CMJN

QUOTIDIEN D’INFORMATION RÉGIONALE ET NATIONALE - 1,10 € - N° 21939 - www.l-echo.info«Le Bonheur existe et j’y crois» (Louis Aragon)

LUNDI 21 MARS 2016

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Situation générale:Le temps reste sec mais nuageux, dans un fluxde Nord-Est encore un peu frais pour la saison.

Lundi:On retrouve un ciel partagé entre timideséclaircies et nombreux nuages. Les éclaircies semontrent plus généreuses l'après-midi, sauf surle Nord de la région qui reste bien gris.Le vent de Nord-Est est modéré en journée, plussoutenu sur le Nord de la région, 30 à 40 km/h.

Mardi:Le temps est très ensoleillé le matin, mais encoreun peu frais pour la saison, avec un ciel parseméde nuages inoffensifs l'après-midi.Une petite bise de Nord-Est bien établieaccentue la sensation de fraîcheur.

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81e JOUR DE L’ANNÉEFête : CLÉMENCE

DICTON: « Soit au début, soit à la fin, mars nous montre son venin. ».

QUELQUES 21 MARS

1804 : Napoléon fait publier le Code civil.

1963 : fermeture de la prison d’Alcatraz à San Francisco.

2006 : naissance de Twitter.

SOLEIL: il se lève deux minutes plus tôt à 06 h 52 et se couche une minute plus tard à 19 h 04.

LUNE: pleine lune le 23 mars.

MARS

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L’ECHO DERNIÈRE www.l-echo.info

Le char électoral de la droite, pour l’instant,

avance et engrange des succès. Son attela-ge n’a rien de triom-phalement irrésistible. Il lui suffit de se lais-ser aller sur un chemin malaisé, mais descen-dant ! Pourtant, le cas-ting de sa future pri-maire n’incite pas à se rouler par terre d’éba-

hissement et de joie : Sarkozy, marqué aux muscles fessiers par la ruade des urnes ; Juppé, l’ex-«meilleur d’entre-nous» de l’ère Chirac, viré de Matignon en 1995 par un puissant mouvement social anti-austéritaire ; Lemaire, ex-ministre affublé d’un masque de nouveau venu qui vient de naître ; Fillon, dont l’hilarant voyage au long cours à Matignon reste gravé dans les mémoires ; Kosciusko-Morizet, qui fut la porte-parole du candidat Sarkozy... Cette cohorte de prétendants au titre suprême en 2017 est déjà sur le pied de guerre, armée jusqu’aux dents longues pour s’entre-étriper avec fougue dans le processus éliminatoire de la primai-re, avant de prononcer le serment d’al-légeance à son vainqueur, dans un émouvant élan de réconciliation. De quoi sûrement «réenchanter» la politi-que aux yeux et aux cœurs des Français, qui commettraient une faute de goût en ne se laissant pas emporter par cette

invitation au rêve... Il est cependant objectif et juste de considérer l’acte de réconciliation post-primaire au regard du socle politique sur lequel il se pro-duira. Les rivaux «Républicains» par-tagent en effet les mêmes éléments de programme, à quelques boutons de guêtre près... Et quel programme, mes-dames et messieurs ! Chacune et cha-cun déclinent sur les antennes, dans les studios et sur tous les toits de France et de Navarre, un identique credo ultra-libéral : faire hardiment la peau aux dépenses publiques, et donc, cela va de soi, aux services publics et aux fonc-tionnaires ; éradiquer les cotisations à vocation socialement collective assurées par les entreprises ; pour-suivre l’éviscération du Code du travail ; ouvrir en grand les vannes de la mondialisation, sans règle-ments ni scrupules pour nos pro-ductions industrielles, agricoles, et nos activités de services ; enfin, il est presque superflu de le rappeler, défendre l’Europe et le libre-échan-ge avec les Etats-Unis, cadres et supports pour le dumping social et les exigences austéritaires sous haute surveillance des institutions financiè-res. Face aux peuples et à leurs préten-tions à la souveraineté, il faut ce qu’il faut.

Ces terribles ambitions program-matiques arment leurs ressorts décomplexés au cœur de la sub-

mersion libérale de la France, aggravée

et généralisée, bien au-delà des œuvres elyséennes de Sarkozy, par un pouvoir et une majorité issus du Parti socialiste, lui-même en totale dérive social-libérale. La déconsidération populaire qui a affec-té très tôt ce pouvoir, était logique et inévitable. Un espace électoral, ense-mencé à droite en partenariat avec un Medef ultra-conservateur, est offert ainsi aux «Républicains», parfaitement articu-lés par ailleurs sur la montée du Front national leur permettant d’affronter les deuxièmes tours les doigts dans le nez. C’est trop facile, électoralement parlant, d’être de droite aujourd’hui, d’autant que le hollandisme achève son parcours

lamentable en multi-pliant les tremplins pour le camp Sarkozy, avec des projets de lois directement prélevés dans les armureries de l’extrême-droite et de la droite : déchéance de nationali té , loi Travail...Dans le camp opposé,

celui des progressistes habités par les valeurs du bien commun et de l’intérêt général, l’avenir alternatif n’est pas écrit. Il le sera forcement un jour, mais dans la difficulté et la douleur propres aux périodes de bifurcation, de muta-tion et de rupture. Le peuple, dans sa multitude anonyme et sa puissance col-lective, aurait grand tort de penser qu’il n’y peut rien.La

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CHRISTIAN AUDOUIN

C’esttrop facileélectoralement parlant d’être de droite aujourd’hui

«Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire» (Jean Jaurès)

D’égal à égal ?Le président des Etats-unis achève une visite d’Etat à Cuba pour des échanges politico-éco-nomiques approfondis et une adresse télévisée au peuple cubain.

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Marc Petit nous metface à nous-mêmesdans le jardin de l’Evêché

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Photo AFP / Yuri CORTEZ

HAUTE-VIENNE

CÉRÉMONIE

19 mars 1962c’est la date qui

leur convientPAGE 4