l’ingénieur, pivot de la ré-industrialisation de la france en pdf... · 2014-11-07 ·...

n°1781er trimestre 2014

Dossier 2Nouvellesdesécoles 8Stagiaires 11Laviedesécoles 12Laviedesrégions/promos 14Lapagedel’aumônier 17News 18Voyage 19Carnet-Agenda-Emploicarrière 20

Bulletindel’AssociationdesIngénieursIcam(InstitutCatholiqued’ArtsetMétiers),MembredelaCECAMetduIESF.35ruedelaBienfaisance75008PARISTéléphone:0153772222Fax:0153772223e-mail:[email protected]

Car c’est l’entreprise qui crée l’emploi...

Pas un jour sans que les médias n’abordent le sujet de la courbe du chômage

et celui de la ré-industrialisation de la France, l’un de ses plus nécessaires

corollaires.

Car c’est l’entreprise qui crée l’emploi.

Ce thème a été traité dans le Livre Blanc de l’IESF (Ingénieurs et Scientifiques

de France) en faisant des propositions pour réhabiliter l’entreprise, encou-

rager l’innovation et ré-industrialiser notre pays. De nombreux essais sont

régulièrement édités, en particulier celui du rapport Gallois sur la compétiti-

vité française qui est venu ajouter sa pierre à l’édifice. Nous ouvrons ce vaste

dossier dans ce numéro d’Icam-liaisons avec trois approches de camarades

qui livrent leurs idées à la lumière de leur expérience professionnelle.

Pour notre Association, deux évènements à signaler :

• L’Assemblée Générale du 24 Mai 2014 qui donnera lieu au renouvellement

de 8 membres du Conseil d’Administration et à la fin de mon mandat,

• Notre Rencontre nationale, nouvelle formule, qui se tiendra à Paris le 8 no-

vembre 2014 avec pour thème « Mes défis d’ingénieur » . Je suis sûr que vous y

apporterez beaucoup d’intérêt notamment en participant à sa préparation.

Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association

Au sommaire

DossierL’ingénieur, pivot de la ré-industrialisation de la France

Comitéderédaction:Rédacteurenchef:DominiqueLamarque,PierreIdrac-Assistante:Marie-ChristineBidaultMaquette:Corpusdesigngraphic-ThomasValentinCréditsphoto:Fotolia-AssociationdesingénieursIcam

L’ingénieur, pivot de la ré-industrialisation de la France

2 Icam liaisons n°178

Ce n’est pas un problème de droite ou de gauche, c’est une question fondamentale pour l’avenir de notre pays. La baisse de l’emploi, le chômage, deviennent le princi-pal cancer de la France lequel provoque, en retour, l’insécurité, la misère, la sous-éducation, la violence ...et déstructure notre société.J’ai conduit toute ma carrière profession-nelle dans l’industrie, dans des secteurs diversifiés, avec un très court passage dans la PQR (Presse Quotidienne Régionale). On observe, sur mon CV, que les entreprises dans lesquelles j’ai travaillé de 1983 à 2001

ont, depuis, toutes disparues ou ont été reprises par des groupes étrangers ! C’est ahurissant !!Dans les Vosges, les fermetures de sites industriels s’alignent depuis un an: TRW, BIHR, CIMEST, MVM, TRANSCOM etc...Une chose est certaine : « il n’y a pas d’emplois sans employeurs » Si l’on facilite le métier d’employeurs, nous aurons plus d’employés. Si on contraint, discrédite, fustige, le métier d’employeur, nous aurons de moins en moins d’em-ployeurs et de moins en moins d’employés. C’est juste une question de bon sens.Je lance ici quelques idées simples. Je parle souvent de bon sens et je pense que nous n’en avons plus beaucoup. Le principe de précaution devient la règle de base et cor-respond au rejet de la responsabilité indivi-duelle. Nous avons besoin d’audace, d’en-vie, de risque, de valeurs pour vivre. Cela nous manque de plus en plus. Je cite ci-après, les principales causes et les remèdes.

le petit trou de la lorgnette, au lieu de voir toutes les personnes qui prennent des risques, qui investissent, qui travaillent tout simplement et elles sont légion. Lorsque les médias parlent d’une entreprise, la té-lévision, la presse quotidienne régionale et nationale, c’est à 90 % - pour ne pas dire 100% - lorsqu’il y a un problème, lorsqu’il y a une fermeture, et lorsqu’il y a des pro-blèmes sociaux. Les Français qui travaillent, et c’est la majorité, passent le plus clair de leur temps dans des entreprises dont ils sont fiers. Ils ont des métiers et des savoir-faire. Mais, dans ce cas, on ne va pas les voir pour faire un article de presse, tout va bien. Et quand tout va bien, ce n’est pas intéres-sant pour les journalistes…enfin, pour la plupart, mais ne généralisons pas.Les enseignants, une fois sortis de leur cur-sus de formation, ne mettent plus les pieds dans une entreprise. Ils ont acquis le savoir et, surtout, leur statut qui n’est pas remis en cause. Nos enseignants ont, souvent, une vision absolument caricaturale de l’entre-prise et gardent leurs certitudes. Connais-sant beaucoup d’enseignants, je peux le dire avec assurance. Si je place ce sujet (les médias et les ensei-gnants) en premier, la raison en est que le véritable pouvoir est détenu par les médias, et l’enseignement est fondamental pour les générations futures. Les orientations et les décisions ne sont pas prises par nos décideurs et par le pouvoir en place. Non : les médias et le monde de l’enseignement modèlent, font l’opinion, et le pouvoir de décision décide en fonction de l’opinion. Malheureusement, ces deux mondes ne connaissent pas l’entreprise.Bien entendu, c’est une généralité, et, heureusement, il y a de nombreuses ex-ceptions. J’ai connu de nombreux journa-listes et enseignants formidables, ouverts et curieux, connaissant l’entreprise, mais c’est le système lui-même qui ne favorise pas cette connaissance mutuelle.Je ne connais pas de remède…

Méconnaissance de l’entreprise par les médias et par le corps enseignantNous avons, en France, la particularité d’avoir des médias partiaux. Les journa-listes, dans une très large proportion, ap-partiennent à la même couleur politique. Mais là n’est pas le plus important. Le plus

grave est leur méconnaissance du monde de l’entreprise. Ils n’y mettent que rare-ment les pieds. Ils ne recherchent pas une bonne connaissance de l’entreprise, mais préfèrent trouver le maillon faible, l’endroit où cela fait mal. J’ai dirigé un journal de PQR, « Le Cour-rier Picard », et, par conséquent, ai vu de très près le fonctionnement d’un journal. J’ai côtoyé les journalistes et observé leur fonctionnement. Il était pratiquement im-possible de leur faire faire un tour dans une entreprise, là où les gens passent la majeure partie de leur temps, là où la ri-chesse se fait. Les journalistes, qui ont été formés dans les écoles (par exemple ESJ de Lille, ISFJ … et toutes les autres), ne font pas de stage en entreprise. C’est une volonté délibérée. Bien sûr, il y a des salaires prohibitifs. Bien sûr, il y a des patrons voyous. Mais on ne parle que de cela, on ne regarde que par

DOSSIERpréparé par Jacques Valentin (70 IL)

Période ENTREPRISE effectifs 1972 - 1980 AUTOMOBILES PEUGEOT MULHOUSE 1980 - 1983 KÄSSBOHRER INDU STRIES 700 Maintenant EVOBUS (groupe Mercedes) 1983 - 1987 POCLAIN CASE 2000 N’existe plus 1987 - 1992 AUCHELAINE Groupe DEWAVRIN 520 N’existe plus 1992 - 1996 IMPRIMERIES JEAN DIDIER 1000 Reprise par le canadien QUEBECOR 1996 - 1998 LE COURRIER PICARD 230 Reprise par La VDN et le groupe Belge

Rossel 1999 - 2001 VANNIER MANUTENTION 50 Reprise par l’espagnol ROSROCA

Pays Exports%Commerceinternational

Imports BalanceBalance

% du PIB

Chine 1898 10,4 1743 155 1,9USA 1480 8,1 2236 -756 -4,8Allemagne 1472 8,1 1198 274 8,1Japon 823 4,5 808 15 0,3Pays Bas 661 3,6 493 168 21,7France 596 3,3 689 -93 -3,6Corée 555 3 524 31 2,7Italie 523 2,9 556 -33 -1,6Russie 522 2,9 323 199 9,7UK 473 2,6 640 -167 -6,8

Mon C.V.

Tableau des exportations et importations en Mds USD en 2011

Offres françaises Quelques entreprises françaises Agroalimentaire Produits laitiers et transformés, épicerie fine,

vins, spiritueux Danone, Carrefour, Pernod, Sodexho

Machines Pour agriculture, et agroalimentaire Manitou, Exel, Energie Centrales, générateurs, extracteurs EDF ,GDF , Technip,

Framatome, Suez, Alstom, Total Chimie Air liquide, Rhodia, Roquette, Santé Pharmacie, dispositifs médicaux Sanofi, Biomérieux, Ipsen Aéronautique Avions, gestion aéroportuaire Airbus, Safran,Snecma,Thales Offres à contenu en innovation

Ecotechnologies, efficacité énergétique, transports urbains et ferroviaires

Alstom, St- Gobain, Veolia, Aldes, Delachaux

Secteurs demandés

Nous assistons, depuis de nombreuses années, à la fermeture continuelle de sites industriels. Ce phénomène s’observe depuis plus de 30 ans et s’accentue particulièrement en cette période

Jacques Valentin (70 IL)

3Icam liaisons n°178

ploi, consisterait à supprimer le seuil de 50 personnes et à le remplacer par un seuil, au minimum, de 100 personnes. J’ai été, per-sonnellement, dans ce cas (Vannier Manu-tention). Mon associé et moi-même, nous nous sommes interdit une augmentation de l’effectif de notre entreprise qui était de 49 personnes, malgré un surcroît de com-mandes et une capacité à embaucher. Les rapports émis par l’INSEE ainsi que par tous les autres organismes à propos du seuil des 50 collaborateurs sont nombreux et rem-plissent les armoires de tous les ministères. Le responsable syndical FO Marc Blondel a, lui-même, affirmé sur les ondes qu’il fallait modifier ce seuil des 50 personnes. Il faut simplement avoir le courage poli-tique pour le faire. Le résultat sur l’emploi est évident, rapide et son coût sera nul.

L’apprentissage, une priorité. Comment faire ? Voir en Allemagne L’apprentissage aux métiers de l’industrie est, d’abord, initié par le ministère de l’Edu-cation Nationale. Je connais particulièrement bien le milieu industriel allemand pour avoir visité un grand nombre d’entreprises. En Allemagne, les écoles d’apprentissage sont dans les entreprises elles-mêmes. Les professeurs sont les cadres techniques de l’entreprise. Ils forment les meilleurs ouvriers et les meilleurs techniciens qui pourront devenir, ainsi, les cadres de ces mêmes entreprises. Voici une anecdote remarquable que je cite à ce sujet. Un ami, dirigeant d’une en-treprise (Tolmega) reprise par un groupe

allemand dans le domaine de la transfor-mation du métal dans le Nord de la France, était interrogé par le dirigeant du groupe allemand Hager sur le nombre d’apprentis dans l’entreprise. Ce dernier fut interloqué par le faible nombre d’apprentis, lequel pouvait se compter sur les doigts d’une main alors qu’il s’attendait à avoir un grand nombre d’apprentis qui aurait garanti le maintien du savoir-faire.La solution est simple : faire comme les al-lemands, ce qui suppose une réforme de l’enseignement au niveau du Ministère de l’Education Nationale…

La transmission des entreprises coûte trop cher.Résultat : les PME se vendent aux étrangers et aux groupesLa Suède a supprimé l’impôt sur la fortune, a diminué les impôts sur les bénéfices de 30 à 22 %, et supprimé les taxes sur les succes-sions. En Belgique, les droits de succession d’entreprises sont nettement moins im-portants qu’en France puisque le taux peut être de 0% (avec certaines conditions, bien entendu), et c’est, d’abord, pour cette raison que l’exil des entreprises se fait, bien que le taux d’imposition sur le revenu soit plus élevé qu’en France. En Allemagne, la suc-cession des PME se fait facilement, et cette catégorie d’entreprises est pérenne. Voilà toute la différence entre la France et les autres pays. Les conséquences sont catastrophiques pour le tissu industriel français : les entreprises familiales, qui re-présentent une valeur importante, doivent, souvent, être vendues, et ce, parfois, à des groupes étrangers car les propriétaires ne peuvent pas céder leur patrimoine à leurs descendants. Les exemples sont légions et les conséquences sur le tissu industriel fran-çais irréversibles.Bien entendu, pour aider à la transmission, les gouvernements successifs ont élaboré des usines à gaz fiscales (loi Dutreil, etc…), qui font le bonheur des notaires et des so-ciétés de conseils, lorsque ce n’est pas le bonheur des sociétés de capital-risque. Le gagnant, à très court terme, reste l’Etat qui reçoit les frais de succession, mais le grand perdant à moyen ou à long terme, c’est la France.

Des syndiqués pas assez représentatifs et trop peu nombreuxLa deuxième particularité française concerne les syndicats : ils ne représentent que 8 % du monde du travail. Je rêve d’une représentation forte du monde ouvrier. La concentration des syndicats se porte sur les entreprises nationales, et le secteur public. Ils ne risquent rien, confortent leurs avantages. Le financement des syndicats est essentiellement public. Les responsables syndicaux sont plus pré-occupés par la situation de leurs syndicats que par la situation de l’entreprise et de ses employés. Nous n’avons tout simple-ment pas assez de syndiqués, et surtout pas assez de syndiqués responsables et en recherche de l’amélioration de l’entreprise et des employés. Ayant démarré, ex nihilo, la filiale française d’un groupe allemand, je connais bien le tissu industriel allemand. Là-bas, c’est bien différent. On recherche, avant tout, à trou-ver des solutions, et le conflit entre patrons et syndicats ne viendra vraiment, qu’en dernier ressort. Ce qu’il faut faire dans l’immédiat, et c’est, encore une fois, une question de bon sens: modifier l’ordonnance de 1945, en supprimant l’obligation, pour le premier tour des élections du comité d’entreprise, de ne présenter que des listes syndicales, et de permettre à des listes de non-syndi-qués (les plus nombreux) de se présenter. De plus, il faudrait exiger une transparence absolue de leurs comptes financiers, de l’utilisation des fonds versés au comité d’entreprise comme on le demande aux entreprises.

Les seuils des entre-prises, en particulier de 50 personnes, sont facteurs de baisse de l’emploiLes petites et moyennes entreprises for-ment le plus gros du tissu industriel en France. Pour une entreprise, dépasser le seuil de 50 personnes est tout à fait in-surmontable. Le nombre de contraintes administratives est tel que l’employeur ne veut pas augmenter son effectif. Une so-lution simple, qui ne coûterait rien, et qui donnerait un souffle considérable à l’em-


au report des décisions et à une baisse de l’activité. À force de fustiger tous les employeurs, tous les dirigeants qui prennent des risques, leur nombre diminuera inexorable-ment de même que le nombre d’employés diminuera. C’est simplement du bon sens.Rappel d’histoire : Révocation de l’édit de Nantes : 1685. Pour fuir les persécutions, les Huguenots fuient la France et fondent des communautés prospères en Hollande, en Allemagne, en Suisse, en Angleterre… où elles sont encore présentes. Ils ont été 300 000 à fuir la France avec leur savoir-faire. Ce fut une fuite de la richesse fran-çaise vers l’étranger que nous payons, en-core, aujourd’hui.Facilitons la vie des employeurs pour qu’ils prolifèrent, et… qu’ils créent de l’emploi.

En conclusion, si l’on peut conclure…Bien d’autres sujets seraient à aborder : l’in-téressement, la participation aux résultats de l’entreprise, les 35 heures, le coût du tra-vail, la réforme du système de chômage, la

longueur et la complexité de la feuille de paye, etc… mais les thèmes cités suffisent déjà.Il est difficile de ne pas être partisan de droite ou de gauche, et là n’est pas le pro-blème. Les torts durant les 30 dernières an-nées sont des deux côtés, mais le seul parti qu’il convienne de défendre, c’est la France et son industrie. C’est urgent.Un dernier sujet que je souhaite, cepen-dant, aborder avant de conclure : l’engage-ment politique. Pourquoi nos hommes ou femmes poli-tiques sont-ils, en majorité, issus du monde de l’enseignement et plus généralement de la fonction publique, et pourquoi les hommes et les femmes de l’industrie ne s’engagent-ils pas dans la politique ?La réponse est simple : ils ne le peuvent pas. Lorsque l’on a des responsabilités dans l’industrie, il est quasiment impossible de s’engager en politique, car il n’y a aucune planche de salut et aucune porte de sortie. Grave conséquence : nos politiques ne connaissent pas le monde de l’industrie.Je conclurai par un simple appel : du cou-rage, de l’audace et surtout beaucoup de bon sens pour redémarrer l’industrie et l’emploi en France.

L’emploi passe par les employeursMoins d’employeurs, moins d’emploi ; pas d’employeurs, pas d’emploi ; plus d’em-ployeurs…C’est une idée simple mais qui ne semble pas comprise par tous nos dirigeants, de droite comme de gauche. Cette idée n’est, également, pas comprise par les journa-listes de nos médias grand public. Nous avons assisté, dernièrement, à un renforce-ment de la culture anti-entreprise et anti-entrepreneurs. La présence, en France, de M. Mittal (qui emploie en France, environ, 20.000 personnes) est qualifiée d’indési-rable par un ministre et la famille Peugeot est montrée du doigt par le même person-nage alors que PSA a pris un choix straté-gique plus français que son concurrent Renault dont l’État est actionnaire. Résul-tat : sentiment de défiance, frein de tous les investissements majeurs, fébrilité dans les embauches, incitation pour les investis-seurs à partir à l’étranger, exaspération gé-néralisée de tous les décideurs. L’insécurité fiscale, de plus en plus grande, contribue

Réflexions sur la mondialisationsous des marques étrangères ou sous des marques françaises. Constatons que les containers en provenance de Chine défer-lent sur le continent européen. Il ne nous reste que nos fromages, nos vins, et notre baguette pour nous consoler !...Ainsi, une grande majorité de familles achète des produits made out of France, au grand désespoir d’un de nos ministres. Fait aggravant depuis quelques années, notre déficit commercial se creuse. Les fleurons du CAC40 s’installent de plus en plus loin à la recherche de marchés en ex-pansion et de forces de travail bon marché. La France se vide de son industrie. Comme nous ne pouvons plus acheter « français » car trop cher, nous achetons « low cost », préparant, ainsi, la fermeture de nos usines. Nos enfants seront-ils comme nos amis espagnols ou polonais obligés d’aller chercher du travail en Europe ou plus loin encore ?

Non ! Et heureusement, les jeux ne sont pas encore faits car la France est très active dans le com-merce international et garde une place de choix (6° rang mondial) comme le montre le tableau du commerce international pour 2011 (page suivante).

la France importe beaucoup Comme les autres pays, la France importe beaucoup, et, à peu de chose près, les mêmes biens. En revanche, les exportations ne croissent pas assez vite, et le risque, pour la France,

Comment entrer dans un tel sujet, décrié comme la pire ou la meilleure des choses, omniprésente dans notre vie, pernicieu-sement envahissante. Il suffit d’ouvrir notre frigidaire – qui pourrait bien être coréen – pour y trouver des tomates et de la féta des Pays Bas, des raviolis dont la garniture est importée d’un pays inconnu, sauce tomate à base de purée chinoise, pâte à pizza dont la farine est américaine et transgénique…… et si nous visitions le pavillon d’une famille française, nous aurions bien du mal à trouver du « made in France », que ce soit en ameublement, électroménager, électronique et matériel photo, machines de bricolage, habillement ou équipements de sport. Si vous êtes pris d’angoisse en réalisant l’étendue du « dé-sastre », inutile de prendre un calmant !... le principe actif est, probablement, fabriqué en Asie !....Résignons-nous, presque tout est fabriqué hors de France que ce soit

François Guenzi (70IL)


de passer derrière l’Italie ou la Grande Bre-tagne ne doit pas être sous-estimé car elles sont plus réactives.La mondialisation est enracinée dans l’his-toire des hommes comme l’ont été la route de la soie et les comptoirs qui ont été ou-verts par les grands navigateurs.Dans l’histoire de la mondialisation, il y a eu les forts et les faibles, les conquérants et les conquis et c’est au 18° siècle, avec la ré-volution industrielle, qu’elle a pris un essor considérable.La mondialisation actuelle présente des as-pects nouveaux qui en accélèrent le processus : le développement du libre-échange, la forte mobilité des capitaux, la capacité des socié-tés transnationales à faire de la planification à l’échelle mondiale, un accès massif à l’informa-tion en temps réel, et, enfin, le gigantisme des moyens de transport. Tout s’accélère et les positions ne sont jamais acquises.Plusieurs volets de la mondialisation sont riches en opportu-nités pour les pays en développement et ils ne s’en privent pas ! Ils ont accès à de plus grands marchés, peuvent disposer de capitaux et de technologies provenant du monde entier. Aussi assiste-t-on à des dé-séquilibres commerciaux, des marginalisa-tions pour des pays mal préparés à cela... Dans cette « guerre économique » une ré-ponse volontariste est pourtant la solution la plus raisonnable. Résister à des proces-sus d’une telle envergure est un effort vain.

Quelles sont les solutions ? Evitons les solutions magiques : - créer des barrières douanières et avoir, en retour boomerang, l’interdiction de nos produits chez les autres ?- Sortir de l’Euro, la fin d’une forme d’Eu-rope, pour gagner une compétitivité due aux taux de change ?Nous avons, déjà, connu cette situation avec les dévaluations et l’inflation à 10%.

En voulons-nous encore ?En fait, chaque pays dispose d’une mul-titude d’options,

et peut trouver la place qui lui est propre, en fonction de ses richesses naturelles, de son capital de compétences, de sa dé-mographie, de ses liens et insertions dans des sous-ensembles régionaux… Bref, à chaque pays de mettre en place sa straté-gie pour garder place forte.Que dire de la France ? Quittons notre hexagone et survolons le globe pour identifier les régions qui ont besoin d’importer :Ci-dessous, les conclusions d’une étude de prospective économique.

Manifestement c’est surtout hors Europe qu’il faut déployer le plus d’efforts, sans pour autant, abandonner le grand marché européen qui représente 60 % des expor-tations françaises.Coïncidence ! C’est hors Europe que la France a fortement augmenté ses exporta-tions en 2012 et 2013 : Russie : +22%, USA : +13%, Chine : +12 %, avec, hélas, une baisse sur l’UE (en panne de croissance).L’étude précédente entre dans le détail et sélectionne les secteurs d’activité à fort po-tentiel de croissance et qui correspondent à nos pôles d’excellence.Liste des pays très demandeurs : USA, Ca-nada, Japon, Allemagne , UK, les BRIC(Brésil, Russie, Inde, Chine), autres pays (Corée, Ara-bie, Algérie, Kazakhstan..)La France possède des atouts formidables, des fleurons industriels dans tous les do-maines. Nombre de nos jeunes ingénieurs sont en première ligne de la technologie et de l’innovation. La French Touch est notre marque. Dans le monde nous gardons une

aura incontestable. Pour gagner sur tous ces champs de bataille où la France excelle, la compétitivité est une nécessité. Les prix des matières sont maintenant internatio-nalisés ; le coût de l’énergie est favorable en France ; Reste le coût du travail.Faire en France, ou faire faire là où le coût du travail est bas.Là n’est pas forcément la question. Sou-vent, la productivité française compense le coût du travail des pays émergeants. Alors, pourquoi les investisseurs s’orientent-ils, souvent, hors de l’hexagone ? En France, le climat social n’est pas assez pacifié. On peut même se poser la ques-tion suivante : le principal obstacle à notre développement ne tient-il pas à la frag-mentation de notre société, fissurée par

les clivages idéologiques, les divisions et les querelles partisanes ?Combien d’expatriés, reve-nant au pays, en font la re-marque !Il y a 100 ans, dans les tran-chées de Verdun, les Fran-çais ont oublié toutes leurs divisions et sont devenus les héros que l’on sait. Dans l’hyper conflit globalisé de l’économie, ceux qui savent la réalité des menaces et qui sont à la tête de l’Etat, des corps sociaux et des

entreprises, ont une responsabilité dans l’histoire. Or, pour l’instant, la France est une cacophonie, alors que de nombreux Français tombent dans l’exclusion et rem-plissent les tranchées, les intelligentia, les partis, les médias et tous ceux qui savent se battent en propos lapidaires et lancent les anathèmes. Qui, in fine, aura raison ?La mondialisation, pour sûre, mais pas la nôtre …….. celle des autres !En attendant le futur sauveur charisma-tique ou l’évènement qui refera l’unité, soutenons et applaudissons ceux qui sè-ment pour l’avenir, ceux qui prennent le risque d’entreprendre, ceux qui portent la France à l’étranger au sein de nos en-treprises, ceux qui, humblement, font tout simplement leur travail comme il faut, ces artisans et ces PME de service performants et travaillant à des prix honnêtes.Cela s’appelle vivre avec des valeurs…et croire en l’avenir. C’est du solide. Soyons les artisans de notre futur.





% du PIB


Mon C.V.








Secteurs demandés





% du PIB


Liste des pays à potentield’importation dans les 10 ans

Importations 2012 Md

Potentiel d’importations Potentiel d’importations supplémentaires en 2022

Potentiel en %

Europe 3005 698 23Pays développés hors Pays développés hors Europe

2957 965 33

BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) 1300 1094 84Autres émergents 1283 657 51

Mon C.V.








Secteurs demandés


Est-ce le temps de l’ingénieur ?en mettant de côté tout sentiment de su-périorité produit par l’expertise, à s’im-pliquer dans l’écoute du corps social, de ses réelles attentes et à participer au dé-bat public.

Se donner comme défi la valorisation de chaque potentiel et de chaque talent.

Retrouver le sens et la valeur du temps long (qui expriment sous une autre forme le principe de réalité) ne projetant pas les calculs de valeur sur les seuls ac-tifs financiers, d’autant que l’on observe une incapacité croissante des politiques à se placer dans cette perspective.

Sept grands thèmes ont, alors, été retenus en fonction de leurs enjeux et de la légiti-mité des ingénieurs et scientifiques à les traiter et 40 propositions leur ont été as-sociées. Si certaines sont souvent rencon-trées dans les débats actuels, le retour aux « valeurs de l’ingénieur » a pu produire des propositions vivifiantes et convaincantes. Nous vous invitons à les découvrir, de fa-çon détaillée, à l’adresse : www.iesf.fr à l’onglet : Livre Blanc

Dans le domaine de la formation, de la préparation aux métiers, et quelles que soient les évolutions jugées nécessaires, le Livre blanc recommande de considérer l’expérience acquise par les Ecoles d’ingé-nieurs françaises comme un élément fort du capital français de savoir-faire éducatif. Il sera, alors, possible de mettre de côté les guerres de religion et de prendre une ap-proche pragmatique pour traiter la dualité

(entre Université et Ecoles) de notre sys-tème :

Transposer les bonnes pratiques des unes aux autres avec l’adoption, par les filières universitaires à visée profession-nelle, des acquis des Ecoles : évaluation et sélection, stages et projets, etc…

Mettre en œuvre, par les Ecoles, les ac-quis des filières universitaires : lien avec la recherche, flexibilité des cursus… En vue d’une agilité transdisciplinaire, il faut encourager les formations duales et une aptitude des diplômés à nouer des dialogues par-delà leur domaine spéci-fique.L’influence des formateurs est essentielle et, dans toutes les filières, il faut pouvoir intégrer des cadres ayant une expérience industrielle, comme c’est la règle quasi-sys-tématique dans les formations allemandes.Former plus d’ingénieurs n’est, cependant, pas perçu comme une nécessité, l’essentiel étant de redynamiser – recréer – l’intérêt et l’attrait de la culture « ingénieur » auprès de tous, mais des jeunes, en particulier : reconquérir leur attention en restaurant leur capacité d’émerveillement, leur faire prendre la mesure de la richesse et de la complexité des objets techniques de leur quotidien. Une proposition : créer un « Nobel scienti-fique des lycéens » sur des critères définis par eux-mêmes en fonction de leurs va-leurs…Capacité d’émerveillement, source de la culture d’innovation à laquelle il faut offrir les moyens de se renforcer au contact des réalités : récompenser les succès mais sur-tout moins pénaliser les échecs provenant d’une prise de risques, offrir ressources et soutiens aux innovateurs dans l’entreprise et organiser la compétition interne, se foca-liser sur les innovations de rupture…

Beaucoup de projets, que le vent empor-tera sans doute… mais ne commencerait-il pas plutôt à tourner ? Le temps de la « re-conquista » est-il venu? C’est le titre d’un article récent de la presse économique dans lequel le président de l’IESF constate le retour des ingénieurs après la crise de 2008, laquelle a brusque-

Dans le premier article traitant des causes et acteurs d’une certaine attitude négative envers l’entreprise, Jacques Valentin nous entraîne vers une petite plongée dans l’histoire : 1685 la fameuse Révocation… preuve, s’il en était besoin, que les racines sont profondes et que, pour renverser la tendance, l’action de corps sociaux, s’en-gageant et pesant fortement dans le débat politique, sera nécessaire.Les ingénieurs, au contact des réalités de l’entreprise et de la recherche, ont cette légitimité naturelle pour intervenir dans ce débat. Mais « pèsent-ils » suffisamment ?Le projet de l’IESF, rassemblant 900 000 ingénieurs et scientifiques de France à tra-vers leurs associations (dont la nôtre qui en est adhérente, membre du G20), est de mobiliser cette communauté pour aider la société française à retrouver les voies de la confiance en soi, comme ont su la conser-ver d’autres pays développés.A la veille des échéances électorales de 2012 et après une large consultation, l’IESF avait souhaité intervenir dans le débat na-tional en exprimant ses points de vue et re-commandations dans un Livre blanc remis à diverses personnalités politiques.La question prioritaire qui se posait était déjà : comment ré-industrialiser la France, réhabiliter l’entreprise et encourager l’in-novation ? Et ce, en remontant l’arbre des causes : - comment faire de l’enseignement supé-rieur une véritable préparation aux mé-tiers ?- comment restaurer l’image de la science et de la technologie et rendre attractives les activités qui y sont liées ?On trouve dans ce Livre blanc, et de façon feutrée, l’expression des difficultés vé-cues par Jacques Valentin et nombre des constats du rapport de Louis Gallois. Mais ce qui le caractérise principalement est de vouloir s’inspirer des « valeurs de l’in-génieur » en s’imposant quatre grandes orientations :

Aborder les problèmes avec pragma-tisme et rigueur : s’assurer de la réalité des données de base, du niveau des en-jeux ; en clair, éviter toute approche idéologique ou un volontarisme poli-tique détaché des réalités.

Inciter les ingénieurs et scientifiques,

Pierre Thiam (72IL)


ment rappelé aux investisseurs, comme aux politiques, qu’il n’y avait pas de crois-sance sans innovation, de R&D sans usines, ni de production industrielle sans ingé-nieurs… Pour lui et pour le million d’ingé-nieurs français, le temps du retour est venu et l’idéologie du “fabless”, lancée en 2001, s’avère n’être qu’une fable… Les chiffres manquent encore pour le caractériser mais il semble néanmoins, que dans plusieurs groupes industriels de premier plan, la proportion d’ingénieurs recrutés s’accen-tue aux dépens des diplômés d’écoles de commerce. D’ailleurs, pour la première fois, selon l’enquête d’insertion de la Confé-rence des Grandes Ecoles, les salaires d’em-bauche des ingénieurs supplantent ceux des diplômés d’écoles de gestion et, à Paris, comme en région d’ailleurs, l’insertion des ingénieurs est plus facile.Alors, n’est-ce qu’un « printemps » de l’in-génieur ou l’amorce durable d’une ré-in-dustrialisation par le primat redonné aux valeurs de celui-ci ? Il est certain que ces seules valeurs tradi-tionnelles permettant de bien appréhen-der la complexité ne lui suffiront plus, et qu’il devra savoir mettre en place, dans l’en-treprise, les conditions pour permettre à la créativité de s’exprimer. Cette compétence doit s’intégrer au profil généraliste de l’in-génieur afin de profiter, pleinement, d’une époque qui, finalement, n’attend que lui…

Jeune retraité, cadre en activité… vous avez envie de mettre vos compétences au service du développement des pays du Sud (Afrique, Asie, Amérique du Sud) ?

Plus d’informations :la DCC : www.ladcc.org INIGO : www.jeunesvolontairesinternationaux.comIcam : [email protected] / 01 52 77 22 42

lique pour la Coopération) et de Inigo (Service Jésuite de volontaires internatio-naux), qui proposent, chaque année, plus de 200 missions dans 60 pays différents. Le volontaire partage son métier et ses compétences avec les acteurs locaux (ONG, diocèses..) qui y sont implantés, qui souhaitent se développer ou mieux se structurer. Mais au-delà de l’approche « métier », c’est l’envie de l’échange inter-culturel qui guide les volontaires dans le choix du VSI. A noter, qu’il est tout à fait possible de par-tir en couple.L’Icam propose régulièrement des mis-sions de VSI (pour une durée de 2 ans) dans ses établissements en Inde (Chennai) et en Afrique (Congo et Cameroun).

Le Volontariat Solidarité Internationale (VSI) est fait pour vous ….Le VSI a pour objet l’accomplissement, à plein temps, d’une mission d’intérêt gé-néral dans les pays en voie de dévelop-pement. La mission appartient aux do-maines de la coopération et de l’action humanitaire. A ce titre, il est reconnu par l’état français et son cadre juridique est clair (maximum de 6 années de VSI dans une carrière, prise en charge des aspects retraite – maladie…). Il est possible à toutes les périodes de la vie (en activité ou retraité)Plusieurs organismes français envoient des volontaires dans le monde entier. Depuis de nombreuses années l’Icam est partenaire de la DCC (Délégation Catho-

COTISATION 2014 Coupon réponse à renvoyer à l’Association des Ingénieurs Icam : 35 rue de la Bienfaisance, 75008 PARISTéléphone : 01 53 77 22 22 – Mail : [email protected]

❑ Membre actif Apprentissage ou intégré 130 €

❑ Promos 2009 / 2013 60 €

❑ Cotisation de soutien 200 € à 300 €

❑ Couple ICAM 180 €

❑ Autres montants (veuves, Icam en di�culté...) :

selon moyens (règlement par chèque)

❑ Caisse d’entraide : …………… €

NOM ……………………………………………………………………

Prénom ………………………………………… Promotion ……….

Adresse ……………………………………………………………….

CP ……………. Ville …………….…………………………………

E-mail : …………….………………………… Pays ………………

TOTAL

PAIEMENT ❑ CHEQUE ❑ CARTE BANCAIRE (voir le site ingenieurs-icam.fr) ❑ PRELEVEMENT AUTOMATIQUE (contacter l’Association) ❑ VIREMENT BANCAIRE (IBAN : FR46 2004 1010 0500 0901 1 P02 691) (BIC : PSSTFRPPLIL)

Ma cotisation 2014 : ……………… € + Caisse d’Entraide : ……………… €


NOUVELLES DES ECOLES

Le Fonds A2i met les Écoles de production à l’honneur

Pour la première fois, l’Icam a mené une enquête auprès des entreprises qui ont accueilli des stagiaires et futurs ingénieurs en I5, ainsi que les étudiants rédigeant un mémoire scientifique. Outre un taux de réponse encourageant (51%), l’enquête a ré-vélé un très bon taux de satisfaction, supérieur à 80 %.« Les résultats sont excellents sur les deux points évalués par l’enquête », précise Séverine CATRY. « Les maîtres d’apprentis-sage, responsables de stage et référents de mémoire ont re-trouvé chez nos élèves les qualités qu’ils attendent d’un jeune ingénieur (engagement, capacité relationnelle, curiosité...). Surtout, les entreprises ont, dans leur grande majorité, perçu très favorablement les quatre principaux objectifs de l’Icam, à savoir :

apporter des fondamentaux scientifiques et techniques et des capacités relationnelles,

former des hommes et des femmes entreprenants et respon-sables,

promouvoir des libertés solidaires pour contribuer au service et au partage,

faire évoluer le monde économique en transformant ses be-soins et ses attentes. »Cette enquête n’est toutefois qu’un point de départ, car elle sera renouvelée chaque année afin de suivre l’évolution des résultats. Un outil fort utile, dans l’optique d’une amélioration constante de nos formations et de nos relations avec les entreprises. Ren-dez-vous l’année prochaine pour le baromètre 2013-2014 !

Baromètre entreprises 2012-2013 : de très bons résultats !

Créé en 2009 à l’initiative de l’Union des industries et des

métiers de la métallurgie (UIMM), le fonds A2i (Agir pour

l’insertion dans l’industrie) soutient financièrement les Écoles

de production de Lille et de Toulouse.Comme le rappelle Gaël MARY (102N), directeur de l’École de pro-duction de Toulouse, « de nom-breux jeunes décrochent chaque année du système éducatif, alors que l’industrie est sans cesse en recherche de personnel qualifié ». C’est ce paradoxe qui est à l’origine de la naissance du fonds A2i. Conçu pour aider les jeunes décrocheurs à accéder à une formation qualifiante et à s’insérer dans le secteur indus-triel, il permet, également aux entre-prises, de trouver les compétences dont elles ont besoin. Partageant les mêmes objectifs de forma-tion professionnelle et de lutte contre l’exclusion, les Écoles de Production de l’Icam ont donc naturellement bénéficié de l’aide du fonds.

Le succès des rencontres A2iLe 11 décembre dernier, A2i a convié l’Icam à une rencontre nationale, réunissant de nombreux acteurs de l’insertion des jeunes. Temps fort de cet événement, la conférence qui s’est dé-

roulée en présence d’Anne LAUVERGEON (présidente du fonds A2i), a particuliè-rement valorisé les Écoles de production de Lille et de Toulouse. « Le film diffusé à l’occasion, reposant sur les témoignages d’élèves de nos deux écoles, a beau-coup touché l’assistance », souligne Gaël MARY. Les parcours de ces anciens décrocheurs, qui ont re-trouvé le chemin de l’école et le goût d’apprendre,

montrent, s’il est besoin, combien les actions pour soutenir l’in-sertion professionnelle des jeunes sont indispensables.

Le film projeté pendant les Rencontres A2i a inspiré deux journalistes de France 2, Julie BECKRICH et Matthias BARROIS. Ceux-ci ont réalisé un reportage sur l’École de production de Lille, diffusé lors du journal télévisé du 8 janvier dernier. À tra-vers les interviews des jeunes et de leurs familles, le reportage évoque les parcours des élèves et leurs relations avec les en-seignants. Une belle façon de mettre en lumière les valeurs et les méthodes pédagogiques de l’Icam.

Lien : www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-2-20h -du-mercredi-8-janvier2014_495260.html (à la 21ème minute)

L’École de production de Lille sous les caméras de France 2



Lancement du Club Icam EntrepreneursAu terme de plusieurs mois de préparation et de prospection,

le Club Icam Entrepreneurs est devenu une réalité, lors d’une

première soirée de rencontre et de réflexion, le 24 janvier

dernier à Paris.Le groupe a souhaité créer un club d’entrepreneurs réunissant, en priorité, des ingénieurs Icam. Plusieurs de ces chefs d’entre-prises ont en effet témoigné de leur isolement, et souhaitaient trouver un lieu de discussion et de partage. Pour répondre à ces besoins spécifiques, le Club Icam Entrepreneurs s’est donné plu-sieurs axes de développement :

la création d’un réseau d’entrepreneurs partageant les valeurs de l’Icam, soucieux de mutualiser leur expérience, et pouvant se porter conseil et as-sistance,

la mise en rela-tion d’entrepre-neurs souhaitant céder ou reprendre une entreprise, avec des investis-seurs et des por-teurs de projets,

le regroupement d ’ e n t r e p r e n e u r s souhaitant effec-tuer des investisse-ments conjoints,

l’utilisation du réseau industriel des écoles en France, mais aussi, à l’international,

le développement de l’esprit entrepreneurial auprès des élèves de l’Icam,

l’accompagnement de diplômés de l’Icam qui envisagent de créer ou reprendre une entreprise,

la contribution aux réflexions stratégiques de l’Icam, la contribution des entrepreneurs Icam à la vie et au dévelop-

pement de réseaux d’entrepreneurs, le soutien des projets de développement de l’Icam.

Une longue phase d’identification et de prise de contact« Pour fonder ce club, nous avons d’abord recherché quels in-génieurs du groupe avaient créé leur propre activité », explique Germain DUTILLEUL, responsable projets à l’Icam. « Avec les di-recteurs de sites, Philippe CARPENTIER et Jean-Michel VIOT, nous avons identifié 400 ingénieurs-entrepreneurs, avant de leur en-voyer un premier email d’information, en septembre dernier », poursuit-il. « Puis, nous les avons contactés par téléphone entre les mois de septembre et décembre. 120 d’entre eux se sont montrés très intéressés par notre démarche. Près des deux tiers sont aujourd’hui en phase de réflexion, ou se sont déjà engagés dans le projet, ce qui est très encourageant ! ».

La soirée de lancement du ClubPour officialiser le lancement du Club et amener les premiers membres à se ren-contrer, un dîner a été organisé le 24 jan-vier, en présence de Francis MER, Jean-Luc SOUFLET et Jean-Michel VIOT. « Nous sommes arrivés à réunir une trentaine de participants, dont une vingtaine d’entre-preneurs », précise G. DUTILLEUL. « Pour développer le Club, nous avons notam-ment déterminé plusieurs objectifs et ac-tions à mettre en place :

aider les entrepreneurs dans leur démar-rage, avec la création d’un fonds d’amor-çage ou d’un incubateur d’entreprises

pour les Icam Entrepreneurs, faire de l’accompagnement et du mentoring, ainsi que témoi-

gner dans les Écoles, conseiller les jeunes et les associer à nos valeurs d’Entrepreneurs, mettre en relation les membres du Club en organisant des vi-

sites d’entreprises et des rencontres, afin qu’ils puissent conti-nuer à partager leurs bonnes pratiques et s’apporter une aide mutuelle ».La richesse des échanges et des propositions effectuées au cours de la soirée, témoignent de la vitalité et de la motivation des entrepreneurs. Ce Club semble promis à un bel avenir !

Le Club Entrepreneurs se mobilise pour la campagne Audace et Développement Les premiers membres du Club Entrepreneurs se sont, d’ores et déjà, mobilisés dans le cadre de la campagne Audace et Dé-veloppement. Parmi ceux qui ont été contactés, 15 se sont déjà engagés financièrement, à hauteur de 400 000 euros, tandis que 64 réfléchissent aux modalités de leur participation. Une belle preuve de confiance et d’attachement envers le groupe.À terme, l’Icam espère solliciter les entrepreneurs du Club pour qu’ils contribuent au moins à 10% des objectifs de la cam-pagne, établis à 30 millions d’euros.

JobTeaser : une plateforme à découvrirLes offres d’emploi, de stage et d’apprentissage adressées à l’en-semble des sites Icam en France sont désormais accessibles sur une plateforme unique, à destination des étudiants et ingénieurs diplô-més de l’Icam. Pour y accéder, il suffit de se rendre sur le site Icam Alumni (http://www.icam-alumni.fr/), puis sur Mon Career Center, et de s’inscrire avec son adresse e-mail Icam.En plus des offres d’emploi, la plateforme JobTeaser invite à découvrir les présentations des entreprises partenaires, de nombreuses fiches-métiers, ainsi que des conseils pour préparer sa recherche de stage ou d’emploi. Enfin, les événements du groupe ou des entreprises parte-naires y seront mis en avant. À ce jour, 300 étudiants et anciens étu-diants sont déjà inscrits. N’hésitez pas à les rejoindre !



Comme chaque année, le magazine L’ETUDIANT a publié les résultats de son Palmarès concernant les Ecoles d’Ingénieurs.

Dans un souci de progrès, et afin de mieux conseiller les ly-céens, L’ETUDIANT a choisi cette année de laisser libre choix aux futurs candidats d’effectuer leur propre palmarès à partir d’un ensemble d’indicateurs (une trentaine), rassemblés au-tour des thèmes suivants :

l’excellence académique,

l’ouverture et l’excellence internationales,

la proximité avec les entreprises,

les débouchés et le devenir des diplômés

la diversité des étudiants et le coût des études.

Le projet global de l’ Icam s’appuie sur les spécificités suivantes :

privilégier l’accompagnement des élèves avec la formation humaine,

entretenir la proximité avec les entreprises pour renforcer la formation technique et scientifique,

développer l’ouverture à l’international, accompagner à la réussite personnelle et professionnelle

de chacun.

L’application développée par l’ETUDIANT autorise un maxi-mum de 6 critères pour réaliser un palmarès spécifique. Pour analyser le positionnement de l’Icam, les 6 critères suivants ont été sélectionnés, en correspondance avec les objectifs que se fixe l’Institut :

l’accompagnement des élèves (soit le nombre d’étudiants par professeur, thème : excellence académique)

la durée minimale à l’étranger (thème : ouverture internatio-nale)

les étudiants en alternance (thème : proximité avec les en-treprises)

la durée des stages en entreprises (thème : proximité avec les entreprises)

les diplômés en poste à l’étranger (thème : devenir des di-plômés)

le salaire à la sortie (thème : devenir des diplômés).

Le résultat est le suivant : l’Icam est classé 2ème ex aequo sur 160 écoles d’ingénieurs,(toutes catégories confondues, public/privé, post-bac et Bac+2).

L’Icam se classe également 6ème ex aequo sur les critères « Proximité avec les entreprises »,

(toutes écoles d’ingénieurs confondues sur un total de 160 écoles public/privé, post-bac et bac+2).

Ces résultats sont extrêmement encourageants pour l’ Icam.

Ces nouvelles méthodes de classe-ment permettent ainsi aux étudiants de mieux les aider à faire leur choix d’école, qui correspondra au plus près à leurs aspirations.

Palmarès de L’ETUDIANT 2014Classement très encourageant pour l’Icam

6 Salaire à la sortie

5 Diplômés en poste à l'étranger

4 Durée minimale à l'étranger

3 Durée des stages en entreprise

2 Étudiants en alternance

1 Nombre d'étudiants par prof.

Points

Ecole des mines - Alès

3 3 3 2 2 3 16

Ecole centrale - Nantes

2 2 3 3 2 3 15

Ecole des mines - Douai

2 3 3 3 2 2 15

ICAM

3 3 2 3 2 2 15

Ecole des mines - Saint-Etienne

3 1 2 2 3 3 14

Ecole polytechnique - Palaiseau

3 0 3 3 3 2 14

Ecole centrale - Lyon

3 1 1 2 3 3 13

Critères sélectionnés Ecoles en haut du classement selon ces critères

Source : Palmarès des Ecoles d’Ingénieurs de l’Etudiant pour 2014


STAGIAIRES

ILE DE FRANCE75. INTER ACTION CONSULTANTS, Paris T Jorge GOMEZ PRATDESABA75. MC2I GROUPE, Paris L Anne-Sophie BILLIARD75. SINTEO, Paris L Rocio CEBRIA TAMARIT75. SNCF, Paris L Gaspard VERCHERE75. SNCF, Paris L Michaël ANDRONIKOF78. ALTRAN TECHNOLOGIES, Vélizy T Sonia BRETON78. DIETSWELL, Guyancourt T Arnaud DE LA PANOUSE78. GAUDFRIN, St Germain en Laye N Romain GALLAIS78. STAT, Versailles L Valentin LEGUY91. CEA, Gif L Vianney MOTTE91. COFRAD Mannequins, Morangis N Vincent ZATTI92. AXIONE, Malakoff T Jérôme MARCHESSEAU92. BOUYGUES IMMOBILIER, Issy les Moulineaux T Yann DUCOMMUN92. CGI France, Courbevoie N Antoine BICHON92. CGI, Courbevoie T Pierrick FOSSEZ92. EUROVIA T Hugues PARISON92. LEFORT Francheteau, Rueil Malmaison N Gildas LAHALLE92. LEFORT Francheteau, “ N François De FEYDEAU92. LEFORT Francheteau , “ N Simon RICHARD92. L’OREAL OPERATIONS, Clichy L François CHILAUD92. MICHEL ET AUGUSTIN, Boulogne Billancourt T Benoit DEVOISSELLE92. SAFRAN SNECMA, Colombes L Xavier DE MALLIARD92. SOPRA GROUPE, Neuilly L Laurent DUMONT93. L’OREAL OPERATIONS, St Ouen L Agathe DESOMBRE93. L’OREAL, Aulnay N Xavier HIGEL94. BOTTE FONDATIONS, Chevilly la Rue T Jonathan BERNINI94. CEMENTYS, Choisy le Roi N Pierre DE LACAZE94. CSTB SOLAR SAS, Vincennes T Pierre MASCLOUX94. DERICHEBOURG, Créteil N Camille BRETECHER94. DERICHEBOURG, Créteil N Grégoire De MASSOL de REBETZ94. IM PROJET, Vincennes L Vincent AUBAS94. SNCF, Ivry sur Seine L Arnaud DE SAINT LAON

De Février à Août 2014, des étudiants de la promotion 2014, de l’Icam Lille, Nantes et Toulouse effectuent leur stage intégré en entreprise. Cette liste est publiée à l’attention des Ingénieurs Icam, des Délégués Régionaux et des groupes locaux qui auront à cœur d’entrer en contact et d’accueillir leurs jeunes camarades. OUEST

17. SOGERMA (Airbus Group), Rochefort N Joseph AUFSCHNEIDER22. APAVE Nord Ouest SAS, Tregueux N Vincent LEROUX35. DLE OUEST, Vezin le Coquet N Henri-Philippe TALPE44. AIRBUS SAS, Bouguenais N Damien GESLAIN44. AIRBUS OPERATIONS, Montoir de Bretagne T Romain LAFFAILLE44. AS 24, St Herblain N Pierre GODET44. CGI,Carquefou N Gabrielle DEBUT44. CHATAL, St Nicolas de Redon N Adeline DESMARS44. BUREAU VERITAS, St Herblain N Kévin BROCHARD44. COFELY AXIMA (GDF-SUEZ), Nantes N Camille GUILLORY44. COFELY Services, Coueron N Pierre-Alexis HUIBAN44. COLAS, Nantes N Mathieu ROIRAND44. ENERGIE PERSPECTIVE, Nantes N Adrien SCHOLASTIQUE44. EXEIS Conseil, Nantes N Arnaud HENRY44. QUILLE CONSTRUCTION, Nantes N Camille DUPORT44. QUILLE CONSTRUCTION, N Bastien JOSSET44. SIGMA, La Chapelle sur Erdre N Aurore RAHAROLAHY44. SAUNIER DUVAL, Nantes N Sébastien GUIHO44. TERRE AZUR (groupe POMONA), Nantes N Gwenaëlle AVERTY44. DCNS La Montagne N (Ouest-Cpro) Arthur BROSSIER44. MAN DIESEL St Nazaire N (Ouest-Cpro) Maxime BOUTON44. DAHER Aerospace Montoir de Bretagne N (Ouest-Cpro) Céline MOUSSET44. DAHER Aerospace N (Ouest-Cpro) Damien NOBIRON 49. THALES, Cholet N Etienne BRETAUD49. VALEO, Angers N Orianne LE SAUX

NORD59. AUCHAN, Villeneuve d’Ascq L Simon DESTAILLEUR59. AUCHAN , “ L Amélie WENCEL59. BOUYGUES ENERGIES ET SERVICES, La Chapelle L Lucas WOJCIK59. DALKIA, St André L Anaïs BESNARD59. DALKIA,, “ L Gauthier LEFEBVRE59. EDF, Templemars L Baptiste PROUDY59. DOMYOS OXYLANE, Marcq en Baroeul L David VEROONE59. KIABI, Hem L Morand MULLET59. KINGFISCHER PLC, Hellemmes L Clément CLEENEWERCK59. LABORATOIRES ANIOS, Cuincy L Vincent DUROUCHOUX59. LEROY MERLIN France, Lezennes L Manon DENIMAL59. LEROY MERLIN France L Clément DU MOULIN DE LA BRETECHE59. NORPAC, Villeneuve d’Ascq L Gaetan BOUDAILLIEZ59. NORPAC , “ L Paul DEBRUILLE59. OXYLANE, Lille L Théophane PILLU59. REG TECHNOLOGY, Haubourdin L Benoît SAILLY59. PROVOST, Neuville en Ferrain L Jean DEGRENDEL59. SMILE, Lille L Simon ROHART59. SOGEA CARONI, Marcq en Baroeul L Sylvain BUSCOT59. SOGEA CARONI, “ L Damien HUCHETTE59. STEF, Lesquin L Théophile LEFEVRE59. TOYOTA MANUFACTURING, Onnaing L Thibaut D’HALLUIN59. LACTALIS NESTLE PRODUIT Cuincy L Caroline GOESSENS

SUD OUEST31. AIRBUS SAS, Blagnac T Maxime BIENNES31. AIRBUS SAS , “ T Gaël VALADON31. AIRBUS, Toulouse N Alexandre ANDUGAR31. AIRBUS, Toulouse L Arthur CLEMENT DE GIVRY31. AIRBUS, Toulouse L Nicolas ROUTTIER31. AIRBUS OPERATIONS, Toulouse T Romain BIELAIRE31. AIRBUS OPERATIONS , “ T Robin GUIGAND31. AIRBUS OPERATIONS , “ T Mathilde VELLAS31. AEROLIA, Toulouse T Clément GREIN31. ASSYSTEM France, Toulouse T Romain CAUJOLLE31. BARDE SUD OUEST, Mure T Amin BELAIB31. BARDE SUD OUEST , “ T Marion CAPO31. BASSETTI, Ramonville T Marie CUSSAC31. CONTINENTAL AUTOMOTIVE FRANCE, Toulouse T Rémi VIGNO31. ECM, Blagnac T Rémi FERNANDES DA SILVA31. FARGO DEVELOPPEMENT, Gargas T Thomas MERLE31. GTM SUD OUEST TP GC, Toulouse T Louis D’USTON DE VILLEREGLAN31. UTC AEROSPACE SYSTEMS, Colomiers T Laurie GAUTHIER31. UTC AEROSPACE SYSTEMS , “ L Vincent DUTILLY31. ALTRAN TECHNOLOGIES Toulouse T Sonia BRETON31. BOUYGUES ENERGIES & SERVICES St Jean T Guillaume GARCES33. CGI France, Le Haillan N Yoann GUERIN46. MARCOULY, Puy L’Evêque T Damien GIN46. RATIER FIGEAC, Figeac T Philippe GAYRARD47. FONROCHE ENVIRONNEMENT URBAIN, Roquefort T Bastien LANTA47. EUROVIA Le passage d’Agen T Hugues PARISON 64. TURBOMECA, Bordes T Pierre PLANQUES66. BOUYGUES IMMOBILIER Perpignan T Yann DUCOMMUN82. LIEBHERR-AEROSPACE TOULOUSE, Campsas T Henry CIVRAC DE FABIAN


A l’Icam, une pédagogie de la décisionArticle publié par la revue Dialogue (NDLR)

Septembre Clotaire arrive pour sa 1° rentrée à l’Icam Toulouse, curieux de sa nouvelle école. Discours d’accueil, présentation des études par le directeur, formalités administratives, tout cela est assez classique. En revanche, la séance annoncée pour la fin de journée l’intrigue : « séance de PDD ». Dans le groupe d’une douzaine d’étudiants où il se retrouve, il apprend de l’accompagnateur que PDD signifie Pédagogie de la décision que cela s’expérimente plus que cela ne s’explique et que les seuls interdits sont de parler de « on » et de dire « Moi, c’est comme les autres ».Au fil des ateliers thématiques et des entretiens individuels, il découvre l’exercice de la relecture : « Que retenez-vous de ces dernières semaines ? Quelles expériences vous ont mar-qué, vous ont fait difficulté, vous ont aidé ? » Parfois, en séance de groupe, il trouve un peu long ce temps d’écriture en si-lence ; au bout de cinq minutes, il a rempli son dossier et se demande ce que peut bien écrire son voisin……..Au moment du partage, il ne sait toujours pas quoi dire. « Oser poser une parole personnelle devant le groupe, s’exercer à l’écoute des autres sans préjugés » : belle pédagogie mais un peu étrange au début !

Clotaire est passé en 2° année Alors que le rythme de travail va s’accentuant avec des pro-jets en informatique, en sciences industrielles, en formation humaine, il doit encore trouver une à deux heures par se-maine pour se rendre dans l’association où il effectue son projet d’action sociale. Quand il retrouve son groupe de PDD, il est invité à mettre des mots sur ce qu’il vit à l’hôpital lorqu’il visite les malades, moments riches certes, mais pas toujours confortables ! « Qu’est-ce que cette expérience vous dit de vous, de votre manière d’entrer en relation avec l’autre diffé-rent ? » Vous en avez d’autres, des questions ? En fin d’année, Clotaire réalise que cette expérience a bousculé ses préjugés sur la vieillesse, la dépendance.

Cette 3°année qui débute, Clotaire l’a attendue avec impatience Fini le rythme prépas ! C’est, surtout, l’année de l’expériment ; or, l’expériment a pesé dans la balance lorsqu’il a choisi l’Icam parmi les autres écoles d’ingénieurs. Clotaire sait qu’il a une année pour bâtir un projet personnel de quatre mois, autofi-nancé et dont la destination doit l’emmener loin géographi-quement et culturellement. Il veut aller en Thaïlande puis en Australie « pour voir le maximum de choses » c’est son aven-ture ! Alors, il trouve que le processus pédagogique de définir

ETRANGERDOM-TOMGENERGIES ANTILLES GUYANE, Pointe à Pitre T Camille JOUNDYGETELEC, Le Lamentin L Guillaume LAMISSEEGER Martinique, Le Lamentin N Lucie ALLARDSUNZIL CARACIBES Guadeloupe T Cyril JOUNDYAllemagne AIRBUS, Hamburg N Valentin CELORBengladeshASSOCIATION GOLD OF BENGAL, Narsingdi T Jean-Baptiste ASTACanada TECHNO CYCLE, Montréal T Virginie CUISSETChine SKF CHINE N François RIOTARTLUX L Théo DEVREDCorée du Sud VANTAGE DRILLING N Rémi CATILLONEspagne CETELEM Gestion A.I.E., Madrid L Antoine DEMEESTEREIndonésie OXYLANE T Bruno SERNYItalie DATALOGIC, Bologne T Guillaume CAZALBOUPays-Bas PANALYTICAL BV, Almelo N Alan PELOILPologne ABB T Jean-Baptiste DUCORoumanieAUTOMOBILE DACIA SA, Arges T Simon LARROUMETAUTOMOBILE DACIA SA, Arges L Marc PICOT-JONCRETSuèdeEUROCLEAR SWEDEN AB Stockholm L Albéric DENNEULINSuisseILICO SARL, Pully T Hugo REVIDICERN, Genève T Marion GINDREThaïlandeINERGY AUTOMOTIVE SYSTEM THAILAND LTD N Damien TEZENAS DU MONTCELINERGY AUTOMOTIVE SYSTEM THAILAND LTD N Valentin MOREEtats Unis AMITY TECHNOLOGY, Fargo L Marie DESPREZ

STAGIAIRES

SUD EST06. CCI NICE-COTE D’AZUR, Nice T Vincent TRICHOT13. AIRBUS HELICOPTERS, SAS, Marignane T Laurent MONTOYA69. BOUYGUES ENERGIES & SERVICES, St Priest T Guillaume GARCEST

LA VIE DES ECOLES


LA VIE DES ECOLES

d’abord sa visée – c’est-à-dire ce qu’il veut vivre pendant ce temps – avant de faire valider la destination et prendre ses billets d’avion, est vraiment contraignante. Finalement, il ac-cepte de se laisser interpeller par son organisateur, choisit un seul pays et, lors des échanges dans son groupe de PDD, ob-tient des tuyaux pour travailler dans des fermes, là-bas.

Retour d’expériment pour la 4° annéeLorsque Clotaire rentre d’expériment pour entamer sa 4° an-née, les autres promos ont, déjà, fait leur rentrée depuis un mois. Après le grand vent de liberté qui a soufflé sur ces mois, seul à l’étranger, revenir à l’école a un goût de retour en cage. Il pense aux paysages et aux gens, là-bas, et n’a qu’une seule envie : repartir ! Mais, pour l’heure, il faut reprendre les cours et réfléchir à son projet professionnel. Travail en groupe, en-tretiens individuels, rencontres avec des ingénieurs et recru-teurs d’entreprises ; au bout de ce parcours, Clotaire y voit un peu plus clair sur les com-pétences qu’il a acquises, les valeurs qui l’animent, les métiers d’ingénieur qui l’attirent et sur le moyen de convaincre un recruteur qu’il est le Prince du Calcul de Structures !

Stage en entreprisePour Clotaire, la 5° année commence par six mois de stage en entreprise. Les cinq mois suivants il travaille sur un projet de recherche dans un labora-toire scientifique de l’école. C’est au cours de cette deuxième période qu’il va vivre la session-retraite : quatre jours en abbaye pour un temps de pause. Relire le film de sa vie, y repérer ce qui, parfois, l’entrave mais aussi ce qui le dynamise, s’interroger sur ses choix et sa manière de s’engager : ce travail intérieur n’est pas de tout repos !Petit à petit, avec la répétition des activités ( matinée de ré-flexion silencieuse / après-midi détente / soirée film ) et l’écoute de son accompagnateur, il sent que ce temps à l’écart l’aide à clarifier des questions importantes, ce qu’il n’a guère le temps de faire au quotidien.

Un mois avant l’envol6° rentrée pour Clotaire mais juste pour un mois avant l’envol. Il a relu ses années d’études, l’ensemble de son parcours en formation humaine et il prépare, maintenant, sa déclaration. Que vas-tu donc déclarer, Clotaire, devant cet ingénieur Icam venu spécialement pour t’accueillir dans le monde profes-sionnel, devant ce directeur ou professeur de l’école, témoin de ton évolution et devant tes proches ou amis invités ?

Déclarer solennellement, avec tes propres mots et un peu d’émotion, ton art et ta manière d’être ingénieur en mettant en lumière les moments forts de ton parcours et ce qui fait sens pour toi, aujourd’hui. Moment de passage symbolique entre le temps des études et le temps de la vie profession-nelle. Bonne route Clotaire !

Clotaire, un mixClotaire est, un peu, un mix des élèves que j’ai rencontrés comme formatrice à l’Icam durant ces cinq dernières années. Lorsque je suis arrivée au département Formation Humaine, j’ai été séduite par la pédagogie mise en place qui a pour nom : Pédagogie de la décision. Basée sur la pédagogie ignatienne, elle privilégie l’ex-périence personnelle de l’étudiant et sa relecture. En ce sens, elle traverse toutes les matières enseignées y compris la Formation Humaine. Mais à l’Icam, la PDD est, également, considérée comme un domaine d’enseignement spécifique distinct des autres disci-

plines et inscrite comme telle au programme des études. De plus, elle est obligatoire pour tous les étudiants. Or, si nous, accompagnateurs de PDD, sommes convaincus de la pertinence de la démarche, les étudiants, eux, le sont plus ou moins……et il arrive qu’ils le manifestent ! Mais c’est là, dans ce qui pourrait paraître paradoxal que réside, selon moi, la force de la Pédagogie de la Décision : en amenant les étudiants – par un cadre contraignant – là où ils n’au-raient pas été d’eux-mêmes, la PDD aide à faire grandir leur li-berté intérieure ; lors de l’envol,

en fin de cursus, ils savent, chacun à leur manière, reconnaître cette fécondité et nous la partager.Catherine Holtzheyer, sœur xavière(qui fut formatrice à l’Icam, site de Toulouse)

RENCONTRE NATIONALEà Paris le Samedi 8 Novembre 2014

Nouvelleformulesurunejournée:FORUM+SOIREEFESTIVE

LES NOUVEAUX DEFIS DE L’INGENIEURDèsàprésent,noustedemandonsdenousfairepart,enquelqueslignes(5maxi),del’expérienceprofessionnellequetusouhaitesfairepartagerauxparticipantsduprochainFORUM.Répondre par mail à :[email protected] - Objet : Rencontre Nationale


VIE DES RÉGIONS

IledeFrance Aérodynamique Eiffel et sa soufflerieVendredi 6 Décembre 2013

Situé en plein XVI° arrondissement de Paris, ce laboratoire, ima-giné et construit par Eiffel, repris par le GIFAS (aéronautique et spatial) puis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) réalise, aujourd’hui, de nombreux essais, en particu-lier pour le bâtiment.Classé monument historique, ce lieu continue son activité avec un effectif de 4 personnes (2 ingénieurs, 1 maquettiste et une secrétaire). La soufflerie possède des originalités techniques qui continuent de la rendre toujours utile. Il ne faut pas oublier, également, qu’elle est à l’origine de notre industrie aéronau-tique en ayant développé les premiers calculs sur la portance de l’air. Il nous a été confirmé que l’industrie automobile a lar-gement fait appel à cette installation pour ses études d’aéro-dynamisme.Les questions ont été nombreuses et l’on a senti un vif intérêt tant pour l’histoire de Gustave Eiffel et de ce laboratoire que pour les travaux qui y sont faits actuellement, notamment sur la tenue des grues utilisées dans la construction de grands édi-fices.D.L

Prenez l’avion en toute sérénitéNous qui avons eu le plaisir, comme 150 camarades, d’écouter, le 21 janvier dernier, Christophe Cail (83 IL) sommes convain-cus que l’avion que nous prenons a subi des tortures (surtout son prototype) qui l’ont préparé à bien résister, même dans des conditions de vol invraisemblables.Christophe, après une carrière de pilote dans l’aéronavale mi-litaire, est, depuis 8 ans, pilote d’essai chez Airbus. Il opère sur divers appareils, entre autres les A320, A380 et A350. Il nous a présenté et explicité les différents essais subis par un appa-reil depuis les simulations sur banc jusqu’aux essais en vol. Des centaines de milliers d’heures de vol sur l’avion n° -1, sur simulateur, puis sur l’avion n°0, maquette, au sol, du futur avion (l’oiseau de fer), et, enfin, en vol, sur les différents prototypes. Grâce à quelques explications techniques nous avons appris à mieux comprendre les différentes simulations dans le domaine de vol : caractéristiques limites, arrêt et redémarrage d’un mo-teur, décrochage, descente en urgence, oscillations à diverses fréquences, givrage et, grâce à de courtes vidéos, des situations exceptionnelles : décollage avec un moteur en moins, arrêt d’urgence avant limite de décollage possible (d’où l’intérêt d’être attaché….). Christophe nous a fait partager sa passion ; il est heureux dans son métier qui se vit en équipe avec d’autres pilotes, des ingé-

nieurs-mécaniciens et tous les spécialistes du bureau d’études et de la salle de suivi en vol, lesquels définissent les caractéris-tiques de chaque vol d’essai, enregistrent tous les paramètres de vol et peuvent même, à sa demande, les modifier en cours de vol.Il y aurait eu encore de nombreuses questions mais il était temps de libérer notre brillant conférencier et de partager entre nous la pizza et la tarte. Une excellente soirée.


VIE DES RÉGIONS

Visite du Centre PompidouCe Jeudi 6 Février, en fin de journée, nous n’étions guère nom-breux mais les braves qui ont affronté le mauvais temps pour venir découvrir le Centre Pompidou ne l’ont pas regretté !.....Après la présentation technique des lieux, nous n’avons pu vi-siter que 2 étages sur la totalité tant la densité de l’accrochage des collections d’art moderne est forte et chaque pièce mérite que l’on y passe du temps.Cette visite qui était, pour plusieurs d’entre nous, une première prise de contact avec ce musée ou avec l’art contemporain, a été une découverte très positive. Gageons que si nous repro-grammons cette visite les Franciliens seront plus nombreux, la visite en valant la peine.D.L.

Regioncentre Rencontre “ familiale ”du 26/1/2014Une fois par an, et cette année le dimanche 26 janvier 2014, les Icam du Loiret se sont retrouvés en famille dans une am-biance décontractée. Nous étions 13 Icam, 8 épouses et 21 enfants à nous retrouver au domicile de Brigitte et Jean-Pierre GARNIER. 19 excuses nous sont parvenues. Ainsi les Icam du Loiret ont marqué leur intérêt pour cette rencontre annuelle. Les jeunes générations ont tendance à se réserver pour les ren-contres « bière ». Durant la rencontre, une annonce est faite pour promouvoir la journée nationale des ingénieurs de l’IESF sur le thème de

l’innovation. Chez nous, l’ISL organise le 3 avril de 18 à 21 h une manifestation autour de la dynamique du tissu industriel régional. Dans les locaux de Polytech 3 tables rondes avec té-moignage sont prévues : Ingénieur, créateur d’entreprise - In-génieur, repreneur d’entreprise - Ingénieur en temps partagé. Certains d’entre nous ont déjà acceptés d’y participer.Ce compte rendu est l’occasion de souligner les rendez-vous sui-vants :- les rencontres « bière» le premier jeudi du mois : le 4 juin, à la rentrée, le 4 septembre, le 2 octobre et le 4 décembre. A noter, le 3 avril est la journée de l’Ingénieur et en décembre il faudra choisir avec l’invitation annuelle des Ecam.- sans compter les invitations aux sorties et conférences orga-nisés par l’ISL.

Rencontre « bière » du 6/3/2014Nous étions ce soir 4 Icam et 3 Ecam. Mais notre rendez-vous a permis de recevoir le nouveau bureau des ECAM de la région Centre. Nos amis de l’Ecam souhaitent redynamiser leurs adhé-rents. Ils ont souhaité approfondir l’expérience des « Bière » et réunion familiale des Icam du Loiret. Après réflexion, nous re-joindront-ils pour convaincre leurs jeunes générations ? Nous y sommes très favorables.Et comme toujours ce fut une joie de faire de nouvelles connaissances.Le prochain rendez-vous “ bière ” aura lieu le 6 juin à 20 heuresABSINTHE – 133, rue Marcel Belot – 45160 OLIVET.Jean BAVIERE (63IL)

RégionAlsace Visite de l’entreprise MATHIS fabricant de charpentes et constructions en bois lamellé-collé.42 participants ECAM et Icam se sont retrouvés le 11 janvier près de Sélestat pour découvrir l’entreprise Mathis. Fondée en 1875, celle-ci est maintenant dirigée par Franck Mathis, succes-seur de la 5° génération.


VIE DES RÉGIONS

Cette « vieille dame » a gardé toute sa jeunesse et son dyna-misme, à l’image de son jeune dirigeant.L’entreprise Mathis s’est forgée une solide réputation dans la construction de bâtiments de sports et de loisirs mais aussi pour le compte de l’Education Nationale et des organismes de formation.L’entreprise Mathis sait également apporter des solutions per-formantes pour des bureaux, des bâtiments industriels, des usines, alliant solidité, sécurité au feu, fonctionnalité et esthé-tisme. Les charpentes lamellées-collées sont particulièrement adap-tées à la construction de surfaces commerciales, hyper et su-permarchés du fait de leur grande résistance au feu, des pos-sibilités architecturales qu’elles offrent et de la rapidité de la mise en œuvre. La portée libre pouvant être atteinte est de 100 m, un atout pour les bâtiments spécifiques tels que les hangars de maintenance des avionsAvec un chiffre d’affaire de 40 millions d’euros et un effectif de 230 collaborateurs, l’usine produit l’équivalent d’une salle de sport par jour.La matière première - soit 200 000 m3 de bois par an - provient des pays nordiques, d’Allemagne, d’Autriche et de France mais seulement à hauteur de 15%. En France, la filière bois, selon le dirigeant est, en effet, mal structurée et non adaptée aux be-soins actuels.En outre, l’entreprise participe à la préservation de notre pla-nète en choisissant des fournisseurs qui appliquent la charte

« 1 arbre utilisé, 1 arbre remplacé ».Un repas convivial a permis d’échanger sur la vie de nos écoles et associations d’ingénieurs respectives.

RégionPoitouCharente Une galette pour bien commencer l’année

Comme chaque début d’année, les ICAM de Poitou-Charentes se sont retrouvés à la Rochelle autour de la traditionnelle ga-lette.Nous étions ainsi une quarantaine à partager ensemble ce mo-ment convivial.Prochaine étape : les rencontres régionales qui auront lieu les 5-6 avril prochains dans la Vienne, avec l’ambition d’avoir un programme aussi varié que celui de 2013 en Charente Maritime (visite de Z-spars, le leader français dans la fabrication des mâts de bateaux de plaisance ; découverte des tours de La Rochelle et de l’île d’Aix)Jérôme Hivert (104)

VIE DES PROMOS

Promo1998L Repas de promo et visite aux JPOLe samedi 14/02/14 était organisé, à Lille, un repas de la promo IL98. Nous y étions en petit comité car beaucoup de copains de promo sont installés à l’étranger ou ne pouvaient se déplacer, mais nombreux sont ceux qui ont envoyé de leurs nouvelles. Ces retrouvailles étaient très chaleureuses. Elles nous ont aussi per-mis de visiter l’Icam (20 ans après que nous y soyons rentrés !), à l’occasion de la journée portes ouvertes, et de découvrir les nombreux changements et travaux en cours. A bientôt pour les prochaines retrouvailles.Benjamin HANNEDOUCHE (IL98)

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LA PAGE DE L’AUMÔNIERPréparée par Hubert Hirrien, s.j.

Un 11ème jésuite en mission dans le groupe Icam (à Vannes)

Père Sébastien Carcelle, 34 ans, directeur des études du cycle intégréEnseignant sur le développement durable au sein de l’équipe de Formation Humaine.Il est, également, en charge, avec Dominique Lafficher, de la tran-sition écologique du campus et coordonne les retraites destinées aux élèves ingénieurs en fin de cycle dans le cadre de la PDD (Pé-dagogie de la Décision).

Côté jésuite, Sébastien assure un certain nombre de travaux sur le développement durable - articles, conférences, sessions - principa-lement auprès de jeunes. Outre l’écologie, Il aime le rugby, le maté argentin et la guitare !

une sélection de retraites pour cet étéPour les choisir, j’ai pris comme critères :- l’été (fin juin à août)- des lieux à la montagne ou au bord de la mer- des activités physiques (marche, voile...) et de prière- pour des jeunes ingénieurs comme pour des familles

Penbochwww.penboch.fr, près de Vannes :- «Prier et marcher», du 23 au 29 juin 2014- «Vie en mer, entrée en prière», 19-27 juillet ou 2-10 août, pour des 18-30 ans- Session-retraite Jeunes Professionnels, du 14 au 24 août, pour des 25-35 ans

Saint Hugues de Bivierswww.st-hugues-de-biviers.org, près de Grenoble :- «Prier - dialoguer - randonner en couple», du 10 au 14 juillet ou du 30 juillet au 3 août,- «Retraite Familles», du 10 au 16 août

Cénacle de La Louvescen Ardèche :- «Vivre en famille Cénacle, du 10 au 15 juillet- «Festi famille», du 14 au 18 août

Pélerinage en Terre Sainte pour les JP (23-25 ans)Du 4 au 12 octobre 2014Marcher sur les rives du lac de Galilée, lire l’Evangile et célébrer l’eucharistie au pays de Jésus, rencontrer des gens qui y habitent aujourd’hui, nous changer de l’inté-rieur encore plus que nous ne pouvons l’espérer.

Un groupe de 40 pélerins avec des équipes de partage, guidé par des jésuites et des religieuses.Etapes en Galilée, en Samarie, à Bethléem, à Jérusalem et à Abu Gosh... à la rencontre de Jésus, des Eglises et des habitants de la Terre Sainte.

Départ : le samedi 4 octobre soir de Paris ou de Bruxelles.Retour : le dimanche 12 octobre midi à Paris ou à Bruxelles.Prix : 1320 euros estimés au 5 février.Renseignements et inscriptions : 06 76 75 81 [email protected]


NEWS

ASSEMBLEE GENERALEà Paris le Samedi 24 Mai 2014

L’assembléeGénéralestatutairesetiendrale24Mai2014,àl’Associa-tion,35ruedelaBienfaisance,75008PARIS,à10hprécise.ElleestdéconnectéedelaRencontreNationaledontladateaétéchoisieàunepériodedel’annéedurantlaquelleiln’yaquepeudemanifestations.Cetteannée,unemoitiédesmembresduConseild’Ad-

ministrationdel’Associationestàrenouveler.

Nous faisons appel à candidature via : [email protected] - Objet : A.G. candidature

Transmettre les valeurs, moteur de croissance d’ID GroupLes Echos du 08.01.2014Jean Duforest et Jean-Luc Souflet (69 IL), les fondateurs d’ID Group, dont l’enseigne phare est Okaïdi, ont conservé les va-leurs du scoutisme et de leur Nord natal pour développer dura-blement l’entreprise.1° extrait : Le scoutisme, c’est là où Jean Duforest et Jean-Luc Souflet, créa-teurs du groupe en 1996 et toujours en binôme aujourd’hui, se sont rencontrés adolescents. Et ce sont ces valeurs - « le partage, le respect, la solidarité », égrène Jean Duforest, tirant de son por-tefeuille un texte de Baden Powell, le père fondateur des scouts, que le duo a voulu imprimer dans l’entreprise.2° extrait :« Entreprendre pour un monde qui progresse au profit de l’en-fant qui grandit » résume toute la philosophie des deux fonda-teurs. Mais, sur le terrain, çà se traduit comment ?Chez ID Group, d’abord, on ne parle pas de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) mais de Resseme (Responsabilité en-trepreneuriale, sociale, sociétale et environnementale)3° extrait : « Entreprise patrimoniale » et non « familiale ».

La transmission de ces valeurs est au cœur de nos préoccupations. Jean Duforest et Jean-Luc Souflet se disent « locataires de l’entre-prise et, surtout pas, propriétaires » et préfèrent le mot « entreprise patrimoniale » à celui de « fami-liale » qui fait trop paternaliste et se veulent être ceux « qui permet-tent le passage du flambeau mais ne l’imposent pas ».NDLR : Jean-Luc Souflet est le Pré-sident du Groupe Icam

Livre « Accompagner la personne en formation, de l’orientation à l’insertion » Dunod Août 2013 - Yann Serreau (82 IL)Notre société évolue : alternance et professionnalisation dans l’enseignement supérieur, individualisation, repères identitaires bouleversés, marché de l’emploi tendu, formation tout au long de la vie, etc.Ces évolutions imposent à l’in-dividu de s’orienter, se profes-sionnaliser, convaincre.Comment accompagner la personne dans ces transitions ?Cet ouvrage vise à partager mon expérience en la matière (vingt années de pratique et de réflexion, dans le champ de la formation).De l’orientation à l’insertion professionnelle, j’explore dif-férentes facettes du chemin à parcourir et de son accompa-gnement. Je dresse des repères pratiques étayés de références théoriques et de cas concrets. J’attache une place importante au discernement pour conduire son existence.

Un lecteur me confiait : « En fait, on se forme à chaque instant de sa vie. Ton livre offre des repères bien au-delà des périodes de formation ». En vente dans toutes les librairies

Livre «Recueil à accueillir, cueillir, recueillir» Editions Sillages Maurice Milard (55IL)Ceux qui connaissent l’humour de Maurice peuvent facilement imaginer l’incroyable quantité d’histoires, de jeux de mots, de blagues qu’il a réunie dans cet ouvrage.


VOYAGE

Inde et Népal - Février 2014Du 30 Janvier au 14 Février 2014, le groupe d’Icam/ECAM ar-rive en Inde, à Delhi : accueil local bien sympathique, où cha-cun reçoit la traditionnelle guirlande d’œillets d’Inde, colorée et parfumée, et le «Tilak» (ou Tikka) au milieu du front, signe de bénédiction nous mettant sous la protection des dieux. Indispensable aussi d’ap-prendre à saluer, par le mot «Namasté», qui n’est pas un superficiel «bonjour» : on se salue les mains jointes à hau-teur de la poitrine, en s’incli-nant, comme on le ferait de-vant une divinité. Il faut y voir une approche respectueuse de l’autre : «Je salue le divin qui est en toi, peu importe le Dieu que tu vénères»...

Un programme minu-tieusement préparé, très dense et très varié, va nous permettre de percevoir quelques aspects de ce pays aux mille facettes, fait de contrastes violents, qui n’engendre pas la demi-mesure. On le déteste cor-dialement, ou on l’aime profondément.Nos guides nous ont re-commandé de « laisser notre esprit cartésien de côté ». Il faut accepter d’entrer dans un monde nouveau, faire le vide total en soi, pour com-prendre et... aimer, pour avancer dans une autre dimension. Sentir l’ambiance, voir, et respirer l’environnement.

Le rythme du voyage était très soutenu avec des transports variés : vols intérieurs, trajets en cars confortables rickshaws à Jaïpur, cyclo-pousses à Vanarasi, train -TGV indien ! et l’am-biance des gares indiennes : une petite intégration au flot grouillant de la population et au rythme du quotidien. Sans oublier la lente montée à dos d’éléphant au Fort d’Amber, une petite promenade en bateau sur le lac Pichola, ou un moment hors du réel, en barque sur le Gange.

Dès la visite du merveilleux temple de Ranakpur, on prend conscience de la dimension spirituelle du pays. De toutes les admirables sculptures de marbre et de pierre découvertes au cours de la visite des nombreux temples le long de notre parcours ainsi que celle du sublime Taj Mahal, on retire une impression de beauté, de respect et de plénitude. Large ou-verture culturelle.

Et Vârânasî, (Bénarès), ville sainte cœur de l’univers Hindou, restera inoubliable, avec la «Cérémonie du soir», ses Ghats et les ablutions du matin au lever du jour ...

Il y a aussi cette délicieuse gastronomie indienne aux subtiles nuances, que nous avons pu apprécier quotidiennement. Et surtout, cette soirée, digne des plus beaux contes des «Mille et Une Nuits» au Palais Samode, près de Jaïpur, où nous

sommes accueillis par un feu d’arti-fice, au milieu de merveilleuses illu-minations, qui restera aussi un des temps forts du voyage.

De Vârânasî à Kathmandu, la transition est surprenante : le Népal ? Un pays différent, un autre contraste.

L’hôtel à flanc de montagne se trouve en face de la chaîne de l’Hi-malaya. Dans le ciel bleu, inondé du soleil couchant, les teintes vi-rent d’instant en instant du blanc au doré puis au rose, au mauve,

au rouge, et quelques petits nuages vaporeux semblent une écharpe de soie dont la montagne se pare pour se protéger du froid de la nuit qui arrive. Au soleil du matin, elle l’aura abandonnée.

Nos guides népalais vont tenter de nous initier profondément au Boudd-hisme durant les visites des lieux cé-lèbres. Pagodes, Patis, et processions un jour de fête à Patan, enterrement, et stupas tibétains.

Les hôteliers de Katmandou sont Tibétains. Chez eux, le Na-masté devient «Tachi delé», mais garde le même sens. En signe de bienvenue, ils nous offrent la «Krata», l’écharpe d’ac-cueil tibétaine, de couleur ivoire, qui est une offrande boudd-histe, et se veut porte-bonheur, ainsi que la «Krata» blanche du départ.

Pour certains d’entre nous, c’est l’apothéose, avec un vol ex-traordinaire au-dessus de la chaîne himalayenne, sous un ciel sans le moindre nuage, et, devant nous, imposant de majesté, le Roi des Rois, l’Everest. Choc profond, émotion, bouleverse-ment, d’avoir eu la chance de découvrir ainsi les plus hauts sommets du monde...

Aucune envie de voir apparaître le mot «Fin», ni de retrouver la grisaille quotidienne après un tel voyage....Merci aux organisateurs.Une «pièce rapportée» : Geneviève Troncy

hisme durant les visites des lieux célèbres. Pagodes, Patis, et processions un jour de fête à Patan, enterrement, et stupas tibétains.

sommes accueillis par un feu d’artifice, au milieu de merveilleuses illuminations, qui restera aussi un des temps forts du voyage.

LE CARNET

NAISSANCESAmélie Lescaux 1er enfant d’Amaury (98) 01/07/13Blanche Barbier petite-fille de Bernard (78) et 4ème arrière-petite-fille de Pierre (44) 15/07/13Martin Delebarre, 1er enfant d’Anne-Sophie (107 IL) et Vincent (107 IL) 29/07/13Louis Nassim Cagnard, 4ème enfant de Mathieu (94) 14/12/13Joséphine Chartres, 8ème petit enfant de Pierre d’Halluin (72) 23/12/13Louise Lefebvre, 2ème enfant de Luc (108) 07/01/14Paul Duchier, 2ème enfant de Nicolas (104) et d’Anne Carpentier (103) 08/01/14Clotilde Puvis, 3ème enfant d’Arnaud (101) 12/01/14Thérèse Guillou, 4ème enfant de Thierry (99) 17/01/14Hugo Robic fils de François (100) 30/01/14

MARIAGES Geoffrey Cinier et Capucine Fondeur fille de Marc (74) et petite-fille de Pierre (44) 15/06/13Lesley Ann Serra et Grégory Gaudfrin, petit-fils de Georges (49) et de Marcel Dequiret (49) 05/10/13

DECES Dominique Decherf (83)Xavier Markey (89) 09/06/13Guy Mosser (55) 23/08/13Paul Boutreux (31) à l’âge de 102 ans 11/12/13Yves Delescluse (50) 03/01/14Bernard Déprez, fils d’Albert (47+) 27/01/14Patrick Blosseville (76) 06/02/14Madame Cuvillier, veuve de Jean (49) 09/02/14Monsieur Sorez, père d’Olivier (83) 22/02/14Gérard Caillieret (75) 06/03/14

Cellule Emploi-CarrièreProchaines sessions emploi en 2014Demain, je trouve mon 1er emploi 25 Mars 17 Novembre Ateliers 18/19 NovembreFaire face et se relancer 24 Juin et 7 OctobreRebondir (30-35 ans) 11/12 Avril et 19/20 SeptembreProjet 40 (40/45 ans) 4/5 Avril suivie des 9/10 Mai

Cellule Emploi-Carrière

AgendaAssemblée Générale : samedi24Mai2014àParis

Rencontre Nationale : samedi8Novembre2014àParis

Promo 52 : du19au23MaidansleJura

Promo 55 : du19au23MaiàCompiègne

Promo 64 : du26au29Juin2014enPaysBasque

Promo 66 : 20-21septembreàReims

Promo 89 : du24au25Mai2014

Promo 104 Lille : 10ansles30/31août2014

30 Avril 2014 : Paiementdelacotisation

Région Poitou Charentes : week-enddu6-7avril2014enCharenteMaritime

Région Pays de Loire : •Vendredi4/04/2014:participationaucolloqueorganisépar

l’URISsurlerecyclagedesmatériauxcomposites,danslecadrede

lasemainedel’industrie.

•Vendredi11/04/2014:ACBNantes(presseetproductionTitane)

Rencontre Icam/ECAM Picardie à Beauvais (60)VisitedeGIMAlevendredisoir23Mai2014

GIMA,filialeà50/50d’AGCOetCLAAS,fabricantdeboitesde

vitessesettransmissionspourtracteursagricoles.

Prochains voyages programmés 28 Mai (week-end Ascension) au 5 Juin : Moscou, l’anneau d’Or, St Pétersbourg

Voyage de contrastes Abu Dhabi / Sultanat d’Oman / Dubai11 jours, 2500 euros environ par personne, 2° quinzaine de novembre

Entre nouveau rêve arabe et traditions, une décou-verte de deux mondes qui se côtoient et seront pour nous source d’éton-nement. Bref passage (1 jour) à Abu Dhabi capitale des Emirats Arabes Unis : de l’Héritage Village traditionnel à la Grande Mosquée(2007)

monument aux 82 dômes, de la route côtière de la Corniche à l’Emirat Palace ou au futur Louvre, un foisonnement d’architectures étonnantes. Sultanat d’Oman : Des paysages extraordinaires et variés : Bahla, classé au patrimoine de l’humanité, Nirza, le Château fort de Jabrine joyau de l’architecture omanaise, les dunes du désert des Wahibas

(soirée et nuit dans le dé-sert, accueillis par les bé-douins), Eadi Bani Khaled, ses canyons et ses oasis, Sur, le dernier port abrité sur le golfe, Wadi Shab, ses gorges et sa palmeraie, et, enfin, la vieille ville de Mascate (capitale) et son impressionnante mos-quée.Dubai (2 jours) : Musée d’histoire, la mosquée de Jumeirah, décou-verte de la ville d’aujourd’hui et de demain, Dubai land, le Grand mall, et Palm Island (rencontre avec un urbaniste)Envoi de la plaquette détaillée sur demande au secrétariat.Pour tout renseignement s’adresser à Marie-Christine Bidault Téléphone : 01 53 77 22 22

l’ingénieur, pivot de la ré-industrialisation de la france en pdf... · 2014-11-07 ·...

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