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Laboratoire d’Hydrogéologie Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse Faculté des Sciences 33 rue Louis Pasteur, F-84000 Avignon, France Vincent VALLES Professeur

33, rue Louis Pasteur - 84000 AVIGNON tel (33) (0)4 90.14.44.24 - Fax (33) (0)4 90.14.44.89 [email protected]

Avignon, le 21/09/2008

Monsieur le Président du Sydevom de Haute Provence,

Suite à la réunion et visite de terrain réalisée le 17 septembre 2008 en présence de Mr Jean François Guigou et Mr Bruno Sacchetti de la DDASS 04, veuillez trouver le rapport définitif de l’hydrogéologue agréé. Je suis à votre disposition pour tout renseignement ou toute discussion complémentaire. En vous souhaitant bonne réception. Vincent VALLES

Objet : Avis Hydrogéologue Agréé projet Décharge SYDEVOM Site Parrines Château Arnoux.

Mme Béatrice HUBER SYDEVOM de Haute Provence 19 Av. Joseph Reinach 04000 Digne Les Bains [email protected] FAX: 04 92 36 07 03



Commune de CHATEAU-ARNOUX St AUBAN

(04) Projet d’Installation de stockage de déchets non dangereux

Expertise sur les risques de contamination de la ressource en eau liés au

projet d’Installation de stockage de déchets non dangereux dans le vallon des Parrines

RAPPORT DEFINITIF

Par V. VALLES

Hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique pour le département des Alpes de Haute Provence

Le présent avis est établi à la requête du SYDEVOM de Haute Provence et du service Eau

Environnement de la DDASS des Alpes de Haute Provence. Il s’appuie sur la documentation existante abondante (en particulier sur les documents

suivants: Rapport Etude d’impact SEGED Novembre 2006, Rapport d’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique du projet (février 2008), Rapport ANTEA, Rapport SOBESOL), la carte géologique BRGM Forcalquier 1/50000, les ortho-photographies IGN ainsi que sur les observations et les renseignements recueillis lors de la visite des lieux 17/09/2008 en compagnie de Mme Béatrice Hubert directrice du Sydevom de Haute Provence, Mr Jean François Guigou et Mr Bruno Sacchetti de la DDASS 04.

Ce rapport porte sur les risques encourus par les captages et forages privés et AEP situés dans le voisinage du site prévu pour le projet, ainsi que sur les mesures de surveillance de ces points d’eau.



1 SITUATION DU PROJET Commune: Château Arnoux Saint Auban Département: Alpes de Haute Provence Lieu dit: Vallon des Parrines Aquifère: Karstique profond (200 mètres de profondeur) dans le calcaire Bédoulien. Le projet d’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (IDSDN) de Château Arnoux Saint Auban se situe dans le vallon des Parrines, au nord-ouest à 1.5 km de Saint–Auban, 2.5 km de Château Arnoux. Il couvre une superficie de 20 ha.



2 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L’OUVRAGE Le projet IDSDND est susceptible de recevoir 60 000 par an. Le stockage prévu sera constitué d’une protection active réalisée par une géomembrane PEHD norme ASQUAL. L’étanchéité sera assurée par la soudure des bords de bandes de géomenbranes. Un dispositif de drainage sera installé au dessus de la géomembrane fin de collecter les lixiviats, principale source de pollution potentielle, et de les extraire vers des bacs de rétention où ils seront stockés puis traités. 2 CONTEXTE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIE Lithologie: Le site des Parrines est implanté sur des formations du Crétacé moyen à supérieur, figurés en vert sur la carte géologique, dont la lithologie est principalement marneuse (cf. figure 11.3 extrait de la carte géologique Forcalquier au 1/50 000). Ces formations sont peu perméables et elles constituent donc une protection pour les eaux profondes. Structure: Le pendage indiqué sur la carte géologique BRGM est orienté vers l’Est-Sud-Est. Les études détaillées réalisées dans le cadre de ce projet ont confirmé et précisé ces informations. Le pendage local varie de

- ESE avec des valeurs moyennes de 30 -40° vers le nord de la zone - SSE avec des valeurs moyennes de 40-60° vers le sud de la zone.

Il est important de noter que la direction du pendage est remarquablement constante sur toute la zone. Perméabilité: Des essais de perméabilité ont été réalisés dans les formations du crétacé moyen en différents points du futur site. Les résultats ont montré une perméabilité faible. Les valeurs sont situées entre 10-8 et 2 10-9 m/s, ce qui traduit un milieu imperméable car elles sont inférieures à 10-6 m/s. Le site respecte donc une des conditions requises pour l’installation d’une IDSDN, à savoir perméabilité générale des roches inférieures à 10-6 m/s sur une épaisseur d’au moins 5 mètres, mais la condition de perméabilité inférieure à 10-9 m/s sur au moins un mètre n’est pas satisfaite, ce qui impose l’installation d’une barrière active constituée d’une géomembrane et couche d’argile.



Sondage Altitude z NGF Niveau testé Perméabilité k

SD1 568.7 m De 4 à 7 m De 7 à 11 m

4.5.10-9 m/s 1.4.10-8 m/s

SD2 575.9 m De 4 à 7 m De 7 à 10 m

8.2.10-9 m/s 4.7.10-9 m/s

SD3 566.8 m De 4 à 7 m De 7 à 10.5 m

2.4.10-9 m/s 5.9.10-9 m/s

Ces valeurs obtenues par l’étude ANTHEA ont été confirmées par l’étude de Géotech.



Les aquifères: Le principal aquifère de ce secteur est localisé dans les calcaires du Bédoulien. Il s’agit d’un aquifère de type karstique. De ce fait il est très vulnérable, mais la forte épaisseur de marnes imperméables, épaisseur estimée à 200 m au niveau du site, constitue une protection importante.



Les autres aquifères, contenus dans des fissures des grès de l’Aptien ou bien dans les formations sédimentaires de surface, sont de faible importance. Le véritable enjeu de ce projet d’une IDSDN au niveau des ressources en eau profondes se situe au niveau de l’aquifère du Bédoulien, et dans une moindre mesure au niveau de résurgences d’eau polluée dans l’aquifère alluvial d’accompagnement de la Durance. Cependant, compte tenu de la distance entre le site et la vallée de la Durance d’une part, et du pendage d’autre part, une éventuelle pollution issue du site et contaminant l’aquifère du Bédoulien, passerait bien en dessous de la vallée de la Durance. L’aquifère de la Durance ne semble pas menacé par ce projet. Les forages La liste des 7 forages et sources utilisés pour des adductions d’eau potable répertoriée à partir des informations de la DDASS 04 figure dans le tableau ci-dessous.

Commune et

localisation par rapport au projet

Périmètre de protection

Distance (périmètre de

protection / projet ou captage / projet)

Utilisation

Forages des filières

Château-Arnoux-Saint-Auban

Au nord/nord-est Amont projet

- 3300 m AEP communal

Source du Thoron

Châteauneuf-Val-St-Donat

Au nord-ouest Amont projet

oui 2000 m AEP communal

Captage de l’Escale

L’Escale A l’ouest

latéral projet - 3000 m AEP communal

Source de la Casse

Montfort Au sud / sud-est

Aval projet oui 1600 m

Source abandonnée pour l’instant pour cause de pollution

Source de Font Mari

Montfort Au sud / sud-est

Aval projet oui 1600 m

Source abandonnée pour l’instant pour cause de pollution

Puits des Vergers de Provence

Les Mées Au sud Aval

non 5500 m AEP communal

Puits des Roubines

Peyruis Au nord/nord-est

Amont projet - 7000 m AEP communal

A ces 7 forages et sources publics, il convient de rajouter les sources et forages utilisés à titre privé et recensés dans le tableau ci-dessous.



Commune et

localisation par rapport au projet

Périmètre de protection

et profondeur de l’ouvrage

Distance (ouvrage /

projet) Utilisation

Source en aval immédiat du projet (Point 3)


Au sud

Non (écoulements de

sub-surface). 250 m Abreuvoir 4 chevaux

Source non pérenne

Forage de la Miclaude (Point 1)


Au sud

Non 42 m (dans les grés

fracturés) 1000 m

Domestique pour une habitation, arrosage

jardin, piscine Peut fournir jusqu’à

170 m3/jour

Forage de Chiron-Barnaud (Point 2)

Château-Arnoux-Saint-Auban au nord-est

Oui 75 m

(dans les marnes cénomaniennes)

800 m Domestique pour une habitation

La localisation de tous ces points de prélèvements d’eau, publics ou privés, a été représentée sur la figure ci-dessous. Il convient de rajouter un second forage mentionné sur Chiron-Barnaud.



5 VULNERABILITE – MESURES DE PROTECTION Compte tenu de l’ampleur de la zone et du nombre de captages concernés, la vulnérabilité

sera abordée tout d’abord dans son ensemble puis pour chaque forage pris séparément. VULNERABILITE DE L’AQUIFERE BEDOULIEN DE LA ZONE Compte tenu du pendage, la zone pouvant être affectée par une éventuelle fuite de lixiviats

de l’ IDSDN des Parrines serait un panache commençant aux Parrines et s’ouvrant vers le sud est.



Si une fuite accidentelle des casiers laissait échapper des lixiviats, un panache pourrait se former dans la direction indiquée sur la figure ci-dessus. Compte tenu du pendage et de la topographie, ce panache passerait nettement sous les alluvions de la Durance.

Il a été représenté sur la figure ci-dessus. (Il est important de noter que l’étendue de ce panache a été volontairement considérée dans ses dimensions les plus importantes représentant une fuite massive, continue et permanente de lixiviats.)

VULNERABILITE DES DIFFERENTS CAPTAGES ET SOURCES a) Sources et forages desservant des AEP Source de la Casse et source de Font Mari Ces deux sources sont situées dans le talweg des Chabrières recoupant la moyenne terrasse de la Durance 1600 m en aval du site de l’IDSDN des Parrines. La vallée creusée atteint les conglomérats de la formation de Valensole. Ces deux sources étant situées au sud du site concerné par le projet, il ne peut être exclu une pollution par les lixiviats. Toutefois, la distance et le pendage très marqués, comparés avec la dénivelée entre le site de l’IDSDN des Parrines d’une part et les sources d’autre part rend extrêmement peu probable la contamination de ces deux sources en cas de fuite de lixiviats au niveau de l’installation de stockage. Cependant, ces sources étant les points d’eau les plus menacés, il pourrait être utile de les utiliser pour un suivi de qualité des eaux. L’une d’elles, par exemple la source de Font Mari, pourrait être incluse dans les points de surveillance. Ces deux points d’eau ne sont actuellement plus utilisés pour l’alimentation en eau potable du fait de pollutions déjà avérées. Cependant, le risque de pollution supplémentaire par l’installation de stockage semble extrêmement réduit. Champ captant de l’usine ATOFINA. Normalement, l’eau issue de ce champ captant n’est pas destinée à l’alimentation en eau potable. L’eau de ces puits provient de la nappe d’accompagnement de la Durance. Sa position à l’est du site la situe en position amont par rapport à un risque potentiel de fuite de lixiviats. Ce champ captant ne semble pas affecté par le risque de fuite de lixiviats. Le captage de l’Escale Situé en 3000 m en amont et en rive gauche de la Durance, c'est-à-dire sur la rive opposée à celle du projet de l’IDSDN des Parrines, ce forage constitué de deux puits est alimenté par les eaux d’infiltration de la Durance au niveau du barrage de l’Escale. Par ailleurs, ces puits sont situés à l’est du site et en amont. La contamination de cette ressource par d’éventuelles fuites de lixiviats est extrêmement peu probable.



Champ captant des Filières Situé dans la nappe alluviale de la Durance à 3 300 mètres, très en amont du site, la contamination de ce champ captant par d’éventuelles fuites de lixiviats au niveau de l’IDSDN des Parrines semble très improbable Source de Thoron: Cette source desservant une AEP et protégée par des périmètres de protection, est localisée au 2 000 m au nord-nord-ouest du site de l’IDSDN des Parrines, c'est-à-dire en amont hydraulique de ce dernier et sur le versant opposé à celui prévu pour le site de la décharge. Dans ces conditions, la contamination de cette ressource par le projet d’installation de stockage est très improbable. Puits des Vergers de Provence: Ce puits alimente une AEP et il est situé à 5 500 mètres en aval du site de l’IDSDN des Parrines, en rive gauche de la Durance, c'est-à-dire en rive opposée au site des Parrines. Il est alimenté par les eaux de la nappe d’accompagnement de la Durance. Pour être affecté par une fuite de lixiviats dans les casiers de l’IDSDN des Parrines, il faudrait que ces lixiviats puissent atteindre la nappe alluviale de la Durance. Ceci se produirait au droit de la Source Mari, ce qui justifie d’intégrer cette source au réseau de suivi. Dans cette hypothèse accidentelle, l’effet de dilution par l’eau de Durance sur une distance de plus de 5 kilomètres, la position en rive opposée, rendent peu probable les risques de contamination significative de cette ressource en eau. Par ailleurs, le pendage très marqué au niveau du ite de l’IDSDN des Parrines conduirait les fuites de lixiviats bien en dessous de la vallée de la Durance. Puits des Roubines: Situé en vallée de Durance, 7 kilomètres en aval du site prévu pour l’IDSDN des Parrines, ce puits pompe de l’eau de la nappe d’accompagnement de la Durance. Il est situé sur la même rive que le site des Parrines, à savoir la rive droite de la Durance. Comme pour le Puits de Vergers, il n’est pas exclu qu’une fuite de lixiviats au niveau des casiers de la future décharge puisse contaminer cette ressource, mais du fait de la distance et de l’effet de dilution, ce risque est extrêmement réduit. Comme pour le Puits des Vergers, le suivi de la source Mari serait une mesure utile dans le cadre de la protection de ces deux ressources. b) Forages et sources privés Source en aval immédiat du projet (point 3 sur la figure) Situé à 250 au sud de site des Parrines, c’est à dire en aval et à proximité de ce dernier, cette source est probablement alimentée par un aquifère de faible extension situé dans des



formations colluviales ou épikarstiques localisées. Cette situation ne permet pas de dépollution naturelle d’une éventuelle pollution liée au site des Parrines. Cette ressource est donc fortement menacée par des risques de pollution superficielle. Les principales menaces résultent du risque de débordement des bacs de rétention des lixiviats et des eaux de ruissellement du futur site. Le suivi de cette source est un très bon indicateur de la qualité des mesures de protection contre les pollutions d’eaux d’origine superficielle de la future décharge. Cette source non pérenne, ne sert pas à l’alimentation humaine, mais alimente un abreuvoir pour chevaux. Forage de la Miclaude: Ce forage est localisé dans les grès fracturés à 42 mètres de profondeur est positionné à 1000 mètres en aval du site des Parrines. Il s’agit probablement d’un aquifère de type karstique. Les forts débits mesurés supportent cette hypothèse. Ce forage est utilisé pour l’alimentation d’une maison. L’habitation est raccordée au réseau communal d’eau potable. Le caractère karstique est très probable. De ce fait la filtration est tout à fait négligeable et donc la vulnérabilité à toute pollution importante. Le gradient hydraulique de ce forage peut être estimé à 11% (42 mètre de profondeur + 70 de dénivelée topographique soient de 120 maximum pour 1000 mètres de distance). Compte tenu du pendage relevé par différents géologues dans ce secteur (pendage de 30 à 60 °) les pollutions issues accidentellement du site des Parrines ne devraient pas affecter ce forage. Elles devraient passer en dessous du forage. Cependant, le caractère très aléatoire et difficilement prédictible des écoulements karstiques doit conduire à la plus grande prudence. Un suivi de cette ressource s’impose donc. Forage de Chiron-Barnaud: Ce forage est localisé à 800 mètres au nord–est du site des Parrines. Il prélève l’eau à 75 mètres de profondeur dans les marnes du Cénomanien. Il dispose d’un périmètre de protection et il alimente une habitation. Du fait de sa position géographique, il est très improbable qu’une pollution accidentelle issue du site des Parrines n’atteigne ce forage. En effet le forage de Chiron-Barnaud est en décalé par rapport au sens d’écoulement probable de l’eau issue du site des Parrines. Un deuxième forage situé à proximité a été signalé et se trouverait dans la même situation vis-à-vis du risque de pollution CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA VULNERABILITE DE LA RESSOURCE

EN EAU. Les roches du secteur concerné par le projet d’IDSDN des Parrines sont des roches

calcaires. Une décarbonatation de surface peut survenir et permettre alors le développement des bruyères arborescentes. La surface du sol est alors limoneuse et éventuellement décarbonatée. Elle



est de ce fait sensible à l’érosion et les eaux de ruissellement sont successibles de transporter naturellement une charge non négligeable de matériaux et de micro-organismes.

Les couches plus profondes du sol et le sous sol sont carbonatées. La mobilité des métaux est de ce fait réduite car ils sont insolubles dans ces conditions. Seule la complexation par la matière organique soluble, dans les lixiviats, est susceptible de permettre la migration des métaux lourds. Aussi, lors du suivi des piezomètres, sources et forages, il est important de mesurer la teneur en carbone organique dissous, le pH et le potentiel d’oxydoréduction, ainsi que les paramètres microbilogiques.

MESURES DE PROTECTION Les mesures de protection préconisées sont les suivantes:

- Suivi des piézomètres situés autour du site, tant en mont qu’en aval du site des Parrines.

- Suivi de la source de Mari - Suivi du forage de Miclaude - Suivi de Chiron Barnaud - Suivi du ruisseau de la Valsette.

Par ailleurs, compte tenu du contexte géologique, il est impératif de respecter les dispositions prévues par la loi à savoir étanchéifier par une barrière active (argile plus géomembrane correctement soudée).



7 CONCLUSION

Le projet d’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux sur le site des Parrines à Château Arnoux Saint Auban est situé dans des roches peu perméables ce qui constitue une protection passive non négligeable pour les eaux profondes. Une protection passive par couche d’argile et géomembrane est cependant indispensable. Compte tenu du pendage, des positions relatives du site et des différents points d’eau (sources et forages), le risque de pollution de la ressource en eau profonde est très faible pour les AEP.

Deux points d’eau privés semblent plus exposés en cas de fuite de lixiviats dans le fond des casiers de la future décharge. Ce sont le forage de Miclaude et la source située en aval immédiat du site des Parrines.

Il est recommandé d’étendre le réseau de surveillance à ces deux points ainsi qu’à la source Mari qui permettrait de détecter une improbable contamination de la nappe de Durance.

Je donne un avis très favorable au projet d’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux sur le site des Parrines à Château Arnoux Saint Auban par rapport à la ressource en eau profonde, sous réserve de respect des recommandations et aménagements mentionnés dans ce rapport. Fait à Avignon, le 21 Septembre 2008

Vincent VALLES

Hydrogéologue agréé Pour le département des Alpes de Haute Provence

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