctionnaires restent


FOCUS PANORAMA > N° 146 > NOV.. - DÉC. 2016

Le président élu Donald Trump a déclaré que Rex Tillerson (ci-dessus) « sera un défenseur puissant et lucide des intérêts nationaux vitaux de l’Amérique ». (© AP Images).

Le président élu Donald Trump a annoncé le 12 décembre 2016 qu’il avait choisi le PDG d’ExxonMobil,

Rex Tillerson, comme secrétaire d’État. Il a décrit son candidat à la tête de la diplomatie américaine « comme l’un des dirigeants d’entreprise et des négociateurs d’accords internationaux les plus compétents du monde ».

« La carrière de Rex Tillerson est l’incarnation même du rêve américain. Grâce à son travail acharné, son dévouement et son talent de négociateur, Rex a grimpé les échelons pour devenir le PDG d’ExxonMobil, l’une des plus grandes entreprises du monde et des plus respectées », a souligné Trump dans un communiqué de presse publié avant l’aube pour annoncer la nomination de Rex Tillerson. À noter que cette nomination devra être confirmée par le Sénat.

Tillerson « sait comment gérer une entreprise mondiale, ce qui est crucial pour diriger avec succès le département d’État », a ajouté le président élu.

Dans une déclaration faite simultanément, Rex Tillerson s’est dit « honoré » d’avoir été choisi. « Nous devons œuvrer en premier lieu pour renforcer nos alliances, étayer nos intérêts nationaux communs et affermir la puissance, la sécurité et la souveraineté des États-Unis. »

Le sénateur Bob Corker, président de la Commission des relations extérieures du Sénat, a qualifié Rex Tillerson « d’individu très impressionnant » doté « d’un savoir pratique extraordinaire du monde ». Le sénateur, lui-même parmi les précédents candidats au poste de secrétaire d’État, a dit avoir reçu lundi un appel téléphonique de Trump l’informant du choix définitif de ce dernier.

S’il est confirmé au poste de secrétaire d’État, Rex Tillerson sera un membre important de l’équipe de politique étrangère de Donald Trump, laquelle compte aussi le gouverneur de l’Iowa, Terry Branstad.

Né à Wichita Falls, au Texas, Rex Tillerson a rejoint ExxonMobil Corp. à titre d’ingénieur de production en 1975, à sa sortie de l’Université du Texas à Austin, et ne l’a jamais quittée. Considéré pour un poste de cadre, Tillerson a progressivement grimpé les échelons dans le monde tumultueux de la production pétrolière, occupant des positions importantes au sein de l’entreprise, y compris au niveau de ses opérations centrales aux États-Unis ainsi qu’au Yémen et en Russie.

La commission dirigée par le sénateur Corker tiendra des audiences sur la nomination de Rex Tillerson. Si la commission l’approuve, la nomination sera soumise à un vote par l’ensemble du Sénat. Une majorité des voix est requise pour que Rex Tillerson soit confirmé comme chef de la diplomatie américaine dans le gouvernement de Donald Trump.

Reince Priebus, le prochain secrétaire général de la Maison Blanche, a précisé mardi à la chaîne de télévision MSNBC que Rex Tillerson avait « eu à cultiver des relations dans le monde entier et dans de nombreux endroits où cela n’est pas si facile à faire ».

« Donald Trump et Rex Tillerson, ils étaient tout de suite sur la même longueur d’onde et ils ont une vision similaire de la façon de faire les choses », a fait remarquer Reince Priebus.

Donald Trump nomme Rex Tillerson à la tête du département d’État


FOCUSQue réserve l’avenir à Barack et Michelle Obama ?

Après huit ans à la Maison Blanche, le président Obama et sa famille tournent la page. Mais pour aller où et faire quoi ?

La plupart des présidents sortants quittent Washington à la fin de leur mandat. Peu après l’investiture de leur successeur, ils prennent l’avion et continuent leur vie ailleurs. Ce n’est pas ce qu’ont prévu Barack et Michelle Obama. Ils ont l’intention de rester dans la capitale pour au moins deux ans. La raison : donner à leur fille cadette Sasha la possibilité de finir ses études secondaires dans son lycée.

Avec le sens de l’humour qui le caractérise, Barack Obama a fait savoir qu’il serait disponible sur le marché de l’emploi après le 20 janvier 2017. Et il a ajouté, sur le même ton, qu’il s’inscrirait à LinkedIn « pour voir ce que ça donnera ».

En fait, Barack Obama aura l’embarras du choix. Tout d’abord, peut-être quand même après une période de repos, le président et la Première Dame se mettront vraisemblablement à la rédaction de leurs mémoires ou à d’autres ouvrages se rapportant à leur vie à la Maison Blanche.

En toute probabilité, le président et son épouse s’adonneront à des œuvres philanthropiques, dans le cadre, entre autres, de la fondation et du centre présidentiel Barack Obama. En outre, au moment du lancement de My Brother’s Keeper, son initiative de mentorat en faveur des jeunes gens de couleur, Barack Obama avait exprimé son intention de rester engagé dans ce projet à la fin de son mandat. Mais ce n’est pas tout.

« Je recommencerai à faire le genre de choses que je faisais avant, c’est-à-dire essayer de trouver des moyens d’aider les gens », avait expliqué le président à des écoliers, l’année dernière. « Aider les jeunes à s’instruire, et les gens à trouver un emploi, et encourager les entreprises à s’installer dans les quartiers où il n’y en a pas assez ».

À l’arrivée de son époux à la Maison Blanche, Michelle Obama avait abandonné sa carrière d’avocate et de cadre dans le secteur de la santé. Mais elle a fait savoir qu’elle continuerait à s’impliquer au service de la société. Dans un récent article d’opinion, la Première dame a mis l’accent sur des projets telle l’initiative Let Girls Learn dont l’objectif est d’aider les filles à s’instruire aux quatre coins de la planète.

« Après avoir voyagé à travers le monde en ma qualité de Première dame et rencontré toutes ces filles … je porte en moi leurs espoirs et leurs ambitions partout où je vais, et j’ai l’intention de poursuivre mes efforts en leur faveur … pour le restant de ma vie », a écrit Michelle Obama.

Comme on peut lire sur le site web de la Fondation Barack Obama, « huit ans, ce n’est qu’un début ».


Le président Obama s’adresse à de jeunes Afro-Américains dans le cadre de l’initiative My Brother’s Keeper. (© AP Images).

Michelle Obama serre un groupe d’enfants dans cette photo prise en 2015 à la Maison Blanche. (© AP Images).


FOCUS

U.S. EMBASSY DAKAR

Directeur de la publication : Marie BLANCHARDRédacteur en chef : Oumar WATTComposition : Ndèye Fatou WILANEConception - Réalisation :Route des Almadies • BP 49 Dakar SénégalTél. (221) 33 879 40 00 • Fax: (221) 33 822 23 45http://dakar.usembassy.gov

Panaroma est aussi en version électronique. Si vous souhaitez recevoir votre magazine par email,envoyez nous un message sur la page Facebook de l’AmbassadeAdresse: http://www.facebook.com/usembassydakar

Destinataire :

@

Quoi de Neuf ?

Enlevez vos lunettes pour une photo de passeport ou de visa parfaite !Depuis le 1er novembre 2016, les lunettes ne sont plus autorisées pour les photos de passeport ou de visa américain.

l’ambassade des États-unis construit un centre des … · 2017-08-14 · le processus électoral...

Documents