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Biennale del’Image en MouvementCentre d’Art Contemporain Genève

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Sous la direction artistique d’Andrea Bellini en collaboration avec Cecilia Alemani, Caroline Bourgeois et Elvira Dyangani OseExposition organisée par le Centre d’Art Contemporain Genève et coproduite par le Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC), le Fonds cantonal d’art contemporain, Genève (FCAC), Faena Art et In Between Art Film

Partenaire MediaInstitutions PartenairesPartenaires Officiels Donateurs et Fondations

Vernissage 9.11—13.11.16Exposition 10.11.16—29.01.17

27 nouvelles œuvres conçues pour l’occasion et produites par le Centre d’Art Contemporain Genève

Bâtiment d’Art Contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève

1Biennale de l’Image en Mouvement 2016 www.biennaleimagemouvement.ch

Centred’ArtContemporainGenève

Index

La Biennale de l’Image en Mouvement 2016 2

A propos de la Biennale de l’Image en Mouvement 5

Generations : prix de soutien à la jeune production 7

Curateurs de la BIM 2016 9

Liste des artistes de la BIM 2016 10

Projets présentés à la BIM 2016 12

Programme inaugural 24

Agenda & rendez-vous 26

Autour de la BIM 2016 27

Informations médias 30

Partenaires et soutiens 31

Biennale de l’Image en Mouvement 2016 www.biennaleimagemouvement.ch 2

Centred’ArtContemporainGenève

La Biennale de l’Image en Mouvement 2016

Le Centre d’Art Contemporain Genève présente une nouvelle édition de la Biennale de l’Image en Mouvement, une manifestation hybride unique en son genre rassemblant artistes visuels, artistes de performance et cinéastes. L’édition 2016 sera inaugurée à Genève entre les 9 et 13 novembre 2016 et proposera un dense programme de vernissages, rencontres, performances, projections spéciales et conférences.

En novembre 2016, Genève accueillera la 15ème édition de la Biennale de l’Image en Mouvement. Le Centre d’Art Contemporain Genève a relancé en 2014 une version entièrement repensée de la Biennale, forte de son histoire, tournée vers le futur et engagée envers une jeune génération d’artistes. Composée d’un large éventail d’installations multimédias, de films et documentaires habituellement présentés en salles de cinéma, ainsi que des performances, la Biennale de l’Image en Mouvement est un hybride unique en son genre d’un festival de cinéma, d’une constellation d’expositions en solo et d’un lieu de recherche et production. Avec ce format, les artistes sont invités à repousser les limites des médias traditionnels.

L’originalité de la nouvelle BIM réside dans le fait qu’elle est constituée exclusivement d’œuvres nouvelles dont le Centre est à la fois le commanditaire et le producteur. L’exposition n’a pas de thème spécifique et se positionne en tant qu’événement post-curatorial, laissant les artistes libres de façonner leur propre discours et remettant ainsi en question le statut du commissaire d’exposition. La Biennale de l’Image en Mouvement cherche à proposer une nouvelle manière d’exposer, en réunissant des voix disparates pour offrir une fenêtre sur le Contemporain.

A propos de la Biennale de l’Image en Mouvement 2016Sous la direction artistique d’Andrea Bellini, en collaboration avec Cecilia Alemani, Caroline Bourgeois et Elvira Dyangani Ose, la Biennale de l’Image en Mouvement 2016 comprendra 27 nouvelles œuvres inédites, produites ou coproduites pour l’occasion qui seront présentées pendant une semaine inaugurale du 9 au 13 novembre 2016, puis exposées jusqu’au 29 janvier 2017.

2


Les projets produits ou coproduits pour la BIM ne visent pas à sonder l’image en mouvement au sens large, ils aspirent plutôt à créer un dialogue autour du monde actuel, avec un point de vue souvent féminin. La Biennale tente d’explorer comment les artistes dépeignent des thèmes majeurs de la vie contemporaine et comment ils rendent leur travail nécessaire par leur engagement et leur capacité à sensibiliser.

Cette nouvelle édition de la Biennale fait place à des positions différentes et convergentes parmi un groupe d’artistes. Boychild, Wu Tsang, Emilie Jouvet, Pauline Boudry & Renate Lorenz ou encore Phoebe Boswell questionnent les notions de genre, de corps féminin et de pouvoir, alors que d’autres, tels que Salomé Lamas, Karimah Ashadu, Bertille Bak, Hicham Berrada et Bodil Furu s’intéressent à l’exploitation des ressources humaines et naturelles à travers le monde. Ces projets soulignent les polarités de notre monde, au même titre que le documentaire de Yuri Ancarani sur les loisirs exubérants des qataris ou encore les recherches anthropologiques de Trisha Baga, Tracey Rose, Cally Spooner et Kerry Tribe. D’autres nouvelles œuvres de Sophia Al Maria, John M. Armleder & Stephan Eicher, Brian Bress, Loulou Cherinet, Massimo D’Anolfi & Martina Parenti, Alessio Di Zio, Jenna Hasse, Evangelia Kranioti, Cinthia Marcelle & Tiago Mata Machado, Boris Mitic et Emily Wardill ont également été produites ou coproduites pour l’occasion.

La BIM 2016 réunit un grand nombre de pratiques artistiques, telles que la vidéo, le son, la danse, la performance, l’installation et même le clubbing, agrandissant ainsi les champs de l’image en mouvement au delà du digital, auquel elle est souvent réduite aujourd’hui.

La 15ème Biennale de l’Image en Mouvement comprendra une exposition d’installations multimédia présentée au Centre d’Art Contemporain Genève et au Mamco, une série de performances qui auront lieu au Théâtre de l’Usine (TU) et au Zoo de l’Usine ainsi que des premières de films et des rencontres avec des artistes au Cinema Dynamo et au Cinéma Spoutnik.

L’une des principales nouveautés de cette édition 2016 est le retour de la compétition internationale de films d’art avec Generations, un prix de soutien aux jeunes réalisateurs (voir section spécifique).

Autres lieuxLa Biennale de l’Image en Mouvement se déploiera au-delà de l’exposition genevoise. L’édition 2014 avait déjà été présentée au Museum of Old and New Art (Tasmanie, Australie) et au Teatrino Palazzo Grassi (Fondation Pinault, Venise, Italie).Forte de ce succès, la BIM 2016 poursuivra son voyage dans plusieurs institutions et festivals vidéos à travers le monde. Exposition protéiforme, la Biennale évolue de ville en ville, en fonction du format adopté (projection, exposition, etc.)

– Teatrino Palazzo Grassi, Fondation Pinault, Venise – Schermo dell’arte, Florence – Faena Forum Miami Beach


– Faena Art Center Buenos Aires (en collaboration avec UNTREF, Universidad Nacional de Tres de Febrero, Buenos Aires)

– Tent, Rotterdam – Galerie de l’UQAM, Montréal

D’autres lieux aux Etats-Unis et en Asie seront prochainement annoncés.


Un évènement pionnier

Depuis sa création, la Biennale de l’Image en Mouvement se positionne comme une plateforme artistique de dialogue et d’échanges d’idées. Elle explore les territoires mouvants des images en mouvement et cherche à donner du sens à cet extraordinaire foisonnement d’images qui envahit progressivement l’ensemble de la création contemporaine.

Au cours de ses 30 années d’existence, la BIM a rassemblé le meilleur de l’art vidéo et présenté des œuvres de Bill Viola, Gary Hill, Steina et Woody Vasulka, Robert Filliou, Chris Marker, Guy Debord, Vito Acconci, William Wegman, Bruce Nauman, Chantal Akerman, Rebecca Horn, Jean-Luc Godard, Andy Warhol, Philippe Garrel, Nam June Paik, Laurie Anderson, Artavazd Pelechian, Harun Farocki, Matt Mullican, Anri Sala ou les Straub/Huillet, parmi des dizaines d’autres.

La Biennale de l’Image en Mouvement fut fondée par André Iten en 1985, lors d’un workshop avec les artistes Silvie et Chérif Defraoui. La manifestation s’appelait alors « Semaine Internationale de la Vidéo». Il s’agit de l’une des plus anciennes manifestations de ce type en Europe.

Une biennale organisée par une institution

En 2009, le Centre reçoit pour mission, en plus de sa programmation, d’assurer la relève de la Biennale de l’Image en Mouvement, créée et gérée par le Centre pour l’Image Contemporaine de 1985 à 2007. Le Centre d’Art Contemporain Genève devient alors l’une des rares institutions à travers le monde à organiser une exposition internationale d’art contemporain de grande échelle (avec le KW Institute for Contemporary Art, le Whitney Museum et le New Museum).

L’art vidéo, problématisant le statut de l’œuvre d’art par sa dimension temporelle et sa résistance au protocole traditionnel d’exposition a constitué un support d’expérimentation privilégié dans les expositions organisées au Centre, depuis ses débuts. La présentation de films et vidéos de Dan Graham en 1976 a une fonction inaugurale à cet égard, faisant plus largement figure d’événement pionnier dans l’exposition d’images en mouvement à Genève. En avril-mai 1977, le Centre organise également une large exposition rétrospective d’art vidéo au Musée d’art et d’histoire de Genève.

Entre 2010 et 2013, la Biennale existait en tant qu’Image-Mouvement, une plateforme de réflexion et d’expérimentation dédiée à l’image en mouvement inclue dans le programme annuel du Centre.

Suite à sa nomination en tant que Directeur du Centre, Andrea Bellini lance une nouvelle version de la Biennale, forte de son histoire et cherchant à soutenir une jeune génération d’artistes. L’originalité de la nouvelle BIM réside dans le fait qu’elle est constituée exclusivement d’œuvres nouvelles dont le Centre est à la fois le commanditaire et le producteur, faisant ainsi de l’institution l’un des acteurs les plus importants sur le plan international dans la production d’art vidéo.

A propos de la Biennale de l’Image en Mouvement


Une autre particularité de la nouvelle BIM vient du fait qu’elle est non seulement l’une des rares biennales organisées par une institution et que le Centre figure parmi les seules institutions gardant une trace de la manifestation. L’exposition ne disparaîtrait en effet pas à sa fermeture, elle poursuit sa route à travers le monde, certaines des pièces présentées sont achetées par la Ville (en collaboration avec les Fonds d’art contemporain de la Ville et du Canton de Genève) et une copie de chaque film - avec droits de projection illimités - est également offerte au Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC).


Generations : prix de soutien à la jeune productionEn 2016, la BIM inaugure le projet GENERATIONS, un prix d’encouragement à la jeune production, destiné à soutenir de jeunes réalisatrices et réalisateurs diplômé-e-s d’écoles d’art et de cinéma de Suisse, d’Europe et du monde entier.

Ce prix s’inscrit pleinement dans l’histoire des premières éditions de la BIM mais aussi dans la liste des compétitions internationales de films les plus prestigieuses. Une bourse pour la création d’un nouveau projet lié à l’image en mouvement récompensera le ou la lauréat-e, invité-e à présenter sa création en première lors de la prochaine édition de la BIM, en 2018.

Chacune des écoles sélectionnées a été invitée à soumettre une sélection de films d’étudiantes et étudiants. 64 projets, films et vidéos d’étudiant-e-s de 12 écoles ont été soumis à un premier jury. Celui-ci, composé de professionnels de l’art, du cinéma, experts dans le champ audiovisuel, a sélectionné dix films qui seront présentés lors de la BIM 2016. Lors de la semaine inaugurale de la BIM, un second jury de dimension internationale, composé de personnalités reconnues, décernera le prix GENERATIONS à l’un-e des auteurs des dix films programmés. Le ou la lauréat-e recevra une bourse d’un montant de CHF 10’000.- destinée à lui apporter un soutien essentiel à la production d’un nouveau projet, lequel sera présenté en première lors de la Biennale de l’Image en Mouvement 2018.

Membres du premier jury : – Gabriel Abrantes, artiste et président du jury. – Jasmin Basic, historienne du cinéma et programmatrice pour de nombreux

festivals suisses et internationaux (Visions du Réel, Nyon, les Journées de Soleure, Kurzfilmtage Winterthur, etc.).

– Andrea Bellini, directeur du Centre d’Art Contemporain Genève. – Emilie Bujès, commissaire d’exposition indépendante et programmatrice à

Visions du Réel et pour le Festival international du film de la Roche-sur-Yon. – Diane Daval-Beran, responsable du Fonds cantonal d’art contemporain, Genève. – Michèle Freiburghaus, responsable du Fonds d’art contemporain de la Ville de

Genève. – Pauline Julier, artiste. – Fabrizio Polpettini, producteur indépendant, co-fondateur de La Bête.

Membres du second jury : – Suzanne Cotter, directrice du Serralves Museum of Contemporary Art, Porto,

Portugal et présidente du jury. – Andrea Bellini, directeur du Centre d’Art Contemporain Genève et commissaire

de la Biennale de l’Image en Mouvement. – Caroline Bourgeois, curatrice en chef et conservatrice de la Pinault Collection,

Paris. – Beatrice Bulgari, fondatrice de In Between Art Film. – Ximena Caminos, présidente et directrice artistique de Faena Art

BIM Special Projects


– Emmanuel Cuénod, directeur du Festival Tous Ecrans, Genève – Carlos Duran, co-directeur et fondateur de LOOP et de Screen Projects,

Barcelone – Isabelle Lemaître, collection LEMAÎTRE – João Laia, écrivain et curateur indépendant – Andrea Lissoni, « senior curator international art (Film) » à la Tate Modern,

Londres – Steven Op de Beeck, directeur de la Contour Biennale, Mechelen

10 films nominés : – Maura Brewer, :/nterstellar, Whitney Independent Study Program, USA – Jorge Cadena, Les trois hirondelles, HEAD - Genève, Suisse – Lucas Erin, 6:24, ECAL, Suisse – Cassandra Guan, Women on the Edge of Time, Whitney Independent Study

Program, USA – Antoine Guerreiro do Divino Amor, Super Rio Superfictions, EAV Parque Lage,

Brésil – Joseph Houlberg, A, School of the Arts Institute Chicago, USA – Martina Juncadella, Mensajes, Universidad Torcuato Di Tella, Argentine – Robin Mognetti, Totally Lies, HEAD - Genève, Suisse – Bahar Noorizadeh, Wolkaan, School of the Arts Institute Chicago, USA – Isabel Pagliai, Isabella Morra, Le Fresnoy - Studio National des Arts

Contemporains, France

HORS LES MURS, Collaboration avec les EPODepuis 25 ans, les Etablissements Pénitentiaires de la Plaine de l’Orbe (EPO) ont mis en place un atelier de télévision dont les productions, réalisées par des détenus sont diffusées sur la chaîne interne à la prison : le Canal Déchaîné.

A partir de ce long travail de sensibilisation à l’image, le Centre d’Art Contemporain Genève et l’association Tetramino ont réalisé, entre mars et novembre 2016, six séances de projections de films suivies de discussions en présence des artistes. Ces rencontres ont donné l’opportunité aux détenus d’avoir un échange direct avec les auteurs et à ces derniers celle de confronter leurs œuvres à un milieu spécifique.

Afin que l’ensemble des détenus des EPO aient accès aux contenus de ces activités de médiation, les films ont été ultérieurement retransmis sur le Canal Déchainé, chacun accompagné d’un interview de l’artiste réalisé aux EPO par les détenus. Les trois premiers interviews – de Boris Mitic, Yuri Ancarani et Massimo D’Anolfi – seront diffusés au Centre dès l’inauguration de la Biennale. Les trois interviews suivants – de Jenna Hasse, Evangelia Kranioti et Karimah Ashadu – seront présentés à partir de décembre 2016.


Andrea BelliniAndrea Bellini est Directeur du Centre d’Art Contemporain Genève depuis 2012. Avant cela, il a été co-directeur du Castello di Rivoli, Turin, directeur de la foire Artissima, conseiller curatorial au MoMA PS1 et rédacteur en chef de Flash Art International. Depuis son arrivée au Centre, il a relancé la Biennale de l’Image en Mouvement, en imaginant un nouveau format, mêlant lieu d’exposition et de production, cherchant à tisser des liens avec les artistes en commandant et produisant de nouveaux travaux. Bellini est également membre de différents comités, tel que celui du Cern et est intervenant au sein de la IULM University à Milan, et de l’ECAL, Lausanne.

Cecilia AlemaniCecilia Alemani est « Donald R. Mullen, Jr. Director & Chief Curator » de la High Line Art, le programme d’art intégré présenté par les Friends of the High Line. Depuis 2012, Alemani est également curatrice des Frieze Projects pour la Frieze Art Fair, New York. En 2017, elle sera la commissaire du Pavillon Italien de la Biennale de Venise. Elle a également été curatrice invitée de la Performa 11, New York (2011); curatrice en chef de la X Initiative, New York (2009 – 2010); cofondatrice de No Soul For Sale, un festival des espaces indépendants à New York (2009).

Caroline BourgeoisCaroline Bourgeois est depuis 2007 curatrice, puis conservatrice de la Pinault Collection. Née en Suisse et diplômée en psychanalyse, elle a été codirectrice de la galerie Jennifer Flay, curatrice indépendante, puis directrice artistique du Plateau-FRAC Ile de France (2004-2008) et a dirigé l’association TRAM, deux institutions d’art contemporain de la région parisienne. Entre 1997 et 2001, elle a construit la collection vidéo de la Pinault Collection, collection à partir de laquelle elle a déjà organisée 13 expositions au Palazzo Grassi, Punta della Dogana, Venise et ailleurs.

Elvira Dyangani OseElvira Dyangani Ose est curatrice, chargée de cours pour les cultures visuelles à la Goldsmiths, University of London et membre du « Thought council » de la Fondazione Prada, où elle a été commissaire de projets de Betye Saar, Nástio Mosquito et Theaster Gates. Elle fut également curatrice de la 8ème édition de la Göteborg International Biennial for Contemporary Art, GIBCA 2015. Avant cela, elle a été « Curator International Art » à la Tate Modern (2011 – 2014). Elle a aussi été curatrice au Centro Atlántico de Arte Contemporáneo (2006 – 2008), Centro Atlántico de Arte Moderno (2004 – 2006), et directrice artistique des Rencontres Picha, Biennale de Lubumbashi (2012 - 2013).

Curateurs de la BIM 2016


Liste des artistes de la BIM 2016

Sophia Al Maria *1983, Tacoma, US. Vit et travaille à Londres, UK

Yuri Ancarani *1972, Ravenne, IT. Vit et travaille à Milan, IT

Karimah Ashadu *1985, Londres, UK. Vit et travaille à Amsterdam, NL, Londres, UK et Lagos, NI

Trisha Baga *1985, New York, US. Vit et travaille à New York, US

Bertille Bak *1983, Arras, FR. Vit et travaille à Paris, FR

Hicham Berrada *1986, Casablanca, MA. Vit et travaille à Paris, FR

Phoebe Boswell *1982, Nairobi, KE. Vit et travaille à Londres, UK

Pauline Boudry & Renate Lorenz

Brian Bress *1975, Norfolk, USA. Vit et travaille à Los Angeles, USA

Loulou Cherinet *1970, Gothenburg, SE. Vit et travaille entre Stockholm, SE et Addis Abeba, ET

Massimo D’Anolfi *1974, Pescara, IT. Vit et travaille à Milan, IT & Martina Parenti *1972, Milan, IT. Vit et travaille à Milan, IT

Alessio Di Zio *1992, IT. Vit et travaille en Los Angeles, US et Londres, UK

Bodil Furu *1976, Askim, NO. Vit et travaille à Oslo, NO

Jenna Hasse *1989, Lisbonne, PT. Vit et travaille à Lausanne, CH et Paris, FR

Emilie Jouvet *1976, Paris, FR. Vit et travaille à Paris, FR

Evangelia Kranioti *1979, Athènes, GR. Vit et travaille à Paris, FR

Salomé Lamas *1987, Lisbonne, PT. Vit et travaille à Lisbonne, PT

Cinthia Marcelle & Tiago Mata Machado Tous deux *1974 Belo Horizonte, BR. Vivent et travaillent à Belo Horizonte, BR

Boris Mitic *1977, Leskovac, RS. Vit et travaille à Belgrade, RS

Tracey Rose *1974, Durban, ZA. Vit et travaille à Durban, ZA

Cally Spooner *1983, Ascot, UK. Vit et travaille à Londres, UK

Kerry Tribe *1973, Boston, US. Vit et travaille à Los Angeles, US

Wu Tsang *1982, Massachussetts, US. Vit et travaille entre New York et Los Angeles, US

Emily Wardill *1977, Rugby, UK. Vit et travaille à Lisbonne, PT

Art vidéo


PerformanceJohn M Armleder *1948, Genève, CH. Vit et travaille à Genève, CH

& Stephan Eicher *1960, Münchenbuchsee, CH. Vit et travaille à Berne, CH

Boychild * US. Vit et travaille à Hong Kong, HK et Los Angeles, US & Wu Tsang *1982, Massachussetts, US. Vit et travaille entre New York et Los Angeles, US

Pauline Boudry & Renate Lorenz


Découvrez le travail des artistes de la Biennale!Chaque semaine, des interviews réalisés spécialement avec chacun des artistes sont publiés sur le nouveau site web de la Biennale. Ceux-ci renforcent la portée de la manifestation en révélant de manière approfondie le travail des véritables protagonistes de l’évènement.

www.biennaleimagemouvement.ch


Projets présentés à la BIM 2016

Sophia Al Maria*1983, Tacoma, US. Vit et travaille à Londres, UK

A l’occasion de la Biennale de l’Image Mouvement, Sophia Al Maria présente The Limerent Object, une sorte d’échange cross-temporel épique entre le dernier des être humains sur la planète et ses ancêtres terrestres et extra-terrestres. Art pariétal, pornographie sur Internet, une reine extra-terrestre, un jeune garçon agonisant, une voix et le silence sont autant d’éléments qui se juxtaposent pour évoquer une histoire d’amour transcendant le « désert des millénaires » et mêlant genèse panspermique et extinction de l’Holocène. The Limerent Object est un poème panégyrique à la planète terre et à ses habitants qui exprime l’inquiétude et les craintes pour l’avenir de l’artiste.D’origine qatari-américaine, Sophia Al Maria s’intéresse au concept de « futurisme du Golfe », qui traite notamment de l’isolement des individus par la technologie et de l’islamisme réactionnaire, la surconsommation ou encore l’effacement de l’histoire. Elle s’inspire de l’imagerie de l’eschatologie islamique, du post-humanisme et de la science-fiction.

Karimah Ashadu *1985, Londres, UK. Vit et travaille à Amsterdam, NL, Londres, UK et Lagos, NI

Karimah Ashadu réalise pour la Biennale de l’Image Mouvement Red Gold, un court métrage expérimental traitant du contexte socio-économique du Nigeria. Jusqu’à son indépendance dans les années 60, ce pays figurait parmi les principaux producteurs et exportateurs mondiaux d’huile de palme. Suite à la découverte du pétrole, l’agriculture nigériane subit le désengagement public. Négligés par l’Etat, les paysans qui se transmettaient terres et compétences depuis des générations, luttent pour la survie de leur famille et de leur métier. En prenant pour protagonistes un groupe de courageux agriculteurs de l’État d’Ekiti à l’ouest du Nigéria, Ashadu propose avec Red Gold une réflexion sur les sentiments d’indépendance et de valeur.D’origine anglo-nigériane, Ashadu propose une approche expérimentale des processus cinématographiques, en employant notamment des outils artisanaux pour explorer les notions de perception de soi et de territoire.

Trisha Baga *1985, New York, US. Vit et travaille à New York, US

MABUHAY, le projet de Trisha Baga pour la Biennale de l’Image Mouvement est un récit abstrait sous forme de road movie. A l’aide d’effets 3D, Baga crée un récit en strates, trouvant son sens dans l’association

Installations vidéo

Sophia Al Maria, still de The Limerent Object, 2016. Courtesy Anna Lena Films.

Karimah Ashadu, still de Red Gold, 2016. Courtesy de l’artiste.


du public même : une approche où la conscience devient protagoniste. Pour l’artiste, MABUHAY retrace « l’histoire de ma famille, l’histoire des Philippines, différentes facettes de la colonisation vues au travers de la représentation et de l’appropriation, la convergence des vues du catholicisme et de la culture pop américaine, ce qui arrive à une montagne d’argile quand elle est frappée par un typhon et ce qui se passe quand une camionnette essaie de l’escalader ».Les environnements immersifs proposés par Trisha Baga placent le spectateur dans une ludique concertation entre simulation et réel. Ses travaux complexes jouent sur différents niveaux d’expérience, imitant la façon dont notre paysage perceptif ondule entre numérique et physique.

Bertille Bak *1983, Arras, FR. Vit et travaille à Paris, FR

Bertille Bak propose pour la Biennale de l’Image Mouvement Usine à divertissement, un projet traitant de l’essor de l’industrie, à la fois florissante et menaçante, du tourisme de masse sur les populations traditionnelles locales. Avec une installation vidéo sous forme de triptyque, Bak met en regard trois communautés – de Thaïlande, du Maroc et de Camargue – soumis à l’exposition touristique ou sur le point de le devenir. A travers cette œuvre engagée, l’artiste tente une mise en spectacle idéale pour touristes en mal d’exotisme, tout en dénonçant en filigrane la mainmise capitaliste qui vient bafouer l’intégrité des peuples.Avec ses vidéos, ses installations et ses dessins, Bertille Bak interroge les notions d’identité, de communauté, de territoire et de mémoire, en portant l’Homme en étendard. Ses récits tentent de définir le présent d’un groupe dans une perspective constante de maintien du lien social.

Hicham Berrada *1986, Casablanca, MA. Vit et travaille à Paris, FR

Hicham Berrada présente dans le cadre de la BIM 2016 le film Boom - Natural Process Activation #4, s’inscrivant dans une série ayant pour principe l’activation de processus naturels. Ici, l’explosion à la dynamite d’un mirage, déclenchée dans le désert marocain, provoque la formation d’un puit ; s’en suit une lente métamorphose des environs en véritable oasis. L’action de l’artiste se limite ici au déclenchement, celui-ci rejoint ensuite le spectateur et admire le lent déploiement du jardin dans le désert. Boom est un film en plusieurs épisodes, qui s’enrichit à chaque nouvelle monstration et présentant une nature en constante évolution.Nourri d’une formation artistique et scientifique, Hicham Berrada associe dans son travail intuition et connaissance, science et poésie. Du laboratoire à l’atelier, de l’expérience chimique à la performance, l’artiste explore dans

Trisha Baga, still de MABUHAY, 2016. courtesy de l’artiste et de Greene Naftali.

Bertille Bak, still de Usine à divertissement, 2016. Courtesy de l’artiste.

Hicham Berrada, Boom - Natural Process Activation #4, 2016. Courtesy kamel mennour, Paris.


ses œuvres des protocoles scientifiques qui imitent au plus près différents processus naturels et/ou conditions climatiques.

Phoebe Boswell *1982, Nairobi, KE. Vit et travaille à Londres, UK

Phoebe Boswell présente le projet Mutumia pour la Biennale de l’Image Mouvement. En Kikuyu, la langue maternelle de l’artiste, mutumia est le mot utilisé pour désigner la femme. Un terme que l’on peut aussi traduire par « celle dont les lèvres sont scellées ». Boswell proposera une installation multimédia immersive où des séquences d’images, d’animations et de sons composent une ode aux femmes, qui, dans l’histoire africaine, ont utilisé leur corps comme arme de résistance lors de conflits où elles ne purent faire entendre leur voix. Le visiteur est ici à la fois actif et passif, observateur et observé, confronté à une armée de femmes projetées et invité à leur prêter une voix.L’histoire – l’identité – de Boswell est enracinée dans son statut d’expatriée et dans son parcours fortement ancré dans une exploration personnelle du la notion de domicile. Son travail combine dessins, animations, technologie numérique et installations complexes pour former un langage à travers lequel elle communique des récits mondiaux fragmentés, comme le sien.

Pauline Boudry & Renate Lorenz Pour la Biennale de l’Image Mouvement, Pauline Boudry et Renate Lorenz proposeront un nouveau film, Silent, dans une installation présentée en parallèle de leur performance au Théâtre de l’Usine TU. Le film s’ouvre sur la partition 4’33’’ de John Cage, interprétée par la musicienne Aérea Negrot sur la Oranienplatz de Berlin, lieu même d’un camp de réfugiés protestataires entre 2012 et 2014. Silent s’intéresse à la fois à l’expérience agressive d’être mis sous silence, et au silence comme acte de résistance, performatif et puissant, tel qu’il a été adopté par de nombreux mouvements de désobéissance à travers le monde. Cherchant à investiguer les liens entre ces deux moments, Silent suggère une performance qui permet du désir sans effacer des traces de vulnérabilité ou de violence. Travaillant en duo depuis 2007, Boudry et Lorenz proposent des installations cinématographiques revisitant des documents du passé, photos, partitions ou films en général, puisant dans l’histoire des moments queer effacés ou illisibles. Ces travaux présentent des corps qui sont en mesure de traverser et de tisser des liens entre les époques, laissant présager ainsi la possibilité d’un futur queer.

Phoebe Boswell, still de Mutumia, 2016. Courtesy de l’artiste.

Pauline Boudry & Renate Lorenz, still de Silent, 2016. Courtesy des artistes.


Brian Bress *1975, Norfolk, USA. Vit et travaille à Los Angeles, USA

Brian Bress propose lors de la Biennale de l’Image Mouvement Man with Cigarette, une installation sous la forme d’un mur vidéo composé de quatre écrans, représentant en trois dimensions la reproduction d’un dessin au stylo et à l’encre d’un homme en complet fumant une cigarette que l’artiste a trouvé. Le style de ce dessin regorge de détails gênants tels que des perspectives erronées ou des formes impossibles. Comme dans ses précédents travaux, Bress s’appuie sur des sources bidimensionnelles, telles que le Dazzle Camouflage de Sol Lewitt ou ses propres collages et s’adonne à l’impossible tâche de restituer en trois dimensions ce qui ne peut exister qu’en deux dimensions, puis de lui rendre sa dimensionnalité à l’aide de l’écran.Les œuvres audiovisuelles de Bress ont été décrites comme ingénieuses, humoristiques et dotées d’une complexité déconcertante. Elles utilisent l’art du portrait de manière créative, à l’aide d’écrans plats, rappelant des œuvres photographiques conventionnelles ou des peintures. Elles représentent des personnages que l’utilisation de masques et autres costumes rend abstraits.

Loulou Cherinet *1970, Gothenburg, SE. Vit et travaille entre Stockholm, SE et Addis Abeba, ET

Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Loulou Cherinet propose Axis, un projet filmique lié à la sensation que le temps, la direction du temps, a changé en raison de l’étendue et de la complexité croissantes des technologies d’enregistrement et des infrastructures digitales. Ce film est un montage spatial construit dans la pièce même où il est installé et puise dans des archives vidéo documentaires enrichies constamment par Cherinet, diverses séquences libres de droit et la collection de portraits du Musée d’Art et d’Histoire de Genève. La composition in situ de Axis prend comme point de départ le présent, en tant que catégorie primordiale de l’expérience humaine et explore les traditions les plus diverses: la mise en abyme, les selfies et les photos d’otages en guise de « preuves de vie ».Cherinet travaille principalement à la réalisation d’installations vidéo caractérisées par un mode de narration qui utilise l’improvisation filmique pour sonder notre perception de notions abstraites. Son travail abondede références aux villes où elle habite et aux gens qu’elle rencontre, en se focalisant souvent sur le corps humain, sa vie affective, son existence sociale et ses fonctions politiques.

Brian Bress, still de Man with Cigarette (on white), 2016. Courtesy de l’artiste et Cherry and Martin, Los Angeles.

Loulou Cherinet, still de Axis, 2016. Courtesy de l’artiste.


Salomé Lamas *1987, Lisbonne, PT. Vit et travaille à Lisbonne, PT

« Il est inutile de concevoir ou de mettre en scène un paysage apocalyptique, la terre que nous habitons est déjà en crise et l’apocalypse c’est maintenant. » Tentant de redéfinir la tradition du film ethnographique, Lamas propose dans The Burial of the Dead une installation vidéo tournée aux abords d’une mine d’or à une altitude de 5.200 mètres dans la ville péruvienne de La Rinconada. Ce film dépeint un monde dystopique qui ne semble guère possible au 21ème siècle. L’installation en triptyque cinématographique souligne le caractère extrême de cette situation et l’ampleur de sa misère sans avoir à convoquer des images graphiques – créant ainsi un paysage dantesque d’une beauté envoûtante et rappelant les œuvres d’Escher.Occupant un fertile no man’s land, Lamas cherche, par son travail, à anéantir les frontières apparentes entre documentaire et fiction, avec un intérêt pour la relation intrinsèque entre narration, mémoire et histoire, tout en utilisant l’image en mouvement pour explorer le traumatisme refoulé, apparemment irreprésentable, ou historiquement invisible, des horreurs de la violence coloniale aux paysages du capitalisme mondial.

Cinthia Marcelle & Tiago Mata Machado Tous deux *1974 Belo Horizonte, BR. Vivent et travaillent à Belo Horizonte, BR

Le duo de réalisateurs, Cinthia Marcelle et Tiago Mata Machado, crée pour la Biennale de l’Image Mouvement COMMUNITY, un film expérimental traitant de l’ordre et du chaos, de la maîtrise et de la dispersion, de l’individuel et du collectif, ou encore de la soumission et de la rébellion, ici et là-bas. Reprenant ce jeu d’oppositions, le projet se compose de deux vidéos : le film et l’esquisse, la défiguration et l’abstraction. La vidéo consiste en de multiples prises de deux situations : une concentration de personnes/des griffonages sur une ligne et la dissipation de ces gens/griffonages de la tourmente. Ces séquences d’ordre et de chaos s’alterneront avec des écrans noirs au son d’un tambour battant, accentuant ainsi le degré d’agitation.L’artiste Cinthia Marcelle et le critique et cinéaste Tiago Mata Machado travaillent en duo depuis 2008. La même année, en collaboration avec le conservateur et le cinéaste João Dumans, producteur s’intéressant à la création et à l’étude du cinéma et de l’art, ils fondèrent à Belo Horizonte, au Brésil, Katásia Filmes.

Tracey Rose *1974, Durban, ZA. Vit et travaille à Durban, ZA

Shooting Down Babylon: The Art of War, le projet de Tracey Rose pour la Biennale de l’Image Mouvement, s’intéresse à la cartographie du mouvement, aux codes de la gestuelle, aux rites et aux rituels. La pièce

Salomé Lamas, still de The Burial of the Dead, 2016. Courtesy de l’artiste.

Cinthia Marcelle & Tiago Mata Machado, still de COMMUNITY, 2016. Courtesy des artistes.

Tracey Rose. Courtesy Dan Gunn, Berlin (page suivante).


combine des séquences tournées par des caméras fixées sur et autour du corps de l’artiste alors qu’elle effectue une chorégraphie et sur des voix isolées provenant d’une cérémonie Ayahuasca, un rituel de purification des forêts amazoniennes. La structure externe de l’installation ressemble au temple de Baphomet ; alors qu’à l’intérieur, le visiteur se verra plongé dans une installation audiovisuelle prenant la forme d’une discothèque où le spectateur pourra vivre une expérience exorcisante. Rose est surtout connue pour ses performances, ses installations vidéo et ses photographies. Son travail répond aux limites du dogme et aux failles du discours culturel institutionnalisé, en lien à la politique de l’identité et critiquant les stéréotypes sexuels, raciaux ou de genre.


Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Cally Spooner propose On False Tears and Outsourcing, une installation sonore, et en toile de fond des images en mouvement muettes, issue de son œuvre en cours. Depuis juin 2015, ce projet se traduit par des installations, conférences, études, ateliers, prose. Dans chaque cas, ces moutures partent de sa définition spéculative de la notion de sous-traitance : le fait de déléguer nos expressions et nos désirs à un langage stérile. Ce langage est conçu par des corps institutionnels/industriels extérieurs à l’individu, qui dirigent, contrôlent et érodent en fin de compte la vie. Pour la Biennale, Spooner a enrichi son étude d’une constellation de ramifications et autres contributions latérales non-synchronisées.La pratique variée de Cally Spooner inclut essais, installations multimédia et événements « live » aux prises avec l’organisation et la dépossession de ce qui vit. La répétition théâtrale, ou la forme épisodique sont autant de formats qu’elle utilise, tant comme support que résultat de ses productions.Son travail puise dans la théorie, la philosophie, l’actualité et les personnalités en tant que formes de connaissance et de collaboration à part entière, poussant celles-ci vers l’échec de façon à ce que de nouveaux modèles puissent être assemblés et testés.

Kerry Tribe *1973, Boston, US. Vit et travaille à Los Angeles, US

Pour la Biennale de l’Image Mouvement, Kerry Tribe présente Exquisite Corpse, une installation présentant un film d’une durée de 51 minutes correspondant aux 51 miles du fleuve Los Angeles, depuis sa source dans la vallée de San Fernando au nord-est de la ville, à son embouchure dans l’océan Pacifique. Utilisant une carte détaillée comme script de son projet, la caméra de Tribe capture les divers paysages, quartiers, habitants et communautés des abords du fleuve à travers une série de rencontres

Cally Spooner, On False Tears And Outsourcing, vue d’exposition au New Museum, New York, 2016 Photography Jeremiah Wilson. Courtesy Zero, Milan.

Kerry Tribe, still de Exquisite Corpse, 2016. Courtesy de l’artiste et1301PE.


méditatives, qui visent à dresser un portrait collectif des lieux et de la ville à un stade particulier de leur histoire.Les rigoureux projets de recherche de Tribe font appel aux caractéristiques, au langage et au matériel de l’image en mouvement pour traiter différents sujets, des ailes des papillons aux voyages intergalactiques. Une part substantielle de son travail explore la conscience, la perception et le potentiel critique des technologies de représentation.

Wu Tsang *1982, Massachussetts, US. Vit et travaille à Los Angeles, US

Pour la Biennale de l’Image Mouvement, Wu Tsang présentera Duilian, un court-métrage expérimental prenant le yeshi – une forme non reconnue de littérature orale – comme trame narrative. Bien que le film se déroule dans le présent, il explore la relation intime entre la poète révolutionnaire chinoise Qiu Jin (1875-1907) et la calligraphe Wu Zhiying (1868-1934). Exécutée pour trahison au cours de la dynastie des Qing, Qiu Jin sera ensuite honorée comme martyre nationaliste, héroïne du communisme et icône féministe. Avec Duilian, Tsang mêle réalisme magique, documentaire et les caractéristiques des films de kung-fu pour questionner la construction historique, par une relecture « entre les lignes » des récits officiels.Les films, installations, performances et sculptures de Wu Tsang oscillent entre documentaire, activisme et fiction. Ses œuvres articulent l’émotion autour des concepts de voix et de traduction en lien avec la notion de différence. Ses projets ont été présentés dans des musées et festivals de cinéma à travers le monde.

Emily Wardill *1977, Rugby, UK. Vit et travaille à Lisbonne, PT

Pour la Biennale de l’Image Mouvement, Emily Wardill présentera le film I gave my love a cherry that had no stone. Inspirée par la représentation déroutante d’objets, semblant osciller entre différents états, proposée par Dorothea Tanning dans sa toile Some Roses and their Phantoms (1952), Wardill réalise un film qui échappe à toute définition. L’auditorium Gulbenkian à Lisbonne, son architecture, ses couleurs et son intemporalité sont les protagonistes des errances nocturnes d’un homme, suivi par une présence non-humaine. Par le soin et le traitement particulier que Wardill apporte à l’image numérique, elle crée une œuvre ambigüe, jouant sur les spectres du passé et leurs effets sur le présent, ainsi que sur les reliques de matières appelant à être touchées.Dans son travail, Emily Wardill s’approprie différents modèles pour exprimer des idées et la façon dont les scénarios fixés deviennent représentatifs. Elle explore l’opacité de la communication afin de déconstruire la façon dont les matériaux ou leurs caractéristiques sont utilisées pour élucider les choses.

Wu Tsang, still de Duilian, 2016. Courtesy de l’artiste et Galerie Isabella Bortolozzi, Berlin.

Emily Wardill, still de I gave my love a cherry that had no stone, 2016. Courtesy de l’artiste, carlier | gebauer, Berlin, STANDARD (OSLO) et Altman Siegel, San Francisco.


Yuri Ancarani *1972, Ravenne, IT. Vit et travaille à Milan, IT

Le film The Challenge, présenté dans le cadre de la Biennale de l’Image Mouvement, suit le voyage d’un artiste qui endosse le rôle d’anthropologue, en explorant les coutumes et activités des Qataris, habitants du golfe Persique. Ces derniers ont attiré l’attention du monde médiatique ces dernières années, notamment par leur rythme de vie atypique et l’exubérance de leurs fortunes : un monde techno-capitaliste, où les signes de richesse et de puissance (or, armes et autres voitures de sport) sont omniprésents. Le film révèle entre autres l’utilisation de faucons rares et onéreux, notamment lors de chasses rituelles.Par son travail, Ancarani réinterprète les codes du film documentaire, en y intégrant une dimension monumentale. L’homme à l’œuvre, au cœur de ses projets, se voit métamorphosé par une construction visuelle et sonore rigoureuse.

Massimo D’Anolfi *1974, Pescara, IT. Vit et travaille à Milan, IT & Martina Parenti *1972, Milan, IT. Vit et travaille à Milan, IT

Massimo D’Anolfi et Martina Parenti présentent lors de la Biennale de l’Image Mouvement L’Infinita Fabbrica del Duomo, un documentaire poétique prenant l’activité permanente de conservation et restauration du Dôme de Milan comme motif pour explorer les notions d’infini et de vertige du temps. Ce film est l’un des chapitres de leur dernière production Spira Mirabilis, qui traite de l’immortalité dans les domaines des sciences, de l’art, de la foi et des sentiments. Telle une symphonie visuelle, l’œuvre retrace quatre « histoires de l’immortalité » : les méduses immortelles du Japon, des créateurs d’instruments de musique de Berne, les expériences intimes des populations indiennes d’Amérique et l’éternelle restauration du Dôme de Milan.Le duo formé par D’Anolfi et Parenti dépeint dans ses films la transformation de la société et les changements culturels actuels. Ensemble, ils ont créé Montmorency Films, leur propre maison de production de films.Spira Mirabilis sera présenté par le Centre en janvier 2017 en exclusivité avant sa sortie en salles.

Alessio Di Zio *1992, IT. Vit et travaille en Los Angeles, US et Londres, UK

Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Alessio Di Zio présente Genesee et Sioux Rapids, deux courts-métrages fantastiques improvisés, tournés dans des environnements artificiels, et mettant en scène des instants d’une magie déroutante, des fictions, des images iconiques ainsi que des esquisses de ses propres fantasmes et rêves.

Films

Yuri Ancarani, still de The Challenge, 2016. Courtesy de l’artiste.

Massimo d’Anolfi & Martina Parenti, still de L’Infinita Fabbrica del Duomo, 2015. Courtesy Montmorency Film


Travaillant de manière particulièrement impulsive, le musicien et réalisateur Alessio Di Zio se plonge dans des environnements propices à la création de films intimistes. Initialement tournés pour un usage personnel, ses productions ont gagné les faveurs des critiques pour leur approche artistique et le traitement particulier des images qui les composent.

Bodil Furu *1976, Askim, NO. Vit et travaille à Oslo, NO

Bodil Furu présente lors de la Biennale de l’Image Mouvement Mangeurs de cuivre, un film décrivant la complexité du monde industriel minier en République Démocratique du Congo. Le film suit un chef local, un homme d’affaires ou encore un travailleur du développement et présente diverses positions et motivations, relatives à l’influence de l’exploitation du cuivre sur les villages et, de manière plus large, sur le pays tout entier. En témoin silencieux, le paysage est présenté avec d’immenses aménagements. Le film dresse un portrait analytique de l’ordre du monde néocolonial, sur le mode de la controverse, tout en laissant la fin ouverte. Bodil Furu réalise des films documentaires où les questions d’humanisme se confrontent aux enjeux actuels de la globalisation et la médiation de la réalité. Son langage visuel reprend souvent des paysages qui ne sont ni neutres, ni intacts, mais façonnés par des conflits sociaux et territoriaux.

Jenna Hasse *1989, Lisbonne, PT. Vit et travaille à Lausanne, CH et Paris, FR

Pour la Biennale de l’Image Mouvement, Jenna Hasse réalise Soltar, une fiction autour de Margaux (incarnée par l’artiste) et Bruno, et leur périple en direction du Portugal. Une tension croissante se fait sentir tout au long du film, causée par l’instabilité de Bruno qui souffre de paranoïa. L’artiste place ses protagonistes au cœur d’une dualité, deux mondes impossibles à concilier pour Bruno. L’environnement dans lequel le couple se trouve tient un rôle important, en matérialisant et amplifiant cette dualité : la vie en société, symbolisée ici par la foule et les danses frénétiques de festivaliers, et la vie naturelle figurée par la beauté et l’immensité des plages et de l’océan.Actrice et réalisatrice, Hasse explore dans ses films la dualité de son statut et met en scène l’intime à travers la vie de ses protagonistes. Elle s’inspire, entre autre, de sa propre histoire, du rapport de l’homme à la nature, des sensations et de l’émotion qu’elle provoque.

Alessio di Zio, still de Genesee, 2016. Courtesy de l’artiste. (page précédente)

Bodil Furu, still de Mangeurs de cuivre, 2016. Courtesy de l’artiste.

Jenna Hasse, still de Soltar, 2016. Courtesy Louise Productions.


Emilie Jouvet *1976, Paris, FR. Vit et travaille à Paris, FRProjet coproduit par Everybody’s PerfectEmilie Jouvet présente dans le cadre de la Biennale de l’Image Mouvement un film intitulé Aria abordant la question de la parentalité queer et de la construction identitaire et familiale qui en découle. Avec des portraits croisés, des visages penchés sur son ventre de femme enceinte, la réalisatrice dessine autant d’histoires et de réflexions autour de la maternité, de la parentalité, du désir ou non d’enfant, de la filiation, ou encore de l’enfance. Le film, tourné intégralement au smartphone, propose un voyage intime, des paroles sensibles, drôles ou émouvantes, tel un “album de famille” contemporain.Emilie Jouvet est une réalisatrice explorant depuis 15 ans les mouvements queer, féministes et post-porn au travers de portraits intimistes et mises en scène subversives. Ses films et vidéos questionnent et détournent les normes sociales pesant sur les discours et les représentations du désir.

Evangelia Kranioti *1979, Athènes, GR. Vit et travaille à Paris, FR

Obscuro Barroco, le film proposé par Evangelia Kranioti pour la Biennale de l’Image Mouvement, est un conte sur l’illusion et la métamorphose. Tourné à Rio de Janeiro (Brésil) peu avant les Jeux Olympiques, cette fiction documentaire explore l’hédonisme de la cidade maravilhosa dans ses rituels urbains et ses questionnements liés au sexe. De la bacchanale du Sambodrome au carnaval des favelas, à travers spiritisme et transsexualité, deux créatures — un clown errant et la reine des travestis cariocas — racontent l’histoire de leurs corps en perpétuelle transformation.Le cinéma, la photographie, l’écriture et l’installation vidéo sont au cœur de la pratique d’Evangelia Kranioti. Son approche implique l’immersion dans différents contextes sociaux et aboutit à la création d’œuvres documentaires et de fiction. Ses recherches créatives et anthropologiques abordent les thèmes de l’exil, des origines, de l’itinérance et du désir.

Boris Mitic *1977, Leskovac, RS. Vit et travaille à Belgrade, RS

Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Boris Mitic présentera la parabole impressionniste Il n’était une fois un Rien. Dans ce documentaire satirique, le Rien, dégoûté d’être incompris, fugue et s’adresse à nous pour la première et dernière fois. Les propos du Rien, distillés au travers de la bibliographiela plus éclectique utilisée à ce jour dans un documentaire, sont illustrés métaphoriquement par des images documentaires uniques, filmées par des

Emilie Jouvet, still de Aria, 2016. Courtesy emiliejouvet.

Evangelia Kranioti, still de Obscuro Barroco, 2016. Courtesy de l’artiste et Galerie Sator, Paris.


douzaines de cinéastes du monde entier, réunis grâce à un brainstorming anonyme en ligne, présenté en parallèle du film.Journaliste de profession, Boris Mitic tente de proposer des films répondant aux thèmes les plus ennuyeux ou les plus irréalisables cinématographiquement parlant. Il joue aux échecs en blitz, écrit des articles satiriques, crée des films et des conférences populistes novateurs et destinés à l’élite dans des contextes académiques entre autres, à travers le monde.

John M Armleder *1948, Genève, CH. Vit et travaille à Genève, CH& Stephan Eicher *1960, Münchenbuchsee, CH. Vit et travaille à Berne, CHProjet coproduit par le Théâtre de l’Usine TUL’un est artiste plasticien, l’autre est musicien et à eux deux, ils composent une myriade de souvenirs et un panorama de créations aussi importantes que familières aux amateurs d’art et de musique d’Helvétie et d’ailleurs. Servant le thé à l’heure de Fluxus et organisant des festivals de happenings pour John M Armleder ou gravitant d’école d’art à programmateur pour une radio féministe italienne pour Stephan Eicher, les jeunesses trépidantes de l’un et de l’autre ont su combler l’écart de leurs trajectoires pour les mener à lier une forte amitié.De l’Event à l’Olympia, des Furniture sculptures à Carcassonne en passant par The Noise Boys et Grauzone, ces deux-là ont même été amenés à poser sur un glacier pour le (feu) magazine Swissair !Alors même si « les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent », il reste parfois de quoi sourire devant son café du matin en pensant à la perspective de retrouver John M Armleder et Stephan Eicher collaborant pour la première fois à une performance commune coproduite par le TU pour la Biennale de l’Image Mouvement.

Pauline Boudry & Renate LorenzProjet coproduit par le Théâtre de l’Usine TUEn parallèle à leur installation, Pauline Boudry et Renate Lorenz présenteront la performance I Want au Théâtre de l’Usine TU. Avec comme point de départ le nouveau film Silent présenté dans l’exposition, cette performance expérimente avec un format entre la conférence et une

Performances

Boris Mitic, still de Il n’était une fois un Rien, 2016. Courtesy de l’artiste. (page précédente)

John M Armleder et Stephan Eicher. Photo: Laurence Wagner


installation, incluant plusieurs films de Boudry/Lorenz. La performance se passe dans un temps et espace post-identitaire, tout en jonglant avec le violent fardeau non seulement d’une mais de plusieurs identités provenant de divers lieux et époques. Travaillant en duo depuis 2007, Boudry et Lorenz proposent des installations cinématographiques revisitant des documents du passé, photos, partitions ou films en général, puisant dans l’histoire des moments queer effacés ou illisibles. Ces travaux présentent des corps qui sont en mesure de traverser et de tisser des liens entre les époques, laissant présager ainsi la possibilité d’un futur queer.

Boychild * US. Vit et travaille à Hong Kong, HK et Los Angeles, US & Wu Tsang *1982, Massachussetts, US. Vit et travaille entre New York et Los Angeles, US

Pour la Biennale de l’Image Mouvement, boychild et Wu Tsang présenteront un nouveau volet de leur projet de performances collaboratives, produites avec le violoncelliste expérimental Patrick Belaga. Ce projet cherche à explorer différents types de narration à l’aide d’une structure improvisée de voix, mouvements et partitions musicales. Cette nouvelle pièce, intitulée You Sad Legend, accompagne Duilian, le projet cinématographique de Tsang (présenté au Centre durant la BIM) autour de la poète révolutionnaire chinoise Qiu Jin (1875-1907) et son amie intime, la calligraphe Wu Zhiying (1868-1934).La perfomeuse boychild et Wu Tsang collaborent sur des projets de films et de performances et explorent différentes formes de narration à l’aide des langages de l’art visuel, du cinéma, du genre et du corps.

Wu Tsang & Boychild, You Sad Legend, 2016. Photo de Jon Wang.


Mercredi 9 Nov11.00—21.00Projection en boucle du film du lauréat du Prix GenerationsCinema Dynamo, Centre d’Art Contemporain

14.00—16.00 Table ronde : Geographiesavec Hicham Berrada, Phoebe Boswell, Evangelia Kranioti, Kerry Tribe, Boris Mitic. Modérée par Doreen Mende, responsable du Master CCC de la HEAD – Genève et Jean Perret, responsable du Département Cinéma de la HEAD – GenèveAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

18.00—21.00Vernissage Biennale de l’Image en Mouvement 2016Centre d’Art Contemporain et MAMCO, Bâtiment d’art contemporain

18.00—21.00 Vernissage de l’exposition belong and observeMédiathèque du Fmac, Bâtiment d’art contemporain

Jeudi 10 Nov10.00—12.00Table ronde : Editingavec Karimah Ashadu, Massimo D’Anolfi & Martina Parenti, Bodil Furu, Salomé Lamas Modérée par Olivier Zuchuat, enseignant au Département Cinéma de la HEAD – Genève et François Bonenfant, coordinateur cinéma et arts visuels ai Fresnoy - Studio national des arts contemporainsAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

11.00—18.00Projection en boucle du film du lauréat du Prix Generations Cinema Dynamo, Centre d’Art Contemporain

14.00—16.00Table ronde : Fictions avec Sophia Al Maria, Loulou Cherinet, Brian Bress. Modérée par Charlotte Laubard, enseignante à la HEAD – Genève et Yann Chateigné, responsable du Département Arts visuels de la HEAD – GenèveAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

16.00—17.00Conversation entre Cally Spooner et Mathieu CopelandAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

18.00 Conversation entre Boris Mitic et Jean Perret Première de Il n’était une fois un RienCinéma Spoutnik

Programme inaugural


20.30Première de Soltar de Jenna Hasse Cinéma Spoutnik

21.30Première deThe Challenge de Yuri AncaraniCinéma Spoutnik

Vendredi 11 Nov11.00—13.00Table ronde : Crossings avec Yuri Ancarani, Jenna Hasse, Alessio Di Zio, Emily Wardill. Modérée par Emilie Bujès, enseignante du Département Arts visuels et Bertrand Bacqué, enseignant du Département Cinéma / HEAD – GenèveAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

14.00—16.00Table ronde : Liquiditiesavec Boychild & Wu Tsang et Emilie Jouvet. Modérée par Denis PernetAuditoire, Bâtiment d’art contemporain

17.00Première Mangeurs de cuivre de Bodil FuruCinéma Spoutnik

18.30Première Aria d’Emilie JouvetCinéma Spoutnik

20.00 Performance I Want de Pauline Boudry & Renate Lorenz TU — Théâtre de l’Usine

23.00Performance You Sad Legend de Boychild & Wu TsangLe Zoo, Usine

Fête d’ouverture de la Biennale de l’Image en MouvementLe Zoo, Usine

Samedi 12 Nov16.00 Premières de Genesee et Sioux Rapids d’Alessio Di Zio Cinéma Spoutnik

17.00Première de Obscuro Barroco d’Evangelia Kranioti Cinéma Spoutnik


18.00 Projection de L’Infinita Fabbrica del Duomo de Massimo D’Anolfi & Martina Parenti Cinéma Spoutnik

22.00Performance de John M. Armleder & Stephan EicherTU — Théâtre de l’Usine

Dimanche 13 Nov17.00Performance de John M. Armleder & Stephan Eicher TU — Théâtre de l’Usine

Activités et rendez-vous

BoussolesChaque mercredi, samedi et dimanche entre 15.00 et 17.00Visites guidées sur réservation pour les groupes de plus de 10 personnes - Gratuit.Pour découvrir la Biennale, les Boussoles, des guides spécialisés en art contemporain, accueillent le public pour répondre à toutes les questions et transmettre leurs connaissances sur les œuvres.

Visites panoramiques Le Centre et le Mamco s’associent pour des visites communes de la Biennale qui, cette année, investi les espaces d’exposition des deux institutions.13 nov 2016, 11.15-12.1524 nov 2016,12.30-13.3026 jan 2017, 12.30-13.30

ConversationConversation entre Bertille Bak et Paul Bernard, conservateur, Mamco04 jan 2017, 18.00

ScolairesVisites guidées. Gratuit, sur réservationCours d’introduction à l’histoire de l’art vidéo. Gratuit, sur réservation


Autour de la BIM 2016

LiveInYourHeadFireworks (Archives), installation d’Apichatpong WeerasethakulExposition 04 - 26.11.2016Rencontre avec Apichatpong Weerasethakul 12.11 dès 16.30

A l’occasion de la Biennale de l’Image en Mouvement et du Geneva International Film Festival Tous Ecrans (4-12 novembre 2016), la HEAD – Genève présentera Fireworks (Archives), d’Apichatpong Weerasethakul. Faire du cinéma, c’est, selon Apichatpong Weerasethakul, exploser le cinéma. Tel est le titre de l’expérience immersive qu’il propose à douze étudiant-e-s de la HEAD – Genève, durant plus d’un mois, dans le Nord de la Thaïlande, en mars 2011. Fireworks (2014) est emblématique de la démarche d’une figure qui ne cesse de déplacer les frontières entre art et cinéma, explorant l’histoire de son pays au travers de fantômes et de l’art pyrotechnique. En regard, les travaux de Valentine Franc et Christelle Jornod, artistes et étudiantes, présentent, chacun à leur manière, des liens entre nature, mémoire, et rêve.La Centre s’est associé au Festival International Tous Ecrans et à la HEAD – Genève pour faire découvrir au public suisse Fireworks (Archives), installation vidéo hallucinatoire qui illustre de façon magistrale le travail sur la mémoire – culturelle comme politique – qui irrigue depuis toujours l’œuvre du Thaïlandais.http://www.hesge.ch

Médiathèque du Fmacbelong and observeAvec : René Bauermeister (prologue), Sylvie Boisseau & Frank Westermeyer, Christoph Draeger, Christy Gast, Alexandra Navratil, Uriel Orlow, Jean Painlevévernissage le 09.11.2016, 18.0010.11.2016 – 29.01.2017

De la Terre de Feu à l’Afrique du Sud en passant par l’Allemagne, belong and observe – ou comment appartenir au monde tout en étant à même de l’observer – présente un ensemble d’œuvres qui interrogent les liens entre les êtres vivants et leurs territoires. L’exposition prend comme point d’ancrage les films animaliers du biologiste et réalisateur Jean Painlevé (1902-1989), qui superposent un discours didactique à des images d’une étonnante modernité. En regard, les autres pièces exposent la surexploitation des ressources naturelles et l’impact des activités humaines sur la faune, la flore et le paysage. www.ville-geneve.ch/fmac-mediatheque

Fireworks (Archives)© Apichatpong Weerasethakul


Quartier des Bains Week-end portes ouvertes Genève Art Contemporain12 – 13.11.2016, 11h à 18.00

Comme chaque année en novembre, les associations du Quartier des Bains et de Genève Art Contemporain vous offrent la possibilité d’aller tout un week-end à la rencontre des galeries et des institutions de Genève.

Geneva International Film Festival Tous Ecrans04 – 12.11.2016

Créé en 1995, le Geneva International Film Festival Tous Ecrans explore les liens entre le cinéma, la télévision et les nouvelles formes de création digitale. Son programme repose sur une idée simple: rappeler que les auteurs sont au cœur de la création audiovisuelle et que nos écrans se nourrissent de leur façon de regarder le monde.Carrefour des genres et des disciplines, le Festival se veut aussi bien un lieu de fêtes que d’expérimentations. Ses six sections compétitives mettent l’accent sur la découverte de nouvelles écritures et talents émergents (longs métrages, courts métrages, séries TV, vidéoclips, films en réalité virtuelle, séries web) alors que ses programmes hors compétition (Serial Day & Night, Film & Beyond, Rétrospective, Highlight Screenings, Rien que pour vos yeux, Nuits blanches, Oeuvres interactives et transmédia, etc.) célèbrent en images - et en musique - la diversité et la richesse des arts audiovisuels.

GagosianDouglas Gordonvernissage le 10.11.2016, 18.0011.11 – 23.12.2016

La Galerie Gagosian de Genève a le plaisir de présenter une exposition de Douglas Gordon, qui coïncide avec l’ouverture de la Biennale de l’image en mouvement au Centre d’Art Contemporain Genève. Douglas Gordon, une des grandes figures de sa génération dans l’univers du film et de l’art de la vidéo, présente ici une sélection de ses travaux récents. Originaire de Glasgow en Ecosse, Douglas Gordon exposera à la Scottish National Portrait Gallery en 2017 ; la nouvelle gare de Tottenham Court Road à Londres lui a commandé une oeuvre permanente majeure pour 2018 ; son film I Had Nowhere to Go, consacré à l’icône avant-gardiste Jonas Mekas et salué unanimement par la critique, est actuellement en tournée dans les festivals internationaux incluant Toronto, New York et Rio de Janeiro.

Douglas Gordon, Self-Portrait in Tangier, 2012. © Studio lost but found/Douglas Gordon/VG Bild-Kunst, Bonn, 2016


Site webwww.biennaleimagemouvement.ch

OrganisateurCentre d’Art Contemporain GenèveRue des Vieux Grenadiers 101205 GenèveE [email protected] +41 (0) 22 329 18 42W www.centre.ch

Durée de l’exposition et horaires10.11.2016 – 29.01.2017Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h, jours fériés exceptés

VernissageMardi 9 novembre 2016, de 17h à 23h

Semaine inaugurale09 –13.11.2016, programme détaillé à venir

AdmissionsLes tables rondes, performances et projections proposées durant la semaine inaugurale de la Biennale de l’Image en Mouvement sont gratuites (réservation conseillée [email protected]).Billet combiné Centre d’Art, MAMCO, Centre de la photographie Genève: 8 CHF

LieuxCentre d’Art Contemporain GenèveCinéma Dynamo (4ème étage du Centre)Mamco (en face du Centre)Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève

Théâtre de l’Usine (TU)Rue de la Coulouvrenière 11, 1204 Genève

Cinéma SpoutnikRue de la Coulouvrenière 11, 1204 Genève

Le ZooPlace des Volontaires 4, 1204 Genève

Informations générales


Contact pressePour davantage d’informations, demander des interviews et des images relatives à la Biennale de l’Image en Mouvement 2016, contactez:

Natalie EsteveE [email protected] +41 (0) 22 888 30 42

Dates clés de la Biennale de l’Image en Mouvement 2016 Conférence de presseMardi 8 novembre 2016, 11h, suivie d’une visite de l’exposition et d’un cocktail déjeunatoire.

Vernissage

du mercredi 9 au dimanche 13 novembre 2016

Ouverture au publicdu jeudi 10 novembre 2016 au dimanche 19 janvier 2017.

AccréditationsLes accréditations sont disponibles dès à présent pour les professionnels de l’art et les journalistes. Prière de contacter Natalie Esteve pour plus d’informations.

Informations médias

31Biennale de l’Image en Mouvement 2016 www.biennaleimagemouvement.chBiennale de l’Image en Mouvement 2016

Partenaires et soutiens

La Biennale de l’Image en Mouvement 2016 est organisée par le Centre d’Art Contemporain Genève et coproduite par le Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (FMAC), le Fonds cantonal d’art contemporain, Genève (FCAC), Faena Art et In Between Art Film.

Partenaires officiels

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